- il y a 6 semaines
Ce jeudi 28 août, François Sorel a reçu Jérôme Marin, fondateur de cafetech.fr, Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, et Bruno Guglielminetti, journaliste et animateur de "Mon Carnet de l'actualité numérique", depuis le Québec (Canada). Ils se sont penchés sur les résultats record de Nvidia, et l'ajournement du changement de statut juridique d'OpenAI, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:00Tech & Co, la quotidienne, le débrief de la tech.
00:06Évidemment le débrief de l'actu tech avec, pendant 90 minutes ce soir pour nous accompagner,
00:12Jérôme Marin qui est là. Salut Jérôme.
00:14Salut François.
00:14Fondateur de CaféTech.fr.
00:17CaféTech.fr, Frédéric tu connais J'espère ?
00:20Je suis abonné.
00:21T'es abonné ?
00:22Je reçois chaque jour.
00:23Il faut que je travaille mon outil Microsoft parce que ça arrive encore dans les messages en quarantaine.
00:28Ça c'est pas bon ça.
00:29Je te rends compte mon cher Jérôme, tu arrives dans les spams chez Fred Simotel.
00:32Il faut que j'appelle Microsoft.
00:34C'est dur, très très dur.
00:35Ça me casse un peu le moral.
00:37Donc n'hésitez pas à retrouver.
00:38Enfin voilà.
00:40Vous pourrez en parler toute heure en antenne si vous voulez.
00:43La newsletter de Jérôme Marin qui vous attend, CaféTech.fr.
00:47Frédéric Simotel, vous l'avez reconnu, qui est là. Salut Fred.
00:50C'est là, qui est là, prêt et évidemment plein de sujets tech.
00:54Pour toute cette semaine d'actu, je vous conseille d'aller voir les replays qu'on a faits au cours de CERD.
00:57On s'est régalé cette semaine, vraiment.
00:59Vraiment, on a fait plein de sujets.
01:01Il faut dire qu'on était remonté comme une pendule.
01:03Ça faisait cinq semaines qu'on n'était pas avec vous.
01:05Et j'avais peur qu'on se répète et on ne s'est pas répété.
01:07On ne s'est pas répété.
01:08Bon, j'espère qu'on ne va pas se répéter encore ce soir.
01:11Quand tu vas continuer.
01:12Bruno Guigui-Eminetti est avec nous et fait la rentrée sur Tech & Co dans BFM Business.
01:17Mon cher Bruno, bonsoir.
01:21Bonsoir.
01:22Heureux de te retrouver.
01:23Pareillement, très heureux de vous retrouver comme ça, en direct de Montréal.
01:28Alors, à Montréal, donne-nous un petit peu.
01:30La météo, quel temps fait-il ? Quelle heure est-il ?
01:34C'est l'après-midi, il est 13h31 très exactement.
01:38Puis vous voyez, le ciel est bleu.
01:40Les petits oiseaux chantent.
01:41C'est très beau.
01:42Bruno Guigui-Eminetti, que vous pouvez regarder, écouter.
01:47Il est journaliste animateur du carnet de l'actualité numérique
01:50et de son rendez-vous quotidien que je vous conseille,
01:53qui s'appelle 120 secondes de Tech.
01:55Tu n'as pas arrêté durant tout l'été, Bruno.
01:57Bruno, c'est le...
01:58Moi, j'ai...
02:00Tout à fait.
02:00C'est le Robocop de l'actu Tech.
02:02Il ne s'arrête jamais, mesdames, messieurs.
02:04C'est terrible.
02:05Bon.
02:05En plus, quand nous, on dort, lui, il travaille.
02:07C'est ça, exactement.
02:08On va commencer tout de suite, je vous le disais tout à l'heure, par NVIDIA.
02:13NVIDIA qui confirme trimestre après trimestre son statut de baromètre de la Tech.
02:18Et c'est vrai que, voilà, NVIDIA cartonne.
02:21Au deuxième trimestre, le géant des semi-conducteurs affiche un chiffre d'affaires
02:24et un bénéfice net record en hausse de 50% sur un an.
02:28Et déjà, il y a un an, c'était monstrueux.
02:30Alors que la bataille de l'IA fait rage.
02:32NVIDIA continue d'en être le principal bénéficiaire.
02:35Anthony Morel nous en parlait ce matin.
02:37On l'écoute et puis après, on revient, bien sûr, sur ce plateau.
02:41Ah oui, parce que la demande continue à être colossale.
02:43La demande pour les GPU, vous savez, ces fameux composants
02:46qui sont un peu les muscles de la révolution de l'IA.
02:49C'est ce qui permet de la puissance de calcul,
02:51qui permet de faire tourner et d'entraîner tous les modèles,
02:54les chat GPT, Gemini, Mistral et autres.
02:57Or, la course aux infrastructures, elle se poursuit.
02:59On l'a vu dans les résultats des GAFAM, Meta, Google, Microsoft, Amazon.
