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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Il est quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:04A la une ce matin, depuis mercredi, le monde politique se déchire autour de la visite de jeunes filles voilées à l'Assemblée Nationale.
00:00:12Elle et filles écolo en tête agitent l'étendard de l'islamophobie face à toute personne qui viendrait rappeler qu'en France,
00:00:18une fillette doit pouvoir s'épanouir au même titre qu'un jeune garçon sans contrainte au nom d'une religion.
00:00:24Cette évidence, une grande majorité des Français la partagent. 71% des Français se disent favorables à l'interdiction du voile pour les mineurs de moins de 15 ans.
00:00:35Regardons dans le détail le sondage IFOP publié en mai dernier. 74% des sympathisants socialistes sont pour cette interdiction,
00:00:44tout comme 6 écolos sur 10 ou encore 1 sympathisant LFI sur 3.
00:00:49Si l'on écoute religieusement la doctrine panneau ou tondelier, ça fait un paquet de racistes à gauche.
00:00:54Les islamophobes se bousculent dans leur rang. Mais ce n'est pas tout.
00:00:59Mars 2025, sondage CSA et à la question « Êtes-vous pour l'interdiction du voile dans l'espace public ? »
00:01:0569% des Français répondent oui. Et dans le détail, 56% des sympathisants de gauche sont pour l'interdiction.
00:01:14Une fois ces chiffres posés, le mot qui vient naturellement est « pourquoi ».
00:01:17Pourquoi depuis mercredi, sur cette polémique, les plus minoritaires dans l'opinion publique sont majoritaires sur les plateaux pour en parler ?
00:01:25Pourquoi les élus islamo-gauchisés n'ont pas été confrontés aux souhaits des Français ?
00:01:31Et pour parfois même à leur base.
00:01:34Je n'ai pas la réponse à cette question.
00:01:35Il y a peut-être un brin de paresse, un soupçon d'idéologie, mais aussi une belle dose de peur.
00:01:40Personne ne veut avoir sur le dos l'étiquette d'islamophobe, l'étiquette « qui tue » en France.
00:01:46La question de l'interdiction du voile pour une fillette ou même du voile dans l'espace public fait finalement consensus chez les Français.
00:01:52C'est qu'on ne peut accuser de racisme, mais ça, il ne faut surtout pas en parler.
00:01:57À aucun moment, il n'est question de stigmatiser une communauté.
00:02:00Au contraire, il s'agit de défendre une vie en société commune, apaisée, sereine,
00:02:05de différencier l'islam et l'islamisme, de ne laisser aucun terrain aux frères musulmans
00:02:10qui, cette semaine, doivent se tenir les côtes.
00:02:14Et nous en parlons dans cette émission.
00:02:16Le point sur l'information, c'est avec Marine Sabourin. Bonjour Marine.
00:02:20Les bijoux seront retrouvés.
00:02:22C'est ce qu'a martelé hier, Emmanuel Macron.
00:02:24À propos des joyaux de la couronne dérobés le 19 octobre dernier au Louvre,
00:02:28depuis le Mexique où il est en déplacement,
00:02:30le chef de l'État a promis que la sécurité du musée serait revue.
00:02:34Au Proche-Orient, la dépouille rendue hier soir à Israël est bel et bien identifiée
00:02:38comme celle d'un otage israélo-argentin.
00:02:40Il s'agit de l'Ior Rudaef, tué le 7 octobre 2023 à Nier-Isaac,
00:02:45alors qu'il tentait de protéger le kibout s'il avait 61 ans.
00:02:49Et puis la France recommande à ses ressortissants de quitter le Mali,
00:02:51où les violences djihadistes s'intensifient.
00:02:53Plus de 4300 personnes sont concernées.
00:02:56Le ministère des Affaires étrangères précise qu'il est nécessaire d'évacuer par voie aérienne,
00:03:00car les routes nationales sont actuellement la cible d'attaques de groupes terroristes.
00:03:04– Eh bien écoutez, merci beaucoup Marine Sabourin pour le point sur l'information.
00:03:09On est avec Charlotte Dornela, est-ce que vous entendez tousser ?
00:03:11Ça va un peu mieux Charlotte ?
00:03:12– Ça va beaucoup mieux.
00:03:13– Je disais juste avant de prendre l'antenne,
00:03:16on ne se moquera plus jamais de Frankenstein.
00:03:19Parce qu'il y a un mois, jour pour jour, on en riait.
00:03:21Non, je ne me suis pas fait tousser.
00:03:23Mais en tous les cas, j'ai effectivement toussé pendant un certain temps.
00:03:26– On tousse.
00:03:27– On toussotte, mais enfin, ça va mieux.
00:03:29– Je vous remercie de vous inquiéter.
00:03:30– C'est le principal, Alexandre Devecchio.
00:03:33– Ça s'appelle un rhume ?
00:03:34– Un rhume de trois semaines, pardonnez-moi, c'est un gros rhume, Alexandre Devecchio.
00:03:39– Une grippe !
00:03:40– Je ne vous souhaite pas de vivre ce que j'ai vécu ces trois dernières semaines.
00:03:44D'accord ?
00:03:44Ayez un peu d'empathie, un peu de compassion.
00:03:47Soutenez votre collègue du samedi matin.
00:03:49– Je compatis, je compatis.
00:03:50– Bah oui, essayez d'avoir un cœur.
00:03:52Ne le laissez pas dehors.
00:03:54Gardez-le sur le plateau, Alexandre Devecchio.
00:03:56Georges Fenec est avec nous, cher Georges Pond.
00:03:57– Oui, c'est sûr.
00:03:57– Qui ?
00:03:58– Bah ouh !
00:03:59– Dis donc, c'est sympa le samedi matin.
00:04:02Vous êtes une petite nature.
00:04:03– Plaisante.
00:04:04– J'espère bien, Georges Fenec.
00:04:06– Tout va bien.
00:04:06– Mathieu Hock est avec nous.
00:04:08Mathieu Hock qui vient chaque samedi matin.
00:04:10C'est l'un des quatre fantastiques.
00:04:12C'est un plaisir de vous retrouver.
00:04:13Et puis Elie Choura qui, vous êtes réalisateur, scénariste.
00:04:16Merci d'être avec nous.
00:04:17Et puis vous avez pris la plume, critique de la déraison antisémite.
00:04:21Et c'est un combat que vous menez bien évidemment.
00:04:25Et il y a des plumes à serrer dans cet ouvrage avec Rachel Binas,
00:04:31la journaliste Dupont notamment, et de Marianne, avec Sarah Catan,
00:04:35Sophie Chauveau, Alexandre Delval, Michel Drey, Luc Ferry.
00:04:40Et nous en parlerons bien sûr.
00:04:41Parce que là, l'une de l'actualité ce week-end,
00:04:45c'est bien sûr les suites de ce qu'il s'est passé à la Finharmonie jeudi soir.
00:04:50Absolument.
00:04:50Et on essaie de comprendre.
00:04:52Là aussi, la question c'est pourquoi ?
00:04:54Pourquoi ? Il n'y a rien à comprendre.
00:04:56Je crois qu'il faut prendre...
00:04:57On a dit beaucoup de choses là-dessus.
00:04:59Donc il faut prendre un peu de recul.
00:05:00Qu'est-ce qui se passe en fait depuis maintenant des années ?
00:05:04C'est qu'il y a...
00:05:05Alors je vais faire vraiment de la...
00:05:06Je vais globaliser.
00:05:08La Russie se rend compte qu'elle est en train de rater une guerre.
00:05:12Elle pensait balayer l'Ukraine en quelques mois, en quelques années.
00:05:16En fait, ça continue.
00:05:18Quelle est sa ressource ?
00:05:19Sa ressource, c'est de s'allier à l'Iran.
00:05:21C'est ce qui est en train de se passer.
00:05:22Qu'est-ce que fait l'Iran depuis maintenant des décennies ?
00:05:25L'Iran essaie de déstabiliser l'Occident.
00:05:28C'est son combat.
00:05:29Qu'est-ce qu'ils font donc pour déstabiliser l'Occident ?
00:05:32J'essaie d'être schématique.
00:05:34Ils vont là où ça fait mal et là où c'est facile d'entrer.
00:05:38Et quel est le pays européen où c'est le plus facile d'entrer en ce moment ?
00:05:41Malheureusement, c'est la France.
00:05:42C'est la France pourquoi ? Parce qu'on a une population musulmane qui est importante et c'est sans doute bien par certains aspects, moins bien pour d'autres.
00:05:52On a un bond politique qui est complètement perméable à certaines idées.
00:05:58Et surtout, on a un parti d'extrême-grauche qui est la France insoumise, qui est un parti, je ne sais pas comment on dit maintenant, depuis…
00:06:05Le parti de l'étranger.
00:06:06Le parti de l'étranger, mais surtout le parti antisémite de pointe.
00:06:10Passionnément antisémite, c'est la formule.
00:06:12Je cherchais la formule d'Antovene.
00:06:14Alors comme, bien sûr, mais visiblement, on n'est pas condamné par la justice lorsqu'on dit que la France insoumise est passionnément antisémite.
00:06:21C'est Raphaël Henthoven qui a eu cette formule-là.
00:06:23Exactement, on n'a pas été condamné.
00:06:23Il n'a pas été condamné.
00:06:25Donc, si vous voulez, qu'est-ce qui se passe ?
00:06:27Il se passe qu'au travers de ces prismes-là, les frères musulmans, qui sont l'instrument de l'Iran, essaient de marquer des points en France.
00:06:37Ils ont installé un vocabulaire qu'on connaît tous, apartheid, génocide, famine, etc.
00:06:47Ils ont installé ce vocabulaire et ce vocabulaire est passé dans les universités par les professeurs, est passé dans la presse par certains journalistes, chez les politiques par certains politiques.
00:06:58Et aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe ?
00:06:59Il y a une pulvérisation de ces idées en France et que ce soit au Léron ou à l'Assemblée nationale, on retrouve des gens qui agissent, même sans être dirigés,
00:07:10mais instinctivement pour aller dans le sens d'une doctrine qu'ils veulent être, cette doctrine islamiste.
00:07:15Revenons justement sur la philharmonie, je le disais, les suites de ce concert interrompu à trois reprises jeudi soir,
00:07:23parce qu'il y avait un chef d'orchestre israélien qui se produisait à Paris.
00:07:27Quatre personnes sont en garde à vue et je veux qu'on voit le sujet, c'est très intéressant, parce qu'il y a deux éléments quand même.
00:07:33Il y a le monde médiatique qui, très rapidement, a relayé ce qui s'est passé.
00:07:36Là, il n'y a pas eu de déni pour une fois, je dirais.
00:07:38En revanche, il y a condamnation unanime de la classe politique, sauf la France insoumise.
00:07:48Voyez le sujet de Godric Bay.
00:07:49Des fumigènes allumés dans la foule et de violents affrontements entre les spectateurs.
00:07:59Par trois fois hier soir, le concert de l'orchestre philharmonique d'Israël a été interrompu à Paris par des militants.
00:08:05Ce spectateur, dans l'assemblée au moment des faits, raconte sa frayeur.
00:08:08J'ai eu tout su très très peur et mon premier réflexe, c'était de me lever et d'essayer d'étendre ce fumigène qui mettait en danger des centaines de personnes.
00:08:17Les cris, c'était Israël assassin, génocide.
00:08:21Selon le parquet de Paris, trois hommes et une femme ont été placés en garde à vue pour participation à un groupement,
00:08:27en vue de commettre des violences ou dégradations et organisations de manifestations non déclarées.
00:08:32L'un des individus interpellés, âgé d'une vingtaine d'années, est fiché S pour ses liens avec la mouvance contestataire.
00:08:39La philharmonie de Paris a annoncé portée plainte et dans un communiqué, elle condamne fermement ces incidents.
00:08:44Rien ne peut justifier de telles actions.
00:08:46Quelles que soient les opinions de chacun, il est tout à fait inadmissible de menacer la sécurité du public, des personnels et des artistes.
00:08:52De son côté, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a réagi sur X.
00:08:57La violence n'a pas sa place dans une salle de concert. La liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République.
00:09:05Une fois le calme revenu dans la salle, en réponse aux provocations, l'orchestre philharmonique a entonné l'hymne national israélien.
00:09:19Et je voudrais qu'on écoute Julien Drey. Il était effectivement très en colère hier soir.
00:09:23Il était notre invité dans leur dépro et il dit que ça aurait pu être très très grave.
00:09:27Parce qu'évidemment, l'utilisation des fumigènes dans une salle fermée comme celle-ci, on ne connaît pas les conséquences.
00:09:33Ça aurait pu être dramatique, bien évidemment.
00:09:36Ces gens-là ont pris un risque énorme.
00:09:38Le risque que ça se transforme en un drame absolu.
00:09:41Parce qu'imaginez que les étincelles des fumigènes tombent sur les fauteuils, sur des châles, etc.
00:09:47C'est un incendie. Et en plus, la fumée dégagée par les fumigènes bloque l'aération.
00:09:54Donc on aurait pu avoir un drame absolu, déjà, premièrement.
00:09:57Donc ceux qui ont fait ça ou ceux qui ont été complices de ça, c'est-à-dire qui ont laissé faire ou laissé rentrer ces choses-là,
00:10:05portent une énorme responsabilité déjà en termes de risque.
00:10:08Et puis Laurence Ferrari était présente jeudi soir.
00:10:12Elle nous a raconté ce qu'elle a vécu sur place.
00:10:14C'était sur Europe 1 hier midi. Écoutez.
00:10:19L'harmonie, vous êtes dans un climat tout à fait profondément dérangeant.
00:10:24Et puis une fois que vous êtes à l'intérieur, vous attendez évidemment cet orchestre filharmonique d'Israël,
00:10:30qui est un immense orchestre, la Habchanie, qui est un des plus grands chefs au monde.
00:10:34Et tout d'un coup, dans le premier mouvement du concerto de Beethoven de l'Empereur,
00:10:38il y a trois interruptions sur ce premier mouvement.
00:10:41Par des sifflets, comme des sonneries d'alarme.
00:10:43Donc on réagit, la sécurité, enfin les gens qui étaient là expulsent la première personne.
00:10:49Cinq minutes après, toujours dans le premier mouvement, un funigène est sorti.
00:10:53Et avec quelqu'un de très agressif, on a eu peur.
