- il y a 2 mois
- #hdproswe
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:009h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros ce dimanche matin.
00:07A la une, pourquoi l'incendie d'une église, la dégradation d'une statue de la Vierge,
00:11le vol d'objets liturgiques, les tags dans un cimetière ne créent pas en France une colère nationale ?
00:17Les actes antichrétiens augmentent dangereusement dans l'indifférence totale.
00:21Alors 86 sénateurs disent stop.
00:23Ils interpellent le gouvernement pour que ces faits ne restent pas impunis,
00:26que des moyens soient déployés pour enrayer un phénomène sous-évalué selon les experts.
00:31Selon les signataires, pour les actes anti-musulmans et anti-juifs,
00:35des plateformes de signalement, des numéros d'alerte sont mis en place.
00:39Et tant mieux d'ailleurs, mais pas pour les actes antichrétiens.
00:42Je note que 86 sénateurs signataires sont uniquement de droite.
00:47Comment se fait-il que pour un sujet qui rassemble tous les Français,
00:50une telle tribune ne fasse pas tomber les digues politiques ?
00:53À travers nos églises attaquées, nos cimetières taguées,
00:57c'est notre histoire française, nos traditions que nous délaissons.
01:00La séparation de l'Église et de l'État ne veut pas dire son abandon.
01:04France, fille aînée de l'Église, cesse de te cacher les yeux
01:07quand notre maison brûle.
01:10Et nous en parlerons dans cette émission.
01:12Mais avant cela, c'est le point sur l'information.
01:14Avec Marine Sabourin. Bonjour Marine.
01:16Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:17Il donne sa toute première interview depuis sa condamnation jeudi à 5 ans de prison.
01:21Nicolas Sarkozy est à la une du JDD ce matin.
01:24L'ancien président français dénonce l'acharnement judiciaire dont il se dit victime.
01:28Il demande désormais à ce que la lumière soit faite sur le coup de ses 12 années d'enquête.
01:32Je crains que cela se compte en millions d'euros et sans doute bien davantage, ajoute-t-il.
01:36L'homme suspecté d'avoir enlevé Lucie, une enfant de 12 ans dans l'Orne,
01:39vient d'être écroué pour séquestration et viol.
01:42L'individu de 34 ans est un ami du père de l'enfant.
01:45Il avait déjà été condamné pour des faits de violence, notamment sur mineurs de 15 ans.
01:48Actualité internationale, après l'échec des négociations sur son programme nucléaire avec les occidentaux,
01:54les sanctions de l'ONU contre l'Iran ont été rétablies hier soir, 10 ans après leur levée.
01:59Ces sanctions vont d'un embargo sur les armes à des mesures économiques.
02:02Le pays les qualifie d'injustifiables et promet une réponse ferme et appropriée.
02:06Et puis ne ratez pas à 10h, l'heure du grand rendez-vous.
02:09Pierre Deville nous reçoit Henri Guéno, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.
02:12C'est à vous, Eliott, pour leur dépro au week-end.
02:15Merci Marine Saboura pour le point sur l'information.
02:17Sarah Salman, Elisabeth Lévy, bonjour à toutes les deux.
02:20Éric Revelle et Jean-Christophe Gallien, bonjour à tous les deux.
02:23Bonjour Eliott.
02:23Et on est ravis de vous retrouver, cher Jean-Christophe.
02:25Merci Eliott, un plaisir, moi aussi.
02:26Vous savez que le début d'une saison en télévision, c'est à partir du 25 août.
02:29On est le combien là ?
02:29Il est une bonne excuse.
02:30Oui, j'ai des excuses.
02:31On est le combien ? On est le 28 septembre ?
02:34Je joue au Paris Saint-Germain, moi aussi.
02:38Vous êtes blessé au talon ?
02:39Au talon d'Achille, oui.
02:40C'est combien de mois ?
02:42C'est long.
02:43C'est long, le talon d'Achille.
02:44C'est très embêtant.
02:45Vous vous êtes fait ça comment ?
02:47Si je vous le disais, vous allez rire de moi.
02:49Non, vous avez fait ça.
02:51Très tard dans la nuit.
02:52Très tard dans la nuit.
02:53Ah oui, mais vous en avez fait ça.
02:55C'est un bâton contre des musées.
02:56Non, non, non.
02:58Bon, en tous les cas, cher Jean-Christophe, on est ravis de vous retrouver
03:01pour ce début de saison.
03:04Un peu de sourire, ça ne fait pas de mal, surtout un dimanche matin,
03:07mais malheureusement, on va parler d'une affaire qui est absolument horrible.
03:11Ça s'est passé à New York, dans les Deux-Sèvres.
03:13Un Afghan de 20 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire.
03:17Il est accusé d'avoir violé et entraîné la mort d'une femme de 80 ans.
03:21Et les faits se sont déroulés au début du mois de juillet.
03:24Ce qui m'interpelle dans ce drame, c'est qu'aujourd'hui, personne n'en parle.
03:29Et encore une fois, ce matin, en fait, on devrait tous ouvrir
03:33par les derniers éléments de cette enquête, avec la détention provisoire.
03:37On devrait tous se poser des questions sur comment se fait-il
03:39qu'une femme de 80 ans soit violée, décède, après ce viol,
03:45avec comme suspect, principal suspect, un Afghan de 20 ans.
03:50On voit le sujet de Kylian Saleh.
03:51Le drame se déroule dans la nuit du 5 au 6 juillet d'un nier à New York.
03:57Une femme de 80 ans est victime d'un viol et en décède.
04:00Près de trois mois après les faits, la procureure de Poitiers
04:03vient de confirmer l'arrestation d'un homme.
04:05L'auteur présumé des faits est un jeune Afghan de 20 ans.
04:08Selon la procureure Rachel Bray, le suspect a été mis en examen
04:12la semaine dernière pour viol, ayant entraîné la mort
04:15sans intention de la donner.
04:16Il a été placé en détention provisoire, conformément aux requisitions
04:20du ministère public.
04:21L'enquête a été confiée à la division de la criminalité organisée
04:25et spécialisée de Poitiers.
04:27Dans le département des Deux-Sèvres, cette affaire n'est pas sans rappeler
04:30deux autres faits similaires.
04:32En 2019, un jeune homme de 20 ans avait violé une femme de 83 ans
04:36à son domicile du centre-ville de New York.
04:38Il avait été condamné à 18 ans de réclusion criminelle.
04:41Plus récemment, en 2020, un homme de 21 ans avait agressé sexuellement
04:45puis tué une autre octogénaire.
04:48La cour d'assises des Deux-Sèvres l'avait condamnée
04:50à 30 ans de réclusion criminelle.
04:53L'enquête ne fait que commencer, bien évidemment.
04:57Donc on va être très prudent.
04:58On ne connaît pas encore tous les éléments.
05:00C'est un principal suspect.
05:02Il n'a peut-être pas avoué les faits.
05:03C'est l'auteur présumé.
05:04L'auteur présumé des faits.
05:05Mais ce qui me sidère, c'est qu'un tel drame,
05:10on devrait tous en parler.
05:12On devrait tous essayer de comprendre ce qui a pu se passer.
05:16On devrait tous tendre le micro justement aux personnes qui sont présentes à New York,
05:21qui vont vous dire comme ils vous disent à chaque fois,
05:24on ne comprend pas, c'est une ville tranquille,
05:26on pensait être en sécurité.
05:29Et ce drame en rappelle tant d'autres de ces derniers mois.
05:32C'est ça qui me sidère, vous voyez, ce matin, Jean-Christophe Gallien.
05:35Pourquoi cette indifférence ?
05:36Moi, ce qui me sidère, c'est que
05:38il y a deux éléments qui sont plutôt d'ordre statistique et généraux
05:42et qui ne sont pas liés à cette affaire seulement,
05:44mais qui environnent cette affaire.
05:47Sur les récentes tendances de flux migratoires,
05:50les hommes, parce que 80% des personnes qui viennent d'Afghanistan
05:54sont des hommes, ce qui me sidère déjà.
05:55Parce que quand on est en Afghanistan,
05:57je n'ai pas l'impression d'être un homme que c'est le plus difficile.
05:59C'est plutôt d'être une femme que c'est le plus difficile.
06:01Et donc, dans l'asile, et c'est souvent dans l'espace de l'asile
06:04et pas d'une migration différente,
06:06on a une surpression des hommes venus d'Afghanistan.
06:09Et lorsqu'on élargit le scope,
06:12et c'est valable en France, mais en Allemagne et ailleurs,
06:14en Allemagne, il y a des statistiques très fortes,
06:16la proportion à l'intérieur de cette population venue,
06:19d'hommes venus d'Afghanistan,
06:20commettant des crimes ou des délits liés à des violences sur femmes,
06:25notamment, est beaucoup plus importante que pour d'autres,
06:28Pakistan, Syrie, et ainsi de suite.
06:30Là où il y a les endroits où on fait un travail par rapport aux nationalités.
