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Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo

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00:00Et bonsoir à tous et on commence avec l'actualité judiciaire.
00:03Trois femmes djihadistes ont comparu aujourd'hui devant la cour d'assises spéciale de Paris.
00:07Et parmi elles, la nièce des frères Klein, les voix de la revendication des attentats du 13 novembre 2015.
00:13Elle dit regrettée d'avoir adhéré à ce groupe terroriste, l'état islamique en Syrie.
00:17Les trois femmes en cours jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
00:22Les tracteurs en France seront-ils bientôt de retour dans la rue ?
00:25La FNSEA appelle à une grande journée d'action.
00:27Ce sera le 26 septembre. Le président du syndicat, Arnaud Rousseau, précise, je cite,
00:33que cette mobilisation aura lieu contre le Mercosur, les taxes imposées par Donald Trump
00:37et le flot des importations internationales qui ne respectent pas les normes qui sont les nôtres.
00:42Enfin, les dirigeants arabes et musulmans appellent à revoir les liens diplomatiques avec Israël.
00:47Ils sont réunis lors d'un sommet au Qatar.
00:49Le président de l'autorité palestinienne s'est exprimé, Mahmoud Abbas déclare, je cite,
00:54que compte tenu de l'agression continue d'Israël contre la Palestine et de ses attaques répétées
00:59contre les pays arabes et islamiques, le gouvernement d'extrême droite israélien
01:02ne peut être un partenaire pour la sécurité et la stabilité dans la région.
01:07Christine.
01:07Merci mon cher Mathieu. La prochaine fois, faites plus court, parce qu'on a beaucoup de choses à se dire.
01:11On commence à en tard et tout.
01:12C'est noté.
01:14On vous adore, vous inquiétez pas. Même plus court quand même.
01:17Je veux pas, oui, prendre du temps de parole à Marc Menon.
01:19Voilà, justement.
01:21Moi, je fais qu'une minute.
01:23Et au sommaire ce soir, une manifestation de grande ampleur contre l'immigration.
01:30est-elle possible en France ?
01:31Nicolas Pouvromonti, fondateur de l'Observatoire de l'immigration,
01:35est notre invité ce soir.
01:36Notre invité exceptionnel, comme dit Mathieu Bocoté.
01:39Une telle manifestation est-elle souhaitable en France ?
01:42Qu'est-ce qui nous différencie du Royaume-Uni ?
01:44Est-ce qu'en France, une telle manifestation peut dégénérer
01:47au risque de provoquer une guerre civile, comme le craignent certains Français ?
01:52La peur empêcherait-elle toute volonté de manifester ?
01:55Nicolas Pouvromonti est notre invité ce soir.
02:00La colère populaire contre l'immigration, l'islamisation, la criminalité à Londres.
02:05Une foule inédite derrière Tommy Robinson.
02:08Bien plus de 100 000 personnes mobilisées.
02:11Éric Zemmour était sur place.
02:13Les médias hostiles ont désinformé dans leur récit
02:16sur cette contestation ignorée par les partis,
02:19réduite au silence par les élites.
02:22En France, la rue est-elle à la gauche ?
02:24La droite se contente-t-elle de passer par les urnes ?
02:27Ne faut-il pas voir le cri d'un peuple qui réclame simplement d'exister ?
02:32L'édito de Mathieu Bock-Côté.
02:35Dans le Loiret, un procès glaçant s'ouvre devant la cour d'assises.
02:39Aujourd'hui, un homme de 38 ans, sénégalais,
02:43et sa deuxième compagne jugée pour meurtre aggravé,
02:46ils vivaient à Troyes.
02:47La victime, son ex-épouse, enceinte de 8 mois,
02:51retrouvée inconsciente à Montargis.
02:53L'autopsie révèle un traumatisme crânien grave,
02:57des lésions assimilées à des actes de torture.
03:00La petite fille à naître, quasiment à terme, n'a pas survécu.
03:04Les enfants du couple et de la seconde compagne,
03:07placés à l'aide sociale à l'enfance,
03:10vivaient dans des conditions insalubres.
03:12Au-delà de la violence du meurtre,
03:14va-t-on ouvrir les yeux sur la polygamie,
03:17tolérée de fait, mais interdite par la loi ?
03:20L'analyse de Gabriel Kuzel.
03:23Scène de chaos sur la Vuelta,
03:25le tour cycliste d'Espagne,
03:26des manifestants pro-palestiniens ont bloqué l'arrivée des sportifs.
03:31Barrières projetées, courses interrompues,
03:33pelotons stoppés nettes.
03:351500 policiers mobilisés pour en sécurité.
03:38Cette dernière étape, sans succès,
03:41les manifestants voulaient dénoncer la présence de l'équipe israélienne
03:45au sein de l'événement sportif.
03:47Les organisateurs dénoncent des actes inacceptables,
03:51mais le premier ministre socialiste, Pedro Sanchez,
03:54se dit admiratif des protestataires.
03:57Le sport devient-il systématiquement une scène de revendication politique ?
04:02Le regard de Marc Menon.
04:04En République démocratique du Congo,
04:06un nouveau massacre de chrétiens a fait près de 100 morts.
04:11Des villages entiers attaqués,
04:12des dizaines de victimes oubliées,
04:14une tragédie passée sous silence dans nos médias.
04:16En France, face à l'info, vous révélez comment l'irakien chrétien
04:20a été poignardé et tué en fauteuil en plein live sur les réseaux sociaux à Lyon.
04:25Nous voulions vous informer ce soir que selon Paris Match,
04:28la sous-direction antiterroriste française a été saisie de l'affaire.
04:32Des informations graves, mais qui semblent n'émouvoir personne.
04:36Pourquoi certaines violences sont-elles mises en avant
04:38quand d'autres, tout aussi atroces,
04:41sont condamnées à l'oubli ?
04:42Le décryptage de Charlotte Dornéas.
04:44Et puis, sur BFM, François Hollande a jugé hier
04:48que le RN n'appartenait pas à l'arc républicain.
04:51Une déclaration banale en apparence,
04:53mais lourde de sens politique.
04:55Car cet arc reste sans définition claire.
04:58Qu'est-ce qu'être républicain aujourd'hui ?
05:00Le RN qui respecte les institutions en serait exclu ?
05:03La France insoumise qui conteste parfois la légitimité parlementaire en ferait partie ?
05:09Un mot devenu outil de disqualification plus que de clarification démocratique.
05:14L'arc républicain est-il encore une notion politique sérieuse
05:18ou seulement une arme rhétorique pour maintenir un système en place ?
05:22L'édito de Mathieu Bocoté.
05:24Une heure avec vos mousquetaires pour tout se dire,
05:27et vous l'avez compris,
05:28sans tamis.
05:29C'est parti !
05:34D'abord, aujourd'hui, c'est ouvert à Orléans un procès terrible,
05:47celui du meurtre à Montargis.
05:49Une nuit d'août 2022 d'une Française de 31 ans,
05:54Clotilde Bas, tombée devant les yeux de ses trois enfants,
05:59sous les coups qui lui ont été portés à la tête.
06:02Elle était, à quelques semaines d'accoucher,
06:05la petite fille qu'elle attendait est morte in utero.
06:09Que s'est-il passé, Gabrielle Cluzel ?
06:11Alors, c'est le Parisien qui nous relate cette affaire en détail.
06:15Donc, dans le box des accusés,
06:17il y a le mari sénégalais de la victime,
06:20Sileiba, 38 ans,
06:22et la deuxième épouse de celui-ci,
06:25Diena Bakande.
06:26Et le Parisien parle de conséquences tragiques,
06:30d'un climat de terreur et de soumission religieuse.
06:33Alors, tout commence en 2015.
06:36Clotilde a 24 ans.
06:38Elle est étudiante en école de communication à Paris.
06:42Et elle va faire un stage de six mois
06:44à Radio-Télévision Sénégal,
06:47donc à Dakar.
06:48Et c'est là qu'elle rencontre un caméraman
06:50qui deviendra son mari.
06:51Elle se marie, en effet, très vite,
06:53quelques mois plus tard.
06:55Et quand on lit, en réalité,
06:58les témoignages de son père,
07:00on se rend compte que c'est de l'histoire
07:01d'une jeune fille fragile
07:02qui était sensible à la athée,
07:05mais sensible à la culture bouddhiste.
07:07Et son père raconte
07:08que Clotilde était en quête de spiritualité.
07:11Et cet homme a sans doute comblé
07:13un certain vide.
07:14Et c'est là que l'emprise a commencé.
07:17Alors, il faut savoir que ce père,
07:18du reste, sait de quoi il parle,
07:19puisque, au début,
07:20quand ils sont arrivés en France,
07:22ni l'un ni l'autre ne travaillaient
07:23et il a subvenu à leurs besoins
07:24et il les a même logés.
07:27Et ils finissent quand même
07:29par trouver un logement social à Montergis.
07:32Ils s'installent.
07:33Mais en réalité,
07:34le père témoigne
07:35avoir trouvé sa fille changée
07:37immédiatement,
07:38dès son retour.
07:40Et puis, en 2018,
07:41arrive une supposée cousine
07:43qui dit,
07:45ou en tout cas,
07:46qu'il y a, du reste,
07:47un contrat de jeune fille au père.
07:50Ça lui permet de venir.
07:51Et en fait,
07:52elle est la deuxième épouse
07:53de monsieur,
07:54ou peut-être sa première,
07:55chronologiquement.
07:57Mais il se trouve qu'entre-temps,
07:58Clotilde a eu un bébé en 2016.
08:00Un autre arrivera en 2019 et 2020.
08:04Alors, les voisins racontent
08:05qu'on voit les deux femmes
08:06ensemble dans la rue
08:07qui se promènent.
08:07Et puis,
08:08celle qui arrivait en deuxième,
08:10donc je ne sais pas
08:10dans l'ordre chronologique
08:11si c'est la première ou la deuxième,
08:13eh bien,
08:13elle semble surveiller la première,
08:15c'est-à-dire Clotilde
08:16qui, désormais,
08:17est complètement voilée.
08:20Alors,
08:20cette drôle de famille,
08:22donc trois adultes,
08:23quatre enfants,
08:24parce que la deuxième épouse
08:26ou la première,
08:27donc,
08:27a aussi un enfant,
08:29vit des aides sociales,
08:30mais aussi des revenus
08:32de la mère de Clotilde,
08:34Sylvie,
08:35que son ex-mari
08:36nous décrit comme fragile,
08:38aussi,
08:39sur le plan psychologique,
08:41quand même,
08:41des troubles psychiatriques avérés.
08:43Et donc,
08:44elle rejoint l'appartement.
08:45Elle aussi,
08:46elle est gouroutisée,
08:46si vous me permettez cette expression.
08:48Elle dort sur un matelas,
08:50mais elle fait vivre tout le monde.
08:51Et elle s'est convertie à l'islam.
08:54Mais, néanmoins,
08:55les violences de tous ordres
08:56auxquelles sont soumises sa fille
08:58finissent par lui faire prendre
09:01de la distance.
09:02Elle retrouve sa liciduité,
09:04elle quitte l'appartement,
09:05elle essaie d'alerter,
09:07il y a des messages qu'elle envoie,
09:09et puis elle finit par se suicider.
09:12Alors, il faut savoir
09:13que les services sociaux
09:14qui ont été alertés
09:16sont venus voir Clotilde,
09:17mais à chaque fois,
09:18Clotilde avait une bonne explication
09:19pour ses hématomes.
09:20Vous savez,
09:21c'est souvent dans les mêmes processus
09:25avec ces femmes sous emprise,
09:27c'est-à-dire qu'elles couvrent
09:28le conjoint qui les martyrisent.
09:31Alors, pourquoi ce féminicide terrible
09:34fait-il si peu de bruit ?
09:36Alors, ce féminicide,
09:37il dérange, au-delà de son caractère atroce,
09:40il dérange pour deux raisons.
09:42On peut déjà s'interroger
09:44sur l'innocence,
09:46pour ne pas dire la naïveté mortifère
09:48de ces jeunes femmes,
09:49et c'est vrai que ce sont
09:50les conséquences du discours ambiant.
