- il y a 3 jours
Avec Arlette Chabot et Régis Mailhot
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NewsTranscription
00:00Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
00:04Vous êtes bien sur Sud Radio, il est 8h36 et jusqu'à 10h, nous sommes avec vous,
00:09auditeurs de Sud Radio 0826 300 300,
00:12notamment pour analyser ce qui se passe dans nos régions, dans nos campagnes,
00:16notamment avec cette mobilisation des agriculteurs et dans leur propre dialogue,
00:22en réalité dans leur propre bouche, cette utilisation d'un retour de la révolte
00:26qui semble être souhaitée ou qui semble être appuyée fortement.
00:29D'où cette question mobilisation des agriculteurs, comprenez-vous la colère dans nos campagnes ?
00:33Vous votez, vous participez sur le site sudradio.fr, l'application et naturellement les réseaux sociaux.
00:39Pour l'instant vous êtes à 99%, autant vous dire que ça n'appelle pas beaucoup de débat,
00:43oui, à comprendre la colère dans nos campagnes.
00:45Et quand on voit ces scènes de force de l'ordre qui sont envoyées par le préfet,
00:48notamment dans la Riège, est-ce que vous regrettez que l'État montre les muscles de façon disproportionnée ?
00:54Arlette Chabot pour commencer, est-ce que vous comprenez cette colère qui gronde dans nos campagnes,
00:59et qui, ces dernières heures, semble prendre quand même une tournure puissante ?
01:03Je crois qu'évidemment on la comprend, parce que tous les éleveurs ont expliqué
01:07que voir son troupeau abattu, ses bêtes abattues, c'est quelque chose d'insupportable,
01:15d'autant que l'indemnisation, si j'ai bien compris, comme d'habitude, peine à arriver.
01:19Il faut un très long délai entre le moment où l'abattage a lieu,
01:22où l'indemnisation est donnée aux agriculteurs.
01:26Après, quelle est la solution ? Moi j'ai un peu de mal à comprendre ce qui serait le mieux
01:31pour effectivement les éleveurs.
01:34A priori, on dit vacciner tous les animaux, c'est une solution.
01:40On explique en revanche que dès que les animaux sont vaccinés, c'est difficile de les exporter.
01:44Il y a une partie de ces animaux qui sont exportés notamment vers l'Italie
01:50ou vers d'autres pays de l'Union Européenne.
01:53Donc est-ce que la vaccination empêche la vente à un prix convenable ou pas ?
01:57Donc il y a beaucoup de questions.
01:59Les scientifiques qui prônent l'abattage systématique ne sont pas d'accord forcément entre eux,
02:06pas d'accord évidemment avec les éleveurs.
02:08Donc tout ça se déroule dans une certaine confusion, je dirais.
02:13Ce que je n'arrive pas non plus à comprendre, parce qu'il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas,
02:17mais pourquoi finalement il n'y a pas une sorte de table ronde qui réunirait tout le monde autour de la ministre
02:23qui ne se planque pas parce que certains disent qu'elle n'est pas là.
02:27Annie Gennevard, elle va souvent quand même effectivement entendre des éleveurs.
02:31Pourquoi il n'y a pas une table ronde finalement au ministère de l'Agriculture
02:34avec la FNSEA, les syndicats agricoles, des scientifiques, le gouvernement,
02:40pour se dire mais comment fait-on ?
02:42On réunit tous les acteurs et on cause.
02:44Et qu'est-ce qu'on fait et qu'est-ce qui est le mieux pour en tout cas limiter l'épidémie,
02:50faire en sorte qu'elle ne touche pas tous les élevages et toutes les régions,
02:54les unes après les autres qui semblent toucher,
02:56et comment on règle ce problème des agriculteurs ?
02:580,826, 300, 300, est-ce que vous comprenez la colère qui gronde chez nos agriculteurs
03:05et donc dans nos campagnes ?
03:06Et plus largement quand on voit les images d'hier soir aussi,
03:08il y a ça Arlette Chabot, les images d'affrontement hier entre les forces de l'ordre et les agriculteurs,
03:14ce n'est peut-être pas le meilleur moyen de faire passer un message ?
03:17Non, mais la colère entre les agriculteurs et les forces de l'ordre,
03:21c'est pas nouveau, il y a une vraie colère, il y a des personnes qui sont interpellées,
03:25c'est ce que dit ce matin le ministre de l'Intérieur,
03:27afin que ces opérations puissent continuer.
03:31Tant que la décision sera effectivement d'abattre un cheptel,
03:35effectivement les agriculteurs protesteront et il y aura des incidents avec les forces de police.
03:41Il y avait des images, c'est vrai que ces images étaient un peu étonnantes,
03:46c'est quand même la première fois qu'on voit dans un enfantement avec les forces de l'ordre,
03:50quand on crie mort aux vaches, on ne sait pas de qui il s'agit.
03:53Oui, c'est ça, il y avait des doutes en réalité.
03:560-826-300-300, vous participez à la conversation, vous réagissez,
04:01notamment à ces manifestations agricoles et à cette colère agricole qui gronde et qui gronde.
04:05Bonjour Pascal.
04:06Bonjour.
04:07Merci beaucoup d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
04:09C'est avec plaisir. Enfin, on préférerait ne pas appeler dans ce genre de circonstances.
04:16Excusez-moi, j'ai la voix un peu cassée.
04:17Je vous en prie.
04:18Moi je suis sur le 47, je suis à l'ancien de la région parisienne, je me suis établi dans le 47,
04:24et je suivais la CR 47 parce que c'est eux qui ont aidé l'Ariège au mouvement
04:30et que de toute façon, oui, il faut les soutenir.
04:34Quand j'entends parler de la ministre, quand on pense qu'on met une ministre,
04:38cette femme qui est du dos, qui est du terroir, qui connaît les terrains,
04:43qui connaît l'agriculture, qui est une prof de lettre,
04:45mais mettons des ministres qui sont vraiment du métier, quoi.
04:50Elles n'acceptent pas le dialogue.
04:53La Cassagne, le président de la CR 47, le disait,
04:56on la voit sur des photos, elle les écoute, mais elle n'en a rien à faire.
04:59On a un préfet qui a obéi aux ordres de l'Élysée,
05:04on envoie les gendarmes mobiles, alors là aussi, il y a un problème,
05:08les journalistes ne font pas la différence, il faut bien faire la différence,
05:11entre les compagnies de CRS, moi j'ai des amis qui y sont,
05:14qui sont à la tête et d'autres en activité, n'étaient pas sur le terrain,
05:17donc déjà là aussi, on fait un amalgame.
05:20On a affaire à des gens, on envoie à des centaures,
05:23vous imaginez qu'un centaure actuellement, c'est un anse-cronade.
05:26Moi je les ai vus balancés, je voyais à la télé,
05:29on les a suivis toute la journée hier par les réseaux avec Olive Olive,
05:33mais c'est scandaleux quoi.
05:35On envoie l'armée, parce que la chambre de l'immobile,
05:39c'est l'armée, il ne faut pas oublier quand même,
05:41on envoie l'armée alors qu'on ne les envoie pas dans les cités.
05:44Là on ne va surtout pas toucher à ces gens-là, voyons, surtout pas.
05:48Vous trouvez qu'on en a trop fait hier avec les agriculteurs
05:50qui juste voulaient s'interposer pour l'abattage, Pascal ?
05:53Mais largement, pourquoi abattre un troupeau complet
05:56alors que dans d'autres pays européens, ce n'est pas le cas ?
05:59Donc c'est que la France, c'est l'extrême de toute façon.
06:01Avec le président actuel qu'on a, c'est l'extrême.
06:04Ça a été l'extrême avec les Gilets jaunes,
06:05ça a été l'extrême avec le Covid, il faut qu'ils dégagent.
06:08Il faut que ce gouvernement s'en aille,
06:10il faut qu'il donne sa démission,
06:12et il faut que le préfet qui a envoyé en pleine nuit
06:15soit sanctionné, ainsi que le commandement,
06:19parce qu'il n'y a pas que les gars sur le terrain,
06:22il est obéit aux ordres, lui.
06:23Il a le droit de refuser,
06:24mais il sait très bien qu'il sera sanctionné ou viré.
06:27Voilà où on est arrivé, le gouvernement.
06:31Il a peur de tout,
06:32il n'est pas capable de gouverner correctement son pays,
06:35il fout le bordel partout,
06:37il faut qu'il dégage,
06:38et il faut que le préfet de l'arrière-elle
06:40soit entendu par une commission sénatoriale
06:44pour expliquer pourquoi, en pleine nuit,
06:47on envoie chargés les gendarmes mobile
06:49avec des centaures,
06:51avec une mitrailleuse 765
06:52qui était recouverte pour ne pas la faire voir.
06:55On est en guerre.
06:56Merci beaucoup, Pascal, d'avoir parlé vrai ce matin
06:58sur Sud Radio 0826 300 300.
07:01On entend la colère,
07:02on entend aussi la détermination.
07:04On continue à vous entendre,
07:05auditeurs de Sud Radio 0826 300 300.
07:07Est-ce que vous comprenez en réalité
07:09la colère qui gronde dans les campagnes
07:10quand on voit qu'on veut non pas vacciner,
07:13mais en effet abattre toute une totalité,
07:16la totalité d'un troupeau
07:17pour éradiquer l'épidémie ?
07:19Il y a aussi le manque de moyens,
07:20il y a aussi les normes,
07:21ça fait des mois et des mois
07:22qu'on dit qu'il suffira peut-être
07:25d'une goutte d'eau pour faire déborder
07:26le vase de la colère agricole
07:28qui était déjà bien remplie.
07:29Vous nous appelez 0826 300 300.
07:31Il y a également ces images d'affrontements
07:33entre les agriculteurs et les forces de l'ordre.
07:36C'était hier soir en Ariège
07:38avec des affrontements violents,
07:39des gaz de lacrymogènes,
07:41une détermination des deux côtés.
07:42Est-ce que l'État en a trop fait ?
07:43Est-ce qu'il a montré les muscles
07:44de manière disproportionnée ?
07:46Là aussi, vous nous appelez 0826 300 300.
07:49A tout de suite sur Sud Radio.
07:49Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Maxime Liedot.
07:57Il est 8h47 sur Sud Radio,
07:59on est ensemble jusqu'à 10h.
08:00Vous nous appelez 0826 300 300
08:03pour nous interpeller, pour nous raconter,
08:05pour réagir aussi à cette actualité
08:06qui forcément commence à monter
08:08et à prendre forme dans les campagnes,
08:10dans nos régions avec ces agriculteurs
08:12qui considèrent que cette fameuse maladie,
08:15la dermatose nodulaire contagieuse
08:18est un prétexte, visiblement,
08:20pour porter un coût supplémentaire
08:24à l'agriculture française.
08:26Est-ce que d'abord, vous comprenez
08:27en réalité la colère des agriculteurs,
08:29leurs propos, aussi leur radicalité ?
08:31Il faut bien le dire.
08:32Mais est-ce que tout simplement,
08:34vous trouvez aussi, par exemple,
08:35que l'État a fait usage de la force
08:37de manière disproportionnée
08:38quand il a envoyé certaines forces de l'orbe
08:40au contact des agriculteurs,
08:42hier, en pleine nuit, visiblement,
08:44des consignes avaient été passées ?
08:460826 300 300.
08:48Bonjour Anthony.
08:49Bonjour Maxime.
08:50Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
08:52Comment vous regardez, vous,
08:52cette colère des agriculteurs ?
08:54Vous la comprenez ou au contraire,
08:55vous en avez un peu marre ?
08:56Dites-nous.
08:57Moi, je la comprends tout à fait.
08:59Je la comprends tout à fait
09:00parce que déjà, sur la forme,
09:02je trouve que dans ce pays,
09:03pour plein de secteurs,
09:05dans plein de circonstances,
09:07on a l'impression qu'il y a des ordres
09:08qui sont donnés à l'aveugle
09:09et après, il n'y a plus de discussion possible
09:11et on applique effectivement avec la force.
09:15Moi, je comprends leurs sentiments.
09:19Peu importe la raison,
09:21on a vraiment ce sentiment d'aveugle,
09:23de ne pas être entendu.
09:25Moi, je comprends tout à fait
09:26l'exasperation des agriculteurs.
