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  • il y a 16 heures
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, est l'invité du "Grand Jury". "Le Grand jury RTL - Public Sénat" est une émission politique majeure proposée en direct sur Public Sénat, et en simultané sur RTL. Ce grand rendez-vous politique du dimanche est présenté par Olivier Bost, chef du service politique de RTL et Steve Jourdin de Public Sénat.

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Transcription
00:00— Le Grand Jury, présenté par Olivier Bost.
00:16— Bonjour à tous. Bienvenue dans ce Grand Jury. Nous sommes en direct sur RTL et vous pouvez également nous regarder.
00:23C'est sur Public Sénat, canal 8 de la TNT. Bonjour Jean-Philippe Tanguy.
00:27— Bonjour M. Bass.
00:27— Vous êtes le président délégué du groupe Rassemblement National à l'Assemblée et également député de la Somme.
00:35Pourrez-vous faire tomber le Premier ministre mardi alors que vous avez obtenu presque tout ce que vous voulez
00:41dans le budget de la sécurité sociale ? Rêvez-vous toujours de dissolution pour Noël ?
00:48Autre question brûlante au Rassemblement National.
00:51Jordan Bardella, l'ultra-favori de l'élection présidentielle, est-il en train d'effacer Marine Le Pen de l'affiche ?
00:58— Bienvenue dans ce Grand Jury, Jean-Philippe Tanguy.
01:01À mes côtés pour vous interroger ce dimanche, Steve Jourdain de Public Sénat et Jim Jarassé du Figaro.
01:08— Bonjour.
01:08— Dans ce Grand Jury, Jean-Philippe Tanguy, nous aurons une séquence dédiée à l'élection présidentielle, donc, de 2027.
01:14Dans Tout est politique, nous parlerons des États-Unis qui semblent lâcher l'Europe.
01:19Et puis, vous répondrez aussi à nos questions express.
01:22— Le Grand Jury, l'actualité de la semaine.
01:26— Et tout d'abord, Maude Bréjon, la porte-parole du gouvernement, prévient ce matin dans la tribune dimanche,
01:31une démission de Sébastien Lecornu en cas de rejet du budget de la Sécu n'aurait pas de sens.
01:38C'est ce qu'elle dit.
01:39Alors, Jean-Philippe Tanguy, le Premier ministre, anticipe-t-il déjà le rejet de ce budget ?
01:43— Écoutez, peut-être. Peut-être essaie-t-il d'exercer une dernière pression sur la lâcheté des Républicains et des Socialistes
01:50qui font tout, et on l'a vu tristement cette semaine, pour garder leur siège, éviter cette dissolution
01:56et éviter d'aller rendre des comptes aux Français.
01:58Quand on voit qu'en une nuit, on a augmenté les taxes de 2,5 milliards, taxes hausses de la CLG sur les classes moyennes,
02:05contrairement à ce qui a été dit et pas du tout sur uniquement les Pays de l'IG, taxes sur les mutuelles,
02:09tout le monde sait qu'elle va être répercutée sur les familles et les personnes âgées par leurs primes.
02:15Ils sont prêts à tout, sauf aux économies.
02:17— Est-ce que vous aviez compris jusque-là que Sébastien Lecornu allait démissionner
02:21si c'était un vote négatif sur le projet de loi de la Sécu ?
02:24— C'est Emmanuel Macron, je crois, qui, lors de la motion de censure qu'avaient vu les socialistes trahir leurs électeurs
02:30et l'air continuer à trahir leurs électeurs, qu'Emmanuel Macron avait dit « s'il y a censure, il y a dissolution ».
02:37Donc moi, j'espère que cette automaticité existe toujours.
02:41Car pourquoi il faut une dissolution ? C'est qu'il faut vraiment un autre plan politique
02:45pour faire des économies, pour rétablir les comptes et relancer notre pays.
02:48— Vous souhaitez toujours aujourd'hui cette dissolution ?
02:51— Mais plus que jamais, parce que les débats budgétaires que nous avons montrent que la Macronie
02:54est complètement agonisante, non seulement politiquement, mais intellectuellement.
02:58Il n'y a plus de ressort, il n'y a plus d'idées, à part rajouter des taxes tout le temps.
03:02— Vous ne voyez pas la perspective de cette dissolution en train de s'éloigner, là ?
03:05— Ils ont tout fait pour l'éloigner, vous avez raison, à coups de factures très lourdes
03:09pour nos compatriotes, pour les contribuables, pour les entreprises.
03:13Mais ça ne fait que confirmer le diagnostic qu'avaient fait Jordan Bardella et Marine Le Pen,
03:17à savoir qu'ils n'ont aucune idée.
03:18Moi, on nous a distribué notamment une note des services du Premier ministre
03:22établissant les conséquences d'une non-adoption du projet de loi de finances
03:26de la sécurité sociale, ce qui nous expliquait, si ce n'était pas adopté,
03:30qu'est-ce que le gouvernement ne pourrait pas faire ?
03:32Et en fait, que disait cette note ?
03:33Ah ben, on ne pourra pas geler les retraites et les allocations,
03:36on ne pourra pas prendre des taxes ici ou là.
03:39Et il n'y avait rien sur les économies.
03:41Ce qui est incroyable, c'est que le gouvernement reconnaissait
03:43que le Parlement ne devait pas lui donner de pouvoir pour faire des économies.
03:46Ce que dit le gouvernement, c'est que s'il n'y a pas de vote sur le budget
03:49de la loi de sécurité sociale, ça veut dire que les budgets vont déraper.
03:53Parce que contrairement à l'État, quand on vote un budget pour l'État,
03:57une fois qu'on a tout dépensé, il n'y a plus d'argent.
03:59La sécurité sociale, c'est différent.
04:01Si vous avez dépassé le budget, ça continue de déraper.
04:04C'est ça le risque que pointe le gouvernement ?
04:05Vous avez parfaitement raison, mais le seul non-dérapage de ce budget,
04:09c'est que des privations et des taxes.
04:11C'est ça qui est intéressant.
04:11Il n'y avait aucune mesure concrète d'économie structurelle.
04:15Il y avait des coups de rabot sur certaines professions médicales.
04:18Mais il n'y a aucune mesure sur le contrôle de l'immigration
04:20et de la facture sociale de l'immigration.
04:22Il faut bien financer l'hôpital l'année prochaine, par exemple.
04:24Mais il n'y a pas de problème, vous le dites vous-même.
04:26Contrairement à ce qu'a dit le gouvernement,
04:27s'il n'y a pas de projet de loi de la sécurité sociale,
04:29on peut financer l'hôpital.
04:30Oui, mais on ne peut pas réévaluer les tarifs des hôpitaux,
04:35mais on ne peut pas nous dire que tout est le contraire de tout.
04:39On nous dit que s'il n'y a pas le contrôle de la finance et la sécurité sociale,
04:42on ne pourra pas contrôler les dépenses.
04:43Et la seule mesure qu'on nous donne,
04:45c'est une mesure qui ne contrôle pas les dépenses,
04:47qui augmente les dépenses.
04:48Vous voyez bien que ce n'est pas logique.
04:49La réalité, c'est que dans ce projet de loi,
04:51comme ce qui est auquel cas pour le budget général de l'État,
04:54il n'y a pas d'économie.
04:55Et d'ailleurs, nous avons voté, nous on s'y est opposé,
04:58mais le Parlement a voté, dans une certaine indifférence générale,
05:01la loi de fin de gestion pour les comptes de 2025.
05:04Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ?
05:05Il n'y a que des augmentations d'impôts,
05:07c'est-à-dire que l'intégralité de la baisse du déficit de 0,4 point,
05:11on est encore en 5,4% de déficit quand même,
05:13c'est que des taxes.
05:14Donc il n'y a eu aucune économie que des taxes
05:16de la part de ce gouvernement soutenu par LR, LPS.
05:19On ne peut plus continuer comme ça.
05:20À vous entendre, Tanguy, ce n'est pas grave
05:21si on se prive de projet de loi de finances de la sécurité sociale,
05:26budget de la Sécu, pendant un an ?
05:27Pas du tout, parce qu'on se privera de taxes et de privations.
05:30Donc en fait, on va protéger les Françaises et les Français.
05:31Alors c'est un peu le paradoxe, ça j'en conviens bien,
05:34parce que nos compatriotes sont évidemment inquiets de la situation,
05:38sont inquiets, et on le voit par la consommation.
05:40Moi j'étais sur les marchés de Noël de ma circonscription,
05:43nos compatriotes, y compris les classes moyennes,
05:45sont très inquiètes, font des économies,
05:47en espérant que ça aille mieux demain,
05:48mais en sachant surtout que le gouvernement va sans doute les tondre.
05:51Et là-dessus, malheureusement, ils ont raison,
05:53tant qu'on n'arrive pas à le faire tomber.
05:54Mais le paradoxe, c'est que c'est tellement mauvais,
05:56c'est tellement mauvais comme projet de loi de finances
05:59de la sécurité sociale,
06:00ils sont vraiment structurellement incapables d'imaginer la moindre économie
06:06qui ne soit pas un coup de bambou sur les contribuables ou sur les malades.
06:09C'est incroyable, quand même le tabou de l'immigration, monsieur.
06:13C'est quand même hallucinant, il n'y a pas de mesure.
06:15Ils sont incapables de s'attaquer aux coûts sociaux et financiers
06:19de l'immigration ou de la fraude.
06:20Juste avant ça, le gouvernement évalue à 30 milliards d'euros
06:23le coût justement de l'absence de budget de la sécurité sociale.
06:27C'est une note qui a été diffusée cette semaine par Sébastien Lecornu
06:31dans l'hémicycle qui a fait beaucoup parler.
06:34Oui, alors en fait, quand on lit bien la note,
06:36c'est 25 milliards avec un certain nombre de mesures
06:38qui vont prendre par décision réglementaire, par décret.
06:41Donc aujourd'hui, on est à 23 milliards.
06:43Le projet du gouvernement, tel qu'il est en train de se faire un chemin
06:47entre l'abandon total de LR sur la hausse de taxes
06:50et les socialistes sur les peines sur les droits sociaux,
06:56on arrive à 23 milliards de déficit.
06:57Contre 25 milliards, s'il n'y avait pas de projet de loi de finances.
07:00Alors vous voyez, le grand écart, la grande mesure du gouvernement,
07:03c'est arrivé à faire 2 milliards d'économies par ce vote,
07:06puisque je vous rappelle que l'ensemble de la sécurité sociale
07:09c'est environ 800 milliards.
07:11Donc je vous laisse faire le calcul, on n'est même pas à 0,25% d'économie.
07:16Bravo, félicitations.
07:17Pour revenir sur ce moment politique, Jean-Philippe Tanguy,
07:19vous dites que Sébastien Lecornu, le Premier ministre,
07:22a une stratégie de diversion.
07:24Qu'est-ce qui vous fait penser que le Premier ministre joue la montre
07:27et veut finir par passer soit par des ordonnances,
07:31soit par une loi spéciale, c'est-à-dire de reconduire le budget de cette année ?
07:34Mais toutes les manœuvres de M. Lecornu,
07:36y compris sa fausse démission, renomination...
07:39Il a quand même passé son temps à l'Assemblée
07:41pour discuter du projet de loi de budget.
07:44Ça, ce n'est pas gagner du temps, c'est vraiment chercher un compromis, non ?
07:47C'est gagner du temps, puisque, comment dire,
07:50il sait très bien que même si ce texte était adopté,
07:52il n'y aurait pas de rétablissement des comptes
07:54ou il n'y aurait pas de grand projet pour la France.
07:56Parce qu'on parle tous les jours de savoir
07:58est-ce que le PS et LR vont continuer à faire survivre ce gouvernement zombie,
08:03mais qu'est-ce qu'il y a comme projet derrière pour la France et les Français ?
08:05Qu'est-ce que ça résout comme grand problème ?
08:08Qu'est-ce que résolve le projet de budget ?
08:10C'est quand même important d'avoir un projet pour la France,
08:13parce que si le projet, c'est juste que le PS et les LR gardent leur siège de député,
08:17je vous assure que ça n'intéresse pas grand-monde.
08:18Vous critiquez beaucoup ces budgets, pas seulement ce budget de la Sécu, mais ces budgets.
08:23Vendredi, au moment du vote de la partie recette du budget de la Sécu,
08:27la moitié de votre groupe est absent.
08:29Comment vous expliquez ça ?
08:30Il n'y avait pas déjà la moitié du groupe qui était absent.
08:33Vous avez 123 députés, il y avait 69 députés présents en séance.
08:36Il se trouve, sur l'ensemble de la période que le groupe national est le plus mobilisé de tous,
08:40il se trouve que ce jour-là, malheureusement, nous avions un deuil avec les obsèques de M. Jamais,
08:47qui était un des membres fondateurs du Front National.
08:50D'ailleurs, on pense à sa famille et à ses proches, et c'était un jour noir pour le Rassemblement National.
08:54Donc la moitié des députés du Rassemblement National étaient présents ?
08:57Une grande partie des gens qui étaient de jeu ce jour-là.
08:59De jeu, c'est qu'on a des présences organisées pour le groupe.
09:02Donc on sera bien présent mardi.
09:04Si on assiste sur cette présence, c'est que si vous aviez été un tout petit peu plus nombreux,
09:07cette partie-là du budget ne passait pas.
09:10Oui, c'est vrai, mais nous serons parfaitement nombreux et totalement présents mardi.
09:14Vendredi, malheureusement, il y avait ces obsèques, c'est mal tombé, et c'est vrai que...
09:18Il n'y a pas de sens politique derrière tout ça.
09:20Il n'y a aucun sens politique derrière tout ça.
09:23Et d'ailleurs, normalement, le vote devait avoir lieu samedi.
09:26Il se trouve, il y a une accélération des débats pour que ceux qui nous écoutent soient au courant,
09:29ce qui fait qu'effectivement, on n'a pas pu anticiper ce changement dans le calendrier.
09:34Mardi, tout le monde sera là pour voter contre le budget de la Sécu.
09:37Absolument. Et je rappelle que sur la séquence, c'est comme une séquence qui dure deux mois,
09:41le groupe Rassemblement National est de très loin le plus mobilisé.
09:43Et nous sommes quand même deux fois plus mobilisés en moyenne
09:45que les groupes de la majorité, par exemple, et de LR.
09:49Donc il ne faut pas non plus, si vous voulez, désinformer les Françaises et les Français
09:53sur la totalité de la période.
09:54C'est quand même le groupe Rassemblement National qui est le plus présent,
09:56alors que ce n'est pas notre budget, parce que c'est ça aussi.
09:58Et ça répond à votre question sur M. Lecornu.
10:01Le grand cynisme sur ce bloc central, c'est qu'ils sont totalement absents des débats budgétaires.
10:06On a une présence moyenne des amis de M. Attal, de M. Levoquet.
10:10Oui, de 30%. Alors effectivement, 30%, c'est peut-être nul que 15,
10:13mais ça reste 30% de présence.
10:14C'est quand même bien peu quand on agit en responsabilité
10:18pour reprendre un des mots qu'ils prononcent pour faire le contraire.
10:22Jean-Philippe Tanguy, dans vos votes,
10:24pourquoi vous avez voté contre une hausse de la CSG sur le patrimoine,
10:28ça concerne vraiment les plus riches ?
10:30Non, parce que justement, ça ne concerne pas les plus riches,
10:33parce qu'en fait, vous avez beaucoup d'artisans, de professions indépendantes
10:35qui se paient en dividendes depuis la création de la flat tax.
10:40Et donc, en fait, il n'y avait pas de mesure de niveau.
10:42Vous voyez, c'est très intéressant d'ailleurs.
10:43Ils ne sont pas capables d'identifier les plus privilégiés.
10:46D'une manière générale, de toute façon,
10:48nous étions contre une augmentation de ce genre de fiscalité,
10:51et de la fiscalité en général.
10:53C'est un peu contradictoire avec votre contre-budget que vous aviez présenté.
10:57Vous aviez 15 milliards de nouveaux impôts.
10:59Il y avait notamment des taxes sur les rachats d'actions,
11:01sur les transactions financières, sur les super dividendes.
11:05Vous aussi, vous êtes pour alourdir la fiscalité ?
11:07Ah non, pas du tout.
11:08Parce que si vous avez bien lu le contre-budget,
11:09de manière générale, on baisse les impôts massivement
11:12de près de 50 milliards d'euros.
11:13Il y a un rééquilibrage fiscal,
11:15parce que nous, on ne rase pas gratis,
11:16contrairement à un certain nombre de personnes.
11:17Il est évidemment que pour baisser massivement les impôts
11:19sur les classes moyennes et populaires,
11:21notamment sur l'énergie, peut-être on en reparlera,
11:24sur les entreprises, en baissant les impôts de production,
11:26il y avait un petit rééquilibrage à faire,
11:27mais c'est surtout des économies,
11:29et au final, on baisse les impôts.
11:30Et les impôts dont vous parlez...
11:32Depuis que le budget est en examen à l'Assemblée nationale,
11:36vous avez voté contre vos convictions ?
11:38Ah non, à aucun moment.
11:39À aucun moment.
11:40Malheureusement, par contre,
11:42toutes les baisses d'impôts que nous proposions
11:43n'ont pas trouvé de majorité.
11:45Alors que la gauche ne vote pas des baisses d'impôts,
11:47c'est leur programme,
11:48mais le fait que le bloc central et les LR, par exemple,
11:50aient refusé toutes nos baisses d'impôts
11:52sur les classes moyennes et populaires,
11:53la baisse d'impôts de 20 à 5,5 sur l'énergie,
11:56la suppression de la TVA sur un panier
11:59de 100 produits de première nécessité,
12:01la baisse des impôts de production...
12:03Tout cela coûte extrêmement cher.
12:04Oui, mais monsieur,
12:05vous ne pouvez pas me dire
12:06qu'on ne vote pas des baisses d'impôts
12:07et après dire que nos baisses d'impôts sont trop chères.
12:09Que ce soit des baisses d'impôts importantes,
12:11nous le revendiquons.
12:12Mais c'est bien ce que nous proposions.
12:13Les ajustements fiscaux dont vous avez parlé...
12:15Elles ne sont pas ciblées.
12:16Comment ?
12:16En l'occurrence, elles ne sont pas ciblées.
12:17Non, justement, on ne veut pas du tout les cibler.
12:19On veut que les classes moyennes en profitent,
12:20que toutes les classes moyennes profitent
12:21des baisses d'impôts
12:22et pas toujours les mêmes,
12:24à savoir ceux qui ne travaillent pas,
12:26qui n'ont pas la chance de travailler
12:27et ceux, comment dire,
12:29qui sont les plus privilégiés.
12:30Et les impôts dont vous parliez,
12:31les réajustements fiscaux,
12:33ça concernait 1% de la population.
12:35La CLG qui va être augmentée
12:37concerne possiblement les classes moyennes.
12:39C'est une grande injustice.
12:40D'ailleurs, le paradoxe,
12:41c'est que les insoumis
12:42n'ont pas voté cette hausse de la CLG
12:44parce qu'ils l'ont trouvé trop injuste
12:45pour les classes moyennes.
12:46Donc, si les insoumis
12:47trouvent qu'une hausse d'impôts
12:48sur le patrimoine est injuste,
12:50c'est vraiment qu'elle doit être très injuste.
12:51Jean-Jubert Tanguy,
12:52dans vos pistes d'économie,
12:54il y a surtout la question de l'immigration.
12:56Vous en parliez tout à l'heure.
12:57À combien évaluez-vous
12:58les économies que vous pourriez faire
13:00dès la première année sur ce sujet ?
13:02Dès la première année,
13:03c'est-à-dire sans modification de la Constitution,
13:05nous pouvons faire entre 16 et 18 milliards
13:07d'euros d'économies,
13:09en particulier des économies
13:10sur le modèle social,
13:11que ce soit la transformation
13:13de l'aide médicale d'État
13:14en aide médicale d'urgence,
13:15la fin des visas pour soins.
13:16C'est plus de 1 milliard d'euros
13:17d'étrangers qui viennent dans notre pays
13:19uniquement pour se soigner.
13:21Je me permets de vous ramener
13:22à votre contre-budget
13:23parce que c'était 11 milliards
13:24qui étaient budgétés sur l'immigration
13:26de sources d'économies.
13:28Là, tout augmente.
13:29Vous êtes à 16 à 18 milliards maintenant.
13:31Non, c'est-à-dire que vous me demandez
13:32tout ce qu'on pourrait faire potentiellement.
13:34On a fait un certain arbitrage
13:35dans un cadre contraint,
13:37notamment les 6 mois.
13:38Parce que, par exemple,
13:39nous, on estime qu'on peut faire
13:40en seulement 6 mois
13:41à cause de la mise en place.
13:44Donc, c'est vrai que le contre-budget
13:44du Rassemblement national,
13:45c'est vraiment un contre-budget opérationnel
13:47d'un parti politique
13:49qui aspire à gouverner.
13:50Si vous voulez, nous, on estime
13:51que le temps qu'on prenne la mesure
13:53et qu'elle soit appliquée,
13:54notamment pour les aides non-contributives,
13:55il faut 6 mois.
13:56Donc, par prudence
13:57et pour éviter un certain nombre
13:58de critiques de la presse,
14:00nous avons pris des économies
14:01sur 6 mois.
14:01Et même quand on est prudent,
14:02finalement, on nous reproche
14:03ce qu'on nous reprochait avant,
14:05c'est-à-dire de ne pas prendre
14:06les 6 mois et de ne pas être prudent.
14:07Donc, en fait,
14:07quand on prend une mesure de prudence,
14:08on nous critique
14:09et quand on ne prend pas
14:10la mesure de prudence,
14:11on est aussi critiqués.
14:11On va s'intéresser
14:11à vos sources d'économie
14:13sur l'immigration.
14:14Il y a notamment le renvoi
14:15des étrangers
14:15qui n'ont pas d'emploi
14:17depuis un an.
14:19Ça représenterait,
14:19d'après vous,
14:20une économie
14:20d'un milliard 100 millions d'euros.
14:22Ça fait combien d'expulsions
14:23pour arriver à ce chiffre
14:24d'un milliard 100 millions ?
14:26Écoutez, là,
14:27de tête,
14:28ce n'est pas le chiffre exact
14:29d'expulsion,
14:29mais c'est sûr
14:30que c'était une règle de 3
14:31qui correspondait
14:32à ce que coûte en moyenne
14:33un étranger au chômage,
14:35sachant qu'en moyenne,
14:36les étrangers au chômage
14:37dans notre pays
14:37sont deux fois plus nombreux
14:38que les nationaux.
14:39Mais là, effectivement,
14:40vous me posez une colle
14:41sur le chiffre exact
14:42qui correspond à cette règle de 3.
14:43Mais l'ordre de grandeur
14:44était très prudent
14:45car nous nous mettons,
14:48comme nous ne pouvons pas faire
14:48de changement constitutionnel,
14:50on se limite vraiment
14:50à l'expulsion des étrangers
14:52au chômage
14:52sur une longue durée
14:53dont il n'y aurait vraiment
14:55pas d'appel
14:58un certain nombre de faits juridiques,
14:59de jurisprudence
15:00qui aujourd'hui limitent grandement
15:02la capacité d'action
15:03d'un gouvernement.
15:04Mais il est certain
15:04que si nous avions la possibilité
15:06de faire passer par référendum
15:07nos mesures constitutionnelles
15:09de contrôle de l'immigration,
15:10nous pourrions faire
15:11bien plus d'économies.
15:13Mais comment arriverez-vous
15:14à expulser en 6 mois
15:15des étrangers vers des pays
15:18qui parfois refusent
15:20de reprendre leurs ressortissons ?
15:21Nous mettrons en place
15:22l'ensemble des rétorsions
15:24que nous proposons
15:25depuis des années
15:25qui n'ont pas été mises en place.
15:27Il faut bien le dire en particulier...
15:28Et ça va prendre en longtemps ?
15:29Non, je ne pense pas
15:30parce que la rétorsion,
15:31les rétorsions financières
15:33notamment
15:33que nous mettrons en place
15:34notamment sur les transferts
15:36de la diaspora
15:37des diasporas
15:38qui se trouvent en France
15:39dans ces pays d'origine
15:39seront extrêmement sévères
15:41de notre part
15:42et pour un certain nombre
15:43de pays d'Afrique notamment
15:45ça peut représenter
15:46plusieurs points de PIB.
15:47Donc je pense que ces pays
15:48accepteront
15:49dans un délai très rapide
15:51de reprendre leurs ressortissons
15:52car ils ne peuvent pas se permettre
15:53comment dire
15:53qu'on coupe
15:54le robinet financier
15:55qui vient de la France
15:56vers eux.
15:57Alors le but
15:58n'est évidemment pas non plus
15:59d'appliquer ces restorsions
16:01pour les appliquer.
16:02Je pense que l'élection
16:02du Rassemblement National
16:03sera en lui-même
16:05un signal
16:05pour ces pays
16:07qui comprendront
16:07que la France
16:08ne se laissera pas faire.
16:09Une dernière question
16:10sur votre contre-budget.
16:11Vous défendez 5 milliards
16:12d'euros d'économies
16:13sur le budget des régions.
16:15Qu'est-ce qu'arrêtent
16:16de faire les régions ?
16:17Elles arrêtent de rénover,
16:18de construire des lycées ?
16:19Elles arrêtent la formation ?
16:20Elles arrêtent des transports ?
16:21Parce que 5 milliards
16:22c'est beaucoup.
16:23Reporté au nombre
16:24de régions,
16:25au nombre d'administrations
16:25derrière,
16:26ce n'est pas énorme.
16:27Ça fait en gros
16:28500 millions,
16:28un peu moins de 500 millions
16:29d'économies structurelles
16:30par région.
16:31Je peux vous dire
16:32qu'il y a beaucoup
16:32de bras.
16:32Elles n'ont jamais fait ça
16:33jusque-là.
16:34C'est sûr qu'elles n'ont pas
16:34fait cela.
16:35Elles ont même fait l'inverse.
16:36Elles ont déjà été réduites
16:36mais c'est de plus.
16:36Elles ont beaucoup fait l'inverse.
16:38Vous savez que la Cour des comptes
16:39avait rendu un rapport
16:39très sévère
16:40sur la création
16:41de ces grandes régions
16:42qui devaient faire des économies.
16:43Évidemment,
16:52ça veut dire qu'il y a des choses
16:53que vous arrêtez de faire.
16:54Oui, mais par exemple
16:54les subventions massives
16:57à un certain nombre
16:57d'associations
16:58seront arrêtées
16:59d'associations politiques.
17:01Je ne sais pas si ça fait
17:01500 millions.
17:02Je peux vous dire
17:03dans les Hauts-de-France
17:03que le nombre de subventions
17:05que nous versons
17:06aux associations
17:06dans le cadre
17:07de la politique de la ville
17:08est complètement insupportable
17:10et sans aucun contrôle.
17:11Je peux vous le dire
17:12que le jour
17:13où il y aura un peu
17:13l'équivalent
17:14d'une commission
17:16main propre
17:17sur le déversement
17:19de plus de 50 milliards
17:20par an,
17:21l'ensemble
17:22des subventions
17:23aux associations
17:23dans notre pays
17:24c'est 50 milliards
17:25d'euros par an.
17:26Toutes strates confondues.
17:27Donc il y a évidemment
17:27des associations
17:28qui font un travail
17:29qu'on va faire
17:30une délégation
17:30de services publics
17:31mais vous avez derrière cela
17:32un nombre de copinages
17:33de renvois d'ascenseurs
17:34de petits billets
17:35qui circulent
17:36dans notre pays.
17:37Vous avez aussi
17:38les clubs de foot.
17:39Vous savez que les clubs de foot
17:41ceux qui nous écoutent
17:41il y en a beaucoup
17:42sur le territoire
17:42ils savent bien
17:43qu'ils n'ont pas
17:44beaucoup d'argent.
17:45Je peux vous dire
17:45qu'ils vivent surtout
17:46sur la bonne volonté
17:47des bénévoles
17:47et que les clubs de foot
17:48les clubs de sport
17:49dans notre pays
17:49ils entendent parler
17:50beaucoup d'argent
17:51qui circule à la télé
17:52ils n'en voient pas
17:53beaucoup la couleur
17:53sur le terrain
17:54sur le budget de la sécu
17:58notamment sur la suspension
17:59de la réforme des retraites
18:00vous avez voté
18:01pour cette suspension
18:02ce week-end
18:03vous êtes conscient
18:05que si vous votez
18:05contre mardi
18:06si vous votez
18:07contre le budget de la sécu
18:08ça ne passera pas
18:08vous rétablissez
18:09la réforme des retraites
18:11oui tout à fait
18:11parce que si on vote contre
18:13ça veut dire qu'on arrive
18:14à mettre en échec
18:15enfin notre vote contre
18:16s'il passe
18:17et s'il implique
18:18la non-suspension
18:19de la réforme des retraites
18:21ça veut dire que
18:21le projet n'est pas passé
18:23et que M. Lecornu
18:24devrait tomber
18:24et que donc il y aura
18:25une dissolution
18:26s'il y a une dissolution
18:27le Rassemblement National
18:28peut remporter
18:29ça c'est ce que vous souhaitez
18:30dans l'effet
18:31c'est votre théorie
18:32bien sûr que c'est la théorie
18:32mais c'est ce qui a été promis
18:33aux Français
18:34les Français ne la verront pas
18:36M. Macron nous a dit
18:37s'il n'y a pas
18:38de projet de sécurité sociale
18:40ou de projet de loi
18:41de finance générale
18:42il y aura dissolution
18:43non il n'a pas dit ça
18:44je n'ai jamais dit ça
18:44il a dit que le gouvernement
18:46tomberait et qu'il y aurait
18:46une impasse
18:47et ça revient à une motion
18:48de censure
18:49non pas forcément
18:50si vous vous estimez
18:51que ce n'est pas un désaveu
18:52pour le Premier ministre
18:53puisqu'il lui-même
18:54siège au banc régulièrement
18:55moi je pense que la crise politique
18:57reviendra à ce message là
18:58mais si vous estimez
18:59vous dites si mardi
19:01c'est un vote négatif
19:02sur le budget
19:03de la sécurité sociale
19:04Sébastien Lecornu
19:05doit démissionner
19:06c'est ce que vous dites
19:06bien sûr
19:07c'est un désaveu majeur
19:08ce sera un désaveu essentiel
19:10de toute sa politique
19:10et en plus d'une politique
19:11qui nous a fait perdre
19:12beaucoup de temps
19:13donc je ne vois pas
19:14comment il ne pourrait pas
19:15démissionner
19:15enfin je veux dire
19:16le nombre de messages politiques
19:18qui ont été envoyés
19:18encore par la région
19:19ce matin
19:20expliquant que ce serait
19:21un désaveu
19:22ce serait la fin du quinquennat
19:23ce serait la fin
19:24de M. Lecornu
19:26tout le monde serait renvoyé
19:27aux élections
19:28écoutez tous ces messages
19:29ont été passés
19:29et s'ils démissionnent
19:30ça veut dire qu'on finisse l'année
19:30sans budget
19:31mais je souhaite
19:32qu'on finisse l'année
19:33sans ces budgets
19:34ces budgets sont toxiques
19:35pour la France
19:36les français
19:37comme il l'était
19:38mais j'ai fini quand même
19:39sur cette réponse
19:40sur les retraites
19:41ça veut dire que
19:42s'il y a dissolution
19:42ce sera peut-être
19:44l'abrogation
19:45de la réforme des retraites
19:46si Jordan Bardella
19:47est Premier ministre
19:47c'est ça l'essentiel
19:49parce que ce petit décalage
19:50comment dire
19:51ça renvoie en fait
19:53au grand débat de 2027
19:54et c'est pas financé
19:55or l'élection
19:56de Jordan Bardella
19:57comme Premier ministre
19:58enfin d'une majorité
19:59de députés
20:00Rassemblement National
20:00et UDR
20:01avec Jordan Bardella
20:03Premier ministre
20:03ça veut dire
20:04non seulement l'abrogation
20:05de la réforme des retraites
20:06mais un financement
20:07de cette nouvelle réforme
20:08des retraites
20:08plus juste
20:09pour les travailleurs
20:10donc vous restez
20:10sur le programme
20:11de 2022 en la matière
20:12c'est-à-dire
20:13une retraite à 60 ans
20:15pour ceux
20:15qui ont commencé
20:16à travailler
20:16avant 20 ans
20:18et 42 ans
20:19d'annuité
20:20pour tous les autres
20:2042 ans progressivement
20:22selon que vous êtes entré
20:23dans le marché du travail
20:24entre 20 et 22 ans
20:25d'accord
20:26par exemple
20:28un jeune
20:29qui a commencé
20:29à 25 ans
20:30il part à la retraite
20:31à 67 ans
20:32ça c'est le système
20:33d'aujourd'hui
20:34c'est quand même
20:34très éloigné
20:35de ce que vous proposez
20:37pour les carrières longues
20:39et ceux qui ont commencé
20:40à travailler
20:41est-ce qu'il n'y a pas
20:41un grand écart
20:42entre les français
20:45qui ont commencé
20:45à travailler
20:46à 19 ans
20:46dans votre programme
20:48et ceux qui ont commencé
20:49à 25 ans
20:50on passe de 60 à 67 ans
20:53ah mais c'est toute la logique
20:54de notre proposition
20:55justement
20:56on considère
20:56que les personnes
20:57qui ont commencé
20:58à 25 ans
20:58généralement
20:59sont des gens
20:59qui ont la chance
21:00l'opportunité
21:00de faire des études
21:01qui ont des métiers
21:02moins difficiles
21:03alors que ceux
21:03qui ont travaillé
21:03avant 20 ans
21:04sont dans une situation
21:06inverse
21:07par ailleurs
21:08la situation
21:09que vous énoncez
21:10c'est la situation actuelle
21:11donc en fait
21:11notre réforme
21:12ne change pas
21:12la situation actuelle
21:14aujourd'hui
21:14quelqu'un
21:15c'est même pire que ça
21:16d'ailleurs
21:16quelqu'un qui commence
21:16à travailler
21:17à 25 ans
21:19il s'arrête
21:20à 67 ans
21:21de manière automatique
21:23mais s'il n'y avait
21:24comment dire
21:25il n'y avait pas
21:25ce système de protection
21:26il commencerait
21:27il finirait
21:28entre 67 et 68 ans
21:29donc en fait
21:30c'est la situation actuelle
21:31et c'est marrant
21:31le fait que vous
21:33que vous soulevez
21:34avait été soulevé
21:35par la campagne
21:36législative
21:36par nos adversaires
21:37et avait été présenté
21:38aux françaises
21:38et aux français
21:39comme une faille
21:40de notre système
21:41de retraite
21:41mais c'est la faille
21:42du système de retraite
21:43actuel
21:43ça n'a rien à voir
21:44avec les mesures
21:45du Rassemblement National
21:46Justement est-ce qu'il ne faut pas
21:47changer tout le système ?
21:49Ce système là
21:49il n'y a pas à le changer
21:50puisque ce n'est pas
21:51la part injuste
21:52de la réforme des retraites
21:53la part injuste
21:54de la réforme des retraites
21:55c'est les gens
21:55qui ont commencé
21:55à travailler tôt
21:56et qui parfois
21:57cotisent plus
21:57que 42 ans
21:59il y en a
21:59un certain nombre
22:00de personnes
22:00qui pour arriver
22:01à l'âge de départ
22:03à la retraite
22:04doivent cotiser
22:04beaucoup plus
22:05que les autres
22:05c'est vraiment
22:06un système injuste
22:07c'est d'ailleurs pour ça
22:08que les françaises
22:08et les français
22:09sont contre
22:09depuis le début
22:10c'est qu'ils ont bien compris
22:11que cette réforme
22:12était totalement injuste
22:13Vous êtes pour de la capitalisation
22:14dans le système de retraite
22:15ou pas ?
22:16Il faut encourager
22:17évidemment la capitalisation
22:18mais on nous dit
22:19il n'y a qu'à
22:20faut qu'on
22:21changer la répartition
22:22par la capitalisation
22:23quand vous
22:23vous intéressez
22:25aux réformes
22:26qui sont proposées
22:26ce sont des réformes
22:27qui mettront
22:28entre 20 et 40 ans
22:29parce que le système
22:30des retraites
22:30c'est évidemment
22:31un financement
22:32très important
22:33c'est 400 milliards
22:34d'euros par an
22:36et donc pour arriver
22:37comment dire
22:38même ceux qui proposent
22:39ce système
22:39pour arriver
22:40à de telles sommes
22:40déversées
22:42il faudrait une transition
22:43qui durerait
22:43entre 20 et 40 ans
22:44donc c'est un peu
22:45la nouvelle mode
22:46de présenter la capitalisation
22:47comme la solution magique
22:48il faut l'encourager
22:49il faut la développer
22:51mais ce n'est pas
22:52la formule magique
22:53Ce n'est pas pour remplacer
22:53le système actuel
22:54mais ce n'est pas possible
22:55avant une toute dernière question
22:56sur ce budget de la sécu
22:57juste je voudrais
22:57vous faire savoir
22:58que sur ce budget précisément
23:00Bruno Retailleau
23:01donc le président
23:01des républicains
23:02vient de dénoncer
23:03un hold-up fiscal
23:04et il appelle
23:05les députés LR
23:06à ne pas voter pour
23:07une dernière question
23:08justement
23:08Je sais qu'il y a des ministres
23:09LR dans le gouvernement
23:10quand même
23:10parce que ce serait bien
23:11que M. Retailleau
23:12Il y a des limites
23:14au dédoublement
23:14de personnalité
23:15Est-ce que vous pensez
23:16que les députés LR
23:17vont respecter
23:18cet appel du président
23:19du parti
23:20à mardi ?
23:21Écoutez nous verrons
23:21pour le moment
23:22ils n'ont rien respecté
23:22du tout
23:23puisqu'ils ont voté
23:23plein de taxes
23:24et ils ont soutenu
23:25le gouvernement
23:25socialo-macroniste
23:26tel qu'il est
23:27M. Retailleau
23:28a donc suspendu
23:29ses troupes
23:31qui sont dans le gouvernement
23:33en disant que
23:33s'ils sortaient du gouvernement
23:34ils redevenaient LR
23:35donc c'est vraiment
23:36une toute petite sanction
23:36parce que si c'est insupportable
23:38toutes ces taxes
23:39tout ce budget
23:40tout ce que fait
23:40le gouvernement
23:41le cornu
23:41il devrait être viré à vie
23:43donc on voit bien
23:44que tout ça est très hypocrite
23:45et qu'en fait
23:45M. Retailleau
23:47a ses deux fers au feu
23:48et qu'il n'y a pas de position
23:49il n'y a pas d'autorité
23:50donc pour un parti
23:51qui veut incarner
23:51la restauration de l'autorité
23:53la discipline
23:54ils n'arrivent même pas
23:55à avoir de la discipline
23:55sur quatre ministres
23:57Jean-Philippe Tanguy
23:57nous avons lu plusieurs articles
23:59en censant
24:00les qualités
24:00de la ministre du budget
24:01Amélie de Montchalin
24:02cette semaine
24:03vous ne partagez pas
24:04les louanges
24:05de vos collègues ?
24:06ça dépend des qualités
24:07et si ce sont des qualités
24:08intellectuelles et rhétoriques
24:10elle en a de nombreuses
24:11et une résilience physique aussi
24:13assez impressionnante
24:14il faut bien dire
24:14dans ces débats
24:15mais comme je l'ai dit
24:17à plusieurs reprises
24:18c'est aussi une excellente comédienne
24:19c'est à dire qu'elle arrive
24:20à occuper
24:20la scène parlementaire
24:22en nous faisant perdre
24:23beaucoup de temps
24:24comment dire
24:25en détournant
24:27beaucoup de questions
24:28il y a des questions
24:28très importantes
24:29on n'a pas eu de réponse
24:30vous voyez par exemple
24:30tout ce qui est
24:32crédit carbone
24:32marché carbone
24:33les certificats
24:34d'économie d'énergie
24:35qui vont augmenter
24:35de 2 milliards d'euros
24:36les taxes sur le carburant
24:38le gaz
24:39le fuel
24:40au 1er janvier
24:41ce qu'on appelle aussi
24:42les certificats
24:42de production de biogaz
24:44voilà toutes ces choses
24:44étranges
24:45ces objets fiscaux
24:46non identifiés
24:47c'est des mesures écologiques
24:48vous êtes contre
24:49toutes les mesures écologiques
24:49c'est juste des taxes
24:53pour faire
24:53la poche des français
24:54sur le dos
24:55sur le dos
24:56de l'écologie
24:57mais voyez
24:57les certificats
24:58d'économie d'énergie
24:59ça existe depuis 20 ans
25:00je ne vois pas trop
25:01quelle crise écologique
25:02ça a solutionné
25:04par contre
25:04ça ponctionne
25:05aujourd'hui
25:056 milliards d'euros
25:06sur les factures
25:07des familles
25:08et des entreprises
25:09et ce sera
25:098 milliards
25:10pour l'année prochaine
25:11voilà
25:11donc l'excuse de l'écologie
25:13écoute très cher
25:13aux françaises
25:14aux français
25:14qui d'ailleurs
25:14ne sont pas dupes
25:16je vous renvoie
25:16à la crise des gilets jaunes
25:17qui était exactement cela
25:18c'est-à-dire détourner
25:19la cause de l'écologie
25:20pour faire les poches
25:21des familles
25:22et des entreprises
25:23Jean-Philippe Tanguy
25:24vous en êtes où
25:24dans votre réflexion interne
25:26sur l'intégration
25:27dans le droit français
25:28du respect des 3%
25:30de déficit
25:30les fameux 3% européens
25:32mais écoutez
25:33c'est une réflexion
25:34qui avance
25:35et qui avance
25:36comment dire
25:37de manière constructive
25:38parce que
25:39ça permet aussi
25:40d'avoir le débat
25:40sur qu'est-ce qui relève
25:41de la dépense d'avenir
25:42l'éducation
25:44de nos enfants
25:44la recherche
25:45et le développement
25:46les grandes infrastructures
25:47comme le plan nucléaire
25:48ou le TGV
25:49et comment dire
25:50la mauvaise dépense
25:51la dépense de fonctionnement
25:53la gabegie
25:54pour pas dire
25:54le clientélisme électoral
25:55et acheter les élections
25:57donc votre adhésion
25:57votre adhésion au 3%
25:59c'est pour être plus ferme
26:00sur le plan budgétaire
26:01c'est ça l'idée ?
26:01C'est pour rétablir
26:02les comptes
26:03dans l'intérêt de la France
26:03nous sommes
26:04on va rentrer
26:05dans la 52ème année
26:07pardon
26:08de déficit
26:09systématique
26:10des comptes publics
26:11moi je dois dire
26:12qu'on pensait
26:12que les 50 ans
26:13ce triste anniversaire
26:14serait un peu
26:15comment dire
26:16un cri d'alarme
26:17et que maintenant
26:18ça n'a pas changé
26:18l'État est incapable
26:19de faire des économies
26:20or respecter
26:21les 3% de déficit
26:23c'est pas le chiffre magique
26:24parce que ce chiffre
26:25sort un peu
26:25il faut le dire
26:25de n'importe où
26:26c'est juste qu'il faut
26:27rétablir les comptes
26:28baisser le déficit
26:30pour baisser la charge
26:30de la dette
26:31parce qu'aujourd'hui
26:31les Françaises
26:32et les Français
26:33doivent savoir
26:34que la charge d'intérêt
26:35de la dette
26:35c'est-à-dire
26:36le nombre d'impôts
26:37la quantité d'impôts
26:38qui est dépensée
26:39uniquement pour payer
26:40la charge de la dette
26:41étrangle la capacité
26:42de l'État
26:43à faire des choses
26:43puisqu'on est à 73 milliards
26:45pour l'année prochaine
26:46et on sera pour 2027
26:47sans doute
26:48à près de 100 milliards d'euros
26:50et donc ces 100 milliards d'euros
26:51qui vont dans la charge
26:52de la dette
26:52ne permettent pas
26:53d'investir dans le système
26:54de santé
26:55dans l'éducation
26:56dans l'avenir
26:57dans la réindustrialisation
26:58et puis c'est surtout
26:59il faut les sortir
27:00les 100 milliards
27:00c'est-à-dire
27:01c'est beaucoup d'impôts
27:02des Françaises
27:02et des Français
27:03donc revenir
27:04dans une trajectoire
27:05de contrôle des finances publiques
27:06c'est pas du tout
27:07pour faire plaisir
27:07à la Commission européenne
27:09c'est dans l'intérêt
27:10de la France
27:11et des Français
27:11car sinon
27:12ce sont leurs impôts
27:13qui brûleront
27:14qui seront dépensés
27:15comment dire
27:16en charge d'intérêt
27:16Donc des réponses
27:22par oui ou non
27:24une crèche
27:25dans une mairie
27:25est-ce que c'est une entrave
27:26à la laïcité ou pas ?
27:28Non
27:28Pour ou contre
27:29des rames de trains
27:30et de métros
27:30réservés aux femmes ?
27:31Non
27:31Faut-il supprimer
27:33les feux rouges
27:34les lignes blanches
27:35les panneaux de signalisation
27:36c'est une proposition
27:37de Louis Sarkozy ?
27:38Non
27:38et donc non
27:39un double non
27:40Bon c'est très rapide
27:41C'est pour Louis Sarkozy
27:42La rédite est efficace
27:44Très très bien
27:45Pour ou contre
27:45le non remplacement
27:46d'un départ à la retraite
27:47sur deux dans la fonction publique
27:49c'est ce qu'a voté le Sénat hier ?
27:51Non parce que ça fonctionnera pas
27:52Il ne faut pas réduire
27:53le nombre de fonctionnaires ?
27:54Si mais il faut d'abord
27:55repenser la fonction publique
27:56avant de mettre ça
27:57sur le dos des fonctionnaires
27:58Vous voyez ça c'est intéressant
27:59à quel point aussi
28:00cette droite sénatoriale
28:01est incapable
28:02de se remettre en cause
28:03Pourquoi est-ce que je dis ça ?
28:04Moi à l'époque
28:04où Nicolas Sarkozy l'a fait
28:05nous étions encore
28:07avec Nicolas Dupont-Aignan
28:08dans la sphère de l'UMP
28:10c'était la réduction
28:11comment dire
28:12l'optimisation
28:13de la dépense publique
28:14et c'était déjà
28:15un fonctionnaire sur deux
28:16pas remplacé à la retraite
28:17ça n'a pas fonctionné
28:17ça a fini par coûter plus cher
28:18que ça devait rapporter
28:20Pourquoi ?
28:20Parce qu'en fait
28:21c'est pas la fausse des fonctionnaires
28:22s'il y a une dérive
28:23de dépense de l'État
28:24c'est parce que
28:25l'État est mal organisé
28:26On a parlé tout à l'heure
28:27du millefeuille administratif
28:28de cette superposition
28:30de strates
28:31dont plus personne
28:31ne comprend rien
28:32si vous ne faites pas
28:33de réforme
28:33de ces strates
28:35et bien en fait
28:35les emplois de fonctionnaires
28:36que vous allez supprimer
28:37ils seront faits
28:39sur les fonctions publiques utiles
28:40c'est ce qu'a fait
28:41M. Sarkozy
28:41la police
28:42l'armée
28:43la gendarmerie
28:44les douanes
28:44c'est ça qui ont été sacrifiés
28:46pendant que la fonction publique
28:47territoriale
28:47va continuer à augmenter
28:48donc il faut d'abord
28:49faire la grande réforme
28:50du millefeuille administratif
28:51le ménage
28:52dans toutes les agences
28:53les structures parallèles
28:54faire des vrais choix
28:55supprimer au moins
28:56deux échelons
28:57et là
28:57on pourra supprimer
28:59des postes
29:00non pas de postes
29:00de fonctionnaires
29:02aujourd'hui on ne peut pas dire
29:04à des fonctionnaires
29:04qu'ils sont inutiles
29:05c'est d'une grande violence
29:06et c'est d'une grande injustice
29:07Jean-Philippe Tanguy
29:09on va marquer une pause
29:09dans ce grand jury
29:10on se retrouve dans un instant
29:11avec une question
29:12notamment
29:13Jordan Bardella
29:14est-il en train d'effacer
29:16Marine Le Pen
29:16de la présidentielle
29:17à tout de suite
29:18le grand jury
29:20RTL
29:21public sénat
29:21le Figaro M6
29:32on commence avec la Corée du Nord
29:35qui a lancé ce soir
29:36un nouveau missile
29:37un missile intercontinental
29:39capable d'embarquer
29:40une charge nucléaire
29:40elle a désormais
29:42la capacité
29:42de frapper n'importe où
29:43aux Etats-Unis
29:44States
29:45la Corée du Nord
29:48considère les Etats-Unis
29:50comme la menace
29:51la plus importante au monde
29:52aujourd'hui
29:53le développement
29:54inconscient
29:55d'armes nucléaires
29:56et de missiles balistiques
29:57par la Corée du Nord
29:58menace le monde entier
29:59ça devrait être
30:01une victoire facile
30:02pour Donald Trump
30:02et bien pas du tout
30:04le bouton nucléaire
30:06est sur mon bureau
30:07ce n'est pas du tout
30:08du chantage
30:09c'est la réalité
30:10Kim Jong-un
30:11est le plus agressif
30:12des trois Kim
30:13qui ont dirigé le pays
30:14Corée du Nord
30:17un plan pour survivre
30:19aujourd'hui à 13h
30:20sur Public Sénat
30:21et sur publicsénat.fr
30:29Quand on pense
30:43qu'il y a des gens
30:43qui font tout
30:44pour ne pas oublier
30:45de prendre leur rendez-vous
30:46de prévention
30:46alors qu'avec
30:47Mon Espace Santé
30:48ils auraient un agenda
30:49avec des rappels personnalisés
30:51utilisez donc
30:52Mon Espace Santé
30:53vos rendez-vous
30:54et examens de prévention
30:55y seront regroupés
30:56Mon Espace Santé
30:58téléchargez dès maintenant
30:59l'application
31:00D'un côté
31:05on peut penser
31:06qu'attraper la grippe
31:07ce n'est pas si grave
31:08D'un autre côté
31:10la grippe
31:11c'est quand même
31:11plus de 17 000 morts
31:12en France
31:13rien que l'année dernière
31:14Alors le mieux
31:16c'est de se faire vacciner
31:1765 ans et plus
31:20personnes atteintes
31:21d'une maladie chronique
31:22femmes enceintes
31:23faites-vous vacciner
31:24contre la grippe
31:28Rêver à nouveau
31:33c'est tout un apprentissage
31:35Apprenti de Toy
31:37aide chaque année
31:37plus de 40 000 jeunes
31:38en difficulté
31:39à bâtir leur avenir
31:40De la Thaïlande
31:59nous connaissons
32:00ses plages de rêve
32:01et son tourisme bon marché
32:02mais peu savent
32:03que derrière cette carte postale
32:05le roi de Thaïlande
32:06est l'un des plus controversés
32:07au monde
32:08Ramadis
32:09c'est l'histoire d'un prince
32:10qui au fil du temps
32:11a d'abord surpris
32:12déçu
32:13puis indigné
32:14depuis son accession
32:15au trône en 2016
32:17Ramadis est critiqué
32:18pour son train de vie
32:19et ses excès
32:20le roi a pris l'habitude
32:21de vivre en bavière
32:23parfois court-vêtue
32:24et souvent entourée
32:25de femmes
32:26la Thaïlande
32:27applique l'une des lois
32:28de l'aise majesté
32:28les plus dures au monde
32:29critiquer le roi
32:31ou sa famille
32:32peut vous conduire
32:33en prison
32:33pour 3 à 15 ans
32:35tout importe que le roi
32:36soit un bouffon
32:37un obsédé sexuel
32:38ou je ne sais quoi
32:39le statut dont il dispose
32:41les lois constitutionnelles
32:42qu'il met en place
32:43nous impose de le respecter
32:45et de le vénérer
32:45coin barre
32:46Ramadis
32:47le mystérieux roi de Thaïlande
32:49vendredi prochain
32:50à 18h30
32:51sur Public Sénat
32:52et sur Public Sénat.fr
32:54Bonjour chez vous
32:58je vous retrouve
32:58du lundi au vendredi
32:59à 7h30
33:00et nous serons
33:01plus que jamais
33:01au coeur de nos régions
33:02avec nos invités
33:03nos reportages
33:04et la presse régionale
33:06pour découvrir
33:06et comprendre
33:07les enjeux politiques
33:08de notre quotidien
33:10Bonjour chez vous
33:11c'est du lundi au vendredi
33:12à 7h30
33:13Durant de nombreuses années
33:23la Chine est déchirée
33:24par la guerre civile
33:25puis en janvier 1949
33:26les troupes de Mao
33:28arrivent aux portes de Pékin
33:29la victoire tant attendue
33:30est à portée de main
33:31l'union de la Chine
33:32semble désormais possible
33:33et c'est aussi à ce moment là
33:35que beaucoup de Chinois
33:36prennent conscience
33:37de la prouesse de Mao
33:38il a réussi à s'imposer
33:40en vainqueur
33:40l'ambition de Mao
33:41est sans limite
33:42il veut que le monde entier
33:44soit époustouflé
33:45par les progrès de la Chine
33:46et le grand bond en avant
33:47doit incarner cette vision
33:48dans tout le pays
33:49on construit des barrages
33:51des voies ferrées
33:52et des complexes industriels
33:53mais il manque
33:54à ce pays agricole
33:55la matière indispensable
33:56à toute nation industrialisée
33:58l'acier
33:58partout
33:59des feux flambent
34:00et des fumées
34:01s'élèvent dans le ciel
34:01il semblerait que Mao
34:03ait trouvé la clé
34:04de l'essor industriel
34:05mais la réalité
34:06du grand bond en avant
34:07est tout autre
34:07les chiffres de production
34:09sont purement illusoires
34:10l'acier
34:11pourtant produit à grand peine
34:12n'est que de la ferraille
34:14sans valeur
34:14la Chine se trouve désormais
34:16au bord du gouffre
34:17la question n'est plus
34:18de savoir
34:18si une catastrophe
34:19va se produire
34:20mais quelle sera
34:21l'étendue des dégâts
34:22Mao
34:23l'empereur rouge
34:24le grand bond en avant
34:25le deuxième épisode
34:26de votre série documentaire
34:28vendredi prochain à 22h sur Public Sénat
34:31et sur Public Sénat.fr
34:33Voir ou revoir ce documentaire
34:38sur Public Sénat.fr
34:41Suite du grand jury
35:07présenté par Olivier Bost
35:09Jean-Philippe Tanguy
35:11le président délégué
35:12du groupe
35:13Rassemblement National
35:14à l'Assemblée
35:15et député de la Somme
35:16et notre invité
35:16Jim Jarassé
35:18du Fidaro
35:19et Steve Jourdain
35:19de Public Sénat
35:20sont à mes côtés
35:21pour vous interroger
35:22Le grand jury
35:24ça se passe au Parlement
35:25Alors c'est plus
35:27les questions express
35:27mais vous pouvez répondre
35:28aussi par oui ou par non
35:29Jean-Philippe Tanguy
35:30fallait-il auditionner
35:31hier
35:32Jean-Luc Mélenchon
35:32à l'Assemblée Nationale
35:33sur les liens
35:34entre politique
35:35et islamisme ?
35:37Et vous avez
35:38vous ne s'était pas
35:39offrir quand même
35:40une tribune
35:40complaisante
35:42aux leaders
35:43de la France insoumise ?
35:44La complaisance
35:45il y avait beaucoup
35:46de députés insoumis
35:47c'est vrai qu'on ne pouvait pas
35:48à la fois être sur le projet
35:49de loi de la sécurité sociale
35:50et être en commission
35:51moi je ne pouvais pas y aller
35:52par exemple
35:52alors que ça m'intéresse
35:53et on n'a pas encore
35:54le don d'hébiquité
35:55A quoi elle sert
35:56cette commission d'enquête ?
35:57Vous pensez vraiment
35:58établir des liens
35:58entre la France insoumise
35:59et des mouvements islamistes
36:01ou l'islamisme politique ?
36:03Une commission d'enquête
36:04n'est pas là pour viser
36:04un parti politique
36:05sinon on n'est plus
36:06en démocratie
36:07ni en république
36:08c'était de s'interroger
36:09sur les liens en général
36:10qui peuvent exister
36:12malheureusement
36:12à la pénétration
36:13des mouvements islamistes
36:14notamment à quelques mois
36:15des municipales
36:15sur certains mouvements
36:17il y a des faits
36:18il y a un livre
36:18qui est sorti
36:19assez inquiétant
36:20sur cette pénétration
36:21pour ce qui est
36:22du mouvement insoumis
36:23mais enfin vous savez
36:24il y a aussi
36:25de l'islamo-droitisme
36:26c'est-à-dire il y a aussi
36:27c'est-à-dire ?
36:28Il y a beaucoup
36:28de communes
36:30où il y a des soupçons
36:31d'entrisme ou d'entente
36:32entre des mouvements
36:34islamistes radicaux
36:36dans la mouvance
36:37Vous avez quoi en tête ?
36:38et un certain nombre
36:39de communes
36:39Vous avez quoi en tête ?
36:40Quelle commune en tête ?
36:42Le problème c'est que
36:43vous savez très bien
36:44que s'ils commencent
36:44à désigner des gens
36:45on n'en sort pas
36:46et que malheureusement
36:47je risque moi
36:48d'être attaqué
36:48alors qu'on peut dire
36:49une vérité
36:49donc c'est un peu compliqué
36:50mais je...
36:52Mais ce n'est pas
36:53que je sous-entends
36:54c'est qu'on voit
36:54assez régulièrement
36:56des présences d'élus
36:57faisant des discours
36:58assez complaisants
36:59ou inquiétants
37:00dans des sphères
37:01dans des associations
37:02dites culturelles
37:03et en fait religieuses
37:04Des élus LR
37:05LR mais oui
37:06moi j'ai le cas
37:07dans les Hauts-de-France
37:08une fois plus
37:09vous savez
37:09on ne peut pas
37:10jeter à la vindique
37:11mais j'invite les gens
37:12qui nous écoutent
37:13à aller voir
37:13un certain nombre de faits
37:15dans les Hauts-de-France
37:15on a eu dans la métropole
37:17lilloise
37:18des problèmes
37:18avec un certain nombre
37:19d'élus
37:19y compris
37:19des élus de droite
37:22se réclament de la droite
37:22je le regrette
37:24je le déplore
37:25mais on peut le constater
37:26au jour le jour
37:27voilà
37:28et il faut s'en inquiéter
37:29parce qu'en fait
37:30ces gens
37:31on ne sait pas
37:31qu'ils sont islamistes
37:31eux-mêmes évidemment
37:32ces gens pensent
37:34contrôler l'islamisme
37:35il y a un certain nombre
37:36d'élus
37:36qui pensent être plus malins
37:37que tout le monde
37:38et qui pensent
37:38qu'ils vont réussir
37:39à manipuler
37:40les organisations islamistes
37:42ou radicales
37:44nous n'arrivons
37:44personne ne peut
37:45contrôler l'islamisme
37:47l'islamiste
37:47finit toujours
37:48par gagner
37:49comme tous les mouvements
37:50radicaux
37:50ils ont une vision
37:51du temps long
37:51ils ont une vision
37:52des choses
37:53qui fait qu'ils gagneront
37:54toujours
37:54et que les élus
37:55qui mettent la main
37:56là-dedans
37:56finiront toujours
37:57par être dévorés
37:58c'est d'ailleurs
37:58ce qui est en train
37:59d'arriver aux insoumis
38:00et à un certain nombre
38:01de mouvements de gauche
38:01on l'a vu à Saint-Ouen
38:03où quand même
38:04une chef de file
38:05écologiste homosexuelle
38:06a dû démissionner
38:08de sa fonction
38:08ou abandonner ses ambitions
38:09parce que visiblement
38:11ça ne plaisait pas
38:12à un certain nombre
38:12de mouvements
38:13qui sont évidemment
38:14dans ces quartiers
38:14des mouvements islamistes
38:15ce n'est pas
38:16les évangéliques intégristes
38:17qui ont empêché à Saint-Ouen
38:19cette femme
38:21Jean-Philippe Tanguy
38:22sera auditionnée
38:23mercredi prochain
38:24la patronne
38:25de France Télévisions
38:26cette commission
38:27a-t-elle pour but
38:28de pousser
38:29à la privatisation
38:31du service public
38:32audiovisuel ?
38:33il n'y a pas besoin
38:33d'une commission
38:34pour pousser
38:35quand on voit
38:35le rapport
38:35de la Cour des Comptes
38:36d'ailleurs le président
38:38de la troisième section
38:39a encore été auditionné
38:40dans cette commission
38:40et a confirmé
38:42les conclusions accablantes
38:43est-ce que pour vous
38:44c'est un problème
38:44de gestion de ces entreprises
38:45ou c'est un problème
38:46d'opinion ?
38:48il y a les deux
38:49mais si vous voulez
38:49il y a un problème
38:50de ligne
38:51éditorial
38:52qui à mon avis
38:52n'est pas neutre
38:53et qui utilise
38:54l'argent public
38:55pour faire passer
38:55des messages
38:56qui ne sont pas
38:56des messages
38:56de service public
38:57mais souvent
38:58des messages
38:59politisés
38:59trop politisés
39:00mais ça c'est
39:02l'avis du Rassemblement
39:04National
39:04et le mien
39:05mais les questions
39:06de mauvaise gestion
39:07ça devrait être
39:07l'avis de tout le monde
39:08il y a aujourd'hui
39:10un problème
39:11gravissime de gestion
39:12tant et si bien
39:13qu'aujourd'hui
39:14France Télévisions
39:15et le service public
39:16en général
39:16sont au bord
39:17de la faillite financière
39:19alors qu'ils ont
39:19le trou sans fond
39:20des finances publiques
39:224 milliards d'euros
39:23par an
39:23avec des salaires
39:24excusez-moi
39:24qu'est-ce qui est arrivé
39:25dans cette cour du compte
39:26des salaires
39:26mirobolants
39:2714 semaines
39:28de congés payés
39:29des millions d'euros
39:31en cocktails
39:31et avantages divers
39:32qui n'ont rien à voir
39:33avec le service public
39:33c'est quand même grave
39:34Jean-Philippe Tanguy
39:35vous évoquez
39:36la ligne éditoriale
39:37de France Télévisions
39:38est-ce que c'est
39:38au pouvoir politique
39:39en l'occurrence
39:40aux élus
39:41aux députés
39:42de commenter
39:43une ligne éditoriale
39:44d'un média
39:45est-ce que vous n'êtes pas
39:46en train d'appliquer
39:48ce que vous reprochez
39:48justement à Emmanuel Macron
39:50on a vu la polémique
39:51sur le label
39:53des médias
39:55qu'il a souhaité
39:56imposer
39:57est-ce qu'il n'y a pas
39:58une forme de paradoxe
40:00dans votre position
40:01mais non
40:02parce que nous
40:02on ne veut pas
40:02que le service public
40:04ait la ligne
40:04du Rassemblement National
40:05on veut qu'il soit neutre
40:06on veut que tout le monde
40:07voudrait que tout le monde
40:08soit traité à égalité
40:09à commencer par les temps d'antenne
40:11or même le temps d'antenne
40:12c'est-à-dire
40:13le temps de parole
40:14donné aux élus
40:15du Rassemblement National
40:16est inférieur
40:17à ce qu'on devrait avoir
40:18et le temps des élus
40:19de gauche
40:20ou du centre-gauche
40:20macroniste
40:21est supérieur
40:21à ce qu'ils devraient avoir
40:22les temps de parole
40:23sont contrôlés par l'ARCOM
40:24oui
40:25sont très vaguement contrôlés
40:26très vaguement contrôlés
40:28et plus contrôlés
40:29pour certains
40:30et pas pour d'autres
40:31et puis vous avez
40:31toute cette orbe
40:33on va dire
40:33ces personnalités
40:35qui soi-disant
40:35ne sont pas politiques
40:36qui en fait font de la politique
40:37sont invités
40:38voire des faux experts
40:39et qui ne sont jamais comptabilisés
40:41dans certains temps de parole
40:42par exemple
40:42le président de l'ARCOM
40:43nous a expliqué
40:44que Philippe de Villiers
40:45était une personnalité politique
40:46ce qu'il est
40:47mais que Daniel Cohn-Bendit
40:49et que Eric Dupond-Moretti
40:50qui était ministre
40:51il y a quelques mois
40:52n'étaient pas une personnalité politique
40:53donc Philippe de Villiers
40:54qui a abandonné ses mandats
40:55il y a de nombreuses années
40:56serait encore un politicien
40:58et pas M. Dupond-Moretti
41:00qui fait
41:00comment dire
41:01la promo
41:02d'Emmanuel Macron
41:03matin, midi et soir
41:04et qui était ministre
41:04donc ça n'a aucun sens
41:06et c'est assez fatigant
41:07il faut bien dire
41:07on est bien éloigné
41:09de la démocratie
41:10et du service public
41:11avec quand même
41:124 milliards d'euros
41:13d'argent public par an
41:13bien mal dépensé
41:14et pourtant vous avez
41:1569% des français
41:16qui ont une bonne image
41:17du service public
41:19selon
41:19de l'audiovisuel public
41:21selon un sondage Ipsos
41:23c'est pas beaucoup
41:24pour un service
41:25qui appartient à tous les français
41:26ça fait une majorité
41:27d'accord
41:28ça fait quand même
41:29beaucoup de gens
41:29qui payent cher
41:30et qui ne sont pas contents
41:31et souvent l'audiovisuel public
41:32sert aussi
41:33à donner la voix
41:34au territoire
41:35à cette France rurale
41:36que vous défendez
41:37est-ce que vous n'êtes pas
41:38un peu à côté de la plaque
41:38là-dessus ?
41:39ça dépend quel service public
41:40si vous parlez
41:41effectivement des antennes
41:42locales France Bleu
41:44enfin ici
41:44maintenant on s'appelle ici
41:46je crois
41:46et les France 3 régionaux
41:49bon c'est pas non plus
41:51la priorité de notre combat
41:53il est évident
41:53que la priorité de notre combat
41:54ce sont des antennes nationales
41:55et si vous privatisez
41:56vous privatisez tout
41:57j'imagine
41:57bien sûr
41:58mais aujourd'hui
41:59le problème majeur
41:59c'est les antennes nationales
42:01mais même aux antennes locales
42:02on a des graves problèmes
42:02de neutralité
42:03moi France 3 Picardie
42:05n'est pas du tout neutre
42:06fait beaucoup de propagande
42:07contre la Ration nationale
42:08ils sont complètement obsédés
42:09par nous
42:10il n'y a que des sujets
42:10hostiles
42:11à notre action locale
42:13France Bleu Picardie
42:14à chaque fois que j'y vais
42:15c'est l'inquisition
42:17c'est des questions orientées
42:18voilà il y a des journalistes
42:19là-dedans
42:19qui sont très bien
42:20d'ailleurs qui sont pris en otage
42:21par une direction
42:23qui est bien éloignée
42:23du service public
42:24mais comment dire
42:26la ligne directrice
42:27de ces médias
42:27est toujours hostile
42:28moi quand j'en vais dans ces médias
42:29j'y vais avec un casque
42:31je sais très bien
42:32que je vais passer
42:32un sale quart d'heure
42:33et que je vais parler de tout
42:34sauf de ce qui intéresse
42:35les Picards par exemple
42:35Jean-Philippe Tanguy
42:36pour sortir des commissions
42:38pourquoi le Rassemblement national
42:39a-t-il voté contre la vaccination
42:42obligatoire de la grippe
42:43des résidents des EHPAD
42:44et de leurs soignants
42:45parce que nous pensons
42:46qu'il faut convaincre les gens
42:47nous pensons que
42:48la science avance
42:49par la conviction
42:50vous pensez ça
42:51sur tous les vaccins ?
42:54pas pour les enfants évidemment
42:55mais quand vous avez des adultes
42:58les adultes
42:58il faut leur parler
42:59il faut les convaincre
43:00il faut les persuader
43:01c'est évident
43:02toute mesure
43:03comment dire
43:04toute mesure de coercition
43:05on n'en peut plus
43:06il faut traiter
43:07l'État doit traiter
43:08ses concitoyens
43:09comme des adultes
43:09quand certains vaccins
43:10ne sont pas faits
43:11on voit des maladies réapparaissent
43:12mais où sont les campagnes
43:13de prévention
43:14M. Bost ?
43:15alors à la télé
43:15on a plein de campagnes
43:16payées par le service public
43:17d'ailleurs l'alerte
43:18de Marine Le Pen
43:18qui avait dit que l'État
43:19dépensait beaucoup d'argent
43:20dans des campagnes de pub
43:21sur l'ensemble des médias
43:22on nous avait dit
43:23pas du tout
43:23c'est de la démagogie
43:24M. Lecornu a avoué
43:25que ça coûtait
43:26un milliard d'euros par an
43:27donc il y a un milliard d'euros
43:28par an pour des campagnes
43:29et bien il n'y a presque rien
43:30sur les vaccins
43:31presque rien sur les vaccins
43:32on entend tous les jours
43:33il n'y a presque rien
43:34sur la prévention
43:34sur la grippe par exemple
43:36bon ben pourquoi
43:37toujours être dans la coercition
43:38nous on pense
43:39qu'il faut expliquer
43:40il faut persuader
43:41et que la coercition
43:43a l'effet contraire
43:44c'est pas pour plaire
43:45aux antivax
43:45pas du tout
43:46on n'est pas du tout
43:47dans la critique
43:48des vaccins en eux-mêmes
43:50et du miracle
43:50de la percée scientifique
43:52qu'a représenté les vaccins
43:53moi un de mes idoles
43:55personnelles
43:55c'est Louis Pasteur
43:56donc j'ai aucune difficulté
43:57à reconnaître les mérites
43:58des vaccins
43:58mais Louis Pasteur
44:00vous voyez
44:00il était aussi
44:01dans l'éducation
44:02dans la transmission
44:03avec le peuple
44:04l'Institut Pasteur
44:05d'ailleurs a fait
44:06depuis un siècle
44:07un travail remarquable
44:08sur l'éducation scientifique
44:10sur le partage du savoir
44:11c'est vrai que
44:12ces grandes figures scientifiques
44:13du 19e siècle
44:14ou du début
44:15du 20e siècle
44:16étaient des figures
44:17de générosité
44:18qui partageaient
44:19leur savoir
44:20qui n'était pas
44:20en donnant des leçons
44:22en faisant la morale
44:23ou étant dans la coercition
44:24et la coercition
44:25ne fonctionne pas
44:26et ça amplifie
44:28la fracture
44:28entre le peuple français
44:31et ses dirigeants
44:32Alors pour 2027
44:38Jordan Bardella
44:39est-il en train
44:40d'effacer
44:41Marine Le Pen
44:42de l'affiche
44:43de l'élection présidentielle ?
44:45Non mais pas du tout
44:45je veux dire
44:45il se passe
44:46ce que Marine Le Pen
44:47avait prévu
44:48organisé
44:49à savoir que
44:50Jordan Bardella
44:51comme binôme
44:52comme futur premier ministre
44:53réussit
44:54comment dire
44:55sa campagne de popularité
44:56l'incarnation
44:57de la fonction
44:58qu'elle lui a confiée
45:00et elle ne va pas
45:01se plaindre quand même
45:02d'avoir réussi
45:03ce que personne d'autre
45:04n'avait réussi quand même
45:05Est-ce que vous arrive
45:05de regretter
45:05que Marine Le Pen
45:06ait tant poussé
45:07ce plan B
45:08le plan Bardella
45:09qui est en train
45:10de devenir le plan A ?
45:11Non mais pas du tout
45:11déjà le fait
45:12que Jordan Bardella
45:13ça vous intéresse
45:14et mon ami
45:14depuis très longtemps
45:15réussit dans ses projets
45:18porte nos idées
45:19on ne va quand même
45:19pas se plaindre
45:20d'avoir deux figures
45:21politiques majeures
45:22qui sont première
45:23et seconde
45:24en popularité
45:24première et seconde
45:25en aspiration
45:26à incarner quelque chose
45:27et Marine Le Pen
45:28n'est pas du tout
45:29remplacée par Jordan Bardella
45:30c'est une illusion
45:31d'optique médiatique
45:32Dans les enquêtes d'opinion
45:35Marine Le Pen
45:36n'est plus testée
45:37et c'est Jordan Bardella
45:37qui a pris sa place
45:39c'est une des illustrations
45:42de ce remplacement
45:43qui est en train
45:43de s'opérer peut-être
45:44Ce n'est pas un sondage
45:45qui fait l'appui
45:46et le beau temps
45:47en France
45:47donc moi je regrette
45:48que les instituts de sondage
45:49de façon c'est public
45:50que je l'avais dit
45:50depuis six mois
45:51fassent ce choix
45:52parce que ce choix
45:52n'est évidemment fait
45:53non pas pour éclairer
45:54le débat
45:55et nos concitoyens
45:56mais est fait pour polémiquer
45:57et pour créer les histoires
45:59qui fait d'ailleurs
45:59qu'on en parle ce matin
46:00donc vous voyez
46:00Marine Le Pen
46:02devrait évidemment
46:02être testée
46:03puisqu'elle est toujours candidate
46:04et qu'elle sera
46:05notre candidate
46:06je regrette
46:07ça lamentable
46:08ce choix éditorial
46:09qui vise à faire parler
46:10au détriment
46:10de la qualité du débat public
46:11mais Jordan Bardella
46:13ne remplace absolument pas
46:15Marine Le Pen
46:16est-ce que quand même
46:17je m'arrête quand même
46:18sur la qualité
46:19en fait les qualités
46:20de Marine Le Pen
46:21que cela démontre
46:22parce que je vous mets au défi
46:23de trouver une autre personnalité
46:25politique nationale
46:26qui est au fait
46:27de sa popularité
46:28de son incarnation
46:28comme Marine Le Pen
46:29qui choisit alors
46:30qu'elle n'a jamais été aussi
46:31entre guillemets
46:32puissante politiquement
46:33de désigner
46:34quelqu'un qui peut
46:35être à ses côtés
46:37premier ministre
46:38de l'encourager
46:38de ne pas
46:39se vexer
46:41de sa réussite
46:42moi j'ai aucun autre exemple
46:43je vous mets au défi
46:43vous êtes des journalistes politiques
46:45avisés
46:45de trouver une autre personnalité politique
46:47qui a fait cela
46:48il n'y en a pas
46:48ce qui prouve que Marine Le Pen
46:50n'a pas d'égo déplacé
46:52qu'elle est dans le service
46:53de la France
46:53et qu'elle se sait
46:54suffisamment forte
46:55populaire
46:56auprès des français
46:57pour
46:58comment dire
46:59encourager des talents
47:00autour d'elle
47:00Jean-Philippe Tanguy
47:01est-ce que caracoler
47:02en tête des sondages
47:03très très loin
47:04devant les autres
47:0536 à 38%
47:07d'intention de vote
47:08à un an et demi
47:09de l'élection présidentielle
47:11est-ce que c'est bien
47:12ou est-ce que vous dites
47:13il faut quand même
47:14se méfier
47:15de ces chiffres
47:16oui c'est à dire
47:17qu'il faut faire attention
47:17à ne pas croire
47:18que le combat est gagné
47:19il est loin d'être gagné
47:20nous devons déjà
47:21continuer à développer
47:23notre projet
47:24couvrir
47:25des sujets
47:26sur lesquels
47:26nos solutions
47:27sont moins connues
47:28que d'autres
47:28parce que ce n'était pas
47:29les grandes priorités
47:30du rassemblement national
47:31nos propositions
47:32sur l'immigration
47:33le pouvoir d'achat
47:34l'économie
47:34l'Europe
47:35sont bien connues
47:36il faut encore mieux
47:37faire connaître
47:37nos propositions
47:38sur l'éducation
47:39sur la santé
47:40sur l'écologie
47:41qui intéresse évidemment
47:42les françaises
47:43et les français
47:44et pour être présidente
47:45de la république
47:46il faut évidemment
47:46couvrir l'ensemble
47:47des domaines
47:48ce que l'on fait
47:49mais que les électeurs
47:51soient au courant
47:51de ces propositions
47:53et là on doit encore
47:54comment dire
47:55développer notre communication
47:56pour que les françaises
47:58et les français
47:58connaissent
47:59il faut que nous même
48:01on ait le réflexe
48:01de parler
48:02de sujets
48:03qui ne sont pas
48:04les priorités historiques
48:06du rassemblement national
48:07mais c'est aussi
48:07le jeu médiatique
48:08ce matin on a parlé
48:09de beaucoup de sujets
48:10mais naturellement
48:11on interroge peu
48:12le rassemblement national
48:14sur l'éducation
48:15la santé
48:15l'écologie
48:16c'est historique
48:17voilà c'est comme ça
48:18ça a toujours été comme ça
48:18on a abordé pas mal
48:19dessus
48:20mais c'est pas une critique
48:20monsieur Boss
48:21c'est pas ce qu'on me dit
48:21parce que j'ai dit
48:22que c'était à nous
48:22de le faire
48:22donc c'est pas une critique
48:23des médias
48:24mais je veux dire
48:24moi les écologistes
48:25par exemple
48:26ont le même problème
48:26quand ils sont invités
48:28ils ne parlent que d'écologie
48:29enfin d'écologie
48:30d'une certaine vision
48:31de l'écologie en tout cas
48:32alors qu'ils ont des propositions
48:33très mauvaises d'ailleurs
48:34sur l'éducation
48:35et la sécurité
48:35il faut reconnaître
48:36parce que résultat
48:36les écologistes sont sympathiques
48:45le Rassemblement National
48:45a dit dans ce studio
48:47au grand jury
48:48que pour 2027
48:50votre faiblesse
48:51est de ne pas exercer
48:52ne pas avoir exercé le pouvoir
48:53c'est vrai ?
48:55oui ça peut être perçu
48:57par un certain nombre
48:57de Françaises et de Français
48:58comme une faiblesse
49:01dans le sens où
49:01évidemment
49:02le programme du Rassemblement National
49:03est un programme de rupture
49:05programme de rupture
49:06avec le macronisme
49:07avec ce qu'on appelle
49:08le système
49:08c'est-à-dire
49:09une espèce de doctrine
49:10et aussi d'entente
49:12entre les partis
49:12qui a ruiné notre pays
49:13donc évidemment
49:14il y a une forme
49:15d'inconnus
49:15à voter
49:16Rassemblement National
49:17c'est une séduction
49:18parce que beaucoup de gens
49:19veulent cette rupture
49:20évidemment
49:20mais il faut évidemment
49:22rassurer sur le fait
49:23que cette rupture
49:23sera positive
49:25pour les Françaises
49:26et les Français
49:26que quand on nous a confié
49:27des responsabilités
49:28on les a parfaitement exercées
49:30notamment nos maires
49:31que ce soit
49:32Steve Riouat
49:33Hénard Beaumont
49:33Nicolas Sanchez
49:34à Boquer
49:35Louis Alliot
49:36à Perpignan
49:37et bien d'autres
49:38ont parfaitement réussi
49:40leur mandat
49:41et nous espérons
49:42qu'ils soient très bien réélus
49:43aux prochaines élections
49:44c'est aussi l'enjeu
49:44de ces municipales
49:45c'est montrer
49:46notre capacité
49:47à gouverner
49:48un territoire
49:49et à rendre
49:50une ville meilleure
49:51que dans l'état
49:52dans lequel
49:53nous l'avons obtenue
49:54et pour la France
49:55évidemment
49:55on est dans des échelles
49:57bien plus grandes
49:58Steve Jourdain
49:58Justement
49:59question municipale
50:00Laurent Wauquiez
50:00le patron des députés LR
50:01a appelé cette semaine
50:02à voter au second tour
50:04des municipales
50:05tout sauf LFI
50:07quelle que soit l'affiche
50:08est-ce que vous prenez ça
50:09pour un rapprochement ?
50:10En tout cas
50:10je prends ça
50:11pour recommander une autocritique
50:12ce qui est rare pour M. Wauquiez
50:13puisqu'il n'a pas eu cette attitude
50:15aux dernières législatives
50:16ou pour sauver les sièges LR
50:18ils ont accepté le soutien
50:19de LFI
50:21ou des écolos
50:22ou des communistes
50:23qui sont pareils
50:23parce qu'en fait
50:24on est toujours en train de désigner
50:25LFI comme le grand Satan
50:26mais les communistes
50:28et les verts
50:28ont 99%
50:30du programme
50:31des insouïdes
50:32la gauche dans le même paquet
50:33Non
50:33les socialistes
50:34c'est des sociotraides
50:35donc ils se compromettent
50:36pour les élections
50:37puis après ils font l'inverse
50:38ou rien surtout
50:38ça va rien
50:39à part mettre des taxes
50:40et sauver Macron
50:41mais le reste de la gauche
50:43il est vrai
50:44sauve aussi Macron
50:45c'est leur point commun
50:45avec les socialistes
50:47mais ont ce même programme
50:48radical
50:49parfois extrémiste
50:50notamment sur l'antisémitisme
50:51la position des verts
50:52et des communistes
50:53est très semblable
50:54à celle des insoumis
50:56contrairement à ce qu'on dit
50:56par exemple
50:57la résolution
50:57qui désigne Israël
50:59la résolution parlementaire
51:00qui désigne Israël
51:01comme un régime d'apartheid
51:03elle vient des communistes
51:04elle ne vient pas des insoumis
51:05elle a été relayée
51:06par les verts
51:07donc je ne sais pas pourquoi
51:08une espèce de complaisance
51:09envers les verts
51:10et les communistes
51:11par rapport aux insoumis
51:12alors que franchement
51:13ce qui les sépare
51:14c'est l'épaisseur d'un trait
51:16ou c'est l'épaisseur
51:16de l'hypocrisie
51:17qui en politique
51:18peut avoir l'air toute fine
51:19mais est souvent un mur de béton
51:20Jean-Philippe Tanguy
51:21vous citiez plusieurs vitrines municipales
51:23de l'exercice du pouvoir
51:25par le Rassemblement National
51:25vous n'avez pas cité Fréjus
51:27c'est-à-dire que
51:30on a décidé de démissionner
51:31du Rassemblement National
51:31et de ne pas se présenter
51:32comme sous l'étiquette
51:34du Rassemblement National
51:35De cette démission
51:36vous dites enfin
51:37il était temps ?