03:03Ils dépensent ou ils investissent à coups de dizaines de milliards de dollars par trimestre
03:08pour s'acheter, pour continuer à monter leurs infrastructures,
03:12pour être les premiers dans cette course de l'IA générative.
03:15Il sera bientôt plus rare pour des gros data centers de commencer à 100 000 GPU,
03:20sachant qu'un GPU, ça coûte 30 000 dollars.
03:22Bon, je vous laisse faire le calcul, mais les chiffres montent très, très rapidement.
03:26La directrice financière d'NVIDIA a donné cet autre chiffre qui est complètement dingue.
03:29Elle estime que les dépenses en infrastructures IA pourraient générer 3 à 4 000 milliards de dollars de ventes
03:37d'ici la fin de la décennie.
03:38Ça donne une idée de l'ampleur et du potentiel pour NVIDIA.
03:41Comment on explique ça ?
03:42Parce qu'on va avoir besoin de plus en plus de puissance de calcul.
03:45Jensen Ueng, le patron de NVIDIA, il explique bien les perspectives d'avenir sur l'IA agentique,
03:50les fameux agents IA qui vont plus contenter de répondre à des questions
03:52et de faire des choses dans le monde réel.
03:54Ça, ça va multiplier par 100 ou par 1000 la puissance de calcul nécessaire.
03:58Et puis, il y a toute la logique derrière de l'IA, ce qu'il appelle l'IA physique,
04:02c'est-à-dire incarné dans des robots.
04:04La robotique va nécessiter aussi des puces NVIDIA.
04:06Et d'ailleurs, NVIDIA vient de lancer un nouveau produit qui s'appelle Robot Brain,
04:11le cerveau robotique qui est censé rendre les humanoïdes plus intelligents,
04:14commercialisés, 3 500 dollars, et qui va cartonner auprès de toutes les entreprises mondiales
04:17qui font de la robotique aujourd'hui.
04:18Malin quand même, Jensen Ueng.
04:22Il nous en avait parlé d'ailleurs durant cette interview exclusive qu'on avait réalisé de lui
04:26sur BFM Business dans Tech & Co à l'occasion de Vivatech.
04:30On avait parlé de robotique et c'était vraiment, on va dire, un challenge pour lui
04:35et une route de croissance assez impressionnante.
04:39C'est sa courbe, il y a l'IA traditionnel, l'IA gentil, et puis derrière, c'est ce qu'il appelle l'IA physique.
04:44Et ce cerveau qu'il est en train de mettre en place avec des GPUs comme ça,
04:48qui sont presque plug and play sur des robots, c'est une super idée, non ?
04:52Qu'est-ce que t'en penses Jérôme ?
04:53Ça reste assez lointain finalement, parce que les robots, enfin lointains, à quelques années,
04:58mais de toute façon on sait que ça va arriver.
05:00Ils anticipent le truc.
05:01Bien sûr, il a toujours anticipé.
05:03C'est pourquoi NVIDIA aujourd'hui est là, c'est parce qu'ils ont anticipé les GPU avant tout le monde.
05:07Avant tout le monde, il a compris que la loi de Moore, elle allait s'arrêter,
05:12donc que les CPUs, c'était plus suffisant, qu'il fallait avoir des GPUs pour avoir plus de puissance informatique.
05:15Bon, il a été bien aidé après par l'émergence de chaque GPT et le reste,
05:18mais il avait quand même posé le premier jalon qui fait qu'il était là.
05:22Et donc là, maintenant, la prochaine, c'est les voitures autonomes, c'est les robots,
05:25et forcément, il y aura besoin de puissance de calcul, il y aura de l'IA derrière,
05:27donc ils sont forcément très bien placés pour en profiter, et c'est ce qu'ils essayent de faire,
05:32et je pense qu'on va attendre quand même encore quelques années pour que ça se concrétise,
05:37mais très clairement, en tout cas, c'est ce que le marché achète aussi,
05:40c'est au-delà de l'IA générative, c'est le reste, et c'est les robots, et c'est les voitures.
05:45Et puis sur l'intelligence, c'est d'avoir toute cette couche logicielle au-dessus,
05:49parce que finalement, les puces, des physiciens, tout ça,
05:52ils vont réussir à trouver des choses toujours plus performantes, plus rapides,
05:58moins consommatrices d'énergie, plus petites, etc.
06:00Mais il faut toute l'intelligence dessus, et c'est là où il a vraiment joué sa carte
06:05avec cette architecture qu'on appelle Kuda, et surtout qu'il a réussi à la diffuser partout.
06:12Hier, on parlait des Chinois qui sont derrière, loin derrière pour l'instant,
06:16pour leurs propres composants, mais ils sont aussi très très loin derrière
06:20en termes d'écosystèmes logiciels autour de ça,
06:22puisque lui, ça y est, c'est ancré, c'est parti,
06:25là, les Chinois, il faut qu'ils se structurent autour de ça,
06:27et bon, c'est parce qu'ils sont tous Chinois qui vont tous parler d'une même voix.
06:31Mais pas que les Chinois, AMD, c'est pareil, Intel, c'est l'une des forces,
06:35le logiciel au-dessus, en plus de l'avance qu'ils ont sur les GPU,
06:38ils ont l'avance sur le logiciel aussi.
06:39Bruno, alors j'imagine que tu as évidemment analysé, tout comme nous, ces résultats.
06:44Qu'est-ce que tu retiens, en fait, de ces résultats et de ce qui a été annoncé ?
06:51Évidemment, pour les actionnaires, c'était que du bonheur pour ces gens-là
06:57de voir ces chiffres-là, pour l'entreprise aussi, la direction,
07:00sauf que moi, ce que je vois, c'est un petit peu plus au loin,
07:02c'est les nuages gris.
07:04Quand on regarde aux États-Unis, il y a eu de l'interventionnisme
07:08du côté de la présidence américaine par rapport à ce qui pouvait être vendu,
07:11ce qui ne pouvait pas être vendu en Chine,
07:13ce qui n'a pas aidé NVIDIA sur le marché chinois.
07:17Et puis ça, bien bon, c'est Frédéric qui mentionnait,
07:22avec les Chinois qui sont derrière, mais qui quand même poussent assez rapidement,
07:28ça, ça donne la part belle à des Huawei qui veulent s'établir
07:33comme étant une alternative crédible.
07:36Ils ont encore la difficulté, mais ça laisse du terrain.
07:39Alors, c'est pour ça que les chiffres sont beaux.
07:42Et dans le fond, c'est le produit de tout ce qu'on a vu,
07:44toute cette, je n'aime pas utiliser le mot bulle,
07:47mais tout cet engouement pour l'IA, les chiffres le démontrent.
07:51Et quand il y a un Altman qui annonce encore il y a quelques jours
07:54qu'ils vont investir pour des trillions de dollars dans les centres de données,
07:59bien, on imagine bien qu'NVIDIA est au cœur de ça,
08:01puis c'est encore de la musique à leur oreille.
08:04Mais il y a de la compétition,
08:05et puis il y a des petits nuages gris qui sont en train de passer dans le décor.
08:09Juste pour rebondir sur la Chine, il faut dire que sur ce trimestre,
08:12les ventes en Chine, c'est zéro.
08:14Et ils ont prévu pour le prochain trimestre zéro également.
08:16– C'est incroyable.
08:17– Les ventes de GPU, il y a en tout cas.
08:18– Et ils font 26 milliards de bénéfices.
08:19– Oui, mais t'imagines si la Chine était open bar,
08:23ça serait incroyable.
08:25– Et donc, ils essayent, je ne sais pas si vous en avez parlé déjà,
08:27mais ils sont en négociation avec l'administration Trump
08:30pour pouvoir obtenir des licences d'exportation,
08:32avec Trump qui a dit, je vais vous donner 15% de votre chiffre d'affaires
08:35que vous allez faire en Chine.
08:36Pour l'instant, la directrice financière en a parlé pendant les résultats,
08:40elle a dit, ce n'est pas encore formalisé,
08:43donc on ne vend pas en Chine parce qu'on a peur
08:45d'avoir des conséquences juridiques derrière,
08:46parce que la parole de Donald Trump, c'est une parole de Donald Trump,
08:49il faut que ce soit juridiquement valide, valible.
08:51Donc en tout cas, ils ne vendent pas en Chine pour l'instant,
08:53et ils ont quand même ces 50% de chiffre de croissance.
08:55– Et puis les Chinois, ils leur font le même jeu
08:57que font les Occidentaux aux Chinois,
08:59ils disent, attention, il y a peut-être des bacs d'or
09:01dans les processeurs de Nvidia, les processeurs occidentaux,
09:06donc eux aussi, ils jouent à ça, ils menacent aussi de tout ça.
09:11Donc c'est certain qu'on va voir cette bataille.
09:12Après, les Chinois, pour l'instant, on en a parlé hier,
09:16pour l'instant, leur puce, c'est vraiment le marché domestique.
09:19Voilà, ça va couper, parce que c'est vrai que tout le monde regarde
09:21l'ordre du marché chinois, mais il y a l'Inde,
09:23il y a tous les pays d'Asie du Sud-Est.
09:24– Mais est-ce que vous ne pensez pas qu'il y a un marché gris,
09:26quand même, du GPU en Chine, de Nvidia ?
09:28– Je pense que très clairement, oui.
09:30– Passé par, je ne sais pas, les Émirats, etc.
09:33– Je pense que la quantité, résultat zéro, c'est pas possible,
09:37tu vois, il y a forcément…
09:38– On a tous eu des James Bond avec tout ça,
09:40et certainement, il y a des gens comme ça.
09:42– D'ailleurs, je crois, cet été, il y a des gens de TSMC,
09:45me semble-t-il, qui ont été arrêtés,
09:48ou en tout cas, qui ont été inquiétés, parce que…
09:50– Ils avaient des valises pleines de GPU ?
09:51– Non, mais ils faisaient passer des GPU de Nvidia en Chine,
09:53donc il y a du marché noir, ça, on le sait,
09:55et d'ailleurs, quand DeepSync dit qu'ils n'ont utilisé
09:57que des GPU de Huawei pour entraîner leur modèle…
10:00– C'est pas possible.
