- il y a 2 jours
Ce vendredi 5 décembre, Aude Kersulec, journaliste BFM Business, Julien Marion, journaliste BFM Business, Gilles Santacreu, trader algorithmique et administrateur du site Boursikoter.com, et Thierry Gautier, directeur général de GSD Gestion, ont débriefé la séance du jour, dans l'émission BFM Bourse présentée par Antoine Larigaudrie. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
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00:00BFM Bourse, on refait la séance.
00:04Et vous êtes accompagné par Thierry Gauthier de GSD Gestion qui était en début d'émission avec nous.
00:09Merci Thierry Gauthier d'être avec nous en direct.
00:12Juste un petit mot avant d'embrayer sur les valeurs à la Bourse de Paris.
00:16Aude Kersulek, on a quand même une journée qui est marquée par sans doute un deal du siècle dans le domaine des médias américains.
00:22C'est monstrueux, ça se chiffre à plus de 70 milliards de dollars.
00:25Et ça embringue Netflix et Warner Bros. désormais dans une union matrimoniale.
00:34Oui, Netflix qui a gagné la compétition, enfin qui est en négociation exclusive pour acheter Warner Bros.
00:41Une transaction à 72 milliards de dollars.
00:44Alors c'est 27,75 dollars par action.
00:47Elle en valait 24,5 dollars hier à la clôture.
00:52Donc c'est quand même une belle surprime.
00:55Grande majorité de cash pour Netflix qui a les moyens finalement de s'offrir à Warner Bros.
01:02Et qui a donc ravi la mariée à Comcast.
01:04Ou apparemment aussi qui se battait pas mal pour ravir Warner Bros.
01:11Et Netflix achète donc le studio de production.
01:14Mais aussi la plateforme de streaming HBO Max.
01:17Donc ça fait quand même un très gros catalogue de films.
01:19Notamment c'est Harry Potter qui vont venir s'ajouter.
01:22Ou encore Game of Thrones.
01:24En revanche, les chaînes comme CNN qui font partie de Warner Bros.
01:28Qui ne seront pas parties du deal.
01:32Puisqu'il va y avoir un spin-off de Warner Discovery qui va contenir CNN.
01:38Et qui va être à part.
01:40Parce que Netflix veut bien faire un géant du divertissement.
01:43Et pas de l'information.
01:45On attend les commentaires officiels de Donald Trump.
01:49En tout cas, ce qu'ils se disent que les médias américains rapportent.
01:51C'est quand même que ce serait vu d'un œil sceptique de la part de l'administration.
01:55Du côté républicain.
01:56Mais aussi du côté démocrate.
01:57Évidemment, c'est Elisabeth Warren qui a dit que ce serait un cauchemar cette fusion.
02:02Et ce qui est intéressant aussi, c'est de regarder l'impact sur les groupes de cinéma.
02:05Sur les exploitants.
02:06Ça baisse pas mal.
02:07Un cinémarque, moins 6,8%.
02:10Il va y avoir moins de gâteaux à manger.
02:123% pour AMC.
02:12Oui, en fait, il va y avoir moins de films en salle.
02:15C'est un peu ce que se dit le marché.
02:16C'est exactement ça.
02:17C'est amusant quand même.
02:18Vous attendez la réaction de la classe politique.
02:21Avant même celle des autorités de concurrence.
02:23Mais vous souhaitez...
02:24Ils vont aussi y avoir des paroles à dire.
02:25Oui, mais bon.
02:26S'il y a déjà des sessions d'actifs prévues.
02:28Enfin, cela dit.
02:29Dans les années 2000, c'était les vendeurs de tuyaux qui rachetaient les groupes médias.
02:32Maintenant, c'est les vendeurs de VOD qui rachètent les studios de cinéma.
02:37Non, non.
02:37C'est toute une époque.
02:38Et encore une fois, 70 milliards de dollars, c'est le deal du siècle.
02:42Franchement, c'était bien qu'on puisse en parler cet après-midi.
02:45Thierry Gauthier, ça vous dit quelque chose de l'état actuel des marchés ?
02:50Ou ça vous est un peu étranger, ça ?
02:52Ça ne nous est pas trop étranger.
02:53Mais ça nous dit que la nouvelle économie, elle va très vite.
02:55Et puis, on rachète déjà la vieille économie.
02:58Et puis, avec des gros, gros montants.
03:00C'est déjà des passages de témoins qui se font.
03:02Et la nouvelle économie, ça va très, très, très vite.
03:05Effectivement, effectivement.
03:07Un coup d'œil sur nos valeurs du jour.
03:09Alors, c'est vrai qu'on le disait, il y a énormément d'analystes, là, ces derniers jours,
03:14qui relèvent leurs opinions sur des valeurs européennes, particulièrement françaises, avec des avis très ponctuels.
03:20On a l'impression d'un vrai stock picking.
03:23Et notamment autour d'Alstom, qui est relevé, qui est upgradé par Citigroup.
03:28Mais ça rejoint aussi Stellantis, ça rejoint aussi un certain nombre d'actions ces derniers jours.
03:36Alstom, ça vous évoque quelque chose ? C'est un dossier que vous suivez bien ?
03:40Oui, c'est un dossier qu'on suit d'assez près, qu'on possède en portefeuille.
03:44On était ravis que le 13 novembre dernier, ils nous annoncent pour la première fois une révision en hausse de leurs objectifs annuels.
03:50Et puis, pour la première fois depuis deux ans, et le rachat de Bombardier,
03:54enfin des chiffres supérieurs à ce qu'attendaient les analystes.
03:57Donc on est ravis de ça, on est plutôt d'accord avec ce broker américain quand il dit qu'il faut croire en Alstom.
04:04Pourquoi ? Parce que les contrats anciennement bombardiers, avec des marges un peu faibles,
04:09ne représentent plus qu'un milliard d'euros de chiffre d'affaires encore à exécuter sur les 18 prochains mois.
04:16Donc on voit vraiment le bout du tunnel sur ça.
04:18Et puis, Alstom gagne beaucoup de contrats, avec l'Eurostar, avec des contrats de maintenance en Pologne,
04:24des rames de métro aux Etats-Unis, des rames de trains aux Etats-Unis,
04:28un pipeline très riche en Australie, au Portugal, au Canada.
04:32Et tout ce pipeline-là fait qu'ils commencent à pouvoir choisir leur contrat,
04:37mettre les niveaux de marge là où ils leur semblent être les plus favorables.
04:43Donc c'est tout bon pour le groupe.
04:45Et nous, oui, on est acheteurs parce que c'est un groupe qui se paye 6 ou 7 fois l'EBITDA aujourd'hui.
04:49C'est 25% moins cher que la moyenne de ces 10 dernières années.
04:52Donc, oui, on monte dans le train Alstom et pourquoi pas atteindre des objectifs de cours.
04:5928-30 euros, nous, c'est une zone qu'on vise en tout cas à moyen terme.
05:03Gilles Santacreux, Boursicoté.com.
05:05Alors c'est vrai que sur Alstom, c'est un objet boursier qui est un petit peu compliqué depuis quelques années.
05:09Mais là, malgré tout, on avait un range duquel on ne sortait pas.
05:15Depuis fin avril, en gros, il y a une tendance haussière qui s'est dessinée.
05:18Elle est lente, elle est très très lente, très progressive, mais elle semble être là.
05:24Oui, et en fait, le mouvement haussier que l'on a eu aujourd'hui est totalement dans la continuité, justement, de ce trend.
05:30C'est légèrement haussier, donc un range, c'est plus horizontal.
05:34Et là, clairement, le fait aussi de repasser au-delà des 22,80 euros est un signal plutôt positif,
05:40même si par rapport à l'accélération du jour, ça ne remet pas du tout en cause la tendance.
05:44On est vraiment dans la continuité, donc effectivement, on est sur une petite tendance haussière,
05:49mais il n'y a pas de gros signal aujourd'hui, malgré le score qu'inscrit ce titre.
05:53Donc, on continue à surveiller, mais rien de notable, en tout cas pas de changement par rapport à la tendance en cours.
05:59Merci Gilles Santacreux, Alstom.
06:01Julien Marion, bfmbusiness.com, qui vient nous recevoir, qui vient nous rejoindre.
06:05C'est moi qui vous reçois.
06:06Bonjour Antoine, bonjour Thierry.
06:08Je viens vous sauver.
06:09C'est bon, je suis au moment de la défragmentation du disque dur.
06:14Alstom, oui, vous nous en parlez régulièrement, c'est quand même une belle reprise,
06:20mais on le voit, c'est vrai que ça met du temps à infuser sur les cours de bourse.
06:24Oui, alors, moi, Thierry, désolé, les contrats, la dynamique, la croissance chez Alstom,
06:28je trouve que ça n'a plus aucun intérêt, plus aucune pertinence.
06:31Je suis dur, mais parce que si vous regardez les contrats, la croissance,
06:34ça a été le cas pendant les cinq dernières années.
