Passer au playerPasser au contenu principal
Les invités d’Olivier de Keranflec’h décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les dimanches à 16h

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Le monde bouche sous nos yeux, chaque pays ému par ses intérêts particuliers.
00:05Nous essayons de comprendre ces mutations internationales.
00:07Bienvenue dans l'heure inter.
00:09Je vous présente mes invités dans un instant, mais avant un point sur les dernières actualités.
00:12Mickaël Dorian.
00:13Bonjour Olivier, bonjour à tous.
00:15Le pape est arrivé à Beyrouth pour une visite de 48 heures.
00:18Premier pape à visiter le Liban depuis Benoît XVI en 2012.
00:22Léon XIV sera reçu cet après-midi par le président Joseph Faoun,
00:26mais également par le Premier ministre et le président du Parlement.
00:29Il prononcera un premier discours devant les autorités et le corps diplomatique aux alentours de 18 heures.
00:34Hier, le chef du mouvement terroriste Hezbollah, Naïm Kassem, a indiqué qu'il allait faire parvenir une lettre au Saint-Père à l'occasion de cette visite.
00:42Le bilan des inondations en Asie du sud-est s'alourdir fait état désormais d'au moins 818 morts.
00:47Des inondations provoquées par des pluies torrentielles en Indonésie, mais également en Thaïlande et en Malaisie.
00:52Ces fortes précipitations ont été provoquées par le passage du cyclone d'Itwa.
00:56Et puis Benyamin Netanyahou a adressé une demande de grâce officielle au président Isaac Herzog.
01:01Le bureau de la présidence précise qu'il s'agit d'une demande de grâce aux conséquences significatives
01:06et déjà formulée au début du mois par le président américain Donald Trump.
01:11Pour rappel, le Premier ministre israélien est poursuivi dans un procès pour corruption qui, selon lui, déchire le pays.
01:17Merci beaucoup Mickaël. Mickaël Lorient nous retrouverons à 17h pour un point complet sur l'actualité,
01:23l'actualité internationale que nous décryptons comme jamais sur CNews grâce à nos invités, nos spécialistes.
01:28Vous les connaissez, Xenia Fedorova, bonjour.
01:30Bonjour.
01:31Karima Brick est également avec nous. Bonjour Karima.
01:33A vos côtés, Rachel Kahn. Très heureux de vous retrouver.
01:35Arnaud Clarswell nous accompagne en ce dimanche. Bonjour Arnaud.
01:38Et nous sommes très heureux d'accueillir Caroline Galactéros. Bonsoir. Bonjour.
01:42Vous êtes géopolitologue, présidente du think tank Géopragma.
01:46Vous suivez de près, bien évidemment, le conflit Ukraine-Russie.
01:49On va en parler, bien évidemment, pour démarrer, puisqu'il y a cette nouvelle rencontre demain
01:53entre Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron à l'Elysée. C'est la dixième rencontre.
01:58Alors l'Elysée précise, dans un communiqué, les deux dirigeants échangeront sur la situation
02:02et sur les conditions d'une paix juste et durable dans la continuité des discussions de Genève
02:07et du plan américain et d'une concertation étroite avec nos partenaires européens.
02:11Et puis un point sur le travail engagé sur les garanties de sécurité dans le cadre de la coalition des volontaires.
02:16Alors on l'aura compris, officiellement, il ne sera pas question de la question de la corruption
02:21qui entache Volodymyr Zelensky. Je vous le rappelle rapidement, son bras droit,
02:26le puissant directeur de cabinet Andriy Yerma, qui a été démis de ses fonctions.
02:29Cela s'est passé vendredi dans une affaire de détournement, 86 millions d'euros dans le secteur énergétique.
02:36Après deux autres cas, silence radio, du côté des autorités européennes,
02:41pour qui ces affaires n'entachent pas finalement la réputation de Volodymyr Zelensky.
02:46Et pourtant, les Français s'interrogent. Qu'est-ce qui est en train de se passer là ?
02:49On va décrypter tout cela. Il est très affaibli, Volodymyr Zelensky.
02:53C'est ce que nous expliquait Pierre Lelouch, l'ancien ministre, spécialiste des questions internationales.
02:56Et on en parle ensuite.
02:57Zelensky est dans une panade... Il n'a jamais été aussi faible. Jamais. Même pas au début de la guerre.
03:06Là, il y a un scandale qui lui a exposé littéralement la figure, qui engage ses plus proches collaborateurs.
03:15y compris celui qui dirigeait les négociations, c'est Yarmak.
03:20Il y en a un autre qui est parti en fuite.
03:23On parle de WC en or massif, de centaines de millions qui se sont évaporés.
03:28Donc il est dans une situation très très dure.
03:30Il vient chez celui qui le reçoit et qui le soutient depuis le début,
03:34c'est-à-dire Emmanuel Macron, parce qu'à Washington, Trump ne voulait pas le voir.
03:38Caroline Galactéros, donc le président ukrainien très affaibli.
03:43Aujourd'hui, la diplomatie française occulte totalement cette séquence.
03:46Et pourtant, on le sait, que ce soit dans les pays européens ou en France,
03:49les histoires de corruption sont très graves, sont très durement jugées, si je puis dire.
03:55Comment vous l'expliquez ? Est-ce que ça peut avoir un impact sur ces discussions de paix qui se jouent en ce moment ?
04:00Ça a un impact très clair.
04:02Je pense que ce scandale, qui est un secret de polychinelle quand même, pour à peu près tout le monde,
04:08tous les gens suivant la situation et tous ceux qui sont bien sûr partie prenante dans ce conflit depuis des années,
04:15savent très bien que l'Ukraine, non seulement a été minée par la corruption avant le conflit,
04:20mais évidemment avec les centaines de milliards de dollars et d'euros
04:25qui ont été déversés sur ce pays depuis trois ans et demi,
04:30on peut dire que ça a évidemment aiguisé des appétits, des convoitises,
04:34et qu'il y a donc une grande ramification, en fait, sur tous ces circuits de corruption.
04:41Alors pourquoi ça sort maintenant ?
04:43Ça sort maintenant parce que Trump veut en finir.
04:46Lui-même, il a des problèmes à l'intérieur pour pousser, si vous voulez, une solution de paix.
04:52Le fameux plan de paix en 28 points qui sont devenus 19,
04:56ce fameux plan de paix, il est très loin, contrairement à ce qu'on raconte,
04:59mais ça c'est les Britanniques qui sont derrière ça,
05:01il est très très loin d'être favorable à la Russie, on pourrait en parler si on avait le temps.
05:06On va le dévoquer, bien sûr.
05:07Mais si vous voulez, donc Trump essaie, en faisant sortir cette affaire de corruption,
05:13parce que les deux agences que Zelensky a essayées avant l'été de mettre sous son contrôle,
05:19il n'a pas réussi, ces deux agences, elles étaient largement aussi activées et activables par les Américains.
05:24Donc tout ça ne sort pas par hasard, et Trump fait pression à la fois sur Zelensky et sur les Européens,
05:29et sur ses soutiens. Parce qu'il faut aussi leur tordre le bras,
05:33parce qu'il va se passer demain des entretiens,
05:36il va y avoir sans doute une énième version complètement non viable
05:39qui sera donnée à Steve Witkoff, qui va essayer de faire au mieux
05:44pour pouvoir aller la présenter après à Poutine.
05:46Pendant ce temps, il y a des médiateurs ou des négociateurs qui se rencontrent à Miami.
05:50Bref, il se passe pas mal de choses, mais Trump veut accélérer,
05:53alors que l'Europe veut que ça continue.
05:54Parce que le jour où ça va s'arrêter, il n'y a pas que Zelensky et son entourage
05:58qui vont être mis en cause.
06:00Alors on va y revenir, on va développer tout cela,
06:01mais Zénia Fedorova, j'ai entendu des confrères sur d'autres plateaux
06:05qui analysaient la situation et qui disaient
06:07mais en fait, tout cela, toutes ces affaires de corruption,
06:10c'est la Russie qu'il y a derrière.
06:11Puisque bien évidemment, ça profiterait à la Russie
06:14de voir un président Zelensky affaibli par une affaire de corruption.
06:18Soyons le plus honnêtes possible, la corruption en Ukraine ne date pas d'aujourd'hui
06:25et la Russie, voilà, soyons honnêtes, on n'y est pour rien aujourd'hui.
06:29Évidemment, mais ils disent aussi qu'il y a aussi la corruption en Russie.
06:34La différence, en fait, évidemment qu'il existe la corruption en Russie,
06:37mais on ne peut pas comparer ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine
06:42parce qu'on parle d'argent des Européens et des Américains.
06:47et on parle des années de détournement des argents.
06:51Et je pense, je suis complètement d'accord,
06:53je pense que c'est beaucoup plus que 100 millions de dollars.
06:57Mais ça veut dire que ce serait l'aide des Européens
06:59qui auraient été détournés, pour être très clair,
07:00pour que les Français comprennent où va leur argent,
07:03puisque c'est nous qui payons.
07:04Donc il y aurait de l'argent détourné, envoyé de l'aide détournée.
07:08Ce qui est important, c'est qu'il faut se poser la question
07:10pourquoi jusqu'à maintenant, il n'y a pas eu une seule audite d'argent
07:13qui était envoyée.
07:14Donc je me pose cette question depuis très longtemps.
07:18Sous Biden, c'était un peu évident
07:20parce que son fils, Hunter Biden, a travaillé en Ukraine
07:24et c'était même avant, en 2022.