06:33Et donc, ça aussi, ça me signifie là, parce qu'on le sait,
06:35il y a deux, un, oui, pourquoi on ne s'interroge jamais sur le fait
06:37qu'il n'y a que 20% de nanas qui viennent ?
06:39Excusez-moi de le dire comme ça,
06:40alors que c'est là-bas une oppression terrible, monstrueuse.
06:43Donc, on a des garçons qui viennent.
06:44Deux, quand ces garçons sont là,
06:46et bien oui, ils sont en proportion beaucoup plus actifs,
06:48disons-le comme ça,
06:49dans la criminalité, non pas de rapines,
06:52de vols, d'activités
06:54qui peuvent aller nourrir les tribunaux sur d'autres formes,
06:56mais sur la violence faite aux femmes en particulier.
06:59Donc, ça aussi, ça me dit, on le sait.
07:00Ce qui veut dire que votre affaire,
07:01qui n'est que présumée pour l'instant,
07:03c'est-à-dire qu'on est dans un contexte
07:04où l'enquête ne fait pas commencer,
07:05puisqu'elle a commencé depuis un moment,
07:06puisque c'est pas aujourd'hui.
07:07Voilà, exactement.
07:08On a quand même une traduction concrète
07:10d'un phénomène qui, lui, est une tendance lourde.
07:14Et là aussi, vous pouvez vous interroger
07:15pourquoi ça, ça n'est pas à faire.
07:17C'est le tabou dans le tabou.
07:19C'est évidemment comme ça que ça peut être présenté
07:23tout en restant prudent,
07:24tout en disant évidemment,
07:26il n'y a pas de généralisation à faire.
07:29Dans ce cas...
07:30Il n'y a pas de statistiques ethniques, néanmoins.
07:32Il y a des statistiques ethniques en Allemagne,
07:34par exemple, aux Pays-Bas.
07:35Oui, en France.
07:35Et vous avez des tendances...
07:36Si on regarde les statistiques européennes en général,
07:39on les a fait comparer.
07:39C'est ça qu'il a placé la focale à l'échelle européenne.
07:43Oui, j'entends,
07:44mais les statistiques ethniques, il n'y en a pas.
07:45Alors, je ne parle pas d'ethnicité,
07:46parce que même à l'intérieur du monde afghan,
07:48il y a des ethnies différentes.
07:49Là, on est dans le contexte de nationalité.
07:52Et ça, c'est documenté.
07:53Ce qui serait intéressant,
07:54c'est de savoir s'il avait déjà été condamné,
07:56parce que parfois,
07:56on a des faits sordides qui arrivent
07:59et on s'aperçoit qu'il y a 12 mentions parfois.
08:01Et je n'exagère rien quand je dis 12 mentions.
08:03Donc, ce serait quand même intéressant de savoir
08:05quel était le pédigré, si je puis dire,
08:07d'un point de vue judiciaire.
08:09C'est le cas du bourreau de Claire Géronimi,
08:11qui avait été condamné à 11 reprises
08:13sous le coup de trois OQTF
08:15et qui était libre, dehors, dans la nature
08:19et qui, dans la même journée, en 2023,
08:21viole deux jeunes filles, Mathilde et Claire.
08:24Claire qui a passé deux ans quasiment seule.
08:27Les associations n'étaient pas là.
08:29Les responsables politiques,
08:31une grande majorité à gauche,
08:33n'étaient pas là pour le soutenir.
08:34Voilà ce qui s'est passé.
08:35Et c'est le tabou dans le tabou.
08:37De toute façon, il y a clairement une échelle
08:40qui n'est pas seulement celle des individus.
08:42Il y a un choc entre des gens qui arrivent de culture
08:44où les femmes ne sont pas visibles,
08:47où les femmes sont interdites au regard
08:50et même au toucher.
08:51Vous savez que maintenant,
08:52c'est les femmes qui n'ont plus le droit
08:54de toucher un homme.
08:55Enfin, et ils arrivent ici,
08:58ils voient des femmes libres,
08:59courvétues, quand elles ont envie d'être courvétues.
09:03Et c'est un choc, en fait, c'est un choc culturel.
09:07Et c'est ce qu'on avait vu à Cologne.
09:09D'une certaine façon, ils arrivent de...
09:13L'indifférence, c'est quoi ?
09:15Le malaise, c'est Cologne, il ne faut surtout pas en parler.
09:17Les grooming gangs, il ne faut surtout pas en parler.
09:23Claire Géronimie, elle n'a pas le droit de dire
09:25que son bourreau n'avait rien à faire sur notre sol.
09:28Voilà ce qui se passe.
09:29Mais ça change, en fait.
09:30Ça change.
09:31Alors, vous savez ce qui change ?
09:32C'est que vendredi soir,
09:34lorsqu'on reçoit Claire Géronimie,
09:36je dis, et vraiment en toute transparence,
09:37je lui dis, vous savez Claire,
09:38je n'ai pas eu la chance d'être à votre procès
09:41pour comprendre tout ce qui s'est passé.
09:43Et moi, je fais confiance à l'agence France Presse.
09:46D'accord ?
09:47C'est une institution, l'agence France Presse.
09:49J'ai tapé Claire Géronimie...
09:52C'est une erreur.
09:52J'ai tapé Claire Géronimie
09:54dans la barre de recherche vendredi soir.
09:56Pas une dépêche.
09:57Rien.
09:58Et alors, quand vous dites, ça change,
09:59vous savez ce qui s'est passé le lendemain ?
10:00Comme par hasard.
10:01À 10h20, il y avait une dépêche détaillée
10:04de l'agence France Presse.
10:06Vous voyez, vous avez raison de vous lever le matin.
10:08C'est peut-être un hasard ou une coïncidence,
10:10bien évidemment.
10:10Ils n'étaient pas présents au procès.
10:11Non, mais ça change les réseaux sociaux.
10:14Enfin bon, je laisse... Pardon, Éric.
10:15Non, non.
10:16Moi, je t'entourne.
10:17Elisabeth a raison de rappeler le gap culturel
10:20qu'il peut y avoir entre des Afghans et des Français.
10:23Mais pardonnez-moi, moi, je vais...
10:25Oh là !
10:25Je vais être plus direct.
10:27Je vais être plus direct.
10:28Qu'est-ce qui peut justifier...
10:29Je vais vous écouter attentif.
10:30Qu'est-ce qui peut justifier l'injustifiable ?
10:34Violer une femme de 80 ans.
10:36Je ne sais pas si vous vous rendez compte
10:37de ce que ça veut dire.
10:38C'est un acte de barbarie absolument terrifiant.
10:43Plus que terrifiant.
10:44Elle en est morte, cette dame, si j'ai bien compris.
10:46Si c'est bien lui le coupable.
10:48Donc, bien sûr qu'il y a des gaps culturels.
10:50Bien sûr qu'en Afghanistan, la femme n'a même plus le droit
10:52d'aller à l'école, n'a même plus le droit...
10:54De toucher un homme.
10:54De toucher un homme.
10:55Bon, tout ça est juste.
10:57Mais pardonnez-moi, ce n'est pas à nous de nous adapter.
11:01Il faut évidemment, par définition, condamner, si c'est le cas pour ce type,
11:06lourdement, lourdement, voire même le renvoyer chez lui.
11:10Que le pays soit en guerre ou pas, que les talibans soient des tortionnaires sanguinaires ou pas,
11:16on n'a pas à conserver ces gens sur le sol français.
11:20Vous parliez de la peine, j'ai regardé, vous vous souvenez d'Angèle
11:23qui avait été agressée à Cannes, qui avait 89 ans,
11:26et j'ai quand même regardé la peine, c'est un an de sursis probatoire.
11:29Angèle, non, je ne m'en souviens pas.
11:30Angèle, une vieille dame de 89 ans qui avait été agressée violemment à Cannes.
11:34Ah oui, mais c'était par trois adolescents.
11:35Oui, mais justement, je vous dis quand même, la peine, c'était un an de sursis probatoire.
11:39Donc, quand, Eric, vous espérez que la peine soit adéquate,
11:42oui, enfin, moi, j'aimais quand même des réserves.
11:44Vous avez bien fait de rappeler cette affaire, mais c'est pour parler aussi de la justice.
11:46On sait quand la justice peut être ferme, on sait quand elle peut être plus clémente
11:50ou trouver des circonstances atténuantes.
11:51Vous avez entièrement raison.
11:52Autre sujet à présent, et c'est très intéressant,
11:55souvent le dimanche, on va faire ça, on va parler de sujets qui, finalement,
11:59de sujets qui ne sont pas traités dans les autres médias.
12:02Et les actes anti-chrétiens, par exemple, c'est absolument sous-évalué et sous-traité.
12:08Augmentation des dégradations des édifices religieux, multiplication des agressions.
12:12Face à la hausse des actes anti-chrétiens, vous avez 86 sénateurs
12:16qui ont publié une tribune chez nos amis de Boulevard Voltaire
12:20pour appeler le gouvernement à agir afin de protéger les fidèles.
