- il y a 10 heures
Avec Vaarruecoss, créateur de contenu ; Charles Alloncle, député de l'Hérault et porte-parole du groupe UDR.
Retrouvez Magali Berdah Sud Radio du lundi au jeudi de 20h à 21h
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
Retrouvez tous l'univers de l'émission ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRCn-X8UbxNodWZag-rR5Qw
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##MAGALI_BERDAH-2025-12-11##
Retrouvez Magali Berdah Sud Radio du lundi au jeudi de 20h à 21h
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
Retrouvez tous l'univers de l'émission ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRCn-X8UbxNodWZag-rR5Qw
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##MAGALI_BERDAH-2025-12-11##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
00:04Magali Berda, Sud Radio, on vit pas dans la même France.
00:10Magali Berda sur Sud Radio, il est 20h03, nous sommes en direct tous les soirs du lundi au jeudi
00:16et là nous sommes donc jeudi, voilà c'est le dernier soir de la semaine, vous allez me manquer.
00:22Alors oui ce soir je suis très maquillée, très préparée pour nos auditeurs qui nous regardent sur le compte Instagram
00:27ou sur le compte Youtube de Sud Radio qui compte plus d'un million deux cent mille abonnés, je tiens à le dire.
00:34Plus grosse radio de France sur Youtube, je le répète tout le temps mais c'est une vraie fierté, moi qui suis influenceuse.
00:40Et ce soir on va présenter une émission donc comme tous les soirs qui casse les codes.
00:45Notre concept il est très simple, c'est qu'on fait rencontrer deux mondes qui ne se parlent jamais,
00:50deux styles différents on va dire les influenceurs qui arrivent à fédérer des dizaines, des centaines, des millions d'abonnés
00:56qui débattent en face des politiques qui eux arrivent un peu moins à fédérer de gens.
01:03Voilà, mais ce soir je suis accompagnée de mon cher Mathias.
01:06Comment ça va Magali ?
01:07Eh bien écoute ça va très bien et toi ?
01:08Alors un million deux cent mille c'est en brut parce que sinon c'est un million vingt mille en net.
01:12Ils ont un million vingt mille l'abonnés.
01:13Alors moi je rajoute la TVA.
01:14Ah bah t'as raison.
01:15Moi pour moi il y a toujours 20% de TVA, on est en France, excusez-moi, il y a la TVA donc voilà.
01:19C'est vrai que ce soir t'es toute make-up.
01:22Oui, ce soir je vais à une grande soirée.
01:24C'est pas un date ?
01:25Alors, ben je suis, oh t'es très drôle.
01:27Bah vu que Stéphane il n'est pas là, Stéphane te boule ton mari.
01:29N'importe quoi, mais il rentre, il rentre, il rentre.
01:31Ah il rentre, mince, malheureusement.
01:32Non non, il n'y a pas de date ce soir, je suis à une soirée, un événement, voilà, avec Adriana Carambeu d'ailleurs.
01:37Trop bien, le petit jeu.
01:38Vas-y.
01:39De Noël, Magali, ce soir, c'est le sapin de Sud Radio.
01:42Le sapin de Noël, Sud Radio.
01:44Et c'est la liste des promesses tenues par Emmanuel Macron pendant son mandat.
01:47C'est-à-dire une liste vierge.
01:50Non, c'est un bon d'achat de...
01:50Le cadeau, une feuille blanche.
01:52Voilà, c'est ça, la feuille blanche.
01:53C'est un bon d'achat de 200 euros sur le site Maison Scarlet.
01:56Super sympa.
01:57On envoie sapin au 7-28.
01:59Sapin sans S.
02:00Sapin sans S, enfin au début quand même, au 7-28 et le tirage au sort en fin d'émission.
02:05Alors ce soir, ce soir, qu'est-ce qui fait parler en ce moment ?
02:08Parce que nous, je vous explique, tous les soirs, on prend un sujet d'actualité et on le vulgarise.
02:13Ce n'est pas très simple, ce n'est pas très compliqué, pardon.
02:15On en parle d'une manière la plus simple possible pour permettre aux gens qui nous suivent, nous, influenceurs,
02:20et qui sont des fois détachés de la politique, comme beaucoup de Français malheureusement,
02:24parce qu'ils ne nous comprennent rien, et on fait bien justement des gens qui sont déconnectés.
02:28Comme Valentin, ce soir, on reçoit Varuekos, notre influenceur préféré.
02:33Alors, influenceur qui, lui, a été blogueur, spécialiste dans la télévision.
02:38Voilà, Valentin, il passait ses journées à regarder la télévision,
02:41et le soir, il balançait des infos.
02:43Surtout pendant le confinement, du coup, je m'ennuyais quand je regardais la télé.
02:46Donc toi, tu étais sur toutes les chaînes, tu regardais quasiment toutes les chaînes.
02:49Et ce soir, tu vas débattre Valentin avec Charles Alloncle, qui est député UDR de l'Hérault.
02:54Bonsoir, monsieur le député.
02:56Bonsoir, merci de votre invitation.
02:57Merci à vous.
02:58Alors, vous êtes en pleine commission d'enquête en ce moment.
03:00Donc déjà, merci de nous donner votre temps, qui doit être bien précieux actuellement.
03:04Vous êtes en commission d'enquête sur France Télévisions.
03:08Sur l'audiovisuel public.
03:10Donc, France Télévisions est l'entreprise principale.
03:12Il y a aussi Radio France, il y a aussi Lina, Arte, France Média Monde.
03:17Mais vous avez raison, France Télévisions, c'est 70% de nos contributions à l'audiovisuel public.
03:21Donc, on va passer beaucoup de temps sur France Télévisions.
03:23Oui, on est principalement là-dessus.
03:24Enfin, moi, c'est ce que je vois passer à la télé.
03:25Oui, principalement.
03:26Pour les gens, on va dire, qui regardent un petit peu ça de loin,
03:29on a l'impression que c'est vraiment une commission d'enquête sur France 2.
03:33Sur France Télévisions, parce qu'il y a eu un rapport de la Cour des comptes,
03:36un rapport de l'Inspection Générale des Finances,
03:37qui fait état de très graves dysfonctionnements financiers.
03:40L'entreprise est au bord de la faillite.
03:41Il y a plus de 80 millions d'euros de déficit qui ont été cumulés par Mme Ernot.
03:47La trésorerie est nulle.
03:48Donc, la situation est plus que préoccupante.
03:50Il y a 9000 salariés chez France Télévisions qui se demandent ce que va devenir l'entreprise.
03:54Donc, c'est aussi pour ça qu'on en parle autant.
03:56Mais la semaine prochaine, je auditionnerai notamment la présidente de Radio France.
03:59Donc, on parlera aussi un peu plus de France Inter, de France Info, de France Culture,
04:03de vos concurrents du service public.
04:06Mais c'est important que les députés s'y intéressent.
04:08Nous, on aime tous nos concurrents.
04:09Nous, on est très amis avec nos concurrents.
04:11Alors, ce soir, du coup, la question qu'on se pose, c'est l'audiovisuel public, justement.
04:16Pourquoi on paye un service ?
04:18Puisque finalement, on paye la télévision.
04:20C'est ça ? C'est dans nos impôts.
04:22On paye France Télé, France Radio.
04:23C'est même dans la TVA.
04:24Chaque achat que vous faites au quotidien.
04:27En fait, avant, il y a quelques années, vous payez une redevance.
04:31Et sur votre fiche d'impôt, vous indiquez si vous aviez ou non une télévision ou une radio.
04:35Donc, ceux qui n'avaient ni télévision ni radio ne payaient pas pour l'audiovisuel public.
04:39Depuis, ça a été supprimé.
04:41L'ensemble des Français qu'ils payent ou non des impôts payent pour l'audiovisuel public.
04:45Dès lors que vous payez de la TVA, vous allez acheter une baguette de pain, vous payez pour les salaires des Humorils de France Inter,
04:51le salaire de Léa Salamé, le salaire de Delphine Arnotte, président de France Télévision.
04:55C'est aussi pour ça que ça concerne tout le monde.
04:57C'est 4 milliards, mais chaque Français paye pour l'audiovisuel public.
04:59Il faut lui coter les boulangeries, quoi.
05:00Hein ?
05:01Il faut lui coter les boulangeries, quoi.
05:02Ah ben, c'est un truc de fou.
05:03Tu savais, toi, que tu payais la télé dans la TVA ?
05:05Ah non, pas du tout.
05:06Les brins au chocolat, chocolatine, etc.
05:08Tu savais, Alain Tain, toi ?
05:09Non.
05:10Ça ne veut pas du tout.
05:11Non, mais il faut lui apprendre ça.
05:12Du coup, maintenant, quand je vais aller au supermarché, je vais acheter une baguette de pain à la boulangerie.
05:17Pour quelle époque de Léa Salamé ?
05:18Je vais me dire, putain, je suis en train de payer le salaire de Léa Salamé.
05:21Et l'équivalent, pour vous dire, c'est chaque foyer français paye 100 euros par an pour l'audiovisuel public.
05:27Ah oui, quand même ?
05:27C'est un abonnement forcé, en fait.
05:29Certains sont abonnés à Netflix, Prime.
05:32Bon, vous êtes abonnés à France TV, à Radio France, pour 100 euros par an.
05:37Mais sauf que c'est un abonnement forcé.
05:39Vous ne pouvez pas vous désabonner.
05:41Donc, je pense que c'est aussi important que les Français soient conscients de ça.
05:43Donc, c'est un peu de la concurrence déloyale par rapport à M6 et à toutes ces autres chaînes.
05:47Alors, quelque part, on peut dire ça comme ça.
05:49En tout cas, c'est un financement imposé.
05:53C'est le principe, d'ailleurs, des impôts qu'on vote à l'Assemblée nationale.
05:57Moi, je fais partie d'un groupe qui, avec une envie, c'est qu'on réduise les impôts et les taxes auprès des Français.
06:02Donc, je pense qu'il y a nombre d'impôts qui ne sont pas légitimes.
06:05Et le but de cette commission d'enquête, sur les prochaines semaines, c'est de voir si ce montant, ces 4 milliards, ces 100 euros demandés à chaque foyer par an, est légitime.
06:13Est-ce qu'on ne pourrait pas le réduire ?
06:15Et si oui, quelles sont les plus optimisations à faire ?
06:17Alors, pour faire une petite présentation de vous deux, avant notre petite première pause, où vous me manquez tous déjà.
06:26Valentin, qui est notre influenceur chouchou, qui est donc spécialisé dans le blogging.
06:31Ça se dit, le blogging ?
06:32Tout se dit, tu sais.
06:34Le blogging, oui.
