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- #hdpros2
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Sabrina Medjeber est avec nous, Gilles William Golnadel, Geoffroy Lejeune,
00:07Johan Ouzahy et le général Jarouzelski.
00:11Vous n'auriez plus soin.
00:14Le général Jarouzelski.
00:15C'est assez bien.
00:17On m'a dit Jacques Nicholson, c'est plus fort.
00:19Non, non aussi.
00:20Les deux sont très bien.
00:22Le général Jarouzelski est avec nous ce soir.
00:25En général, merci d'être avec nous.
00:29Vous osez manquer mes mots.
00:33Non, mais bon, alors voilà, je préviens le téléspectateur que vous êtes contraint de porter des lunettes de soleil.
00:38Pour cacher des yeux qui sont très abîmés.
00:42Voilà, et ça peut arriver bien évidemment.
00:43Mais sachez que c'est un plaisir que vous soyez là, bien évidemment.
00:48Le million, Philippe De Villiers a donc lancé une pétition en faveur d'un référendum sur l'immigration,
00:53alors qu'il pointe dans son dernier livre un changement de civilisation en France.
00:57Eh bien, cette pétition pour un référendum, aujourd'hui vers 16h30, elle a dépassé le million.
01:08Donc c'est assez intéressant et évidemment significatif.
01:12Alors ce qui est significatif évidemment, c'est qu'on l'évoque assez peu, pour ne pas dire pas du tout.
01:19Et le sens de l'euphémisme.
01:19Pas du tout, c'est-à-dire que le service public c'est 7 antennes de radio et 5 télévisions.
01:26Bon, d'ailleurs on parlera tout à l'heure de M. Mellet, que personne ne connaissait,
01:30qui a parlé d'un oligopole qui était construit autour de CNews, du journal du dimanche et d'Europe 1.
01:39Un oligopole, il y a une télévision, une radio et un hebdomadaire et un deuxième hebdomadaire.
01:47Bon, le service public, c'est 7 radios, 7 radios et 5 chaînes de télévision.
01:56Donc l'oligopole, c'est le service public.
02:00Bon, mais on en parlera tout à l'heure.
02:02En revanche, personne ne parle évidemment de cette pétition,
02:05alors que tout le monde évoquait la pétition pour la loi Duplon.
02:09Dès qu'il a la douzième signature, il rentre inter à en parler, je vous assure.
02:14Donc par exemple, là vous avez évidemment Libération, mais même le Parisien,
02:19on a évidemment parlé, je peux vous montrer toutes les unes.
02:21Laurent Wauquiez.
02:24Sachant que la pétition de Philippe Desvilliers est signée beaucoup plus rapidement
02:27que celle pour la loi Duplon, c'est-à-dire que 2 millions, ils ont mis plusieurs semaines.
02:31Là, il a fait 1 million et 1 million 100 000, même à l'heure où on parle, en une semaine.
02:36Et le fait que les antennes du service public n'en parlent pas
02:39est une preuve irréfutable, irréfutable, que nous avons un service public partisan.
02:46C'est chimiquement pur, il n'y a même pas de discussion.
02:49Les autorités d'occultation.
02:51Bon, et donc Laurent Wauquiez a tweeté, Laurent Wauquiez qui a signé, manifestement,
02:58j'ai signé la pétition pour un référendum sur l'immigration, et vous ?
03:02Moi je pense que c'est pas prendre parti que demander d'interroger le peuple, par définition.
03:09Et Philippe Desvilliers, lui, s'est adressé au président de la République.
03:12Vous avez traité ceux qui parlent de sécurité et d'immigration de brainwasher.
03:19Voilà, et bien aujourd'hui, les Français sont 1 million à vous dire, monsieur le président, de grâce.
03:27Écoutez-nous.
03:28C'est sans doute le début d'un séisme.
03:30La classe politique règle ces petites affaires qui ne concernent pas les Français.
03:34La classe politique a abandonné la France.
03:36Mais le peuple français, lui, ne veut pas abandonner la France.
03:40Il veut garder sa France.
03:41Notre France.
03:42Notre France-Gérie.
03:44Le peuple des signataires de la pétition voit qu'on ne contrôle plus rien.
03:47Et donc il faut rendre au peuple français la maîtrise de son destin.
03:50Et ça, c'est une interview qui a été réalisée aujourd'hui par Europe 1, par Jacques Serret.
03:55Donc ce sont les dernières interventions.
03:57La dernière intervention de Philippe Desvilliers.
04:00Jordan Bardella s'est exprimé également sur la possibilité d'un référendum.
04:05C'était ce week-end avec la rentrée du RN à Bordeaux.
04:08Faire confiance, c'est permettre aux citoyens de s'emparer directement des grands sujets qui concernent l'avenir de la nation.
04:16Jamais, jamais nous n'avons considéré l'expression populaire comme quelque chose de suspect ou de dangereux.
04:24Au contraire, nous savons que la sagesse collective des Français est la clé pour les réconcilier avec la politique.
04:31C'est pourquoi l'une de nos premières décisions sera d'organiser un grand référendum sur la politique migratoire en France.
04:39Et ce qui est extraordinaire, c'est que la Macronie, on comprend pourquoi la Macronie, elle est à côté.
04:43Et quand Sylvain Maillard est interrogé ce matin sur une question aussi simple que ça,
04:46est-ce que vous voulez un référendum sur l'immigration ?
04:51C'est une question. Après, les modalités, on peut les envisager.
04:57Mais sur le fond, regardez comme il répond, parce que ça dit tout finalement de la Macronie.
05:03Il faut savoir quelle est la question.
05:05Si vous êtes pour ou contre des immigrés, s'il n'y a plus d'immigration en France, honnêtement, le pays ne tourne plus.
05:09Le référendum, c'est oui ou non.
05:12Vous ne signez pas ?
05:12Mais non, moi je pense que c'est un débat politique intéressant, vraiment, sur l'immigration.
05:17Nous, on le dit très clairement avec Renaissance, nous nous souhaitons une immigration de travail.
05:21On veut qu'il y ait des visas de travail.
05:22Les gens qui viennent travailler en France sont les bienvenus.
05:24Par contre, nous pensons qu'il y a trop d'immigration.
05:28Par exemple, sur les personnels, je trouve que sur les étudiants, on fait rentrer les étudiants.
05:32Après, on ne regarde pas le parcours.
05:34Ils repartent s'ils ont envie de repartir.
05:36Il n'y a plus du tout de contrôle.
05:38Probablement, sur le regroupement familial, il faut qu'il y ait plus de critères.
05:42Est-ce que vous parlez réellement la langue ?
05:44Est-ce que vous venez pour travailler ?
05:47Bon, d'abord, ce n'est pas oui ou non, un référendum.
05:49Et il caricature le référendum qui serait fait pour beauté en touche.
05:54La vérité, c'est qu'il y aurait une loi qui serait proposée.
05:57Cette loi serait soumise au référendum.
06:00Et dans cette loi, vous pourriez dire, statistiques ethniques,
06:05tant un quota, pourquoi pas, d'immigration, etc.
06:09Tout ça est très simple à mettre en place.
06:12Mais M. Maillard, il dit non, mon général.
06:15Il se réfugie, vous l'avez très bien dit,
06:18derrière des modalités qui peuvent être peut-être complexes,
06:22mais parce que s'il y avait un référendum sur l'immigration,
06:25on sortirait un peu du chipotage démocratique
06:29et la réponse du peuple serait éclatante.
06:32Et ça, la classe politique, quelle qu'elle soit,
06:35ne peut pas supporter une dépossession
06:38qui la priverait finalement d'une complexité qu'il a faite.
06:43Et Sylvain Maillard, pardon,
06:44mais il est discrédité pour parler d'immigration.
06:46Il dit à Renaissance, nous trouvons qu'il y a trop d'immigration.
06:50C'est dommage qu'il ne soit pas au pouvoir depuis 8 ans, franchement.
06:52Parce que depuis 8 ans, Emmanuel Macron,
06:54c'est le président qui a accueilli le plus.
06:56Là, on parle d'entrées légales.
06:58500 000 entrées légales par an.
06:59C'est un record absolu, ça ne s'était jamais produit.
07:02Sans parler des entrées illégales.
07:04Et Sylvain Maillard nous dit,
07:05« Oh, Renaissance, nous trouvons qu'il y a trop d'immigration. »
07:08Franchement, il est discrédité.
07:11Moi, si vous voulez, je peux vous dire ce qui va se passer dans les jours.
07:13Je trouve qu'il y a un côté bon soldat chez Sylvain Maillard, je trouve.
07:17C'est-à-dire qu'il vient comme une victime expiatoire
07:20et il en prend à chaque fois.
07:22Il prend des coups, il prend des coups.
07:24Mais il y a de l'ordre, de la bonne volonté, je trouve.
07:28C'est dur d'être porte-parole de macroniste en ce moment.
07:30Oui, c'est ça.
07:30C'est très compliqué.
07:31Porter le bilan d'Emmanuel Macron, ce n'est pas simple.
07:33Je suis d'accord avec vous.
07:34Et il est plutôt sympathique.
07:35Il se reconnaît.
07:36Oui, bien sûr.
07:36Il prend, voilà.
07:37Il est très aimablement sacrificiel.
07:40Oui, voilà.
07:41Vous l'avez mieux dit que moi, mon général.
07:43Il est...
07:45Je suis d'accord.
07:46Il défend des causes.
07:48Perdu.
07:48Mais non, mais il est, voilà, c'est une victime expiatoire.
07:52C'est comme ça ?
07:53Oui, on peut dire ça.
07:55Sacrificiel.
07:55Juste sur le référendum, c'est quelque chose d'assez important
07:58qui est en train de se passer.
07:59Parce que déjà, vous l'avez dit, c'est la seule manière
08:01de reprendre le contrôle, le référendum sur la question de l'immigration.
08:04La deuxième chose, c'est qu'un million en une semaine, c'est énorme.
08:07Et moi, je peux vous dire ce qui va se passer.
08:08Parce que maintenant, les gens commencent à en parler,
08:10y compris des patients de services publics encore,
08:13mais dans d'autres chaînes.
08:14Ça va faire boule de neige.
08:15Et possiblement, dans une semaine, on sera à deux millions.
08:17Ça va devenir très, très compliqué pour Emmanuel Macron
08:19d'ignorer cette demande, sachant que les Français n'ont jamais voté
08:21sur cette question.
08:23Il peut tout faire, non mais M. Macron, il peut même accepter,
08:26finalement accepter.
08:28Et puis finalement, le Conseil constitutionnel dira
08:30que la question n'est pas conforme à la Constitution.
08:34On ne peut pas poser une question, il a raison.
08:36On ne peut que soumettre un projet de loi à approbation.
08:41Donc il faut une loi.
08:43Est-ce que vous acceptez cette loi
08:45avec plusieurs points dans cette...
08:49On est d'accord, je ne dis pas de bêtises.
08:50Non, mais notamment pour renforcer la hiérarchie des normes
08:52et reprendre le contrôle.
08:54C'est-à-dire que le Conseil constitutionnel puisse plus censurer,
08:56par exemple, les lois sur l'immigration qu'on essaie de faire passer.
08:58Bon, en marge de ça,
09:00ce qui s'est passé à Londres ce week-end,
09:02qui a été fortement commenté,
09:04et pardon de le dire comme ça, mal commenté,
09:06parce que...
09:08Je vais vous faire écouter, par exemple,
09:09ce que dit Régine Delfour, avant de voir le sujet.
09:11Régine Delfour, que vous connaissez,
09:14elle était sur place.
09:15Elle avait envie, d'ailleurs, d'y être sur place,
09:17pour plein de raisons.
09:18Elle va vous l'expliquer dans ce qu'elle dit
09:20à la fin de son intervention.
09:23Mais ce qui a été traduit dans les médias en France,
09:29c'est, en gros, c'est une population d'extrême droite,
09:31des petits blancs qui sont là
09:32et qui ont assez d'immigration.
09:34C'est toujours pareil.
09:35Ce récit est imposé par l'espace médiatique.
09:38Ce n'est pas exactement ça.
09:40Écoutez, Régine Delfour,
09:44vous étiez sur place
09:45et les 100 000 personnes,
09:49c'est un chiffre sous-évalué, Régine.
09:52Écoutez, Pascal,
09:53la police londonienne a donc fait état
09:56de 110 000 à 150 000 personnes
09:58qui auraient manifesté ce samedi
10:00dans les rues de Londres.
10:02Moi, je peux vous dire qu'il y avait
10:02des centaines de milliers de personnes.
10:05C'était extrêmement impressionnant
10:07de voir tous ces drapeaux.
10:08D'ailleurs, les drapeaux du Royaume-Uni
10:10avec l'Ulion Jack
10:12ou encore le drapeau anglais
10:13avec la Croix de Saint-Georges.
10:14Mais il y avait aussi des drapeaux
10:15du Pays de Galles, de l'Irlande, de l'Écosse.
10:18En fait, il y avait cette unité,
10:19tous derrière le Royaume-Uni.
10:22Une manifestation sur le thème
10:23de la liberté d'expression.
10:26Alors, j'ai entendu et lu aussi
10:28qu'il n'y avait apparemment
10:29que des personnes, des hommes blancs,
10:32seuls dans cette manifestation,
10:33ce qui n'était pas du tout le cas.
10:35Il y avait beaucoup de femmes,
10:36il y avait des familles, on a vu des enfants,
10:37des personnes âgées,
10:39tous très inquiets
10:40pour l'avenir de leurs enfants.
10:42On a vu aussi des personnes de couleur.
10:43Ça a été très, très peu dit.
10:45Et à titre personnel,
10:47je voulais ajouter
10:47que je tenais, moi,
10:49à être présente à cette manifestation
10:50puisque je suis d'origine indienne
10:52et vous connaissez les problèmes
10:54qui existent entre la communauté indienne
10:56et aussi la société anglaise.
10:58Et je peux vous dire
10:59que je n'ai ressenti
10:59à aucun moment
11:00une hausse de racisme.
11:02Alors voyez le sujet précisément
11:05et vous allez entendre
11:05dans le sujet
11:06Tommy Robinson
11:07qui est l'organisateur,
11:08l'instigateur
11:08de cette manifestation.
11:11Londres,
11:12inondée par un océan
11:13de drapeaux britanniques.
11:15Des milliers de personnes
11:15se sont rassemblées
11:16après un été marqué
11:17par des manifestations
11:18anti-immigration
11:19devant des hôtels britanniques
11:21hébergeant des demandeurs d'asile.
11:22Le gouvernement n'écoute pas le peuple.
11:26Nous ne voulons pas
11:27de migrants sans papiers.
11:30Ils repoussent l'âge de la retraite
11:31pour les britanniques
11:32mais ils peuvent se permettre
11:34de dépenser des milliards
11:35pour maintenir illégalement
11:36ces personnes sur notre territoire.
11:38Ils violent nos filles,
11:40nos enfants,
11:41nos femmes.
11:42A l'initiative du mouvement,
11:43Tommy Robinson,
11:44militant nationaliste,
11:45pointe du doigt
11:46le gouvernement britannique.
11:47Le gouvernement tente
11:51de faire volte-face.
11:53Les politiciens,
11:54tout à coup,
11:55trouvent du courage.
11:59Et ils répètent les choses
12:00que nous disons depuis 15 ans.
12:02Ils nous ont ciblés,
12:04ils nous ont calomniés,
12:05ils nous ont diabolisés,
12:07ils nous ont attaqués,
12:08ils nous ont emprisonnés.
12:10Mais ils peuvent voir
12:10le pouvoir du peuple.
12:13Éric Zemmour était présent.
12:14Il s'est adressé
12:15au peuple anglais.
12:16Aujourd'hui,
12:17nous devons oublier
12:18nos combats passés
12:19parce que nous sommes
12:19confrontés aux mêmes
12:20dangers mortels.
12:21Nous sommes,
12:22vous et nous,
12:22soumis au même processus
12:23de grand remplacement
12:24de nos peuples européens
12:25par des peuples venus
12:26du sud et de cultures musulmanes.
12:28Vous et nous sommes colonisés
12:29par nos anciennes colonies.
12:30Vous et nous ne voulons pas
12:31devenir minoritaires
12:32sur notre propre sol.
12:33Vous et nous ne voulons pas
12:34disparaître.
12:35Nous avons le devoir
12:36de nous battre ensemble.
12:37Selon la police londonienne,
12:38environ 110 000 personnes
12:40ont participé à ce rassemblement.
12:42C'est intéressant
12:42parce qu'Éric Zemmour
12:43était présent
12:44et je ne suis pas sûr
12:45que le Rassemblement National
12:46soit sur cette position.
12:48C'est-à-dire que
12:48le Rassemblement National
12:49n'a pas forcément envie
12:50de manifestations
12:51comme ça en France.
12:52Ils sont dans une position
12:54de respectabilité
12:56et de partis de gouvernement
12:57donc ils n'aiment pas trop
12:58les manifestations
12:59ni les pétitions d'ailleurs.
13:01Oui.
13:01Alors,
13:02Tommy Robinson,
13:03il faut quand même dire
13:03qui est Tommy Robinson.
13:0542 ans.
13:06Fondateur de l'ex-groupuscule
13:08English Defence League,
13:10Ligue de défense anglaise
13:11issue de la Mouvernance Hooligan.
13:12c'est quelqu'un
13:15qui est anti-immigration
13:16hostile à l'islam.
13:17Il a été condamné
13:17à plusieurs reprises,
13:19notamment pour trouble
13:19à l'ordre public.
13:20Il a été emprisonné
13:21en 2018
13:22pour outrage au tribunal
13:23puis en 2024
13:24pour avoir répété
13:25des propos diffamatoires
13:26sur un réfugié.
13:27Il a été libéré en mai.
13:28Il avait notamment
13:29reçu le soutien
13:30du milliardaire
13:30américain
13:32Elon Musk.
13:32On l'a vu
13:33lorsqu'il prend la parole.
13:35C'est quelqu'un
13:36de sulfureux,
13:37on va le dire comme ça.
13:37Ah bon ?
13:38Ben, oui.
13:40Il vient de la Mouvance Hooligan,
13:41oui.
13:42Après, bien sûr,
13:43il faut le dire comme ça.
13:44D'ailleurs,
13:45il faut toujours dire
13:45les choses telles qu'elles sont.
13:46Deux ou trois choses.
13:48C'est certain
13:49qu'il est populaire.
13:50Il est peut-être populiste
13:51avec son accent
13:52un peu coquetet.
13:54Il a...
13:55Je veux dire,
13:56cette manifestation
13:57est qualifiée
13:58d'extrême droite.
13:59C'est rapé maintenant.
14:02Le mot a été
14:03tellement calvaudé,
14:04tellement usité
14:05qu'il a perdu
14:06tout son effet révulsif.
14:08C'est terminé.
14:09C'est terminé.
14:09J'aimerais que vous ayez raison.
14:11Tout le monde est qualifié
14:12d'extrême droite.
14:13Deuxièmement,
14:14je voulais citer
14:16certaines choses,
14:17mais il a quand même
14:18quelque chose d'extraordinaire
14:19à son actif,
14:19cet homme.
14:21C'est cet homme
14:21qui a su rappeler,
14:23il y a quelques mois,
14:24personne n'en a parlé
14:24en France.
14:25Il a su rappeler
14:26à l'opinion anglaise
14:28et notamment
14:28en médias anglais
14:29les viols
14:31par dizaines de milliers
14:33de jeunes filles blanches
14:35de la classe ouvrière
14:36par des gangs pakistanais
14:38pendant des années
14:40que la police anglaise
14:41et que les médias anglais
14:42ont voulu cacher
14:43pour cause
14:44de politiquement correct.
14:46Et troisièmement,
14:46moi je vous le dis
14:47très franchement,
14:48tout ce que je souhaite
14:49à la France,
14:51personnellement,
14:53c'est des manifestations
14:54de masse,
14:55évidemment sans violence,
14:57sans haine
14:58pour qui que ce soit
15:00avec des drapeaux français.
15:02Ces drapeaux français
15:03qui ont été interdits
15:04et remplacés
15:05par des drapeaux palestiniens
15:06il y a 15 jours
15:07dans les rues de Paris.
15:08Voilà ce que je souhaite
15:09à mon pays.
15:09Sabrina Medjeber.