00:10:56On va commémorer la semaine prochaine les massacres du Bataclan.
00:11:00C'était présent dans toutes les têtes hier soirée.
00:11:02C'était vraiment, moi ça m'a profondément heurtée.
00:11:04Je suis l'amoureuse de la musique.
00:11:06La Habchanie est un chef d'orchestre qui prône la réconciliation entre les peuples israéliens et palestiniens.
00:11:11Et on demande, on met en danger ces artistes, on met en danger une salle entière.
00:11:16Et je trouve que c'est inacceptable dans notre pays.
00:11:18En 2025, je suis allée voir la Habchanie à la sortie du concert.
00:11:21Je lui ai dit, ce n'est pas la France.
00:11:23Il m'a dit, je le sais.
00:11:24Mais voilà, tout le monde était sous le choc.
00:11:26Bon, et c'est très intéressant.
00:11:27Déjà, allons sur le terrain du climat.
00:11:29Ensuite, on nous reviendra sur la question politique.
00:11:31Mais le climat actuel, vous imaginez, vous avez une salle de concert, vous avez de la musique classique,
00:11:37on met en avant la culture.
00:11:38C'est un moment apaisant dans un contexte, bien évidemment, de commémoration.
00:11:43C'est ce que disait Laurence Ferrari.
00:11:45On est dix ans après les attentats du 13 novembre.
00:11:48Et vous avez des personnes qui arrivent dans une salle de spectacle et qui ont peur.
00:11:54Et qui se disent, mais que se passe-t-il ?
00:11:56Qu'est-ce qui se passe en France ?
00:11:57Et 48 heures plus tard, je n'ai pas la réponse à que vivons-nous aujourd'hui en France.
00:12:02Alexandre Devecchio.
00:12:04Oui, dix ans après le 13 novembre, on voit que la situation est sans doute plus grave, en fait, qu'il y a dix ans.
00:12:15Parce qu'il y a dix ans, il n'y avait pas d'antisémitisme d'atmosphère.
00:12:18Il n'y avait pas de parti ouvertement islamo-gauchiste.
00:12:22C'est le cas aujourd'hui.
00:12:23Et on en a là les conséquences avec la diffusion d'une idéologie soit islamiste, soit wokiste, soit de gauche radicale.
00:12:34Tout ça se mélange et participe des fractures françaises.
00:12:38Et puis on peut noter encore une fois le grand silence du monde de la culture et la complicité d'une partie du monde politique.
00:12:47Puisque je le disais, la France insoumise partit quasiment ouvertement islamo-gauchiste qui, évidemment, a expliqué qu'on ne pouvait pas empêcher des personnes de manifester contre un génocide.
00:12:57En réalité, elles ne manifestent pas contre un génocide.
00:12:59D'abord, il n'y a pas de génocide.
00:13:01Et ensuite, il ne s'agit pas de manifestations pro-palestiniennes, mais de manifestations clairement anti-juives.
00:13:08Et c'est la question.
00:13:08De quoi parlons-nous ce matin ?
00:13:10Est-ce qu'on parle d'une mobilisation contre la politique menée par Benjamin Netanyahou ?
00:13:15Quel est le rapport entre un chef d'orchestre israélien et la politique menée par Benjamin Netanyahou ou la guerre qu'il y a à Gaza actuellement ?
00:13:25Pourquoi ce trait d'union-là ?
00:13:26Alors, vous parlez du monde culturel.
00:13:28Il y a Chouraki, vous le représentez, mais vous êtes bien seul aujourd'hui.
00:13:31Ce silence qu'on a eu après le 7 octobre, dans le monde du cinéma, dans le monde du spectacle, ce silence et même cette inversion des valeurs qui est venue très très rapidement, a déjà déclenché chez moi un sentiment d'horreur.
00:13:47Et ce sentiment-là, je le retrouve.
00:13:49C'est-à-dire qu'on a l'impression que quelque chose s'est désaxé chez nous, qu'on a perdu nos véritables valeurs, qu'on ne sait plus ce qu'est le bien, ce qu'est le mal, ce qu'est le bon, ce qu'est le mauvais.
00:14:02Des gens qui entrent dans une salle de spectacle ou un orchestre, jouent Beethoven ou Tchaïkovski et qui allument des fumigènes et qui tentent d'effrayer la population, quelle que soit la raison, n'ont pas leur place ici.
00:14:14Surtout quand c'est une raison politique.
00:14:15Je pense que c'est la même chose sur les plateaux de cinéma, c'est la même chose dans les salles de théâtre, c'est la même chose partout.
00:14:21Il faut que les artistes, parce que moi je crois qu'il y a deux grandes catégories qui influencent la population.
00:14:27Il y a vous les journalistes et fondamentalement aussi il y a les artistes.
00:14:32Pourquoi ? Parce que les artistes sont admirés, ils sont aimés, on s'identifie à eux.
00:14:36Et si leurs positions ne sont pas extrêmement rigoureuses en termes d'éthique, on abandonne les gens auxquels on s'adresse.
00:14:46Alors allons sur le terrain politique à présent, je le disais, condamnation unanime, on a vu la réaction très rapidement de la ministre de la Culture, Rachida Dati.
00:14:55On a vu la réaction aussi de Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur.
00:14:59Il y a une enquête qui est en cours, quatre personnes placées en garde à vue.
00:15:02On va voir aussi comment la justice va réagir et si les réponses pénales seront extrêmement fermes.
00:15:08Mais écoutez, c'est très intéressant, Jean-Luc Mélenchon hier qui va faire de cet événement quelque chose d'anecdotique.
00:15:19Voilà, c'est pas ça, ils ne condamnent pas ceux qui ont fait ça.
00:15:22Et à juste titre, puisqu'il y a un lien incécable entre ces militants-là et certains responsables de la France insoumise.
00:15:29Non, non, pas du tout, je ne condamne pas parce que la Philharmonie avait déjà interdit une fois un chef russe.
00:15:37Alors bon, donc la Philharmonie interdit quand ce n'est pas politiquement bien dans un pays.
00:15:43Alors là, il y a un génocide, comme vous le savez, à Gaza.
00:15:46Et donc les gens de cette entreprise, par morale, disent on est solidaires.
00:15:50Alors on est d'accord, on n'est pas d'accord, mais ce qui vaut pour les Russes doit quand même pouvoir valoir pour d'autres.
00:15:55Bon, voilà. Alors ça a été un peu tendu. Bon, voilà, qu'est-ce que vous voulez ? C'est comme ça.
00:16:01Mais vous ne pouvez pas empêcher à des gens d'exprimer une protestation contre un génocide.
00:16:07Il ne croit même pas à ce qu'il dit. Je suis révolté. Il ne croit même pas à ce qu'il dit. Il est devenu le porte-parole des islamistes.
00:16:14Il y a un génocide à Gaza, comme vous le savez. Et donc c'est déjà la formule qui est très intense.
00:16:21Lequel ?
00:16:22Si on ne l'avait pas fait avec les Russes individuellement, ce qui était illégitime également, il n'aurait aucun argument.
00:16:29Mais ils l'utilisent également.
00:16:30Mais par contre, je précise à la gauche quand même que, par exemple, sur le terrain de l'immigration, qui est directement lié à ce qui nous arrive, pour répondre à votre question,
00:16:38la doctrine, c'est d'expliquer que personne n'est responsable de rien d'autre que soi-même.
00:16:43Toute la politique d'immigration se fait au cas par cas et on nous explique qu'on ne peut pas concevoir les masses dans un problème politique, qu'on ne peut concevoir le cas par cas.
00:16:51Et subitement là, n'importe quel individu est responsable de la politique d'un pays de A à Z.
00:16:56C'est complètement contradictoire par rapport à même ce qu'eupon.
00:17:00Donc en réalité, et là je suis absolument d'accord, la gauche s'adapte en permanence à ce qu'elle veut détruire, beaucoup plus qu'à ce qu'elle veut construire.
00:17:10Et en l'occurrence, ce qu'elle veut détruire, c'est l'Occident dans sa conception historique et à laquelle elle a assimilé Israël depuis très longtemps.
00:17:17Et puis il y a une accusation qui est totalement infondée, c'est celle de génocide.
00:17:22Maintenant les gens sont entrés à Gaza, c'est vrai qu'il y a la guerre, il y a eu une guerre terrible, il y a eu des ruines comme les Français en ont provoqué dans les pays où ils ont essayé d'éradiquer l'islamisme.
00:17:33Mais on sait qu'il n'y a pas eu de génocide, on sait qu'il n'y a pas eu de famine, on sait que tout ça a été un montage médiatique proposé à la gauche pour étouffer la France.
00:17:45Donc on ne peut pas s'en revendiquer, c'est impossible.
00:17:47Alors je vais me permettre de vous reprendre parce que je sais que si je ne vous reprends pas en disant on ne sait pas forcément, je vais mesurer vos propos,
00:17:57l'ARCOM, pour ce que vous avez dit, peut potentiellement sanctionner la chaîne.
00:18:02Parce que vous avez dit, vous savez qu'il n'y a pas eu de...
00:18:04Ah oui, je prends la responsabilité de mes propos.
00:18:08Non mais c'est pas ça, mais c'est très intéressant, vous avez donné votre avis, mais s'il n'y a pas de reprise,
00:18:13la chaîne peut être sanctionnée pour avoir dit par exemple, on sait qu'il n'y a pas eu de génocide,
00:18:18on sait qu'il n'y a pas eu de...
00:18:19Ah vous appelez l'ARCOM et vous verrez, vous comprendrez, c'est beaucoup plus simple.
00:18:23En revanche, il y a un lien, on peut faire un trait d'union dans ce climat-là,
00:18:28entre ce qui s'est passé à la Philharmonie et la cible permanente autour d'Amir,
00:18:35Amir chanteur franco-israélien,
00:18:37qui depuis des mois est attaqué sur les réseaux sociaux,
00:18:41appel au boycott, c'est la CGT qui s'en mêle,
00:18:44c'est des élus, la France insoumise,
00:18:47très intéressant, ça s'est passé aussi jeudi soir,
00:18:50non pas à la Philharmonie de Paris, mais ça s'est passé à Brest.
00:18:54Alors il y a un décalage entre ce qui est dit sur les réseaux sociaux,
00:18:57le climat, et puis les salles sont pleines, il est ovationné,
00:19:00mais c'est un garçon qui est aujourd'hui sous protection,
00:19:02qui a prôné la paix, qui a écrit des chansons pour la paix,
00:19:05et qui est placé sous protection parce qu'il s'appelle Amir,
00:19:08parce qu'il est franco-israélien,
00:19:10parce qu'il a fait l'armée en Israël,
00:19:12et donc en ayant ce CV-là,
00:19:15automatiquement on va dire, c'est un génocidaire.
00:19:19Voilà comment ça se passe en France aujourd'hui.
00:19:21Voyez le sujet sur Amir.
00:19:26Malgré les pressions, Amir a pu chanter devant ses fans bretons.
00:19:30La sécurité de l'artiste qui vit déjà sous protection
00:19:32a dû néanmoins être renforcée.
00:19:35Deux jours auparavant, Cécile Baudouin,
00:19:37candidate de la France insoumise au municipal à Brest,
00:19:40avait réclamé sa déprogrammation pour sa proximité supposée
00:19:43avec l'extrême droite israélienne.
00:19:46Il a participé à la colonisation illégale en Palestine
00:19:49au sein de l'armée israélienne et s'en vente régulièrement.
00:19:52Il a contribué financièrement et médiatiquement
00:19:55au soutien de la police aux frontières israéliennes.
00:19:58Interrogé par le Parisien,
00:20:00le patron du label d'Amir dénonce un amas de mensonges
00:20:03ou d'effets déformés.
00:20:05Il ne cache pas sa colère mais aussi son dégoût.
00:20:08Dans son communiqué de presse,
00:20:10LFI l'appelle Amir Haddad
00:20:12alors qu'on sait très bien que jamais son patronyme
00:20:14n'est utilisé dans sa carrière en France.
00:20:16Derrière tout ça, il y a un antisionisme exacerbé et hystérisé
00:20:21qui frôle de plus en plus avec un antisémitisme assumé.
00:20:24Antoine Gouifian dénonce également les méthodes de harcèlement numérique
00:20:28de la France insoumise qui mettent une cible dans le dos de l'artiste.
00:20:32Il y a une armée numérique qui insulte l'artiste,
00:20:35le traite de tous les noms.
00:20:36Un jour, il va y avoir un drame
00:20:38et ces personnes porteront l'entière responsabilité.
00:20:41En juillet dernier, la venue d'Amir au francophonie en Belgique
00:20:44avait déjà provoqué des remous.
00:20:47Plusieurs artistes avaient annoncé se retirer de l'événement
00:20:50et appeler au boycott.
00:20:51Georges Fenech, et on se posera la question sur les artistes.
00:20:55Oui, il y a quelque chose de très révoltant,
00:20:58saisissant, cette action qui a été menée à Philharmonie
00:21:02à une semaine des événements, des commémorations
00:21:06des événements du Bataclan.
00:21:07Pourquoi ?
00:21:08Parce que la salle du Bataclan, vous vous en souvenez,
00:21:11n'a pas été choisie par hasard par les commandos venus de Raqqa et de Mossoul.
00:21:16Le Bataclan avait été choisi parce que les propriétaires
00:21:18étaient de confession juive.
00:21:19et que chaque année, au Bataclan, il y avait un concert
00:21:23qui était donné caritatif
00:21:25pour les œuvres de l'armée d'autres salles.
00:21:28Oui, c'est quand même un lien que je vous laisse.
00:21:30Alors, je termine.
00:21:31La réaction des gens-là n'était pas tuée.
00:21:32Je termine.
00:21:33Ils sont rentrés avec des fumigènes.
00:21:36Ils ne sont pas rentrés avec des kalachnikovs, bien entendu.
00:21:38Oui, ça m'a fait.
00:21:39Il faut se faire la différence, tout de même.
00:21:40Mais comme l'a très bien dit Julien Dray, il aurait pu y avoir un drame.
00:21:44Parce que vous allumez des fumigènes dans une salle confinée,
00:21:47ça peut être terrible.
00:21:48Mais c'est le symbole.
00:21:49Voyez-vous, s'attaquer à cette Philharmonie
00:21:52parce qu'il y a l'Orchestre Philharmonique israélien,
00:21:56moi, ça m'a rappelé, effectivement,
00:21:57qu'on a ciblé le Bataclan parce que...
00:22:00Parce que c'était le 3 mai avec l'Orchestre Philharmonique.
00:22:02Non, mais je ne fais pas la comparaison.
00:22:03Je n'ai pas sur le même plan ce qui s'est passé.
00:22:05Si, l'intérêt de dire que les personnes qui étaient...
00:22:08Les personnes présentes aient eu très peur, ça je le comprends absolument.
00:22:10Ce n'est pas qu'elles aient eu très peur,
00:22:11c'est que les témoignages qui nous ont été apportés
00:22:14des personnes qui étaient présentes jeudi soir
00:22:16ont automatiquement fait le lien avec les attaques dans les salles
00:22:21et ont fait un lien naturel, si vous voulez.
00:22:25C'est eux qui l'ont ressenti exactement comme ça.
00:22:27Mais, encore une fois, vous vivez ça en direct
00:22:30alors que vous êtes venus assister à un concert,
00:22:32je comprends absolument qu'ils aient eu peur
00:22:34et je comprends absolument qu'ils aient pensé à ça.
00:22:37Maintenant, 3 jours plus tard,
00:22:38de la même manière que je ne ferai pas le lien
00:22:40entre ce qui s'est passé à Oléron et à l'Assemblée Nationale,
00:22:42quand bien même des gamines voilées de 10 ans
00:22:44sur le terrain de l'islamisation de notre environnement
00:22:47qui provoque la conversion complètement sidérante
00:22:51d'un garçon comme celui qui a frappé à Oléron,
00:22:57est vrai.
00:22:59Il y a quand même des parallèles.
00:23:00Attention, quoi.
00:23:01Je veux dire, c'est son trentement.
00:23:03Il y a une atmosphère quand même qui ressemble de loin
00:23:06aux années 30 à Berlin, en Allemagne.
00:23:09Mais ça, c'est autre chose.
00:23:09Non, mais ce n'est pas autre chose, pardon.
00:23:11Non, non, ce n'est pas autre chose parce que c'est une espèce de...
00:23:15Un parti politique, à l'époque c'était le parti d'Hitler,
00:23:20là on a le LFI, un parti politique qui balance des idées
00:23:24à longueur de temps, qui justifie tout un tas d'actions.
00:23:29Vous parlez de Oléron, on parle de l'Assemblée Nationale,
00:23:31on parle du Philharmonique.
00:23:33Ce parti politique qui donne raison à une engeance
00:23:38pour montrer qu'elle existe dans un pays,
00:23:42il y a quelque chose d'inquiétant.
00:23:44Il y a quelque chose, je suis d'accord avec M. Fenech,
00:23:46il y a quelque chose, je crois, qui est très dangereux.
00:23:50Les intentions des différents acteurs en présence
00:23:52ne sont pas les mêmes et que ça mérite quand même d'être souligné.
00:23:54Non, mais vous parlez du climat et les churakis,
00:23:58mais évidemment vous ne faites pas un parallèle
00:23:59entre le parti d'Hitler et la France Insoumise.
00:24:01Je ne fais pas ce parallèle, mais le problème, si vous voulez,
00:24:05c'est qu'on peut se poser la question de savoir
00:24:08si la France Insoumise ne rêve pas d'avoir des chasses aux Juifs
00:24:12dans les rues de Paris, des Juifs SS sur les vitrines
00:24:16des magasins tenus par des Juifs, etc.
00:24:18C'est une vraie question qu'on peut se poser,
00:24:20c'est une question d'éthique.
00:24:22Oui, mais au-delà de l'éthique, déjà,
00:24:24il n'y a pas de responsable de la France Insoumise
00:24:26susceptible de vous répondre à cette question,
00:24:28c'est votre avis.
00:24:29En attendant, j'ai bien compris que vous ne faisiez pas
00:24:32le parallèle tout de même entre
00:24:33le parti
00:24:36d'Hitler, c'est ce que vous disiez,
00:24:38et la France Insoumise. En revanche,
00:24:39vous parliez d'un climat,
00:24:41et la question qu'on peut se poser, le climat actuellement,
00:24:44est-ce qu'aujourd'hui, un Français
00:24:45de confession juive se sent en sécurité en France ?
00:24:48Est-ce qu'un Français, parce que
00:24:50juif, peut aller
00:24:52à un concert, être
00:24:53en sécurité sur notre console ?
00:24:55Pardon, excusez-moi, je prends un peu la parole.
00:24:57Je lui ai répondu, je lui ai dit oui, un Français, un Juif
00:25:00en France, se sent en sécurité.
00:25:02Heureusement, heureusement
00:25:03qu'il y a la police, heureusement qu'il y a
00:25:05ces hommes et ces femmes qui nous protègent,
00:25:07et qui protègent tous les Français.
00:25:09Heureusement qu'on est dans un état de droit encore.
00:25:11Mais ce qui me fait peur, c'est qu'à un moment, ça bascule
00:25:13réellement, et qu'on passe
00:25:15sur des actions qui deviennent
00:25:17de plus en plus violentes.
00:25:18On va remercier Elie Chouraki,
00:25:21critique de la déraison
00:25:22antisémite.
00:25:24Vous l'avez apporté, moi je dis tout aux téléspectateurs,
00:25:26vous me l'avez apporté ce matin en disant
00:25:27il est tout chaud, on vient de le publier.
00:25:29Donc puisqu'il est tout chaud, je vais
00:25:31le lire quand il sera tiède,
00:25:33et puis on va y réfléchir
00:25:35à froid.
00:25:37Un grand merci Elie Chouraki.
00:25:38Merci à vous, c'est un plaisir d'être.
00:25:40Et on va recevoir Mathieu Beaucoté à 9h30.
00:25:41Il est à 9h31 sur CNews,
00:25:47on poursuit l'heure des pros ce matin.
00:25:49Mais qu'est-ce que vous faites sur notre plateau
00:25:50Mathieu Beaucoté ?
00:25:51C'est une excellente question à 7h,
00:25:53normalement je travaille en t-shirt chez moi.
00:25:54Oui, mais là vous êtes en costume cravate.
00:25:57Et pour le plaisir de vous voir.
00:25:58Mais bien évidemment, et on vous retrouvera à 19h
00:26:01cher Mathieu Beaucoté, bien sûr,
00:26:02pour votre émission, votre rendez-vous du samedi
00:26:04qui cartonne.
00:26:06Mais vous êtes avec nous parce que vous avez écrit
00:26:07Mathieu Beaucoté, les deux Occidents.
00:26:10Et pendant la publicité, je me disais
00:26:12c'est bien d'avoir Mathieu Beaucoté ce matin
00:26:15parce que, est-ce qu'à travers votre ouvrage,
00:26:18on peut aussi réfléchir sur ce qui se passe
00:26:21actuellement en France ?
00:26:22Et on parlait dans la première partie
00:26:24de ce climat, où d'ailleurs c'est difficile
00:26:27maintenant, on n'arrive plus à poser les mots
00:26:29sur nos mots MAUX.
00:26:30Qu'est-ce qui se passe à la Fielharmonie de Paris
00:26:32lorsque c'est interrompu ?
00:26:34Qu'est-ce qui se passe pour Amir qui est aujourd'hui
00:26:36ciblé par ce que Franco est israélien ?
00:26:38Est-ce que c'est de l'antisionisme ?
00:26:40Est-ce que c'est de l'antisémitisme ?
00:26:42Est-ce que c'est une vision d'un monde
00:26:45qui aujourd'hui est un monde occidental
00:26:47qui n'existe plus ou qui est en train de dépérir ?
00:26:50Et on a cette fracture-là.
00:26:52Donc vous, le professionnel de la profession,
00:26:55des sciences sociales, vous dites quoi ce matin ?
00:26:58Est-ce que c'est l'un des symptômes
00:26:59de cet Occident qui est en train de s'effondrer ?
00:27:02Par rapport à ce qui s'est passé à la Fielharmonie de Paris,
00:27:04je pense que le premier élément,
00:27:06c'est un retour à la tentation de la violence.
00:27:08Bon, je dirais que ce n'est pas un attentat,
00:27:10mais c'est cette idée qu'aujourd'hui,
00:27:11au nom des convictions idéologiques
00:27:13portées par les uns les autres
00:27:14à la manière presque de dogmes incandescents,
00:27:17il est légitime non seulement de perturber
00:27:19un événement public,
00:27:20il est légitime de tout faire aller jusqu'au seuil
00:27:22de la violence en quelque sorte
00:27:23sous le signe d'une forme de terreur morale.
00:27:25Ça, on le voit.
00:27:26Et je pense qu'on quitte vraiment
00:27:28le cycle de 1989,
00:27:32mais même au paradis,
00:27:32on pourrait dire le cycle d'après la Deuxième Guerre mondiale,
00:27:35qui voulait frapper d'un interdit moral
00:27:37la possibilité de la censure,
00:27:39la possibilité de la violence,
00:27:40la possibilité de la perturbation exagérée
00:27:42de la vie civique au nom du fanatisme
00:27:43des uns et des autres.
00:27:44Et qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui ?
00:27:46C'est un monde qui veut davantage conjuguer la politique
00:27:48avec la violence qu'avec le dialogue.
00:27:50À l'échelle de l'histoire,
00:27:51ce n'est pas vraiment original,
00:27:52mais nous n'y étions plus habitués.
00:27:53Eh bien, justement,
00:27:55et on poursuit la réflexion,
00:27:56est-ce que si on a ces phénomènes-là
00:27:59qui se multiplient en France
00:28:01et cette résurgence d'un antisémitisme
00:28:03sur notre sol,
00:28:05est-ce que c'est parce qu'on a un Occident faible
00:28:07et une culture occidentale
00:28:09d'une faiblesse absolue ?
00:28:10Je n'utiliserai pas le même terme que vous.
00:28:12Pour moi, l'antisémitisme n'est pas résurgent.
00:28:15L'antisémitisme arrive.
00:28:16C'est-à-dire que l'antisémitisme
00:28:18n'est pas une forme de renaissance
00:28:19d'une vieille pathologie occidentale
00:28:22qui reprendrait vie aujourd'hui.
00:28:24Nous sommes devant l'antisémitisme
00:28:25d'importation,
00:28:26on va dire ainsi,
00:28:27associé...
00:28:28Oui, mais on a déjà vécu
00:28:29l'antisémitisme, pardonnez-moi.
00:28:30Oui, mais ce n'est pas le même.
00:28:31J'entends,
00:28:32ce n'est pas la même résurgence,
00:28:34mais simplement,
00:28:34le phénomène n'est pas nouveau.
00:28:36Non, mais le fait est que...
00:28:37Il y a des fièvres antisémites
00:28:38et on vit aujourd'hui...
00:28:39Alors, on a un désaccord ici,
00:28:41c'est-à-dire que l'antisémitisme
00:28:43tel qu'on le vit,
00:28:43ce n'est pas la vieille fièvre
00:28:45qui a pu frapper,
00:28:47qui a frappé autrefois
00:28:48Céline,
00:28:49Brasillac,
00:28:49prenez les déons comme ça,
00:28:50Bardèche,
00:28:51toute une tradition très particulière
00:28:53qui est morte aujourd'hui.
00:28:54Heureusement, d'ailleurs,
00:28:54soit dit en passant.
00:28:55Mais l'antisémitisme qui vient,
00:28:58vient en fait avec toute une série
00:28:59de convictions,
00:29:00de thèmes d'obsessions
00:29:01et l'antisémitisme...
00:29:02L'islamisme dit
00:29:03j'en ai le véritable porteur.
00:29:05Donc, évidemment,
00:29:06je pense que ça déplaît
00:29:07à certaines autorités administratives
00:29:08que de mentionner le lien
00:29:10entre le fait que cet antisémitisme
00:29:11est d'importation davantage
00:29:13qu'une renaissance
00:29:14d'un antisémitisme autochtone.
00:29:15Mais le réel à ses droits,
00:29:16je pense qu'il faut le mentionner.
00:29:19Racontez une autre histoire
00:29:20des changements démographiques
00:29:22en Occident depuis 30 ou 40 ans
00:29:23et il n'y a pas d'antisémitisme
00:29:24en France aujourd'hui
00:29:25de cette manière.
00:29:26Vous parlez d'antisémitisme
00:29:27d'importation.
00:29:29Ça veut dire qu'aujourd'hui,
00:29:31c'est le fruit
00:29:32d'un antisémitisme extérieur
00:29:35qui aujourd'hui
00:29:36gangrène notre société ?
00:29:38Gangrène, c'est-à-dire
00:29:39qu'à un moment donné,
00:29:40quand vous arrivez
00:29:41avec des changements démographiques
00:29:42tels
00:29:43et que des populations
00:29:44issues d'un autre coin du monde
00:29:45où l'antisémitisme
00:29:46n'est pas frappé du même interdit,
00:29:48n'est pas considéré
00:29:49avec la même hostilité,
00:29:50eh bien, quand vous transposez
00:29:51des populations comme ça,
00:29:52ça ne se dit pas tous, évidemment.
00:29:54Il ne va de soi pas tous,
00:29:55mais vous avez de bonnes chances
00:29:56d'amener dans leur bagage,
00:29:57quelquefois,
00:29:58ces obsessions
00:29:59qui existent ailleurs
00:29:59et n'existent pas ou plus ici.
00:30:01Et si vous deviez résumer
00:30:02les deux Occidents,
00:30:04quels sont les deux Occidents, Mathieu ?
00:30:05Alors, je le résumerai
00:30:06assez simplement.
00:30:07Il y a eu au XXe siècle
00:30:08deux Allemagnes,
00:30:08il y a aujourd'hui deux Occidents.
00:30:10J'entends parler à partir
00:30:11d'un même bassin civilisationnel,
00:30:13deux lectures aujourd'hui
00:30:14fondamentalement contradictoires
00:30:15de la démocratie,
00:30:16de la liberté d'expression,
00:30:18de ce qui est même
00:30:19l'esprit de notre civilisation,
00:30:20de l'état de droit.
00:30:21Et je pense qu'on est appelé
00:30:23à avoir cette fracture idéologique
00:30:25qui est aussi une faille atlantique,
00:30:26mais qui traverse par ailleurs
00:30:27chacun des deux blocs.
