- il y a 2 jours
- #sudradio
Avec Vincent Louault, sénateur Horizons d'Indre-et-Loire
Retrouvez La France dans tous ses états avec Périco Légasse du lundi au jeudi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
##LE_FACE_A_FACE-2025-12-16##
Retrouvez La France dans tous ses états avec Périco Légasse du lundi au jeudi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
##LE_FACE_A_FACE-2025-12-16##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Sud Radio, la France dans tous ses états, le face à face.
00:06Vous êtes bien sur Sud Radio, il est 13h03, vous êtes avec Perico Légas qui reçoit le sénateur d'Indre-et-Loire, donc de Touraine, Vincent Louot,
00:15qui a deux casquettes, c'est un sénateur qui s'intéresse au budget, mais c'est un sénateur qui a une exploitation agricole en polyculture
00:22et qui élève de jolies vaches que je connais, puisque je suis allé voir son papa qui était sénateur lui aussi,
00:27et quand je suis arrivé, le sénateur était avec sa fourche en train de donner du foin à ses bêtes.
00:32Donc on va parler budget, pas trop parce que les Français ne comprennent plus rien, on voudrait juste un point d'éclatissement
00:37et puis surtout on va faire un tour d'horizon sur la crise agricole.
00:39On a reçu ce matin l'exemple de vice-président de la FNSA et on discutera avec Vincent Louot,
00:44est-ce que le monde agricole est un peu divisé sur les notions d'abattage et de précaution.
00:50Vincent Louot, merci d'être dans le studio de Sud Radio aujourd'hui, de prendre sur votre précieux temps sénatorial
00:55pour venir éclairer nos consciences et nos esprits.
00:59D'abord ce budget, alors attendez, c'est parlons vrai le thème de l'antenne, vous le savez, parlons vrai.
01:06J'ose pas être grossier mais c'est un budget, c'est un budget, quoi qu'il en sorte c'est un budget à la con,
01:13pardon d'être grossier, où est-ce qu'on peut arriver à un budget intelligent, cohérent,
01:17qui fasse du bien à la République, où ça va être forcément un budget compromission,
01:20avec pour faire plaisir à l'un on aura des possédés Jacques et pour faire plaisir à Jacques on aura des possédés Paul.
01:27Vous avez bien résumé la situation, bonjour à vous Péricault-Legas.
01:32La situation est compliquée, vous savez dans notre monde c'est toujours l'Assemblée Nationale qui a le dernier mot.
01:37Heureusement.
01:38Voilà, heureusement, le peuple a le dernier mot.
01:40Nous au Sénat on a fait un travail qu'on a essayé de faire sérieusement,
01:44on a trouvé certaines économies, on a reculé sur certaines recettes parce qu'on a deux trois valeurs,
01:50et aujourd'hui on a un budget qui est fortement dégradé,
01:56c'est-à-dire qu'on est plutôt à 5-6 milliards de hausse du déficit que prévu.
02:02Donc c'est pas une copie qui est entièrement satisfaisante pour les sénateurs,
02:07sachant que le gouvernement arrive avec une demi-heure avant la séance,
02:10avec un petit amendement qui dégrade encore de 4 milliards l'histoire.
02:135-6 milliards de déficit, c'est-à-dire qu'on aggrave un tout petit peu la dette.
02:16Tout à fait.
02:17Donc le jeu qui va, enfin le jeu si on peut appeler ça un jeu,
02:20ce qui va arriver dans les prochains jours, une CMP, une commission mixte paritaire,
02:247 députés, 7 sénateurs qui se réunissent en conclave, là c'est deux jours,
02:29et qui vont essayer de trouver des points d'accroche pour les copies
02:32qui ont été travaillées en partie par l'Assemblée nationale,
02:35ils n'ont pas fait la deuxième partie des missions du Sénat,
02:40et la partie du Sénat, donc il y a une discussion.
02:43Ça veut dire qu'on se met d'accord, chacun apporte sa contribution,
02:46celle du Sénat, celle de l'Assemblée, commission mixte paritaire,
02:49elle parle bien son nom.
02:49Voilà, sans le gouvernement.
02:50Qu'est-ce qu'il en ressort ? Un projet de loi ?
02:52À ce qu'il ressort, vous travaillez sur le texte tel qu'il est sorti de Sénat,
02:56vous faites ce que vous voulez, vous avez plutôt un crayon magique
02:58qui fait que vous pouvez écrire ce que vous voulez, pour avoir une copie.
03:01Le tout, c'est trouver des points d'accord, parce que s'il y a...
03:04Donc un consensus entre les deux chambres ?
03:05Un consensus entre les deux chambres, une majorité,
03:08il faut que ça soit voté majoritaire, et vous avez un atterrissage.
03:15En cas de conclusion positive, donc avec une CMP conclusive,
03:19automatiquement ça repart à l'Assemblée nationale,
03:21et qu'est-ce qui va se passer à l'Assemblée nationale ?
03:25Ça, je ne peux pas vous le dire.
03:26C'est là où on dit que l'Assemblée a le dernier mot.
03:27C'est là où l'Assemblée a le dernier mot.
03:28Il y a un consensus sénateur-député,
03:29il y a un texte qui sort de la commission mixte paritaire,
03:31un budget pour 2026, comment la République va être gérée,
03:34et si on se met d'accord, c'est voté par l'Assemblée, ou pas ?
03:38Voilà.
03:38Bon, là, quelle est votre attitude ?
03:40Attendez, c'est que si la commission mixte paritaire n'est pas conclusive,
03:44automatiquement ça repart en deuxième lecture,
03:46et on fait un tour de tourniquet.
03:48C'est un mouvement...
03:48Alors, on ne peut pas vous s'énair un coup ?
03:49Non, à l'Assemblée nationale.
03:50C'est à l'Assemblée, d'accord.
03:51Donc, c'est un mouvement perpétuel, ça peut ne pas s'arrêter.
03:53Vous, les sénateurs, ça y est, vous avez dit votre mot.
03:55Voilà.
03:56Vous n'avez pas rien à rajouter.
03:56La commission mixte constate, en fait, le fait qu'on n'est pas capable de se mettre d'accord,
04:01et ça bute.
04:03Donc, après, tout le jeu, ça va être les groupes politiques,
04:05jusqu'où ils vont vouloir aller pour trouver un consensus.
04:08Nous, par exemple, chez Horizon, on est parfaitement clair,
04:10on l'a dit pendant tout le débat au Sénat.
04:12Vous êtes-y venu vous exprimer là-dessus ?
04:13Enfin, vous avez vu au téléphone ?
04:14Voilà, je vous avais eu, je vous avais dit...
04:15Vous avez eu des réserves, très sérieuse.
04:17Non, on a des valeurs sur ce qui arrive à peu près en conclusion,
04:21c'est que quand on travaille sur les dépenses,
04:24nous sommes incapables de trouver des économies sur les dépenses.
04:27Et la seule façon de faire un budget, c'est d'augmenter les recettes.
04:30Donc, c'est encore matraquer nos habitants et surtout nos entreprises.
04:34Donc là, on a deux visions du monde qui s'affrontent.
04:38Et nous, chez Horizon, on a toujours dit depuis le début
04:40qu'on ne pouvait pas faire tomber la bouteille à encre encore une fois sur le budget.
04:44Donc, on sera droit dans nos bottes pour...
04:47Déjà, on est en CMP.
04:48Alors, vous, Horizon, de quoi ne voulez-vous pas ?
04:51Nous, ce qu'on ne veut pas, c'est des hausses massives,
04:55notamment sur les forces productives de ce pays,
04:57que sont les entreprises, les petites entreprises et les habitants.
05:02On ne peut pas toujours dire, à un moment,
05:05on va faire déraper la dette et augmenter le poids de la fiscalité dans ce pays.
05:08Parce qu'on ne veut pas faire d'efforts sur les dépenses.
05:10Donc, le vrai problème, c'est que les politiques refusent l'obstacle de la dépense.
05:14Ça, ce n'est pas possible.
05:16C'est dans notre ADN, on fait de la dépense.
05:18Donc, il faut, à tout prix, être capable de réviser des trajectoires de dépenses fortes.
05:22Là-dessus, vous êtes solidaire.
05:23Combien de sénateurs, Horizon, Vincent ?
05:26Alors, dans le groupe des indépendants, on n'est pas que Horizon,
05:28parce qu'on a des radios de gauche.
05:30Mais, on dit qui, Horizon, vous êtes...
05:31On est une dizaine, une douzaine.
05:33Et le groupe parlementaire à l'Assemblée, c'est 23, je crois.
05:36Oui, un peu plus.
05:37Un petit peu plus.
05:38Là, vous êtes unanimes tous sur le fait qu'on n'acceptera pas de dépenses...
05:41Là, c'est...
05:43Enfin, on va se refaire des bureaux politiques, on va rediscuter.
05:46Mais, aujourd'hui, la position, c'est celle-là.
05:48Et qui était la même sur le PLFSS.
05:50Alors, la Sécurité sociale, vous avez voté.
05:52Vous avez voté comment ?
05:53On a voté, on s'est abstenu massivement.
05:55D'accord, c'est ça.
05:56Ça a été...
05:56Il est passé quand même, du coup.
05:57Il est passé quand même.
05:58Quand c'est votre abstention, on peut dire que vous l'avez voté, parce que vous...
06:00Oui, mais ça n'a pas été compris.
06:02Quand on dit abstention, tout le monde dit, ça y est,
06:04Édouard Philippe est en train de dire, il vote contre, il vote contre, il vote contre.
06:07On arrête le délire.
06:08Aujourd'hui, ce n'est plus du tout la même situation.
06:10Sur le PLF, il y a quand même une butée qui est celle de dire, nous, pour nos enfants, on ne va pas...
06:16Le budget de la Sécu.
06:18Pour le budget de la Sécu, on était d'accord.
06:20Oui.
06:21Là, qui dégrade de 23 milliards.
06:23Là, c'est la loi de finances, c'est le budget d'État.
06:25Voilà.
06:25Et ils nous ont refilé 4 milliards de dettes de la Sécu sur le budget principal.
06:29Et là, ça sera non.
06:30Et là...
06:30S'ils maintiennent ça, s'ils maintiennent ce déficit, ça sera non.
06:33Ça sera non.
06:34Et surtout, ça sera non si ces 4 milliards, ou ces 5 milliards, ou ces 6-10 milliards, il faut les reprendre dans la poche de l'impôt sur nos habitants et sur nos entreprises.
06:43Est-ce que le gouvernement de Sébastien Lecornu a besoin de vos voix, Vincent Louot, celles des députés Horizons, pour faire passer ce budget où il peut se passer de votre soutien ?
06:53Je ne sais pas, je n'ai pas fait les comptes.
06:54Non, mais ça met Tricarac, là aussi.
06:56Bien sûr, mais vous savez, aujourd'hui, vous avez le positionnement des socialistes.
07:01On n'y comprend plus rien.
07:02C'est de l'enchaire.
07:03Alors, le positionnement des écologistes, comment on se passe...
07:06Excusez-moi de vous couper, dans votre ancienne majorité, Vincent Louot, à Renaissance, il y a des gens qui pensent comme vous, peut-être au Modem aussi, qui sont contre le déficit.
07:13Bien sûr, mais à un moment, on ne peut pas dire aux Français, bon, écoutez les gars, on veut tous partir à Noël, peinard, allez, quoi qu'il en coûte, on vote n'importe quoi.
07:23Moi, je ne sais pas dire ça.
07:25Donc, après, les députés feront ce qu'ils voudront.
07:27Mais moi, en tant que sénateur, je ne peux pas dire, allez, on arrête de s'embêter, on fait un budget, quoi qu'il en coûte, et on fait encore de la dépense publique.
07:36Moi, vous savez, c'est sans moi.
07:38Si il est voté en l'État tel que le gouvernement le propose, là, vous êtes contre.
07:41Ça, c'est clair.
07:41Ah bah, clairement, je ne vois pas comment on peut faire autrement.
07:44Par contre, il y aura peut-être l'abstention des socialistes qui permettrait de le faire passer.
07:47On verra. Chacun en a mes consciences.
07:49Si le budget est voté, bon, ben, le budget est voté, et puis vous êtes dans cette opposition à ce budget, c'est clair.
07:55Oui.
07:55Donc, vous n'êtes pas content, et il pourrait y avoir des sujets.
07:57Non, mais après, il y a plein de fois où on n'a pas été content.
07:59Je sais bien, je sais bien.
08:00On a toujours été constructif pour une seule chose.
08:02Nous, on veut que le pays avance, et on veut trouver des solutions dans un contexte qui est extrêmement difficile.
08:06Alors, autre cas de figure, pour des raisons ou pour une autre, soit que des députés partagent votre opinion à savoir ce déficit est inacceptable,
08:14ou que la gauche dise il n'est pas assez à gauche.
08:16Imaginez que ce budget, ce PLFSS ne soit pas voté.
08:18C'est quoi la suite du programme ?
08:19La suite, elle est connue.
08:22C'est la loi spéciale, et on recommence un budget en janvier-février, dans un contexte de municipalité,
08:29où les groupes politiques vont faire de la politique politicienne pour avoir des marqueurs,
08:33pour ne pas trop s'abîmer avant les élections municipales.
08:35Donc, on n'est pas sortis de l'ornière.
08:37Mais ça, vous y êtes prêts, s'il est poussé, vous préférez cette option ?
08:40Non, nous, on ne préfère rien.
08:41Vous ferez un choix politique.
08:44Je ne cherche pas à vous coisser du tout, mais voilà.
08:47Là, il est trop tôt.
08:47On ne sait pas comment la CMP va atterrir.
08:49Est-ce que c'est un atterrissage vers encore plus de taxes, plus d'impôts ?
08:54On s'y opposera.
08:54Si c'est un atterrissage sur la baisse de la dépense, on est beaucoup plus ouverts.
08:59Et après, si c'est la loi spéciale, il ne faut pas oublier une chose,
09:01c'est que tout ça, ça coûte un peu d'argent pour la France.
09:03Et surtout, on donne un message catastrophique à nos chefs d'entreprise qui ne savent plus où habiter.
09:08Et les chefs d'entreprise, qu'est-ce qu'ils font pour ceux qui peuvent ?
09:10Ils commencent à regarder les avions et les trains pour se barrer de France.
09:13Donc, on se réveille, on se réveille clairement sur le fait qu'il faut être constructif.
09:17Mais le fait d'être constructif ne doit pas nous faire perdre dans de la dépense
09:24qu'on n'arrive pas à résoudre et dans le fait d'augmenter bêtement toujours les impôts.
09:30Vincent Loup, on va aller un petit peu plus loin dans le pied dans le plat.
09:32Là, il y a le 49-3 dont M. Sébastien Lecornu a proclamé qu'il ne s'en servirait pas.
09:39Or, c'est précisément dans ce genre de situation que le 49-3 est utile
09:42et c'est pour ça qu'il a été conçu.
09:44Alors, c'est vrai que ça contournerait un peu le vote du Parlement,
09:47mais la priorité, c'est quoi ?
09:48C'est que la République française ait un budget qui tienne la route
09:50ou qu'on repart dans des négociations infernales avec une situation politique chaotique.
09:54Le 49-3, vous y êtes pour s'il faut passer ?
09:57On l'a dit très tôt.
09:58Vous savez, quand...
09:59Enfin, moi, je ne chasse plus, mais j'étais chasseur.
10:02Il faut des cartouches adaptées au gibier.
10:05La Constitution ne donne la cartouche du 49-3.
10:08Moi, je suis désolé, vous décidez de ne pas utiliser la cartouche.
10:12C'est surréaliste, cette situation.
10:13C'est surréaliste.
10:14Non, mais moi, Edouard Philippe a été parfaitement clair là-dessus.
10:19Parfaitement clair là-dessus.
10:20Gérard Larcher, parfaitement clair là-dessus.
10:22On se coupe de certaines possibilités.
10:25Et là, aujourd'hui, on a le Parti Socialiste qui dit
10:27« Ah oui, peut-être qu'on pourrait faire un 49-3, mais on n'ose pas le dire. »
10:30C'est vrai qu'on en a abusé, y compris dans des situations de majorité totale,
10:33parce qu'on voulait contourner un débat interne.
10:35Bien sûr.
10:35Mais aujourd'hui, c'est un médicament pour la société.
10:37Et bien sûr, mais encore une fois, moi, petit, et il ne faut pas le dire,
10:42simple sénateur de la République, je force à être constaté
10:45que quand on n'utilise pas tous les outils de la Constitution,
10:47on passe à côté de certaines choses qui, au bout du bout,
10:50commencent à nous coûter un pognon de dingue.
10:52On est bien d'accord.
10:53On est bien d'accord.
10:54Phrase très très chère à Emmanuel Macron.
10:56Vincent Loubout, vous êtes un sénateur d'Horizon,
11:00ex-chasseur, agriculteur,
11:01et là, merci pour cet éclaircisse sage sur le budget.
11:06On voit que ce n'est pas simple et que ce n'est pas terminé.
11:09Et voilà, on continue cette heure d'échange,
11:11mais là, on va aller sur un sujet tout aussi douloureux,
11:13mais qui nous touche de beaucoup plus près
11:15et qui est beaucoup plus tragique, celui de la détresse de nos agriculteurs.
11:18Vous restez avec nous, vous nous appelez au 0826-300-300.
11:21Emmanuel Galasso prendra vos questions
11:23et Vincent Loubout y répondra sans détour.
11:26Sud Radio.
11:27Sud Radio, la France dans tous ses états.
11:31Je reçois Vincent Loubout, sénateur Horizon d'André Loire.
11:34Nous venons de faire un, j'allais dire,
11:36j'ai horreur des mots en franglais,
11:39un débriefing sur la situation du budget,
11:41mais qui était très éclairant, donc à suivre.
11:43Et Vincent Loubout, on viendrait nous décrypter ce qui va se passer.
11:46Et là, comme Vincent Loubout est...
11:48Je déteste l'expression de l'exploitant agricole.
11:51Vous êtes un paysan français,
11:53fils de sénateur qui lui-même est paysan,
11:56et votre papa continue à donner un coup de main.
11:58Vous avez une exploitation en Indre-et-Loire.
12:00Donc, polyculture, céréales,
12:02et puis vache, c'est quoi comme race de vache ?
12:04C'est des limousines.
12:04C'est des limousines merveilleux.
12:06Donc, vous êtes un sénateur de terrain
12:08qui est confronté à la réalité.
12:10Pas de cas de dermatose, il me semble,
12:12pour l'instant, en Val-de-Loire.
12:14Dans la région Val-de-Loire,
12:15mais ça peut toujours arriver.
