Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Avec Françoise Degois et Philippe David

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-12-15##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:05Il est 8h33, vous réagissez à tous les sujets d'actualité que vous voulez bien sûr.
00:12On peut revenir sur cette attaque terrible, je le disais, il y a eu le 7 octobre, il y a le 14 décembre,
00:19avec ce qui s'est passé sur cette plage à Sydney et les fêtes juives qui sont menacées encore cette semaine.
00:26Il y a un renforcement des lieux de culte, c'est assez terrible ce qui s'est passé, on pourra l'aborder bien sûr.
00:33La crise agricole, je le disais, au-delà de la dermatose, c'est un malaise profond du secteur agricole.
00:41Nous allons en parler avec Françoise Degoy, Philippe David et puis vous au 0826 300 300, c'est Pascal tout d'abord qui est avec nous.
00:48Bonjour Pascal.
00:50Bonjour Patrick, bonjour à Françoise et à Philippe.
00:53Bonjour Pascal, vous êtes en désaccord avec ce que disait Françoise tout à l'heure.
00:57Oui, non, je ne suis pas tout à fait d'accord.
00:58Bon, on est en train de donner un coup de couteau dans la plaie déjà et je pense qu'il faut qu'on arrête de parler de ces abattages,
01:06qu'ils soient, disons, légaux, qu'il faut que c'est une manipulation européenne,
01:12c'est une manipulation pour pouvoir mettre le mercantour.
01:14Et je voudrais aussi signaler, parce que je l'ai fait il y a deux jours aussi, ne pas confondre, il faudrait que les journalistes,
01:22ce n'est pas méchant ce que je veux dire, mais il y a une histoire, il y a une histoire entre la CRS et les compagnies de gendarmerie mobile.
01:29J'étais ancien militaire, les compagnies de gendarmerie mobile ont une formation très spécifique.
01:33Et là, on mélange encore tout.
01:36J'ai des amis qui sont CERES à l'article actif, et ce n'est pas du tout eux.
01:41Eux étaient encore dans les casernes.
01:43Il ne faut pas mélanger parce que, vous savez ce qui s'est passé là ?
01:45On a envoyé l'armée contre le peuple.
01:47On n'a pas envoyé des policiers.
01:48On a envoyé la gendarmerie, c'est vrai, vous avez raison.
01:51C'est vrai, vous avez raison.
01:51Oui, mais c'est ça qui est grave, c'est qu'il faut bien faire voir les journalistes.
01:54Oui, bien sûr, bien sûr.
01:55Faites la différence, parce que le peuple pense que c'est la police.
02:00Non, ce n'est pas vrai.
02:00Non, non, c'est vrai.
02:01Ce sont des gendarmes mobiles.
02:02Les gendarmes mobiles font toujours partie de la défense nationale.
02:05Bien sûr, bien sûr.
02:06Puisqu'ils ont été scindés en deux.
02:08On en parlait avec des gendarmes ce week-end à Marché de Gromand, à Marché de Noël.
02:11Et ils le disent eux-mêmes.
02:12Maintenant, comment on va être vus ?
02:14C'est déjà le plus grave.
02:15Bien sûr, certains...
02:17On a eu des témoignages, vendredi, samedi et encore tout ce week-end,
02:21de familles aussi, par exemple, de gendarmes mobiles,
02:23comme ça, qui disaient que, bon, c'était avec regret, évidemment,
02:27qu'ils y allaient pour faire face aux agriculteurs.
02:30C'est vraiment une erreur de...
02:32Non, non, non, mais c'est...
02:35Non, non, mais bien sûr, mais...
02:36Pas du tout, mais je sais bien que c'est les gendarmes mobiles.
02:39Moi, peut-être, je ne suis pas très bien réveillé.
02:41Oui, bien sûr.
02:42Bien sûr, vous avez raison de le corriger.
02:43Moi, je ne sais pas.
02:45Je ne suis pas vétérinaire.
02:46J'entends, etc.
02:47Là où je vous rejoins, c'est de toute façon sur le désarroi général,
02:51une dégradation encore plus grande,
02:53véritablement, de la psyché.
02:55Je vais jusqu'au bout, c'est quasiment...
02:59Moi, je pense que ces agriculteurs n'ont plus rien à perdre.
03:01C'est ça qui sort de l'ensemble des témoignages.
03:04Si vous permettez, moi, j'en appelle les Français.
03:07Ce n'est pas compliqué.
03:08Il y a eu les gilets jaunes.
03:09Les premiers gilets jaunes, attention.
03:11Et on a tous mis les gilets jaunes sur les barbés.
03:13Moi, j'en appelle les Français à mettre des affiches en soutien aux agriculteurs.
03:23Parce que moi, je suis en ancien parisien, je suis en Lotte-et-Garonne.