00:30:28Donc, en Amérique,
00:30:30aujourd'hui,
00:30:31vous avez le trumpisme
00:30:32qui est dominant,
00:30:32mais vous avez aussi,
00:30:33on l'a vu avec Mme Dany,
00:30:34une opposition progressiste radicale,
00:30:37vous avez des résidus
00:30:37de centrisme technocratique
00:30:38et en Europe occidentale
00:30:40où il y a une tentative,
00:30:41quelquefois la blague
00:30:42c'est ma boutade,
00:30:43c'est-à-dire dans les pays de l'Est,
00:30:44c'est-à-dire l'Europe occidentale,
00:30:46il y a la tentation aujourd'hui
00:30:49de mater cette insurrection populiste,
00:30:53populaire, en fait,
00:30:55avec une forme de néo-soviétisme,
00:30:56de néo-soviétisme
00:30:57qui consiste à instrumentaliser
00:30:59l'état de droit
00:31:00contre la souveraineté populaire
00:31:02qui s'exprime.
00:31:02L'état de droit réinvente
00:31:04donc l'arbitraire politique
00:31:05et la sanction idéologique
00:31:06derrière les apparences
00:31:07d'une fausse neutralité administrative.
00:31:10La chose devient importante
00:31:11surtout devant l'émergence
00:31:13dans plusieurs pays occidentaux
00:31:15de médias d'opposition
00:31:16et disposant de moyens
00:31:17de contester le monopole
00:31:18du récit médiatique légitime
00:31:20sur lequel reposait
00:31:21en bonne partie
00:31:22le régime diversitaire.
00:31:24Et on en a vécu
00:31:25un cas chimiquement pur
00:31:26malheureusement dramatique
00:31:27le week-end dernier,
00:31:29le drame qui a frappé
00:31:31l'île et toute la France
00:31:32à savoir la mort de Matisse
00:31:33où les médias
00:31:34dans un premier temps
00:31:35n'ont pas voulu en parler.
00:31:36Et vous avez eu
00:31:38finalement un relais
00:31:39qui a été fait.
00:31:40La mère de Matisse
00:31:41qui a pris la parole
00:31:42et les médias
00:31:44qui avaient à la base
00:31:45le monopole
00:31:46du récit médiatique
00:31:47ont été contraints
00:31:48en quelque sorte
00:31:49de relayer cette information.
00:31:51Alors c'est un acteur nouveau
00:31:53qui émerge dans le paysage médiatique
00:31:55ce sont les proches
00:31:55ou les parents de victimes.
00:31:57Parce que jusqu'ici
00:31:57on avait une mise en scène connue
00:31:59il y avait une victime
00:32:01on disait que les proches
00:32:02les parents
00:32:02étaient très dignes
00:32:03dans la mesure
00:32:04où ils ne disaient rien.
00:32:05La dignité était assimilée
00:32:06au silence gêné
00:32:08au silence honteux.
00:32:08Avec la formule
00:32:09vous n'aurez pas ma haine.
00:32:10Exactement.
00:32:11Ce que j'ai toujours trouvé
00:32:11un peu étrange
00:32:12c'est que les gens du Bataclan
00:32:13méritent notre haine
00:32:14jusqu'à la fin des temps.
00:32:15Quoi qu'il en soit.
00:32:17Donc j'y reviens
00:32:18dans le cas de Matisse
00:32:19mais d'autres cas
00:32:20quand les parents
00:32:21prennent la parole
00:32:23là ça dérègle complètement
00:32:24le récit médiatique
00:32:25parce qu'il y avait
00:32:25une parole autorisée
00:32:27de ce point de vue
00:32:28vous connaissez
00:32:28la formule de Weber
00:32:30probablement
00:32:30qu'est-ce que l'État
00:32:31c'est le monopole
00:32:31de la violence légitime.
00:32:33On a connu depuis 30 ans
00:32:34le monopole
00:32:35du récit médiatique légitime.
00:32:37Or l'explosion
00:32:38du système médiatique
00:32:39à cause des réseaux sociaux
00:32:40notamment mais pas seulement
00:32:41faites en sorte
00:32:41que les paroles
00:32:42non autorisées émergent
00:32:44et le régime panique.
00:32:46Autre sujet
00:32:47absolument passionnant
00:32:48mais c'est intimement
00:32:48lié à votre ouvrage.
00:32:50Tout y est lié
00:32:51je vous rassure.
00:32:51Bien évidemment
00:32:52et je constate
00:32:53que vous avez une grande amie
00:32:54qui est Ursula von der Leyen
00:32:56vous lui rendez un hommage
00:32:57Le nouveau Kaiser.
00:32:58Vraiment formidable
00:32:59dans cet ouvrage
00:33:01vraiment elle doit être heureuse
00:33:02en vous lisant
00:33:04Ursula von der Leyen
00:33:05mais revenons justement
00:33:07sur les deux Occidents
00:33:08revenons aussi
00:33:09sur les chocs idéologiques
00:33:11qu'on peut vivre
00:33:11parfois des chocs idéologiques
00:33:13politiques
00:33:13mais qui ne représentent pas
00:33:15la volonté
00:33:17ou le souhait des Français.
00:33:18C'est très intéressant
00:33:19de voir ça
00:33:19le décalage qu'il y a
00:33:20sur par exemple
00:33:20il n'y a rien de plus consensuel
00:33:22que les questions migratoires
00:33:24en France
00:33:24c'est à dire que
00:33:257 à 8 Français sur 10
00:33:26veulent moins d'immigration.
00:33:28Il n'y a rien de plus consensuel
00:33:29que les questions de sécurité.
00:33:307, 8, 9 Français sur 10
00:33:32veulent plus de sécurité
00:33:33et veulent des mesures
00:33:34extrêmement fermes.
00:33:35mais en revanche
00:33:36ça hurle sur les plateaux télé
00:33:38vous avez une omniprésence
00:33:40d'une minorité très active
00:33:42et pourtant
00:33:42qui ne représente pas
00:33:43la société française.
00:33:44Moi je suis fasciné
00:33:45de voir ce décalage.
00:33:46Cas chimiquement pur
00:33:47cas de force majeure
00:33:48les fillettes
00:33:50voilées à l'Assemblée nationale.
00:33:51C'est très intéressant.
00:33:52La France insoumise
00:33:53hurle à l'islamophobie
00:33:55les écolos
00:33:56hurlent
00:33:56à l'islamophobie.
00:33:58Je vois le tweet
00:33:59du chevalier
00:34:00Emric Caron
00:34:01que dit-il
00:34:02en ce moment
00:34:03des enfants
00:34:03et des femmes musulmanes
00:34:04qui étaient simplement
00:34:05venus assister
00:34:05à une séance parlementaire
00:34:06voient leur image
00:34:07diffusée partout
00:34:08sur les réseaux sociaux
00:34:09tout ça parce qu'elles portent
00:34:10un voile.
00:34:11Le niveau de racisme
00:34:12islamophobe
00:34:13dans ce pays
00:34:14encouragé par la présidente
00:34:16de l'Assemblée nationale
00:34:17qui piétine le règlement
00:34:18qu'elle doit faire appliquer
00:34:19ne cesse de grimper
00:34:20et me fait honte.
00:34:22Et je vais vous proposer
00:34:23deux réactions politiques
00:34:24l'une c'est
00:34:24Manon Aubry
00:34:26pardonnez-moi
00:34:27de la France insoumise
00:34:27et l'autre
00:34:28Marion Maréchal
00:34:29deux eurodéputés
00:34:30mais c'est deux idées différentes.
00:34:33Moi je voudrais avoir
00:34:34une pensée
00:34:34pour ces fillettes
00:34:35ce matin
00:34:36parce qu'elles ont été
00:34:36jetées à la vindicte populaire
00:34:38elles n'ont rien demandé
00:34:39et elles sont retrouvées
00:34:41en photo
00:34:41au milieu du débat public
00:34:42sur les bandes au télé
00:34:43et pour nourrir quoi ?
00:34:46Nouvelle obsession islamophobe.
00:34:49Au-delà du fait
00:34:49d'être choquée
00:34:50de voir bien sûr
00:34:50des fillettes voilées
00:34:51dans l'hémicycle
00:34:52je suis choquée
00:34:53de découvrir
00:34:54qu'il y a donc
00:34:54des écoles privées
00:34:56dans notre pays
00:34:57parce que c'est une visite scolaire
00:34:58deux écoles privées
00:34:59en l'occurrence
00:35:00qui donc
00:35:01font voiler des fillettes.
00:35:03Donc j'aimerais quand même
00:35:04que l'État se penche
00:35:05sur ces fameuses écoles.
00:35:07Et pourquoi je vous dis ça ?
00:35:09Je suis allé chercher
00:35:09tous les journalistes
00:35:10auraient pu le faire
00:35:11les sondages
00:35:13qui donnent en quelque sorte
00:35:15la parole des Français.
00:35:17Le pouls
00:35:17vous prenez le pouls
00:35:19des Français
00:35:19sur ces questions.
00:35:20Ça date pas d'il y a 10 ans
00:35:22ça date de mai dernier.
00:35:23Êtes-vous
00:35:24pour ou contre
00:35:25l'interdiction du voile
00:35:25dans l'espace public
00:35:26pour les mineurs
00:35:26de moins de 15 ans ?
00:35:28Vous avez 71%
00:35:29des Français
00:35:30qui sont pour l'interdiction
00:35:31et 29 contre.
00:35:33Et quand vous allez
00:35:33dans le détail
00:35:34c'est alors là
00:35:35fascinant
00:35:35vous avez un sympathisant
00:35:37à LFI sur trois
00:35:38qui est contre.
00:35:39Vous avez 74%
00:35:41des socialistes
00:35:42qui considèrent
00:35:43qu'il faut interdire
00:35:44le voile
00:35:45dans l'espace public
00:35:45pour les mineurs
00:35:46de moins de 15 ans.
00:35:4775%
00:35:48c'est autant
00:35:49que les sympathisants
00:35:50du Rassemblement National.
00:35:51D'accord ?
00:35:52Et vous avez
00:35:5259% des écolos
00:35:54qui sont contre
00:35:56cette...
00:35:57qui sont pour
00:35:58cette interdiction.
00:35:59Mais vous avez
00:36:00des élus
00:36:00qui hurlent
00:36:01à l'islamophobie.
00:36:02Donc moi je pense
00:36:02qu'il faut
00:36:03du côté de la LFI
00:36:04et du côté des écolos
00:36:05faire un grand audit
00:36:06pour savoir
00:36:07qui sont les islamophobes.
00:36:08C'est dangereux
00:36:09l'islamophobe.
00:36:09C'est comme ça
00:36:10que c'est présenté
00:36:10au sein de leur parti.
00:36:12Et si vous allez
00:36:13encore plus loin
00:36:13le tabou des tabous
00:36:14il ne faut surtout pas
00:36:15en parler.
00:36:15Êtes-vous pour ou contre
00:36:16l'interdiction du voile
00:36:17dans l'espace public ?
00:36:18Sondage CSA
00:36:18pour CNews Europe 1
00:36:20et le JDD
00:36:20c'était le 28 mars dernier.
00:36:2269% des Français
00:36:24sont finalement favorables
00:36:27à l'interdiction
00:36:27du voile
00:36:28dans l'espace public.
00:36:29Je me retourne
00:36:29une nouvelle fois
00:36:29vers vous Mathieu Bocoté.
00:36:31Mais ces 4 derniers jours
00:36:32je n'ai entendu
00:36:33sur les plateaux
00:36:34quasiment que
00:36:35des personnes
00:36:37qui nous expliquaient
00:36:39que c'était islamophobe
00:36:41d'imaginer
00:36:41d'interdire
00:36:42le voile
00:36:43pour les mineurs
00:36:43de moins de 15 ans.
00:36:45Alors il y a deux choses
00:36:46là-dedans.
00:36:47Il y a un basculement
00:36:47qui s'opère
00:36:48au début des années 90.
00:36:49Si vous racontez
00:36:49l'histoire des années 80
00:36:50même début 90
00:36:51on considère généralement
00:36:53mais aussi loin
00:36:54que dans le recordis
00:36:55dans la mitterrandie
00:36:56tout ça
00:36:56que l'immigration massive
00:36:57est un problème.
00:36:58Il y a un basculement
00:36:59qui s'opère
00:37:00au début des années 90
00:37:01où on considère
00:37:01que ce sont ceux
00:37:02qui considèrent
00:37:03que l'immigration massive
00:37:04est un problème
00:37:05qui sont un problème.
00:37:06Donc dès lors
00:37:07il faut mater
00:37:08ces racistes
00:37:09ces xénophobes
00:37:10ces islamophobes
00:37:11on dira plus tard
00:37:12qui dans l'espace public
00:37:13s'opposent à l'immigration massive.
00:37:15Et là on voit
00:37:15la conséquence tardive.
00:37:16Ensuite
00:37:17interdire le voile
00:37:18dans l'espace public
00:37:18c'est un symbole.
00:37:20Je vois derrière ça
00:37:21moi j'appelle ça
00:37:21le coup de baguette laïque.
00:37:22Donc on s'imagine
00:37:23qu'on fait venir des gens
00:37:24avec une culture
00:37:25des mœurs
00:37:26un imaginaire
00:37:27une mentalité
00:37:28une religion.
00:37:28D'ailleurs
00:37:29on a l'impression
00:37:29qu'ils vont franchir
00:37:30la frontière
00:37:31et d'un coup
00:37:31ils deviendront tout autre.
00:37:32Ils deviendront
00:37:33comme des lecteurs
00:37:34de frontièreurs
00:37:34ou des militants
00:37:35du printemps républicain.
00:37:36Mais c'est pas exactement
00:37:37comme ça que ça se passe
00:37:38dans l'histoire.
00:37:39Quand vous avez
00:37:39des changements démographiques
00:37:40ça accompagne
00:37:42ces changements démographiques
00:37:43des changements culturels
00:37:44des changements de mœurs
00:37:45de mentalité.
00:37:46Alors à la lumière de cela
00:37:47le pouvoir politique
00:37:48a la nécessité
00:37:49oui de restaurer
00:37:50l'identité nationale
00:37:51mais je constate
00:37:52que ça aurait été
00:37:52plus simple
00:37:53de ne pas créer
00:37:54les conditions
00:37:54d'une déstabilisation
00:37:55identitaire majeure
00:37:56que de vouloir ensuite
00:37:57imposer par l'interdiction
00:37:59du voile.
00:37:59Je dis pas qu'il faut pas le faire
00:38:00mais je dis que ça aurait été
00:38:01plus simple
00:38:01de maîtriser l'immigration
00:38:02que de vouloir ensuite
00:38:03maîtriser l'habillement
00:38:04des gens dans la rue.
00:38:05Donc vous ne croyez pas
00:38:06à la formule
00:38:06à Rome fait comme les Romains ?
00:38:08Ah non je pense
00:38:08moi j'y crois
00:38:09je pense simplement
00:38:09je pense qu'aujourd'hui
00:38:10le régime considère
00:38:12que Rome n'existe plus
00:38:13que les Romains sont trop
00:38:14et franchement
00:38:14on devrait plutôt
00:38:15se penser ailleurs.
00:38:16Georges Fenech
00:38:17très intéressant
00:38:18ces sondages-là
00:38:19qui n'ont absolument
00:38:19pas été présentés
00:38:20pendant ces heures
00:38:21et ces heures
00:38:22et ces heures
00:38:22de débat
00:38:23depuis quatre jours
00:38:25et je constate aussi
00:38:26que dans la sémantique
00:38:27de la France insoumise
00:38:28on vous parle pas
00:38:29d'enfants
00:38:30on dit des jeunes femmes
00:38:32notamment je crois
00:38:32que c'était le tweet
00:38:33de Madame Panot
00:38:34qui disait
00:38:34des jeunes femmes
00:38:35sont ciblées
00:38:35l'islamophobie etc.
00:38:37Oui
00:38:37non mais autant
00:38:38je suis entièrement
00:38:40d'accord avec la réflexion
00:38:42qu'on doit porter
00:38:42sur le voile
00:38:44imposé
00:38:45entre guillemets
00:38:46à des mineurs
00:38:47la question se pose
00:38:48y compris
00:38:48dans le domaine public
00:38:51autant vouloir interdire
00:38:53le signe religieux
00:38:55et le voile
00:38:56dans l'espace public
00:38:57à tout le monde
00:38:58ça me paraît pas réaliste
00:38:59pas les signe religieux
00:39:00je pense que
00:39:00non mais c'est très important
00:39:02c'est là où il y a
00:39:03la question de laïcité
00:39:05je n'ai pas fini ma phrase
00:39:06non mais pardon
00:39:08de t'avoir coupé
00:39:08mais je voulais préciser
00:39:10les français
00:39:11ne sont pas favorables
00:39:12à une interdiction
00:39:12de tous les signes religieux
00:39:14dans l'espace public
00:39:14ils sont favorables
00:39:15à l'interdiction du voile
00:39:16et pas seulement
00:39:17parce que c'est un signe religieux
00:39:18parce que c'est un signe
00:39:19de soumission de la femme
00:39:20c'est un signe identitaire
00:39:21de conquête
00:39:22alors c'est peut-être compliqué
00:39:23à légiférer
00:39:24sur le plan juridique
00:39:25mais c'est tout le débat
00:39:26on s'abrite beaucoup
00:39:27derrière la laïcité
00:39:29pour combattre
00:39:30le voilement
00:39:30et l'islamisme
00:39:31c'est pas seulement
00:39:32une question de laïcité
00:39:33c'est une question
00:39:33d'identité
00:39:34et de civilisation
00:39:35Mathieu Hock
00:39:35moi je constate une chose
00:39:36c'est que
00:39:37s'il y a des cris d'orfraie
00:39:39qui sont poussés
00:39:40par des responsables politiques
00:39:43de tous bords
00:39:43d'ailleurs
00:39:43si ce débat là
00:39:46finit quasiment
00:39:48en pugilat
00:39:48sur les plateaux de télévision
00:39:49il y a un consensus
00:39:50et je ne suis même pas sûr
00:39:51que ça crée une tension
00:39:53sur notre sol
00:39:54les français
00:39:54sont majoritairement contre
00:39:56le port du foile
00:39:57pour une enfant
00:39:58qui a 11, 10, 12 ans
00:40:01et c'est Amine El Khatmi
00:40:03qui a raconté
00:40:03mais attendez moi
00:40:04au Maroc par exemple
00:40:05je ne vois pas une fille
00:40:06une fillette
00:40:07de 8, 9 ou 10 ans
00:40:08voilée
00:40:09en revanche
00:40:10quand vous allez en Europe
00:40:10vous allez en Allemagne
00:40:11vous allez en Belgique
00:40:13vous allez en France
00:40:14désormais
00:40:14vous allez à Londres
00:40:15vous en voyez plus
00:40:17que dans des pays
00:40:18comme le Maroc
00:40:19ce qui est le plus frappant
00:40:20sur ces questions là
00:40:21c'est qu'aujourd'hui
00:40:21ce que font certains pays
00:40:23arabo-musulmans
00:40:24dans leurs pays
00:40:24notamment sur les questions
00:40:25liées au voile
00:40:26la France et les pays européens
00:40:28ne le font plus
00:40:28parce qu'au nom de la liberté
00:40:29parce qu'on se dit
00:40:30champion de la liberté
00:40:31on tolère des choses
00:40:33que même les pays arabes
00:40:34ne tolèrent plus
00:40:35notamment sur les questions
00:40:35du voilement des fillettes
00:40:37et c'est aujourd'hui
00:40:37un des véritables problèmes
00:40:39et nous on en discute
00:40:40j'en ai discuté
00:40:41à plusieurs reprises
00:40:41avec des interlocuteurs
00:40:43ici d'autres ambassades
00:40:43parce qu'on travaille
00:40:44avec des ambassades parfois
00:40:45et dans des pays
00:40:46arabo-musulmans
00:40:47qui nous expliquent
00:40:48comment ils ont éradiqué
00:40:49notamment le frérisme
00:40:50je pense notamment
00:40:51à la Jordanie etc
00:40:52et qui nous disent
00:40:53mais aujourd'hui
00:40:54la menace islamiste
00:40:56est de plus en plus présente
00:40:58surtout en Europe
00:41:00et en Occident
00:41:02mais surtout en Europe
00:41:02et surtout en France
00:41:04et au Royaume-Uni
00:41:04parce que dans vos deux modèles
00:41:06vous avez laissé
00:41:07avec une immigration massive
00:41:09un choc culturel
00:41:11fondamentalement important
00:41:12qui a bouleversé
00:41:13un certain nombre de quartiers
00:41:14et c'est d'autant plus vrai
00:41:16que la dictature
00:41:17du politiquement correct
00:41:18a fait perdre
00:41:1915, 20, 30 ans de retard
00:41:21aux politiques publiques
00:41:23pour légiférer
00:41:23ou pour traiter ces questions-là
00:41:25Charlotte Dornela
00:41:25cette semaine
00:41:26ceux qui doivent se tenir les côtes
00:41:28ce sont les frères musulmans
00:41:29quand ils voient la faiblesse
00:41:31la faiblesse
00:41:32de la réponse politique
00:41:33à finalement
00:41:34ces actions-là
00:41:37qui sont
00:41:38toutes sauf anodines
00:41:39on est à l'Assemblée nationale
00:41:41c'est un contexte
00:41:43où à l'Assemblée nationale
00:41:44il y a une enquête parlementaire
00:41:47sur les réseaux islamistes
00:41:48et les partis politiques
00:41:49d'ailleurs moi
00:41:50demain je suis rapporteur
00:41:52de cette commission
00:41:52M. Marc Fénaud
00:41:54parce qu'on parle beaucoup
00:41:55de l'islamo-gauchisme
00:41:56M. Marc Fénaud
00:41:58qui avec ses collaborateurs
00:41:59a permis
00:42:00ce qui s'est passé
00:42:01à l'Assemblée nationale
00:42:02je l'interroge
00:42:03dès la semaine prochaine
00:42:03j'essaie de comprendre
00:42:05j'essaie de lui
00:42:06de comprendre
00:42:07pourquoi
00:42:07et pourquoi
00:42:08il considère
00:42:09que c'est une
00:42:10il n'y a pas lieu
00:42:12lieu à polémique
00:42:14à travers
00:42:14ce dossier là
00:42:15et je disais
00:42:16les frères musulmans
00:42:17doivent se marrer
00:42:18de la faiblesse
00:42:19de la réponse politique
00:42:20alors que les français
00:42:21voudraient que l'histoire
00:42:22soit réglée très rapidement
00:42:23pour éviter d'ailleurs
00:42:24toute tension
00:42:24en fait les français
00:42:26en effet moi je suis d'accord
00:42:27les français
00:42:28veulent l'interdiction
00:42:29c'est pas une question
00:42:30de résurgence
00:42:32du religieux
00:42:32dans la société
00:42:33vous voyez
00:42:33on reprend le mot résurgence
00:42:34c'est l'importation
00:42:36les romains
00:42:37veulent vivre à Rome
00:42:38en fait c'est ça
00:42:39la rébole
00:42:40donc ça passe
00:42:41donc si on leur pose
00:42:42la question sur
00:42:42qu'est-ce qu'on doit manger
00:42:43à la cantine
00:42:44ils disent
00:42:44comme nos grands-parents
00:42:45comment on s'habille
00:42:46à l'Assemblée nationale
00:42:47ou ailleurs
00:42:48comme nos grands-parents
00:42:49et parce que
00:42:50c'est la condition
00:42:51pour vivre ensemble
00:42:52or tout le débat
00:42:53est verrouillé
00:42:54de l'abstraction
00:42:55c'est-à-dire
00:42:56la France serait une idée
00:42:57un destin commun
00:42:58et bon
00:42:59quand on rentre dans le dur
00:43:00les français disent
00:43:01bah non c'est des mœurs aussi
00:43:02c'est une manière de vivre
00:43:03or que répond
00:43:05les débats
00:43:06vous disiez
00:43:06les débats sont
00:43:07parce que
00:43:08d'ailleurs c'est une preuve
00:43:09que non la France
00:43:10n'a pas toujours été
00:43:11une terre d'immigration
00:43:12vous savez en général
00:43:12on balaye ça comme ça
00:43:13comme si
00:43:14ce qui était en train
00:43:16de percuter
00:43:16on va dire
00:43:17notre vie collective
00:43:18par le biais
00:43:18de l'immigration massive
00:43:19extra-européenne
00:43:20était finalement
00:43:22l'histoire de France
00:43:23sur 2000 ans
00:43:25pourquoi je dis ça ?
00:43:26parce que quand on répond
00:43:27là
00:43:27on se dit
00:43:28un
00:43:28légalement
00:43:30il n'y a rien de répréhensible
00:43:30ce qui est vrai
00:43:32ces filles
00:43:32elles sont dans une école privée
00:43:34catholique
00:43:34en l'occurrence
00:43:35c'était pas une sortie scolaire
00:43:37c'était une sortie individuelle
00:43:39j'explique tout
00:43:40parce que je réponds
00:43:40à Marion Maréchal
00:43:41qui se pose légitimement
00:43:42la question
00:43:42comme tout le monde
00:43:43se l'est posé
00:43:44or l'enseignement privé
00:43:46en l'occurrence
00:43:46ça a réagi
00:43:47c'était pas une initiative scolaire
00:43:49donc elles étaient
00:43:49c'était une initiative individuelle
00:43:51et par ailleurs
00:43:51la loi de 2004
00:43:52ne s'applique pas
00:43:53aux écoles privées
00:43:54les signes religieux
00:43:55ça dépend des
00:43:56comment dire
00:43:57des programmes
00:43:58des établissements
00:44:00des établissements
00:44:01merci
00:44:01donc on se dit
00:44:03bon bah circuler
00:44:03il n'y a rien à voir
00:44:04si on est légaliste
00:44:05c'est légal
00:44:06bah oui mais en fait
00:44:07le débat n'est pas là
00:44:08le débat n'est pas là
00:44:09parce que ces lois
00:44:10n'existent pas
00:44:10parce qu'elles étaient
00:44:11non écrites
00:44:12parce qu'elles relèvent
00:44:13précisément des lois
00:44:13non écrites
00:44:14qui fait que nous vivons
00:44:15en sorte
00:44:15mais attendez
00:44:16si Yael Brown Pivet
00:44:17dans son tweet
00:44:20qu'est-ce qu'elle dit
00:44:20lorsqu'elle explique
00:44:21ce qui s'est passé
00:44:22elle dit
00:44:22on n'avait jamais été
00:44:23confronté à une telle situation
00:44:24bah oui
00:44:24la question c'est pas
00:44:26on n'avait jamais été
00:44:27confronté à une telle chose
00:44:28pour légiférer
00:44:29c'est pourquoi
00:44:30on en est arrivé là
00:44:30madame la présidente
00:44:31de l'Assemblée nationale
00:44:32si on va jusqu'au bout
00:44:33la conséquence
00:44:34de ce vivre ensemble
00:44:35imposé
00:44:36qui n'a jamais existé
00:44:37c'est qu'on va finir
00:44:38par rédiger des lois
00:44:39avec des alinéas
00:44:40pour savoir
00:44:40comment on doit s'habiller
00:44:41ou dans quel endroit
00:44:43dans la rue d'accord
00:44:44dans l'Assemblée nationale
00:44:45non
00:44:46à les colloquer
00:44:47sauf si votre école
00:44:47est comme si
00:44:48bon bah c'est un vivre ensemble
00:44:49qui est régi
00:44:51par une loi totalitaire
00:44:52absolument d'accord
00:44:53le problème
00:44:55c'est que lorsqu'on décide
00:44:55de faire cohabiter
00:44:56des mœurs
00:44:57qui cohabitent
00:44:57très difficilement
00:44:58vous arrivez
00:44:59une nécessaire
00:44:59codification intégrale
00:45:01de tous les comportements
00:45:03ce qui est l'autre nom
00:45:04d'une société absolument
00:45:04étouffante
00:45:05et invivable
00:45:061 minute 40 avant la publicité
00:45:08je sais que vous êtes
00:45:09chirurgical
00:45:09Mathieu Boclottet
00:45:10vous êtes venu ce matin
00:45:12non pas parce que
00:45:13vous nous appréciez
00:45:14mais parce que
00:45:14vous avez écrit un livre
00:45:15parce que je vous aime
00:45:16passionnément
00:45:16les deux Occidents
00:45:17j'ai une question
00:45:19cette fracture
00:45:20des deux Occidents
00:45:21elle mène à quoi ?
