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  • il y a 4 jours
Avec Bruno Bartocetti, secrétaire national chargé de la Zone Sud du syndicat UNITÉ

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##SUD_RADIO_VOUS_EXPLIQUE-2025-12-04##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Patrick Roger.
00:04Il est 7h40, il y a bien des questions qui se posent après le drame d'Alès,
00:09deux ados, 14-15 ans, et un autre, un plus grand, un jeune de 19 ans,
00:15qui se sont tués au volant.
00:17Alors, il n'y a pas eu de course-poursuite avec la police,
00:20même si les policiers les avaient repérés dans les rues d'Alès,
00:24mais après, ils sont partis en fait très vite,
00:26et puis l'accident qui a eu lieu vers 2h du matin,
00:28ils ont défoncé un petit mur et la voiture a fini sa course sur le toit,
00:33dans une piscine, et malheureusement, ils sont évidemment décédés.
00:37Alors, les trois étaient connus des services de police,
00:41il y a eu du protoxyte d'azote retrouvé dans la voiture,
00:45on ne sait pas encore qui conduisait,
00:47si c'était le jeune de 14 ans qui était devant,
00:49ou l'autre jeune de 19 ans.
00:52Bruno Bartoschetti est avec nous,
00:54secrétaire national en charge de la zone sud du syndicat Unité.
00:58Bonjour !
00:59Bonjour, merci de m'avoir invité.
01:01Ben oui, merci d'être avec nous.
01:02Est-ce que vous avez quelques informations,
01:04avant de revenir sur le fond,
01:06mais quelques informations supplémentaires
01:08par rapport à ce drame et les circonstances ?
01:12Non, je n'ai pas d'autres informations que celles que vous avez développées
01:15en présentant le sujet.
01:20Voilà, on est sur les faits pour l'instant,
01:22et c'est l'enquête qui va déterminer qui conduisait le véhicule,
01:27et s'ils étaient sous l'emprise de stupéfiants ou de gaz hilarants.
01:33Oui, complètement.
01:34En tout cas, ils étaient connus pour des trafics de stupéfiants,
01:3714-15 ans quand même, déjà connus.
01:40Et on a été interpellés hier parce que l'information n'était pas complète,
01:45où pendant un premier temps, on a parlé du conducteur qui avait 14 ans.
01:51Là, on ne sait pas, c'était peut-être l'autre de 19 ans.
01:53Cela dit, néanmoins, ça nous ramène à des chiffres et des statistiques qu'on a,
01:57où il y a de plus en plus de jeunes qui ont entre 15 et 18 ans,
02:02qui n'ont donc pas leur permis de conduire,
02:05et qui conduisent quand même des voitures, Bruno Bartoschetti.
02:09Oui, c'est de plus en plus fréquent.
02:10On voit bien qu'aujourd'hui, on ne peut pas regarder une partie,
02:14je dis bien seulement une petite partie de cette jeunesse
02:16qui brave tous les interdits malheureusement,
02:19qui conduisent des véhicules à l'âge de 15 ans,
02:22qui sont dans les réseaux de stup à l'âge de 15 ans également,
02:25et même parfois plus jeunes.
02:26Donc on se rend compte qu'on n'est plus sur cette jeunesse
02:29que l'on avait auparavant, il y a 10, 20, 30 ans,
02:33où quand on parlait de jeunesse en matière d'élinquance,
02:38on partait sur au moins la majorité,
02:41même si c'était entre 18 et 25 ans.
02:43Aujourd'hui, on voit bien que ça descend très bas,
02:46même jusqu'à 12 ans.
02:48Pour certaines, c'est quelque chose de très...
02:50Oui, alors peut-être pas pour les conduites de véhicules,
02:53peut-être pas pour les conduites de véhicules,
02:55mais encore.
02:56Mais en tout cas, dans les réseaux de stup,
02:58on voit bien que même très jeunes,
02:59on a malheureusement des gamins qui sont dans cette spirale.