12:17Comment vous vivez cette crise ?
12:18Comme une injustice terrible ?
12:19Est-ce qu'on aurait pu l'éviter ?
12:21Est-ce que cette crise se nourrit
12:23des faiblesses d'une agriculture française
12:25qu'on n'a pas paré,
12:27qu'on n'a pas prévenu avant ?
12:29Alors, ça, clairement.
12:31Clairement.
12:31Alors, on commence comme ça.
12:32Clairement.
12:33Aujourd'hui, la dermatose
12:35n'est que la goutte d'eau
12:37qui fait des bordels vases
12:38d'un vase qui est archi plein
12:40d'une agriculture
12:41qu'on abandonne depuis une vingtaine d'années.
12:44Cran par cran,
12:45l'avion baisse,
12:46l'avion baisse,
12:46pour finir, peut-être,
12:48depuis 50 ans,
12:49avec un solde de commerce extérieur
12:51qui sera comme il y a 50 ans.
12:53C'est ça, la réalité de l'agriculture.
12:55On l'a dénoncé au Sénat
12:56avec des rapports,
12:57tout le monde l'a dit,
12:58tout le monde l'a constaté.
12:59Personne n'a jamais arrêté
13:00la trajectoire
13:02qu'on applique sur l'industrie,
13:04qu'on applique sur l'automobile,
13:05qui est exactement la même,
13:06qui est une idéologie mortifère
13:08de décroissance.
13:10Bon, ben, on est dedans.
13:11On est dedans.
13:11Et pendant ce temps-là,
13:12en même temps,
13:13comme vous continuez à manger,
13:14automatiquement,
13:15il faut importer.
13:16Donc, on s'expose
13:17à moins de production agricole
13:18et à plus d'importations.
13:20Alors, pour revenir à cette crise,
13:21aujourd'hui,
13:22vous avez une conjoncture
13:23qui est ultra spécifique.
13:24C'est laquelle ?
13:25Aujourd'hui, vous avez
13:26des éleveurs laitiers
13:26qui vivent à peu près bien
13:28de leur métier
13:29pour produire du lait de vache.
13:32Ça, ça va.
13:33Vous avez des éleveurs
13:34de viande bovine
13:35qui ont retrouvé des prix
13:36sur les élevages bovins.
13:38Ça allait jusqu'à l'arrivée
13:39de cette maladie
13:40qui vient complètement faire peur
13:41à tout le monde
13:41et perturber les choses.
13:43Et après, vous avez
13:43une viticulture en état de faillite,
13:46surtout dans le Sud-Ouest.
13:46Incroyable.
13:47Qui est en état de faillite
13:48où on a 50% des coopératifs
13:50qui vont couler,
13:51où on a des liquidations,
13:53où on a des suicides.
13:54Parce que, vous savez,
13:56ça devient très douloureux.
13:59Et des céréales
14:00qui ont baissé de 40%
14:01parce qu'on a fait un accord
14:03de quasi-libréchant
14:04en janvier dernier
14:05avec l'Ukraine.
14:06Et donc, on a les prix
14:07des céréales
14:07qui ont reflué
14:09de 200-220 euros
14:10à 160 euros la tonne.
14:12Donc, le pauvre agriculteur
14:14qui fait un peu de vache,
14:15un peu de céréales
14:16et un peu de vignes
14:17et qui chope la maladie
14:18dans le Sud-Ouest,
14:19il pète un plomb.
14:20Ça, c'est le constat.
14:21Vincent Louon,
14:22le thème de Sud Radio,
14:24c'est « Parlons vrai ».
14:25On va parler vrai.
14:26Je ne veux pas vous coincer.
14:28Je ne suis pas là
14:29pour la polémique.
14:30Vous défendez quand même,
14:31vous, Vincent Louon,
14:33un modèle agricole.
14:34Votre papa peut-être aussi,
14:35mais je parle,
14:36j'allais dire,
14:36la mouvance agricole
14:37à laquelle vous appartenez.
14:39Vous êtes sénateur.
14:40Vous appartenez
14:41à une mouvance
14:42qui a plutôt apprécié
14:43le modèle agricole
14:44tel qu'il a été conçu
14:45depuis une quarantaine d'années.
14:46Le chiracolibéralisme,
14:48la FNSEA
14:48a donné les consignes.
14:49Elle était seule
14:50à co-gérer
14:51l'agriculture française
14:52avec le ministère.
14:53C'est unique à la France.
14:54On paye aussi un petit peu
14:55cette insouciance,
14:56cet européisme béat.
14:58Je ne veux pas jeter
14:58l'anathème sur l'Europe
15:00parce que ça sera
15:00quand même la solution.
15:02Est-ce qu'on s'est quand même
15:03fourvoyé,
15:04à un moment donné,
15:04depuis longtemps,
15:05sur ce modèle
15:06un peu productiviste,
15:07pas que,
15:08avec l'obsession
15:09qu'il fallait exporter,
15:10il fallait être compétitif,
15:11et puis la petite structure familiale
15:13s'était périmée,
15:14il fallait des grandes exploitations
15:15qui puissent avoir
15:16un pouvoir
15:17sur le marché international.
15:19Est-ce que tous ces dogmes-là
15:20ne nous ont pas induit
15:21en erreur
15:22à un moment donné ?
15:23Je ne dis pas
15:23qu'il faut tout jeter,
15:24mais est-ce qu'on n'est pas
15:24allé trop loin
15:25dans une logique
15:26que économique
15:27de compétitivité internationale
15:29alors que l'agriculture,
15:30ce n'est pas que ça,
15:31c'est aussi nourrir le pays
15:32et maintenir
15:33des exploitations familiales
15:34et des paysages
15:34et des troupeaux.
15:36Vous me poussez
15:37au fond du terrier.
15:38Est-ce que l'agriculture
15:39est là pour entretenir
15:40les paysages
15:41quand vous allez revenir
15:41en Touraine
15:42et quand les Parisiens
15:43vont sortir
15:44et aller en vacances
15:45cet été
15:45et importer
15:48toute la nourriture ?
15:49La bonne agriculture,
15:50le maintien de fête.
15:52Voilà.
15:52Donc oui,
15:53j'ai toujours soutenu
15:54le fait qu'on était...
15:56Alors déjà,
15:56je ne suis pas syndiqué.
15:57Je n'ai jamais été syndiqué
15:58de ma vie.
15:59Je rappelle
15:59parce qu'on fait
16:01des amalgames
16:01de tous les côtés
16:02et les raccourcis
16:05sont un peu fatigants.
16:06Premier point,
16:08moi je défends
16:09un schéma
16:09d'agriculture
16:11qui est familial,
16:12oui,
16:13pas familial
16:13sur le fait
16:14que la famille
16:14se recroqueville
16:15mais que les capitaux
16:16appartiennent
16:17à des familles
16:17contrairement
16:18dans d'autres pays
16:20où les capitaux
16:20appartiennent
16:21à des trusts
16:21et à des unités
16:24financières.
16:25Donc ce n'est pas du tout ça.
16:26On ne le dit pas assez.
16:27La différence
16:28est très importante.
16:31Ça,
16:31c'est le premier point.
16:32Premier point,
16:32nous sommes des chefs
16:33d'entreprise
16:34qui vendons à l'export
16:35un tiers en Europe
16:37pour tout produit.
16:38On exporte
16:39un tiers en Europe,
16:40un tiers dans le restant du monde.
16:41C'est ma fierté.
16:42Vous m'excusez ?
16:43Moi,
16:43je ne suis pas un décroissant
16:44donc pas fierté
16:45c'est d'assumer
16:46le fait
16:46qu'on exporte
16:47des produits
16:48de bonne qualité.
16:49Quand on exporte
16:50du blé
16:50en Afrique du Nord,
16:53sur toute la partie Maghreb,
16:55on évite
16:55le fait
16:56que les gens
16:56traversent la mer.
16:58Il faut aussi le dire
16:59parce que
17:00c'est de la géopolitique
17:01du blé.
17:02C'est de la géopolitique
17:03du blé.
17:03Donc dire
17:04« Ah non mais nous,
17:04on est des gosses de riches,
17:05on ne veut pas participer
17:06à ça parce qu'on est
17:07une idéologie
17:08où on pourrait juste
17:09produire ce qu'il faut
17:09ou alors monter
17:10des grands murs
17:10au long de la France
17:11en oubliant
17:12qu'on exporte
17:12les deux tiers
17:13de tous nos produits
17:13agricoles,
17:14matière première
17:16et matière élaborée,
17:17ça serait quand même
17:18se coller une balle
17:19dans le pied.
17:20Donc oui,
17:20j'ai toujours défendu
17:21un schéma
17:22ouvert sur les autres
17:23et ouvert sur un certain
17:24libéralisme.
17:25Aujourd'hui,
17:26force est de constater
17:27que l'Europe
17:28nous a fait
17:28la politique du commerce
17:30c'est la seule politique
17:31qui est européenne,
17:32ce n'est pas du tout
17:33la politique agricole commune,
17:35c'est la politique du commerce.
17:36Merci de préciser.
17:37C'est important
17:38parce que la politique
17:39agricole commune
17:39est une politique nationale
17:41d'équilibre national,
17:42donc c'est chaque pays
17:43qui l'applique,
17:44alors que la politique
17:45du commerce
17:45c'est une politique européenne,
17:46c'est pour ça que Mercosur,
17:47par exemple,
17:48ils n'ont même plus besoin
17:48des états pour le signer.
17:50Je referme la parole.
17:51La PAC,
17:51ce sont des subsides
17:52qu'on donne à des agriculteurs
17:53qui ne peuvent pas vivre
17:54de leur travail
17:54parce que leur matière première
17:55est sous-payée,
17:56ils doivent être compétitifs
17:57donc on compense
17:57par des supplications.
17:58Les paysans n'en veulent pas,
17:59ils ne veulent pas
17:59l'assistanat,
18:00ils veulent vivre de leur travail.
18:02Péricole et Gasse,
18:03moi je suis un mec sympathique
18:04mais la réalité
18:05c'est qu'on vit dans
18:06un monde mondialisé
18:07alors moi,
18:08demain je veux bien
18:09un nouveau système
18:10comme l'électricité
18:11où on me dit
18:12comme les prestataires éoliens
18:13où on leur dit
18:13on leur garantit
18:14le prix de rachat
18:15de l'électricité.
18:16Moi demain,
18:16je veux bien
18:16que la politique agricole commune
18:18soit transformée
18:19pour qu'on garantisse
18:20des prix d'achat.
18:21Ce n'est pas le choix
18:21qui a été fait.
18:22On a donné des subventions
18:23parce que ça s'appelle
18:24les boîtres rouges
18:25de l'OMC.
18:26Notamment payé par l'Allemagne
18:27on est d'accord
18:28c'est elle qui participe plus.
18:29On donne des subventions
18:30aux agriculteurs
18:31pour compenser le fait
18:32que oui,
18:33je vends du blé
18:33au cours de Chicago
18:34et sur Euronext
18:35qui est le cours mondial.
18:37Bienvenue dans une réalité
18:38qui n'est pas autre chose.
18:39Après,
18:39il faut changer le système.
18:40C'est parce qu'un jour
18:41on a décidé
18:41que l'agriculture française
18:42allait rentrer
18:43dans ce qu'on appelle
18:43le GATT autrefois
18:44qu'est l'OMC
18:45c'est-à-dire le marché mondial.
18:46Est-ce qu'on aurait pu
18:47s'en tenir au contexte européen
18:48avec un trait de rhum formidable
18:50qui s'appelait
18:50la communauté économique européenne
18:52avec la préférence communautaire ?
18:54On vit d'abord
18:55dans l'économie européenne.
18:56On voit éventuellement
18:57si on importe
18:58ou si on exporte.
18:58La préférence communautaire
18:59Perico-Legas
19:00c'est déjà
19:02les acheteurs de blé
19:03peuvent établir
19:04la préférence communautaire.
19:06Seulement la morale
19:06de l'histoire
19:07c'est que
19:0850% des acheteurs
19:09sont tout contents
19:09d'aller acheter du blé
19:10qui vient de Russie
19:12détaxé
19:13et qui passe
19:13qui est blanchi
19:14par certains pays
19:16ou alors au Canada
19:17parce qu'ils se font
19:18plus de marge.
19:19Toujours pour appliquer
19:20des prix toujours plus bas
19:21pour des industriels
19:22qui ne sont pas
19:22en grande santé aussi.
19:23Vous savez
19:24il ne faut pas croire
19:24que c'est un monde
19:25où les agriculteurs meurent
19:27mais les industriels
19:28sont en grande difficulté
19:29pressurisés par une grande distribution
19:30qui ne gagne pas forcément
19:31très bien sa vie
19:32mais qui pressurise
19:33parce que
19:34la seule différenciation
19:35d'une grande surface
19:35c'est de faire des prix
19:36toujours plus bas
19:37qui est mortifère.
19:38Donc aujourd'hui
19:39moi je ne suis pas là
19:40pour changer
19:41la politique agricole commune
19:42ça fait partie
19:43des choses
19:44qu'il faudra voir
19:44je pense qu'elle est
19:45à bout de souffle
19:46on peut la repenser
19:46je pense qu'elle est
19:47à bout de souffle
19:47moi je pense qu'il faut
19:48disons qu'on nous annonce
19:49qu'elle est à bout de souffle
19:49je pense que les américains
19:50ont un système assurantiel
19:52quand les prix descendent
19:53c'est l'état qui paye la différence
19:54aujourd'hui ce qu'on fait
19:55pour les éoliennes
19:56les éoliennes
19:57vous faites un contrat
19:57avec l'état
19:58à 90 euros le mégawatt-heure
19:59et bien si le prix descend
20:01à 30
20:02c'est l'état qui paye la différence
20:03interdit par les règles de l'OMC
20:07ça s'appelle les boîtes rouges
20:08de l'OMC
20:08et donc on a donné des subventions
20:10aux agriculteurs verdites
20:11de côté très vert
20:14pour nous donner de l'argent
20:16contre des services environnementaux
20:17on arrête les conneries
20:19aujourd'hui le monde a évolué
20:20et le monde doit s'adapter
20:22donc la réforme de la PAC
20:231 est nécessaire
20:24seulement aujourd'hui
20:25dans la crise où on est
20:26aujourd'hui
20:26maintenant tout de suite
20:27les agriculteurs ne supportent plus
20:29le manque de contrôle aux frontières
20:31mais c'est comme Shine est ému
20:32c'est comme les colis
20:33c'est la même histoire
20:34nous on a créé la taxe
20:36c'est mon excellent collègue Rochette
20:37qui a inventé la taxe
20:38sur les colis à 2 euros
20:39il y a un an
20:39en projet de loi de finances
20:41amendement voté à l'unanimité
20:43et on s'apprête à signer
20:44une Mercosur
20:44c'est une buèce
20:45comme situation
20:45les paysans que je rencontre
20:48me disent
20:49mais nous on n'a pas peur
20:49du Mercosur
20:50en temps normal
20:52mais aujourd'hui
20:52tout le monde est en train de mourir
20:54croyez-vous qu'on va accepter
20:55la dernière dague
20:56d'un système de commerce
20:58qui est quand même
20:59très mal organisé
21:00pour une agriculture
21:01qui est moribonde
21:02et l'agriculture est moribonde
21:04en France
21:05pas partout en Europe
21:06c'est-à-dire qu'il faut bien
21:07avoir ça en tête
21:08le décrochage
21:09de la ferme France
21:10est une spécificité
21:12française
21:13immense paradoxe
21:14contrairement à l'Italie
21:16qui elle
21:17croit son PIB agricole
21:19de 35%
21:20les polonais 50%
21:22et quand nous on fait
21:23péniblement depuis 20 ans
21:24un petit 8%
21:25donc la France
21:26s'est mis des boulets
21:27des chaussures de ski
21:28et maintenant on nous dit
21:30il faut mettre les skis
21:30pour nager dans la mondialisation
21:32et bien non
21:32on n'y arrive plus
21:33et les paysans
21:34ils pètent une pile
21:34et les paysans
21:35aujourd'hui
21:35ils vous disent tous
21:36ce que disent nos industriels
21:37c'est qu'on est en train de mourir
21:39et ils ne veulent plus se laisser mourir
21:39nous sommes avec Vincent Louot
21:41nous disons des choses graves
21:42importantes
21:43passionnantes
21:43appelez-nous au 0826 300 300
21:46parce que je sais
21:46qu'il y a des agriculteurs
21:48qui nous écoutent
21:49on a Gilles d'ailleurs
21:50qu'on va retrouver tout à l'heure
21:51et on continuera ce débat
21:52j'allais dire
21:53exaltant avec Vincent Louot
21:55à tout de suite
21:56Sud Radio
21:57Sud Radio
21:59la France dans tous ses états
22:01vous êtes sur Sud Radio
22:02avec Perico Léguès
22:04qui reçoit Vincent Louot
22:05et on est dans un débat
22:06on a parlé budget
22:07mais là on passe à agriculture
22:08avec vraiment du parler vrai
22:10Vincent Louot
22:11n'a pas sa langue dans sa poche
22:12c'est un sénateur
22:13c'est un agriculteur
22:14on va au fond des choses
22:15je peux vous dire
22:16que les formules qu'il utilise
22:17si elles étaient mises en vigueur
22:21peut-être que ça débloquerait
22:23une situation
22:24qui pour l'instant
22:24est totalement statique
22:26alors nous avons Henri
22:27qui nous appelle de Biarritz
22:29qui est au Pays Basque
22:30il n'y a pas de vache à Biarritz
22:31Henri
22:32il n'y a pas de vache
22:34mais Dieu sait s'il y a des peaux de vache
22:36il y a des peaux de vache
22:36mais il y a des vaches pas loin
22:37dans la belle campagne
22:38du Labour et de la Navarre
22:40et d'Assoul
22:40le Pays Basque
22:41qui est riche en belles exploitations
22:43et bravo Perico
22:45pour votre passion du terroir
22:48et de notre chère France
22:49en tous les cas
22:51je me permets de téléphoner
22:52parce que j'ai bondi
22:54sur ma chaise
22:56quand j'ai entendu
22:57ce sénateur au demeurant
22:59Parman
23:00Vincent Louot
23:01sénateur d'Andréouard
23:02eh bien
23:04cher Vincent
23:05quand vous donnez comme exemple
23:07vous êtes sénateur
23:08et c'est pas bien
23:09parce que vous êtes aussi français
23:10et vous recevez aussi vos factures
23:11d'électricité
23:12quand vous donnez comme exemple
23:14l'exemple de dire
23:16c'est l'État qui paye la différence
23:18si sur les éoliennes
23:20il y a un contrat
23:20qui a été signé à 90 euros
23:23le kilowatt-heure
23:24et qu'il est à 30
23:25c'est l'État qui payera la différence
23:27là vous faites du Hollande
23:28qui avait dit
23:29lors d'une émission
23:30c'est pas un compliment
23:32dans votre goût je suppose
23:33non c'est pas un compliment
23:35parce que si vous voulez
23:36sur toutes nos factures
23:36d'électricité
23:37vous Perico
23:38moi
23:38Vincent
23:39nous avons tous
23:40une participation aux éoliennes
23:42qui est monstrueuse
23:44qui est de plus en plus monstrueuse
23:45et vous avez un célèbre écrivain
23:47qui a formé
23:48un mouvement
23:49qui s'appelle
23:50les gueux
23:50pour parler de tous ces problèmes
23:52et donc là vous devriez
23:53quand vous prenez des exemples
23:55faites attention aux exemples
23:56que vous donnez
23:57parce que cet exemple
23:58n'est pas un exemple
23:59favorable
24:00répondez Vincent Lou
24:02alors l'exemple
24:03il est justement très bon
24:04parce que vous savez
24:05mon petit coeur a saigné
24:06pendant le budget
24:08parce qu'on va mettre
24:0913 milliards
24:10sur une décision politique
24:11de dire
24:12on va mettre 13 milliards
24:13pour compenser justement
24:14ces énergies renouvelables
24:1613 milliards
24:17que vous ne payez pas du tout
24:18sur votre facture
24:18parce que sur votre facture
24:19vous payez le prix des réseaux
24:21mais 13 milliards
24:2210 milliards précisément
24:23pour juste les éoliennes
24:25et le photovoltaïque
24:25que vous payez
24:26avec vos impôts monsieur
24:27pas du tout
24:28avec votre facture d'électricité
24:30votre facture d'électricité
24:31a fortement augmenté
24:32à cause des réseaux
24:33liés justement
24:34notamment
24:34de l'éolien
24:35donc je fais ce parallèle là
24:37pour dire
24:38la nouvelle politique
24:39agricole commune
24:40peut très bien
24:40se faire un parallèle
24:42avec ce schéma là
24:44et je dénonce
24:45matin, midi et soir
24:46vous pouvez aller voir
24:47sur Public Sénat
24:49toutes mes interventions
24:51je dénonce
24:52matin, midi et soir
24:53la gabegie
24:54sur le prix de l'électricité
24:56et surtout
24:56sur le prix
24:57que ça nous coûte
24:58encore une fois
24:59un pognon de dingue
25:00sur deux sujets
25:01le prix des réseaux
25:02et le prix
25:03des charges transférées
25:05à l'État
25:05qui sont directement payées
25:07par les contribuables
25:07et qui a eu l'édit
25:08de l'indexé sur le gaz
25:10le prix d'électricité ?
