- il y a 10 heures
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00:00Et ensemble jusqu'à 10h, 0826 300 300 pour converser autour de ce thème qu'on vous propose sur le site internet sudradio.fr, l'application ainsi que les réseaux sociaux de Sud Radio.
00:12Est-ce que vous pensez qu'on se dirige vers des affrontements de plus en plus réguliers ou des scènes tendues en tout cas entre les agriculteurs et nos forces de l'ordre ?
00:20Il y a eu ce qui s'est passé en Ariège bien sûr qui a déclenché une forte mobilisation par la suite.
00:25Il y a eu également ce qui s'est passé il y a trois jours, c'était samedi soir, c'était du côté de Hoche d'Angers avec un policier qui a mis en joue avec son arme un agriculteur.
00:34Est-ce que ces images vous ont choqué ? Est-ce que ça vous interpelle auditeurs de Sud Radio ?
00:38Est-ce que tout simplement vous craignez que ça ne soit quotidien dès janvier où la mobilisation va à nouveau s'endurcir ?
00:46Parce qu'il y a la volonté pour beaucoup d'agriculteurs de ne pas voir le fameux traité de libre-échange du Mercosur.
00:51Ce signe est 0826 300 300. On en discute jusqu'à 10h. Bonjour Jean-Jacques.
00:57Oui, bonjour Maxime.
00:58Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous allez bien mon cher Jean-Jacques ?
01:01Écoutez, ça pourrait aller beaucoup mieux parce que moi quand j'ai vu ces images, j'étais démonté.
01:07Parce que moi j'ai un fiston qui a l'âge de ce jeune et il aurait pu être face à des policiers qui sont complètement à côté de la plaque.
01:16Parce que moi je le dis en France maintenant, il y a les bons fonctionnaires, les mauvais fonctionnaires.
01:21On a 3 400 milliards de lettres. Je ne veux pas jeter le propre sur l'ensemble de la fonction publique.
01:26Mais il y en a qui sont responsables de ce trou.
01:28Et là on en a un parfait exemple d'un gars qui est complètement incompétent.
01:32Parce qu'il n'a pas à sortir, il n'est pas mis en danger. Il est carrément bien à côté.
01:37Personne ne bouge.
01:38C'est de l'excès de zèque de la part du policier Jean-Jacques, c'est ce que vous dites ?
01:40Après ils ont des ordres. Je veux dire, il y a des préfets qui sont issus d'un système corrompu et complètement à côté de la plaque.
01:50Je veux dire, si l'ENA avait produit des bons produits et que la France soit première au monde, on ne serait pas à cette situation-là.
01:58Donc quand ils sont préfets, ils passent tous par l'ENA.
02:02Et donc du coup on voit ce désart très petit à petit.
02:05Alors après je vais vous dire, on est au bout complètement d'un système.
02:09La France est en train de s'effondrer complètement.
02:12On était un des derniers bastions économiques qui tenaient le pays à bout de bras.
02:18Il n'y a pas si longtemps que ça.
02:20C'était un des rares secteurs qui dégageaient les excédents financiers.
02:24Un excédent commercial, notamment dans la balance du commerce extérieur.
02:27Donc du coup on est complètement à côté.
02:29Il faut savoir que quand il y a des excédents financiers qui rentrent dans un pays,
02:33ça permet à payer la fonction publique.
02:35Quand il y a de l'argent qui rentre dans un pays, Jean-Jacques, vous avez raison,
02:38ça sert à payer aussi une grande partie des gens, ça c'est sûr.
02:41Voilà, voilà.
02:42Et donc du coup quand on voit à quel point on est tombé,
02:47moi en 40 ans de métier, 1 300 000 paysans, on est à peine à 400 000.
02:51Et je ne vous donne pas 10 ans pour qu'il soit 200 000.
02:53Avec tout ce que ça représente.
02:54Mais donc vous pensez que c'est saine, Jean-Jacques ?
02:56Et je vous propose d'écouter avec moi, si vous voulez bien,
02:59l'un des membres de la coordination réelle qui était avec nous ce matin.
03:03Il réagissait justement sur ce qui s'est passé du côté du Gers ce week-end.
03:07Et il nous expliquait un peu le sentiment, si vous voulez, des adhérents, en tout cas de certains.
03:12Écoutez bien et on y revient juste après.
03:14Je fais confiance à nos dirigeants de Saint-Nicot.
03:17Mais il y a en effet des gens qui aimeraient que ça dégénère.
03:23C'est qui les gens ?
03:24Des adhérents.
03:27Et on fait ce qu'il faut pour pas que ces gens-là soient avec des responsabilités.
03:36Vous avez entendu mon cher Jean-Jacques,
03:37c'était de la part d'un des membres de la coordination réelle qui le dit,
03:40dans nos rangs, on a des gens qui veulent que ça dégénère.
03:43Et je lui ai posé la question juste après.
03:45Mais vers quoi ? Vers quoi ? Vers la guérilla agricole ? Vers la guerre civile ?
03:49Et oui, ça vous interpelle ça Jean-Jacques ?
03:50Comment vous regardez cette position ?
03:52Comment vous regardez ces mots ?
03:54Le gros problème, c'est que vous avez des gens aujourd'hui,
03:57des agriculteurs qui n'ont plus rien pour bouffer,
03:59qui sont obligés d'avoir, pour finir la fin du mois,
04:02de déposer un dossier de RSA pour arriver à rejoindre les bouts.
04:06Et quand vous avez le système qui vous poursuit toute la semaine,
04:09il faut savoir que quand même, dans ce pays, vous savez, vous avez le système.
04:13Quand vous avez un agriculteur en difficulté, mise en demeure,
04:16huissier, coup de téléphone, toute la semaine, ça n'arrête pas.
04:19Pour vous, c'est ce qui explique la radicalité Jean-Jacques,
04:22c'est le fait que beaucoup soient tabous.
04:24Le problème, c'est ça.
04:26Si vous entendez Jérôme Baye, rien qu'en Horte-Garonne,
04:29il y a 90 exportations céréalières qui sont en difficulté.
04:33Donc je veux dire, quand vous en arrivez là,
04:35parce que le gros problème, on trouve du fric pour une start-up,
04:39insecte, où il y a 600 millions d'euros qui ont été engloutis pour rien,
04:44pour rien, et on ne trouve pas, c'est même 600 millions d'euros,
04:48pour, mettons, simplement faire des prises en charge d'intérêts,
04:51quand les gars ont besoin de soutien à la trésorerie,
04:54pour arriver à redémarrer la nuit qui suit.
04:56Donc du coup, il y a deux mondes qui s'est en train de s'affronter.
05:00Et une partie du monde a envie, on va dire, d'aller peut-être au combat.
05:04Merci beaucoup Jean-Jacques d'avoir été avec nous ce matin,
05:07et merci beaucoup d'avoir appelé, d'avoir fait preuve de parler vrai
05:09sur Sud Radio 0826 300 300.
05:12Bonjour Alain.
05:13Bonjour Maxime.
05:15Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
05:16Vous allez bien en cette fin d'année ?
05:18Oui, très bien, merci et vous ?
05:19Formidable, vous avez réussi à passer de belles fêtes,
05:21vous avez travaillé, vous êtes parti un peu ?
05:24J'ai travaillé.
05:25J'ai travaillé, qu'est-ce que vous faites ?
05:26Ce n'est pas indiscret mon cher Alain ?
05:27Chef d'entreprise.
05:28Chef d'entreprise, c'est dans quoi ?
05:32Dans quel secteur ?
05:33Le conseil.
05:33Le conseil.
05:34Et ça va, ça se porte bien en ce moment, le secteur du conseil ?
05:36Oui, oui, je m'en sors.
05:37Bon, si vous en sortez, c'est déjà énorme mon cher Alain.
05:40Comment vous regardez-vous ce débat justement ?
05:42Est-ce que vous craignez qu'entre les forces de l'ordre
05:44et les agriculteurs sur le long terme, ça dégénère ?
05:48Moi, ce qui m'inquiète, c'est...
05:50Bon, déjà, c'est inadmissible, le type, il est dans son tracteur.
05:52On dit un policier, en fait, ils étaient au moins deux ou trois
05:54à avoir sorti leurs armes, il n'est pas un seul.
05:56La personne, elle assise dans son tracteur,
05:59il n'est pas en train...
06:00Rigueur, il déverse du lisier.
06:02Bon, ça, on est d'accord, on n'est pas d'accord, c'est autre chose.
06:04Mais ça ne justifie pas d'avoir trois armes qui vous rack
06:06alors qu'il n'est pas en train ni de fuir,
06:08ni de menacer, ni de...
06:10Il n'a pas une arme à la main,
06:11il n'est pas en train de jeter quelque chose sur les policiers.
06:13Les policiers ne sont pas mis directement en danger,
06:15au moins sur les photos que l'on voit.
06:18Bon, maintenant, je n'étais pas sur place,
06:19je ne sais pas ce qui s'est passé exactement.
06:20Mais ce qui ne m'inquiète pas, c'est que je me dis,
06:22bon, depuis Malik Ousekine,
06:23il n'y a plus de morts dans les manifestations.
06:26Si on se met à sortir des armes,
06:28si les forces de l'ordre peuvent sortir des armes
06:30dans le cadre de manifestations,
06:32il serait passé quoi au moment des Gilets jaunes ?
06:35Il y aurait combien...
06:36Ben, c'était en tout cas,
06:37il y avait des armes,
06:38non l'état à nos sens propres,
06:40mais qui était le LBD,
06:42et on a pu voir ce que ça donnait,
06:43mais c'est l'image que ça provoque,
06:45ça vous a inquiété à l'heure.
06:45On parle d'armes à feu.
06:46Oui, bien sûr.
06:47Les armes à feu avaient été sorties
06:49pendant le mouvement des Gilets jaunes,
06:50mais il serait passé quoi ?
06:52Malik Ousekine, en 80,
06:54Bégrant, il s'appelait, je ne sais plus,
06:55à Jussieu,
06:57en 77, à Crémalville,
07:00le préfet Janin, je ne sais plus où il s'appelait,
07:02avait dit,
07:03je tirerai sur les contestataires s'il le faut,
07:06sans retourner jusqu'à Sharon,
07:08neuf morts avec Papon,
07:09enfin, ce n'est pas possible,
07:10on a vécu ça, ça s'est arrêté,
07:12on ne va pas recommencer.
07:14Ça n'a aucun sens.
07:15Pourquoi sortir des armes à feu ?
07:17C'est des manifestations,
07:19on n'est pas dans une action du GIGN,
07:22il n'y a pas un crime,
07:24un enlèvement, une prise d'otages.
07:26Donc, extrême vigilance.
07:28Merci beaucoup de nous avoir appelés au 0826 300 300.
07:32Et on termine par vous, Mireille.
07:33Bonjour.
07:33Oui, bonjour à vous.
07:36Je vous remercie pour votre émission,
07:40parce que j'écoute les uns les autres.
07:43Ce qui me fait peur que,
07:44bon, un jour,
07:45il y a un agriculteur qui soit vraiment
07:46pris à la gorge,
07:48et qu'il sort l'arme,
07:50et qu'il tire dans le tas,
07:52et qu'il se suicide.
07:53Voilà.
07:53vu comment j'ai vu la police,
07:57bon, je ne sais plus,
07:58on les appelle,
07:59voilà.
08:00Vous, ça vous chagrine, Mireille,
08:01c'est ce qu'on sent.
08:02Oui, je suis malheureuse,
08:04parce que j'ai un petit-fils
08:05qui aide sa mère sur l'exploitation.
08:08Il y a un moi qui m'a dit,
08:09mamie, je crois que je vais partir à l'étranger.
08:11Et vous pensez qu'à un moment,
08:14il fera, c'est-à-dire partir à l'étranger,
08:16fuir la France,
08:17par les conditions,
08:18par certaines scènes,
08:19comme ce qu'on a pu voir ce week-end,
08:20c'est ce qui l'obligera à partir ?
08:23Voilà, l'exploitation,
08:24il y a des noisettes,
08:25il y a des levages,
08:27il y a de la fraise.
08:29Bon, alors, c'est problématique.
08:32Les produits arrivent d'ailleurs,
08:33ils peuvent être traités.
08:34Nous, on ne peut pas se faire,
08:36voilà,
08:37les noisettes pour attaquer
08:38par les bêtes.
08:43Et puis, bon, voilà, voilà, c'est ça.
08:45Non, et vive inquiétude.
08:46Merci beaucoup Mireille
08:47d'avoir été avec nous ce matin
08:49et je vous souhaite bon courage,
08:50y compris à votre petit-fils
08:51qui essaye de tout faire
08:53pour avoir de belles,
08:54on l'a entendu,
08:55noisettes françaises.
08:56Et ça, ce n'est pas rien.
08:57Merci beaucoup Mireille
08:58de nous avoir appelés au 0826 300 300.
09:00Vous pouvez également nous envoyer un mot
09:01au 720 18.
09:02Le mot, il est simple,
09:04c'est le mot sud
09:04et on vous offre votre poste radio
09:07toute nouvelle génération d'App Plus.
09:09Ça vous permet d'écouter
09:10Sud Radio partout en France.
09:12C'est sans cette nouvelle technologie,
09:14c'est sans Internet,
09:15sans application,
09:16une technologie absolument incroyable
09:18et une qualité sonore folle.
09:20Vous voulez le gagner
09:21pour emporter Sud Radio partout avec vous.
09:23C'est très simple,
09:24le mot sud au 720 18 par SMS.
09:27Dans un instant,
09:28à la suite de cette émission,
09:29on sera notamment avec Laurent Vronskli,
09:30qui est le directeur général d'AirVor
09:32et secrétaire général du Croissance Plus.
09:34On va discuter avec lui
09:35de cette inquiétude qui plane
09:37sur le monde économique,
09:38une année qui a été noire
09:39pour les chefs d'entreprise
09:40et les entreprises au sens général
09:43avec une France sans budget
09:45ou alors avec un budget par loi spéciale,
09:48ce qui n'inaugure rien de bon.
09:49Est-ce que les chefs d'entreprise
09:50sont les nouvelles vachalées du gouvernement ?
09:53Comment faut-il aborder les défis
09:54tout simplement qui arrivent ?
09:56Faut-il dans cette période de fête
09:57retourner voir le Père Noël
09:58pour lui demander un miracle ?
10:00On lui posera la question dans un instant.
10:01A tout de suite sur Sud Radio.
10:02Sous-titrage Société Radio-Canada
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