- il y a 10 minutes
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00On va terminer maintenant avec le signé consigne, on va parler politique et on va parler maintenant de cette union des droites qui revient régulièrement.
00:08Chaque semaine, il y a toujours un élément. Cette fois-ci, c'est dans le livre à venir de Nicolas Sarkozy, le journal d'un prisonnier où il raconte, Nicolas Sarkozy,
00:16qu'il a eu un coup de fil de Marine Le Pen et qu'il lui demandait est-ce que vous donneriez des consignes pour un Front Républicain ?
00:22Il dit non, je ne m'associerais pas à quelconque Front Républicain et de sur quoi je l'assumerais en prenant le moment venu une position publique sur le sujet.
00:29Il continue, le chemin de reconstruction de la droite ne pourra passer que par l'esprit de rassemblement le plus large possible, sans exclusives et sans anathème.
00:38Et aujourd'hui, c'est Bruno Retailleau sur BFM TV qui expliquait qu'il préférait s'en remettre, lui, aux électeurs.
00:47Les électeurs du Rassemblement National, ce ne sont pas des fascistes qu'on arrête de le dire. Ce sont souvent nos anciens électeurs.
00:53Moi, je considère que je ne crois pas d'ailleurs en l'union des droites.
00:56Regardez ce qui se passe à Béziers. Robert Ménard, que nous allons soutenir, est attaqué par le Rassemblement National.
01:03Où est l'union des droites ? Vous voyez bien que ça n'existe pas.
01:06Cette embouille d'appareil, pour moi, elle est vaine.
01:09En revanche, j'assume parfaitement de m'adresser aux électeurs du Rassemblement National pour que l'union des droites se fasse justement par le terrain dans les urnes.
01:19– Voilà, vous venez d'entendre Bruno Retailleau. On va en débattre maintenant avec Thuc Duhaldonis, le directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles.
01:25Bonsoir Thuc Duhaldonis. Et Charles Consigny, puisque c'est le signé Consigny.
01:30– C'est le poison pour les Républicains, ça, le mythe de l'union des droites ?
01:34– Oui, moi, je pense. Je ne sais pas quelle mouche a piqué Nicolas Sarkozy d'en appeler aussi clairement et nettement à l'union avec le Rassemblement National.
01:47Mais moi, je ne souscris pas du tout à cette thèse-là.
01:51Et je pense que c'est gros comme une maison, que c'est un piège tendu par le Rassemblement National
01:56pour essayer d'avaler la droite républicaine, en tout cas celle qui porte le nom de Républicain.
02:03– Donc Nicolas Sarkozy tombe dans le piège ?
02:05– Oui, alors je pense qu'il le fait. Il a ses raisons.
02:09Mais c'est drôle comme il prend toujours le parti d'un autre parti que le sien.
02:14C'est-à-dire un coup, c'est Macron, un autre coup, c'est le RN.
02:18Moi, je pense que ce serait très paresseux, en réalité, de la part des Républicains
02:23que de se corrompre et de se compromettre dans l'union des droites.
02:28Je pense que c'est à eux de faire le travail programmatique, politique,
02:33qui peut être à même de leur faire reprendre du poil de la bête.
02:37Et d'ailleurs, Bruno Retailleau avait plutôt réussi ces derniers mois à faire ce travail.
02:42Mais cette union des droites, qui est demandée d'une part par l'ERN et d'autre part par Reconquête,
02:48elle est demandée de part et d'autre pour des mauvaises raisons.
02:51Donc je pense qu'ils ne doivent pas le faire.
02:53– Je ne crois pas du tout que ce soit un piège tendu par le Rassemblement National,
02:57parce qu'au contraire, s'ils voulaient mettre en scène leur refus d'organiser cette union des droites,
03:02ils ne s'y prendraient pas autrement.
03:03C'est en partie le Rassemblement National qui est passé un peu du jour au lendemain
03:06d'un complexe d'infériorité à un complexe de supériorité.
03:09Il y a une tentation hégémonique aujourd'hui du Rassemblement National
03:12parce qu'ils sont à 35% dans les sondages,
03:15parce qu'on leur prédit des seconds tours victorieux.
03:20Il y a cette volonté chez eux d'y arriver tout seul
03:23et de ne pas avoir besoin d'affaires d'alliances avec personne.
03:25– En fait, vous dites que tout le monde veut l'union des droites, sauf eux en fait.
03:28– Sauf eux et les cadres des Républicains.
03:30– Et les cadres des Républicains.
03:30– Pour moi, ceux qui veulent l'union des droites,
03:32ce sont les électeurs du Rassemblement National,
03:34les électeurs des Républicains
03:35et quelques personnalités effectivement au magistère moral
03:39comme celle de Nicolas Sarkozy.
03:43C'est-à-dire des gens qui sont sortis de la politique active
03:45mais qui ont quand même une influence sur l'électorat.
03:48– Si vous voulez, Marine Le Pen, elle refuse de dire qu'elle est de droite,
03:52niant pour moi l'évidence, puisque d'une part,
03:5470% de ses électeurs se disent de droite
03:56et puis par ailleurs, elle dit souvent,
03:58mais moi je suis une circonscription à Hénin-Beaumont
04:00où les gens votaient socialistes et communistes.
04:02C'est tout à fait vrai, sauf que ces gens,
04:04ils sont devenus de droite en fait.
04:05C'est-à-dire que ces gens, à cause de l'immigration,
04:07à cause de l'insécurité, à cause de l'Europe qui les a déçus,
04:10à cause de tout ce que vous voulez,
04:11ils ont complètement changé de logiciel politique.
04:14Par ailleurs, vous avez en face du Rassemblement National,
04:17parce qu'il n'est pas le seul responsable
04:18de la manière dont les choses achoppent pour le moment,
04:22vous avez des cadres, les Républicains,
04:23qui se raidissent dès qu'on parle du Rassemblement National.
04:26Bruno Retailleau, sur votre antenne hier,
04:29vous voyez quand même qu'il est embarrassé.
04:30C'est-à-dire que d'un côté, effectivement,
04:31il refuse de traiter les électeurs du Rassemblement National de fasciste,
04:35j'ai envie de dire heureusement,
04:36mais de l'autre, tout de suite,
04:37il pointe ce refus du nom des droites,
04:40par exemple, qu'il y a eu à Béziers.
04:42Or, nous, on avait fait un sondage avec l'IFOP,
04:4688% des électeurs du Rassemblement National
04:48souhaitent un pacte de gouvernement
04:51avec un jour où une coalition rassemblant reconquête
04:54les Républicains, le Rassemblement National,
04:56et 82% des électeurs, les Républicains.
04:59C'est juste le sens de l'histoire,
05:00et c'est juste aussi une question d'arithmétique.
05:02On y vient.
05:03Oui, on y vient, parce qu'en fait, la droite veut gagner.
05:05On est un pays à droite depuis 30 ans,
05:08et on a eu François Hollande,
05:09deux mandats d'Emmanuel Macron,
05:11alors que vous avez, dans toutes les enquêtes d'opinion...
05:14La droite n'est plus au pouvoir depuis 2012.
05:15La droite n'est plus au pouvoir depuis 2012,
05:17elle n'a plus gagné une présidentielle depuis 2007,
05:19alors que l'atmosphère est éminemment de droite dans ce pays.
05:22Mais non, je ne suis justement pas d'accord avec ça.
05:25D'abord, dire que c'est une question d'arithmétique.
05:27La politique, ce n'est pas de l'arithmétique.
05:29Comme on dit tout le temps, d'ailleurs,
05:31on dit que la politique, c'est de la dynamique.
05:32C'est vrai.
05:33La politique, c'est de faire campagne.
05:35Regardez Mélanie, par exemple,
05:37qui est souvent citée en exemple,
05:39justement, par les gens qui veulent l'union des droites,
05:42elle était à peu près à 0,5% quand elle a commencé,
05:45elle a fini par gagner les élections en Italie.
05:48En faisant une coalition avec d'autres petites droites.
05:50Ce n'est pas la droite traditionnelle.
05:51Mais oui, mais peu importe.
05:52La politique...
05:52Surtout, justement, elle est allée avec Draghi et Salvini,
05:54donc elle a fait la coalition des droits.
05:56Oui, mais la politique...
05:57D'accord, c'est pour ça que je dis qu'elle est souvent citée en exemple.
06:00Mais la politique, c'est la conquête.
06:02Le problème de la droite de ces dernières années,
06:05c'est qu'elle s'est laissée endormir
06:08dans une espèce de vieillissement,
06:10un refus de se renouveler,
06:12et qu'elle a été trahie par Éric Ciotti,
06:17qui a vendu avec armée bagage
06:19le vieux parti gaulliste aux traditionnels anti-gaullistes.
06:23Et une bonne partie qui a rejoint Emmanuel Macron aussi.
06:24est trahie avant lui par, effectivement,
06:27tous ceux qui ont rejoint Macron.
06:29Donc moi, je pense qu'elle a surtout un problème d'offre,
06:31en fait, la droite.
06:32C'est-à-dire qu'elle doit travailler
06:33sur ce qu'elle propose aux Français.
06:35Faire des alliances,
06:38c'est pour moi un jeu très...
06:40très paresseux, au fond.
06:43C'est vraiment ne pas travailler.
06:46Donc, pour moi,
06:47je ne sais plus quelle était la deuxième partie de votre propos.
06:51J'avais un autre truc à dire que j'ai oublié.
06:52Moi, en tout cas, quand je vous parlais de Concon,
06:53c'est que j'ai oublié en cours de route.
06:56Quand je vous parle d'arithmétique, Charles...
06:56Mais je sais que je suis en désaccord.
06:58Non, mais tant pis,
06:58comme vous avez oublié mon propos,
07:00c'est à moi.
07:01J'ai peut-être un petit Alzheimer
07:02qui commence déjà.
07:03C'est les jeunes vieux de droite.
07:05Quand je vous parle d'arithmétique,
07:07je vous parle d'une réalité incontestable.
07:09Non, deuxième chose.
07:10Incontestable pour le Rassemblement National.
07:11C'est que le Rassemblement National n'arrive pas...
07:14Attendez, Charles, vous reprendrez.
07:15Le Rassemblement National n'arrive pas
07:17à gagner des seconds tours.
07:19Alors ça, pour faire 34% au premier,
07:2142%, tout ce que vous voulez...
07:22Pour gagner, il a besoin des LR.
07:24Il en manque une force d'appoint
07:25parce que c'est un parti,
07:26pas comme les autres,
07:27où effectivement, leur problème,
07:29c'est qu'au moment du second tour d'une présidentielle,
07:32les gens dans l'isoloir
07:33et qu'ils sont prêts à faire
07:3450% plus 1,01% des voix.
07:37Donc, ils ont besoin de cette force d'appoint.
07:38Après, là où je vous rejoins,
07:39c'est que ce n'est pas l'union des droites.
07:41Effectivement, personne n'imagine aujourd'hui
07:42que le RN deviendrait une sorte de nouvelle UMP
07:45dans laquelle viendraient se fondre
07:47et se dissoudre les Républicains
07:49ou reconquêtent.
07:49Non, ce qu'il faut,
07:50c'est des accords de second tour
07:51parce qu'on sait quelque chose
07:53qui peut atterrir avec le système électoral français.
07:56Avec le système électoral français,
07:58avec l'élection présidentielle à la française,
08:00on serait justement en Italie
08:02avec un système un peu comme les Anglais.
08:04Oui, mais on est comme en Italie au Parlement.
08:06Oui, mais donc on n'est pas dans le même système.
08:08Moi, je pense que ce serait faire,
08:10c'est faire en fait un cadeau
08:12au RN, énorme, cette union des droites.
08:15D'ailleurs, on voit bien qu'ils militent pour ça
08:17et les médias qui les soutiennent.
08:19Marine Le Pen est contre.
08:21Mais Bardella est pour à 1000%.
08:22Marine Le Pen, elle est contre.
08:23Elle a toujours dit que l'union des droites
08:24ne s'intéresse pas
08:25parce qu'elle dit qu'elle n'est pas de droite
08:26ni de gauche.
08:26Voilà, parce qu'elle est sur un autre positionnement.
08:29Mais Bardella, il est pour à 1000%.
08:30Bardella regarde des vidéos de Chirac
08:32toute la journée pour essayer de lui ressembler.
08:34Il répète mot pour mot
08:35ce que dit Nicolas Sarkozy.
08:36Ça a été démontré dans des émissions
08:39à quotidien, en l'occurrence
08:40« Rendons-leur cet hommage ».
08:42Il apprend par cœur
08:44les interventions et les discours
08:46de Nicolas Sarkozy
08:47et il les recrache dans ses émissions.
08:49Donc, il rêve en réalité
08:50de cette union des droites.
08:52Et moi, ce que je voulais dire aussi,
08:53c'est qu'il ne faut pas penser...
08:56Les Français ne pensent pas
08:57comme pense le système médiatique.
08:59En ce moment, le système médiatique
09:01est à fond à droite,
09:02à fond pour Bardella.
09:03C'est la nouvelle coqueluche du moment.
09:05Il faut toujours une coqueluche.
09:06C'est la coqueluche.
09:07On ne regarde pas les mêmes médias.
09:09Franchement, je cherche
09:10quels médias, aujourd'hui,
09:12ne tressent pas des lauriers
09:13à Bardella,
09:14au moins pour le produit médiatique
09:16qu'il est.
09:17Parce qu'il faut toujours
09:18une coqueluche.
09:19Il y a quelque temps,
09:20c'était Macron.
09:20Après, il y a eu un peu à Talle.
09:22Aujourd'hui, c'est Bardella.
09:23Demain, ce sera consigné.
09:24Demain, ce sera peut-être consigné.
09:27Il faudra que je me méfie
09:28à ce moment-là.
09:29Est-ce que la droite
09:31est en capacité, finalement,
09:32de choisir ?
09:33Parce que, pour l'instant,
09:35dans tous les sondages,
09:36elle n'est pas dans le match
09:37de la présidentielle.
09:39Elle est même loin derrière.
09:40Elle est revenue un peu
09:41avec Retailleau.
09:43Il y a le centre-droit
09:43avec Édouard Philippe.
09:44Enfin, les LR, en tant que tels,
09:46ne sont pas dans le match.
09:47Donc, peut-être qu'ils n'auront
09:48pas le choix, les LR,
09:49d'être une force d'appoint.
09:52Mais il ne faut pas réduire
09:53la droite à cette étiquette.
09:56Effectivement, moi, je pense
09:57qu'Édouard Philippe,
09:58c'est la droite, par exemple.
09:58Édouard Philippe, c'est la droite.
09:59Mais bien sûr,
10:00Édouard Philippe, c'est la droite.
10:01Et vous allez voir
10:02que plus la campagne va avancer,
10:04plus ça va se voir,
10:04que c'est la droite.
10:06Sauf que c'est une droite
10:07qui est capable de parler
10:08à des électeurs
10:10qui n'ont pas envie
10:11de voter pour Sarah Knafo.
10:13Excusez-les.
10:14Excusez les Français
10:15de ne pas tous être passés
10:17avec armée bagage
10:18à la droite de l'extrême droite.
10:20Puisque quand on regarde
10:21quand même le détail de tout ça,
10:23derrière, il y a les programmes.
10:24Quand vous regardez
10:25le programme du RN,
10:26c'est quand même,
10:27effectivement,
10:27sur certains sujets,
10:29un programme de gauche
10:30extrêmement protectionniste,
10:31souverainiste,
10:32europhobe,
10:34retraite à 62 ans, etc.
10:35Et quand vous regardez
10:36le programme de Reconquête,
10:38c'est quand même
10:39un parti pro-russe.
10:41C'est un parti qui est allié.
10:42Pro-russe.
10:43Il faut voir les positions
10:44au Parlement européen.
10:46Vous ne pouvez pas dire
10:47que c'est un parti pro-russe
10:48comme s'ils voulaient
10:48que la ministre pro-russe.
10:50Moi, je pense qu'ils prennent
10:52un certain nombre
10:52de positions pro-russe
10:53et notamment
10:54quand c'est décisif,
10:56c'est-à-dire quand il s'agit
10:57de voter pour ou contre
10:58le soutien à l'Ukraine,
11:00Reconquête est membre
11:01d'un groupe
11:02au Parlement européen
11:03qui s'appelle
11:04Europe des Nations Souveraines,
11:05dans lequel il y a quand même
11:06les 14 députés
11:07de l'AFD,
11:08ce parti allemand
11:09qui a quand même
11:09diffusé des affiches
11:10avec des saluts nazis
11:11pendant les dernières élections.
11:13Donc, pardon, voilà.
11:14Je pense que l'honneur...
11:15Duquel s'est dissocié
11:17le Rassemblement national.
11:18Mais est-ce que vous pouvez
11:18m'accorder...
11:19Pour conclure, allez-y.
11:21L'honneur de la droite,
11:22c'est de ne pas se compromettre
11:23là-dedans.
11:23Est-ce que vous pouvez
11:24m'accorder deux choses ?
11:25C'est que d'une part,
11:25effectivement,
11:26il y a une tectonique
11:26des plaques politiques
11:28qui fait qu'aujourd'hui,
11:29la force principale
11:29autour de laquelle
11:31est obligée de se positionner
11:32le reste des partis de droite,
11:33c'est le Rassemblement national.
11:34Non, je ne l'accorde pas.
11:35Et petit deux,
11:36qu'on est dans une situation
11:38assez particulière
11:39de notre histoire
11:39où, en gros,
11:41sans reversement de table
11:42en 2027,
11:43le pays court vers
11:45encore plus de dettes,
11:46encore plus d'insécurité,
11:48une fracture civilisationnelle
11:49énorme.
11:49Mais ça dépend
11:50qu'on appelle
11:50renversement de table.
11:52Ça oblige la droite
11:53à soutenir le RN, ça ?
11:55Non, ça oblige la droite
11:56à s'entendre,
11:57à travailler intelligemment
11:57au service de leurs électeurs.
11:58Mais non, mais ça ne veut rien dire.
12:00Le programme de RN
12:01ne résoudra rien
12:02à ce que vous avez décrit là.
12:04Eh bien, je veux dire,
12:05il n'y a rien là-dedans
12:06qui permet...
12:06OLR et Adouard Philippe
12:07d'évangéliser...
12:08De corriger ces déficits
12:10et de revenir dans le jeu
12:12international.
12:13Le RN, c'est très bien
12:14qu'il n'a pas de quoi
12:15former un gouvernement tout seul.
12:16Donc, moi, je ne souhaite que...
12:18Vous voulez que la droite
12:19de l'économie
12:19corrigée ?
12:20Bien sûr, la droite de gouvernement
12:21soit une force d'évangélisation
12:23auprès du Rassemblement national,
12:24évidemment.
12:25À suivre le débat,
12:26on le voit bien,
12:26il ne fait que commencer.
12:28Il aura sûrement
12:28des étapes encore,
12:30notamment après les élections municipales.
12:32Ce sera intéressant,
12:33ça rebattra les cartes aussi.
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