07:26Il y a eu un scandale de corruption autour de cette entreprise,
07:29Boris Ma.
07:30Et donc on peut dire que sous Biden,
07:32ils ont caché cette information.
07:34Aujourd'hui, ça commence à sortir avec Trump
07:37quand il a évidemment perdu la patience.
07:39et si vous connaissez, il y a un journaliste très connu américain,
07:43Tucker Carlson, qui a dit que Wall Street Journal a caché l'information,
07:48les preuves qu'ils ont eues depuis longtemps sur l'affaire des corruptions en Ukraine
07:51parce qu'il ne voulait pas qu'il s'asseure et en fait qu'il s'affiblie.
07:56Biden, quand il était vice-président, avait deux domaines que lui avait laissés Barack Obama.
08:05C'était l'Ukraine et la Chine.
08:07Et le fils Biden, qui est encore plus incompétent que moi,
08:11a rentré dans des conseils d'administration à 150 000 dollars par mois
08:18et vendait ses tableaux, qui étaient encore pires que les miens,
08:23il les vendait pour plusieurs centaines de milliers de dollars.
08:27Donc il est évident qu'il était corrompu, le fils Biden,
08:33et qu'il y avait une connexion entre Biden et l'Ukraine.
08:36Et pour la corruption, les Russes sont très corrompus aussi,
08:39mais ils prennent l'argent des Russes.
08:42Là, les Ukrainiens prennent l'argent des Européens.
08:44Voilà ce qui se passe, Caroline Galactéros, lorsque nous ouvrons le capot.
08:48Je reprends une expression de Pascal Praud.
08:51On découvre effectivement que la situation n'est pas jojo, si je puis dire.
08:55En tout cas, il ne s'agit pas de remettre en cause le courage des soldats ukrainiens.
09:02Il ne s'agit pas, bien évidemment, la géopolitique, on le rappelle souvent,
09:05ce n'est pas une histoire de moralité.
09:06Il ne s'agit pas de ça.
09:08Néanmoins, ne pas en parler, de cette affaire de corruption,
09:11pour les Européens, pour la France, ça met à mal aussi un récit qui est mis en place,
09:16le récit du héros.
09:18C'est ça aussi la réalité.
09:19C'est pour ça peut-être qu'il y a silence.
09:21Alors, sans doute, certainement, et on sait que la guerre est une vaste lessiveuse,
09:25de toute façon, d'une manière générale,
09:27mais ça met à mal tout le narratif.
09:31Parce qu'en fait, Zelensky est très affaibli pour des raisons extrêmement concrètes.
09:36Et ça, c'est l'immense mensonge dont personne ne parle.
09:40C'est la réalité de la situation militaire sur le terrain.
09:43Voilà.
09:44C'est-à-dire que là, on en est à expliquer,
09:46mais non, mais l'Ukraine ne peut pas abandonner un centimètre carré.
09:51Mais on n'en est plus là du tout.
09:53C'est perdu.
09:54C'est une situation...
09:56C'est une situation un peu là.
09:56Alors, carré m'abri.
09:57Non, mais il y a 28 points.
10:00Je comprends.
10:01On parle de la corruption, évidemment.
10:03Moi, je suis la première...
10:03On va basculer peut-être sur le plan de paix.
10:06Je vous écoute.
10:06Non, mais je suis la première à dénoncer toutes ces affaires,
10:10justement, liées avec la corruption.
10:11Je pense qu'il faut en parler.
10:12C'est le problème aussi.
10:13C'est qu'à un moment donné, vous avez parlé des Européens qui mettent de l'argent.
10:17On entend nos politiques qui nous disent à quel point il faut se réarmer,
10:20à quel point on n'a pas d'argent,
10:21mais à quel point il faut investir ici et là.
10:24Peut-être qu'on va même partir...
10:26Bon, pas en guerre, là, j'exagère un peu,
10:27mais on nous parle de services militaires.
10:29Vous savez, il y a ce discours guerrier quand même un petit peu
10:32qui est dans l'hyperbole.
10:34Donc, moi, je veux bien qu'on parle de ces affaires de corruption.
10:37Je pense qu'elles sont fondamentales.
10:39C'est vrai qu'il y a de la corruption en Ukraine
10:41et on devrait en parler davantage, faire la lumière là-dessus.
10:45Je pense que c'est fondamental,
10:46mais à un moment donné, il faut quand même se rappeler.
10:49Moi, peut-être que c'est ma sensibilité pour les petites nations
10:51sur le fait aussi qu'à un moment donné,
10:54la question des frontières, de la souveraineté nationale,
10:58la souveraineté des États,
11:00il y a quand même un vrai enjeu.
11:01Il y a des gens qui se battent.
11:02On peut en parler.
11:03Il y a des tenants aboutissants.
11:04Je comprends aussi qu'il y a des enjeux.
11:07Qu'est-ce qu'on décide de faire?
11:08Est-ce qu'on amène un certain pragmatisme aussi?
11:12Ou est-ce qu'on est engagé dans une sorte de guerre perpétuelle
11:15où on entraîne les autres?
11:17Moi, je me méfie de ça.
11:18Non, ce n'est pas ce que je propose.
11:22Ce que je dis, je voulais juste remettre quand même,
11:24j'allais dire, ces éléments où on parle de corruption,
11:28mais on va quand même se rappeler qu'il y a eu cette guerre d'agression
11:32et qu'il faut quand même se souvenir qu'il y a des frontières.
11:36On va parler du plan de paix, pourquoi?
11:39Regardez, on voit ces images en direct.
11:41Qu'est-ce qu'il se passe?
11:42C'est en Floride, en ce moment même.
11:46Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio,
11:48et l'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff,
11:52qui rencontre une délégation ukrainienne en Floride.
11:54Et ça parle du plan de paix.
11:56Donc, à la veille de cette rencontre de Volodymyr Zelensky
11:58et Emmanuel Macron,
12:01on voit qu'il y a deux canaux qui sont en train de se mettre en place.
12:04Rachel Kahn qui voulait réagir,
12:06et je vous donne la parole juste après, Caroline Galactéros.
12:09Sur cette idée de plan de paix de l'Ukraine,
12:12est-ce qu'il est temps d'arrêter ?
12:13Au fond, c'est ça.
12:14Et comment faire pour que les Ukrainiens n'aient pas ce sentiment de capitulation ?
12:17Il y a cet enjeu, bien évidemment.
12:19Exactement.
12:19De toute façon, il faut toujours rappeler que l'Ukraine a été agressée,
12:23que personne n'est pour la guerre,
12:25que les victimes, elles sont colossales et de toutes parts,
12:28mais que par ailleurs, ce sont des valeurs,
12:30en tant qu'européennes et en tant que françaises,
12:32ce sont des valeurs qui ont été attaquées.
12:35Ensuite, il y a de l'autre côté ces histoires de corruption.
12:38La problématique que j'ai en tant que citoyenne européenne et française,
12:43c'est que nous n'avons pas demandé la traçabilité de ces fonds à l'Ukraine.
12:48Et que par ailleurs, on a aussi la même problématique avec le Hamas.
12:52Parce qu'il y a une autre affaire, dans le même temps, qui est en train de surgir,
12:57c'est le fait qu'il y ait 500 millions d'euros qui sont partis au Hamas
13:03via les frères musulmans, avec des financements européens.
13:06Donc, il serait temps que l'Europe et la France arrêtent de subventionner, justement, des criminels.
13:10Il y a un vrai enjeu, effectivement, de traçabilité, de subvention.
13:14Pour le plan de paix, où Trump parvient à forcer le bras de Poutine,
13:19ce qu'il n'arrive pas à faire, où il force le bras de Zelensky.
13:22Pour arriver à un plan de paix, maintenant, c'est...
13:25Bon, écoutons la vie de Poutine.
13:26Non, mais écoutons, c'est ou l'un, ou l'autre.
13:29Parce que qu'est-ce qu'il y a de la guerre ?
13:30Pour que la guerre cesse.
13:32C'est-à-dire, en étant pragmatique.
13:34Il est évident que la Russie a attaqué l'Ukraine en violation du droit international.
13:38Mais si on veut faire cesser la guerre, maintenant,
13:40et éviter, peut-être, une troisième guerre mondiale,
13:43il faut forcer le bras de l'un ou l'autre des adversaires.
13:47On est bien d'accord.
13:48Sans porter de jugement sur qui est responsable.
13:51Est-ce qu'il peut parvenir à forcer le bras de Poutine ?
13:54Je ne crois pas.
13:54Est-ce qu'il peut parvenir à forcer le bras de Zelensky ?
13:58C'est plus facile.
13:59Ce scandale de corruption arrive à point nommé pour lui forcer le bras.
14:07Mais la corruption a quand même quelque chose à voir avec le conflit.
14:11Parce que certains ont peut-être intérêt à perpétuer le conflit
14:15pour continuer à profiter de la corruption.
14:17Il y a toujours ces fameux profiteurs de guerre.
14:19On les connaît.
14:19A chaque guerre, vous les avez.
14:20On va écouter Vladimir Poutine.
14:21Nous parlions de 28 points proposés par les Etats-Unis.
14:24On parle maintenant, depuis cette réunion à Genève, de 19 points.
14:30En tout cas, Vladimir Poutine, lui, ne met pas sur la table 18 points.
14:36Il en met, je dirais, deux.
14:38On l'écoute, trois.
