- il y a 3 mois
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NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:05Mettons-nous d'accord aujourd'hui, mardi 16 septembre, bonjour, bienvenue, si vous nous rejoignez sur Sud Radio,
00:00:12nous commentons l'actualité ensemble avec vous, entre 10h et midi, à 11h30.
00:00:17Avec Gilles Gansman, nous recevrons Alain Veil, fondateur de BFM, et aujourd'hui propriétaire de L'Express.
00:00:23Avec lui, on va parler des chaînes d'info, mais les débats, l'actualité aujourd'hui avec Jérôme Dubu.
00:00:28Bonjour, vous êtes vice-président de France-Israël, Kevin Bossuet, bonjour, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis,
00:00:36Alexandre Malafa et président du think tank Sinopia, bonjour à vous, et Marie-Ève Malouine, journaliste politique éditorialiste à la revue politique et parlementaire.
00:00:45Bonjour à vous également, je vous rappelle le numéro 0826 300 300, vous pouvez nous appeler pour réagir à l'actualité,
00:00:53également sur YouTube de Sud Radio, sur le site de Sud Radio et sur Facebook.
00:00:59Alors, on va revenir sur la fin des privilèges à vie pour les anciens ministres.
00:01:03Olivier Faure, qui appelle à faire flotter les drapeaux palestiniens le 22 septembre.
00:01:08Faut-il suspendre le permis de conduire si l'on utilise son portable au volant ?
00:01:11Je pense que c'est un sujet qui va vous faire réagir.
00:01:15Moi, je vois beaucoup de gens qui conduisent avec le portable, et je ne sais pas s'il y a beaucoup d'interpellations,
00:01:22mais bon, ça mérite d'y réfléchir.
00:01:24Je vous confirme, Valérie, qu'il y a beaucoup.
00:01:26D'ailleurs, la mienne, ce matin.
00:01:27Non, c'est vrai ?
00:01:28C'est pas grave.
00:01:29Avec votre téléphone ?
00:01:30Oui.
00:01:31Mais honte à vous !
00:01:33Honte !
00:01:33Honte !
00:01:34On va vous suspendre d'antenne.
00:01:35Bah oui.
00:01:37Un million de signatures pour la pétition demandant un référendum sur l'immigration.
00:01:40C'est la pétition lancée par Philippe Devilliers.
00:01:44Et puis, l'actualité donne hélas raison à, peut-être, à Gérald Darmanin.
00:01:51Moi, mon mot du jour, alors j'ai hésité, entre impunité, en sauvagement.
00:01:56C'est l'agression de ces sept policiers à Reims.
00:01:59On se demande comment des choses comme ça sont possibles.
00:02:02Ces policiers qui se réunissent en civil pour un pot de départ.
00:02:06Ils sont reconnus par deux hommes, dont l'un sortait de prison,
00:02:11et qui se sont acharnés sur ces policiers,
00:02:14qui les ont frappés à coups de boucles de ceinture.
00:02:17Des arrêts de travail jusqu'à 28 jours ont été prononcés.
00:02:21Et la question, effectivement, de savoir comment, aujourd'hui,
00:02:24on s'attaque en toute impunité à des policiers.
00:02:28On l'a vu aussi pendant les manifestations,
00:02:30des barrières qui ont été jetées sur des policiers,
00:02:33régulièrement prises pour cibles.
00:02:36Et la proposition de Gérald Darmanin de peine minimale pour les agresseurs de policiers,
00:02:41en tout cas, après cette affaire, semble prendre tout son sens.
00:02:44Je ne sais pas comment vous avez vu, j'imagine, Kevin, vu cette information ce matin.
00:02:50C'est scandaleux.
00:02:51C'est une haine anti-flic qui est en train de s'emparer de notre pays.
00:02:55Ce sont des gens qui ont souvent choisi ce métier par vocation,
00:03:00et qui se retrouvent dans une situation où, aujourd'hui,
00:03:03ils sont mis en danger, et mis en danger notamment par certains de nos politiques.
00:03:06Parce que quand vous avez, par exemple, M. Taché,
00:03:09qui nous raconte que la police tue partout,
00:03:11quand vous aviez M. Boyard, qui dit globalement la même chose,
00:03:14quand vous avez M. Delogu, qui traite de pourriture,
00:03:17des membres d'un syndicat de policiers,
00:03:19forcément, vous contribuez à discréditer nos policiers,
00:03:23et vous contribuez, finalement, à affaiblir l'autorité de l'État.
00:03:26Alors, j'aimerais bien que les préfets portent plainte automatiquement
00:03:29contre les élus qui remettent en cause l'autorité de notre police,
00:03:33qui les insultent, et j'aimerais bien aussi qu'il y ait des sanctions exemplaires.
00:03:36Parce que, parfois, il y a des mineurs,
00:03:38et je pense qu'il faut des peines de prison automatiques,
00:03:40des peines de prison qui soient fortes,
00:03:43pour qu'on en finisse avec cela,
00:03:44et qu'on pénalise également les parents.
00:03:46Parce que, si jamais des gamins s'en prennent à des policiers,
00:03:49c'est parce que, tout simplement,
00:03:51les parents n'ont pas joué leur rôle.
00:03:52En tout cas, la peur doit changer de camp.
00:03:54On est dans une situation où on doit protéger ceux qui nous protègent.
00:03:57Partout ailleurs, la police est respectée,
00:03:59sauf en France.
00:04:00Il y a une idéologie derrière.
00:04:01Il est interdit d'interdire.
00:04:02On brave l'autorité de l'État, et donc de la police.
00:04:06Et ça, ce n'est plus acceptable.
00:04:07Soutien à nos policiers, qui font un travail formidable.
00:04:0926 et 27 ans.
00:04:11Ils n'étaient pas mineurs, originaires de Mayotte.
00:04:14tous les deux en récidive légale pour des faits de violence.
00:04:20On a les bras, je pourrais appeler ce début d'émission,
00:04:24les bras nous en tombent.
00:04:26Marie-Ève Malouine ?
00:04:27Je crois qu'on a un véritable problème,
00:04:29au-delà de la police, que tout le monde soutient,
00:04:32mais de respect de l'autorité,
00:04:34mais qui commence très très tôt.
00:04:35Ça commence à l'école, quand vous voyez des réunions de parents d'élèves,
00:04:38où les parents ne respectent pas les enseignants,
00:04:41et devant leurs enfants.
00:04:42Ils leur disent, moi je vais aller la voir,
00:04:44et je vais lui dire de changer ta note, ta maîtresse.
00:04:47Et donc, ça commence très tôt.
00:04:48L'instruction, l'éducation, le respect de l'autorité,
00:04:52des représentants de l'État,
00:04:53parce qu'il y a les policiers,
00:04:55il y a les conducteurs de bus,
00:04:56il y en a un qui était mort,
00:04:57parce qu'il voulait faire respecter la règle,
00:05:00dans son bus,
00:05:01et il y a véritablement un phénomène de violence
00:05:04qui a été justifié par les politiques,
00:05:06à partir du moment où Jean-Luc Mélenchon,
00:05:08je ne sais pas si vous vous en souvenez,
00:05:10quand il y avait eu l'attaque contre le directeur d'Air France,
00:05:13qui avait justifié la violence physique,
00:05:15par la violence sociale.
00:05:17Et donc, on l'a vu,
00:05:18les Gilets jaunes à un moment ont justifié aussi
00:05:21certaines mises à sac sur les Champs-Elysées,
00:05:23par la violence sociale.
00:05:25À partir du moment où il y a un discours politique
00:05:26qui justifie la violence,
00:05:28et une société qui,
00:05:30dans son éducation globale,
00:05:32que ce soit à l'école,
00:05:33dans le sport,
00:05:35ne veut pas faire respecter l'autorité,
00:05:37on arrive à une violence totalement débridée
00:05:40par le fait qu'on veut s'en prendre aux policiers,
00:05:43quand on est plus nombreux,
00:05:44quand on est cinq,
00:05:45et on s'en prend à quelqu'un qui est tout seul,
00:05:46on le filme,
00:05:47et on en est très fiers sur les réseaux sociaux,
00:05:49à dire,
00:05:50on est tombé sur lui tout seul à cinq,
00:05:51et c'est formidable,
00:05:52on est très fort.
00:05:53Ben non,
00:05:54il y a une inversion,
00:05:54et là je pense que c'est un long travail.
00:05:57Alors il y a les sanctions,
00:05:57mais il y a aussi une question d'éducation,
00:06:00mais qui commence partout dans la société,
00:06:02du respect de l'autre,
00:06:04et surtout des représentants de l'État et de l'autorité.
00:06:07Oui.
00:06:07Oui, non,
00:06:08moi je partage tout à fait ce constat,
00:06:10de dire que l'autorité est contestée partout.
00:06:12Regardez ce qui se passe avec les élus.
00:06:14Il y a un certain nombre de maires qui sont agressés,
00:06:16on ne sait pas pourquoi,
00:06:17souvent sans raison d'ailleurs,
00:06:18parce qu'ils représentent une certaine autorité.
00:06:21Beaucoup d'élus aussi subissent la même chose,
00:06:23qu'ils soient conseillers municipaux,
00:06:25maires dans leur commune,
00:06:26conseillers généraux,
00:06:27dès qu'ils essayent d'intervenir,
00:06:29dès qu'ils essayent de mettre en place
00:06:31une certaine barrière
00:06:32et un certain respect des choses,
00:06:35ils sont contestés,
00:06:36ils sont parfois agressés,
00:06:37ils sont remis en cause,
00:06:38systématiquement,
00:06:39et on en arrive au fait
00:06:41que nombre d'élus ne se représenteront pas
00:06:43aux municipales.
00:06:45Donc c'est toute la société
00:06:47qui est effectivement concernée.
00:06:48Alors là,
00:06:49dans le cas qui nous intéresse,
00:06:50c'est évidemment absolument épouvantable
00:06:52ce qui s'est passé sur ces forces de police.
00:06:55Et il y a eu tour point,
00:06:56deux jours avant.
00:06:56Et il y a eu tour point,
00:06:57c'est ce que je veux dire,
00:06:58tout à fait.
00:06:58Il y a eu tour point.
00:06:58Un policier a été agressé
00:07:00violemment également.
00:07:02Donc se pose la question quand même
00:07:04de l'exemplarité de la peine.
00:07:06Moi, je veux bien qu'on dise
00:07:07qu'effectivement,
00:07:08la société va mal, etc.
00:07:09Et c'est un constat
00:07:11que tout le monde partage.
00:07:12Mais après,
00:07:13il y a un,
00:07:13l'exemplarité de la peine.
00:07:14Et pour les mineurs,
00:07:16moi, je pose systématiquement
00:07:17la question,
00:07:18quand allons-nous supprimer
00:07:19cette exemplarité
00:07:21et cette...
00:07:23Enfin,
00:07:24quand allons-nous mettre en place
00:07:25cette exemplarité
00:07:25et quand allons-nous supprimer
00:07:27cette exemption
00:07:28de minorité ?
00:07:30Enfin,
00:07:30ça n'a plus aucun sens.
00:07:32Là, en l'occurrence,
00:07:32ce ne sont pas des mineurs.
00:07:33Non,
00:07:33mais tour point,
00:07:34ce ne sont pas des mineurs.
00:07:36Et tous les jours,
00:07:37il y a des agressions
00:07:38par des mineurs.
00:07:38Et aujourd'hui,
00:07:39on est toujours
00:07:40avec une majorité pénale
00:07:41à 18 ans,
00:07:42alors que beaucoup,
00:07:44à peu près 30%
00:07:45des agressions
00:07:46sont commises
00:07:46par des jeunes
00:07:47qui ont 12 ans,
00:07:4815 ans,
00:07:4816 ans.
00:07:49Bon,
00:07:49qu'est-ce qu'on attend ?
00:07:50Alors,
00:07:51la proposition de Gérald Darmanin
00:07:53visant à instaurer
00:07:55une peine minimale
00:07:56selon les constitutionnalistes,
00:07:58en particulier
00:07:59Benjamin Morel,
00:08:00disent que ce ne serait
00:08:01pas possible
00:08:01parce que c'est contraire
00:08:02au principe
00:08:03d'individualisation
00:08:04des peines
00:08:04établies par le Conseil
00:08:06constitutionnel
00:08:06en 2005.
00:08:08Donc,
00:08:08on annonce des choses
00:08:09dont on sait
00:08:10qu'on ne pourra pas
00:08:10les mettre en place.
00:08:12Alexandre Malafaï.
00:08:13Ce sont les joies
00:08:13de l'État de droit.
00:08:14On l'a et c'est très bien
00:08:16mais il a ses limites
00:08:17et il est utilisé
00:08:18contre nous
00:08:18de plus en plus fréquemment.
00:08:20Et c'est ça
00:08:20la difficulté
00:08:21à laquelle on est confronté.
00:08:22Et en plus,
00:08:22quand on a des responsables
00:08:24politiques en France
00:08:24ou ailleurs,
00:08:25regardez en Espagne
00:08:25avec la Vuelta,
00:08:26le Premier ministre espagnol
00:08:27se réjouit du désordre.
00:08:29Quand vous êtes en charge
00:08:30de la plus haute autorité politique
00:08:31de votre pays
00:08:32et que vous encouragez
00:08:33le désordre,
00:08:33vous applaudissez au désordre
00:08:34sur une manifestation sportive
00:08:36de premier plan international,
00:08:38ça dit quelque chose
00:08:39de très déliquescent
00:08:40de notre système politique.
00:08:42Après,
00:08:42sur ce qui s'est passé à Reims,
00:08:43là on a aussi un problème
00:08:44qu'il faut un jour
00:08:45essayer d'aborder.
00:08:46C'est un choc de culture.
00:08:47Vous avez deux personnes
00:08:50d'origine de Mayotte
00:08:51qui viennent avec
00:08:51leurs habitudes,
00:08:53leur fonctionnement,
00:08:53leur pratique.
00:08:54Et vous avez beaucoup de gens
00:08:55dans ce pays
00:08:55qui grandissent,
00:08:56soit dans un environnement
00:08:57social, familial
00:08:59où globalement
00:08:59les repères sont différents
00:09:00et on n'apprend pas.
00:09:02Ce qu'on nous a appris
00:09:02quand on était petits,
00:09:03c'est qu'à un moment donné,
00:09:04il y a en effet
00:09:05le respect de l'autorité
00:09:05et en plus,
00:09:06on a mis ça
00:09:07à un niveau très élevé.
00:09:08C'est-à-dire qu'on n'a plus peur
00:09:08du gendarme,
00:09:09on n'a plus peur du policier,
00:09:10on n'a pas peur de l'autorité
00:09:11parce que la différence
00:09:12de modèle fondamental
00:09:13entre les Etats-Unis
00:09:14et la France,
00:09:14c'est qu'aux Etats-Unis,
00:09:15vous touchez un flic,
00:09:16vous prenez une balle.
00:09:17C'est aussi simple que ça.
00:09:18Alors, c'est surtout pas
00:09:19ce qu'il faut faire.
00:09:20Sauf que si on continue
00:09:21à laisser faire comme ça,
00:09:22c'est comme ça
00:09:22qu'on finira par régler
00:09:24aussi le problème,
00:09:24par armer la police
00:09:25et par laisser carte blanche
00:09:27à la police.
00:09:27Je ne dis pas que,
00:09:28là encore,
00:09:28je ne dis pas
00:09:28que c'est ce qu'il faut faire.
00:09:29Mais ça devient
00:09:30cette espèce de sauvagerie
00:09:32qui se développe
00:09:32et de capacité.
00:09:33On le voyait
00:09:33pendant les manifs,
00:09:34pendant les gilets jaunes,
00:09:35on a eu des images
00:09:36qui étaient absolument
00:09:36invraisemblables.
00:09:37Alors, bien sûr,
00:09:37il y a une réponse police
00:09:38derrière,
00:09:38mais heureusement.
00:09:39Alors, parfois,
00:09:39il y a des bavures
00:09:40et c'est désastreux.
00:09:41Mais quand vous voyez
00:09:42un certain nombre de policiers
00:09:42qui ont été quasi lynchés
00:09:44pendant les manifestations,
00:09:45enfin, c'est régulier.
00:09:46Il y a quelque chose
00:09:47qui nous a échappés.
00:09:48Et là, je pense
00:09:48qu'on ne peut pas
00:09:49laisser faire.