12:24Voyez le sujet de la rédaction de CNews.
12:27Les chiffres sont sans appel.
12:29Entre janvier et mai 2025, 322 actes anti-chrétiens ont été recensés,
12:34contre 284 en 2024.
12:36Autre chiffre significatif,
12:38les agressions visant directement les personnes ont doublé en un an.
12:41Entre 2022 et 2024,
12:43les vols d'objets liturgiques ont également fortement augmenté,
12:46de près de 23%.
12:47Face à ce constat alarmant,
12:4986 sénateurs ont lancé un appel.
12:52La liberté suppose que chacun de nos concitoyens,
12:54sans distinction,
12:55puisse pratiquer sa foi sans craindre ni menace ni profanation.
12:58L'égalité commande que l'État, à son plus haut sommet,
13:01déploie les mêmes moyens de protection pour tous.
13:03Emmenée par la sénatrice LR de Haute-Savoie,
13:06Sylvia Noël,
13:06les signataires, principalement de droite et de centre-droit,
13:09réclament la mise en place de moyens concrets
13:11pour protéger les chrétiens de France.
13:13Il souligne le sentiment d'abandon de nombreux fidèles.
13:16Car si la République a su créer,
13:18pour lutter contre l'antisémitisme et contre les actes anti-musulmans,
13:22des plateformes de signalement,
13:23des numéros d'alerte,
13:24des partenariats associatifs,
13:26rien de semblable n'existe pour les actes anti-chrétiens.
13:28Cette différence nourrit au plus profond,
13:30des fidèles, un sentiment d'injustice.
13:32Les sénateurs appellent le gouvernement à agir sans délai,
13:35notamment par la mise en place d'un dispositif national de signalement
13:38et d'accompagnement des victimes d'actes anti-chrétiens.
13:41La sénatrice Les Républicains, Valérie Boyer, est avec nous.
13:45Merci d'être en direct avec nous, cher Valérie Boyer.
13:48Vous faites partie de ces sénateurs,
13:50sénatrices signataires, si je ne m'abuse.
13:5386 sénateurs et sénatrices, c'est bien,
13:57mais sur 348,
13:59je crois qu'en plus vous êtes 86 sénateurs à droite,
14:04il n'y a pas un sénateur ou une sénatrice à gauche.
14:08Comment vous l'expliquez ?
14:10Et plus généralement, comment vous expliquez cette indifférence ?
14:12Pourquoi personne n'en parle, Valérie Boyer ?
14:15Écoutez, merci d'abord à vous d'en parler
14:18et de relayer cette tribune.
14:21Bon, ça c'est une tribune qui a circulé au sein de notre groupe,
14:24mais d'une façon plus générale,
14:26moi ça fait plus de 10 ans que je demande
14:28qu'il y ait une commission d'enquête sur ces actes anti-chrétiens,
14:31qu'il y ait effectivement un recensement qui soit clair,
14:34parce que ce n'est pas le cas aujourd'hui.
14:37Qu'on fasse la différence entre le vandalisme,
14:40les profanations,
14:41et surtout qu'on connaisse le profil des auteurs,
14:43parce que pour l'instant,
14:44on n'a pas de recensement sur le profil des auteurs,
14:47il n'y a pas d'enquêtes qui sont menées,
14:49en tout cas à ma connaissance,
14:51sur le plan local comme national.
14:53Alors même s'il y a un certain nombre de choses,
14:54je pense qu'il faut aller plus loin.
14:56Et puis c'est vrai que ces épidémies d'incendies,
14:58de vandalisme comme cet été dans l'est de notre pays,
15:04il y a eu 27, je crois, églises qui ont été profanées.
15:09Il y en a tous les jours,
15:10et je pense qu'il y a beaucoup d'actes non plus
15:12qui ne sont pas recensés,
15:13donc je pense qu'il y a urgence à le faire.
15:16En fait, pour les actes anti-chrétiens,
15:17je dirais qu'il y a plusieurs choses.
15:19Vous avez les atteintes aux églises, cimetières, calvaires, etc.,
15:23avec des dégradations, des vols, etc.
15:26Et puis vous avez aussi toute une atmosphère,
15:30on va arriver vers les périodes de Noël,
15:33où on a des associations grassement payées
15:35par de l'argent public,
15:37qui n'ont de cesse que de dévaloriser,
15:39pour faire en sorte que notre patrimoine
15:41ou nos traditions soient totalement effacées.
15:45D'ailleurs, c'est très intéressant ce que vous dites,
15:47Valérie Boyer,
15:48c'est-à-dire que la LDH, pour ne pas les citer,
15:50ils vont rentrer dans les prochaines semaines en croisade
15:53parce qu'il y aura une crèche dans une mairie,
15:56plutôt que de condamner les dégradations
15:58et de participer au procès
16:00si demain il y a un individu
16:02qui s'est permis de saccager une église
16:05ou tenter de la brûler, bien évidemment.
16:07Donc on a ces associations
16:08qui poursuivent la tartufferie historique des déconstructeurs.
16:13Justement, parlons rapidement des déconstructeurs
16:16de cette société qui désacralisent tout.
16:19Est-ce que ça participe aussi à ce climat
16:21où maintenant on n'a plus aucune limite,
16:23on est prêt à dégrader une église,
16:26on peut s'attaquer aussi aux religieux
16:30et ça, malheureusement, ces choses se multiplient en France.
16:32Dans votre tribune, vous dites qu'il n'y a pas un numéro vert,
16:36un numéro d'alerte pour les actes anti-chrétiens ?
16:39Non, il n'y en a pas.
16:40Quand vous dites qu'on désacralise tout,
16:43permettez-moi de vous dire, non, pas tout.
16:45On s'attaque essentiellement aux racines judéo-chrétiennes
16:48de notre pays,
16:50ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
16:53C'est vrai qu'il y a des attaques en règle à tout niveau.
16:57Certains voudraient enlever le nom saint
16:59de nos quartiers, de nos villes ou de nos rues.
17:03On change le nom des vacances.
17:06On les appelle les vacances d'hiver,
17:08les vacances de printemps.
17:10Il y a en fait des attaques qui sont multiples.
17:15Je dirais que ce qui concerne les églises,
17:18les cimetières et les calvaires,
17:19c'est quelque chose qui est encore plus profond
17:22parce que c'est s'attaquer aussi au patrimoine,
17:24c'est s'attaquer aussi à notre avenir
17:26parce qu'on sait que la France est un des pays
17:28les plus visités du monde
17:30et parmi ces monuments les plus connus,
17:32les plus appréciés,
17:34nous avons tout ce patrimoine cultuel
17:37qui est aussi un patrimoine culturel
17:39et couper les Français de leur passé,
17:43de leurs racines,
17:45moi je trouve ça extrêmement grave.
17:46Donc je pense effectivement qu'il y a urgence.
17:49D'abord qu'il y ait une commission d'enquête.
17:51Moi ça fait des années que je demande une commission d'enquête parlementaire.
17:54Vous savez que les Sénat elles sont bien faites
17:57et avec un travail approfondi qui est transcourant
18:01pour pouvoir aller plus loin là-dessus
18:05et surtout pour trouver des solutions
18:06et puis surtout trouver le profil des auteurs
18:09parce que vous ne me ferez pas croire
18:11que ce n'est pas un peu les mêmes personnes
18:13qui, c'est un exemple,
18:15il y en a plein d'autres,
18:16qui cet été ont volé ce que les chrétiens ont le plus précieux,
18:21c'est-à-dire les hosties.
18:23Donc ils s'attaquent franchement,
18:24ils connaissent parfaitement,
18:28je pense qu'ils savent ce qu'ils font.
18:30Écoutez, c'était important d'avoir votre témoignage ce matin,
18:35d'autant que c'est un sujet
18:36qui est complètement sous-traité dans les médias.
18:39Merci Madame la Sénatrice.
18:41Et vous devriez envoyer votre tribune aux autres sénateurs.
18:44Je disais, il y en a 348 ou 47.
18:49Bon, il faut savoir si une telle tribune
18:51serait signée par les sénateurs de gauche.
18:54Voilà.
18:55Peut-être qu'on pourrait aussi parler du fait que...
18:58Ah oui, mais là, on est pressé.
19:00Allez-y Madame la Sénat.
19:01Les personnes les plus persécutées au monde
19:03en raison de leur foi sont des chrétiens.
19:05Et il ne s'agit pas juste de faire le point une fois par an
19:07avec l'église en détresse ou portes ouvertes.
19:10Mais d'en parler...
19:11Merci Madame la Sénatrice.
19:13Autre sujet, et encore une fois,
19:15est-ce que les médias vont en parler dans les prochaines heures ?
19:19L'intolérance, la haine.
19:22Le collectif, vous connaissez ce collectif ?
19:23France-Palestine-Solidarité ?
19:26Alors, ils ont...
19:26Oui, oui, oui.
