La criminalité est en chute libre à Grenoble où aucun règlement de compte n'a été constaté ces quinze derniers jours dans les quartiers gangrenés par le trafic de drogue. «Il y a beaucoup moins de consommateurs qui osent sortir pour acheter leur drogue et les dealers sont parfois encore sur leur point de deal, mais ils vont commencer à manquer de produits à vendre», estime Eric Vaillant, procureur de Grenoble. Dans cette période de confinement ce sont les violences intrafamiliales qui inquiètent les autorités. Des violences conjugales, mais aussi celles des adolescents et jeunes adultes envers leur famille. Au mois de mars, le nombre de comparutions immédiates devant le tribunal de Grenoble a été divisé par deux.
