Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Ce vendredi 5 décembre, Thierry Gautier, directeur général de GSD Gestion, s'est penché sur la montée en bourse d'Alstom grâce au relèvement de Citigroup, TotalEnergies dégradé par JPMorgan, et l'inflation PCE aux États-Unis, dans l'émission BFM Bourse présentée par Antoine Larigaudrie. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00BFM Bourses, vos placements, nos conseils sur BFM Business.
00:06Thierry Gauthier, GSD Gestion. Bonjour Thierry.
00:09Bonjour Antoine.
00:10Merci d'être en direct avec nous pour terminer la semaine.
00:13Semaine riche avec encore pas mal d'actualité du côté des entreprises.
00:17Et alors, il y a quand même deux entreprises.
00:20On parlait d'Atos il y a une dizaine de minutes avec Eric Blen.
00:23C'est quand même la renaissance, le début de quelque chose.
00:26Et Alstom, avec son opinion qui est relevée chez Citigroup,
00:30est-ce que là aussi, ce n'est pas le couronnement de quelque chose qui ressemble à une renaissance ?
00:37Oui, on espère en tout cas.
00:38C'est vrai que le 13 novembre dernier, Alstom, pour la première fois depuis deux ans ou deux ans et demi,
00:43et leur rachat de bombardiers, ils avaient revu à la hausse leurs objectifs annuels
00:48et surpris positivement le marché par rapport à ses attentes.
00:51Donc oui, c'était le 13 novembre dernier, peut-être le début de la reconquête.
00:56Et on pense que, voilà, on doit pouvoir continuer sur Alstom
01:00parce que tous les contrats sous optimaux qui étaient liés à l'ancienne activité de bombardier,
01:06ils diminuent de plus en plus dans le chiffre d'affaires qui reste encore à exécuter.
01:11Ça représente encore un milliard d'euros, mais voilà, ça diminue bien.
01:16Donc tous ces contrats avec des marges inférieures à 10%, ils sont en train de s'éteindre progressivement.
01:24Et puis Alstom engrange toujours des contrats auprès d'Eurostar, de la maintenance en Pologne,
01:30des rames de métro, de trains aux États-Unis, un pipeline très riche en Australie, au Portugal, au Canada.
01:37Et tous ces appels d'offres font qu'ils peuvent sélectionner un peu leurs clients
01:42et puis du coup sélectionner les projets sur lesquels ils ont les marges les plus confortables.
01:51Donc voilà, après tout n'est pas sauvé, il restera à bien exécuter tout ça.
01:54Mais on peut y croire, d'autant que le titre se paye très très peu cher aujourd'hui
01:59parce qu'il se paye 6 ou 7 fois l'EBITDA.
02:01C'est une décote de 25% par rapport à sa moyenne des dernières années.
02:05Donc voilà, on est d'accord avec cet analyste américain qui relève son objectif sur Alstom.
02:12On a un objectif de cours autour de 28 à 30 euros.
02:16Oui, effectivement, il reste de la marge.
02:18On avait signé un plus haut annuel à 26, 26,02.
02:21Là, pour l'instant, on est du côté des 22,85.
02:25Thierry, au contraire, il y a une dégradation.
02:27Alors, ce n'est pas souvent là.
02:28On voit beaucoup de bureaux d'études et de banques américaines
02:31qui sont plutôt positifs sur un certain nombre d'actions françaises
02:34et qui les jugent un petit peu décotées.
02:36En revanche, on a JP Morgan qui n'est pas très positif sur Total.
02:40Du coup, le titre est dégradé.
02:43Oui, Total, c'est d'ailleurs qui fait l'objet d'un très bel article de Julien Marion de chez vous
02:48qui explique tout ça.
02:49Il tiendra de nous en parler tout à l'heure, oui.
02:51Les raisons, oui, c'est que les prix du gaz, ils devraient continuer à baisser.
02:56Ils font un petit peu moins de raffinage que leur père, etc.
03:00Donc ça, c'est les éléments qui sous-tendent l'analyse du broker.
03:04Nous, on n'est pas en ligne avec ça parce qu'on pense qu'ils vont profiter
03:09d'une demande d'électricité qui est booming avec le développement de l'intelligence artificielle notamment.
03:15Et Total Energy, c'est le meilleur pour produire de l'électricité décarbonée.