06:35Le blogging, voilà.
06:36Blogueur.
06:36Ouais, blogueur, quoi.
06:38Journaliste.
06:39Je ne sais pas.
06:41Journaliste 2.0.
06:42Ouais, voilà.
06:42Tu peux nous rappeler ton nombre de followers ?
06:45500 000 sur Tic Tac et 200 000 sur Insta.
06:48Donc 700 000 abonnés en tout.
06:49Ouais.
06:49Et toi, tu as été donc longtemps spécialisé dans la télé.
06:52C'est quelque chose qui te passionne, la télévision ?
06:53Ouais, j'ai fait pendant 4 ans.
06:55J'ai kiffé.
06:56Après, j'ai arrêté parce que je ne regarde plus tellement la télé.
06:58Je regardais surtout pendant le confinement.
07:00Maintenant, je regarde surtout en replay, sur mon smartphone.
07:05Et...
07:05Pourquoi tu rigoles ?
07:06C'était drôle de justifier le smartphone.
07:09Et du coup, ouais, je regarde, j'adore, moi, la télévision.
07:13J'adore les émissions, surtout les émissions de télé-réalité.
07:15Et ce soir, tu as...
07:16Tu as un peu kiffé.
07:17Il n'y a pas d'émission de télé-réalité sur France Télé ?
07:19Non, il n'y en a pas.
07:20Alors, ce qui m'a beaucoup étonné, c'est que sur France 2, il y a 7 jeux par jour.
07:25Waouh.
07:25Donc, est-ce que c'est la mission du service public de proposer 7 jeux par jour,
07:29alors que, par exemple, sur TF1, je regardais, il n'y a qu'un seul jeu par jour,
07:32c'est les 12 coups de midi.
07:33Et ils récupèrent de l'argent en plus dessus.
07:34Ah oui, évidemment.
07:35Mais est-ce que c'est la mission du service public qu'on paye pour des jeux,
07:40alors que des chaînes privées commerciales pourraient aussi proposer des jeux ?
07:43Est-ce que le rôle de l'audience publique, ce n'est pas de proposer des émissions à vocation culturelle,
07:48de valorisation du patrimoine, même des jeux un peu de culture générale ou d'information ?
07:52Est-ce que payer pour des jeux...
07:53Comme complément d'enquête.
07:54Ouais, par exemple, l'investigation, c'est au cœur de l'émission du service public.
07:58Mais d'avoir 7 jeux sur France 2 chaque jour, honnêtement, ça s'interroge.
08:017 jeux qui, d'ailleurs, sont produits quasiment exclusivement par Nagui.
08:04Et Nagui, je pense, est peut-être la personne qui, sur les 10 dernières années,
08:08s'est le plus enrichie sur l'argent public, sur nos impôts.
08:11Alors, c'est le groupe Banidjee, Nagui, quand même.
08:13Oui, mais Nagui...
08:14Non, mais ça veut dire que ce n'est pas ses sociétés à lui.
08:16C'est les sociétés, aujourd'hui, qui appartiennent au groupe Banidjee,
08:18qui est le plus grand producteur au monde.
08:19Ah, mais je vous confirme que...
08:21Les anciens associés.
08:21Je vous embrasse, Banidjee.
08:22Mais je vous confirme que Nagui, sur les 7 jeux qui sont diffusés sur France 2 chaque jour,
08:27en produit 4 lui-même, avec ses propres sociétés.
08:31Après, c'est un succès, Nagui, quand même.
08:34C'est un succès, mais...
08:35On ne va pas lui reprocher de cartonner sur France Télévisions.
08:38Non, mais est-ce que vous savez, Magali, le montant, par exemple, sur les 10 dernières années,
08:43que Nagui a empoché sur notre argent public, sur nos impôts et nos taxes ?
08:48Alors, justement, je voulais savoir combien Nagui a empoché sur nos impôts.
08:51Je veux savoir combien est le salaire de la patronne de France Télévisions.
08:55Nous, on veut parler d'oseille, ce soir.
08:57Alors, restez avec nous sur Sud Radio.
08:59On va revenir avec des sommes.
09:00Vous allez tomber par terre.
09:01A tout de suite sur Sud Radio.
09:02Sud Radio.
09:04Sud Radio.
09:04Parlons vrai.
09:05Parlons vrai.
09:05Sud Radio.
09:06Les instituts de beauté Body Minute vous présentent...
09:10Magali Berda, Sud Radio.
09:12On ne vit pas dans la même France.
09:16Magali Berda sur Sud Radio.
09:17Il est 20h14.
09:18Nous sommes en direct.
09:19Alors, ce soir, pour une émission très sympathique,
09:21où on parle de l'audiovisuel public.
09:24Voilà, France Télévisions, France Info,
09:26toutes ces chaînes, ces radios qui appartiennent au service public.
09:28C'est-à-dire que c'est nous qui les payons dans nos impôts.
09:32On reçoit ce soir, monsieur le député UDR de l'Hérault, Charles Aloncle,
09:36qui est en train de mener une commission d'enquête, justement, sur ce service public,
09:40qui va débattre avec Varoué Koss, notre blogueur préféré,
09:44qui, lui, a commenté les émissions télévision pendant des années,
09:47et qui parle à toute cette jeunesse aujourd'hui qui regarde la télé,
09:50et tous ces gens qui regardent les divertissements,
09:52et qui est suivi par quasiment 700 000 abonnés.
09:54Donc, Charles Aloncle, vous avez 32 ans.
09:58Je vous fais une petite présentation, quand même, un peu beau gosse.
10:0132 ans, vous vous imposez comme l'une des figures montantes de la droite
10:05réunie à l'Assemblée Nationale.
10:07Alors, la droite réunie, c'est Ciotti, c'est ça ?
10:09C'est l'UDR, l'Union des Droites pour la République, c'est le groupe d'Éric Ciotti.
10:12C'est les anciens à l'air qui ont fait alliance avec Jordan Bardella, effectivement.
10:15Et vous, moi, je l'embrasse, Éric Ciotti, j'ai tourné avec lui.
10:18Bon, en soi, j'ai tourné avec tous les partis politiques.
10:20C'est vrai, à Nice, ouais, à Nice.
10:20J'ai tourné avec tous les partis politiques et je les ai tous kiffés.
10:27Mais Éric Ciotti, c'est le Sud, donc je le kiffe encore plus parce que moi, je viens du Sud.
10:30C'est le meilleur.
10:30Voilà, député de l'Hérault, vous portez une vision exigeante du service public
10:35que vous estimez devoir être exemplaire en matière de transparence, de gestion et de neutralité.
10:41Votre ton direct et votre volonté de contrôle démocratique
10:44vous ont conduit à devenir rapporteur de la commission d'enquête sur l'audiovisuel public
10:49où vous examinez de près le fonctionnement, le financement et l'impartialité de France Télévisions
10:54afin d'en proposer une réforme plus rigoureuse.
10:57Est-ce que ma présentation vous convient, monsieur le député ?
10:59Elle est parfaite.
11:00Vous reviendrez ?
11:01Je reviendrai, je suis très bien accueilli, donc aucune raison de ne pas revenir.
11:05Alors, avant de parler de la commission d'enquête, je voudrais vous parler un peu de votre engagement politique.
11:08J'ai lu que vous avez commencé avec la jeunesse UMP avec Nicolas Sarkozy.
11:12Vous pensez quoi de l'épisode prison et le livre qui vient de sortir ?
11:16Bon, c'est loin de la commission d'enquête.
11:18Effectivement, j'étais président des jeunes avec Nicolas Sarkozy.
11:21Ce que je voudrais dire de lui, je ne vais pas être très long,
11:24c'est que c'est lui qui m'a vraiment donné envie de m'engager en politique.
11:27Je pense qu'on ne trouve pas d'animal politique plus impressionnant
11:34sur les dernières années que Nicolas Sarkozy.
11:37C'est lui qui m'a donné ce goût à cette chose publique.
11:39C'est lui qui m'a initié, qui m'a intéressé à la politique.
11:43Je pense que si je suis devant vous ce soir, c'est parce que j'ai été hypnotisé par ses meetings,
11:49par ses débats, par sa force de persuasion alors que j'étais à peine au collège et au lycée dans ses premières campagnes.
11:56Donc, je lui dois mon engagement.
11:58Il m'a fait confiance.
11:58J'ai été son président des jeunes.
12:00Ce qui lui est arrivé, je trouve ça plus que regrettable, même parfaitement déshonorant.
12:07Parce que ce qu'il faut rappeler, c'est qu'il n'a pas été condamné en appel.
12:11En fait, il a fait une vingtaine de jours de prison.
12:14Il a dormi en prison alors que pourtant, toutes les voies de recours n'avaient pas été épuisées.
12:20Et que vous savez, en France, quand vous êtes condamné en première instance,
12:23vous pouvez faire appel pour ensuite avoir un jugement en cours d'appel
12:26et vous recouvrez votre innocence.
12:28Il y a une petite disposition qui s'appelle l'exécution provisoire
12:32dont les juges et les magistrats aujourd'hui abusent
12:36qui permet de vous mettre en prison avant même votre jugement en appel
12:41alors que vous êtes innocent.
12:42Moi, je trouve ça parfaitement scandaleux
12:43et je trouve ça dégradant aussi pour la fonction de président de la République
12:47vis-à-vis du monde entier de le mettre en prison alors que pour l'heure...
12:51Il n'est pas vraiment dangereux pour la société.
12:52Parce que quand on parle à un criminel, par exemple, etc.,
12:54on comprend qu'ils sont en détention provisoire
12:56parce que c'est un danger pour la société.
12:57Mais bon, Nicolas Sarkozy, je ne pense pas qu'il va...
12:59Il n'y avait aucun risque de récidive
13:01parce qu'il n'était plus président de la République,
13:04ni candidat, ni à la tête d'un parti.
13:06Il s'est toujours présenté à toutes les convocations
13:09pour lesquelles il était convoqué.
13:12Ce n'est en rien un risque pour la société.
13:15Il n'y a aucun des critères qui justifient une mise en prison.
13:17Je ne me prononce pas sur le fond de l'affaire.
13:19Je ne me prononce pas sur le jugement.
13:21Ce n'est pas mon rôle.
13:21Mais en tout cas, j'ai été meurtri de le voir dormir en prison
13:26alors qu'encore une fois, il était présumé innocent
13:30parce qu'il n'avait pas épuisé les voies de recours
13:31et il sera jugé en appel dans quelques mois.
13:33Vous avez acheté son livre ?
13:34Non, je n'ai pas acheté son livre.
13:35Je vous avoue qu'avec cette commission d'enquête,
13:37mes nuits sont très occupés.
13:40Mais une fois que tout ça sera derrière moi,
13:42je le lirai avec plaisir.
13:42Vous le connaissez personnellement, Nicolas Sarkozy ?
13:44Oui, absolument.
13:45Il m'a fait confiance pour être président des jeunes.
13:46Et fut un temps, il y a un peu moins de dix ans,
13:49je passais beaucoup de temps
13:50et j'avais l'honneur de le représenter
13:52dans nombre de débats
13:53et aussi d'animer son mouvement dans toute la France.
13:56Bon, ben, grattez-lui un livre, alors.
13:57Non, non, non.
13:58En moins de temps.
13:59Aujourd'hui, la ministre de la Culture est Rachida Dati,
14:01une des figures emblématiques de l'UMP, justement, de l'époque.
14:05C'est une alliée, aujourd'hui,
14:06dans la possible refonte de France Télévisions, pour vous ?
14:10Je ne connais pas particulièrement Rachida Dati.
14:13Je ne connais pas vraiment ses dessins
14:14vis-à-vis de l'audiovisuel public.
14:17Je veux cultiver la plus grande indépendance
14:19vis-à-vis du gouvernement,
14:20vis-à-vis d'Emmanuel Macron.
14:22Et je suis à la tête de cette commission d'enquête
14:24qui, pour vous le dire, en fait,
14:26il y a 31 députés dans cette commission d'enquête
14:28qui sont représentatifs
14:30de l'ensemble des groupes politiques
14:32de l'Assemblée nationale.
14:33Donc, ce n'est pas une commission d'enquête de droite,
14:35c'est une commission d'enquête de tous les députés.
14:37Il y a des députés de la France Insoumise,
14:39des députés macronistes,
14:41des députés du Rassemblement National.
14:42Donc, je ne veux pas être lié de près ou de loin
14:45à Rachida Dati, au gouvernement,
14:48Emmanuel Macron, à qui que ce soit.
14:49Je veux mener mes travaux en totale indépendance.
14:51Donc, on n'en est qu'aux prémices
14:53de cette commission d'enquête.
14:54Donc, je ne veux pas me prononcer
14:55sur les avis des uns et des autres,
14:57encore moins de ceux du gouvernement aujourd'hui.
14:59Alors, Valentin, toi,
15:01qui as un regard un peu plus...
15:03Voilà, qui représente un peu plus la jeunesse, etc.
15:05Est-ce que quand on te parle de France 2,
15:07il y a une différence dans l'image de France 2
15:09par rapport à TF1 ou M6 ?
15:11Oui, quand même.
15:12C'est-à-dire ?
15:13Moi, j'adore France 2 déjà
15:14parce qu'il y a beaucoup de programmes familiaux.
15:16Comme vous le disiez tout à l'heure,
15:17il y en a moins sur TF1
15:19et je ne savais pas d'ailleurs qu'il n'y en avait que un.
15:21Je pensais qu'il y en avait plus de jeux télévisés.
15:24Sur France 2, moi, j'aime bien
15:25parce qu'il y a des programmes familiaux.
15:27Et en plus de ça, à partir de 20h,
15:29il n'y a plus de pub.
15:30Et je trouve que c'est hyper appréciable
15:32pour un téléspectateur
15:33de regarder un jeu télévisé
15:35ou une série ou un film sans pub.
15:37C'est ça que j'aime bien.
15:39Alors que sur TF1, par exemple,
15:40que j'aime beaucoup aussi la chaîne,
15:42on reste pendant, par exemple,
15:43Star Academy, ça dure jusqu'à 3h du matin.
15:46Et je suis un grand fan de la Star Academy.
15:48J'ai les yeux qui tombent,
15:49je n'ai pas envie de dormir.
15:50Mais les pubs, ce n'est pas appréciable.
15:51Pourtant, ils en mettent plein.
15:53Vous voyez ce que je veux vous dire pour ça ?
15:54Non, mais je suis totalement d'accord avec vous.
15:56La pub, pour le coup,
15:58ce n'est pas de la faute des chaînes privées.
16:00Il y a une loi qui est passée
16:01qui exonère, qui permet aux chaînes publiques
16:04et donc à France 2
16:05de ne pas avoir de pub entre 20h et 6h du matin.
16:09Donc, c'est un avantage comparatif
16:10qui est énorme par rapport aux chaînes privées.
16:14Idem pour les radios.
16:15Quand vous avez une chaîne qui n'a pas de pub,
16:17vous allez avoir tendance
16:18à rester sur cette chaîne-là
16:20et à ne pas zapper.
16:21Le premier motif de zapping
16:24quand vous êtes sur une chaîne,
16:25c'est quand la pub sort.
16:26Donc, je suis totalement d'accord avec vous.
16:28La loi peut être vue,
16:29mais c'est un avantage de l'audiovisuel public,
16:32mais qui ne permet pas de dire, en tout cas,
16:33que le programme délivré par la chaîne
16:37est plus qualitatif ou pas.
16:39Ensuite, sur les programmes,
16:41mais bon, je ne veux pas faire les conclusions avant.
16:43Moi, ce que je vous disais au tout début,
16:45je trouve que sur France 2, par exemple,
16:48d'avoir 7 jeux par jour,
16:51je ne sais pas...
16:52Mais c'est divertissant pour les gens qui regardent.
16:55Au moins, on ne s'embête pas.
16:56Mais est-ce que c'est le but,
16:58est-ce que c'est l'ADN du service public
17:00de faire des jeux avec notre argent
17:02ou est-ce qu'on ne peut pas considérer
17:03que des chaînes privées commerciales
17:05comme TF1 et M6
17:06s'en sortiront très bien à faire des jeux ?
17:07Est-ce qu'on n'attend pas autre chose
17:09du service public
17:10que, par exemple, un karaoké
17:11juste avant 20h,
17:13présenté par Nagui,
17:14qui est présenté et produit depuis 20 ans ?
17:16Je crois que...
17:17N'oubliez pas les paroles,
17:18ça fait quasiment 20 ans qu'ils nous le sortent.
17:20Alors, ça plaît.
17:21Ça plaît, les gens adorent.
17:22Mais est-ce que...
17:23Vous n'aimez pas trop Nagui, vous, on dirait.
17:24Mais non, mais c'est pas ça.
17:25Il n'aime pas trop Nagui.
17:26Il y a un petit problème, là.
17:26Mais non, je n'ai aucun problème avec Nagui.
17:28Il bénéficie d'un grand traitement de faveur
17:30par France Télévisions.
17:31Mais honnêtement, en prenant du recul,
17:33est-ce que c'est vraiment
17:34la mission de service public
17:35de proposer un karaoké aux Français
17:37à l'heure où on rassemble plus les Français,
17:40les parents, les actifs,
17:41les jeunes, les retraités ?
17:42La mère de Magali, elle est fan de France Télévisions.
17:43Alors, moi, ma mère, je vais vous dire,
17:45elle est fonctionnaire à la base.
17:47Elle est femme de ménage, à la base.
17:49Elle est toute seule, aujourd'hui,
17:51retraitée dans son appartement.
17:53Et je vous garantis que les jeux de Nagui,
17:55les jeux comme ça, ça la fait vibrer
17:57parce que c'est une vraie occupation pour elle.
17:59Et c'est un moment de kiff.
18:02Elle ne sort pas seule.
18:03Ce n'est même pas ça.
18:04C'est qu'en fait, le fait de jouer comme ça au jeu,
18:06elle participe.
18:06Alors, elle, elle joue avec Nagui,
18:07elle joue avec les autres, etc.
18:08Elle a l'impression, effectivement,
18:09d'exister dans un truc.
18:11Et elle n'irait pas sur les documentaires.
18:14Et ça, ça lui permet de s'évader.
18:16Et de penser à autre chose que les problèmes quotidiens
18:18parce que Dieu sait que les retraités aujourd'hui,
18:20où les gens, ils en ont plein des problèmes.
18:22Donc, est-ce qu'on peut reprocher, finalement,
18:23à cette chaîne de divertir les Français
18:25alors qu'ils ont plein d'emmerdes toute la journée,
18:27en parlant du terme ?
18:28Mais Magali, deux points.
18:29Est-ce que, je comprends pour les jeux,
18:31mais est-ce qu'avoir sept jeux par jour ?
18:33En plus, beaucoup sont rediffusés.
18:34Et il y a beaucoup de téléspectateurs, d'ailleurs,
18:36qui se plaignent du nombre de rediffusions.
18:38Parce qu'à mesure que France Télévisions
18:40coûte de plus en plus cher aux Français,
18:42à mesure que la présence de France Télévisions
18:44creuse le déficit,
18:46sur les problèmes.
18:47Donc, ils proposent de plus en plus de rediffusions.
18:49Il y a beaucoup de téléspectateurs qui s'en plaignent.
18:51Et je comprends sur les divertissements,
18:52mais en fait, ces divertissements et ces jeux,
18:55on peut en trouver sur TF1,
18:56on peut en trouver sur...
18:57Oui, mais qu'est-ce que c'est juste sur France Télévisions ?
18:58Sur France 2, j'en conviens totalement.
19:01Mais de là à avoir sept jeux chaque jour sur France 2...
19:04Il y a des problèmes un peu plus graves en France.
19:06On s'en fout qu'il y ait sept jeux sur France Télévisions.
19:07Mais c'est l'utilisation de l'argent public.
19:10Il propose beaucoup de programmes, au moins.
19:12Il propose essentiellement des jeux.
19:14Oui, mais ça peut devenir une habitude
19:16pour les gens.
19:16Oui, mais monsieur le député,
19:18le juge de paix, pour moi, c'est les audiences.
19:20Les audiences parlent tous les jours.
19:22Nagui se porte bien.
19:24Moi, je vais prendre l'exemple de ma grand-mère.
19:25Ma grand-mère, elle...
19:26Non, mais ma grand-mère, c'est Cyril Ferrault,
19:30par-ci, Cyril Ferrault, par-là.
19:31Elle adore.
19:32Et Cyril Ferrault anime que des jeux,
19:34pratiquement majoritairement sur France Télévisions.
19:37Je suis désolé, mais quand les audiences fonctionnent,
19:39pourquoi on va changer une recette
19:39qui marche pour le service public ?
19:41Le juge de paix, c'est l'audience en télé.
19:43Je vous donne un exemple.
19:45On va comparer France Télévisions et TF1.
19:48France Télévisions fait à peu près 27%, 28% d'audience.
19:52TF1 en fait 25, 26%.
19:54Vous voyez, la différence n'est pas grande.
19:55Et pourtant, quand on compare les deux groupes,
19:58France Télévisions a plus de deux fois plus,
20:01trois fois plus de salariés.
20:04France Télévisions a un coût de grille
20:07120% supérieur à TF1.
20:10Et France Télévisions, sur les six premières chaînes,
20:13bénéficie de quatre chaînes,
20:15alors que TF1 n'en a qu'une.
20:17Donc, vous voyez, sur l'audience,
20:19il n'y a que deux points de différence.
20:20Ça coûte trois fois,
20:23enfin, 120% plus cher.
20:24Il y a trois fois plus d'employés.
20:26Et en plus de ça, ils ont un avantage compétitif,
20:27que vous vous rappeliez,
20:28de ne pas avoir de pub entre 20h et 6h du matin,
20:30et d'avoir un nombre de salariés
20:33et quatre chaînes sur les six premières.
20:35Donc, sur l'audience, je suis d'accord avec vous,
20:37ça doit être le baromètre, l'audience.
20:39Mais je ne crois pas que la faible différence
20:41entre le groupe TF1 et le groupe France Télévisions,
20:43en dépit des moyens considérables,
20:46publics, d'impôts qu'on verse à France Télévisions,
20:49soit une preuve de la force de frappe de France Télévisions.
20:52Si je peux me permettre,
20:52France Télévisions appartient à l'État ?
20:55Oui, absolument.
20:56Ok, mais on ne va pas se mentir.
20:57J'entends ce que vous dites par rapport à TF1
20:59et les dépenses de TF1,
21:01qui est un groupe privé,
21:02par rapport aux dépenses de France Télévisions,
21:03qui est l'État.
21:05D'accord ?
21:05Mais aujourd'hui, au vu de la gestion
21:06de la France et à la gestion financière
21:09de l'État,
21:10en fait, ils s'en foutent,
21:11ce n'est pas leur argent,
21:11c'est l'argent des gens.
21:13Et c'est tout le problème.
21:14Et c'est tout le problème.
21:16C'est vrai, c'est-à-dire que
21:16TF1 est géré comme une entreprise normale.
21:19TF1, c'est un entrepreneur,
21:20enfin un entrepreneur, on se sait,
21:22mais un gros groupe qui gère
21:23pour faire des bénéfices,
21:24pour payer les employés.
21:25Eux, ils s'en foutent,
21:26parce que même s'ils ont 80 millions
21:27de dettes, vous dites, c'est ça ?
21:29De déficit, exactement.
21:30De déficit.
21:31Moi, je vous encourage
21:32à trouver une entreprise en France
21:34avec 80 millions d'euros de déficit
21:35qui existent encore.
21:36Elle est en liquidation dans la seconde.
21:38Et je vais même vous dire quelque chose.
21:39Je vais même vous dire quelque chose.
21:40Dans cette commission d'enquête,
21:41j'ai auditionné la présidente
21:42de France Télévision hier.
21:44Et on a appris,
21:45alors qu'elle a mis
21:4680 millions d'euros de déficit,
21:48alors que la trésorerie,
21:49elle a plongé négatif,
21:51c'est moins 4 millions d'euros,
21:52alors qu'elle fait peser
21:54un risque de faillite
21:54parce que les capitaux propres
21:56sont inférieurs à la moitié
21:57du capital social
21:58et dans le code de commerce,
21:59vous risquez la faillite
22:00et la dissolution.
22:00En dépit de ses résultats catastrophiques,
22:02hier, lors de cette édition,
22:04j'ai appris que Mme Ernot
22:05percevrait un variable sur performance,
22:08une prime de performance.
22:09Alors, il faudra m'expliquer
22:11de quelle performance
22:12elle peut se prévaloir
22:13pour bénéficier de ses primes,
22:15mais elle pourra toucher cette année
22:1678 000 euros de primes annuelles
22:19alors que les résultats
22:21sont catastrophiques.
22:21Donc vous voyez,
22:22avec l'État,
22:23avec notre argent public,
22:24plus vous cramez la caisse,
22:25plus vous êtes récompensé,
22:27ce qui serait inconcevable
22:28dans n'importe quelle entreprise privée.
22:30Et c'est ce que je suis aussi venu dénoncer
22:32dans le cadre de cette commission d'enquête.
22:33Alors, restez avec nous sur Sud Radio.
22:35On va demander à M. le député Charles Aloncle,
22:37qui est en charge de la commission d'enquête
22:39sur France Télévisions
22:40et sur l'audiovisuel public,
22:42combien gagne Mme Ernot
22:43en sous.
22:43On veut savoir.
22:44Voilà, je veux savoir combien de sous.
22:45A tout de suite sur Sud Radio.
22:47Magali Berda, Sud Radio,
22:5020h, 21h,
22:51on vit pas dans la même France.
22:55Sud Radio, parlons vrai.
22:56Titude de beauté,
22:57beau 10 minutes,
22:58vous présente.
23:00Magali Berda, Sud Radio,
23:02on vit pas dans la même France.
23:05Magali Berda sur Sud Radio,
23:07il est 20h29,
23:08nous sommes en direct,
23:09on vit pas dans la même France,
23:10une émission qui casse les codes,
23:11où on reçoit ce soir,
23:12Varoué Koss,
23:13notre influenceur chouchou,
23:14notre blogueur spécialisé en télévision
23:17qui est avec nous
23:19pour parler du sujet
23:20de l'audiovisuel public,
23:21pourquoi on paye un service
23:23qui ne rassemble plus.
23:25Alors, est-ce qu'il rassemble ?
23:25Est-ce qu'il rassemble plus ?
23:26Moi, je trouve qu'il rassemble encore un peu.
23:28Et ce soir,
23:28pour commenter ce sujet,
23:29on a reçu aussi Charles Aloncle
23:31qui est député UDR de l'Hérault,
23:34qui est le député en charge
23:35de la commission d'enquête
23:36sur l'audiovisuel public.
23:38Alors, monsieur le député,
23:40on posait une question
23:40et après je donnerai la parole
23:41à Valentin parce qu'il a...
23:42Il y a une question.
23:43Voilà.
23:44Combien gagne Delphine Ernot
23:47exactement par mois ?
23:49J'ai pu l'apprendre.
23:51Elle gagne en fixe
23:53332 000 euros.
23:56Je me trompe peut-être...
23:57Par an ?
23:57Par an.
23:59Je me serais présenté, moi.
24:02Non, je me trompe peut-être
24:03sur le montant exact,
24:04mais c'est entre 320 et 332 000 euros.
24:08Et donc, j'ai appris hier
24:09qu'elle pourrait bénéficier
24:10d'une prime de performance
24:12de 78 000 euros cette année.
24:16Alors que je vous dis,
24:17elle a cramé la caisse.
24:18Ça monte à 400 000, quoi.
24:19Honnêtement, donc ça monte...
24:20Ça lui fait 35 000 euros par mois, quoi.
24:22Ouais, ça fait 400 000 euros à l'année.
24:24Donc, effectivement,
24:25c'est ça.
24:26Vous faites la division.
24:28Vous trouvez ça honteux ?
24:29En fait, ce que je trouve honteux,
24:30c'est que le salaire moyen
24:32chez France Télévisions,
24:33c'est 72 000 euros par an.
24:3672 000 euros par an de salaire moyen,
24:38c'est les 9%.
24:40Ça vous situe dans les 9%
24:41des Français les mieux rémunérés.
24:43Qu'est-ce qui justifie
24:44qu'un salarié moyen de France Télévisions
24:46soit, par la nature de ses missions,
24:49dans les 9% des Français les mieux rémunérés ?
24:51Après, c'est la big boss
24:51de toutes les chaînes, quand même.
24:52Non, non, mais alors ça,
24:53c'est le salaire moyen.
24:54Je parle pour France Télévisions.
24:55Le salaire moyen, c'est 72 000
24:57dans les 9% des Français les mieux rémunérés.
24:59Et on s'aperçoit aussi
24:59qu'il y a une trentaine de directeurs
25:01chez France Télévisions
25:02qui gagnent au plus
25:03que le président de la République.
25:04Il y a une trentaine de directeurs
25:05chez France Télévisions
25:06qui gagnent plus de 200 000 euros par an.
25:07Il y a une cinquantaine...
25:08Oui, mais ils n'ont pas les avantages.
25:09Pardon, je me fais un peu
25:10l'avocat du diable,
25:11enfin pour vous,
25:12mais ils n'ont pas les avantages
25:13du président de la République non plus.
25:15Non, mais ils ne les ont pas.
25:16Mais il y a une trentaine...
25:17Parce qu'on ne va pas se mentir.
25:18Le président de la République,
25:20aujourd'hui,
25:20il gagne 15 000 euros par mois.
25:21Entre vous et moi,
25:22il y a son logement de fonction,
25:24son service de sécurité,
25:25sa voiture...
25:26Il a Brigitte.
25:28Non, mais il a...
25:30Enfin, ça ne se limite pas
25:31à 15 000 euros par mois.
25:32C'est-à-dire que...
25:33Plus après,
25:34tous les avantages réunis,
25:35il est largement au-dessus.
25:36Ce qui est normal, à mon sens.
25:38Il n'y a pas de débat.
25:39Mais pour qu'on débattre
25:39du salaire du président de la République,
25:41est-ce qu'il est assez élevé et tout ?
25:43On peut en débattre.
25:44Mais Magali,
25:45est-ce que vous trouvez normal
25:46qu'un salarié moyen
25:48chez France Télévisions
25:49gagne 72 000 euros par an
25:51et donc qu'un salarié moyen
25:52chez France Télévisions
25:53se situe dans les 9%
25:55des Français
25:55et les mieux rémunérés ?
25:56Est-ce que ça, c'est normal ?
25:57C'est normal.
25:58À partir du moment où je compare
25:59avec les autres chaînes
25:59et quand je sais que le président
26:00directeur général de TF1,
26:02Rodolphe Belmer,
26:03lui, il touche 920 000 euros
26:05par an en 2025.
26:06C'est trois fois plus
26:07que Delphine Arnot.
26:08Ça veut dire que dans le milieu
26:09de l'audiovisuel,
26:10Delphine Arnot,
26:11elle est trois fois
26:11en dessous des autres.
26:12Donc, en vrai,
26:14ça ne me choque pas.
26:14Là, vous parlez de Delphine Arnot
26:16qui, en plus,
26:16a une mission de service public.
26:18C'est de l'argent public.
26:19C'est des missions
26:20au nom du contribuable.
26:22Je vais vous faire la comparaison
26:22sur le salaire moyen
26:23parce que je pense que
26:24ce n'est pas un cas isolé
26:25qui fait foi.
26:26C'est vraiment la moyenne.
26:27Donc, 72 000 euros
26:28de salaire moyen
26:29chez France Télévisions.
26:30Le salaire moyen
26:31dans le milieu de la culture
26:32en France,
26:33public et privé confondu,
26:35c'est 46 000 euros.
26:37Dans le secteur audiovisuel privé,
26:40c'est à peu près
26:4162 000, 63 000 euros.
26:42Donc là,
26:43on a une mission de service public.
26:45L'audiovisuel public,
26:45vous êtes 10 000 euros
26:47au-dessus du salaire moyen
26:49de l'audiovisuel privé
26:51et vous êtes
26:52plus de 30 000 euros
26:53au-dessus du salaire moyen
26:55dans le milieu de la culture.
26:56Et il y a plein d'autres avantages.
26:58Il y a par exemple
26:59une cinquantaine de personnes
27:00chez France Télévisions
27:01qui bénéficient
27:02de véhicules,
27:03de voitures de fonction
27:04ou de véhicules avec chauffeur.
27:05Vous avez des avantages
27:06par exemple sur le CSE
27:07où le CSE de France Télévisions
27:09bénéficie d'un château.
27:10Ils ont rénové par exemple
27:11une piscine récemment
27:12pour un coût
27:14d'un million d'euros.
27:14Vous avez Mme Ernotte
27:16lorsqu'elle est allée
27:17au Festival de Cannes
27:18en 2023,
27:19elle s'est fait payer
27:20par des fonds privés
27:22une suite hommajestique
27:23pendant 10 nuits
27:24à 1 700 euros
27:25à la nuit.
27:26Suite de l'UX
27:26ou sur Mer,
27:27je ne sais pas quoi,
27:27on a eu les notes de frais
27:29à 1 700 euros à la nuit
27:30pour la suite hommajestique.
27:31Est-ce que vous pensez vraiment
27:32que c'est le sens
27:33de la patronne ?
27:33Mais si c'est des fonds privés,
27:35ça vous rends ça bien.
27:36Mais c'est encore pire
27:37parce qu'il peut y avoir
27:38des soupçons de corruption.
27:39Vous imaginez
27:40dans une entreprise privée,
27:42vous vous faites payer
27:42par un fournisseur
27:43un séjour de 10 jours
27:46dans une suite hommajestique
27:47à Cannes.
27:48Mais vous vous faites,
27:50je pense,
27:51renvoyer dans l'heure
27:52parce que vous êtes compromis
27:54avec un fournisseur.
27:55Même nous,
27:56par exemple,
27:56moi je suis élu,
27:56je suis député.
27:57Si on m'offre un cadeau
27:58de plus de 150 euros,
28:00si on m'invite au restaurant
28:01pour plus de 150 euros,
28:03je dois le déclarer
28:04au déontologue
28:05et à la Haute Autorité
28:06de la Transparence
28:06de la Vie Publique.
28:07François Fillon,
28:08il a perdu la présidentielle
28:10parce qu'une personne
28:11lui avait offert
28:12des costumes
28:13à 7000 euros.
28:14Voilà.
28:15Bon,
28:15dès le final de l'heure...
28:16Si tu virais des gens,
28:17t'invites les députés
28:17que t'aimes pas,
28:18dis les gars,
28:19c'est pour 100 balles,
28:20c'est pour moi.
28:20C'est cadeau ce soir.
28:21Et là,
28:21tu tâches tout le monde.
28:22Toi, je t'aime pas.
28:23Vas-y,
28:23prends un costard à 7000.
28:25Et voilà,
28:26et François de Rugy,
28:27et dernière exemple,
28:28vous vous souvenez peut-être
28:29plus de François de Rugy
28:30parce que le charisme
28:30n'était pas quand même
28:31incroyable.
28:33Juste pour finir,
28:34François de Rugy
28:35était présent
28:35de l'Assemblée nationale.
28:36Il se fait sortir
28:37et il démissionne.
28:38Pourquoi ?
28:38Je sais pas si vous vous souvenez.
28:39Il avait fait un dîner
28:41chez lui,
28:42à l'Assemblée nationale,
28:43avec Desomars.
28:44La photo avait fuité.
28:45Il avait dû s'excuser
28:46en expliquant
28:46que l'argent public
28:47avait contribué
28:48à payer son dîner
28:49avec Desomars.
28:50Pour Valentin,
28:51Desomars,
28:52c'est pas Omar Sy,
28:53Omar Achou.
28:54C'est vraiment
28:55le poisson.
28:57C'est pour l'info,
28:58vraiment.
28:59Et voilà,
28:59il avait dû démissionner.
29:00C'est ce deux poids,
29:02deux mesures.
29:03C'est des montants
29:03qui me choquent
29:04et je me fais l'écho
29:05de millions de Français
29:06pour qui je pense
29:07et vos auditeurs aussi
29:08sont choqués
29:09par l'utilisation
29:10de leur argent public
29:10et pourquoi c'est choquant ?
29:11Parce que la France
29:12est au bord du précipice.
29:13Parce qu'on a une dette
29:14qui est abyssale.
29:15Parce que là,
29:15on est en train de voter
29:16des budgets
29:16où on demande encore plus
29:18d'efforts aux Français.
29:18Ils vont payer l'année prochaine
29:19encore plus d'impôts
29:20et de taxes.
29:21C'est les retraités.
29:22Je peux vous poser
29:23juste une petite question
29:24vite fait.
29:24Pardon.
29:25Pardon, Valentin,
29:26après je te donne ta parole.
29:27C'est tout pour toi après.
29:28Tout toi.
29:28J'ai une question moi
29:29parce que ça me vient comme ça.
29:31C'est peut-être ouf
29:32ce que je vais dire
29:32et peut-être qu'il y a
29:33zéro rapport, etc.
29:35Aujourd'hui,
29:36j'ai l'impression moi
29:37d'un point de vue extérieur
29:38qu'il y a une petite guéguerre
29:39entre les chaînes
29:40qui sont un petit peu
29:41suspectées d'être de droite
29:43comme CNews, etc.
29:45Et on a les chaînes
29:47comme France Télévisions
29:48qui sont suspectées
29:49d'être un peu plus de gauche.
29:50Jusque là,
29:51on est d'accord.
29:51Vous avez Delphine Arnot
29:54et toute la chaîne
29:56de France Télévisions
29:57qui a un petit peu attaqué
29:58il n'y a pas longtemps
29:58les chaînes de droite.
29:59Je dis vrai.
30:01Absolument.
30:01Et aujourd'hui,
30:02vous député de droite
30:03créez une commission d'enquête
30:05sur une chaîne
30:06qui est un peu de gauche.
30:07Est-ce que finalement
30:07votre guéguerre,
30:08elle n'est pas politique finalement ?
30:10En fait,
30:11l'audiovisuel,
30:13notamment l'audiovisuel public,
30:14doit respecter
30:15des principes
30:15qui sont inscrits dans la loi.
30:17C'est le principe de neutralité.
30:18C'est honnêteté,
30:19indépendance, pluralisme.
30:20C'est un principe de neutralité absolue.
30:22Quand vous êtes dépositaire
30:23encore plus
30:23d'une mission de service public,
30:25comme l'est Mme Arnot,
30:26comme le sont Patrick Cohen,
30:27Thomas Legrand,
30:28Léa Salamé
30:29et l'ensemble
30:30des journalistes
30:30de service public,
30:31vous devez être
30:32irréprochable
30:34sur l'éthique,
30:35sur la neutralité,
30:36sur le pluralisme.
30:37C'est dans la loi.
30:38Bon,
30:39et on constate,
30:40je pense que je ne suis pas le seul
30:40à le constater,
30:41qu'il y a eu
30:42énormément d'entorses
30:44à ce principe de neutralité.
30:45Je vais vous citer un exemple,
30:46mais c'est le cas
30:47de Patrick Cohen
30:48et Thomas Legrand
30:49qui ont été surpris
30:50il y a quelques mois à peine,
30:52dans un café à Paris,
30:53en train de deviser
30:54avec des cadres
30:55du Parti Socialiste
30:55pour dire
30:56avec Patrick Cohen,
30:58on va s'occuper
30:59de la candidature
31:00de Rachida Dati.
31:01En gros,
31:01on va s'occuper
31:01de faire campagne
31:02contre Rachida Dati
31:03avec nos moyens.
31:04C'est exactement
31:05ce que je vous dis.
31:06Là, vous êtes en train
31:06de me faire une réponse politique.
31:08Vous me tournez autour du pot.
31:09Ma question,
31:10c'est très simple.
31:10Est-ce qu'aujourd'hui,
31:11votre commission d'enquête
31:12que vous menez aujourd'hui,
31:13vous,
31:14en tant que personnalité politique
31:15de droite,
31:16n'est pas aussi
31:17un contre-coup
31:18pour rendre le coup
31:19de ce qui s'est passé
31:20par exemple avec C8,
31:21avec les attaques
31:23de France Télé
31:23sur les chaînes
31:25qui sont suspectées
31:25de droite ?
31:26Est-ce que tout ça,
31:27ce n'est pas justement
31:28un petit conflit politique ?
31:29Parce que nous,
31:30les gens au milieu,
31:31en fait,
31:31qui sont...
31:32On a juste envie
31:33de regarder la télé
31:33et kiffer,
31:34et puis à gauche,
31:35à un moment donné,
31:35on nous ferme C8,
31:36après finalement,
31:37il y a France Télévisions,
31:38il y a une commission d'enquête.
31:39En fait,
31:39les gens,
31:39ils veulent juste regarder
31:40la télé, quoi.
31:41Et on se retrouve
31:41dans une...
31:42On a l'impression
31:42d'être au milieu
31:43d'une guéguerre politique.
31:45Donc,
31:45est-ce que oui ou non,
31:46vous auriez lancé
31:47la même commission d'enquête
31:48si France Télévisions
31:50était suspectée de droite ?
31:52En fait...
31:53D'être de droite, pardon.
31:54Je ne suis engagé
31:55dans aucun combat
31:56médiatique ou politique.
31:57Je n'ai jamais rencontré
31:58Vincent Bolloré.
31:59Depuis que je suis élu,
32:00ça fait un an et demi,
32:01je suis même porte-parole
32:02de l'UDR.
32:02Je n'ai été invité
32:03qu'une seule fois
32:04jusqu'avant la commission d'enquête,
32:05une seule fois sur,
32:07par exemple,
32:07Europe 1,
32:09CNews et C8.
32:10Une seule fois,
32:12personne ne peut m'accuser
32:12de connivence
32:13avec Vincent Bolloré
32:15et avec le groupe
32:15C8 et CNews.
32:17Si je mène cette commission,
32:19un,
32:20il faut qu'il n'y ait pas
32:20de gabegis,
32:21pas de dépenses
32:21comme les dépenses
32:22à Cannes du Majestic
32:23où on va aller dépenser
32:26des sommes folles.