03:03Oui, c'est ça.
03:05Et puis, il y a le protoxyde d'azote.
03:07Alors, on ne sait pas s'ils étaient sous l'effet du protoxyde d'azote,
03:11mais il y en a eu de retrouver, en tout cas dans la voiture,
03:14dans le véhicule, dans beaucoup de drames récemment,
03:17il y a ce protoxyde d'azote.
03:19Est-ce qu'il y a une prise de conscience suffisante,
03:23notamment de la part des politiques Bono-Barto-Cietti ?
03:27Voilà, je crois qu'on a...
03:28Effectivement, et vous faites bien d'aborder le sujet,
03:32parce qu'il faut impérativement en parler,
03:36il faut qu'on puisse aller beaucoup plus loin aussi,
03:39c'est très compliqué.
03:40Vous savez, au niveau de l'interdiction,
03:42évidemment, on n'a pas le droit de conduire avec,
03:45les mineurs n'ont pas le droit, à ma connaissance, d'en acheter,
03:48les majeurs peuvent en acheter.
03:50Quand on a 18 ans et qu'on est majeur,
03:51et qu'on est avec des amis de 15-16 ans,
03:55on voit le résultat, c'est l'ensemble du groupe qui en prend.
03:58Donc c'est très compliqué, effectivement,
04:00quand on souligne les politiques.
04:03Les politiques, de toute façon, je le dis d'une manière large,
04:06mais je le dis avec beaucoup de conviction et de force,
04:11aujourd'hui n'ont pas pris, je trouve,
04:13assez la mesure de ce qui se passe dans notre pays
04:16en matière de stupéfiants, d'une manière générale.
04:19Je crois qu'on doit s'adapter,
04:21et on a toujours une longueur de retard.
04:23Il faut impérativement travailler en amont
04:25pour pouvoir tenter d'avoir une longueur d'avance sur ces réseaux.
04:29– S'adapter, ça pourrait être quoi ?
04:32Parce que c'est quand même difficile.
04:34Est-ce qu'on pourrait aller jusqu'à une interdiction totale
04:37et immédiate de la vente de protoxyde d'azote ?
04:40On sait que c'est déjà limité,
04:42c'est interdit la vente aux mineurs,
04:43mais après, il y a des professionnels qui en prennent
04:45pour leur utilisation, je pense aux pâtissiers, etc.,
04:49dans un certain nombre de secteurs, Bruno Bartocchetti.
04:51– Oui, je crois qu'il faut y aller.
04:54Il faut aller très loin et très vite,
04:57et ne pas se réfugier seulement sur des lois.
04:59Il faut pouvoir les appliquer,
05:00et il faut pouvoir contrôler, justement.
05:02Et là, la situation est grave,
05:04donc il est important aujourd'hui que finalement,
05:06il y ait des mesures qui soient prises
05:07pour que celui qui achète ces produits
05:10puisse justifier, justement...
05:12Alors, le risque zéro n'existe pas,
05:14mais qu'on puisse vraiment limiter,
05:16comme on le fait, par exemple,
05:17même sur les voyers, sur les mortiers.
05:20C'est très difficile,
05:21mais on essaye en tout cas d'appliquer des lois
05:24pour empêcher, justement,
05:25la possibilité à ces jeunes
05:27d'avoir tous ces produits dans les mains.
05:29Il faut aller le plus loin possible,
05:31vraiment, mais sans timidité aucune,
05:33et sans retard.
05:35On doit y aller vraiment très, très vite,
05:37vraiment très vite,
05:37prendre des mesures fortes.
05:38– Oui, oui, oui.
05:39Alors, tiens, en parlant de mesures fortes,
05:41ça ne vous concerne pas directement, Bruno Bartocchetti,
05:43parce que vous, vous êtes sur la zone sud,
05:45mais vous avez vu, à Paris, on a interdit,
05:47finalement, les célébrations sur les Champs-Elysées,
05:50le soir du 31,
05:51de peur des dérapages.
05:53C'est-à-dire que, maintenant,
05:54voilà, on en arrive, là.
05:56C'est-à-dire qu'on arrête
05:58certaines choses
06:00pour éviter les dérapages,
06:02parce qu'on sait qu'il y a, évidemment,
06:04toujours des dérapages.
06:05Vous parliez des tirs de mortier, etc.,
06:07d'un tas de choses qui circulent,
06:09Bruno Bartocchetti.
06:09– Oui, c'est vrai qu'on est dans un pays
06:12où, malheureusement, on est de plus en plus dans l'interdiction.
06:14Quand je parle d'interdiction,
06:16ce n'est pas, comme vous et moi,
06:17ou comme la plupart de nos auditeurs,
06:19quelque chose d'agréable à entendre.
06:22Culturellement, on préférerait parler
06:23de tout ce qui est festif,
06:25de tout ce qui est éducation,
06:27que de parler d'interdiction en permanence.
06:29Mais, malheureusement,
06:29est-ce qu'on a le choix ?
06:31Et c'est terrible d'en arriver là.
06:32Mais au-delà de tout ce qui est interdit,
06:34de tout ce qui est sanction,
06:35je crois qu'il faut aussi une prise de conscience collective,
06:37alliée dans la grande partie de notre société.
06:40Mais il va falloir aller plus loin
06:41dans beaucoup de campagnes d'information
06:42en matière de, je dis bien,
06:44de consommation de stupes.
06:45Il faut aller...
06:46Vous savez, j'ouvre une parenthèse.
06:48On a fait baisser la consommation d'alcool
06:50dans notre pays.
06:51Elle a baissé la consommation d'alcool
06:53à travers, bien sûr, des sanctions,
06:54des retraits de permis,
06:55mais aussi avec des campagnes d'information.
06:57Et je crois qu'aujourd'hui,
06:58malgré les sanctions,
06:59malgré les interdictions,
07:00malgré la tentative de sanctions
07:03qui peut se faire à l'endroit
07:04des consommateurs de stupéfiants,
07:06il faut aller beaucoup plus loin
07:07dans l'information,
07:08la campagne d'information,
07:09et il n'y en a pas assez.
07:10Et c'est là où on doit donner,
07:12en tout cas,
07:13à une partie de notre jeunesse,
07:15une responsabilité,
07:17une prise de conscience,
07:18parce qu'on croit que c'est rien,
07:21on fume un petit joint,
07:21c'est pas grave,
07:22et puis on voit le résultat
07:23à force de dire que c'est pas grave.
07:24Si, si, la situation est grave.
07:25Bah oui,
07:26et avec toutes les conséquences
07:27dans la zone sud,
07:27on en a parlé,
07:28j'en ai parlé juste avant,
07:29à 7h ce matin,
07:31le trafic de drogue,
07:33le narcotrafic en toile de fond,
07:35à Foissia,
07:36dans la Bresse,
07:37les habitants n'en reviennent
07:38toujours pas,
07:38des tirs à la Kalachnikov,
07:40en fait,
07:41dans le village,
07:42parce qu'il y avait,
07:43sans doute,
07:44du règlement de compte
07:44de l'argent
07:45qui n'avait pas été réglé.
07:46Il y a eu,
07:47donc,
07:47dans le village de la Drôme,
07:49pas très loin de là,
07:49Mercurole,
07:50Vaughan également,
07:51cette fusillade
07:52qui a éclaté,
07:52le bilan est lourd,
07:53il y a une jeune femme
07:54de 19 ans
07:54qui a été tuée,
07:55une autre grièvement blessée,
07:56en fait,
07:57le week-end dernier.
07:58C'est ça qui est assez,
07:59évidemment,
08:00terrible,
08:00et puis ce drame,
08:01donc,
08:02d'Alès.
08:02Merci Bruno Bartocetti
08:03d'avoir été avec nous
08:05ce matin en direct
08:06sur Sud Radio.
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