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  • il y a 12 heures
Budget de la sécurité sociale : à quelques jours d'un vote décisif à l'Assemblée, Gabriel Attal, ancien Premier ministre et chef des députés Renaissance, est l'invité de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 04 décembre 2025.

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Transcription
00:00Il est 7h40.
00:01Thomas Soto, RTL Matin.
00:04Ancien Premier ministre, il est désormais le chef des 91 députés macronistes à l'Assemblée.
00:08Le président du parti Renaissance, Gabriel Attal, est donc l'invité d'RTL Matin.
00:11Bonjour et bienvenue sur RTL, Gabriel Attal.
00:13Bonjour Thomas Soto.
00:14Condamnation confirmée en appel pour Christophe Gleize, le journaliste français détenu en Algérie,
00:18qui a donc été condamné à 7 ans de prison hier.
00:20Une décision aberrante pour ses proches.
00:22Que doit faire la France ?
00:24Cette condamnation, c'est une abjection.
00:26J'avais eu l'occasion de le dire au moment de la condamnation de Boalem sans salle.
00:33On n'enferme pas la liberté et on défend l'état de droit.
00:38Et donc, ce que peut faire la France, c'est évidemment agir via notre diplomatie,
00:43comme ça a été fait autour de Boalem sans salle, pour obtenir la libération de Christophe Gleize.
00:49Venons-en au budget, Gabriel Attal.
00:51En l'état, les députés horizon ne pourront pas voter le budget de la sécurité sociale.
00:55On ne se méfie jamais assez de ses amis, doit penser Sébastien Lecornu,
00:58puisque ces mots-là, c'est Édouard Philippe qui les a prononcés.
01:01Édouard Philippe et ses troupes qui semblent le lâcher, le Premier ministre.
01:04Est-ce que vous comprenez la position de celui qui, comme vous, a été Premier ministre d'Emmanuel Macron ?
01:09Je crois que dans la période où l'ère de la vie politique est devenue totalement irrespirable pour les Français,
01:16on a besoin de deux choses.
01:18Je crois qu'on a besoin de points de repère.
01:20Moi, j'essaye d'en être un avec une position qui est très claire et une conviction forte.
01:23Il faut tout faire pour avoir un budget d'ici à la fin de l'année.
01:27Quel que soit ce budget.
01:28Et tout faire pour empêcher l'explosion des impôts voulus par le Rassemblement National et par la France Insoumise.
01:34Et je crois que ce dont on a besoin aussi, c'est de sang-froid et de nerfs solides dans ce contexte
01:39où, effectivement, les Français ne comprennent plus les décisions politiques, ne comprennent plus ce qui se passe à l'Assemblée Nationale.
01:47Ils persénaient.
01:47Et donc avoir de la clarté.
01:48Moi, je ne suis pas là pour distribuer les bons et les mauvais points.
01:51Edouard Philippe, de beaucoup de respect pour lui, il est une voix qui compte.
01:57Et je n'ai pas de raison de remettre en cause la sincérité de sa démarche ou de ses propos.
02:02Moi, ce que je dis simplement, c'est qu'on peut défendre des convictions fortes contre la hausse des impôts.
02:07C'est ce que je fais tous les jours à l'Assemblée Nationale.
02:09Vous savez, après avoir été Premier ministre, j'aurais pu me dire, je ne retourne pas à l'Assemblée Nationale,
02:13je reste en dehors, je viens à votre micro de temps en temps pour distribuer les bons et les mauvais points.
02:18Et puis, j'en reste là.
02:19Non, mais là, ce n'est pas distribuer les bons et les mauvais points, c'est comprendre politiquement.
02:22Est-ce qu'Edouard Philippe se trompe ? Est-ce que politiquement, il se trompe ?
02:26Je vous dis le choix qui est le mien.
02:27Le choix qui est le mien, c'est de tout faire pour avoir aujourd'hui une stabilité, une sérénité.
02:33Et demain, une rupture et un espoir pour les Français.
02:35Et ça, ça interviendra en 2027.
02:37Mais d'ici là, je crois, pour le pays, pour les Français, qu'il faut un budget d'ici à la fin de l'année,
02:43tout en empêchant l'explosion des impôts voulus par la gauche et le Rassemblement National.
02:48Donc, vous, vos 91 députés, voteront le budget de la Sécu et voteront le projet de loi de finances ?
02:53Oui, on l'a dit et on mène le combat d'ici là.
02:55Je vous le disais il y a un instant.
02:57On peut avoir des convictions fortes sur la question des impôts, la question de la valorisation du travail.
03:01C'est mon cas. Et c'est d'ailleurs pour ça que moi, j'ai fait le choix de revenir à l'Assemblée Nationale pour les défendre.
03:06Qu'est-ce qu'on a obtenu comme victoire dans ce projet de loi de financement de la Sécurité Sociale ?
03:10Parfois contre le gouvernement.
03:12Le gouvernement voulait taxer les tickets restaurants.
03:14On a obtenu que cette mesure soit supprimée.
03:16Il voulait taxer le salaire des apprentis.
03:18Ça veut dire que tous nos jeunes qui sont en apprentissage auraient vu leur salaire baisser.
03:21On a obtenu que cette mesure soit supprimée parce que les 91 députés de mon groupe se sont battus.
03:26Voilà. Une fois qu'on a ses victoires, il peut y avoir des mesures avec lesquelles on n'est pas d'accord.
03:29Il faut quand même, Gabriel Attal, avoir un bon système digestif.
03:32Parce que la suspension de la réforme des retraites, il va falloir l'avaler quand même, non ?
03:36C'est pour ça qu'Edouard Philippe ne veut pas voter le budget.
03:38J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur le sujet.
03:40C'est le choix qu'a fait le Premier ministre pour qu'on puisse avoir un budget.
03:43Par ailleurs, nous, on défend un autre système de retraite.
03:45Parce que cette réforme, finalement, c'était un morceau de scotch.
03:47C'est la capitalisation. Ça sera pour 2027.
03:50Et c'est la suppression de l'âge légal de départ.
03:52On ne garde que la durée de cotisation.
03:53Vous voulez partir très tôt, vous avez très peu.
03:55Vous voulez partir plus tard, vous avez plus.
03:57Voilà, c'est plus clair, c'est plus simple, c'est plus lisible pour les gens.
04:00Mais à la fin, depuis la dissolution, il n'y a pas de majorité.
04:04Et donc, il ne peut pas y avoir de budget parfait pour qui que ce soit.
04:06Il faut accepter des concessions.
04:07Donc, votre priorité, c'est la stabilité, quoi qu'il en coûte, c'est ça ?
04:11Ce n'est pas ce que je dis, Thomas Soto.
04:12Je dis que je me bats pour éviter l'explosion des impôts du Rassemblement National et de la France Insoumise.
04:16Mais les Français qui nous écoutent, qui sont dans leur voiture, qui vont au travail,
04:19ils en font tous les jours, quelque part, des concessions.
04:22Si tout le monde disait non à tout, dès qu'on n'est pas d'accord,
04:24il y a peu d'entreprises qui tourneraient,
04:26il y a peu de familles où on continuerait à être ensemble,
04:29par définition, c'est la vie.
04:31Et là, à l'Assemblée Nationale, à cause de la dissolution,
04:33il n'y a plus de majorité.
04:35Donc, si on veut avoir un budget, ce budget,
04:37quelque part, tout le monde doit y trouver quelque chose.
04:40Et effectivement, il y a des mesures avec lesquelles tout le monde n'est pas d'accord.
04:42Sauf qu'il y a des convictions sur lesquelles certains ne veulent pas reculer.
04:45C'est le cas d'Edouard Philippe.
04:45Alors, certains disent, oui, c'est un traître, d'autres disent, il est vraiment lucide.
04:50Il dit, moi, je ne veux pas d'un budget de la Sécu qui dépasse les 20 milliards
04:53parce qu'on va dans le mur.
04:54C'est sa conviction, en fait.
04:55Le meilleur moyen, c'est d'être à l'Assemblée Nationale,
04:57de défendre, comme on le fait, des amendements pour faire des économies supplémentaires.
05:00C'est ce qu'on fait tous les jours.
05:01Ce n'est pas très populaire, en ce moment, d'être député à l'Assemblée Nationale.
05:04Vous en conviendrez.
05:05Moi, j'ai fait ce choix-là, encore une fois, j'aurais pu en faire un autre,
05:08et effectivement, rester en dehors, faire des commentaires par médias.
05:11Je suis là, je me bats tous les jours avec les députés Ensemble pour la République Renaissance.
05:14Et on a des victoires.
05:15Est-ce que vous dites aux députés Horizon, ne suivez pas Edouard Philippe, sur ce point-là, il se trompe ?
05:19Est-ce qu'on a tout ce qu'on aimerait ?
05:21La réponse est non, bien sûr, mais ce n'est pas possible dans le contexte actuel.
05:24Est-ce qu'on arrive à avoir des victoires ? Oui.
05:25Est-ce que, parce qu'on n'a pas tout ce qu'on aimerait,
05:28il faut tout envoyer péter, entre guillemets,
05:29et dire, tant pis, il n'y a pas de budget.
05:31Et vous parliez du déficit et d'un objectif fixé à 20 milliards.
05:35S'il n'y a pas de budget, je crois que c'est 29 ou 30 milliards.
05:38Donc voilà, on peut se dire, finalement,
05:39puisque je n'ai pas tout ce que je demande,
05:41il n'y aura rien.
05:42Moi, ce n'est pas ma ligne, ce n'est pas ma position.
05:44Est-ce que vous dites aux députés Horizon, les députés Edouard Philippe,
05:47il ne faut pas forcément le suivre sur cette question-là ?
05:49Moi, je suis président des députés Renaissance, des 91 députés.
05:52Je ne vais pas commencer.
05:53Je n'aimerais pas que des responsables politiques d'autres familles
05:55ou d'autres groupes politiques viennent donner des injonctions à mes députés.
05:59Chacun est responsable de ce qu'il dit.
06:00Il y a un autre sujet.
06:01Les députés sont libres et suivent, évidemment,
06:05Un sujet qui braque un peu le premier ministre Sébastien Lecornu,
06:08c'est l'utilisation au nom du 49-3.
06:09Les socialistes, après avoir dit
06:10« Nous, on ne veut pas qu'ils l'utilisent »,
06:13commencent à ouvrir la porte.
06:14François Hollande, notamment, a dit « Pourquoi pas ? »
06:16À droite, on dit « Mais bien sûr qu'il faut utiliser le 49-3,
06:18puis d'ailleurs, il y aura un vote de censure, on verra bien. »
06:19Est-ce que vous êtes pour l'utilisation du 49-3 ?
06:22Je suis respectueux, moi d'abord,
06:24des responsabilités des uns et des autres.
06:26Qui peut décider de faire le 49-3 ?
06:28Le premier ministre.
06:29Il a dit, depuis sa nomination,
06:31parce que c'était une demande de l'opposition,
06:33qu'il n'aurait pas recours au 49-3.
06:35Il a redit hier dans l'hémicycle
06:37qu'il n'aurait pas recours au 49-3.
06:39Je ne vais pas, moi, là, à la radio,
06:41lui dire « En fait, non, si, vous allez recourir au 49-3. »
06:44J'ai été premier ministre, pareil.
06:45Je n'aurais pas aimé que des responsables politiques, en plus...
06:48Alors, je tourne ma question différemment.
06:50Est-ce que ça vous choquerait qu'au final,
06:51le gouvernement, pour ne pas tomber sur le budget,
06:54utilise le 49-3 ?
06:56Encore une fois,
06:57encore hier, il a dit qu'il n'utiliserait pas Thomas Soto.
06:59Après, c'est sa responsabilité, c'est son choix.
07:01Par ailleurs, moi, j'ai été premier ministre.
07:03Je n'ai pas utilisé le 49-3 quand j'étais premier ministre.
07:06J'avais dit au président de la République, à l'époque,
07:08que je ne souhaitais pas l'utiliser sur le budget.
07:10C'était avant la dissolution,
07:11et donc, on n'a pas pu aller jusque-là.
07:15Et l'absence de 49-3 aura eu un mérite dans les débats politiques.
07:18C'est que ça aura agi comme un détecteur de mensonges.
07:21Parce qu'en fait, on a vu la vraie position des uns et des autres.
07:23Le Rassemblement National, quand ils viennent à votre micro,
07:25vous expliquez qu'ils sont contre les impôts,
07:27mais qu'ils votent 34 milliards d'euros d'impôts en plus
07:30sur les Français et sur les entreprises.
07:32Détecteur de mensonges.
07:33Donc, ce sera un vote de clarification, en fait.
07:35La clarification, elle se fait depuis plusieurs mois maintenant dans l'hémicycle.
07:38On voit les positions des uns et des autres, encore une fois.
07:40Et chaque position est évidemment polluée, entre guillemets,
07:42par les contextes électoraux,
07:44puisque la campagne des municipales a débuté.
07:46Et là aussi, on a du mal à comprendre qui danse avec qui.
07:49Prenons le cas de Marseille.
07:50La candidate que vous soutenez, que Renaissance soutient, Martine Vassal,
07:53est très ambiguë sur une alliance du second tour avec le candidat RN.
07:56Vous validez ça ou pas ?
07:57Elle a clarifié les choses.
07:58Elle a publié un message sur X.
08:01Vous savez, quand on a...
08:02Donc, il n'y aura pas d'alliance au second tour avec le candidat RN ?
08:04Quand on soutient des candidats qui viennent d'autres partis politiques que le nôtre,
08:07ça nous arrive dans différentes villes.
08:09On signe avec eux un accord.
08:11Et dans cet accord, on a un certain nombre d'exigences.
08:13En l'occurrence, il y en a une qu'on a dans toutes les villes.
08:15Pas d'alliance, ni avec la France insoumise,
08:18ni avec le Rassemblement national.
08:19C'est écrit noir sur blanc.
08:20Martine Vassal, elle s'est engagée sur ce sujet.
08:24Elle a clarifié les choses.
08:25Elle a redit qu'il n'y aurait pas d'alliance avec les extrêmes.
08:27Donc, évidemment, elle a notre soutien.
08:29Et plus globalement, quand Laurent Wauquiez dit
08:30au second tour au municipal, ce sera tout sauf LFI.
08:33Plutôt le RN que LFI.
08:35Moi, vous savez, je me suis toujours battu en disant
08:37c'est tout sauf LFI et le RN.
08:40Mais il y aura des seconds tours.
08:41Il y aura des seconds tours RN et LFI.
08:43Je ne change pas de position.
08:44Vous appellerez à voter pour...
08:44Et je vais ajouter, Thomas Soto, moi, ce que j'aimerais,
08:47et c'est pourquoi je me bats avec mon parti Renaissance,
08:49c'est qu'on recommence à se battre pour.
08:51C'est important d'être contre les extrêmes.
08:53Mais ça ne fait pas un projet politique.
08:54Mais en ce moment, c'est les extrêmes qui sont...
08:55Oui, mais pourquoi ?
08:56Mais justement, si vous continuez à vous définir en permanence
08:58à travers eux et à dire, moi, mon combat,
09:01c'est d'être contre les extrêmes.
09:02Encore une fois, c'est important...
09:03Mais un second tour, RN et LFI, vous ferez quoi ?
09:04C'est important de se battre pour un projet,
09:06d'expliquer aux Français, vous allez venir voter pour nous,
09:08pas seulement pour faire barrage,
09:09mais surtout pour un projet qu'on va défendre.
09:11Et c'est ce qu'on fait dans toutes les villes.
09:12Et encore une fois, moi, je l'ai toujours dit,
09:14pas de LFI, pas de RN.
09:16Donc, vous abstiendrez ?
09:17Comment ?
09:18Vous abstiendrez ?
09:19On verra les situations qui se présentent
09:22dans les différentes communes.
09:23Est-ce que vous avez envie d'être candidat en 2027
09:26ou est-ce que vous dites, c'est trop tôt,
09:2736 ans, c'est trop jeune ?
09:28D'abord, je pense que c'est trop tôt,
09:30s'agissant du calendrier,
09:32puisque l'élection présidentielle,
09:33elle est, je crois, dans 18 mois,
09:34que vous voyez bien que les Français, là...
09:37Ça peut aller plus vite, il y en a qui le souhaitent.
09:38Édouard Philippe le souhaite.
09:39Moi, je ne le souhaite pas.
09:40J'ai toujours dit, voilà,
09:41j'ai dit ce que je pensais
09:42d'un certain nombre de décisions
09:43qui avaient été prises par le Président de la République.
09:45Pour autant, j'ai toujours été très clair.
09:47Je crois que pour l'intérêt du pays,
09:48de ces institutions,
09:50la fragilisation de nos institutions
09:51ne serait pas un service à rendre aux Français
09:52et à la France.
09:53Et la primaire,
09:55vous pourriez participer à une primaire
09:56qui va de Gabriel Attal à Sarah Cnavaux
09:59comme devant Laurent Wauquiez ou pas ?
10:00Tout le monde parle en ce moment
10:01de ces questions de primaire
10:02en ne parlant que des personnes.
10:04Il va falloir choisir.
10:04Oui, mais d'abord,
10:05il faut peut-être parler du projet
10:06et de la ligne politique.
10:08Il y a beaucoup de candidats sans projet.
10:09Moi, je veux que notre projet ait un candidat.
10:11C'est un peu la différence.
10:12Donc, qu'est-ce que je fais en ce moment ?
10:13Je travaille avec mon parti.
10:14Je rencontre beaucoup de monde.
10:15Je me déplace sur le terrain.
10:16J'étais trois jours dans l'Hérault,
10:17trois jours en Alsace,
10:18je serai bientôt en Bretagne
10:20pour faire des propositions.
10:21Et une fois qu'on aura ce projet
10:22et ses propositions,
10:23se posera la question de l'incarnation.
10:25J'étais il y a quelques semaines
10:26sur votre plateau.
10:28Il n'y a pas un miracle
10:29qui va faire qu'on va de septembre ?
10:29Je n'ai jamais eu d'hostilité
10:30par principe à une primaire.
10:31Mais encore une fois,
10:32la question,
10:32c'est celle de la cohérence
10:33de l'espace politique.
10:35Je n'ai pas les mêmes convictions
10:38qu'Éric Zemmour.
10:39Il faut assumer un peu
10:40les choses et les différences.
10:41Quand on veut tout mélanger comme ça,
10:43à la fin,
10:44c'est totalement illisible
10:45pour les Français.
10:45Vous me dites,
10:46Laurent Wauquiez,
10:47Gérald Darmanin,
10:48d'autres veulent une primaire
10:49qui va jusqu'à Sarah Knaf
10:51ou Éric Zemmour.
10:52Voilà.
10:53Je pense que ce n'est pas ma ligne,
10:56évidemment.
10:57Et ensuite,
10:57il faut d'abord se poser
10:58la question du programme.
10:59Comment ça va pour finir
11:00avec Emmanuel Macron ?
11:01Il y a quelques semaines,
11:01vous disiez ne plus comprendre
11:02les décisions du chef de l'État.
11:04L'Élysée vous reproche
11:06vivement chez Renaissance
11:06de soutenir très mollement
11:08toutes ses propositions.
11:09Il faut tourner la page
11:10du macronisme ou pas ?
11:11Moi, vous savez,
11:12je sais ce que je dois
11:13au Président de la République
11:13et notamment l'honneur
11:15de servir mon pays
11:16au plus haut niveau
11:16à 35 ans
11:17en tant que Premier ministre.
11:19Mais je trace ma route
11:20et je construis l'avenir
11:21parce que c'est la responsabilité
11:22que m'ont donné
11:23les militants Renaissance
11:24qui m'ont élu
11:24à la tête de ce parti.
11:26Il est radioactif aujourd'hui,
11:27Emmanuel Macron ?
11:27Moi, je ne rentre pas
11:28dans ces qualificatifs.
11:29Encore une fois,
11:30vous savez,
11:30je ne prends pas les Français
11:31pour des imbéciles.
11:32Ils savent très bien
11:33que j'ai été ministre,
11:34Premier ministre
11:34dans les gouvernements
11:35ces dernières années.
11:36Je crois qu'ils savent aussi
11:37que je l'ai toujours fait
11:37avec ma singularité,
11:43évidemment de tracer ma route
11:44mais encore une fois
11:44sur le fond
11:45avec des vraies différences.
11:47C'est vrai que ces dernières années,
11:48les questions de sécurité,
11:49de justice, d'immigration
11:50ont été un angle mort
11:51et j'assume de dire
11:52que le en même temps
11:53en matière de sécurité,
11:54ça ne marche pas
11:55et donc de changer la ligne
11:56sur ce sujet-là.
11:57Merci Gabriel Attal
11:58d'être venu ce matin sur RT.
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