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  • il y a 3 jours
Avec Arnaud de Saint-Rémy, avocat en charge des droits des enfants au Conseil national des barreaux

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-12-12##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot.
00:07Vous êtes bien sur Sud Radio, il est 8h17 et mon interview aujourd'hui n'est pas un politique mais c'est un avocat.
00:12Bonjour Maître Arnaud de Saint-Rémy.
00:13Bonjour Maxime.
00:14Merci beaucoup d'être avec nous ce matin, vous êtes avocat au barreau de Rouen,
00:17membre du conseil national des barreaux et surtout chargé de la commission des droits de l'enfant
00:21et quand on voit les nombreux scandales qui semblent décidément filer dans l'actualité
00:27avec notamment cette vidéo choquante, pour ne pas dire autre chose, d'un enfant qui se fait tondre.
00:32Tout cela, on va dire, à cause d'une sanction et on parlera également d'une loi qui a été votée hier
00:38qui oblige, on va dire, un avocat auprès d'un enfant qui se fait passer.
00:42Mais d'abord, sur ces nombreux scandales, c'est Rachida Dati, la ministre de la Culture
00:46et la candidate à la mairie de Paris qui tape du poing sur la table ce matin dans le Parisien
00:49et qui dit de toute façon sur l'ASE et plus précisément à Paris,
00:53AASE, aide sociale à l'enfance, c'est le règne de l'Oberta.
00:56C'est ça qui se passe aujourd'hui.
00:57Alors manifestement, dans l'affaire qui nous préoccupe,
01:01les choses n'ont pas été portées à la connaissance des autorités administratives et judiciaires
01:07dans des temps raisonnables, ça interroge évidemment.
01:11Est-ce que c'était le Mertin ? Est-ce que c'est une volonté de ne pas le révéler ?
01:19C'est une enquête qui va le déterminer.
01:21Enfin, ce qui est certain, c'est que la difficulté, c'est de pouvoir repérer ces situations-là
01:27et le cas de ce petit garçon me fait penser à bien d'autres histoires,
01:33notamment un jeune, Elliot, qui s'était suicidé.
01:39Je pense également à une jeune fille qui s'était suicidée,
01:43qui était des jeunes enfants.
01:44Le placement, c'est quelque chose de très compliqué à vivre.
01:50Et c'est vrai que ce sont des enfants qui sont déjà fragilisés.
01:54Il ne faut pas les fragiliser davantage.
01:57En réalité, ce qu'il faut, c'est bien évidemment les accompagner,
02:00bien évidemment les aider dans une évolution sur leur santé, sur leur sécurité.
02:05C'est absolument indispensable.
02:06Et s'il y a des dérapages, il faut qu'ils soient sévèrement sanctionnés,
02:11de façon totalement exemplaire.
02:12Maître Arnaud Saint-Rémy, je rappelle que vous êtes chargé de la commission aussi des droits de l'enfant.
02:16Quand on voit quand même aussi ces associations qui gèrent précisément ces foyers,
02:20touchent des subventions.
02:22Celui qui est en charge de ces questions-là à la mairie de Paris, Patrick Bloch,
02:25nous explique que les subventions aux associations qui gèrent des foyers
02:28sont renouvelées sans contrôle approfondi de la structure ni rapport d'activité.
02:32Est-ce que c'est ça qu'il se passe partout en France ?
02:34C'est-à-dire que les associations qui gèrent ces foyers ne sont pas contrôlées ?
02:36Je ne sais pas si c'est ce qui se passe partout en France, ça m'étonnerait,
02:39mais enfin si c'est le cas...
02:40Mais vous, dans ce que vous voyez dans notre activité...
02:42En revanche, ce que nous avons pu constater, c'est à la lecture du rapport
02:46de la commission d'enquête parlementaire d'Isabelle Santiago et Laure Miller,
02:50qui a pointé les dysfonctionnements sur les politiques de protection de l'enfance.
02:54Et c'est vrai que lorsque un certain nombre de collectivités sous-traitent
02:59à des entités qui ne sont pas suffisamment enquadrées et contrôlées,
03:02ça pose clairement cette difficulté de l'exécution d'une mission de service public,
03:07c'est-à-dire de la prise en charge d'enfants qui ont besoin d'être une fois encore,
03:12je le répète, accompagnés, aidés, soutenus, car ce sont des enfants qui sont placés.