00:45:22parce que certains parlent
00:45:23par exemple
00:45:23de guerre civilisationnelle
00:45:25de guerre civile
00:45:25alors je pense que
00:45:26dans nos sociétés
00:45:27surtout en Europe occidentale
00:45:28on va assister
00:45:29à un rédissement autoritaire
00:45:30dans les prochaines années
00:45:32qu'on le voit
00:45:32parce que devant la poussée
00:45:33de ce qu'on appelle
00:45:34les populismes
00:45:35qui ne sont rien d'autre
00:45:36à l'échelle de l'histoire
00:45:36que des révoltes populaires
00:45:38et bien on est devant
00:45:39un pouvoir
00:45:40qui a décidé
00:45:40de les mater
00:45:41vous savez de ce point de vue
00:45:42je pense qu'il faut presque
00:45:43désidéologiser la politique
00:45:45et retrouver une forme
00:45:45de politique archaïque
00:45:46il y a d'un côté
00:45:48une population insurgée
00:45:49de l'autre côté
00:45:50il y a un pouvoir
00:45:51qui veut se maintenir
00:45:51à tout prix
00:45:52au coeur de ce pouvoir
00:45:53il y a une élite
00:45:54qui goûte les privilèges
00:45:55du pouvoir
00:45:55qui ne voit pas
00:45:56pourquoi elle n'y goûterait plus
00:45:57et dès lors
00:46:00financier
00:46:02et autre demain
00:46:03si nécessaire
00:46:03pour se maintenir au pouvoir
00:46:05contre un peuple
00:46:05qui pour le mater
00:46:06on va le fasciser
00:46:07on va le nazifier
00:46:08on va l'extrême-droitiser
00:46:10et si c'est nécessaire
00:46:11d'utiliser
00:46:11les grands moyens juridiques
00:46:13évidemment
00:46:13et administratifs
00:46:14et politiques
00:46:14pour mater ces insurgés
00:46:16qui sentent mauvais
00:46:17édentés
00:46:18inquiétants
00:46:19qui ont de l'acné
00:46:20à 75 ans
00:46:20mais ces gens-là
00:46:21on va prendre les moyens
00:46:22pour les mater
00:46:22on le voit aujourd'hui
00:46:23si je résume
00:46:24si vous continuez
00:46:25à faire vos éditos
00:46:26au bout d'un moment
00:46:26on va vous fermer le clapet
00:46:28vous allez devoir rentrer au Québec
00:46:29rentrons au Québec
00:46:31c'est jamais malheur
00:46:31pour moi
00:46:31la question n'est pas là
00:46:32mais je constate
00:46:33qu'aujourd'hui
00:46:34nul besoin
00:46:34pas besoin de moi
00:46:35je crois qu'on a réservé
00:46:37un mauvais sort à C8
00:46:38pour des comme ça
00:46:38certains rêvent
00:46:39de fermer C8
00:46:39vous savez Elliot
00:46:40certains rêvent
00:46:41de fermer C8
00:46:41certains disent
00:46:42ils sont pas allés assez loin
00:46:43il fallait fermer C8
00:46:44avant C8
00:46:45parce que s'y expriment
00:46:46un discours
00:46:47qui de leur point de vue
00:46:48est illusitime
00:46:48vous avez entièrement raison
00:46:50cher Mathieu Bocoté
00:46:51et on voit à quel point
00:46:52fermer C8
00:46:53a été une grande réussite
00:46:55on salue évidemment
00:46:56nos confrères
00:46:56qui ont créé des nouvelles chaînes
00:46:58qui cartonnent
00:46:59c'est une grande réussite
00:47:00la fermeture des C8
00:47:02c'est un plébiscite d'ailleurs
00:47:03mais moi je tremble
00:47:05quand je vois
00:47:05la réussite
00:47:07des deux chaînes
00:47:08qui ont été créées
00:47:08il y a quand la fermeture
00:47:09de l'Arcom ?
00:47:10ah non
00:47:11moi je suis contre ça
00:47:13je vous enlève évidemment
00:47:14l'Arcom est mon ami
00:47:16bien évidemment
00:47:17on revient dans un autre
00:47:18il est 10h
00:47:23le point sur l'information
00:47:24c'est avec Marine Sabourin
00:47:25rebonjour Marine
00:47:26rebonjour Elliot
00:47:27bonjour à tous
00:47:28Chine échappe à une suspension
00:47:30en France
00:47:30mais reste sous étroite
00:47:31surveillance du gouvernement
00:47:32la plateforme a supprimé
00:47:34sur son site
00:47:34tous les produits illicites
00:47:36les pouvoirs publics
00:47:36lui avaient donné
00:47:3748h mercredi
00:47:38pour se mettre en conformité
00:47:40avec la loi
00:47:40après la découverte
00:47:41de poupées sexuelles
00:47:42enfantine
00:47:42et d'armes de catégorie A
00:47:44sur son site
00:47:45Chine reste toujours
00:47:46sous le coup
00:47:46de procédures judiciaires
00:47:48ce n'était pas arrivé
00:47:49depuis des mois
00:47:50la force navale
00:47:51anti-piraterie
00:47:51de l'Union Européenne
00:47:52a sécurisé hier
00:47:53un pétrolier
00:47:54qui avait été attaqué
00:47:55au large de la Somalie
00:47:56des assaillants armés
00:47:57avaient attaqué
00:47:58le navire d'une société grecque
00:47:59les 24 membres de l'équipage
00:48:01sont sains et saufs
00:48:02en début de semaine
00:48:024 personnes avaient tenté
00:48:03de s'introduire
00:48:04sur un autre navire
00:48:05au large de la Somalie
00:48:06là aussi
00:48:07et puis un autoportrait
00:48:08de Frida Kahlo
00:48:09pourrait devenir
00:48:09le tableau le plus cher
00:48:11réalisé par une artiste féminine
00:48:12cette peinture intitulée
00:48:14Le rêve
00:48:14est réalisée en 1940
00:48:16et mise aux enchères
00:48:17à New York
00:48:17à partir du 20 novembre
00:48:18elle représente l'artiste
00:48:19dormant dans un lit
00:48:20surpombée
00:48:21par un immense squelette
00:48:22elle avait d'ailleurs
00:48:23un objet de cette nature
00:48:24en papier mâché
00:48:25juste au-dessus de son lit
00:48:26l'oeuvre est estimée
00:48:27entre 40 et 60 millions de dollars
00:48:2940 et 60 millions d'euros
00:48:31bah écoutez
00:48:32merci pour cette information
00:48:33Marine Saboin
00:48:34je vois que
00:48:34moi aussi je vais la donner
00:48:35Mathieu Bocoté
00:48:36est déjà présent
00:48:38mais vous savez
00:48:38c'est quoi
00:48:39c'est 2-3 piges
00:48:40de Mathieu Bocoté
00:48:41le week-end
00:48:42et c'est bon
00:48:4340-60 millions d'euros
00:48:44les arts
00:48:45on est toujours avec
00:48:47le club des 5
00:48:48Mathieu Bocoté
00:48:49Alexandre Devecchio
00:48:50avec Charlotte Dornelas
00:48:51Mathieu Hoc
00:48:51et Georges Fenech
00:48:53je voudrais qu'on parle
00:48:54de cette scène absolument
00:48:55surréaliste
00:48:56à Saint-Denis
00:48:57une tentative d'enlèvement
00:48:59en pleine rue
00:48:59menée par deux faux policiers
00:49:01au Bourget
00:49:01deux suspects ont été interpellés
00:49:03ce sont des véritables policiers
00:49:05cette fois-ci
00:49:06qui étaient situés
00:49:07à proximité
00:49:08qui ont permis
00:49:09leur arrestation
00:49:10les témoins ont assisté
00:49:11stupéfaits
00:49:12à cette séquence
00:49:13et quand on parle
00:49:14d'insécurité
00:49:15en France
00:49:16alors bon
00:49:17le président de la république
00:49:18il est loin là
00:49:19en ce moment
00:49:19il est en train de
00:49:20brainwacher
00:49:20sur le Mercosur
00:49:22mais quand on parle
00:49:23d'insécurité
00:49:25on voit qu'aujourd'hui
00:49:26la réalité
00:49:28dépasse la fiction
00:49:30et regardez
00:49:31cette scène là
00:49:32c'est ahurissant
00:49:33ahurissant
00:49:34c'est une scène
00:49:42d'une rare violence
00:49:43trois hommes
00:49:44le visage dissimulé
00:49:45muni de faux brassards
00:49:46de police
00:49:47tentent de kidnapper
00:49:48un conducteur à l'arrêt
00:49:49alors que les individus
00:49:51l'extirpent de force
00:49:52de son véhicule
00:49:52la victime crie
00:49:53et se débat
00:49:54plusieurs passants
00:49:55passent devant
00:49:56sans réaction
00:49:57quand une femme
00:49:58tente d'intervenir
00:49:58et se fait
00:50:06violemment frapper
00:50:07alors que les malfaiteurs
00:50:12tentent de faire
00:50:13entrer de force
00:50:14la victime
00:50:14dans le coffre
00:50:15d'une voiture
00:50:15des policiers
00:50:16présents sur la zone
00:50:17interviennent
00:50:17in extremis
00:50:18les suspects
00:50:19s'enfuient à pied
00:50:20deux sont interpellés
00:50:21le troisième
00:50:22est en fuite
00:50:23des tentatives
00:50:24de kidnapping
00:50:24ultra violente
00:50:25qui se multiplient
00:50:26selon les syndicats
00:50:27de police
00:50:27on peut voir
00:50:28qu'il y a quand même
00:50:29de la préparation
00:50:30comme par exemple hier
00:50:32où les individus
00:50:33ont des serflex
00:50:34ils ont des tasers
00:50:35ils ont des armes
00:50:36donc c'est des
00:50:38vraies opérations criminelles
00:50:40qui sont des fois
00:50:41décriminalisées
00:50:42à savoir que les individus
00:50:43passent des fois
00:50:44en correctionnel
00:50:44alors que pour nous
00:50:46c'est des opérations
00:50:47qui sont préparées
00:50:48qui sont totalement criminelles
00:50:50sur place
00:50:50les policiers
00:50:51découvrent une arme de poing
00:50:52avec six cartouches
00:50:53la victime
00:50:54blessée au visage
00:50:55a été transportée
00:50:56à l'hôpital
00:50:56et pendant le débat
00:50:58je veux vraiment
00:50:58qu'on voit cette tentative
00:50:59d'enlèvement
00:51:00et cette scène
00:51:00on pourrait voir
00:51:01dans une série
00:51:02dans un film
00:51:03Georges Fenech
00:51:03mais ça se passe en France
00:51:05en Seine-Saint-Denis
00:51:05au Bourget
00:51:07ou vu au sud
00:51:07tout le monde
00:51:08oui avec une intervention
00:51:10très courageuse
00:51:11d'une femme
00:51:11c'est aussi filmé
00:51:13par les passants
00:51:14on voit qu'il y a
00:51:15du monde autour
00:51:16alors c'est vrai
00:51:18que
00:51:18oui allez-y Charlotte
00:51:20pardon
00:51:20non mais juste
00:51:21non après
00:51:22le pauvre Georges
00:51:23oui
00:51:23allez-y
00:51:25allez-y Charlotte
00:51:26c'est vrai que
00:51:26les brassards police
00:51:27que moi j'avais pas noté
00:51:28changent tout à la scène
00:51:29parce que les gens
00:51:30n'interviennent pas
00:51:30parce que certains
00:51:31doivent se dire
00:51:32c'est la police
00:51:32qui est en train
00:51:32d'intervenir
00:51:33la femme intervient
00:51:34courageusement
00:51:36ça n'enlève rien
00:51:36parce qu'il y a des hurlements
00:51:37etc
00:51:38mais elle se dit
00:51:38j'interviens sur une scène
00:51:39gérée par des flics
00:51:41et non pas par des grands criminels
00:51:42ça change quand même aussi
00:51:43le rapport à la scène
00:51:44elle-même
00:51:44et les films
00:51:45certains films peut-être
00:51:47comme c'est devenu un réflexe
00:51:48quand la police intervient
00:51:49donc ça change quand même
00:51:50beaucoup de choses
00:51:50dans les réactions
00:51:51des uns et des autres
00:51:51Charlotte a mieux dit
00:51:53que ce que j'allais dire
00:51:54et bien écoutez
00:51:55Charlotte a anticipé
00:51:57votre intervention
00:51:58non mais ce qui est vrai
00:51:59c'est que
00:52:00je connais pas le mobile
00:52:01cet enlèvement
00:52:02on sait pas pourquoi
00:52:03c'est l'enquête
00:52:04qui le déterminera
00:52:05moi ce qui me frappe
00:52:06et vous voyez là
00:52:08finalement les policiers
00:52:09qui vont intervenir
00:52:12et interpeller
00:52:12deux des trois
00:52:14donc
00:52:15suspects
00:52:16c'est fascinant
00:52:17de me voir ça
00:52:18c'est fascinant
00:52:19voilà l'une des images
00:52:21autre sujet
00:52:22la question de la sécurité
00:52:23et là je vous ai écouté
00:52:24Mathieu Bocoté
00:52:25cette semaine
00:52:26il le faut
00:52:26sur les
00:52:27il le faut bien évidemment
00:52:29sur l'insécurité
00:52:31dans les transports en commun
00:52:32et c'est un sujet
00:52:33qui revient
00:52:34depuis maintenant
00:52:35plusieurs semaines
00:52:36il s'avère que
00:52:37hier sur Europe 1
00:52:38nous avions le ministre
00:52:39des transports