03:26La CR47 se bat énormément.
03:28Il y a des magistrats qui ont déjà prévu de sanctionner gravement les actions.
03:35Quand on voit le préfet du Lotte-et-Garonne,
03:37qu'il ne les reçoit pas, il y a une image.
03:39On voit la vidéo.
03:40Il ne les regarde pas.
03:41Il les méprise.
03:41Quand on a un maire comme Agen, qui se permet de râler parce qu'ils ont sali sa ville.
03:47Et la délinquance, on n'en parle pas.
03:50Par contre, ville neuve sur l'autre.
03:51Agen, la délinquance a grossi.
03:53C'est énorme.
03:54C'est impressionnant.
03:55Et les agriculteurs qui nous permettent de manger du bon.
03:59Moi, je vais chez mon boucher du village.
04:01Et je le dis ouvertement.
04:02Avec la crée de Biron, on a un très bon boucher à Ville-Réal.
04:04Le plus beau village de France qui a été renommé.
04:07Il y a un très bon boucher aussi.
04:09On a des éleveurs qui ont de la qualité.
04:14Moi, j'ai connu la Bourgogne.
04:15On avait le charolais.
04:18On a la blonde d'Aquitaine.
04:19Et on a des races anciennes.
04:23Et je ne suis pas fils d'agriculteur.
04:24Pas du tout.
04:25Mais je les soutiens.
04:26J'ai vécu en Bretagne quelques années.
04:28Et je veux dire par là, on a besoin de ces gens-là.
04:30Il faut que le mercantour ne soit pas signé.
04:32Le mercantour, le mercantour, le mercantour.
04:34Ce sont les alco-maritimes.
04:36Mon cher Pascal, le mercantour...
04:38Mais c'est un massif de la même manière.
04:39C'est un massif législatif.
04:41Vous inquiétez pas.
04:41Bien sûr, bien sûr.
04:43Françoise et Philippe, un mot, bien sûr.
04:46Vous continuez d'appeler 0826 300 300.
04:49Les agriculteurs...
04:50Merci Pascal.
04:51Les agriculteurs, ils n'en peuvent plus.
04:54Ils n'en peuvent plus.
04:55Et là, c'est vraiment la cerise sur le gâteau.
04:58Parce que, désolé, je ne suis pas vétérinaire.
05:01Mais je me rappelle quand même, il y a pratiquement 30 ans, 1996.
05:04La crise de la vache vole.
05:05On nous disait pratiquement que si on avait mangé un steak tartare
05:09ou deux steaks hachés saignants, notre vie était en danger.
05:12On fonctionne toujours par la peur.
05:15Et la DNC, d'après ce que j'ai lu,
05:17elle n'est pas transmissible à l'homme.
05:19Pas mortelle pour l'homme.
05:20Et elle est finalement, somme toute, peu contagieuse.
05:23Elle est très, très contagieuse.
05:25Elle est très, très contagieuse.
05:26En fait, c'est ça.
05:27Parce que les animaux sont beaucoup confinés.
05:29C'est le problème de l'Ariège.
05:30Ce n'est pas la même situation que dans les arbres cet été
05:33où les animaux étaient dehors.
05:35Oui, c'est vrai.
05:36Mais est-ce que c'est la peine de mettre une peur comme ça,
05:39de toujours diriger la peur ?
05:40Non, mais moi, Philippe...
05:42Rappelons-nous pareil, le Covid, on nous enfermait tous
05:44en nous disant qu'on allait...
05:45Philippe, on ne va pas refaire l'histoire.
05:47Soyez sympas.
05:47Parce que le Covid, heureusement qu'on a confiné.
05:49Sinon, vous auriez des millions de morts.
05:51Excusez-moi, quand on voit la dette qu'il faut payer,
05:55je n'en suis pas si convainc que ça.
05:56Excusez-moi, on était tous très contents.
05:58Ah oui, on n'était pas tous très contents
06:00quand les entreprises ont été soutenues
06:02par le gouvernement français.
06:03Ah non, parce que maintenant, on a la facture à payer.
06:05Excusez-moi.
06:05On ne va pas faire le débat, là.
06:06Mais moi, je ne suis pas d'accord avec ce genre de discours.
06:09Heureusement qu'on est intervenus sur les farines animales.
06:12Moi, je commençais dans une autre radio.
06:15Vous ne pouvez pas...
06:15On disait pratiquement qu'on allait tous mourir.
06:19On n'a pas vu une explosion de la maladie.
06:21C'est ce que je veux vous dire.
06:23Je vous entendais tout à l'heure
06:24en parlant du principe de précaution
06:26et de le ramener à la préhistoire.
06:28Mais heureusement qu'il y a le principe de précaution, mon ami.
06:30Mais heureusement qu'il y a eu le principe de précaution
06:32sur la grippe aviaire à champs énormes.
06:34Mais heureusement.
06:35Et là, vous avez un argument
06:37qui, à mon avis, ne tient pas.
06:39Non, ça ne tient pas.
06:40Ce n'est pas parce que ce n'est pas transmissible à l'homme.
06:42Vous avez vu la vitesse de propagation
06:43par les moustiques, par les temps, etc.
06:46Vous avez envie qu'on défonce
06:47sur le principe de précaution.
06:51Si on avait fait le principe de précaution,
06:53on n'aurait pas fait l'avion
06:54parce qu'un avion, ça peut s'écraser.
06:55On n'aurait pas fait l'électricité
06:57parce qu'on peut s'électronter.
06:58Mais Philippe, ça c'est ici.
06:59Attends, je vais en placer une.
07:01C'est de la base.
07:02Le principe de précaution,
07:05il n'y a qu'un seul pays
07:06qui l'a mis dans sa constitution,
07:07c'est la France
07:08parce qu'on est devenu un pays de trouillards.
07:09Désolé de le dire.
07:10Ça, c'est de la vanne.
07:11C'est de la blague.
07:12C'est vrai.
07:12Mais quand vous prenez vos exemples...
07:130826 300 300...
07:15Quand vous prenez ces exemples,
07:17c'est débile.
07:18Ah non, ils ne sont pas débiles,
07:19ils sont vrais.
07:19Julien, bah non.
07:20Ils sont carriques.
07:21Non, non, mais je dis ça gentiment.
07:23Je dis ça gentiment.
07:24Sinon, on ne discute plus.
07:25Mais non, non, non.
07:27Julien, 0826 300 300 sur Sud Radio.
07:30Bonjour Julien.
07:30On ne peut pas faire de comptoir.
07:31C'est pas possible.
07:32Bah oui, mais vous faites quoi ?
07:33Bah non, non, non.
07:34Soit vous venez débattre
07:35et vous écoutez les arguments des années-là.
07:37Mais je les écoute.
07:38Mais je les écoute.
07:400826 300 300.
07:42Julien avec nous.
07:43Bonjour Julien.
07:44Oui, bonjour à vous.
07:45Bonjour.
07:45Bon, il y a du débat.
07:47Ah ah ah, j'adore.
07:49Bon, vous, vous êtes agriculteur,
07:50mon cher Julien.
07:51Oui, exactement.
07:52Dans le 64, là,
07:54on est mobilisés depuis vendredi soir.
07:56Bon, les nuits sont très très courtes.
07:58Oui.
07:59Et voilà, donc,
08:01on fait le...
08:02On fait le minimum syndical, là,
08:05pour assurer le fonctionnement.
08:08Puis voilà.
08:08Oui, oui.
08:09Qu'est-ce que vous attendez, vous, Julien ?
08:11Qu'est-ce que vous souhaitez ?
08:12Mais là, nous,
08:14dans la coordination urbaine,
08:16attend que Mme Genevieve,
08:18en gros, soit...
08:20Elle accepte le protocole
08:21qu'on lui demande
08:23ou sinon, elle fait ses cartons.
08:24Oui.
08:24Alors, ce matin,
08:25elle a un petit peu avancé
08:26parce qu'elle dit
08:27sur l'abattage systématique
08:29dans les foyers
08:29que la discussion est ouverte.
08:31Elle est en train de revoir ça.
08:33Elle redit que l'ennemi,
08:35c'est avant tout le virus,
08:37que la situation est en partie
08:38contrôlée en Occitanie
08:40et qu'il pourrait y avoir
08:43un grand défi.
08:45C'est la vaccination
08:46pour protéger tous les troupeaux,
08:49bien sûr, Julien.
08:51Oui, des vaccinations,
08:53on en fait sur notre bétail,
08:55on en fait trois, quatre par an.
08:57Donc, d'un, on est habilité,
08:59de deux, on est capable
09:01et je ne vois pas
09:02en quoi ça serait forcément un frein.
09:04Oui, oui.
09:06Non, non, mais donc,
09:06ce qui veut dire
09:07que c'est possible,
09:09que c'est jouable, etc.
09:11Oui, oui, oui.
09:11Absolument.
09:12Oui, oui, oui.
09:13Vous faites quoi
09:13comme agriculture,
09:15vous, mon cher Julien ?
09:17Nous, on a des brevilles laitières
09:18et un petit troupeau
09:20de bovins et viande.
09:21D'accord.
09:23Quand vous dites
09:23un petit troupeau,
09:24c'est combien de bêtes ?
09:25C'est 15 bêtes.
09:26Ah oui, oui, oui.
09:28C'est agriculture.
09:30C'est le système classique
09:31ici en Pays-Bas.
09:32Non, mais complètement.
09:33Non, mais ça, c'est vrai.
09:34Ça, c'est vrai.
09:35Bien sûr,
09:35et ce n'est pas
09:35les grandes exploitations
09:36qu'on peut en avoir
09:38en fait un petit peu plus haut
09:39dans le Jura
09:40ou dans le centre de la France.
09:42Oui, mais c'est bien là,
09:43justement,
09:43où on a un problème
09:44avec le Mercosur,
09:45si vous me permettez
09:47de nous, c'est des petits agriculteurs.
09:48Moi, mes cousins
09:49sont agriculteurs,
09:50éleveurs bovins
09:51dans les Hauts-de-Pyrénées.
09:52Ils ont 70 bovins.
09:53Et je les connais.
09:54C'est des voisins de la mer.
09:55Oui, en plus, c'est vrai.
09:57D'ailleurs,
09:57ils s'en plaignent beaucoup.
09:58Pas de la mer,
09:59mais de la vie.
10:01J'ai des amis pareils,
10:02éleveurs bovins,
10:03mais là,
10:03d'aubrac dans la Lozère,
10:04vous voyez.
10:05C'est l'anniversaire
10:05de l'éleveuse.
10:07Je les embrasse
10:08parce que je sais
10:08qu'ils écoutent Sud Radio.
10:09Mais quand vous voyez,
10:10eux, ils ont 70 obrac,
10:1270 limousines.
10:13Mais quand vous voyez
10:14les élevages bovins
10:15au Brésil
10:15ou en Argentine,
10:17c'est 3 000,
10:175 000,
10:1810 000 bêtes.
10:19Vous êtes dans un cas
10:20où des gens font
10:21de l'agriculture
10:22que je qualifierais,
10:23et c'est très positif
10:24dans ma bouche,
10:24pour ne pas qu'il y ait
10:25de malentendus,
10:25d'artisanal,
10:26face à une industrie
10:28où on peut utiliser
10:29des OGM,
10:30des hormones,
10:30tout ce que vous voulez,
10:31qui est interdit en France.
10:33Et pour le faire rentrer
10:34sans barrière douanière
10:35ni sanitaire.
10:36Comment est-ce que vous voulez
10:37que les gens ne disent pas
10:39nous sommes victimes
10:40d'une concurrence déloyale ?
10:41Parce que c'est bien joli
10:42de parler de souveraineté alimentaire.
10:43Mais là,
10:44on tue notre souveraineté alimentaire
10:45s'il en reste une d'ailleurs
10:46puisqu'on a un déficit commercial
10:48sur les produits agricoles.
10:49Je vous rappelle quand même
10:50sur le Mercosur
10:51que nous avons déjà détruit,
10:53je vais dans le sens de Philippe,
10:54vous ne vous souvenez peut-être pas,
10:56et pourtant ça date
10:57à peine de 10 ans,
10:57nous avons détruit
10:58toute la filière poulée
11:00de ce pays,
11:01de la France,
11:01avec l'effondrement
11:03d'une entreprise
11:04qui s'appelait Doux en Bretagne,
11:05les poulets doux,
11:06des milliers de gens au chômage,
11:08y compris les abatteurs,
11:09parce que nous avions
11:10à faire face
11:11à la concurrence
11:11du poulet brésilien.
11:13Donc nous en sommes là...
11:14Qui était massivement importé
11:16par le président de la FNSEA
11:17à l'époque,
11:18faut-il le rappeler.
11:19Oui, mais qui a beaucoup aidé après.
11:20Il s'est racheté.
11:21Non, non,
11:22vraiment,
11:22je défends sa mémoire
11:23parce qu'il est mort depuis,
11:24mais il s'est beaucoup racheté.
11:25En revanche,
11:26et là-dessus,
11:27sur le Mercosur,
11:28notre problème
11:28est un problème politique.
11:30Vous savez,
11:30Emmanuel Macron,
11:31il se tortille dans tous les sens.
11:33Un coup c'est bien,
11:33un coup c'est pas bien.
11:34J'ai écouté David Amiel,
11:35l'invité de Jean-François
11:36qui dit tout à l'heure,
11:37la réalité c'est que
11:38est-ce qu'avant le 20 décembre,
11:40on a réussi à mettre en place
11:41une minorité de blocage
11:43à l'Europe ou pas ?
11:44La réponse pour le moment,
11:45on est lundi,
11:46c'est non.
11:47On parle beaucoup de bovins,
11:49mais il y a évidemment
11:51beaucoup d'autres secteurs
11:52qui sont concernés
11:53et touchés
11:54par la crise agricole.
11:55Vous voulez témoigner ?
11:560 826 300 300.
11:58Nous poursuivrons
11:59dans un instant.