06:35Mais personnellement, j'ai une opinion positive aussi sur cette valeur,
06:39mais plus pour des raisons de gouvernance.
06:42C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le président du conseil d'administration
06:44est l'ancien patron de Safran, M. Petit-Colin,
06:46le directeur financier est l'ancien directeur financier de Safran.
06:50Le directeur général est un ancien de Safran.
06:52Et Safran, c'est une entreprise qui, en termes d'exécution,
06:55a démontré des qualités exceptionnelles.
06:57Vraiment, c'est le Hermès de l'industrie au niveau du CAC 40.
07:00Donc, effectivement, on peut avoir des motifs d'optimisme liés à cela.
07:03Ça reste quand même un parcours ultra accidenté.
07:05Et ça fait longtemps que le marché regarde le flux de trésorerie
07:08et plus vraiment la top line.
07:10Enfin, j'exagère un peu.
07:11Là où on est pour joint, parce que j'ai l'impression
07:13qu'on commence déjà le fight.
07:15Mais sur Alstom, on est en fait d'accord,
07:17puisque oui, le gros enjeu, c'est surtout le rétablissement
07:20et la progression des marges,
07:21plus que le chiffre d'affaires à aller chercher à tout prix.
07:24Bon, Total aussi, qui a été regardé de près aujourd'hui.
07:27Alors, c'est très étonnant, parce qu'on a un certain nombre
07:30de cabinets d'analyse qui ont tendance à être positifs
07:34sur beaucoup de groupes pétroliers.
07:36Et là, JP Morgan, il nous dégrade total.
07:39Qu'est-ce que... Enfin, comment ça se fait, Thierry ?
07:41Comment ça se fait ?
07:42Ils ont un scénario qui est très pessimiste
07:44sur les cours du pétrole.
07:45Ils disent que la demande va rester soutenue,
07:47mais que l'offre avec l'OPEP va se renforcer énormément,
07:52que ça va beaucoup peser sur les cours du pétrole.
07:54Et donc, c'est cet argument-là qui met en avant,
07:56que reprend très bien Julien, d'ailleurs, dans son article,
07:59qu'il a publié, je ne sais pas aujourd'hui,
08:01je ne sais pas quand est-ce que c'était,
08:02mais c'est très bien vu et c'est ça le sujet.
08:05Et aussi le sujet des marges de raffinage,
08:08qui est une activité sur lesquelles ça va beaucoup mieux
08:11et sur lesquelles Total est un petit peu en retrait
08:14vis-à-vis de ses concurrents.
08:15Mais là où nous, on est en désaccord avec cette étude du broker,
08:20c'est que sur les projets pétroliers,
08:22ils sont sur des projets pétroliers
08:24où le break-even est sur des cours vraiment très bas,
08:29qu'ils ont la partie GNL qui reste un gros catalyseur,
08:32et puis que la demande d'électricité est tellement booming
08:34avec tous les développements de l'IA.
08:37Sur ce sujet-là, ils sont les meilleurs
08:40et c'est les seuls qui sont rentables
08:41pour produire de l'énergie décarbonée.
08:46Alors, j'allais vous dire,
08:48il y a quand même un sujet d'inquiétude,
08:49on les a vus quand même ces derniers jours
08:51et particulièrement dans la préparation
08:53de leur cotation à Wall Street
08:55qui doit avoir lieu la semaine prochaine,
08:57de mémoire.
08:59Et on a vu que dans l'anticipation
09:02de cet événement technique,
09:06ils avaient quand même
09:07les dernières cessions d'actifs
09:10qui ont eu lieu du côté de chez Total,
09:11majoritairement,
09:12c'est des parcs d'énergie renouvelable,
09:14c'est des parcs éoliens,
09:14c'est du photovoltaïque.
09:15Et ça, du coup,
09:16est-ce qu'il n'y a pas un signal
09:18un peu contradictoire donné
09:19aux investisseurs
09:20dans le sens où l'IA,
09:22elle va miser précisément
09:23sur les énergies renouvelables
09:24pour avoir des data centers
09:26principalement autosuffisants,
09:27sinon alimentés par du nucléaire.
09:29Là, il n'y a pas eu
09:30un petit signal négatif ?
09:31Il y a eu un petit signal négatif
09:32parce qu'en effet,
09:33tous les projets
09:34ne sont pas de la même qualité.
09:35Donc, il y a des arbitrages
09:36entre actifs,
09:37mais on les a vus aussi investir
09:39dans l'énergie électrique
09:41avec le rachat
09:42de la société de Daniel Kretinsky
09:44qui s'est fait il y a une dizaine de jours.
09:46Donc non, pour nous,
09:47c'est juste des arbitrages d'actifs
09:49et de rentabilité
09:50sur certaines activités.
09:51Et sur ce business-là
09:53qui est le high power,
09:54pour nous,
09:55il est vraiment très peu valorisé.
09:57Et c'est une activité
10:00qui devrait même mériter une prime.
10:02Donc voilà,
10:02on espère que ça va venir.
10:03Et pourquoi pas ?
10:04Je crois que c'est lundi,
10:05le 8 décembre,
10:06c'est la première cotation
10:07à New York.
10:08Et l'objectif,
10:09c'est d'essayer
10:10de se rapprocher
10:11de ces ratios boursiers
10:13de Chevron,
10:14d'Exxon,
10:16etc.,
10:16qui se payent deux fois
10:18ce que se paye la totale,
10:19qui ne se payent que dix fois
10:20les profits
10:20et qui donnent
10:21un rendement supérieur
10:22à 5%.
10:23Donc voilà,
10:23un titre qui n'est pas cher
10:24avec un savoir-faire très fort
10:26sur l'électricité décarbonée,
10:29des projets pétrole
10:29qui demeurent
10:31avec des vrais
10:32qui venent assez faibles.
10:33Donc voilà,
10:34c'est ce qui nous fait
10:34être en désaccord
10:35avec le broker américain
10:36et qui fait que nous,
10:38on reste acheteurs
10:38sur ce titre.
10:39Bon allez,
10:40le match du jour,
10:41c'est un des secteurs
10:42qui aura été
10:42le plus actif
10:43de la semaine,
10:44c'est le secteur automobile.
10:46On sent qu'il y a
10:46quelque chose qui se passe,
10:48on sent que
10:48les contraintes
10:51environnementales
10:51sont en train
10:52d'être vraiment
10:54abaissées
10:54du côté des Etats-Unis,
10:56on sent que l'Europe
10:58est en train
10:58de revenir
10:59tranquillement
11:00sur l'interdiction
11:01des moteurs thermiques
11:02en 2035.
11:04Qui va le plus
11:05en profiter ?
11:05Stellantis
11:06ou Renault ?
11:07Thierry,
11:08Julien ?
11:09On va commencer
11:09avec Thierry,
11:10quels sont vos arguments ?
11:12Nous,
11:12on a choisi
11:13de défendre Renault,
11:14pas tant qu'on soit
11:15négatif complètement
11:17sur Stellantis,
11:18sur Stellantis
11:18on est à conserver,
11:19sur Renault
11:20on est plutôt à l'achat.
11:21C'est juste qu'on trouve
11:22que le profit de Renault
11:23est un peu moins risqué
11:25que celui de Stellantis
11:26pour diverses raisons.
11:29Et pour revenir
11:30au sujet
11:31de l'Europe
11:32et de ses principales
11:33mesures qu'on attend
11:34de la Commission européenne
11:35pour repousser
11:36un petit peu
11:36tous ces objectifs
11:37de CO2,
11:39de décarbonation
11:40en splittant
11:41peut-être les sujets
11:42véhicules de tourisme
11:44et véhicules utilitaires
11:45qui passeraient
11:46un peu plus progressivement
11:47on pense que c'est Renault
11:48qui en profitera davantage.
11:50Pourquoi ?
11:51Parce que Renault
11:5170% de son chiffre d'affaires
11:53c'est l'Europe
11:53quand Stellantis
11:55c'est que 40%.
11:56Donc de ce côté-là
11:57on met un petit
11:58davantage à Renault.
11:59Julien ?
12:00Allez on va défendre Stellantis
12:01peut-être ?
12:01Moi j'avoue
12:02j'ai du mal à défendre
12:03j'aurais du mal
12:03à être à autre place
12:04et très sincèrement
12:05Stellantis
12:06en fait le gros
12:06du sujet
12:08c'est le redressement
12:09dans les activités
12:09nord-américaines.