03:17C'est-à-dire que pour nos auditeurs, il faut comprendre que ce sont des enfants
03:22qui ont été identifiés comme étant en danger dans leur famille
03:26et qui sont exfiltrés de leur famille pour pouvoir être pris en charge
03:30par une entité, plus souvent départementale, ou en l'occurrence Paris,
03:36puisque pas de département.
03:38Et en tout cas, l'idée, c'est qu'ils soient aidés
03:43et non pas exposés à des risques particuliers pour eux.
03:47Justement, pour qu'ils soient aidés et pour qu'ils évitent d'être exposés
03:50à des risques trop importants, une loi a été votée hier à l'Assemblée nationale
03:54pour garantir un avocat aux enfants placés ou protégés.
03:58Elle va dans le bon sens, quels vont être les changements concrètement ?
04:01Absolument, tout.
04:02D'abord, une reconnaissance pleine et entière des droits de l'enfant,
04:08dans toutes les procédures le concernant, et en particulier en assistance éducative.
04:11Il faut comprendre qu'un enfant, c'est une personne qui est pas simplement un objet de droit,
04:18de droit de protection, mais surtout un sujet de droit.
04:21Et jusqu'à présent, la loi, celle du 7 février 2022, présentait un écueil,
04:26c'est que la présence d'un avocat était optionnelle.
04:29Or, le droit ne peut pas être optionnel,
04:31et surtout lorsque l'on est face à une partie fragile qui est l'enfant.
04:36Et il y avait un certain nombre d'enfants,
04:38il y a beaucoup d'enfants qui n'ont pas d'avocat dans le cadre des procédures d'assistance éducative,
04:43quand leurs parents ont un avocat, par exemple.
04:45Et donc, il y avait une défiance, une différence de traitement qui était absolument anormale,
04:51et cette loi qui a été portée par Aïda Adizadeh a corrigé les écueils,
04:56les insuffisances de la loi précédente.
04:57Mais maître Arnaud de Saint-Rémy, je vous entends,
04:59et quand on voit notamment le scandale des derniers jours, des dernières heures, des dernières semaines,
05:03on se dit, Arnaud, mais qu'est-ce que ça va changer qu'un avocat soit là ou pas,
05:06parce que tout se passe dans l'intimité de certains foyers.
05:08Bien sûr, mais nous créons déjà un lien de confiance extraordinaire entre un enfant et son avocat.
05:15L'avocat, il est indépendant de tout.
05:16Il est indépendant des parents, il est indépendant des services gardiens,
05:20il peut même être indépendant du juge lui-même,
05:23qui, lui, sa mission reste et demeurera toujours celle de la protection des intérêts de l'enfant.
05:29L'avocat, c'est celui qui va assurer la défense des intérêts de l'enfant.
05:33Donc si, dans le cadre de ce lien, l'enfant lui confie un mal-être sur son lieu de placement,
05:39un mal-être aussi au sein d'une famille d'accueil,
05:41parce que ce qui se passe dans un foyer peut parfaitement se reproduire dans une famille d'accueil.
05:46Je pense au procès de Châteauroux.
05:48Et l'avocat, si ses enfants avaient des avocats,
05:52ils peuvent avoir la certitude que les recours sont menés,
05:56que les plaintes peuvent être déposées,
05:57et qu'un signalement article 40 peut être fait beaucoup plus rapidement qu'il ne l'a été.
06:01Mais est-ce que ce n'est pas un petit pansement qu'on vient mettre sur un bobo qui est beaucoup plus grand ?
06:06Parce que même si c'est une excellente initiative,
06:08je prends par exemple cet enfant tendu par des éducateurs,
06:12dont la vidéo est sortie en début de semaine,
06:14qui a provoqué l'émoi dans un foyer d'enfants à Paris.
06:17En réalité, il aurait quand même été tendu.
06:19C'est juste que vous l'aurez signalé beaucoup plus vite.
06:21Je veux dire pourquoi ce n'est pas certain.
06:22Parce que les éducateurs, sachant que cet enfant est un avocat,
06:25il y a quand même un petit effet dissuasif.
06:27C'est-à-dire qu'on ne va pas...
06:29On doit faire peur aux éducateurs pour qu'ils ne violentent pas les enfants ?
06:32Ce n'est pas une question de faire peur, c'est une question d'être dissuasif.
06:35Les enfants doivent être protégés.
06:38Et les enfants le sont par le juge,
06:40qui va assurer des décisions mises à exécution par les départements,
06:44en les confiant à des associations ou à des foyers
06:47qui sont directement pris en charge par les départements.
06:51Mais une fois encore, chacun de ses enfants sait qu'il pourra compter,
06:54et qu'il peut compter sur un avocat,
06:57à tout moment pour, le cas échéant, dénoncer quelque chose qui se passe mal
07:00ou faire changer.
07:02Vous savez, sans rentrer dans de la maltraitance physique,
07:05comme celle qui est absolument honteux,
07:08il y a aussi une maltraitance psychologique.
07:11Il y a, au sein de foyers, parfois,
07:14les pères, c'est-à-dire PIRS, les autres enfants,
07:18qui peuvent s'en prendre à la plus faible,
07:19ce qu'on appelle le harcèlement.
07:20Et donc, lorsque ces situations ne sont pas remontées,
07:24eh bien, effectivement, le juge ne peut pas imposer
07:26à ce que l'enfant quitte ce foyer.
07:28Celui qui pourra le faire, celui qui pourra remonter,
07:31parce qu'il est indépendant et libre de sa parole,
07:33c'est l'avocat.
07:34Et une fois encore, l'avocat portera la parole de l'enfant.
07:37Comme vous plaidez en tant que très bon avocat pour cette loi,
07:39et ce sera la dernière question sur ce sujet de cette loi,
07:42est-ce qu'on est sûr que la justice en aura les moyens ?
07:45Je crois qu'en moyenne, c'est 388 jeunes
07:47qui sont concernés par ces décisions.
07:48On ne risque pas d'avoir une pénurie sur une justice déjà enquistée ?
07:52La justice est effectivement déjà dans une situation problématique,
07:56nous sommes bien d'accord,
07:57mais c'est une mesure qui est financeable.
07:58D'ailleurs, la proposition de loi qui a été adoptée
08:02propose une taxe additionnelle sur les tabacs,
08:06ce qui fait que chacun des fumeurs, et merci à eux,
08:08contribuera quelques centimes au financement de cette mesure,
08:12qui est absolument indispensable pour les enfants.
08:14Il vient avoir des avantages à fumer.
08:16Oui, exactement.
08:17Mais ce n'est pas une question de coût,
08:20c'est une question de droits fondamentaux.
08:23La Convention internationale des droits de l'enfant
08:24crée et imposait ces droits.
08:27La France était un peu en retard,
08:28maintenant la France a rattrapé son retard.
08:30Et ce que je dois saluer,
08:31c'est un vote à l'unanimité des députés.
08:35269 voix pour, zéro contre.
08:38Ça veut dire qu'il y a une cohésion nationale
08:39et un consensus sur le sujet, c'est fantastique.
08:42Continuons à nous intéresser quand même à cette problématique
08:45aussi des foyers, après avoir évoqué cette loi.
08:49Il y a quand même un problème d'éducateur.
08:51On dit qu'il en manque plus de 30 000.
08:53Et la députée que vous citiez, Isabelle Santiago,
08:55qui est la rapporteuse de la commission d'enquête
08:56sur les droits de l'enfance,
08:57dit ceci ce matin dans l'Opinion.
08:59Elle dit aujourd'hui,
08:59on peut exercer auprès d'enfants traumatisés
09:02sans qualification spécifique.
09:04Est-ce que c'est une profession
09:05qui est à ce point à la ramasse ?
09:07Alors, probablement pas tout le monde,
09:11bien évidemment, on ne peut pas tout.
09:13Mais le rapport de la commission d'enquête parlementaire
09:17présidée par Isabelle Santiago
09:18effectivement a fait remonter ces informations-là.
09:21Et ce que dit également Périne Goulet,
09:23qui est président de la délégation aux droits des enfants
09:26à l'Assemblée nationale,
09:27avait également pointé les problèmes de formation,
09:30d'encadrement d'un certain nombre d'éducateurs.
09:32Je ne dis pas tous, une fois encore,
09:33ils font un travail formidable lorsqu'ils sont une fois en bien...
09:36Ce sont des gens qui sont très engagés.
09:37Parfois, ce sont des gens qui sont aussi en burn-out.
09:40Tout est une question d'équilibre
09:42et il faut surtout repérer
09:44et à chaque fois qu'il y a un dérapage,
09:46il faut évidemment non seulement l'éviter pour l'avenir,
09:50mais surtout l'empêcher.
09:52Il ne faut pas que ça se reproduise.
09:54Alors, dans un certain nombre de foyers,
09:58ce sur quoi nous plaidons,
10:00c'est que les députés, les sénateurs,
10:04les présidents de départements
10:06doivent aller à la rencontre des organisateurs de ces foyers.
10:10Vous savez, quand je vois aussi,
10:11parfois dans les centres éducatifs fermés,
10:13des enfants qui sont un peu livrés à eux-mêmes,
10:16nous avions, nous, au Conseil national des barreaux,
10:18fait un signalement auprès du ministre
10:19qui a lancé une commission d'enquête
10:22parce qu'il y avait des dysfonctionnements
10:24dans le cadre des CEF pris en charge par la PSGJ.
10:27Donc, c'est à tous les niveaux, en définitive.
10:29Il ne faut pas généraliser,
10:31mais une fois encore, repérer et sanctionner.
10:34Alors, justement, repérer,
10:35notamment les départements qui dénoncent souvent
10:37certaines problématiques,
10:39puisqu'ils ont la charge de certains foyers.
10:41Ils dénoncent souvent,
10:42vous savez qu'on se dit tout ici,
10:43le fait que les mineurs étrangers isolés
10:45viennent alourdir la charge de l'aide sociale à l'enfance.
10:49Alors, je ne sais pas si c'est alourdir la charge.
10:52En tout cas, c'est une réalité.
10:53Il y a un nombre croissant de mineurs non accompagnés.
10:57Mais comme ce sont des mineurs,
10:59la France ne peut que les accueillir.
11:01Donc, il faut mettre les moyens.
11:02Et en réalité, effectivement,
11:03c'est une décision régalienne.
11:06C'est l'État qui doit aussi prendre en charge
11:08ces mineurs non accompagnés
11:10qui sont sur notre territoire national
11:11en aidant, bien sûr,
11:13les départements qui, pour certains,
11:14je le sais, sont à bout de souffle.
11:16La justice, c'est à bout de souffle, bien évidemment.
11:19Les départements investissent des milliards
11:22dans la protection de l'enfance.
11:23Il faut le savoir.
11:24Les auditeurs doivent le savoir.
11:26Ils font le maximum.
11:28Mais effectivement, il faut que ce soit à tous les niveaux.
11:30Et surtout, ne pas se renvoyer la balle les uns aux autres.
11:34C'est en tout cas ce que nous pensons,
11:36nous, au Conseil national des barreaux.
11:38Il faut un plan Marshall de la protection de l'enfance.
11:41Le Conseil national de la protection de l'enfance
11:44en a appelé à un plan Marshall.
11:47Ça doit être aujourd'hui une priorité pour la France.
11:50Et je sais que le chef de l'État,
11:52il est sensible à cela.
11:53Je sais que son entourage est sensible.
11:54Le nouveau garde des Sceaux,
11:56comme le précédent, était sensible à cela.
11:57Qu'est-ce que vous leur dites ce matin, justement ?
11:59Il faut un plan Marshall absolument
12:00dans les prochains mois, avant la fin de l'année ?
12:02Avant la fin de l'année, c'est compliqué.
12:04Il faudrait peut-être déjà qu'il y ait un budget,
12:05mais j'ai l'impression qu'on va s'en sortir.
12:07Mais simplement, pour l'année 2026,
12:09il faut que l'année 2026 soit une année
12:11pour la protection de l'enfance
12:13et la lutte contre la traite des êtres humains.
12:15Car il y a aussi des mineurs
12:17qui se livrent à la prostitution.
12:19Il y a des majeurs, des adultes
12:21qui font des actes de prostitution avec des mineurs.
12:25Il faut sanctionner les adultes
12:27qui se livrent à cela.
12:28C'est ce que j'allais vous poser comme dernière question.
12:31On parle aussi beaucoup de ces foyers,
12:33justement, à l'enfance,
12:34qui seraient vraiment une machine
12:36à faire prostituer les plus jeunes.
12:37C'est le cas ?
12:38On n'exagère pas du tout quand on focalise sur certains cas ?
12:41L'image de cette machine à la prostitution,
12:45je ne la valide pas, bien évidemment.
12:47Il y a des situations...
12:48Sur les 20 000 mineurs prostituées en France,
12:5075% seraient passés par l'ASE.
12:53Ce serait.
12:54Et c'est un passage actuel.
12:56Mais en tout cas, ce qui est certain,
12:58actuellement, je suis aux côtés d'une jeune fille
13:00qui se sort très difficilement de la prostitution.
13:03Et savez-vous pourquoi elle se livrait à la prostitution ?
13:07Parce qu'elle-même avait été victime de viols
13:09quand elle était petite de la part de son père
13:10et que la justice ne l'avait pas entendue.
13:13Et simplement parce que j'ai pu mobiliser un parquetier,
13:16et je salue, c'est au parquet du Havre,
13:18qui a été extrêmement réactif,
13:20pour que l'enquête qui était restée
13:22pendant des mois et des années en jachère
13:24puisse sortir.
13:25Et cette jeune fille a effectivement pris un engagement
13:28d'arrêter de se livrer à la prostitution.
13:30Mais en réalité, il faut que vous compreniez
13:31qu'il y a des gens extrêmement malveillants
13:34qui tournent autour de ces foyers.
13:37Qui utilisent la détresse et la misère.
13:39Qui utilisent la vulnérabilité et la détresse, effectivement.
13:42Et c'est ces gens-là aussi qu'il faut arrêter.
13:44Il faut protéger les victimes de traite des êtres humains
13:47et effectivement repérer...
13:49C'est tout ce que nous avions fait
13:50lorsque nous avons, avec la mission interministérielle
13:53pour la protection des femmes contre les violences
13:55et la lutte contre la traite des êtres humains,
13:57c'est-à-dire la MIPROF.
13:58On a un travail remarquable de la MIPROF
14:00avec le Conseil national des barreaux,
14:01avec les chefs de cours, les chefs de l'éducation...
14:03Il faut désormais mettre en place.
14:04Pour mettre en place ces procédures d'identification
14:07et de poursuite pénale.
14:08Merci beaucoup, Maître Amotin-Rémy,
14:09d'avoir été avec nous ce matin,
14:10avocat au barreau de Rouen,
14:11membre du Conseil national des barreaux
14:13et chargé de la commission des droits de l'enfant.
14:15Merci beaucoup d'avoir été dans ce studio ce matin
14:17pour essayer d'éclairer ce problème
14:18qui ne cesse de faire parler
14:20et qu'on espère régler à un moment ou à un autre.
14:21On a bien entendu votre volonté
14:23de lancer un plan Marshall dans les prochains mois,
14:25en tout cas le plus rapidement possible,
14:26pour prendre ce problème à bras-le-corps.
14:28Dans un instant, le Grand Débrief,
14:30en compagnie notamment d'Arlette Chabot
14:31et vous, auditeurs,
14:32exceptionnellement avec cette actualité
14:34qui touche les campagnes jusqu'à 10h.
14:37Vous, vous avez la parole,
14:38plus que d'habitude, 0826 300 300.
14:40Vous nous appelez notamment pour répondre à cette question.
14:43Est-ce que vous comprenez la colère
14:45qui gronde en ce moment dans nos campagnes
14:47où vous considérez peut-être qu'on en fait trop,
14:48que les agriculteurs sont toujours en réalité en colère ?
14:52Et puis, vous avez forcément vu passer
14:54ces images d'affrontements
14:55entre les forces de l'ordre et les agriculteurs.
14:58Est-ce que vous regrettez que l'État montre les muscles
15:00de manière disproportionnée
15:01quand il s'agit des agriculteurs
15:02et peut-être un peu moins
15:03quand ils agissent de certains quartiers, par exemple ?
15:050826 300 300.
15:07Vous nous passez un coup de fil.
15:08A tout de suite.
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