32:27Et deux,
32:28pour que les principes
32:29de neutralité
32:29et de pluralisme
32:30soient respectés.
32:31S'il n'y avait aucune suspicion
32:32autour de la bonne utilisation
32:35de l'argent public
32:35et autour du respect
32:36de la neutralité,
32:37cette commission d'enquête
32:37n'aurait pas de légitimité.
32:39Donc voilà,
32:39il n'y a pas de combat politique,
32:40il n'y a pas de combat médiatique,
32:41simplement donner une bonne vision
32:43aux Français
32:43sur l'utilisation
32:45de leur argent public
32:45et veiller à ce que
32:46chaque euro prélevé
32:48auprès des Français
32:49soit bien utilisé
32:50et dans le respect de la loi.
32:52C'est tout mon combat.
32:53Vous avez été envoyé
32:53par vos copains de droite
32:54parce que justement,
32:55vous avez été celui
32:55qui a été le moins invité.
32:58Vous pensez qu'il y a une stratégie
32:59parce que j'ai pas été...
33:00Non, non, non.
33:02Nous, on pense rien,
33:03on pose juste des questions.
33:03Parce qu'on parle
33:07de la commission d'enquête
33:08du coup.
33:08Mais en réalité,
33:09elle va mener à quoi
33:10cette commission d'enquête ?
33:11Ça veut dire que genre,
33:13par exemple,
33:13on n'aura plus
33:14nos programmes favoris
33:15et tout sur France...
33:16Je te rassure,
33:17France 2 ne pourra pas disparaître
33:18comme c'est 8...
33:18Non, mais moi,
33:19c'est pour ma grand-mère,
33:19ça m'embête,
33:20tu vois,
33:20c'est même pas pour moi,
33:21c'est pour ma grand-mère.
33:22Elle adore France 3
33:22et France 2.
33:23Donc ça va mener à quoi ?
33:25Vraiment ?
33:26Ça va mener
33:27à un certain nombre
33:28de recommandations.
33:30Donc en fait,
33:31pour vous donner
33:31la chronologie,
33:33il y a encore
33:3310 ou 11 semaines
33:34d'audition.
33:35Les prochaines auditions,
33:36ça va être qui ?
33:37Ça va être Léa Salamé ?
33:38Combien de semaines ?
33:3910 semaines encore.
33:40Ah oui, quand même ?
33:40Là, on n'en est qu'au début,
33:41ça fait 3 semaines
33:42qu'elle a commencé.
33:43D'accord.
33:43Mais j'ai déjà l'air crevé
33:44et honnêtement,
33:45c'est...
33:46C'est combien de jours
33:47par semaine,
33:48la commission ?
33:49C'est 3 jours.
33:51On fait des auditions
33:51généralement tous les mardis
33:53après-midi,
33:53mercredis après-midi
33:54et toute la journée du jeudi.
33:55Vous voyez vraiment,
33:56j'ai enchaîné 3 auditions
33:58et en plus,
33:59à chaque fois,
33:59ça se prépare,
34:00mais c'est parfaitement.
34:00Vous avez auditionné
34:01qui aujourd'hui ?
34:02Aujourd'hui,
34:02j'ai auditionné
34:03les directeurs
34:04des écoles de journalisme
34:05ce matin.
34:06C'était hyper intéressant
34:07parce que ça aide
34:07dans les écoles de journalisme.
34:09Généralement,
34:10lors de chaque élection présidentielle,
34:12il y a des sondages
34:12qui sont faits
34:13et à chaque fois,
34:14à 98%,
34:14les étudiants votent à gauche.
34:16Donc moi,
34:16l'une des questions que j'avais,
34:17c'est pourquoi dans la fabrique
34:19de la fabrique de l'opinion,
34:20dans les écoles de journalisme,
34:22tous les étudiants,
34:22en grande majorité,
34:23étaient de gauche ?
34:28Est-ce qu'on peut se prémunir
34:29de tout ça ?
34:29Est-ce qu'on ne peut pas
34:30essayer de garantir déjà
34:31du pluralisme
34:32dans les écoles de journalisme
34:33pour éviter de subir
34:35des entorses
34:36à ce principe-là
34:36quand ils deviennent journalistes ?
34:38Bon, voilà.
34:39Il y avait ça
34:39et il y avait cet après-midi
34:41les anciens présidents
34:42de l'ARCOM
34:43qui sont venus répondre
34:44à l'ensemble de les questions.
34:46Mais pour vous répondre,
34:47donc là,
34:47il y a 10 semaines d'auditions
34:48encore qui s'ouvrent.
34:49Il y aura des auditions
34:50comme Léa Salamé,
34:51Élise Lussé,
34:52Xavier Niel,
34:54Nagui,
34:54Mathieu Pilias,
34:55des personnalités
34:56qu'on va entendre
34:57et à la fin,
34:58pendant un mois,
34:59pendant le mois de mars,
34:59je vais rédiger le rapport
35:00que je publierai à la fin
35:02avec un certain nombre
35:03de recommandations.
35:04Mes recommandations,
35:05ça va probablement être
35:06sur les 4 milliards
35:08que les Français
35:08dépensent en impôts,
35:11comment est-ce qu'on peut faire
35:12pour mieux optimiser ?
35:14Comment est-ce qu'on peut faire
35:14par exemple
35:15pour que France 2
35:15qui est en situation
35:16quasi-faillite
35:17redresse la barre ?
35:18Comment est-ce qu'on peut faire
35:19pour que des dirigeants
35:20qui, semble-t-il,
35:22parfois sont suspectés
35:23un peu de corruption
35:24avec des sociétés de production
35:26parce qu'il y a des cas
35:27de soupçons de corruption ?
35:28Vous avez des dirigeants
35:29de France Télévisions
35:30qui signent
35:31des contrats de production,
35:32des grandes émissions
35:33du service public
35:34pour des boîtes de prod privées
35:35qui se font licencier
35:37de France Télévisions
35:38et qui prennent
35:39400 000 euros
35:39d'indemnités de licenciement
35:40payées par l'argent
35:41du contribuable
35:42et qui se retrouvent
35:43quelques jours après
35:44à la tête
35:45de ces mêmes sociétés
35:46de production
35:46pour lesquelles
35:46ils ont signé des contrats.
35:48Donc ça,
35:49en d'autres termes,
35:49légalement et pénalement,
35:50ça s'appelle
35:51de la prise illégale d'intérêt
35:52ou des pactes de corruption.
35:53Donc c'est des sujets
35:54qui sont extrêmement graves.
35:55Moi, mon rôle
35:56en tant que rapporteur
35:56et au nom des Français,
35:58c'est de faire
35:59toute la lumière
35:59sur ce genre de pratiques
36:00pour qu'à l'avenir,
36:01on arrête
36:02de détourner
36:03l'argent des Français.
36:04Donc mon point,
36:05il n'est pas de dire...
36:05Pour vous,
36:06il y a des tournements de fonds
36:07chez France Télévisions ?
36:08Je suspecte
36:09et je mets du conditionnel
36:10parce que c'est des allégations
36:11qui sont graves
36:12et j'en ai parfaitement conscience.
36:13Donc je mets du conditionnel,
36:14je mets tout ce que vous voulez.
36:15Sur les premiers cas,
36:17j'ai commencé à étudier,
36:18sur des pièces
36:18que j'ai demandées,
36:23stressée à l'idée
36:23de me répondre
36:24parce qu'il y a
36:24un système d'omerta
36:25notamment chez France Télévisions.
36:27Je suspecte
36:28effectivement
36:29de la prise illégale d'intérêt,
36:31des pactes de corruption
36:32avec des grandes sociétés
36:33de production
36:33qui prennent des centaines
36:35de millions d'euros
36:36chaque année
36:37d'argent public.
36:39Oui,
36:39et ce sera le sens
36:40notamment de cette commission
36:41d'enquête,
36:41c'est de faire
36:41toute la lumière là-dessus.
36:42Pauvre Anouna,
36:43il s'est fait virer
36:43pour moins que ça.
36:45Mais tellement !
36:47Allez, à tout de suite
36:48sur Sud Radio.
36:53Les instituts de beauté
37:00Body Minute
37:01vous présentent
37:02Magali Berda
37:04Sud Radio
37:04On vit pas dans
37:06la même France.
37:09Magali Berda,
37:10on vit pas dans
37:10la même France,
37:10il est 20h45,
37:11nous sommes en direct.
37:13Une émission
37:13très très intéressante,
37:15on apprend beaucoup
37:15beaucoup de choses
37:16grâce à notre député
37:17chouchou de ce soir,
37:19Charles Aloncle,
37:20député de l'IDR,
37:21de l'Hérault.
37:23Et notre blogueur
37:24chouchou Varouikos.
37:25C'est qui le chouchou alors ?
37:27C'est tous les deux,
37:28vous êtes des chouchous.
37:32En tout cas,
37:33on comprend bien ce soir
37:33ce qui se passe.
37:34En tout cas,
37:35on apprend plein de choses.
37:36J'arrive vraiment à bien apprendre
37:36et tout.
37:36C'est vrai ?
37:37Comment on dit ?
37:38Hypnotise ?
37:39Attends, tu vas loin là par contre.
37:41On va repartir sur un autre sujet.
37:44Tu parles bien et tout.
37:46Genre, c'est trop bien.
37:47Merci.
37:47Merci beaucoup.
37:48Tu parles bien.
37:51J'adore.
37:54Valentin,
37:55tu avais peur
37:55de cette commission ?
37:56En fait, Valentin,
37:57il avait l'angoisse
37:58de faire ce débat
37:59parce qu'il avait peur
38:00de ne pas comprendre
38:01vos propos.
38:03Et c'est vrai
38:03que c'est souvent
38:03le problème de nos jeunes
38:04et de certaines personnes
38:06qui ne comprennent rien
38:07à ce que racontait Politique.
38:09Du coup,
38:09ils ne se sentent pas
38:10à la hauteur
38:11et ne s'y intéressent pas.
38:13Des fois,
38:13vous dites des mots compliqués.
38:15C'est compliqué.
38:16Oui,
38:16non mais c'est vrai.
38:17Et je trouve que...
38:18Mais pourquoi vous dites
38:21tout le temps des mots compliqués ?
38:22Pourquoi vous ne facilitez pas la chose ?
38:24C'est un vrai...
38:25Moi,
38:25je me suis engagé.
38:27Moi,
38:27je n'ai pas beaucoup d'heures de vol
38:28en politique.
38:28Moi,
38:28je suis en politique
38:29depuis un an et demi.
38:30Ah, c'est tout ?
38:31Oui,
38:31j'étais entrepreneur avant.
38:33Donc,
38:33je ne viens pas du tout
38:34de ce milieu-là.
38:35Je ne suis pas du tout
38:36du serraille
38:36et j'essaye de...
38:38Mais bon,
38:38peut-être que le temps
38:39rattrapera.
38:39Quel est-ce que c'est le serraille ?
38:40Je parle comme un politique du coup.
38:43Non mais je ne suis pas
38:44un politique de profession.
38:46Vous en sortez bien.
38:47J'ai fait d'autres choses
38:48dans le privé avant
38:49et j'essaye vraiment
38:50de ne pas adopter
38:51les codes
38:52et notamment
38:53cette espèce
38:53de flou,
38:55en tout cas d'opacité
38:57que peuvent avoir
38:58certains politiques
38:58dans leur propos.
38:59J'essaye,
39:00mais ce n'est pas évident
39:00au quotidien.
39:01Pour reprendre la question
39:01de Valentin
39:02qui était une super bonne question
39:03parce que finalement,
39:04c'est pareil,
39:05on n'a pas trop eu de réponse.
39:06Qu'est-ce que c'est
39:07votre objectif ?
39:08Parce que vous dites
39:08que vous allez faire un rapport.
39:09Donc ça, j'entends.
39:10Il y aura un rapport.
39:11Mais une fois ce rapport fait,
39:12c'est quand même
39:13des semaines de travail
39:14que vous êtes en train de faire.
39:15Est-ce que sur votre rapport,
39:17votre but,
39:17c'est de dénoncer
39:18des possibles détournements
39:21de fond
39:21et faire enfermer
39:22certaines personnes,
39:24notamment d'Alphine Arnaud,
39:25de ce que vous me dites ?
39:26Ou est-ce que votre objectif,
39:28c'est de faire des recommandations
39:30pour que ça se passe mieux ?
39:31Est-ce qu'ils sont obligés
39:31de vous écouter ?
39:32C'est ça que tu posais
39:33comme question, Valentin ?
39:34Exactement.
39:34Je n'ai pas eu d'ailleurs
39:35beaucoup de réponses.
39:36Vous parlez bien,
39:37vous êtes beau,
39:37vous êtes...
39:38Mais je n'ai pas eu
39:40la réponse à ma question.
39:42Non, mais alors,
39:43réponse très concrète.
39:44Oui, parce que c'est bon,
39:45je parle franchement,
39:45je suis désolé.
39:46L'objectif de la Commission,
39:47c'est mettre fin
39:48à des pratiques scandaleuses,
39:50des pratiques
39:50de détournement de fonds,
39:52des pratiques d'entorse
39:53à ces principes
39:54de neutralité,
39:55de pluralisme.
39:56C'est un premier objectif.
39:57Deuxième objectif,
39:58c'est de faire des recommandations
39:59sur comment mieux dépenser
40:02l'argent des Français.
40:04Comment mieux dépenser
40:05les impôts des Français ?
40:06Voilà.
40:06C'est un peu les...
40:07Et troisième objectif,
40:08dernier objectif,
40:09c'est de faire toute la transparence
40:10sur le fonctionnement
40:12de ces chaînes,
40:13les contrats de production.
40:14Et sur les programmes, du coup ?
40:15Et sur les programmes aussi.
40:16D'émettre des recommandations.
40:18Quoi comme recommandations ?
40:20En fait, je ne peux pas me prononcer
40:22parce qu'on n'est pas
40:23à la fin de la commission d'enquête.
40:24Mais il reste 11 semaines,
40:25c'est beaucoup.
40:26Mais non,
40:26mais pour vous dire,
40:27par exemple,
40:28j'ai beaucoup de téléspectateurs
40:29de Français
40:29qui me contactent
40:30en me disant
40:30ça fait des années
40:32qu'on voit
40:32de plus en plus
40:33de rediffusions
40:34sur les chaînes
40:35de France Télévisions.
40:36Mais pas que sur France Télévisions.
40:38Alors non,
40:38mais surtout sur France 5,
40:41au cours de la journée,
40:4380% des programmes
40:44sur France 5
40:45sont des programmes
40:45de rediffusions.
40:46Et qui regarde France 5 aujourd'hui ?
40:47Il y a quoi
40:48comme émission sur France 5 ?
40:49C'est à vous,
40:50c'est dans l'air,
40:51c'est ce soir.
40:52Ah non, c'est à vous,
40:53c'est canon.
40:53Ah ben c'est bien,
40:54je suis d'accord avec vous.
40:55C'est dans la merde.
40:56De quoi ?
40:56C'est bientôt,
40:58c'est dans la merde.
40:59C'est bientôt ?
41:00C'est dans la merde.
41:01Ah ok.
41:02Non, c'est à vous,
41:04c'est canon comme émission.
41:05J'adore.
41:06Je ne dis pas le contraire,
41:07je dis simplement
41:08qu'il y a 80%
41:09de la grille de France 5
41:10qui est de la rediffusion.
41:11Sur France 2,
41:13par exemple,
41:13en deuxième partie de soirée,
41:14il n'y a plus aucun format inédit.
41:15Mais France 3,
41:19on apprend des choses.
41:20Moi, ma grand-mère,
41:20elle adore France 3.
41:21Vraiment,
41:22quand je vais chez elle,
41:22elle regarde toujours France 3,
41:23je ne sais pas pourquoi.
41:24Mais on apprend plein de choses.
41:25Donc c'est de l'information,
41:26c'est top.
41:27Ce n'est pas des rediffusions
41:28vu que là, c'est de l'info.
41:29Mais sur France 2,
41:30oui, il y a des rediffusions
41:31et je suis d'accord,
41:32mais comme sur plein d'autres chaînes.
41:34Après,
41:35vu le public de France 3,
41:35je ne pense pas
41:36qu'ils se rappellent
41:36que ce soit des rediffusions.
41:38Horrible.
41:39C'est vraiment le pire.
41:40Elle est très très bonne.
41:41Non, elle est nulle.
41:42Non, j'adore.
41:44Non, mais effectivement,
41:45il faudra faire des recommandations
41:47chaîne par chaîne.
41:49Mais ce que je peux,
41:50vraiment ce que je vois,
41:51parce que depuis que j'ai été nommé,
41:52il y a quand même
41:52beaucoup de téléspectateurs
41:53qui me contactent.
41:54Il y a quand même
41:54une exaspération
41:55sur le nombre de rediffusions,
41:58sur certains contenus
41:59qui sont quand même
41:59de plus en plus pauvres.
42:01Et alors que les Français
42:02payent toujours plus,
42:03les Français,
42:04entre 2015 et aujourd'hui,
42:06payent quasiment
42:07150 millions d'euros en plus
42:09pour l'audiovisuel public.
42:12Et pourtant,
42:13on a plus de rediffusions,
42:14on a un peu moins de programmes.
42:15Donc voilà,
42:15c'est aussi faire des recommandations
42:16sur est-ce qu'il faut continuer
42:18à payer une trentaine de directeurs
42:20qui gagnent plus
42:20que le président de la République
42:21au détriment de certains programmes
42:23ou est-ce qu'il faut mieux réallouer,
42:24pardon, je t'arricature un peu,
42:25mais est-ce qu'il faut réallouer
42:26autrement les programmes ?
42:28Est-ce qu'il faut continuer
42:29à verser des centaines de millions d'euros
42:31à des sociétés de production
42:32ou est-ce qu'il ne faut pas
42:33internaliser un peu plus ?
42:34J'ai des gens, par exemple,
42:35qui m'ont contacté
42:36qui m'ont dit
42:36mais il y a un milliard d'euros
42:39sur les 2,5 milliards
42:40de budget de France Télévisions.
42:41Il y a un milliard d'euros
42:42qui est accordé chaque année
42:43aux sociétés de production.
42:45Quand j'ai cité ce chiffre,
42:47il y a des gens
42:47qui m'ont contacté en me disant
42:48mais nous,
42:49on pensait que les salariés
42:50de France Télévisions,
42:50ils sont 9 000,
42:51ils produisaient les émissions.
42:53Si France Télévisions
42:54mandate des sociétés privées
42:56pour produire leurs émissions
42:57et leur donne
42:571 milliard d'euros par an,
42:59à quoi servent
43:00les employés de France Télévisions ?
43:01Bon voilà,
43:01mais ça c'est aussi
43:02l'un des rôles
43:02de cette commission d'enquête,
43:03c'est de faire toute la transparence
43:04sur le rôle de ses salariés
43:06et l'utilisation de l'argent public.
43:07Yannick ?
43:08Moi je voulais vous demander,
43:09monsieur le député,
43:10vous allez auditionner
43:10Léa Salamé,
43:11est-ce que vous allez
43:12la questionner
43:13sur son rapport
43:14avec son mari ?
43:14Est-ce que vous trouvez ça normal
43:15qu'une présentatrice,
43:17une journaliste
43:17du JT de 20h
43:22soit en couple,
43:23marié avec monsieur Glucksmann ?
43:26Je trouve que c'est
43:27une immense
43:28et très grave rupture
43:29déontologique.
43:31Je le dissonnerai,
43:33elle viendra
43:33à cette commission d'enquête,
43:34ça fera partie
43:35effectivement
43:36des questions
43:36que je lui poserai,
43:38mais quand vous êtes
43:39à la tête
43:39du premier journal
43:40d'information de France,
43:42l'un des premiers européens,
43:45c'est absolument incompatible
43:46de partager votre vie
43:47avec une personnalité politique
43:49nationale de premier plan
43:50et d'être le transmetteur
43:52de l'information
43:53la moins biaisée possible
43:55auprès de millions de Français,
43:56c'est parfaitement incompatible.
43:57Vous allez lui dire
43:58soit tu quittes Glucksmann
43:59soit tu quittes France 2.
44:01Et il y a eu des précédents ?
44:03Anne Sinclair...
44:04Je fais pareil,
44:06moi je fais l'avocat pareil,
44:07mais je trouve
44:08qu'elle s'en sort très bien
44:09Léa Salamé,
44:10elle n'a pas du tout
44:10de discours politique
44:11sur l'antenne
44:13de gauche,
44:16du parti politique.
44:18Je ne la trouve pas
44:19moi si politisée
44:20que ça à l'antenne,
44:21je ne la trouve pas
44:22du tout politisée d'ailleurs.
44:23Est-ce qu'il y a quelque chose
44:24qui a...
44:24Je vais vous donner un exemple.
44:25Oui, donnez-moi un exemple.
44:25Depuis qu'elle a la tête
44:26du denteur,
44:26vous avez entendu parler
44:27j'imagine de Gabriel Zutman.
44:29On n'avait que ce mot
44:30Zutman, Zutman à la bouche
44:31lors des débats budgétaires.
44:33Il a été invité
44:33en une semaine
44:34dix fois
44:35sur les chaînes publiques.
44:37Dix fois.
44:39Gabriel Zutman,
44:39c'est qui ?
44:40C'est un économiste
44:41qui a fait le programme économique
44:42de Raphaël Lutzman.
44:45C'est l'un des très proches
44:46conseillers
44:47de Raphaël Lutzman.
44:48Bon, Gabriel Zutman...
44:52que vous invitez quasiment
44:53l'un des meilleurs amis
44:54de votre copain,
44:56de votre conjoint.
44:57Comment est-ce que vous voulez
44:58être parfaitement neutre,
45:01parfaitement impartial
45:02quand vous allez l'interroger ?
45:04Demain, quand elle interrogera
45:05par exemple
45:05un concurrent direct
45:07de M. Glutzman
45:08au Parti Socialiste,
45:10l'ennemi intime
45:11de Raphaël Lutzman
45:12qui va essayer de lui voler
45:13sa place de candidat
45:14à la présidentielle.
45:15Est-ce que vous pensez
45:15alors que vous partagez
45:16l'avis de Raphaël Lutzman
45:17que vous allez être
45:18hyper objectif
45:19dans les questions
45:19que vous avez posées ?
45:20Je ne plaide pas pour mon camp,
45:21je ne plaide pas pour la droite,
45:23je plaide pour la neutralité
45:24et l'objectivité
45:25de l'information
45:26qu'elle délivre.
45:27Et il y a eu des précédents
45:29sur les services publics.
45:31Par exemple,
45:32Mme Schoenberg,
45:33Béatrice Schoenberg,
45:33je me souviens,
45:34j'étais tout jeune,
45:35elle présentait le journal
45:36de 20h de France 2.
45:37Quand on a appris
45:38qu'elle était en couple
45:39avec Jean-Louis Borloo
45:40qui était un ministre
45:41et une personnalité politique
45:42de premier plan,
45:43elle s'est mise en retrait,
45:44elle a arrêté
45:44de présenter le 20h.
45:46Anne Sinclair
45:46et Dominique Strauss-Kahn,
45:48c'était pareil.
45:48Pourquoi Mme Salamé,
45:51c'est de continuer
45:52à fabriquer l'information
45:53auprès de millions de Français
45:54alors qu'elle-même,
45:55dans sa vie intime
45:56et dans sa vie tout court,
45:57en fait,
45:58elle est biaisée,
45:58ce n'est pas de sa faute,
45:59elle a le droit d'avoir
46:00une histoire avec Raphaël Lultzman
46:01mais je pense qu'il y a
46:02bien d'autres talents
46:03chez France Télévisions
46:04qui sont à même
46:04de faire cette mission
46:05de présenter le 20h.
46:06D'ailleurs,
46:07son remplaçant,
46:08Jean-Baptiste Marteau
46:09fait de bien meilleures audiences
46:10le Léa Salamé
46:11quand il la remplace.
46:12Il n'aime pas Léa Salamé,
46:13il n'aime pas Nagui,
46:14il n'aime pas...
46:15Ça lui annonce la couleur
46:21à la pauvre Léa Salamé.
46:23Attention Léa,
46:24ce n'est pas un terrain compil.
46:25C'est compliqué là.
46:27Non mais la pauvre,
46:28elle doit se sentir
46:28un peu mal à l'aise.
46:30Vous n'êtes pas d'accord
46:31avec moi ?
46:31Vous pensez qu'on peut être...
46:33Moi, franchement,
46:33la vérité,
46:34je vais vous dire quelque chose.
46:35Moi, sur ce plateau,
46:37je fais attention
46:37et c'est un vrai exercice
46:39pour moi
46:39et je vous jure
46:40que chaque soir,
46:41c'est un défi
46:41et pour l'instant,
46:42je trouve que je m'en sors
46:43plutôt bien
46:43et c'est un plaisir
46:45pour moi
46:45de découvrir
46:46d'autres partis politiques.
46:47Moi, j'ai mes pensées politiques
46:48qui restent chez moi
46:49dans mon salon
46:49et qui ne regardent personne
46:50mais moi,
46:51je les connais.
46:52Donc, quand je reçois
46:53tout ce que je déteste,
46:55en fait,
46:55personne ne le sait
46:56que je déteste
46:56parce que j'essaie
46:57d'être neutre
46:57et j'essaie de...
46:58Parce que ce n'est pas
46:59le but de l'émission.
47:00Au contraire,
47:00j'essaie de les découvrir
47:01et j'essaie de mieux
47:02les comprendre.
47:03Par exemple,
47:04elle ne peut pas vous voir
47:04et ça ne peut pas vous dire.
47:07Ce n'est pas vrai.
47:08Non, c'est pas vrai.
47:09Non mais je trouve
47:10que c'est aussi
47:11peut-être le talent
47:13qu'elle peut avoir aujourd'hui
47:14et c'est peut-être
47:15l'exercice qu'on lui demande
47:16et que pour l'instant,
47:16elle le remplit bien.
47:18Enfin, je veux dire,
47:18moi, quand je la regarde
47:20présenter ses émissions,
47:21je ne la trouve pas
47:21particulièrement plus de gauche
47:23ou plus de droite.
47:23Je la trouve une femme,
47:25une animatrice.
47:26Voilà.
47:26Mais après,
47:27vous faites une commission d'enquête,
47:28elle va servir justement
47:29à voir s'il y a
47:30des dysfonctionnements ou pas.
47:31C'est vous
47:32qui allez nous le dire.
47:33Mais non,
47:33pardon, je finis vite après
47:34parce qu'on doit faire
47:35la question flash and cash,
47:36mais dans les recommandations
47:40parce qu'on fait tout ça
47:42pour rien, quoi.
47:43Non, non,
47:43il y a un certain nombre
47:44de...
47:44Cette commission d'enquête
47:45est très suivie,
47:46notamment par les journalistes,
47:47notamment par toutes les chaînes.
47:50Un rapport d'une commission d'enquête
47:51donne lieu à des conclusions
47:52qui, très majoritairement,
47:54derrière, sont suivies,
47:56sont respectées,
47:57tâchent d'être appliquées.
47:59Je ne vous dis pas que
48:00si, par exemple,
48:01demain, j'appelle
48:01à la privatisation,
48:03si on a M. Macron
48:05et Mme Dati
48:05qui sont contre la privatisation,
48:07on ne pourra pas la faire.
48:09Mais je ne dis pas
48:09que je suis pour.
48:10Mais en tout cas,
48:11il y a un certain nombre
48:11de recommandations légitimes,
48:14un peu naturelles,
48:15de bon sens
48:16qui figureront dans le rapport.
48:19J'ai bon espoir
48:19que la direction
48:20de France Télévisions
48:21et de Radio France
48:21les lise,
48:23les suive et les applique
48:23parce que c'est aussi nous
48:25qui votons à la fin de l'année
48:26les crédits accordés
48:27à France Télévisions
48:28et à Radio France.
48:29Donc, c'est aussi
48:29la représentation nationale
48:30qui permet de continuer
48:32à abonder ces chaînes.
48:33Et vous trouvez ça juste,
48:34la fermeture de C8 ?
48:36Non, je trouve ça,
48:37alors là, pour le coup,
48:38à titre personnel,
48:38je trouve ça parfaitement injuste.
48:40Je trouve ça parfaitement injuste.
48:41Pourquoi ?
48:41Un, c'était la chaîne TNT
48:43la plus regardée
48:45par les Français.
48:46Donc, en termes d'audience,
48:47en termes de consommation,
48:49c'était indiscutable.
48:50Deux,
48:51c'est la question
48:52que j'ai posée
48:52au président de l'ARCOM,
48:53C8 et CNews
48:54ont eu 8 millions d'euros
48:56d'amendes
48:57sur les 15 dernières années.
48:59Est-ce que vous savez,
49:00alors, je l'ai dit à la pause,
49:01mais je crois que Magali,
49:02vous ne m'avez pas entendu,
49:02est-ce que vous savez
49:03sur les 15 dernières années,
49:04c'est quoi le montant
49:06d'amendes
49:06imposées par l'ARCOM
49:08aux chaînes publiques ?
49:09Il y a eu 8 millions
49:09pour C8 et CNews.
49:10Vous pensez que l'ARCOM
49:11a imposé combien d'euros d'amendes ?
49:12Combien ?
49:13À zéro.
49:13Il n'y a pas eu un centime d'euros.
49:15Donc, vous avez l'ARCOM.
49:15Ils ne vont pas se taxer eux-mêmes,
49:16finalement.
49:17Non, mais d'accord.
49:18Non, mais c'est vrai.
49:19Sauf que c'est un moyen
49:21d'imposer à ces chaînes-là
49:23de respecter les principes
49:24de plurielité.
49:24Donc, tout ça pour dire
49:25qu'il y a un deux poids, deux mesures,
49:27notamment avec le C8
49:27et la fermeture de C8
49:28que j'ai trouvé
49:29parfaitement ce qu'on a.
49:30On rend les 8 millions
49:39et gagne un magnifique dîner
49:40avec Léa Salamé demain soir.
49:43Alors, merci à tous.
49:44Merci, monsieur le député.
49:45Merci, Charles Aloncle,
49:46pour être venu
49:47en toute sincérité,
49:49toute franchise,
49:49sans tabou.
49:50Vous avez très bien expliqué
49:51les choses.
49:51On a compris plein de choses.
49:53Je vais ressortir moins bête.
49:55Merci.
49:55Alors, Varoué Koss,
49:56vous invite pour une date
49:57un dernier dîner.
49:57Non, je n'ai rien dit.
49:59Merci beaucoup.
50:01Je suis marié.
50:01Valentin, il adorait cette émission.
50:03Alors, nous, on se retrouve
50:05lundi à 20h sur Sud Radio
50:07et tout de suite,
50:07vous retrouvez
50:08les clés d'une vie
50:08avec Jacques Pessy.
50:09C'est son invité,
50:10Gauvin Cerse.
50:12Je ne sais pas si je le dis bien,
50:12veuillez m'excuser.
50:13L'auteur-compositeur
50:14interprète français
50:16à lundi.
50:17Et très belle soirée
50:18sur Sud Radio.
50:20Magali Berda, Sud Radio,
50:2220h, 21h.
50:25On ne vit pas
50:26dans la même France.
50:26Avec Beau, 10 minutes.
50:28Sud Radio.
50:29Sud Radio.
50:30Parlons vrai.
50:31Parlons vrai.
50:31Sud Radio.
50:32Parlons vrai.
Écris le tout premier commentaire