15:14Simplement indiquer
15:15à l'instar du propos
15:17de M. Maillard
15:18qu'il y a quand même
15:18un mot qui est oublié
15:20dans le discours politique,
15:21c'est le mot identité,
15:22c'est le mot culture.
15:24Ces politiques ne voient
15:25les immigrés
15:26que comme des unités
15:27économiques interchangeables.
15:30Ils oublient que ces gens
15:31arrivent avec un socle,
15:32un substrat culturel
15:34qui est largement,
15:36parfois,
15:36dans des quartiers
15:37notamment très concentrés,
15:39très communautarisés,
15:41vraiment dans un rejet
15:42total, total
15:44de ce qui constitue
15:45l'identité européenne.
15:47Et ce mouvement
15:48très pacifique,
15:49c'est très bien
15:49que Régine l'ait souligné,
15:51il n'est pas l'apanage
15:52des Blancs,
15:52il est également l'apanage
15:53de tout Français
15:54ou de tout Européen,
15:55de toute origine.
15:56La couleur de peau
15:57n'est ni un slogan,
15:58ni une impolitique
15:59et encore moins
16:00une rente éternelle
16:01sur la colonisation
16:02et l'esclavage.
16:03Alors c'est vrai,
16:04je vous disais,
16:04l'ERN n'est pas sans doute
16:06sur la position de reconquête.
16:07J'ai écouté Alexandra Masson
16:08qui est députée
16:09des Alpes-Maritimes.
16:11Elle rappelait
16:12sans doute aussi
16:13la parole de Marine Le Pen
16:13qui ne souhaite pas
16:15exactement ce type
16:16de manifestation en France.
16:17Mais sur ce sujet,
16:19je trouve que la déclaration
16:20la plus extraordinaire
16:21c'est Valérie Hayé
16:22qui est une macroniste
16:23que vous allez écouter.
16:25Et c'est là que tu te dis
16:26ces gens sont déconnectés
16:27et ne comprennent rien à rien.
16:29Pour Emmanuel Macron
16:30ou pour Valérie Hayé,
16:31vous savez ce que c'est le problème ?
16:33Il n'y a pas assez d'Europe
16:34donc il faut plus d'Europe.
16:35Mais ça c'est,
16:37comment dire,
16:38c'est normal dans leur esprit.
16:41C'est-à-dire que ça ne marche pas
16:41et ça ne marche pas
16:42parce qu'il n'y a pas assez d'Europe.
16:44Donc ils n'ont pas compris
16:45ou ils ne veulent pas
16:46que la nation existe encore.
16:48Pour eux,
16:48il faut de l'Europe
16:48et c'est l'Europe
16:49qui protégera tout ça.
16:51Écoutez Madame Hayé
16:51parce que c'est une œuvre d'art
16:53Madame Hayé
16:53sur ces sujets-là.
16:54C'est le fruit aussi
16:56d'un sentiment probablement
16:58de dépossession des citoyens.
17:00Et c'est notre responsabilité
17:02de démontrer à nos citoyens
17:05qu'on a encore une capacité d'action
17:07pour changer leur vie,
17:08pour créer des emplois
17:09sur le climat,
17:10sur les grandes questions
17:11internationales,
17:12sur la sécurité.
17:12Et il se trouve que
17:13sur ces sujets-là,
17:14je crois fondamentalement
17:15que le bon levier
17:16et le bon niveau d'action,
17:17c'est le niveau européen.
17:18Il y a un pays en Europe.
17:19Il faut au contraire
17:20qu'on accélère
17:21l'intégration européenne,
17:22qu'on arrive à une Europe
17:23plus fédérale,
17:23qu'on met plus de moyens ensemble.
17:25C'est terrible
17:26parce que tu ne t'en sors pas avec eux.
17:28Mais c'est pire que terrible,
17:29c'est indécent.
17:30De venir se présenter
17:31devant les Français
17:32en disant au bout du 8 ans
17:33alors qu'ils ont mis la France
17:34dans un état un peu lamentable,
17:36venir dire aux Français
17:37on a encore la capacité
17:39de changer votre vie.
17:40Moi, je trouve
17:40qu'il y a un côté indécent.
17:41Et surtout la pauvreté
17:43de l'argumentation,
17:44la répétition de propos.
17:47Ça me rappelle Molière
17:49qui, lorsqu'il se moquait
17:51de certains médecins,
17:52lorsqu'il consultait le malade,
17:54le médecin répétait
17:55la rate, la rate, la rate,
17:58c'est l'Europe.
18:00Vous avez raison,
18:00le poumon.
18:02Le poumon, en effet.
18:03Je cherchais l'organe.
18:05Oui, mais ce n'est pas le médecin,
18:06c'est Toinette qui dit ça.
18:07Le poumon.
18:08Le poumon.
18:09Vous vous sentez mal
18:10après le déjeuner ?
18:11Le poumon.
18:11Et vous avez envie de dormir
18:12après ?
18:13Le poumon.
18:14Et parfois, en fin d'après-visite,
18:16vous êtes...
18:16Le poumon.
18:17Bon, il est 20h24,
18:19nous allons marquer une pause.
18:22On parlera de la déclaration
18:23du jour, François Hollande.
18:24Je disais une œuvre d'art
18:25pour Valérie Ayer,
18:26mais François Hollande,
18:28ancien président de la République,
18:30qui explique que LFI
18:31et le RN,
18:32le RN n'est pas dans l'arc républicain,
18:34mais le FI l'est.
18:36Prête à tout.
18:37Prête à tout pour son siège.
18:39Prête à tout.
18:40Un ancien président.
18:41L'indécence,
18:42pour ne pas dire davantage,
18:44de François Hollande.
18:45Mais qui sera reçu par camp,
18:46majesté partout ?
18:48Il fait rire les journalistes.
18:50Monsieur Petite Blague,
18:51il est rigolo !
18:53Quelle honte.
18:54Quelle honte.
18:55C'est vraiment ce qu'a dit
18:57sur l'arc républicain François Hollande.
18:59Il était même un peu gêné lui-même
19:02de le dire.
19:02Sachant que c'est pour son mandat
19:03que Marine Le Pen a le plus progressé
19:05électoralement ces dernières années.
19:07François Hollande,
19:08dans une seconde.
19:13La déclaration du week-end,
19:14elle est de François Hollande.
19:16C'est-à-dire qu'on lui pose la question
19:18sur l'arc républicain.
19:20Alors, il aurait pu dire,
19:21effectivement,
19:21ni le RN ni LFI sont dans l'arc républicain.
19:25Il y avait une cohérence.
19:26Il aurait pu dire,
19:27les deux sont dans l'arc républicain.
19:29C'est aussi une cohérence.
19:30Mais d'expliquer que le RN n'est pas dans l'arc républicain,
19:33après les deux ans qu'on vient de vivre,
19:34et que LFI, après les mêmes deux ans qu'on vient de vivre,
19:37est dans l'arc républicain,
19:38montre que ces gens de gauche,
19:40d'abord,
19:40ou ne comprendre rien,
19:41ou sont d'un cynisme total,
19:43et je pense que c'est la deuxième solution.
19:44La vérité,
19:45c'est qu'il tient à son siège,
19:46qui veut se présenter,
19:47s'il y a des élections législatives prochainement,
19:51avec l'étiquette du nouveau Front populaire,
19:53qui sera peut-être reconstruite.
19:55Et que,
19:56il y a quand même une responsabilité,
19:58quand tu es ancien président de la République,
19:59t'attends un autre niveau d'intervention.
20:03– Vous ne croyez ?
20:06On l'écoute ?
20:07Et vous parlez après ?
20:08– Il parle avant moi.
20:09– Il parle avant vous.
20:11– Il parle avant vous.
20:12– Il parle avant vous.
20:13– Ce qui est ennu,
20:14peut-être de Sébastien Lecornu,
20:16c'est de fixer la limite.
20:18Justement,
20:18on peut discuter avec tous les groupes,
20:19ça fait partie de la vie politique,
20:22et de la vie institutionnelle.
20:25Mais on ne peut pas dire
20:26que le RN fait partie de l'arc républicain.
20:29– Pourquoi ?
20:29– Ce qui est clair,
20:30c'est que le programme du RN
20:32s'écarte des principes de la République.
20:34La meilleure preuve,
20:35c'est que le RN annonce,
20:37il ne s'en cache pas,
20:38qu'il veut réviser la Constitution.
20:40– Le RN n'est pas dans l'arc républicain.
20:43Les Insoumis sont bien dans l'arc républicain ?
20:44– Oui, ils sont dans l'arc républicain,
20:47dès lors qu'ils se comportent en républicains.
20:50– Et est-ce qu'ils le font pour vous ?
20:50– Et parfois, ils s'en écartent
20:52quand ils ont des déclarations
20:53qui sont outrancières.
20:55– Outrancières, mais je suis désolé,
20:56il a raison de son point de vue,
20:59il ne peut plus faire autrement.
21:00Il a déjà commis le péché,
21:02il est déjà allié,
21:03il a fait l'alliance électorale
21:04avec un parti antisémite,
21:06un parti qui veut détruire
21:09le peuple français
21:10par voie de créolisation.
21:12C'est déjà fait.
21:14Un parti qui prône la violence
21:15et qui veut arrêter les préfets,
21:17il a déjà commis,
21:18comment voulez-vous,
21:18qu'ils s'en sortent sinon ?
21:20Il ne peut pas dire autrement.
21:20– Non mais c'est fascinant.
21:21– Je n'ai lié,
21:22franchement, je ne crois pas.
21:24– Vous ne croyez pas à quoi ?
21:25– Non mais je ne,
21:26je sais que c'est une cause désespérée.
21:28– Mais vous ne croyez pas à quoi ?
21:30– Pardon ?
21:30– Qu'est-ce que vous ne croyez pas ?
21:31– Je crois que lorsque François Hollande
21:35s'obstine à nier au moins une équivalence
21:39entre le Rassemblement National et LFI,
21:42c'est la concession qu'il fait
21:44au reste d'idéologie qu'il a.
21:48– Oui, il est de gauche,
21:50il y a le cynisme aussi,
21:52mais c'est vrai que chez les gens de gauche,
21:54tu n'es hainaïté de gauche,
21:55c'est dans le berceau,
21:57et tu ne bouges plus de ta vie.
21:58C'est-à-dire que le RN pourrait avoir
21:59les positions, je me disais ce matin,
22:01du Dalai Lama,
22:02eh bien ça c'est le RN,
22:03la seule chose qu'ils ont à te dire,
22:05ça a été fondé en 72 par…
22:07– D'accord, d'accord, Pascal.
22:09– Des gens qui avaient été avichis.
22:10– Disons, je ferais moins me serre
22:12dans la dénonciation.
22:14– Mais il y a le cynisme,
22:14parce que François Hollande,
22:16on le connaît.
22:17– Il y a l'impasse,
22:18plutôt que le cynisme.
22:19– Mais pourquoi ?
22:20Pourquoi cette tolérance en fait ?
22:21Qu'est-ce qu'il faut qu'à un moment…
22:23Vous avez deux ans
22:25où LFI dit des choses absolument ignobles,
22:29et vous avez un ancien président de la République
22:31qui dit, sauf dans l'arc républicain,
22:32sauf parfois quand on fait…
22:34Il y a 15 jours,
22:36Jean-Luc Mélenchon expliquait
22:38que les préfets iraient en prison.
22:39– Oui, je vois.
22:40– Mais vous imaginez si un autre parti
22:43avait dit la racine carrée
22:45de ce qui dit LFI ?
22:47– Alors pourquoi vous êtes ça
22:48sur une position comme ça ?
22:49– Mais parce que je vois davantage
22:51que du cynisme…
22:52– Vous n'êtes pas dans ces lunettes de soleil
22:53qui vous font voir différemment ?
22:54– Non, mais j'aime bien,
22:56mon cher Pascal,
22:57introduire,
22:58même à l'égard des gens
22:59que vous n'aimez pas…
23:00– Mais c'est pas que j'aime rien
23:01contre François Hollande ?
23:03– C'est une tentative désespérée
23:06chez François Hollande
23:07de encore concéder
23:10à une idéologie
23:11à laquelle il ne croit plus.
23:13– Non, mais Pascal…
23:13Pardon, mais…
23:14La réalité, c'est que François Hollande
23:18se ridiculise.
23:19Parce qu'à part les gauchistes,
23:21plus personne ne pense que le RN
23:22n'est pas dans l'arc républicain.
23:24J'étais à Bordeaux,
23:25je reviens de Bordeaux.
23:26J'ai discuté avec d'autres journalistes,
23:28avec Marine Le Pen
23:28et avec Jordan Bardella.
23:30J'ai écouté attentivement
23:31le discours de l'un et de l'autre.
23:33À aucun moment,
23:34je n'ai entendu un propos
23:35qui ne soit pas républicain.
23:37À aucun moment.
23:38Donc, François Hollande, pardon,
23:39il est ridicule quand il dit ça.
23:40C'est tout.
23:41Qu'on soit d'accord ou pas
23:41avec leur programme,
23:42ce n'est pas le sujet.
23:43Mais il est juste ridicule, en fait.
23:44– Et là, pour me contredire,
23:46dans l'instant,
23:48l'argument qu'il utilise
23:50en faveur de LFI
23:51peut s'appliquer parfaitement.
23:53RN, il dit,
23:54il faut qu'ils aient
23:55le comportement républicain.
23:57C'est ce qu'ils ont.
23:58– En quoi le RN,
23:59depuis ses dirigeants,
24:03depuis, allez, deux ans,
24:06depuis le 7 octobre
24:06ou même depuis cette législature,
24:08en quoi y a-t-il une prise de parole
24:10qui n'entre pas
24:12dans l'arc républicain
24:13ou dans la République ?
24:14Qu'on soit d'accord ou pas d'accord.
24:15– Et même la préférence nationale,
24:18c'est d'un point de vue politique.
24:19– Mais en quoi ?
24:20En fait, il n'y en a pas.
24:21Donc, M. Hollande
24:22dit n'importe quoi.
24:24Avant, il a fait n'importe quoi
24:26quand il était président.
24:26Maintenant, il dit n'importe quoi.
24:28Il y a une cohérence.
24:28– Vous avez entendu l'argument
24:29qu'il a donné ?
24:29C'est très intéressant.
24:30– Oui, il ne change pas la constitution.
24:31– Ils veulent réformer la constitution.
24:32– Il faut juste m'expliquer
24:33que tous les présidents l'ont fait.
24:34– Macron l'a fait il y a un an et demi.
24:36Sarkozy a fait une révision.
24:37– Et lui, il a voulu le faire aussi.
24:38– En fait, ce qui me frappe
24:40toujours chez Hollande,
24:41je le dis à chaque fois,
24:42ce n'est pas tant.
24:42Ce qu'il dit,
24:43c'est comment il est reçu
24:44dans le cercle médiatique.
24:45Il n'y a personne qui lui dit,
24:48d'abord qui lui rappelle son bilan
24:50qui était quand même très mauvais,
24:51il a été battu,
24:52qu'il a amené Emmanuel Macron,
24:54ce qui n'est quand même pas une réussite.
24:56Et que tout ce...
24:57– Ça, on ne peut pas lui reprocher
24:58qu'il a amené Emmanuel Macron.
25:00Macron ne lui a pas demandé la permission.
25:02C'est même pour lui.
25:03– Pourquoi il lui en veut bruit ?
25:04– Il se déteste à cause de ça.
25:06– Bon, bon.
25:06Mais en fait,
25:07et tout ça,
25:08parce que visiblement,
25:09il fait rire les journalistes.
25:10– Pas seulement, Pascal.
25:12– C'est-à-dire ?
25:13– Non, pas seulement,
25:14parce que vous le plaît.
25:15– Vous ne pouvez pas nier
25:16que François Hollande,
25:18dans le cadre d'une interview
25:19ou d'un questionnement,
25:21est quelqu'un de très intéressant.
25:23– Mais enfin,
25:24moi, ce qui m'intéresse,
25:25c'est les résultats.
25:26– Oui, mais d'accord.
25:27– Non, mais maintenant,
25:28on a un ancien président.
25:30Il n'est plus en charge.
25:31– Mais je ne vous dis pas
25:31qu'il n'a pas de charme.
25:33Je ne vous dis pas
25:34qu'il n'est pas ceci,
25:34qu'il peut être drôle.
25:36– Non, mais moi, je vous dis
25:36qu'il est intéressant.
25:37– Mais il est intéressant
25:38pourquoi ?
25:38Il est sûrement intéressant.
25:39Il n'est pas intéressant
25:40quand il est en action, quand même.
25:41– Non, mais...
25:43– Vous voulez que je vous parle
25:44de toutes les affaires ?
25:47– Mais vous pouvez en parler.
25:48– Et du bilan des impôts ?
25:50– On est en train...
25:50– De sa politique économique ?
25:52– On est en train de parler
25:53d'un ancien président
25:54qui commente l'actualité politique.
25:57Et je dis que dialoguer,
26:01écouter François Hollande,
26:03il y a des moments plus bêtes.
26:05– Mais je ne vous dis pas ça, d'ailleurs.
26:07Les résultats comptent.
26:08Enfin, cette parole est ignoble.
26:11– Elle est surtout inept.
26:12– Vis-à-vis...
26:13– Sébastien Lecornu,
26:14il a une bonne formule.
26:14Il dit que ce sont les électeurs
26:15qui trient les élus.
26:16Et il ne faut pas se substituer à eux.
26:18C'est quand même vraiment
26:19ce qu'ils font en permanence
26:20en disant que l'ERN
26:20n'est pas dans l'art républicain.
26:22Alors que moi,
26:22ce que j'entends à chaque fois,
26:23ce sont des gens qui, en fait,
26:24ne croient pas à la démocratie.
26:25Ils superposent une couche par-dessus
26:27qui est leur jugement moral.
26:28– Ah oui ?
26:29– Bon, Marine Le Pen sera demain
26:30chez Sonia Mabouk.
26:32– Ah oui, 8h10.
26:35Vous pourrez l'écouter.
26:37Alors, on va ouvrir un dossier
26:38qui vous plaît, j'imagine,
26:40sur lequel vous êtes intarissable.
26:43Le service public.
26:44– Oui, je suis levé.
26:45– Le service.
26:46Comment vous dites ?
26:47– L'odieux visuel de service public.
26:50– Ou les autorités d'occupation.
26:51– Ou les autorités également.
26:53Vous avez deux ou trois formules
26:55qui sont à vous.
26:56Le privilège rouge chez vous.
26:57– Oui.
26:57– Le privilège rouge chez vous.
26:58Donc, on vous rend hommage.
26:59Moi, de temps en temps, je le reprends.
27:00– Oui, j'ai vu que de temps en temps,
27:02vous en usiez de manière un peu illégale.
27:04– Alors, franchement,
27:05moi, je vais vous dire,
27:05je suis un voleur.
27:07– Oui, oui.
27:07– Vraiment, quand une expression est bonne,
27:09je la pique.
27:09Bon, mais c'est allé bien,
27:10le privilège rouge.
27:11Mais c'est vraiment vous,
27:12le privilège rouge ?
27:12– Bien sûr.
27:13– Bon.
27:13L'odieux.
27:14– L'odieux visuel de service public.
27:16– Ça, c'est pas mal.
27:17Et puis les autorités d'occultation.
27:19– Les autorités d'occultation.
27:20– C'est très juste, hein ?
27:21– Moi, j'aime bien
27:22les autorités d'occultation.
27:23Bon, M. Cohen a pris la parole
27:25chez lui, dans l'émission C'est à vous.
27:28Et on va l'écouter,
27:30puisqu'il est sa première fois
27:31qu'il prend la parole sur ce dossier,
27:33maintenant que le comité d'éthique
27:35s'est prononcé.
27:38Et il a donné sa version.
27:42– Un, ces rencontres font partie
27:44de mon métier.
27:45Les journalistes politiques échangent
27:48avec les politiques de tous bords.
27:50Ils partagent des cafés,
27:51parfois des déjeuners,
27:52pour obtenir des informations
27:54et nourrir leurs papiers
27:56ou leurs éditos.
27:57Deux, un journaliste peut avoir
27:58le cœur à droite ou à gauche
28:00ou nulle part, peu importe.
28:02L'important, ce qui compte,
28:03c'est de savoir s'il fait bien son boulot,
28:06s'il le fait avec honnêteté
28:07et impartialité,
28:09sans complaisance particulière.
28:10Et pour ce qui me concerne,
28:11je crois que mes critiques
28:12et mes questions
28:13sont assez largement distribuées.
28:15y compris contre le PS,
28:18contre le Parti Socialiste.
28:20C'est d'ailleurs le mécontentement
28:21des proches d'Olivier Faure
28:23à l'égard de mes éditos
28:25qui les a conduits
28:26à solliciter ce rendez-vous
28:28en particulier.
28:29– Bon, écoutez,
28:30c'est sa défense,
28:31en tout cas.
28:32Mais quand M. Legrand
28:34dit à Rachid Adati,
28:36on va s'en occuper,
28:36il ne dit rien.
28:37Et qui ne dit mot,
28:38consent.
28:39Deuxième passage,
28:40il veut les bandes.
28:41Finalement, c'est comme dans
28:41l'affaire de Pardieu.
28:42Maintenant, il veut les bandes
28:45et il veut un huissier.
28:47– D'accord.
28:48– Est-ce que la teneur
28:49des discussions entendues
28:50sur ces vidéos
28:51n'est pas la preuve
28:52d'une forme de collusion ?
28:53– Mais justement,
28:54ce n'est pas une preuve,
28:56c'est un montage
28:57pour une heure et quart,
28:59une heure et demie
29:00de conversation à peu près.
29:01C'était il y a deux mois,
29:02c'était début juillet.
29:03en tout deux minutes trente
29:05d'images,
29:07de sons,
29:08sélectionnés,
29:09coupés,
29:10charcutés,
29:11qui ne reflètent pas
29:11ce que fut ce rendez-vous
29:13au demeurant banal.
29:14C'était une conversation
29:16entre journalistes et politiques
29:17comme il y en a tous les jours
29:19et à toutes les heures.
29:20Ainsi, l'une des séquences
29:21qui a été mise en ligne
29:22d'une durée d'une minute douze
29:24a été coupée à dix reprises.
29:27Dix points de montage
29:28qui sont visibles à l'œil nu,
29:29ce qui laisse penser
29:29que cette vidéo a été volée
29:31et montée dans le seul but
29:33de provoquer une interprétation
29:35biaisée et malhonnête,
29:36en clair,
29:36pour nous nuire.
29:37Et parce que nous n'avons
29:38rien à cacher,
29:39nous avons adressé aujourd'hui
29:41par voie d'huissier
29:42une sommation
29:43pour obtenir les roches.
29:46Bon, je rappelle quand même
29:47qu'il n'est pas sur la position
29:47d'Adil Vendrette,
29:49qui est sa présidente,
29:50puisqu'elle a suspendu
29:51Thomas Legrand
29:52de l'émission.
29:53Donc elle,
29:54une décision a été prise.
29:55Donc ce qu'il dit
29:55est contraire à ce que dit
29:56la présidente d'RTL,
29:59de France Inter,
30:00qui n'est pas la présidente d'ailleurs,
30:01c'est la directrice.
30:03Vous avez raison,
30:04premièrement.
30:04Deuxièmement,
30:05ils mettent dix jours
30:06à sortir l'argument
30:07du montage
30:07avec les rames.
30:08Troisièmement,
30:09il y a des éléments de langage
30:10en ce moment à France Télévisions
30:10et Radio France.
30:11Ils les répètent au mot près
30:13parce qu'il est en train
30:13de lire un texte.
30:14Il n'est pas en train
30:14de donner une version sincère
30:17de l'affaire,
30:18selon lui.
30:19Encore une fois,
30:19dix jours après,
30:20puisque vous parlez
30:20de l'affaire Depardieu.
30:21Moi, j'avais beaucoup suivi
30:22cette histoire-là.
30:23À la seconde où la vidéo sort,
30:25Depardieu et son entourage
30:26disent qu'on veut voir les images
30:27parce que ce n'est pas comme ça
30:28que ça s'est passé.
30:29Ces images n'ont jamais été données
30:30par personne.
30:31Et je crois pouvoir m'avancer
30:32à la place de mes confrères
30:33de l'incorrect de Di
30:34pour dire que
30:35quand ils ont eu les images,
30:36ils les ont eux-mêmes
30:37confiées à un huissier
30:38avec un constat.
30:39Donc, je crois qu'ils sont
30:40très à l'aise
30:40avec ce qu'ils ont capté.
30:42On va parler de Radio France
30:43et de Vincent Mellet
30:44que personne n'a connaissait.
30:45On ne peut pas parler.
30:46Ah si, je vous en prie.
30:47Le jeune,
30:48je vous en prie.
30:49Je vous en prie.
30:51Je vous en prie.
30:52Il est complètement
30:55à côté de la plaque.
30:57D'abord,
30:58on ne leur reproche pas
30:59de rencontrer des journalistes.
31:00On leur reproche
31:01forcément
31:02ces certains mots,
31:03pas tout.
31:04Ce qu'ils ont dit
31:05en tant que complices
31:07justement par rapport
31:09à Madame Dati.
31:10Tout le reste,
31:11c'est de la littérature.
31:12Et j'observe
31:13qu'il y a un petit changement
31:15là
31:15sur le plan de la stratégie.
31:18Maintenant,
31:18ils veulent voir tout.
31:19C'est un montage
31:20parce qu'au début,
31:22M. Cohen considérait
31:23que c'était totalement illégal,
31:25totalement illégal
31:26de l'enregistrer comme ça.
31:28Seulement,
31:29quand on lui a mis
31:29sous les yeux
31:31le fait qu'il avait
31:32approuvé
31:33le fait que Mediapart
31:35enregistre
31:37en loose day
31:38des gens,
31:39le fait qu'il ait approuvé
31:40que dans l'affaire Bettencourt,
31:41on utilise également
31:43les enregistrements
31:45du valet de chambre,
31:46alors il est obligé
31:47maintenant de changer.
31:48Il veut tout voir.
31:49Il verra tout.
31:49À votre avis, Pascal,
31:50faut-il mettre
31:52dans le même sac
31:53à partir de ce
31:55qu'on a entendu,
31:56Patrick Cohen
31:57et Thomas Le Grand ?
31:58C'est pas assez
31:59les mêmes.
31:59Ils ont décidé...
32:02Manifestement,
32:03c'est Thomas Le Grand
32:04qui l'a mis.
32:04Oui, oui, enfin écoutez,
32:06ils sont obsédés
32:08à l'idée
32:09que la droite
32:10puisse revenir
32:11au pouvoir
32:12ou venir au pouvoir.
32:13Ils feront tout
32:14pour l'empêcher.
32:16Donc,
32:16ils voient
32:17des gens du PS
32:18et se disent
32:19comment je peux vous aider.
32:20C'est ça la réalité.
32:21Mais vous les mettez,
32:22vous feriez...
32:22Mais je les connais.
32:25Oui, mais...
32:26Il y a Céline Pigalle
32:28qui a pris la parole.
32:30Je les ai vus travailler.
32:32Non, non, mais...
32:33J'étais dans des...
32:34Ça fait 40 ans.
32:35Je vois bien
32:36quand une info arrive
32:37sur Nicolas Sarkozy.
32:38Combien ils sont...
32:40Entre 2007 et 2012,
32:42ils sont dans un état
32:43quand il se passe quelque chose
32:44qui est contraire
32:45aux intérêts de Sarkozy.
32:46Ça leur fait plaisir.
32:49Il n'y en a pas un
32:50qui vote à droite.
32:51Je ne peux pas vous dire
32:52autre chose.
32:53C'est vrai pour Sarkozy.
32:53Tous les gens,
32:54je peux vous tous résoudre.
32:55Il n'y a pas un journaliste
32:57que je connaisse
32:57dans le service public,
33:00si vous en connaissez,
33:00il faut me le donner,
33:01qui vote à droite.
33:02Ça n'existe pas.
33:04J'y peux rien.
33:05Qu'est-ce que vous voulez
33:05que je vous dise, moi ?
33:06Mais vous-même,
33:07mon cher Pascal,
33:08quand quelque chose
33:09de désagréable
33:10arrive à Nicolas Sarkozy,
33:12vous n'êtes pas bien.
33:14Bien sûr,
33:15mais moi,
33:15je ne suis pas du service public
33:16et je trouve ça injuste surtout.
33:18C'est ça que je veux dire,
33:19mais c'est mon honnêteté intellectuelle.
33:20Ce n'est pas parce que
33:21j'ai des actions.
33:22Proverbiale.
33:22Mais bien sûr,
33:23mais qui contesterait
33:24qu'il y a un traitement différent ?
33:27Par honnêteté,
33:29je fais tout de même
33:30à partir de la petite phrase.
33:32Mais enfin,
33:33mais pardonnez-moi,
33:33on peut parler pendant des heures
33:34du dernier procès
33:36de Nicolas Sarkozy
33:37et des moyens
33:38qui ont été mis en oeuvre
33:39et sur l'autre procès
33:41de la même manière.
33:42C'est gigantesque
33:43ce qui a été mis en place.
33:44Non, mais ça ne me gêne pas.
33:46Il n'y a rien.
33:47Il n'y avait pas
33:48l'ombre d'une preuve.
33:50Vous plaisantez ?
33:51Ben non,
33:51vous avez trouvé un billet, vous.
33:53Il faut le donner à la justice.
33:54Si vous avez trouvé
33:54un billet de financement,
33:55donnez-le.
33:56Vous êtes tout de même
33:57plus intelligent
33:58que cette phrase-là.
34:00Mais pourquoi ?
34:01Mais attendez.
34:02Vous avez trouvé un billet ?
34:03Non, mais...
34:04Mais il n'y a pas de...
34:05Vous n'avez pas quoi répondre,
34:06d'ailleurs.
34:06Non, mais je sais quoi répondre.
34:08J'attends avec impatience
34:09l'émission
34:10où vous aurez le résultat
34:13de l'arrêt.
34:14Et on discutera.
34:15Bon, en tout cas,
34:16Vincent Mellet.
34:17Alors, Vincent Mellet.
34:18Vincent Mellet.
34:19D'abord, il est directeur
34:19éditorial de Radio France.
34:20Alors moi, j'ai regardé...
34:22Ça n'est pas rien.
34:22J'ai regardé...
34:23L'organigramme,
34:24c'est génial.
34:25Il y a un nombre de gens.
34:26Mais l'organigramme,
34:26parce que là,
34:27il a soulevé le capot.
34:29Donc, vous avez
34:29Sibyl Veil.
34:31Elle est présidente.
34:32Vous avez
34:33un directeur éditorial,
34:34c'est lui.
34:35D'accord.
34:36Donc, et en-dessus,
34:37il y a les sept radios.
34:39Nous sommes d'accord ?
34:40France Culture,
34:41France Inter...
34:41Alors, de deux choses l'une.
34:43Où Mme Veil
34:44est incapable
34:45de penser
34:46l'éditorial,
34:47et il faut la virer.
34:48Où les sept en-dessous
34:49ne servent à rien,
34:50et il ne faut pas les virer.
34:51Parce que lui,
34:52il ne sert à rien, en fait.
34:53C'est un poste
34:54qui ne sert à rien.
34:55C'est-à-dire,
34:55c'est un poste
34:56dans la suradministration
34:57que tu mets en place,
34:59mais ce n'est pas
34:59un exécutif.
35:00Donc, il est là
35:01dans son bureau
35:01de temps en temps,
35:02il doit dire
35:02« Ouais, il faut le positionnement. »
35:03C'est des jobs bidons.
35:05J'aurais dû faire ça.
35:06C'est des jobs bidons.
35:07Mais c'est des jobs bidons
35:09à 150 000 euros par an.
35:11Voilà, c'est ce que je veux dire.
35:13Ou 130,
35:14ou 140,
35:15je n'en sais rien.
35:16Donc, Mêlé,
35:16avec notre argent,
35:17il ne fait rien.
35:18D'accord.
35:19Il ne sert à rien.
35:20Il ne sert à rien.
35:21Vous ne diriez même pas,
35:23Pascal,
35:23qu'il peut faire un lien
35:24contre Sibyl Ben.
35:26C'est ce qu'on appelle
35:27la sur...
35:27Mais c'est ça qu'il fait.
35:29Il fait un lien
35:30à 150 000 euros par an.
35:32Non, mais peut-être.
35:32En fait, c'est ça
35:33qui est scandaleux.
35:34C'est l'argent des Français.
35:35Donc, ils viennent nous attaquer.
35:36Il faut aller voir
35:37l'organigramme de France Inter.
35:39Quoi de France Inter ?
35:39De Radio France.
35:41Donc, vous avez...
35:42Il y a 12 directions.
35:45Sous les 12 directions,
35:46tu n'as que des directeurs.
35:48Tout ça avec des voitures de fonction.
35:50Tout ça avec des voitures de fonction.
35:52Vous avez des voitures de fonction
35:53dans le privé ?
35:55Non.
35:55Moi, je n'ai jamais vu
35:55des voitures de fonction à RTL,
35:56à l'Europe 1.
35:57Je n'ai jamais vu
35:57de voiture de fonction.
35:58Donc, tout ça,
35:59c'est vous qui payez.
36:01Donc, continuons, les amis.
36:03Donc, ça coûte
36:034 milliards et demi de dotation.
36:05Donc, M. Mellet,
36:06qui ne sert à rien,
36:08effectivement,
36:09il nous attaque.
36:09Alors, qu'est-ce qu'il dit ?
36:10Qu'on est un oligopole hostile
36:12de la galaxie Bolloré.
36:15Le oligopole.
36:16Alors que lui,
36:16il a 7 radios
36:17et 5...
36:19Le service public
36:20a 7 radios
36:21et 5 télés.
36:23Franchement,
36:23ces gens ne sont pas serrés.
36:24Non, mais surtout,
36:25il y a quelque chose
36:26qui échappe.
36:27C'est dans la nature même
36:29de l'extrême-gauche.
36:31L'absence de toute conception
36:33du principe de réciprocité.
36:35C'est-à-dire que pendant
36:36des années et des années,
36:39ces gens-là,
36:40par les journalistes,
36:42par leurs chroniqueurs,
36:44par leurs soi-disant humoristes,
36:46ont passé leur temps
36:47à nous critiquer,
36:48à se foutre de notre gueule.
36:49mais du matin
36:52jusqu'au soir.
36:53J'ai encore
36:54en mémoire
36:55Sonia De Villers
36:56qui reçoit
36:57un journaliste
36:58des jours
36:59et qui lui demande
37:00la liste des chroniqueurs
37:01et donc il la donne.
37:03Et croyez-moi,
37:04ce n'était pas un compliment,
37:05se compris
37:05celui qui a l'honneur
37:07de vous parler aujourd'hui.
37:09C'est constamment
37:10sur le milliardaire
37:11catholique Bolloré.
37:12C'est constamment.
37:13mais il ne supporte pas.
37:15C'est ça le propre
37:16de l'extrême-gauche.
37:16Il crache sur les gens
37:18mais il ne supporte pas
37:19le moindre postillon.
37:20Écoutons le sujet
37:21de Chloé Tarka.
37:22Alors,
37:23je pense qu'il y a
37:24une enquête sur Radio France
37:25mais c'est un audit
37:26qu'il faudrait faire.
37:27C'est un audit
37:28parce que tu vas t'apercevoir
37:30qu'il y a plein de gens
37:31qui ne servent à rien
37:31dont le dénommé Mellet.
37:34Écoutons Chloé Tarka.
37:37Radio France
37:38en ordre de bataille
37:39pour se défendre.
37:41Ce samedi,
37:42le directeur éditorial
37:43de France Inter
37:44a contre-attaqué.
37:45Ce qu'on peut simplement
37:46regretter concernant
37:47Thomas Legrand
37:48c'est qu'il est
37:48involontairement fait
37:49à cadeau
37:50à nos pires adversaires.
37:51À CNews et Européens
37:52notamment
37:52qui n'ont pas manqué
37:53de créer immédiatement
37:54et de toute pièce
37:55un récit autour de cette affaire
37:56pour mieux nous attaquer.
37:58Ils ont profité du fait
37:59que généralement
37:59nous ne répliquons pas
38:00mais cela va changer.
38:02De son côté,
38:02la patronne de l'information
38:04de Radio France
38:04Céline Pigalle
38:05a renchéri.
38:07Pascal Praud
38:07sur CNews a déclaré
38:08Ils ont peur
38:09tous les journalistes.
38:10Le système commence
38:11à craquer.
38:12Nous, on va en parler
38:13tous les jours
38:14qu'ils le sachent
38:15tous les jours.
38:16Durant cette semaine
38:17jusqu'à 80% du temps
38:18d'antenne
38:18à certaines heures
38:19était consacré à ce sujet.
38:21Dans une lettre
38:21adressée au sénateur
38:22du Val-de-Marne
38:23la directrice de Radio France
38:25Sibylle Veil
38:26dénonce également
38:27les attaques.
38:28Un document consulté
38:29par les journalistes
38:30de Radio Courtoisie.
38:32On voit directement
38:32que c'est
38:32soyons honnêtes
38:33la droite nationale
38:34qui est visée
38:35parce que c'est la seule
38:36qui se permet
38:37qui en fait
38:37finalement
38:38a cette autorité
38:40cette envie
38:41de critiquer
38:41le service public
38:42parce que finalement
38:44ce qu'on voit
38:44c'est qu'il y a
38:44une sous-représentation
38:45de la droite nationale
38:46dans le service public.
38:47Suite à cette affaire
38:48l'ARCOM
38:49régulateur
38:50de l'audiovisuel
38:50doit prochainement
38:52auditionner
38:52les présidentes
38:53de France Télévisions
38:54et Radio France.
38:55Alors il y a quelques tweets
38:58que je voulais
38:58vous montrer
39:00Jean-Michel Apathy
39:03qui a dit
39:03non ça c'est sur
39:04François Morel
39:05pardonnez-moi
39:05Emmanuel Razavi
39:08a dit jeudi
39:08toute ma solidarité
39:09à mes confrères
39:09de CNews et d'Europe 1
39:10qui sont insultés
39:11et attaqués
39:11par des figures
39:12de Radio France
39:12ces derniers jours
39:13je suis un grand reporter
39:14indépendant
39:14journaliste de terrain
39:15et d'enquête
39:15en tant que professionnel
39:16je sais à quel point
39:17journaliste de CNews
39:18prépare avec sérieux
39:18et bienveillance
39:19leur sujet
39:21et puis ce matin
39:21il y avait un invité
39:22le premier invité
39:23de France Inter
39:25et c'était Guy
39:26c'était M. Zuckman
39:27la tag Zuckman
39:28bien sûr
39:29qui était sur
39:30c'est à vous ce soir
39:31parce que ces gens-là
39:32alors ils vont pas
39:33inviter Alain Madelin
39:34ils vont pas inviter
39:35des libéraux
39:35en fait
39:36c'est comme
39:38je vous avais parlé
39:38de Julie Cagé
39:40et de Piketty
39:40qui avait fait
39:41une fiche Wikipédia
39:42qui en avait fait
39:44un livre
39:44aucun intérêt
39:45et Julie Cagé
39:47elle est présentée
39:48comme une économiste
39:48c'est juste une femme politique
39:50qui est à Sciences Po
39:51d'ailleurs
39:51et qui donne des cours
39:52de sciences économies
39:53à Sciences Po
39:53comme Sandrine Drousseau
39:54les donnait
39:55tu leur donnerais
39:56le Félix Potin du coin
39:58il serait fermé
40:00trois mois plus tard
40:00non mais c'est vrai
40:01et vous parlez pas
40:02de M. Morel alors ?
40:03je vais vous parler
40:04de M. Morel
40:04je crois que ça existe
40:05plus Félix Potin
40:06écoutez Zuckman
40:07M. Zuckman
40:09qui veut faire payer les riches
40:10on a des problèmes
40:11de dette publique
40:12bien sûr
40:13mais on a aussi
40:13beaucoup de richesses privées
40:15la dette publique
40:17c'est l'équivalent
40:17d'une année
40:18de revenu national
40:20la richesse privée
40:21c'est l'équivalent
40:22de 6 à 7 années
40:23du revenu national
40:24donc toute la question
40:25pour les mois
40:27et les années qui viennent
40:28c'est comment est-ce
40:29qu'on va réussir
40:30à mobiliser
40:31cette richesse privée
40:32pour résoudre
40:33nos problèmes
40:33de dette publique
40:34le risque principal
40:35c'est le risque
40:36de blocage
40:37on est dans un blocage
40:38budgétaire politique
40:39pourquoi ?
40:40parce qu'il y a
40:40un refus
40:41de s'attaquer
40:43sérieusement
40:43au problème
40:44de la non-taxation
40:46des ultra-riches
40:47et on ne va pas réussir
40:48à demander
40:48aux français
40:50le sujet c'est la taxation
40:51non mais parce que
40:51c'est très simple
40:52ça va être difficile
40:53de demander aux français
40:54de faire des efforts
40:55quels qu'ils soient
40:56tant que les milliardaires
40:57ne paieront pas
40:58d'impôts sur le revenu
40:59bon ça d'abord
41:00c'est dément
41:01mais d'abord
41:01ce qu'il y est faux
41:02parce qu'ils parlent
41:02au nom des français
41:03et les français
41:04ils ont
41:04je ne crois pas justement
41:06que la chasse aux milliardaires
41:07ce soit leur premier problème
41:08pour tout dire
41:08parce qu'ils ont bien
41:09compris que pour entraîner
41:10parfois un peloton
41:12il faut mieux avoir
41:13Bernard Hinault 2 ans
41:13parce qu'autrement
41:14le peloton
41:14il roule moins vite
41:16vous vouliez parler
41:19non vous vouliez dire un mot
41:21sur France Inter
41:21pour Morel
41:23c'est ça ?
41:23non mais écoutez
41:24on va en parler
41:24c'est extraordinaire
41:26alors je précise
41:27tout le monde
41:27ne connait pas Morel
41:28sur France Inter
41:29François Morel
41:29traite la réaction
41:30de l'incorrect
41:31je le dis
41:32il les a traités
41:33de fils de pute
41:34d'enculé
41:34c'est homophobe
41:35déjà
41:35c'est homophobe
41:37quand il y a ça
41:38sur un stage de football
41:39tu arrêtes le match
41:40ce qui est terrible
41:40donc il les traite
41:41il traite les gens
41:42d'incorrect
41:42mais ils peuvent se permettre
41:43puisqu'ils sont
41:44d'extrême droite
41:44donc on peut insulter
41:46de fils de pute
41:47et d'enculé
41:48des gens d'extrême droite
41:49et Ali Badou
41:51et Marion Lourdes
41:52qui l'écoutent
41:54mais
41:54sont dans une sorte
41:57d'orgasme
41:58intellectuel
41:59en entendant ça
42:00et le même Ali Badou
42:02ce qui est extraordinaire
42:02permettez-moi ça
42:03Ali Badou
42:04reçoit
42:06Jean-Noël Barraud
42:08le ministre des Affaires étrangères
42:09il le reçoit vendredi
42:11il lui parle de tout
42:12d'Israël et tout
42:13etc
42:13tape dessus
42:14pas une question
42:16sur Boilem Sansal
42:19pas une question
42:21et deux jours après
42:23ils ont passé
42:24l'interview
42:25de monsieur Gallimard
42:26uniquement pour que
42:28monsieur Gallimard
42:29dise
42:29il n'a pas dit autre chose
42:30que Boilem Sansal
42:32qui est isolé de tout
42:33que Boilem Sansal
42:34a dit
42:36qu'il ne fallait pas
42:37que le RN
42:38l'utilise
42:39voilà
42:40sur une phrase
42:41ils l'ont passé
42:42au moins trois fois
42:44dans la journée
42:44si c'est ça
42:46si c'est pas
42:47si ça
42:48c'est pas un procédé
42:49malhonnête
42:50j'ai un problème de vocabulaire
42:51il brille rarement
42:52par son courage
42:53c'est pas quelque chose
42:54qui le caractérise
42:55notre camarade
42:59de Télébret arrive
43:00bonjour monsieur Legret
43:02bonsoir
43:03monsieur Legret
43:04vous connaissez le général Jaruzelski
43:07je trouve que ça vous va très bien
43:09vous devriez venir
43:11je ne peux pas répondre
43:14et dire du bien de François Morel
43:16mais dites
43:17mais la parole est libre
43:18généralement
43:19vous avez l'esprit de contradiction
43:20la taxe Zuckman
43:21est très intéressante
43:23parce que pour les gens
43:24qui ne sont pas
43:25des maîtres en économie
43:26il y a eu des répliques
43:28très intelligentes
43:29qui ont été formulées
43:31dans la presse écrite
43:32qui ont démontré
43:33d'abord
43:33que cette taxe
43:35rapportait trop peu
43:36par rapport au désordre
43:38qu'elle allait créer
43:39et pour François Morel
43:41je suis à chaque fois gêné
43:42parce que
43:43il est critiqué
43:44globalement
43:45pour des propos
43:47infiniment vulgaires
43:49alors que par ailleurs
43:50c'est un homme très bien
43:52et intelligent
43:53c'est de loin
43:54le meilleur humoriste
43:56de la bande
43:57on est d'accord
43:58raison pourquoi
43:59je lui en veux
43:59encore davantage
44:01d'utiliser ce langage
44:02mais je n'oublie pas
44:02ce qu'il fait de bien
44:03mais oui
44:03mais il y a beaucoup de gens
44:04très bien
44:05qui disent des choses épouvantables
44:06moi je suis d'accord
44:07pour dire que c'est presque
44:08un génie de l'humour
44:09absolument
44:09c'est pas du tout de son niveau
44:10c'est très très très mauvais
44:12c'est très décevant
44:13et j'en veux beaucoup plus
44:15c'est d'une vulgarité
44:16d'une grosse fierté
44:17chez lui
44:18d'autant plus navrant
44:19c'est pas très drôle en réalité
44:20non mais je trouve que c'est pas drôle
44:22je trouve que c'est pas drôle
44:24surtout que ça serait sur une radio privée
44:26qui insulterait de la sorte
44:27un journal de gauche
44:30par exemple Libération
44:30ce qui est drôle
44:32c'est très beau
44:33non mais en fait
44:33ça montre une chose
44:35c'est des couarts
44:36oui
44:36voilà
44:37il peut être
44:38c'est intelligent
44:39drôle tout ce que vous voulez
44:40mais en fait
44:41il donne des signaux
44:43au monde
44:44dans lequel il
44:45c'est un bouclier
44:47pour ne pas avoir
44:48un mauvais papier
44:49dans Télérama
44:50un bouclier
44:50pour ne pas avoir
44:51un mauvais papier
44:52dans Libération
44:52un bouclier
44:53pour bien avancer
44:54dans son milieu
44:55c'est ça
44:56ça montre aussi
44:56parce qu'il y a quand même
44:57qu'il panique
44:57ils sont en train de paniquer
44:59et s'ils paniquent énormément
45:00ça transpire
45:00ils paniquent
45:02parce qu'ils ont peur
45:02de ne plus pouvoir
45:03rééduquer politiquement
45:04les français
45:04et parce qu'ils ont peur
45:06aussi de perdre
45:06tous leurs privilèges
45:07pour ces deux raisons-là
45:08ils sont en pleine panique
45:09je suis d'accord
45:10vous avez vu également
45:11ce qu'a dit Olivier Faure
45:12sur la Palestine
45:13et j'ai l'impression
45:14que Jean-Luc Mélenchard
45:15j'arrive pas à décoder
45:16le tweet de Jean-Luc Mélenchard
45:17il est choqué par Olivier Faure
45:19je ne suis pas sûr
45:20que de ça
45:21mais c'est d'un grand cynisme
45:22je me demande
45:23s'il n'est pas au second degré
45:24parce que alors
45:25vous connaissez évidemment
45:26Olivier Faure
45:27toute la genèse
45:30il faut revoir peut-être
45:31donc Olivier Faure
45:32alors
45:33l'état palestinien
45:34sera reconnu
45:36par Emmanuel Macron
45:37le jour de Rochachana
45:38absolument
45:38Rochachana
45:39c'est le nouvel an juif
45:40tous nos amis
45:42français
45:43juifs
45:45sont
45:46sidérés
45:47de ça
45:48sont peinés
45:49que ce jour-là
45:50arrive précisément
45:52Rochachana
45:52c'est le jour le plus important
45:53pour les juifs
45:54donc vous avez
45:55Olivier Faure
45:56qui a écrit
45:57je préférais
45:59voilà
46:00tant que vous penserez
46:02que vous ne pouvez
46:03fêter le nouvel an juif
46:04et l'an 1
46:06d'un état palestinien
46:07vous ne sèmerez
46:09que la haine
46:10le désespoir
46:10et la mort
46:10ce qui est
46:11une position incroyable
46:13de dire ça
46:14qui est ce vous ?
46:15les juifs
46:15vous sèmerez
46:17la haine
46:18le désespoir
46:19et la mort
46:19bon
46:20et
46:20Jean-Luc Mélenchon
46:22a répondu à cela
46:23simplement
46:24j'ai un petit problème
46:24d'interprétation
46:25Olivier Faure
46:26résistait aux provocations
46:27il ne faut jamais
46:27mélanger la religion
46:28avec la politique
46:30les juifs de France
46:31ne peuvent pas être
46:32pris à partie
46:33à propos de leur nouvel an
46:34en raison du génocide
46:35à Gaza
46:35des signes politiques
46:36d'un gouvernement étranger
46:37bon ça
46:37j'ai l'impression
46:38que ce n'est pas du second degré
46:39courage
46:39vous allez découvrir
46:40quel niveau d'insultes
46:41et de violences
46:41nous sommes soumis
46:42depuis deux ans
46:42et là la fin
46:44me fait dire
46:44que tout le tweet
46:45est une ironie peut-être
46:46une ironie
46:47dans le cynisme
46:49oui mais
46:49je veux dire
46:50Gautier pensait
46:51qu'il recadrait
46:53parce qu'il ne se supporte pas
46:56avec Olivier Faure
46:57il se moque de lui
46:58c'est un grand cynisme
46:59évidemment
47:00vous pensez qu'il se moque de lui
47:01quand les juifs de France
47:03ne peuvent être pris à partie
47:04à propos de leur nouvel an
47:05en raison du génocide à Gaza
47:06évidemment
47:07là vous pensez qu'il se fiche de lui
47:08non là il lui donne
47:10des leçons
47:11ça c'est du cynisme
47:11il était dans la
47:12il était dans la
47:13facialité la plus totale
47:15il s'est permis un tout petit peu
47:17de faire semblant
47:18de l'indépendant
47:19donc il se fout de sa gueule
47:20c'est tout
47:20alors qu'il le suit
47:22pour vous c'est
47:22j'ai aucun doute
47:24mais c'est tellement riche
47:26le paragraphe de Mélenchon
47:28on peut y mettre
47:29vous avez vu que
47:31monsieur Faure
47:32monsieur Faure demandait
47:33que les drapeaux palestiniens
47:36soient au fronton des mairies
47:37et Bruno Retailleux
47:38à gesté titre
47:39a dit
47:39je rappelle à monsieur Faure
47:40que la justice administrative
47:41a ordonné récemment
47:42et à plusieurs reprises
47:43le retraite
47:43drapeau palestinien
47:44du fronton des mairies
47:45donc vous avez des députés
47:46qui demandent
47:47de ne pas respecter la loi
47:48alors qu'ils l'écrivent
47:48enfin c'est
47:49c'est le propre
47:53qu'on l'a dit
47:54qu'a sauté
47:54c'est tout
47:54et alors je vous donne
47:55une dernière info
47:56après je donne la parole
47:57à monsieur Gauthier Lebrette
48:00c'est fait
48:01c'est Sébastien Lecornu
48:02oui
48:03les avantages à vie
48:04des anciens membres
48:05du gouvernement
48:05seront supprimés
48:06dès le 1er janvier 2026
48:07s'il est normal
48:08que la république
48:09protège les personnes
48:10faisant l'objet de menaces
48:11il n'est en revanche
48:11pas conseillable
48:12qu'elle puisse bénéficier
48:13davantage en vie
48:13en raison d'un statut temporaire
48:15la protection policière
48:16ne sera accordée
48:17aux anciens premiers ministres
48:18et ministres de l'intérieur
48:18que pour une durée limitée
48:20et reconduite
48:21en fonction de la réalité
48:22du risque
48:23tous les autres moyens
48:24mis à la disposition
48:25des anciens premiers ministres
48:26à ville
48:26seront dorénavant
48:27pour une durée limitée
48:28mais durée limitée
48:29c'est ce que je ferais
48:30en règle
48:30dans un certain temps
48:31on ne sait pas
48:33c'est très bien
48:35mais je n'ose qualifier ça
48:36de rupture
48:37oui
48:37écoutez mon général
48:39vous étiez présent avec nous
48:40aujourd'hui
48:40ça nous a fait plaisir
48:41il y a un côté aussi
48:43vous avez dans Costa-Gabras
48:44il y a un film
48:44qui s'appelle Z
48:45oui
48:45c'est exactement ça
48:47mais vous voyez
48:47si je pourrais être général
48:49tout le temps
48:49ça me permet d'imposer
48:51d'autorité
48:52un petit peu de voix
48:53par rapport à certains
48:54vous avez vu ce film
48:57vous avez permis
48:57quelques libertés
48:58justement aujourd'hui
48:59que je répouve
49:00vous vous souvenez
49:01de ce film Z
49:02c'est formidable
49:03un film d'un film
49:04Costa-Gabras
49:05formidable
49:06Tratignan
49:07et Tratignan
49:08il a vos lunettes
49:09ah bon
49:10elles sont un peu plus carrées
49:12oui elles sont un peu plus rectangulaires
49:14je trouve que
49:16non mais c'est vraiment Jaruzelski
49:18ah bon
49:18j'espérais qu'à la fin de l'émission
49:21j'aurais une comparaison plus faiteuse
49:23Jaruzelski qui est en secours de Hollande
49:24ça a été quand même une surprise
49:25ce soir dans cette émission
49:26moi c'est moi
49:27et vous c'est bon
49:28et à bouffer
49:30quelle culture politique
49:31vous faites référence à ce mot
49:33de Laurent Fabius
49:34qui avait dit cela
49:35lorsqu'il était
49:36un petit tas d'opposition
49:39parce que Mitterrand
49:40avait reçu Jaruzelski
49:41et Fabius
49:43j'ai dit lui
49:43c'est lui
49:43et moi c'est moi
49:44et Mourouzi était arrivé
49:46à l'antenne un jour
49:47en disant
49:48bonjour en polonais
49:50et il avait les lunettes noires
49:51de Jaruzelski
49:52vous savez que
49:53sur les avantages
49:53des anciens premiers ministres
49:54qui vont être supprimés
49:55Dominique de Villepin
49:56trouve ça très bien
49:57alors que jusqu'ici
49:58il en a bénéficié tous les ans
50:00et il nous coûtait
50:00plus de 200 000 euros
50:01c'était le record
50:02bien sûr
50:02on va en parler ce soir
50:03on va évidemment parler
50:04de la pétition de Philippe de Villepin
50:06qui atteint le million
50:07on va mettre ça
50:08en miroir
50:09à ce qui s'est passé hier
50:11dans les rues
50:11du Royaume-Uni
50:13on va aussi demander
50:13comment les médias
50:14ont traité
50:15cette manifestation
50:17alors on dit déjà
50:17il y a 110 000 personnes
50:18vous voyez les vues aériennes
50:19s'il y a 110 000 personnes
50:20franchement
50:20je ne sais pas compter
50:22parce que c'est incroyable
50:23ultra droite
50:24extrême droite
50:25utilisée à chaque phrase
50:26quand les meilleurs journalistes
50:28du PAF
50:28n'ont pas réussi
50:29à les mettre dans la même phrase
50:30ça c'est pour être
50:31gagnant au Scrabble
50:33donc on va en parler ce soir
50:34est-ce que vous parlerez également
50:35de mon nouvel ami ?
50:36votre nouvel ami ?
50:37oui
50:37ah bah évidemment
50:38Vincent Mellet
50:40bien sûr
50:40évidemment on va en parler
50:41mon nouvel ami
50:42bien sûr qu'on va en parler
50:43l'homme qui ne sert à rien
50:43non mais il a un poste intermédiaire
50:46c'est un truc qui ne sert à rien
50:47c'est un orgnagramme
50:48je retiens votre phrase
50:50que vous avez dit tout à l'heure
50:50sur Europe 1
50:51c'est un poste qui ne sert à rien
50:53il avait donc toutes les compétences
50:54pour l'occuper
50:55mais c'est formidable
50:58je vous assure
50:59ouvrir le capot
51:00souvent on emploie
51:01tu regardes
51:02l'organigramme
51:04de Radio France
51:05de Radio France
51:07c'est vous qui payez quand même
51:09mais c'est la gabgie
51:11je ne peux pas vous dire autre chose
51:13vous avez 5 ans de directeur
51:14et il faudrait voir
51:15c'est pour ça qu'il y a un audit
51:16parce que tous ces gens-là
51:17ont des avantages
51:18qui voitures de fonction
51:19mais tu as vu des voitures de fonction
51:21dans le privé ?
51:22je ne peux pas le défendre
51:22mais quand même
51:23c'est quand même quelqu'un
51:24qui a eu la franchise
51:24de dire que pour changer la société
51:26il préfère être dans la presse
51:28que dans la politique
51:28et qu'il a dit
51:29qu'il votait tout le temps socialiste
51:31sauf une fois écolo
51:32c'est quand même
51:33quelqu'un de sincère
51:34enfin quand même
51:35c'est une vraie rupture
51:36je tenais à le défendre
51:37non mais la fois
51:38il a voté écolo
51:39plutôt que socialiste
51:40c'était une vraie rupture
51:40Jean-Marc Lelouch
51:41et s'il veut venir
51:42il peut venir dans le matin
51:43mais bien sûr
51:45il peut répondre
51:46mais j'adorerais qu'il vienne
51:47il a dit qu'on était les pires
51:48on est ses pires adversaires
51:54c'est-à-dire que
51:55le pire adversaire
51:56de M. Mellet
51:56c'est pas la situation internationale
51:58c'est pas la dette française
51:59c'est pas la situation des français
52:00le pire c'est C News
52:01membre du service public
52:04qui dit ça
52:05pas de réaction pour le moment
52:06nulle part
52:06même s'il venait
52:08de se faire
52:08Jean-Marc Lelouch
52:10sorti de l'anonymat
52:10fracassante
52:11oui mais
52:12je pense qu'il va y retourner
52:13plus rapidement
52:14qu'il ne pense
52:14Jean-Marc Lelouch
52:16on a le temps de sortir
52:17de la Mellet
52:18oh là là
52:19ce jeu de mots
52:21oh non on n'a enlevé pas
52:22mes lunettes
52:23non
52:23non
52:25non
52:26non
52:27non
52:28sort de cet homme
52:29ça fait pas
52:31non
52:32oh
52:33non
52:34s'il vous plaît
52:36non mais ça devrait être interdit
52:38c'est pas possible
52:39il y a des enfants
52:40oui
52:41écoutez
52:42Jean-Marc Lelouch
52:43était à la réalisation
52:45Samuel était
52:46je vous aime
52:48vous le savez
52:49mais non
52:49Philippe
52:50Samuel était à la vision
52:52ben justement
52:53Samuel était à la vision
52:54avec le général
52:54Jaruzelski
52:55Paul était au son
52:56et quand Paul est au son
52:57et Paul est au violon
52:58Benjamin No
53:00Lucas Consalves
53:01Astrig
53:03Yannick était là
53:05toutes ces émissions
53:06on s'en a retrouvé
53:07sur CNews.fr
53:08notre ami Gauthier
53:10dans une seconde
53:10le petit Marcel
53:11a beaucoup pleuré
53:11par exemple
53:12toute la journée
53:12oui vous avez vu ma femme
53:13au téléphone
53:13je m'occupe un peu
53:15de votre femme
53:15restez à bonne distance
53:17vous êtes peu présents
53:19vous êtes peu présents
53:20à la maison
53:21franchement
53:21heureusement que je suis là
53:22heureusement
53:23bonne soirée à tous
53:25bonne soirée à demain
53:26c'est le grand-père
53:27c'est le grand-père
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