09:30Mais parce que quand vous dites des ordonnées,
09:32vous, vous avez la sensation, en gros,
09:33qu'on a dit, bon, ça va,
09:34on va arrêter de se laisser marcher sur les pieds,
09:37on va abattre ce troupeau
09:38et puis on n'écoute personne.
09:39C'est un peu ce que vous avez ressenti
09:40quand vous avez vu les images hier, Anthony ?
09:42C'est exactement ça,
09:43mais c'est dans plein de secteurs la même chose.
09:45J'ai l'impression que le pouvoir central
09:47prend des décisions
09:48et puis de dire,
09:49bon, allez, maintenant qu'on a pris la décision,
09:50on ne réfléchit plus
09:52et puis on envoie toutes les brigades de CRS.
09:56Alors, c'est peut-être légitime,
09:56je n'en sais rien,
09:57parce qu'au niveau sanitaire,
09:58moi, je ne m'y connais pas.
09:59Mais c'est ce sentiment-là qui domine.
10:02Et c'est ça qui, à mon avis,
10:03l'étincelle qui fait éclater le tout.
10:05Oui, et puis, en effet,
10:07le fait de ne pas être entendu avec des agriculteurs
10:09qui subissent déjà,
10:10depuis des mois et des mois,
10:11une succession de crises.
10:12Merci beaucoup, Anthony,
10:12d'avoir été avec nous sur Sud Radio
10:14au 0826 300 300.
10:17Vous nous appelez.
10:17Bonjour, Laurent.
10:19Laurent n'est pas encore avec nous.
10:21Vous nous appelez,
10:22vous poursuivez les appels au 0826 300 300.
10:25Vous votez également
10:26et vous commentez sur l'application,
10:28le site sudradio.fr
10:29et sur les réseaux sociaux,
10:31naturellement,
10:31de Sud où cette question,
10:32ces questions vous sont en réalité posées.
10:35Policiers contre agriculteurs,
10:36l'État montre-t-il les muscles
10:38de façon disproportionnée ?
10:40Oui, à plus de 98%.
10:41Patrick, par exemple,
10:43qui nous dit que
10:43les politiques qui aiment se montrer
10:45au salon de l'agriculture
10:46avaient visiblement piscine.
10:47Aujourd'hui,
10:47on n'a pas entendu énormément,
10:49énormément de soutien.
10:50Paysan 47 qui nous dit
10:52que ces moyens seraient légitimes,
10:53pardon,
10:54dans d'autres coins de France
10:55et peut-être pas en Ariège
10:56contre les agriculteurs.
10:58Et puis, on a par exemple
10:59Claude qui nous dit
11:00que l'État,
11:00par le biais de son préfet,
11:01ont montré à quel point
11:02les gendarmes peuvent être irresponsables
11:04en demandant parfois
11:05de charger en pleine nuit.
11:07Vous voulez commenter
11:08cette actualité ?
11:09Participez au standard
11:090826 300 300.
11:12C'est vrai qu'Arlette Chabot,
11:12on est aussi dans un contexte,
11:14pardon,
11:14où ça fait tellement de mois
11:16qu'avec le Mercosur,
11:18avec l'abus de certaines normes,
11:20avec les directives
11:21de tel et tel coin
11:22de l'Union européenne,
11:23les agriculteurs
11:24étaient totalement à bout.
11:26Je pense qu'effectivement,
11:27la colère,
11:27elle dure,
11:28ça fera bientôt deux ans
11:28au fond,
11:29qu'il y a cette colère,
11:30et le Mercosur,
11:31c'est maintenant.
11:32C'est-à-dire que le Parlement européen
11:33est en train
11:34de se prononcer
11:36effectivement
11:37sur le Mercosur.
11:38Si effectivement
11:39cet accord est validé,
11:41je ne sais pas
11:42comment la France
11:43va s'en sortir
11:44après un engagement
11:45aussi fort
11:46du président de la République
11:47depuis le début
11:47disant
11:48que cet accord
11:49était inacceptable.
11:50Alors,
11:51quelle garantie
11:51donnera l'Union européenne
11:52des compensations ?
11:54Il faudra regarder
11:54dans le détail,
11:55mais on arrive
11:56au cœur
11:57du débat
11:59et il va falloir
12:00que le gouvernement français
12:01dise oui ou non
12:04avec,
12:05on le sait quand même,
12:06des positions
12:06qui sont différentes,
12:08notamment entre
12:08des ministres,
12:09à commencer par
12:10Annie Gennevard,
12:11la ministre de l'Auriculture
12:12qui dit que le compte
12:12n'y est toujours pas
12:13et du côté
12:15de l'Elysée
12:16où on pense
12:17qu'effectivement
12:18obtenir encore
12:19des compensations.
12:21Donc la colère,
12:22j'allais dire,
12:23elle continue.
12:25C'est un mouvement
12:26sans fin
12:27de cette colère
12:28encore une fois
12:28depuis deux ans
12:29et là,
12:31ce problème,
12:32c'est pour ça
12:32que je parlais tout à l'heure
12:33d'une espèce
12:34de table ronde
12:35de discussion,
12:35de négociation
12:36sur les meilleures solutions
12:38qui pourraient être
12:39adoptées
12:40et éviter les affrontements
12:41dans les campagnes.
12:43Et puis,
12:44il y a aussi quand même,
12:45comme vous le disiez,
12:45il y a eu tellement
12:46d'engagements,
12:47de paroles fortes
12:47qui ont été prononcées
12:48notamment de la part
12:48du président de la République
12:49que tout d'un coup,
12:50il y a une sensation
12:51d'incompréhension
12:52parce qu'on a dit
12:53d'abord,
12:53il faut négocier.
12:54Là, ça y est,
12:55ça fait plusieurs mois
12:55qu'on commence quand même
12:56à comprendre,
12:57notamment quand Emmanuel Macron
12:58s'est déplacé au Brésil
12:59et qu'il a dit
13:00on est en train
13:01de trouver des arrangements.
13:02Ça semblait compliqué.
13:03Oui, en tout cas,
13:04la France n'obtiendra pas
13:10la signature de l'accord.
13:12Elle espère encore réunir
13:13un certain nombre de pays
13:14qui pourraient ne pas ratifier
13:17ou ne pas approuver
13:18au bout du compte ce texte.
13:20Bon, tout ça est quand même
13:21assez compliqué
13:22et la colère des agriculteurs,
13:25elle est là.
13:26Et puis là,
13:26on est au mois de décembre.
13:27Vous vous souvenez,
13:29il y a deux ans, trois ans,
13:31j'ai un doute
13:31sur les deux ans ou trois ans,
13:33on arrive au salon
13:34de l'agriculture,
13:35c'était déjà sur fond
13:36de colère énorme à l'époque.
13:38Quand Gabriel Attal
13:39était premier ministre,
13:40je crois,
13:40donc c'était trois ans.
13:42Au mois de février,
13:43on arrive dans une séquence
13:44qui amène jusqu'au salon
13:46de l'agriculture
13:47où dans les semaines
13:49qui précèdent,
13:50effectivement,
13:51la colère s'exprime
13:53très largement.
13:530,826, 300, 300,
13:55est-ce que vous comprenez,
13:56vous, la colère
13:57de ces agriculteurs
13:58qui semblent radicales
14:00dans aussi parfois
14:01le bon sens du terme,
14:02il n'y a rien de péjorati
14:03dans mes propos
14:03et quand vous voyez
14:04notamment les scènes
14:05d'affrontement
14:05entre agriculteurs
14:06et forces de l'ordre
14:07qui ont eu lieu
14:07du côté de...
14:09l'Ariège,
14:10notamment hier soir,
14:11est-ce que vous trouvez
14:12que l'État a montré
14:13les muscles
14:14de manière disproportionnée ?
14:15Vous nous appelez,
14:16vous réagissez,
14:16vous commentez.
14:170,826, 300, 300.
14:19Bonjour François-Xavier.
14:21Oui, bonjour.
14:21Merci beaucoup
14:22d'être avec nous ce matin.
14:23Comment allez-vous ?
14:24Écoutez, ça va très bien.
14:26J'écoute avec grand plaisir
14:27votre émission du matin
14:30et là, ce matin,
14:31je me suis décidé
14:31à vous appeler
14:31parce que je voulais intervenir
14:33pour vous dire
14:34que je suis vraiment
14:35profondément choqué
14:36par ce qui se passe
14:37dans ce pays
14:37et que je comprends
14:39complètement
14:39les agriculteurs
14:41qui vont,
14:42à mon sens...
14:43Pour moi,
14:44ça va être un petit peu
14:45l'étincelle
14:45qui va mettre
14:46le feu aux poudres
14:46ce qui se passe.
14:48Je trouve qu'il y a
14:49un symbole très très fort
14:50de notre État
14:51quand on commence
14:52à envoyer
14:53des gendarmes
14:54armés
14:55avec des blindés.
14:56Vous, en fait,
14:56c'est ça qui vous a choqué,
14:57pardon François-Xavier,
14:58c'est vraiment
14:59l'affrontement
14:59entre forces de l'ordre
15:01et agriculteurs.
15:02Ça vous a interpellé ?
15:03Moi, je suis choqué
15:05de ce qu'on a lisé.
15:06En fait, je me dis
15:07que les agriculteurs
15:07aujourd'hui,
15:08pour en connaître
15:09pas mal dans ma famille,
15:11c'est quand même
15:11des gens qui sont
15:12besogneux
15:13et qui ne brassent pas
15:15non plus énormément
15:16d'argent,
15:16qui ne comptent pas
15:17leurs heures.
15:18Quand ils voient
15:19que, par exemple,
15:20on organise des sorties
15:21au planétarium
15:22pour des prisonniers
15:23alors qu'eux,
15:24ils n'ont pas une tune
15:26pour s'en sortir,
15:27que derrière,
15:28juste pour sauver
15:30un peu leur gagne-pain,
15:31on envoie
15:31de la gendarmerie
15:33avec des blindés
15:33pour les DG.
15:35Moi, je suis choqué
15:36et en fait,
15:37je me dis
15:38mais je ne me reconnais plus
15:39dans ce pays.
15:40Il y a une espèce
15:40d'inversion des valeurs,
15:41d'inversion des polarités
15:42qui est juste sidérante.
15:44C'est que,
15:45enfin, je ne sais pas,
15:46moi, je serais agriculteur
15:46aujourd'hui,
15:47mais je serais dingue.
15:49Je serais dingue.
15:50Et quand vous le disiez,
15:51François-Xavier,
15:51au tout début de votre appel
15:52que non seulement
15:53vous étiez choqué
15:54mais qu'en plus,
15:55c'était l'étincelle
15:55qui pouvait mettre
15:56le feu au poudre,
15:57c'est que vous avez
15:57l'impression
15:57que les agriculteurs
15:58pourraient entraîner
15:59derrière eux
16:00beaucoup d'autres professions,
16:01que ça pourrait être
16:01vraiment un déclic ?
16:03Oui, je pense qu'en fait,
16:05il y a beaucoup de Français
16:07aujourd'hui
16:07qui sont derrière
16:10nos agriculteurs
16:10et j'ai l'impression
16:11que notre État
16:12n'a pas compris ça.
16:15En fait,
16:15j'ai déjà l'impression
16:16que notre État
16:17ne comprend pas grand-chose
16:17à l'avis des Français
16:18mais je trouve
16:21qu'ils sont
16:22de plus en plus décalés.
16:23Aujourd'hui,
16:24il y a une majorité
16:24de Français
16:24qui,
16:25vos sondages le prouvent,
16:2698%
16:27qui ne comprennent pas
16:28ce qui s'est passé
16:29sur l'envoi des gendarmes
16:30contre les agriculteurs.
16:32Moi, je pense que ça,
16:33c'est symptomatique
16:34de l'ambiance générale
16:36où l'État
16:36ne comprend absolument rien
16:37à ce qui se passe
16:38dans ce pays.
16:39Et je pense que
16:40ça risque
16:41de, malheureusement,
16:42je dis bien malheureusement,
16:43de mettre le feu au poudre
16:45sur tout un tas d'autres choses
16:46où la cause agricole
16:48va être ralliée
16:48par d'autres congrégations.
16:51On va suivre ça attentivement.
16:52Merci en tout cas beaucoup,
16:53François-Xavier.
16:53C'était un bon réflexe
16:54de composer le 0826-300-300
16:56et de nous appeler
16:57en ce vendredi matin.
16:59Est-ce que,
16:59comme le camarade
17:00François-Xavier
17:01à l'instant
17:01qui vient de dire
17:02que le mouvement
17:03des agriculteurs
17:03qu'il est en train
17:04d'apercevoir
17:04pourrait mettre
17:05le feu au poudre,
17:06est-ce que vous partagez,
17:07vous,
17:07ce sentiment,
17:08cette sensation ?
17:08Vous nous appelez
17:090826-300-300.
17:11On poursuit le dialogue
17:12jusqu'à 10h.
17:12Merci beaucoup,
17:13Arlette Chabot,
17:14d'avoir été avec nous ce matin
17:15et merci beaucoup,
17:16Régis Maillot,
17:17de nous avoir accompagnés
17:18durant cette matinale.
17:20Il est 8h57
17:21et vous le savez,
17:22il y avait un petit jeu.
17:23Regardez à quel point
17:24cette boîte est magnifique.
17:26Que c'est mignon.
17:27Ça, c'est le savoir-faire français,
17:28madame.
17:29Je vois ça.
17:29Mais oui, madame, monsieur,
17:30c'est comme ça que ça se passe.
17:31J'ouvre le cadeau.
17:32Il y avait un cadeau exceptionnel,
17:35deux forfaits de ski
17:36à gagner pour la station.
17:37Péragude,
17:38il fallait envoyer le mot sapin
17:39par SMS au 7-20-18.
17:42Bonjour, Zeyna.
17:43Si j'avais su.
17:44Bonjour.
17:45Merci beaucoup
17:46d'être avec nous,
17:47Masha et Zeyna.
17:49Merci à vous.
17:49Non seulement,
17:50vous avez été sélectionnée,
17:51ma chère Zeyna,
17:52mais vous êtes également
17:52la grande gagnante
17:53de ce cadeau.
17:54Félicitations.
17:55Merci beaucoup,
17:56beaucoup.
17:57Merci à tous.
17:58Vous gagnez donc
17:59deux forfaits de ski
18:00pour la station Péragude.
18:02Vous savez,
18:02c'est la fameuse station de ski
18:03du département des Hauts-de-Pyrénées.
18:05C'est un domaine skiable
18:06extraordinaire.
18:07Vous allez avoir
18:08plus de 51 pistes.
18:10Vous allez pouvoir partir,
18:11j'imagine,
18:12avec la personne
18:13que vous aimez,
18:13un fils,
18:14une fille,
18:15bref,
18:15ou une meilleure amie.
18:16Félicitations,
18:16ma chère Zeyna.
18:17Merci beaucoup,
18:18beaucoup.
18:19Évitez l'Ariège en passant.
18:21Oui,
18:21c'est sûr.
18:22Si vous voulez arriver à l'heure,
18:23si vous voulez éviter
18:24de ski en juillet,
18:25ma chère Zeyna,
18:25peut-être éviter
18:26de passer par certaines fermes
18:27de l'Ariège.
18:28Et belle journée.
18:29Et bravo,
18:29et surtout,
18:30merci à vous
18:30d'être à l'écoute
18:31de Sud Radio
18:32dans un instant.
18:32On poursuit cette discussion
18:33sur les agriculteurs,
18:35les forces de l'ordre.
18:35Est-ce que l'État
18:36en a trop fait ?
18:37Est-ce que vous comprenez
18:38en réalité la colère
18:39de nos agriculteurs ?
18:40Est-ce que le mouvement
18:41qu'on est en train
18:41d'apercevoir
18:42sur les réseaux sociaux,
18:44sur les chaînes d'information,
18:45dans les campagnes,
18:47avec cette colère
18:47qui semble gronder,
18:49est-ce que vous pensez
18:49que ça peut être
18:50l'étincelle,
18:51comme le disait à l'instant
18:51l'auditeur François-Xavier,
18:52qui peut mettre
18:53le feu aux poudres
18:54d'autres colères,
18:55d'autres manifestations,
18:56d'autres mobilisations ?
18:57Comment vous regardez
18:58les choses ?
18:58Vous le savez,
18:59plus que tout,
19:00Sud et votre radio.
19:01A tout de suite.
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