12:01Vous avez parlé de,
12:02évidemment,
12:03tout à l'heure
12:04du Mercosur,
12:05il y a beaucoup de décisions
12:07très importantes
12:08qui sont attendues
12:08dans les jours qui viennent.
12:09Le Mercosur
12:10et puis demain,
12:11également du côté européen
12:13sur les voitures.
12:15Est-ce qu'on va repousser
12:16évidemment la fin
12:17du moteur thermique
12:17en Europe en 2035 ?
12:20A priori,
12:21on y va,
12:21mais ce n'est pas encore certain.
12:23Allez,
12:239h moins le quart
12:24sur Sud Radio,
12:25vous nous appelez
12:250 826 300 300.
12:26Le Grand Matin Sud Radio,
12:327h-10h,
12:34Patrick Roger.
12:34L'actualité avec beaucoup
12:36de sujets,
12:360 826 300 300.
12:39On va parler tout à l'heure
12:41aussi de Jordan Bardella.
12:42Il a été chahuté ce week-end
12:44dans une émission
12:45sur France Télévisions.
12:47Vous voulez réagir ?
12:48Est-ce que vous trouvez
12:49qu'on s'en prend trop
12:51à sa jeunesse ?
12:53Et ce que disent certains,
12:54évidemment,
12:55du coup,
12:55après qu'il est incompétent
12:56ou pas,
12:57j'aimerais vous entendre.
12:580 826 300 300.
12:59Et on continue aussi
13:00sur la crise agricole
13:01qui secoue
13:02une grande partie
13:03en fait de la France
13:05avec des actions
13:05menées notamment
13:06par la coordination rurale.
13:08Tiens, d'ailleurs,
13:08je vous donne rendez-vous
13:09le président,
13:10le nouveau président
13:11de la coordination rurale,
13:12Bertrand Venteau.
13:13Il sera l'invité
13:14de Perico-Légas
13:15à la mi-journée
13:16sur Sud Radio
13:17à 13h.
13:17Vous pouvez, bien sûr,
13:19rester et nous écouter.
13:20C'est Xavier aussi
13:21qui est avec nous
13:22au 0 826 300 300
13:24et qui est, je crois,
13:26céréalier, c'est ça ?
13:27Bonjour, Xavier.
13:28Oui, bonjour à tous.
13:30Vous êtes où,
13:31mon cher Xavier ?
13:33Moi, je suis dans
13:34le secteur du Volvestre,
13:35à Rieux-Volvestre,
13:36à côté justement
13:36de Carbone,
13:37où c'est qu'il y a
13:38le blocage sur la 64 ?
13:39Oui, absolument.
13:41Vous êtes solidaire aussi
13:42de ce mouvement ?
13:44Ah, bien,
13:45j'en fais partie.
13:46Je me dis, manifestement aussi.
13:48Et, bon, voilà,
13:49je voulais surtout intervenir aussi
13:50parce que,
13:51pour dire que la DNC avait,
13:52c'était la goutte
13:53qui avait fait déborder le vase.
13:54Oui.
13:55Mais on oublie aussi
13:56que, voilà,
13:57on est dans une grande crise
13:58au niveau des céréaliers.
13:59Ça fait quand même
14:00plus de deux ans
14:01que ça va très mal
14:02dans le secteur,
14:03surtout dans le Volvestre,
14:04suite aux aléas climatiques,
14:05aux charges qui sont,
14:07qui ont été doublées
14:08depuis une dizaine d'années
14:09au niveau des entrants.
14:10Et, bon,
14:12il faut dire aussi
14:13que dans la Haute-Garonne,
14:15nous avons quand même
14:1590 dossiers en ce moment
14:17en redressement judiciaire
14:18au niveau des céréaliers.
14:19Et, donc, aujourd'hui,
14:21même si un accord
14:22pouvait être trouvé
14:23au niveau de la DNC,
14:25je ne pense pas
14:25que les blocages
14:26se lèvent comme ça, quoi.
14:27Oui, c'est plus profond,
14:29ce que vous dites, Xavier.
14:30Ce que nous disait Jérôme Baye,
14:31qui était avec nous tout à l'heure,
14:33et qui sera d'ailleurs
14:33en dialogue tout à l'heure
14:34aussi après 9h,
14:35avec un éleveur de Savoie,
14:38un agriculteur de Savoie.
14:39Oui, c'est plus profond, quoi.
14:41Oui, oui.
14:42Le malaise est vraiment,
14:43vraiment profond,
14:44en ce moment.
14:45Nos dirigeants,
14:46nous oublient,
14:48surtout dans l'Occitanie, quoi.
14:50Enfin, de toute manière,
14:51vous le voyez bien,
14:52les mouvements redémarrent
14:54toujours du même endroit.
14:56Nous, aujourd'hui,
14:57quand vous faites 50 quintaux de blé
14:59dans la région,
15:01c'est déjà exceptionnel.
15:03On n'est pas dans la Brosse,
15:04on n'est pas dans la région parisienne,
15:06où ils ont d'autres structures
15:08que nous.
15:10Nous, on est les grands oubliés.
15:12Et puis, on voit bien
15:13que les dirigeants
15:15qui ont une force,
15:16comme M. Arnaud Rouchon,
15:19nous oublient, quoi.
15:20J'avais le sentiment,
15:21alors, c'est vrai que l'Occitanie,
15:23ça, ça de particulier,
15:24c'est qu'il y a
15:24tous les types d'agriculture.
15:25C'est ça qui est quand même
15:26extraordinaire sur l'ensemble
15:27de la région.
15:28Mais j'ai une question,
15:29j'avais le sentiment,
15:29ce n'est pas du tout
15:30pour faire de la propagande ou pas,
15:31j'avais le sentiment
15:32que Carole Delga,
15:33en tant que président de région,
15:34était quand même assez exemplaire
15:35dans sa façon de vous soutenir.
15:37Je me trompe ou pas ?
15:38Elle essaie de soutenir,
15:39c'est vrai.
15:40Mais elle a soutenu,
15:41surtout le secteur bio,
15:42quoi, de la région.
15:44D'accord.
15:44Je pense que le secteur bio
15:45ne marche pas du tout, quoi.
15:47Alors,
15:48c'est-à-dire qu'il a un petit peu
15:50marché, en fait, au début,
15:51et aujourd'hui,
15:51c'est quand même assez difficile,
15:52ça s'est cassé un peu la figure.
15:54Oui, ça se tasse.
15:54Non, mais c'est vrai,
15:55Xavier.
15:56On n'a pas le climat, nous,
15:57pour faire du bio aussi, quoi.
16:00On n'a pas les terres
16:01à fond, randomment,
16:03donc, de suite,
16:05ça devient très compliqué
16:06pour faire du bio
16:07dans notre secteur, quoi.
16:08Oui, oui, bien sûr.
16:09Non, mais c'est vrai.
16:10Et puis, le problème du bio,
16:11c'est qu'il y a un problème
16:12de rentabilité, déjà.
16:13Premier point.
16:15Et la rentabilité,
16:16qu'on le veuille ou non,
16:16pour un autre nombre
16:17d'agriculteurs,
16:18elle n'est pas là,
16:19puisqu'ils essayent le bio.
16:20Alors, il peut y avoir
16:21moins de dépenses,
16:22parce qu'en fait,
16:24il y a beaucoup de dépenses aussi,
16:26bien sûr,
16:26dans l'ensemble des engrais.
16:27D'ailleurs,
16:28je crois qu'il y a un problème.
16:29Oui, sur les intrants,
16:30il y a un problème,
16:31d'ailleurs,
16:31sur la TVA,
16:32justement,
16:33qui est derrière
16:35aussi cette mobilisation.
16:36Et donc, après,
16:38tout est une question
16:39de rentabilité économique.
16:41Moi, je veux bien
16:41qu'on nous dise,
16:42ouais, il faut produire bio,
16:43mais si les agriculteurs
16:44n'arrivent pas à en vivre,
16:45qui est-ce qui leur paye
16:46leur salaire ?
16:47Même si c'est pas,
16:48ils n'ont pas des salaires
16:49mirobolants.
16:50C'est ce qu'il y a.
16:50La réalité économique,
16:51c'est quelque chose
16:52qu'on a oublié en France,
16:53malheureusement,
16:54et qui est pourtant une réalité.
16:55Oui, oui.
16:56C'est ça, ouais.
16:56C'est que nous,
16:57enfin, moi aussi,
16:58je prends mon exemple
16:59en moi personnel,
17:00j'ai 240 hectares
17:01sur le secteur
17:02de Rieux-Bolvestre.
17:03En 2014,
17:05j'avais à peu près
17:0762 000 ou 63 000 euros
17:09d'entrants.
17:10En 2024,
17:11je suis passé
17:12à 145 000 euros.
17:14On me paye le blé
17:15170 euros la tonne,
17:17et en 2014,
17:18on me le payait
17:18180 euros la tonne.
17:19Donc, voilà.
17:21Le problème,
17:22il est là,
17:22c'est que le prix du blé,
17:23le prix de vente
17:24ne bouge plus
17:25depuis des années.
17:26Et on va aller
17:27au dollar des 10 ans.
17:29Et par contre,
17:30le prix des entrants
17:31a doublé, quoi.
17:31Donc, ce n'est plus possible.
17:34Les entrants,
17:35c'est l'ensemble des engrais.
17:36J'ai une question
17:37à vous poser.
17:39Par contre,
17:39l'exploitation,
17:40c'est des produits
17:40des charges.
17:41Les entrants,
17:41c'est combien de pourcents
17:42de vos charges ?
17:43C'est combien
17:44par rapport à vos charges ?
17:46Les produits,
17:47c'est au moins 80%.
17:49Ah oui ?
17:50Ah oui,
17:51c'est-à-dire que,
17:51par exemple,
17:51les salaires,
17:52c'est 20%
17:53et 80%
17:53c'est les entrants.
17:54Oui, c'est...
17:55Oui, voilà, oui.
17:56C'est ça, oui.
17:57Moi, si vous voulez,
17:59niveau comptable,
18:00en 2024,
18:01je me suis versé
18:01sur 54 euros.
18:03Sur l'année.
18:04Sur l'année.
18:05Non, non,
18:05c'est vrai.
18:07D'où le désarroi
18:07de beaucoup
18:08sur les exploitations
18:11petites et moyennes.
18:12Les très grandes,
18:13elles réussissent,
18:14évidemment.
18:14Elles survivent
18:15avec la trésorerie,
18:16etc.
18:16Oui, la trésorerie,
18:17elles touchent en fait aussi
18:18en plus des aides
18:19malgré tout,
18:19etc.
18:20Et donc,
18:21elles sont un peu moins...
18:22Mais je pense qu'il faut
18:23un bon équilibre
18:24entre les deux.
18:25Pas facile.
18:25Mais comme disait Xavier,
18:26il est à 50 quintaux
18:27de blé à l'hectare
18:28dans le volvestre.
18:30Beaucoup.
18:30Dans la bourse,
18:31c'est plutôt au double.
18:32Oui, c'est beau.
18:34Triple quadruque.
18:35Ils ont d'autres
18:35spécificités.
18:38C'est-à-dire qu'ils ont
18:39quand même
18:39aussi
18:41les pommes de terre.
18:44Ils ont autre chose
18:45pour se diversifier
18:46et pour
18:46d'autres trésoreries
18:48que nous.
18:48La bête rave aussi,
18:49pour l'oublier,
18:50qui les aide aussi beaucoup
18:52au niveau trésorerie.
18:53Nous, on n'a pas tout ça.
18:55C'est pour ça
18:56qu'il y a 4-5 ans
18:57en arrière encore,
18:58on arrive à avoir
18:59de l'émestissement.
19:00Aujourd'hui,
19:00l'émestissement,
19:03on ne peut plus les payer.
19:05Bon courage,
19:06merci de votre témoignage.
19:08Comme vous aviez,
19:08vous voulez témoigner,
19:10vous êtes favorable
19:11au mouvement
19:12où vous dites
19:13qu'il faut peut-être
19:13une pause,
19:14il faut voir
19:15comment ça évolue
19:16et ce que propose
19:17Annie Gennevar.
19:180-826-300-300.
19:20Vous avez évidemment
19:21la parole
19:22et c'est un mal
19:23plus profond
19:23évidemment que
19:24la dermatose,
19:25bien sûr,
19:26derrière.
19:26On va en reparler
19:27dans un instant
19:28dans la vérité en face.
19:28Petite pause aussi
19:29sur cette actualité
19:30avec hashtag
19:31on en parle,
19:32Benjamin Glaze et vous.
19:33Et je le disais,
19:34Jordan Bardella
19:35qui a été un peu
19:36chahuté
19:36samedi soir
19:37par Roselyne Bachelot
19:39à la télévision.
19:40C'était dans l'émission
19:41qui est à l'époque
19:41diffusée sur France 2
19:42animée par Léa Salamé.
19:44Comme chaque semaine,
19:44la journaliste demande
19:45à ses invités
19:46quelles questions
19:47il souhaiterait poser
19:48à différentes personnalités politiques.
19:50A propos de Nicolas Sarkozy,
19:51le patron du RN
19:51dit qu'il aimerait bien
19:52lui demander
19:52où est-ce qu'il trouve
19:54toute cette énergie
19:55qui lui est propre
19:55et qui l'honore.
19:56Quant à la question
19:57qu'il poserait
19:58à Donald Trump,
19:59finalement exactement la même.
20:00Une question
20:01à Donald Trump.
20:04Où est-ce qu'il trouve
20:04toute cette énergie
20:05aussi ?
20:07Il faut répéter là.
20:10Là, un petit manque
20:12d'imagination.
20:13Elon Musk.
20:14Un tirage de pompe.
20:17Il tire les pompes
20:18à Donald Trump.
20:20Évidemment.
20:22Je vous trouve bien
20:22inélégante,
20:23Madame Bachelot.
20:23Non.
20:25Une question
20:25à Vladimir Poutine.
20:27Où trouve-t-il tout ça ?
20:28Jusqu'où va-t-il aller ?
20:34Il répond de manière
20:35imperturbable.
20:36Jordan Bardella
20:36un peu chahuté.
20:37très clairement hier
20:38notamment par Roselyne Bachelot.
20:40La séquence qui cartonne
20:41déjà plusieurs millions
20:43de vues sur les réseaux sociaux
20:44pour cette séquence.
20:454-5 millions,
20:45c'est ça.
20:46J'imagine,
20:47je n'ai pas vu tous les commentaires
20:48mais j'imagine
20:49qu'il y a beaucoup
20:49de commentaires en dessous.
20:50Oui, ça tombe beaucoup
20:51autour de la question
20:51de la compétence.
20:53Est-ce que Jordan Bardella
20:54a les épaules
20:55ou pas pour gouverner ?
20:58On parle d'humiliation
20:59du côté de certains internautes.
21:01Certains dénoncent,
21:02alors c'est un compte macroniste,
21:04une coquille vide.
21:05C'est comme ça
21:05qu'il qualifie Jordan.
21:05Je ne sais pas du tout
21:10quel impact ça peut avoir.
21:11Après,
21:11si on pense
21:12qu'on va défaire
21:13politiquement
21:14Jordan Bardella
21:15avec une vanne
21:16un peu pourrie
21:16de Roselyne Bachour,
21:18à part le fait
21:18que ça me fait marrer,
21:19c'est vrai,
21:20parce qu'elle est drôle,
21:20elle a le sens
21:21de la répartie.
21:22On voit bien
21:23que Jordan Bardella
21:24n'est pas prêt à ça,
21:25on sent qu'il est vexé,
21:26etc.
21:26mais est-ce qu'on pense
21:28vraiment
21:28qu'on défait
21:30comment dirais-je
21:31politiquement
21:31Jordan Bardella
21:32là-dessus
21:32et qu'on ne retourne pas
21:33au fond
21:34l'idée que
21:34vous savez,
21:35il commence déjà
21:36à retourner l'idée
21:36de son âge
21:37en disant
21:38je n'ai que 30 ans
21:39et c'est vrai
21:39que je n'ai pas pantouflé
21:40pendant 30 ans
21:41au Sénat,
21:41etc.
21:41donc je pense
21:43que c'est à la fois
21:43très rigolo,
21:45très frivole
21:45et tout à fait obsolète
21:47et ça ne sert à rien
21:47en fait.
21:48Alors bon déjà,
21:49quand vous allez
21:49dans quelle époque
21:50qui pourrait s'appeler
21:52parfaitement
21:52les bobos
21:53par le taux bobo
21:54et que vous venez
21:54du RN,
21:55vous allez de toute façon
21:56en territoire hostile,
21:57ça faut quand même
21:58le savoir.
21:59Elle n'était pas hostile
21:59Léa Salamé
22:00dans son questionnement,
22:01pardon,
22:01je ne vous avais pas
22:02rien.
22:02Non, non, non,
22:03Léa Salamé
22:04est très objective
22:05avec,
22:06elle traite de la même
22:07manière tous ses invités
22:08donc je veux dire
22:09au contraire,
22:09moi je crois
22:11aujourd'hui,
22:12regardez tous ces gens
22:13surdiplômés,
22:14ils nous ont envoyés
22:15dans le mur.
22:16Et donc,
22:17moi je crois
22:18que l'âge
22:18et le manque d'expérience
22:19est un grand handicap
22:20pour lui
22:21mais ce n'est pas
22:22en se moquant de lui
22:23sur un plateau de télévision
22:24que ça va le faire baisser,
22:26au contraire,
22:27ça va lui permettre
22:28de se victimiser
22:29et de monter encore plus
22:29dans les sondages.
22:30Et manifestement,
22:31Roselyne Bachelot
22:32et Léa Salamé
22:33n'ont pas compris ça.
22:34Non mais elle est très drôle,
22:35Roselyne,
22:35honnêtement la vanne était drôle.
22:37J'ai des humoristes
22:38que je préfère
22:38par rapport à elle.
22:39Si vous voulez réagir,
22:43est-ce qu'on ne doit pas
22:43se moquer de l'âge
22:45de Bardella
22:45ou de ses réponses ?
22:46En tout cas,
22:47de ses réponses,
22:49je pense qu'il ne veut pas
22:50faire de boulettes.
22:52Il est très...
22:53Je suis assez d'accord avec vous.
22:54Il est très corseté.
22:55On sent qu'il ne veut pas
22:56les rappeler.
22:58Vous nous appelez
22:590826 300 300
23:00et on continue aussi
23:01sur la crise agricole
23:03qui se poursuit
23:05et un dialogue
23:05qui risque d'être intéressant
23:07dans quelques minutes.
23:080826 300 300
23:10Écoutez,
23:11vous avez toujours la parole.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations