- il y a 2 jours
 - #lheureinter
 
Les invités d’Olivier de Keranflec’h décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les dimanches à 16h
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Chers amis, bonjour, très heureux de vous retrouver pour votre rendez-vous dominical, l'heure inter.
00:05Pour vous accompagner pendant une heure, Karima Brick, journaliste CNews, qui est avec nous.
00:10Bonjour ma chère Karima.
00:12Bonjour.
00:12Xenia Fedorovac, comme chaque dimanche.
00:14Bonjour ma chère Xenia.
00:15Vous me disiez à l'antenne que les déclarations de Donald Trump concernant le nucléaire vous inquiétaient.
00:19Alors vous nous direz tout dans un instant.
00:21On veut savoir pourquoi.
00:21Richard Abitbol, cet après-midi, nous accompagne.
00:24Richard, bonjour.
00:25Consultant relations internationales.
00:27Merci d'être avec nous cet après-midi.
00:29Vous êtes notamment un spécialiste de la Chine.
00:31On va s'intéresser à la Chine.
00:32Et Michel Fayad.
00:34Bonjour mon cher Michel.
00:35Michel Fayad, analyste politique.
00:38Je vous propose un point sur les toutes dernières informations.
00:40Il est 16h avec Sandra Chiambo.
00:42Et ensuite, pour démarrer, nous prendrons la direction du Royaume-Uni.
00:45Vous le savez, il y a eu cette attaque au couteau.
00:47Au moins 10 blessés, dont 9 dans un état grave.
00:49Mais avant, le point info avec vous Sandra.
00:51Bonjour ma chère Sandra.
00:53Bonjour Olivier.
00:54Bonjour à tous.
00:54On en sait un peu plus sur le profil du conducteur qui a mortellement fauché.
00:58Un piéton à Lille dans le Nord.
01:00C'était hier matin sur le boulevard de la Liberté.
01:03L'homme de 31 ans est connu des services de police pour des infractions routières.
01:07Il n'avait pas le droit de conduire au moment des faits.
01:10Il a été interpellé juste après la collision.
01:13La victime de 19 ans n'a pas survécu à ses blessures.
01:16Laure Béclot a fait le point sur l'enquête après le casse du Louvre il y a deux semaines.
01:20Deux des suspects mis en examen ont été impliqués dans une même affaire de vol pour laquelle ils ont été condamnés en 2015.
01:28La procureure de Paris a évoqué des profils pas très connus en criminalité organisée.
01:32Quatre suspects au total ont été écroués.
01:34Il en reste au moins un à retrouver selon le ministre de l'Intérieur.
01:38Et puis à l'international, Israël a menacé d'intensifier ses attaques au Liban contre le Hezbollah.
01:43Ce dimanche, le Premier ministre l'a accusé, a accusé le groupe de tenter de se réarmer.
01:48En ouverture du Conseil des ministres, Benyamin Netanyahou a exhorté Beyrouth à tenir ses engagements
01:53avant d'évoquer un droit à l'autodéfense comme convenu dans le cessez-le-feu signé en novembre 2024.
01:59Merci Sandra. Sandra Chionbock, nous retrouverons à 17h pour un nouveau point complet sur l'actualité.
02:04Actualité marquée ce dimanche par cette attaque au couteau dans un print près de Cambridge au Royaume-Uni
02:10qui a fait au moins dix blessés, dont neuf graves.
02:13Alors à ce stade, la police écarte le motif terroriste.
02:17On va retrouver Sidonie Gaucher en duplex depuis Londres.
02:21Sidonie, bonjour.
02:22Alors deux personnes interpellées à la suite de cette attaque au couteau
02:26et poursuivies pour suspicion de tentative de meurtre.
02:30Oui, tout à fait.
02:31Deux personnes ont été interpellées, deux hommes de 32 et 35 ans, dont l'un d'origine caribéenne.
02:39Rien, comme vous l'avez dit, ne suggère la piste terroriste à ce stade.
02:44On privilégie plutôt une attaque isolée.
02:47Dix personnes ont été poignardées et des neuf personnes dont le pronostic vital était engagé ce matin sont sorties de l'hôpital.
02:56Alors quatre d'entre elles sont sorties de l'hôpital et sont rentrées chez elles.
03:00Les attaques au couteau au Royaume-Uni sont de plus en plus courantes en raison de la législation sur les armes à feu.
03:07On recense par an à peu près 50 000 attaques au couteau au Royaume-Uni et au Pays de Galles.
03:15Merci beaucoup Sidonie.
03:17C'est Idonie Gaucher, notre correspondante CNews au Royaume-Uni.
03:20C'est le choc bien évidemment en Angleterre.
03:23Cela nous rappelle aussi ici des attaques au couteau que nous avons pu vivre.
03:27Le fléau du couteau qui touche aussi toute l'Europe.
03:30On ne va pas spéculer bien sûr sur l'enquête puisque pour le moment nous n'avons pas plus d'éléments à cette heure.
03:36Si ce n'est que visiblement ce n'est pas une attaque terroriste.
03:39En revanche, on ne peut pas s'empêcher de repenser à ces émeutes.
03:43Carima, on se souvient, qui ont suivi la tuerie de Southport.
03:46C'était en 2024.
03:48Trois fillettes avaient été tuées dans une attaque au couteau.
03:51Et on le voit, l'attaque avait suscité une vague d'émeutes.
03:54Pourquoi ? Parce que la population reprochait un manque de transparence des autorités sur le profil du tueur.
04:02D'où cette fois, on y a pensé ce matin, la nécessité pour la classe politique, pour la police britannique, d'être totalement transparente sur cette affaire.
04:11Oui, mais aussi une forme d'appel à la prudence presque dans la population.
04:16De dire finalement aux gens, attention, soyez aussi très prudents parce qu'il y a cette crainte, c'est le baril de poudre.
04:23Vous avez mentionné cette perte de confiance.
04:26Il y a eu plusieurs scandales.
04:27Il faut dire qu'au cours des dernières années, il y a eu des actes d'extrême violence au Royaume-Uni, des viols.
04:34Il y a eu des attentats terroristes islamistes.
04:37Il y a eu tout récemment, on peut juste se rappeler, il y a quelque temps, c'était le jour de la fête de Yom Kippur.
04:44Il y a eu un attentat contre une synagogue à Manchester.
04:46Il y a eu toute l'affaire des grooming gangs.
04:48Tout ça pour dire qu'il y a eu beaucoup d'événements traumatiques qui se sont passés au Royaume-Uni.
04:54Et dans la population, il y a une partie des gens qui ne font plus confiance, que ce soit à la classe politique,
05:00en disant vous nous cachez parfois des choses ou on demande des choses et vous ne répondez pas aux préoccupations de la population.
05:07Donc bref, on est sur une sorte de baril de poudre.
05:09Il y a cet appel à dire, OK, l'enquête est en cours, nous verrons, mais on voit qu'il y a aussi une forme de politiquement correct sur beaucoup de choses
05:17parce qu'on a peur de la réaction de la population qui est inquiète, en fait.
05:21C'est ce qui s'est passé, des populations qui est très inquiète.
05:23Xenia Federova, au Royaume-Uni, mais pas seulement, on voit que ces attaques au couteau sont devenues un véritable phénomène depuis quelques années.
05:30Au Royaume-Uni, comme ça a été le cas hier, et pas seulement.
05:32Absolument, mais ça montre un problème beaucoup plus profond, et en fait, c'est un problème qui n'est pas traité de la bonne manière par le gouvernement.
05:42C'est aussi la critique contre Starmer, ce qu'en fait, même aujourd'hui, je pense qu'il a dit, je ne sais pas si la traduction était vraie,
05:52mais j'ai écouté en français, c'était inquiétant, il a dit, attendez, vous avez une dizaine de personnes qui étaient blessées par un couteau dans un train,
06:00c'est plus qu'inquiétant, c'est un vrai problème, quelque chose qui doit être adressé plus vite.
06:05Toujours cette impression de minimiser, c'est ça, exactement.
06:08Minimiser, de ne pas parler de temps en temps des régions de nationalité, des accords, s'il y a une idéologie aussi, c'est une maladie mentale,
06:18en tous les cas, il faut communiquer beaucoup plus, je pense, aux citoyens, et prendre les mesures plus dures.
06:25Exactement, véritable enjeu. Donc, ici, au Royaume-Uni, ça va être la transparence qui va, la population britannique va demander de la transparence sur cette enquête.
06:35Oui, mais est-ce que ce sera véritablement ça? Rappelez-vous, et je reviens, ça c'est autre chose, c'est-à-dire que maintenant, on attend l'enquête,
06:42mais il y a une grande méfiance. Vous savez, quand il y a eu ces scandales sur ces jeunes filles qui ont été agressées, violées,
06:51il y a eu de la prostitution, de la traite de personnes, littéralement, on parle de plus de 1 500 jeunes filles, c'est ce qui est estimé.
06:57Par ces fameux gangs pakistanais.
06:58Oui, c'est ça, exactement.
06:59Et on avait tué.
07:00Et on avait tué tout ça, et finalement, on ne voulait même pas faire de commission d'enquête, finalement, il n'a pas eu le choix de revirer,
07:06comme on dit, ça avait zéro qui, on va faire une commission, parce qu'il y a cette méfiance,
07:11et ça n'enlève pas les véritables problèmes qu'il y a aussi au Royaume-Uni, ce n'est pas que ça,
07:16mais il y a un échec du multiculturalisme, il y a cette chape de plomb, donc de taire aussi un peu les choses,
07:22on a très, très, très peur, donc oui, peut-être transparence, mais moi, je me méfierais encore,
07:27c'est-à-dire, est-ce que véritablement, on aura droit à la transparence ?
07:30Nous l'espérons, en tout cas, nous allons suivre cette affaire de très près, bien évidemment, sur CNews,
07:35au moins 10 blessés à cette heure, on vous le rappelle, dont 9 graves après une attaque au couteau,
07:40et cette fois, les suspects ont été interpellés, donc nous suivons tout cela de très près.
07:45Autre actualité internationale marquante ces dernières heures, c'est la menace de Donald Trump,
07:50qui vise le Nigeria, le président américain qui menace une intervention militaire,
07:56il accuse le pays de tolérer les meurtres de chrétiens, alors cet après-midi, le président nigérien a réagi,
08:02il s'est dit prêt à rencontrer Donald Trump, si la situation ne change pas, les Etats-Unis,
08:07effectivement, c'est ce qu'a dit Donald Trump, pourraient mener une action militaire sur place,
08:11et suspendre leur aide au Nigeria. Les explications sont signées Godéry de baie.
08:16Une intervention militaire américaine rapide et brutale, ce sont les mots de Donald Trump hier sur sa plateforme trousse sociale,
08:25au lendemain de la réinscription du Nigeria sur la liste américaine des pays particulièrement préoccupants
08:30en matière de violation de la liberté religieuse, dénonçant un massacre de masse.
08:35Si le gouvernement nigérien continue de tolérer les meurtres de chrétiens,
08:38les Etats-Unis pourraient très bien intervenir dans ce pays arme à la main,
08:42pour anéantir complètement les terroristes islamistes.
08:45Peu de temps avant, le président nigérien avait démenti les reproches imputées à son gouvernement.
08:50L'accusation d'intolérance religieuse portée contre le Nigeria ne reflète pas la réalité nationale.
08:55Notre administration s'engage à collaborer avec le gouvernement des Etats-Unis et la communauté internationale.
09:00Dans un communiqué séparé, le ministère des Affaires étrangères nigérien a également réagi.
09:05Le gouvernement fédéral du Nigeria continuera de défendre tous ses citoyens,
09:10sans distinction de race, de croyance ou de religion.
09:13Le Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique et le principal producteur de pétrole du continent,
09:18est divisé entre une majorité musulmane au nord et une majorité chrétienne au sud.
09:23Selon les Nations Unies, l'insurrection djihadiste de Boko Haram a fait depuis 2009
09:28plus de 40 000 morts et plus de 2 millions de déplacés.
09:31Alors c'est vrai que Michel Fayad, la situation est absolument terrible pour les chrétiens au Nigeria.
09:37Nous en avions régulièrement parlé, puisque le problème ne date pas d'aujourd'hui.
09:42Mais dans un silence politique et médiatique assourdissant finalement,
09:46et là Donald Trump décide lui de prendre la parole et de prendre les choses en main.
09:49Qu'est-ce que cela révèle finalement ?
09:51Parce qu'aujourd'hui, il y a quand même pas mal d'articles de presse qui sont sortis,
09:55en tout cas cette semaine, sur le fait qu'il y ait eu plus de 100 000 chrétiens qui ont été tués au Nigeria.
10:00Ce qu'on a également dit cette semaine, mais qu'on n'a pas tellement relayé en France
10:05et qui est lié en fait et qui est aussi grave,
10:08c'est qu'aujourd'hui Daesh et Al-Qaïda contrôlent 1 million de kilomètres carrés dans le Sahel.
10:12Ce qui signifie quasiment deux fois la taille de la France.
10:16Et ça comprend une partie justement du Nigeria.
10:19Et Bamako Kivar, parenthèse, qui risque de tomber aux mains des djihadistes.
10:22Ça va être ça l'une des actualités des prochains jours.
10:25Mais absolument.
10:25Et là, en fait, le paradoxe de Donald Trump, quand même, il faut le dire,
10:30c'est que d'un côté, il dit que ce que font Daesh et Al-Qaïda au Nigeria est mauvais.
10:34Il a raison de le dire.
10:36Et qu'il est mauvais aussi ce qui se passe dans le Sahel.
10:40Mais en même temps, il invite Joulani, qui est donc Al-Qaïda à Syrie,
10:44à venir le voir à Washington, à la Maison-Blanche, dans quelques jours.
10:48Donc, il y a quand même un certain problème dans son discours.
10:53Donc, il y a Al-Qaïda qui serait bien en Syrie.
10:55Il y a Al-Qaïda et Daesh qui seraient mauvais en Afrique.
10:59Il faut être logique avec soi-même.
11:01Notre ennemi est un ennemi islamiste, djihadiste.
11:04Et donc, il faut que Donald Trump, effectivement, intervienne, à mon sens,
11:09pour sauver les chrétiens du Nigeria,
11:11pour aussi combattre le djihadisme en Afrique.
11:14Et comme j'ai dit, 1 million de kilomètres carrés, ce n'est pas rien.
11:16C'est deux fois la taille de la France.
11:18Mais aussi, il n'oublie pas le sort qu'aujourd'hui, Joulani est en train de faire en Syrie.
11:22Je rappelle que depuis son accession au pouvoir,
11:24d'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme,
11:26il a tué une quinzaine de milliers de personnes.
11:29Des alawites, des chrétiens, des druzes, des ismaéliens et des chiites.
11:35Alors, notons, malgré tout, que c'est Donald Trump qui prend la parole.
11:37Silence radio du côté de l'Europe et de la France, notamment.
11:42Vos propos ont suscité deux réactions.
11:44Xenia Federova, Richard Abitbol ensuite, qui voulait vous répondre ?
11:47Je voulais juste ajouter, c'est tout à fait raison de ce qu'il vous avait dit.
11:50Les chrétiens sont menacés aujourd'hui, malheureusement, dans plusieurs pays, en Syrie aussi.
11:56Mais je pense que la raison pourquoi Donald Trump l'a dit,
11:58parce que Nigeria, c'est un pays très riche en terres rares.
12:02Il possède de l'élytium aussi.
12:07Il y a en fait beaucoup de choses qui...
12:10Donald Trump a besoin dans cette guerre commerciale contre la Chine, on peut dire, contre la Russie.
12:15Et c'est peut-être aussi pourquoi il parle des Nigériens, il ne parle pas des Syriens aujourd'hui.
12:21Donc, derrière cette déclaration, on peut dire, moraliste, je pense qu'il a toujours ses intérêts économiques.
12:28Intérêts économiques qui sont partout, ou pas, Richard ?
12:30Je ne suis pas tout à fait d'accord.
12:31Je pense que Trump ne veut plus se mêler de guerre, être le gardien du monde,
12:39comme l'Amérique l'a été pendant longtemps.
12:41Mais par contre, il s'est opposé énormément, par exemple, à l'antisémitisme aux Etats-Unis.