19:27Ils ont déjà demandé la France...
19:28Alors, France-Palestine-Solidarité,
19:30ils ont confondu la Turquie avec la France.
19:32Pourquoi je vous dis ça ?
19:33Parce qu'ils appelaient à interdire
19:36le concert d'Henrico Macias
19:38à Plômeur, en Bretagne.
19:41Évidemment, ils essayent de justifier ça
19:44par des prises de position d'Henrico Macias
19:47sur la guerre contre le Hamas.
19:51Le maire a rapidement réagi
19:52et considère cette requête comme inacceptable.
19:55Mais c'est très intéressant
19:56parce qu'Henrico Macias, 86 ans,
20:00apprécié de tous, bien sûr,
20:01qui est une star absolue
20:03et qui est quelqu'un qui a prôné
20:04des valeurs de paix, etc.
20:07Il a été interdit en Turquie,
20:08à Istanbul, il y a quelques semaines.
20:10Et là, vous avez ce collectif qui se dit
20:11mais attendez,
20:12ce qui peut se passer en Turquie,
20:14ça doit se passer en France.
20:15Mais ils ont raison, ça s'est déjà passé.
20:16Ils ont réussi, je crois,
20:17à faire interdire des meetings.
20:21Des conférences.
20:21Comment ?
20:22Des conférences.
20:22Des conférences, pardon.
20:24Des conférences, pardon.
20:25Donc pourquoi...
20:25Mais alors, la bonne nouvelle,
20:27dans tout ça...
20:27C'est que le maire a dit non.
20:28Non, la bonne nouvelle,
20:29c'est qu'Henrico Macias
20:30donne un concert en Bretagne.
20:32Évidemment.
20:33Voyons le sujet.
20:34Et on devrait finir cette émission
20:35avec une petite, je le dis en régie,
20:37on va mettre quelques musiques
20:38d'Henrico Macias en fin d'émission
20:40pour le plus grand plaisir
20:41donc de France-Palestine Solidarité.
20:44Voyons le sujet.
20:46Il passera bien par pleumeur.
20:48Dans le cadre de sa tournée
20:49Folle Espérance,
20:50Henrico Macias y est attendu
20:52le 2 novembre prochain.
20:54Mais les positions pro-Israël
20:55du chanteur de 86 ans
20:57lui ont valu d'être dans le viseur
20:58de l'association
20:59France-Palestine Solidarité.
21:01Ces dernières a adressé
21:02une demande d'annulation du concert
21:04au maire de la ville.
21:06Je veux être très clair,
21:07cette demande est inacceptable.
21:09Il appartient à la justice de tranchée
21:10et non à des collectifs militants
21:12de décider qui a le droit
21:13de chanter ou non.
21:14Pour le maire de pleumeur,
21:16cette demande d'annulation
21:17d'un concert est une atteinte
21:18à la liberté d'expression.
21:20Punir un artiste pour ses opinions,
21:22c'est punir son public,
21:23c'est punir la culture.
21:25Aujourd'hui, Henrico Macias,
21:26demain, quel chanteur,
21:27quel écrivain,
21:28quel humoriste ?
21:29Où mettrons-nous la limite ?
21:30La liberté d'expression
21:31ne peut pas être sélective.
21:33Elle ne peut pas être
21:34à géométrie variable.
21:35Elle s'applique à tous
21:36ou elle n'existe plus.
21:37Ce n'est pas la première fois
21:39qu'Henrico Macias
21:39fait face à des contestations.
21:41Début septembre,
21:42les appels à manifester
21:43contre l'artiste
21:44en raison de ses positions
21:45pro-Israël
21:46ont conduit
21:47les autorités turques
21:48à annuler son concert
21:49prévu à Istanbul.
21:50Alors pardonnez-moi,
21:52ce n'est pas pro-Israël,
21:53c'est simplement qu'il considère
21:55que des groupes terroristes
21:56qui ont entre les mains
21:57depuis plus de 700 jours
21:58des otages,
22:00ces groupes-là,
22:01il faut les combattre.
22:02Mais c'est quelqu'un
22:02qui a toujours prôné la paix,
22:04qui a toujours prôné
22:05justement le lien
22:06entre toutes les communautés.
22:08Donc ce n'est pas justement...
22:10C'est cette confusion des genres
22:12que tentent de mettre
22:13dans l'esprit
22:14les membres du collectif
22:16France...
22:16Est-ce que le problème
22:18ce sont ces positions
22:21supposées ou réelles
22:22ou le fait qu'ils soient juifs ?
22:23Parce que Raphaël Enthoven
22:24ne peut pas les dédicacer,
22:26Amir ne peut pas chanter,
22:27Henrico Macias
22:28ne pourrait pas chanter.
22:29Donc est-ce que c'est vraiment
22:31les positions réelles
22:32ou supposées ?
22:33Voilà.
22:34Et à contrario,
22:35vous vous souvenez
22:35du festival Rockensen,
22:37il y avait un groupe
22:38nord-irlandais
22:39dont l'un des chanteurs
22:41avait été accusé
22:42à raison,
22:43il y a des traces
22:44de faire l'apologie
22:45du terrorisme,
22:46parce que c'était
22:47un soutien du Hezbollah,
22:48enfin il a entretenu
22:49des relations avec Hezbollah.
22:50Ce groupe-là
22:50n'a pas été interdit
22:51de se produire
22:52à Rockensen
22:53dans le parc de Saint-Cloud.
22:54Là, on vous compare
22:55un groupe
22:56qui fait la promotion
22:57d'un groupe terroriste
22:58et Henrico Macias
22:59qui promeut la paix.
23:00Mais vous savez
23:01pourquoi je fais le parallèle ?
23:02Parce que si on devait
23:04interdire
23:04dans le secteur culturel
23:06un groupe de se produire
23:08ou un artiste de produire,
23:09c'est bien ce groupe
23:10nord-irlandais.
23:11Or, on ne l'a même pas fait.
23:12Donc ça souligne encore...
23:13Il y avait eu des polémiques...
23:15D'accord, mais il n'a pas été
23:17annulé, ce groupe ici.
23:18Jean-Christophe,
23:19courte de pause à...
23:20Non mais sur le terrain culturel,
23:21vous avez raison de le souligner,
23:23sur le terrain des festivals,
23:24sur le terrain notamment
23:25de cet été des festivals
23:26et de musique qu'on dit
23:27actuelle et amplifiée,
23:28l'essentiel des prises de position,
23:30elles ont été très fortement faites
23:32aux tribunes
23:33de tous ces festivals,
23:34quels que soient les organisateurs,
23:36en faveur de la Palestine.
23:37Et je ne vous dis pas
23:38le nombre de petits drapeaux
23:39qu'ils avaient oubliés.
23:39Moi, la question que je me pose ici,
23:40c'est est-ce que cette association
23:42a un euro de subvention publique ?
23:45Est-ce que cette association
23:46a un euro de...
23:47Est-ce que nous, Français,
23:49nous mettons de l'argent
23:50dans cette association ?
23:52Je n'ai pas vérifié,
23:53mais à venir,
23:53je vous dirais que ce n'est pas
23:54nous, Français,
23:55mais certainement les habitants
23:57de certaines villes.
23:58Voilà ce que je dirais.
23:59Visiblement, il y aurait des subventions
24:01vers l'AFD,
24:02l'Agence française de développement.
24:03Alors c'est nous.
24:04Donc il faudrait voir.
24:05Mais il faut creuser.
24:06Je pense qu'il y a des mairies,
24:07et ce n'est pas en mon nom en fait,
24:08s'il vous plaît.
24:09La publicité,
24:10on revient dans un instant.
24:11Vous le voyez défiler en bandeau,
24:12bien sûr.
24:13Interview exclusive.
24:14On vous dit tout.
24:15Nicolas Sarkozy,
24:16les journalistes
24:17et nos confrères
24:17du journal du Dimanche
24:18ont pu interroger Nicolas Sarkozy.
24:20C'est à la une du JDD.
24:21Ce combat,
24:22je le mène pour l'état de droit.
24:24Nous en parlerons
24:25dans un instant.
24:27Restez avec nous
24:27pour la suite de l'heure des pros.
24:28A tout de suite.
24:339h30 sur CNews,
24:33on poursuit l'heure des pros
24:34ce matin
24:35et en ce dimanche matin.
24:36On va vous révéler
24:37un sondage exclusif.
24:39C'est ça,
24:40CNews,
24:41Europe 1
24:41et le JDD
24:42qui vient balayer
24:43les idéologues,
24:45qui vient balayer
24:46et qui vient montrer
24:47encore une fois
24:48la différence
24:49entre
24:50ce que veulent les Français
24:52et ce que font
24:53les hommes politiques.
24:54Ça concerne
24:54les OQTF,
24:56les personnes
24:57qui sont sous le coup
24:58d'une obligation
24:58de quitter le territoire français.
25:00Mais en attendant
25:01leur expulsion,
25:02faut-il
25:02emprisonner
25:03systématiquement
25:04tous les entrangers
25:05sous OQTF,
25:06auteurs de crimes
25:07ou de délits.
25:09Jusqu'à ce qu'ils
25:10quittent notre territoire.
25:1186% des Français
25:13sont favorables
25:14à une telle mesure
25:15et 14%
25:17ne le sont pas.
25:18Et quand vous regardez
25:19dans le détail,
25:19pourquoi c'est très intéressant ?
25:21Parce que dans le détail,
25:22que vous soyez à gauche,
25:23que vous soyez à droite,
25:25que vous soyez dans le camp
25:26de la majorité présidentielle,
25:28vous partagez
25:29cette volonté-là.
25:30Donc un monde
25:31sépare
25:32la volonté populaire
25:34de ce qui est
25:34en train de se faire,
25:36que ce soit
25:36à l'Assemblée nationale
25:37ou encore
25:38qui pourrait être
25:39détricoté
25:40par les fameux sages
25:41et le Conseil constitutionnel,
25:43Jean-Christophe Gallien.
25:44On est dans un plus,
25:45ça c'est une photographie,
25:46mais la tendance longue
25:48est celle-là.
25:49C'est-à-dire qu'il y a
25:50une augmentation,
25:51si vous voyez,
25:52du nombre de personnes
25:53qui notamment sur les gauches,
25:54on pourrait les mettre
25:54au pluriel
25:55parce qu'il y a
25:56des petites variations
25:56à l'intérieur,
25:57sont favorables à ça.
25:58Et on a aujourd'hui
25:59une incapacité même
26:01quand vous dites
26:01une incapacité même
26:03à agir,
26:03on a une incapacité
26:04à le penser correctement.
26:05C'est-à-dire que
26:06c'est encore un sujet
26:07qu'on ne peut pas dire
26:08de cette manière-là.
26:09Or, c'est du bon sens.
26:11Ce n'est que du bon sens.
26:12Et les Français
26:12sont sûrs du bon sens.
26:14Et aujourd'hui,
26:15ils sont confrontés
26:15à une réalité.
26:16Ce n'est pas simplement
26:17celle qui est déclarée
26:18par ce qu'on a décrit
26:18tout à l'heure
26:19en ouverture de cette émission.
26:21C'est aussi leur quotidien,
26:23leur vie quotidienne
26:24qui est environnée
26:24de cette manière-là.
26:25Ce n'est pas simplement
26:26une option de dire
26:27je suis contre celui-ci,
26:28contre celui-là.
26:29Donc là, on est là-dedans.
26:30Mais pardonnez-moi,
26:31si vous me laissez
26:3110 secondes
26:32pour mettre mes pieds
26:33dans le plat,
26:33le début de la question
26:35en attendant leur expulsion.
26:37Le problème,
26:37c'est que moi,
26:37la question que je me pose,
26:38c'est à quoi servent
26:39les OQTF
26:40puisqu'on arrive à expulser
26:41en gros pas grand monde.
26:43Donc le vrai sujet,
26:44c'est comment est-ce
26:44qu'on fait face
26:45à des délinquants
26:46immigrés, illégaux
26:48dans notre pays
26:49alors qu'on n'arrive pas
26:50à les expulser.
26:51Donc si vous voulez,
26:51en attendant leur expulsion,
26:52faut-il les emprisonner ?
26:54Je vais vous répondre.
26:54Ça ne sert à rien.
26:55Ben non,
26:56je vais vous répondre
26:56parce que si vous les emprisonnez
26:58jusqu'à ce qu'ils quittent
26:59notre territoire,
27:01il n'y a pas le drame
27:02de Philippines.
27:03On les emprisonne
27:04pas pour les expulser.
27:05Il n'y a pas le drame
27:07qu'a vécu.
27:08Pardon, là,
27:08on va faire un nom.
27:09Pardon.
27:11S'il n'y a pas,
27:12je termine juste ça,
27:13s'il y a cette mesure
27:15qui est mise en place,
27:16il n'y a pas le drame
27:17de Philippines,
27:18il n'y a pas le drame
27:18qu'ont vécu
27:19Mathilde et Claire Géronémy
27:21et donc jusqu'à ce qu'ils aient
27:23ce fameux
27:24laissé-passer consulaire,
27:26ils passent de la case prison
27:28à la case avion
27:30sans mettre en danger...
27:31Mais attendez,
27:32pardon, Eric,
27:35juste,
27:36je vois que la question
27:36c'est faut-il emprisonner
27:38les...
27:38Mince, on me l'a enlevée.
27:40Thématiquement, allez-y.
27:41Les étrangers sous OQTF,
27:43auteurs de crimes et délits.
27:45Donc on peut supposer
27:46que c'est des gens
27:47pour qui la justice
27:48a déjà prononcé des peines
27:50puisqu'il s'agit,
27:51il ne s'agit pas
27:52de tous les OQTF,
27:53il ne s'agit pas
27:54du type
27:55qui a laissé...
27:56qui a plus de titre
27:57de séjour
27:58mais qui n'est pas
27:59recherché par la police.
28:00Là, il s'agit
28:01de gens délinquants.
28:02Alors le problème,
28:03c'est peut-être plutôt
28:03que la justice,
28:05en première intention,
28:07se prononce
28:07de façon normale.
28:10parce que c'est pour ça
28:11que je vous parle
28:11du cas et du drame
28:12de Philippe.
28:13Puisque c'était un individu
28:15qui avait été déjà condamné
28:16pour des faits de viol,
28:18condamné en 2021
28:19et que trois ans plus tard,
28:22il est dehors,
28:23il reste dans le cras
28:24seulement 90 jours
28:25parce que c'est la loi
28:26qu'il l'impose
28:27et qu'il commet
28:29l'irréparable.
28:30Voilà pourquoi.
28:32Donc,
28:32c'est pour ça
28:33que ce n'est pas
28:33tous les OQTF,
28:34vous avez bien fait,
28:35de le dire,
28:35c'est ceux qui ont été
28:36condamnés
28:37ou qu'ils le sont
28:38pour des crimes
28:39et des délits.
28:39C'est pour protéger
28:40la société,
28:41simplement.
28:42Ne serait-il pas étranger,
28:43ne serait-il pas
28:44tous les OQTF ?
28:45Je dirais la même chose.
28:46Exactement la même chose.
28:47Je vous préviens,
28:49d'ailleurs,
28:49je le dis aux téléspectateurs,
28:51à 14h30 sur CNews,
28:53vous allez pouvoir voir
28:55ce reportage au QTF,
28:56le grand fiasco.
28:58Je vous propose
28:58de regarder
29:00une séquence
29:00de ce documentaire.
29:03Pendant notre tournage,
29:05un homme séjournant
29:06dans ce local
29:06nous interpelle.
29:09C'est un Algérien
29:13de 33 ans
29:14qui sort tout juste
29:15de prison.
29:16Il a été condamné
29:17pour des faits
29:17d'agression sexuelle
29:18et de vol aggravé.
29:20Tu as fait quoi
29:20si ce n'est pas...
29:22Comme gronelage.
29:23Comme Moyen-Live ?
29:23C'est la première fois
29:25que tu as une UQTF ?
29:26Non, non,
29:27j'en ai déjà,
29:28je ne te demande pas.
29:29Moi, je suis assez politique
29:30en Belgique,
29:30il ne veut pas m'envoyer
29:31en Belgique.
29:32Moi, je n'ai rien
29:33à faire en angéniement
29:34mon frère.
29:34Moi, je suis rentré
29:35en Allemagne,
29:35en Espagne,
29:36en Belgique,
29:38en Suisse,
29:39à la Hollande,
29:39ici.
29:40Moi, je n'ai pas
29:40visé à la politique
29:41ici parce que
29:42je sais très bien
29:43qu'ils ne donnent pas ça.
29:44Avant, ils donnaient ça,
29:45mais maintenant,
29:45ils ne donnent pas ça
29:46en France.
29:46C'est pour ça,
29:47je les fais en Belgique.
29:48Pour revenir ici,
29:49en fait ?
29:49Oui, pour que
29:50je n'ai pas payé en Belgique
29:51et revenir vivre en France.
29:52Je ne te montre pas,
29:53moi, j'aime bien Paris.
29:54Je connais toute Spanamo.
29:56La France,
29:56c'est libre, c'est bon.
29:57Je ne suis pas la France
29:58que je connais moi
30:04la France, elle est morte.
30:07Reportage à voir
30:07donc à 14h30.
30:09Et quand vous voyez
30:10tous les débats,
30:11les heures de débat
30:11qu'il pourrait y avoir
30:12avec des hommes politiques
30:14qui ne vont même pas
30:15écouter, entendre
30:18la volonté
30:19de leurs propres électeurs,
30:21c'est juste
30:21un scandale absolu.
30:22Oui, puis là,
30:23à la différence
30:23de l'expulsion,
30:25c'est l'acte 2,
30:25l'expulsion.
30:26Il y aurait même
30:26un acte préalable,
30:28celui de l'immigration.
30:29L'acte 1,
30:30celui-là,
30:31on peut maîtriser,
30:32on n'a aucune excuse.
30:33Nous n'avons aucune excuse.
30:34Ce n'est ni l'Europe,
30:35ni qu'il se sert.
30:36On peut agir
30:37pour que la réponse positive
30:38à cette majorité
30:40très large de Français
30:41puisse réaliser,
30:42c'est-à-dire,
30:43oui,
30:43exécution des peines
30:44en prison.
30:44Et vous vous répondez
30:45qu'il y a une surpopulation
30:46carcérale.
30:47Le grand fiasco,
30:48il faut le rappeler,
30:50le rappeler,
30:50c'est aussi celui
30:51d'Emmanuel Macron
30:52qui avait dans une interview
30:54à Louis Dragnet
30:55à Valeurs Actuelles
30:55expliqué qu'il y aurait
30:56100% d'expulsion
30:57des OQTA.
30:59C'était en 2019
31:00et il y en a
31:00à peu près 7%.
31:01Dans les colonnes
31:03du journal du dimanche.
31:04Il est 9h36
31:05et si vous nous rejoignez
31:06sur CNews
31:06et si vous n'êtes pas
31:07encore levé
31:09pour aller prendre
31:09dans les kiosques
31:10le journal du dimanche,
31:11on vous dit tout
31:12sur l'interview
31:14de Nicolas Sarkozy
31:15dans les colonnes
31:15du journal du dimanche.
31:16Ce combat,
31:17je le mène
31:17pour l'état de droit
31:20à interview exclusive
31:21parce qu'aussi paradoxal
31:23que ça puisse paraître,
31:25dit-il,
31:25se délibérer
31:26derrière une condamnation
31:27aussi injuste
31:27qu'infamante
31:28prouve surtout
31:30que toute l'accusation
31:31s'est effondrée.
31:33Il confirme,
31:33comme je le dis,
31:34depuis 12 ans
31:34qu'il n'y a jamais eu
31:35un centime d'argent
31:36libyen dans ma campagne.
31:38Depuis 12 ans,
31:39on nous rabâche
31:39l'affaire du financement
31:40libyen de la campagne
31:41Sarkozy.
31:42C'est maintenant reconnu.
31:43Ce n'était en réalité
31:44qu'une fable,
31:45un mensonge,
31:46une calomnie,
31:47a-t-il déclaré
31:48Nicolas Sarkozy
31:48dans les colonnes
31:49du JDD.
31:51Voyez le sujet
31:52de Kinsen,
31:53Julien Schmitt,
31:54très intéressant
31:55de voir le traitement
31:56médiatique
31:56qu'il en a fait
31:56depuis la publication
31:59de l'interview
32:00hier aux alentours
32:01de 20h.
32:01On dit
32:02Nicolas Sarkozy
32:04s'attaque au juge.
32:06Pas du tout.
32:06Ce n'est pas du tout
32:07ce qu'il dit.
32:08À la justice,
32:09ce n'est pas ce qu'il dit.
32:10Il dit
32:10cette décision judiciaire
32:13ébranle l'état de droit.
32:15C'est deux choses différentes.
32:16On va bientôt dire
32:16que c'est un Trumpiste.
32:17Mais on aurait le droit
32:18de...
32:19Excusez-moi,
32:20vous ne voyez pas
32:20pourquoi les juges
32:21ne pourraient pas être critiqués.
32:21Je vous dis que
32:22l'idéologie
32:24et le système médiatique
32:26tordent
32:28en quelque sorte
32:29les propos
32:30de Nicolas Sarkozy.
32:31Écoutez
32:31et regardez le sujet.
32:34Nicolas Sarkozy
32:35plaide à nouveau
32:36son innocence
32:37dans une interview
32:38au journal du dimanche.
32:40Je ne cesserai le combat
32:41que lorsque j'aurai obtenu
32:42la vérité,
32:43c'est-à-dire
32:44la reconnaissance
32:44de mon honnêteté.
32:46Si l'ancien président
32:47s'attendait
32:47à toutes les hypothèses,
32:49l'exécution provisoire
32:50a été une surprise.
32:52Les magistrats
32:53invoquent le risque
32:53de troubles
32:54à l'ordre public
32:55sur la base
32:55de quels éléments ?
32:57Aucun élément
32:57ne justifiait
32:58l'exécution provisoire.
32:59Il y a juste
33:00la volonté d'humiliation.
33:02Si je dois dormir
33:02en prison,
33:04je dormirai en prison.
33:05Mais je ne reconnaîtrai
33:06jamais quelque chose
33:07que je n'ai pas fait.
33:08Concernant
33:08la possible partialité
33:09de la présidente
33:10du tribunal
33:11qui avait par le passé
33:12appelé à manifester
33:13contre Nicolas Sarkozy,
33:15ce dernier
33:16évoque
33:17à nouveau
33:17l'état de droit.
33:18Est-ce qu'on aurait dû
33:19désigner un autre juge ?
33:21Au regard de l'état de droit,
33:22cela aurait été préférable
33:23sans doute.
33:24Mais c'est une habitude.
33:26Dans l'affaire
33:26dite des écoutes déjà,
33:28la présidente de chambre
33:28de la cour d'appel
33:29avait fait des déclarations
33:30politiques contre moi.
33:31Selon lui,
33:32l'impartialité
33:33de la fonction publique
33:34serait à revoir.
33:36Ce que je sais,
33:37c'est que l'officier
33:37de police judiciaire
33:38en charge de l'enquête
33:39sous le contrôle du PNF
33:40likait les publications
33:42de Mediapart
33:42sur les réseaux sociaux.
33:43J'observe que chacune
33:45de mes convocations judiciaires
33:46était annoncée
33:46par Mediapart
33:47avant même que je sois
33:48dans le bureau
33:49des enquêteurs
33:49ou des magistrats.
33:50En aucun cas,
33:51Nicolas Sarkozy
33:52espère une grâce
33:53du président Macron
33:53a-t-il déclaré.
33:55Car pour être gracié,
33:56il faut accepter sa peine.
33:59Lui,
33:59qui compte poursuivre
34:00son combat
34:01pour faire reconnaître
34:02son innocence.
34:03Et je vous propose
34:04d'écouter Geoffroy Lejeune
34:05qui a interrogé
34:06Nicolas Sarkozy
34:0824 heures
34:08donc après
34:09sa condamnation
34:10à 5 ans de prison
34:12avec mandat
34:13de dépôt différé
34:14et exécution provisoire.
34:17Nicolas Sarkozy
34:17a été très chaleureux.
34:19Moi, c'est ça qui m'a surpris
34:20d'abord pour commencer.
34:21C'est quelqu'un
34:21que j'ai déjà interviewé
34:22avec qui j'ai déjà eu
34:23des discussions, etc.
34:25Mais je ne l'avais presque
34:27jamais trouvé
34:27aussi accueillant.
34:29C'était très étonnant
34:30dans sa manière
34:31de recevoir,
34:32d'être attentionné, etc.
34:33Moi, si vous voulez,
34:33c'est un moment
34:34très particulier,
34:36une interview très particulière
34:37parce que vous vous attendez
34:38en effet à voir quelqu'un
34:39qui va s'écrouler
34:40premièrement,
34:42qui va être dans la revanche
34:43ou dans la colère
34:43deuxièmement.
34:45Et en fait,
34:45c'était l'inverse.
34:46C'est-à-dire qu'il était
34:47évidemment extrêmement combattif.
34:50Il a tout de suite,
34:51et vous verrez,
34:51c'est d'ailleurs pour ça
34:52qu'on a choisi
34:52ce titre en couverture,
34:54il a tout de suite dit
34:55je ne me bats pas pour moi.
34:56J'irai en prison
34:57s'il veut que j'aille en prison.
34:58On lui a posé une question,
34:58mais vous vous rendez compte,
34:59la prison,
34:59c'est quand même
35:00quelque chose de terrible.
35:01Ce n'est pas grave.
35:01Je vais visiter des enfants
35:02qui sont atteints du cancer
35:03dans une semaine.
35:05Je connais des gens
35:05qui ont des maladies.
35:06Moi, ce qui m'arrive,
35:07ce n'est pas grave.
35:08Je le mène pour l'état de droit.
35:11Il le mène contre personne.
35:12Il le mène pour l'état de droit,
35:14pour des principes fondamentaux.
35:16Le double degré de juridiction,
35:18les peines proportionnées,
35:22la charge de la preuve,
35:23ce sont des principes fondamentaux
35:25qui sont en train de s'ébranler
35:26avec cette décision judiciaire.
35:28Déjà, moi, je trouve
35:28qu'il y a quelque chose
35:29qui m'a impressionné
35:30dans sa réaction,
35:31qui est quand même bluffante,
35:32il faut bien le dire
35:33depuis le jour,
35:35c'est qu'il adresse
35:36en quelque sorte
35:37à ses juges,
35:39disons,
35:39une sorte de l'équivalent poli
35:41d'un bras d'honneur,
35:42l'équivalent digne,
35:43je ne trouve pas le mot.