51:38Moi je ne dis pas enfin
51:39parce que vous savez
51:39moi je reste à ma place
51:40moi j'ai rallié
51:41le Rassemblement National
51:42je venais de
51:43Debout la France
51:44avec M. Dupont-Aignan
51:45en 2020
51:47vous avez beaucoup d'élus
51:48qui ont fait un travail formidable
51:49pour ce parti
51:50dont David Rachin
51:51qui a été un des premiers maires
51:52un des premiers sénateurs
51:53et moi je ne me permets pas
51:54des commentaires désobligeants
51:56voilà moi je reste à ma place
51:58qui est celle de
51:59comment dire
51:59de quelqu'un
52:00qui est là depuis pas longtemps
52:01et qui bénéficie
52:02il faut bien le dire
52:02du courage
52:03du travail des militants
52:04sur plusieurs décennies
52:05donc M. Rachin
52:06a pris une décision
52:07dont acte
52:08Pour rappel
52:09David Rachin
52:09est poursuit dans deux affaires
52:11une pour prise illégale d'intérêt
52:12et l'autre pour corruption
52:14une association
52:16a également porté plein
52:18cette semaine
52:19auprès du parquet national financier
52:21concernant du média training
52:23de Jordan Bardella
52:24pour un peu plus de
52:25133 000 euros
52:27au Parlement européen
52:29ça ressemble beaucoup
52:30il faut dire
52:31à l'affaire
52:31des assistants parlementaires
52:33du FN
52:34de l'argent européen
52:36pour le parti
52:36est-ce que cette affaire
52:38vous inquiète
52:39et peut menacer
52:41Jordan Bardella ?
52:42pas du tout
52:43ça m'inquiète
52:43pour l'état
52:44de notre démocratie
52:44vous avez des opérations
52:46bien huilées
52:46vous avez un article
52:48puis une association gauchiste
52:49qui en fait son beurre
52:50pour perturber
52:51la campagne
52:53de Jordan Bardella
52:54voilà
52:54moi je le regrette
52:55je pense que c'est
52:56tellement gros
52:57que ça passera pas
52:58dans l'opinion
52:59et à juste titre
52:59puisque c'est complètement pipo
53:01on évoquait tout à l'heure
53:02Laurent Wauquiez
53:04Jordan Bardella
53:05a dit hier
53:05il y a beaucoup
53:06d'électeurs de droite
53:07qui sont aujourd'hui
53:07orphelins d'un leader
53:09d'une incarnation
53:09d'un projet politique
53:11je souhaite rassembler
53:12tous ces français patriotes
53:13qui ont été trop longtemps
53:15tenus à distance
53:15par le piège mitterrandien
53:17ça c'est un appel
53:19donc aux électeurs
53:20de droite
53:21quelle est la différence
53:22avec l'alliance des droites
53:24là ?
53:25ah bah c'est le concept
53:26d'électeurs patriotes
53:27c'est à dire
53:28qu'il y a des électeurs patriotes
53:29à droite évidemment
53:30qui ne se reconnaissent pas
53:32dans les étiquettes
53:32et le projet
53:33de Marine Le Pen
53:34et Jordan Bardella
53:35a été toujours
53:35de rassembler les français
53:36vous ne redoutez pas
53:37une droitisation du RN
53:38avec Jordan Bardella ?
53:39non déjà
53:40je n'ai pas à le redouter
53:41en soi
53:42mais je pense que
53:43c'est une mauvaise lecture
53:44du parcours
53:45et des idées
53:46de Jordan Bardella
53:47qui s'est engagé
53:48pour Marine Le Pen
53:49sur un programme
53:49de rassemblement
53:50de toutes les françaises
53:51et de tous les français
53:52extrêmement clair
53:53et qui dépasse
53:55les étiquettes
53:55parce que
53:55le sens de la 5ème république
53:57mais aussi le sens
53:57du redressement national
53:58c'est évidemment
53:59de dépasser les étiquettes
54:00pour avoir un grand projet
54:02de redressement
54:03vous voyez bien
54:03que ce soit les comptes publics
54:04quand Jordan Bardella dépasse
54:04les étiquettes
54:04il ne parle qu'aux gens
54:05de droite quand même
54:06je ne crois pas
54:07et quand vous voyez
54:07il était dans le Nord hier
54:09chez mon ami Sébastien Chenu
54:11et nos parlementaires du Nord
54:12moi j'ai été la semaine dernière
54:13à Denain
54:14pour un déjeuner militant
54:16avec plus de 500 personnes
54:17je modifie nos adversaires
54:18de réunir autant de gens
54:19dans une période non électorale
54:21il y avait de toutes
54:22les origines politiques
54:24donc je ne crois pas
54:25et moi je pense
54:25que cette caricature
54:26qui est faite de Jordan
54:27vise en fait
54:28aussi à l'affaiblir
54:29parce qu'en le mettant dans un
54:30Marine Le Pen
54:31et Jordan Bardella
54:32vous dites aujourd'hui
54:33c'est kiff kiff
54:34Jordan Bardella
54:36s'est engagé en politique
54:37sur le programme
54:38et la personnalité
54:39de Marine Le Pen
54:39en fait c'est une évidence
54:41il n'y a pas de plusieurs lignes
54:41aujourd'hui au sein du RN
54:42non il n'y a absolument
54:43pas plusieurs lignes
54:44et en fait c'est vrai
54:45que c'est pas que c'est pénible
54:46parce qu'il y a des vrais problèmes
54:47dans la vie
54:48c'est pas un vrai problème
54:48mais on a toujours l'impression
54:49de répondre sur des espèces
54:50de légendes urbaines
54:51et en fait un certain nombre
54:52de mythes qui s'auto-entretiennent
54:53et qui n'ont aucun rapport
54:55avec la réalité
54:56séparer le parcours politique
54:57de Jordan Bardella
54:58depuis de Marine Le Pen
54:59ça n'a aucun sens
55:00puisque toute la vie
55:01tout l'engagement
55:01de Jordan Bardella
55:02ça a été de venir
55:02en soutien
55:03et en relais
55:05des idées de Marine Le Pen
55:06avec sa personnalité
55:07avec sa vie évidemment différente
55:09mais cette opposition
55:09est totalement artificielle
55:11Jean-Philippe Tanguy
55:11dans son livre
55:12Nicolas Sarkozy
55:13raconte l'appel
55:14de Marine Le Pen
55:15après sa condamnation
55:16un appel qui l'a beaucoup touché
55:18est-ce que l'ancien chef
55:19de l'État
55:20pourrait vous soutenir
55:22en 2027
55:24soutenir Jordan Bardella
55:25ou Marine Le Pen
55:26je ne sais pas
55:27je ne connais pas
55:28Nicolas Sarkozy
55:30effectivement
55:30le Rassemblement National
55:31lui a apporté
55:32un soutien en tant qu'homme
55:33qui en avis
55:35a vécu
55:36une épreuve
55:37qui n'était pas nécessaire
55:37et pas méritée
55:38et injuste
55:39par rapport
55:39au dossier judiciaire
55:41dont il relevait
55:43et Marine Le Pen
55:44a des principes
55:45c'est-à-dire que Marine Le Pen
55:46est une des rares femmes politiques
55:48qui applique ses principes
55:48à ses adversaires
55:49et à tout le monde
55:50c'est un soutien souhaitable
55:51pour l'ERN
55:52là je trouve
55:53que la position
55:54de Nicolas Sarkozy
55:54est intéressante
55:55c'est pour démonter
55:56ce mythe
55:57du barrage républicain
55:59qui n'est pas un barrage républicain
56:00qui est un barrage
56:01d'appareil
56:01qui consiste à garder
56:02des sièges
56:03et empêcher le Rassemblement National
56:04d'assurer une rupture politique
56:06donc ce qui est intéressant
56:07c'est peut-être que Nicolas Sarkozy
56:08qui lui-même
56:08incarnait une forme
56:09de rupture politique
56:10se souvient qu'à l'époque
56:11tous les coups
56:12étaient permis contre lui
56:13je vous rappelle
56:13l'affaire Claire Stream
56:14par exemple
56:15qui était complètement bidon
56:15orchestré par des officines
56:17contre la candidature
56:18de Nicolas Sarkozy
56:19à l'époque
56:19il a quand même pu être candidat
56:21voilà
56:21j'invite les gens
56:22à réfléchir
56:23sur le fait
56:24qu'il y a certaines
56:24mauvaises méthodes
56:25en politique
56:25qui ont la vie dure
56:26et les boules puantes
56:28les dossiers bidons
56:29et la manipulation
56:30de l'autorité judiciaire
56:31contre la majorité
56:32des magistrats
56:33évidemment
56:33ça a toujours existé
56:34dans notre pays
56:35ça se renforce un peu
56:36je le regrette
56:37mais les françaises
56:38et les français
56:38ne sont pas dupes
56:38parce que
56:39notamment sous l'affaire Fillon
56:40ça a été tellement caricatural
56:42et tellement sous les yeux
56:43de tout le monde
56:43que depuis
56:44il y a quand même
56:44une méfiance
56:45Après les dernières
56:51frappes russes
56:52contre l'Ukraine
56:53Emmanuel Macron
56:54a dit hier
56:54nous devons continuer
56:56à faire pression
56:57sur la Russie
56:57pour la contraindre
56:58à la paix
56:59ce qui se joue
57:00en Ukraine
57:01c'est aussi la sécurité
57:02de l'Europe
57:02toute entière
57:03est-ce que vous êtes d'accord
57:04avec ces deux phrases ?
57:06Le problème
57:07si vous voulez
57:07c'est que Emmanuel Macron
57:08se réfugie
57:09sur des opinions
57:10qui sont partagées
57:11par tous les françaises
57:12et tous les français
57:12tous ceux qui croient
57:13à droit international
57:14tous ceux qui croient
57:14aux droits des peuples
57:15à disposer d'eux-mêmes
57:17pour faire une politique
57:18qui n'a rien à voir
57:18Monsieur Macron
57:20est fauteur de guerre
57:21malheureusement
57:22est fauteur de troubles
57:23et oui
57:23il ne veut jamais
57:24comment dire
57:25encourager
57:26des mouvements
57:27de résolution
57:29du conflit
57:29ne veut jamais
57:30d'ailleurs que l'Europe
57:31elle-même
57:31soit
57:32comment dire
57:33alors que c'est son premier devoir
57:34un facteur de paix
57:36et de conciliation
57:36l'Ukraine a été
57:38Vous dites aujourd'hui
57:39les Européens
57:39et Emmanuel Macron
57:40sont des vats en guerre
57:41Tout le discours
57:43d'Emmanuel Macron
57:43n'est toujours
57:44que dans l'offensive
57:45et que dans la continuité
57:48la continuation de la guerre
57:49Je vais vous donner un exemple
57:49Vous voyez que le dialogue
57:50de la Russie
57:51n'a pas donné grand-chose
57:52Mais moi je n'ai pas d'emprise
57:53Le plan de M. Trump
57:55qui vient d'être proposé
57:57Le plan de M. Trump
57:58Déjà il a beaucoup changé
57:59le plan de M. Trump
58:00Ce n'est pas le plan de M. Trump
58:01On voit bien que le plan de M. Trump
58:03évolue au fil des jours
58:04et des négociations
58:04et c'est tant mieux
58:05et c'est ça qu'il faut faire
58:06c'est améliorer
58:07le plan de M. Trump
58:08Mais on a toujours voulu
58:10que le plan
58:11ne soit pas de M. Trump
58:12ou de M. Erdogan
58:13ou de M. Xi Jinping
58:14que ce soit un plan des Européens
58:16Les Européens
58:17collectivement
58:18et individuellement
58:19les grandes puissances
58:19l'Allemagne
58:20le Royaume-Uni
58:21la Pologne, l'Italie
58:22ou la France
58:23n'ont pas été capables
58:24de mener ces discussions
58:25de paix
58:26C'est quand même déplorable
58:27Le continent européen
58:28et les puissances du continent européen
58:30n'ont pas été
58:31les premiers
58:31à l'initiative de cette paix
58:32Or l'Ukraine
58:33a été dans des positions
58:34dans le passé
58:35plus favorables militairement
58:36qu'aujourd'hui
58:36Donc c'est une grande responsabilité
58:38qu'on a eue
58:38sur le peuple ukrainien courageux
58:39qui s'est battu
58:40qui avait eu des résultats
58:41et on a laissé passer
58:42des situations militairement
58:43plus favorables
58:44à l'Ukraine
58:45C'est dommage
58:45Merci à vous pour ce grand jury
58:47Bon dimanche
58:47Bon dimanche
58:48A la semaine prochaine
58:49Le Grand Jury
58:50RTL Public Sénat
58:52Le Figaro M6
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