14:41Dans l'ensemble, nous constatons que la partie américaine tient compte
14:45dans une certaine mesure de notre position.
14:50Dans certains domaines, nous devons absolument nous asseoir autour d'une table
14:53et discuter sérieusement de certaines questions spécifiques.
14:58Tout doit être formulé dans un langage diplomatique.
15:00Nous continuons de recevoir des propositions visant à mettre fin aux opérations militaires,
15:09ici, là-bas et partout ailleurs.
15:13Si les troupes ukrainiennes quittent les territoires occupés,
15:16nous cesserons les hostilités.
15:17Si elles ne partent pas, nous les chasserons par la force militaire.
15:20Bon, voilà, on ne veut plus clair, Caroline Galactéros.
15:26Est-ce que cela, ça peut être accepté par l'Ukraine ?
15:28Est-ce que les États-Unis vont aller dans ce sens-là ?
15:30On voit qu'il y a une nouvelle réunion.
15:32En fait, Vladimir Poutine dit ce qu'il veut.
15:35Il dit ce qu'il veut parce qu'il a la main militairement.
15:38Et c'est ça, c'est ce déni-là de tout le camp occidental.
15:43Je ne parle même pas de ce qui se passe aux États-Unis,
15:47où il y a deux courants, clairement.
15:49Parce que quand vous avez Vitkov et que vous avez Marco Rubio en face,
15:52ça ne va pas ensemble.
15:54Vous avez clairement un camp qui est pour continuer.
15:58Voilà, c'est le globalisme en acte.
16:01Et puis vous avez les réalistes.
16:02Les arrêts réalistes, ils ont les cartes, ils voient bien ce qui se passe,
16:06ils ont bien compris ce qu'était la Russie.
16:07Ils ont bien compris qu'ils sont à la veille d'un effondrement du front ukrainien
16:10qui serait une humiliation terrible au plan politique pour Trump.
16:14C'est pour ça aussi que ça se passe là, maintenant.
16:16Après, il y a la question de la souveraineté qui a été évoquée,
16:19effectivement, de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.
16:24Bon, si on allait s'intéresser à d'où ça vient,
16:28comment on en est arrivé là, ça nous prendrait du temps.
16:31Mais déjà, on aurait une vision de unprovoked aggression,
16:35comme on dit, un peu différente.
16:37Mais là...
16:37Ça, l'Occident ne veut jamais en entendre parler,
16:39ne veut jamais revenir dessus.
16:39Contrairement à la Russie, et c'est ce qu'on évoquait.
16:42Ça fait quand même 25 ans qu'on prépare cette affaire.
16:45Donc, on y est là, la question de la souveraineté.
16:49L'Ukraine souveraine.
16:50Là, il faut quand même...
16:51Et c'est d'ailleurs le premier des 28 points,
16:53ce qui est assez ironique,
16:55et ce qui montre tout l'habillage diplomatique
16:57qu'on essaie de trouver.
16:58Parce que s'il y a bien un pays qui n'est pas souverain,
17:01c'est l'Ukraine.
17:02Mais ce n'est pas parce qu'elle est occupée partiellement
17:04par les forces russes.
17:06Elle n'est pas souveraine,
17:07parce qu'elle est un protectorat américano-britannico-européen.
17:11Voilà.
17:12Donc, la souveraineté de l'Ukraine,
17:13malheureusement, elle a été mise à mal,
17:16elle a été vendue,
17:17elle a été dealée avec l'OTAN,
17:20et avec les Etats-Unis,
17:21et avec la Grande-Bretagne notamment,
17:23mais les Européens ont pris le train.
17:26Et toute cette idée,
17:28c'était de pousser l'Ukraine contre la Russie.
17:30Et ça n'a pas marché.
17:32Et donc, ça veut dire...
17:32Quand on est face à un échec.
17:33Ça veut dire quoi, finalement,
17:34Zeynaya Federova ?
17:36Ça veut dire que la Russie n'est pas opposée
17:38à cette souveraineté de l'Ukraine,
17:39mais une vraie souveraineté,
17:41c'est-à-dire sans avoir les puissances,
17:43l'OTAN, l'Europe, les Etats-Unis derrière.
17:44C'est ça le véritable enjeu ?
17:46La question, c'est la démilitarisation de l'Ukraine,
17:48qui est l'un des objectifs initiaux
17:50et répétés en boucle par les Russes
17:53depuis bientôt 4 ans.
17:55C'est-à-dire que quand, dans les 28 points,
17:57on leur explique que les forces ukrainiennes
17:59doivent pouvoir atteindre 800 000 hommes,
18:02alors qu'au début de l'intervention militaire spéciale russe,
18:05elles étaient aux environs de 200 000.
18:07On comprend bien que pour les Russes,
18:08c'est un no-go.
18:09C'est quoi ? On donne les clés ?
18:10C'est on capitule ?
18:11Voilà, c'est la solution.
18:13C'est-à-dire...
18:14Non, pour moi, la question, c'est...
18:15On lâche tout.
18:15Non, non, pour moi, la question,
18:17c'est qu'il faut arrêter de parler
18:18et il faut savoir de quoi on est concrètement capable.
18:22Si on n'est pas capable,
18:23et on ne l'est pas, clairement,
18:25et ça, Trump l'a compris,
18:26on n'est pas capable,
18:27ni l'OTAN, ni l'Europe,
18:29ni les Américains même,
18:31et ce n'est pas souhaitable,
18:32parce que je rappelle que les États-Unis et la Russie,
18:35c'est deux puissances nucléaires,
18:37voilà, donc la guerre nucléaire n'est pas envisageable,
18:39la guerre de haute intensité conventionnelle
18:41n'est pas envisageable,
18:42il n'y a que les Européens
18:43qui s'imaginent qu'ils peuvent se lancer
18:45dans ce genre de folie douce,
18:48donc il faut qu'on revienne sur...
18:50Ça ne veut pas dire tout concédé aux Russes,
18:53mais il faut, à un moment donné,
18:55qu'on fasse une sorte, quand même,
18:56de retour sur nous-mêmes,
18:58sur ce qu'on a voulu,
18:59et ce qu'on n'a pas réussi à faire.
19:00Pour le bien ou pour le mal,
19:02c'est un retour aux zones d'influence,
19:04parce que l'Ukraine sera,
19:06même si elle est souveraine,
19:08d'une certaine façon,
19:09dans la zone d'influence russe,
19:11en se partageant les bénéfices
19:13pour la partie qui est indépendante,
19:15quant aux pays baltes,
19:18ils cesseront de tirer la langue à la Russie,
19:21parce qu'ils auront compris que la Russie,
19:23ayant abandonné l'Ukraine,
19:25leur sort ne sera guère enviable
19:27s'ils rentrent en conflit.
19:28Donc, je n'ai pas dit que c'est bien,
19:30mais c'est un retour à une forte doctrine de Monroe
19:32sur l'est de l'Europe,
19:34au profit de la Russie.
19:38Mais regardez le tweet de Jean-Noël Barraud,
19:40Zina Fedorova,
19:41peut-être votre réaction.
19:42Le tweet de Jean-Noël Barraud,
19:43cet après-midi,
19:44si la paix est à portée de main,
19:45si toutefois Vladimir Poutine
19:46renonce à l'espoir fou
19:47de reconstituer l'Empire soviétique,
19:49en commençant par soumettre l'Ukraine.
19:51L'Ukraine appartient aux Ukrainiens
19:53et à eux seuls.
19:54Alors, l'Ukraine appartient aux Ukrainiens
19:55et à eux seuls,
19:56mais est-ce que Vladimir Poutine
19:58veut vraiment reconstituer
20:00l'Empire soviétique ?
20:01Écoutez, si on continue d'essayer
20:03de commenter chaque fois
20:04chaque chose qui sort aujourd'hui
20:07pour essayer de rediriger
20:10l'attention vers un autre côté,
20:11je suis complètement d'accord avec vous
20:14qu'il faut que nous soyons réalistes.
20:17La situation sur les terrains est claire.
20:21La Russie est en train de récupérer
20:22les partis de Donbass.
20:24Si aujourd'hui, il n'y a pas un accord d'épée,
20:27cette guerre va continuer.
20:28Encore plus des Ukrainiens vont mourir.
20:30C'est assez clair.
20:30Après, ce que je n'arrive pas à accepter,
20:33c'est cette position moraliste
20:35de la part de l'Occident
20:36où ils disent, voilà,
20:38la Russie a intervenu,
20:39l'Ukraine, c'est toutes les valeurs démocratiques
20:42et la Russie, c'est les méchants.
20:44Mais il faut toujours regarder la situation.
20:46Oui, c'est un peu simpliste.
20:47Non, j'ai dit qu'il n'y a pas de différence
20:48tellement entre les deux.
20:49C'est ce que je voulais dire
20:50pendant faisant ça.
20:51Je dis qu'il n'y a pas tellement de différence
20:52entre les valeurs ukrainiennes
20:55et les valeurs russes.
20:57Absolument.
20:58Deux peuples sont très, très similaires
21:00et on a beaucoup de similarités.
21:02Moi aussi, j'ai une partie de ma famille
21:03qui est ukrainienne.
21:04Mais je voulais juste dire
21:05que cette guerre n'est pas commencée en 2022.
21:07Il y a eu des bombardements des Donbass.
21:09Je n'ai jamais entendu Karima parler
21:11des victimes de ces bombardements.
21:14Les 15 000...
21:14Non, là, Olivier va devoir séparer...
21:16Non, on va donner la parole à Karima.