35:45Et il leur dit, en gros,
35:46vous pouvez m'enfermer,
35:47mais vous ne m'enlèverez pas
35:48ma liberté.
35:49Et ça, je trouve que c'est
35:51vraiment d'un point de vue
35:52humain intéressant.
35:53La deuxième chose
35:54qui me frappe,
35:55c'est que la sidération
35:56est allée quand même
35:57au-delà du camp
35:59de Nicolas Sarkozy politique,
36:01je veux dire,
36:01au-delà de la droite.
36:03Votre ami,
36:04votre ami Jean-Michel Apathy,
36:05Elliot,
36:06votre ami Jean-Michel Apathy
36:08a fait un tweet
36:09qui dit à peu près
36:12tout ce que je pense
36:13beaucoup d'entre nous
36:14pensent sur ce jugement.
36:17Et donc,
36:17je pense que là,
36:18c'est allé trop loin.
36:20C'est trop voyant.
36:22Vous ne pouvez pas,
36:22parce qu'à la limite,
36:23je ne comprends pas
36:24pourquoi à ce moment-là,
36:25si c'était pour arriver à ça,
36:26pourquoi ils n'ont pas
36:27un peu tordu les choses,
36:28c'est que vraiment,
36:28ils n'avaient pas.
36:29Ils n'avaient pas
36:30de quoi le faire.
36:32Donc là,
36:32ça se voit trop.
36:34Et je pense que pour le reste,
36:36tout a été dit
36:37sur la confiance
36:37dans la justice,
36:38etc.
36:39Ce qui est intéressant,
36:40c'est sur l'exécution provisoire.
36:43Je m'attendais à tout,
36:44mais pas à cela,
36:45je le reconnais.
36:46C'est allé encore plus loin
36:47que ce que je pouvais imaginer.
36:48Toutes les limites
36:49de l'état de droit
36:50ont été violées.
36:51C'est tellement invraisemblable.
36:52Même dans ses réquisitions
36:54pourtant violentes,
36:54le PNF ne l'avait pas demandé.
36:55aucun élément ne justifiait
36:57l'exécution provisoire.
36:59Il y a juste la volonté
37:00d'humiliation.
37:01Jean-Christophe Gallien.
37:03Je pense qu'il déclare
37:05effectivement
37:05deux dimensions.
37:07Un,
37:08sa propre sidération.
37:10Je pense qu'en plus,
37:10dans le mécanisme
37:11de prononcer
37:12de l'attendu,
37:13il y a eu comme
37:13une espèce de travail
37:15assez terrible
37:17de la part des magistrats
37:18d'amener à trois
37:19« vous n'êtes pas coupable »
37:20pour arriver à un dernier
37:21« vous êtes coupable ».
37:22Je pense qu'il y a eu ça.
37:23Deuxième point,
37:24il a souffert
37:26pendant ce procès
37:27de la faiblesse
37:28de ses deux plus
37:30collaborateurs.
37:31Quand vous écoutez
37:32les témoignages
37:33pendant le procès
37:35de Brice Hortoffe
37:35et de Claude Guéant,
37:36c'est ce qui,
37:37à mon avis,
37:37plombe très largement
37:39la dimension
37:40de Nicolas Sarkozy.
37:41C'est un peu
37:41ce qui est arrivé
37:41à Marine Le Pen
37:42avec tous les ex-transfuges
37:43du RN qui sont partis
37:45qui ont été faits,
37:45Nicolas B et ainsi de suite.
37:46Ça, c'est très important.
37:48Ça n'a pas été suffisamment dit.
37:49Nicolas Sarkozy,
37:50il a été très bon
37:51et il a été assez bon
37:52sur une dimension
37:53qui est la zone d'ombre
37:54qui fabrique
37:55et ce qui permet
37:57aux magistrats
37:58de l'embarquer
37:59dans cette mauvaise affaire.
37:59C'est quoi ?
38:00C'est la visite
38:01de ses deux collaborateurs
38:02en Libye
38:03voir M. Sénoussi,
38:05numéro 2 du régime,
38:06terroriste reconnu,
38:07condamné en France.
38:08Et pour le coup,
38:09dans cette interview,
38:10j'incite nos auditeurs
38:12à aller acheter
38:13votre journal
38:14parce qu'on raconte
38:15très précisément,
38:18il le dit mieux
38:19qu'il ne l'a dit
38:19jusqu'à présent,
38:20ce qui s'est passé en Libye.
38:21En tout cas,
38:22il peut aller jusqu'à
38:22un certain point,
38:23il ne peut pas aller
38:23jusqu'à tous les points
38:24et il a été plombé,
38:25je vous assure,
38:26dans cette affaire
38:27par les faiblesses déclaratives
38:28témoignantes
38:30de ses deux ex-collaborateurs
38:32qui ont largement
38:33protégé ça.
38:34Et il a été largement
38:35plombé par ça.
38:36En attendant,
38:37il y a aussi
38:37un élément
38:38qui est essentiel,
38:39c'est la note
38:40de Mediapart.
38:41Je maintiens
38:42depuis 12 ans
38:43que le document
38:43publié par Mediapart
38:44qui a déclenché
38:45l'affaire médiatiquement
38:46est un faux.
38:47La procédure judiciaire
38:48a débuté
38:48sur la foi de ce document.
38:50Or,
38:50que conclut
38:51le tribunal correctionnel
38:52de Paris
38:52que le plus probable
38:53est que ce document
38:54Mediapart soit un faux ?
38:55Or,
38:55s'il y a un faux,
38:56c'est qu'il y a
38:57des faussaires,
38:57des manipulateurs
38:58et donc un complot.
39:00Donc,
39:00dans un monde normal,
39:01c'est l'ensemble
39:02de l'accusation
39:02qui aurait dû s'écrouler.
39:04Or,
39:04le tribunal a fait
39:05exactement le contraire.
39:06Je rappelle
39:06que j'ai perdu
39:07la présidentielle
39:08de 2012
39:09de très peu.
39:10Le faux de Mediapart
39:11y a joué un gros rôle.
39:12Qui réparera
39:13cette injustice ?
39:14Mais Mediapart,
39:15c'est vraiment,
39:15pour moi,
39:16d'une certaine manière,
39:17c'est eux qui ont mis,
39:18enfin,
39:18qui ont jeté
39:18le discrédit
39:19sur Nicolas Sarkozy
39:20et j'aimerais bien
39:21qu'il y ait un complément
39:22d'enquête
39:22sur Mediapart.
39:23Moi,
39:23je pense que
39:24parfois,
39:24ils sortent...
39:25Vous rêvez la nuit,
39:26mais finalement...
39:27Parce que François Fignon
39:28rappelait le...
39:29C'est Mediapart,
39:30je considère
39:30que dans cette affaire-là,
39:32on jouait un rôle
39:32déterminant
39:33et on jetait
39:34le discrédit
39:34sur Nicolas Sarkozy.
39:36Je le pense
39:36très sincèrement.
39:36Mais ce qui est impressionnant
39:37avec Mediapart,
39:41c'est que ce journalisme
39:42de délation
39:43qui est un peu tout terrain,
39:44beaucoup,
39:45évidemment,
39:45Nicolas Sarkozy,
39:46juste 160 articles
39:48sur l'affaire.
39:49J'allais le dire,
39:51mais malgré tout,
39:51si vous voulez,
39:52par exemple,
39:52quand ils traitent MeToo,
39:53ils le traitent
39:54avec exactement
39:55la même chose.
39:56Ils attraient quand ils plantent
39:58leur croc dans un mollet,
40:00ils ne le lâchent pas,
40:01je peux vous dire.
40:02Ils cherchent des témoignages
40:03de partout,
40:03ils vont interroger
40:04la contière de la mère,
40:05de la cousine.
40:06C'est vraiment épouvantable.
40:08Ce journalisme
40:08de délation
40:09est devenu,
40:11en quelque sorte,
40:11la star des écoles
40:12de journalisme.
40:13Tout le monde veut être
40:14Louis Plenel
40:15ou maintenant
40:15pour les filles
40:16Marine Turquie.
40:18Tout le monde veut
40:19devenir celui
40:20qui va faire tomber
40:21impuissant.
40:22Mais là où,
40:23quand même,
40:24il y a quelque chose
40:24de grave qui se passe,
40:25c'est qu'en quelque sorte,
40:26la justice,
40:27ça fait plusieurs fois
40:29que la justice
40:29nous prive
40:30de nos choix électoraux.
40:33C'est-à-dire
40:33s'invite dans des campagnes,
40:34s'invite.
40:35Donc,
40:36c'est quand même
40:36un problème démocratique.
40:38Nicolas Sarkozy
40:39n'avait peut-être pas envie
40:40de se présenter à nouveau.
40:41Non,
40:42mais rappelons-nous
40:432012.
40:43parce que Mediapart,
40:45c'est donc
40:45Mediapart,
40:46Mediapart,
40:48c'est présidentiel
40:48de 2012
40:49et présidentiel,
40:50rappelons-nous,
40:51François Fillon
40:52de 2017.
40:53Depuis jeudi
40:54et la phrase
40:55et les déclarations
40:56de la présidente
40:57qui dit
40:57ce document
40:58était probablement
40:59un faux.
41:00Vous avez des dizaines
41:01et des dizaines
41:02de tweets
41:02d'Edoui Plenel,
41:03du grand chevalier
41:04blanc du journalisme
41:05Fabrice Harfi
41:06qui vous explique
41:07déjà un qui dit
41:08on est étonné
41:09quand même
41:09qu'elle dise
41:10quelque chose
41:10comme ça
41:10et puis ça n'est pas un faux.
41:12Donc on vous explique
41:13que c'est un faux
41:13ou très probablement un faux
41:14mais non,
41:15ce n'est pas un faux.
41:16Il y a juste
41:16la présidente du tribunal
41:17qui vient de le dire.
41:18Normalement,
41:18c'est eux qui font
41:19les dossiers
41:21donc ils pensent
41:22qu'ils font les jugements
41:22alors évidemment
41:23ils sont un peu nerveux.
41:24Ce qui est intéressant.
41:25C'est gravissime
41:26que c'est un faux.
41:28Ils font les instructions
41:29ils aimeraient aussi juger.
41:30Autre déclaration
41:31sur l'incohérence
41:32jurisprudentielle.
41:33Ça c'est très important.
41:35Le tribunal correctionnel
41:36n'était pas compétent
41:37pour juger des actes commis
41:38alors que j'étais ministre
41:38de l'Intérieur.
41:39Le tribunal a décidé
41:40de contourner
41:41la compétence
41:42de la Cour de justice
41:43de la République
41:44pour avoir le loisir
41:45de me juger.
41:45Je voudrais aussi rappeler
41:46que le tribunal de Paris
41:47qui m'a condamné
41:48déclaré il y a un an
41:48en l'absence
41:50de toute preuve
41:51une juridiction pénale
41:52de jugement
41:52ne saurait
41:53sans méconnaître
41:54le principe de présumption
41:55d'innocence
41:56j'imagine qu'on va découvrir
41:56la citation
41:57déduire la culpabilité
41:59d'un prévenu
42:00d'une hypothèse
42:01fut-elle vraisemblable.
42:02C'était l'affaire
42:03des assistants parlementaires
42:04du Modem
42:05à ce titre
42:06le même tribunal
42:07il y a un an
42:08justifié de ne pas
42:09condamner M. Bayrou
42:10président du parti
42:11sur une simple hypothèse
42:12non démontrée.
42:13Cette jurisprudence
42:14de bon sens
42:15devait s'appliquer
42:15à moi
42:16le tribunal correctionnel
42:17a décidé
42:18le contraire
42:19comment ne puis-je pas
42:20penser
42:20qu'un traitement spécial
42:21mais réservé ?
42:23Il y a tout
42:23dans cette épreuve.
42:24Il est condamné sans preuve.
42:25Il y a un éclairage
42:26auquel je n'avais pas pensé
42:27du tout
42:28c'est que quand l'affaire
42:29démarre
42:29il est ministre de l'Intérieur
42:30et en toute logique
42:32il me semble
42:32il aurait dû être plutôt
42:33il aurait dû passer
42:34devant la Cour de justice
42:35de la République
42:36en tant qu'ancien ministre
42:38oui
42:38et là ce n'est pas le cas
42:40mais vous savez
42:40il y a un épisode
42:41qui m'a frappé aussi
42:42puisqu'on parle de cette interview
42:43c'est pendant le procès
42:44imaginez ce qui se passe
42:45il est blanchi
42:48des trois graves chefs
42:49d'accusation
42:50donc c'est un homme
42:52Nicolas Sarkozy
42:53il doit être là
42:54sans doute debout
42:55en écoutant les 300 pages
42:56donc il se dit
42:57ça y est
42:57mon honnêteté est reconnue
42:59et là tout à coup
43:00l'effondrement total
43:03on lui colle
43:03une association
43:04de malfaiteurs
43:05avec 50 prisons fermes
43:07avec un mandat de dépôt
43:08et avec une exécution provisoire
43:10donc il y a une certaine
43:11je ne vais pas dire
43:11que c'est à dessein
43:12mais il y a une certaine
43:14perversité
43:15vous voyez
43:15de la présidente
43:17qui lit
43:18ces 300 pages
43:19où on l'exonère
43:21de ces trois chefs
43:21d'inculpation
43:22et où j'imagine
43:23Nicolas Sarkozy
43:24et Carla Bruni
43:25doivent se dire
43:25voilà enfin
43:27et puis tout d'un coup
43:28tout s'effondre de nouveau
43:30mais est-ce que vous voyez
43:30pour un être humain
43:31ce que c'est
43:31de passer
43:32mais c'est pour ça
43:34c'est incroyable
43:34ce qui s'est passé
43:35le tweet de Jean-Michel Apathy
43:36qu'on ne peut pas
43:37soupçonner d'être
43:38un sarcosiste primaire
43:40ou alors
43:40le dessin de Plantu
43:43vous l'avez vu
43:43le dessin de Plantu
43:44il est formidable
43:45le dessin de Plantu
43:46il dit
43:47je n'ai pas de preuve
43:48regardez le dessin de Plantu
43:50je n'ai pas de preuve
43:51mais
43:52et Plantu
43:53c'est l'un des plus grands
43:54caricaturistes de notre ère
43:56il a passé 40 ans au monde
43:57encore une fois
43:59je peux vous dire
44:00on aurait dû regarder
44:01un peu les dessins de Plantu
44:02sous la période
44:03Nicolas Sarkozy
44:04il n'était pas très tendre
44:05il a évolué
44:05donc c'est passionnant
44:08de voir ce qui peut se passer
44:09aujourd'hui
44:10ce qui se joue
44:10ça n'est pas l'homme
44:11c'est le principe
44:13les principes même
44:14de notre justice
44:15le problème c'est qu'à partir
44:16du moment où on a ouvert
44:17la voie
44:17cette espèce de festival
44:18de la vertu
44:20de la transparence
44:21de la moralisation
44:22les juges
44:22ne sont pas là
44:23modestement
44:25prosaïquement
44:26pour appliquer la loi
44:27ils sont là
44:27pour dire la morale
44:29pour dire le bien
44:30et moi
44:30je vous avoue
44:31que j'ai peur
44:32j'ai peur de la justice
44:33et ben voilà
44:34vous avez la trouille
44:35comme beaucoup de français
44:36qui n'ont pas la justice
44:37sur mon pays
44:37mais je peux vous dire
44:38qu'il y en a beaucoup
44:38chez les politiques
44:39qui ont la trouille
44:40c'est-à-dire qu'ils ne l'ont pas
44:41vraiment soutenu
44:42ils n'ont pas dit
44:42c'est pour ça que je me tiens à Caron
44:44c'est pour ça que je me tiens à Caron
44:45c'est fini
44:45et comme chose promise
44:47chose due
44:48je vais vous proposer
44:49qu'on termine cette émission
44:50en chansons
44:51en musique
44:52pour Anne
44:52oh j'adore
44:54les mendiants de l'amour
44:56alors là ça va déranger
44:57certaines associations
44:58qu'on passe
44:59Enrico Macias
45:00qui je crois
45:01d'ailleurs il est
45:03dans toute la France
45:04il se produit dans toute la France
45:05j'aurais pu donner les dates
45:06donc vive
45:09la liberté d'expression
45:11vive la musique
45:12vive les artistes
45:12qui veulent rassembler
45:13prôner la paix
45:14vive Enrico Macias
45:15même si ça dérange certains
45:17on se retrouve ce soir
45:19pour le face à face
45:19avec Gilles William Golnadel
45:20et Julien Drey
45:21dans un instant
45:22c'est le grand rendez-vous
45:24avec Henri Guénaud
45:25l'ancien conseiller spécial
45:26de Nicolas Sarkozy
45:28et puis 14h30
45:29n'oubliez pas
45:30le documentaire
45:31à voir sur CNews
45:32au QTF
45:33le grand fiasco
45:35l'info se poursuit sur CNews
45:36et Julien Drey
45:38on se poursuit sur CNews
45:39et Julien Drey
45:40on se poursuit sur CNews
45:40et Julien Drey
Recommandations
45:52
|
À suivre
1:06:24
1:10:07
1:53:49
1:22:52
1:06:49
7:54
1:30:36
1:29:32
44:37
1:14:26
50:42
45:56
1:09:53
43:47
1:06:34
1:08:56
1:07:41
1:05:29
1:11:47
45:01
1:06:15
1:08:09
42:21
Écris le tout premier commentaire