03:18C'est le seul qui est rentable, pour ainsi dire, sur ce segment-là.
03:23De sorte que leur business high power, pour nous, il est complètement sous-valorisé.
03:28Additionné à ça, des bons développements dans le GNL,
03:33toujours du développement autour du pétrole avec des prix de revient assez faibles
03:38par rapport à l'industrie.
03:39On pense que nous, il n'y a pas lieu d'être inquiet sur Total Energy.
03:44On est même plutôt acheteurs.
03:45Et puis, il ne faut pas oublier qu'à partir de lundi, je crois que c'est le 8 décembre,
03:49ils vont commencer à être cotés à New York.
03:51Donc voilà, peut-être un catalyseur aussi pour réduire la décote de Total Energy
03:55par rapport à CPR.
03:56Parce que des Chevrons ou des Exxon, ça se paye une fois et demie
04:00ou deux fois plus cher que Total aujourd'hui.
04:02Donc voilà, on n'est pas en ligne pour le coup avec ce broker.
04:08C'est vrai que c'est un pari.
04:10Il y a beaucoup d'analystes qui sont très divisées sur le bien fondé de cette cotation à New York.
04:13Maintenant, on va voir peut-être qu'ils remporteront ce pari.
04:16Cela dit, Thierry, vous disiez un truc, et c'est vrai, Total est très actif,
04:21contrairement aux clichés qu'on peut en avoir sur les énergies renouvelables.
04:26Maintenant, les derniers signaux de ce côté-là du business de Total
04:31n'étaient pas très encourageants.
04:32Ils ont quand même vendu pas mal de choses du côté des États-Unis.
04:35Et du coup, on avait l'impression d'une forme de désengagement.
04:38Alors que c'est précisément une énergie qui est très demandée par l'IA,
04:42par l'intelligence artificielle.
04:44Oui, alors ce n'est pas un renoncement,
04:46mais c'est vrai qu'il y a quelques projets qui ne ressemblaient pas assez rentables
04:51qu'ils ont décidé de couper pour se concentrer là où ils sont forts.
04:57Et c'est notamment toute cette production d'électricité.
04:59Parce qu'on les a vus, au contraire, réinvestir en rachetant la société
05:04de Daniel Kretinsky sur la production d'électricité.
05:10Et donc, c'est une société qui, stratégiquement, va aux endroits
05:16qui lui paraissent les plus érentables et faire du sens à long terme.
05:22Donc voilà, nous, on a plutôt confiance dans la stratégie du groupe sur ça.
05:26Aude Kersulek, vous avez les chiffres des revenus et dépenses des ménages
05:31du côté des États-Unis. Et ce qui nous intéresse, évidemment, c'est l'inflation.
05:34C'est le chiffre PCE, ça donne quoi ?
05:35Oui, qui a été publié à 16h, qui est juste le PCE du mois de septembre.
05:40Un petit peu de retard à cause du shutdown.
05:42Mais quand même, il est bon parce qu'en fait, il est plus bas qu'attendu.
05:452,8%, c'est la hausse en rythme manuel.
05:49L'inflation au mois de septembre, on attendait 2,9%.
05:54Et puis, au mois d'août, c'était 2,7%.
05:55Donc, il y a eu une légère augmentation, mais qui était largement anticipée.
06:00Donc, ça devrait être une bonne nouvelle.
06:02Alors, c'est 2,8% pour l'inflation Kers et 2,9% pour l'inflation Klein.
06:09Et 2,9% pour l'inflation Kers, qui est toujours un petit peu plus élevée.
06:14Mais, ça devrait quand même rassurer.
06:16Et même si, ça ne fait pas baisser les anticipations de baisse de taux pour le mois de décembre.
06:22Non, non, du tout.
06:22Et puis, d'ailleurs, la réaction du côté de Wall Street est vraiment très pondérée.
06:25On a gagné quelques points quand même.
06:27C'est que le mois de septembre, c'est-à-dire que là, on est toujours dans le flou.
06:30On est le premier vendredi du mois, on aurait aimé les chiffres de l'emploi, en fait.
06:32C'est ça, oui.
06:33C'est normal.
06:34Effectivement.
06:35Les fameux rouleaux de paiement non fermiers, les NFP.
06:40Merci Thierry Gauthier, GSD Gestion, d'avoir été avec nous.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations