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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police Un1té ; Jean Doridot, docteur en psychologie ; Patrick Martin-Genier, géopolitologue, enseignant à Sciences-Po et spécialiste des questions européennes et internationales ; Malika Boubekeur, conseillère Nationale APF France Handicap.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-12-01##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
00:00:05Ça va Philippe David ?
00:00:07Ça va très bien et vous Cécile Doménibus ?
00:00:09On est très heureux en tout cas d'être là avec vous, on espère que vous allez bien autour de cette table.
00:00:14Philippe Bilger qui est avec nous, président de l'Institut de la Parole.
00:00:16Bonsoir chef Philippe.
00:00:17Bonsoir mes amis.
00:00:18On est ravis de vous avoir.
00:00:20On ne l'a pas eu depuis longtemps, Jean-Christophe Couvé est avec nous,
00:00:23secrétaire national du syndicat de police Unité.
00:00:25Bonsoir Jean-Christophe.
00:00:26Bonsoir à tous et toutes.
00:00:27Jean Cricri, non ? On vous appelle comme ça ?
00:00:29Oh non, Jean Cricri, non.
00:00:31On vous crie.
00:00:33Coucou comme ça.
00:00:33Jean Cric, ouais, Jean Cric.
00:00:34Ou truc.
00:00:35Jean Cric.
00:00:35Truc.
00:00:36Machin, on siffle en fait.
00:00:38On siffle et j'arrive.
00:00:39Moi aussi c'est pareil.
00:00:40Jean Dorido est avec nous, docteur en psychologie.
00:00:43Bonsoir Jean-Christophe.
00:00:44Bonsoir à tous.
00:00:45Et puis on voulait vous dire aussi que vous savez, on arrive bientôt à Noël,
00:00:49c'est la première et la dernière ligne droite.
00:00:51On va vous offrir un très joli cadeau aujourd'hui,
00:00:53puisque le sapin de Noël Sud Radio, ça y est, il a été monté ce week-end.
00:00:57Cette année, le Père Noël a déjà déposé des cadeaux au pied du sapin Sud Radio.
00:01:02Et ben voilà, on va le découvrir.
00:01:05C'est pas maintenant, mais en tout cas ça peut tomber à n'importe quel moment.
00:01:07C'est un magnifique cadeau.
00:01:09C'est un magnifique cadeau.
00:01:10On le dit ou on ne le dit pas ?
00:01:12Est-ce qu'on le dit ?
00:01:13C'est vous qui décidez, ce que femme veut, Dieu le veut.
00:01:16Allez, vous savez quoi ?
00:01:18Femme heureuse, vie heureuse.
00:01:20Je vais chercher le cadeau.
00:01:21Qu'est-ce qu'elle dit Marie ?
00:01:22Marie, on va chercher le cadeau ?
00:01:23Allez, on va chercher le cadeau.
00:01:24Attendez, ne bougez pas.
00:01:27Il y a le bruitage en fait.
00:01:30Qu'est-ce que c'est bien scénarisé ?
00:01:32Vous avez vu ?
00:01:32Les effets spéciaux.
00:01:33C'est le cadeau.
00:01:35Attendez, j'ouvre le cadeau, parce que j'ouvre le cadeau pour nos auditeurs.
00:01:37Le cadeau, vous allez pouvoir remporter, écoutez bien,
00:01:454 entrées au Futuroscope pour profiter d'un lieu extraordinaire
00:01:49où si vous voulez faire fonctionner votre imaginaire,
00:01:52c'est vraiment le moment en tout cas.
00:01:55Vous allez envoyer donc pour ça, pour gagner ce cadeau,
00:01:58le mot sapin, S-A-P-I-N.
00:02:00Si vous faites une faute d'orthographe, ce n'est pas très grave.
00:02:03On le donnera à Philippe David, mais bon, ce n'est pas grave.
00:02:05Et vous l'envoyez par SMS au 7-20-18.
00:02:09Très joli cadeau, 4 entrées au Futuroscope.
00:02:12Alors ça, c'est Noël, j'ai envie de dire.
00:02:13Avec ce que vous avez mis sur mon orthographe,
00:02:16j'ai vraiment les boules.
00:02:17Oh, c'est beau !
00:02:19Attention de ne pas vous faire anguirlander.
00:02:23Quel festival !
00:02:24Et puis on rappelle aussi que ce lundi,
00:02:28Sud Radio est partenaire du concert solidaire
00:02:30et dont l'Aude aussi, un événement du journal
00:02:32L'Indépendant et du groupe La Dépêche
00:02:34en faveur des sinistrés et des incendies
00:02:36de cet été dans l'Aude.
00:02:38On pose bien à eux.
00:02:39Et ce spectacle qui aura lieu
00:02:40à Narbonne, Narbonne Arena.
00:02:43C'est ce lundi à 20h
00:02:44avec entre autres Francis Cabrel,
00:02:46Anne Silla, Trois Cafés Gourmands,
00:02:48Zazie, Axel Bauer
00:02:50sous la direction artistique que vous connaissez.
00:02:52En tout cas de Yvan Cugius
00:02:54qui est notre monsieur musique
00:02:56à Sud Radio.
00:02:58Et toutes les informations sur scène, page dédiée
00:03:00en une de sudradio.fr.
00:03:01Et si vous voulez bien entendu faire un don,
00:03:03c'est facile.
00:03:04www.sudradio.fr
00:03:07concert-solidaire-edon-laude
00:03:11L-A-U-D-E
00:03:12On vous souhaite la bienvenue tout de suite
00:03:14le sommaire de cette émission.
00:03:16Allez, on va revenir sur cette affaire
00:03:17de chantage à la sextape.
00:03:19Gaëlle Perdrio qui est maire de Saint-Etienne
00:03:21a été déclarée coupable de chantage
00:03:23d'association de malfaiteurs
00:03:24et de détournement de fonds publics.
00:03:26Il est cop de 5 ans de prison,
00:03:27dont 4 fermes.
00:03:27Et on vous pose cette question.
00:03:294 ans de prison ferme
00:03:30pour un chantage à la sextape.
00:03:31Vous dites à 53% que c'est juste.
00:03:34Et bien moi je pense qu'avec
00:03:35il y a des gens qui se suicident
00:03:37pour ce type de chantage.
00:03:38Faut-il le rappeler ?
00:03:40Moi j'estime que la peine
00:03:40aurait dû être beaucoup plus lourde
00:03:42en termes d'inéligibilité,
00:03:43avis et d'amende.
00:03:45Parce que je trouve que l'amende
00:03:46n'est pas assez élevée.
00:03:47Et puis le tribunal de Bordeaux
00:03:48a condamné vendredi
00:03:49Karine Lelouch
00:03:49à un an de prison avec sursis
00:03:51pour avoir fait déloger
00:03:52par la force un squatteur de chez elle.
00:03:53Oui, on a bien compris.
00:03:55Parce qu'à Nîmes, un magistrat
00:03:56qui s'était fait squatter
00:03:57sa résidence secondaire,
00:03:58le jugement n'a pas été le même.
00:04:00On a bien compris que selon
00:04:01que vous aurez les bons appuis ou pas,
00:04:03et bien la justice sera plus ou moins rapide
00:04:04et condamnera ou pas dans le même sens.
00:04:06Et bien voilà, soyez les bienvenus.
00:04:08On est ensemble jusqu'à 20h tout de suite.
00:04:09Le grand débat du jour.
00:04:14Un chantage à la sextape
00:04:15avec un escort boy,
00:04:17un duel politique
00:04:18et un détournement de fonds publics.
00:04:20C'est une décision historique
00:04:21pour la vie politique stéphanoise.
00:04:23Gaël Perdriot, le maire de la ville,
00:04:25est accusé avec plusieurs complices
00:04:27d'avoir organisé un chantage à la sextape
00:04:30contre son premier adjoint.
00:04:31Gaël Perdriot, maire de Saint-Etienne,
00:04:33a été déclaré entièrement coupable
00:04:35dans l'affaire du chantage à la sextape.
00:04:37Je vous redis que je suis totalement innocent
00:04:39des faits qui me sont reprochés.
00:04:41Le tribunal correctionnel de Lyon
00:04:43le condamne à 5 ans de prison,
00:04:45dont 4 fermes,
00:04:46ainsi qu'à 5 ans d'inéligibilité immédiate.
00:04:48Et en revenant sur cette affaire de Gaël Perdriot,
00:04:55maire de Saint-Etienne,
00:04:56reconnue entièrement coupable des faits reprochés.
00:04:58Forcément, je me trouve vers le procureur général.
00:05:01Est-ce que les faits méritent la sanction ?
00:05:07Ma chère Cécile, mon cher Philippe,
00:05:09les faits sont graves.
00:05:11Et d'autre part,
00:05:12la stratégie de défense, à mon avis,
00:05:14de Gaël Perdriot,
00:05:16a été totalement erratique.
00:05:19Sans préjugé, il était clair
00:05:21que ces dénégations constantes
00:05:24n'avaient pas le moindre sens.
00:05:25Alors, pour le reste,
00:05:27il est très difficile, me semble-t-il.
00:05:29En tout cas, je le ressens comme ça.
00:05:31Pour quelqu'un qui n'a pas assisté au procès,
00:05:34et qui s'est intéressé, en ce qui me concerne,
00:05:38assez modérément à l'affaire,
00:05:40d'émettre un avis pertinent sur la sanction.
00:05:44Je trouve qu'elle semble à la hauteur
00:05:47de ce qui lui est reproché.
00:05:49Compte tenu de son attitude irresponsable,
00:05:52je crois que la sanction m'apparaît
00:05:54assez cohérente et logique.
00:05:56Jean-Christophe Couvier.
00:05:58Oui, je n'ai pas trop l'habitude, effectivement,
00:06:00de commenter les décisions de justice.
00:06:01Néanmoins, c'est quand même un premier édile.
00:06:03Il représente aussi la Marianne.
00:06:05C'est normal qu'on montre l'exemple.
00:06:07Nous, en tant que policiers,
00:06:07on ne fait pas de cadeaux.
00:06:08Je ne vois pas pourquoi, en plus,
00:06:09un maire, on lui ferait des cadeaux.
00:06:10Maintenant, comme disait Philippe,
00:06:13c'est une violence aujourd'hui.
00:06:15Les réseaux sociaux,
00:06:16à travers les réseaux sociaux,
00:06:17on vous bafoue votre honneur,
00:06:19on met vos relations sur la place publique.
00:06:22Oui, ça mérite une grosse peine.
00:06:23Et j'espère que ça va calmer
00:06:25d'autres personnes
00:06:26qui voudraient utiliser ce stratagème.
00:06:28Et puis, il y a des coprévenus aussi,
00:06:31puisque le cabinet du maire est impliqué,
00:06:33Jean Dorido.
00:06:34Oui, de ce que j'ai lu dans la presse,
00:06:36en fait, il a pris le minimum
00:06:38qui était possible dans ce genre d'affaires.
00:06:41C'était entre 4 ans,
00:06:42et ça pouvait aller jusqu'à 10 ans de prison.
00:06:45Et donc, lui, il a eu 5 ans,
00:06:47dont 4 en ferme.
00:06:49Et c'est vrai que c'est une affaire...
00:06:51Bon, déjà, Philippe Bilger l'a dit,
00:06:53ça rappelle Cahuzac.
00:06:55Le type a nié,
00:06:56enfin, vraiment,
00:06:57le doigt dans le pot de confiture,
00:06:58si j'ose dire.
00:06:59C'est quand même assez surréaliste.
00:07:03Et comme le disait Philippe David,
00:07:05c'est d'une violence absolument inouïe.
00:07:07Ce genre de barbouserie
00:07:09qui vraiment essaye de casser
00:07:12le monsieur en question,
00:07:15explique dans la presse
00:07:16qu'il envisageait de mettre fin à ses jours.
00:07:18Voilà.
00:07:19Pendant des années et des années,
00:07:21il a eu la boule au ventre.
00:07:22Et de tout ce que j'ai pu lire,
00:07:24notamment dans Le Parisien,
00:07:25aujourd'hui en France,
00:07:26vraiment,
00:07:27cette ancienne édile,
00:07:29on peut le dire comme ça maintenant,
00:07:31était vraiment,
00:07:32je pense, un sale type.
00:07:33Vraiment, c'est ce qui ressort.
00:07:34Le maire maintient son innocence
00:07:36et parle de décisions incompréhensibles
00:07:38et annonce donc de faire appel.
00:07:40Le terme,
00:07:40je n'y avais pas pensé à celui-là,
00:07:41Jean Dorido, excellent.
00:07:43Barbouserie.
00:07:43À l'époque, il y avait des barbouseries.
00:07:45En Russie,
00:07:46il y a aussi des compromates.
00:07:47C'est vraiment ça, c'est le compromate.
00:07:48On compromet quelqu'un
00:07:50sur un truc totalement faux.
00:07:51Moi, je crois qu'il faut,
00:07:53à l'heure d'Internet,
00:07:53des réseaux sociaux
00:07:54et même maintenant de l'IA
00:07:56où on peut faire des vidéos
00:07:57de tout et n'importe quoi,
00:07:58qu'il faut que la justice
00:07:59soit implacable.
00:08:01Et je suis d'accord,
00:08:02encore une fois,
00:08:02avec Jean Dorido.
00:08:03La peine a été la peine minimale.
00:08:05Enfin, il pouvait avoir...
00:08:06Oui, c'est la peine minimale.
00:08:07Je pense que...
00:08:08Moi, j'étais pour une amende
00:08:09éminemment plus lourde,
00:08:10pour une inéligibilité à vie.
00:08:12Il faut calmer toute personne
00:08:13qui voudrait faire ça.
00:08:14Mais la peine de prison
00:08:15aurait été plus élevée.
00:08:17Ça ne m'aurait posé
00:08:17strictement aucun problème.
00:08:19Je rappelle quand même une histoire.
00:08:21la femme d'un président
00:08:22de la République comme ça.
00:08:23C'était Mme Clopopidou.
00:08:25Pour l'affaire totalement fausse,
00:08:27l'affaire Markovitch,
00:08:28je ne reviendrai pas
00:08:28en détail dessus.
00:08:30La sévérité a été
00:08:31au-delà des réquisitions.
00:08:33On va en parler
00:08:34dans quelques instants.
00:08:350826 300 300
00:08:36si vous voulez réagir
00:08:37sur cette annonce.
00:08:39Vous êtes les bienvenus.
00:08:40On est ensemble
00:08:40avec nos vrais voix
00:08:41jusqu'à 20h.
00:08:43Sud Radio.
00:08:44Sud Radio.
00:08:44Parlons vrai.
00:08:45Parlons vrai.
00:08:45Sud Radio.
00:08:46Parlons vous.
00:08:47Les vrais voix Sud Radio.
00:08:4918h-20h.
00:08:50Cécile Dominibus.
00:08:51Philippe David.
00:08:52Et au tour de Philippe David,
00:08:54bien entendu,
00:08:54les vrais voix aujourd'hui
00:08:55avec Philippe Bilger
00:08:56qui est avec nous,
00:08:57Jean-Christophe Couvi,
00:08:58secrétaire national
00:08:58du syndicat de police unité
00:09:00et Jean Dorido,
00:09:01docteur en psychologie
00:09:02et puis en arrêtage
00:09:04de fumée.
00:09:05On va dire que c'est un peu fumeux
00:09:12grammaticalement,
00:09:13mais ça va.
00:09:13Le tabac,
00:09:14c'est tabou,
00:09:14on en viendra
00:09:15tout simplement.
00:09:16Absolument,
00:09:17c'est complètement fumeux
00:09:18comme phrase.
00:09:18Merci Philippe.
00:09:19Et on revient sur cette affaire
00:09:21de chantage
00:09:22à la sex-step.
00:09:22Gaëlle Perdiot,
00:09:24maire de Saint-Etienne,
00:09:24a donc été déclaré coupable,
00:09:2750 prisons,
00:09:27donc 4 fermes.
00:09:290826 300 300,
00:09:30des réactions
00:09:31avec Roland qui est avec nous.
00:09:32Bonsoir Roland.
00:09:33Bonsoir Roland.
00:09:34Qui nous appelle de Saint-Etienne.
00:09:35Bonsoir Cécile,
00:09:36bonsoir Philippe.
00:09:38Roland,
00:09:39votre réaction ?
00:09:42Eh bien,
00:09:43ma réaction à chaud,
00:09:44c'est qu'un sentiment de gâchis,
00:09:46un énorme sentiment de gâchis.
00:09:48Il a été condamné,
00:09:49évidemment,
00:09:49à 4 ans de prison ferme
00:09:51et 1 avec sursis,
00:09:53la condamnation est lourde
00:09:54à la hauteur
00:09:55de ce qu'on lui a reproché.
00:09:57Mais la question,
00:09:58c'est pas de commenter
00:09:59cette décision de justice,
00:09:59ta question,
00:10:00c'est Saint-Etienne,
00:10:01c'est l'image de la ville
00:10:02et c'est la politique
00:10:03qui va être menée
00:10:04pour les prochaines élections municipales.
00:10:05Ça c'est sûr.
00:10:06Moi j'ai discuté avec
00:10:06énormément de Stéphanois.
00:10:09Depuis ce matin,
00:10:10c'est le sujet numéro 1,
00:10:11Saint-Etienne.
00:10:12J'ai discuté avec beaucoup
00:10:12de Stéphanois
00:10:13et là,
00:10:14je suis ce qui en ressort,
00:10:15c'est du dégoût,
00:10:17c'est de la tristesse
00:10:17parce que factuellement,
00:10:19le bilan de 2014
00:10:21ce matin,
00:10:23ça s'est arrêté ce matin,
00:10:24n'était pas mauvais.
00:10:25Il n'était pas mauvais.
00:10:27Mais du coup,
00:10:28entaché de cette terrible affaire
00:10:30qui pour moi a biaisé
00:10:31tout le travail municipal
00:10:32qui a été fait
00:10:33depuis quasiment 12 ans.
00:10:35Donc vraiment dégoûté
00:10:36parce qu'on se demande
00:10:37où on va aller.
00:10:38Politiquement,
00:10:39on se demande où on va aller.
00:10:40C'est vrai que maintenant,
00:10:41il y a ceux qui ont claqué la porte
00:10:43à la majorité municipale
00:10:45de Guelperdreau
00:10:45vont se retrouver
00:10:46sur une autre liste
00:10:48à droite
00:10:48et se demander
00:10:50si on peut faire confiance
00:10:52à ces gens-là.
00:10:53Soit disant,
00:10:54ils ont démissionné.
00:10:54Ils ont connu l'affaire.
00:10:55Je pense plutôt
00:10:57qu'ils ont démissionné
00:10:58parce qu'ils ont vu
00:10:59le vent tourner
00:10:59et qu'ils se sont dit
00:11:00encore une fois
00:11:01pour en protéger notre place
00:11:02et on ne va pas penser
00:11:03au Stéphanois.
00:11:04Donc non,
00:11:04vraiment un sentiment de gâchis
00:11:06par rapport à Guelperdreau.
00:11:08Moi,
00:11:08j'en ai été lecteur
00:11:09et je ne vais pas dire
00:11:13que je le regrette
00:11:13parce que je ne le savais pas
00:11:14et bien évidemment
00:11:15que si je savais tout ça,
00:11:16je n'aurais pas porté
00:11:17ma voix
00:11:18envers ce candidat.
00:11:21Néanmoins,
00:11:22permettez-moi
00:11:22d'interroger
00:11:23l'exécution provisoire.
00:11:25Vous savez,
00:11:26on ne peut pas
00:11:26se questionner
00:11:27de l'exécution provisoire
00:11:29de Marine Le Pen,
00:11:29de Nicolas Sarkozy
00:11:30et ne pas se questionner
00:11:31de l'exécution provisoire
00:11:32de Galdane.
00:11:33On est bien d'accord.
00:11:34Pas de poids de mesure.
00:11:36Il n'y a pas de poids de mesure.
00:11:38Moi,
00:11:38encore une fois,
00:11:39je suis partisan
00:11:40de dire que
00:11:41ceux qui doivent trancher,
00:11:43c'est les électeurs.
00:11:45Non pas sur la peine de prison.
00:11:46On se passe à la justice
00:11:47de le faire.
00:11:47Elle a tout à fait raison
00:11:48de le faire.
00:11:48mais encore une fois,
00:11:50de le démettre
00:11:50de ses fonctions.
00:11:52Quand bien même,
00:11:52il avait dit
00:11:53si je suis condamné,
00:11:54je me retirerais.
00:11:56Mais ça,
00:11:56c'est trop facile.
00:11:57C'était aux électeurs
00:11:58de choisir.
00:11:59Donc encore une fois,
00:12:00je m'interroge
00:12:00sur l'exécution provisoire.
00:12:02Mais voilà,
00:12:02vraiment,
00:12:03pour vous dire,
00:12:04de la tristesse.
00:12:05Vraiment de la tristesse
00:12:06pour cette belle ville.
00:12:07Croyez-moi,
00:12:07c'est une très belle ville
00:12:08avec beaucoup de potentiel.
00:12:10Et on comprend.
00:12:12Merci.
00:12:13Mais peut-être
00:12:13que ça va permettre
00:12:14de tourner la page,
00:12:16de réavoir la confiance
00:12:17des institutions,
00:12:18des collectivités,
00:12:19de la région,
00:12:20de l'État.
00:12:20Parce que mine de rien,
00:12:21on avait aussi perdu
00:12:22un peu ce soutien,
00:12:23cette confiance
00:12:24qui avait été brisée.
00:12:26Après,
00:12:26la majorité des maires
00:12:28font un travail formidable.
00:12:30Donc on est vraiment
00:12:30dans un...
00:12:31Philippe Bilger.
00:12:33Restez avec nous, Roland.
00:12:34Merci beaucoup.
00:12:34Je suis globalement
00:12:36d'accord avec Roland.
00:12:37J'ai la faiblesse
00:12:38de considérer
00:12:39qu'à partir du moment
00:12:40l'exécution,
00:12:42par exemple,
00:12:42le droit est prévu.
00:12:43Elle n'était pas absurde
00:12:45dans cette affaire-là
00:12:46comme dans d'autres.
00:12:47Parce qu'il y a
00:12:48les municipales
00:12:48dans peu de temps.
00:12:49Et c'est surtout
00:12:50ce qui est très intéressant
00:12:52dans ce que dit Roland.
00:12:53Il montre bien
00:12:54le caractère
00:12:55totalement surréaliste.
00:12:57Ça n'est pas
00:12:57une petite manœuvre
00:12:59politique délétère.
00:13:00Ça relève presque
00:13:01de ce qu'on lirait
00:13:03dans un roman policier.
00:13:04La malfaisance absolue.
00:13:07Mais ce qui est quand même...
00:13:08Allez-y.
00:13:08Non, et en plus,
00:13:09il y a le détournement
00:13:10de fonds publics.
00:13:11Quand même,
00:13:1150 000 euros.
00:13:13Le type qui a monté
00:13:14tout le stratagème
00:13:15a demandé 50 000 euros.
00:13:17Ça n'a jamais été discuté.
00:13:18C'est sorti dans la presse.
00:13:20Il y a eu 10 000 euros
00:13:20avec une œuvre d'art
00:13:22vendue à bas prix.
00:13:23Et 40 000 euros
00:13:24qui est vraiment
00:13:24du pur détournement
00:13:25de fonds publics.
00:13:26Mais moi,
00:13:27ce qui m'étonne toujours,
00:13:28Jean-Christophe et Philippe
00:13:30et vous,
00:13:30c'est de dire
00:13:31comment eux
00:13:33ne peuvent se dire
00:13:34que ça ne se verra pas ?
00:13:35Ah non, mais...
00:13:35C'est...
00:13:36Mais...
00:13:37Mais parce qu'on imagine
00:13:40en général
00:13:40celui qui est à la source
00:13:42de cette malfaisance
00:13:44que les autres,
00:13:45en quelque sorte,
00:13:46sauront se taire.
00:13:47Que, en réalité,
00:13:49ils seront incriminés
00:13:50s'ils parlaient.
00:13:51Et vous avez raison.
00:13:52C'est le principe
00:13:53du maître chanteur.
00:13:54C'est qu'il fait le pari,
00:13:56justement,
00:13:56de la honte
00:13:57de sa victime
00:13:58pour, justement,
00:14:00pour avoir
00:14:00les coups d'effranche.
00:14:01Et c'est très courageux
00:14:02de la part, justement,
00:14:03du monsieur
00:14:04qui était victime
00:14:04de cette machination
00:14:05d'avoir mis tout ça
00:14:06sur la place publique.
00:14:07Moi, je pense que
00:14:07certains pensent
00:14:08que de toute façon,
00:14:09ça passera,
00:14:10quel que soit X.
00:14:10Quelqu'un a cité
00:14:11Jérôme Cahuzac
00:14:12qui, à quelques moments,
00:14:13osait dire devant
00:14:13l'Assemblée nationale
00:14:14« Je n'ai jamais eu
00:14:15de compte en Suisse,
00:14:17etc. »
00:14:18Ils savaient que ça
00:14:18allait tomber.
00:14:19Mais ils sont dans
00:14:20un déni complet,
00:14:22à mon avis.
00:14:22Mais là,
00:14:22c'est plus le docteur
00:14:23en psychologie que moi
00:14:24qui connaît le problème
00:14:25ou le policier, d'ailleurs.
00:14:26Est-ce qu'on doit,
00:14:27Philippe David,
00:14:28pardon,
00:14:28Philippe Bilger,
00:14:29pardon,
00:14:29est-ce qu'on doit
00:14:30considérer,
00:14:31comme il a fait appel,
00:14:31qu'il est pour l'instant
00:14:32présumé innocent ?
00:14:33Absolument.
00:14:34Ça paraît, moi,
00:14:35je considère que
00:14:36c'est une hypocrisie
00:14:38suprême
00:14:38au nom de l'État
00:14:39de droit.
00:14:40Mais c'est vrai
00:14:40qu'il est présumé innocent.
00:14:42Je l'ai beaucoup entendu
00:14:43durant ces quelques semaines
00:14:45à propos de Nicolas Sarkozy
00:14:47dont certains se rappelaient
00:14:49tout à coup
00:14:50que l'État de droit
00:14:50existait.
00:14:51Un dernier mot,
00:14:52Jean-Christophe Clouvi.
00:14:53En fait,
00:14:53c'est le pouvoir
00:14:53qui rend hors sol.
00:14:54C'est ça.
00:14:55Dès lors que c'est Machiavel,
00:14:57il suffit de relire
00:14:58un peu Machiavel,
00:14:59le pouvoir,
00:14:59de toute façon,
00:15:00ça vous rend supérieur.
00:15:01Et à un moment donné,
00:15:03il y a fait le vide
00:15:04autour de lui.
00:15:04Mais on le voit,
00:15:05on le voit avec certains ministres,
00:15:07avec même des anciens ministres
00:15:08quand on compte après,
00:15:08ils sont pris dans des affaires.
00:15:10Même nous,
00:15:10on se dit à notre niveau,
00:15:11mais comment,
00:15:12ils ont pu croire
00:15:13que personne ne pourrait
00:15:14les interpeller
00:15:15et que ça n'est pas ses crèmes.
00:15:16Parce qu'en fait,
00:15:17vous êtes au-dessus de tout.
00:15:18Et puis,
00:15:18vous avez des relations
00:15:19et tout le monde vous dit
00:15:20c'est un petit monde.
00:15:21Voilà,
00:15:22il y a des réseaux
00:15:22et donc vous avez l'impression
00:15:23qu'effectivement,
00:15:24vous êtes intouchable.
00:15:25Voilà.
00:15:25En tout cas,
00:15:26merci Roland
00:15:27pour son témoignage.
00:15:29Vous restez avec nous
00:15:30tout de suite.
00:15:31On n'y croit pas.
00:15:34Et cette fois-ci,
00:15:35direction Nantes,
00:15:36on ne fête plus
00:15:37Noël,
00:15:38François-Louis Bourneau.
00:15:39Alors là,
00:15:40on pensait vraiment
00:15:40avoir tout vu,
00:15:41Cécile,
00:15:42mais visiblement,
00:15:42non.
00:15:43Depuis quelques années,
00:15:44certaines villes
00:15:45jouent déjà avec l'idée
00:15:46de gommer un peu
00:15:47le mot Noël,
00:15:48notamment dans leur communication.
00:15:50Mais à Nantes,
00:15:51le mot Noël
00:15:52a carrément disparu
00:15:53des marchés
00:15:54envolés.
00:15:55À la place,
00:15:56le voyage en hiver
00:15:57ou même l'autre marché,
00:15:59voilà les noms
00:15:59qu'ils ont décidé
00:15:59de donner à Nantes.
00:16:01Ambiance neutre,
00:16:02esthétique épurée,
00:16:04plus un seul sapin
00:16:05qui clignote,
00:16:05même plus une crèche
00:16:07à l'horizon.
00:16:08Bref,
00:16:08à Nantes,
00:16:09c'est Noël,
00:16:09mais sans Noël
00:16:10et comme l'a dit
00:16:10Philippe Divide,
00:16:11moi j'ai les boules.
00:16:12Voilà,
00:16:12c'est ça.
00:16:15Philippe ?
00:16:15Là,
00:16:15moi je ne comprends plus
00:16:17le mot Noël,
00:16:18j'ai l'impression
00:16:18que c'est devenu une honte.
00:16:20Alors maintenant,
00:16:20il n'y a plus
00:16:20les vacances de Noël,
00:16:21il y a les vacances
00:16:22de fin d'année,
00:16:22il n'y a plus
00:16:22les vacances de Pâques,
00:16:24il y a les vacances
00:16:24de printemps.
00:16:25Bon,
00:16:25par contre,
00:16:26si Noël est un gros mot,
00:16:28je pense qu'il faut supprimer
00:16:29la prime de Noël
00:16:30pour ceux qui en bénéficient,
00:16:31non ?
00:16:31Parce que si le mot
00:16:32est honteux,
00:16:32après tout,
00:16:33poussons le raisonnement
00:16:34jusqu'au bout.
00:16:34Elle avait déjà commencé,
00:16:36la mer de Nantes,
00:16:38l'an dernier.
00:16:39Johanna Roland.
00:16:40Ça n'est pas d'aujourd'hui
00:16:41qu'elle a...
00:16:42Alors,
00:16:42il y a des mères écologistes
00:16:44qui ont découvert
00:16:45le réel,
00:16:45par exemple,
00:16:46pas Bordeaux,
00:16:47tandis qu'elle
00:16:48l'a découvert
00:16:49pour l'occulter.
00:16:51Johanna Roland.
00:16:52Elle est PS ?
00:16:53Elle est PS ?
00:16:54Ah oui,
00:16:54elle est PS pour Johanna Roland.
00:16:55Oui,
00:16:55je crois qu'elle est PS.
00:16:57Moi,
00:16:57je connais plein de gens
00:16:58autour de moi
00:16:58qui ne sont pas
00:16:59de la même religion
00:17:00que nous,
00:17:00ou en tout cas de moi,
00:17:02et qui fêtent Noël.
00:17:03Enfin,
00:17:03j'en fais ce que vous dites.
00:17:04Quand on y pense,
00:17:05le Père Noël,
00:17:06c'est Coca-Cola.
00:17:06Ça devient presque un vieux.
00:17:07Le Père Noël,
00:17:08c'est Coca-Cola.
00:17:09Mais en fait,
00:17:11il y a une...
00:17:12Oui,
00:17:12parce que c'était Saint-Nicolas.
00:17:13Enfin,
00:17:14c'est une histoire.
00:17:14Mais ce que je veux dire,
00:17:15c'est que c'est une ambiance.
00:17:16Enfin,
00:17:16moi,
00:17:17j'ai deux filles.
00:17:18Il y en a une,
00:17:18elle est fan de tous les films de Noël.
00:17:20Moi aussi.
00:17:21C'est un peu cuquue la praline.
00:17:22Mais non,
00:17:23mais justement,
00:17:24c'est innocent.
00:17:24J'adore ça, moi.
00:17:25Mais c'est innocent
00:17:26parce qu'en fait,
00:17:26il n'y a pas de...
00:17:27C'est merveilleux.
00:17:27Et donc,
00:17:28en fait,
00:17:28c'est tout un esprit.
00:17:30C'est tout un esprit
00:17:30et c'est le seul moment
00:17:31où justement,
00:17:33les gens,
00:17:33ils ont envie un peu de croire,
00:17:34de rêver,
00:17:36de sortir un petit peu
00:17:37de la violence quotidienne,
00:17:38de tout ce qu'on peut entendre,
00:17:39etc.
00:17:40Et là,
00:17:40il y a cette espèce
00:17:41de déconstruction
00:17:41de notre passé,
00:17:43de ce qui nous appartient,
00:17:44de notre jeunesse aussi.
00:17:45On n'attaque pas
00:17:45les films de Noël.
00:17:46C'est sacralisé, quoi.
00:17:48Non,
00:17:48le film de Noël,
00:17:49c'est sacralisé.
00:17:50On s'aime,
00:17:50on se sépare
00:17:51et on se retrouve.
00:17:51Moi,
00:17:52j'adore.
00:17:52On va avoir un dépôt de plainte
00:17:53pour le vol de Noël.
00:17:54C'est ça.
00:17:55Non,
00:17:55mais ça rappelle
00:17:56à quel point
00:17:57il y a vraiment
00:17:57un mouvement,
00:17:58une tendance de fond
00:18:00qui essaye effectivement
00:18:01de casser systématiquement
00:18:02tout ce qui peut rappeler
00:18:03l'identité de la France.
00:18:05C'est un pays judéo-chrétien,
00:18:06c'est pas grave,
00:18:08c'est pas sale,
00:18:08ça n'empêche pas
00:18:09d'être ouvert
00:18:09sur le monde
00:18:10et sur l'humanité entière.
00:18:12Maintenant,
00:18:12Noël et même le...
00:18:14C'est vrai,
00:18:14cette célébration...
00:18:14Non,
00:18:15mais ça veut dire
00:18:15qu'à un moment donné,
00:18:16ça s'effacera
00:18:16de toutes les vitrines.
00:18:17C'est ça.
00:18:18C'est la volonté,
00:18:18en tout cas,
00:18:19de certains.
00:18:19Mais heureusement
00:18:20qu'il y en a quand même
00:18:20qui résistent.
00:18:21On espérait que le socialisme
00:18:23n'aurait pas été atteint
00:18:24par l'écologie.
00:18:26Parce qu'en général,
00:18:27ce sont...
00:18:27Mais Jean,
00:18:28vous allez nous faire
00:18:29un dimanche matin
00:18:30un exposé brillant
00:18:32sur pourquoi Noël rassemble.
00:18:35Mais oui,
00:18:35mais chiche,
00:18:36bien sûr,
00:18:36c'est la lumière,
00:18:37c'est l'espérance,
00:18:37c'était l'équivalent...
00:18:38J'ai déjà dit,
00:18:38c'était le solstice d'hiver
00:18:39avant que Jésus n'arrive.
00:18:41Et en fait,
00:18:42il y a cette tradition
00:18:43depuis toujours en Europe,
00:18:45en plein cœur de la nuit,
00:18:46de se réunir
00:18:47pour avoir un message d'espoir.
00:18:48Et aujourd'hui,
00:18:49c'est Jésus,
00:18:50c'est le Christ
00:18:50qui n'accorde.
00:18:52Surtout,
00:18:52les mots sont grotesques.
00:18:53Le voyage en hiver
00:18:55est d'autres marchés.
00:18:56J'ai l'impression
00:18:56d'avoir une agence de voyage
00:18:58pour un voyage en Naponie
00:18:59et l'autre marché,
00:19:00le marché un peu original,
00:19:02qui est 100% vegan
00:19:03ou 100% bio,
00:19:04c'est n'importe quoi.
00:19:06Allez,
00:19:06vous restez avec nous.
00:19:07Dans un instant,
00:19:07le tour de table de l'actu.
00:19:09Vous aurez encore l'occasion
00:19:10de râler.
00:19:11Philippe Bilger.
00:19:13Emmanuel Macron,
00:19:14de manière bizarre,
00:19:15a violé une autre promesse.
00:19:17Jean-Christophe Couvi.
00:19:19Moi,
00:19:19je vais vous parler
00:19:19de la violence
00:19:20sur les agents publics
00:19:22par rapport justement
00:19:24aux privés
00:19:24et c'est un vrai problème
00:19:26à prendre à bras-le-corps
00:19:27aujourd'hui.
00:19:28Jean Dorido.
00:19:28La conférence
00:19:30qui s'est tenue hier
00:19:31et aujourd'hui,
00:19:32la réunion
00:19:33des chefs d'État africains
00:19:34sur la criminalisation
00:19:37des crimes
00:19:37liés à la colonisation.
00:19:38Philippe Bilger.
00:19:40David.
00:19:40C'est la journée,
00:19:41même les deux journées
00:19:42des lapsus
00:19:43et il y a du très lourd.
00:19:44Ah oui,
00:19:44très bien.
00:19:45Allez,
00:19:46on fait une petite pause
00:19:47en revient dans un instant.
00:19:48Soyez les bienvenus,
00:19:49on est ensemble jusqu'à 20h.
00:19:51Sud Radio.
00:19:52Sud Radio.
00:19:52Parlons vrai.
00:19:53Parlons vrai.
00:19:53Sud Radio.
00:19:54Parlons vrai.
00:19:55Les vrais voix Sud Radio.
00:19:5718h-20h.
00:19:58Cécile Dominibus.
00:19:59Philippe David.
00:20:00On vous souhaite la bienvenue.
00:20:02En tout cas,
00:20:02merci de votre fidélité.
00:20:04Vous êtes de plus en plus
00:20:04nombreux à nous écouter,
00:20:06à nous regarder
00:20:06sur cette chaîne
00:20:07YouTube Sud Radio
00:20:09à laquelle vous pouvez
00:20:09vous abonner
00:20:10si ça n'était pas le cas.
00:20:11Autour de cette table,
00:20:12Philippe Bilger est avec nous.
00:20:13Jean-Christophe Couvi,
00:20:14secrétaire national
00:20:14du syndicat Police Unité.
00:20:16Jean Dorido,
00:20:17docteur en psychologie.
00:20:18Philippe David,
00:20:18bien entendu.
00:20:19Tout de suite,
00:20:19le tour de table
00:20:20de l'actu nous revoilà.
00:20:22Un table !
00:20:23C'est prêt !
00:20:24Non, j'avoue que
00:20:25j'ai pris un petit goûter.
00:20:27Vous connaissez ?
00:20:27C'est sûr qu'on se connaît.
00:20:28C'est le seul bourgeois de la cour
00:20:29qui achète le pâté à la livre.
00:20:30Non, je préfère manger les sansis.
00:20:32Et j'adore le couscous.
00:20:33Moi, j'adore le lard.
00:20:34Il y a la choucroute,
00:20:35les schpetzle, etc.
00:20:36Ça me donne faim.
00:20:37Un prince de la fourchette.
00:20:38Sauf qu'il me convient les doigts.
00:20:40Mais c'est pas très bon
00:20:40pour le régime,
00:20:41mais comme vous m'appliquez
00:20:42le buto, Cécile...
00:20:42Ne vous inquiétez pas,
00:20:43Philippe David,
00:20:44je vous mordrai dedans quand même,
00:20:45même si vous n'êtes pas aimé.
00:20:47Bon appétit, bien sûr.
00:20:48Le tour de table.
00:20:48De l'actualité.
00:20:50Et joyeux Noël, surtout.
00:20:52Philippe David,
00:20:53tiens, puisque vous avez la parole.
00:20:54On va commencer.
00:20:55Tiens, c'est la période des lapsus.
00:20:57On écoute, c'était ce matin,
00:20:59Martine Vassal,
00:20:59chez notre ami Jean-François Ackéli
00:21:01pour l'interview politique.
00:21:02C'est la deuxième ville de France.
00:21:03Et vous verrez bien, j'imagine,
00:21:05ce qui se passera au soir du premier tour
00:21:06en ce qui concerne le deuxième.
00:21:08C'est important,
00:21:08parce que c'est un débat qui est national.
00:21:10On verra à ce moment-là.
00:21:10On verra à ce moment-là.
00:21:11Oui, on verra à ce moment-là.
00:21:13C'était pour une éventuelle alliance
00:21:14avec le Rassemblement national
00:21:15entre les deux tours à Marseille.
00:21:17Alors, évidemment,
00:21:18l'interview de notre ami Jean-François
00:21:20a fait le buzz.
00:21:20À Marseille, c'est parti dans tous les sens.
00:21:22Réaction de Benoît Payan,
00:21:24de Sabrina Agresti-Rouba.
00:21:26Je vois tout le monde.
00:21:27L'interview a mis tout en live.
00:21:30Mais Martine Vassal a fait un tweet
00:21:31en fin de matinée
00:21:32disant
00:21:33« Je vous invite à écouter
00:21:34mes déclarations de ce matin.
00:21:36En aucun cas,
00:21:36il n'a été question d'une élance
00:21:38avec les extrêmes
00:21:38que j'ai combattues
00:21:39pendant toute ma vie politique.
00:21:41Je suis une femme,
00:21:43je suis de droite et du centre
00:21:44et je suis responsable.
00:21:44Donc, elle rame un peu en arrière.
00:21:47Mais je pense que l'absus est révélateur.
00:21:48Mais c'est vraiment
00:21:49la période des lapsus.
00:21:51Écoutez celui-ci
00:21:52de Sébastien Chenu
00:21:53qui est grandiose.
00:21:54Partout, il y a du monde
00:21:55dans les réunions publiques,
00:21:56il y a du monde
00:21:57dans les soirées Beaujolais,
00:21:59il y a du monde
00:22:00dans les soirées Kem...
00:22:01J'allais dire
00:22:03dans les soirées Kemsex,
00:22:03ça n'a rien à voir
00:22:04avec nos réunions militaires.
00:22:07Il y a du monde...
00:22:07Alors là, celle-là,
00:22:09c'est Jean-Marie Bordry
00:22:10qui me l'a apportée
00:22:11qui me dit
00:22:11« Tu parles de lapsus,
00:22:12il y en a un très bon. »
00:22:13Et là, les soirées Kemsex...
00:22:15Bon, je ne connais pas.
00:22:16Il y a du monde.
00:22:18On me sait qu'il y a du monde.
00:22:20Même quand vous êtes hétéro, non ?
00:22:22Non, non.
00:22:23Moi, je ne sais pas.
00:22:23Je n'ai jamais fait
00:22:24un truc pareil dans ma vie.
00:22:26Je n'ai jamais pris...
00:22:26Tu n'as pas mort et radio.
00:22:28Donc, c'était la période
00:22:29des lapsus.
00:22:30C'est la période des lapsus.
00:22:32C'est inutile de dire
00:22:33que celui qui a eu lieu ce matin
00:22:34sur Sud Radio
00:22:35avec Jean-François Aquili
00:22:36a fait beaucoup remuer la mer
00:22:38du côté du Vieux-Port.
00:22:40Voilà.
00:22:41À voir.
00:22:41À voir.
00:22:42Ah oui, parce que je pense
00:22:43que ça, ça peut être
00:22:45un signal d'ouverture,
00:22:46on va dire, entre les deux tours.
00:22:48Vous voyez ce que je veux dire ?
00:22:49Je vois ce que vous voulez dire.
00:22:50Merci, Philippe David.
00:22:51Je pense qu'on a bien eu là.
00:22:52Philippe Bilger.
00:22:54J'ai vu que Marie continue
00:22:56le registre de la nourriture.
00:22:59Oui, c'est ça.
00:23:00Elle est très douée.
00:23:00C'est ça, elle est très douée.
00:23:01Mais moi, c'est tout simplement
00:23:03le fait qu'Emmanuel Macron
00:23:06a violé un certain nombre de promesses.
00:23:10Ça n'est pas très original de le dire.
00:23:12Mais qu'en particulier,
00:23:13il a violé celles qu'il avait formulées
00:23:16au sujet de la baisse
00:23:17du nombre de fonctionnaires.
00:23:19Il avait promis une baisse
00:23:21de 120 000 fonctionnaires.
00:23:23Ils ont augmenté 200 000.
00:23:25alors que le secteur privé
00:23:28les a diminués.
00:23:29Alors, ça n'est pas un scandale en soi
00:23:32pour ceux qui considèrent
00:23:34que la fonction publique
00:23:35doit être maintenue,
00:23:37même augmentée.
00:23:38Mais c'est intéressant de voir
00:23:40que même dans des domaines
00:23:42où il aurait pu agir,
00:23:44sans difficulté,
00:23:46il ne l'a pas fait.
00:23:48Vous voulez réagir ?
00:23:49Oui, très rapidement.
00:23:50Le jour où il n'y aura plus de fonctionnaires
00:23:51et que vous parlerez à une IA,
00:23:53à une machine,
00:23:53vous verrez que la différence
00:23:55entre le service public
00:23:56et le service technique.
00:23:57Parce que la problématique,
00:23:59elle est là.
00:23:59Alors, on fait haro sur les fonctionnaires.
00:24:01Forcément, je vais les défendre,
00:24:02j'en suis un.
00:24:03Mais en fait,
00:24:04aujourd'hui, la France,
00:24:04cette richesse aussi,
00:24:05c'est la fonction publique.
00:24:06Quand il y a des crises,
00:24:07on est content de trouver
00:24:08des agents publics.
00:24:09On est content d'avoir des hôpitaux.
00:24:10On est content d'avoir un peu tout.
00:24:11Comparons-nous aussi avec le monde.
00:24:13Alors, c'est sûr,
00:24:13il n'y en a qu'en plus d'argent.
00:24:14Mais les routes sont pourries.
00:24:15Tout est pourri.
00:24:16Et forcément,
00:24:17quand on a besoin,
00:24:19on claque des doigts
00:24:19et la fonction publique est là.
00:24:21Alors, c'est juste pour compléter,
00:24:23peut-être tempérer
00:24:24les propos de Jean-Christophe.
00:24:25C'est-à-dire que
00:24:25ce n'est pas tant
00:24:26le problème, me semble-t-il,
00:24:28de l'augmentation
00:24:29du nombre d'agents
00:24:30que de savoir
00:24:31où ils sont recrutés.
00:24:32C'est ça.
00:24:33Parce que pour le coup,
00:24:34en ce moment,
00:24:35les bureaux de poste
00:24:36continuent de fermer
00:24:36les uns après les autres.
00:24:38Justement,
00:24:39les services publics
00:24:40se délitent
00:24:40et se dégradent
00:24:41de plus en plus.
00:24:41Les effectifs
00:24:42dans les forces de l'ordre
00:24:44et même au niveau des militaires,
00:24:45ce n'est quand même pas
00:24:46du tout au rendez-vous.
00:24:47Et donc,
00:24:49on a à prendre davantage,
00:24:50savoir quels sont
00:24:51ces 200 000 fonctionnaires
00:24:53de plus.
00:24:53Moi, pour résumer
00:24:54en cinq secondes,
00:24:55je veux beaucoup plus de policiers
00:24:56pour faire plaisir
00:24:57à Jean-Christophe Couvi,
00:24:58mais pour revenir
00:24:58sur un débat de révoix,
00:25:00beaucoup moins de statisticiens
00:25:01qui font des statistiques
00:25:02qui ne ressemblent à rien.
00:25:03Vous voyez ce que je veux dire ?
00:25:04Généralement,
00:25:04ils ne sont pas fonctionnaires.
00:25:05Ah si, si, si.
00:25:06Ils sont à Bercy.
00:25:07Ils viennent du privé aussi,
00:25:08quand même.
00:25:08Non, mais ceux qui font
00:25:09les statistiques de l'État,
00:25:10ils sont dans trois organismes publics.
00:25:12La Banque de France,
00:25:13l'INSEE, Bercy.
00:25:13Et Jean-Christophe Couvi,
00:25:15le constat sur la violence
00:25:16contre les agents publics.
00:25:17Ben justement,
00:25:17on en parlait,
00:25:18parce qu'il y a eu
00:25:19l'autre jour
00:25:20un petit brief
00:25:21avec l'État,
00:25:23la DGFP,
00:25:24et en fait,
00:25:24on se rend compte,
00:25:25ils se rendent compte,
00:25:26nos employeurs,
00:25:26l'État,
00:25:27qu'il y a beaucoup de violence
00:25:28sur les agents publics.
00:25:30Il faut savoir que,
00:25:31comparé au privé,
00:25:3216% contre 13%
00:25:34pour le public
00:25:35et 13% pour le privé.
00:25:37Les agents publics
00:25:38sont mis devant
00:25:39le fait accompli
00:25:40avec des injures,
00:25:41des menaces,
00:25:42du harcèlement moral,
00:25:43les violences physiques
00:25:44dans le cadre professionnel.
00:25:46C'est 54%
00:25:47des agents publics
00:25:48qu'on ont déjà ressenti
00:25:49contre 19%
00:25:51pour les salariés du privé.
00:25:52Voilà.
00:25:52Donc en fait,
00:25:53il y a une vraie problématique
00:25:55aujourd'hui.
00:25:56On paye les pots cassés
00:25:57aussi de ce que font
00:25:57nos politiques.
00:25:58Et en fait,
00:25:59quand les citoyens
00:26:00veulent s'adresser
00:26:01entre guillemets
00:26:01les remontrances aux politiques,
00:26:03c'est les fonctionnaires
00:26:04qui trinquent.
00:26:04Voilà.
00:26:05Donc moi,
00:26:05j'attire l'attention
00:26:06en disant
00:26:06la société est en train
00:26:07de changer,
00:26:08elle devient très violente
00:26:09et on attend
00:26:10de notre employeur aussi
00:26:11qui nous protège,
00:26:12notamment avec la protection fonctionnelle
00:26:14qui aujourd'hui
00:26:14n'est pas au niveau.
00:26:15Alors,
00:26:15je ne sais pas si vous avez vu
00:26:16aux caisses
00:26:17de certains supermarchés aussi,
00:26:18oui,
00:26:19avec des affiches
00:26:20où on demande
00:26:21aux clients
00:26:22de ne pas insulter
00:26:23les hôtesses de caisses
00:26:24ce qui est quand même
00:26:24assez surréaliste,
00:26:26Philippe Billa.
00:26:27Absolument.
00:26:28Les caissières
00:26:30doivent aussi apprendre
00:26:31parfois à être polis.
00:26:33Moi,
00:26:34je ne vais pas souvent
00:26:34dans les grands magasins,
00:26:38mais non,
00:26:39c'est essentiel.
00:26:40Je vous donnerai
00:26:41des bonnes adresses.
00:26:42À leur regard,
00:26:42je vous donnerai
00:26:43des bonnes adresses,
00:26:43Philippe Billa.
00:26:44Mais de la même manière,
00:26:45les chauffeurs de bus,
00:26:46parfois,
00:26:47ils lourdement,
00:26:48ils disent bonjour,
00:26:49eux-mêmes,
00:26:50quand on leur adresse bonjour,
00:26:51ils ne répondent pas.
00:26:52Alors,
00:26:53des deux côtés,
00:26:54mais ça ne devrait pas inciter
00:26:57à la violence quand même.
00:26:58Non, non, mais bien sûr.
00:26:58C'est ça que je veux dire.
00:26:59Non, mais c'est parce qu'en fait,
00:27:00on met les plus bas salaires
00:27:04devant le courroux des gens.
00:27:06Et en fait,
00:27:06il n'y a jamais de hiérarchie.
00:27:08Quand vous voulez râler aujourd'hui,
00:27:09vous attendez un responsable,
00:27:10le responsable,
00:27:10on ne le voit jamais.
00:27:11Mais appelez-nous
00:27:11si vous voulez râler 0826-360-360.
00:27:13En fait,
00:27:14le responsable n'est pas là.
00:27:15Et c'est pareil dans la fonction publique,
00:27:16c'est toujours les agents
00:27:17qui sont en front line
00:27:18qui prennent pour les autres.
00:27:20C'est vrai,
00:27:20vous avez raison.
00:27:21Et on pense bien à eux d'ailleurs.
00:27:22Jean Dorido,
00:27:23la conférence d'Alger,
00:27:25l'Afrique unie face à son passé colonial.
00:27:27Oui,
00:27:28c'est une conférence internationale
00:27:29qui a été lancée
00:27:30par l'Union africaine,
00:27:31donc qui se tient à Alger,
00:27:33hier et aujourd'hui,
00:27:35sur effectivement
00:27:35la question de la réparation
00:27:37des crimes liés à la colonisation.
00:27:39Et je formule le vœu
00:27:41que ça débouche
00:27:42sur quelque chose de constructif
00:27:43parce qu'il me semble
00:27:44qu'il est plus qu'urgent
00:27:45de réussir enfin
00:27:47à poser des bases
00:27:48de relations justes
00:27:49et de relations saines
00:27:50entre l'Europe
00:27:52et l'Afrique.
00:27:53On va avoir
00:27:542,5 milliards d'Africains
00:27:55en 2050
00:27:56et on a encore
00:27:57de la rancœur
00:27:59dans les pays
00:28:00qui ont été colonisés jadis
00:28:02et de la culpabilité
00:28:03aussi en Occident
00:28:04et tout ça,
00:28:06ça ressort,
00:28:07je dirais,
00:28:08de façon assez violente,
00:28:09assez excessive
00:28:10et ça me semble
00:28:12être une initiative intéressante
00:28:13que de enfin réussir
00:28:14à sortir
00:28:15de cette espèce
00:28:16de rancœur
00:28:17parce que
00:28:17la culpabilité
00:28:18et la rancœur,
00:28:19c'est toxique
00:28:20pour les relations,
00:28:21c'est vrai
00:28:21pour les êtres humains,
00:28:22c'est vrai au niveau
00:28:23également des états
00:28:24et des nations.
00:28:25Et cette repentance,
00:28:27Philippe David ?
00:28:28C'est pas de la repentance,
00:28:29c'est la question
00:28:30de comment justement
00:28:34faire en sorte
00:28:35que chacun puisse
00:28:36se sentir juste
00:28:38et légitime
00:28:39par rapport à son passé,
00:28:40que ce soit
00:28:41un passé de côlon.
00:28:42Je connais mal l'Afrique
00:28:43mais je suis allé
00:28:44beaucoup,
00:28:44beaucoup de fois
00:28:45dans le sud-est asiatique
00:28:46dans mon ancienne vie pro,
00:28:47j'ai rencontré
00:28:47beaucoup de Vietnamiens,
00:28:48de Cambodgiens,
00:28:49de Laotiens
00:28:49qui ont été colonisés
00:28:50par les Français.
00:28:51Alors malheureusement,
00:28:52ils parlent plus souvent
00:28:52anglais que français
00:28:53aujourd'hui,
00:28:54mais j'en ai aucun
00:28:55qui m'a dit
00:28:56mais pourquoi vous avez fait ci,
00:28:57pourquoi vous avez fait ça ?
00:28:58On s'est parlé
00:28:58de la guerre d'Indochine,
00:28:59les grandes batailles,
00:29:00etc.
00:29:00et après de la guerre
00:29:01du Vietnam
00:29:01mais jamais je n'ai senti
00:29:03de rancœur
00:29:04avec les personnes
00:29:05de l'ex-Indochine française.
00:29:07Alors je ne sais pas pourquoi,
00:29:08c'est le contraire
00:29:08notamment en Algérie
00:29:09mais c'est une rente du pouvoir,
00:29:11je ne sais pas pourquoi.
00:29:12Vous ?
00:29:13Allez, malheureusement,
00:29:14vous voulez réagir Philippe ?
00:29:16Non, non, non,
00:29:17non, j'ai dit en rond.
00:29:18Allez-y deux secondes,
00:29:19allez-y deux secondes.
00:29:20Je suis étonné Jean
00:29:21parce que vous approuviez
00:29:23ce type de réunion
00:29:24qui va être fortement imprégné
00:29:26par la rancœur.
00:29:28Je ne veux que ça sorte
00:29:29sur quelque chose
00:29:30de constructif.
00:29:31Ça finira par les gardiers tchèques
00:29:32et puis voilà.
00:29:33C'est Noël,
00:29:34donc voilà,
00:29:35il est dans la magie de Noël.
00:29:37C'est ça, c'est ça.
00:29:38Allez-vous rester avec nous,
00:29:39on va revenir sur
00:29:40Volodymyr Zelensky
00:29:42et Emmanuel Macron
00:29:43qui ont échangé ce matin
00:29:44à Paris.
00:29:45On en parle dans un instant.
00:29:46A tout de suite.
00:29:47Sud Radio,
00:29:49c'est vous qui donnez le temps.
00:29:50Je vous remercie d'abord
00:29:51de permettre à des tas de gens
00:29:52de s'exprimer
00:29:53et de leur laisser surtout
00:29:54le temps de développer
00:29:55leur discours.
00:29:56Sud Radio,
00:29:58parlons vrai.
00:29:58Les Vraies Voix Sud Radio,
00:30:0018h-20h,
00:30:01Cécile Dominibus,
00:30:03Philippe David.
00:30:04J'ai l'impression
00:30:05d'être dans un vestiaire
00:30:06parfois avec tous les garçons
00:30:08autour de moi.
00:30:09Avec des beaux mecs.
00:30:09C'est ça.
00:30:10Qu'est-ce qu'il parle bien,
00:30:12Jean-Christophe Couvi.
00:30:14On est affûté comme
00:30:15les lames de katana.
00:30:18C'est à mi-chemin
00:30:19entre les tontons flagants
00:30:20et un vestiaire.
00:30:22On s'est entre les deux.
00:30:23Allez, vous savez quoi ?
00:30:23On va vous offrir un cadeau.
00:30:26C'est le sapin de Noël
00:30:27de Sud Radio.
00:30:28Écoutez bien,
00:30:28cette année,
00:30:29je veux ma petite musique.
00:30:31Merci Marie,
00:30:32ma petite musique.
00:30:33Cette année,
00:30:34le Père Noël
00:30:34a déjà déposé ses cadeaux
00:30:36au pied du sapin
00:30:37Sud Radio.
00:30:37Donc, je sais,
00:30:39je sais,
00:30:39j'allais chercher un petit cadeau.
00:30:41C'est le petit cadeau
00:30:42Sud Radio.
00:30:42Voyez, il est là.
00:30:43Et hop,
00:30:43qu'est-ce qu'il y a dedans ?
00:30:44Qu'est-ce que j'ai l'attention ?
00:30:45Mesdames et messieurs,
00:30:46The Winner Is...
00:30:48Non, je ne sais pas encore.
00:30:49En tout cas,
00:30:49on vous offre,
00:30:50écoutez bien,
00:30:50quatre entrées
00:30:51au Futuroscope
00:30:53pour profiter
00:30:54de ce lieu extraordinaire
00:30:55où le réel
00:30:55et l'imaginaire
00:30:56se côtoient.
00:30:57C'est un truc de dingue.
00:30:59Si vous n'êtes jamais
00:31:00allé au Futuroscope,
00:31:01c'est peut-être l'occasion
00:31:01d'y aller en famille.
00:31:03Alors, c'est très simple.
00:31:04Vous allez écrire un SMS.
00:31:05Vous allez écrire
00:31:05Sapin,
00:31:06S-A-P-I-N.
00:31:07Vous allez l'envoyer
00:31:08par SMS au 7-20-18.
00:31:11Et peut-être
00:31:11que la magie
00:31:12va fonctionner.
00:31:13Peut-être que
00:31:14ce cadeau
00:31:15sera sous le sapin
00:31:16de votre famille.
00:31:18En attendant,
00:31:19en 0826-300-300.
00:31:22Tout de suite,
00:31:23on en était où ?
00:31:24L'info en plus.
00:31:25Ah oui ?
00:31:26Les vraies voix Sud Radio.
00:31:29Et donc,
00:31:29Vladimir Zelensky
00:31:30et Emmanuel Macron
00:31:31ont échangé
00:31:32ce lundi à Paris.
00:31:33François-Louis.
00:31:34Oui, absolument, Cécile.
00:31:35Pour faire le point
00:31:36sur les négociations
00:31:37de paix,
00:31:37notamment sur l'Ukraine.
00:31:38Et le président
00:31:39de la République française
00:31:40a d'ailleurs déclaré
00:31:41que les garanties
00:31:42de sécurité
00:31:42ne peuvent être discutées
00:31:44ou négociées
00:31:45sans les Ukrainiens
00:31:46et sans les Européens.
00:31:47Patrick Martin-Jeunier,
00:31:49vous êtes avec nous.
00:31:49Vous êtes géopolitologue,
00:31:51enseignant à Sciences Po
00:31:52et surtout spécialiste
00:31:53des questions européennes
00:31:54et internationales.
00:31:55Bonsoir.
00:31:56Bonsoir à vous.
00:31:57Alors, quand on voit
00:31:57un petit peu
00:31:58tout ce qui s'est dit,
00:31:59toutes les informations
00:31:59qui sont sorties
00:32:00de ces échanges,
00:32:02pour nos auditeurs,
00:32:03pour qu'ils comprennent.
00:32:05Écoutez,
00:32:06c'est une réunion
00:32:07qui avait été demandée
00:32:07par Volodymyr Zelensky
00:32:09mais qui n'a pas fait avancer
00:32:11grand-chose sur le fond
00:32:12parce qu'on sait très bien
00:32:14malheureusement,
00:32:15je dirais,
00:32:15que l'Europe est quand même
00:32:16marginalisée
00:32:17dans ces négociations.