09:53Parce que, regardons quelques jours
09:55peut-être en arrière,
09:56on évoquait, je crois que c'était
09:57Charlotte qui le faisait,
09:59Inès, tuée à coup de couteau,
10:01donc lundi dernier,
10:01par son ancien compagnon,
10:03réfugié afghan,
10:04qui trouvait que les talibans
10:05étaient des héros,
10:06Inès était altruiste,
10:07elle aidait des migrants
10:08dans une association,
10:10c'est comme ça
10:10qu'elle l'a rencontrée,
10:12elle a subi des violences sexuelles,
10:14physiques et verbales,
10:15et jusqu'à, malheureusement,
10:16la fin tragique.
10:18On peut encore parler de Sophie,
10:19vous savez,
10:20l'ancienne épouse de l'homme responsable
10:21de l'attaque récente,
10:23vous vous souvenez,
10:24à Marseille,
10:25au couteau.
10:26Elle n'avait pas osé porter plainte,
10:28elle avait tellement peur
10:29qu'elle n'avait même pas osé porter plainte
10:31pour les violences
10:31dont elle avait fait l'objet,
10:32parce qu'elle avait peur
10:33de représailles.
10:35Et toutes ces victimes
10:36sont en fait désarmées
10:38par le discours ambiant,
10:39le discours ambiant
10:41qui ne leur dit pas.
10:42Vous connaissez une féministe
10:43qui parle de ce regard différent
10:46que l'on porte sur les femmes
10:48dans certaines cultures,
10:49de la charia qui déprécie,
10:51pour ne pas dire
10:51qu'il piétine la femme,
10:53de cela,
10:53il n'est jamais question,
10:54seul le patriarcat occidental,
10:57et montrer du doigt
10:57est dénigré.
10:58Les guides touristiques
11:00des conseils
11:00à toutes les femmes occidentales
11:01d'aller se promener
11:03au milieu de l'Afghanistan,
11:05seule,
11:05ou en Pakistan,
11:06et elles font,
11:07personne ne s'inquiète
11:08de voir venir massivement
11:10des populations
11:10de ces régions-là.
11:12Ils s'imaginent sans doute
11:13que tous laisseront
11:14leurs mœurs,
11:15la culture qu'ils ont intériorisée,
11:17en passant la frontière,
11:18au bord,
11:19vous voyez,
11:19comme de vieilles fripes,
11:20ben non,
11:20ce n'est pas comme ça
11:21que ça se passe.
11:22Et vous savez,
11:22la prudence aujourd'hui
11:23même est suspecte.
11:25On dit qu'elle est raciste.
11:26Si les parents s'avisent
11:27de dire à leurs filles,
11:28mais attention,
11:29tu es sûr que tu n'es pas
11:29en train de contracter
11:30un mariage gris,
11:31on les soupçonnera
11:33de voter RN
11:34ou reconquête.
11:35On les accusera
11:36d'avoir plein de préjugés.
11:37Vous savez ce que disait
11:38le philosophe Burke
11:39des préjugés ?
11:40Il disait que c'est
11:40la sédimentation progressive
11:42de l'expérience
11:42de nos ancêtres.
11:43Donc les parents,
11:44parce qu'ils sont plus âgés,
11:46eh bien,
11:46ils ont entendu parler
11:47du sort des femmes
11:48dans tel ou tel pays
11:49ou soumises à la charia.
11:53Alors,
11:53l'autre sujet tabou,
11:55Gabriel Cusel,
11:55c'est bien celui
11:56de la polygamie.
11:57Oui.
11:58qui progresse,
11:59la polygamie qui progresse
12:00sous les radars en France.
12:01Parce que là aussi,
12:02en parler,
12:03ça voudrait dire
12:03stigmatiser l'immigration.
12:05Alors,
12:05je crois que je l'avais déjà
12:06dit sur ce plateau,
12:07mais je le répète,
12:08ça a été évoqué,
12:09j'ai trouvé ça assez courageux,
12:11au moment des universités
12:13d'été de la France insoumise
12:15par une femme africaine
12:17habitant les quartiers,
12:18comme on dit,
12:19qui a interpellé
12:20la féministe décoloniale
12:21Roquaya Diallo.
12:22Elle lui a dit
12:23pourquoi personne ne parle
12:24de la polygamie
12:25très fréquente
12:25dans les quartiers populaires.
12:26Il y a eu des rires gênés
12:27dans l'assistance,
12:28comme si le sujet
12:28était malséant,
12:29mais elle a insisté,
12:30elle ne s'est pas laissée démonter.
12:32Et elle dit
12:32que la polygamie,
12:34c'est synonyme
12:34de mariage forcé
12:35à 12, 13, 14, 15 ans.
12:37Et pour des jeunes filles,
12:38que cela empêche
12:38d'avoir l'avenir brillant,
12:39par exemple,
12:40de Roquaya Diallo.
12:41Alors, et la question
12:43n'est pas anecdotique.
12:44Alors, Roquaya Diallo,
12:45elle a fait une réponse
12:46un peu de normand,
12:48si j'ose dire.
12:49Elle s'est dit opposée
12:50à la polygamie,
12:51mais elle a précisé
12:51que pour sa part,
12:52elle n'avait jamais rencontré
12:53quelqu'un concerné
12:54par cette situation
12:55qui ne soit pas adulte consentant.
12:58Vous voyez ?
12:58Bon.
12:59Et il faut savoir
13:00que parmi les féministes décoloniales...
13:02Mais c'est interdit par la loi.
13:03Pardon ?
13:03Mais c'est interdit par la loi.
13:04Mais voilà, rappelons-le,
13:05consentant ou pas,
13:06c'est absolument interdit
13:07par la loi en France.
13:09Théoriquement.
13:09Et il faut savoir,
13:11parce que c'est la petite musique
13:12qui montre,
13:13qu'il y a d'autres féministes décoloniales,
13:15comme, alors je vais vous citer,
13:16la sénatrice ivoirienne panafricaine
13:20Masogona Bamba.
13:21En 2022, elle disait
13:23« La monogamie a été importée
13:25et imposée par la colonisation.
13:28Elle est d'essence
13:29et de fondement judéo-chrétien. »
13:31Et Assa Traoré,
13:33que Roquaya Diallo avait défendu,
13:34elle a dit dans Paris Match
13:36que l'expérience polygame
13:37de ses parents,
13:38c'était absolument formidable.
13:40Donc, elle a défendu
13:41la polygamie.
13:43Et dernier point,
13:44rappelons qu'à peu près
13:45au même moment,
13:46ça devait être en 2022,
13:48le nouveau président du Sénégal
13:49s'est révélé polygame.
13:51Alors, il y a quand même
13:51quelques journalistes
13:53qui l'ont fait remarquer,
13:54un peu entoussant.
13:55Eh bien, le journaliste
13:56d'arrêt sur image
13:57et de libération,
13:58Daniel Schneiderman,
13:59vous savez ce qu'il a dit ?
14:00Il a vu dans cet étonnement,
14:02parce que vous savez,
14:02les journalistes
14:03ou les politiques
14:04qui en ont parlé
14:04se sont contentés
14:06de dire leur étonnement,
14:08il a dit
14:08« c'était le regard colonial
14:10dans son éternité ».
14:11Vous voyez,
14:12c'est quand même fort.
14:14Et en 2020,
14:15Aurélien Taché,
14:16il a simplement parlé
14:17s'agissant de la polygamie
14:19d'un mode de vie différent.
14:21Vous savez que la différence
14:21nous enrichit en plus,
14:22bien sûr.
14:23Donc,
14:24on voit bien que
14:25personne en réalité
14:27n'est capable d'endiguer
14:28ce discours montant
14:30qui légitime la polygamie.
14:32Il n'y a que Marlène Schiappa
14:32qui a osé soulever le sujet,
14:34je ne sais pas si vous vous souvenez,
14:34enfin elle l'a soulevé
14:35puis elle l'a reposé aussi sec
14:36et il ne s'est rien passé.
14:37Voilà.
14:39Mais en fait,
14:39la sénatrice ivoirienne
14:40dont je vous parlais,
14:41elle a raison,
14:42c'est une importation
14:43de faits,
14:44d'essences et de fondements
14:45judéo-chrétiens,
14:46la monogamie.
14:48Et vous savez,
14:49c'est l'historien
14:50Christophe Dickès,
14:51lui aussi,
14:51je vous en ai déjà parlé,
14:52dans le livre pour l'Église
14:53« Ce que le monde lui doit »,
14:54il dit que si le christianisme
14:56a rencontré un si vif succès
14:57auprès des femmes,
14:57c'est essentiellement des femmes
14:58qui se sont converties au début,
14:59c'est qu'elles ont vu
15:00leur intérêt propre.
15:01Et elles se sont dit
15:02« On va se débarrasser
15:03des concubines au passage
15:04avec le mariage monogame
15:06par consentement mutuel
15:08et qui dit consentement
15:09dit âge plus élevé
15:11et donc possibilité
15:13de faire des études. »
15:15Et c'est évidemment
15:16ce qui a permis aux femmes
15:17de sortir la tête de l'eau.
15:20Voilà ce qui a permis
15:20l'afflux du christianisme.
15:23On craint que le reflux
15:24nuise évidemment
15:26à la condition féminine.
15:27Et cela, personne
15:30ne vous en parlera,
15:31absolument aucune féministe.
15:33On continuera de regarder
15:34ces drames terribles se dérouler.
15:36Et nous, dans « Face à l'info »,
15:37on en parle.
15:38On va regarder la photo
15:40de Clotilde dont vous avez parlé.
15:42Absolument.
15:43Voilà, et qui a été
15:44une information révélée
15:45par le Parisien.
15:48Dans un instant,
15:49beaucoup de sujets ce soir,
15:50des sujets dont on ne parle pas.
15:51On verra avec Charlotte Dornela,
15:53ces chrétiens
15:53qui ont été tués en RDC.
15:56Leur lien aussi
15:57avec ce chrétien tué,
15:58cet irakien chrétien tué à Lyon.
16:01Vous avez révélé
16:01toutes ces informations.
16:03Dans « Face à l'info »,
16:03on marque une pause
16:04et on parle de tous ces sujets,
16:06notamment la marche
16:07contre l'immigration à Londres.
16:09Peut-elle se faire en France ?
16:12On en parle tout de suite.
16:13La pétition de Philippe de Villiers
16:21sur un référendum sur l'immigration
16:22vient de dépasser le million.
16:24On est à 1,1 million,
16:25c'est ça pour l'instant ?
16:27Et c'est intéressant
16:28parce que Laurent Wauquiez l'a signé,
16:30le site a été mis en ligne
16:31samedi soir
16:31et je me suis renseignée.
16:33Chaque jour,
16:34c'est en moyenne
16:34plus de 400 000 visites
16:36par jour de toute la France.
16:38Paris, Marseille,
16:40Toulouse, Lyon
16:40et surtout Marseille
16:41qui sont les plus gros clusters
16:43de localisation.
16:46C'est intéressant
16:46parce qu'on a beaucoup critiqué.
16:48J'ai entendu
16:48qu'on commence à critiquer
16:49un peu la technicité
16:51de cette pétition
16:53alors qu'elle est très claire,
16:54elle est bien faite.
16:55Il y a seulement 4%
16:56de problèmes d'adresse mail
16:57et qu'elle fonctionne très bien.
17:00Justement,
17:00on va faire le lien avec vous,
17:02mon cher Mathieu,
17:02avec ce qui s'est passé
17:03à Londres.
17:05Tommy Robinson,
17:06le militant identitaire anglais
17:08dont nous avons souvent parlé ici,
17:11a réussi à rassembler
17:12plus de 110 000 personnes
17:13samedi à Londres,
17:14probablement plus
17:15lorsqu'on regarde déjà
17:16les images,
17:17pour s'opposer
17:18à l'immigration massive
17:19qui a transformé en profondeur
17:21le Royaume-Uni
17:21et le transforme encore.
17:23Alors parmi les orateurs
17:24et les manifestants,
17:25regardez les images monstres,
17:26Éric Zemmour,
17:27tous reconnaissent
17:28un vrai succès
17:29mais les médias,
17:31Mathieu,
17:31globalement,
17:32semblent tout faire
17:33pour salir
17:34l'événement
17:35que comprendre.
17:37D'abord et avant tout,
17:38vous avez bien fait
17:38de le mentionner,
17:39Tommy Robinson
17:40qui est la figure,
17:41le militant identitaire,
17:42le véritable dissident britannique
17:43qui est la figure
17:45qui était capable
17:45de mobiliser,
17:46qui a lancé le signal.
17:48Ensuite,
17:48si on croit
17:48qu'un seul homme
17:49est capable
17:49de rassembler
17:50150 000,
17:51110 000,
17:51150 000,
17:52peut-être davantage,
17:53c'est parce qu'on n'a rien compris
17:54à la colère profonde
17:56du peuple anglais,
17:57du peuple britannique
17:58mais du peuple anglais
17:58qui se sent comme jamais
18:00dépossédé en son pays.
18:02Je précise,
18:02on nous dit souvent
18:03sur d'autres chaînes info,
18:04il a été condamné
18:06par la justice,
18:07Tommy Robinson,
18:07pour des trucs
18:09qui relèvent
18:09d'une vie de voyou en partie
18:10mais surtout en 2018
18:12parce qu'il a tout fait
18:12pour révéler publiquement
18:14le procès
18:15autour des grooming gangs.
18:16Donc on voulait
18:16que le procès
18:17ne soit pas rendu public.
18:18Il a cherché
18:19à dévoiler
18:19à tous
18:21la nature
18:22de ces agressions
18:23sexuelles de masse
18:24à l'endroit
18:25des jeunes britanniques,
18:26des jeunes anglaises.
18:27Je n'ai entendu
18:27personne aux comédiens
18:29souligner ça.
18:30On est devant,
18:31je pense,
18:32quand on voit
18:32comment c'est raconté,
18:33je reviens dans un instant,
18:34une manipulation médiatique
18:35de masse
18:36pour présenter
18:37cette manifestation populaire
18:38comme un rassemblement
18:39taré,
18:40demeuré,
18:40dédenté.
18:41On est dans un moment,
18:43je crois,
18:43de manipulation
18:43de l'information
18:44digne des soviétiques
18:45mais de manière
18:46plus perfectionnée.
18:47Alors,
18:47à quoi s'opposaient
18:48ces Britanniques
18:49des classes populaires
18:50qui descendent dans la rue?
18:51Premièrement,
18:52il faut comprendre,
18:52dans le système politique
18:53et médiatique britannique,
18:55l'opposition
18:56à l'immigration massive
18:56a très peu d'écho.
18:58C'est-à-dire qu'on n'est pas
18:59dans un système
18:59comme en France
19:00ou en Italie.
19:00dans la classe politique britannique,
19:02même les souverainistes,
19:03même les plus identitaires
19:04ont normalement
19:05beaucoup de réserves
19:06à aborder ce sujet.
19:08Nigel Farage,
19:08figure importante
19:09de la vie politique britannique,
19:11s'est converti
19:11tout récemment
19:12au thème de l'immigration
19:13parce qu'il considérait,
19:14comme d'autres,
19:15que c'était un sujet
19:16qui était un peu,
19:18comment on dirait,
19:18glissant en France,
19:19comme on aime dire.
19:20Alors, à quoi s'opposait
19:21cette foule populaire?
19:23J'insiste là-dessus,
19:24on était devant,
19:25si on regarde,
19:26on était devant
19:26des Anglais
19:27avec des classes populaires,
19:28on était devant
19:29des gens qui manifestent
19:30avec des petites pancartes
19:31qu'ils ont improvisées,
19:32on n'était pas devant
19:33une manifestation
19:33d'organisation syndicale
19:35avec des mots d'ordre fixés,
19:36on était devant
19:37le peuple qui prend la rue
19:38parce qu'il ne lui reste plus
19:40que la rue.
19:41Donc, à quoi s'oppose-t-il?
19:43À l'islamisation
19:44de la Grande-Bretagne,
19:44bien évidemment,
19:45à la submersion démographique,
19:47ils voient très bien
19:48ce qui se passe chez eux,
19:48à la criminalité,
19:50les grooming gangs,
19:51les gangs,
19:52en fait,
19:52c'est assez particulier
19:53le fait que les Britanniques
19:54ne se sentent plus
19:54en sécurité chez eux
19:55et savent que les autorités
19:56vont sanctionner
19:57ceux qui vont dénoncer
19:58le fait qu'ils ne sont
19:59plus en sécurité
20:00et par ailleurs,
20:01ce n'est pas un détail
20:02le détournement
20:02des dépenses sociales
20:03au service de l'immigration,
20:05c'est un thème
20:05qui revient souvent,
20:06le coût en hôtel
20:08pour être capable
20:09de loger les migrants
20:10qui s'installent de force
20:11en Grande-Bretagne,
20:12les Britanniques disent
20:13c'est assez,
20:13on en a marre,
20:14on paye quand même
20:15pour faire...
20:15on finance
20:16notre propre submersion.
20:18Alors comment
20:18cette manifestation
20:19a-t-elle été présentée
20:20dans les médias?
20:20L'AFP,
20:21je pense qu'on peut le dire,
20:22l'Agence française
20:23de propagande,
20:24commentent les choses ainsi?
20:26C'est une manifestation
20:27globalement
20:27d'extrême droite.
20:29D'autres ajoutent
20:30manifestation raciste,
20:32manifestation suprémaciste.
20:34Je regarde
20:34sur d'autres chaînes info
20:35le bandeau
20:36qui présente la chose,
20:37montée des populismes,
20:38les démocraties menacées.
20:40Alors il faut comprendre
20:41que depuis dix ans,
20:42toutes les manifestations
20:43critiques
20:44à l'endroit de l'immigration massive
20:45ont toujours été
20:46diabolisées,
20:47fascisées,
20:48extrême-droitisées
20:49et même nazifiées.
20:502015,
20:51en Allemagne,
20:52réaction,
20:52pigida,
20:53comment présente-t-on
20:54les choses?
20:55Une manifestation néo-nazie,
20:56le signal est envoyé.
20:58Et en France,
20:58les manifestations
20:59contre les cras,
21:00chaque fois,
21:01des manifestations
21:01extrême-droitisées,
21:03fascisées.
21:03Et on présente la chose
21:05comme une grande vague
21:06antidémocratique
21:07qui progresserait en Occident
21:08et contre lesquelles
21:09les médias démocratiques
21:10devraient se braquer
21:11sur le mode
21:12de la vigilance citoyenne.
21:14J'en reviendrai
21:14sur trois interventions
21:15que j'ai entendues
21:16à la télévision française
21:17qui m'ont marqué
21:18et qui témoignent
21:19des biais de lecture
21:21du commentariat
21:22lorsque vient le temps
21:22de parler
21:23de ce peuple en révolte.
21:24Sylvain Maillard,
21:25figure qui compte
21:26dans la Macronie,
21:28nous dit,
21:28c'est assez intéressant,
21:29il parle de la Grande-Bretagne,
21:30c'était ce matin
21:30chez Sonia Mabrouk.
21:32Et il dit,
21:33c'est très bien,
21:34en Grande-Bretagne,
21:35il n'y a pas de statistiques,
21:36en Grande-Bretagne,
21:37que dis-je,
21:38il y a des statistiques ethniques,
21:39c'est très dangereux,
21:40ça monte les uns
21:41contre les autres,
21:41heureusement,
21:42en France,
21:42on n'en a pas.
21:43Phrase 1.
21:44Phrase 2,
21:45il regarde les gens,
21:46il dit,
21:46mais il n'y a que des Blancs
21:47dans cette manifestation-là.
21:49Donc Maillard,
21:49qui dénonce
21:50les statistiques ethniques,
21:51trois secondes après,
21:52fait des statistiques ethniques
21:53au pif.
21:54Il regarde ça
21:55et il dit,
21:55il n'y a que des Blancs.
21:56Et si on dit
21:56qu'il n'y a que des Blancs,
21:57c'est apparemment suffisant
21:58pour discréditer
21:59cette manifestation.
22:01Il fait du débit de faciès,
22:02à Maillard.
22:03Il dit,
22:03sale gueule,
22:04vous n'êtes que des Blancs,
22:05vous n'avez pas
22:06la bonne couleur de peau,
22:07vous,
22:07les manifestants.
22:09Je me pose une question.
22:10Imaginons qu'on a
22:10une autre manifestation,
22:12quelle qu'elle soit,
22:12où on dirait,
22:13il n'y a que des Noirs,
22:14où il n'y a que des Arabes.
22:15Quelle serait la réaction ?
22:17J'aimerais savoir,
22:17est-ce que M. Maillard
22:18serait devant les tribunaux
22:19pour avoir dit ça ?
22:20Probablement.
22:20Mais il n'y a dit
22:21que des Blancs.
22:22Qu'est-ce qu'ils font là,
22:22ces gens-là manifestés
22:23qui ne représentent pas bien
22:24la Grande-Bretagne ?
22:25Et on a vu des photos
22:25de Noirs,
22:26pour...
22:27Oui, bien sûr.
22:29Et donc,
22:30les statistiques ethniques,
22:31c'est bien quand ça va au pif,
22:33mais c'est mal
22:33quand c'est documenté.
22:34Vous savez,
22:35la Macronie,
22:35c'est l'amour de la science.
22:37Ensuite,
22:37un autre commentateur,
22:39je ne m'interdirai pas
22:40de le nommer,
22:41c'est Gallagher Fenwick.
22:42Gallagher Fenwick
22:43qui est sur LCI
22:44et je vais le citer.
22:45Il dit lui aussi,
22:46ce ne sont que des Blancs.
22:47Ce ne sont que des Blancs.
22:48Je cite.
22:49Regardez les drapeaux anglais,
22:51pas britanniques.
22:52Regardez le phénotype,
22:53le phénotype des gens
22:55dans la rue.
22:56Imaginez que vous êtes
22:57britannique depuis
22:57trois générations,
22:58que vous êtes pakistanais
22:59ou indien
23:00ou arabe.
23:02Aujourd'hui,
23:02ce n'était pas
23:02une belle journée,
23:03une journée qui ne ressemble
23:04pas à l'équipe de foot
23:05d'Angleterre,
23:06à l'équipe de cricket
23:07d'Angleterre.
23:08Je ne serais pas surpris
23:09qu'il y ait un peu
23:10d'argent russe
23:10dans tout cela,
23:11ajoute-t-il,
23:12en disant que c'est
23:13une supposition
23:13sans être certain
23:14et l'en ça gratuite pas
23:15prend-il la peine de dire.
23:17Si je comprends bien,
23:18les Britanniques,
23:19le peuple historique
23:20de Britannique,
23:21ceux qui existaient
23:21en Grande-Bretagne
23:22avant les années 70,
23:24donc les « blancs »
23:24entre guillemets,
23:25ce sont eux
23:25qui nous forcent
23:26à parler ainsi,
23:27ne devraient pas manifester
23:28parce que ça ferait offense
23:29aux Pakistanais,
23:30aux Hindous
23:31et à tous ceux
23:31qui se sont installés
23:32en Grande-Bretagne
23:33depuis 30 ou 40 ans.
23:34Encore une fois,
23:35délite faciès,
23:36encore une fois,
23:36délite sale gueule.
23:37Toi, le blanc, dégage,
23:38tu nous énerves.
23:39Ajoutons une chose,
23:40ils ne devraient pas sortir
23:41avec leur drapeau.
23:42On dit le drapeau anglais.
23:43Le drapeau britannique
23:44passe encore.
23:45Le UK.
23:50Pense à la diversité
23:51encore une fois.
23:52Il nous dit
23:52la vraie Angleterre,
23:54c'est l'Angleterre multiculturelle.
23:55La vraie Angleterre,
23:56c'est l'Angleterre diversitaire.
23:57L'Angleterre blanche,
23:58entre guillemets,
23:59c'est la vieille Angleterre
24:00qui devrait disparaître.
24:01Et Benjamin Lucas,
24:01de la France insoumise,
24:02de la gauche radicale,
24:04a dit, quant à lui,
24:05sur un autre plateau,
24:06que tout ça,
24:06ces manifestations,
24:07c'est la faute
24:08à la liberté d'expression
24:09parce que les digues
24:10ont tombé.
24:11Je cite ce qu'on appelle
24:12la liberté d'expression,
24:13c'est simplement
24:13que les digues ont sauté.
24:15Le fait qu'il soit possible
24:16de critiquer
24:16l'immigration massive,
24:17c'est la faute
24:18de la liberté d'expression.
24:19De ce point de vue,
24:19il faut en finir
24:20avec la liberté d'expression
24:21autant que possible.
24:22Je note que la manifestation
24:23mettait de l'avant
24:24deux thèmes.
24:25Immigration massive
24:26et liberté d'expression
24:27parce qu'est-ce qu'on a vu
24:28depuis des années?
24:29Les lois les plus répressives
24:31qui veulent interdire
24:31la critique du multiculturalisme
24:33sont nées justement
24:34avec cette idée
24:34qu'il fallait interdire
24:35la critique de l'immigration massive.
24:37Si vous défendez aujourd'hui
24:38les libertés,
24:39vous défendez l'identité,
24:40si vous combattez l'un,
24:40vous combattez l'autre aussi.
24:42L'histoire de l'immigration
24:43au Royaume-Uni
24:44fait-elle écho
24:45à l'histoire
24:45de l'immigration en France?
24:47En partie avec des nuances.
24:49Alors, on en reparlera,
24:50je devine, dans un instant.
24:50Le signal d'alarme
24:51est lancé en 1968.
24:52On en a souvent parlé
24:53d'un homme qui passait
24:54pour un monstre
24:54et qui passe peut-être
24:55aujourd'hui pour prophète,
24:57Enoch Powell.
24:581968.
24:59Envoie le signal
25:00dans un discours.
25:00Il sera diabolisé pour ça.
25:01On brisera sa carrière politique.
25:03On le présentera comme un démon,
25:04quasiment comme un nazi.
25:06Mais dès 1968,
25:06il dit que nos sociétés
25:07seront plus conflictuelles,
25:08plus tendues,
25:09plus fracturées
25:10à cause de l'immigration massive.
25:12Est-ce qu'il avait tort?
25:13Maintenant,
25:13ce qu'on dit en Grande-Bretagne,
25:14c'est Enoch was right.
25:15Enoch avait raison.
25:17Deux forces ont favorisé
25:18l'arrivée massive
25:19d'immigration en Grande-Bretagne.
25:20Le patronat,
25:21sans le moindre doute,
25:22et le parti travailliste,
25:23surtout dans les années 90,
25:24qui a vu une réserve électorale nouvelle.
25:26Ce n'est pas un détail.
25:28Ensuite,
25:28il y a une différence
25:29entre les Britanniques
25:29et les Français
25:31pour le type d'immigration reçue.
25:32L'immigration britannique,
25:33en bonne partie,
25:36ce qu'on constate en France,
25:38c'est d'avantage le Maghreb,
25:40c'est l'Afrique noire,
25:41subsaharienne,
25:42je crois qu'on dit aujourd'hui.
25:43Or,
25:43qu'est-ce qu'on voit avec cela,
25:44c'est qu'au-delà
25:45de la question de l'islam
25:46dont on parle souvent,
25:48la différence culturelle,
25:49l'arrière-fond civilisationnel,
25:51c'est encore plus compliqué
25:52avec globalement
25:53le sous-continent indien
25:54plutôt qu'avec le Maghreb.
25:56Les Britanniques,
25:57l'intégration,
25:58déjà qu'ils n'y croient pas
25:59spontanément par eux-mêmes,
26:00ils constatent que c'est tout simplement
26:01impossible en leur pays.
26:04Ensuite,
26:04on peut dire qu'à partir des années 2000,
26:06on cherche à imposer
26:07en Grande-Bretagne.
26:08C'est un récit
26:08qui devient officiel.
26:10L'identité véritable du pays,
26:12c'est le multiculturalisme.
26:14Et là,
26:15qu'est-ce qu'on va nous dire,
26:15par exemple ?
26:16La vieille identité britannique
26:18doit s'effacer
26:19pour que la diversité advienne.
26:21Par ailleurs,
26:21l'histoire du multiculturalisme britannique
26:23depuis 25 ans,
26:24c'est les attentats
26:24du métro de Londres en 2005.
26:26C'est le livre
26:26Londonistan 2006,
26:28Mélanie Philippe
26:29en 2006.
26:30C'est les grooming gangs
26:31dont on a parlé.
26:32C'est le fait
26:33que ces dernières années,
26:34il y a eu à peu près
26:34un million d'immigrés
26:35par année qui arrivent
26:36grâce à l'industrie de l'accueil
26:37qui se nomme droit d'asile
26:39aujourd'hui.
26:40Il y a le fait
26:40qu'on sait aujourd'hui
26:41en grande partie
26:42qu'en 2063,
26:43les Blancs seront minoritaires
26:45en Grande-Bretagne.
26:46Bon,
26:46on nous dira,
26:46on s'en fout.
26:48D'accord,
26:48on s'en fout.
26:49Mais ce que je note,
26:49c'est que depuis des années,
26:50on n'arrête pas de nous dire
26:51que l'identité ethnique
26:52et raciale des uns
26:53et des autres,
26:53c'est très, très, très important.
26:54Quand les Blancs eux-mêmes
26:55disent que c'est peut-être
26:56important pour nous,
26:57on dit raciste,
26:57extrême droite,
26:58et ainsi de suite.
26:59Donc, si je comprends bien,
26:59tout le monde a droit
27:00à son identité d'origine,
27:02sauf les Blancs qui, eux,
27:03doivent s'effacer
27:03en Grande-Bretagne,
27:04à tout le moins,
27:04c'est le message
27:05des dernières années.
27:06Et aujourd'hui,
27:06la réforme de Nigel Farage
27:08pose la question,
27:09indirectement,
27:10de la remigration.
27:11Reste à voir
27:11ce que ça donnera.
27:12Mais la question prend forme
27:13politiquement aujourd'hui.
27:16Excellente analyse,
27:17excellent recul sur tout ça.
27:19Est-ce qu'une telle manifestation
27:20est possible en France?
27:21On se posera la question aussi
27:22avec notre invité
27:22dans un instant,
27:23mais selon vous, Mathieu?
27:24La culture de la manifestation
27:26en France est plus à gauche
27:27qu'à droite.
27:27Il y a déjà eu
27:27des manifestations en droite,
27:28l'école libre,
27:29la manif pour tous,
27:30mais globalement,
27:30la rue appartient à la gauche
27:31en France.
27:32Elle appartient aux antifas,
27:33elle appartient aux syndicats.
27:35La droite, elle,
27:35a des manifestations
27:36plus bourgeoises.
27:37Donc bon,
27:37c'est pas dans sa culture.
27:38C'est quoi une manifestation bourgeoise?
27:39C'est-à-dire que c'est respectueux,
27:41ça fait peur à personne.
27:42On s'émerveille
27:43de ces manifestations
27:44avec des gens qui ont des...
27:45Comment on dit
27:46pas des poussettes,
27:47on dit...
27:47Des poussettes.
27:54Alors voilà,
27:55donc là,
27:55ça fait peur à personne,
27:57mais bon,
27:57ça permet de s'émouvoir un peu.
27:58Donc la gauche contrôle la rue.
28:00Par ailleurs,
28:00la droite française,
28:01la droite politique française
28:02a quand même tout fait
28:03pour détruire sa base militante
28:05depuis des années.
28:05Dès qu'une base militante
28:07se manifeste,
28:07Némésis, je pense,
28:08c'en est le bon exemple.
28:09Chaque diabolisation,
28:10diabolisation,
28:11on ne veut rien avoir
28:12à faire avec eux.
28:13Bon.
28:14Politiquement,
28:14il y a quand même des partis.
28:15C'est que l'originalité
28:16de la France
28:16par rapport à la Grande-Bretagne,
28:17c'est que l'opposition
28:18à l'immigration massive en France,
28:19elle est politique,
28:20donc elle n'est pas dans la rue.
28:22Elle est politique
28:22plutôt qu'être populaire.
28:24Reste à voir ce que ça donne.
28:24Vous avez évoqué par ailleurs
28:25le référendum villier,
28:26la pétition villier.
28:28Plus d'un million de signataires
28:29pour l'instant.
28:29Peut-être que la tradition
28:30politique française,
28:31ça consiste à dire
28:32qu'on s'oppose à l'immigration massive
28:33non pas par la rue,
28:34mais parce qu'on a accès
28:35à l'espace public,
28:36peut-être par le référendum.
28:37Reste à voir si ce référendum,
28:38l'appel au référendum
28:39sera entendu.
28:41Cela reste à voir.
28:42La France est à l'origine
28:42de la critique
28:43de l'immigration massive
28:44en Europe depuis 40 ans,
28:4545 ans.
28:46Aujourd'hui,
28:46reste à voir
28:47si ce sera la dernière nation
28:48à rompre avec l'immigration massive.
28:51Merci beaucoup,
28:52mon cher Mathieu.
28:52Dans un instant,
28:53on parlera avec vous
28:54du RN.
28:56Est-ce qu'il fait partie
28:56de l'arc républicain ?
28:57C'est intéressant.
28:59François Hollande pose la question.
29:00Non, non,
29:01il décide que l'RN
29:02ne fait pas partie
29:02de l'arc républicain.
29:04Marc Menon,
29:05scène de chaos
29:06sur la Vuelta,
29:07le tour cycliste d'Espagne,
29:09toute la semaine dernière,
29:10vous m'avez dit
29:10oui, je veux en parler,
29:11je veux en parler,
29:12je veux en parler.
29:13C'est l'occasion d'en parler
29:14puisque le tour s'est terminé
29:16ce week-end
29:17et vraiment en grande catastrophe
29:19dans le chaos.
29:19Il ne s'est pas terminé.
29:21Il n'y a pas eu
29:21de ligne d'arrivée.
29:23C'est la première fois
29:24qu'une grande épreuve internationale,
29:26je pense même
29:27des petites
29:28qui se manifestent
29:30ici et là,
29:31que les coureurs
29:32ne peuvent pas
29:33ou les compétiteurs
29:34franchir la ligne d'arrivée.
29:37Tout cela
29:37parce qu'il y a
29:38un mécontentement
29:39qui ne concerne pas du tout
29:41le pays
29:42dans lequel les choses
29:43se passent,
29:44mais parce qu'on a,
29:46on pourrait le dire,
29:48non seulement
29:49une sensibilité
29:50d'une grande partie
29:52des Espagnols
29:53contre
29:54Israël
29:55suite à ce qui se passe
29:57à Gaza.
29:58Mais on a un influenceur
30:00et cet influenceur,
30:01ce n'est pas n'importe qui.
30:02qui, c'est
30:03monsieur Pedro Sanchez,
30:05le Premier ministre.
30:07C'est-à-dire que
30:08cet homme-là
30:08a été
30:10depuis le début
30:11du Tour d'Espagne.
30:13Pourquoi je vous en parlais ?
30:14C'est parce que ça m'a choqué.
30:15Moi, j'ai couvert
30:16cinq tours de France.
30:18Il y a eu
30:18des manifestations
30:19qui pouvaient exister.
30:20Je me souviens
30:21des syndicats
30:22du papier
30:24parce qu'ils étaient menacés.
30:26mais ça concernait,
30:28je dirais,
30:28quelque chose
30:29du pays.
30:30Là, on a
30:31un Premier ministre
30:32qui n'a rien fait
30:34pour que
30:35la foule
30:37arrête
30:38de perturber
30:39la course.
30:39Pratiquement
30:40tous les jours,
30:41on avait
30:42les coureurs
30:43qui étaient obligés
30:44de mettre
30:44pieds à terre.
30:46Il y en a même eu
30:47un qui a été blessé.
30:48Alors,
30:48que demandait-il
30:49et pourquoi cela ?
30:51Dans le peloton,
30:52pas spécialement
30:53autour d'Espagne,
30:54l'équipe
30:55a participé
30:56autour de France,
30:57elle a participé
30:58autour d'Italie,
30:59à toutes les grandes épreuves,
31:01c'est l'équipe
31:02Israël
31:03Premier Tech.
31:04Et c'est un milliardaire
31:05qui en est le patron,
31:07il s'appelle
31:08Sylvain Adam
31:09et on lui reproche,
31:11enfin ceux qui descendent
31:12dans la rue
31:13et qui bloquent,
31:14en l'occurrence,
31:15les coureurs,
31:16d'être un intime
31:17du Premier ministre
31:19israélien.
31:20Et à partir de là,
31:21on dit
31:22cet homme-là,
31:23il n'est pas question
31:24que ses coureurs
31:25puissent participer
31:26à l'épreuve.
31:27Or,
31:28il y avait
31:28un seul coureur
31:30israélien.
31:31Les autres,
31:32ce sont des gens,
31:33c'est comme si demain
31:34on me disait
31:34mon patron,
31:36il a tel intérêt
31:37ou je ne sais pas trop quoi
31:37et à partir de là,
31:39on m'empêche
31:40de travailler.
31:42N'oublions pas
31:42que le cyclisme
31:44est aujourd'hui
31:45en péril financier,
31:46il y a des équipes,
31:47il y en a une
31:48qui s'appelle
31:48Arkea B&B,
31:50ils n'ont pas l'argent
31:51si ça se trouve,
31:52alors que le français
31:53leader a terminé
31:55septième du Tour de France,
31:57cette équipe
31:57va peut-être arrêter.
31:59Donc,
31:59c'est un équilibre
32:00très fragile.
32:03Eh bien,
32:03ces gens-là
32:03s'en foutent.
32:04Ils descendent
32:05dans la rue
32:06avec ce premier ministre
32:08qui menace
32:09les autorités israéliennes
32:12comme si la politique
32:13devait se faire
32:14aux dépens
32:15de sportifs,
32:16de gens
32:17qui sont des exemples
32:18dans un monde
32:18où malheureusement
32:20on a des jeunes
32:21qui se sentent
32:23un peu en déperdition,
32:24qui manquent
32:25de motivation,
32:26qui n'ont pas
32:27d'enthousiasme.
32:27Il y a des exemples.
32:29Eh bien,
32:30on tue ces exemples.
32:32Et alors,
32:32qu'a-t-il dit hier
32:33ce premier ministre
32:35alors que
32:36les organisateurs
32:37contraints
32:38d'arrêter la course
32:39à 156 km
32:41de l'arrivée
32:41et également
32:42de dire
32:42il n'y aura même pas
32:43de distribution
32:44des prix.
32:46Ville Baudiard
32:46qui a terminé
32:47deuxième du Tour de France
32:48il n'est pas monté
32:50sur le peu d'homme.
32:51Il n'y a rien eu.
32:52Et il a dit
32:52toute notre admiration
32:54envers le peuple espagnol
32:57qui se mobilise
32:59pour des causes justes
33:00comme celle
33:01de la Palestine.
33:03Alors oui,
33:04on peut penser
33:04que les Palestiniens
33:06aujourd'hui
33:06vivent un enfer
33:07et peu de gens
33:08iront
33:10contre
33:10cette allégation
33:12qui n'est pas
33:13d'une allégation
33:14qui est une vérité.
33:15Mais on ne peut pas
33:16oublier également
33:17ce qui est à l'origine
33:18de ça.
33:19Le fait que
33:20le Hamas
33:21constamment dit
33:22les chefs
33:23sont morts
33:24et on apprend
33:25ils ont été tués
33:26on apprend
33:26qu'un jour après
33:27qu'à nouveau
33:28on a tiré
33:29sur les nouveaux chefs
33:30et que
33:30s'il y a
33:32un instant
33:33de paix
33:33à nouveau
33:35les fusées
33:37vont frapper
33:39du côté d'Israël.
33:40Donc
33:40il n'est pas question
33:41de défendre Israël
33:42c'est de dire
33:42que la situation
33:43est extrêmement
33:44difficile
33:46à admettre
33:48et que
33:49par conséquent
33:50on ne peut pas avoir
33:50un premier ministre
33:51qui se comporte
33:52de cette façon.
33:54Il y a
33:54par exemple
33:55une autre équipe
33:55qui elle
33:56est de
33:57l'équipe
33:58des Émirats Arabes Unis.
34:00Est-ce que
34:01les Émirats Arabes Unis
34:02sont des exemples
34:03de démocratie ?
34:04Eh bien là
34:05on ne se lève pas
34:06contre ces gens-là.
34:08On n'applaudit pas
34:09parce que soudain
34:10ils empêchent
34:12l'expression
34:13d'un peuple
34:13et mettent en péril
34:14une activité
34:15qui fait rêver
34:16nombre
34:17de millions
34:18d'individus.
34:20Merci pour votre regard
34:22mon cher Marc
34:23effectivement
34:24les événements sportifs
34:25maintenant
34:25sont très politisés
34:27culturels
34:28etc.
34:29Ils sont tous politisés.
34:30Il y a quelques jours
34:30la République démocratique
34:32du Congo
34:33a encore été
34:33le théâtre
34:34d'un massacre
34:34de chrétiens.
34:36Information
34:36qui n'a retenu
34:37l'attention
34:38de personne.
34:40Que s'est-il passé
34:41Charles Dornelas ?
34:42Pour tout vous dire
34:43en langue française
34:44en effet
34:44il y a l'ONG
34:45protestante
34:46que ceux qui nous écoutent
34:47connaissent
34:47portes ouvertes
34:48parce qu'on a parlé
34:49régulièrement
34:49de leurs index mondiaux
34:52de la persécution
34:53qui a recensé
34:54en effet
34:55ce massacre
34:57qui a eu lieu
34:57en République démocratique
34:58du Congo
34:59il y a l'aide
34:59à l'église en détresse
35:00une autre ONG
35:01qui s'occupe
35:03de l'église en détresse
35:04comme son nom l'indique
35:05qui elle
35:05a essayé de joindre
35:06sur place
35:06pour recueillir
35:07des informations
35:08et malgré
35:09une dépêche
35:10de l'agence Reuters
35:11qui existe
35:12qui est en anglais
35:12certes
35:12mais qui existe
35:13il n'y a pas un mot
35:15mais vraiment
35:15on a cherché
35:16et Lola
35:16qui travaille avec vous
35:17et avec nous tous
35:18du coup
35:19a cherché également
35:21et il n'y a pas
35:22un mot nulle part
35:23et à l'aide à l'église
35:25en détresse
35:26justement
35:26alors je les ai appelés
35:27pour savoir
35:28pour avoir plus
35:29d'informations
35:29on a l'impression
35:30que ça n'existe pas
35:31en fait
35:31voilà
35:31ils ont appelé
35:32des prêtres
35:33localement
35:34sur place
35:34parce que vous savez
35:35la confiance
35:36étant le bien
35:37le plus précieux
35:38quand vous êtes menacé
35:39de cette manière
35:40ils les ont appelés
35:41pour obtenir
35:42des informations
35:43et ils décrivent
35:45une situation
35:45de terreur absolue
35:47pour les fidèles
35:47et pour cause
35:48en raison de ce qui s'est passé
35:50ces derniers jours
35:50vous l'avez dit
35:51et du reste
35:52on va y venir
35:53donc lundi dernier
35:54c'est arrivé
35:55c'est à l'est du Congo
35:56dans un endroit
35:57qui est désormais
35:57tristement célèbre
35:59pour ce genre d'horreur
36:00ce sont les forces
36:01démocratiques alliées
36:02qui comme son nom
36:03ne l'indique pas
36:04est une émanation
36:05de l'état islamique
36:06autrement appelé
36:07pour vous donner une idée
36:08l'état islamique
36:08de la province
36:09d'Afrique centrale
36:11donc les forces
36:12démocratiques alliées
36:13bon très bien
36:14qui sont armées
36:15essentiellement de machettes
36:16en général
36:16quand elles interviennent
36:17et parfois
36:17avec quelques armes à feu
36:19ils sont arrivés
36:20à un enterrement
36:21qui avait lieu
36:21et ils ont massacré
36:23toute la population
36:23qui assistait à l'enterrement
36:24de l'un des leurs
36:25dans un village
36:26c'était l'une des attaques
36:28les plus sanglantes
36:28de ces derniers mois
36:30il faut imaginer
36:31alors initialement
36:33il y avait 61 morts
36:34qui étaient décomptés
36:35et aujourd'hui
36:36le décompte
36:36prenant parce qu'ils ont
36:37incendié des maisons autour
36:38et massacré les gens
36:40qu'ils croisaient
36:40il y aurait autour
36:42de 150 morts
36:43assassinés à la machette
36:45et massacrés
36:45à l'endroit de l'enterrement
36:47et partout ailleurs
36:48dans le village
36:48l'attaque a été revendiquée
36:50donc par l'état islamique
36:52qui se sont réjouis
36:53eux d'avoir tué
36:54plus d'une centaine
36:55de chrétiens
36:55et plusieurs fois
36:57c'est ce groupe
37:00rebelle
37:00on va dire terroriste
37:01a revendiqué
37:02le massacre de chrétiens
37:03parce qu'ils sont chrétiens
37:04cette idéologie
37:05que l'on connaît
37:07est indiscutablement
37:08la leur
37:09et en marge
37:09de ce massacre
37:10je vous disais
37:10une trentaine de maisons
37:11ont été incendiées
37:12dans les villages
37:13aux alentours
37:14et de nombreux enlèvements
37:15ont été à déplorer
37:16raison pour laquelle
37:17le décompte n'est pas précis
37:18parce qu'il y a encore
37:19des gens qui manquent
37:20à l'appel
37:21et le lendemain
37:22de ce massacre
37:22les mêmes s'en sont pris
37:23à des fermiers locaux
37:24alors il y a dans le Sahel
37:26des affrontements territoriaux
37:27entre fermiers
37:28c'est pas du tout le cas
37:29en l'occurrence
37:29en République démocratique
37:31du Congo
37:31ils sont visés
37:33pour ce qu'ils sont
37:34et il y a eu
37:35à nouveau le lendemain
37:36une trentaine de victimes
37:37ce qui a fait bouger
37:38les autorités gouvernementales
37:39qui se sont rendues
37:41auprès des survivants
37:42sur place le lendemain
37:43Alors on n'a aucune conscience
37:46de ces abominations
37:47que vivent ces chrétiens
37:48en Afrique
37:49est-ce que c'est exceptionnel ?
37:50Absolument pas malheureusement
37:52et je vous disais
37:52les gens sont terrorisés
37:53en raison de cette attaque-là
37:54et en raison de toutes celles
37:55qui ont précédé
37:56alors ça fait plus d'une décennie
37:58ça fait une décennie
37:59pardon
37:59que le groupe terrorise
38:00et l'Ouganda
38:01et la République démocratique
38:02du Congo
38:03entre autres groupes rebelles
38:05qui vont ici et là
38:06et à l'origine
38:07ce sont des opposants
38:09au pouvoir ougandais
38:11qui ont trouvé refuge
38:12au Congo
38:13et qui ont installé
38:14leur fief au Congo
38:15et qui se sont
38:15qui se sont exprimés
38:18dans le sang et les larmes
38:19au Congo
38:20et même si les autorités
38:22en effet se sont déplacées
38:23je l'ai dit
38:23il y a un échec clair
38:24à protéger
38:25c'est vraiment la zone rouge
38:26au Congo aujourd'hui
38:26dans les affrontements
38:27différents qui existent
38:29et ce regain d'attaque
38:31expliquait les gens
38:31sur place aujourd'hui
38:32est dû
38:33à des opérations
38:34conjointes de l'Ouganda
38:36et de la République démocratique
38:37du Congo
38:37qui existent depuis trois ans
38:39et qui renforcent
38:40on va dire
38:41les attaques
38:41contre les chrétiens
38:42pourquoi ?
38:42parce qu'ils en font
38:43une sorte de publicité
38:44ce groupe
38:45le gouvernement
38:46les gouvernements disent
38:47on les attaque
38:48on les attaque
38:48on les affaiblit
38:49et eux pour montrer
38:50qu'ils sont encore bien vivants
38:51assassinent des chrétiens
38:53avec l'aide
38:54disaient les gens sur place
38:55de groupes armés
38:56cette fois-ci du Mozambique
38:57je ne vais pas vous faire
38:57un cours géopolitique
38:58mais le Mozambique
38:59dans lequel les chrétiens
39:01qui étaient autrefois
39:02réduits en esclavage
39:04sont aujourd'hui
39:05très largement persécutés
39:06en raison notamment
39:07de leur réussite
39:08et en février dernier déjà
39:10dans la même région
39:12exactement
39:13ils avaient pris
39:13donc ce groupe
39:14toujours
39:14les forces démocratiques
39:15alliées
39:16avaient pris
39:17une centaine de personnes
39:17en otage
39:18et quelques jours plus tard
39:1970 corps décapités
39:21et ligotés
39:21avaient été retrouvés
39:23enfermés dans une église
39:24protestante cette fois-ci
39:25et au mois de juillet
39:27donc c'était en février
39:29au mois de juillet
39:29un peu plus loin dans le pays
39:31pendant une veillée de prière
39:32cette fois-ci
39:33une quarantaine de personnes
39:34assassinées à la machette
39:36essentiellement des enfants
39:37des femmes
39:37et des vieillards
39:38et là encore
39:39les terroristes
39:39avaient ensuite
39:40incendié les maisons
39:41et les magasins
39:42pour éventuellement
39:43envoyer le message
39:45aux quelques survivants
39:46et forcer de reconnaître
39:47que les réactions sont rares
39:48même l'information
39:49l'est tout simplement
39:51et un des prêtres
39:52qui a été contacté
39:52cet après-midi
39:53disait qu'il se sentait
39:54non seulement abandonné
39:55au Congo
39:56pris entre les multiples factions
39:58qui se font la guerre
39:59en permanence
39:59mais tout simplement
40:00inexistant pour le monde
40:02et dans ce pays
40:04comme dans d'autres
40:05et franchement
40:06je vous remercie
40:07parce que dans cette émission
40:08c'est un sujet
40:08que l'on aborde
40:09extrêmement régulièrement
40:10et bien les chrétiens
40:12sont les plus persécutés
40:13au monde
40:13sous différentes
40:14de différentes manières
40:16et cette ONG Portes Ouvertes
40:17je vous le disais
40:18fait un index
40:18tous les ans
40:19ils ont 4000 personnes
40:21sur le terrain
40:22un peu partout
40:22dans le monde
40:23qui essayent de relater
40:24les situations
40:25et ce qu'elles font peser
40:27sur les chrétiens
40:28ils estimaient en 2025
40:29qu'il y avait plus de 380 millions
40:31de chrétiens
40:32qui étaient exposés
40:33à des persécutions
40:34ou à des discriminations
40:35officielles
40:36c'est-à-dire évidemment
40:37de la mort
40:38on le voit au Congo
40:39jusqu'à la discrimination
40:40officielle à l'emploi
40:42par exemple
40:42vous avez des pays
40:43qu'ils soient communistes
40:43ou islamistes
40:44en général
40:44ce sont ceux-là
40:46qui sont en cause
40:47où les chrétiens
40:47n'ont pas les mêmes droits
40:49officiellement
40:50que les autres
40:51ils notaient cette année
40:52une augmentation
40:52de la persécution
40:53comme le fait l'aide
40:54à l'église en détresse
40:55également dans ces informations
40:56en raison notamment
40:58de la violence
40:58absolument ignoble
41:00qui ensanglante
41:02l'Afrique subsaharienne
41:03violence incroyable
41:05plus le silence
41:07sur la violence
41:08un autre chrétien
41:09Charles Dornelas
41:10dont nous avons parlé
41:11la semaine dernière
41:12vous en avez parlé
41:13a subi un calvaire
41:14mais cette fois
41:15en France
41:16un irakien
41:17tué en plein live
41:19sur les réseaux sociaux
41:20et on en sait plus ce soir
41:22en effet
41:23on connait la vie
41:23de cet homme
41:24cet homme avait échappé
41:25à l'état islamique
41:26à Ankawa
41:27donc Kurdistan irakien
41:28cette fois-ci
41:29et il avait trouvé refuge
41:30en Europe
41:30et plus particulièrement
41:31en France
41:32ces dernières années
41:33et il a été tué
41:34d'un coup de couteau
41:34en plein live
41:35sur les réseaux sociaux
41:36qu'il utilisait régulièrement
41:37pour témoigner de sa foi
41:39et c'est la seule chose
41:41que nous savons
41:41jusqu'à maintenant
41:42simplement
41:43nous avons appris
41:44par le biais de Paris Match
41:45et c'est une information
41:46qui n'a été reprise
41:48par absolument personne
41:49jusqu'à ce qu'un article
41:51sorte il y a quelques minutes
41:52on l'a découvert
41:53pendant la publicité
41:55disant que l'information
41:55n'était pas vérifiée
41:56alors je l'ai vérifiée
41:57pour vous
41:58je l'ai vérifiée
41:59de source absolument sûre
42:00au sein de la sous-direction
42:01antiterroriste
42:02et cette information
42:03est fiable
42:04la sous-direction
42:05antiterroriste
42:06a été co-saisie
42:08de l'affaire
42:08avec le parquet de Lyon
42:10et par ailleurs
42:11et ça c'est le Figaro
42:11qui nous l'apprend
42:12le parquet de Lyon
42:14qui a l'appui
42:15de la direction nationale
42:16de la police judiciaire
42:17sur ce dossier
42:18en particulier
42:18a transformé
42:21on va dire
42:21les poursuites
42:22l'enquête avait été ouverte
42:23pour homicide
42:25elle est désormais ouverte
42:26pour assassinat
42:27la différence entre les deux
42:28c'est qu'assassinat
42:29il y a préméditation
42:30il y a préparation
42:31éventuellement
42:32de ce meurtre
42:33alors il y a une chose
42:34qui est sûre
42:34c'est que l'enquête
42:35est difficile
42:36de l'avis de tous les enquêteurs
42:37jusqu'au ministère
42:39de l'intérieur
42:39il n'y a pas de caméra
42:41sur place
42:41les témoins ont vu
42:42un homme
42:43avec une capuche
42:44sur la tête
42:45s'en aller
42:45il n'y a pas d'identification
42:47à l'heure où on parle
42:47donc l'enquête
42:48est difficile
42:49la conclusion n'est pas connue
42:50simplement
42:51je précise à mes confrères
42:53que quand vous avez
42:53ces informations
42:54qui s'empilent
42:55finalement
42:56les gens
42:56notamment sur les réseaux sociaux
42:58qui s'inquiétaient
42:59en raison de la nature
43:00du témoignage
43:02de l'utilisation
43:03des réseaux sociaux
43:03de cet homme
43:04du fait que dans l'une
43:05de ces dernières vidéos
43:06ils s'inquiétaient
43:07d'avoir reçu des menaces
43:08islamistes
43:10précisément
43:11en raison
43:11de ces témoignages
43:12tous ces gens là
43:13ne sont pas
43:14l'extrême droite
43:15ils ont des raisons
43:16de s'inquiéter
43:17ils ont des raisons
43:18de poser la question
43:18la preuve
43:19les enquêteurs
43:20ont l'air
43:20de dessiner
43:21les mêmes questions
43:22ce sont des questions
43:23à l'heure où on parle
43:24mais elles ne sont pas
43:25illégitimes
43:27en elles-mêmes
43:28ça c'est face à l'info
43:29des informations
43:30en exclusivité
43:31inédites
43:32qu'on n'entend pas ailleurs
43:32j'ai une petite question
43:33à vous poser
43:34question supplémentaire
43:35le fait que la sous-direction
43:37antiterroriste
43:38a été saisie
43:39qu'est-ce que ça veut dire
43:39concrètement
43:40vous avez raison
43:41très bonne question
43:41parce que ça ne veut pas dire
43:43que c'est terroriste
43:44ça veut dire que la sous-direction
43:45antiterroriste
43:46a des compétences
43:47pour identifier
43:48et qu'ils peuvent apporter
43:50leur éclairage
43:50en raison des indices
43:52précisément
43:53qui émanent
43:54de l'affaire elle-même
43:55de la personnalité
43:56de cet homme
43:56du fait qu'en effet
43:57il était en plein live
43:58et que souvent dans ces lives
44:00il parlait de sa foi
44:00et qu'il avait été menacé
44:02en ligne
44:02pour cette raison précise
44:04et donc
44:04la sous-direction
44:05antiterroriste
44:06la sdate
44:07éco-saisie de l'affaire
44:08le parquet national
44:09antiterroriste
44:10lui
44:10n'est pas encore
44:11saisi
44:12mais en revanche
44:13le Figaro nous apprend
44:14également
44:14qu'il est en lien
44:16régulier avec le parquet
44:17de Lyon
44:17preuve en tout cas
44:18que le sujet
44:18de la motivation
44:20potentiellement
44:21religieuse
44:22et terroriste
44:23en l'occurrence
44:23n'est pas prise
44:25à la légère
44:26Merci beaucoup
44:27pour cette enquête
44:28Charlotte Dornelas
44:29et merci de suivre
44:31vous face à l'info
44:32pour avoir
44:34effectivement
44:34des informations
44:35inédites
44:36Nous allons recevoir
44:37accueillir notre invité
44:38que vous connaissez
44:39qui est en général
44:40notre invité mystère
44:41mais qui n'est plus mystère
44:41Nicolas Pouvonti
44:43qui est directeur
44:44de l'Observatoire
44:45de l'immigration
44:46et de la démographie
44:47vous souhaitiez ce soir
44:48et je vous ai appelé
44:49pour parler un petit peu
44:50de cette mobilisation
44:51qui a rassemblé
44:51plusieurs centaines
44:52de milliers de personnes
44:54dans les rues de Londres
44:54autour de la défense
44:56de la liberté d'expression
44:57Mathieu Bocoté
44:58l'expliquait clairement
44:59il y a quelques instants
45:00et surtout de l'opposition
45:01à l'immigration de masse
45:02au-delà des leçons
45:04politiques de l'événement
45:05sur lesquelles
45:05Mathieu nous a déjà éclairé
45:08comment en est-on arrivé là
45:10du point de vue
45:11de la situation migratoire
45:13au Royaume-Uni
45:14parce que c'était un exemple
45:15auparavant
45:16Très clairement
45:17et c'est vrai que
45:17dans le commentaire médiatique
45:19qui a entouré
45:19cette manifestation
45:20on a beaucoup parlé
45:21du profil des organisateurs
45:22du nombre des manifestants
45:23mais il semble que
45:24la réaction qui est dominée
45:25ce soit à la surprise
45:26en vérité
45:26comme si cette manifestation
45:28avait été une sorte
45:29de surgissement imprévu
45:30dans une société britannique
45:32qu'on nous présentait
45:33depuis des années
45:34comme apaisée
45:34comme multiculturelle
45:35donc un sentiment
45:37d'incompréhension
45:37en vérité
45:38et quand il y a une incompréhension
45:39il faut en revenir aux faits
45:41et les faits en la matière
45:42sont assez simples
45:42il n'y a jamais eu
45:44autant d'immigration
45:44au Royaume-Uni
45:45que ces dernières années
45:46avec des records
45:47qui sont absolument frappants
45:48en l'espace de 3 ans
45:50entre 2022 et 2024
45:52le Royaume-Uni
45:53a reçu une immigration nette
45:54de plus de 2 millions de personnes
45:55donc c'est absolument
45:56sans comparaison
45:57y compris sur le continent
45:58on a maintenant
45:5918% de la population
46:01de l'Angleterre
46:02et du Pays de Galles
46:02qui est née à l'étranger
46:03à titre de comparaison
46:04c'est plus qu'aux Etats-Unis
46:05les Etats-Unis
46:06qui sont pourtant
46:06la nation d'immigrés
46:07par excellence
46:07qui ont une part
46:08qui est elle-même un record
46:10dans leur histoire nationale
46:11aujourd'hui
46:11des phénomènes
46:12encore plus marqués localement
46:13dans le Grand Londres
46:14maintenant la moitié
46:15de la population
46:15est née à l'étranger
46:17et donc tout ça dessine
46:18évidemment un emballement migratoire
46:19que le gouvernement britannique
46:20semble avoir
46:21assez largement subi
46:22mais avant même
46:23cet emballement très récent
46:24il faut garder en tête
46:26qu'il y a eu plus de 2 décennies
46:27d'immigrations nombreuses
46:28très nombreuses
46:29au Royaume-Uni
46:29et de ce point de vue là
46:31il y a eu un moment pivot
46:32un tournant
46:33qui a été l'élection
46:34de Tony Blair
46:34donc Tony Blair
46:35est élu en 1997
46:36dans les 25 années
46:38qui précèdent
46:38l'élection de Tony Blair
46:39le solde migratoire cumulé
46:41c'est à dire en gros
46:41la différence entre
46:42les gens qui entrent
46:43et les gens qui sortent
46:44du territoire
46:44au Royaume-Uni
46:45a été en cumulé
46:46de 68 000 personnes
46:47c'est à dire quasiment zéro
46:48et dans les 25 années
46:50qui ont suivi
46:51l'élection de Tony Blair
46:51le solde migratoire
46:52il a atteint 6 millions de personnes
46:54c'est à dire qu'il a été
46:54100 fois plus élevé
46:56dans les 25 années
46:57après l'élection de Tony Blair
46:58que dans les 25 années
46:59qui l'ont précédé
47:00et donc ça s'est poursuivi
47:01après lui
47:02avec David Cameron
47:02jusqu'au référendum
47:04sur le Brexit
47:05qui s'est fait
47:05assez largement
47:06sur cette question
47:07de l'immigration
47:07on se souvient que
47:08le slogan des partisans du Brexit
47:10c'était
47:10take back control
47:11donc reprendre le contrôle
47:12sur les frontières
47:12sur la maîtrise de l'immigration
47:13ça a été aussi
47:15la promesse de Boris Johnson
47:17quand ensuite
47:17il s'est fait élire
47:18pour mettre en oeuvre le Brexit
47:19et on en arrive
47:20à cette situation
47:20assez incroyable
47:21où en l'espace de 15 ans
47:23les Britanniques
47:24ont voté 5 fois
47:25pour réduire
47:26significativement
47:27l'immigration
47:28le Brexit
47:294 majorités
47:30du parti conservateur
47:31qui s'étaient engagées
47:32à chaque fois
47:32à réduire significativement
47:34les flux
47:34et on arrive avec les records
47:36que je vous décris
47:37et donc on comprend évidemment
47:38le sentiment de trahison démocratique
47:39qui de toute évidence
47:40est ce qui meut véritablement
47:42la mobilisation d'hier
47:43très intéressant
47:44de planter le décor
47:45et justement
47:45vous évoquez le Brexit
47:47comment est-ce que vous expliquez
47:48que le Brexit
47:49est échoué
47:50de toute évidence
47:51à permettre une certaine reprise
47:52du contrôle
47:53du flux migratoire
47:54en Grande-Bretagne
47:55alors même que le pays
47:56n'est plus contraint
47:57par le droit
47:58de l'Union Européenne
47:59autre question
48:00quelles sont les conséquences
48:02effectivement aussi
48:02de cet échec
48:03dans la vie quotidienne
48:04des Britanniques
48:05on a eu l'occasion
48:05d'en parler aussi
48:06mais on aimerait
48:06vous entendre là dessus
48:07effectivement
48:07c'est assez contre-intuitif
48:08mais en vérité
48:09le problème
48:10est moins le Brexit
48:10que ce que les dirigeants britanniques
48:12en ont fait
48:12c'est-à-dire qu'après le Brexit
48:14Boris Johnson et son parti
48:15ont mis en place
48:16un système d'immigration
48:17présenté comme un système à points
48:18sur le modèle australien
48:20avec une volonté affichée
48:21d'immigration choisie
48:22c'est un slogan
48:23qu'on connaît bien aussi
48:24de ce côté-là de la Manche
48:25et en vérité
48:26ils ont pris une série de mesures
48:27qui a abouti à cet emballement
48:28on pourra en citer plusieurs
48:29des visas très facilités
48:31pour les travailleurs qualifiés
48:33mais avec un seuil de revenus
48:34très faible
48:34pour être considéré
48:35comme travailleurs qualifiés
48:36une liste sans fin
48:38de métiers en tension
48:39pour lesquelles
48:40ces exigences salariales
48:41ne s'appliquaient pas
48:41des objectifs quantitatifs
48:43un peu absurdes
48:44en termes d'étudiants étrangers
48:45avoir absolument
48:46600 000 étudiants étrangers
48:47au Royaume-Uni
48:48d'ici à 2030
48:49et en fait
48:49c'est autant d'erreurs
48:50qu'on fait aussi actuellement
48:51en France
48:52si le Brexit a eu un effet
48:54étant entendu que
48:55cette vague
48:56qui a eu lieu
48:57que d'ailleurs
48:58les Britanniques
48:58appellent la Boris Wave
48:59la vague de Boris
49:00en référence à Boris Johnson
49:01c'est une vague
49:03qui a été essentiellement
49:05une vague d'immigration légale
49:06même si les images de Calais
49:07pourraient nous laisser
49:08croire le contraire
49:09un effet que ça a eu néanmoins
49:10et que les Britanniques
49:11n'avaient sans doute pas envisagé
49:12c'est qu'il y a eu
49:13effectivement
49:13un très fort recul
49:14de l'immigration européenne
49:15on sait que depuis
49:16les années 2000
49:17il y avait beaucoup
49:17d'immigration européenne
49:18au Royaume-Uni
49:19en provenance de Pologne
49:20en provenance de Roumanie
49:21et à l'inverse
49:22une très forte poussée
49:23de l'immigration extra-européenne
49:25c'est-à-dire que
49:25quand on regarde
49:26les premiers pays d'origine
49:27des immigrés nombreux
49:29entrés ces dernières années
49:30on retrouve assez classiquement
49:31l'Inde
49:32le Pakistan
49:32le Nigeria
49:33et donc un retrait
49:35de l'immigration européenne
49:35à l'inverse
49:36et sur la vie quotidienne
49:37des Britanniques
49:38on pourrait multiplier
49:38les exemples
49:39seulement deux d'entre eux
49:41le logement
49:41la crise du logement
49:42c'est un sujet politique
49:43majeur au Royaume-Uni
49:44et bien on estime
49:45que 90% du déficit
49:47de logement dans le pays
49:48aujourd'hui
49:48est dû à l'immigration
49:50dans une ville comme Londres
49:51vous avez la moitié
49:52des logements sociaux
49:53qui sont occupés
49:53par des personnes
49:54nées à l'étranger
49:54et un autre exemple
49:56dont on parle beaucoup
49:57dans le pays
49:57qui est la question
49:58de la sécurité
49:58on sait qu'en France
50:00comme au Royaume-Uni
50:00il y a un facteur
50:02de surreprésentation
50:03des étrangers
50:03dans la délinquance
50:04et dans la criminalité
50:05avec notamment
50:06des affaires d'atteinte sexuelle
50:07qui ont beaucoup fait parler
50:08au Royaume-Uni
50:09et bien on voit
50:09que les condamnations
50:10de ressortissants étrangers
50:11pour infractions sexuelles
50:12ont augmenté
50:13de 62% en 3 ans
50:14et donc tout ça
50:15contribue effectivement
50:15à la préoccupation
50:16qui s'est manifestée hier
50:17Alors vous venez
50:18de dresser un parallèle
50:20entre les situations
50:21migratoires en France
50:22et au Royaume-Uni
50:24est-ce que les ressemblances
50:25sont si nombreuses que ça
50:26est-ce qu'on peut vraiment
50:27comparer les deux
50:28dans le prolongement
50:29des questions qu'on a commencé
50:30à se poser dans cette émission
50:31bien sûr
50:31Et ensuite on se demandera
50:33est-ce que c'est possible en France
50:34Mais d'abord
50:35Absolument
50:35Disons que évidemment
50:37les deux situations
50:37ne sont pas exactement identiques
50:39La principale différence étant
50:40que le Royaume-Uni
50:41a reçu une immigration
50:42beaucoup plus nombreuse
50:43que l'immigration reçue en France
50:44ces dernières années
50:45même si l'immigration
50:46reçue en France
50:47ces dernières années
50:47marque elle-même un record
50:48dans l'histoire de France
50:49Donc là il y a une différence quantitative
50:51il y a néanmoins
50:51beaucoup de points communs
50:53D'abord un point commun historique
50:54qui est que la France
50:56comme le Royaume-Uni
50:56ont été les deux premiers pays européens
50:59à recevoir une immigration
51:00extra-européenne nombreuse
51:01dans les années 60
51:02qui s'est sédentarisée
51:02ensuite le phénomène
51:04s'est diffusé
51:05dans l'ensemble
51:06de l'espace européen
51:07La France comme le Royaume-Uni
51:09connaissent aujourd'hui aussi
51:10une accélération
51:11de la transformation démographique
51:13liée à l'immigration
51:13on peut parler
51:14de bouleversement démographique
51:15et si on regarde d'ailleurs
51:16les chiffres des naissances
51:17il y a une symétrie intéressante
51:18c'est-à-dire que
51:18en 2023
51:20vous avez eu
51:2032% des naissances
51:22enregistrées
51:23en Angleterre
51:23et au Pays de Galles
51:24qui étaient issus
51:25d'une mère née à l'étranger
51:26et cette même année
51:27en France
51:27vous aviez
51:2834% des naissances
51:29issues d'au moins
51:30un parent née à l'étranger
51:31dans 9 cas sur 10
51:32un parent née en dehors
51:33de l'Union Européenne
51:34donc vous voyez
51:3432%, 34%
51:35on est à peu près
51:36dans le même ordre de proportion
51:36et ça contribue
51:38à ce qu'on appelle communément
51:39un sentiment
51:39d'insécurité culturelle
51:41ou de submersion migratoire
51:42aurait dit
51:42un ancien Premier ministre
51:43on pourrait évoquer
51:45les enjeux de saturation
51:46j'ai parlé du logement
51:47j'ai parlé de la sécurité
51:48en fait au Royaume-Uni
51:49comme en France
51:50on a le même problème
51:52de sous-intégration
51:53sur le marché du travail
51:53de certaines populations immigrées
51:55globalement
51:55l'intégration sur le marché du travail
51:56de l'immigration
51:57est meilleure au Royaume-Uni
51:58qu'en France
51:58mais si vous prenez
51:59par exemple
52:00les populations pakistanaises
52:02et bangladaises
52:02qui sont très nombreuses
52:03au Royaume-Uni
52:04vous avez une moitié
52:05des femmes pakistanaises
52:07et bangladaises
52:08au Royaume-Uni
52:08qui sont inactives
52:09comme vous avez en France
52:11une moitié des femmes
52:12algériennes et marocaines
52:14qui ne sont ni en emploi
52:14ni en étude
52:15ni à la retraite
52:15on pourrait multiplier
52:17les comparaisons
52:18la question de l'islam
52:19qui est liée à l'immigration
52:20dans nos deux pays
52:20la place du gouvernement
52:22des juges
52:22on sait que le précédent
52:23gouvernement conservateur
52:24avait voulu externaliser
52:26le traitement
52:26de certaines demandes d'asile
52:27au Rwanda
52:27il a été empêché
52:28par des juges anglais
52:29parce que même si le Royaume-Uni
52:31n'est plus dans l'Union Européenne
52:32il est quand même toujours
52:33dans la Convention Européenne
52:34des Droits de l'Homme
52:35il est aussi parti lié
52:36au traité sur l'asile
52:37et là aussi
52:38les juges jouent un rôle
52:39de blocage
52:39qui est assez fondamental
52:40Dernière question
52:41Nicolas Povor-Monti
52:42selon vous
52:43est-ce qu'une manifestation
52:44semblable
52:45est envisageable
52:46en France
52:46quels pourraient être
52:48les éléments déclencheurs
52:49et à quel genre de réaction
52:51il faudrait s'attendre
52:52puisque certains disent
52:53parlent de guerre civile
52:55de peur
52:56de crainte
52:56Ce qui est certain
52:58c'est qu'une manifestation
52:58comme ça
52:59ne s'organise pas
52:59du jour au lendemain
53:00d'autant plus
53:01avec la forme exceptionnelle
53:02qu'elle a prise
53:03c'est-à-dire une mobilisation
53:03de plusieurs centaines
53:04de milliers de personnes
53:05en dehors de tout parti politique
53:07avec un porte-parole
53:08charismatique
53:09avec aussi un caractère
53:11très pacifique
53:11finalement de la manifestation
53:12mais ce qui est certain
53:14c'est qu'il y a en France
53:15comme au Royaume-Uni
53:15une tension démocratique
53:17qui ne pourra pas durer
53:17très longtemps
53:18c'est-à-dire qu'on est
53:19dans une situation paradoxale
53:20où l'opinion publique
53:22la société française
53:23n'a jamais été aussi opposée
53:24à l'immigration
53:25dans son ampleur
53:26et dans ses formes contemporaines
53:27quand vous regardez
53:28les enquêtes d'opinion
53:29on a toujours entre deux tiers
53:30et les trois quarts des sondés
53:30qui estiment que les niveaux
53:32d'immigration reçus en France
53:33sont aujourd'hui trop élevés
53:34on a ça d'une part
53:35et d'autre part
53:36il n'y a jamais eu
53:37autant d'immigration en France
53:38que ces dernières années
53:38et c'est d'ailleurs
53:39cette opposition
53:40c'est un constat en vérité
53:41assez transversal
53:42aux différents électorats
53:43il y a une tension
53:44entre ce grand consensus
53:45dans l'opinion
53:45et le caractère toujours
53:46très clivant du sujet
53:48dans le débat parlementaire
53:49dans le commentaire médiatique
53:50de ce point de vue-là
53:51le succès de la pétition
53:52de Philippe de Villiers
53:53qui a dépassé le million
53:54de signatures aujourd'hui
53:54montre qu'il y a vraiment
53:55une attente dans la société française
53:57pour aller au-delà
53:57de ces blocages
53:58mais ce qui est certain
53:59c'est que l'immigration
54:00ne pourra pas rester longtemps
54:01en dehors du champ
54:02de délibération ordinaire
54:03du champ de délibération démocratique
54:05sinon les citoyens
54:06trouveront d'autres modes d'action
54:07de la nature
54:08de celui qu'on a vu hier à Londres
54:10Très intéressant
54:11excellente analyse
54:12et souvent vous êtes
54:13environ à cette heure-là
54:14peut-être un million
54:14à nous regarder
54:15donc un million
54:17à peut-être regarder
54:17la signature
54:18de la pétition
54:19de Philippe de Villiers
54:20ça peut faire deux millions
54:21qui sait
54:22merci infiniment
54:23restez avec nous
54:24Nicolas Promonti
54:25parce que qui parle
54:26justement de cette immigration
54:28c'est souvent
54:29le Rassemblement National
54:30le Rassemblement National
54:31il faut le garder
54:32hors de l'arc républicain
54:34sur BFM
54:35hier François Hollande
54:36a affirmé
54:37que le RN
54:38n'était pas
54:39dans l'arc républicain
54:40à la différence
54:42des insoumis
54:43je devine
54:44que ces propos
54:45n'ont pas dû
54:45vous surprendre
54:46mon cher Mathieu
54:47non en effet
54:48venant de François Hollande
54:49c'est un propos
54:50convenu
54:51de sa part
54:51c'était pompeux
54:52lassant
54:53suffisant
54:54c'était un propos
54:55pontifiant
54:56qui nous explique
54:57qui est respectable
54:58et qui ne l'est pas
54:58mais une fois
54:59qu'on a convenu
55:00de cela
55:01il faut chercher
55:01à voir ce qu'il nous dit
55:02en fait
55:03selon ses révélateurs
55:04en quelque sorte
55:05à la fois du point de vue
55:06de l'ancien président
55:07de la république
55:07mais plus encore
55:08du journaliste
55:09alors
55:09première question
55:10qu'est-ce qu'on entend
55:12par l'arc républicain
55:13je sais qu'il y a des tonnes
55:14de députés
55:14à l'Assemblée Nationale
55:15des RN
55:16des LFI
55:17de tout ça
55:17est-ce qu'on constate
55:18le fait d'être
55:19à l'Assemblée Nationale
55:19est-ce que c'est
55:20qu'on est dans l'arc républicain
55:21certains disent que oui
55:22Nicolas Sarkozy
55:24François Hollande
55:25dit non
55:25ce qui veut donc dire
55:26qu'un principe supplémentaire
55:28s'ajoute à l'Assemblée Nationale
55:29donc il y a deux types
55:30de députés
55:31il y a les députés
55:32légitimes
55:32qui sont dans l'arc républicain
55:34et il y a les députés
55:35illégitimes
55:36qui n'y sont pas
55:37d'accord
55:38alors on les défend
55:39qu'un front républicain
55:40alors comment définir
55:42cet arc républicain
55:43parce que c'est important
55:44ça permet de savoir
55:44qui peut ou non
55:45participer au gouvernement
55:46François Hollande
55:48manque à ce moment
55:49de précision
55:49est-ce que c'est
55:50l'adhésion à la république
55:51de ce point de vue
55:52le RN adhère à la république
55:53donc c'est peut-être pas ça
55:55est-ce que c'est
55:56le refus de la préférence nationale
55:57le refus de la préférence nationale
55:58fait en sorte
55:59qu'on serait un républicain
56:00la préférence nationale
56:01ferait qu'on serait
56:01antirépublicain
56:02mais le fait est
56:03que l'EPS
56:04n'est pas contre
56:04la préférence nationale
56:05il considère par exemple
56:06qu'il n'y a que
56:06les citoyens français
56:08qui ont la nationalité française
56:09qui peuvent voter en France
56:11aux élections nationales
56:12et pas toute la population
56:13qui y est
56:13donc l'EPS
56:14fait une distinction
56:15sur le territoire
56:16entre ceux qui ont
56:17la nationalité
56:17et qui ont des droits particuliers
56:19et ceux qui sont sur le territoire
56:20et qui n'ont pas la nationalité
56:21et qui ne les ont pas
56:22donc la seule nuance
56:23entre l'EPS
56:24et les autres partis
56:25c'est qu'ils ne fixent pas
56:26le curseur de la préférence nationale
56:27au même endroit
56:28donc c'est pas ça
56:29alors quel est
56:30ce pré...
56:31alors là François Hollande
56:32va plus loin
56:33il nous dit
56:34oui mais le RN
56:34veut changer la constitution
56:36mais Nicolas Sarkozy
56:37a déjà changé la constitution
56:38à ce que j'en sais
56:39donc est-ce que Nicolas Sarkozy
56:41était antirépublicain
56:42c'est une question
56:43que je me posais
56:43De Gaulle a lui-même
56:44changé la constitution
56:45à quelques reprises
56:46donc De Gaulle
56:46était-il antirépublicain
56:47par rapport à sa propre
56:48cinquième république
56:49je ne comprends plus
56:51et là si on va encore
56:52un peu plus loin
56:53parce que c'est important
56:54il nous dit
56:54c'est que
56:55Elia et LFI
56:56mais LFI
56:57est-ce qu'on lui pose la question
56:59est-ce qu'ils sont
56:59dans l'arc républicain
57:00et là il répond
57:01il dit
57:02oui
57:02oui
57:03mais de temps en temps
57:05plus ou moins
57:06parce qu'il ne se comporte pas
57:08toujours de la bonne manière
57:08donc il dit
57:09il faut se comporter
57:10en républicain
57:11ah ah
57:12donc ça veut dire quoi
57:12se comporter en républicain
57:14mais on le sait toujours pas
57:15donc là j'essaie de comprendre
57:16ce que veut dire
57:17se comporter en républicain
57:18et au terme de tout cela
57:19on comprend finalement
57:20qu'il s'agit de
57:21de marqueurs de respectabilité
57:23donnés par ce roi
57:24non pas Thomas Turche
57:24dans les circonstances
57:25mais créateur des républicains
57:26qui est François Hollande
57:27qui dit
57:28vous avez le droit
57:28d'être des nôtres
57:29ou vous n'avez pas le droit
57:30d'être des nôtres
57:31j'en pose une question
57:32plus que tant
57:32qu'à parler de république
57:33si on décide
57:34de se maintenir au pouvoir
57:36à tout prix
57:36contre la souveraineté populaire
57:38contre la volonté populaire
57:39en rompant par là
57:40avec un principe fondamental
57:42de l'esprit républicain
57:43le peuple au pouvoir
57:44mais est-ce qu'on est en rupture
57:45avec l'arc républicain
57:46dans ce cas-là
57:47est-ce que le bloc central
57:48est dans l'arc républicain
57:50selon François Hollande
57:50je ne comprends plus
57:52mais ce qui est certain
57:53c'est que François Hollande
57:54nous dit
57:54qu'il est gentil
57:55qu'il est méchant
57:55c'est beau comme
57:56du Nathan de Vert
57:57à vous entendre
58:00mon cher Mathieu
58:01nous nous sommes
58:02en fait piégés
58:03on se fait piéger
58:04par une série de mots
58:05comme ça
58:05on dit les uns
58:06après les autres
58:07mais qui n'ont pas
58:07de définition sérieuse
58:09en fait
58:09on est dans un exercice
58:10démonologique
58:11je pense que c'est
58:11ce qu'on doit retenir
58:12arc républicain
58:13égale gentil
58:15pas arc républicain
58:16égale méchant
58:17c'est le degré
58:18zéro de la pensée politique
58:19et quand on veut
58:20exclure quelqu'un
58:21de la vie publique
58:22on dit
58:22extrême droite
58:23extrême droite
58:24comme on aurait dit
58:25autrefois
58:25arrière Satan
58:26arrière Satan
58:27arrière Satan
58:27reste à voir
58:28si ça fonctionne
58:29et qu'est-ce qu'on
58:30peut retenir de ça
58:31mais ce qui me frappe
58:32c'est que nous sommes
58:32intimidants
58:33parce que la classe
58:34politique et médiatique
58:34est intimidée
58:35par ces mots-là
58:36absolument
58:37il suffit de dire
58:37arc républicain
58:38là tout le monde
58:39se couche
58:39tout le monde
58:39se couche
58:40mais surtout le journaliste
58:41il pourrait prendre
58:42la peine de poser
58:42les questions
58:43que j'ai posées
58:43aujourd'hui
58:43mais lui-même
58:44participe à cet univers
58:45comme quoi le mot
58:46arc républicain
58:46a presque une fonction
58:47d'hypnose
58:48de sidération
58:48et de terreur
58:49j'invite les journalistes
58:51chaque fois qu'ils entendent
58:51le mot arc républicain
58:52à demander ce que ça veut dire
58:54sinon on a vaguement
58:55l'impression
58:55qu'on se fout de notre gueule
58:56quand même
58:56par ailleurs
58:57dernier mot là-dessus
58:58c'est pas vrai que
58:59la gauche n'a plus
59:00que la terreur des mots
59:01pour rester au pouvoir
59:02elle contrôle encore
59:03les tribunaux
59:04elle contrôle encore
59:04la possibilité
59:05de traîner les gens
59:06devant les tribunaux
59:06lorsqu'ils disent
59:07quelque chose
59:07qui leur déplaît
59:08elle contrôle encore
59:08les grandes institutions
59:09du pouvoir
59:10mais quoi qu'il en soit
59:11la droite
59:12cède encore assez de frayeur
59:14c'est sa fonction
59:14se coucher
59:15lorsque la gauche
59:15donne des ordres
59:17tout de suite Pascal
59:19pour le 1 des pro 2
59:20merci infiniment
59:21Mathieu
59:21Charlotte
59:23Gabriel
59:23merci Marc
59:25merci beaucoup
59:25à notre invité mystère
59:27qu'on adore
59:27excellente suite de programme
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