21:18Peut-être que Rachel Kahn.
21:19Effectivement.
21:20Si je peux juste...
21:21Allez-y.
21:22Et donc, pour...
21:24Je pense que pour la Russie,
21:25ce n'est pas comme si j'encourageais quoi que ce soit.
21:29Et au contraire...
21:29Si je me permetteais de...
21:30Non, mais oui, j'ai mis en arrière.
21:31Et après, vous me répondez.
21:33Pour la Russie,
21:34ce n'est pas une question de tirer terroir.
21:37C'est une question, en fait,
21:38de toute partie russophone
21:40qui était bombardée
21:43et qui était tuée pendant huit ans.
21:44Et les accords des Minsk qui n'aient pas marché
21:46et Anguil Amir, Kélène François Hollande
21:48qui sont confirmés.
21:49Philippe Desvilliers a dit absolument parfaitement.
21:52dans son émission,
21:52expliquer cette situation.
21:55Et la maison des syndicats, au-dessus de ça.
21:56La maison des syndicats,
21:57c'est que les gens étaient brûlés vifs.
21:59Donc, tous ces éléments
22:01ne sont jamais évoqués ici, en France.
22:04Et c'est comme c'est oublié.
22:06Alors, je vous propose.
22:07On a Xenia Federova
22:08qui incarne plutôt, effectivement, la Russie.
22:10Et on a Outre-Atlantique, Karima Brik.
22:12Et vous l'avez vécu en direct.
22:14Un désaccord, bien évidemment.
22:15Et on est là pour débattre.
22:16Répondez, Karima.
22:17Non, mais moi, je n'ai jamais nié
22:19que dans certaines régions,
22:21régions en Ukraine,
22:22notamment quand on parle du côté
22:23du domaine de la population russophone,
22:26des difficultés qu'il y a pu y avoir.
22:27Quand on parle de corruption,
22:29j'ai toujours dénoncé cette corruption aussi
22:31qu'on peut retrouver du côté de l'Ukraine.
22:34Elle n'est pas l'enjeu.
22:35C'est qu'à un moment donné aussi,
22:36on regarde la situation aujourd'hui.
22:38Moi, j'ai une vision quand même assez pragmatique.
22:40Je ne me fais pas d'idée.
22:41Je comprends qu'à un moment donné,
22:42on peut continuer d'être dans une rhétorique de guerre.
22:45Et les morts vont continuer, excusez-moi,
22:48à s'empiler autant côté russe que côté ukrainien.
22:50Et ça, je m'en désole.
22:52Donc, il faut revenir justement
22:53à toute cette question diplomatique.
22:55Est-ce que finalement,
22:57ça va être douloureux aussi pour les Européens?
22:59Est-ce qu'on arrive à un moment où on se dit,
23:01bon, oui, il y a peut-être des territoires,
23:03on va devoir négocier tout ça?
23:05Et je le dis et je ne m'en réjouis pas.
23:07Je le disais, j'ai aussi une affection
23:08pour ces petites nations qui essaient de survivre,
23:10qui essaient, qui luttent chaque jour.
23:13Donc, là, ce n'est pas la question, vous voyez.
23:16Et quand on dit que ça a commencé avant,
23:17je comprends, il y a eu des signaux,
23:19il y a eu l'élargissement de la portée de l'OTAN,
23:22la question de la militarisation.
23:24J'entends tout ça.
23:25Mais là, à l'heure où on se parle maintenant,
23:27ça va faire quatre ans.
23:28Ça fait quatre ans depuis l'invasion
23:30que, j'allais dire,
23:32nous sommes dans cette atmosphère de guerre
23:33et il y a des gens qui se battent,
23:35qui sont sur le front.
23:36Et Rachel Kahn, on a dans cette...
23:38Effectivement, dans ce contexte-là,
23:40on a d'un côté un accord de paix,
23:42alors qu'il avance ou pas,
23:44on regarde ça de très près,
23:45mais on ne sait pas si, effectivement,
23:47il va pouvoir déboucher.
23:48Et on a l'Europe aussi.
23:50On a beaucoup commenté les phrases
23:51du chef d'État-major.
23:53Il y a eu l'annonce de ce service national,
23:55pour le moment, qui est volontaire.
23:57On sent quand même que les populations
23:59sont préparées à un éventuel conflit.
24:02Et la menace qui est pointée,
24:03c'est la menace russe, aujourd'hui.
24:05Il y a cette réalité.
24:06On voit que les dirigeants européens,
24:07les peuples n'en veulent pas.
24:10Vous parlez autour de vous,
24:11il suffit d'échanger avec les gens.
24:12Les peuples ne veulent pas de cette guerre.
24:13En revanche, les dirigeants européens
24:14préparent.
24:15On voit qu'il y a quand même ce contexte.
24:17Donc, d'un côté la paix,
24:19de l'autre, on se prépare à la guerre.
24:20Mais qui veut la guerre ?
24:21À part les terroristes,
24:22qui veut la guerre ?
24:23En tout cas, de la population civile,
24:25de nos enfants,
24:26que ce soit évidemment des deux côtés.
24:28Moi, je partage, là, pour le coup,
24:30ce qui a été dit par le ministre
24:32des Affaires étrangères.
24:34On ne peut pas nier que la Russie
24:36était un empire.
24:37Moi, mes grands-parents étaient de Pologne.
24:39On ne peut pas nier ce qui s'est passé en Pologne.
24:41On ne peut pas nier toute cette histoire
24:43de la Grande Russie.
24:45Donc, en fait, on sait...
24:46Et quand on parle de russophones...
24:47Il a dit Russie soviétique.
24:50Russophones, il y a beaucoup de pays,
24:51aujourd'hui, qui sont même rentrés
24:53dans l'Union européenne,
24:54qui ont cette histoire russophone
24:56de par cette Grande Russie.
24:58Non, mais on ne peut pas le nier.
25:00Oui, et alors ?
25:01Mais ce qu'on en déduit...
25:02Ce qu'on en déduit,
25:03c'est que nous avons l'Ukraine,
25:05aujourd'hui,
25:05qui a été un pays agressé.
25:08On ne peut pas le nier, non plus.
25:10Et donc, aujourd'hui,
25:11on ne peut pas nier que l'Europe
25:12est aux côtés de l'Ukraine.
25:15Justement, on ne dit pas
25:17que tout est blanc
25:17et tout est noir d'un côté.
25:19Ce n'est pas ça, le sujet.
25:20Le sujet n'est pas celui-là.
25:22Le sujet, c'est aujourd'hui,
25:24comment défendre des populations.
25:26Et justement, je trouvais que
25:27de mettre en lumière
25:27l'histoire de la corruption
25:29en Ukraine était très intéressante.
25:31Comment défendre des peuples
25:32avec une, comment dirais-je,
25:35quelque chose de sain
25:36en les défendant ?
25:38Une éthique...
25:39Une éthique...
25:40Voilà.
25:41Une éthique de démonstration.
25:42Allez-y, car on l'exéniait,
25:44et on avancera ensuite.
25:45Ils n'ont jamais parlé.
25:46L'Europe, les Européens,
25:48alors qu'ils stigmatisent
25:49l'extrême droite
25:50ou qu'ils disent que, par exemple,
25:51le Rassemblement National
25:53est d'extrême droite,
25:54jamais ils n'ont pointé
25:56qu'en Ukraine,
25:57en Ukraine de l'Ouest notamment,
25:59les pires criminels
26:00comme Bandera ou Tchoukiewicz
26:02qui ont collaboré
26:04avec les nazis
26:05et qui ont...
26:08sous la responsabilité
26:09desquels
26:09des nationalistes ukrainiens
26:11ont amené
26:11dans les fosses
26:12de babillard
26:13des femmes de 80 ans
26:15ou des bébés
26:15qu'ils tuaient
26:16d'une balle dans la tête,
26:18ils ont des stades
26:19de football à leur nom,
26:20ils ont la plus grande
26:21avenue de Kiev
26:22que les Européens
26:23prennent pour quand
26:24ils vont négocier
26:25à Kiev,
26:26jamais ils n'ont dit
26:28que c'était répréhensible.
26:30Et j'étais le premier
26:31à le dire en 2022.
26:33Et tout le monde
26:36m'est tombé dessus.
26:37Interdit,
26:38je ne suis pas interdit,
26:39j'arrive toujours à...
26:39Mais tout le monde
26:40m'est tombé dessus
26:41pour avoir dit quelque chose
26:42qui était une simple vérité.
26:44En fait,
26:44vous avez cédé
26:45et c'est ça aussi
26:46que les Français ne comprennent.
26:49Peut-être pour conclure,
26:50Caroline Galactéros
26:51et Xenia Federova
26:52et puis on avancera,
26:52on partira aux Etats-Unis.
26:54La vérité n'a pas bonne presse,
26:55donc effectivement,
26:56quand on dénonce des choses
26:57qui sont absolument évidentes,
26:59claires, documentées,
27:00il y en a partout
27:01et il n'y en a pas
27:02que dans l'ouest de l'Ukraine,
27:03des gens comme ça.
27:04Ils sont au pouvoir,
27:05ils sont autour de Yelitsi.
27:07Je veux juste terminer
27:08sur la question
27:08d'un accord possible,
27:09des territoires, etc.
27:11Ce qu'il faut comprendre,
27:12c'est que cette guerre,
27:13elle n'a pas eu lieu
27:14uniquement du côté russe,
27:17je parle de l'entrée en Ukraine,
27:20pour venir au secours
27:21des populations du Donbass
27:23qui allaient faire l'objet
27:25d'une blitzkrieg
27:26de la part des forces ukrainiennes
27:27que nous entraînons,
27:28nous formons,
27:29nous équipons
27:29depuis le coup d'État de 2014,
27:31donc depuis 2015.
27:32Bon,
27:33elle a eu lieu aussi
27:34parce qu'il y a un problème stratégique
27:36et je pense que
27:39si on veut arriver à quelque chose,
27:41il va falloir régler ce problème
27:42et c'est d'ailleurs évoqué
27:43dans les 28 points,
27:45il y a une question stratégique
27:46qui est le statut
27:47d'alliance,
27:49si vous voulez,
27:49d'appartenance de l'alliance
27:50de l'Ukraine.
27:52Donc, l'Ukraine,
27:54on lui a expliqué que,
27:55et c'est le conseiller spécial
27:57de Zelensky à l'époque
27:59qu'il avait avoué,
28:00qu'il avait dit,
28:01on nous a demandé
28:01de faire une guerre,
28:02elle va être sanglante,
28:03elle va être horrible,
28:04c'est en 2019,
28:05elle va commencer
28:06fin 2021-2022,
28:08il a presque donné la date,
28:09et si on veut rentrer dans l'OTAN,
28:11c'est le prix à payer.
28:12Donc, on a entraîné,
28:14on a entraîné,
28:15mais quand je dis on,
28:17c'est l'Ouest,
28:17c'est l'Occident,
28:18c'est les Etats-Unis,
28:19bien sûr.
28:20Depuis, je ne sais pas,
28:2215 ans, 20 ans,
28:23on parle de ça,
28:25on a cherché à faire entrer
28:26l'Ukraine dans l'OTAN,
28:27donc à pousser encore
28:29un peu plus loin
28:29les limites de l'alliance
28:31et ça a fini par nous
28:32retomber dessus.
28:33Il faut revenir...
28:34Un petit recul
28:35avec cette information
28:36qui vient de nous parvenir,
28:37Marco Rubio dit
28:38que les discussions en Floride
28:39visent à ouvrir la voie
28:40à une Ukraine souveraine.
28:41Alors, une Ukraine souveraine,
28:42est-ce que ça veut dire
28:43une Ukraine sans les Etats-Unis ?
28:45Peut-être, je ne sais pas.
28:47Elle sera d'autant plus souveraine
28:49qu'elle sera neutre stratégiquement.
28:51Je le dis,
28:51ça paraît bizarre,
28:53ça paraît contre-intuitif,
28:54mais je pense qu'elle n'a jamais
28:55été autant en sécurité
28:56que quand elle est neutre.
28:57Tout dépend de l'accord,
28:58parce que Trump n'est pas là
28:59éternellement,
29:01c'est pour ça que les Russes
29:03sont sans doute très prudents
29:05et pragmatiques
29:06et demandent
29:07des précautions
29:09qui seront inscrites
29:11dans l'accord
29:12qui engageront
29:13les administrations suivantes.
29:16Bon, pour clore,
29:17on a d'autres sujets abordés.
29:18Xenia Fedorovar,
29:19pour ce plan de paix,
29:21peut-être une conclusion.
29:22D'ailleurs,
29:23je me permets de vous dire
29:24que Vladimir Poutine
29:25a dit,
29:26moi je ne vais jamais
29:27envahir l'Europe,
29:27je suis prêt à signer.
29:29on se souvient
29:31que les Européens
29:33avaient signé
29:34les accords de Minsk
29:35qui n'ont pas respecté.
29:36Donc,
29:36est-ce que Vladimir Poutine...
29:39Exactement,
29:39les Européens
29:40se sont laissés tomber
29:41les Ukrainiens
29:43déjà plusieurs fois,
29:44c'était même avant
29:45la guerre en Ukraine,
29:48c'était les Européens
29:49qui étaient les garantes
29:50en fait des stabilités
29:51en Ukraine
29:51quand ils ont donné
29:53la garantie à Yanukovitch
29:55qu'il peut rester à pouvoir
29:56avec une condition
29:57s'il y aura une élection
29:58dans 100 jours.
29:59Ils ne sont pas
30:00gardés leur main
30:01si on peut dire ça.
30:03Ça a duré 48 heures.
30:04Exactement,
30:05ils sont réversés.
30:05Ils ont retourné leur reste.
30:07Mais juste pour finir,
30:08je voulais juste une chose,
30:10tout le monde
30:10est pour les paix,
30:11on est d'accord,
30:12on veut que cette guerre
30:13arrête.
30:14Mais si on attend
30:15les Européens
30:16qui disent
30:16il faut absolument
30:18donner à l'Ukraine
30:19des possibilités
30:19de garder
30:20leurs frontières
30:22comme elles sont,
30:23si on attend
30:23Yarmak
30:24qui est démissionné
30:26à cause de ces scandales
30:28mais à Politico
30:29ils disent
30:29jusqu'à le moment
30:30où ils viennent
30:30ce qu'il y a au pouvoir
30:31jamais on va donner
30:33un seul centimètre
30:34à la Russie
30:35on comprend
30:36qu'ils sont dans
30:37un schéma
30:37de continuer une guerre
30:38et la continuation
30:39d'une guerre
30:40c'est beaucoup plus
30:41de morts
30:41et probablement
30:42beaucoup plus
30:42de pertes
30:43de tirés d'eau.
30:44On espère.
30:45Tout à fait.
30:46Le prisme...
30:47C'est vrai que ça provoque
30:50bien évidemment
30:50le débat
30:51et ça cristallise
30:52parce que le prisme
30:53et en fait
30:54on ne peut pas
30:55voir ce conflit
30:56qu'entre la Russie
30:58et l'Ukraine.
30:59Il y a des ramifications
31:00avec l'Iran
31:01avec l'Afrique
31:02etc.
31:02Avec la Chine.
31:03Avec la Chine.
31:04Donc c'est très
31:05c'est extrêmement
31:06c'est plus complexe
31:07que ça en fait.
31:07La colère de Trump
31:08et l'instrumentalisation
31:09ça par contre
31:10on peut vraiment
31:11dénoncer ça aussi
31:13cette tentation
31:14peut-être
31:14de récupérer ça
31:15politiquement
31:16dans des pays
31:17occidentaux aussi
31:17c'est un problème.
31:18C'est vrai que c'est
31:20très compliqué
31:21d'analyser
31:23ce qu'on essaie de faire
31:24à tête froide
31:25finalement la situation.
31:27On va rester
31:28outre-Atlantique
31:29aux Etats-Unis
31:29avec la colère de Trump
31:30après l'attaque
31:31qui a grièvement blessé
31:32deux soldats
31:33de la garde nationale.
31:34Cela s'est passé
31:35à Washington.
31:35Donald Trump
31:36qui a dénoncé
31:37une atrocité
31:38et il pointe du doigt
31:40l'administration Biden.
31:42L'auteur de tir
31:43en effet
31:43c'est un afghan
31:44et le président américain
31:45qui a ensuite annoncé
31:46un réexamen massif
31:47des dossiers afghans
31:48et un durcissement
31:50immédiat
31:51des procédures
31:51de sécurité.
31:52Écoutez Donald Trump.
31:54L'animal
31:55qui a perpétré
31:59cet acte atroce
32:00paiera le prix
32:00le plus élevé possible.
32:03Selon nos informations
32:04le département
32:05de la sécurité intérieure
32:07est sûr de savoir
32:08que celui qui est détenu
32:09est un étranger
32:10qui est entré
32:11dans notre pays
32:11depuis l'Afghanistan
32:12un pays cauchemardesque.
32:15Il a été envoyé
32:15par l'administration
32:17de Biden
32:17en septembre 2021
32:19lors de ces vols
32:20infâmes
32:21dont tout le monde
32:21parlait.
32:24Nous devons maintenant
32:27réexaminer
32:28chaque personne étrangère
32:30entrée dans notre pays
32:31depuis l'Afghanistan
32:32sous Biden
32:32et nous devons prendre
32:33toutes les mesures
32:34nécessaires
32:35contre toute personne
32:36venant d'un pays
32:36qui n'a pas sa place ici
32:38ou qui n'apporte
32:39aucun bénéfice
32:39à notre pays.
32:40S'ils ne peuvent pas
32:41aimer notre pays
32:42nous ne les voulons pas.
32:43Déjà pas sur le fond
32:45mais sur la réaction
32:46Rachel Kahn
32:47c'est vrai que
32:47moi j'aime bien
32:48mettre en parallèle
32:49l'action des présidents
32:51dans les autres pays
32:52à l'international
32:53et les comparer
32:54à ce qui se joue
32:54en France.
32:55Ce qu'on voit
32:55chez Donald Trump
32:56c'est vraiment
32:56action-réaction
32:57il n'attend pas
32:58trois semaines
32:59après une marche blanche
33:01comme en France
33:02pour réagir
33:02c'est déjà le premier point.
33:04Ah mais à l'américaine
33:05à l'américaine
33:06à la Trump
33:06mais aussi
33:08time is money
33:10Donald Trump
33:12c'est le temps
33:12c'est de l'argent
33:13donc effectivement
33:13il se passe quelque chose
33:14il réagit tout de suite
33:16et par ailleurs
33:17dès son élection
33:17il avait dit
33:18qu'il mettrait en place
33:19sa politique
33:20dès les 100 premiers jours
33:21tout de suite
33:22il est rentré
33:23en fait
33:23dès qu'il a mis les pieds
33:24à la maison blanche
33:25il est rentré dans l'action
33:27donc là effectivement
33:28il ne ménage pas
33:30la chèvre et le chou
33:31sa ligne est très claire
33:32donc il réagit directement
33:33ça nous fait mal
33:34nous en tant qu'Européens
33:35avec tout le processus
33:37d'administration
33:38sur beaucoup de dossiers
33:39en tout cas
33:40on va peut-être
33:40s'intéresser aussi
33:41à ce programme
33:41Alice Welcome
33:42Karim Abrick
33:43lancé par l'administration
33:45Donald Trump
33:45pourquoi Joe Biden
33:47pardon
33:47pourquoi Donald Trump
33:48pointe Joe Biden
33:50parce qu'effectivement
33:51à la base
33:51c'est pour
33:52permettre à des Afghans
33:54qui ont aidé
33:55l'armée américaine
33:56notamment
33:56de pouvoir être en sécurité
33:58notamment aux Etats-Unis
33:59c'était ça l'enjeu
34:00mais visiblement
34:01peut-être
34:01ce que dénonce Donald Trump
34:03c'est qu'il y a des Afghans
34:04qui se sont glissés
34:05dans ces flux-là
34:06et que ça n'a pas du tout
34:07été contrôlé
34:07et c'est pour ça
34:08qu'il pointe du doigt Biden
34:10l'accueil avant la sécurité
34:11si je puis dire
34:12bon pour être tout à fait honnête
34:14je vous dirais
34:14il y a des personnes
34:16qui contestent Donald Trump
34:17qui vont dire aussi
34:18non non mais c'est un peu
34:19de sa faute
34:19parce que lui voulait
34:20que les Etats-Unis
34:22se retirent très très rapidement
34:23bon finalement
34:24ça a été quand Biden est arrivé
34:26et que ça s'est passé
34:27et c'est ce que dit
34:29Donald Trump aussi
34:29en disant
34:30ben non non
34:31c'est au moment
34:31où Biden était en poste
34:34que ça s'est fait
34:35mais vous voyez
34:36donc vous avez au moins
34:37les deux éléments
34:39qu'on peut entendre
34:40sur le sujet
34:40cela dit
34:42oui les images
34:43avaient été
34:43mais complètement
34:45lunaires
34:46c'était fou
34:47c'était
34:47je me souviens
34:48justement
34:49de ces avions
34:50on voyait
34:51des personnes
34:52en fait
34:52qui fuyaient
34:53et voilà
34:56donc bon
34:57ça a sauvé des vies
34:58mais aussi
34:59c'est tout l'aspect
35:00du contrôle par la suite
35:01qu'est-ce qui a été fait
35:02est-ce qu'effectivement
35:02on s'est assuré
35:03que les personnes
35:04qui sont entrées
35:04sur le territoire
35:05n'étaient pas une menace
35:06à la sécurité nationale
35:08et une fois que vous comprenez
35:10qu'il y a des enjeux
35:12de sécurité
35:13qu'est-ce que vous faites
35:13est-ce qu'on peut encore
35:15aujourd'hui
35:15appliquer des mesures
35:16et à chaque fois
35:17que Donald Trump
35:18essaie de faire
35:18quelque chose là-dessus
35:19moi ce que je retiens aussi
35:20c'est que là
35:21on va l'accuser
35:22d'être ou raciste
35:23ou xénophobe
35:24en disant
35:25ben oui
35:25il cible des pays
35:27à l'époque
35:27il avait appelé
35:27le Muslim Ban
35:28et ce n'était même pas ça
35:30ça c'est le surnom
35:31qu'il avait appelé
35:33ça
35:34mais c'était pas ça
35:35au fond
35:35il avait regardé
35:36c'était une liste
35:37de pays
35:38où il disait
35:39bon ça peut être
35:40des ressortissants
35:41peuvent être une menace
35:42à la sécurité nationale
35:43donc vous voyez
35:44tout ça pour dire
35:45ça devient toujours
35:46très très compliqué
35:47mais c'est le style
35:48de Donald Trump
35:48et il a envie
35:49d'avancer
35:50Donald Trump
35:51met en avant
35:52Arnaud
35:53les tribunaux
35:54l'avaient invalidé
35:54le masque
35:55mais Arnaud
35:56Donald Trump
35:56met en avant
35:57une problématique
35:57qui nous concerne aussi
35:58c'est-à-dire la question
35:59de l'intégration
36:00des Afghans
36:00les pays européens
36:02aussi s'interrogent
36:02il y a un vrai sujet
36:03il ne faut pas se voiler
36:04la face
36:05c'est de la sympathie
36:06pour Trump
36:06mais les mots
36:07qu'il a prononcés
36:07sont très
36:08très généraux
36:10c'est-à-dire
36:11il ne donne pas
36:11un mode d'emploi
36:12pour dire
36:14ce qu'il va faire
36:15ce qu'il va faire
36:16ou ce qu'il va essayer
36:17de faire
36:18aussi parce qu'il y a
36:19les élections
36:19et qu'il essaye
36:20de mobiliser son électorat
36:21sera sans doute
36:22invalidé aussi
36:23par la Cour suprême
36:24et c'est très difficile
36:26l'autre
36:27celui qui a tué
36:28a travaillé
36:28avec la CIA
36:29ou avec les forces
36:30de sécurité américaines
36:31en Afghanistan
36:33il était sans doute
36:34pro-américain
36:34quand il touchait
36:35de l'argent
36:35des américains
36:37il est arrivé
36:38aux Etats-Unis
36:39où il a été maltraité
36:40où il s'est senti maltraité
36:41il s'est senti frustré
36:43il s'en est pris
36:44à ce moment
36:46où il s'est senti frustré
36:48il s'en est pris
36:49à ce qui représentait
36:51les Etats-Unis
36:51à Washington
36:52c'est-à-dire
36:52la garde nationale
36:54c'est pas un attentat
36:55terroriste percé
36:57c'est disons
36:58la frustration
36:59de quelqu'un
36:59qui vient d'un autre
37:00pays
37:01où la violence
37:02gangrène
37:04donc c'est extrêmement
37:06difficile
37:07à faire
37:09à trouver
37:09un mode d'emploi
37:10ou alors
37:11il faut fermer
37:12les frontières
37:13empêcher
37:13les gens
37:15mais peut-être
37:16déjà commencé
37:16par la situation
37:17de l'Afghanistan
37:18parce que là
37:19on parle aussi
37:20de la population
37:20parce qu'en 48
37:22quand a été signé
37:23la convention
37:24sur les réfugiés
37:26c'était en 48
37:26les gens venaient
37:28surtout des pays
37:29européens
37:29il n'y avait pas
37:30ces grands déplacements
37:31de population
37:32d'Afrique subsaharienne
37:34ou d'Afghanistan
37:35il n'y avait pas tellement
37:36il n'y avait pas tellement
37:37d'Afghans
37:38qui venaient de demander
37:39l'asile politique
37:39en France
37:40il faudrait peut-être
37:41réfléchir à
37:42disons une convention
37:44internationale
37:45pour que les réfugiés
37:46aillent pour un certain temps
37:48dans des pays
37:49qui sont dans des pays
37:50qui partagent
37:51plus ou moins
37:52les mêmes valeurs
37:55mais enfin
37:55vous voyez qu'au Pakistan
37:56il y a un million
37:57de réfugiés afghans
37:59et maintenant
37:59le Pakistan cherche
38:00à les expliquer
38:01On voit le bandant
38:02l'intégration des Afghans
38:03un problème mondial
38:04je ne sais pas
38:04si c'est le cas
38:05d'ailleurs en Russie
38:06Xenia Fénorova
38:06si comme en Europe
38:07comme aux Etats-Unis
38:08il y a un véritable problème
38:10d'intégration des Afghans
38:11il y a un vrai sujet
38:11Vous avez vu le massacre
38:12dans le...
38:13comme on s'appelle
38:14dans le grand magasin
38:16l'opéra
38:18voilà
38:18en France
38:20il y a eu des alertes
38:21ça c'est pas vraiment
38:22les immigrants
38:23c'est plutôt
38:24l'islamisation radicale
38:26et comme la Russie
38:29a les régions
38:30musulmans
38:31qui sont
38:31plus facilement radicalisées
38:33malheureusement
38:34et on a vécu ça
38:37depuis des années
38:38c'est un moment
38:39je pense que
38:40l'intervention
38:40de Russie
38:42en Syrie
38:42c'était aussi
38:43pour battre
38:44l'Etat islamique
38:45et c'était aussi
38:46pour essayer
38:46de couper
38:47ces chemins
38:48d'islamisation
38:49aussi
38:49mais aujourd'hui
38:50si on parle
38:50d'immigration
38:51ça existe
38:52mais je pense
38:52que les mesures
38:53sont beaucoup plus
38:56strictes
38:56beaucoup plus dures
38:57qu'en Europe
38:58ou aux Etats-Unis
38:59malheureusement
39:00avec l'attentat à Crocus
39:02on sait que c'était
39:02les émigrés
39:03d'Asie centrale
39:05qui étaient radicalisés
39:06mais juste après ça
39:09la loi a changé
39:10en fait
39:11ça a durci
39:11et on voit
39:13à chaque fois
39:13il y a presque
39:16zéro tolérance
39:17en fait
39:18les crimes
39:18qui sont faits
39:20par les émigrés
39:21ils sont expulsés
39:23tout de suite
39:24il y a
39:24question de ces sujets
39:25parce que
39:26je pense que c'est aussi
39:27l'exemple
39:29de l'Europe
39:30qui donne
39:31mais qui ne veut pas voir
39:33qui n'a jamais voulu
39:34regarder la réalité en face
39:35avec la population
39:36quand il y avait
39:37des juifs
39:39dans un avion
39:39qui arrivaient
39:40c'était d'Augustin
39:41c'est ça
39:42il a quand même
39:43serré la vis
39:44sécuritaire
39:45là-bas
39:46un mot peut-être
39:47un mot
39:47et peut-être juste un truc
39:48quand je parlais tout à l'heure
39:49c'était les détracteurs
39:50qui parlaient du Muslim Ban
39:52parce que ça s'appelait
39:52le Travel Ban
39:53donc juste pour vous dire
39:54des fois
39:54quand vous souhaitez
39:55faire certaines mesures
39:56même dans le discours
39:58c'est que des pays musulmans
39:59ça passe beaucoup trop rapidement
40:00j'aimerais bien évoquer
40:01avec vous
40:02le voyage du pape
40:03parce qu'il y a eu
40:03des symboles
40:04très révélateurs
40:05mais peut-être un mot
40:06sur Reporters sans frontières
40:07l'ONG internationale
40:09au coeur d'une polémique
40:10alors en France
40:11l'ONG qui a été
40:13contredit
40:13par l'ARCOM
40:15ONG
40:15qui a été cofondée
40:17par Robert Ménard
40:18notamment
40:19alors lui il a réagi
40:20puisque la question
40:21c'est que
40:21est-ce que c'est une ONG
40:22qui défend des journalistes
40:24dans le monde
40:25avec une géométrie variable
40:26c'est-à-dire que
40:27par exemple
40:27hier en France
40:28il y a une journaliste italienne
40:29qui s'est fait agresser à Roubaix
40:30est-ce que
40:31Reporters sans frontières
40:32s'est manifesté ?
40:33Non
40:33pas encore
40:34en tout cas
40:34il se manifeste
40:35pour certains journalistes
40:36et puis dans d'autres situations
40:37on ne les entend pas
40:38bref
40:38Robert Médard
40:39totalement révolté
40:40écoutez
40:41j'ai fondé
40:43cette organisation
40:44je suis sidéré
40:46c'est un dévoiement complet
40:49Reporters sans frontières
40:50c'est fait pourquoi ?
40:50on a créé Reporters sans frontières
40:51pourquoi ?
40:52pour libérer des journalistes
40:53qui étaient emprisonnés
40:54pour se battre
40:55à un moment donné
40:57vous vous rappelez
40:57quand tant de journalistes
40:58avaient été pris en otage
40:59pour aller visiter
41:00des journalistes en prison
41:01j'ai fait le tour du monde
41:03pour aller plaider
41:03pour des journalistes
41:05dont je ne pensais pas
41:06le début d'un quart
41:07de ce qu'ils expliquaient
41:08mais c'est ça le pluralisme
41:09c'est ça la liberté d'expression
41:11c'est défendre la liberté
41:12de gens dont vous pensez
41:13pas la même chose
41:14et moi je vois ici
41:16Reporters sans frontières
41:17au lieu de se satisfaire
41:19qu'avec ces news
41:20il y a un certain nombre
41:21de gens qui trouvent
41:22enfin un point de vue
41:23qui est le leur
41:24qui s'exprime
41:25dans l'audiovisuel
41:26ils combattent ces news
41:27mais ils sont fous furieux
41:28mais c'est devenu
41:29une espèce de bande
41:30de gauchistes
41:31qui confondent
41:32complètement les choses
41:33on ne leur demande pas
41:34de leurs opinions politiques
41:35on leur demande
41:36de se battre
41:37pour la liberté d'expression
41:38et le pluralisme
41:39ça va
41:40du service public
41:41à ces news
41:42il devrait se battre
41:42pour tout le monde
41:43voilà la colère
41:44de Robert Bédard
41:45et c'est vrai
41:46que dans le monde
41:47n'oublions pas
41:47qui est derrière
41:48c'est la galaxie Soros
41:49c'est déjà
41:51qui finance
41:51ses 52%
41:53de subventions
41:54finalement publiques
41:55et le reste
41:55c'est la galaxie Soros
41:56donc ça dit déjà
41:57quelque chose
41:58rien que cela
41:59finalement sur la volonté politique
42:01de cette ONG
42:01et qui défend
42:02peut-être que vous allez
42:03nous en parler
42:04et vous allez réagir
42:05effectivement
42:06c'est une défense
42:07à géométrie variable
42:07dans le monde
42:08mais quel dommage
42:09parce que
42:10nous on a pu apprendre
42:12les spécialistes du droit international
42:13ou la géopolitique
42:14cette ONG
42:16qui était
42:16une ONG
42:17de référence
42:18notamment pour défendre
42:20tous les journalistes
42:20à travers le monde
42:21comme le disait Robert Ménard
42:22le droit
42:24d'informer
42:25la liberté d'expression
42:27qui est
42:27une ONG
42:28qui a un statut
42:30consultatif
42:31auprès de l'ONU
42:32auprès de l'UNESCO
42:33auprès de la francophonie
42:35donc une ONG
42:36de référence
42:37qui aujourd'hui
42:38est devenue
42:38le cheval de Troie
42:39justement
42:40pour des questions
42:41idéologiques
42:42donc là
42:43on est dans une méthode
42:43malheureusement
42:44qui commence à grignoter
42:45l'ensemble des démocraties
42:46vous n'avez rien que de Robas
42:47ce n'est un secret pour personne
42:48vous êtes journaliste
42:49vous êtes journaliste russe
42:50vous êtes directrice
42:50d'une chaîne russe
42:51sur le territoire européen
42:53est-ce que RASF
42:53vous a défendu par exemple
42:54est-ce que vous avez été
42:55en contact avec eux
42:56parce que effectivement
42:57c'était une chaîne française
42:59c'était une chaîne française
43:00qui était sponsorisée
43:01par la Russie
43:02mais avec les journalistes français
43:03avec les cartes de presse
43:05et en fait
43:05on connait très bien
43:06RASF et RASF
43:07c'était utilisé contre nous
43:08en fait
43:09pour décrédibiliser
43:11les mots de nos journalistes
43:12et ce qui m'étend
43:15en fait
43:15qu'aujourd'hui
43:16c'est la continuation
43:17ils sont fermés
43:17sanctionnés
43:18et fermés
43:18dans notre chaîne
43:19mais là
43:20ils se prennent
43:21pour les gendarmes
43:23et ils sont très liés
43:25ils sont utilisés
43:26par Emmanuel Macron
43:27qui veut les baliser
43:28les médias
43:29qui peut donner
43:29certaines crédibilités
43:31c'est hallucinant
43:32oui crédibilité ou pas
43:34c'est la censure
43:36en fait
43:36c'est une façon
43:37créer les listes
43:38où vous avez
43:39les bons journalistes
43:40et les mauvais
43:40et exclure les mauvais
43:41journalistes
43:42de ces listes
43:42c'est une censure
43:43et en fait
43:44c'est ça ce qu'Emmanuel Macron
43:46cherche depuis le début
43:47malheureusement
43:47RT France
43:48qui j'ai dirigé
43:49était la victime
43:50d'Emmanuel Macron
43:50même avant la guerre
43:51en Ukraine
43:52on n'a pas eu
43:53l'accréditation
43:54à l'Élysée
43:54c'était connu
43:56mais aujourd'hui
43:56ok
43:57c'était une chaîne
43:58sponsorisée par la Russie
43:59on a trouvé un prétexte
44:00mais là
44:01ils se prennent
44:01en médias français
44:02et donc
44:03ce qui est étonnant aussi
44:05qu'il n'y a pas
44:07de solidarité
44:08parmi les journalistes
44:09français sur ces sujets
44:10pour aller plus loin
44:11je vous conseille
44:11le JDD
44:12aujourd'hui
44:13qui en parle aussi
44:13de cette peut-être
44:14j'interroge
44:15tentation totalitaire
44:17d'Emmanuel Macron
44:17je ne sais pas
44:18la question est sur la table
44:19en tout cas
44:20nous avons notre journaliste
44:21qui suit
44:22le voyage
44:23du pape Léon XIV
44:24Régine Delfourquier
44:25sous la pluie
44:26il ne faut absolument pas
44:28trop qu'elle tarde
44:29elle est avec nous
44:30puisque l'actualité internationale
44:32elle est marquée
44:32par cette visite
44:33du pape Léon XIV
44:34au Moyen-Orient
44:34après la Turquie
44:36c'est le Liban
44:36aujourd'hui Régine
44:37une visite historique
44:40visite historique
44:41trois jours très dense
44:42oui absolument
44:47Olivier
44:47une visite
44:48qui est très attendue
44:49par les Libanais
44:50puisqu'il est question
44:52de paix
44:53pour eux
44:54d'unité
44:55du peuple libanais
44:56vous savez que
44:57au Liban
44:57depuis 2019
44:58il y a une énorme crise
44:59économique
45:00beaucoup de Libanais
45:01ont beaucoup perdu
45:02notamment la classe moyenne
45:04qui s'est paupérisée
45:05alors il y a aussi eu
45:07l'explosion
45:07du port de Beyrouth
45:09qui a causé
45:10200 morts
45:12et plus de 6500 blessés
45:13et puis ensuite
45:14la guerre
45:15donc ils attendent
45:17vraiment
45:17c'est vraiment
45:18beaucoup d'espoir
45:19qui sont fondés
45:20dans cette visite
45:23papale
45:23on est allé
45:24à la rencontre
45:25avec Charles Bagé
45:25de plusieurs Libanais
45:27on a été sur
45:27plusieurs sites
45:29que le pape
45:30va visiter
45:30notamment
45:31au monastère
45:34Saint Maro
45:35d'Anaïa
45:35là où il y a
45:36la tombe
45:36de Saint Charbel
45:37et il nous disait
45:39ce matin
45:39qu'il l'attendait
45:40avec impatience
45:41que c'est un signe
45:42puisque Saint Charbel
45:43est né
45:43à 8 mai
45:43et que le pape
45:44a été élu
45:45à 8 mai
45:46donc pour eux
45:46c'est un signe
45:48et puis il y aura
45:48beaucoup de fidèles
45:49comme il y aura aussi
45:50beaucoup de fidèles
45:51mardi
45:52aux alentours
45:53de 9h30
45:54heure française
45:54puisqu'il y aura
45:55cette grande messe
45:56120 000 personnes
45:57doivent assister
45:59à cette messe
45:59il y a aussi des écrans
46:00un peu partout
46:01ici à Beyrouth
46:02et pour l'occasion
46:03Olivier
46:04il y a deux jours fériés
46:05qui ont été décrétés
46:06donc lundi et mardi
46:08seront fériés
46:08pour permettre
46:09à tous les Libanais
46:10de pouvoir aller
46:11à la rencontre du pape
46:12Merci beaucoup Régine
46:14de suivre pour nous
46:15ce voyage inédit
46:16de Léon XIV
46:17vous êtes avec Charles Baget
46:18derrière la caméra
46:19merci à vous
46:20on vous retrouvera
46:21tout au long de cette visite
46:22alors bien évidemment
46:23il y a la ferveur
46:24des croyants
46:25lors d'une visite
46:27d'un pape
46:28et puis il y a aussi
46:29beaucoup d'aspects
46:30géopolitiques
46:31bien évidemment
46:32c'est là aussi
46:33le voyage d'un pape
46:34je vous propose
46:36que nous nous arrêtions
46:37sur une séquence
46:37déjà
46:38qui a marqué
46:39cette visite
46:40mais c'était en Turquie
46:42puisque contrairement
46:43au pape François
46:43et à Benoît XVI
46:45le pape Léon XIV
46:46a refusé
46:47de prier
46:48dans la mosquée bleue
46:49d'Istanbul
46:50il a choisi
46:51de ne pas prier
46:52alors qu'il visitait
46:53effectivement
46:54cet édifice
46:55alors même
46:55que le protocole
46:56le protocole
46:57avait prévu
46:58cette prière
46:58il ne l'a pas fait
47:00ça c'est un symbole
47:01Rachel Kahn
47:01très fort
47:02alors on peut décrypter
47:03chacun à sa manière
47:05peut-être que certains
47:06ne l'ont pas vu passer
47:06mais en tout cas
47:08lorsqu'on connaît
47:09les visites
47:09des papes
47:10sur le territoire
47:11cela veut dire quelque chose
47:12peut-être s'adresse-t-il
47:13d'ailleurs aux chrétiens d'Orient
47:14oui
47:15et puis je pense
47:15qu'il sait
47:16qu'il est en 2025
47:18et qu'on aborde
47:19la question de 2026
47:20c'est un pape
47:21à mon avis
47:22qui est dans son temps
47:24et donc
47:25qui ne va pas forcément
47:26dans les pas
47:27des autres papes
47:28d'avant
47:29avec une situation
47:31pour les chrétiens
47:33qui est devenue
47:36de plus en plus
47:36violente
47:37et difficile
47:37et donc
47:38il a fait ce choix
47:40je pense que
47:40ça fait partie aussi
47:41de sa signature
47:42en tant que nouveau pape
47:44grand diplomate
47:45j'ai le sentiment
47:45je vais parler à une géopolitologue
47:47avant de vous donner
47:48la
47:48et un grand géopolitologue
47:50non mais allez-y
47:51je n'ai pas dit que j'étais
47:52un grand géopolitologue
47:54je n'ai pas dit ça
47:55j'ai dit que je connais
47:56Istanbul
47:57et c'est
47:57la mosquée bleue
47:59elle est sur la place
48:00Sultanahmet
48:00et en face
48:01il y a Sainte-Sophie
48:02Sainte-Sophie
48:03qui s'appelait
48:03Aya Sophia
48:04et qui a été bâtie
48:05au 7ème siècle
48:07et dès que les musulmans
48:08enfin dès que les Turcs
48:10ont pris
48:10Constantinople
48:12en 1453
48:14ils ont pris
48:15Sainte-Sophie
48:17ils en ont fait
48:17une mosquée
48:18quand Atta Turc
48:19est arrivé dans les années
48:20au début
48:21en 1920
48:22il a fait
48:24il a dit que
48:24en laïcisant un peu
48:26la Turquie
48:27il a fait de Sainte-Sophie
48:28un musée
48:29et Erdogan
48:31il y a quelques années
48:33en a fait une mosquée
48:34alors c'était quand même
48:36le comble
48:37que le pape
48:39aille prier
48:40dans la mosquée bleue
48:42alors que Sainte-Sophie
48:43qui était à l'époque
48:44disons
48:44une cathédrale
48:47soit devenue
48:48une mosquée
48:49donc quand même
48:50il montre
48:51son mécontentement
48:53dans la transformation
48:54de Sainte-Sophie
48:55en mosquée
48:56mais c'est intéressant
48:56Caroline Galacaro
48:57ce sera le mot de la fin
48:58vous étiez notre invité
48:59fil rouge aujourd'hui
48:59vous vouliez effectivement
49:01mais j'aime bien
49:02les stambouliotes
49:04parce qu'il s'occupe
49:05très bien des animaux
49:06à côté de tous les monuments
49:07il y a des chats
49:08des chiens
49:09Arnaud doit toujours
49:10conclure
49:11avec une anecdote animale
49:13parce qu'il faut quand même
49:14parler du bien-être animal
49:16mais c'est tout à fait intéressant
49:17et on a le sentiment aussi
49:19grand diplomate
49:20déjà Léon XIV
49:21et ce geste
49:22n'est pas anodin
49:23alors
49:24bon d'abord
49:25je ne pense pas
49:26que quiconque autour de cette table
49:28puisse savoir
49:28ce qu'il avait en tête
49:29pourquoi il ne l'a fait
49:30pourquoi il ne l'a pas fait
49:31pourquoi il n'a fait
49:32moi
49:33je suis tout à fait d'accord
49:35avec ce qui vient d'être dit
49:36peut-être que si on lui avait proposé
49:39de venir
49:39à Hagia Sophia
49:40et prier
49:41il l'aurait fait
49:42il l'aurait fait
49:43peut-être
49:44peut-être
49:44et peut-être qu'il entend aussi
49:45les chrétiens d'Orient
49:46il l'a peut-être fait
49:47non mais justement
49:48il l'a peut-être fait
49:49aussi par respect
49:50c'est-à-dire
49:51il ne faut pas oublier
49:52que ce pape
49:53effectivement
49:54à la différence
49:55de son prédécesseur
49:56déjà immédiat
49:57à une forme
49:59je pense
50:00d'œcuménisme
50:02un peu plus intelligent
50:03peut-être que le précédent
50:04une droiture
50:05je vais dire
50:05une droiture
50:06et que donc
50:07c'est aussi
50:07c'est pas forcément
50:08une critique
50:09il ne faut pas le voir
50:11forcément de manière négative
50:13c'est une manière
50:14bien sûr
50:14de penser
50:15de soutenir les chrétiens d'Orient
50:16et ce n'est pas pour rien
50:17qui vient
50:17mais c'est aussi
50:19une façon
50:20de respecter
50:21les territoires
50:21et aussi
50:22de parler d'œcuménisme
50:24et ça je pense
50:24que ça va être
50:25un défil rouge
50:27de cette visite
50:28au Moyen-Orient
50:29et il a défendu
50:30la liberté religieuse
50:31notamment
50:31des chrétiens d'Orient
50:33des chrétiens d'Orient
50:33qu'on salue
50:34et qui nous alerte
50:35d'ailleurs régulièrement
50:36et ça pourrait être
50:37un sujet sur l'islamisation
50:38aujourd'hui de l'Occident
50:39ils nous disent
50:40vous êtes totalement fou
50:41ne vivez pas
50:42ce qu'on a vécu
50:43il faut les écouter
50:44me semble-t-il
50:45on se quitte
50:46avec ces images en direct
50:47du pape Léon XIV
50:49qui poursuit sa visite
50:51au Liban
50:51un grand merci
50:52Caroline Galactéros
50:53d'avoir accepté
50:54notre invitation
50:55pour cette heure inter
50:56vous pourrez revenir
50:57bien évidemment
50:58et puis merci à l'équipe
50:59du dimanche
50:59c'est toujours une joie
51:00de vous écouter
51:01décrypter avec brio
51:02cette actualité internationale
51:03et on la décrypte
51:05à notre façon
51:06c'est pas ce que vous entendez
51:07ailleurs
51:08et c'est pour ça
51:08que vous êtes de plus en plus
51:09nombreux à nous regarder
51:10merci beaucoup
51:11à très vite sur CNews
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations