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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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Transcription
00:00Il est 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:05A la une ce matin, OQTF, 4 lettres, symbole d'un échec politique français, chronique de promesses non tenues.
00:13En 2025, sur les 9 premiers mois, à peine 11% des 103 000 OQTF prononcés ont été exécutés.
00:20Une goutte d'eau dans un océan migratoire.
00:238 ans plus tôt, Emmanuel Macron en personne a affirmé chez nos confrères de TF1
00:27que tous les étrangers en situation irrégulière, auteurs d'actes délictueux, seraient expulsés.
00:33En 2019, il martelait dans les colonnes de Valeurs Actuelles.
00:37Mon objectif, c'est de sortir tous les gens qui n'ont rien à faire là.
00:40Combien ? 100%.
00:41L'obligation est devenue une invitation à quitter le territoire.
00:47Et pour comprendre la faillite de l'exécution des OQTF,
00:50il faut s'arrêter sur la difficulté qu'a la France à obtenir des laissés-passés consulaires.
00:55En d'autres termes, la France est incapable de contraindre le pays d'origine à récupérer son ressortissant
01:00qui n'a plus rien à faire sur notre sol.
01:03L'inexécution des OQTF peut avoir des conséquences dramatiques.
01:07Mais personne n'est jamais responsable.
01:10L'immigration est devenue la troisième priorité des Français pour 2026.
01:13Elle ne figurait pas dans ce classement en 2017.
01:17Oui, l'obligation de quitter le territoire français n'a d'obligation que le nom.
01:22À qui la faute ?
01:23Nous nous poserons la question, bien évidemment, ce matin.
01:26Point sur l'information, c'était avec Marine Sabourin.
01:27Bonjour Marine.
01:28Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:29On commence avec ces images de feux d'artifice tirés illégalement depuis le Trocadéro à Paris.
01:3540 personnes ont été interpellées hier soir.
01:37C'est la deuxième fois en moins d'un mois.
01:39Les forces de l'ordre ont été averties grâce à des caméras de vidéosurveillance.
01:43Le conjoint d'une femme de 34 ans retrouvée morte à Lille le jour de Noël a été mis en examen hier soir.
01:49C'est un Algérien de 36 ans en situation régulière déjà connu pour délit routier.
01:53Il présentait des griffures au moment de son interpellation.
01:56La victime, elle, avait été découverte avec plusieurs hématomes et des dents cassées.
02:01Et puis, Vladimir Zelensky rencontre Donald Trump aujourd'hui en Floride.
02:04Le président ukrainien espère décrocher l'accord de son homologue américain sur la dernière version de plan de paix en Ukraine.
02:10Donald Trump s'est montré confiant.
02:12Il prévoit de s'entretenir avec Vladimir Poutine très prochainement.
02:15Et puis, ne ratez pas à 10h le grand rendez-vous présenté par Jacques Serret.
02:19Jacques Serret qui recevra le journaliste et écrivain François-Olivier Gisbert.
02:23Merci, chère Marine Sabourin, pour le point sur l'information.
02:26Je n'ai plus le pouvoir dans cette émission où vous écoutez religieusement.
02:29Et la première information que vous avez donnée, c'est-à-dire ces mortiers d'artifices qui ont été tirés depuis le trocadéro,
02:36Arnaud Benedetti, vous écoutez, il disait que c'est complètement fou.
02:39Je n'avais pas prévu de le traiter entre 9h et 10h.
02:42Mais visiblement, vous étiez tous unanimes pour dire, mais qu'est-ce qui se passe pour que des individus,
02:47sans faire la moindre demande, puissent tirer ces feux et ces mortiers d'artifices.
02:53Et donc, vous souhaitez en parler, nous en parlerons, puisque c'est vous les patrons de cette émission.
02:58Je ne sais pas parler, Alain Destex, Arnaud Benedetti et Mathieu Ock.
03:06Évidemment, c'est vous qui décidez.
03:07La démocratie, c'est ça aussi.
03:09C'est l'autogestion.
03:10Mais non, c'est vous les boss.
03:13Donc, nous en parlerons dans cette émission.
03:15On va commencer.
03:17Et tous les médias devraient commencer par ça.
03:19Ce qui s'est passé hier en l'église de la Madeleine est un scandale absolu.
03:24On s'attaque maintenant à des sacristains dans une église.
03:27Un sacristain qui a été frappé, menacé de mort.
03:31Et tout le monde s'en fout.
03:32C'est ça qui se passe en France.
03:34En plus, c'est un individu qui n'avait rien à faire sur notre sol,
03:38puisqu'il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
03:41Cette fameuse OQTF qui n'a d'obligation que le nom.
03:45Les explications, elles sont signées Tancrede-Guillotel.
03:48Avec les images de Manon Varaldo et Audrey Legray.
03:52Ce qui est encore plus dingue, c'est qu'il a été libéré.
03:55Voyez le sujet.
03:55Il est aux alentours de 10h30 hier matin,
04:01quand un sacristain de l'église de la Madeleine à Paris
04:03aperçoit un homme en train de manger dans l'édifice.
04:07Alors qu'il lui demande d'arrêter ou de quitter les lieux,
04:10l'individu, sous OQTF, menace de mort le sacristain.
04:14Il lui porte même des coups de poing au visage et tente de l'étrangler.
04:18Une agression qui scandalise cette touriste.
04:20Je suis vraiment choquée, surtout que je visite Paris
04:25et ça ne fait pas une bonne impression.
04:31Légèrement blessée, la victime a prévenu la police
04:34tandis que le suspect prenait la fuite à pied.
04:37Interpellé peu de temps après, il a été placé en garde à vue
04:40puis finalement libéré en raison de son état de santé.
04:44Une enquête pour violence et menace de mort réitérée
04:47commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion
04:51a notamment été ouverte par le parquet de Paris.
04:55La préfecture de police indique également que selon les conclusions de l'enquête,
04:59le suspect, sous OQTF, pourrait finalement être reconduit à la frontière.
05:04Je ne sais pas quoi vous dire.
05:05A condition de le retrouver.
05:06Non mais je ne sais pas quoi, à condition de le retrouver.
05:08Mais je ne sais pas quoi vous dire.
05:09Il va être reconduit à la frontière mais en même temps il va être libéré.
05:12On libère cet individu en raison de son état de santé
05:15puisque visiblement il est présenté comme dérangé.
05:18Et assez fort pour agresser un sacristain.
05:21Mais pardonnez-moi de le dire ainsi, on est chez les dingues.
05:24Mais cet individu, vous le gardez.
05:27Déjà vous le mettez directement par la casse-prison,
05:28vous attaquez quelqu'un dans une église, un sacristain,
05:31vous le frappez, vous le menacez.
05:33Il est mis hors d'état de nuire de la société,
05:37c'est-à-dire il est derrière les barreaux
05:38ou sinon vous le mettez dans un hôpital psychiatrique,
05:42le temps de trouver une solution
05:44pour le plus rapidement possible l'expulser du territoire.
05:49Mais ça me paraît être du bon sens.
05:50Joseph Massescaron, il se passe quoi dans notre pays
05:52pour qu'on attaque un sacristain dans une église,
05:55l'église de la Madeleine ?
05:56On est à 500 mètres de l'Elysée.
05:57Là ça se passe vraiment en plein cœur de la capitale.
06:01On attaque un sacristain, menacé de mort.
06:03Il est frappé, il tente de l'étrangler,
06:05il appelle les policiers, il est interpellé,
06:07on va le libérer quelques heures plus tard
06:08pour des raisons de santé.
06:11Je ne sais même plus quoi vous dire Joseph.
06:14Là vous avez deux éléments,
06:18vous mesurez à quel point ils ont été dévoyés.
06:20Le premier élément c'est l'expertise psychiatrique
06:23et ça on va en parler pour un autre dossier.
06:25Cet élément est complètement aujourd'hui dévoyé.
06:28Le deuxième élément c'est l'OQTF,
06:30c'est-à-dire que maintenant ce qui se passe
06:32c'est qu'une personne est interpellée,
06:34il suffit que le préfet délivre un avis d'OQTF
06:37et c'est classé sans suite.
06:39Et il est considéré comme OQTF.
06:41Mais comme ça a été rappelé,
06:43il n'est jamais reconduit aux frontières.
06:45En fait il y a une utilisation de l'OQTF
06:48comme il y a une utilisation aussi
06:49de l'expertise psychiatrique
06:51pour de toute façon que les affaires
06:54soient classées sans suite.
06:56Et maintenant à chaque fois.
06:57Donc ce sont deux éléments
07:00qui sont deux éléments tout à fait normaux,
07:02logiques, ce sont des outils
07:04et ces outils sont aujourd'hui
07:05mais complètement dévoyés.
07:07Et nous en avons l'exemple,
07:08nous en avons l'exemple à la fois
07:09sur la Madeleine
07:10et puis on va en parler tout à l'heure
07:12sur la personne qui a agressé
07:13les trois femmes au couteau.
07:14Bien sûr.
07:15Mais encore une fois,
07:16je le disais,
07:17ça devrait faire la une de tous les médias.
07:19Vous attaquez un sacristain,
07:21donc une personne qui s'occupe
07:22des lieux de culte
07:23qui est au cœur du sacré.
07:27Vous le frappez.
07:28Là, je pense aux téléspectateurs
07:30qui nous regardent
07:31et qui voient le titre
07:32un suspect sous OQTF
07:33interpellé,
07:35puis libéré.
07:37Donc arrêtons d'appeler ça OQTF.
07:39Tout le monde a le souvenir
07:42du Père Hamel,
07:42tout le monde a le souvenir
07:43de l'attentat
07:43à l'église de Nice,
07:45tout le monde a ces souvenirs-là.
07:46C'est-à-dire qu'autrefois,
07:47jadis,
07:48l'église était un refuge.
07:50Aujourd'hui,
07:51ce n'est même pas un lieu de protection
07:52pour les personnes
07:53qui sont ici.
07:56Trois femmes agressées,
07:57Rachida Dati a tweeté
07:58au couteau dans le métro hier.
08:00Le sacristain de la Madeleine
08:01molesté ce jour
08:03par des individus sous OQTF,
08:04mais la gauche à Paris
08:05demeure contre l'exécution
08:06des OQTF
08:07et s'oppose aux tests
08:08de minorité
08:08alors que les foyers
08:09sont saturés.
08:10L'axisme coupable.
08:12Yann Brossat lui a répondu.
08:14Madame Dati,
08:15en plus de sombrer
08:16dans le populisme,
08:17le plus ranc,
08:17pour rappel,
08:18vous êtes encore au gouvernement
08:19même si vous n'y faites rien
08:20si vous souhaitez contacter
08:21le ministre de l'Intérieur
08:22en charge des OQTF.
08:23Voici un contact.
08:24Yann Brossat pourrait tweeter
08:26pour apporter son soutien
08:27aussi au sacristain
08:29qui a été molesté.
08:30C'est une possibilité.
08:32La difficulté quand même,
08:32c'est que chacun
08:33se renvoie la balle
08:34en l'ouvrant.
08:34Bien sûr.
08:34Parce que c'est vrai
08:35que là pour le coup,
08:37je ne suis pas particulièrement
08:37indigé avec la mairie de Paris,
08:39mais la mairie de Paris
08:39n'est pas forcément responsable
08:41du traitement des OQTF
08:42et que c'est une compétence
08:43de l'État.
08:44Mais je rejoins
08:44ce que dit Joseph Massé-Caron,
08:45c'est-à-dire qu'en fait
08:46aujourd'hui,
08:47les outils qui sont
08:48des outils d'injonction
08:49sont subvertis
08:51pour devenir
08:51des outils de protection.
08:53Donc vous avez,
08:53si vous voulez,
08:54une inversion
08:55de la finalité des outils,
08:56ce qui pose un vrai problème.
08:58Et de toute façon,
08:59tout ça traduit
08:59une seule chose,
09:00c'est qu'aujourd'hui,
09:01et c'est un sentiment
09:02qui s'est largement développé
09:03dans des larges segments
09:04de l'opinion publique,
09:05c'est que l'État
09:05est impuissant,
09:06tout simplement,
09:07et qu'il est complètement
09:08cadenassé.
09:08Oui, mais l'État
09:09pourrait être tenu
09:10par les édiles.
09:10Pardonnez-moi,
09:11vous avez raison,
09:11ce n'est pas que la mairie
09:12qui peut faire quelque chose
09:13sur les questions des OQTF,
09:14mais sur les questions
09:15de sécurité
09:15ou sur les questions migratoires.
09:17Un maire
09:23Vous pouvez me donner
09:28le message
09:29qu'a eu Anne Hidalgo,
09:31la maire de Paris,
09:32sur les trois filles
09:33qui ont été agressées ?
09:34Elle a dit quoi,
09:35Anne Hidalgo ?
09:35Elle n'a rien dit
09:36depuis 48 heures.
09:37Pas un mot
09:38de la maire de Paris
09:39après l'attaque
09:40dans le métro parisien
09:41et après cette agression
09:43du sacristain.
09:44Elle est où,
09:45Anne Hidalgo ?
09:45On est d'accord,
09:47mais le problème,
09:48c'est qu'aujourd'hui,
09:48vous avez une classe politique
09:50qui est considérée
09:52comme incapable
09:53de pouvoir apporter
09:54des réponses
09:55à cette question-là.
09:57Vous avez raison.
09:58Donc de ce point
09:58là, j'allais dire,
09:59ils sont presque,
10:00pardonnez-moi cette métaphore,
10:02ils sont quasiment
10:02conjoints solidaires.
10:04C'est ça le problème.
10:04Non mais je l'entends
10:05complètement.
10:06Simplement,
10:06la maire de Paris,
10:07elle ne peut pas tout faire,
10:08mais au moins,
10:09elle peut réagir.
10:11Elle peut réagir.
10:12La mairie de Paris,
10:13à juste titre,
10:14se mobilise.
10:16Vous savez,
10:16il fait très froid à Paris
10:17et ils veulent enclencher
10:17le plan grand froid
10:18parce que c'est une question
10:20de santé publique,
10:21c'est une question aussi
10:22d'humanité,
10:22c'est-à-dire comment protéger
10:23les gens qui sont sans-abri.
10:25Ils ont communiqué
10:26dès vendredi là-dessus
10:28et ils pressent l'État
10:29pour activer ce plan
10:30et ils ont raison
10:31de le faire.
10:32Certains diraient d'accord,
10:34mais la mairie de Paris,
10:35elle peut aussi communiquer
10:36parce qu'il y a un plan
10:37grand danger à Paris.
10:38Quand vous avez
10:39trois femmes
10:39qui sont agressées,
10:40que vous avez un sacristain
10:41qui est agressé,
10:42le rôle aussi
10:43de la mairie de Paris,
10:45c'est de dire
10:45la sécurité,
10:46c'est une priorité absolue
10:48pour notre administration.
10:49J'ai cru comprendre
10:50qu'il y avait autant
10:50de fonctionnaires
10:51à la mairie de Paris
10:52que de fonctionnaires
10:53dans toutes les institutions
10:54de l'Union Européenne.
10:56L'édile de la ville,
10:58elle ne peut pas
10:59prendre son téléphone
10:59et envoyer un petit message
11:01à l'agence France Presse
11:01en disant
11:02qu'on soutient bien évidemment
11:03toutes les personnes
11:04qui ont été agressées
11:05dans le métro parisien,
11:07la sécurité est une priorité,
11:09il faut exécuter
11:09les OQTF,
11:10c'est possible de faire ça ?
11:12Éric Zemmour a tweeté
11:13hier, trois femmes agressées
11:14dans le métro,
11:15le coupable,
11:16un OQTF,
11:16ce soir,
11:17un sacristain molesté
11:18à l'église de la Madeleine,
11:19le coupable,
11:20un OQTF,
11:21ce qui devrait être
11:22l'exception devient
11:23l'habitude,
11:24le mot du week-end,
11:25c'est ça,
11:26c'est O,
11:27enfin en tout cas,
11:27les quatre lettres du week-end,
11:28c'est O-Q-T-F,
11:30mais c'est ça malheureusement
11:32quasiment chaque week-end,
11:33Mathieu Ock.
11:34Nous sommes d'accord,
11:35en effet,
11:35le vrai problème,
11:36c'est l'inexécution
11:37des OQTF,
11:38c'en est un,
11:38mais ça traduit quelque chose
11:43et notamment en termes
11:43de réflexion politique.
11:45Vous parlez tout à l'heure
11:45de la municipalité parisienne,
11:48il y a David Béliard aussi
11:48qui a réagi
11:49sur la question
11:50de l'OQTF
11:51qui a agressé
11:52les trois femmes au couteau.
11:53Il avait dit justement
11:54tout de suite,
11:54le premier point
11:56qu'il avait souligné,
11:57c'est la question psychiatrique,
11:58mais en fait,
11:59si on se pose la question
12:01de manière plus détachée
12:03du sujet,
12:04si on se dit
12:05mais dans ces OQTF,
12:06un bon nombre d'entre eux
12:07ont des problèmes psychiatriques
12:09et qu'en plus,
12:10on explique,
12:10à juste titre,
12:11qu'il y a des problèmes
12:12sur la filière psychiatrique
12:13dans notre pays
12:14puisqu'on a perdu
12:1570 000 lits
12:17d'hôpitaux psychiatriques
12:18depuis 1970.
12:20Eh bien,
12:20dans ces cas-là,
12:21n'accueillons pas plus de gens
12:22qui peuvent avoir des problèmes
12:23parce qu'aujourd'hui,
12:24ce sont les mêmes personnes
12:25de gauche
12:26qui nous expliquent
12:27que le parcours
12:27de la migration,
12:28je ne sais pas comment
12:29ces OQTF sont arrivés
12:30en France,
12:31s'ils sont arrivés
12:31de manière légale
12:32ou illégale,
12:33mais ils disent
12:33le parcours
12:34de l'immigration
12:35en passant par le Sahel,
12:37en remontant
12:38dans les pays
12:38transitant en Libye
12:39ou en Algérie
12:40et ensuite après
12:41la traversée de la Méditerranée,
12:43c'est un parcours
12:43qui est dur
12:44et qui crée des souffrances.