00:32:19En réalité,
00:32:20Emmanuel Macron
00:32:20a voulu montrer
00:32:21qu'il était toujours disponible,
00:32:23que la France et l'Europe
00:32:24pouvaient,
00:32:24le cas échéant,
00:32:25peser sur ces négociations
00:32:27qui ont lieu directement
00:32:29entre les Américains
00:32:30et les Russes.
00:32:31Et je dirais que
00:32:32c'est une réunion
00:32:33qui était très importante
00:32:34pour Volodymyr Zelensky
00:32:35alors que son directeur
00:32:37de cabinet,
00:32:38Andrei Yermak,
00:32:38a démissionné,
00:32:39son bras droit
00:32:40depuis qu'il était
00:32:41président ukrainien.
00:32:42Et donc,
00:32:43on voit bien que
00:32:43dans cette histoire
00:32:44de corruption
00:32:45qui fragilise
00:32:46le gouvernement ukrainien,
00:32:48il était important
00:32:49pour le chef
00:32:50de l'État ukrainien
00:32:50d'aller à Paris
00:32:51de montrer
00:32:51que le soutien politique
00:32:53et militaire
00:32:54de la France
00:32:54était toujours
00:32:55aussi important.
00:32:56Mais est-ce qu'il pose
00:32:57et est-ce qu'il pèse
00:32:58réellement en tout cas
00:32:59ce que Macron pèse
00:33:02puisque là,
00:33:02vous l'avez dit,
00:33:03l'Europe est un peu
00:33:04écartée,
00:33:05mais est-ce que finalement
00:33:06ce n'est pas de la poudre
00:33:07aux yeux ?
00:33:08Écoutez,
00:33:09je ne sais pas
00:33:09si c'est de la poudre
00:33:10aux yeux.
00:33:10En tout cas,
00:33:11c'est une réunion
00:33:11qui a duré plusieurs heures.
00:33:12La conférence de presse
00:33:13a eu lieu deux heures
00:33:14après que c'était prévu.
00:33:16Il y a eu sans doute
00:33:17des entretiens
00:33:18avec d'autres chefs
00:33:18d'État et de gouvernement,
00:33:20avec donc
00:33:21Volodymyr Zelensky.
00:33:23Mais c'est vrai,
00:33:23malheureusement,
00:33:24j'allais dire
00:33:25qu'Emmanuel Macron
00:33:26ne compte pas.
00:33:27Il veut montrer
00:33:28qu'il peut peser,
00:33:29il veut montrer
00:33:30qu'il pèse
00:33:30sur la scène internationale
00:33:32et européenne,
00:33:33mais manifestement,
00:33:34il n'est pas,
00:33:35je veux dire,
00:33:36l'acteur principal
00:33:37puisque Donald Trump
00:33:40veut continuer
00:33:40à négocier directement
00:33:42avec Vladimir Poutine.
00:33:44La meilleure preuve en est
00:33:45que son conseiller spécial,
00:33:47Steve Whitcock,
00:33:47se rend demain au Kremlin
00:33:49pour montrer
00:33:50quelles progressions
00:33:51ont été faites.
00:33:51Et donc,
00:33:52c'est simplement
00:33:52une façon
00:33:53pour Emmanuel Macron
00:33:54qui ne compte pas plus
00:33:55que les autres dirigeants
00:33:57européens
00:33:57de montrer
00:33:57qu'il est encore là.
00:33:59Malheureusement,
00:33:59pour l'instant,
00:33:59il est,
00:34:00semble-t-il,
00:34:00assez transparent.
00:34:01– Philippe David.
00:34:02– Monsieur le professeur,
00:34:04tout de même,
00:34:05on n'est pas si nombreux
00:34:07à défendre parfois
00:34:08la pratique internationale
00:34:10d'Emmanuel Macron,
00:34:12mais est-ce qu'en ayant
00:34:13conscience des limites
00:34:14de l'Europe
00:34:15et de sa propre action,
00:34:17est-ce que tout de même,
00:34:18il n'est pas le seul
00:34:19à empêcher
00:34:21que l'accord
00:34:22américain-russe
00:34:23se fasse
00:34:24au détriment
00:34:25exclusif
00:34:26de Zelensky.
00:34:28Je me dis
00:34:29qu'heureusement
00:34:30qu'il existe
00:34:31un peu
00:34:31pour nous éviter
00:34:33une paix
00:34:35exclusivement russe.
00:34:37– Oui,
00:34:38vous avez raison,
00:34:39vous avez raison
00:34:40d'être quand même
00:34:41optimiste.
00:34:42Je pense
00:34:43qu'Emmanuel Macron
00:34:44veut montrer
00:34:44qu'il est présent.
00:34:45Vous savez,
00:34:46c'est lui
00:34:46qui a été
00:34:47le chef de file
00:34:47de cette fameuse
00:34:48coalition des volontaires.
00:34:49c'est très important
00:34:51en effet
00:34:51de dire
00:34:52que la France
00:34:53est disposée
00:34:54à aller de l'avant
00:34:55en cas d'un accord
00:34:56de paix.
00:34:57Et donc,
00:34:57c'est tout à l'honneur
00:34:58d'Emmanuel Macron,
00:34:59mais lorsque vous avez
00:35:00face à vous
00:35:01un Donald Trump
00:35:02qui n'a rien à faire
00:35:02de l'Europe
00:35:03face à Vladimir Poutine,
00:35:05c'est vrai que son rôle
00:35:06n'est pas...
00:35:07Il est méritant,
00:35:07il a du mérite,
00:35:08mais malheureusement,
00:35:09on voit bien que
00:35:10dans l'approche
00:35:11des négociations de paix,
00:35:12Emmanuel Macron
00:35:13a un rôle tout à fait limité.
00:35:15C'est pas qu'il n'a pas
00:35:16du courage
00:35:16de dire un certain nombre
00:35:17de choses,
00:35:18mais par exemple,
00:35:19il a encore dit
00:35:19dans sa conférence de presse
00:35:20tout à l'heure
00:35:21que s'il s'agissait
00:35:22de la souveraineté ukrainienne,
00:35:24cela devait se faire
00:35:25avec les Ukrainiens,
00:35:26que la paix durable,
00:35:27ce serait les Ukrainiens
00:35:29et que manifestement,
00:35:31il se dit
00:35:31ben moi je suis prêt
00:35:32mais on voit bien
00:35:33que s'il a tenu
00:35:34à faire cette réunion
00:35:35aujourd'hui,
00:35:36c'était bien montrer
00:35:36qu'ils étaient présents
00:35:37et il sent que l'Europe
00:35:39est faible
00:35:39dans ces négociations.
00:35:41Merci beaucoup Patrick
00:35:43et Marcin Jaunier,
00:35:44vous êtes géopolitologue
00:35:45et enseignant à Sciences Po
00:35:47et spécialiste des questions
00:35:48européennes
00:35:48et internationale.
00:35:50Vous restez avec nous
00:35:51tout de suite
00:35:51et si vous étiez ?
00:35:52Les vrais voix sud-radio,
00:35:55si j'étais ministre...
00:35:56Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:35:58Je suis ministre,
00:35:59je ne sais rien faire !
00:36:00Ça c'était bon ça !
00:36:01Si vous étiez,
00:36:02je ne sais pas,
00:36:03ministre par exemple,
00:36:04si vous étiez ministre
00:36:05et même ministre des transports
00:36:06avec Baptiste
00:36:07qui était avec nous
00:36:08de Boulogne-Boulogne,
00:36:09je vais y arriver,
00:36:10Boulogne-Boulogne-Cour,
00:36:11c'est compliqué,
00:36:12c'est la journée des lapsus.
00:36:14C'est dingue !
00:36:15Attention à ce qu'on dit !
00:36:16Soyez clair,
00:36:18je suis la patronne des lapsus.
00:36:19Sachez-le.
00:36:20Monsieur le ministre Baptiste,
00:36:22bienvenue sur Sud Radio.
00:36:24Quel serait votre premier sujet
00:36:29que vous souhaiteriez traiter
00:36:30en tant que ministre ?
00:36:31Après avoir été sûr
00:36:33que je m'exprimerais aussi clairement
00:36:35que vous...
00:36:36Arrêtez !
00:36:37C'est la chambre !
00:36:39J'adore, j'adore me faire maner,
00:36:41c'est bien.
00:36:42Allez-y, allez-y.
00:36:43Ma première mesure,
00:36:44c'est que je prends
00:36:45toutes les subventions
00:36:47qui sont accordées
00:36:48au secteur aérien en France
00:36:49et je les bascule
00:36:51du jour au lendemain
00:36:52sur le secteur ferroviaire.
00:36:54Du coup,
00:36:55au lieu de payer 30 balles
00:36:57pour aller à Barcelone
00:36:58en avion
00:36:58et 250 euros en train,
00:37:01eh bien,
00:37:01ce serait le contraire.
00:37:02Voilà.
00:37:03Et si vous voulez
00:37:04que j'étaye ma proposition,
00:37:06toujours de façon intelligible,
00:37:08j'ai deux exemples
00:37:08qui me semblent
00:37:10très très très suspects.
00:37:11Allez !
00:37:12Je prends l'aéroport de Rouen
00:37:13qui a vu son trafic baisser
00:37:15de 90% depuis le Covid,
00:37:17qui a vu ses subventions
00:37:19maintenues depuis le Covid,
00:37:20ce qui fait que rien
00:37:21qu'avec les subventions
00:37:22que touche
00:37:23la subvention de Rouen,
00:37:25on peut donner 437 euros
00:37:27à tous les passagers
00:37:28qui empruntent
00:37:29l'aéroport de Rouen
00:37:30par trajet en avion.
00:37:31Ah oui, d'accord.
00:37:32C'est beaucoup 437 euros en moyenne.
00:37:33Oui, c'est beaucoup.
00:37:34Et le deuxième exemple,
00:37:35c'est évidemment
00:37:36cette taxe scandaleuse
00:37:37sur le kérosène
00:37:38dont sont exonérées
00:37:39les compagnies aériennes.
00:37:41Ça représente quand même
00:37:42un manque à gagner
00:37:43de 4 milliards d'euros
00:37:44chaque année.
00:37:46Donc évidemment,
00:37:46à partir de demain,
00:37:47je taxe le kérosène.
00:37:48Et évidemment,
00:37:49puisque je taxe aussi
00:37:50l'électricité
00:37:52du réseau ferroviaire.
00:37:53D'accord.
00:37:54Petite réaction.
00:37:55On a des ministres
00:37:57extrêmement sérieux
00:37:59et responsables.
00:38:00C'est vrai.
00:38:00J'espérais qu'ils nous disent
00:38:01je vais développer
00:38:03les transports amoureux.
00:38:04Mais non.
00:38:04Mais non.
00:38:05Mais peut-être
00:38:06dans un deuxième temps,
00:38:07dans le train.
00:38:07Mais ça aurait comme effet
00:38:08pervers de tuer
00:38:09les longs courriers français
00:38:10parce que si vous avez
00:38:12une grosse taxe,
00:38:13vous irez prendre
00:38:13votre avion à Francfort
00:38:14ou à Milan
00:38:15ou à Amsterdam.
00:38:17Ah ben si.
00:38:17Je peux vous dire
00:38:18que moi qui ai voyagé
00:38:19en intercontinental
00:38:20pendant des années...
00:38:21Laissez le finir.
00:38:22Moi, je vais prendre mon exemple.
00:38:23Moi, j'ai fait
00:38:23des vols transcontinentaux
00:38:24pendant quelques années.
00:38:26Je prenais le moins cher
00:38:27entre Paris et Amsterdam.
00:38:28Et les meilleurs en France.
00:38:29Je ne posais pas de question.
00:38:30Petite réponse de Baptiste
00:38:31et on y va.
00:38:32La remarque est juste.
00:38:34Sauf que ça passe aussi
00:38:35par du courage politique
00:38:36et une décision
00:38:37qui serait collective.
00:38:38Mais il y a déjà
00:38:39beaucoup de pays
00:38:39qui appliquent cette taxe.
00:38:40Le Japon, la Norvège,
00:38:42la Suède,
00:38:42beaucoup de pays européens.
00:38:44Donc à un moment donné,
00:38:45il faut aussi
00:38:45que tout le monde
00:38:46y mette du sien.
00:38:47On arrête
00:38:47d'ultra-subventionner
00:38:49un secteur des transports
00:38:50qui est responsable
00:38:51d'énormément
00:38:52d'émissions de gaz à effet.
00:38:53Qui fait beaucoup d'efforts.
00:38:54C'est important
00:38:54de le dire, Baptiste.
00:38:55En matière de...
00:38:56Ah oui, vous voulez dire
00:38:58les avions électriques
00:38:59et les avions...
00:39:00Non, non, bah...
00:39:00Non, mais les avions
00:39:01on consomme beaucoup moins
00:39:02qu'il y a 30 ou 40 ans.
00:39:03Il faut quand même
00:39:03saluer que les choses
00:39:05évoluent quand même
00:39:06un petit peu.
00:39:07On ne peut pas jeter...
00:39:08Salutons, salutons, Cécile.
00:39:10Si vous voulez bien,
00:39:10c'est que nous bien.
00:39:11Merci, monsieur le ministre.
00:39:12Vous êtes bien.
00:39:14Merci en tout cas à Baptiste
00:39:16d'avoir joué le jeu.
00:39:17Vous restez avec nous
00:39:18dans un instant
00:39:18le coup de gueule
00:39:19de Philippe David.
00:39:20Et j'en profite
00:39:20pour vous dire que
00:39:21demain,
00:39:22entre 19h et 19h30,
00:39:25la semaine dernière,
00:39:26je ne sais pas
00:39:26si vous vous souvenez,
00:39:27Philippe David
00:39:27a poussé un énorme
00:39:28coup de gueule
00:39:29à l'antenne
00:39:29contre Alan Brunoux
00:39:32qui est candidat
00:39:33à la mairie de Grenoble.
00:39:36Celle de l'Istalefi.
00:39:37Voilà.
00:39:38Et qui disait,
00:39:38Philippe...
00:39:39Qui disait
00:39:40qu'il ne ferait pas
00:39:40la chasse au dealer.
00:39:41J'ai poussé un gros coup de gueule
00:39:43et puis c'est monté
00:39:44dans les réseaux sociaux.
00:39:45Il a demandé un débat
00:39:46et on lui a accordé
00:39:46un débat demain
00:39:47de 19h à 19h30.
00:39:48C'est bon, c'est bon.
00:39:49C'est très bien.
00:39:50En tout cas,
00:39:57dans un instant,
00:39:58le coup de gueule
00:39:58de Philippe David.
00:39:59Aujourd'hui,
00:40:00être antisémite
00:40:01peut vous valoir
00:40:01le titre d'homme de l'année.
00:40:02C'est en France
00:40:03en 2025.
00:40:04On en parle dans un instant.
00:40:05Aimez tout de suite.
00:40:06Philippe.
00:40:06Eh bien, tout de suite,
00:40:07on va parler de votre argent
00:40:08en bourse.
00:40:09Thomas Binet.
00:40:09A tout de suite.
00:40:11SaxoBank,
00:40:12l'expert de la bourse
00:40:13en ligne présente...
00:40:15Sud Radio,
00:40:16les incontournables
00:40:17de la bourse.
00:40:18Thomas Binet.
00:40:20Et nous nous retrouvons
00:40:20comme tous les lundis soir
00:40:21avec notre consultant
00:40:22Fabien Carriel
00:40:23qui est directeur général
00:40:24de SaxoBank
00:40:25pour parler bourse
00:40:26et marché financier.
00:40:27Bonsoir Fabien.
00:40:28Bonsoir Thomas.
00:40:30Fabien, on entend souvent
00:40:31parler du 440,
00:40:32du Dow Jones
00:40:32ou encore du Nasdaq
00:40:33mais que se cache-t-il
00:40:35réellement derrière ces noms ?
00:40:36On va revenir avec vous
00:40:37sur le comment des indices
00:40:39et comment on y rentre d'ailleurs.
00:40:40Qu'est-ce qui fait
00:40:41qu'une entreprise
00:40:42entre ou sort par exemple
00:40:43du 440 ?
00:40:44Est-ce grave d'en sortir ?
00:40:46Avant de se poser la question
00:40:48sur comment entrer
00:40:49dans un indice
00:40:50et savoir si c'est flatteur
00:40:51ou comment on traduit
00:40:53la bonne santé
00:40:53d'une entreprise,
00:40:54avant toute chose Fabien,
00:40:55est-ce qu'on peut préciser
00:40:56ce que c'est
00:40:57que le terme d'indice justement ?
00:40:58Oui, un indice boursier
00:41:00c'est un indicateur
00:41:01de la valeur
00:41:02d'un panier d'actions.
00:41:04Donc si on prend
00:41:04le CAC 40 par exemple,
00:41:06le panier d'actions
00:41:07qu'on a choisi
00:41:07c'est des actions
00:41:08qui cotent à la Bourse de Paris
00:41:09et on a choisi
00:41:09des 40 plus grosses
00:41:11capitalisations boursières
00:41:12qui doivent aussi être liquides
00:41:14pour pouvoir être achetées
00:41:14et vendues facilement
00:41:16par les investisseurs.
00:41:17Et tous les 3 mois,
00:41:18on a un comité d'experts,
00:41:20il y a une société
00:41:21qui gère cet indice,
00:41:22c'est la société
00:41:22qui exploite la Bourse de Paris
00:41:23qui s'appelle Euronext,
00:41:24un comité d'experts
00:41:25se réunit pour décider
00:41:27qui doit rentrer et sortir
00:41:28en fonction des évolutions
00:41:29des entreprises.
00:41:31Donc il y a un rebalancing
00:41:32qu'on appelle
00:41:33tous les 3 mois
00:41:34sur cet indice
00:41:35et quand on sort
00:41:36de cet indice
00:41:36ou qu'on y rentre,
00:41:37ce n'est pas définitif,
00:41:38un indice sa vie.
00:41:39On a des exemples
00:41:40à travers l'histoire
00:41:41comme par exemple Peugeot
00:41:41qui était à la création
00:41:42de l'indice en 1987.
00:41:44La société a connu
00:41:45des difficultés financières
00:41:47en 2012
00:41:47et les sorties de l'indice
00:41:49et puis ils ont choisi
00:41:49un nouveau directeur général
00:41:50Carlos Tavares en 2014.
00:41:52La société a repris
00:41:53une bonne santé financière
00:41:54et en 2015
00:41:55ils sont de nouveau
00:41:55rentrer dans l'indice.
00:41:57Mais alors du coup,
00:41:58très concrètement,
00:41:58à quoi ça sert
00:41:59un indice boursier
00:41:59et pourquoi est-ce
00:42:00si important
00:42:01pour les investisseurs
00:42:01ou les médias d'ailleurs
00:42:03que nous sommes ici ?
00:42:04Ce qu'on disait tout à l'heure
00:42:05c'est un indicateur
00:42:06donc ça reflète
00:42:07la santé économique
00:42:09de ces actions
00:42:09qui sont assez représentatives
00:42:11dans le cas du CAC 40
00:42:12des entreprises françaises
00:42:14en tout cas
00:42:14des grosses capitalisations boursières
00:42:16donc les grandes entreprises françaises.
00:42:18Donc quand un indice augmente,
00:42:19quand un indice est dans le vert
00:42:20comme on dit,
00:42:21ça veut dire que les entreprises
00:42:23se portent bien
00:42:23donc c'est un indicateur,
00:42:24c'est un repère
00:42:25pour les investisseurs
00:42:26en un coup d'œil
00:42:27assez facilement
00:42:28on peut voir globalement
00:42:29comment on se porte un marché.
00:42:30Alors on a tous entendu
00:42:31dans les médias en particulier
00:42:33dire le CAC 40 monte
00:42:34ou le Nasdaq chute
00:42:35mais qu'est-ce que ça signifie
00:42:37vraiment pour nous
00:42:38citoyens ou épargnants ?
00:42:40Alors pour un investisseur
00:42:41quand ça baisse
00:42:41ça veut dire qu'on perd de l'argent
00:42:42ou quand ça monte
00:42:43ça veut dire qu'on en gagne
00:42:43mais concrètement
00:42:44ce qu'on disait
00:42:45c'est que ça indique
00:42:46la performance,
00:42:48la santé financière
00:42:49c'est aussi une histoire
00:42:50de confiance.
00:42:51si on a confiance
00:42:51dans les entreprises
00:42:52et dans le marché
00:42:53dans lequel elles évoluent
00:42:54par exemple l'économie française
00:42:55quand l'indice monte
00:42:56ça veut dire qu'on a confiance
00:42:57dans l'avenir
00:42:58qu'elles vont bien se porter
00:42:59qu'elles vont pouvoir
00:42:59se développer
00:43:00donc c'est aussi
00:43:01un indicateur de confiance
00:43:02en plus d'être
00:43:03un indicateur
00:43:04de santé financière.
00:43:05Alors je pense
00:43:05à ceux qui nous écoutent
00:43:06aujourd'hui
00:43:07notre grand public
00:43:07nos auditeurs
00:43:08comment peuvent-ils suivre
00:43:10les indices
00:43:10sans se perdre
00:43:11dans le jargon financier ?
00:43:12Est-ce que vous avez
00:43:12des conseils à leur donner ?
00:43:14Ce qui est important
00:43:15et pour tout investisseur
00:43:16c'est de s'éduquer
00:43:18et de comprendre les choses
00:43:19donc on n'a pas besoin
00:43:19de savoir
00:43:20quelles sont les 40 entreprises
00:43:21qui forment un indice
00:43:22encore que les 40 entreprises
00:43:24du CAC 40
00:43:24on les connaît
00:43:25puisqu'on est français
00:43:25mais si on part
00:43:26sur des indices
00:43:27à l'étranger
00:43:28en Allemagne
00:43:28le DAX
00:43:29ou aux Etats-Unis
00:43:30sur le Nasdaq
00:43:31ou le S&P
00:43:31on ne va pas connaître
00:43:32toutes les entreprises
00:43:33et c'est pour ça
00:43:33qu'un indice facilite
00:43:35à avoir une vision globale
00:43:36donc comprendre
00:43:37ce qu'est un indice
00:43:38ce qu'il représente
00:43:39ce qu'il peut faire
00:43:40ça aide à aborder facilement
00:43:43et simplement
00:43:43la santé d'un marché
00:43:44donc savoir
00:43:45où on met les pieds
00:43:46puisque quand on investit
00:43:47ce qui est important
00:43:47c'est de comprendre
00:43:48ce qu'on fait
00:43:49de s'informer
00:43:50de s'éduquer
00:43:51pour pouvoir prendre
00:43:51les bonnes décisions
00:43:52et pouvoir gérer
00:43:53ces investissements
00:43:54puisque ce qui est clé
00:43:55c'est de savoir
00:43:55quand est-ce qu'on peut rentrer
00:43:56mais surtout
00:43:57quand est-ce qu'il faut sortir
00:43:58en fonction de ses objectifs
00:43:59Merci Fabien
00:44:01on se retrouve lundi prochain ?
00:44:02Oui
00:44:02Avec grand plaisir
00:44:03Donc on se retrouve
00:44:04évidemment lundi prochain
00:44:05pour oser investir
00:44:06les incontournables de la bourse
00:44:07et pour ce qui me concerne
00:44:08je vous donne rendez-vous
00:44:09dimanche matin
00:44:10dès 9h25
00:44:11dans la matinale week-end
00:44:12Sud Radio
00:44:14les incontournables de la bourse
00:44:16Tom Abinet
00:44:17Avec Saxo Bank
00:44:19l'expert de la bourse en ligne
00:44:20Sud Radio
00:44:22Parlons vrai
00:44:23Parlons vrai
00:44:24Les vrais voix Sud Radio
00:44:2718h-20h
00:44:29Cécile Dominibus
00:44:30Philippe David
00:44:31Et vous vous demandez
00:44:32qui est autour de la table ?
00:44:34Et bien je vais vous le dire
00:44:34Je vais vous le dire
00:44:36Non je fais très bien
00:44:37Très mal Sarkozy
00:44:38Vous voulez que je vous le dise ?
00:44:39Je vais vous le dire
00:44:40Philippe Bidjavet avec nous
00:44:43Jean-Christophe Couvy
00:44:44secrétaire national
00:44:44du syndicat de police unité
00:44:46et Jean Dorédo
00:44:47docteur en psychologie
00:44:48et tout de suite
00:44:49chers mesdames et messieurs
00:44:50le coup de gueule
00:44:50de Philippe David
00:44:51Comme d'habitude
00:44:58je vais remettre le clocher
00:44:59au milieu du village
00:45:00un village qui se trouve
00:45:01dans le 8ème arrondissement de Paris
00:45:03Pourquoi le 8ème arrondissement de Paris ?
00:45:05Parce que c'est là
00:45:05que se trouve le siège
00:45:06du magazine GQ
00:45:07magazine masculin
00:45:09consacré à la mode
00:45:10et à la culture
00:45:10et qu'un des 8 vainqueurs
00:45:12du trophée des hommes
00:45:13de l'année 2025
00:45:14m'a semblé
00:45:15pour le moins scandaleux
00:45:16Ainsi
00:45:17un des 8 vainqueurs
00:45:18est le streamer Amin
00:45:19dont le magazine
00:45:20dit sur son compte X
00:45:21je cite
00:45:21de Twitch à Instagram
00:45:23en passant par X
00:45:24où il s'est d'abord fait connaître
00:45:25Amin Mohamed Amin Mammoud
00:45:27s'est imposé en moins de 5 ans
00:45:28comme l'un des visages phares
00:45:30de la nouvelle génération
00:45:31Malgré cette ascension
00:45:32le natif de Drancy
00:45:33Seine-Saint-Denis
00:45:34veille à garder les pieds sur terre
00:45:36un principe qu'il répète
00:45:37tout au long de notre entretien
00:45:38Jusque là rien à dire
00:45:40sauf que des tweets
00:45:41de l'intéressé sont ressortis
00:45:42et le moins qu'on puisse dire
00:45:44est qu'ils ont dû échapper
00:45:45à la sagacité
00:45:46des journalistes de GQ
00:45:47Florilège
00:45:48les juifs
00:45:49c'est des fils de putes
00:45:50un bon juif
00:45:51ne voit pas plus loin
00:45:52que le bout de son nez
00:45:53si j'étais nazi
00:45:55mes gâteaux préférés
00:45:56seraient les petits fours
00:45:57évite la ligne 13
00:45:58et la ligne 7
00:45:59c'est abusé
00:45:59une ligne sur deux
00:46:00t'emmène à Auschwitz
00:46:01enfin pour conclure
00:46:03une photo du footballeur
00:46:04Yacine Brahimi
00:46:05priant sur le terrain
00:46:06après avoir marqué
00:46:07avec le FC Porto
00:46:09contre le Maccabi Tel Aviv
00:46:10il y a 10 ans
00:46:10avec ce commentaire
00:46:12Brahimi qui marque
00:46:13contre Tel Aviv
00:46:14et qui prie en direction
00:46:15d'Auschwitz
00:46:15incroyable
00:46:16bref
00:46:17des tweets au sujet
00:46:18desquels
00:46:18le meilleur avocat du monde
00:46:20aura du mal
00:46:21à faire croire
00:46:21qu'ils ne sont pas
00:46:22antisémites
00:46:23mais quitte à rester
00:46:24dans le pathétique
00:46:25ceux qui dénoncent
00:46:26ces tweets
00:46:27se font accuser
00:46:27de racisme
00:46:28et d'islamophobie
00:46:29comme notre vraie voix
00:46:30Françoise Degoy
00:46:31ou le journaliste
00:46:32Lucas Jakubowicz
00:46:33que vous retrouvez
00:46:33chez Valérie Expert
00:46:34bref
00:46:35l'inversion accusatoire
00:46:36est totale
00:46:37mais j'aimerais savoir
00:46:38comment une personne
00:46:38qui a commis des tweets
00:46:39qui aurait pu lui valoir
00:46:41le titre d'homme de l'année
00:46:42dans
00:46:42je suis partout
00:46:43en 1943
00:46:44a pu recevoir
00:46:45cette récompense
00:46:46dans GQ
00:46:47en 2025
00:46:48je suis
00:46:50alors
00:46:51non pas partagé
00:46:53je vous rejoins
00:46:54totalement
00:46:54Philippe
00:46:55la seule chose
00:46:56qui m'interroge
00:46:58si j'ose dire
00:46:59c'est que
00:47:00je n'aurais pas
00:47:02par principe
00:47:04à partir du moment
00:47:06où quelqu'un
00:47:06tenait des propos
00:47:07discutables
00:47:09je ne l'aurais pas
00:47:10éliminé
00:47:11de l'homme de l'année
00:47:12mais ça
00:47:13c'est des choses
00:47:14absolument
00:47:15infètes
00:47:16abjectes
00:47:16donc je vous comprends
00:47:18mais il faut faire attention
00:47:19de ne pas éliminer
00:47:21systématiquement
00:47:22des personnalités
00:47:23qui ne sont pas
00:47:24irréprochables
00:47:25mais là
00:47:26c'est scandaleux
00:47:27de l'avoir choisi
00:47:28comme homme de l'année
00:47:29ça me rappelle
00:47:31vous savez
00:47:32il y avait un jeune
00:47:34qui était responsable
00:47:34du Bondi Blog
00:47:37qui a vraiment eu
00:47:38un succès phénoménal
00:47:39qui était sur France Inter
00:47:40avec Pascal Clark
00:47:42il avait un faux compte Twitter
00:47:43dans lequel il déversait
00:47:44un antisémitisme
00:47:46vraiment
00:47:46débridé
00:47:47et il y a eu un très bon film
00:47:50d'ailleurs fait sur l'affaire
00:47:51je crois que ça s'appelait
00:47:51Patrick Rambeau
00:47:52et ça me rappelle vraiment ça
00:47:54j'imagine que les journalistes
00:47:55de GQ
00:47:56sont passés complètement
00:47:57à côté
00:47:58de ces fameux tweets
00:47:59sinon jamais
00:48:00ils n'auraient
00:48:00pas mis cette erreur
00:48:01la différence
00:48:01c'est qu'a priori
00:48:02Mehdi Meklach
00:48:03les faisait sous pseudo
00:48:04qui était Marcelin Duchamp
00:48:05alors que lui
00:48:05a priori
00:48:06ce n'était pas sous pseudo
00:48:07non mais alors déjà
00:48:08je ne connais pas ce Amine
00:48:09moi je ne le connaissais pas
00:48:11non plus
00:48:11moi ça m'agace un peu
00:48:12déjà les stars du net
00:48:14comme ça
00:48:14qui d'un seul coup
00:48:15pèsent
00:48:16émergent
00:48:17enfin bon
00:48:17en fait c'est l'air du temps
00:48:19c'est à dire qu'aujourd'hui
00:48:20on est une star
00:48:20parce qu'on met sa tête
00:48:22sur Youtube
00:48:23et on dit des bêtises
00:48:24toute la journée
00:48:24ou pas d'ailleurs
00:48:25mais je ne le connais pas
00:48:26donc je ne vais pas permettre
00:48:27de juger
00:48:27hommes de l'année
00:48:28et surtout
00:48:31c'est qu'effectivement
00:48:32quand on mène une enquête
00:48:33entre guillemets
00:48:34pour savoir
00:48:35qui est l'homme de l'année
00:48:35la moindre des choses
00:48:36c'est de regarder
00:48:37un petit peu
00:48:37ce qu'ils font
00:48:38voilà je pense qu'aujourd'hui
00:48:39on est dans l'ère du tweet
00:48:41et du réseau social
00:48:42je pense qu'un petit
00:48:43coup de balai
00:48:45pour voir un petit peu
00:48:45ce que la personne a fait
00:48:46un petit re-tech
00:48:47ça m'étonnerait
00:48:49qu'il ne les ait pas connus
00:48:50tout de même
00:48:51j'ai du mal à le croire
00:48:53parce qu'ils sont
00:48:54très informés
00:48:56alors dans les autres
00:48:57hommes de l'année
00:48:57il n'y a rien à dire
00:48:58il y a Ousmane Dembele
00:48:59le footballeur du PSG
00:49:00de l'équipe de France
00:49:01c'est sûr qu'on n'est pas
00:49:02dans l'M30
00:49:02oui il y a un journaliste
00:49:03de France Inter
00:49:04Nicolas Demorand
00:49:05il y a l'humoriste
00:49:06de France Télé
00:49:07Paul de Saint-Sernin
00:49:08bon il y a des gens
00:49:09il n'y a rien à dire
00:49:10on n'aime pas
00:49:11selon notre question
00:49:11mais là quand on voit
00:49:12la tonneur des tweets
00:49:13vous n'êtes pas dans la liste
00:49:13ni l'un ni l'autre
00:49:14non je pense que le jour
00:49:15où on sera dans le GQ
00:49:16c'est que le magazine
00:49:18aura été racheté
00:49:18aura changé de
00:49:19non
00:49:20non
00:49:20pourquoi
00:49:22Philippe David
00:49:27est-ce qu'il y a des chauves
00:49:31déjà comme homme de l'année
00:49:33vous voyez
00:49:33c'est la discrimination
00:49:34c'est la calvophobie
00:49:36on est écarté d'entrée
00:49:37c'est clair
00:49:38il vaut mieux revoir
00:49:408 femmes de François Ozon
00:49:41que de s'intéresser
00:49:42aux 8 hommes de l'année
00:49:43de GQ
00:49:44en fait je viens de comprendre
00:49:45pourquoi vous n'êtes pas
00:49:46homme de l'année
00:49:46ça y est c'est clair
00:49:47dans ma tête
00:49:48non mais ça y est
00:49:48je vous écoute
00:49:49et en fait je comprends
00:49:51tout est clair
00:49:52tout est clair
00:49:53allez vous restez avec nous
00:49:53on revient dans un instant
00:49:55à part Philippe Bilger
00:49:56bien entendu
00:49:57ça faisait longtemps
00:49:59que je n'avais pas bénéfié
00:50:00d'une grâce particulière
00:50:02voilà
00:50:02et d'ailleurs
00:50:04à un moment donné
00:50:05je commençais à stresser
00:50:06un peu ma chère Philippe
00:50:08mais non mais non
00:50:08on est l'homme de la nuit
00:50:09voilà
00:50:09on va revenir dans un instant
00:50:13sur Karine Lelouch
00:50:14propriétaire d'une maison
00:50:15à Andernos-les-Bains
00:50:16qui a donc écopé
00:50:18d'un an de prison
00:50:19avec sursis
00:50:19pour avoir chargé
00:50:20chargé deux hommes
00:50:21de déloger
00:50:22un squatteur de chez elle
00:50:23et on vous pose cette question
00:50:24sommes-nous tous égaux
00:50:25face aux squatteurs
00:50:26parce que ça change
00:50:27d'un département à l'autre
00:50:28et surtout
00:50:29selon le tissu relationnel
00:50:30vous dites non
00:50:31à 97%
00:50:32vous voulez réagir
00:50:33le 0826 300 300
00:50:35on sera très content
00:50:35de vous accueillir
00:50:36à l'antenne
00:50:37on fait une petite pause
00:50:38on revient dans un instant
00:50:39sud radio
00:50:41parlons vrai
00:50:42les vrais voix sud radio
00:50:4518h20
00:50:46Cécile Dominibus
00:50:48Philippe David
00:50:49et aujourd'hui autour de cette table
00:50:51Jean-Christophe Couvier
00:50:52Philippe David
00:50:53Philippe Bilger
00:50:54et notre ami Jean Dorido
00:50:56et tout de suite
00:50:57la question du jour
00:50:59les juges
00:51:00lui ont reproché
00:51:01d'avoir engagé
00:51:01deux hommes de main
00:51:02pour violenter
00:51:03et déloger
00:51:04le squatteur
00:51:05qui occupait sa propriété
00:51:05c'est le monde à l'envers
00:51:06il y a de quoi être en colère
00:51:07à 55 ans
00:51:08cette femme a depuis hier
00:51:09un casier judiciaire
00:51:10avec la défaillance de la loi
00:51:12on pousse des honnêtes citoyens
00:51:13à se mettre dans l'illégalité
00:51:14c'est ce qui m'est arrivé
00:51:14le tribunal de Bordeaux
00:51:16l'a condamné
00:51:16à un an de prison
00:51:17avec sursis
00:51:18en aucun cas bien sûr
00:51:19un propriétaire
00:51:20qui est victime
00:51:20d'un squatteur
00:51:20ne doit se faire justice lui-même
00:51:22bien sûr
00:51:22je fais une bêtise
00:51:23bien sûr
00:51:23je la paye
00:51:24et je l'assume
00:51:24hier à l'audience
00:51:25les juges l'ont désigné
00:51:26comme une victime
00:51:27et lui ont même accordé
00:51:281200 euros
00:51:29de dommages et intérêts
00:51:30mais il y a un peu
00:51:31d'amertume quand même
00:51:32dans tout ça
00:51:32parce que pour moi
00:51:33je suis la victime
00:51:34Juste un petit mot
00:51:38sur la question du jour
00:51:39Philippe
00:51:40Oui sommes-nous tous égaux
00:51:41face aux squatteurs
00:51:42vous dites non
00:51:42à 97%
00:51:43parce qu'une autre affaire
00:51:44est ressortie
00:51:45suite à cette condamnation
00:51:46vous l'a dites
00:51:46Cécile ou j'a dit
00:51:48c'est qu'en août dernier
00:51:49une squatteuse
00:51:49a été condamnée
00:51:50à 6 mois de prison
00:51:51avec sursis probatoire
00:51:52de 2 ans obligation de soins
00:51:53car elle avait squatté
00:51:55la résidence secondaire
00:51:56d'un magistrat
00:51:57et là ça avait été jugé
00:51:58à toute vitesse
00:51:59et le préfet évidemment
00:52:00donc avait dû intervenir
00:52:01Voilà
00:52:01et il a eu gain de cause
00:52:02Et oui
00:52:03et là le magistrat
00:52:04a eu gain de cause
00:52:05comme propriétaire
00:52:06contrairement à Karine Lelouch
00:52:07Voilà
00:52:08avec Philippe Bilgeat
00:52:10Si en effet
00:52:10tout ça est établi
00:52:12malheureusement
00:52:13ça montre
00:52:13que la fable de La Fontaine
00:52:15dont la conclusion
00:52:16dit que selon
00:52:17qu'on est puissant
00:52:18misérable
00:52:19et bien
00:52:20il y a des différences
00:52:21et juste
00:52:22Alors
00:52:23je n'approuve pas
00:52:25cette dame
00:52:26évidemment
00:52:26qui a fait appel
00:52:28à deux hommes de main
00:52:29mais
00:52:30elle est condamnée
00:52:31le tribunal
00:52:32n'avait pas
00:52:33d'autre choix
00:52:33que de la condamner
00:52:34mais tout ça
00:52:36n'arriverait pas
00:52:37si à propos
00:52:38des squatteurs
00:52:39on avait une législation
00:52:41qui a du sens
00:52:42qu'est-ce que ça veut dire
00:52:44que d'imposer
00:52:45à des gens
00:52:46qui sont victimes
00:52:47des années
00:52:48de procédure
00:52:49alors que la réalité
00:52:50et la vérité
00:52:51sont éclatantes
00:52:53et qu'on sait
00:52:54qui est le coupable
00:52:55et qui est la victime
00:52:56donc j'ai beaucoup
00:52:57d'indulgence
00:52:58pour cette femme
00:52:59mais surtout
00:52:59qu'il y avait
00:53:00une loi
00:53:01anti-squat 2025
00:53:02mais simplement
00:53:05elle n'a pas allégé
00:53:07la bureaucratie
00:53:08c'est ça le drame
00:53:09enfin
00:53:09en fait
00:53:10il faut savoir
00:53:11il y a
00:53:12le squatteur
00:53:12qui rentre dans une maison
00:53:15inoccupée
00:53:16illégalement
00:53:17et qui s'y maintient
00:53:18ça c'est un vrai squatteur
00:53:19entre guillemets
00:53:20la loi s'applique
00:53:21la loi Casbarian
00:53:22et il y a
00:53:23le mauvais payeur
00:53:24c'est-à-dire
00:53:24la personne qui prend
00:53:25un loyer
00:53:25qui n'a seul coup
00:53:26ne paye plus
00:53:26son loyer
00:53:27et se maintient
00:53:28légalement
00:53:29mais qui était déjà
00:53:30là avant
00:53:30alors on dit toujours
00:53:31c'est un squatteur
00:53:32mais en fait
00:53:33là par contre
00:53:34il est aussi protégé
00:53:34par la loi
00:53:35et surtout en ce moment
00:53:36avec la trêve d'hiver
00:53:37enfin la trêve hivernale
00:53:38etc
00:53:38et c'est vrai que
00:53:39en tant que force de l'ordre
00:53:40nous on le vit très mal
00:53:41parce que les gens viennent
00:53:42et il y a des vrais
00:53:43et derrière
00:53:43on parlait de violence
00:53:45mais là c'est la même chose
00:53:46enfin je veux dire
00:53:46quand vous payez des loyers
00:53:48vous devez rembourser les banques
00:53:49que les loyers ne rentrent plus
00:53:51que vous perdez vos biens
00:53:52et que par exemple
00:53:53c'est la maison de vos parents
00:53:54enfin je veux dire
00:53:55c'est des drames
00:53:55et moi
00:53:56pour l'avoir vécu
00:53:57pas personnellement
00:53:58enfin c'est une amie
00:53:59qui est néo-zélandaise
00:54:00qui travaillait
00:54:01à l'ambassade de Nouvelle-Zélande
00:54:02et qui ne comprenait pas
00:54:03parce qu'il y avait des gars
00:54:04qui avaient usurpé une identité
00:54:05pour se maintenir
00:54:06dans son domicile
00:54:07et elle me dit
00:54:07mais chez nous
00:54:08en Nouvelle-Zélande
00:54:09les mecs ils dégagent demain
00:54:10et bien je dis
00:54:10oui mais en France
00:54:11c'est pas comme ça
00:54:12dans les autres pays du monde entier
00:54:13oui en France
00:54:14on inverse les valeurs
00:54:15et donc en fait
00:54:16une personne qui se maintient
00:54:17illégalement
00:54:18elle a l'air de rester
00:54:18et on a le problème
00:54:20avec les Airbnb
00:54:20oui et à l'arrivée
00:54:22ça pénalise
00:54:23les petits locataires
00:54:24qui n'ont pas beaucoup de sous
00:54:25parce que c'est impossible
00:54:26de louer un appart
00:54:26parce qu'il faut donner
00:54:27la feuille de paye
00:54:29de l'arrière-grand-père
00:54:30et des garanties
00:54:31dans tous les sens
00:54:32et du coup il y a des mômes
00:54:33qui travaillent
00:54:33qui gagnent des sous
00:54:34même pas les moyens
00:54:35de trouver un logement
00:54:36parce qu'ils ne présentent pas
00:54:37cette garantie
00:54:38et même quand vous voulez
00:54:39par exemple investir
00:54:40il y a des gens
00:54:40qui veulent investir
00:54:41dans l'immobilier
00:54:42parce que ça leur rapportera
00:54:43bien sûr pour leur patrimoine
00:54:44mais du coup
00:54:45ils ne le font plus
00:54:46parce qu'ils disent
00:54:47mais moi si j'investis
00:54:48j'achète un appartement
00:54:49pour y mettre quelqu'un
00:54:49et que la personne
00:54:50ne paye plus le loyer
00:54:51c'est moi qui vais payer
00:54:52donc du coup
00:54:52on préfère des fois
00:54:53enfin on le voit
00:54:54c'est fermer les appartements
00:54:55les mûrets presque
00:54:57pour ne pas les jouer
00:54:58il y a plein d'appartements vides
00:54:59Allez 0826 300 300
00:55:01Frédéric est avec nous
00:55:02bonsoir Frédéric
00:55:03Bonsoir
00:55:03Bonsoir Cécile
00:55:05bonsoir à tous
00:55:05Salut Fred
00:55:06Vous vouliez réagir Frédéric
00:55:07Ouais je souhaitais réagir
00:55:09alors de plusieurs façons
00:55:10la première
00:55:10ma première pensée
00:55:12elle va pour cette dame
00:55:13et je la soutiens complètement
00:55:14sur l'action qu'elle a faite
00:55:15je veux être clair
00:55:18dans mon préambule
00:55:19je veux être clair
00:55:20maintenant sous la couverte
00:55:23de monsieur Bilger
00:55:24et de ce monsieur
00:55:24du syndicat de police
00:55:25je vais tenir un autre propos
00:55:27je trouve pour ma part
00:55:29qu'il y a une condamnation
00:55:30dans le fait
00:55:31de faire intervenir
00:55:32des gros bras
00:55:33et de faire casser la gueule
00:55:34aux squatteurs
00:55:35pour le foot dehors
00:55:36c'est quelque chose
00:55:38de logique
00:55:38au regard de la loi
00:55:39et au regard d'un état de droit
00:55:41on ne peut pas
00:55:42se permettre
00:55:43de faire ce genre de choses
00:55:44sans que ça soit puni
00:55:45ce que je pense
00:55:47en revanche
00:55:47c'est que ce n'est pas
00:55:48les juges
00:55:48qui doivent être incriminés
00:55:49là-dessus
00:55:49c'est la loi
00:55:50qui doit être modifiée
00:55:51et qui doit être
00:55:52beaucoup plus dure
00:55:53c'est-à-dire
00:55:53il n'y a pas
00:55:54de discussion possible
00:55:55à partir du moment
00:55:57où vous avez un squatteur
00:55:58dans un truc
00:55:58le squatteur
00:55:59vous le virez immédiatement
00:56:01on fait appel
00:56:01on fait un référé
00:56:03on fait appel
00:56:04à la force publique
00:56:05et le mec
00:56:05on le vire tout de suite
00:56:06il ne doit pas y avoir
00:56:07de discussion là-dessus
00:56:08alors on vous y opposera
00:56:10alors là vous parlez
00:56:11d'une personne seule
00:56:13mais quand c'est une famille
00:56:14elle occupe un logement
00:56:17qui n'est pas à elle
00:56:18désolé
00:56:19le droit de propriété
00:56:20est reconnu
00:56:21quand même
00:56:22en France
00:56:23on a le droit de propriété
00:56:24et moi je suis pour
00:56:25mais l'état a obligation
00:56:27de loger les gens en France
00:56:29il y a un droit opposable
00:56:31au logement
00:56:31ça c'était les élucubrations
00:56:33de Christine Boutin
00:56:34dans la loi d'Aleau
00:56:35merci de les rappeler
00:56:36le mal logement
00:56:37c'est une vraie plaie
00:56:38en France
00:56:38il y a des gens qui travaillent
00:56:40qui n'ont même pas
00:56:40les moyens de se loger
00:56:41mais moi j'ai la solution
00:56:42pour le mal logement
00:56:43vous faites que vous pouvez
00:56:44expulser les squatteurs
00:56:45en 24 heures
00:56:46les mauvais payeurs
00:56:47très vite
00:56:48vous détaxez un peu
00:56:49l'immobilier
00:56:50et je peux vous dire
00:56:51que le marché de l'immobilier
00:56:52il repart à 300 à l'heure
00:56:53en France
00:56:53le problème c'est qu'on a
00:56:54la politique strictement inverse
00:56:56mais moi cette pauvre femme
00:56:57il y a deux choses
00:56:58qu'on ne dit pas
00:56:59elle a payé
00:57:00elle a baissé le prix
00:57:02de vente de sa maison
00:57:03c'est une rémunération
00:57:04de son père qui est décédée
00:57:05elle a baissé le prix
00:57:05de 80 000 euros
00:57:07donc elle a déjà été
00:57:08délésée de 80 000 euros
00:57:09et comme elle a hérité
00:57:11alors on va dire
00:57:12que l'héritage c'est sale
00:57:13il y en a qui disent ça
00:57:13en ce moment
00:57:14elle a payé en plus
00:57:15des droits de succession
00:57:15qui faut-il le rappeler
00:57:17en France sont exorbitants
00:57:18et vous payez
00:57:19les droits de succession
00:57:20et vous baissez
00:57:21de 80 000 euros
00:57:22et on va vous dire
00:57:23ils sont dans leur bon droit
00:57:24ils restent là
00:57:24et le pire
00:57:25elle le disait
00:57:26c'est quand on m'a dit
00:57:29madame
00:57:29ils sont chez eux
00:57:30mais ils sont chez eux d'où ?
00:57:32non
00:57:32bientôt je me dis
00:57:34qu'un type vous pique
00:57:34votre bagnole
00:57:35vous la voyez dans la rue
00:57:36vous avez votre clé de contact
00:57:37vous montez dedans
00:57:38vous repartez
00:57:38le type vous fout au tribunal
00:57:40en disant que vous l'avez
00:57:40volé sa voiture
00:57:41mais on est chez les dingues
00:57:42la France c'est un asile psychiatrique
00:57:44à ciel ouvert
00:57:44mais qui sont les débiles
00:57:46de parlementaires
00:57:47qui ont voté des lois pareilles ?
00:57:49je rappelle qu'à une personne
00:57:50que je connais bien
00:57:51on lui a volé sa voiture
00:57:52il y a eu un trafic
00:57:54de cartes grises
00:57:55les clés
00:57:57et la voiture
00:57:57étaient donc à la personne
00:57:59et il fallait que la personne
00:58:00dise
00:58:00est-ce que s'il vous plaît
00:58:01vous pouvez me rendre ma voiture ?
00:58:03ah bah moi je peux vous dire
00:58:04que je remonte dedans
00:58:05là il n'y a pas de problème
00:58:06Frédéric merci en tout cas
00:58:08de votre appel
00:58:09merci de ce témoignage
00:58:11bien entendu
00:58:12tout de suite
00:58:12l'idée qui fonctionne
00:58:13les vraies voix sud radio
00:58:16et à partir de ce lundi
00:58:17premier des cendres
00:58:18les fauteuils roulants
00:58:19seront intégralement remboursés
00:58:21par la sécurité sociale
00:58:22on voulait absolument en parler
00:58:23pour les personnes handicapées
00:58:24et âgées
00:58:25ou âgées
00:58:26en perte d'autonomie
00:58:28une promesse qui avait été faite
00:58:29par Emmanuel Macron
00:58:30en avril 2023
00:58:31alors pour une fois
00:58:32qu'il y a une promesse
00:58:33qui est tenue
00:58:34c'est important
00:58:35Malika Boubécart
00:58:37est avec nous
00:58:38conseillère nationale
00:58:39APF France Handicap
00:58:40bonsoir
00:58:41merci madame
00:58:41d'avoir accepté
00:58:43notre invitation
00:58:44c'est une excellente nouvelle
00:58:46j'imagine aussi pour vous
00:58:47oui oui absolument
00:58:49c'est une avancée majeure
00:58:50alors nous ça fait plus de 5 ans
00:58:52que nous sommes en travaux
00:58:54avec tous les acteurs concernés
00:58:56les fabricants
00:58:57les prestataires
00:58:58les professionnels de santé
00:59:00et puis évidemment
00:59:01les administrations
00:59:02qui sont en charge
00:59:04de ce sujet
00:59:05la direction de la sécurité sociale
00:59:06notamment
00:59:07et puis évidemment
00:59:08un pilotage
00:59:10et un portage politique
00:59:11assez conséquent
00:59:12alors il y a un chiffre
00:59:13qu'il faut rappeler
00:59:15plus d'un million de personnes
00:59:16utilisent un fauteuil
00:59:17aujourd'hui
00:59:17150 000 personnes
00:59:18on acquiert
00:59:19chaque année
00:59:20pour se rendre compte
00:59:21un petit peu ça
00:59:22en fonction des fauteuils
00:59:24c'est quoi
00:59:25c'est quoi le tarif
00:59:26aujourd'hui ?
00:59:28alors ça dépend complètement
00:59:29de vos besoins
00:59:30vous avez évidemment
00:59:31différents types
00:59:32de fauteuils
00:59:32selon votre situation
00:59:34de handicap
00:59:35et selon vos besoins
00:59:36mais par exemple
00:59:37pour une personne
00:59:37en situation de handicap
00:59:38qui a besoin
00:59:39de fauteuils roulants manuels
00:59:41pour pouvoir
00:59:42j'allais dire
00:59:43circuler assez librement
00:59:45quelqu'un qui est assez actif
00:59:47qui a des difficultés motrices
00:59:48des membres inférieurs
00:59:49et qui a juste besoin
00:59:52en fait
00:59:52d'un fauteuil
00:59:53pour aller travailler
00:59:54pour aller étudier
00:59:55sont ce qu'on appelle
00:59:58des fauteuils roulants
00:59:58manuels actifs
01:00:00donc à l'IHVG
01:00:01qui peuvent coûter
01:00:02jusqu'à plus de 6 euros
01:00:036 000 euros ?
01:00:056 000 euros
01:00:06ah oui
01:00:07c'est énorme
01:00:07on démarre à 6 000 euros
01:00:09sans compter les options
01:00:11les accessoires
01:00:12etc
01:00:12et aujourd'hui
01:00:14non
01:00:15plus aujourd'hui
01:00:16hier
01:00:16justement
01:00:17ce fauteuil
01:00:19était pris en charge
01:00:20aux alentours
01:00:21de 600 euros
01:00:22donc voilà
01:00:23comment c'est le parcours
01:00:25du combattant
01:00:26pour la personne
01:00:27pour aller
01:00:27toquer à la porte
01:00:29des différentes administrations
01:00:30pour essayer de boucler
01:00:31son budget
01:00:32et ça
01:00:32ce sont les fauteuils
01:00:33roulants manuels
01:00:34à alliage léger
01:00:35mais vous avez
01:00:35d'autres types de fauteuils
01:00:36pour des personnes
01:00:37qui ont de plus grandes
01:00:39difficultés de mobilité
01:00:40membres inférieurs
01:00:41et membres supérieurs
01:00:42souvent
01:00:42ce sont des fauteuils
01:00:44roulants électriques
01:00:44où là
01:00:45vous pouvez atteindre
01:00:47en fait
01:00:47des sommes
01:00:48beaucoup plus importantes
01:00:49autour de 20
01:00:5030
01:00:51Justement
01:00:53pour qu'on ait une idée
01:00:54ça a été un très long combat
01:00:56ou très difficile
01:00:58ou très vite
01:01:00on a abouté
01:01:01à une solution
01:01:02que le président
01:01:02a validée
01:01:03Alors non
01:01:05c'est vraiment
01:01:07un très très long combat
01:01:08d'autant plus
01:01:09que la nomenclature actuelle
01:01:10le dispositif actuel
01:01:11date
01:01:12depuis 30 ans
01:01:13il y a eu
01:01:14plusieurs tentatives
01:01:15auparavant
01:01:15il y en a eu
01:01:16une en 2011
01:01:17pour justement
01:01:18avoir
01:01:19une nouvelle nomenclature
01:01:20elle n'avait malheureusement
01:01:22pas abouti
01:01:23à l'époque
01:01:23donc nous sans cesse
01:01:25on a remis
01:01:26j'allais dire
01:01:26le sujet
01:01:27sur le devant
01:01:28ça fait plus de 20 ans
01:01:30depuis la loi
01:01:31en tout cas
01:01:31qu'on va
01:01:34dans le sens
01:01:35d'avoir
01:01:36une compensation
01:01:37intégrale
01:01:38notamment concernant
01:01:39les aides techniques
01:01:39pas que les aides techniques
01:01:40d'ailleurs
01:01:40les aides humaines aussi
01:01:41il y a des gros soucis
01:01:43de ce côté là
01:01:43en tout cas déjà
01:01:44pour les aides techniques
01:01:45notamment pour les fauteuils
01:01:46roulants
01:01:46oui il fallait absolument
01:01:47qu'on puisse
01:01:48faire avancer le sujet
01:01:49et on a vraiment
01:01:51démarré les travaux
01:01:52il y a 5 ans
01:01:54avec le projet
01:01:55de loi de finances
01:01:552020
01:01:56qui a déjà acté
01:01:57dans son article 38
01:01:59première version
01:01:59du projet de loi de finances
01:02:01à l'époque
01:02:02au moins 5 pages
01:02:03concernant la réforme
01:02:05fauteuil
01:02:05ce qui est énorme
01:02:06et depuis
01:02:07on a eu de cesse
01:02:08de travailler
01:02:09de travailler
01:02:09on a eu différents
01:02:10pilotages politiques
01:02:11vous le savez
01:02:12on a eu différents
01:02:13interlocuteurs également
01:02:14différents cabinets
01:02:15mais on n'a rien lâché
01:02:17et on a un portage politique
01:02:19vraiment on a un portage politique
01:02:20assez fort
01:02:20depuis plus de 2 ans
01:02:21ça il faut le saluer aussi
01:02:23et voilà
01:02:25donc on y arrive
01:02:27et ben voilà
01:02:28on voulait partager
01:02:28ce moment en tout cas
01:02:30avec vous
01:02:31merci beaucoup
01:02:31Malika Boubecker
01:02:32d'avoir accepté
01:02:33cette invitation
01:02:34vous êtes conseillère nationale
01:02:35APF France Handicap
01:02:37et moi je dis
01:02:37j'applaudis cette bonne nouvelle
01:02:41et une bonne nouvelle
01:02:43ne vient jamais seule
01:02:44puisque
01:02:45ah ben voilà
01:02:46ça y est
01:02:47on est gagnant
01:02:47on est gagnante
01:02:48puisque au 0826 300
01:02:50300
01:02:51c'est Dominique
01:02:52qui est avec nous
01:02:52qui nous appelle de Paris
01:02:53bonsoir Dominique
01:02:54bonsoir Dominique
01:02:55bonsoir
01:02:56je suis très heureuse
01:02:58de vous avoir
01:02:58ah ben nous aussi
01:03:00on est très heureuse
01:03:00de vous avoir Dominique
01:03:01je suis très étonnée
01:03:03ah bon
01:03:03ah oui
01:03:04je suis hyper contente
01:03:05ah ben vous êtes contente
01:03:06de nous avoir
01:03:07ou d'avoir gagné
01:03:08les deux
01:03:09alors écoutez bien
01:03:13ma chère Dominique
01:03:14vous avez remporté
01:03:15donc 4 entrées
01:03:16au Futuroscope
01:03:17pour profiter
01:03:18de cet extraordinaire
01:03:19et vous allez voir
01:03:19c'est incroyable
01:03:21vraiment c'est incroyable
01:03:23et on est très heureux
01:03:24en tout cas
01:03:24de vous avoir offert
01:03:25ce cadeau
01:03:26au Futuroscope
01:03:27vous allez y aller avec qui ?
01:03:29avec ma soeur
01:03:31et puis
01:03:31peut-être deux enfants
01:03:34des grands
01:03:35parce qu'on a des enfants
01:03:36autour de cette table
01:03:37et vous qui ne vous intéresse pas
01:03:39ceux-là
01:03:39le plus turbulent
01:03:40c'est Bigère
01:03:41mais il ne faut pas l'amener
01:03:42je suis très sage moi Dominique
01:03:45toujours
01:03:46et Dominique
01:03:48normalement il y a un cri
01:03:49de bonheur
01:03:50donc je vous laisse faire
01:03:51sur le cri de bonheur
01:03:52allez attention
01:03:521, 2, 3
01:03:53ouais
01:03:54bravo
01:03:56on vous a fait
01:04:00un énorme bisou
01:04:01vous écoutez Sud Radio
01:04:02régulièrement Dominique ?
01:04:04oui depuis 4-5 ans
01:04:05j'écoute un peu
01:04:06toute la journée
01:04:07tout ce qui est économique
01:04:11et politique
01:04:12et juridique
01:04:13très bien
01:04:15écoutez on va
01:04:15on va orienter
01:04:16les sujets pour vous
01:04:17à partir de maintenant
01:04:18vous échangez un cours de droit
01:04:20avec Philippe Bilger
01:04:21contre vos places
01:04:21au Futuroscope
01:04:22ou pas ?
01:04:23ben pourquoi pas
01:04:25vous savez quoi
01:04:27j'ai envie de vous dire Dominique
01:04:28la prochaine fois
01:04:29venez nous voir
01:04:29directement dans le studio
01:04:30et on sera ravis de vous accueillir
01:04:34en tout cas merci
01:04:34bravo d'avoir remporté
01:04:36ce très beau cadeau
01:04:36de 4 entrées au Futuroscope
01:04:37offert par Sud Radio
01:04:39il y a encore plein de cadeaux
01:04:41qui vont tomber
01:04:42merci beaucoup
01:04:42Jean Dorédo
01:04:43merci beaucoup
01:04:43Jean-Christophe Couvy
01:04:46merci beaucoup
01:04:47Philippe Bilger
01:04:48dans un instant
01:04:49on va vous parler
01:04:50comme vous le savez
01:04:51à chaque fois
01:04:52le lundi soir d'association
01:04:53on va revenir sur
01:04:54l'association Personneige
01:04:55vous savez
01:04:56l'association de l'Innoventura
01:04:58qui fête ses 60 temps
01:05:00de combat
01:05:00pour la dignité
01:05:01et puis juste avant
01:05:02on ira avec Christine Bouillaud
01:05:04en direct du concert
01:05:05Solidaire
01:05:06aidons l'Aude
01:05:06en partenariat
01:05:07avec Sud Radio
01:05:08il y a énormément d'artistes
01:05:10et peut-être qu'on en aura
01:05:11quelques-uns à l'antenne
01:05:12on fait une petite pause
01:05:13on revient dans un instant
01:05:14à tout de suite
01:05:14Sud Radio
01:05:16Parlons Vrai
01:05:16Parlons Vrai
01:05:17Sud Radio
01:05:17Parlons Vrai
01:05:18Sud Radio
01:05:18Parlons Vrai
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