12:47Il défend la chrétientité.
12:50Donc, son combat principal aujourd'hui, c'est contre le roquisme.
12:54Et c'est tous ceux qui veulent détruire la civilisation vidéo-chrétienne.
12:58Je pense que c'est ça.
12:59Vous, c'est plus idéologique qu'économique, finalement, ou peut-être un peu des deux ?
13:05L'économie, oui, mais pour le moment, l'Afrique est pleine de ressources économiques.
13:09Moi, je peux vous trouver demain des mines d'or à exploiter, etc.
13:13L'Afrique déborde de ressources naturelles.
13:17Là où je vous rejoins, c'est vrai qu'on a vu, notamment pendant la guerre à Gaza,
13:22tout le monde était focalisé sur la guerre à Gaza, effectivement.
13:25Et ces mêmes qui étaient focalisés sur la guerre à Gaza ne disaient absolument rien sur la situation épouvantable
13:31des chrétiens du Nigeria.
13:33Et ça aussi, on peut le constater.
13:34Ou des non-musulmans au Soudan.
13:36Ou au Soudan, voilà.
13:37Et on oublie quand même qu'il a été porté énormément par les évangélistes.
13:41Et les évangélistes sont pour, justement, défendre le monde chrétien, etc.
13:46Donc, ce n'est pas forcément économique.
13:48Des accords de Michel Fayad.
13:50Par contre, par rapport à ce que disait mon collègue sur la Syrie, bien sûr que les responsables syriens
13:58sont des djihadistes, des anciens djihadistes.
14:00Mais Trump essaie de l'intégrer dans un nouveau Moyen-Orient.
14:05Et visiblement, pour le moment, il a l'air...
14:08D'ailleurs, les Israéliens ont péché qu'ils continuent les massacres des Druzes et des Kurdes.
14:15Mais Trump a une vision globale, actuellement, de la situation.
14:21On va marquer une pause.
14:22On laisse Michel répondre, parce que je vous vois bouillir, si je puis dire, sur votre chaise.
14:27Il y aura des accords, visiblement, sur la question.
14:29Je comprends très bien, parce que le Liban a été victime de ces gens-là.
14:33Oui, mais avant le Liban, c'est les Syriens eux-mêmes qui sont aujourd'hui des victimes eux-mêmes de Jolani.
14:38Donc, il ne faut quand même pas minimiser ce qu'il fait.
14:41Moi, à mon avis, la politique de Trump, on peut dire qu'elle est bien sûr portée
14:45par les minerais, les métaux, l'énergie en général, également par les intérêts évangéliques.
14:49Mais il ne faut pas oublier aussi le complexe militaro-industriel,
14:52parce que le complexe militaro-industriel américain dépend des achats d'armes
14:56par les pays arabes du Golfe, qui sont les principaux soutiens de Jolani.
14:59Et en réalité, il ne faut pas aller plus loin.
15:00Si Jolani est soutenu par Trump aujourd'hui, c'est parce que c'est demandé par l'Arabie saoudite,
15:05le Qatar et les Émirats arabes unis.
15:06On continue de parler de Donald Trump dans un instant,
15:09puisqu'il a fait une déclaration tonitruande, si je puis dire,
15:12sur la question du nucléaire.
15:14Et cela a suscité de l'inquiétude.
15:16On en parle tout de suite dans l'heure inter sur CNews.
15:22Et de retour sur le plateau de l'heure inter.
15:24Karima Brick, Zegna Fedorova, Richard Habibol, Michel Fayad,
15:28pour vous accompagner et décrypter cette actualité
15:31marquée par ce parfum de guerre froide.
15:34Je ne sais pas si vous le sentez ou non.
15:35On va en débattre entre les puissances américaines, chinoises et russes.
15:39Démarrons avec, si vous le voulez bien, cette annonce de Donald Trump.
15:43C'était vendredi qui a provoqué beaucoup de réactions,
15:46beaucoup d'inquiétudes.
15:47Le président américain a en effet ordonné le test des armes nucléaires américaines.
15:52On fait le point avec Michael Dos Santos et on en parle ensuite.
15:57Depuis l'Air Force One et devant les journalistes,
15:59Donald Trump confirme,
16:01les essais nucléaires américains vont bel et bien reprendre.
16:03Nous possédons plus d'armes nucléaires que quiconque.
16:07Nous n'effectuons plus d'essais depuis de nombreuses années,
16:10mais comme d'autres font des essais,
16:11je pense qu'il est approprié que nous le fassions également.
16:15Une annonce surprise, faite quelques heures auparavant sur son réseau social,
16:19mais dont les contours restent flous.
16:21Seule certitude, le traité d'interdiction complète des essais nucléaires
16:25empêche Washington d'utiliser des ogives nucléaires.
16:29Venu appuyer les propos de Donald Trump,
16:31le vice-président Gene Evans a lui aussi fait preuve de discrétion.
16:35Les Russes disposent d'un important arsenal nucléaire,
16:39les Chinois aussi.
16:40Parfois, vous devez le tester pour vous assurer qu'il fonctionne correctement.
16:45La décision de Donald Trump semble motivée par les tests russes menés cette semaine.
16:49Pour calmer le jeu, Moscou a immédiatement clarifié la situation.
16:53Seules des armes capables de porter des ogives ont été utilisées.
16:57Le président Trump a mentionné dans sa déclaration
17:01que d'autres pays étaient en train de tester des armes nucléaires.
17:04Nous n'étions pas au courant.
17:06S'il parle de nos tests, il ne s'agit en aucun cas d'un essai nucléaire.
17:09Nous espérons que le président Trump a été correctement informé.
17:14Dans le monde, la directive de Donald Trump a provoqué une levée de boucliers.
17:18La Chine, les Nations Unies ou encore les survivants japonais
17:22de la dernière attaque nucléaire américaine de 1945
17:25se sont opposés à la décision du président des Etats-Unis.
17:29Alors, plusieurs clés de lecture après cette annonce.
17:31On va décrypter tout cela.
17:32Mais avant, Xenia Fedorova, vous nous disiez en taine
17:35que vous n'étiez pas forcément rassuré par cette annonce de Donald Trump.
17:40Justement et visiblement, puisqu'on a le sentiment qu'il fait aussi
17:43cette déclaration en réponse à la Chine après les tests.
17:45Et d'ailleurs, nous les avions décryptés la semaine dernière,
17:48ces fameux tests de russe.
17:50Évidemment, ce n'est pas tout à fait...
17:51Je ne m'inquiète pas pour les déclarations de Donald Trump,
17:54mais plutôt pour les actions des Etats-Unis.
17:56Parce que Donald Trump, aujourd'hui, il est là.
17:57Demain, ce sera un autre président.
17:59Mais ce qui est en train de se passer devant nos yeux,
18:02c'est en fait que les Etats-Unis annoncent la reprise
18:05des essais nucléaires explosifs.
18:08Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui pour la Russie.
18:11Parce que le dernier test explosif pour la Russie, c'était en 1990.
18:16Et depuis, il n'a pas eu un seul test explosif.
18:19Donc, le Buri Vesnik, c'est le missile porté avec un réacteur nucléaire.
18:23C'est un missile porté.
18:25Mais en fait, ce n'est pas un test des armements nucléaires.
18:28Et Donald Trump est en train de nous annoncer
18:30que les Etats-Unis vont reprendre ça.
18:33Et mettre un peu la responsabilité sur la Chine et sur la Russie.
18:37Mais la vérité, ce qui est, c'est une décision des Etats-Unis.
18:40En plus, en un moment, il y a eu un accord.
18:45Il y a toujours un accord entre les Etats-Unis.
18:47Et là aussi, ça s'appelle START.
18:49Et ça expire en février.
18:51Il a été arrêté, les accords.
18:52Les accords sont toujours en cours.
18:55Sauf que ce n'était pas ratifié par les Etats-Unis.
18:57Mais ça va arrêter en février 2026.
19:00Donc, ce que Vladimir Poutine a fait,
19:01il a proposé de prolonger cet accord pour un an en plus.
19:04Et Donald Trump n'a pas répondu.
19:06Cet accord, c'est limite, en fait,
19:09la quantité des armements nucléaires
19:12qui peuvent être, pas utilisées, mais on peut dire surveillées.
19:16Et aujourd'hui, sans ces accords, il n'y a plus rien, en fait.
19:19Et ça doit être inquiétant pour tout le monde.
19:21Risque de prolifération nucléaire, en quelque sorte.
19:24Exactement, de prolifération.
19:26Et on ne sait pas exactement où ça peut nous amener.
19:31Après, on peut parler de Donald Trump,
19:33son esprit commercial,
19:36les guerres commerciales, etc.
19:38Mais cette annonce-là, c'est assez grave.
19:41Et est-ce que vous ne la percevez pas, finalement,
19:43comme une façon de montrer les muscles ?
19:45On le sait, dans un monde qui se divise
19:48avec un bloc occidental, finalement,
19:50face à la Russie et la Chine.
19:51Est-ce que Richard Abitbol, on n'est pas,
19:52je le répète, dans une sorte de guerre froide ?
19:56La déclaration de Donald Trump
19:58vient après l'annonce du nouveau missile
20:02à propulsion nucléaire
20:05qu'a annoncé la Russie.
20:08Donc, c'est vraiment la guerre de la communication.
20:11Est-ce que vous pensez que, depuis 1990,
20:14les Américains n'ont pas testé leur arsenal nucléaire ?
20:18Ou que la France ne le teste plus
20:19parce qu'elle ne fait plus des explosions en Polynésie ?
20:23Bien sûr que...
20:24Donc, vous nous dites que tout cela,
20:25c'est que de la communication.
20:25Mais il y a toujours eu des tests.
20:27Il y a toujours des tests.
20:28Je ne suis même pas sûr.
20:29D'ailleurs, il dit tester des équipements nucléaires.
20:32Ça ne veut pas dire forcément des essais
20:33tels qu'on les faisait, nous, en Polynésie.
20:36C'est un peu flou, effectivement, la déclaration.
20:38Mais il l'a réinvérée.
20:39Mais on voit bien que la coïncidence
20:40est quand même assez surprenante.
20:42C'est juste le lendemain
20:43où Poutine déclare qu'il a ce nouveau...
20:47cette nouvelle arme nucléaire extraordinaire...
20:50Mais ce n'est pas une nouvelle arme nucléaire,
20:51c'est un nouvel missile qui peut porter les armes.
20:53Qui porte une usine de 100 mégatonnes.
20:56Oui, mais les Etats-Unis ont aussi
20:58les missiles porteurs.
20:59Mais c'est ce que je suis en train de dire.
21:00C'est lui-là.
21:01C'est unique.
21:01Je dis que c'est de la guerre de com'.
21:02C'est de la guerre de com'.
21:03Non, parce que si vous avez dit
21:04qu'il y a eu les tests nucléaires,
21:06mais si c'était le cas, déjà, on le savait.
21:08Parce qu'on ne peut pas cacher
21:09un test nucléaire aujourd'hui.
21:11Tout est servi.
21:11Et pourquoi M. Poutine fait cette déclaration
21:13sur son nouveau missile ?
21:14Parce qu'il a fait un nouveau missile.
21:16C'est la même raison.
21:16Bien sûr, non.
21:17Mais ce n'est pas la même chose
21:18pour les explosifs.
21:19Poutine serait le saint
21:20et les autres...
21:22Non, non, ce n'est pas ce que je veux dire.
21:24Mais si Donald Trump, pour la vraie,
21:26il va reprendre les tests explosifs,
21:29la Russie va faire la même chose,
21:30la Chine va faire la même chose.
21:31Ils ne vont pas faire des tests explosifs.
21:33Ils vont les tester.
21:34Alors, c'est un peu flou.
21:36Et par rapport à la Chine,
21:38aujourd'hui, ils ont réussi
21:41un accord extraordinaire.
21:42Il est tout content, M. Trump
21:44et M. Zizipin.
21:46On va en parler, justement.
21:47On va en parler de cet accord
21:49avec la Chine.
21:50Oui, en tout cas, de cette rencontre
21:51qui semble, les deux hommes,
21:53les deux présidents s'affichaient
21:55plutôt de manière positive
21:56cette semaine.
21:58Néanmoins, quand même,
21:59cette réaction de la Chine
22:00après cette déclaration de Donald Trump,
22:03on va retrouver Shenhui Zhang,
22:04notre correspondant de CNews,
22:06qui est en Chine, donc,
22:08à Shang-Zha, plus précisément.
22:10Bonjour, cher Shenhui.
22:13Alors, nous parlions, donc,
22:15de cette annonce de Donald Trump
22:16de reprendre ses essais nucléaires.
22:18Comment cela a été perçu en Chine ?
22:21Justement, comment la Chine réagit ?
22:23Comment les Chinois réagissent ?
22:26Merci pour la question.
22:27Et bonjour depuis la Chine,
22:29où se déroule le forum culturel
22:31franco-chinois en ce moment.
22:33Et revenons sur le nucléaire.
22:36En fait, effectivement,
22:37de mon point de vue de la Chine,
22:39de mon, mais respectif,
22:41de mon point de vue,
22:42je pense que ça va être assez inquiétant,
22:45surtout à la part des États-Unis,
22:47puisque ça pourrait peut-être être
22:49un retour de jeu de dissuasion classique
22:51dans lequel les États-Unis
22:53cherchent à affirmer
22:53leur suprématie militaire
22:56et exercer une pression
22:57vers d'autres pays,
22:59surtout à ces États-Unis.
23:01Mais, en fait,
23:03la Chine a toujours parlé
23:05de cette attitude.
23:06La Chine espère sincèrement
23:08que les États-Unis
23:09respectent véritablement
23:10leurs obligations
23:11au titre du traité
23:12d'interdiction complète
23:14des essais nucléaires
23:15et aussi leur engagement
23:16à suspendre les essais nucléaires
23:18et qu'ils prendront
23:19des mesures concrètes
23:20pour préserver
23:21le système international
23:22de désarmement
23:23et de non-prolifération nucléaire,
23:25ainsi que l'église
23:26et de la stabilité stratégique mondiale.
23:28Parce qu'il ne faut pas oublier
23:29que les États-Unis,
23:30c'est aussi l'un des pays membres
23:31permanents de l'ONU.
23:33Donc, en tant qu'un grand pays,
23:35il a besoin aussi
23:36de donner l'exemple
23:37de responsabilité
23:38et aussi d'assurer
23:41comme un seul rôle
23:43rôle d'un pays responsable.
23:45Donc, il faut aujourd'hui
23:46revenir sur ce consensus de base.
23:50C'est que, par exemple,
23:51je prends le de la Chine
23:52comme ordre du Conseil de sécurité
23:54des Nations Unies
23:55et aussi puissance nucléaire responsable.
23:58La Chine s'en tient résolument
24:00à la voie du développement pacifique.
24:01Et non seulement elle s'en tient
24:03à cette voie,
24:05et en plus,
24:06elle inspecte scrupuleusement
24:07son engagement moratoire
24:09sur les essais nucléaires.
24:11Donc, je pense que c'est important
24:12de dire
24:13et aussi de plaider
24:14pour l'interdiction complète
24:16et l'élimination totale
24:17des armes claires,
24:19des référends à une stratégie nucléaire
24:21de nature défensive.
24:23Donc, je pense qu'il faut
24:25et ce point de vue,
24:30ce consensus qui est accepté
24:32déjà par la communauté internationale.
24:34Merci, Chanouizang.
24:36Restez avec nous.
24:37A vous retrouver tout à l'heure,
24:38Michel Fayad,
24:38c'est assez intéressant.
24:40On entend les Chinois
24:41appeler les États-Unis
24:41à la responsabilité,
24:43idem du côté de la Russie,
24:45finalement.
24:46Mais on voit bien
24:47que nous sommes en train
24:48de basculer,
24:49puisque chacun,
24:49de part et d'autre,
24:50montre les muscles,
24:51si je puis dire,
24:52pour vulgariser.
24:53On est un petit peu,
24:54finalement,
24:55dans ce schéma-là.
24:55Et je répète ma question,
24:57est-ce que ce n'est pas
24:57un avant-goût
24:58d'une éventuelle guerre froide
24:59ou d'une nouvelle sorte
25:01de guerre froide
25:01entre deux blocs ?
25:03Moi, je pense que la guerre froide,
25:04elle a recommencé déjà
25:05dès 2022
25:06et au moment du déclenchement
25:09de la guerre en Ukraine à nouveau.
25:11Donc, cette guerre en Ukraine
25:12a refait sortir des tiroirs
25:14la guerre froide,
25:15puisqu'en réalité,
25:15qu'est-ce qui se passe en Ukraine ?
25:17C'est l'OTAN contre la Russie.
25:18Et qui dit OTAN contre Russie
25:20dit guerre froide.
25:21Donc, elle a déjà recommencé
25:22en réalité.
25:24Maintenant,
25:24ce que je pense,
25:25c'est que les Russes
25:27sont très développés
25:30au niveau nucléaire.
25:31Ils ont hérité
25:32de l'arsenal soviétique.
25:36Et on a la Chine
25:37qui a augmenté
25:38ses capacités
25:39ces dernières années,
25:40si bien que la plus grande
25:41croissance en termes
25:43d'ogive nucléaire
25:44est entre les mains
25:45de la Chine.
25:45C'est-à-dire,
25:46c'est la Chine
25:46qui a eu le plus
25:49d'ogive nucléaire
25:50ces dernières années.
25:52Et donc,
25:52Trump veut montrer
25:53qu'il est toujours là.
25:54Il veut montrer
25:55que les États-Unis
25:55sont toujours présents.
25:57Maintenant,
25:57de là à faire un essai,
25:58je ne suis pas encore convaincu.
26:00Donc, là,
26:00que vous rejoignez
26:01cette idée de communication.
26:03Je pense que ça reste
26:05de la com'.
26:05Mais, par contre,
26:06il ne faut pas nier
26:07le fait qu'on est revenu
26:09dans un monde
26:09où le militaire compte,
26:12un monde où l'énergie compte
26:13et un monde où la religion compte.
26:16Et donc,
26:17ces trois thèmes,
26:20si vous voulez,
26:20la religion,
26:22les armes
26:22et l'énergie
26:23sont au cœur
26:24de la nouvelle géopolitique mondiale
26:26et nous rappellent
26:26effectivement
26:27ce qu'était autrefois
26:28la guerre froide.
26:29Donc, aujourd'hui,
26:30ce n'est plus tellement
26:31le pétrole,
26:31c'est aujourd'hui plus le gaz
26:33ou les métaux.
26:34Ce n'est plus tellement
26:36uniquement les armes nucléaires,
26:37c'est aussi les drones.
26:39On a vu
26:40au moment de la guerre
26:42en Ukraine
26:42et aussi au Moyen-Orient
26:44combien les drones
26:45sont importants aujourd'hui.
26:47Les missiles balistiques,
26:49le perfectionnement
26:49de ces missiles
26:50et donc aussi la religion
26:53où on a vu,
26:54donc on voit une Europe
26:55qui était
26:55déchristianisée,
26:58laïque, etc.
26:59Eh bien,
27:00se prendre en pleine figure
27:01le retour
27:01de la religion.
27:02Et en même temps,
27:03une Europe
27:04qui est assez absente
27:05puisque là,
27:06nous parlons depuis le début
27:07de l'émission,
27:09de la Russie,
27:10de la Chine
27:10et des États-Unis.
27:12Mais quand même,
27:13je trouve quand même
27:14pour Donald Trump,
27:15on est évidemment
27:16dans ce discours aujourd'hui,
27:18cette hyperbole militaire,
27:20mais ça pousse aussi,
27:21vous parlez de l'Europe,
27:23mais ça pousse
27:23les pays européens,
27:24ça pousse le Canada,
27:25ça pousse plusieurs pays
27:26à travers le monde
27:27à justifier aussi
27:28des dépenses militaires.
27:30Et ça,
27:31c'est aussi dans l'intérêt
27:31des États-Unis.
27:32Donc,
27:33il y a aussi cette idée
27:33d'envoyer ce message
27:35qu'on a un peu basculé.
27:36On est rendu ailleurs
27:37aujourd'hui.
27:38Il faut se réarmer.
27:40Les États-Unis,
27:41Donald Trump,
27:41avec son style,
27:43c'est aussi de montrer
27:44qu'il garde la main.
27:46Et c'est aussi pour montrer,
27:47vous savez,
27:48on est quand même
27:48dans une impasse.
27:49Ça fait trois ans et demi.
27:50On parlait au moment
27:52de la guerre en Ukraine,
27:54au début,
27:55tout début,
27:56ça devait être un conflit.
27:58On se disait,
27:59bon,
27:59c'est localisé à l'Ukraine.
28:01Donc, oui,
28:02il y avait ces menaces
28:03de dire,
28:03est-ce que ça pourrait
28:03toucher d'autres pays,
28:05éventuellement les pays baltes
28:07ou quoi que ce soit.
28:07Mais maintenant,
28:08on se rend compte
28:08que c'est une discussion
28:09qui est mondiale.
28:10Il y a cette peur quand même
28:11de cet élargissement
28:13de ce conflit mondial.
28:14Et ça témoigne
28:15de cette impasse,
28:15de ces négociations,
28:17de l'aspect diplomatique.
28:18On a vu l'échec
28:19à Anchorage.
28:20En Alaska,
28:21on a vu finalement
28:22cette tentative avortée
28:23de se rencontrer
28:24peut-être éventuellement
28:25en Hongrie.
28:26Donc, bref,
28:27ça témoigne aussi
28:28de cette impasse.
28:30Mais ça pousse aussi
28:30les différents pays
28:31à dépenser davantage
28:33dans le militaire.
28:34Avec une Chine,
28:37Xavier Federer.
28:38Oui.
28:38Chan-Rouy.
28:39Chan-Rouy a dit très bien.
28:40Elle a dit que c'est
28:41aux États-Unis
28:41de montrer un exemple.
28:43Si on parle encore
28:43de nucléaire,
28:44moi, je ne suis pas
28:44tout à fait d'accord
28:45que les drones nucléaires,
28:46les drones sont
28:47d'une ou plus importante.
28:48Les armes nucléaires,
28:48les armes nucléaires,
28:49c'est une nouveauté.
28:51Mais les armes nucléaires,
28:52c'est qu'il peut détruire
28:53toutes les pays du monde.
28:55Oui, mais personne
28:55n'utilisera
28:56l'armes nucléaires.
28:56Ça reste une arme
28:57de dissuasion.
28:58Vous croyez qu'on est
28:58encore dans ce logiciel,
28:59d'ailleurs ?
29:00Personne n'utilisera
29:01l'armes nucléaires.
29:02Attention, mais les États-Unis
29:02ont déjà utilisé
29:04les armes nucléaires
29:05contre le Japon
29:06après la fin
29:07de la guerre mondiale.
29:09Olivier,
29:09c'est l'Afghanistan
29:10qui est en train
29:11d'attaquer le Pakistan
29:12et on n'en parle pas
29:13en France.
29:14Mais il n'y a pas eu
29:14de confiner le nucléaire.
29:15Non, non.
29:16Non, mais un instant,
29:17un instant, un instant.
29:18Si vous voulez,
29:18je veux finir ma phrase.
29:19En fait, l'Afghanistan
29:20est en train d'attaquer
29:21le Pakistan jour après jour.
29:23On en parle très peu
29:23en France.
29:24Or, si le Pakistan
29:25qui a la bombe nucléaire
29:26venait à tomber
29:27entre les mains
29:27des talibans,
29:28alors tout est ouvert.
29:30On ne peut pas
29:30écarter complètement
29:31cette chose de l'attaque.
29:33Donc, ça serait pire
29:33que la guerre froide
29:34puisque la guerre froide,
29:35effectivement, je regardais...
29:36Mais les talibans
29:37qui auraient la bombe nucléaire
29:38entre les mains,
29:39c'est une autre histoire.
29:39Puisque la responsabilité,
29:41la Chine qui appelle
29:42les Etats-Unis
29:43à la responsabilité,
29:44vous parlez de communication,
29:45on peut espérer
29:45que nous sommes encore
29:46dans ce schéma-là.
29:47Mais pour parler de Trump,
29:50il ne faut jamais oublier
29:52son slogan,
29:52son slogan de campagne,
29:53son slogan de...
29:54Make America great again
29:57et America first.
29:59America first aux Etats-Unis
30:01et dans le monde.
30:02Dans le monde,
30:03c'est la dominance
30:04des Etats-Unis
30:05dans tous les mondes.
30:06C'est ça ce qu'il ne veut
30:07pas laisser.
30:08Mais non, non, non.
30:08Est-ce que Trump a fait
30:10une guerre
30:11pendant son premier mandat
30:13ou en deuxième mandat ?
30:15Les démocrates ont toujours
30:16fait une guerre
30:17pendant leur mandat.
30:18Trump n'a jamais fait de guerre.
30:19Par contre,
30:20il montre sa force
30:21pour ne pas le diviser.
30:22Alors, est-ce qu'il est justement
30:24en train d'essayer
30:25de diviser la Russie
30:28et la Chine,
30:29justement pour pouvoir...
30:30Est-ce qu'il a besoin
30:31de pouvoir économiquement
30:32s'allier avec la Chine ?
30:33Mais est-ce que la Chine
30:35pourrait laisser tomber
30:36la Russie ?
30:37Je vous propose
30:37que nous nous interrogeons.
30:39Moi non plus,
30:39je suis d'accord,
30:40je ne peux pas.
30:40Mais je vous propose
30:41que nous nous interrogeons
30:42dans un instant,
30:43juste après la pause.
30:43A tout de suite.
30:47Bienvenue,
30:48si vous nous rejoignez
30:49sur le plateau
30:49de l'Eurent Terre,
30:50Xenia Federova,
30:51Karim Abrik,
30:51Richard Abidbol
30:52et Michel Fayad
30:53pour vous accompagner.
30:54Je le disais,
30:55vous faites bien aller là
30:55parce que discussion
30:56absolument passionnante.
30:57Le monde est en train
30:58de bouger sous nos yeux.
31:00On est en train
31:00de décrypter tout cela.
31:01Ces deux blogs,
31:02d'un côté l'Occident
31:03qui regardent la Russie
31:04et la Chine avec.
31:06Nous le disions
31:07à Donald Trump
31:08qui annonce relancer
31:09les essais nucléaires
31:09tout en restant assez flou
31:11finalement à 7 heures.
31:13Nous parlions
31:13de cette atmosphère
31:15d'un éventuel retour
31:16de guerre froide
31:17avec la Chine
31:19et la Russie
31:19main dans la main
31:20contre l'Occident
31:21et dans le même temps
31:22les présidents américains
31:24et chinois
31:24se sont rencontrés.
31:25C'était jeudi dernier.
31:27Les deux hommes
31:27qui ne s'étaient pas vus
31:28depuis juin 2019.
31:30Donald Trump
31:31qui a assuré au monde
31:32un accord
31:33entre les deux parties.
31:36Xi Jinping
31:36de son côté
31:37a affirmé
31:37que les Etats-Unis
31:38et la Chine
31:39ont intérêt
31:40à collaborer ensemble.
31:41Écoutez-le.
31:45Nos deux pays
31:46sont tout à fait capables
31:47de s'entraider
31:48pour réussir
31:48et prospérer ensemble.
31:52Au fil des ans
31:53j'ai déclaré
31:54à plusieurs reprises
31:55en public
31:55que la Chine
31:56et les Etats-Unis
31:57devaient être
31:58partenaires et amis.
31:59C'est ce que l'histoire
32:02nous a enseigné
32:03et c'est ce que
32:04la réalité exige.
32:07Alors Shan Huisang
32:08est toujours avec nous
32:08notre correspondante
32:09en Chine.
32:10J'ai une question
32:10à vous poser
32:12puisqu'on a le sentiment
32:13qu'économiquement
32:14la Chine a intérêt
32:15à trouver un accord
32:16avec les Etats-Unis
32:17et vice-versa
32:18que les deux économies
32:20sont dépendantes
32:20mais est-ce que
32:21la Chine
32:22finalement
32:23lâcherait la Russie
32:24pour pouvoir
32:26économiquement
32:27travailler
32:27avec les Etats-Unis ?
32:28C'est assez clair
32:29c'est non pour vous.
32:32Merci pour cette question.
32:33Je pense qu'il y a
32:34beaucoup de doutes
32:34sur les communautés
32:36internationales
32:37et surtout
32:37des médias
32:38internationaux
32:39à se dire
32:40est-ce que la Chine
32:40a une position claire ?
32:42Est-ce qu'elle est alliée
32:42avec un autre pays
32:43ou avec un camp politique ?
32:46En effet
32:46ça revient
32:48à expliquer
32:48nos chers téléspectateurs
32:50sur la base
32:52de la diplomatie chinoise.
32:54Par exemple
32:54la Chine et la Russie
32:56ne sont pas des alliés.
32:57la Chine
32:57et la Russie
32:59ça n'existe pas
33:00ce côté allié
33:01au sens occidental.
33:03La Chine
33:03a toujours mené
33:03une voie diplomatique
33:05très très indépendante
33:07c'est-à-dire
33:07elle s'en tient
33:08à cette voie
33:09du développement pacifique
33:10et du principe
33:11de partenariat
33:11sans alliance
33:12avec les partenariats.
33:15Donc en fait
33:15l'idée
33:16c'est qu'elle est là
33:17pour tisser
33:18des partenariats
33:18à partir du moment
33:19où elle voit
33:20qu'il y a des bénéfices.
33:21Donc si je prends
33:22l'exemple
33:22entre la Chine
33:23et la Russie
33:23déjà la Chine
33:25et la Russie
33:25sont vraiment
33:26des pays côte à côte
33:27ce sont des pays voisins
33:28vous avez même
33:29des Chinois
33:29qui vont traverser
33:30la frontière
33:31tous les matins
33:31pour aller
33:32prendre le petit déjeuner
33:33en Russie
33:34et aussi les Russes
33:35qui viennent en Chine
33:36tous les matins.
33:37Donc voilà pour vous dire
33:37à quel point
33:38au niveau de la distance
33:39c'est proche.
33:40Et donc
33:40depuis le temps
33:42nous avons constaté
33:43beaucoup de coopération
33:44des miniers
33:46et aussi e-commerce
33:47et aujourd'hui culturel
33:49d'avantage
33:50entre les deux pays
33:50mais ça ne veut pas dire
33:51que la Chine
33:52et la Russie
33:53sont des alliés.
33:54Donc
33:54c'est aussi
33:56l'une des raisons
33:56qui a permis
33:57à la Chine
33:57de mener
33:58une voie
33:59complètement indépendante
34:01une voie diplomatique
34:02et elle a sa propre voie
34:04d'ailleurs
34:04sur internationale.
34:05Voie diplomatique
34:06indépendante
34:07qui lui permettrait
34:08tout à fait
34:08de faire des affaires
34:09avec les Etats-Unis.
34:12Exactement
34:13donc à partir du moment
34:14où il y a
34:15cette coopération
34:16et aussi des bénéfices
34:18à trouver ensemble
34:18entre la Chine
34:19et les Etats-Unis
34:20pourquoi pas ?
34:21Donc
34:21la Chine et la Russie
34:22s'ils coopèrent ensemble
34:23ça ne vise aucun tiers
34:25et ça ne dépend
34:26d'aucun facteur extérieur
34:27donc ça revient
34:28simplement
34:28à l'accord mutuel
34:30bénéfique
34:31pour la Chine
34:34et la Russie
34:34donc de ce point de vue-là
34:36je pense que
34:36d'un côté des Etats-Unis
34:38comme l'a dit
34:39le président chinois
34:40Xi Jinping
34:40à plusieurs reprises
34:41il a dit
34:42je le cite
34:42il a dit
34:44que le monde
34:44est assez vaste
34:45pour permettre
34:46à la Chine
34:47et aux Etats-Unis
34:47de développer ensemble
34:49et de prospérer
34:49chacun
34:50à sa propre manière
34:51donc je pense
34:52que c'est aussi
34:53une manière
34:53de dire aux Etats-Unis
34:55qu'il est possible
34:56de tisser des coopérations
34:58et il est possible
34:59d'avoir
34:59de développer
35:01quelque chose
35:01en commun
35:02c'est pas un jeu
35:03à somme nulle
35:03c'est pas parce que
35:04la Chine gagne
35:06que les Etats-Unis
35:07perdent
35:07c'est pas parce que
35:08les Etats-Unis
35:08perdent
35:08que la Chine gagne
35:09donc c'est pas
35:10les jeux à somme nulle
35:11on est tout à fait
35:13capable de construire
35:14quelque chose de plus
35:14et faire agrandir
35:16ce gâteau
35:17d'économie mondiale
35:18à partager ensemble
35:19avec l'Europe
35:20avec la France
35:21avec les Etats-Unis
35:23avec la Chine
35:23avec l'Afrique
35:24donc je pense que c'est ça
35:25qui est important
35:26le message que la Chine
35:27essaie d'envoyer au monde
35:28c'est qu'aujourd'hui
35:29on vit dans un monde
35:29multilatéral
35:30on vit dans un monde
35:31là où on peut
35:32contribuer chacun
35:33son énergie
35:36à faire grandir
35:37ce gâteau
35:38et puis partager ensemble
35:39c'est pas limité
35:41à une somme nulle
35:42Merci Chen Ouizang
35:43très intéressant
35:44alors Richard Habitbol
35:45c'était intéressant
35:46que vous soyez là
35:47cet après-midi
35:47puisque vous êtes spécialiste
35:49en question internationale
35:50mais vous êtes aussi
35:51vous connaissez très bien
35:52la Chine
35:52vous y rendez régulièrement
35:53vous échangez
35:54notamment avec les ministres
35:55chinois
35:56les dirigeants chinois
35:57est-ce que vous rejoignez
35:58la vision que
35:59Chen Ouizang vient de nous partager
36:01c'est-à-dire qu'en fait
36:01la Chine n'est pas
36:02dans une logique
36:03au fond
36:04de bloc contre bloc
36:06c'est ce que j'ai entendu
36:07en tout cas
36:08est-ce que c'est
36:08la mentalité chinoise aujourd'hui
36:10En tout cas
36:10du point de vue militaire
36:11du point de vue économique
36:12ils sont quand même
36:13à la tête des BRICS
36:14contre les anciens
36:15de Bretton Woods
36:17donc ça
36:18du point de vue économique
36:19il y a
36:20il y a
36:20il y a une hégémonie
36:21qui est recherchée
36:22de part et d'autre
36:23mais
36:23du point de vue
36:25militaire
36:26d'abord
36:26les chinois
36:27historiquement
36:28n'ont pas été
36:29très conquérants
36:30ils n'ont jamais
36:31vraiment attaqué
36:33ils n'ont plus été
36:34attaqué
36:34qu'attaqué
36:35Sous le contrôle
36:35de Xavier Federova
36:36les chinois
36:38aident militairement
36:38la Russie
36:39dans le conflit
36:39ukrainien
36:41je vous donne la parole
36:44Richard
36:45juste cette parenthèse
36:46justement
36:46sur l'aide
36:47chinoise
36:48militaire
36:49à ma connaissance
36:50la Chine
36:51prend une position
36:52très prudente
36:53dans ces conflits
36:54il ne veut pas
36:54prendre les côtés
36:55ce que je pense
36:56qu'on a attendu
36:57notre confrère
36:57qui a dit
36:58confrère
36:59on peut dire ça
37:00notre consoeur
37:03notre consoeur
37:03voilà ce que je cherchais
37:04le mot
37:05après je pense
37:07que les messages
37:07qu'elle a fait aussi
37:08c'est que si Donald Trump
37:10essaie de mettre
37:10la pression
37:11sur la Chine
37:12ni pas faire
37:13les affaires
37:14avec la Russie
37:15c'est pas dire
37:16que la Chine
37:16va accepter
37:17la Chine veut rester
37:18indépendante
37:18et faire ce qui est
37:20un peu plus pragmatique
37:21mais ce qui m'intéresse
37:23là c'est en fait
37:24elle a parlé
37:25des gâteaux
37:26mais en fait
37:26ces gâteaux
37:27on peut parler aussi
37:28des ressources
37:28les ressources
37:29sont limitées
37:30la Chine posesse
37:31énormément de ressources
37:32que les Etats-Unis
37:33ont besoin
37:34comme la Russie
37:35donc pour moi
37:36je pense que
37:36c'est pas assez facile
37:38donc Donald Trump
37:38il a commencé
37:39avec un discours
37:40très dur
37:40contre la Chine
37:41regardez comment
37:42elle a changé
37:42son discours
37:42quand elle a compris
37:43qu'il a besoin
37:45de tout ce qui pourrait
37:46les gens artificiels
37:47les complexes militaires
37:49industriels
37:49tout ça
37:50c'est à Chine
37:51de le donner
37:51donc alors
37:52moi ce que je retiens
37:53Richard Abitbol
37:54c'est cette volonté
37:55d'indépendance
37:55de la Chine
37:56mais la Chine
37:57vis-à-vis de la Russie
37:58elle a la reconnaissance
38:00du ventre
38:00il ne faut pas oublier
38:01que pendant la révolution
38:03chinoise
38:04c'est la Russie
38:05qui a aidé la Chine
38:06et personne d'autre
38:06donc la Chine
38:08est reconnaissante
38:10vis-à-vis de la Russie
38:11par contre
38:11d'où cette amitié
38:13sans limite
38:13je reprends le terme
38:14au début de la guerre
38:15Ukraine-Russie
38:16c'était le terme
38:16qui avait été employé
38:17entre Vladimir Poutine
38:18et Xi Jinping
38:19ils ont scellé
38:20une amitié sans limite
38:21je cite
38:22il y a une amitié
38:23historique
38:24entre la Russie
38:25et la nouvelle Chine
38:27la Chine
38:27alors que l'Occident
38:28soutenait
38:30Chiang Kai-Tchèque
38:31la Russie
38:32soutenait
38:32Mao
38:32c'est un fait historique
38:34et c'est un fait
38:35que les Chinois
38:35reconnaissent
38:37et sont reconnaissants
38:37sur l'aspect
38:39avec les Américains
38:42et les Russes
38:43la Chine
38:44veut
38:45être une puissance
38:48économique
38:49numéro un
38:49mongale
38:50comme les Etats-Unis
38:51et c'est le nœud du problème
38:53et peut-être
38:53peut-être les dépasser
38:55peut-être les dépasser
38:55parce qu'aujourd'hui
38:56l'évolution chinoise
38:59est exponentielle
39:00il suffit de voir
39:02ce qu'était la Chine
39:03il y a 40 ans
39:03ce qu'elle est
39:04depuis que
39:05la révolution intellectuelle
39:07de Chiang Kai-Tchèque
39:08c'est phénoménal
39:10c'est phénoménal
39:11et je pense
39:11qu'il n'y a pas
39:12beaucoup de pays
39:13qui ont eu
39:13une telle évolution
39:14aussi rapide
39:15la Russie
39:16je suis désolé
39:17mais n'est plus
39:18une superpuissance
39:19aujourd'hui
39:20on voit très bien
39:21qu'au bout de
39:22maintenant
39:23presque 4 ans
39:24de guerre en Russie
39:25en Ukraine
39:26pardon
39:27ils n'ont pas fait
39:28la différence
39:29substantielle
39:30alors c'est vrai
39:31que ce n'est pas
39:31une guerre
39:31Russie-Ukraine
39:33mais c'est une guerre
39:34comme très bien dit
39:35mon voisin
39:35Russie-OTAN
39:37et que
39:37il ne faut pas se cacher
39:39il n'y a pas que
39:39deux Ukrainiens
39:40en Ukraine
39:41c'est une évidence
39:42cependant
39:43ce n'est plus
39:45une superpuissance
39:46comme il était
39:46du temps soviétique
39:48et aujourd'hui
39:49ça change la donne
39:50aujourd'hui
39:51il y a deux superpuissances
39:53la Chine
39:54et les Etats-Unis
39:55qui ont un conflit
39:57économique
39:58mais qui ont
39:58des intérêts croisés
40:00la Chine
40:01a besoin
40:02des microprocesseurs
40:03américains
40:04et de la technologie
40:05américaine
40:05encore pour un certain temps
40:07et les Américains
40:08ont besoin
40:08des terres rares chinoises
40:09donc pour résumer
40:10Michel Fayad
40:11nous avons
40:12la Chine
40:13et la Russie
40:13c'est la Chine
40:15et les Etats-Unis
40:16finalement
40:17qui font la course
40:18pour être la première
40:18puissance mondiale
40:19et les deux pays
40:21les deux puissances
40:22ont besoin
40:22l'une de l'autre
40:23pour devenir
40:24cette puissance mondiale
40:25c'est un peu ça
40:25finalement
40:26oui
40:27mais dans les faits
40:28la Chine
40:28est vraiment
40:28en train
40:29de prendre l'avantage
40:30pour plusieurs raisons
40:31la première
40:32c'est que la Chine
40:33a moins de dettes
40:34que les Etats-Unis
40:34la deuxième
40:36c'est qu'aujourd'hui
40:37la Chine
40:37avec son programme
40:38de nouvelles routes
40:39de la soie
40:40elle a commencé
40:41à investir
40:42à peu près
40:42partout dans le monde
40:43que ce soit
40:44en Amérique
40:44Latine
40:46que ce soit
40:46en Afrique
40:47que ce soit
40:47en Moyen-Orient
40:47que ce soit
40:48en Asie centrale
40:48et aujourd'hui
40:49on parle des métaux
40:51mais en réalité
40:51au-delà des métaux
40:52parce que les métaux
40:53se trouvent essentiellement
40:54en Amérique Latine
40:55et en Afrique
40:55et aussi en Asie centrale
40:57pourquoi est-ce que
40:59la Chine
40:59est tellement importante
41:00dans les métaux
41:01c'est parce que
41:01c'est elle
41:02qui les raffine
41:03et les transforme
41:03et pour pouvoir
41:04être utilisée
41:05pour nos téléphones
41:07nos ordinateurs
41:08les batteries électriques
41:09pour les voitures
41:10etc.
41:11ils doivent être
41:11raffinés
41:12et transformés
41:13et quasiment
41:14le seul endroit
41:14le pays qui a
41:16le quasi-monopole
41:17de la transformation
41:18et du raffinage
41:18de tous les métaux
41:20c'est la Chine
41:20et juste pour donner
41:22une indication
41:22par rapport aux métaux
41:26ce que vous parlez
41:27ce sont les réserves
41:27justement
41:28des terres rares
41:29raffinées
41:29et transformées
41:30non 95%
41:31pour les raffinées
41:32et ce n'est plus 55%
41:34depuis quelques années
41:35c'est le cours
41:35que je donne moi-même
41:36ah formidable
41:37vous êtes les deux personnes
41:38idées
41:39je donne ce cours
41:40et en fait
41:41pour les terres rares
41:42et pour les autres métaux
41:44ce qui est intéressant
41:44à dire aussi
41:45c'est que donc
41:46aujourd'hui
41:46la Chine a pris
41:47une telle avance
41:48pour tout ce qui est
41:49transformation et raffinage
41:50que le seul moyen
41:51pour les américains
41:52et les européens
41:53d'essayer de survivre
41:55dans ce secteur
41:56c'est uniquement
41:57de faire du recyclage
41:58et je vais aller plus loin
41:59sur les terres rares
42:00vous savez que les américains
42:02ont relancé
42:02la production de terres rares
42:04mais la société
42:05qui s'occupe
42:06de la production
42:07de terres rares
42:08vend toutes ces terres rares
42:10à la Chine
42:10donc ça vous montre
42:12que même
42:12en Amérique
42:13il n'y a pas d'indépendance
42:15et de souveraineté
42:16au niveau des terres rares
42:17sachant qu'il doit
42:17de toute manière
42:18être transformé
42:19raffiné en Chine
42:19il y a une autre chose
42:21qu'il ne faut pas oublier
42:22que les Etats-Unis
42:23ne veulent pas
42:24une Chine forte
42:25parce que ça affaiblit
42:25les dollars
42:26en fait
42:26une économie chinoise
42:28forte
42:28ça affaiblit les dollars
42:29c'est pour ça
42:30Donald Trump
42:31n'aime pas le BRICS
42:32parce que c'est
42:32éventuellement
42:33peut devenir
42:34une alternative
42:35pour les dollars
42:36c'est pas encore le cas
42:37mais dans le futur
42:38ça peut arriver
42:39et la Chine
42:40qui veut un monde
42:41multipolaire
42:42multilittéral
42:42notre consoeur a dit
42:43multipolaire
42:44je vais dire
42:45c'est pas ce que
42:45les Etats-Unis veulent
42:46donc il y a un énorme
42:47problème
42:48dans cette compréhension
42:49de la situation
42:50aujourd'hui
42:51les Etats-Unis
42:51veulent continuer
42:52à imposer
42:53que le dollar
42:54c'est la première
42:54monnaie dans le monde
42:56et que les Etats-Unis
42:57c'est la première puissance
42:59et juste pour revenir
43:00ce que vous avez dit
43:01que la Russie
43:02n'est plus l'Union soviétique
43:03évidemment
43:03ce n'est plus l'Union soviétique
43:04mais la Russie
43:05n'a pas besoin
43:06d'être l'Union soviétique
43:07pour rester une puissance
43:08militaire
43:09je dis que c'était
43:09pas une super puissance
43:10c'était pas une super puissance
43:12je n'ai pas dit
43:13qu'il ne cherche pas d'être
43:14en gros
43:15quand vous parlez
43:17de super puissance
43:17c'est la Chine
43:18et les Etats-Unis
43:19aujourd'hui
43:19alors moi ce qui m'attriste
43:20il reste un peu plus d'une minute
43:21ce qui m'attriste
43:22c'est qu'on n'a pas parlé
43:22de l'Europe
43:23je le répète
43:24c'est-à-dire que l'Europe
43:25nous subissons
43:25c'est vrai Karim Abrick
43:26quand nous voyons
43:27cette croissance
43:28du côté de la Chine
43:29quand nous voyons
43:30cette puissance américaine
43:32et quand nous voyons
43:33ce déclin européen
43:35Emmanuel Macron
43:36qui a fait un sommet
43:38cette semaine
43:39personne n'en a parlé
43:39c'est quand même
43:42absolument terrible
43:42oui et aussi
43:43la perte de vitesse
43:44on parle de l'Europe
43:45mais la perte de vitesse
43:46en France
43:47on a parlé de l'Afrique
43:48un peu plus tôt
43:49toutes les conséquences
43:50qui peuvent y avoir
43:51aussi d'un point de vue économique
43:52mais aussi politique
43:53la perte
43:54de
43:55j'allais dire
43:55d'influence
43:56de la France en Afrique
43:57ça joue aussi
43:58donc bref
43:59l'Europe est un peu
44:01à la remorque
44:02mais en ce moment
44:03tous les yeux sont tournés
44:04effectivement
44:04vers les Etats-Unis
44:05la Chine
44:06parce que
44:07contrairement peut-être
44:07à ce que a dit
44:08la correspondante
44:10là-bas en Chine
44:10parfois quand quelqu'un
44:12quand quelqu'un gagne
44:14l'autre perd
44:14vous savez
44:15ces fois
44:15c'est pas toujours
44:16gagnant-gagnant
44:16et c'est aussi important
44:18un grand merci
44:20à tous les quatre
44:21d'avoir décrypté
44:22cette actualité
44:23ce monde qui bouge
44:23est absolument passionnant
44:25d'entendre
44:25les points de vue
44:26des uns et des autres
44:27tout de suite
44:28l'actualité qui continue
44:29c'est Punchline
44:30avec Thierry Cabane
44:31merci à Aurélie Loucano
44:33de m'avoir aidé
44:34à préparer cette émission
44:35on se retrouve
44:36pour leur inter
44:37bien évidemment
44:37la semaine prochaine
44:38et puis je vous retrouve
44:39à 22h dans 100% politique
44:41un grand merci
44:42une nouvelle fois
44:42à très vite sur CNews
44:43à très vite sur CNews
44:46à très vite sur CNews
Recommandations
39:04
|
À suivre
41:09
28:18
42:59
54:18
54:56
46:31
47:36
45:59
44:30
53:53
1:14:37
51:57
46:29
45:57
53:32
46:38
53:03
52:26
3:44
18:57
Écris le tout premier commentaire