12:45Mais dans ces cas-là,
12:46si ça crée des souffrances
12:46sur les personnes,
12:47eh bien,
12:48ne les accueillons pas
12:49parce que ça va
12:50encore plus saturer
12:51nos lits
12:52d'hôpitaux psychiatriques
12:54alors même
12:55qu'eux disent
12:55qu'il nous manque
12:56des places en psy
12:56et être migrant
12:57ne donnerait pas
12:58un droit
12:59à foutre le bordel
13:00dans notre pays
13:00dans la mesure
13:01où,
13:02parce que vous avez subi
13:02des préjudices
13:03dans votre parcours,
13:04eh bien,
13:04vous pouvez vous permettre
13:05d'agresser des gens.
13:06Non,
13:06ça suffit à l'impunité.
13:07L'impunité
13:08et aussi l'indifférence.
13:09L'indifférence,
13:10c'est-à-dire qu'un sacristain
13:12qui est molesté,
13:13on est en France,
13:14France,
13:14fille aînée de l'Église,
13:16c'était les mots
13:16du pape Jean-Paul II,
13:17aujourd'hui,
13:19vous agressez
13:20quelqu'un dans une Église,
13:21ça n'intéresse personne.
13:23Mais non,
13:23on a de plus en plus
13:24des attentats antichrétiens,
13:26rappelez-vous,
13:26on ne l'a pas encore cité,
13:27il y a eu moins ça
13:28qu'il n'y a pas très longtemps
13:29où aussi,
13:30il y a eu une agression
13:30au sein d'une Église.
13:32Mais le risque,
13:33c'est effectivement
13:33la banalisation
13:34et le fait que,
13:36ben oui,
13:36comme on le sait,
13:37on traite cela
13:37comme des faits divers
13:39et pas comme des faits de société.
13:41Mais pour les EQTF,
13:43le taux d'exécution,
13:44vous l'avez rappelé,
13:44il est de 11%.
13:45Dans l'Union européenne,
13:47il est de 24%.
13:48Pourquoi cette différence
13:49entre la France
13:50et le reste de l'Union européenne ?
13:52Et puis,
13:52vous avez le rôle
13:53du Conseil constitutionnel
13:54qui a censuré
13:56la loi Retailleau
13:57avec un délai
13:58de détention
13:59qui est de maximum 3 mois
14:01alors que la directive européenne
14:03autorise 6 mois.
14:04C'est 8 mois en Belgique,
14:05ça peut aller
14:05jusqu'à 18 mois en Allemagne.
14:07Pourquoi est-ce qu'il y a
14:09cette différence ?
14:10Est-ce que les EQTF
14:11sont plus ou moins
14:12bien protégés
14:13en Allemagne
14:13ou en Belgique
14:14par rapport à la France ?
14:15Donc,
14:15il n'y a aucune raison
14:16de ne pas augmenter
14:17le délai
14:18à 6 mois
14:19voire 210 jours
14:21comme le permet
14:22la législation européenne
14:23dans certains cas.
14:24Le président
14:25du Conseil constitutionnel
14:26est le bienvenu
14:27Michel-Richard
14:28Ferrand
14:29pour expliquer
14:30aux Français
14:31et il est le bienvenu
14:32sur ce plateau
14:32pour expliquer
14:33aux Français
14:34pourquoi il a voulu
14:36censurer
14:37cette loi
14:38qui avait été votée
14:39à l'Assemblée
14:40donc par la représentation
14:41nationale
14:42donc par les Français.
14:44Il est le bienvenu
14:45dès demain.
14:46On peut passer
14:47une heure dessus.
14:48Le président de la République
14:49Emmanuel Macron
14:50est également
14:51le bienvenu
14:52bien sûr
14:52pour revenir
14:54sur ses promesses
14:55non tenues
14:55concernant les obligations
14:56de quitter le territoire
14:57français
14:58puisque dès 2019
14:59il disait
15:00objectif 100%
15:01et il disait
15:02toute personne
15:03en situation régulière
15:04irrégulière
15:05qui commet des actes
15:06délictueux
15:06n'a rien à faire
15:07sur notre sol.
15:09Parlons-en
15:10parlons-en
15:10monsieur le président.
15:12Vous parlez justement
15:12de cette attaque
15:13au couteau à Paris
15:14puisqu'on reste dans la capitale
15:15la garde à vue
15:15de l'homme soupçonné
15:16d'avoir agressé
15:17au couteau vendredi
15:17trois femmes dans le métro
15:18a été levée
15:20samedi soir
15:21car son état
15:22nécessitait
15:23son placement
15:23en infirmerie psychiatrique.
15:26Je précise
15:27que cet homme
15:29avait été condamné
15:30pour agression sexuelle
15:32et vol aggravé
15:33et écroué
15:34en janvier 2024
15:36ce qui voudrait dire
15:38ce qui voudrait dire
15:39qu'à l'époque
15:39en janvier 2024
15:40jusqu'en juillet 2025
15:42lorsqu'il a été libéré
15:43qu'il n'était pas
15:44irresponsable de ses actes
15:46puisqu'il a été condamné.
15:48Mais
15:48un jour ou l'autre
15:50il va falloir faire
15:50toute la lumière
15:51sur ce qui s'est passé.
15:52J'espère que dans
15:53les prochaines heures
15:54le parquet de Paris
15:55va faire
15:57après la gravité
15:58de ce qui s'est passé
15:59à Paris
15:59une simple conférence
16:00de presse
16:00pour apporter
16:01aux français
16:02aux franciliens
16:03tous les éléments
16:04concernant
16:05ces faits
16:07absolument
16:07gravissimes
16:08dans le métro
16:10de la capitale.
16:10Voyez le sujet
16:11de la rédaction
16:11de ces news.
16:13Sa garde à vue
16:14aura duré
16:15moins de 48 heures.
16:17Elle a été levée
16:17samedi soir
16:18et le suspect
16:19a été transféré
16:20à l'infirmerie psychiatrique.
16:22Pourtant
16:23il était déjà connu
16:24des services de police.
16:26Selon le ministère
16:27de l'Intérieur
16:27ce malien
16:28de 25 ans
16:29en situation
16:30irrégulière
16:30sur le territoire national
16:32avait été condamné
16:33pour destruction
16:34de biens
16:34sous l'emprise
16:35de stupéfiants
16:36et même écroué
16:37en janvier 2024
16:38pour vol aggravé
16:39et agression sexuelle.
16:41Mais ce n'est que maintenant
16:42que ces problèmes psychiatriques
16:44apparaissent dans l'enquête.
16:45Il a été condamné
16:46ces dernières années
16:47à plusieurs reprises.
16:48Il a été passé
16:48son garde à vue
16:49à plusieurs reprises
16:50donc il a toujours
16:52été responsable
16:53de ses actes
16:54donc à savoir
16:55si aujourd'hui
16:55il y a un fait
16:56un facteur déclenchant
16:56qui fait qu'il a basculé
16:58dans une violence
17:01immonde
17:03maintenant
17:04de savoir
17:04s'il y a des troubles
17:06psychiatriques
17:07ça c'est l'enquête
17:08et surtout l'expert
17:09qui va le définir.
17:11Dans le passé
17:11ces troubles
17:12n'avaient jamais été
17:13diagnostiqués
17:14ou confirmés
17:14par des experts
17:15et même
17:16pour un individu
17:17déjà condamné
17:18chaque garde à vue
17:19est évalué
17:20individuellement
17:21son état actuel
17:22a donc été jugé
17:23incompatible.
17:25La levée
17:25de sa garde à vue
17:26est une mesure
17:27à la fois juridique
17:28et médicale
17:29essentielle
17:30pour garantir
17:31que le suspect
17:31soit en état
17:32de répondre
17:33à la procédure judiciaire.
17:36On va évidemment
17:37être prudent
17:37puisque l'enquête
17:38est en cours
17:39c'est vrai
17:40que ça peut
17:40surprendre
17:42que cet individu
17:43qui a déjà été condamné
17:45qui était responsable
17:47de ses actes
17:48il y a encore
17:48quelques mois
17:49aujourd'hui
17:50on l'envoie
17:50à l'infirmerie
17:51en psychiatrie
17:52et donc de fait
17:53on pourrait dire
17:54est-ce qu'il a été
17:55responsable
17:56de ce qu'il a pu faire
17:57vendredi après-midi
17:59dans le métro parisien ?
18:00Là je m'adresse
18:00au docteur
18:01que vous êtes
18:01l'ancien secrétaire général
18:03de médecins sans frontières
18:04Alain Destex.
18:05Il y a deux éléments
18:06d'abord on peut comprendre
18:07que des personnes
18:08qui ont traversé
18:09la Méditerranée
18:10le désert du Sahara
18:11qu'un certain nombre
18:13soit traumatisé
18:13psychologiquement
18:14c'est tout à fait plausible
18:15mais il y a aussi
18:16et je l'ai vécu
18:18personnellement à Mayotte
18:19il peut y avoir
18:20une instrumentalisation
18:21de la psychiatrie
18:22c'est-à-dire qu'il y a
18:23des gens qui savent
18:24très bien
18:24en se faisant passer
18:25pour malade mental
18:26on sera hospitalisé
18:28et pas suivi
18:29par la justice
18:29et puis il y a
18:31le pouvoir absolu
18:32du médecin
18:32dans ce cas
18:33du psychiatre
18:34qui décide
18:34souvent sans intervention
18:36de la justice
18:36donc le juge
18:37devrait pouvoir
18:38estimer
18:39en dehors de la vie
18:40du médecin
18:41que cet individu
18:42doit être maintenu
18:43en détention
18:44et avoir des soins
18:45en détention
18:46mais pas être placé
18:47dans une structure
18:48psychiatrique
18:49et puis la psychiatrie
18:50en France
18:51particulièrement en province
18:52est dans un état
18:53désastreux
18:54vous avez des départements
18:55entiers
18:56où il n'y a plus
18:57de psychiatres hospitaliers
18:59donc est-ce que
19:00au nom de la maladie mentale
19:01on peut accueillir
19:03toute la misère du monde
19:05toute la misère
19:05de l'Afrique
19:07et de l'Asie
19:07du Sud-Est
19:08alors que
19:09la France
19:10finalement
19:10n'a visiblement
19:11pas les moyens
19:12d'avoir une psychiatrie
19:13à un niveau
19:14disons correct
19:15Joseph Mastis-Carrot
19:18à Arnaud
19:19quel regard
19:20vous portez là-dessus ?
19:20sur ce qui vient d'être dit
19:21c'est-à-dire que
19:22en fait
19:23quel contrôle
19:24a-t-on
19:25sur les experts psychiatriques ?
19:27La réponse est
19:27aucun
19:28absolument
19:29il n'y a aucun contrôle
19:30on pourrait très bien dire
19:31que sur une affaire
19:32quand même
19:32qui est une affaire grave
19:33comme celle
19:34de cette personne
19:36qui a agressé trois femmes
19:37dans le métro
19:37il y ait un expert
19:39et une contre-expertise
19:40logiquement
19:41donc il n'y a aucun contrôle
19:44lorsqu'un expert
19:45se trompe
19:47entre guillemets
19:48c'est évidemment
19:49son expertise
19:51peut avoir des conséquences
19:52absolument dramatiques
19:53qu'est-ce qu'il y a
19:54en retour ?
19:56le retour
19:56c'est qu'il peut être
19:57suspendu
19:58mais il n'y a aucun
19:59recours pénal
20:01contre sa prise de décision
20:02parce que
20:03comme vous venez
20:03de le dire
20:05je suppose
20:06que lorsque
20:06la première fois
20:07il a été interné
20:08il y a déjà eu
20:09une expertise psychiatrique
20:10donc cet expert psychiatrique
20:12à ce moment-là
20:13n'a rien vu
20:13alors j'estime
20:15qu'il va être poursuivi
20:16au regard
20:17de ce qu'un de ses confrères
20:18un peu plus tard
20:19a décidé
20:19la réponse est non
20:20ça n'arrive jamais
20:21aujourd'hui
20:22en fait
20:23être expert psychiatrique
20:24c'est une impunité
20:25je pense que
20:26écoutez
20:27c'est votre avis
20:28maintenant
20:29il peut être contredit aussi
20:30et par
20:31la science
20:33et par la médecine
20:33c'est-à-dire que
20:34vous pouvez aussi
20:35faire confiance aux experts
20:36psychiatres
20:37pour déterminer
20:38si oui ou non
20:38vous avez
20:39une responsabilité
20:43pénale
20:43de fait
20:44la question que je me pose
20:45et je n'ai pas la réponse
20:46c'est
20:47est-ce que
20:48vous pouvez
20:49pendant une garde à vue
20:51pendant un temps
20:52faire un détour
20:55vers une pharmacie psychiatrique
20:56ou vers un hôpital
20:57et puis que
20:57la garde à vue
20:58puisse reprendre
20:59une fois
21:00c'est tout à fait
21:01faisable
21:01bon bah alors
21:02ça veut dire que
21:03pour l'instant
21:03c'est peut-être
21:04qu'une parenthèse
21:04dans cette garde à vue
21:05il faut être encore une fois
21:07très prudent
21:08dans ce qu'on dit
21:09ce dimanche
21:10moi ce qui me surprend
21:11dans cette affaire
21:11c'est toujours la même chose
21:13c'est le manque de transparence
21:14du côté du parquet
21:15face à des faits
21:17aussi graves
21:17il est
21:19il me paraît essentiel
21:20que dans les prochaines heures
21:22ou lundi
21:22vous ayez une conférence
21:24de presse
21:24de la procureure de Paris
21:25qui apporte
21:27tous les éléments
21:27sur ce qui s'est passé
21:29vendredi
21:30sur les conditions
21:31de cet individu
21:34du moins
21:34son profil
21:35et son parcours
21:36sur faille
21:37s'il y a eu faille
21:38sur l'enquête
21:39sur les victimes aussi
21:40personne ne parle
21:41des trois femmes
21:42qui ont été agressées
21:44deux d'entre elles
21:44sont à peine majeures
21:45on en parle
21:46des trois femmes
21:47qui sont victimes
21:48Arnaud Benedetti ?
21:48Non mais au-delà
21:49de la question
21:49de son altération
21:51éventuelle
21:52de son état de santé
21:53le vrai sujet
21:54il faut revenir toujours
21:55à la cause racine
21:55c'est qu'il était
21:56sous OQTF
21:57OQTF n'a pas été appliqué
22:01alors je comprends
22:02qu'il est malien
22:02apparemment
22:03ce que je crois
22:03comprendre aussi
22:04c'est que le visa consulaire
22:06n'a jamais été délivré
22:07et que les autorités maliennes
22:08ont refusé
22:08de délivrer
22:09le visa consulaire
22:11se pose la question
22:11aujourd'hui aussi
22:13qui est une question essentielle
22:14parce qu'on a le même problème
22:15avec l'Algérie
22:16c'est que
22:16lorsque le pays
22:17qui est le pays
22:18du ressortissant
22:20refuse de délivrer
22:21un visa consulaire
22:22qu'est-ce que peut faire
22:22et qu'est-ce que doit faire
22:24en l'occurrence
22:25l'état
22:25pour pouvoir
22:26éloigner ces individus
22:28du territoire national
22:29faut-il passer par un pays tiers
22:31il y a un certain nombre
22:31de pays
22:32qui aujourd'hui
22:33mettent en place
22:34ce type de politique
22:35c'est vraisemblablement
22:36en tout cas
22:37une piste aujourd'hui
22:38qu'il faut étudier
22:39ce qui n'est pas
22:40manifestement
22:41aujourd'hui la volonté
22:42c'est ce que je le comprends
22:43des responsables politiques
22:44français
22:45mais ils ne peuvent pas
22:46si vous voulez
22:46continuer à gérer
22:47encore une fois
22:48leur incapacité
22:49et l'impuissance
22:50parce que
22:51c'est d'une certaine façon
22:53non seulement l'image
22:54mais c'est l'efficacité
22:55de l'état qui est pour le coup
22:57pointée du doigt
22:58et elle est pointée du doigt
22:59de manière très légitime
23:00je regardais
23:01parce que dans une autre affaire
23:03mais
23:03gravissime
23:05l'affaire
23:06vous savez
23:07le drame de la petite Lola
23:08je n'ai pas
23:10souvenir
23:12ou non
23:12au moment de la garde à vue
23:13est-ce que Dabiabé
23:14sur les premières heures
23:15de la garde à vue
23:15est-ce que pendant un temps
23:16cette garde à vue
23:17a été levée
23:18parce qu'il y avait
23:19cette possibilité
23:20de troubles psychiatriques
23:21il s'avère qu'elle n'a pas
23:22été jugée irresponsable
23:24et qu'elle a été condamnée
23:24à la peine la plus lourde
23:26Dabiabé
23:26après son meurtre ignoble
23:29il est 9h22
23:31on revient dans quelques instants
23:33et nous reviendrons
23:34pour le reste de l'actualité
23:35reste avec toi
23:36quasiment 9h30 sur CNews
23:40et si vous nous rejoignez
23:41on revenait sur
23:42l'affaire
23:44vous savez
23:45la triple attaque
23:46à l'arme blanche
23:47dans la capitale
23:48avec le suspect
23:49sous OQTF
23:49une garde à vue
23:50qui a été levée
23:52pour qu'il y ait
23:54un examen psychiatrique
23:56pendant la publicité
23:57j'ai essayé d'avoir
23:58plusieurs informations
23:59la garde à vue
24:00peut être levée
24:02le temps
24:02justement
24:03qu'il y ait
24:04une expertise
24:05psychiatrique
24:07et cette garde à vue
24:08peut reprendre ensuite
24:09oui
24:11une garde à vue
24:11peut être suspendue
24:12pour un passage
24:13en psychiatrie
24:13oui elle peut
24:14reprendre ensuite
24:15non
24:16elle ne peut pas reprendre
24:17sans garantie médicale
24:18donc il faut
24:19qu'il y ait
24:19une sorte de certificateur
24:20qui dise
24:21cet individu
24:23aussi dérangé
24:24soit-il
24:25reste responsable
24:26de ce qu'il a fait
24:27en l'état
24:28donc il faudra
24:30suivre attentivement
24:31ce qui va se passer
24:32dans les prochaines heures
24:33et vous avez entièrement
24:35raison Arnaud Benedetti
24:36plutôt que d'aller
24:37sur le terrain médical
24:38et la prudence
24:40est essentielle
24:40sur ce sujet là
24:42ce qui est certain
24:43c'était qu'il était frappé
24:44d'une obligation
24:45de quitter le territoire français
24:47comme l'individu
24:48qui a agressé
24:50le sacristain
24:50hier soir
24:51place de la Madeleine
24:52et que cette OQTF
24:53c'est peut-être
24:54ce qui symbolise
24:55le plus
24:56la faillite
24:57et les promesses
24:57non tenues
24:58d'Emmanuel Macron
24:59en matière migratoire
25:00puisqu'il disait
25:01100% en 2019
25:02on est face
25:03à un échec
25:04XXL
25:05seulement 11%
25:07des OQTF
25:08ont été exécutés
25:09sur les 9 premiers mois
25:10de l'année 2025
25:12après ne vous étonnez pas
25:14si les français
25:15ne vous croient plus
25:16ou ne croient plus
25:17en la politique
25:17Mathieu Hoque
25:18en effet
25:18Emmanuel Macron
25:20avec un taux d'exécution
25:21des OQTF
25:21de 11%
25:23donc un peu moins
25:24jusqu'à présent
25:25en fait il a 2 sur 20
25:26sur le sujet des OQTF
25:29c'est comme s'il avait
25:302 sur 20
25:30en termes de notes
25:31donc c'est un résultat
25:33qui est catastrophique
25:34qui n'est pas bon du tout
25:35quand on a 2 sur 20
25:36c'est moyen
25:362 sur 20
25:37et surtout quand on l'a
25:37pendant quasiment 8 ans
25:39maintenant
25:39tous les ans
25:40pendant 8 ans
25:412 sur 20
25:41c'est pas bon
25:43et surtout quand
25:43les collègues européens
25:44c'est éliminatoire
25:46c'est éliminatoire
25:47et surtout quand
25:49les collègues européens
25:50font 2 à 3 fois plus
25:52en moyenne
25:53donc les problématiques
25:54qui se posent aujourd'hui
25:55sur l'inexécution
25:56des OQTF
25:56à la France
25:57se posent de la même façon
25:58sur les autres pays européens
25:59pourquoi ont-ils
25:59de meilleurs résultats
26:00quand même ces résultats
26:01ne sont déjà pas suffisamment
26:02assez bons
26:02donc c'est ça aujourd'hui
26:04le sujet
26:05il y a effectivement
26:06dans 40 et quelques pourcents
26:0743%
26:08la question de l'obtention
26:10du laissé-passé consulaire
26:11mais ça veut dire quand même
26:12que dans 60% des cas
26:14on n'arrive même pas
26:15à la demande
26:16du laissé-passé consulaire
26:19et donc il y a des défaillances
26:20en amont de la chaîne
26:21c'est-à-dire sur le volet
26:22administratif
26:24et sur le volet
26:25parfois judiciaire
26:25et encore une fois
26:26pas un mot
26:27de la maire de Paris
26:28sur l'agression
26:29des trois femmes
26:30dans le métro
26:31pas un mot
26:31de la maire de Paris
26:32sur le sacristain
26:33qui a été agressé
26:35en l'église de la Madeleine
26:36c'est quand même
26:38assez surprenant
26:40pour ne pas dire plus
26:41elle est peut-être
26:42dans le Pacifique
26:42je ne sais pas où elle est
26:44en tous les cas
26:44mais vous pouvez être
26:46partout
26:47vous pouvez même avoir
26:48peut-être des raisons privées
26:50qui vous imposent
26:51de rester discrète
26:52je ne sais pas
26:53en tous les cas
26:53vous pouvez avoir
26:54la possibilité
26:57de faire un petit message
26:59voilà
26:59c'est pas compliqué
27:00une petite réaction
27:01de l'envoyer à l'agence
27:01France Presse
27:02qui ensuite la transmet
27:03à tous les médias
27:04samedi soir
27:05il y aurait 55 000 fonctionnaires
27:09à la mairie de Paris
27:10oui mais on sait
27:10que de communication
27:11il y a des dizaines
27:12450 communicants
27:14à la mairie de Paris
27:14450
27:15ah oui
27:16c'est vrai que ça fait beaucoup
27:17il y en a bien un
27:18sur les 450
27:19qui peut prendre sa plume
27:20oui
27:20surtout que je ne sais pas
27:21si par exemple
27:22les parisiens
27:24sont plus attachés
27:26à une vidéo
27:26où elle fait trempette
27:27dans la Seine
27:28et des baignades
27:30dans la Seine
27:31que de parler de la sécurité
27:32dans la capitale
27:34vous êtes injuste
27:34parce qu'en revanche
27:35les parisiens
27:36sont très très friands
27:37de ces interventions
27:38en anglais
27:39devant les instances
27:39internationales
27:40écoutez parfait
27:41très friands
27:41samedi soir
27:43au Trocadéro
27:44et c'est vous
27:44qui avez imposé ce sujet
27:46un feu d'artifice
27:47et des fumigènes
27:47ont surpris les parisiens
27:4940 interpellations
27:51bon là
27:51la police a fait le job
27:52ils ont interpellé
27:5340 individus
27:55sans précision
27:57sur l'origine
27:57du spectacle illégal
27:59mais c'est vrai
28:00qu'on se demande
28:01attendez
28:01il se passe quoi
28:02là maintenant
28:02les gens peuvent arriver
28:03faire des feux d'artifice
28:06en plein coeur
28:07de la capitale
28:07au Trocadéro
28:08lieu ultra sécurisé
28:09aux alentours de 20h
28:11c'est vrai que ça peut surprendre
28:12voyez les sujets
28:12de Mathieu Devez
28:13des détonations répétées
28:18qui résonnent
28:19au pied de la tour Eiffel
28:21des fumées rouges épaisses
28:23s'élèvent de l'esplanade
28:24du Trocadéro
28:25il est environ 20h50
28:27ce samedi
28:27dans le 16e arrondissement
28:28de Paris
28:29sur les images
28:30de vidéoprotection
28:31les policiers
28:32repèrent un groupe
28:33d'individus
28:33qui utilisent
28:35fumigènes
28:35et feux d'artifice
28:36place de Varsovie
28:38et sur l'esplanade
28:39du Trocadéro
28:40des engins pyrotechniques
28:42tirés en toute illégalité
28:43les forces de l'ordre
28:44interviennent
28:4540 personnes
28:46sont interpellées
28:47aucun blessé
28:48mais la préfecture de police
28:49annonce l'ouverture
28:50d'une enquête
28:51il s'agit du deuxième
28:52feu d'artifice sauvage
28:54en seulement quelques semaines
28:55dans la capitale
28:56le 12 décembre dernier
28:57un influenceur
28:58avait lui aussi
28:59organisé un tel événement
29:00près du Trocadéro
29:01pour promouvoir
29:02son documentaire
29:03sur le club de football
29:04de Naples
29:05le parquet avait alors
29:06ouvert une enquête
29:07pour mise en danger
29:08d'autrui
29:09et organisation
29:10d'un spectacle
29:11pyrotechnique
29:12sans déclaration
29:12préalable
29:13en revanche
29:14aucune information
29:15n'a encore été
29:16communiquée
29:17sur l'origine
29:18du feu d'artifice
29:19de ce samedi soir
29:20il y avait déjà eu
29:23ces mêmes faits
29:24non pas place du
29:24Trocadéro
29:25mais un tout petit peu
29:26plus loin
29:26non loin
29:27d'ailleurs de nos locaux
29:30dans le 15e arrondissement
29:32c'était un club
29:33je crois
29:33du Maghreb
29:35un groupe d'ultra
29:36qui avait proposé
29:38la même chose
29:39une sorte de spectacle
29:40illégal
29:40bon
29:41lorsque vous voulez
29:42proposer un spectacle
29:44vous faites normalement
29:45toute l'égalité
29:45vous demandez à la préfecture
29:47ensuite
29:48la préfecture
29:49doit valider
29:50ou non
29:50c'est vrai que
29:51ces images là
29:52surprennent
29:53mais pourquoi
29:54vous vouliez absolument
29:54en parler
29:55là pour vous
29:56c'est vous les patrons
29:57c'est vous qui avez demandé
29:58d'en parler
29:58alors là les amis
30:00allez-y
30:00c'est très grave
30:01il y a deux éléments
30:01il y a évidemment
30:02bien sûr
30:03l'élément qu'il y a
30:05mise en danger
30:05de la vie d'autrui
30:06ça c'est absolument évident
30:07dans ce que vous venez
30:08de rappeler
30:09mais moi je voudrais
30:10insister un peu plus
30:12particulièrement
30:13sur le fait qu'il y a
30:14quelques années
30:14rappelez-vous
30:15il y avait des images
30:15spectaculaires
30:16d'un commissariat
30:17à Champigny-sur-Marre
30:18qui avait été attaqué
30:20à coups de mortiers
30:21de feux d'artifice
30:22et ça
30:23depuis ce moment-là
30:25il y a quelques années
30:26les commissariats
30:28sont sans cesse
30:28il faut le dire
30:29parce que c'est
30:30quelque chose
30:30qui ne passe pas
30:32qui est peu repris
30:35les commissariats
30:36sont sans cesse
30:37attaqués
30:38par des mortiers
30:39de feux d'artifice
30:40et ça
30:41c'est un véritable problème
30:43alors est-ce qu'il faut
30:44une législation supplémentaire
30:45je ne sais pas
30:47mais là aussi
30:49pourquoi ce silence
30:51sur quelque chose
30:52qui est vraiment
30:52un élément grave
30:53il y a une enquête
30:54qui est en cours
30:54je le disais
30:55donc c'était en novembre
30:56dernier
30:57un show pyrotechnique
30:59là aussi
30:59en toute illégalité
31:00au coeur de la capitale
31:01c'était pour célébrer
31:03les 20 ans
31:03des ultra winners 2005
31:05du Ouidad Athletic Club
31:08de Casablanca
31:09et c'était la branche parisienne
31:11c'est-à-dire
31:12vous avez des ultras
31:13d'un club tunisien
31:14qui était venu
31:15proposer peu ou prou
31:16les mêmes images
31:17l'enquête est en cours
31:19mais je ne serais pas surpris
31:20que ça soit aussi
31:21une célébration
31:21d'un groupe ultra
31:23et peut-être
31:24un groupe d'ultra parisien
31:26il faut juste signaler
31:27qu'il ne ferait pas ça
31:27en Tunisie
31:28ça me surprendra
31:28non mais là ce n'est pas
31:29les tunisiens
31:30c'est ce que je vous disais
31:30si je parlais de novembre dernier
31:31non mais les ultras
31:32ah bah là les ultras
31:33mais sur les réseaux sociaux
31:35certains disaient
31:36que c'était peut-être
31:36les ultras du Paris Saint-Germain
31:38pour célébrer
31:38les 6 titres
31:39et l'année historique
31:41du PSG
31:41si vous voulez faire
31:42une célébration
31:43ou faire un événement
31:45pyrotechnique
31:46vous prévenez la préfecture
31:47il y a des mesures
31:48de sécurité
31:49c'est pas
31:50on arrive
31:51on fait ce qu'on veut
31:53dans la capitale
31:54ce qu'il y a de certain
31:55c'est qu'il y a quelques années
31:56ce genre d'événement
31:57ne se produisait pas
31:58c'est un phénomène
31:58tout à fait nouveau
32:00qui traduit
32:00de nouvelles formes
32:01de violences
32:01comme les attaques
32:02au couteau d'ailleurs
32:03il n'y avait pas d'attaque
32:04au couteau
32:04il y a 15 ou 20 ans
32:05on est face
32:06à une nouvelle criminalité
32:07et franchement
32:08ça fait penser
32:09au livre de Bertone
32:10la France orange mécanique
32:11on est de plus en plus
32:12dans une sorte
32:14de jungle
32:15insécuritaire
32:16où les forces de l'horte
32:18et cette fois-ci
32:18d'ailleurs vous l'avez souligné
32:19elles ont fait leur travail
32:20elles ont arrêté
32:2140 personnes
32:22mais ces 40 personnes
32:23est-ce qu'elles sont
32:23en garde à vue
32:24encore aujourd'hui
32:25est-ce qu'elles ont été libérées
32:26bonne question
32:26je leur dis
32:27le danger
32:27c'est de considérer ça
32:28parce qu'il y a le mot
32:29feu d'artifice dedans
32:30comme un élément festif
32:31c'est pas un élément
32:32simplement festif
32:34c'est un élément
32:34qui participe
32:35à la guérilla urbaine
32:37il faut le dire
32:37ah ben oui
32:38dernièrement
32:39ceux qui étaient
32:40les forces de police
32:42qui étaient planquées
32:43les pauvres
32:44dans le commissariat
32:45de Courneuve
32:45il n'y a pas si longtemps
32:47les engins pyrotechniques
32:49n'ont pas été utilisés
32:51contre les policiers
32:51oui mais ce que je veux dire
32:52c'est qu'ils sont
32:53ils sont de plus en plus
32:54en revanche
32:55le 31 décembre
32:56je peux vous dire
32:57alors là ça va être
32:58la fête
32:59des feux d'artifice sauvages
33:01et des engins pyrotechniques
33:03et on ne va pas
33:04les mettre en l'air
33:05quand il y aura un policier
33:06malheureusement
33:07beaucoup seront visés
33:09par ceux
33:10qui vont les utiliser
33:11je voudrais qu'on parle
33:13de politique à présent
33:15et d'un certain
33:15Carlos Martins
33:17Bilongo
33:18député de la France Insoumise
33:19qui fait scandale
33:20il est accusé
33:21d'avoir tenu
33:21des propos misogynes
33:22contre Rachida Dati
33:23obligé de présenter
33:25ses excuses
33:25et des excuses publiques
33:27il accordait un entretien
33:28aux médias
33:29librairies africaines
33:30et il a expliqué
33:31dans cet entretien
33:32que Rachida Dati
33:33a pu accéder
33:34au poste de pouvoir
33:35par la promotion
33:36canapé
33:37mais il est allé
33:38aussi très loin
33:40dans le communautarisme
33:42certains y ont vu
33:43dans ses propos
33:44on en parlera
33:45dans un instant
33:45une incitation
33:46à la haine
33:47une confrontation
33:48entre deux communiqués
33:51du suprématisme
33:51de deux communautés
33:53vous dites suprématisme
33:54ah oui absolument
33:54ces propos sont-ils
33:56pénalement répréhensibles
33:58ces propos sont-ils
34:00pénalement répréhensibles
34:01ce sera la justice
34:01de le déterminer
34:02est-ce qu'il y a
34:03des députés
34:04qui vont
34:04signaler ces propos
34:07au procureur
34:08avec l'article 40
34:09ça reste à voir
34:10est-ce que la présidente
34:11de l'Assemblée nationale
34:12madame Niaëlle Braun-Pivet
34:14va condamner les propos
34:15de monsieur Bilongo
34:16contre Rachida Dati
34:18ça aussi ça peut être
34:19intéressant
34:20voyez les sujets
34:21de Pauline Trevzer
34:22les propos misogynes
34:24d'un député
34:25de la France insoumise
34:26font polémique
34:27invité mardi
34:28sur la plateforme
34:29la librairie africaine
34:30Carlos Martins Bilongo
34:32devait débattre
34:33de la place
34:33des personnalités
34:34issues de la communauté
34:36afro
34:36dans la vie politique française
34:38le député LFI
34:40a alors affirmé
34:41que Rachida Dati
34:42avait obtenu
34:43son portefeuille
34:43de ministre
34:44en couchant
34:45avec des hommes
34:46tu prends des personnes
34:47c'est par promotion
34:48canapé
34:48ou en couchant
34:49avec des hommes
34:50qu'elles sont arrivées
34:51ministre de la culture
34:51aujourd'hui
34:52et prétendent
34:53à la mairie de Paris
34:54Rachida
34:55elle survit
34:55grâce à autre chose
34:56chacun ses moyens
34:57ces propos
34:59ont bien été tenus
35:00par un élu
35:00de la république
35:01des propos
35:02condamnables
35:03par la justice
35:04et qui ont suscité
35:05l'indignation
35:06de toute la classe politique
35:08à commencer
35:09par Aurore Berger
35:10ministre chargée
35:11de l'égalité
35:12entre les femmes
35:13et les hommes
35:13ses propos méritent
35:14une condamnation
35:15unanime
35:15en 2025
35:17pour ces hommes
35:18au rire gras
35:18la réussite des femmes
35:19est forcément coupable
35:20total soutien
35:21à Rachida Dati
35:22à travers elle
35:23à toutes les femmes
35:24qui suscitent encore
35:24ces attaques indignes
35:26et même dans son propre camp
35:27ses propos divises
35:28ce rire auto-satisfait
35:30d'hommes
35:30croyant savoir
35:31que Rachida Dati
35:32aurait réussi
35:33par la promotion
35:34canapé
35:34est dégueulasse
35:35machiste
35:36et parfaitement déplacé
35:38ses propos sexistes
35:39n'auraient jamais dû
35:40être prononcés
35:41à fortiori
35:41par un élu insoumis
35:42Carlos Bilongo
35:43s'en excuse
35:44auprès de Rachida Dati
35:45et de toutes les femmes
35:46indirectement visées
35:47en particulier racisées
35:48depuis
35:49le député
35:50LFI
35:51s'est excusé
35:51auprès de Rachida Dati
35:53et de toutes les personnes
35:54qui ont été heurtées
35:55sur le terrain
35:57de la misogynie
35:58c'est très intéressant
35:59les tartuffes
36:00associations féministes
36:02qui sont les premières
36:03pour accuser
36:05les hommes
36:06de tenir
36:06des propos misogynes
36:07on ne les entend pas
36:08depuis 48 heures
36:09pour monsieur
36:10Carlos Martins
36:11Bilongo
36:12qui a été contraint
36:13de présenter
36:14ses excuses
36:15et des excuses publiques
36:16à Arnaud Benedetti
36:16c'est tout à fait
36:18il y a quelque chose
36:20d'assez paradoxal
36:21dans cette affaire
36:21c'est qu'en fait
36:22vous avez
36:23cette gauche radicale
36:25qui d'un côté
36:26prétend déconstruire
36:28un certain nombre
36:28de stéréotypes
36:29s'attaquer au modèle
36:31patriarcal
36:32et qui par ailleurs
36:33s'allie finalement
36:34avec des politiques
36:38qui sont communautaristes
36:39et qui défendent
36:40finalement un modèle
36:41qui est le modèle
36:41patriarcal
36:42on est là
36:43face
36:44j'allais dire
36:44à l'impasse totale
36:45de ce qu'on appelle
36:46l'intersectionnalité
36:48c'est à dire
36:48ces luttes intersectionnelles
36:49qui visent
36:50finalement à réunir
36:51tous les progressistes
36:52communautaristes
36:54déconstructeurs
36:55walk
36:55dans un même ensemble
36:57et c'est ce que nous dit
36:58cette affaire
36:59et moi ce qui est très intéressant
37:00aussi
37:01c'est les excuses
37:02de ce député
37:03lisez
37:04le dernier paragraphe
37:06le registre
37:06on est dans un processus
37:09de rééducation
37:10mentale
37:11oui bien sûr
37:11qui est clairement
37:12ah mais c'est très intéressant
37:14dans un processus
37:15de rééducation mentale
37:16qui est quand même
37:16révélateur aussi
37:18alors bien sûr
37:18ce qu'il a dit
37:19est absolument inadmissible
37:20infâme
37:20condamnable
37:21il faut le faire
37:22il faut le dire
37:22alors je vous interpelle
37:24juste un instant
37:25je vais le lire
37:26je vais le lire
37:26c'est le dernier paragraphe
37:28qui est extraordinaire
37:29parce que c'est pas de sa faute
37:30c'est de la faute
37:30de la société
37:31bien sûr
37:32en tant qu'homme
37:33socialisé dans une position
37:35de domination
37:35je dois prendre
37:37la pleine mesure
37:37de l'impact
37:38de mes paroles
37:39la déconstruction
37:40est un processus
37:41permanent
37:42qui exige
37:42remise en question
37:43écoute et apprentissage
37:44constant
37:45en tant qu'élu
37:46insoumis
37:46j'ai conscience
37:47d'avoir un devoir
37:48d'exemplarité
37:49en la matière
37:50ce dernier paragraphe
37:51c'est
37:52mais il faudrait vraiment
37:53le plaquer contre un mur
37:54c'est pépite complet
37:55désormais
37:56vous ne dites plus
37:57gros beaufs sexistes
37:58disent
37:59il faut dire
38:00hommes socialisés
38:01dans une position
38:01de domination
38:02voilà
38:03donc il y a
38:03une différence
38:04mais qui va se déconstruire
38:06mais qui va se déconstruire
38:08il a été
38:10ici ce matin
38:11c'est Jules Torres
38:13notamment
38:13qui a
38:13qui a
38:14qui a souligné
38:15que
38:15ce que vous avez fait
38:16il y a un élément
38:18en plus
38:18alors on y vient
38:19sur la question
38:21du communautarisme
38:22cet élément
38:23ah là il ne va pas faire
38:24de communiqué
38:25pour présenter ses excuses
38:26oui
38:26et puis je ne vois pas
38:27je ne vois
38:28je vois peu de réactions
38:29peu de réactions
38:30mais c'est le silence
38:31mais c'est la trouille
38:32des politiques
38:33alors que
38:33vous mettez
38:35les propos de Carlos Martins
38:36Bilongo
38:37vous passez de la gauche
38:38radicale
38:39à la droite radicale
38:41et vous inversez
38:42tout ce que je vais dire
38:42et vous imaginez
38:44que c'est
38:44puisque lui
38:45il parle
38:45de
38:46des
38:47français
38:49d'origine africaine
38:50donc lui
38:51il va faire
38:52une différenciation
38:53entre les
38:54visiblement
38:55blancs
38:55milliardaires
38:56et
38:57les communautés
38:58il va différencier
38:59toutes les communautés
39:00inverser l'autre
39:00mais il y a
39:01toutes les associations
39:02la littérale
39:03SOS Racisme
39:05qui auraient déjà
39:05porté plainte
39:06je vous lis
39:07ce qu'il a dit
39:07ce que nos parents
39:08ont enduré
39:09on ne va pas
39:10le laisser comme ça
39:11table rase
39:12je ne vais pas
39:13laisser ces racistes
39:15faire leur petite vie
39:16avec leurs milliardaires
39:17et insulter les gens
39:18à la télé
39:19on va leur montrer
39:20qu'on est plus nombreux
39:21on va leur montrer
39:23qu'on est plus nombreux
39:24ils ont voulu se foutre
39:25de nous
39:26ils ont voulu nous insulter
39:27nous sommes plus intelligents
39:29plus endurants
39:30et si on en fait plus
39:32de gosses qu'eux
39:33comme monsieur Sterrin
39:34se plaint de ça
39:35tant pis pour eux
39:36c'est qui on
39:37c'est qui ils
39:39c'est qui nous
39:40monsieur Binongo
39:41il faut préciser
39:42parce que là
39:43on est dans une
39:44confrontation communautaire
39:45qui est inquiétante
39:47je pensais que c'était
39:48le vivre ensemble
39:48je pensais que c'était
39:49la communauté rassemblée
39:51la France insoumise
39:53c'était ça
39:54Jean-Luc Mélenchon
39:55ça veut dire quoi
39:55ils nous ont
39:57on est au-delà
39:59d'un affrontement communautaire
40:00on est dans du racisme
40:02pur et dur
40:02c'est pour ça
40:03qu'il faut employer le mot
40:03le problème c'est qu'il ne définit
40:05jamais qui est ce nous
40:06alors on comprend vaguement
40:07que le nous
40:08ce sont
40:09on ne sait pas très bien
40:10les racines
40:11les personnes d'origine étrangère
40:13les personnes ici
40:14d'immigration
40:14mais pour moi
40:15c'est du racisme
40:16pur et dur
40:17parce que c'est une discrimination
40:18sur la base
40:19de la race
40:20de la religion
40:21ou de l'origine
40:22et ça doit être condamné
40:23et je m'étonne quand même
40:24qu'il n'y ait pas
40:25de réaction
40:26des autorités
40:27de la France insoumise
40:28où est le communiqué
40:29de monsieur Mélenchon
40:30par exemple
40:31on l'attend
40:32oui mais
40:32est-ce qu'il a le droit
40:34d'être député
40:35avant d'attendre
40:35le communiqué
40:36de monsieur Mélenchon
40:37moi j'attends
40:38des responsables politiques
40:39qui ont une vision
40:43dite républicaine
40:44de la société
40:45et qui n'ont que république
40:48à la bouche
40:48de dire
40:49ce qui vient d'être dit
40:51c'est de l'incitation
40:52à la haine
40:52ou alors
40:53c'est justement
40:54l'opposé
40:56de nos valeurs républicaines
40:58il faut signaler
40:59ces propos
40:59à la justice
41:01on va leur montrer
41:02qu'on est plus nombreux
41:03ils ont voulu
41:04se foutre de nous
41:05ils ont voulu
41:05nous insulter
41:06nous sommes plus intelligents
41:07plus endurants
41:08et si on a fait
41:09plus de gosses qu'eux
41:11comme monsieur Sterrin
41:12se plaint de ça
41:12tant pis pour eux
41:13monsieur Sterrin
41:14visiblement était la cible
41:16s'ils veulent faire des gosses
41:17ils ont qu'à s'aimer
41:17faire l'amour
41:18et faire des enfants
41:19et l'intervenant
41:20va lui répondre
41:21mais attends
41:22tu penses quoi
41:22du grand remplacement
41:24Carlos Martins Bilongo
41:25et lui va dire
41:26sur le grand remplacement
41:27c'est l'amour
41:28c'est l'amour
41:29non il dit c'est l'amour
41:30il dit c'est l'amour
41:31le grand remplacement
41:32il emploie le monde
41:33imaginez
41:33une personnalité
41:35de droite
41:36tenir ces propos là
41:37de droite radicale
41:38c'est la position aussi
41:40de Jean-Luc Mélenchon
41:41et ça est raciste
41:42mais peut-être en vacances
41:43c'est une possibilité
41:44c'est la position
41:45de Jean-Luc Mélenchon
41:46c'est là toute la difficulté
41:48rappelez-vous
41:48il y a un petit moment
41:50quand même
41:50il y avait Mathilde Baneau
41:52qui prenait la parole
41:53et puis
41:53elle avait été un peu écartée
41:55et des personnes
41:55racisées
41:58pour reprendre leur terme
42:00avaient dit en substance
42:01mais bientôt
42:02c'est nous qui allons parler
42:04c'était Rima Hassan
42:05c'est nous qui allons parler
42:07c'est-à-dire vous
42:07en fait
42:08vous vous n'êtes qu'un marchepied
42:09c'est ça en fait
42:11l'idée
42:11et ça c'est évidemment
42:13ce qui est drôle
42:14c'est que
42:15c'est la position
42:16de Jean-Luc Mélenchon
42:19qui d'ailleurs
42:20en plus
42:21il y a
42:21comment dire
42:22il y a
42:23il y a un leurre
42:25total
42:25Jean-Luc Mélenchon
42:26en l'écoutant
42:27en commission parlementaire
42:29sous serment
42:30moi j'avais l'impression
42:31que c'était un homme
42:31qui prenait justement
42:32l'union sacrée
42:34et non la confrontation
42:36des communautés
42:37ou alors
42:37j'ai été berné
42:40lors de cette
42:40extraordinaire
42:41commission
42:42et d'audition
42:43de Jean-Luc Mélenchon
42:44c'est possible
42:45vous n'avez sûrement pas été berné
42:46vous n'avez sûrement pas été berné
42:47il y a un mot
42:48qui est là aussi
42:49puisqu'on parlait
42:50de dévoiement
42:51des mots
42:51et des formules
42:52il y a le mot
42:53créolisation
42:54la créolisation
42:55ce n'est pas ça
42:56justement
42:57la créolisation
42:58c'est en effet
42:59la mixité
43:00or là
43:00il n'est pas question
43:01du tout
43:02de mixité
43:02ce n'est pas du tout
43:03ce qu'il veut
43:04c'est d'être
43:04c'est d'un entre-soi
43:05c'est d'un entre-soi
43:07total
43:07il ne veut pas du tout
43:08de réalisation
43:09ce qu'il veut
43:10c'est du suprémacisme
43:11du suprémacisme
43:12black
43:12il faut le dire
43:13je ne sais pas
43:15comment il le
43:15sa présentation
43:17c'est comme ça
43:17que vous le présentez
43:18moi sa présentation
43:19m'inquiète
43:19et je ne comprends pas
43:20comment un homme
43:22qui est issu
43:22de la génération 90
43:24on est issu
43:24de la même génération
43:25mais jamais
43:26j'y reste
43:27sur ce terrain
43:27c'est une vision
43:30évidemment
43:31communautariste
43:32de la société française
43:33mais c'est pire que ça
43:34c'est une guerre
43:35communautaire
43:36que ces propos
43:39sous-tendent
43:39et ce qui est très intéressant
43:40en effet
43:40vous avez bien fait
43:41de rappeler
43:42cette scène
43:43où on voit
43:43Mathilde Panot
43:44à côté de Rima Hassan
43:45et Rima Hassan
43:45qui dit
43:46il va falloir quand même
43:47que je veux dire
43:47il y ait des personnes
43:48qui soient un peu plus
43:49représentatives
43:49de la diversité
43:50dans les instances
43:51de la France insoumise
43:53ça veut dire tout simplement
43:55c'est un vieil enseignement
43:57qu'on a déjà vécu
43:58dans d'autres périodes
43:58c'est que la révolution
43:59finit toujours par dévorer
44:00ses propres enfants
44:01et vous voyez bien
44:02que là en l'occurrence
44:03la ligne
44:04qui est la ligne
44:05petite bourgeoise
44:06très souvent
44:07j'adure d'ailleurs
44:08très blanche
44:08en l'occurrence
44:09de la France insoumise
44:11va être confrontée
44:12à un vrai défi
44:13dans les mois
44:14et dans les années qui viennent
44:15vous voyez
44:15vous allez
44:16avec ces propos là
44:17vous allez sur le terrain
44:18communautaire
44:19le terrain même
44:20de la couleur
44:22c'est insupportable
44:25puisqu'en plus
44:26il tient ces propos là
44:27en disant
44:28on va lutter
44:30contre le racisme
44:31et le racisme
44:31on va lutter
44:32par le pouvoir politique
44:34en prenant le pouvoir politique
44:35on a déjà mis un pied
44:36à l'Assemblée nationale
44:38c'est comme ça
44:38qu'il le présente
44:39pour ensuite tenir
44:39ces propos là
44:40mais pardonnez-moi
44:41le racisme
44:42d'ailleurs ça n'est pas
44:43une opinion
44:43c'est un délit
44:44donc je ne vais pas dire
44:45que ces propos sont racistes
44:46si certains considèrent
44:47qu'il vient de tenir
44:48des propos qui incitent
44:50à la haine
44:50ou alors des propos
44:52qui flirtent
44:53avec le racisme
44:53qu'ils aillent porter plainte
44:54moi je ne le dirais pas
44:55en revanche
44:56ce que je constate
44:57c'est que sa manière
44:58de présenter sa lutte
44:59contre le racisme
45:01est une confrontation
45:02communautaire
45:03plutôt qu'être
45:04dans une confrontation
45:05d'idées
45:06et ça
45:06je trouve ça
45:07assez inquiétant
45:09les antiracistes
45:11autoproclamés
45:13sont les vrais racistes
45:14aujourd'hui
45:15et ce qui est assez intéressant
45:16aussi de voir
45:17c'est que la théorie
45:18du grand remplacement
45:19qui n'est pas une théorie
45:21en fait
45:21selon Renaud Camus
45:22c'est la description
45:23de l'évolution
45:24démographique
45:25selon Bilongo
45:28puisqu'il dit
45:28c'est l'amour
45:29le grand remplacement
45:29donc elle a été
45:30non pas cette théorie
45:32mais cette évolution
45:33elle a été diabolisée
45:34pendant des décennies
45:35et elle est aujourd'hui
45:36reprise
45:37par la France
45:38en soumise
45:39sous la forme
45:40de la créolisation
45:41c'est quand même
45:42extraordinaire
45:42c'est assumé
45:43vous avez entièrement raison
45:44c'est du racisme
45:45il nous reste
45:46une minute trente-sept
45:47avant de se quitter
45:48je voudrais terminer
45:49et c'est là
45:50on change complètement
45:50de sujet
45:52ce qui m'intéresse aussi
45:53personne n'en parle
45:54les médias
45:55ils ont tous
45:55tourné la tête
45:57en voyant
45:57la déclaration
45:59les déclarations
46:00accusés de misogynie
46:02pour les déclarations
46:03de M. Bilongo
46:03sur Rachida Dati
46:04et également
46:05sur ces propos
46:07qui viennent
46:08dans une sorte
46:09de confrontation
46:10de communauté
46:10une minute
46:12pour vous donner
46:12cette information
46:13je suis tombé dessus
46:14ce matin
46:14et je me suis dit
46:15ils doivent être contents
46:16c'est un beau cadeau
46:17de Noël
46:17c'est aux Etats-Unis
46:18vous avez un patron
46:20qui verse
46:20écoutez bien
46:21443 000 dollars
46:23de primes
46:24à chacun
46:25de ses 539 employés
46:27après avoir vendu
46:30sa société
46:31il l'a vendu
46:321,7 milliard de dollars
46:34Graham Walker
46:3546 ans
46:36patron de Firebond
46:38qui est une entreprise
46:39américaine
46:40d'équipement électrique
46:41nous propose
46:43cet article
46:4320 minutes
46:44a reversé 15%
46:46du produit
46:46à ses employés
46:47soit 443 000 dollars
46:49de primes
46:50il est sympa
46:52il est sympa le patron
46:52ils sont pas si méchants
46:54les grands patrons
46:56je pensais qu'ils étaient
46:56horribles
46:57alors avec la magie
46:58d'internet
46:58ce que je lui dis
46:59c'est que j'aimerais bien
47:00interviewer
47:02Graham Walker
47:03lui demander
47:03racontez-nous
47:05un peu votre histoire
47:06regardez un peu
47:06les patrons
47:07que cette séquence
47:08traverse l'Atlantique
47:10j'ai cru que vous alliez dire
47:10que vous auriez aimé
47:11avoir un patron
47:12comme cela
47:13qui vous donne
47:13400 000 dollars
47:14vous avez un excellent patron
47:16j'ai aucun problème
47:17avec mon patron
47:18je suis très bien là où je suis
47:19ne vous inquiétez pas pour ça
47:21regardez la mania
47:22M. Bilingo
47:23a parlé à la fin
47:25de ce terrain
47:25parce qu'il faut parler
47:26de ce terrain
47:27nous retourner sur Bilingo
47:28on peut rester sur une bonne histoire
47:29c'est vrai
47:30c'est un milliardaire
47:31pourquoi je dis ça
47:32c'est parce que
47:33c'est pas
47:33bah oui
47:33parce que M. Stérin
47:35oui
47:35c'est l'odieux milliardaire
47:37bah oui
47:37qui aide
47:38qui aide un nombre
47:39d'associations
47:40considérables
47:41caritatives
47:42et en permanence
47:43pilonnées par l'ultra-gauche
47:45à tel point
47:45donc c'est une différence
47:46de comportement
47:47aux Etats-Unis
47:48et en France
47:48aux Etats-Unis
47:49quand vous êtes pauvre
47:50c'est parce que
47:50vous n'êtes pas encore milliardaire
47:519h52 dans un instant
47:53c'est le grand rendez-vous
47:54Europe 1 CNews
47:54les échos
47:55avec François-Olivier Gisbert
47:57invité de Jacques Serret
47:58restez avec nous sur CNews
47:59merci aux équipes
48:00qui ont préparé cette émission
48:01merci aux équipes
48:02je vous remercie d'avoir
48:03un petit peu
48:03à l'heure
48:04je vous remercie d'avoir
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