10:01– En tout cas, je ne sais pas si ce n'est pas possible,
10:03en tout cas, il y a certaines personnes qui n'y croient pas,
10:05donc c'est possible qu'il y ait des GPU qui arrivent en Chine,
10:09mais en tout cas, pas officiellement.
10:10– Après, il y a ça, et puis il y a le cloud aussi,
10:12ils ont peut-être accès à des clouds, je ne sais pas, moi…
10:15– Le cloud n'est pas interdit, en fait,
10:16donc c'est-à-dire que si vous êtes une entreprise chinoise,
10:18vous pouvez aller chercher de la puissance sur Azure,
10:20parce qu'Azure est en Chine, et ça, c'est autorisé.
10:22– Et là, avec du Nvidia ?
10:23– Avec du Nvidia, oui.
10:24Après, il faut regarder, même s'ils ont beaucoup d'avance,
10:28cette réussite et tout ça, il y a aussi,
10:30quand tu regardes leur portefeuille de clients,
10:34la moitié de leur GPU, elles vont à trois clients,
10:37elles vont à Google, AWS et Meta,
10:42qui sont à, tu vois, c'est 23% pour Google,
10:4619% pour AWS, 14% pour Meta,
10:50c'est les trois plus gros clients, donc attention à ça,
10:52bon, maintenant, ils ont vraiment besoin,
10:53on ne sait pas chez qui ils pourraient aller sinon,
10:56donc pour l'instant, c'est vrai qu'il n'y a qu'un seul fournisseur,
10:58que les AMD, Intel, on ne les voit pas encore ressurgir,
11:01ou même leurs propres logiciels internes,
11:03puisque Google, Amazon et Microsoft développent aussi,
11:06en interne, ou Apple développent leurs propres logiciels,
11:08mais qui n'ont pas les performances de ces GPU,
11:11mais voilà, donc les gens essaient de trouver,
11:14parce qu'il y en a qui parlent déjà,
11:16là, aujourd'hui, Nvidia est valorisé 4 000 milliards,
11:18mais il y en a déjà qui disent, d'ici six mois,
11:20ils seront valorisés 5 000 milliards,
11:22donc il y a certains qui essaient de ramener un peu à la raison,
11:24de dire, attendez, attendez, regardez, attention,
11:27il peut y avoir un accident industriel,
11:28il peut y avoir tout un tas de choses.
11:29– Vous savez qu'avec Fred, Fred Samus a calculé,
11:32eh bien, ce qu'il aurait pu gagner,
11:34s'il avait investi 10 000 euros dans Nvidia,
11:37il y a combien au départ ?
11:39– 10 000 euros en 2008 dans Nvidia ?
11:41– 2008, donc 2008, Nvidia,
11:43bon, c'était une boîte que tout le monde connaissait,
11:46mais assez confidentielle, on va dire,
11:48vraiment spécialisée dans le jeu vidéo,
11:50voilà, quoi, ce n'était pas énorme.
11:53Donc, 10 000 euros en 2008 de Nvidia, aujourd'hui ?
11:55– 9,5 millions.
11:56– Waouh !
11:58– Et 10 000 euros en 2018,
12:00on était à 700 000 euros, je crois.
12:01– 700 000 euros, quelque chose comme ça.
12:03– Pas mal.
12:04– Bruno, tu avais investi dans Nvidia ou pas ?
12:06Tu peux nous le dire ?
12:07– Non.
12:09– D'accord.
12:13– Mais je voulais revenir sur un angle
12:16que Frédéric Simotel ramenait,
12:20parce qu'il mentionnait les trois gros clients.
12:22Il y a un truc aussi qui est plus ou moins connu,
12:24mais Nvidia joue aussi la carte de la souveraineté numérique.
12:27Et de plus en plus, évidemment,
12:29il y a des pays qui sont éveillés à la chose,
12:31qui veulent avoir leurs propres réseaux,
12:33infrastructures d'intelligence artificielle.
12:36Et Nvidia va de par le monde dans les plus gros pays
12:40pour se trouver des partenaires locaux,
12:42pour leur permettre d'avoir accès à cette technologie qui développe.
12:45Et ça, je trouve ça intéressant aussi.
12:47Puis ça ne sort pas nécessairement sur tous les radars,
12:50mais ça fait une différence aussi,
12:52parce que le jour où les gros joueurs seront moins intéressés,
12:57si on veut, dans les produits
12:58où il y aurait de la difficulté avec la Maison-Blanche,
13:01bien, de l'autre côté,
13:02ils auront tout un réseau de partenaires à travers la planète,
13:05mais pays par pays.
13:07Alors ça aussi, c'est une clientèle intéressante à avoir.
13:10– Il y a quelque chose qui est fascinant aussi,
13:12c'est quand on essaie d'élargir,
13:14de prendre un peu de hauteur par rapport à tout ça,
13:15on voit, alors là, Bruno en parlait,
13:17quand il parlait dans différents pays,
13:19c'est les effets géopolitiques,
13:20c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
13:21Huawei, c'est une arme géopolitique pour les États-Unis,
13:25même pour, enfin voilà, de négociations.
13:27Et puis derrière aussi,
13:28il y a, par rapport à l'écosystème,
13:30de façon générale,
13:31de l'univers des logiciels et tout ça,
13:33parce qu'aujourd'hui,
13:33ça va tellement vite dans l'IA
13:35que tu vois, tu vois les SAP,
13:37Workday, enfin tous les gros éditeurs,
13:39les Oracle et tout ça,
13:40bon, qui marchent bien,
13:40mais ils s'inquiètent un peu
13:42de cette folle avancée de l'IA
13:45en disant,
13:45est-ce qu'on va pouvoir suivre ?
13:46Donc eux, ils regardent aussi
13:47avec attention comment ça se passe,
13:51parce que plus on vend de plus
13:53NVIDIA,
13:55plus ça veut dire qu'on va faire de l'IA,
13:56et plus eux,
13:57ils vont courir derrière
13:58pour vraiment que leur logiciel
14:00soit aussi performant,
14:01pour que les entreprises ne soient pas déçues,
14:03parce que c'est bien d'avoir les processeurs,
14:04mais il faut avoir ce qui tourne dessus.
14:05Et là aussi, tu vois,
14:06il y a un effet,
14:07enfin tout le monde regarde ça,
14:08et c'est fou comment,
14:09en 3 ans, 3-4 ans,
14:11NVIDIA est devenu un baromètre,
14:12un thermomètre vraiment,
14:14du marché à la fois de l'IA,
14:16mais globalement de la tech,
14:18c'est assez étonnant,
14:19enfin assez étonnant,
14:20c'est assez dingue.
14:22Avec le recul qu'a toujours
14:24Jensen Wang sur ce sujet,
14:26voilà, d'une humilité,
14:27c'est assez remarquable.
14:30On évoquait que l'un des clients
14:32de NVIDIA était OpenAI,
14:35belle transition pour évoquer
14:37notre deuxième sujet de ce soir.
14:39C'est un peu le boulet Microsoft
14:40pour OpenAI,
14:42si j'ai bien compris,
14:43parce que,
14:44voilà, Microsoft est intrinsèquement
14:46lié à OpenAI depuis le début.
14:49On se souvient des interventions
14:51de Satya Nadella
14:52qui avait réussi à remettre
14:53un petit peu de l'ordre
14:55dans OpenAI à l'époque
14:58où Sam Altman avait été licencié.
15:00Voilà, donc on voit que
15:02l'interventionnisme de Microsoft
15:04était là.
15:06Et visiblement,
15:06Microsoft est toujours dans le coup.
15:08Et ça pose des problèmes
15:09à, on va dire,
15:10l'émancipation d'OpenAI
15:11qui aimerait bien avoir
15:12d'autres partenaires.
15:16Alors, il en a,
15:16mais voilà,
15:18prendre un peu son envol,
15:19c'est un peu compliqué.
15:20Et visiblement,
15:21c'est l'un des sujets
15:22que le Financial Times
15:23a remarqué ces derniers temps,
15:26c'est que finalement,
15:28le fait que Microsoft
15:29retarde un petit peu
15:31la levée d'OpenAI,
15:35eh bien,
15:35pourrait coûter cher
15:36à OpenAI,
15:37d'après ce que j'ai compris.
15:38Jérôme, tu veux nous expliquer tout ça ?
15:40Très bien.
15:40Alors, en fait,
15:41il faut comprendre
15:41qu'OpenAI,
15:42il y a une structure hybride,
15:44il y a un board
15:45qui a non-profit,
15:46enfin,
15:47à but non lucratif.
15:48Philanthropique.
15:48Philanthropique
15:49et une entreprise commerciale.
15:50Une entreprise commerciale
15:51qui a été créée en 2019
15:52pour faire entrer Microsoft
15:53dans le capital,
15:54cette entreprise commerciale,
15:55elle est dite à profit limité,
15:56c'est-à-dire que
15:57quand vous investissez 100,
15:58vous ne pouvez pas gagner
15:59plus qu'un chiffre
16:00qu'on ne connaît pas.
16:01Qui est top secret.
16:02Qui est secret aujourd'hui,
16:02on ne sait pas ce que c'est.
16:04Dans ce pacte d'actionnaire
16:05avec Microsoft,
16:06il est prévu
16:07que la majorité des profits
16:08reviennent à Microsoft
16:08jusqu'à qu'ils rentrent
16:09dans ses profits limités
16:10et ensuite,
16:1185% des profits
16:13reviennent
16:13à l'organisation non lucrative.
16:15Voilà,
16:16donc,
16:16Philanthropique.
16:17Ça, forcément,
16:17c'est un problème
16:18pour OpenAI
16:18parce qu'ils en donnent
16:19beaucoup d'argent
16:23qui va aller faire
16:23une entreprise en bourse
16:24si on ne peut pas
16:25récupérer les profits.
16:26Donc,
16:26ils veulent changer
16:26le statut juridique.
16:28Ils veulent changer
16:28le statut.
16:29D'abord,
16:29ils voulaient abandonner
16:30le côté non lucratif.
16:32Ça,
16:32ils ont renoncé
16:33parce que les autorités
16:34californiennes
16:34et Delaware
16:36étaient contre.
16:37Oui,
16:37il y a une grosse
16:37levée de bouclier.
16:38Elon Musk avait porté place.
16:40Donc,
16:41ils vont garder ce statut.
16:41Ils vont garder le statut
16:42et ils vont changer
16:43le statut de la société commerciale.
16:44Donc,
16:44abandonner le statut
16:45à profit limité
16:46pour un nouveau statut
16:46qui s'appelle
16:47Public Benefit Corporation
16:48qui est en fait
16:49un statut d'entreprise
16:53d'autres entreprises,
16:54les entreprises américaines
16:55aux Etats-Unis,
16:55leur but,
16:56elles ont l'obligation légale
16:57de maximiser la valeur
16:59pour les actionnaires.
17:00Open AI n'aura pas
17:01cette obligation.
17:01On pourra dire
17:01moi,
17:02je ne vais pas maximiser
17:02la valeur pour mes actionnaires
17:03parce que je préfère
17:04faire le bien.
17:05C'est ça
17:06et ça reste dans leur mission
17:07d'avoir une IA
17:08qui profite à l'humanité.
17:09Pour changer de statut
17:10qui est important,
17:11il faut l'accord de Microsoft
17:12parce que Microsoft
17:13a signé le fait
17:14qu'ils allaient récupérer
17:15tous les profits.
17:16Donc,
17:16c'est pour ça
17:16qu'on est depuis plusieurs mois
17:17dans des négociations
17:18entre notamment
17:19les directrices financières
17:21d'Open AI
17:22et de Microsoft
17:23pour déterminer
17:24comment on va
17:25changer de statut,
17:26déterminer plusieurs choses,
17:27déterminer quelle est la part
17:28d'Open AI
17:28qui va revenir à Microsoft.
17:30Donc,
17:30on parle de 30%.
17:31Ça fait quand même
17:32100 milliards de dollars,
17:3330% d'Open AI aujourd'hui.
17:35Et surtout,
17:35redéterminer
17:36les relations commerciales.
17:37Vous savez que Microsoft
17:38a l'exclusivité
17:39pour diffuser les applis,
17:40donc diffuser
17:41les modèles d'Open AI
17:43sur son cloud Azure.
17:44Donc,
17:45si vous êtes client AWS
17:46ou client Google,
17:48vous ne pouvez pas utiliser
17:48Open AI aujourd'hui
17:49sur le cloud.
17:49C'est une vraie pine
17:51dans le pied
17:51pour Open AI
17:52qui voudrait s'émanciper
17:53de Microsoft.
17:54Et c'est très bien
17:55pour Microsoft.
17:55C'est très bien
17:56pour Microsoft.
17:57Donc,
17:57il y a ce côté-là
17:58et il y a un autre élément
17:59qui pose problème,
18:00c'est que dans le pack
18:01d'actionnaires
18:01dont je parlais tout à l'heure,
18:02il y a une clause
18:03qui s'appelle
18:03la clause
18:04d'intelligence générale.
18:06Donc,
18:06l'intelligence artificielle.
18:07Voilà.
18:08Quand l'intelligence générale,
18:09c'est l'IA
18:09qui est capable
18:10d'apprendre toute seule.
18:11C'est le graal
18:12de l'intelligence artificielle.
18:13Quand elle sera atteinte,
18:15Open AI peut couper
18:15toute relation
18:16avec Microsoft.
18:17Et Open AI,
18:18c'est Open AI
18:18qui dira
18:19c'est atteint.
18:19On considère que c'est atteint.
18:20Donc ça,
18:21Microsoft veut se défaire
18:21de cette clause,
18:22veut annuler cette clause.
18:24Et donc,
18:24c'est ces négociations
18:25qui sont en fait
18:26un peu au point mort.
18:26Parce que ça serait
18:27une porte de sortie
18:29honorable finalement
18:30pour Open AI.
18:31Le fait de dire
18:32ça y est,
18:32on est arrivé à l'IJI,
18:34Microsoft,
18:34merci beaucoup,
18:35au revoir.
18:36Et donc,
18:36Microsoft ne veut pas ça en fait.
18:37Parce que l'accord,
18:38il est limité dans le...
18:39Enfin,
18:39c'est quand même
18:39jusqu'à 2030.
18:40Alors 2030,
18:42c'est l'accord commercial
18:43en fait.
18:44C'est très complexe.
18:45Et juste pour dire
18:46pourquoi Open AI
18:47veut changer de statut,
18:47je vous ai dit
18:47parce qu'ils veulent
18:48faire entrer des actionnaires
18:49et aussi parce que
18:49s'ils ne changent pas de statut
18:50avant la fin de l'année,
18:52il y a 20 milliards de dollars
18:53qu'avec Promis SoftBank
18:54qui ne peuvent ne pas arriver.
18:56S'ils ne changent pas de statut
18:56avant fin 2026,
18:58ils vont devoir potentiellement
18:59rembourser jusqu'à 30 milliards
19:00de dollars à des investisseurs.
19:01Oui,
19:02parce que SoftBank a dit
19:03nous on est prêt
19:03à mettre 30 milliards,
19:04on vous en met 10 d'un coup.
19:06Mais les 20 prochains milliards,
19:08il va falloir que vous changiez
19:09de statut en fait.
19:10Autrement,
19:11on ne s'engage pas
19:12à des données.
19:12Et les 10 milliards
19:12qu'on vous a déjà donnés,
19:13vous venez les rembourser
19:14si fin 2026
19:15ce n'est pas remboursé,
19:16potentiellement vous devez
19:17nous rembourser
19:17les ces 10 milliards-là.
19:19Et tout ça avec la perspective
19:21aussi de l'entrée en bourse
19:22qui pour l'instant
19:22est bloquée par rapport à ça.
19:24Et puis avec l'épée
19:26de Damoclès
19:27qui est Microsoft
19:27qui pourrait dire
19:28non non on continue comme ça.
19:30On aura un peu marre
19:31et dire écoutez
19:31on ne trouve pas de compromis,
19:32on continue comme ça
19:33et puis on en rediscute
19:34dans un an.
19:38très justement au PNRI.
19:39Bon.
19:40Bruno,
19:41cette histoire,
19:42alors c'est un imbroglio juridique
19:44complexe.
19:46Qu'est-ce que tu en tires ?
19:48D'abord,
19:49chapeau à Jérôme
19:50d'avoir expliqué la chose
19:51parce que c'est une des meilleures
19:52explications que j'ai entendues.
19:53Non mais vraiment,
19:53moi je l'ai enregistrée.
19:55Je me repasserai après.
19:56Moi j'ai cru que c'était
19:57Jean-Jébité qui parlait.
20:00Mais non,
20:01je pense que
20:02quand je regarde la situation,
20:03moi je pense à quelqu'un
20:04et il y a une personne
20:06qui est bien amusée
20:07de voir la situation,
20:08c'est Elon Musk
20:08qui lui,
20:10depuis un bon moment maintenant,
20:13voulait le pire
20:15pour les gens d'Open AI
20:16parce qu'il est parti de là
20:17en mauvais terme
20:18et puis à un moment donné,
20:20il a vu que même avec Grock
20:22qui l'a développé,
20:23dans lequel il a investi
20:24une fortune,
20:25ça n'allève pas autant
20:27qu'il espérait
20:28puis pendant ce temps-là,
20:29Open AI est en train
20:30de trouver des partenariats
20:31un petit peu partout.
20:32Alors,
20:33s'il peut voir Open AI
20:35s'enliser
20:36dans des problèmes financiers
20:37comme ça,
20:38lui,
20:38il est heureux.
20:40Oui,
20:40parce qu'il faut bien
20:42se rendre compte
20:43que tous les projets
20:44incroyables d'Open AI
20:46sont liés
20:47à ce changement
20:48de statut juridique.
20:49Ce projet mystérieux
20:52de device
20:52qui pourrait
20:54interpréter
20:55l'intelligence artificielle
20:57avec Jonathan Hive,
20:59s'ils ne changent pas
21:01de statut,
21:02s'ils n'ont pas
21:02de l'argent
21:03pour le faire,
21:03ça tombe à l'eau.
21:04Il y a plein de choses
21:05qui tombent à l'eau.
21:06Tous les investissements
21:07qui ont été promis
21:07par Open AI
21:08tombent à l'eau.
21:09Donc,
21:09c'est vraiment,
21:10c'est très très très important.
21:12Mais en plus,
21:12la situation chez Open AI
21:13est assez ambigüe aussi
21:15parce qu'il y a
21:15plusieurs courants
21:16de pensée
21:17parmi les chercheurs,
21:18les développeurs
21:18et tout ça.
21:19Comme le disait Jérôme,
21:20il y a une partie
21:20qui est restée philanthropique
21:22et il y a des chercheurs
21:23qui,
21:24même en gagnant
21:24bien leur vie,
21:25enfin voilà,
21:26c'est pas ça leur axe
21:27de vie,
21:29c'est pas ça leur ADN,
21:30c'est faire avancer
21:31la technologie,
21:32aller toujours plus loin,
21:33aller vers cette
21:33intelligence artificielle
21:36générale.
21:37Et là aussi,
21:38il va falloir gérer
21:39un peu toutes ces équipes.
21:40Alors,
21:40on sait qu'aujourd'hui,
21:41il y a toutes les histoires
21:42de je vais chercher
21:42des développeurs
21:46à des coûts monstrueux.
21:48Mais là aussi,
21:48il va falloir gérer ça,
21:49c'est-à-dire
21:49le changement de statut.
21:51Est-ce que tous les chercheurs
21:52vont suivre ?
21:53Est-ce que tous les...
21:53On se souvient,
21:54quand il y a eu
21:55toutes ces batailles
21:55avec Elie Tzuskeber
21:56et tout ça,
21:57on a vu qu'ils avaient
21:58fait des pétitions,
21:59certains voulaient partir.
22:00Et là aussi,
22:01je trouve que là,
22:01on est sur le fil du rasoir
22:03sur pas mal de sujets
22:05aussi de ce côté-là.
22:06Après,
22:06je pense que les deux courants,
22:07c'était certainement vrai
22:08fin 2023
22:09quand Saint-Maldemain
22:10s'est fait avancer.
22:11Aujourd'hui,
22:12je pense que ça l'est
22:13beaucoup moins.
22:13Il a quand même repris
22:14le contrôle
22:14sur le conseil d'administration.
22:17Il y a quand même
22:17quelques chercheurs
22:18qui se plaignent
22:21d'ailleurs
22:22de ne pas avoir
22:22accès aux ressources
22:23parce que l'accès
22:25est plus mis
22:25sur le développement
22:26commercial
22:27plutôt que le développement,
22:28tout ce qui est sécurité
22:29notamment.
22:30Donc,
22:30eux,
22:30ils se plaignent
22:30de ne pas avoir
22:31cette ressource.
22:31Mais c'est vrai
22:31qu'Open Air
22:32s'est lancé
22:33vraiment dans une course
22:34de vitesse.
22:35L'F1,
22:35ça a toujours été,
22:36mais il y a de plus en plus
22:37depuis 2023
22:37où vraiment le contrepoids
22:39qu'avait le board,
22:40le conseil d'administration,
22:42il n'existe plus aujourd'hui.
22:43Donc,
22:43c'est Saint-Maldemain
22:43qui est le maître
22:44dans la maison
22:47on a eu la même réflexion
22:50au même moment.
22:51Elle va être impliquée
22:52dans cette histoire ?
22:53Je ne sais pas.
22:54On ne sait pas ?
22:54Non, je ne sais pas.
22:56Après,
22:56je pense qu'elle est
22:56assez proche
22:57de Saint-Maldemain.
22:59Je pense que là,
23:00on lui demande surtout
23:00de trouver les moyens
23:01de commercialiser,
23:03de rentabiliser,
23:03de repackager
23:04un peu tout ça,
23:06de mettre de l'ordre
23:06dans la maison,
23:09de stabiliser le management
23:10de tout ça
23:11pour justement,
23:12mais justement,
23:13le changement de statut
23:14ferait quand même
23:15qu'elle aurait les mains
23:15un peu plus libres
23:16pour mettre en place
23:17toute sa stratégie.
23:18Mais c'est intéressant,
23:19c'est vraiment
23:19une drama
23:20cette histoire-là.
23:21C'est-à-dire que Microsoft
23:21a été,
23:23on va dire,
23:23l'accélérateur
23:24d'OpenAI
23:25et de ChatGPT
23:26en 2022,
23:27etc.
23:28Parce que si aujourd'hui,
23:29ChatGPT existe comme cela,
23:31c'est grâce à Microsoft.
23:32Mais aujourd'hui,
23:33le principal obstacle
23:34d'OpenAI,
23:35c'est Microsoft.
23:36Et OpenAI menace
23:37de porter plainte
23:38aux Etats-Unis
23:39pour pratiquer
23:41anticoncurrentielle.
23:42Évoque ce sujet ou pas ?
23:43Pas forcément,
23:44parce que c'est un sujet
23:44un peu tabu,
23:45mais on sait que
23:46de toute façon,
23:47Microsoft,
23:47quand Sam Altman
23:48a été évincé,
23:48Microsoft a fait
23:49un 360 degrés
23:50ou un 180 degrés
23:51plutôt,
23:52et a dit,
23:52nous,
23:53on est trop dépendants
23:53d'OpenAI aujourd'hui.
23:54Ce n'est pas possible
23:55d'être trop dépendants
23:55d'OpenAI.
23:56Donc,
23:56ils ont embauché
23:57Suleymane Moustapha
24:00qui était,
24:02je ne sais plus
24:02quel autre...
24:03Ils ont embauché quelqu'un
24:05pour qu'ils prennent,
24:05pour développer
24:06leur propre modèle.
24:07Donc,
24:07ils font de l'IA
24:07aujourd'hui chez eux.
24:08Donc,
24:08ils essaient eux aussi
24:09de se désolidariser
24:11d'OpenAI.
24:12Et OpenAI
24:13veut sortir la dépendance.
24:13En fait,
24:14ils votent tous les deux
24:14sortir la dépendance,
24:15mais c'est une histoire
24:16de gros sous aujourd'hui.
24:17Et donc,
24:17c'est les avocats
24:17qui sont...
24:18C'est comme un mariage
24:19dont le contrat
24:20avait été trop bien fixé,
24:21finalement.
24:22C'est ça ?
24:22Exactement.
24:22C'est ça ?
24:23Sous-titrage Société Radio-Canada
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