25:12alors ça c'est
25:12plus compliqué
25:13c'est le mérite hors d'heure
25:15c'est le film
25:15le piagé
25:15aligné sur l'aluminium
25:16vous vous souvenez ?
25:17non oui mais ça
25:17c'est une réponse
25:19qui est très technique
25:19que je ne peux pas
25:20trop disserter
25:21mais en fait c'est simple
25:22c'est qu'on prend toujours
25:23le prix de l'électricité
25:24qui apporte
25:25ce qui fait que ça ne coupe pas
25:26sur votre réseau
25:27donc quand il fait très froid
25:28on allume une centrale à gaz
25:30qui va amener
25:31les derniers gigawattheures
25:33de puissance
25:33et c'est ce prix là
25:34qui fait le prix global
25:37Henri s'inquiète à juste titre
25:39quand même
25:39il a raison
25:40mais je prends le point Henri
25:42je me suis mal exprimé
25:43on est d'accord
25:44Vincent Louot
25:46aujourd'hui le monde agricole
25:48est divisé
25:49vous le constatez bien
25:51sur le traitement
25:52qu'il faut apporter
25:53à cette épidémie
25:54de dermatose bovine
25:58faut-il abattre
26:00vous le dites
26:01vous avez un troupeau
26:01si demain
26:02une de vos bêtes
26:04est touchée
26:05et contaminée
26:05il faut abattre
26:06la totalité du troupeau
26:07vous pensez qu'on a encore
26:09les moyens de réfléchir
26:10et de savoir
26:11si on peut abattre
26:12évidemment la bête contaminée
26:13et maintenir un confinement
26:15pour voir si
26:16le reste du troupeau
26:17l'est aussi ou pas
26:18ou est-ce que
26:18le principe de précaution
26:20n'est non négociable
26:21il n'y a même pas à discuter
26:22on abat la totalité
26:23du troupeau tout de suite
26:24j'aimerais pouvoir
26:25avoir une bonne nouvelle
26:26pouvoir dire
26:27peut-être qu'on peut faire
26:28comme ci
26:28comme ça
26:29et puis me démarquer
26:30en disant
26:30oui on va peut-être
26:31trouver une solution
26:32je ne dis pas
26:33qu'il n'y en a pas
26:34je dis qu'aujourd'hui
26:35en tout état de cause
26:36avec ce qu'on sait
26:37cette maladie se transmet
26:39par les moustiques
26:40les mouches
26:40on a 2-3 mois
26:41pour résoudre le problème
26:43avant l'arrivée du printemps
26:44et de l'explosion
26:45du nombre de mouches
26:46suceuses de sang
26:47donc ça
26:48il va falloir vraiment
26:49qu'on se bouge
26:50et encore il n'est pas assez froid
26:51on aura un moins 10-12
26:52ça serait réglé
26:53mais c'est pas ça
26:53ce que je veux dire
26:54c'est qu'on a un moment
26:55une fenêtre de tir favorable
26:56où il ne faut pas
26:57baisser la garde
26:57en Savoie
26:58les deux Savoies
26:59on a réussi à éradiquer
27:01la maladie
27:01il faut continuer
27:03je suis désolé
27:04moi
27:04si demain
27:05il faut abattre mon troupeau
27:06je peux vous dire
27:07que je serai le premier
27:08à chicaler
27:08vous en avez combien ?
27:09j'en ai 40
27:10plus les bébés
27:11plus tous les petits
27:12et tout ça
27:12vous les connaissez toutes
27:13à 40
27:14bien sûr
27:14je les connais toutes
27:16je les reconnais en fonction
27:17de leurs cornes
27:17elles n'ont plus de petits noms
27:18parce qu'on a perdu l'habitude
27:19de leur mettre un petit nom
27:20depuis 20 ans
27:21mais je connais les lignées
27:22et elles ont gardé leurs cornes
27:24elles ont toutes les cornes
27:25donc
27:26ça
27:27c'est vraiment le premier point
27:29si vous avez un élevage
27:32où il y a un animal
27:33qui est touché
27:33si vous tuez que l'animal touché
27:35il l'a refilé
27:35à une ou deux
27:36ou trois bêtes
27:37vous allez attendre
27:38trois semaines
27:38un mois
27:39pour voir apparaître la maladie
27:40alors
27:41on pourrait envisager de le faire
27:43en vaccinant tous les animaux
27:44de l'élevage en question
27:46et attendre
27:47et on les tue
27:48ralise par dix
27:48c'est entre 5
27:50et 28 jours
27:51le fait que la maladie apparaisse
27:53les tests
27:55non mais l'effet du vaccin
27:55c'est 21 jours déjà
27:56ah oui déjà
27:57non mais bien sûr
27:58déjà ce qu'il faut savoir
27:59c'est que les textes sérologiques
28:01qui ont été faits en Savoie
28:02ne marchent pas du tout
28:03c'est à dire que vos vaches
28:04sortent négatives
28:05alors qu'elles ont des pustules partout
28:06il faut vraiment gratter le pustule
28:07pour constater que c'est la maladie
28:09sans oublier les portes saines
28:10tout à fait
28:11qui ne manifestent pas
28:11le fait d'avoir la maladie
28:12donc aujourd'hui
28:12vraiment
28:14moi je ne suis pas là pour
28:16j'aimerais pouvoir dire aux paysans
28:18on ne va pas le faire
28:18aujourd'hui je ne sais pas faire
28:21je ne sais pas faire
28:22par contre
28:22dans d'autres pays
28:23où il y a eu une explosion de la maladie
28:25comme par exemple à La Réunion
28:2795% des éleveurs étaient touchés
28:30et des vaches étaient touchées
28:31automatiquement
28:32vous ne pouvez pas tout abattre
28:33donc là vous vaccinez
28:34et vous tuez que celles qui sont malades
28:36alors certains disent
28:37on n'avait qu'à faire
28:38comme ce qu'on aurait pu faire
28:39avec le Covid
28:40après recul
28:41on laisse la maladie
28:42alors des êtres humains
28:43c'est hors de question
28:44on confine parce qu'il faut sauver des vies
28:46mais pour les animaux
28:47on laisse la maladie se développer
28:48et ça ne tue que 5 à 10%
28:51du bétail
28:52et ce qui fait qu'il s'en sauve le reste
28:53c'est un argument qui tient la route
28:55ou c'est absurde ?
28:55bah voyons
28:56tout ça à quel coût
28:57perte de production laitière
28:58les vaches arrêtent de produire du lait
29:00quand elles ont la maladie
29:01avortement massif
29:02perte des bébés
29:04de nos vaches
29:05des vaches qui s'amaigrissent
29:06des vaches qui ont plein d'autres problèmes
29:08le coût vétérinaire
29:09de traiter des animaux
29:10parce que nous les éleveurs
29:11laisser des animaux malades
29:12il faut bien les soigner
29:13qui paye ?
29:15non non
29:15qui paye le vétérinaire dans ces cas-là ?
29:18c'est l'éleveur
29:19c'est l'éleveur
29:20aujourd'hui est prêt en charge
29:21l'abattage
29:22d'urgence
29:22ça c'est l'État
29:23l'État paye les vaches
29:25et c'est pas une opération anodine
29:27pour les agriculteurs
29:28moi j'ai défendu des agriculteurs
29:29qui ont été indemnisés
29:30et qui n'avaient pas
29:31l'État n'a pas été au rendez-vous
29:33tout à fait
29:34là pour l'argent
29:35parce que
29:36vous savez quand vous
29:37vous tuez un élevage
29:38le temps de racheter des vaches
29:40ça vous arrivez à les racheter
29:41c'est le plus facile
29:41mais il faut attendre après
29:42que les bébés arrivent
29:43Vincent Louau
29:44c'est le plus facile
29:44j'ai rencontré des éleveurs
29:45du massif central
29:46qui m'ont dit par exemple
29:47comme des vaches
29:47comme la Salès
29:48ou certaines races
29:48on n'en trouve plus
29:49bien sûr
29:50donc j'ai remplacé par de la blonde
29:51ou par de la prime
29:53mais ma salès de terroir
29:54la solidarité entre agriculteurs
29:56c'est aussi le fait
29:57d'une chose
29:58c'est de dire
29:59moi par exemple
30:00si on me demande
30:005, 6, 10 génisses
30:02à donner
30:03à vendre
30:04vraiment en prix coûtant
30:05à des éleveurs
30:06qui veulent se refaire en Savoie
30:07des limousines
30:08si vous voulez des limousines
30:09vous m'appelez
30:09je dois en avoir
30:104 ou 5
30:10des belles femelles
30:11que je peux vendre
30:12à pas cher
30:12et ce serait ça aussi
30:14la solidarité
30:14qui serait bonne et saine
30:15évidemment
30:15mais je crois qu'elle exerce
30:16un certain âge
30:16Gilles
30:17nous avons
30:18pardon
30:18Vincent Louau
30:19nous avons Gilles
30:19qui nous appelle
30:20de Sérignan
30:21bonjour Gilles
30:21bonjour
30:22je crois que vous
30:23vous êtes pas content
30:24à cause du Mercosur
30:24c'est ça ?
30:26ça et surtout
30:27moi je me dis
30:27avec tous les problèmes
30:28que cause l'Europe
30:29parce que tout le monde
30:29s'est plein de l'Europe
30:30moi je me dis
30:30si le Mercosur est voté
30:32pourquoi le président
30:33n'est pas dans la balance
30:34une petite Union européenne
30:35et au moins on verrait
30:36la valeur de la parole
30:36de la France
30:37et le poids de la France
30:38au sein de l'Europe
30:39c'est à dire que vous
30:41vous cesseriez
30:42de participer
30:43au financement de l'Europe
30:44si je comprends bien
30:45tout à fait
30:46à autant de
30:46Vincent Louau
30:48c'est un
30:49mais on verrait
30:50le poids de la parole
30:52de la France
30:52oui
30:53c'est une forme de
30:55c'est pas un chantage
30:56mais enfin ça y ressemble
30:57un petit peu
30:57vous savez
30:58là où vous marquez le point
31:00c'est que le poids
31:01de la parole de la France
31:02a complètement été délaissé
31:04par nos
31:05par nos
31:06nos technocrates
31:08à Paris
31:09et que
31:11on avait
31:12on avait
31:12historiquement des alliés
31:14qui étaient les polonais
31:15qui étaient les italiens
31:16les hongrois
31:18ont toujours été nos alliés
31:19dans la politique agricole commune
31:20force est de constater
31:21qu'on a perdu ce lien
31:22pourquoi ?
31:23parce que
31:23on est un peu crâneur
31:25les français
31:25et qu'on croit
31:26parce qu'on est français
31:27en fait on va imposer
31:28aux autres
31:28notre façon de penser
31:30donc on a perdu
31:31nos meilleurs alliés
31:32l'Italie est en train
31:33un peu de se retourner
31:33et revient sur le Mercosur
31:35vous avez cité
31:35des pays au gouvernement
31:36polémiques
31:37certains sont considérés
31:38comme illibéraux
31:39madame Mélanie
31:39elle est considérée
31:40n'empêche qu'on était
31:41en séquence commune avec eux
31:43oui mais n'empêche
31:43que quand t'es dans une Europe
31:44quand elle te plaît pas
31:45c'est évident que pour certains points
31:46elle te plaît pas
31:47mais vous savez
31:48faire des deals
31:49et faire des négociations
31:51c'est aussi mettre de côté
31:52certaines choses
31:54qui sont trop sensibles
31:55mais si
31:55on fait un package
31:56et on dit
31:57ah bah non mais là
31:57le gouvernement il me plaît pas
31:58je veux plus parler
32:00avec ce pays là
32:01comme la Hongrie
32:01comme la Pologne
32:02ou comme l'Italie
32:03mais attendez
32:03on va finir comme des ploucs
32:04tout seul dans notre beau pays
32:06donc encore une fois
32:08encore une fois
32:09déjà
32:09on prend soin
32:10des pays
32:11qui étaient amis
32:12deuxième point
32:13arrêter de payer l'Europe
32:15bah vous savez
32:16l'Europe nous envoie aussi
32:17beaucoup d'argent
32:18donc on arrête de payer
32:18ils arrêtent de nous payer
32:19c'est le chien qui se mord la queue
32:20et n'oubliez jamais
32:22qu'on vend un tiers
32:23de nos productions
32:24en Europe
32:25notre premier bassin
32:26d'exportation
32:28le premier marché
32:29c'est l'Europe
32:29pour tous les produits
32:30c'était le but ailleurs
32:31vous savez le marché commun
32:32c'était ça
32:33c'était le but
32:33donc il faut à tout prix
32:35faire valoir des choses
32:36dont on a
32:37dont on est fier
32:38des valeurs
32:39des valeurs
32:40on a sur le nucléaire
32:42des choses de valeur
32:44autant sur la bombe
32:45on amène le parapluie
32:46à toute l'Europe
32:46bien sûr
32:46c'est quand même quelque chose
32:48après on apporte
32:49la stabilité de l'électricité
32:50pour toute l'Europe
32:51grâce à nos centrales nucléaires
32:52qui sont des centrales tournantes
32:53et donc ça règle la fréquence
32:54et l'intensité
32:55pour toute l'Europe
32:56tout ça ça voit un peu
32:57de fric dans la négociation
32:58mais je pense que les idiots utiles
32:59qui font les négociations
33:01n'en parlent jamais
33:01parce qu'on parle des sujets thématiques
33:03vous savez
33:03et puis après les ministres arrivent
33:04et on signe un beau papier
33:05et après tout le monde repart
33:06ils oublient même de manger ensemble
33:08alors que
33:09autrefois
33:10Chirac
33:11et tout ce petit monde
33:12quand ils faisaient des négociations
33:14c'était des négociations à table
33:15qui finissaient à 5h du matin
33:16peut-être avec un gramme et demi
33:18mais au moins
33:18ils arrivaient à des négociations conclusives
33:20je ne cesse de professer depuis 20 ans
33:21que l'acte alimentaire
33:22est un acte social
33:23comme sur les politiques
33:24et ce qui se passe autour de la table
33:25est souvent plus pertinent
33:26ce qu'on fait par ordinateur
33:27tout à fait
33:27Vincent Lourou
33:28est-ce que la République française
33:30peut dire en fonction
33:31des lois européennes
33:32des traités européens
33:33je fais acte de subsidiarité
33:35je prends un droit de réserve
33:37vous pouvez signer le Mercosur
33:38je ne l'applique pas chez moi
33:39est-ce qu'elle a le droit de le faire
33:40aujourd'hui
33:41au vu des textes européens
33:42bien sûr que non
33:43bien sûr que non
33:44c'est quoi le droit de réserve ?
33:45mais on ne peut pas appliquer
33:46le droit de réserve
33:47sur une compétence pleine
33:48enfin je veux dire
33:49alors là
33:50soit j'ai loupé
33:50un de mes cours du soir
33:51non non mais
33:52on ne peut pas
33:53vous savez que nos douaniers
33:55n'appliquent
33:55que des directives
33:57les douaniers
33:58il n'y a pas de retranscription
33:59en droit français
34:00des directives européennes
34:01sur la douane
34:02parce que le commerce
34:03est de compétence
34:04je l'ai dit tout à l'heure
34:05européenne
34:06donc il faut bien comprendre
34:07que l'Europe
34:08qui s'est comportée
34:10comme un peu
34:11les idiots utiles
34:12de la mondialisation
34:12où la pensée unique
34:14de l'Europe
34:14c'était les marchés
34:15vont tout résoudre
34:16mais non
34:16les marchés ne résolvent pas tout
34:18vous avez deux pays
34:19comme Trump d'un côté
34:21et Trump d'un côté
34:23et les Chinois de l'autre côté
34:24qui signent des décrets
34:25plus vite que leur ombre
34:25et nous les idiots utiles
34:27européens
34:27on réfléchit
34:28on négocie
34:29on va mettre six mois
34:30un an
34:30pour réussir à faire un truc
34:32mais attendez
34:32la crédibilité
34:33elle n'est plus là
34:34donc oui
34:34les agriculteurs
34:35qui voient tout ça
34:36ils sont chauds patates
34:37et ils se disent
34:37dites donc
34:38les petits loups
34:39quand est-ce que vous passez
34:40la deuxième là
34:41parce que nous
34:42on est en train de mourir
34:43les commerçants
34:43sont en train de mourir
34:44avec Chahim et Temu
34:45les industriels
34:46prennent en pleine tronche
34:47le fait qu'on n'arrive pas
34:49à s'adapter à une concurrence
34:50qui est sauvage
34:51avec la mondialisation
34:53donc bienvenue dans le monde réel
34:54les gars
34:54il va falloir se réveiller
34:55quand j'entends le président
34:57de la BPI
34:58qui est surpris
34:58de l'innovation en Chine
35:00j'ai envie de lui dire
35:01bah dis donc
35:02il fallait se réveiller avant
35:02c'est pas très rassurant
35:04vous êtes sur Sud Radio
35:05vous restez avec nous
35:06il y a Vincent Louot
35:06qui est en pleine forme
35:07il lit des choses importantes
35:08qu'on entend rarement
35:09sur d'autres médias
35:10et vous nous retrouvez
35:11dans quelques instants
35:12parce qu'on continue
35:12ce débat passionnant
35:13sur l'avenir
35:14et la détresse
35:15de l'agriculture française
35:16au 0
35:17826 300 300
35:18C'est le face à face
35:27mais c'est un face à face
35:28constructif
35:29même si on se dit les choses
35:29avec véhémence
35:31mon cher Vincent Louot
35:32nous nous nous dissertons
35:35tout simplement
35:35sur la situation agricole
35:36qui est effarante
35:38comment on en est arrivé là
35:39vous avez fait
35:40vous avez fait une description
35:41de la situation
35:42depuis depuis 50 ans
35:43qui prouve qu'il y a eu
35:44des aberrations
35:44qui ont été
35:45qui ont été acceptées
35:47et avec la complicité
35:48de tous les partis
35:49et de tous les intérêts
35:51du monde agricole français
35:53pour autant
35:53je vous posais la question
35:54il y a quelques instants
35:55ce Mercosur
35:56on n'en veut pas
35:57le gouvernement
35:57essaie de repousser
35:58un petit peu plus tard
36:00savoir si Mme Van der Leiden
36:01veut bien
36:02et la commission
36:03repousser cette signature
36:04on voit bien
36:05que c'est une exigence
36:06aujourd'hui
36:07des agriculteurs
36:08qui sont en souffrance
36:09ce Mercosur
36:09vous m'expliquez
36:10que même si le Parlement français
36:12votait une résolution
36:12en disant
36:13la France ne signe pas
36:15le Mercosur
36:15et que les autres pays
36:16la signent
36:17on nous l'imposera
36:17de force
36:18bien sûr
36:19c'est le droit européen
36:20sur une politique
36:20qui est européenne
36:22donc on est pris au piège
36:24et c'est là
36:24où j'en veux un peu
36:25il y a un problème
36:26de souveraineté
36:26il y a un problème
36:28de souveraineté
36:29mais c'est valable
36:30pour l'industrie automobile
36:31c'est valable
36:31pour plein de trucs
36:32tout à fait
36:32en fait
36:33il y a des parallèles
36:34qui sont
36:34qui sont monstrueusement
36:35délirants en fait
36:38aujourd'hui
36:40ce qui arrive à l'agriculture
36:41va arriver à notre
36:42industrie automobile
36:42va arriver
36:43arrive sur le commerce
36:44avec Charim et Temu
36:45qu'on n'arrive pas
36:46si on ne se réveille pas
36:47l'agriculture
36:49ça sera le problème
36:50de demain
36:50pour tout le pays
36:50première année
36:51où nous serons
36:52peut-être déficités
36:52c'est qu'on aura importé
36:53plus de produits alimentaires
36:54que nous en aurons exportés
36:55en valeur
36:56tout à fait
36:56en valeur
36:57tout à fait
36:57alors c'est une grande fierté
36:59l'excellence de l'agroalimentaire
37:00et de l'agriculture française
37:02aujourd'hui
37:02on s'est fait passer
37:03devant le nez
37:04par le Madin Italia
37:05qui a été vendu
37:06partout dans le monde
37:06et les Italiens
37:08y arrivent
37:08et nous
37:09nous
37:09comment on en est arrivé là
37:10Vincent ?
37:11on est arrivé là
37:12sur transposition
37:13norme aberrante
37:14une volonté idéologique
37:17en fait
37:17de réparer des choses
37:20qui ont été abusives
37:21on a été peut-être
37:22une corporation
37:23assez trop forte
37:24à un certain moment
37:25où on a refusé de voir
37:26qu'on portait atteinte
37:27à l'environnement
37:28à un certain moment
37:28donc on a mis du temps
37:30à cranteler
37:31le fait qu'il fallait
37:32prendre soin
37:32et que la demande aussi
37:33de nos habitants
37:34c'était une meilleure façon
37:35de produire
37:36on a fait énormément
37:36d'efforts
37:37depuis 20 ans
37:40on a fait
37:40justement
37:42alors la loi d'avenir
37:43sur l'agroécologie
37:44Stéphane Le Foll
37:45ensuite Julien Denormandie
37:46qui alors la loi
37:47EGalim 1
37:48elle part
37:49au souvenir du départ
37:50en fracas
37:50de Nicolas Hulot
37:51qui dit
37:52on m'a menti
37:52Julien Denormandie
37:53dit non c'est important
37:54il faut la remettre en place
37:55on fait une loi EGalim 2
37:56arrive le Covid
37:57ensuite il y a
37:58la loi CME
38:00ou CLME
38:00est-ce qu'à un moment donné
38:03le gouvernement
38:03de la République
38:04est-ce que la République
38:05a pris le dossier à bras-le-corps
38:06est-ce que dans la loi
38:07agroécologie
38:08il y avait des choses valables
38:08qu'il fallait garder
38:09il y avait des choses valables
38:11qui ont donné une impulsion
38:12et qui ont bien marché
38:13franchement aujourd'hui
38:14on ne peut pas dire
38:14que les agriculteurs
38:16continuent à faire
38:16ce qu'ils faisaient
38:17il y a 30 ou 40 ans
38:18mais bien sûr
38:19on a résolu les problèmes
38:20on a résolu les problèmes
38:21on a fait
38:23sur les revenus
38:24alors EGalim
38:25c'est différent
38:26parce que c'est sur les revenus
38:27sur le comportement
38:29des achats
38:29et des personnes
38:30qui nous achètent
38:31nos produits
38:31qui est basé
38:32sur la LME
38:33on n'a jamais
38:34en France vous savez
38:35on fait des apports
38:36on fait des nouveaux EGalim
38:37sur des EGalim
38:38et on fera des nouveaux EGalim
38:40qui augmentent
38:42la complexité du truc
38:44mais tu n'as pas enlevé
38:44LME
38:45qui était complètement débile
38:47mais oui
38:47qui était débile
38:48non
38:48elle était en première
38:49la LME
38:50mais comme elle est débile
38:51comme elle est débile
38:52on n'a pas enlevé LME
38:53donc quand vous montez
38:55une maison
38:55sur des fondations pourries
38:56ça ne peut pas marcher
38:57et ça c'est le tort français
38:58c'est nous
38:59les parlementaires
39:00on fait des apports
39:01dans la loi
39:01c'est à dire
39:01on ne repart jamais
39:02d'une feuille blanche
39:03pour écrire quelque chose de bien
39:04et là vous voyez
39:05que le système
39:05il est à bout
39:06la complexité administrative
39:07la complexité même
39:09pour les acheteurs
39:09aujourd'hui vous voulez
39:10vous faites de la viande
39:11emballée à vendre au Leclerc
39:13pour rentrer dans le marché
39:14c'est hyper compliqué
39:15il faut trouver un directeur
39:16de magasin qui s'adapte
39:17et qui dise
39:18on ne va pas passer
39:19avec tes accords d'achat
39:20et tout ça
39:20on va faire ça en loose dé
39:21mais c'est ça la réalité
39:22de la complexité
39:23dans laquelle on nous a mis
39:24Michel-Édouard Leclerc était ce matin
39:25sur une radio du service public
39:27il disait
39:28heureusement que nous sommes là
39:29nous aidons localement
39:30les agriculteurs en détresse
39:31on leur paye
39:32mais lui on le connait
39:33moi j'ai mon cousin
39:35qui fait des pommes bio
39:36il se retrouve avec des pommes
39:37qui viennent des quatre coins du monde
39:38à côté de ces pommes bio
39:39et mon cousin
39:40il sert d'animation
39:42de la tête de gondole
39:43pour vendre de la pomme
39:44où il fait beaucoup plus de marge
39:45parce que
39:46donc on arrête de nous prendre
39:47pour des idiots utiles
39:48on vous a vu
39:49eux ils veulent des prix
39:50ils font pareil
39:51avec les tomates cerises
39:52ils sont en train de sacrifier
39:53les 4000 producteurs
39:54de tomates cerises
39:55parce qu'ils préfèrent du Maroc
39:56où ils font plus de marge
39:57donc on vous a vu
39:58j'ai envie de dire
39:59ne nous prenez pas
39:59que pour des débiles
40:00monsieur Michel-Édouard Leclerc
40:02que j'aime beaucoup
40:03et que je connais très bien
40:04Vincent Lugo
40:04la grande distribution
40:05aura été quand même
40:07alors bon gré mal gré
40:09une des origines
40:10du drame agricole français
40:11ouais alors
40:12on n'a pas que ça
40:13parce que
40:13vous savez
40:14la surtransposition
40:15nous a fait beaucoup plus de mal
40:16là la nouvelle norme
40:17sur les engrais qui arrive
40:18150 euros de taxes
40:20à la tonne d'engrais
40:21c'est 60 euros de l'hectare
40:23qui disparaît
40:24pour l'agriculteur
40:25c'est un drame
40:25moi j'ai mes copains céréaliers
40:27ils n'y arrivent plus
40:27du blé à 160 euros la tonne
40:29moi j'ai envie de dire
40:30aux fonctionnaires de France
40:31demain est-ce que
40:31j'ai envie de vous payer
40:32au cours mondial
40:33de la fonction publique
40:34qui est peut-être à 800 euros
40:35ça va peut-être gueuler
40:36et on vous donnera des aides
40:37pour compenser la différence
40:38mais on vous mettra
40:40tellement de conditionnalité
40:41sur le fait
40:42qu'il faut faire tout
40:43bien comme il faut
40:44pour pouvoir
40:44qu'on vous donne la différence
40:45c'est quand même
40:45ce qu'a fait l'État
40:46on a perdu 35%
40:48des subventions agricoles
40:49depuis 20 ans
40:50sur l'agriculture
40:51en euros constants
40:52et en même temps
40:53on nous annonce
40:54moins 25%
40:55sur la politique agricole
40:56commune prochaine
40:57bon si vous voulez faire
40:58un grand plan de distanciement
40:59sur l'agriculture
41:00faut pas vous y prendre autrement
41:01donc aujourd'hui
41:02la révision de la trajectoire
41:04il va vraiment falloir la faire
41:05la simplification promise
41:06depuis 20 ans
41:07personne n'est capable
41:08de planter un boulon
41:09dans ce pays de simplification
41:10on a quand même
41:11l'outil des décrets
41:13et des arrêtés
41:13où on pourrait travailler
41:14sur le réglementaire
41:15ah bah non
41:16on nous dit
41:16il faut une loi
41:17tout le monde se renifle
41:18pour savoir comment on va faire
41:20mais attendez
41:20c'est quoi cette histoire
41:21on est un pays
41:22quand même ubuesque
41:23on a tellement créé
41:25de systèmes étatiques
41:27de normes
41:29de protocoles
41:30qu'aujourd'hui
41:31le système est autostable
41:33et j'ai dit hier
41:33de façon très agacée
41:35moi je n'ai plus
41:35l'influence
41:36auprès de la ministre
41:37pour lui dire
41:37on arrive à avoir
41:39des victoires
41:41moi
41:42sénateur d'André-Loire
41:43je n'ai aucune victoire
41:45en parlant
41:46et en essayant
41:46de faire bouger les lois
41:47c'est un constat douloureux
41:48Vincent Louon
41:49on a l'impression
41:50que le syndicalisme agricole
41:52est en train de
41:52j'allais dire
41:53se redistribuer
41:54se bouleverser
41:54on avait une FNSEA
41:56dominante depuis très longtemps
41:57est arrivée
41:58la Confédération Paysanne
41:59la coordination rurale
42:00qui est une scission
42:01plus ou moins
42:02j'allais dire
42:03conservatrice
42:04de la FNSEA
42:05aujourd'hui
42:06c'est la CR
42:07c'est la coordination rurale
42:08on recevait hier
42:09pendant une heure
42:09Bertrand Vanto
42:10son président
42:11c'est elle
42:12qui a l'air de prendre
42:13la tête de ce combat
42:14la Confédération Paysanne
42:15qui était très à gauche
42:16a l'air de faire du suivisme
42:17et on sent qu'à la base
42:18de la FNSEA
42:19il y a des gens qui disent
42:20on se sent plus représentés
42:21par notre sommet
42:22est-ce que le syndicalisme
42:23agricole
42:23aujourd'hui
42:24peut devenir
42:24reconstitué
42:26efficace
42:26et apporter des solutions
42:27le syndicalisme agricole
42:30a exactement le même
42:31symptôme que la politique
42:32les grands partis politiques
42:33ont disparu
42:34ils sont en dessous
42:34de moins de 5%
42:35et aujourd'hui
42:36ou à 5-10%
42:37je dis à la FNSEA
42:39bienvenue dans le monde réel
42:40comme le PS
42:41et le PR
42:42voilà
42:42exactement pareil
42:43bienvenue dans le monde réel
42:44et j'ai envie de leur dire
42:45vous savez
42:45quand on refuse
42:46quand on refuse
42:47un meilleur partage
42:49de la politique agricole commune
42:50et qu'on freine
42:51le fait de mieux répartir
42:52entre les zones intermédiaires
42:53les zones du sud
42:54la manne financière de la PAC
42:56ils ont gardé l'essentiel de la PAC
42:57en fait c'est le même prix
42:59à l'hectare
43:00que vous soyez riche ou pauvre
43:01ils n'ont jamais voulu toucher à ça
43:03parce que pour eux
43:04c'était une ligne rouge
43:04bon moi j'ai envie de dire
43:06maintenant vous allez payer l'addition
43:07vous n'avez pas voulu toucher
43:08à vos situations de rente
43:10j'ai envie de vous dire
43:11maintenant il est trop tard
43:12et les gars du sud
43:13et des zones intermédiaires
43:14sont bien agacés
43:15et ils ne sont pas contents
43:17et comme ils ne sont pas contents
43:18ils changent de crèmerie
43:19comme les partis politiques
43:19quand on n'est pas à la hauteur
43:20ce n'est pas les autres partis
43:21qui sont bons
43:22c'est nous qui sommes mauvais
43:23bon en tout cas Vincent Lowe
43:24vous ne nous annoncez pas
43:27pourtant les problèmes sont posés
43:29il y a des solutions ou non ?
43:31il y a des solutions
43:32je reviendrai pour pouvoir vous parler
43:34des solutions
43:34il faut juste une ambition politique
43:36il faut du courage politique
43:38et il faut ramener le bon sens
43:39dans tout ça
43:40et à un moment
43:40on résout les problèmes un par un
43:42et on les coche les cases un par un
43:43et on arrête de tourner en rond
43:45à ne résoudre jamais aucun problème
43:47aujourd'hui on voit ce que ça donne
43:48le monde agricole est en train de mourir
43:50et il ne se laissera pas mourir
43:51et il va poser beaucoup de problèmes
43:54dans les semaines à venir
43:55pourquoi ?
43:55parce que la population
43:56se retrouve
43:58dans cette problématique agricole
44:01j'ai parlé de l'industrie
44:01j'ai parlé des commerçants
44:03tout le monde est en train de mourir
44:04et qu'aujourd'hui
44:05on n'a pas envie de se laisser crever
44:07bon merci Vincent Lowe
44:08vous reviendrez parce que vous parlez vrai
44:10et je pense qu'on aura l'occasion
44:11de encore débattre
44:13de façon constructive
44:14sur l'avenir de cette agriculture
44:16qui est quand même l'âme de la France
44:17et c'est ce qu'on a de plus précieux
44:18merci à vous
44:19merci d'être venu
44:19bonne fin d'année
44:21si on ne s'en voit pas d'ici là
44:22d'année certainement
44:22l'année prochaine
44:23le sapin de Noël
44:25Sud Radio
44:26allez on termine cette émission
44:28avec en beauté
44:29avec une gagnante
44:30qui remporte le cadeau du jour
44:32Florence
44:32bonjour Florence
44:34bonjour
44:35mais félicitations
44:37Florence
44:37qu'est-ce que vous prenez le matin
44:38au petit déjeuner ?
44:40un café bien sûr
44:41et maintenant
44:41vous allez pouvoir
44:42faire votre café
44:43avec la Ninja Luxe Café
44:46la machine qui vous offre
44:47une vraie expérience
44:48de barista
44:48alors vous aurez le choix
44:50entre l'espresso
44:50l'américano
44:51le latté
44:52le cappuccino
44:52enfin je vous souhaite
44:53de très heureux
44:54petit déjeuner
44:55vous avez quelqu'un
44:56à côté de vous
44:56pour prendre le petit déjeuner
44:57le matin ?
44:58oui
44:59bon alors vous pourrez
45:00faire du café pour deux
45:01et entamer la journée
45:02tout le monde
45:03en plus elle est magnifique
45:04bon mais en tout cas
45:06Florence
45:06vous êtes à Paris
45:09c'est ça ?
45:09à Paris oui
45:10bon et bien
45:11bonne matinée
45:13bon petit déjeuner
45:14grâce à Sud Radio
45:14on vous embrasse
45:15et bonne fin d'année
45:16et si vous aussi
45:17vous souhaitez remporter
45:18un cadeau
45:18vous écoutez Sud Radio
45:19toute la journée
45:20et dans chaque émission
45:21un cadeau à gagner
45:23jusqu'à Noël
45:24merci pour votre fidélité
45:25tout de suite
45:26Brigitte Laët sur Sud Radio
45:27très bonne journée à tous
45:28merci pour votre fidélité
45:29merci pour votre fidélité
45:31c'est une petite minute
Écris le tout premier commentaire