12:11UBS
12:11c'est pas moi qui dit
12:12c'est UBS
12:12vous dit que récemment
12:14en fait
12:14ils ont réussi à compléter
12:16un peu leur offre
12:16de produits aux Etats-Unis
12:17notamment sur les pick-up
12:19compacts
12:20les sujets compacts
12:21si vous voulez
12:22que ce soit chez RAM
12:23chez Dodge
12:24ou chez Jeep
12:26c'était en fait
12:27des angles morts
12:29en fait dans leur portefeuille
12:30de produits
12:30et ça
12:31ils ont relancé
12:32des versions thermiques
12:32notamment justement
12:33vous évoquiez
12:34en raison des assouplissements
12:35réglementaires
12:36sur le CO2
12:37permis par l'administration Trump
12:38du coup ils vont regagner
12:39les parts de marché
12:40ça c'est la thèse d'UBS
12:40mais elle est tout à fait crédible
12:42la rentabilité va se redresser
12:44et le marché pour moi
12:45il ne croit pas
12:45à ce redressement
12:46des activités nord-américaines
12:47donc Stellantis
12:48a toutes les chances
12:49de s'en sortir
12:49alors que justement
12:51ça c'est Bancof America
12:52hier qui était beaucoup plus perplexe
12:53sur l'Europe
12:53et ça ça marche aussi
12:54avec Renault
12:55et d'ailleurs même
12:55Bancof America
12:56qui est passé à l'achat sur Renault
12:57vous dit Thierry
12:58que les résultats
12:59ils vont se dégrader
13:00en fait
13:01Bon, l'arbitre
13:02ça va peut-être être
13:03Gilles Santacre
13:04qui a la meilleure configuration
13:06Stellantis ou Renault ?
13:08En termes de configuration technique
13:10c'est clairement Stellantis
13:11qui vient de casser
13:13une résistance à 10 euros
13:15et puis on revient
13:16sur des plus hauts
13:16qui n'ont plus été vus
13:17depuis le mois de mars
13:18lorsque l'on regarde Renault
13:20on n'est pas du tout
13:21sur la même configuration
13:22puisqu'on a du mal
13:23à revenir sur un gap
13:25un gros gap baissier
13:26qui a été ouvert le 16 juillet
13:28donc clairement
13:29en termes de configuration technique
13:30il n'y a pas photo
13:31c'est Stellantis
13:32qui est beaucoup mieux positionné
13:33Renault
13:34on a encore du mal
13:35à trouver des signaux
13:36d'une possible
13:37prise technique à la hausse
13:38Bon, s'il n'y a pas photo
13:39donc avantage à Stellantis
13:41mais Thierry Gauthier
13:43sera bien battu
13:43et puis je suis
13:44Et puis on sera ravis
13:45pour eux quand même
13:46Ah oui quand même
13:47mais c'est vrai
13:48que c'est du côté
13:49des Etats-Unis
13:49il y a un sacré effet de levier
13:50si les restrictions environnementales
13:52tombent à cette vitesse-là
13:54parce que la situation
13:56des stocks
13:57était déjà
13:58qui commençait déjà
13:59à s'arranger
13:59pour Stellantis
14:01du côté des Etats-Unis
14:02et c'est un des catalyseurs
14:04du titre
14:04ces derniers jours
14:05C'est-à-dire que si vous regardez
14:06les derniers chiffres
14:08d'immatriculation aux Etats-Unis
14:09vous avez un triptyque gagnant
14:10c'est-à-dire en fait
14:11les parts de marché augmentent
14:12les stocks baissent
14:13et surtout un truc
14:13qu'on regarde en moins
14:14c'est les incentives
14:15c'est-à-dire les offres promotionnelles
14:16qu'on fait pour vendre
14:17les véhicules
14:18elles, elles n'ont pas augmenté
14:21donc en fait
14:21ils arrivent à diminuer les stocks
14:22à gagner des parts de marché
14:23sans casser les prix
14:24alors évidemment
14:25tout ça c'est très relatif
14:26parce que Stellantis
14:27l'année dernière
14:27ça a vraiment pris la poussière
14:28sur les ventes aux Etats-Unis
14:29mais c'est un signal le plus
14:31qui accrédite la thèse
14:32d'un redressement aux Etats-Unis
14:33et encore une fois
14:33c'est la clé de revalorisation
14:34chez Renault
14:35le problème en fait
14:36c'est la dilution
14:38que vous avez
14:38par les ventes
14:40de véhicules électriques
14:41mais aussi
14:41la montée en puissance
14:43des ventes
14:43dans les pays émergents
14:44notamment l'Inde
14:44en fait
14:45c'est pour ça
14:46que c'est un peu compliqué
14:47sur Renault
14:47ok
14:48Julien Marion
14:49bfmbusiness.com
14:51votre papier sur Total
14:53retrouvé aussi
14:53sur le site
14:54bien entendu
14:55Thierry Gauthier
14:56GST Gestion
14:57merci d'avoir été avec nous
14:58merci à vous
14:58Gilles Santacreux
14:59boursicoté.com
15:00merci d'avoir été avec nous
15:01pour refaire
15:03cette séance
15:04merci d'avoir été avec nous
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