00:09:50Maintenant, le problème,
00:09:51c'est le cas de l'État de droit,
00:09:53à la fois au niveau national
00:09:53et puis sur un plan européen,
00:09:55on est très corsetés.
00:09:56Vous allez voir
00:09:56toutes les problématiques
00:09:57de lutte contre le narcotrafic
00:09:59qu'on veut engager,
00:10:00lancer et relancer
00:10:01ou essayer surtout d'engager.
00:10:03On va avoir beaucoup de mal
00:10:03à avoir des textes efficaces.
00:10:05Oui, je voulais rebondir
00:10:06sur ce qui a été dit.
00:10:07Je veux dire,
00:10:09c'est une remise en cause
00:10:10des figures d'autorité traditionnelles
00:10:12qui incarnent l'État
00:10:12parce qu'il y a un transfert
00:10:14de ces figures d'autorité.
00:10:15On l'a vu notamment
00:10:16en juin 2023
00:10:17lors des émeutes
00:10:18ou ce sont des trafiquants de drogue
00:10:20ou ce sont des imams
00:10:21qui parfois ont arrêté
00:10:22les jeunes
00:10:23lors des exactions.
00:10:26Moi, je le vois.
00:10:27En tant que prof,
00:10:27parfois,
00:10:28quand vous appelez
00:10:28l'entraîneur de foot,
00:10:29il a beaucoup plus d'autorité
00:10:31que l'enseignant
00:10:32ou même que les parents
00:10:33et parfois,
00:10:34on arrive à faire quelque chose
00:10:35main à la main
00:10:36avec l'entraîneur de foot.
00:10:37Et enfin,
00:10:38sur l'État de droit.
00:10:39Le problème qu'il y a,
00:10:40c'est qu'en fait,
00:10:41les socialistes,
00:10:43la gauche,
00:10:44verrouillent nos institutions.
00:10:45Quand vous regardez
00:10:46au niveau électoral
00:10:46le poids des socialistes,
00:10:47maintenant,
00:10:49c'est anecdotique.
00:10:50Et pourtant,
00:10:50ils sont à la tête
00:10:51du Conseil constitutionnel,
00:10:53ils sont à la tête
00:10:53du Conseil d'État,
00:10:54ils sont à la tête
00:10:55de l'ARCOM,
00:10:56ils sont à la tête
00:10:57de l'audiovisuel public
00:10:59et ils continuent,
00:11:00finalement,
00:11:00à verrouiller
00:11:01la volonté populaire
00:11:02et ils continuent,
00:11:03finalement,
00:11:04à ne pas accepter
00:11:05que le peuple
00:11:06se droitise
00:11:07et que le peuple
00:11:07veuille une autre politique.
00:11:09Donc, c'est ce qu'on appelle
00:11:10l'État profond,
00:11:11mais ça pose quand même
00:11:11un problème démocratique majeur.
00:11:13Quand vous avez
00:11:13nos institutions républicaines
00:11:15qui vont à l'encontre
00:11:16de la souveraineté du peuple
00:11:17et de la volonté populaire,
00:11:19forcément,
00:11:19il ne faut pas s'étonner
00:11:20après qu'il y ait
00:11:20une crise démocratique
00:11:21extrêmement grave
00:11:22et que les gens se disent
00:11:23mais ce n'est plus la peine
00:11:24d'aller voter.
00:11:25Je pense qu'il ne faut pas
00:11:25généraliser à outrance,
00:11:27je n'ai pas compté
00:11:27autant de socialistes
00:11:28que vous,
00:11:29ne serait-ce que Richard Ferrand,
00:11:31il est plutôt proche
00:11:31d'Emmanuel Macron.
00:11:32Il n'est pas socialiste
00:11:33au départ, Richard Ferrand ?
00:11:34Oui, mais les gens évoluent,
00:11:35vous savez très bien.
00:11:36Et demander au PS
00:11:37si Richard Ferrand
00:11:38porte l'étiquette socialiste,
00:11:40je pense qu'il ne faut pas
00:11:41généraliser
00:11:42et tout ce qui n'est pas de droite
00:11:43n'est pas forcément socialiste.
00:11:44Il faut quand même
00:11:45avoir de la nuance.
00:11:46Deuxième chose aussi
00:11:47par rapport au fait
00:11:48qu'il soit originaire de Mayotte,
00:11:49je pense que le respect
00:11:50de l'autorité,
00:11:50il disparaît
00:11:52dans tous les milieux sociaux.
00:11:54Quand vous êtes à l'école,
00:11:55quand vous êtes
00:11:56dans un lycée parisien,
00:11:57dans un beau quartier,
00:11:58par exemple,
00:11:5916e, 15e,
00:12:0116e arrondissement,
00:12:02et que les parents
00:12:02contestent la note du prof,
00:12:04c'est une contestation
00:12:05de leur autorité.
00:12:06Et ce n'est pas des gens
00:12:06originaires de Mayotte
00:12:07et ce n'est pas culturel.
00:12:08Vous l'avez dans l'entreprise aussi,
00:12:12c'est-à-dire des jeunes personnes
00:12:13que vous embauchez
00:12:14qui ont 24-25 ans
00:12:15qui remettent en cause
00:12:17une remarque
00:12:17que vous leur faites.
00:12:19Nous,
00:12:19ça ne nous serait jamais venu
00:12:21à l'idée de contester...
00:12:22Et ça, c'est général.
00:12:23C'est le médecin
00:12:24où les gens vont regarder
00:12:25sur Internet avant
00:12:26et lui disent
00:12:26mais non,
00:12:26le médicament que vous me donnez
00:12:27n'est pas le bon,
00:12:28moi j'ai regardé sur Internet.
00:12:29C'est la mise en cause
00:12:30de l'autorité partout.
00:12:32Donc il n'y a pas
00:12:33de lien culturel là-dessus.
00:12:34À Mayotte aussi,
00:12:35il y a des policiers,
00:12:36vous savez,
00:12:36Mayotte est en France.
00:12:38Je crois que la droite
00:12:39n'a pas de leçon à donner
00:12:41depuis ce que Sarkozy
00:12:43a fait passer
00:12:44par la voie parlementaire
00:12:46la Constitution européenne
00:12:47alors qu'elle avait été rejetée
00:12:48à 55 ou 56%
00:12:50par les Français
00:12:51en 2005.
00:12:52Donc je crois
00:12:53que c'est assez partagé
00:12:54par la classe politique
00:12:55traditionnelle,
00:12:57que ce soit la gauche
00:12:58ou la droite.
00:12:59Donc ne polarisons pas
00:13:00sur les socialistes.
00:13:02La droite a fait
00:13:02assez l'équivalent
00:13:05avec cette affaire
00:13:06de Constitution européenne.
00:13:07Vous avez juste
00:13:07rebondir sur ce que
00:13:08disait Marie-Ve Malouine.
00:13:09Juste un instant.
00:13:10Je suis globalement
00:13:12d'accord avec vous
00:13:12à ceci près que
00:13:13quand vous regardez
00:13:14aujourd'hui,
00:13:15les prisons françaises,
00:13:1525% sont d'origine étrangère.
00:13:18Les prétoires
00:13:18sur les tribunaux
00:13:19dans ce qui est
00:13:20sous-vite pénale,
00:13:21il y a beaucoup plus
00:13:22d'origine étrangère
00:13:22ou de problèmes
00:13:23liés à des origines
00:13:25maghrébines
00:13:25ou moyenne orientale
00:13:27ou orientale
00:13:28que je dirais
00:13:29que françaises
00:13:30traditionnelles.
00:13:31Et là,
00:13:31on a un vrai sujet.
00:13:32Un sujet,
00:13:33effectivement,
00:13:33de rapport à la vie,
00:13:34d'éducation
00:13:34au rapport à la vie.
00:13:35et la plupart du temps,
00:13:37les violences
00:13:37quand elles sont commises
00:13:38sont avec une trace
00:13:40qu'on peut reconnaître.
00:13:41Il me semble qu'Éric Zemmour
00:13:41a été condamné
00:13:42pour avoir dit
00:13:42à peu près la même chose.
00:13:44Oui,
00:13:44tant pis,
00:13:44c'est ma condamnation.
00:13:46Je suis désolé,
00:13:46il y a une trace à l'idée.
00:13:47Regardez les prisons,
00:13:47regardez les prétoires,
00:13:48c'est tout,
00:13:48il suffit d'aller voir.
00:13:49On se retrouve dans un instant,
00:13:51on va parler de la taxe Zuckman
00:13:53et on va parler également
00:13:54de la fin des privilèges
00:13:56des anciens ministres.
00:13:58Appelez-nous
00:13:58si vous trouvez
00:13:58que c'est une bonne initiative
00:14:02du Premier ministre
00:14:03ou si c'est peanuts,
00:14:05entre guillemets,
00:14:06dans le budget.
00:14:08A tout de suite.
00:14:0810h midi,
00:14:09mettez-vous d'accord,
00:14:10Valérie Expert.
00:14:12Alors,
00:14:12on en a un petit peu parlé hier
00:14:14et ça se précise.
00:14:16Donc Olivier Faure,
00:14:17pardon Olivier Faure,
00:14:18Sébastien Lecornu
00:14:19qui demande la fin des privilèges
00:14:24pour les anciens ministres.
00:14:25Marie-Ève Malouine,
00:14:26vous vouliez en faire
00:14:27votre coup de gueule.
00:14:29Oui,
00:14:29parce que je trouve ça
00:14:30vraiment complètement accessoire.
00:14:33Ce n'est absolument pas
00:14:34la décision qu'on attend
00:14:35et en plus,
00:14:37c'est après le fait
00:14:38que les premiers ministres
00:14:39auraient des avantages,
00:14:40ça se vend en tant
00:14:41que ce sont des avantages indu
00:14:43et ils ont déjà été
00:14:44extrêmement reniés.
00:14:45Qu'est-ce qui va changer ?
00:14:46Le chauffeur et la voiture,
00:14:47illimité,
00:14:48là ce sera limité
00:14:49à 10 ans.
00:14:50Le reste,
00:14:51un secrétariat
00:14:5310 ans maximum,
00:14:54ça existe déjà
00:14:55et ça ne va que jusqu'à 67 ans.
00:14:57Ça veut dire que
00:14:58Michel Barnier,
00:14:59François Bayrou
00:15:00ne l'a pas,
00:15:02Gabriel Attal
00:15:03et Elisabeth Borne
00:15:04non plus
00:15:04parce qu'ils ont une fonction
00:15:06ou ils ont un secrétariat
00:15:07et une voiture.
00:15:08donc c'est vraiment
00:15:09du symbolique
00:15:11microscopique
00:15:13mais qui à l'inverse
00:15:15entretient l'idée
00:15:16que les politiques
00:15:17ont des choses
00:15:17à se reprocher,
00:15:18ont des avantages
00:15:19indu.
00:15:20Avoir une voiture
00:15:21avec chauffeur
00:15:21et un secrétariat,
00:15:23on considère
00:15:23qu'un ancien premier ministre,
00:15:25un ancien président
00:15:25de la République
00:15:26peut faire entendre
00:15:27sa voix au débat,
00:15:28participer à la réflexion
00:15:29et a besoin
00:15:30de quelques moyens.
00:15:31Donc c'est une reconnaissance
00:15:32de son investissement.
00:15:34Ce n'est pas
00:15:34un avantage
00:15:35de privilèges
00:15:36alors qu'on dise
00:15:37que ça dure trop longtemps
00:15:38que ça puisse être adopté
00:15:39mais ce n'est pas
00:15:40une mesure attendue
00:15:41par un premier ministre
00:15:42dans la période.
00:15:43La période
00:15:44ce sont les déficits,
00:15:45ce sont la santé,
00:15:47ce sont des enjeux
00:15:48très forts
00:15:49et là qu'est-ce que ça va faire
00:15:50dans le budget ?
00:15:52C'est du tout.
00:15:54Mais c'est les deux,
00:15:55pardon,
00:15:55juste on va y revenir,
00:15:56les deux mesures annoncées
00:15:57sont purement,
00:15:58alors on va dire
00:15:59qu'il ne l'aurait pas fait,
00:16:00on ne lui aurait reproché
00:16:02mais purement populiste
00:16:03et démagogique.
00:16:04Je veux dire,
00:16:04parler de l'histoire
00:16:04des deux jours de congé,
00:16:06c'est vraiment
00:16:06pour frapper les esprits
00:16:08et les avantages
00:16:08des différents ministres.
00:16:10C'est ce que je voulais dire
00:16:11mais il va falloir s'habituer
00:16:12à vivre avec Sébastien Lecornu.
00:16:13Ceux qui le connaissent bien
00:16:14en sein des armées
00:16:14savent qu'en effet
00:16:16il est le champion
00:16:16du très beau discours
00:16:18et de cette capacité
00:16:19à annoncer des choses
00:16:20qui ne sont pas suivies des faits.
00:16:21C'est un vrai spécialiste
00:16:23et il va nous faire ça
00:16:24certainement pendant deux ans.
00:16:26De toute façon,
00:16:26ces marges de manœuvre
00:16:26ne sont égales à pas grand-chose
00:16:27donc de fait,
00:16:28il faut faire du symbole
00:16:28un an et demi
00:16:29ou trois mois,
00:16:31on verra.
00:16:31Il y a le budget avant.
00:16:33Mais en tout cas,
00:16:34c'est peut-être une bonne mesure
00:16:35cette idée
00:16:35parce que finalement
00:16:35comme il y a de plus en plus
00:16:36d'anciens premiers ministres
00:16:37et que ça s'enchaîne,
00:16:38c'est peut-être une bonne manière
00:16:39de faire des économiques.
00:16:39Mais c'était déjà ?
00:16:40Ça existait déjà ?
00:16:41C'était ironique évidemment.
00:16:43Non mais il y a déjà
00:16:44un point sur lequel
00:16:45je partage à peu près le constat
00:16:47c'est assez dérisoire.
00:16:48Il y a la symbolique
00:16:49qui est assez forte
00:16:50et quand le premier ministre
00:16:51nouveau arrive,
00:16:52il faut qu'il marque
00:16:53un peu les esprits avec ça.
00:16:54Donc c'est plutôt
00:16:55une affaire de communication
00:16:56que de fonds budgétaires
00:16:58effectivement.
00:16:59Mais il y a un point
00:17:00sur lequel moi
00:17:00je suis extrêmement choqué
00:17:01et qui malheureusement
00:17:03n'est pas remis en cause
00:17:04c'est l'affaire des retraites.
00:17:06Les retraites des parlementaires,
00:17:09les retraites des ministres,
00:17:10je suis désolé,
00:17:11quand vous êtes trois mois,
00:17:12cinq mois ministre,
00:17:12vous n'avez pas le droit
00:17:13à une retraite
00:17:13jusqu'à la fin de votre vie.
00:17:14Ça, ça devrait être
00:17:15parfaitement interdit.
00:17:16Mais ça, c'est pas le cas ?
00:17:17Ah bah si,
00:17:18vous avez trois mois
00:17:19ou quatre mois de cotisation
00:17:20et vous touchez
00:17:21cinq ou six ans de retraite.
00:17:22Mais non, ça a disparu
00:17:22depuis longtemps.
00:17:23Ah non, non, non, non,
00:17:23je vous assure que non.
00:17:24Non, non, non,
00:17:25ils cotisent comme tout le monde
00:17:26après au Sénat,
00:17:27ils pouvaient cotiser double
00:17:28la cotisation.
00:17:29S'ils ne sont plus élus après.
00:17:31Mais non.
00:17:31Mais si, non.
00:17:33C'est faux la retraite.
00:17:33Quand vous avez
00:17:34trois ou quatre mois
00:17:34de retraite,
00:17:35de cotisation de retraite,
00:17:36vous n'avez pas
00:17:37trois ou quatre mois
00:17:38de retraite.
00:17:39Effective, c'est pas vrai.
00:17:40Vous avez beaucoup plus.
00:17:41Beaucoup plus.
00:17:42Et ça, c'est un abaisse.
00:17:43Non, non, ça s'est répandé.
00:17:44Ah bah je suis désolé.
00:17:45Ça participe aussi
00:17:46au rejet des politiques.
00:17:46Non, non, ça participe pas.
00:17:47Vérifiez vous-même.
00:17:54Ce qui a été dit.
00:17:54Moi, je m'en fiche
00:17:55des soi-disant privilèges
00:17:56des anciens présidents,
00:17:57des anciens ministres.
00:17:58Je m'en fiche complètement.
00:17:59Il y a l'histoire
00:17:59de la symbolique.
00:18:01Vous avez quand même
00:18:01des élites politiques
00:18:02qui demandent beaucoup,
00:18:03beaucoup d'efforts aux Français.
00:18:04Ils attendent en retour
00:18:05une forme d'exemplarité.
00:18:07Regardez au moment
00:18:08où François Bayrou
00:18:09essayait finalement
00:18:10de nous imposer
00:18:11une cure d'austérité.
00:18:12Il y a eu toute une polémique
00:18:13parce qu'il aurait refait,
00:18:14enfin, il est en train
00:18:15de refaire son bureau,
00:18:16notamment dans sa ville de Pau.
00:18:18Moi, je trouve ça
00:18:18peut-être grotesque,
00:18:19mais pour certaines personnes,
00:18:20c'est quelque chose
00:18:21qui n'est pas soutenable moralement
00:18:23parce que ces gens-là
00:18:24ont du mal à finir le mois
00:18:25et on leur demande
00:18:26encore plus d'efforts.
00:18:27Et enfin, je voulais dire
00:18:28quand même quelque chose.
00:18:29C'est quand même
00:18:29M. Dominique de Villepin
00:18:31qui nous raconte aujourd'hui
00:18:32qu'il est pour la suppression
00:18:33de tous ses privilèges
00:18:34alors qu'il en bénéficie
00:18:35depuis des années.
00:18:37Quand vous prenez
00:18:37les sommes dépensées
00:18:39par ancien Premier ministre,
00:18:40c'est celui qui a dépensé
00:18:42le plus d'argent
00:18:43puisque ça nous a coûté
00:18:44200 000 euros,
00:18:46M. Villepin,
00:18:47l'année dernière,
00:18:47nous a coûté 200 000 euros
00:18:48alors que M. Castex,
00:18:50par exemple,
00:18:50c'est quelques milliers d'euros.
00:18:51Donc, dans ce cas-là,
00:18:52s'il est contre tous ses privilèges,
00:18:54pourquoi il n'y a pas renoncé plus tôt ?
00:18:55Voyez bien qu'il y a une forme
00:18:56d'hypocrisie.
00:18:57Vous avez un Villepin
00:18:58qui essaye de rouler
00:18:59sur les bandes
00:19:00de l'extrême gauche,
00:19:01etc.
00:19:02Sauf que ça en devient
00:19:03finalement ridicule.
00:19:04Mais sinon, je suis d'accord,
00:19:05c'est anecdotique comme mesure.
00:19:06Sandra est en ligne avec nous.
00:19:07Bonjour, Sandra.
00:19:09Bonjour, Valérie.
00:19:10Bonjour, vous nous appelez
00:19:11de Chaland.
00:19:12Oui, de Vendée.
00:19:13De Vendée, absolument.
00:19:14Il y a des bons poulets.
00:19:16Exactement.
00:19:17Alors, vous pensez
00:19:20que c'est une bonne mesure ?
00:19:22En fait, j'ai écouté tout le monde
00:19:25et je rejoins certains.
00:19:28En gros, le côté populiste,
00:19:30démagogique,
00:19:31on est assez d'accord.
00:19:33Sauf que, malgré tout,
00:19:34comme M. Bossuet,
00:19:35moi je me dis,
00:19:36il faut que tout le monde
00:19:36serre un cran.
00:19:37et même si c'est symbolique,
00:19:41c'est important les symboles
00:19:42en fait, dans les esprits.
00:19:43C'est-à-dire que quand,
00:19:44comme beaucoup de gens,
00:19:46enfin moi je fais des financements,
00:19:47je vois des gens
00:19:48qui se serrent la ceinture
00:19:49pour payer leur loyer,
00:19:50pour payer leur crédit,
00:19:51pour élever leurs enfants
00:19:52et eux, quand ils quittent
00:19:54leur boulot,
00:19:55ils ne gardent pas
00:19:55les avantages de leur travail.
00:19:57C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:19:59à part la SNCF, je crois,
00:20:00et EDF,
00:20:01qui sont assez privilégiés,
00:20:03mais si vous prenez
00:20:04énormément de personnes,
00:20:06quand elles quittent leur travail,
00:20:07elles avaient des voitures,
00:20:08elles rendent leurs voitures,
00:20:09elles n'ont pas
00:20:11tous ces avantages.
00:20:12C'est symbolique,
00:20:13mais aujourd'hui,
00:20:14moi je ne suis pas d'accord,
00:20:16alors je n'ai pas retenu son nom,
00:20:17excusez-moi,
00:20:18à la dame qui a fait...
00:20:19Marie-Ève Malouine.
00:20:20Oui, je ne suis pas d'accord
00:20:21avec elle,
00:20:22sans le fait que
00:20:23le désamour des politiques,
00:20:25il vient aussi du fait
00:20:26qu'il y a un écart
00:20:27très important
00:20:28de traitement entre les gens.
00:20:30C'est-à-dire que si on veut
00:20:31que les gens respectent
00:20:32les politiques,
00:20:32il faut qu'on partage
00:20:34les mêmes avantages
00:20:36et les mêmes inconvénients
00:20:37entre guillemets
00:20:38de nos vies professionnelles.
00:20:40Moi, je trouve que c'est rien,
00:20:43c'est une goutte d'eau,
00:20:44on est bien d'accord,
00:20:45ça ne va pas changer le problème,
00:20:47mais malgré tout,
00:20:48dans l'image,
00:20:49ça rapproche
00:20:49les gens des politiques.
00:20:51Oui, bon,
00:20:52Marie-Ève Malouine,
00:20:53je ne le pense pas
00:20:54parce que, d'abord,
00:20:55les avantages qui restent,
00:20:56c'est uniquement
00:20:57pour les premiers ministres,
00:20:58ce n'est pas pour les ministres,
00:20:59qu'une indemnité
00:20:59de trois mois,
00:21:00ils ont le chômage
00:21:01trois mois
00:21:01et après,
00:21:03ils se débrouillent,
00:21:04donc ils se retrouvent
00:21:05comme tout un chacun,
00:21:06tous les ministres,
00:21:07sauf le Premier ministre.
00:21:09Et puis,
00:21:10si on va sur ce problème-là,
00:21:12je pense que ce n'est pas tant
00:21:13les politiques,
00:21:14les acteurs politiques
00:21:15qui sont connectés
00:21:18pour y avoir participé
00:21:19un petit peu,
00:21:20je pense que ce sont
00:21:20les cabinets.
00:21:21Dans les cabinets,
00:21:22vous avez uniquement
00:21:23des gens qui vont être
00:21:24de la haute fonction publique.
00:21:25Si vous venez du privé,
00:21:26vous travaillez trois mois
00:21:27dans un cabinet,
00:21:28pendant trois ans,
00:21:29ensuite,
00:21:30vous demandez
00:21:30à la haute autorité
00:21:31si vous pouvez travailler
00:21:33dans un autre secteur.
00:21:34Et la haute autorité,
00:21:35on me dit,
00:21:35et très rapide pour vous répondre,
00:21:36deux mois,
00:21:38qui cherche un boulot,
00:21:39en trouve,
00:21:39et dit à son employeur futur,
00:21:41attendez deux mois
00:21:42qu'on me dise
00:21:42si je peux travailler
00:21:43chez vous.
00:21:44Donc,
00:21:44ce sont des gens
00:21:45qui restent constamment
00:21:46dans les cabinets,
00:21:47qui ne s'ouvrent pas
00:21:48à des gens qui viennent
00:21:49du privé,
00:21:50qui auraient une autre approche,
00:21:51et donc,
00:21:51c'est là que le micro-cause
00:21:52il est.
00:21:53Beaucoup plus dans les cabinets
00:21:54que du côté des politiques,
00:21:56parce que les politiques,
00:21:56il faut qu'ils soient réélus.
00:21:57Donc,
00:21:58ils sont obligés
00:21:58d'aller sur le terrain,
00:21:59ils sont obligés
00:21:59d'aller voir leurs électeurs.
00:22:01Vous parlez du bureau
00:22:01de François Bayrou.
00:22:03Je pense que les électeurs
00:22:04pas-loi,
00:22:04ils ont été très sensibles
00:22:05à l'affaire,
00:22:06et ils diront
00:22:06ce qu'ils en pensent.
00:22:07Alors que les cabinets,
00:22:09ils sont nommés,
00:22:09personne ne les connaît.
00:22:10La symbolique est quand même
00:22:13assez fort,
00:22:14parce que Macron l'avait
00:22:16très bien compris,
00:22:17quand il a dit
00:22:17qu'il allait refuser
00:22:18de percevoir sa retraite,
00:22:20même après deux fois cinq ans,
00:22:22c'est-à-dire,
00:22:23si le deuxième mandat
00:22:25va jusqu'au bout dix ans
00:22:26de cotisation en tant que président,
00:22:28il va renoncer à sa retraite.
00:22:30Donc,
00:22:30il a fait un geste,
00:22:31il a très bien compris
00:22:32quelle était l'évolution
00:22:33de la société sur ce sujet.
00:22:34Les autres ne l'ont pas fait,
00:22:35M. Hollande ne le fait pas.
00:22:36Pourquoi ?
00:22:37Pourquoi ?
00:22:37Pour autant,
00:22:38il ne faut pas renoncer
00:22:38à la protection
00:22:39et à la sécurité
00:22:40d'un certain nombre
00:22:40de personnalités.
00:22:41Non,
00:22:41il parle de sa rémunération.
00:22:43On est d'accord,
00:22:44mais là,
00:22:44M. Lecornu parle
00:22:45des avantages liés
00:22:46notamment à la sécurité.
00:22:47Mais là,
00:22:47c'est de la poudre au jus aussi
00:22:48puisque ça va être évalué,
00:22:50ça va être pour trois ans
00:22:51renouvelable.
00:22:51Je suis d'accord,
00:22:52mais on fait de la politique
00:22:53démagogique,
00:22:54c'est pour ça que je me permets
00:22:54d'insister,
00:22:55y compris pour ceux
00:22:56qui nous écoutent,
00:22:56pour dire,
00:22:57on ne peut pas faire n'importe quoi.
00:22:59On est un pays
00:22:59qui a une force militaire,
00:23:01une force nucléaire
00:23:01qui est exposée,
00:23:03donc de fait,
00:23:03nos hommes politiques
00:23:04et notamment ceux
00:23:05de premier plan
00:23:05qui savent beaucoup de choses
00:23:06sont des cibles.
00:23:07Oui,
00:23:07mais renoncer à sa retraite
00:23:09de président,
00:23:09ce n'est pas sûr.
00:23:10Madame Cresson,
00:23:11M. Balladur,
00:23:12Madame Alliomarie,
00:23:15toutes les questions
00:23:16de l'équilibre.
00:23:16M. Hollande
00:23:16continue de cumuler
00:23:17sa retraite
00:23:18de président,
00:23:19ancien président
00:23:19et de ses indemnités
00:23:20de parlementaires.
00:23:21Alors,
00:23:22c'est plafonné,
00:23:22certes,
00:23:23mais enfin,
00:23:23il y a un cumul.
00:23:25On aura Kevin
00:23:27dans un instant
00:23:27qui veut parler
00:23:28de la taxe Zuckman,
00:23:31donc ça rejoint
00:23:31les efforts budgétaires
00:23:33et les impôts
00:23:34qu'il va falloir
00:23:36peut-être appliquer
00:23:37pour arriver
00:23:38à sortir de la dette.
00:23:39Non,
00:23:39c'est moi qui parle.
00:23:40Oui,
00:23:40oui,
00:23:40c'est moi.
00:23:41Non,
00:23:42je sais,
00:23:42mais c'est un auditeur
00:23:43qui s'appelle Kevin.
00:23:45Il y a tellement très peu
00:23:46de Kevin dans les médias
00:23:47que je m'étonne.
00:23:48Non,
00:23:49non,
00:23:49avec plaisir.
00:23:50Kevin qui sera en ligne
00:23:52avec nous,
00:23:52à tout de suite.
00:23:53Alors,
00:23:530826 300 300,
00:23:55vous le savez,
00:23:56nous commentons l'actualité
00:23:57et avec vous,
00:23:58Jérôme,
00:23:59vous voulez revenir
00:24:00sur la taxe Zuckman.
00:24:02Alors,
00:24:02peut-être qu'on va écouter
00:24:02notre auditeur Kevin.
00:24:03Et oui,
00:24:04il y a plusieurs Kevin
00:24:05qui est en ligne avec nous
00:24:06depuis un petit moment.
00:24:07Vous vouliez revenir
00:24:08sur la taxe Zuckman,
00:24:09justement.
00:24:11Bonjour Kevin.
00:24:12Oui,
00:24:13bonjour Valérie.
00:24:13Bonjour.
00:24:14Donc oui,
00:24:15je veux revenir
00:24:16sur la taxe Zuckman
00:24:16parce que moi,
00:24:17je trouve que ce n'est pas
00:24:18du tout ce qu'il faut faire.
00:24:20Personnellement,
00:24:21là,
00:24:21moi,
00:24:21je paye des impôts.
00:24:23J'ai 7% dans la position
00:24:24parce que je suis dans
00:24:25la classe moyenne
00:24:25et quand on regarde
00:24:26les chiffres
00:24:27sur impôts.gouv.it
00:24:29sur 40,7 millions
00:24:31de foyers fiscaux,
00:24:32il n'y a que 18,2 millions
00:24:33qui s'acquittent
00:24:34d'un impôt.
00:24:36Donc là,
00:24:36il y a entre
00:24:37les niches fiscales
00:24:38qui permettent
00:24:38aux plus riches
00:24:39de quasiment rien payer
00:24:40et les gens
00:24:41qui profitent
00:24:41de tout le service public
00:24:45mais qui ne payent pas
00:24:45d'impôts,
00:24:47ça fait quand même
00:24:47une grosse perte.
00:24:48Si on mettait juste
00:24:48un impôt de 10 euros
00:24:49par mois
00:24:50à tout le monde,
00:24:51à tous ces gens-là
00:24:52qui ne payent pas d'impôts,
00:24:53ça ferait 120 euros
00:24:54par an.
00:24:55Ce n'est même pas
00:24:55le coût du budget
00:24:57pour un forfait téléphone.
00:24:59Ça rapporterait
00:25:002,640,000 euros
00:25:01par an
00:25:02et ça permettrait
00:25:03aux gens aussi
00:25:04de comprendre
00:25:04que le service public
00:25:06n'est pas gratuit
00:25:07parce que moi,
00:25:08je paye 7% d'imposition,
00:25:10je n'ai pas de piscine
00:25:10à côté de chez moi,
00:25:11j'ai un bus
00:25:12toutes les heures
00:25:12vers chez moi
00:25:13dans mon village,
00:25:15j'ai juste
00:25:17un truc sportif
00:25:18pour mes enfants,
00:25:19je n'ai que le basket.
00:25:20On n'a rien.
00:25:22On n'a rien.
00:25:22Pourtant,
00:25:23je paye
00:25:23et je paye
00:25:24et je paye
00:25:24tous les ans
00:25:25et ça augmente
00:25:26tous les ans.
00:25:26Et vous trouvez
00:25:27que les services publics
00:25:29ne sont pas au niveau ?
00:25:31Vous habitez où ?
00:25:32À Urquit,
00:25:33c'est ça ?
00:25:33C'est à Urquit,
00:25:34oui.
00:25:34Et c'est où ?
00:25:36C'est à côté de Bayonne.
00:25:37D'accord.
00:25:39Et donc,
00:25:41vous vous estimez
00:25:42et en même temps,
00:25:43on est le pays,
00:25:44Jérôme Dubus,
00:25:46on est le pays
00:25:46qui est le plus taxé
00:25:48où il y a
00:25:49le plus de redistribution.
00:25:50Oui,
00:25:50alors parmi les pays européens,
00:25:52on est le pays
00:25:52le plus taxé,
00:25:54on est le pays
00:25:55dont les prélèvements
00:25:55obligatoires sont
00:25:56les plus élevés,
00:25:57on est le pays
00:25:57dont les déficits
00:25:58maintenant sont
00:25:59les plus élevés,
00:25:59on est bientôt
00:26:00le pays
00:26:00dont l'endettement
00:26:02est le plus élevé
00:26:03et l'Italie
00:26:03est encore un peu
00:26:04devant nous
00:26:04mais on la rattrape
00:26:06à marche forcée.
00:26:07Donc,
00:26:08moi je suis un peu surpris
00:26:09par le fait
00:26:10qu'on ne tire pas
00:26:11les leçons du passé,
00:26:12que notre classe politique
00:26:14ne tire pas
00:26:14les leçons du passé
00:26:15car à chaque fois
00:26:15qu'on a voulu imposer,
00:26:18au fond,
00:26:19c'était très symbolique
00:26:20sur le rendement.
00:26:21Je parle de l'ISF,
00:26:22on est à 4 milliards,
00:26:23on est à 4 milliards d'euros,
00:26:24ce qui est assez dérisoire
00:26:25finalement.
00:26:26L'IFI a raboté l'ISF,
00:26:29on est revenu
00:26:29à 2 milliards de recettes
00:26:30et là,
00:26:31on nous annonce
00:26:32avec la tasse Zuckman
00:26:33une recette de 20 milliards.
00:26:34Donc,
00:26:35on a trouvé la poule
00:26:35aux oeufs d'or,
00:26:36c'est extraordinaire,
00:26:37ça va,
00:26:38entre parenthèses,
00:26:39nous permettre
00:26:40de ne pas s'interroger
00:26:41sur les dépenses publiques
00:26:42car au fond,
00:26:43c'est ça
00:26:43la vraie question
00:26:45mais de se concentrer
00:26:46sur les prélèvements
00:26:48obligatoires
00:26:48et sur la taxation
00:26:49des plus riches.
00:26:50Alors,
00:26:50ça fait toujours plaisir
00:26:51en France,
00:26:52cette espèce
00:26:52de prurie égalitaire
00:26:55systématique
00:26:56et donc,
00:26:57les socialistes
00:26:58sont très en pointe
00:26:59sur ce sujet,
00:27:00M. Foix en a parlé,
00:27:01ça a été voté
00:27:02en première instance
00:27:03à l'Assemblée,
00:27:03ça passe au Sénat
00:27:04et malheureusement,
00:27:06c'est une fausse bonne nouvelle.
00:27:07C'est une fausse bonne nouvelle
00:27:08cette taxe Zuckman.
00:27:09D'abord parce que...
00:27:10Elle n'a pas été,
00:27:10pour l'instant,
00:27:11elle n'est pas...
00:27:11Oui,
00:27:12mais elle a été votée
00:27:12en première instance
00:27:13à l'Assemblée nationale.
00:27:14D'abord parce que,
00:27:15premièrement,
00:27:16il y a un risque
00:27:17anticonstitutionnel,
00:27:18ça c'est assez clair
00:27:19puisqu'il y a
00:27:20un aspect confiscatoire
00:27:21pour un certain nombre
00:27:23de contribuables,
00:27:26on pourrait arriver
00:27:27à une confiscation
00:27:28à 80-90%
00:27:29des revenus.
00:27:31Premier point.
00:27:31Deuxième point,
00:27:33j'en ai parlé,
00:27:33la recette effective
00:27:34attendue
00:27:35de 20 milliards,
00:27:37on ne sait très bien
00:27:38d'ores et déjà
00:27:38que ça ne sera pas le cas.
00:27:40Le Sénat a fait
00:27:41une contre-étude
00:27:43sur les recettes
00:27:44que ça pourrait provoquer,
00:27:45on en est plutôt
00:27:47à l'ISF,
00:27:48c'est-à-dire
00:27:48à peu près 4 milliards.
00:27:50Donc en réalité,
00:27:50c'est le rétablissement
00:27:51de l'ISF.
00:27:52Alors je vois bien
00:27:52la communication
00:27:53sur laquelle
00:27:54on peut jouer
00:27:56de la part
00:27:57des socialistes
00:27:57et de la gauche,
00:27:58mais en réalité,
00:27:59on nous trompe
00:27:59une nouvelle fois.
00:28:00On va passer
00:28:01de 20 à 4
00:28:02si elle est mise en place.
00:28:03Puis troisièmement,
00:28:04l'aspect redistributif,
00:28:07l'auditeur en a parlé
00:28:07tout à l'heure,
00:28:08aujourd'hui,
00:28:08vous avez 10%
00:28:09des Français
00:28:10qui payent 54%
00:28:11des prélèvements
00:28:12obligatoires,
00:28:13cotisations,
00:28:14impôts,
00:28:14etc.
00:28:14On est le pays
00:28:16le plus redistributif.
00:28:18Avant impôts
00:28:18et avant cotisations sociales,
00:28:20on a un écart salarial
00:28:21de 1 à 20.
00:28:23Après cotisations sociales
00:28:25et impôts,
00:28:25on a un écart
00:28:26de 1 à 6.
00:28:28Donc dire que notre système
00:28:29n'est pas redistributif,
00:28:31c'est faux.
00:28:31Donc moi,
00:28:32je veux bien
00:28:32qu'on en rajoute un peu,
00:28:33mais 1,
00:28:34c'est faux sur les chiffres.
00:28:352,
00:28:36ça va mettre en difficulté
00:28:38un certain nombre
00:28:38d'entreprises
00:28:39parce que quand vous taxez
00:28:41effectivement le patrimoine,
00:28:43vous taxez les actions.
00:28:44Or,
00:28:45les actions,
00:28:45elles n'ont pas par définition,
00:28:47notamment sur,
00:28:47par exemple,
00:28:48je prends le cas
00:28:49des start-up,
00:28:50des licores,
00:28:52etc.
00:28:52Ce n'est pas de l'argent
00:28:53sonnant et trébuchant.
00:28:55C'est un investissement
00:28:56dans l'entreprise
00:28:57par le biais d'actions
00:28:58qui sont non liquides.
00:29:01Donc,
00:29:02si,
00:29:02alors j'ai entendu
00:29:03ce Zuckman qui disait,
00:29:04oui,
00:29:04mais l'État va pouvoir
00:29:05racheter un certain nombre
00:29:06d'actions.
00:29:07Mais il en fait quoi ?
00:29:08Les bras menton.
00:29:09Les bras menton.
00:29:10Alors,
00:29:10il va créer une espèce
00:29:11de fond souverain
00:29:13où toutes les actions
00:29:14de l'État seraient
00:29:15mises dans ce fond souverain.
00:29:18En réalité,
00:29:19c'est exactement l'inverse
00:29:20qu'il faut faire.
00:29:21L'État doit se désengager
00:29:22d'un certain nombre
00:29:23de participations
00:29:24qui ne lui rapportent rien
00:29:26et dont l'État
00:29:28n'a que faire
00:29:29dans cette affaire
00:29:30en économie ouverte.
00:29:31Donc,
00:29:32c'est vraiment
00:29:32une très mauvaise mesure.
00:29:34J'ai peur
00:29:34qu'en agitant
00:29:35les vieux fantasmes
00:29:37égalitaires,
00:29:39on arrive finalement
00:29:40à faire en sorte
00:29:42que malheureusement,
00:29:43ce qui reste
00:29:44de la majorité actuelle
00:29:45cède.
00:29:46Non,
00:29:46mais c'est la confirmation
00:29:47une fois de plus
00:29:48que si la France
00:29:48n'est pas un paradis fiscal,
00:29:49loin s'en faut,
00:29:50c'est vraiment
00:29:50le paradis du fisc.
00:29:51On a cette espèce
00:29:52de génie créatif
00:29:53en matière de fiscalité,
00:29:54de taxation.
00:29:56Et à chaque fois
00:29:56qu'on a un problème,
00:29:57on invente une solution
00:29:58de type prélèvement
00:29:59supplémentaire.
00:30:00Il y a quelque chose
00:30:01qui révèle
00:30:02l'incapacité systémique
00:30:03de notre cher vieux pays
00:30:05à régler vraiment
00:30:06ses problèmes.
00:30:07Et en plus,
00:30:07une fois de plus,
00:30:08on jette en pâture
00:30:10des boucs émissaires
00:30:10en disant
00:30:11les plus riches,
00:30:12les plus privilégiés,
00:30:13l'histoire de bien
00:30:13continuer à opposer
00:30:14les uns contre les autres,
00:30:15c'est encore mieux comme ça
00:30:16d'avoir une nation
00:30:16bien divisée.
00:30:17C'est super.
00:30:18Mais c'est sûr
00:30:18que cette taxe Zuckman,
00:30:19elle a quelque chose
00:30:20qui est absurde.
00:30:21On se demande même
00:30:22comment un certain nombre
00:30:22de parlementaires,
00:30:24pourtant pas si mal
00:30:25que ça corsetait en apparence,
00:30:26arrivent à ne pas comprendre
00:30:27ce que ça veut dire.
00:30:29C'est-à-dire que taxer
00:30:30le patrimoine
00:30:31d'une entreprise
00:30:32qui appartient à quelqu'un
00:30:33et qui avait l'objet
00:30:34de vendre une partie
00:30:35de son patrimoine,
00:30:36y compris quand elle est immatérielle,
00:30:38pour payer cet impôt,
00:30:39c'est quelque chose
00:30:40qui ne fonctionnera nulle part.
00:30:41Aucun pays au monde
00:30:42ne fera une...
00:30:43même si l'Italie
00:30:44a été assez en avance
00:30:44sur la taxation
00:30:46du patrimoine professionnel,
00:30:48mais quand même,
00:30:48ils n'ont pas allé jusque-là.
00:30:50Là, c'est quelque chose
00:30:50qui est complètement hors-sol.
00:30:53Et donc, on se voit
00:30:55une fois plus
00:30:55confronté à cette réalité,
00:30:56c'est qu'en France,
00:30:57les gens,
00:30:57quand on parle de l'économie,
00:30:58ne savent pas
00:30:58de quoi il s'agit.
00:30:59Quand il s'agit de la classe politique,
00:31:00ils ne comprennent rien à l'économie,
00:31:01surtout à l'économie réelle,
00:31:02surtout rien à ce qui se passe
00:31:03dans les entreprises.
00:31:04C'est fascinant.
00:31:05Et donc, on fait n'importe quoi.
00:31:06Oui, Marie-Ève ?
00:31:08On revient au débat
00:31:08sur la démagogie.
00:31:11Le discours dire
00:31:12si le pays va mal,
00:31:12c'est la faute des riches,
00:31:13c'est les riches
00:31:14qui ne participent pas.
00:31:15Alors, on peut distinguer
00:31:16les très hauts revenus,
00:31:17ceux qui ont bénéficié
00:31:18de revenus supplémentaires
00:31:20pendant la crise.
00:31:21On pourrait discuter avec eux,
00:31:23sans dire
00:31:23ce sont les responsables
00:31:24et les montrer du doigt.
00:31:25Là, ce que je trouve révélateur aussi
00:31:27dans ce que dit Kevin,
00:31:28c'est qu'en France,
00:31:28il y a une classe moyenne
00:31:29qui paye des impôts,
00:31:31qui en paye de plus en plus,
00:31:32qui a de moins en moins
00:31:33de pouvoir d'achat.
00:31:35Il y a des gens,
00:31:35il faut voir,
00:31:35quand vous êtes en province,
00:31:36vous voulez envoyer vos enfants
00:31:38en études supérieures,
00:31:40vous regardez
00:31:40si vous pouvez vous permettre
00:31:41de leur payer un logement.
00:31:43Ce sont des gens
00:31:43qui, normalement,
00:31:44jusque-là,
00:31:45avaient un niveau de vie correct,
00:31:46moyen, sans sorter.
00:31:48Et petit à petit,
00:31:49ils le voient s'appauvrir.
00:31:51Et leurs revenus
00:31:51s'appauvrissent.
00:31:53Et donc,
00:31:53leur dire la solution,
00:31:54on ne sait pas
00:31:54ce qu'il y a des très riches
00:31:55et c'est de leur faute.
00:31:56Non, je pense qu'il y a...
00:31:57C'est vrai qu'en France,
00:31:58on prélève beaucoup,
00:31:59on distribue beaucoup,
00:32:00mais on oublie de dire
00:32:01que quand le fait
00:32:02de prélever et de redistribuer,
00:32:04ça coûte de l'argent.
00:32:05Donc, il vaudrait peut-être
00:32:06mieux redonner de l'argent
00:32:08au bas salaire
00:32:09et au moyen salaire.
00:32:10Parce que pendant le Covid,
00:32:11on a dit
00:32:12toutes ces professions
00:32:13dont on a besoin
00:32:14qui sont au SMIC
00:32:15ou à peine plus.
00:32:17Comment évitons
00:32:18au SMIC à Paris ?
00:32:19Ce n'est pas possible.
00:32:20et ces salaires-là,
00:32:21ils n'ont toujours pas
00:32:22été augmentés.
00:32:23On leur a dit
00:32:23vous êtes les premières lignes,
00:32:24on a besoin de vous
00:32:25et puis les salaires,
00:32:27ils n'augmentent toujours pas.
00:32:28Donc, alléger les charges
00:32:30permettent d'augmenter
00:32:31les salaires
00:32:31et peut-être moins redistribuer,
00:32:32peut-être donner moins d'aide
00:32:34à certaines entreprises
00:32:35qui ont de tels volumes
00:32:36de marchés
00:32:37qu'elles n'en ont pas
00:32:37forcément besoin.
00:32:39Mais désigner le coupable
00:32:40par essence,
00:32:41le riche et coupable,
00:32:42ce n'est pas une politique.
00:32:43Je suis d'accord
00:32:44avec tout ce qui a été dit.
00:32:45Dans ce pays,
00:32:45on a un problème avec le travail,
00:32:46on a un problème avec le mérite,
00:32:47on a un problème avec la propriété,
00:32:49c'est-à-dire que tous ceux
00:32:50qui bossent
00:32:50ou tous ceux qui investissent
00:32:51se font taxer
00:32:52finalement jusqu'à la moelle
00:32:54et une forme de ras-le-bol,
00:32:55notamment chez les classes moyennes
00:32:56qui sont matraquées fiscalement
00:32:59et qui aujourd'hui
00:33:00ne s'en sortent plus.
00:33:01On nous a raconté
00:33:02que si on payait
00:33:03beaucoup d'impôts,
00:33:03c'était pour faire fonctionner
00:33:04des services publics,
00:33:05sauf qu'aujourd'hui,
00:33:06nos services publics
00:33:06ne sont pas à la hauteur
00:33:07et on voit bien
00:33:08les carences
00:33:10de ces derniers.
00:33:12Et le problème
00:33:13dans notre pays,
00:33:14c'est l'assistanat de masse.
00:33:15Moi, je suis désolé,
00:33:16il y a des gens
00:33:17qui se lèvent tous les jours
00:33:18à 5h30,
00:33:19à 6h du matin,
00:33:20qui bossent,
00:33:21qui ne gagnent pas
00:33:22forcément beaucoup
00:33:22et ils voient
00:33:23de l'autre côté
00:33:24par exemple le voisin de Pallier
00:33:25qui lui ne fait absolument rien
00:33:27et qui a tout cuit dans le bec.
00:33:30Il y a aussi la question
00:33:30du coût de l'immigration
00:33:31qu'il faut poser.
00:33:32Il y a des gens
00:33:33qui n'ont jamais cotisé,
00:33:34qui bénéficient d'aide sociale.
00:33:35C'est quelque chose
00:33:36qui n'est pas possible
00:33:37et vous avez d'ailleurs
00:33:38les peuples européens
00:33:39qui se révoltent
00:33:40de plus en plus.
00:33:41On l'a vu
00:33:41le week-end dernier
00:33:42à Londres.
00:33:43Je crois qu'il faut
00:33:44revaloriser le travail,
00:33:45il faut revaloriser
00:33:46finalement le mérite
00:33:48et arrêter de taxer
00:33:50toujours les mêmes
00:33:51puisque là,
00:33:51on est à l'agonie.
00:33:53Allez,
00:33:54on se retrouve
00:33:54dans un tout petit instant.
00:33:56On va parler
00:33:57d'Olivier Fort
00:33:59qui appelle
00:33:59à pavoiser
00:34:00le drapeau palestinien
00:34:01ce matin.
00:34:02Je crois que c'est Yann Brossat
00:34:02qui demandait
00:34:03à ce que la tour Eiffel
00:34:04soit illuminée
00:34:05aux couleurs de la Palestine
00:34:06le 22 septembre prochain.
00:34:09Et puis,
00:34:10on parlera également
00:34:11de François Hollande
00:34:11avec vous, Kevin,
00:34:12et de sa vision
00:34:13de l'arc républicain.
00:34:16Sud Radio,
00:34:17le 10h midi,
00:34:19mettez-vous d'accord,
00:34:20Valérie Expert.