00:52:40monsieur Tabarro
00:52:41et la question centrale
00:52:45aujourd'hui
00:52:45dans les transports en commun
00:52:46non pas centrale
00:52:47mais quand même
00:52:48c'est la question
00:52:48de la sécurité
00:52:49est-ce que les femmes
00:52:50sont en sécurité
00:52:50et si les femmes
00:52:51sont en insécurité
00:52:52dans les transports en commun
00:52:53que faire
00:52:54il y a une pétition
00:52:55qui a été lancée
00:52:58pour organiser
00:53:00des wagons
00:53:00réservés aux femmes
00:53:01et aux enfants
00:53:02il y a quand même
00:53:0230 000 signataires
00:53:04c'est pas rien
00:53:04et donc vous allez voir
00:53:07on a interrogé hier
00:53:08le ministre des transports
00:53:09et on se pose la question
00:53:10faut-il des wagons
00:53:11dans les transports en commun
00:53:13que pour les femmes
00:53:14d'abord le sujet
00:53:15d'Analise Baucher
00:53:16et ensuite vous allez
00:53:17tout nous expliquer
00:53:18Mathieu Bocoté
00:53:18c'est comme ça
00:53:19c'est une initiative
00:53:22lancée comme un cri d'appel
00:53:24le 24 octobre dernier
00:53:26une pétition est créée
00:53:27pour réclamer
00:53:27des wagons réservés
00:53:28aux femmes et aux enfants
00:53:29dans les transports en commun
00:53:30en Ile-de-France
00:53:31signé par près de 30 000 personnes
00:53:33l'objectif est clair
00:53:34pouvoir voyager
00:53:35en toute sécurité
00:53:37les wagons pour femmes
00:53:38c'est un cri d'appel à l'aide
00:53:39pas une solution
00:53:40nous ne voulons pas
00:53:41être séparés
00:53:42nous voulons être protégés
00:53:44proposez-nous des solutions
00:53:46pas des promesses
00:53:47mais s'il n'existe pas
00:53:48de solution efficace
00:53:50il faudra peut-être
00:53:51sérieusement envisager
00:53:52des wagons séparés
00:53:53une mesure extrême
00:53:55désespérée
00:53:56et sauvage
00:53:56une proposition
00:53:57qui fait suite
00:53:58à la tentative de viol
00:53:59d'une jeune femme brésilienne
00:54:00dans le RERC
00:54:01le 27 octobre dernier
00:54:02mais le ministre des transports
00:54:04Philippe Tabarro
00:54:05y est pour l'instant opposé
00:54:06moi je n'arrive pas
00:54:08à me résoudre encore
00:54:09qu'en France
00:54:10on opère ce séparatisme
00:54:11alors j'entends
00:54:13que ce soit pour des raisons
00:54:14de sécurité
00:54:15de tranquillité
00:54:17mais je me dis
00:54:18que quelque part
00:54:18là où ça peut se faire
00:54:20c'est un autre message
00:54:21qui est passé
00:54:22on peut utiliser
00:54:23des agents
00:54:24qui sont formés
00:54:25mais les chiffres sont glaçants
00:54:26d'après un rapport
00:54:27du gouvernement
00:54:28publié en mars
00:54:2991% des victimes
00:54:30de violences sexuelles
00:54:31dans les transports
00:54:32en commun sont des femmes
00:54:3299% des mises en cause
00:54:35sont des hommes
00:54:35toutefois
00:54:36le réseau d'Île-de-France
00:54:38Mobilité
00:54:38contacté par le Parisien
00:54:39assure ne pas avoir
00:54:40l'intention de créer
00:54:41un tel projet
00:54:42à la place
00:54:43il réfléchit
00:54:43à différentes alternatives
00:54:44comme le renforcement
00:54:45des caméras
00:54:46les wagons interconnectés
00:54:48un numéro
00:54:48ou des bornes
00:54:49d'appel d'urgence
00:54:50et donc vous entendez
00:54:52le ministre
00:54:53qui était très convaincu
00:54:54je veux pas me résoudre
00:54:55à organiser
00:54:57en France
00:54:57des wagons
00:54:58uniquement
00:54:59pour les femmes
00:55:00une sorte de séparatisme
00:55:01dans le transport
00:55:04en commun
00:55:04qui serait aussi
00:55:05le symbole
00:55:06d'une faillite
00:55:07sécuritaire en France
00:55:08Mathieu Bocoté
00:55:08alors le premier
00:55:09réflexe je dirais
00:55:10c'est faites attention
00:55:11pas d'amalgame
00:55:12pour les hommes
00:55:12à un moment donné
00:55:13tous les hommes
00:55:14sont des menaces
00:55:15dans les transports
00:55:16ou est-ce qu'il n'y a pas
00:55:17une dimension du récit
00:55:18qui nous échappe
00:55:19peut-être en ce moment
00:55:19je vais vous la présenter
00:55:20dans un instant
00:55:20je vous dis pourquoi
00:55:21parce que rappelez-vous
00:55:222017
00:55:22la chapelle pagelle
00:55:24juste après la présidentielle
00:55:25on nous explique
00:55:26que les femmes
00:55:26n'osent plus sortir
00:55:27dans les environs
00:55:28du quartier
00:55:28dans le quartier
00:55:29pourquoi
00:55:30le récit médiatique
00:55:31qui nous en est fait
00:55:33c'est qu'il y a une arrivée
00:55:34massive d'hommes
00:55:35dans le quartier
00:55:36des hommes sont arrivés
00:55:37et les femmes
00:55:38soudainement ont peur
00:55:38et là je dis
00:55:39je sens que les petits coquins
00:55:40sont en train de nous cacher
00:55:41quelque chose
00:55:42de quels hommes
00:55:44nous parle-t-on
00:55:44mais là on ne nous l'a pas dit
00:55:45mais je crois
00:55:46que le bon sens populaire
00:55:47avait su déceler
00:55:48quelque chose
00:55:49comme un petit mensonge
00:55:50derrière ça
00:55:50du moins
00:55:52de ne pas poursuivre
00:55:53la réflexion
00:55:54plus qu'un mensonge
00:55:55c'est vrai que
00:55:56souvent
00:55:57malheureusement
00:55:58dans les médias
00:55:59ça peut arriver
00:56:00et notamment
00:56:01sur la question
00:56:02de l'insécurité
00:56:02dans les transports
00:56:03en commun
00:56:03moi je vais vous donner
00:56:04deux chiffres
00:56:05c'est très intéressant
00:56:05d'abord les agressions sexuelles
00:56:07dans les transports
00:56:07en commun
00:56:08elles ont augmenté
00:56:09de 2016 à 2024
00:56:10de 86%
00:56:11et si vous allez
00:56:14dans le détail
00:56:15et c'est factuel
00:56:17ce sont les chiffres
00:56:18il y a une surreprésentation
00:56:19des étrangers
00:56:20impliqués dans des violences
00:56:21sexuelles
00:56:21dans les transports
00:56:21en commun
00:56:22en 2024
00:56:2262%
00:56:24sont des étrangers
00:56:25contre 50%
00:56:27en 2016
00:56:28c'est juste une augmentation
00:56:29de 24%
00:56:30mais ça
00:56:30cette partie là
00:56:31il ne faut surtout pas
00:56:32en parler
00:56:33surtout pas la montrer
00:56:34alors moi j'ai une proposition
00:56:35à vous faire
00:56:35Georges Fenech
00:56:36toute personne
00:56:37qui agresse sexuellement
00:56:39une femme
00:56:39dans les transports
00:56:40en commun
00:56:40déjà ça peut être plancher
00:56:41et puis si c'est un étranger
00:56:43c'est expulsion automatique
00:56:45du territoire
00:56:46c'est possible ou pas
00:56:47en tant que
00:56:48attendez
00:56:49Sandrine Rousseau
00:56:50non mais
00:56:50Sandrine Rousseau
00:56:51toutes les féministes
00:56:52elles doivent être
00:56:52sur cette même ligne
00:56:54j'imagine
00:56:55bien sûr
00:56:55toute personne
00:56:56qui agresse
00:56:57ses peines planchers
00:56:58direction prison
00:57:00et puis
00:57:01si c'est un étranger
00:57:02c'est expulsion automatique
00:57:03mais il faut
00:57:04des peines planchers
00:57:05ça va vite en fait
00:57:06pour un certain type
00:57:07d'infraction
00:57:07déjà vous croyez
00:57:08pour tous les récidivistes
00:57:09pour tous les récidivistes
00:57:11la même chose
00:57:12et vous avez aussi
00:57:12l'interdiction du territoire
00:57:14qui peut être prononcée
00:57:15par le tribunal
00:57:16en même temps
00:57:17que la condamnation première
00:57:18Mathieu Hock
00:57:19mais qu'est-ce qu'on fait
00:57:20est-ce qu'aujourd'hui
00:57:21se poser
00:57:21rien que se poser la question
00:57:22faut-il des wagons
00:57:23uniquement féminins
00:57:24est-ce que c'est aussi
00:57:25un symbole de notre échec
00:57:26c'est complètement
00:57:27un symbole de notre échec
00:57:28et du délitement
00:57:29de notre société
00:57:29et des agressions
00:57:30qui sont faites aux femmes
00:57:31mais surtout
00:57:32ce qui me marque beaucoup
00:57:33c'est que sur des néo-féministes
00:57:35qu'on pourrait qualifier
00:57:36un peu en carton
00:57:36c'est qu'en fait
00:57:37elle pose un constat
00:57:38elle pose une proposition
00:57:41sur la non-nixité
00:57:43dans les transports en commun
00:57:44sans accepter le constat
00:57:46qui est la surreprésentation
00:57:48des étrangers
00:57:49dans l'insécurité
00:57:50dans les transports en commun
00:57:52c'est complètement bizarre
00:57:53et c'est incohérent au possible
00:57:55soit il n'y a pas d'insécurité
00:57:56dans les transports en commun
00:57:57dans ces cas-là
00:57:58on ne fait pas de proposition
00:57:59sur le sujet
00:57:59soit il y en a une
00:58:00et dans ces cas-là
00:58:01on fait des statistiques
00:58:03et on voit effectivement
00:58:03que un ce sont les hommes
00:58:05et deux ce sont des étrangers
00:58:06puis voilà
00:58:06je n'ai pas posé la question
00:58:08à la principale intéressée
00:58:09et je vous présente mes excuses
00:58:10chère Charlotte Dornelas
00:58:11parce que ce n'était pas
00:58:12ni à Georges
00:58:13ni à moi
00:58:14ni à Mathieu
00:58:14de prendre la parole là-dessus
00:58:15il y a des hommes
00:58:16qui souffrent de la délinquance
00:58:17et de la criminalité
00:58:18j'entends
00:58:18mais là je parlais
00:58:19vous n'êtes pas tombé
00:58:20sur la plus féministe de la bande
00:58:21non mais écoutez
00:58:22déjà on peut être tous féministes
00:58:24sans être une femme
00:58:25bien évidemment
00:58:26chère Charlotte
00:58:26mais qu'est-ce que
00:58:27vous en pensez aujourd'hui
00:58:29un la question de la sécurité
00:58:30dans les transports en commun
00:58:31quand vous êtes une femme
00:58:31passé une certaine heure
00:58:35vos habitudes
00:58:36après vous êtes un cas exceptionnel
00:58:39au sens propre
00:58:39comme au sens figuré
00:58:40c'est-à-dire que vous êtes
00:58:40une personnalité publique
00:58:41il y a aussi ça
00:58:42non alors franchement
00:58:43dans le métro
00:58:44j'ai plus peur
00:58:45en tant que femme
00:58:46comme dirait l'autre
00:58:47qu'en tant que personnalité publique
00:58:49je suis très tranquille
00:58:49dans le métro tout va bien
00:58:50mais par contre
00:58:52oui j'ai changé mes habitudes
00:58:53depuis que je suis arrivée à Paris
00:58:54ce qui fait maintenant
00:58:55quelques années
00:58:56quand je suis arrivée
00:58:58pour faire mes études
00:58:59par exemple
00:58:59je ne me posais jamais la question
00:59:00d'aller dans le métro
00:59:01quand j'allais boire un verre
00:59:03avec des copains
00:59:04par exemple
00:59:04je me disais
00:59:04putain il faut qu'on se dépêche
00:59:05il y a le dernier métro
00:59:06jamais de la vie
00:59:07je me suis dit
00:59:07dernier métro
00:59:08ça veut dire une heure du matin
00:59:09ça veut dire
00:59:10attention warning
00:59:11aujourd'hui
00:59:13est-ce que vous seriez favorable
00:59:15à ce qu'il y ait des wagons
00:59:17uniquement pour les femmes ?
00:59:18moi quand je lis
00:59:19leur pétition
00:59:21je la signe
00:59:22je n'ai pas de problème
00:59:23en fait
00:59:23parce qu'elles reconnaissent
00:59:24elles-mêmes
00:59:25que ce n'est pas
00:59:26une solution
00:59:27dans le monde théorique
00:59:30mais malheureusement
00:59:30nous ne vivons pas en théorie
00:59:31nous vivons en pratique
00:59:32et donc on peut
00:59:33moi j'entends
00:59:34le ministre des Transports
00:59:35qui répond
00:59:36je ne peux pas m'y résoudre
00:59:37oui d'accord
00:59:38et ce soir je fais comment
00:59:39en fait ?
00:59:39alors pour le coup
00:59:40Philippe Tabarro a proposé
00:59:42mais vraiment
00:59:43c'est une liste
00:59:43non exhaustive
00:59:45de plein de propositions
00:59:46et notamment
00:59:46de la sécurité
00:59:47dans les transports en commun
00:59:48mais il a fait plus
00:59:49que des propositions
00:59:49il a voté une loi
00:59:50il a donné son nom
00:59:51est-ce que vous savez
00:59:51qu'il faut des décrets
00:59:52d'application
00:59:53pour que la loi
00:59:54soit active
00:59:56ça fait trois ans
00:59:57qu'il attend le décret
00:59:58trois ans
00:59:59alors moi je veux bien
01:00:00mais bon
01:00:00il y a certaines dispositions
01:00:01qui ont été censurées
01:00:02par le conseil constitutionnel
01:00:03c'est un sujet
01:00:05il faut lui reconnaître ça
01:00:06qu'il a pris à bras-le-corps
01:00:07bien sûr
01:00:07depuis longtemps
01:00:08simplement
01:00:09et c'est l'une des raisons
01:00:10pardonnez-moi de vous couper
01:00:10pour lesquelles il est resté
01:00:12au gouvernement
01:00:12malgré le fait qu'il soit
01:00:13chez les républicains
01:00:14c'est de dire
01:00:15moi je travaille dans le concret
01:00:16en fait j'ai des objectifs
01:00:18j'avais des promesses
01:00:18c'est un qu'il y ait des trains
01:00:20et des avions à Noël
01:00:21et deux
01:00:22qu'on puisse gérer
01:00:22les questions de sécurité
01:00:23dans les transplants
01:00:24c'est vous qui le dites
01:00:26bien évidemment
01:00:27mais je pense qu'il est
01:00:27félicité par les français
01:00:28vous avez raison de le dire d'ailleurs
01:00:30et il est très solide
01:00:31il maintient le cas
01:00:32monsieur Philippe Tabaron
01:00:32non mais vous voyez
01:00:33ça me fait un peu penser
01:00:34en fait il y a beaucoup de débats
01:00:36qui ne sont pas réalistes
01:00:39en fait
01:00:39qui ne prennent pas en compte
01:00:40la réalité
01:00:40du terrain
01:00:41donc là la réalité
01:00:42c'est qu'il y a plein de femmes
01:00:44qui à partir de 22h
01:00:45sont en panique totale
01:00:46ont le coeur qui baffe
01:00:47en semblant d'être au téléphone
01:00:48je pense que toutes les femmes
01:00:49qui nous écoutent
01:00:49ont déjà fait ça 15 fois
01:00:50voire tous les soirs
01:00:52se couvrent
01:00:54remontent l'écharpe
01:00:56sont en panique
01:00:57cherchent une femme
01:00:58sur le quai
01:00:58pour se mettre à côté d'elle
01:00:59dans le métro
01:01:00on le fait toutes
01:01:01tous les jours
01:01:01franchement
01:01:02donc là ce soir
01:01:05moi
01:01:05on met bien sûr
01:01:06que je préférais
01:01:08vivre dans un environnement
01:01:09où je prends le métro
01:01:10avec tout le monde
01:01:11et où bien sûr
01:01:12il peut y avoir
01:01:13un drame un jour
01:01:15mais où c'est pas systématique
01:01:16où c'est pas tous les soirs
01:01:17où j'y vais
01:01:17la peur au ventre
01:01:18c'est à dire
01:01:18il y a 10 ans en fait
01:01:19et donc c'est absolument
01:01:20passionnant d'avoir
01:01:21votre témoignage
01:01:22parce que moi
01:01:22si je résume
01:01:23je comprends bien
01:01:23que vous n'êtes pas favorable
01:01:25de fait
01:01:26à ce qu'il y ait
01:01:26ces wagons réservés
01:01:27mais que s'il y a
01:01:28un wagon réservé
01:01:29c'est une théorie
01:01:29et encore une fois
01:01:30ce soir
01:01:31je serais contente
01:01:32de l'avoir
01:01:32merci
01:01:32c'est exactement
01:01:33ce que je pense
01:01:34mais que
01:01:35si demain
01:01:36vous dites
01:01:36dans la loi
01:01:37c'est expulsion
01:01:38mais automatique
01:01:40c'est à dire
01:01:41vous agressez dans le train
01:01:42vous passez par la case avion
01:01:43en fait
01:01:43vous passez même pas
01:01:44par la case prison
01:01:45parce qu'on a même plus de place
01:01:46c'est case avion
01:01:46direct
01:01:47expulsion pour les étrangers
01:01:48et peine planchée
01:01:50direction prison
01:01:51automatique
01:01:52pour les agresseurs sexuels
01:01:53de nationalité française
01:01:54Mathieu Bocoté
01:01:55vous pointez le doigt
01:01:56mais moi j'aimerais bien
01:01:57parler un peu de votre livre
01:01:57alors vous préférez quoi
01:01:59revenir sur ce sujet
01:02:00sur le livre
01:02:01sur ce sujet
01:02:04si je peux me permettre
01:02:04c'est vraiment une remarque
01:02:05moi ça me frappe
01:02:06c'est plus la société
01:02:07plus la société devient
01:02:08insécuritaire
01:02:09disons-la ainsi
01:02:09pour les causes
01:02:10que nous connaissons
01:02:11et bien plus le prix
01:02:13à payer pour restaurer
01:02:14la sécurité
01:02:14c'est une société
01:02:15donc dans ce cas-là
01:02:16de cloisonnement sexuel
01:02:17de cloisonnement ethnique
01:02:18comme on l'a vu
01:02:19à Londres
01:02:20avec l'idée d'une ligne
01:02:21de transport réservée
01:02:22aux juifs
01:02:22on le voit aussi
01:02:24avec l'appel
01:02:25à la vidéo
01:02:25surveillance généralisée
01:02:26la reconnaissance faciale
01:02:27généralisée
01:02:28l'abolition de l'argent
01:02:30en espèces
01:02:30et ainsi de suite
01:02:31au nom de la lutte
01:02:32contre l'insécurité
01:02:33le contrôle
01:02:34de vos conversations privées
01:02:35dans votre messagerie
01:02:36sur votre téléphone
01:02:37par exemple
01:02:38par chat control
01:02:39le projet de l'Union Européenne
01:02:40donc au nom de la lutte
01:02:41contre l'insécurité
01:02:42on nous propose quand même
01:02:43une société policière
01:02:44mais alors
01:02:45excusez-moi
01:02:46là où vous êtes
01:02:46malheureusement
01:02:48c'est très surprenant
01:02:49de votre part
01:02:49parce que vous êtes
01:02:50l'un des plus malins
01:02:51vous aurez l'un des plus habiles
01:02:52vous auriez pu faire le parallèle
01:02:53justement
01:02:54entre la faillite sécuritaire
01:02:55et la légitimité de l'État
01:02:57vous en parlez
01:02:58dans les deux Occidents
01:02:59ben non
01:03:00là vous parlez d'autre chose
01:03:01du coup
01:03:01non parce qu'il y a un problème
01:03:03moi je pense
01:03:03l'État est fondamentalement légitime
01:03:05mais s'il nous faut
01:03:06pour vivre en sécurité
01:03:07basculer dans une société
01:03:08du contrôle permanent
01:03:10dans une société
01:03:11de la surveillance intégrale
01:03:12si pour me sentir en sécurité
01:03:13dans une société
01:03:14j'ai besoin de voir un flic
01:03:15à tous les coins de rue
01:03:15je considère que ce n'est pas
01:03:17une société sécuritaire
01:03:18la sécurité repose
01:03:19sur la confiance mutuelle
01:03:20qu'on a les uns
01:03:21sur les autres
01:03:21une confiance fondée
01:03:22sur les mœurs
01:03:23et si j'ai besoin
01:03:24d'un État
01:03:24qui va toujours plus loin
01:03:26dans la tentation sécuritaire
01:03:30à terme
01:03:31à terme
01:03:31la diversité
01:03:33comme on dit
01:03:34sacralisée
01:03:35se paiera du prix
01:03:35de notre sécurité
01:03:36de notre liberté
01:03:37pardonnez-moi
01:03:37et ça je trouve ça terrifiant
01:03:38dernier sujet
01:03:39il nous reste quelques instants
01:03:40et ça je trouve ça absolument
01:03:41passionnant
01:03:42on pourrait se dire
01:03:42c'est anecdotique
01:03:43bon c'est qu'une commerçante
01:03:45mais c'est en train de monter
01:03:46vous avez des gens
01:03:47qui soit veulent se faire justice
01:03:48soit sont en train
01:03:50de se mobiliser
01:03:51on l'a vu avec les squads
01:03:52par exemple
01:03:52ils font appel
01:03:53à des milices privées
01:03:54ou même des gens
01:03:55pas très fréquentables
01:03:56pour virer
01:03:57Manu Militari
01:03:58le squatteur
01:03:59qui est installé
01:04:01depuis des semaines
01:04:02qui fréquente un appartement
01:04:03vous imaginez ?
01:04:04alors là c'est autre chose
01:04:05c'est une commerçante
01:04:06qui a décidé
01:04:07d'afficher les voleurs
01:04:09à l'approche
01:04:09des fêtes de fin d'année
01:04:10les commerçants s'inquiètent
01:04:11de l'augmentation des vols
01:04:12à Chaland
01:04:12en Vonnais
01:04:13la patronne d'un magasin
01:04:14a écrit au Premier ministre
01:04:15pour que la publication
01:04:16des vidéos montrant les voleurs
01:04:17s'emparer des objets
01:04:19soit autorisée
01:04:20parce que c'est interdit
01:04:21mais elle continue de le faire
01:04:22elle a dit
01:04:22ras-le-bol en fait
01:04:23je me fais voler tous les jours
01:04:24c'est souvent le même
01:04:25boum
01:04:26je vais mettre l'affiche
01:04:27marqué wanted
01:04:27ça a marché
01:04:28écoutez
01:04:29Jean-Michel Decaze
01:04:30nous raconte tout
01:04:32l'épicerie fine de Chaland
01:04:35en Vendée
01:04:35est truffée de caméras
01:04:37en entrant
01:04:38le voleur
01:04:39avait oublié ce détail
01:04:40je pense qu'il était
01:04:41vraiment intéressé
01:04:41par le culinaire
01:04:42puisqu'il s'est intéressé
01:04:44en fait
01:04:44d'abord à ce premier rayon
01:04:46mais c'était trop proche
01:04:47de la caisse
01:04:47et trop proche
01:04:48de ma vendeuse
01:04:48qui était à côté
01:04:49l'homme va voir
01:04:50un peu plus loin
01:04:51et c'est au rayon des poils
01:04:52qu'il tente
01:04:53d'en cacher une première
01:04:54un peu trop grande
01:04:55puis un second modèle
01:04:57qui entre
01:04:58sous son t-shirt
01:04:59cette vidéo
01:05:00quelque peu cocasse
01:05:01la propriétaire
01:05:02n'a pas hésité
01:05:03à la poster
01:05:04sans flouter le visage
01:05:05sur Facebook
01:05:06en 40 minutes
01:05:07il a été reconnu
01:05:08on a eu un premier appel
01:05:10où une personne
01:05:12le connaissait très bien
01:05:13le voleur a été dénoncé
01:05:15par une connaissance
01:05:16nom, prénom, adresse, profession
01:05:17le poste
01:05:18sans floutage du visage
01:05:20est totalement interdit
01:05:21par le code pénal
01:05:22au nom
01:05:23de la protection
01:05:24de la vie privée
01:05:25j'ai écrit à monsieur
01:05:25Retailleau
01:05:26puisque c'est un vendéen
01:05:27de coeur
01:05:28monsieur Lecornu
01:05:29également
01:05:29j'ai écrit à monsieur
01:05:30Darmanin
01:05:31voilà
01:05:31j'ai vraiment
01:05:32je voulais un peu
01:05:34qu'alerter
01:05:35on va dire
01:05:36tous ces hommes politiques
01:05:38pour qu'ils puissent
01:05:39réfléchir
01:05:40à faire évoluer les choses
01:05:42le voleur a rendu l'objet
01:05:43sans l'avoir nettoyé
01:05:45mais il pourrait attaquer
01:05:46devant les tribunaux
01:05:47la directrice du magasin
01:05:48l'homme a perdu son travail
01:05:50suite à la publication
01:05:52de cette vidéo
01:05:53Georges Fenech
01:05:56en 56 secondes
01:05:57parce que vraiment
01:05:57on est à la seconde près
01:05:58oui alors en 56 secondes
01:06:00donc c'est interdit
01:06:02par la loi française
01:06:03vous ne pouvez pas diffuser
01:06:03sans le consentement
01:06:04des images privées
01:06:06comme ça
01:06:06mais en revanche
01:06:08vous avez le droit de voler
01:06:08par contre
01:06:09je voudrais simplement
01:06:09aux Etats-Unis
01:06:10je ne sais pas si vous savez
01:06:11la loi Mégane
01:06:121994
01:06:13un agresseur sexuel
01:06:15condamné
01:06:15vous avez des sites
01:06:17aujourd'hui aux Etats-Unis
01:06:18où leur image
01:06:19leur adresse
01:06:19tout est donné
01:06:20sur des sites publics
01:06:21c'est pour éviter
01:06:22d'avoir quelqu'un
01:06:23à côté de soi
01:06:24sans le savoir
01:06:24qu'il soit un prédateur sexuel
01:06:26voyez-vous
01:06:26en tous les cas
01:06:29c'est vrai qu'on a connu
01:06:31des voleurs
01:06:31un peu plus discrets
01:06:32il y a quand même
01:06:33des mongols
01:06:33il faisait peut-être
01:06:34partie de la bande du Louvre
01:06:35voler le casserole
01:06:36et la cacher dans son caleçon
01:06:37c'est quand même
01:06:38le niveau zéro
01:06:39de l'intelligence humaine
01:06:40il est dégueulasse
01:06:42il a essayé de faire
01:06:44mon zoo là-dedans
01:06:44Mathieu Bocoté
01:06:45il faut revenir
01:06:45le samedi matin
01:06:46je sais que normalement
01:06:47c'est le moment
01:06:48où vous vous reposez un peu
01:06:49mais n'hésitez pas
01:06:49j'écris un t-shirt troué
01:06:51les deux
01:06:52c'est ça
01:06:52les deux Occidentes
01:06:54Mathieu Bocoté
01:06:54merci à tous les cinq
01:06:55c'était un plaisir
01:06:56d'être avec vous
01:06:56merci à Tania Thuol
01:06:57qui a préparé cette émission
01:06:58dans un instant
01:07:00c'est Brigitte Millot
01:07:01sujet absolument passionnant
01:07:02puisqu'elle va nous parler
01:07:03des douleurs au dos
01:07:04pourquoi les gens
01:07:05ont mal au dos
01:07:05et qu'est-ce qu'on peut faire
01:07:07pour faire en sorte
01:07:09qu'on n'est plus vraiment
01:07:10mal au dos
01:07:10il y avait une formule
01:07:11c'est mal au dos
01:07:12pas d'abdos
01:07:13donc on va voir
01:07:14si c'est aussi
01:07:15question de musclé
01:07:17musclé
01:07:18alors j'ai regardé
01:07:18Alexandre Tébékio
01:07:19surtout
01:07:20mal au dos
01:07:22pas d'abdos
01:07:22il faut muscler
01:07:23la ceinture abdominale
01:07:24pour avoir mal au dos
01:07:25j'imagine bien
01:07:26on se retrouve ce soir
01:07:28pour face à Mathieu Bocoté
01:07:29qui était présent ce matin
01:07:30et c'est toujours un plaisir
01:07:31d'être avec vous
01:07:32que C'est bon
01:07:36Del GBP
01:07:36j'ai besoin
01:07:37de m'a denkt
01:07:38«
01:07:43il km
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