00:34:21Et nous sommes ensemble
00:34:22pour commenter
00:34:23l'actualité 0826 300 300.
00:34:26L'actualité,
00:34:27c'est évidemment
00:34:29le conflit israélo-palestinien
00:34:31qui,
00:34:32on l'a évoqué hier,
00:34:33est au cœur
00:34:34des débats en France.
00:34:37Alexandre Malafa,
00:34:37il voulait vous revenir
00:34:38sur les déclarations
00:34:41d'Olivier Faure hier.
00:34:43Oui,
00:34:43ce n'est pas un coup de gueule,
00:34:44c'est vraiment
00:34:44une profonde animation
00:34:45sur ce qu'a dit Olivier Faure
00:34:46qui appelle donc
00:34:47à pavoiser lundi.
00:34:49Donc lundi,
00:34:49c'est le jour
00:34:50où l'Assemblée Générale
00:34:51de l'ONU
00:34:51est censée reconnaître
00:34:52la création
00:34:53d'un État palestinien.
00:34:54Ce n'est pas un jour
00:34:55anodin
00:34:55et ça,
00:34:56je ne peux pas dire
00:34:57que l'Assemblée Générale
00:34:57là aussi
00:34:58ait bien choisi son jour
00:34:59ou alors elle l'a fait à dessein
00:35:00et ce n'est pas bien.
00:35:01C'est le jour
00:35:02simplement du Nouvel Anjuif.
00:35:03Donc quelque part,
00:35:03il y a une symbolique
00:35:04qui est très forte ce jour-là
00:35:05et donc ce jour-là,
00:35:07M. Faure recommande
00:35:08que les mairies de France
00:35:09pavoisent
00:35:10sur le fronton
00:35:11le drapeau palestinien.
00:35:12Bon,
00:35:12je trouve que
00:35:13on a déjà assez de problèmes
00:35:15en termes de division interne
00:35:16après qu'on soit solidaires
00:35:17de ce qui se passe à Gaza,
00:35:18je peux très bien l'entendre
00:35:19et je l'entends parfaitement
00:35:20mais appeler à pavoiser,
00:35:22d'abord un,
00:35:23c'est illégal
00:35:23mais par-delà,
00:35:24c'est que ça envoie
00:35:25un message extrêmement fort
00:35:26à toute une population
00:35:27qui existe aussi.
00:35:28Or,
00:35:29cette population,
00:35:29ce sont les nôtres.
00:35:30Les Juifs de France,
00:35:31ce sont les nôtres.
00:35:32On oublie les Juifs en Israël
00:35:33qui sont quand même aussi
00:35:34extrêmement attaqués
00:35:36depuis très longtemps
00:35:37et on oublie le 7 octobre.
00:35:38On oublie les otages.
00:35:39Enfin,
00:35:39on a un espèce
00:35:40d'oubli
00:35:41d'impensé systémique
00:35:43et là,
00:35:43quand on a un irresponsable politique
00:35:44qui jette ça en pâture
00:35:46en proposant de pavoiser,
00:35:47il oublie un détail,
00:35:48M. Faure.
00:35:49Il oublie un détail,
00:35:49c'est que pour beaucoup de gens,
00:35:50malheureusement,
00:35:51et c'est triste,
00:35:52même si pour certains
00:35:53c'est un emblème,
00:35:54le drapeau palestinien
00:35:55comme d'ailleurs
00:35:55le drapeau algérien
00:35:56véhicule une charge
00:35:57qui est extrêmement négative.
00:35:59Pour beaucoup,
00:35:59le drapeau palestinien
00:36:00ou même le drapeau algérien,
00:36:01c'est le drapeau de l'agresseur,
00:36:03c'est le drapeau du fils
00:36:03dans le cas de l'Algérie,
00:36:04c'est le drapeau des égorgements,
00:36:05c'est le drapeau du 7 octobre,
00:36:07c'est le drapeau
00:36:07de tous les attentats en Israël.
00:36:08Pour beaucoup d'entre nous
00:36:09sur le territoire français,
00:36:10ces drapeaux véhiculent aussi
00:36:11tout le véhicule
00:36:13de la menace islamiste
00:36:14qui n'est pas éteinte
00:36:15et on continue
00:36:16à brandir ce drapeau
00:36:17en étendard,
00:36:17y compris quand on est
00:36:18un responsable politique français.
00:36:19Et M. Faure,
00:36:20il va plus loin.
00:36:21Il va plus loin.
00:36:21Là, on peut vraiment parler
00:36:22d'incitation à la haine raciale.
00:36:23Il a fait un tweet
00:36:24pour compléter
00:36:25sa pensée stratégique.
00:36:27Il dit,
00:36:27tant que vous penserez...
00:36:28Il s'adresse aux juifs.
00:36:30Alors lui a dit
00:36:31qu'il s'adressait
00:36:32à Julien Bayloul
00:36:33qui l'a interpellé.
00:36:35Non mais d'accord,
00:36:35il peut dire ce qu'il veut,
00:36:36n'empêche qu'il écrit ça.
00:36:37Il a dit,
00:36:37tant que vous penserez
00:36:38que vous ne pouvez fêter
00:36:39le nouvel an juif
00:36:40et l'an Inde
00:36:40d'un État palestinien
00:36:41ensemble,
00:36:42donc faire la même fête
00:36:43le même jour,
00:36:43vous ne sèmerez que la haine,
00:36:45le désespoir et la mort.
00:36:47S'il dit ça,
00:36:48s'il ne désigne pas
00:36:49la vindicte populaire
00:36:50la population juive,
00:36:51je ne sais pas ce qu'il fait
00:36:52et je le trouve
00:36:52une irresponsabilité gravissime
00:36:53et on parle de lui
00:36:54pour aller à la présidentielle
00:36:55en 2027,
00:36:56mais Dieu nous en garde.
00:36:58Non mais je suis d'accord
00:36:59avec ce qui a été dit,
00:37:01c'est une honte.
00:37:02C'est craché
00:37:03sur toute l'histoire
00:37:04du parti socialiste.
00:37:06Jaurès,
00:37:06pendant l'affaire Dreyfus,
00:37:08a été extrêmement digne
00:37:09et a défendu
00:37:10le capitaine Dreyfus
00:37:11et a lutté
00:37:12contre l'antisémitisme.
00:37:14Les socialistes d'aujourd'hui,
00:37:15enfin certains socialistes
00:37:16ne peuvent plus
00:37:17finalement dire
00:37:18qu'ils sont les héritiers
00:37:20de Jean Jaurès
00:37:21parce que la vérité
00:37:22c'est qu'il malmène
00:37:23cet héritage
00:37:24et ensuite
00:37:25sur ce qu'a dit
00:37:25M. Fort,
00:37:26une essentialisation
00:37:27des juifs.
00:37:28M. Fort finalement
00:37:30dit aux juifs
00:37:31comment ils doivent fêter
00:37:32Rosh Hashanah.
00:37:34M. Fort finalement
00:37:35les culpabilise
00:37:36et c'est véritablement
00:37:38une honte.
00:37:39Il n'a jamais aucun mot
00:37:40pour les otages israéliens.
00:37:42Il ne parle jamais
00:37:43finalement du 7 octobre.
00:37:45La vérité c'est que
00:37:46le socialisme
00:37:47finalement est complètement
00:37:48soumise à l'extrême gauche.
00:37:50C'est pour ça que
00:37:50les socialistes
00:37:51épousent progressivement
00:37:52les thèses islamo-gauchistes
00:37:54et quand vous voyez
00:37:55partout en Europe
00:37:56où l'antisémitisme
00:37:57explose.
00:37:58Surtout là
00:37:58où il y a des gouvernements
00:37:59de gauche.
00:38:00Regardez en Espagne,
00:38:01regardez en Belgique,
00:38:03regardez également
00:38:04au Royaume-Uni
00:38:05et en France
00:38:06on n'est pas
00:38:07dans un gouvernement
00:38:07de gauche
00:38:08mais je trouve quand même
00:38:09M. Macron
00:38:09bien timoré
00:38:10dans la défense
00:38:11de la communauté juive.
00:38:12Ce qui est en train
00:38:13de se passer
00:38:13est extrêmement grave.
00:38:15On a l'impression
00:38:16finalement
00:38:16de revenir
00:38:17dans les années 30
00:38:18où le juif
00:38:19est devenu
00:38:20un nouveau paria
00:38:21mais c'est quelque chose
00:38:22qui est normal
00:38:22voir la gauche
00:38:24et l'extrême gauche
00:38:24acquiesce.
00:38:25Ce sont devenus
00:38:26les nouveaux boucs émissaires
00:38:27et pendant ce temps
00:38:28vous avez des politiques
00:38:29qui ne disent rien
00:38:30parce que
00:38:30électoralement parlant
00:38:32les juifs
00:38:32ce n'est plus grand chose
00:38:33alors qu'une autre communauté
00:38:34alors ça
00:38:35en effet
00:38:35on peut labourer
00:38:36la terre électorale
00:38:37parce que ça
00:38:37ça rapporte quelque chose.
00:38:38c'est bas
00:38:39c'est dégueulasse
00:38:40c'est le contraire même
00:38:41de nos valeurs.
00:38:42A l'université parien
00:38:42des étudiants juifs
00:38:43ont été exclus
00:38:44d'un groupe
00:38:44whatsapp d'élèves
00:38:45sur la base
00:38:46de leur nom.
00:38:47C'est un de plus
00:38:50un événement de plus.
00:38:52On a Franck en ligne
00:38:53avec nous
00:38:53à propos du drapeau palestinien.
00:38:55Bonjour Franck
00:38:55vous nous appelez
00:38:56de Valence.
00:38:57Oui bonjour Valérie
00:38:58bonjour
00:38:59bonjour à vos invités.
00:39:01Alors écoutez
00:39:01en ce qui me concerne
00:39:03mon point de vue
00:39:03c'est que
00:39:04le drapeau palestinien
00:39:05et d'ailleurs
00:39:06pas que le drapeau palestinien
00:39:07aucun drapeau
00:39:08ne doit être
00:39:09au fronton
00:39:10de nos mairies
00:39:11si ce n'est
00:39:11notre drapeau
00:39:12notre étendard
00:39:13le drapeau tricolore
00:39:15bleu blanc rouge.
00:39:16La république
00:39:16est une et indivisible
00:39:17il n'y a aucun autre drapeau
00:39:18qui doit être
00:39:19posé sur le fronton
00:39:20de nos mairies.
00:39:22Voilà ma position
00:39:23alors si vous me permettez
00:39:25un mot
00:39:25puisque vous l'avez évoqué
00:39:27sur Olivier Faure
00:39:29alors Olivier Faure
00:39:30écoutez
00:39:30je suis
00:39:31je viens d'entendre
00:39:33votre interlocuteur
00:39:33juste à l'instant
00:39:34concernant son attitude
00:39:35son comportement
00:39:36à la tête
00:39:37du parti socialiste
00:39:38je pense que
00:39:39les grands socialistes
00:39:41que vous avez cités
00:39:42les Blum
00:39:42les Jaurès
00:39:43ils doivent faire
00:39:44la toupie dans leur tombe
00:39:45je pense que
00:39:46monsieur Faure
00:39:48n'a qu'une idée en tête
00:39:49c'est ces combinaisons
00:39:50politiques
00:39:50pour les élections à venir
00:39:52et permettez-moi de vous dire
00:39:53ça n'engage que moi
00:39:54il est une véritable serpillère
00:39:56par rapport à LFI
00:39:57voilà
00:39:58écoutez
00:39:59moi je suis un électeur socialiste
00:40:01mais
00:40:01permettez-moi de vous dire
00:40:03un vrai socialiste
00:40:04ce n'est plus
00:40:05le parti socialiste
00:40:06tel qu'il doit représenter
00:40:08la classe ouvrière
00:40:08et sa classe finalement
00:40:10qui votait pour lui
00:40:11qu'il se pose la question
00:40:12maintenant monsieur Faure
00:40:13ils se réunissent tous
00:40:14les socialistes
00:40:15ceux-là
00:40:16ceux dont on parle
00:40:17monsieur Faure
00:40:17c'est ses amis
00:40:18dans une cabine téléphonique
00:40:20le parti socialiste
00:40:21n'est plus rien
00:40:22à cause d'eux
00:40:23et je voudrais
00:40:24si vous permettez
00:40:25lancer cet appel
00:40:26que les vrais socialistes
00:40:28ceux qui existent encore
00:40:29je pense par exemple
00:40:30à monsieur Le Foll
00:40:31à qui j'avais écrit
00:40:33il n'y a pas si longtemps
00:40:34tous ces socialistes-là
00:40:35qu'ils se réveillent
00:40:36et qu'ils reviennent
00:40:37à la tête du parti socialiste
00:40:39pour vraiment redonner
00:40:41cette âme
00:40:42du vrai parti socialiste
00:40:43qui n'est plus rien
00:40:44avec monsieur Faure
00:40:45le drapeau français
00:40:46sur nos frontons
00:40:47monsieur Faure
00:40:48dehors
00:40:49bon
00:40:49c'est un bel édito
00:40:52Franck
00:40:53merci de votre appel
00:40:54Marie-Ève Malouine
00:40:55oui je pense
00:40:56la proposition
00:40:57d'Olivier Faure
00:40:58qui a été faite visiblement
00:40:59sans aucune concertation interne
00:41:01est-ce qu'il peut poser
00:41:01quelques problèmes
00:41:02au PS
00:41:03politiquement
00:41:04n'a aucun sens
00:41:05il y a tout ce que vous avez dit
00:41:06sur le sens que ça peut avoir
00:41:07l'état palestinien
00:41:08lequel
00:41:09le Hamas
00:41:10celui du Hamas
00:41:11politiquement
00:41:12ça n'a aucun sens
00:41:13il y a un conflit
00:41:15au Proche-Orient
00:41:16Israël
00:41:17Palestine
00:41:17un conflit à Gaza
00:41:19meurtrier
00:41:20des deux côtés
00:41:21on ne peut pas parler
00:41:22de ce qui se passe à Gaza
00:41:23sans parler de ce qui s'est passé
00:41:24le 7 octobre
00:41:25à chaque fois
00:41:26on doit parler des deux
00:41:27et on peut être choqué
00:41:28et être leader
00:41:30des habitants de Gaza
00:41:31qui sont bombardés
00:41:32mais ne jamais oublier
00:41:34ce qui s'est passé
00:41:34le 7 octobre
00:41:35et par ailleurs
00:41:36au-delà de tout ça
00:41:37qui n'est pas rien
00:41:38quel est le sens
00:41:39d'institutionnaliser
00:41:41un conflit
00:41:41d'importer ce conflit
00:41:43dont on voit
00:41:43les conséquences en France
00:41:44dramatiques
00:41:45qui conduit à l'exclusion
00:41:47des juifs en France
00:41:48des juifs français
00:41:49qui ne sont pas là-bas
00:41:50qui ne sont pas en Israël
00:41:51qui n'ont rien à voir
00:41:52ça ne concerne personne
00:41:53au point de vue
00:41:54religieux politique
00:41:55même la France
00:41:57a très peu de poids
00:41:58pour trouver une solution
00:41:59et la solution
00:42:00à deux états
00:42:01elle dit deux états
00:42:02elle ne dit pas
00:42:02un état palestinien
00:42:03sur l'état israélien
00:42:05c'est la position de la France
00:42:06donc en quoi
00:42:07des mairies
00:42:08iraient
00:42:09se mêler
00:42:10de ce problème
00:42:11et l'importer en France
00:42:13avec toutes les conséquences
00:42:14dramatiques
00:42:15qui arrivent en France
00:42:17violentes
00:42:18et dramatiques
00:42:19et on parle de juifs
00:42:20qui sont morts en France
00:42:21en conséquence de tout ça
00:42:24c'est irresponsable
00:42:25au possible
00:42:26je le répéterai tous les jours
00:42:27il y a
00:42:28110 conflits
00:42:29dans le monde
00:42:30il y a des millions
00:42:31de morts
00:42:32de par le monde
00:42:33il y a
00:42:34ce qui se passe
00:42:35en Afghanistan
00:42:36où il n'y a aucune
00:42:37réaction
00:42:39donc toujours cette question
00:42:40à laquelle moi
00:42:41je n'ai pas de réponse
00:42:41c'est pourquoi
00:42:42ce conflit-là
00:42:44plus qu'un autre
00:42:45non mais ce conflit-là
00:42:46il est quand même
00:42:47assez emblématique
00:42:48et c'est normal
00:42:49qu'on en parle
00:42:49parce qu'on voit bien
00:42:50qu'au-delà
00:42:51des conquêtes territoriales
00:42:54des volontés
00:42:55de mettre à bas
00:42:56le Hamas
00:42:56ce qui est tout à fait légitime
00:42:58de la part d'Israël
00:42:59il y a aussi
00:42:59un choc de civilisation
00:43:01là aussi
00:43:01bon donc
00:43:02effectivement
00:43:03ça nous concerne
00:43:03ça concerne les Etats-Unis
00:43:04c'est un conflit
00:43:05non plus
00:43:07régional
00:43:09c'est un conflit
00:43:09maintenant
00:43:10qui prend une
00:43:10dimension internationale
00:43:12regardez aujourd'hui
00:43:13les 70 pays
00:43:14arabes
00:43:15se réunissent
00:43:16pour tirer les conséquences
00:43:17de ce qui s'est passé
00:43:18à Doha
00:43:18bon voilà
00:43:19donc on a une
00:43:20internationalisation
00:43:21du conflit
00:43:21et tous les autres
00:43:22conflits
00:43:23n'ont pas cette dimension-là
00:43:24voilà
00:43:25pour en revenir
00:43:26à fort
00:43:26pourquoi ils n'ont pas
00:43:27cette dimension-là
00:43:28parce que c'est pas
00:43:29le conflit
00:43:30malheureusement
00:43:31les conflits africains
00:43:32n'ont pas des dimensions
00:43:33internationales
00:43:34c'est comme ça
00:43:34parce qu'il n'y a pas
00:43:35de juifs
00:43:355 millions de morts
00:43:38au Congo
00:43:39500 000 en Syrie
00:43:40500 000 au Soudan
00:43:41400 000 au Gémen
00:43:43mais je reviens
00:43:44sur l'affaire de Fort
00:43:45parce qu'au fond
00:43:45c'est ça qui nous intéresse
00:43:46monsieur Fort
00:43:47est un petit minable
00:43:48il fait ça
00:43:50pour deux raisons
00:43:50la première raison
00:43:52c'est sa circonscription
00:43:53électorale
00:43:53où effectivement
00:43:55il y a un enjeu
00:43:55à Savigny
00:43:56à Savigny-le-Temple
00:43:57un enjeu fort
00:43:58parce qu'il a
00:43:59un candidat
00:44:00LFI en putatif
00:44:02qui pourrait
00:44:02lui faire de l'ombre
00:44:03et le faire perdre
00:44:04dans sa circonscription
00:44:05en Seine-et-Marne
00:44:06donc il se dit
00:44:07oh là là
00:44:08effectivement
00:44:08vite
00:44:09barre à gauche
00:44:10barre à toute à gauche
00:44:11et barre communautariste
00:44:13premier point
00:44:13et deuxième point
00:44:15il y a un enjeu aussi national
00:44:16parce que effectivement
00:44:17le PS
00:44:18est soumis
00:44:19depuis des années
00:44:20à LFI
00:44:22moi
00:44:22j'ai regardé un peu
00:44:24les chiffres
00:44:24de 1981
00:44:26quand Mitterrand
00:44:27a été élu
00:44:28Mitterrand
00:44:29avait 80%
00:44:31de l'électorat juif
00:44:3280% de l'électorat juif
00:44:33ça a été estimé
00:44:35par les instituts de sondage
00:44:36je ne sais pas si c'est
00:44:36exactement ça
00:44:37mais en tout cas
00:44:37une large majorité
00:44:38de l'électorat juif
00:44:40a voté pour Mitterrand
00:44:41en 1981
00:44:42vous vous rendez compte
00:44:43de ce qui reste actuellement ?
00:44:45vous vous rendez compte
00:44:46de ce qui reste actuellement ?
00:44:47c'est quand même hallucinant
00:44:48minable
00:44:49on se retrouve
00:44:50après le rappel des titres
00:44:52après les infos
00:44:53on pourra dire quelques mots
00:44:54vous avez été à Radio France
00:44:55Marie-Ève Malouine
00:44:55la présidente de Radio France
00:44:57Sibyl Veil
00:44:58dans une interview
00:44:59dit non Radio France
00:45:00n'est pas un média d'opinion
00:45:01est-ce que c'est possible
00:45:03de ne pas être
00:45:03un média d'opinion ?
00:45:05est-ce qu'on peut être neutre ?
00:45:06on se posera cette question
00:45:08et puis on parlera
00:45:09de l'arc républicain
00:45:10avec vous Kevin
00:45:10à tout de suite
00:45:11Sud Radio
00:45:12le 10h midi
00:45:14mettez-vous d'accord
00:45:15Valérie Expert
00:45:16et on est ensemble
00:45:18et on continue de débattre
00:45:19pendant la pub
00:45:21et les infos
00:45:22Jérôme Dubu
00:45:23est avec nous
00:45:24vice-président de France-Israël
00:45:25Kevin Bossuet
00:45:25professeur d'histoire
00:45:26en Seine-Saint-Denis
00:45:27Alexandre Malafaille
00:45:28président du think tank
00:45:29Sinopia
00:45:30et Marie-Ève Malouine
00:45:31journaliste politique
00:45:32éditorialiste
00:45:32à la revue politique
00:45:33et parlementaire
00:45:34et je vous rappelle
00:45:35que les débats
00:45:36désormais débutent
00:45:37à 10h et à 11h30
00:45:38l'émission média
00:45:39aujourd'hui
00:45:40nous recevrons
00:45:41Alain Veil
00:45:41fondateur de BFM
00:45:43pour parler
00:45:44des chaînes d'info
00:45:45de la multiplication
00:45:46des chaînes d'info
00:45:47entre autres
00:45:48et puis de l'Express
00:45:49dont il est le patron
00:45:50alors Kevin
00:45:51votre coup de gueule
00:45:53oui un coup de gueule
00:45:55contre François Hollande
00:45:56qui a dit
00:45:57récemment
00:45:58que la France insoumise
00:45:59était dans l'arc républicain
00:46:01j'ai trouvé ça
00:46:02extrêmement grave
00:46:03et je me dis
00:46:04que finalement
00:46:05le parti socialiste
00:46:06est aujourd'hui
00:46:07complètement soumis
00:46:09à ce parti
00:46:10islamo-gauchiste
00:46:11et je trouve ça
00:46:12extrêmement grave
00:46:13est-ce que finalement
00:46:14remettre en cause
00:46:15la démocratie parlementaire
00:46:16c'est ça la république
00:46:17comme le fait notamment
00:46:18Elifi
00:46:18qui parle de troisième tour social
00:46:19parce que
00:46:20monsieur Mélenchon
00:46:21n'a pas été élu
00:46:22est-ce que dire
00:46:22que la police tue
00:46:23c'est ça la république
00:46:24est-ce que manifester
00:46:25aux côtés d'islamistes
00:46:26qui sont sexistes
00:46:27qui sont homophobes
00:46:28qui sont antisémites
00:46:29qui remettent en cause
00:46:30les valeurs de la république
00:46:31c'est ça la république
00:46:33est-ce que cibler
00:46:35des gens
00:46:35dire comme le fait
00:46:36monsieur Mélenchon
00:46:37qu'il faut mettre
00:46:37les préfets en prison
00:46:39c'est ça la république
00:46:40dire que le Rama
00:46:42c'est un mouvement de résistance
00:46:43c'est ça la république
00:46:44reprendre la logorée
00:46:46du Rama
00:46:46c'est ça la république
00:46:47la vérité
00:46:48c'est que monsieur Hollande
00:46:49contribue avec monsieur Fort
00:46:51à discréditer
00:46:52totalement
00:46:53le parti socialiste
00:46:54et tout ça
00:46:55pour des raisons
00:46:56électoralistes
00:46:56parce que monsieur Hollande
00:46:58a besoin
00:46:58de la France insoumise
00:47:00dans sa circonscription
00:47:01comme monsieur Fort
00:47:02notamment en a besoin
00:47:03mais regardez un petit peu
00:47:04le symbole
00:47:04vous avez quand même
00:47:05un ancien président
00:47:06de la république
00:47:06qui est quelqu'un de respectable
00:47:07qui se retrouve
00:47:08dans une coalition
00:47:09avec Raphaël Arnaud
00:47:10qui est un fiché S
00:47:12voilà ce qui est devenu
00:47:13aujourd'hui le parti socialiste
00:47:14et encore une fois
00:47:15moi je ne suis pas socialiste
00:47:16j'ai pu l'être
00:47:17par le passé
00:47:18mais j'ai une pensée
00:47:19notamment
00:47:19j'ai une pensée
00:47:20pour tous ces électeurs
00:47:21comme l'auditeur
00:47:22que vous avez mis en avant
00:47:23qui sont socialistes
00:47:25et qui ne se reconnaissent
00:47:26absolument plus
00:47:26dans un parti
00:47:27qui est à la dérive
00:47:28et qui pourtant
00:47:29cadenasse encore
00:47:30nos institutions
00:47:31je le redis
00:47:32l'ARCOM
00:47:33l'audiovisuel public
00:47:35le conseil d'état
00:47:36ou encore le conseil constitutionnel
00:47:38bref c'est lamentable
00:47:39et monsieur Hollande
00:47:41fait honte à la gauche
00:47:42fait honte aux socialistes
00:47:43et je dirais même
00:47:43qu'il fait honte à la France
00:47:44il y avait avant Olivier Faure
00:47:45maintenant lui
00:47:46ils sont habillés pour l'hiver
00:47:48on peut peut-être l'écouter
00:47:49François Hollande
00:47:50pour écouter
00:47:51pour entendre ses propos
00:47:53peut-être de Sébastien Lecornu
00:47:54c'est de fixer la limite
00:47:56justement
00:47:56on peut discuter
00:47:57avec tous les groupes
00:47:58ça fait partie
00:47:58de la vie politique
00:48:01et de la vie institutionnelle
00:48:03mais on ne peut pas dire
00:48:04que le rassemblement national
00:48:06est fait partie
00:48:07de l'arc républicain
00:48:08pourquoi ?
00:48:08parce que
00:48:09donc le rassemblement national
00:48:10n'est pas dans l'arc républicain
00:48:12les insoumis sont bien
00:48:13dans l'arc républicain ?
00:48:14oui ils sont dans l'arc républicain
00:48:16dès lors qu'ils se comportent
00:48:18en républicains
00:48:19et est-ce qu'ils le font pour vous ?
00:48:20et parfois
00:48:20ils s'en écartent
00:48:21voilà
00:48:22Alexandre
00:48:23non mais
00:48:23moi je reviens sur l'échange
00:48:24qu'on avait
00:48:25hors plateau
00:48:26hors antenne
00:48:26il y a quelques minutes
00:48:27je pense que François Hollande
00:48:29prépare son coup
00:48:30et son coup c'est
00:48:31non pas se faire réélire
00:48:33dans ses circonscriptions
00:48:33je pense qu'il vise 2027
00:48:35je pense qu'il est revenu
00:48:37à l'Assemblée nationale
00:48:37il y a un an
00:48:38avec une ferme intention
00:48:40d'avoir sa revanche
00:48:41contre Emmanuel Macron
00:48:42qui l'a trahi
00:48:43et il rêve certainement
00:48:44tous les matins
00:48:45en se rasant
00:48:45de le raccompagner
00:48:46à la sortie du perron
00:48:47de l'Elysée
00:48:47en 2027
00:48:49et quand vous faites
00:48:49le casting politique
00:48:50vous vous rendez compte
00:48:51finalement qu'à gauche
00:48:52il n'y a pas beaucoup
00:48:52de figures charismatiques
00:48:54et emblématiques
00:48:54capables de porter
00:48:55un message
00:48:56et notamment au niveau
00:48:56du parti socialiste
00:48:57il y a bien sûr
00:48:58M. Mélenchon
00:48:59qui lui a une vraie chance
00:49:01pour se qualifier
00:49:01au deuxième tour
00:49:02et à droite
00:49:02c'est 50 nuances
00:49:04de vrac
00:49:05donc pour l'instant
00:49:06je ne suis pas persuadé
00:49:07qu'on ait quelqu'un
00:49:07qui puisse émerger
00:49:08et en tout cas se qualifier
00:49:09et après vous avez le RN
00:49:10et François Hollande
00:49:11est à la manœuvre
00:49:12il fait très bien
00:49:13ce qu'il sait faire
00:49:14c'est la politique politicienne
00:49:15et en effet
00:49:16là il vient de tracer
00:49:17une ligne avec le RN
00:49:18ça lui permet de globalement
00:49:19de s'assurer
00:49:20le vote de beaucoup de gens
00:49:21qui sont dans cette mouvance
00:49:23centre
00:49:24même droite
00:49:25et puis bien sûr gauche
00:49:26et puis vis-à-vis des FI
00:49:27il trace une ligne
00:49:27quand ils sont républicains
00:49:29voilà
00:49:29donc il prend une précaution
00:49:30il est malin PPR
00:49:31il est très malin
00:49:32et il le fait
00:49:33à dessein
00:49:34pour pouvoir le cas échéant
00:49:35là encore
00:49:36aller chercher les électeurs
00:49:37dans tous les cas
00:49:38et ne pas insulter les électeurs
00:49:39ce que la droite a eu tort
00:49:40de faire très souvent
00:49:41c'est-à-dire d'insulter le RN
00:49:42et les électeurs du RN
00:49:43lui il ne veut pas insulter
00:49:44les électeurs
00:49:45parce qu'il ne veut pas
00:49:45insulter l'avenir
00:49:46et il pense qu'en 2027
00:49:47il a son heure
00:49:47on a un grand turiféraire
00:49:48de François Hollande
00:49:49bon
00:49:51il n'y en a pas beaucoup
00:49:52alors je rends hommage
00:49:53à Alexandre
00:49:54parce que c'est très courageux
00:49:56je rappelle que François Hollande
00:49:57a eu un bilan calamiteux
00:49:58qui n'a pas pu se représenter
00:50:00en 2017
00:50:01qui est quand même
00:50:03une première
00:50:03sous la 5ème République
00:50:04parce qu'il voulait se représenter
00:50:05il n'a pas pu se représenter
00:50:07et il a bien vu
00:50:08que ça ne marchait pas
00:50:08qu'il était au fond du trou
00:50:10qu'il n'avait plus de troupes
00:50:11que les frondeurs
00:50:12lui avaient tiré
00:50:13le tapis sous les pieds
00:50:14pendant tout son quinquennat
00:50:15et qu'au sein de la gauche
00:50:17il était largement minoritaire
00:50:18donc rien n'a changé pour moi
00:50:21malheureusement
00:50:22cette espèce
00:50:23de conviction
00:50:25qu'ont les anciens présidents
00:50:26à vouloir se représenter
00:50:27en France
00:50:28il n'y a aucun pays européen
00:50:29où ça se passe comme ça
00:50:30aucun pays européen
00:50:31en Angleterre
00:50:32quand vous êtes battu
00:50:33vous vous retirez
00:50:34vous allez dans le privé
00:50:35vous faites autre chose
00:50:36vous créez une entreprise
00:50:37vous faites des conférences
00:50:38vous ne revenez pas
00:50:40vous ne revenez pas
00:50:41systématiquement
00:50:42sur le devant de la cesse
00:50:44vous ne concevez pas
00:50:46votre vie
00:50:47avec un retour
00:50:48à la vie politique
00:50:50enfin ces gens
00:50:51ne savent faire que ça
00:50:52c'est une revanche
00:50:52c'est une revanche
00:50:54c'est une possibilité
00:50:57qu'il a institutionnelle
00:50:58après il y a un parallélisme
00:51:00des formes
00:51:00vous avez à droite
00:51:01des gens qui disent
00:51:02on ne veut pas d'alliance
00:51:04avec le Rassemblement National
00:51:05mais ils sont dans l'arc républicain
00:51:07et puis à gauche
00:51:08vous avez François Hollande
00:51:09qui dit
00:51:10je ne veux pas d'alliance
00:51:10avec LFI
00:51:11mais ils sont dans l'arc républicain
00:51:13sauf quand ils sont des cartes
00:51:14c'est exactement la même chose
00:51:16chacun à ses extrêmes
00:51:17dont il veut récupérer
00:51:19les électeurs
00:51:19ils ne veulent pas d'alliance
00:51:20avec le parti
00:51:21mais ils veulent
00:51:22que revienne à eux
00:51:23pour utiliser un terme plus joli
00:51:25que récupérer
00:51:26mais ils veulent que les électeurs
00:51:27reviennent à eux
00:51:28donc ils nuancent
00:51:30leur proto
00:51:30qu'est-ce que l'arc républicain ?
00:51:33c'est un piège
00:51:33vous êtes dans l'arc républicain
00:51:35vous n'en êtes pas
00:51:35vous avez des idées
00:51:36que je combats
00:51:38et puis il y a des gens
00:51:38qui ont été élus
00:51:39démocratiquement
00:51:40que ce soit LFI
00:51:41ou le Rassemblement National
00:51:42ils sont élus
00:51:43après l'un contre l'autre
00:51:45moi je conteste
00:51:46leurs positions
00:51:47leurs idées
00:51:48leur façon de faire de la politique
00:51:49l'hypocrisie aussi
00:51:51de leurs propos
00:51:51on peut le faire
00:51:52très énergiquement
00:51:53je préfère le faire
00:51:54respectueusement
00:51:55mais après
00:51:56c'est un faux débat
00:51:57de dire
00:51:58vous n'êtes ou vous n'êtes pas
00:51:58dans l'arc républicain
00:51:59ils sont représentés
00:52:00à l'Assemblée Nationale
00:52:01surtout quand François Hollande
00:52:04mettant en avant
00:52:05la déchéance de nationalité
00:52:06pour les terroristes
00:52:07est-ce qu'il était
00:52:07dans l'arc républicain
00:52:08pour certains de ses amis ?
00:52:09certainement pas
00:52:10et je ne pense pas
00:52:11comme l'a dit Jérôme
00:52:12qu'il y a dans ce pays
00:52:13une envie de François Hollande
00:52:15ou alors il faut présenter
00:52:16les gens
00:52:16qui ont envie soudaine
00:52:17pour François Hollande
00:52:18je pense qu'il est complètement
00:52:19mis de côté
00:52:20c'est quelqu'un de respectable
00:52:21c'est un ancien président
00:52:21de la République
00:52:22qui a évidemment des qualités
00:52:23mais regardez comment
00:52:24il a été élu la première fois
00:52:25enfin je veux dire
00:52:26il était à 3%
00:52:27il partait 3%
00:52:29et juste un point
00:52:31quand même sur l'arc républicain
00:52:32parce que François Hollande
00:52:33répond à Nicolas Sarkozy
00:52:34qui dit que
00:52:35le Rassemblement National
00:52:36est dans l'arc républicain
00:52:37moi je suis parfaitement
00:52:38d'accord avec lui
00:52:39aujourd'hui
00:52:40le Rassemblement National
00:52:40est un parti
00:52:41comme les autres
00:52:42et regardez sur la question
00:52:43de l'antisémitisme
00:52:44aujourd'hui
00:52:44le Rassemblement National
00:52:45est l'un des partis
00:52:46qui lutte le plus
00:52:47contre l'antisémitisme
00:52:48dans notre pays
00:52:49Marine Le Pen
00:52:50ce matin sur CNews
00:52:51face au micro
00:52:52de Sonia Mabouk
00:52:53l'a encore redit
00:52:54un soutien inconditionnel
00:52:55notamment à la communauté juive
00:52:57et Jordane Bardella
00:52:58a été reçu
00:52:59en grande pompe
00:53:00notamment en Israël
00:53:01et quand vous demandez
00:53:02notamment à beaucoup
00:53:03de Juifs de France
00:53:03ils vous disent
00:53:04en effet on a le soutien
00:53:05du Rassemblement National
00:53:07il y a quand même
00:53:07quelqu'un qui
00:53:08c'est très fort
00:53:09vous avez Serge Klarsfeld
00:53:10qui a dit que
00:53:11face à la France insoumise
00:53:13vous savez
00:53:14Serge Klarsfeld
00:53:14c'est ce chasseur de nazis
00:53:16qui a consacré sa vie
00:53:17à chasser les nazis
00:53:19qui ont été responsables
00:53:20de la Shoah
00:53:20et qui a dit que
00:53:21face à la France insoumise
00:53:22il voterait évidemment
00:53:23pour le Rassemblement National
00:53:25donc le Rassemblement National
00:53:26est un parti comme les autres
00:53:27et vouloir le sortir
00:53:28de l'arc républicain
00:53:29c'est diaboliser ses électeurs
00:53:31et ça c'est le plus acceptable
00:53:32pour les Français
00:53:33notre ami
00:53:34notre ami François Hollande
00:53:35enfin l'ami plutôt d'Alexandre
00:53:37d'après ce que j'ai compris
00:53:39pas le mien
00:53:39notre ami François Hollande
00:53:41pratique le mitterrandisme
00:53:43jusqu'au bout des angles
00:53:44c'est-à-dire que
00:53:45Mitterrand avec le parti communiste
00:53:47ils se sont bataillés
00:53:49souvenez-vous
00:53:49la rupture du programme commun
00:53:51etc
00:53:52et puis en 81
00:53:53Mitterrand a pris le dessus
00:53:55au premier tour
00:53:56et puis
00:53:56le parti communiste
00:53:58qui faisait encore 15 ou 18%
00:54:00a voté pour lui
00:54:01comme un seul homme
00:54:03bon bah c'est exactement
00:54:04ce qu'essaye de faire
00:54:05François Hollande
00:54:05c'est plus compliqué
00:54:06parce qu'effectivement
00:54:07LFI
00:54:08c'est pas le parti communiste
00:54:09d'alors
00:54:10encore que
00:54:11bon
00:54:11on pouvait se poser des questions
00:54:13sur les liens
00:54:14avec le parti communiste
00:54:15et un certain nombre
00:54:16de puissances étrangères
00:54:17notamment à l'Est
00:54:19mais aujourd'hui
00:54:20François Hollande
00:54:21essaye de refaire
00:54:22la même chose
00:54:23je suis pas sûr
00:54:24que ça marche
00:54:24Juste pour lever une ambiguïté
00:54:27François Hollande
00:54:27n'est pas mon ami
00:54:28d'une part
00:54:29je sais bien
00:54:31et la deuxième chose
00:54:32c'est que je ne sais pas
00:54:33je ne suis pas certain
00:54:34qu'il réussira
00:54:34mais je suis persuadé
00:54:36qu'il y pense tous les matins
00:54:36et que c'est son objectif
00:54:37voilà c'est ça que je veux dire
00:54:38bien sûr
00:54:38factuellement je pense que c'est
00:54:39c'est juste
00:54:40après sur la position
00:54:42de François Hollande
00:54:43on a parlé tout à l'heure
00:54:44d'Olivier Faure
00:54:44à gauche
00:54:46je préfère François Hollande
00:54:47à Olivier Faure
00:54:48sans être un petit inconditionnel
00:54:50il ratissera beaucoup plus
00:54:51et il réfléchit François Hollande
00:54:53c'est sûr
00:54:54mais on est dans un débat démocratique
00:54:55il faut des gens de gauche
00:54:56face à la droite
00:54:57et je pense que la droite préfère
00:55:00et le gouvernement actuel
00:55:02avancerait mieux
00:55:03si tous les socialistes
00:55:05avaient la même position
00:55:06que François Hollande
00:55:06plutôt que celle de
00:55:08Jérôme
00:55:08ça fait deux élections présidentielles
00:55:122017-2022
00:55:14où la gauche n'est pas présente
00:55:15au deuxième tour
00:55:16celle lui est déjà arrivée en 2002
00:55:18et elle n'en a tiré aucune leçon
00:55:19mais Jérôme
00:55:20si je peux me faire un tout petit commentaire
00:55:23moi je n'ai pas d'action
00:55:24chez François Hollande
00:55:25je dis simplement
00:55:26on va commencer à se poser la question
00:55:27je dis simplement
00:55:28que quand on regarde
00:55:29le casting politique aujourd'hui
00:55:30étant donné le délabrement
00:55:32de ce à quoi on assiste
00:55:33si demain on doit élire
00:55:35quelqu'un en 2027
00:55:35mieux vaudrait élire quelqu'un
00:55:37qui le cas échéant
00:55:38a quand même un peu d'expérience
00:55:40et de connaissance du système
00:55:41ce que peut
00:55:42pardonnez-moi
00:55:44ce que peut
00:55:44revendiquer François Hollande
00:55:46voilà
00:55:46mais je ne dis pas que c'est bien
00:55:48c'est une expérience désastreuse
00:55:50bon on ne va pas
00:55:50en réébiter
00:55:51l'expérience désastreuse
00:55:52bon bref
00:55:53non mais l'expérience
00:55:55n'est pas une excuse
00:55:56à un bilan désastreux
00:55:58c'est mieux que rien
00:55:58parce que quand vous voyez
00:55:59le profil de certains
00:56:00je suis désolé
00:56:00si vous voulez voir une défection
00:56:01dans les zones
00:56:02vous mettez François Hollande
00:56:03quand il est là
00:56:03vous n'êtes sûr
00:56:04rendez-vous en 2027
00:56:05il y a des agents
00:56:06qui ont de l'expérience
00:56:07on n'y est pas encore
00:56:09il y a des anciens
00:56:09premiers ministres
00:56:10qui ont de l'expérience
00:56:11dans un instant
00:56:12les déclarations
00:56:13de la patronne de Radio France
00:56:15non Radio France
00:56:15n'est pas un média d'opinion
00:56:17et c'est vrai que moi
00:56:18je me suis toujours interrogé
00:56:19sur ce slogan
00:56:19de la rentrée de France Info
00:56:21j'avais posé la question
00:56:22au directeur de la rédaction
00:56:23ce slogan qui dit
00:56:24l'information n'est pas une opinion
00:56:26on va en débattre
00:56:290826 300 300
00:56:30à tout de suite
00:56:31Sud Radio
00:56:34le 10h midi
00:56:35mettez-vous d'accord
00:56:36Valérie Expert
00:56:37Violente passe d'armes
00:56:39entre Radio France
00:56:40et les médias
00:56:41du groupe Bolloré
00:56:42avec la réponse
00:56:43de la présidente
00:56:44de Radio France
00:56:45Sybille Veil
00:56:46qui a dénoncé
00:56:47ceux qui orchestrent
00:56:48une campagne
00:56:48de déstabilisation
00:56:50contre Radio France
00:56:52il s'agit bien de cela
00:56:54car la critique
00:56:54a perdu tout lien
00:56:55de proportion
00:56:56avec les faits
00:56:56de l'autre côté
00:56:57par la voix
00:56:58de Pascal Praud
00:56:59on entend
00:57:01ces gens deviennent fous
00:57:03c'est ce qu'il a dit
00:57:04dans son émission
00:57:05lors des pros
00:57:06dénonçant une offensive
00:57:07tous azimuts
00:57:08sous son bien pensant
00:57:09est-ce que
00:57:10vous avez dirigé
00:57:12la chaîne parlementaire
00:57:14vous avez été
00:57:15chef du service politique
00:57:16je crois aussi
00:57:17à France Inter
00:57:17France Info
00:57:19est-ce qu'on peut
00:57:19est-ce que l'information
00:57:21est une opinion
00:57:22ou est-ce qu'on peut être
00:57:23est-ce que l'information
00:57:24peut être objective
00:57:25information objective
00:57:27ça n'existe pas
00:57:29c'est un objectif
00:57:30mais ce sont des êtres
00:57:31humains
00:57:32ce qui est important
00:57:33pour le service public
00:57:34auquel j'ai collaboré
00:57:36pendant de nombreuses années
00:57:37j'y suis
00:57:38j'y reste
00:57:39attaché
00:57:40malgré
00:57:40les évolutions
00:57:42qu'il y a pu y avoir
00:57:42je suis partie il y a longtemps
00:57:43c'est le pluralisme
00:57:45on travaille sur le pluralisme
00:57:47et la représentation
00:57:48de toutes les opinions
00:57:48après sur l'affaire
00:57:50Thomas Legrand
00:57:50Thomas Legrand
00:57:51est un éditorialiste
00:57:52qui travaille à Libération
00:57:53évidemment
00:57:54qu'il est de gauche
00:57:55ça n'a rien de surprenant
00:57:57après il y a une rédaction
00:57:58et le service politique
00:57:59en particulier
00:58:00fait un travail pluraliste
00:58:02quand on est chef
00:58:03du service politique
00:58:04on compte les équilibres
00:58:05on est tenu par la loi
00:58:07d'avoir une représentation
00:58:09de toute la formation politique
00:58:10en fonction de la représentation
00:58:12au Parlement
00:58:13c'est l'ARCOM
00:58:13maintenant qui le fait
00:58:14et je pense que
00:58:15Pascal Pro tape
00:58:17tous les jours
00:58:17à une obsession
00:58:18contre le service public
00:58:19c'est sa liberté
00:58:20mais que le service public
00:58:22tombe
00:58:23dans le piège
00:58:24de répondre
00:58:25de répondre
00:58:26et à dire
00:58:27c'est une obsession
00:58:29c'est un complot
00:58:29contre nous
00:58:30non c'est un service public
00:58:31qui est au service
00:58:32de tous les publics
00:58:33donc c'est à ce titre
00:58:34qu'il doit être pluraliste
00:58:36et essayer de tendre
00:58:38au maximum
00:58:38à la présentation
00:58:40objective
00:58:40des faits
00:58:42et ça
00:58:42objectiver les faits
00:58:43c'est possible
00:58:44après les commentaires
00:58:45il reste libre
00:58:46ce qu'il faut
00:58:46c'est qu'il soit pluraliste
00:58:48mais là dans le choix
00:58:49des invités
00:58:49quand on regarde
00:58:50ne serait-ce que
00:58:51quand on zappe
00:58:52sur les chaînes d'info
00:58:53quand on tombe
00:58:53sur France Info TV
00:58:54on voit
00:58:55il y a un choix
00:58:56qui est fait
00:58:56dans les intervenants
00:58:58tout comme il y a un choix
00:58:59qui est fait
00:59:00sur CNews
00:59:01bien que CNews
00:59:02s'en défendent
00:59:02en disant
00:59:02nous on invite tout le monde
00:59:03mais ils veulent pas venir
00:59:03et là c'est l'argent public
00:59:04mais effectivement
00:59:05il y a cette notion
00:59:06d'argent public
00:59:07qui revient
00:59:07et le reproche
00:59:09qui est fait
00:59:10et celui-là
00:59:10les plateaux
00:59:11moi je fais des plateaux
00:59:12sur France Info TV
00:59:14je suis tout à fait libre
00:59:15de mon expression
00:59:16et je pense pas
00:59:17que ce soit une expression
00:59:18j'en fais aussi
00:59:18et je reconnais
00:59:19qu'il m'invite régulièrement
00:59:20et donc
00:59:20il y a un travail en plus
00:59:23cette année encore plus
00:59:24pour être plus structuré
00:59:25plus élaboré
00:59:26mais je pense la réponse
00:59:27c'est la réponse
00:59:28qui est à côté
00:59:29mais après
00:59:30Thomas Legrand
00:59:31éditorialiste de gauche
00:59:33qui travaille à Libération
00:59:34n'est pas représentatif
00:59:37du travail
00:59:37de toute la rédaction
00:59:39de France Info TV
00:59:40elle est
00:59:41bon
00:59:41elle est anecdotique
00:59:43pour moi
00:59:43c'est pas le sujet
00:59:44on en a fait beaucoup
00:59:45parce qu'effectivement
00:59:46ils se sont fait un peu
00:59:47prendre la main dans le sac
00:59:49si je puis dire
00:59:50mais c'est pas le sujet
00:59:51moi je prends deux faits
00:59:53le traitement du 7 octobre
00:59:55le traitement de l'information
00:59:56par le service public
00:59:57de l'audiovisuel
00:59:59du 7 octobre
01:00:00à l'évidence
01:00:01il y a un tropisme
01:00:03pro-palestinien
01:00:03bon c'est clair
01:00:04il y a eu du retard
01:00:05à l'image
01:00:05voilà
01:00:05c'est le moins qu'on puisse dire
01:00:07deuxième exemple
01:00:09assez récent
01:00:09la manière dont on traite
01:00:11sur le service public
01:00:12notamment France Info
01:00:13pour ne pas le citer
01:00:14la loi Duplon
01:00:16et cette affaire
01:00:18de pétition
01:00:20qui a été un succès
01:00:21effectivement
01:00:22parce qu'il y a eu
01:00:22beaucoup de signatures
01:00:23pendant une semaine
01:00:25France Info
01:00:25a matraqué
01:00:26les chiffres
01:00:27d'augmentation
01:00:28du nombre de signatures
01:00:29contre cette loi Duplon
01:00:31alors effectivement
01:00:32ça a atteint
01:00:332 millions
01:00:33plus de 2 millions
01:00:34de signatures
01:00:35pas un mot
01:00:36aujourd'hui
01:00:37sur la loi
01:00:38sur la pétition
01:00:39qu'a lancée
01:00:39Philippe de Villiers
01:00:40pour un référendum
01:00:42sur l'immigration
01:00:42qui a quand même fait
01:00:43plus d'un million
01:00:44aujourd'hui
01:00:45de signatures
01:00:45et c'est pas fini
01:00:46là il y a quand même
01:00:48un traitement de l'information
01:00:49qui n'est pas équivalent
01:00:50voilà
01:00:50je suis d'accord
01:00:53avec tout ce qui a été dit
01:00:54sauf que là
01:00:54l'enjeu
01:00:55c'est un enjeu démocratique
01:00:56parce que
01:00:57quand on regarde
01:00:57la vidéo
01:00:58qui a été sortie
01:00:59par le journal
01:01:00L'Incorrect
01:01:00vous avez
01:01:01deux journalistes
01:01:02de services publics
01:01:03qui pactisent
01:01:04avec des élus socialistes
01:01:06pour faire battre
01:01:08une candidate
01:01:08Rachida Dati
01:01:09donc je ne sais pas
01:01:10s'il y a eu des coupures
01:01:11ou pas
01:01:11moi c'est ce que je vois
01:01:15ensuite
01:01:15pour écouter parfois
01:01:16l'audiovisuel public
01:01:18je suis désolé
01:01:19évidemment que c'est
01:01:20à gauche toute
01:01:21c'est devenu
01:01:22une succursale
01:01:24de l'extrême gauche
01:01:25regardez sur France Inter
01:01:26les humoristes
01:01:27sont tous de gauche
01:01:28sauf d'extrême gauche
01:01:29tapent toujours
01:01:30sur les mêmes
01:01:30soit le petit peuple
01:01:32qui roule au diesel
01:01:32qui fume des clopes
01:01:34soit les gens de droite
01:01:35ou de la droite
01:01:37de la droite
01:01:37et puis j'écoute
01:01:38un petit peu
01:01:39les dirigeants
01:01:40de l'audiovisuel public
01:01:41Madame Ernot
01:01:42par exemple
01:01:42qui nous raconte
01:01:43qu'elle fait
01:01:44un média
01:01:45non pas représentatif
01:01:47de ce qu'est
01:01:48la société française
01:01:49mais de ce qu'elle voudrait
01:01:50que soit la société française
01:01:52je regarde
01:01:52la patronne
01:01:53de France Inter
01:01:54qui nous raconte
01:01:55qu'elle veut
01:01:56que sa radio
01:01:56soit progressiste
01:01:57donc il y a bien
01:01:58une ligne idéologique
01:01:59derrière
01:02:00moi je n'ai rien
01:02:01contre les gens de gauche
01:02:02les gens d'extrême gauche
01:02:03les humoristes d'extrême gauche
01:02:05qui n'ont de cesse
01:02:06de caricaturer
01:02:06les gens de droite
01:02:07sauf que ça
01:02:07ce sont mes impôts
01:02:08l'audiovisuel public
01:02:09c'est 4 milliards d'euros
01:02:11et c'est évidemment
01:02:12insoudenable
01:02:13et je mets de côté
01:02:14évidemment
01:02:14toutes les enquêtes
01:02:15de Madame Lusset
01:02:16complément d'enquête
01:02:17etc
01:02:18contre toujours les mêmes
01:02:19M. Bardella
01:02:20le Rassemblement National
01:02:22etc
01:02:22et le problème
01:02:23de l'audiovisuel public
01:02:24il y a eu des compléments
01:02:26d'enquête
01:02:26sur Mélenchon
01:02:27Sonia Chiquierot aussi
01:02:28vous perdez complètement
01:02:29en crédit
01:02:29vous savez
01:02:30moi je suis fonctionnaire
01:02:30dans ma salle de classe
01:02:31je m'applique une neutralité
01:02:32extrêmement stricte
01:02:34parce qu'on me paye pour ça
01:02:35et c'est mon devoir
01:02:36et j'aimerais
01:02:36qu'il y ait la même chose
01:02:37finalement sur le service public
01:02:39de l'audiovisuel
01:02:40en revanche
01:02:41quand vous êtes
01:02:42dans d'autres médias
01:02:43notamment des médias privés
01:02:44moi ça me gêne
01:02:45beaucoup moins
01:02:46parce que ce n'est pas
01:02:47un service public
01:02:47et ce n'est pas
01:02:48l'argent des français
01:02:49donc à un moment donné
01:02:50les français n'en peuvent plus
01:02:52et tous ceux
01:02:52qui sont pris à Rachida Dati
01:02:54avec ces réformes
01:02:55ou qui parlent
01:02:56finalement de privatisation
01:02:57du service public
01:02:58on va aboutir à ça
01:02:59avec une majorité
01:03:00de français pour
01:03:01parce que les français
01:03:02en ont marre de payer
01:03:03pour se faire insulter
01:03:04caricaturer
01:03:05et ils aimeraient bien
01:03:06que leur argent
01:03:07aille un petit peu
01:03:07t'ailleurs
01:03:08oui pour un peu
01:03:09écouter
01:03:09France Inter
01:03:11France Info
01:03:12il n'y a pas de liaison
01:03:13peu t'ailleurs
01:03:13oui oui je sais
01:03:14c'est l'émotion
01:03:16quand je parle
01:03:17du service public
01:03:17et merci à CNews
01:03:19et Europe 1
01:03:19d'avoir parlé de cela
01:03:20parce que c'est une vraie
01:03:21démocratie CNews
01:03:22on aborde
01:03:22des sujets
01:03:23qu'on n'aborde pas
01:03:24juste pour compléter
01:03:25pour un peu écouter
01:03:27en effet
01:03:28France Inter
01:03:29France Info
01:03:29et puis regarder un petit peu
01:03:30ce qui se passe
01:03:31de manière assez
01:03:32ouverte
01:03:33sur l'ensemble des médias
01:03:33c'est vrai que
01:03:34en fait
01:03:35bien sûr que les dirigeants
01:03:36de France Inter
01:03:36ou de Radio France
01:03:37ou de France Télévisions
01:03:38vont essayer de préserver
01:03:39les apparences
01:03:39mais après
01:03:40il y a une réalité
01:03:41c'est que
01:03:41en effet
01:03:42on va essayer de rester
01:03:44neutre
01:03:44mais dans la pratique
01:03:46il y a un traitement éditorial
01:03:47il y a un réglage du curseur
01:03:48sur un certain nombre de sujets
01:03:49où on parle plus de ça
01:03:50et moins de ça
01:03:51et ça raconte forcément
01:03:52une histoire
01:03:53c'est très marqué
01:03:54et malheureusement
01:03:55c'est très marqué
01:03:56en réponse de l'autre côté
01:03:57alors certes
01:03:58c'est avec de l'argent privé
01:03:59de l'autre côté
01:03:59c'est avec de l'argent public
01:04:00mais on voit bien
01:04:01que les questions sociales
01:04:02sociétales
01:04:03l'ordre des sujets
01:04:04les impasses
01:04:04tout ça dit quelque chose
01:04:06ou veut
01:04:06voilà
01:04:07et c'est vrai que
01:04:07sur les questions humoristiques
01:04:08ils sont très bons
01:04:09le matin objectifant
01:04:10moi j'ai pris du plaisir
01:04:11à les écouter
01:04:11de temps en temps
01:04:12je dis bien de temps en temps
01:04:13mais c'est toujours
01:04:14le même signe
01:04:15même François Morel
01:04:16qui emploie le mot
01:04:17de fils de but
01:04:18à un certain moment
01:04:19il a été bon
01:04:19on ne peut pas
01:04:20tout enlever
01:04:21mais à un certain moment
01:04:21il a franchi toutes les lignes
01:04:22mais par exemple
01:04:23Benjamin Duhamel
01:04:23qui vient d'arriver
01:04:24sur France Inter
01:04:25on va peut-être faire de la pub
01:04:26à nos concurrents
01:04:27oui mais pardon
01:04:27il s'est fait défoncer
01:04:29mais je trouve que voilà
01:04:30ça raconte là aussi
01:04:31quelque chose
01:04:31qui pose un vrai problème
01:04:33parce que là encore
01:04:33ce sont des médias
01:04:34ils font ce qu'ils veulent
01:04:35sauf que c'est de notre argent
01:04:36mais voilà
01:04:36un mot sur la pétition
01:04:39dont vous parlez
01:04:40la pétition de Philippe De Villiers
01:04:42signée par
01:04:43plus d'un million de personnes
01:04:45un million deux
01:04:45un million trois
01:04:46le problème
01:04:47le problème
01:04:48c'est qu'elle n'est pas sécurisée
01:04:49cette pétition
01:04:50contrairement à celle
01:04:51de la loi Duplon
01:04:53qui était sur le site
01:04:53de l'Assemblée nationale
01:04:54où il fallait présenter
01:04:56une pièce d'identité
01:04:56là vous pouvez voter
01:04:572000 fois
01:04:58d'accord mais ça n'empêche pas
01:05:00que le service public
01:05:01pourrait faire un petit effort
01:05:03et accorder
01:05:04un centième
01:05:05de ce qu'il a accordé
01:05:06à la pétition
01:05:07sur la loi Duplon
01:05:08ça ne serait pas
01:05:09ça ne serait pas
01:05:10un outrage
01:05:11et notre vision des choses
01:05:13sur ce qui s'est passé
01:05:14par exemple
01:05:14le week-end dernier à Londres
01:05:15extrême droite
01:05:16extrême droite
01:05:17extrême droite
01:05:18les gens du service public
01:05:19n'ont que le mot
01:05:19extrême droite
01:05:20en bouchant
01:05:21parfois il y a une volonté populaire
01:05:22de lutter contre l'immigration
01:05:24ça s'appelle la démocratie
01:05:25ça s'appelle la souveraineté
01:05:26et j'aimerais rejoindre
01:05:27ce que j'ai dit tout à l'heure
01:05:31le problème
01:05:32d'un référendum
01:05:32contre l'immigration
01:05:33c'est qu'apparemment
01:05:34c'est interdit
01:05:35le conseil constitutionnel
01:05:36nous raconte
01:05:36que ce n'est pas possible
01:05:37il faut changer la constitution
01:05:38encore une fois
01:05:39vous avez des gens
01:05:40au conseil constitutionnel
01:05:42qui verrouillent
01:05:43une forme de souveraineté populaire
01:05:45parce que les français
01:05:46veulent un référendum
01:05:47de la constitution
01:05:48il faut changer la constitution
01:05:49quand vous voulez changer la constitution
01:05:52vous n'êtes plus dans l'arc républicain
01:05:54parce qu'on reproche
01:05:54au rassemblement national
01:05:55de le paître
01:05:56dans l'arc républicain
01:05:57parce qu'ils veulent changer la constitution
01:05:58il faudrait savoir
01:05:59vous avez une élite de gauche
01:06:01qui corse cette toux dans ce pays
01:06:02juste sur un point
01:06:04moi je veux bien
01:06:05la question migratoire
01:06:06est un vrai sujet
01:06:07elle est surtout un vrai sujet
01:06:08parce qu'on ne sait pas traiter
01:06:09le problème
01:06:09on ne sait pas traiter
01:06:09ni l'intégration
01:06:11ni l'assimilation
01:06:11mais allons-y
01:06:12sur la problématique de la question
01:06:13vous posez quelle question
01:06:14vous êtes pour ou contre l'immigration
01:06:15ça n'a aucun sens
01:06:16et on ne peut pas poser une question
01:06:17comme ça
01:06:17c'est pas un sondage
01:06:17sur les quotas par exemple
01:06:19sur l'AME
01:06:20sur les aides sociales
01:06:22on ne fait pas un référendum là-dessus
01:06:23pourquoi ?
01:06:25allez-y d'abord
01:06:25trouvez-moi une question
01:06:26trouvez-moi une question
01:06:26qui soit pertinente
01:06:27vous allez faire un référendum sur l'AME
01:06:28je pense que ce n'est pas ça
01:06:30c'est pas ça
01:06:30c'est pas un peu réductoire
01:06:31il peut y avoir plusieurs questions
01:06:34dans un référendum
01:06:35oui mais d'accord
01:06:35mais vous savez bien comme moi
01:06:36que l'important
01:06:37ce n'est pas de savoir
01:06:38si vous allez réparer
01:06:39le problème de l'AME
01:06:40par un référendum
01:06:41la question c'est
01:06:42comment on pose
01:06:43sérieusement la question
01:06:44migratoire en France
01:06:46comment on est capable de faire
01:06:47un certain nombre de diagnostics
01:06:47on avait tout à l'heure
01:06:48une conversation qui était difficile
01:06:49sur ce qui s'est passé
01:06:50avec l'agression des policiers à Reims
01:06:51on n'arrive pas à poser
01:06:52un diagnostic fiable
01:06:53lucide
01:06:54serein sur ces questions-là
01:06:56donc on mélange généralement
01:06:58tout de manière assez facile
01:06:59et au bout du compte
01:07:00comme on ne traite pas le problème
01:07:01on en arrive à fabriquer des extrêmes
01:07:02vous avez une question
01:07:02qu'on pourrait poser
01:07:03c'est sur le regroupement familial
01:07:04est-ce qu'on arrête ou pas
01:07:05le regroupement familial
01:07:06parce que pour certains
01:07:07c'est un acquis social
01:07:08pour d'autres
01:07:09c'est une pompe aspirante
01:07:10oui mais dans certains cas
01:07:10je pense que c'est aussi
01:07:11est-ce qu'on fait un référendum
01:07:15sur tous les sujets
01:07:16qui concernent les français
01:07:18il y a des hommes politiques
01:07:19représentatifs pour ça
01:07:20il y a des textes
01:07:21c'est actuellement
01:07:22dans les négociations
01:07:23Bruno Retailleau
01:07:24dit nous on reste au gouvernement
01:07:25si je peux faire un projet de loi
01:07:27sur la sécurité
01:07:28et si je peux faire un projet de loi
01:07:29sur l'immigration
01:07:30donc ces questions-là
01:07:31elles peuvent tout à fait être
01:07:33dans ces textes
01:07:34et pour l'instant
01:07:35on n'a pas entendu
01:07:36le premier ministre
01:07:36parler d'immigration
01:07:38c'est pas forcément
01:07:39nécessaire de passer
01:07:41par un référendum
01:07:41il faut que les politiques
01:07:42puissent se saisir
01:07:44du sujet
01:07:45et le mettre sur la table
01:07:46normalement
01:07:47tous les projets de loi
01:07:48doivent être des sujets
01:07:49qui correspondent
01:07:50aux attentes des français
01:07:51et qui les concernent
01:07:51regardez ce qui s'est passé
01:07:53sur la prétendue remise en cause
01:07:56de la circulaire Valls
01:07:58quand il était premier ministre
01:07:59où on a déclaré
01:08:01le fait qu'être en illégalité
01:08:04sur le territoire français
01:08:05n'était plus un délit
01:08:07bon
01:08:07il y a eu une proposition
01:08:09de loi LR
01:08:10des députés LR
01:08:11qui a voulu
01:08:12aller contre ça
01:08:14et reconnaître
01:08:14que c'était à nouveau
01:08:15un délit
01:08:16ce qui était le cas
01:08:17avant 2012
01:08:17ça a été censuré
01:08:19par le conseil constitutionnel
01:08:20donc on a bien quand même
01:08:21un problème
01:08:21de jurisprudence
01:08:22du conseil constitutionnel
01:08:24et de révision
01:08:25de la constitution
01:08:26merci à tous les quatre
01:08:29c'est terminé
01:08:29dans un instant
01:08:30c'est Alain Veil
01:08:31fondateur de BFM TV
01:08:33qui a revendu son groupe
01:08:35avec lui
01:08:35on va parler
01:08:36des chaînes d'info
01:08:37en particulier
01:08:38il estime qu'il y a
01:08:39trop de chaînes d'info
01:08:39à tout de suite
01:08:40merci à tous les deux
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