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Les invités d’Olivier de Keranflec’h décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les dimanches à 16h
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00:00C'est votre rendez-vous du dimanche, l'heure inter. Bienvenue chers amis pour vous accompagner cet après-midi pour décrypter l'actualité internationale.
00:08Xenia Fedorova, Karim Abrik, Michel Fayad et Arnaud Klarsfeld. Dans un instant, direction le Royaume-Uni.
00:15Mais avant, un point complet sur les dernières actualités. Sandra Tchionbo est avec nous. Sandra, bonjour.
00:20Bonjour Olivier, bonjour à tous. A la une, un adolescent de 12 ans a été blessé par balle à Grenoble en Isère.
00:26Ça s'est passé la nuit dernière sur un point de deal. La victime serait un mineur non accompagné d'origine nord-africaine, selon le procureur.
00:35Atteint au dos et aux membres inférieurs, son pronostic vital est engagé. Neuf étuis de balles de 9 mm ont été retrouvés sur place.
00:42Ces agresseurs sont activement recherchés. Un septuagénaire est porté disparu à Saint-Vincent-de-Barrès en Ardèche.
00:49Il a été emporté par une rivière en crue ce dimanche matin. Le département était alors en vigilance orange.
00:54Plus inondations. Une quinzaine de gendarmes et plus de 40 pompiers sont mobilisés dans les recherches.
00:59Et puis à l'international, Moscou a revendiqué la prise de de nouveaux villages dans le sud de l'Ukraine, dans la région de Zaporizhia.
01:06L'armée russe y poursuit sa progression face à des forces ukrainiennes moins nombreuses.
01:10Cette semaine, la Russie avait déjà revendiqué la prise de de nouvelles localités.
01:14Merci beaucoup. Nous nous retrouvons à 17h.
01:18Sandra Ciombo, à tout à l'heure.
01:20Le Royaume-Uni, il accélère la cadence donc pour réduire le nombre de migrants dans le pays.
01:25Et il y a tout juste une semaine, à la même heure, nous vous informions,
01:29les médias britanniques annonçaient que des mesures contre l'immigration allaient être dévoilées dans les prochaines semaines.
01:35Eh bien, six jours plus tard, voilà.
01:37Ah, c'est fait, c'est annoncé, ce qui est assez désespérant, on le rappelle pour nous Français sur la question de l'immigration.
01:43Il n'y a qu'en France que absolument rien n'est entrepris, rien n'est fait.
01:48On pourra en reparler.
01:49Mais avant, quelles sont ces mesures annoncées par le Premier ministre britannique ?
01:52Le point avec Corentin Alonso et puis nous en parlons ensuite.
01:57Devancé dans les sondages par le parti réforme de Nigel Farage,
02:01le gouvernement britannique travailliste veut réduire l'immigration.
02:04Ce pays a une fière tradition d'accueil des personnes fuyant le danger,
02:08mais notre générosité attire les migrants illégaux à travers la Manche.
02:12Grâce à des conditions bien plus généreuses au Royaume-Uni,
02:15les réfugiés peuvent actuellement demander à s'installer définitivement, sans frais, après cinq ans au Royaume-Uni.
02:21Les nouvelles règles d'accueil des réfugiés réduiront la durée de leur séjour de cinq ans à deux ans et demi
02:27et multiplieront par quatre de cinq à vingt ans le délai nécessaire pour demander à devenir résident permanent dans le pays.
02:35L'autre mesure phare est la suppression de l'accès automatique aux aides sociales,
02:39aux logements, aux allocations financières pour les demandeurs d'asile.
02:43Ces aides seront supprimées pour ceux qui ont le droit de travailler et qui peuvent subvenir à leurs besoins,
02:47mais choisissent de ne pas le faire ou pour ceux qui enfreignent la loi.
02:50Depuis le 1er janvier, et malgré la volonté de fermeté affichée par le gouvernement travailliste,
02:5639 292 personnes ont traversé la Manche et débarqué sur les côtes anglaises,
03:02soit 2000 personnes de plus qu'en 2024.
03:06Alors des mesures de bon sens, nous allons y revenir dans un instant,
03:09mais peut-être pour démarrer une interrogation d'humeur, car il m'abrique,
03:12parce que peut-être que des téléspectateurs, certains français se disent
03:16« Eh bien je vais voter à gauche, puisque visiblement ce sont les gouvernements de gauche
03:20que ce soit au Danemark ou au Royaume-Uni, qui agissent pour lutter concrètement contre l'immigration.
03:25Mais peut-être préciser que toutes les gauches n'ont pas le même logiciel.
03:29Au Royaume-Uni, la gauche n'est pas celle que nous avons ici en France. »
03:34Absolument, et on pourrait même élargir jusqu'au Danemark,
03:37parce que le Danemark c'est aussi un exemple intéressant là-dedans,
03:41parce qu'ils ont appliqué des mesures très strictes envers l'immigration illégale et régulière.
03:47Et pour revenir au Royaume-Uni, vous parlez de la question aussi de cette gauche.
03:50En effet, parce que la gauche en France, je pense qu'on peut le dire depuis plusieurs décennies,
03:55quelque part elle a quand même abandonné un peu, si vous voulez, les classes populaires, les ouvriers.
04:01Il y a eu un transfert de « on s'occupe justement des personnes qui sont dans le besoin,
04:06de cette classe moyenne aussi » et on a détourné.
04:09Et le centre, si vous voulez, d'attraction de tout ça, le point central des gauches aujourd'hui,
04:14c'est de la sacralisation de la minorité, si vous voulez.
04:17Le migrant est devenu une espèce de figure sacralisée aussi.
04:21On est dans une logique ou une idéologie plutôt immigrationniste.
04:26Il y a aussi cet aspect de l'universalisme à la française.
04:29Vous combinez un peu cette philosophie et vous en arrivez au fait que non, c'est toujours plus d'immigration.
04:34Et si vous décidez de lutter contre l'immigration illégale, irrégulière,
04:40eh bien tout de suite, c'est le racisme, c'est la xénophobie.
04:43Quand on regarde au Royaume-Uni ou au Danemark, c'est qu'à un moment donné,
04:47il y a un côté, la gauche devient plus pragmatique aussi.
04:49Il y a la pression...
04:50Il y a les suppressions quotidiennes.
04:52Exactement. Il y a la pression qui vient de la population premièrement
04:55et aussi des autres partis à droite, certains vont dire même des partis de droite populistes,
04:59qui se saisissent de la question, qui sont à l'écoute aussi à un moment donné
05:02des revendications de la population.
05:05La gauche le sent aussi et ils se disent, oui, à un moment donné, on doit réagir.
05:10Et c'est pour ça qu'ici, cette actualité-là, elle résonne particulièrement.
05:13Xenia Fedorova, en France, c'est intéressant d'avoir votre regard,
05:17puisque je le disais, ces mesures, me semble-t-elle, elles sont de bon sens finalement.
05:21Faut-il encore qu'elles soient appliquées ?
05:23Mais nous, ici, quand on regarde ce qui se passe chez nos voisins,
05:25que ce soit au Royaume-Uni ou même en Allemagne,
05:27puisqu'on voit que le gouvernement allemand aussi lutte contre l'immigration,
05:31il y a une résonance particulière, alors que pour le moment,
05:35les mesures ne sont pas effectives, si vous voulez.
05:37Faut-il encore qu'elles fonctionnent ?
05:39Moi, je pense que ce n'est plus possible d'ignorer ce que les gens veulent, en fait.
05:45Si on regarde les Royaume-Uni, souvenez-vous de cette grande manifestation à Londres,
05:50qui, en fait, montrait ce manque de patience parmi le peuple.
05:58Et je pense que le gouvernement...
05:59Voilà, et on voyait les images, d'ailleurs.
06:01C'était celle-ci.
06:02Et en fait, ça montre, en fait, la réalité de ce que les gens veulent,
06:09ce que les gens sont plus...
06:11Bon, ils sont fatigués, en fait, d'un manque de sécurité,
06:16de tout ce qui se passe aujourd'hui, pas seulement en Royaume-Uni,
06:19mais en Allemagne aussi, en France aussi.
06:21Mais la vérité, ce qu'il y a en France, je pense,
06:24il y a cette déconnexion, il y a une déconnexion entre le pouvoir
06:27et, en fait, ce qui se passe vraiment et ce que le peuple veut.
06:31Et pour moi, je pense que, vraiment,
06:35les gouvernements, en Royaume-Uni, en Danemark et même en Allemagne,
06:39ils ont adopté ce langage sous la pression des opinions publiques,
06:46ce qui n'est pas le cas en France,
06:48pour les raisons que Karim a évoquées, bien sûr,
06:50pour le fait qu'il y a des élections à venir,
06:53et c'est un électorat, ils ont peur, etc., etc.
06:55Mais je pense que ça sera, en un moment, impossible
06:59d'être plus cachés, la vérité est plus cachée de ça.
07:02Et ils sont obligés, ils seront obligés d'écouter.
07:05Oui, parce que c'est le modèle social, en fait,
07:07qui va être mis en question à un moment donné,
07:09parce que c'est une question de pression sur les services,
07:11que ce soit sur l'école, sur la santé, sur les aides sociales.
07:15À un moment donné, c'est ça aussi qui est en question.
07:16On ne peut pas juste fermer les yeux.
07:18Et d'ailleurs, pour rebondir sur le Danemark,
07:20c'est au nom de la social-démocratie.
07:22C'est pour dire que la générosité, à un moment donné,
07:24quand vous n'avez pas de distinction,
07:27que vous faites tout, finalement,
07:29vous n'avez pas de restriction, si je peux dire,
07:31plutôt, ça tue la générosité, en fait.
07:34Vous ne pouvez plus accueillir, à un moment donné.
07:36Et l'accueil de ces migrants dans les hôtels,
07:38notamment, qui coûte très cher au gouvernement britannique,
07:41crispait également la population.
07:45Réaction de Joël Barraud,
07:46ministre des Affaires étrangères, dans la foulée,
07:48qui a dit,
07:48« Je ne suis pas étonné que le gouvernement britannique
07:51prenne des mesures pour durcir, en quelque sorte,
07:53les conditions d'accueil,
07:54parce que c'est aussi ce que les pays européens
07:56avaient exprimé comme attente
07:58vis-à-vis du gouvernement britannique. »
08:01Il y a un certain paradoxe, me semble-t-il,
08:03à Arnaud Klarsfeld,
08:05puisqu'il s'affiche comme étant, lui,
08:06Jean-Noël Barraud, demandeur, finalement,
08:08de cette régulation du côté britannique.
08:10Mais le peuple français demande la même chose
08:12à son gouvernement, aujourd'hui,
08:14c'est-à-dire d'agir très concrètement sur l'immigration.
08:17Mais on a le sentiment que,
08:18contrairement à ce qui se joue
08:19chez nos voisins britanniques,
08:21en France, ça ne bouge pas.
08:23Rien n'est fait, rien n'est entrepris.
08:25Ce sera fait nécessairement un jour ou l'autre,
08:28puisque Xenia et Karima l'ont merveilleusement bien expliqué.
08:32La pression de l'opinion publique
08:34et le fait que les coffres sont vides,
08:36entraînent nécessairement un changement de paradigme
08:40sur la protection sociale accordée aux étrangers,
08:45même si, pour l'instant,
08:47le Conseil constitutionnel a décidé,
08:49dans certaines décisions,
08:51de dire qu'au nom du principe de l'égalité
08:53et au nom du principe de la solidarité nationale,
08:56les aides doivent continuer à être versées.
08:58C'est d'ailleurs aussi le cas en Angleterre,
09:00puisqu'ils disent que les aides ne seront pas versées
09:03s'ils sont capables de travailler
09:05et ne travaillent pas,
09:06donc ils n'arrêtent pas toutes les aides.
09:09Mais je crois qu'il faudra réfléchir,
09:13il faudra organiser,
09:15et toujours dans le cadre européen,
09:16parce que moi je considère que l'Europe protège,
09:19disons les peuples européens,
09:22assure la paix,
09:24et que dès que l'Europe est désunie,
09:26c'est un retour de la guerre.
09:28Mais l'Europe devra essayer de réfléchir sur le fait de,
09:31en 1945, quand il y avait la Convention sur le droit d'asile,
09:34les gens venaient d'Europe se réfugier en Europe.
09:38Là, les gens viennent des confins de la Terre,
09:40et il faudrait peut-être réfléchir à des sortes,
09:43que les gens aillent plutôt dans des pays
09:46où leur système culturel est plus adapté.
09:51Pour un certain temps,
09:52le temps que l'Europe se regaillardise
09:55d'une certaine manière financièrement,
09:57et que les tensions identitaires descendent.
10:02Il n'y a pas un camp qui a raison ou un camp qui a tort,
10:04mais en tous les cas,
10:05les tensions identitaires, on le voit,
10:07on voit en Angleterre,
10:08c'était un hooligan,
10:09il est quand même assez primitif,
10:10il a mobilisé les gens,
10:12mais bon, ce n'est pas Isaac Newton,
10:15ce Morrison.
10:17Et il arrive à mobiliser les gens,
10:19donc ce n'est pas sa personnalité qui mobilise les gens,
10:22c'est le message qu'il transporte.
10:23Exactement, en tout cas, nous l'entendions.
10:25Le gouvernement britannique,
10:27Michel Fayette, qui s'inspire des Danois,
10:28réduction de la protection accordée aux réfugiés,
10:31qui seront forcés de rentrer dans leur pays d'origine
10:33dès qu'il sera jugé sûr.
10:35Asile temporaire, donc.
10:37Le nouveau système qui réduira la durée de leur séjour
10:39de 5 ans à 30 mois,
10:43cela a marché au Danemark,
10:44cela a fonctionné,
10:45donc on voit bien qu'il y a des mesures de bon sens,
10:48disais-je,
10:48qui ont des résultats très concrets.
10:51Bien sûr, ce sont de bonnes mesures,
10:52mais en même temps,
10:53pour le peuple britannique,
10:54je pense qu'il y a une certaine...
10:58Il y a un goût d'étrange,
10:59parce que d'un côté,
11:00ce gouvernement reconnaît, par exemple,
11:02l'État de la Palestine,
11:03et donc envoie des fleurs à une extrême gauche
11:07et à une certaine population en Grande-Bretagne.
11:10Et de l'autre côté,
11:11ce gouvernement prend ces mesures-là
11:14qui sont un peu plus restrictives.
11:16C'est un peu une politique illisible, finalement,
11:18même si les mesures sont bonnes.
11:19Mais je parle en règle générale,
11:21c'est assez illisible.
11:23Et finalement,
11:23les Britanniques sont de plus en plus avec Farage,
11:27qui, lui,
11:27s'impose sur le champ politique,
11:30puisque pendant des siècles,
11:32on nous a dit qu'en Grande-Bretagne,
11:34il y avait juste les tauristes et les wings,
11:36c'est-à-dire les conservateurs
11:38et les travaillistes,
11:40et les libéraux aussi.
11:41Et donc, d'un coup,
11:43Farage est rentré sur cette scène
11:45et a réussi à imposer différentes choses.
11:47C'est lui qui a poussé vers le Brexit,
11:49c'est lui maintenant qui pousse
11:50vers plus de restrictions quant à l'immigration,
11:53parce que les Britanniques se sont rendus compte
11:55que ce qui posait problème,
11:57ce n'était pas tellement les travailleurs français
11:58qui ont traversé la Manche
12:00pour travailler en Grande-Bretagne,
12:03mais c'est plutôt certaines populations
12:04venues du Pakistan, du Bangladesh et ailleurs,
12:07qui, bien sûr,
12:08ce ne sont pas tous des mauvais garnements,
12:10entre guillemets,
12:11mais il y en a, en tout cas,
12:12un grand paquet qui en font partie.
12:14Et donc, c'est pour cela
12:16que Farage, aujourd'hui, monte
12:17et risque de l'emporter la prochaine fois.
12:19Et Farage, on va en parler.
12:21Notamment, en lien avec cette actualité.
12:23En Angleterre, c'est un scrutin uninominal à un tour,
12:26c'est-à-dire celui qui arrive en premier.
12:27Oui, il n'y a pas de deux tours.
12:29Donc, si le parti de Farage est en tête,
12:32il peut avoir une majorité facilement.
12:34Et pour aller dans le sens d'Arnaud,
12:36Steinmer a eu le tiers des voix
12:40et il a remporté le deux tiers des sièges.
12:42Exénia, un dernier mot pour conclure.
12:44C'est peut-être aussi pourquoi le gouvernement
12:45préfère suivre ce schéma
12:47et ne pas donner trop à Farage.
12:50En revanche, en France,
12:51je suis en train de réfléchir,
12:54prendre les mesures
12:55contre les migrations légales.
12:57C'est comme donner la victoire
12:59à droite conservatrice
13:01que le gouvernement...
13:02Et c'est pour ça que rien n'est fait.
13:03Vous avez entièrement raison,
13:04Virginia Fedorova.
13:05On parlait de Farage qui a dit
13:07la BBC est institutionnellement biaisée
13:10depuis des décennies.
13:11Pourquoi cette déclaration ?
13:13Eh bien, on va revenir sur cette actualité.
13:15Et vous allez le voir, là encore,
13:16qui résonne particulièrement ici, en France.
13:19Cette polémique qui s'invite, d'ailleurs,
13:20dans les relations entre Londres et Washington,
13:23Donald Trump, il est furieux.
13:25Et on peut le comprendre
13:26puisque un montage bidonné
13:28du président américain
13:30a faussé et changé ses propos.
13:33Et ce n'est pas la première fois
13:34que ces pratiques sont dénoncées,
13:36pratiques de la BBC,
13:38la télévision publique, donc, britannique.
13:40Tout cela interroge sur la neutralité
13:42du service public au Royaume-Uni.
13:44Mais je le disais,
13:45ça résonne particulièrement,
13:46là aussi, ici, en France.
13:47Toujours est-il que le président américain
13:50ne compte pas laisser tomber cette affaire.
13:53Il menace de poursuivre la chaîne
13:54pour 5 milliards de dollars.
13:57La BBC dans la tourmente.
13:59Précision de Ramzi Malouki,
14:01notre correspondant aux Etats-Unis.
14:04Oui, nous avons fait une erreur,
14:05mais il n'y a pas de base légale
14:07pour parler de diffamation.
14:08Voilà ce qu'écrit le président de la BBC
14:10dans une lettre personnelle
14:11adressée à Donald Trump.
14:13Mais ces excuses n'ont pas suffi.
14:14Donald Trump est catégorique.
14:16La BBC a triché.
14:16Ils ont admis leur faute.
14:18Ils doivent payer.
14:19Alors, tout part d'un montage,
14:20d'un discours du 6 janvier 2021.
14:23Deux phrases très exactement prononcées
14:24par Donald Trump,
14:25séparées par plus de 50 minutes
14:27dans la version originale,
14:29mais collées l'une à l'autre
14:30dans un reportage de la BBC.
14:32Résultat, on a l'impression
14:33que Donald Trump appelle directement
14:35ses partisans à marcher sur le Capitole.
14:38Le président américain a donc annoncé
14:39qu'il allait porter plainte contre la BBC
14:41et demander entre 1 et 5 milliards de dollars.
14:44Maintenant, plusieurs questions se posent.
14:45Une action en diffamation en Floride,
14:48c'est ce qu'annonce le président,
14:50peut-elle tenir alors que la chaîne britannique
14:51n'est même pas diffusée à l'échelle nationale
14:53ici aux Etats-Unis ?
14:55Autre chose, un média étranger
14:56peut-il vraiment être condamné
14:57à payer une telle somme ?
14:59Et surtout,
15:00est-ce que Trump veut gagner ce procès
15:02ou imposer un rapport de force ?
15:04Parce qu'il y a un précédent.
15:05L'an dernier,
15:06la chaîne américaine CBS,
15:07accusée elle aussi d'un montage trompeur,
15:09avait fini par transiger sa maison mère,
15:11la Paramount,
15:12avait payé 16 millions de dollars
15:14pour éviter une bataille juridique interminable.
15:17Et c'est cela que redoute la chaîne britannique.
15:19D'autant plus que cette affaire tombe au pire moment.
15:21La BBC,
15:22institution centenaire,
15:24traverse la plus grave crise de son existence.
15:26Alors la BBC dans la tourmente
15:30pour avoir laissé croire
15:31que Donald Trump appelait à la guerre civile.
15:33C'est ça le nœud du problème.
15:35D'ailleurs, c'est un documentaire
15:36avec Zénia Federova
15:36jusque-là passé assez inaperçu.
15:39Mais c'était trop grave,
15:40trop énorme et trop visible
15:41finalement pour Donald Trump,
15:43mais pas seulement.
15:44Pour la population locale,
15:45aussi pour les Britanniques,
15:47c'est les dirigeants du démissionné d'ailleurs.
15:50Il ne faut pas oublier
15:51que les dirigeants savaient,
15:52ils étaient en courant.
15:53Ce n'est pas comme on vient d'apprendre
15:55avec ce scandale
15:56qu'il y a eu ces mantoches.
15:58Il y a eu un rendez-vous,
15:59il était en courant,
16:00ils ne sont rien fait.
16:01Ils ne sont pas à s'excuser.
16:03Et maintenant,
16:04ils sont un peu obligés
16:05de démissionner
16:06pour sauvegarder,
16:08sauver la face.
16:09Mais la vérité,
16:10c'est en fait,
16:10cette situation est révélatrice
16:12et la problématique,
16:15le problème est systématique en fait.
16:16Si on regarde BBC,
16:18c'est plutôt,
16:20avec les idées atlantistes,
16:21assez pro-éropéens,
16:23on peut dire qu'il doit être,
16:25on peut dire,
16:26objectif neutre.
16:27En revanche,
16:28il prend parti toujours.
16:29Et là,
16:30avec Trump,
16:31on voit à quel point
16:32ils sont capables
16:33d'aller jusqu'à où en fait.
16:34Moi,
16:35je ne crois pas
16:35pour une seule raison
16:36que c'était une erreur
16:37d'un éditeur.
16:40Ça arrive.
16:41Moi,
16:41que je dirigeais
16:42un média...
16:42Alors c'est pour ça,
16:43en fait,
16:43c'est intéressant
16:44de vous entendre aussi
16:44parce qu'on rappelle
16:45l'histoire du média
16:46que vous avez dirigé,
16:47l'Union Européenne
16:47a coupé les flux,
16:49tout simplement.
16:50donc quand vous voyez ça,
16:52vous devez être
16:53quelque peu agacé.
16:54Et en plus,
16:55les médias
16:55que j'ai dirigés,
16:56on n'a jamais été sanctionnés
16:58pour une erreur grave.
16:59Je n'imagine pas
17:00si on a fait
17:01une chose pareille.
17:02C'était la fin
17:03tout de suite.
17:04Mais là,
17:05je peux vous dire
17:05que quand un documentaire
17:06vient de sortir,
17:07il y a absolument
17:07quelqu'un qui le regarde
17:08et valide.
17:10Ça ne sort pas
17:11sans validation.
17:11Donc, BBC,
17:14tous les Britanniques
17:16sont obligés de payer.
17:18En fait,
17:18c'est comme ça,
17:19ça marche.
17:20Et les BBC World,
17:20c'est une partie
17:21de BBC Group,
17:23en fait,
17:23qui est censée
17:24être diffusée
17:25à l'étranger
17:25et sponsorisée
17:27par le Foreign Office.
17:29C'est-à-dire que,
17:30en fait,
17:31c'est le gouvernement.
17:32Donc, pour moi,
17:33il n'y a aucune question
17:35qui ait cet effet exprès,
17:37en fait.
17:37Et ça résonne,
17:39Michel,
17:39particulièrement en France
17:40puisqu'on a la politique
17:41chimique aussi
17:42avec France Télévisions.
17:43Et la télévision publique,
17:46en Europe,
17:46elle est présentée
17:47comme indispensable,
17:48que ce soit en France
17:49ou au Royaume-Uni.
17:50Mais la question
17:51qui se pose
17:52et au Royaume-Uni,
17:53mais bien au-delà,
17:54finalement,
17:54c'est quelle est l'utilité
17:56aujourd'hui
17:57de ces chaînes
17:58de télévision
17:59puisqu'on voit bien
18:00que c'est avant tout
18:01de l'idéologie
18:02plus que de la neutralité.
18:05Alors,
18:05on nous vend
18:05de la neutralité,
18:06mais là,
18:06Donald Trump
18:07met les pieds dans le plat
18:08pour la chaîne publique
18:10britannique.
18:11Oui,
18:11maintenant,
18:12il faut quand même
18:12se rappeler
18:13qu'à part BBC,
18:15il y a quand même eu
18:15pas mal de choses
18:16qui se sont passées
18:16avec CNN aussi
18:17dans le temps,
18:18que ce soit au moment
18:19des deux guerres du Golfe,
18:22que ce soit
18:23même lors des émeutes
18:26de banlieue
18:27en 2005,
18:27on croyait,
18:29en voyant CNN,
18:30on pensait
18:31que toute la France
18:32était en guerre
18:33et qu'on était revenu
18:36en 14-18.
18:36il y a pas mal
18:38de propagande
18:39effectivement
18:40sur les chaînes
18:42publiques d'information,
18:43que ce soit
18:43en Grande-Bretagne,
18:44aux Etats-Unis
18:44ou en France
18:45et ailleurs.
18:46Et on sait très bien
18:47que ces médias
18:49sont utilisés
18:50par les différents
18:51gouvernements
18:52pour servir
18:52les politiques
18:54de ces gouvernements.
18:56justement.
18:56Et donc,
18:57par exemple,
18:57en Afrique,
18:58France 24 est interdite
19:00maintenant dans plusieurs pays
19:01parce que justement
19:03véhiculant le discours
19:04de la France.
19:05Mais est-ce qu'aux Etats-Unis,
19:06il y a des chaînes publiques
19:07aussi importantes
19:08que la BBC
19:08ou France Télévisions ?
19:09Non,
19:10mais il y a CNN
19:10qui de fait,
19:12même si elle n'est pas publique,
19:13c'est privé,
19:15c'est justement ça,
19:16de fait,
19:17même si elle est privée
19:18bien sûr
19:18avec Turner à l'époque,
19:20mais je veux dire,
19:20de fait,
19:21elle agit
19:21comme étant la...
19:23si vous voulez...
19:24La voix des Etats-Unis.
19:25La voix des Etats-Unis.
19:25Il y a PBS.
19:27Il y a PBS,
19:27mais ce n'est pas la même...
19:29Il n'y a pas la même audio
19:29un peu comme la chaîne parlementaire.
19:30Et ce n'est pas du tout
19:31financé à la même part non plus.
19:33Ce n'est pas la chaîne parlementaire,
19:34c'est une autre chaîne,
19:35la chaîne parlementaire.
19:36Non, mais PBS,
19:36c'est une bonne télé,
19:37il y a de très bons reportages.
19:38Oui, mais ce n'est pas financé énormément.
19:41Non.
19:41Mais d'ailleurs,
19:41la BBC,
19:42c'est une excellente chaîne
19:43pour les reportages animaliers,
19:46pour les...
19:46Alors,
19:47j'ai vu quelques exemples.
19:49Les pièces sur Shakespeare,
19:50les...
19:51Alors,
19:52le 28 mars dernier,
19:53vous avez une vidéo
19:54qui met en scène
19:54une aliénor d'Aquitaine
19:56incarnée par une plantureuse femme
19:59à la peau d'origine africaine,
20:03à la peau noire.
20:03Fin 2023,
20:04vous avez une étude
20:05qui avait montré
20:06que le site BBC News
20:08publiait au moins un article
20:09chaque semaine
20:09sur le sujet
20:10de la traite négrière
20:11qui traite en permanence
20:12des horreurs du colonialisme
20:13et qui incluait
20:14systématiquement
20:15des personnes trans dans ces fictions.
20:17Il y a une idéologie,
20:19mais comme on l'a aussi en France.
20:20Il y a une idéologie,
20:21mais il y a aussi
20:21d'excellents reportages
20:23sur le truc sur Trump.
20:25Ils n'ont pas fait ça
20:27pour nuire.
20:28Ils ont fait ça
20:28pour se conforter eux-mêmes
20:30de l'idée
20:31qu'ils avaient de Trump
20:32parce que c'était
20:33en dehors des élections.
20:34C'est-à-dire,
20:35c'était pour se dire
20:36qu'on a raison
20:37en détestant Trump,
20:38mais bon,
20:39on tronque un peu la vérité,
20:41non pas pour nuire à eux,
20:42mais pour donner raison
20:44et coller l'extrait
20:46qui était à nos amis
20:47qui sont...
20:47En fait,
20:48c'est le côté,
20:49je vous dirais,
20:49aujourd'hui,
20:50avec la multiplication,
20:51justement,
20:52il y a des plateformes aussi,
20:53il y a les réseaux sociaux,
20:54il y a autre chose,
20:55il y a des podcasts
20:56qu'on appelle,
20:56des balados diffusions,
20:58donc il y a un autre discours,
21:00il y a autre chose,
21:01on voit la réalité aussi
21:02telle qu'elle est ailleurs,
21:04donc cette espèce
21:05d'hégémonie culturelle
21:07d'un système,
21:08il est remis en cause.
21:09Et payée aussi par les citoyens,
21:11c'est ça.
21:11Et au moment où les gens
21:12se disent,
21:13par exemple,
21:13on faisait référence en France
21:15où l'audiovisuel public
21:17est financé à hauteur
21:18de 4 milliards d'euros,
21:20c'est que tous les Français paient,
21:22même chose à la BBC,
21:23tout le monde paie,
21:23donc on se dit,
21:24ça devrait représenter
21:26un plus large éventail
21:27et ce n'est pas la réalité.
21:28Dans ce cas-ci,
21:29pour revenir à Trump,
21:30c'est de montrer finalement
21:32qu'est-ce qu'on formate
21:34quelque chose,
21:35parce que c'était un montage
21:36qui était trompeur,
21:37et c'est toute la confiance aussi
21:39du public maintenant
21:40qui, je veux dire,
21:42le public remet en question.
21:44C'est terminé.
21:44Et les citoyens britanniques aussi.
21:46Xenia.
21:46Vous savez,
21:47il existe aussi
21:48un genre Arcom
21:50en Royaume-Uni,
21:52ça s'appelle Ofcom,
21:53si on ne le trompe pas.
21:55Et en fait,
21:56ça m'étant
21:56qu'il ne s'était pas signalé
21:58et que personne, en fait,
21:59ne dit rien à l'époque
22:00quand c'était diffusé.
22:01C'était diffusé
22:02minimum deux fois,
22:03je pense,
22:04mais peut-être plus.
22:06Mais il ne faut pas oublier
22:07que BBC aussi
22:07touchait d'argent
22:08de USAID américain.
22:11Ça, c'est très important.
22:12C'est quand même
22:13extraordinaire.
22:14Exactement.
22:14Et encore une fois,
22:16ça révèle
22:16à quel point
22:17cette agence
22:19a sponsorisé
22:21les points de vue
22:23assez biaisés.
22:24Même si BBC dit
22:25qu'on est absolument
22:26objectif et neutre,
22:28on voit avec beaucoup
22:29d'exemples
22:29que ce n'est pas le cas.
22:31Et voilà.
22:31Et donc,
22:31les Américains
22:32sont financés ça.
22:34Mais Donald Trump,
22:34on voit quand même
22:35qu'il est dans une guerre
22:36culturelle aussi
22:37parce que,
22:37bon oui,
22:38il s'est attaqué
22:38à d'autres médias
22:39aux États-Unis.
22:40En fait,
22:40c'était aussi
22:41de montrer finalement
22:42leur biais.
22:43On peut reprocher
22:44à Donald Trump.
22:45Le biais idéologique,
22:45Woke.
22:46Oui, c'est ça.
22:46On peut reprocher
22:47peut-être bien des choses.
22:48On peut aimer,
22:49au contraire,
22:50qu'il brasse la cage,
22:51comme on dit.
22:52Mais oui,
22:53c'est aussi maintenant,
22:54il en fait une sorte
22:55de guerre culturelle
22:56personnelle,
22:57de dire je veux
22:57renverser la table
22:58parce que pendant
22:59des années,
23:00des années,
23:01finalement,
23:01filigranes,
23:02il y a une espèce
23:03de discours,
23:03une idéologie
23:04qui infuse
23:05depuis des décennies
23:05et ça a un impact
23:06sur tout.
23:07Quand vous avez formaté
23:08consciemment,
23:10consciemment
23:10sur une certaine idéologie,
23:12ça a des répercussions
23:13sur les politiques.
23:13Aux États-Unis,
23:14ils voulaient enlever
23:16les statuts de Christophe Colomb
23:17ou des grands généraux
23:19américains.
23:20C'est-à-dire,
23:21bon,
23:21c'est un changement
23:23de paradigme
23:24et faire comme si
23:25tout ce qui avait précédé
23:27était mauvais
23:28et on retrouve
23:29nous-mêmes
23:30une certaine virginité
23:32alors qu'on est quand même
23:33assis sur le passé.
23:35Donc,
23:35on peut juger le passé
23:37mais on ne peut pas
23:37non plus faire comme
23:38si ce passé
23:39n'avait pas existé.
23:41C'est juste pas possible.
23:42Michel Fayette,
23:43pour clore sur ce dossier
23:44de la BBC
23:45et de la polémique
23:46avec Donald Trump.
23:46La BBC aussi
23:47s'est rendue coupable
23:48ces derniers temps
23:49aussi de participer
23:50à ce programme médiatique
23:51contre Israël.
23:53Et ils ne l'ont pas commencé
23:54en 2023
23:55ou 2024
23:55ou 2025.
23:56Ils l'ont commencé
23:57en fait depuis
23:57les années 80
23:58puisqu'à l'époque
23:59de Sabra et Shatila,
24:00ce sont eux
24:01qui ont fait des reportages
24:02en exagérant
24:02tout ce qui s'était passé
24:03et donc
24:04il y a ce côté biaisé
24:06qui n'est pas que
24:07contre Donald Trump.
24:08Ils ont beaucoup d'idées.
24:09On observe ce qu'on observe
24:10en France.
24:10Voilà,
24:10et puis on a parlé
24:12des chaînes françaises,
24:13des chaînes britanniques,
24:14des chaînes américaines
24:15mais il y a aussi pour finir
24:16Al Jazeera
24:17qui est payé par l'État
24:19du Qatar
24:19et qui fait beaucoup
24:20en termes de propagande
24:22en Europe.
24:23Ça serait intéressant
24:24de s'y intéresser un jour
24:25effectivement
24:25à cette propagande
24:26via Al Jazeera
24:27ici sur le territoire français.
24:29L'actualité internationale
24:30marquée par la venue
24:32demain
24:32de Volodymyr Zelensky
24:34à Paris.
24:35Une rencontre
24:36bien évidemment
24:36avec Emmanuel Macron.
24:37Neuvième visite
24:38du président ukrainien
24:40depuis la guerre
24:40en Ukraine.
24:41une entrevue doit notamment
24:43je cite
24:44le communiqué de l'Elysée
24:45qui doit permettre
24:46à la France
24:46de réaffirmer
24:47son engagement
24:48aux côtés de l'Ukraine.
24:50Mais sera-t-il question
24:51de ce scandale
24:52de corruption
24:53qui secoue
24:54actuellement l'Ukraine ?
24:55Deux ministres
24:56ont déjà quitté leur poste.
24:57Ils ont démissionné.
24:58Un ami proche
24:59de Volodymyr Zelensky
25:00a vu ses biens gelés.
25:02D'autres têtes
25:03pourraient bientôt tomber
25:03à mesure que les audiences
25:05se multiplient
25:06auprès des instances
25:07anti-corruption
25:08internationales.
25:09Volodymyr Zelensky
25:10qui a réagi.
25:11cette semaine, regardez.
25:13Et un dernier point,
25:17des mesures efficaces
25:18contre la corruption
25:19sont nécessaires
25:19de toute urgence.
25:20Des sanctions
25:21doivent être appliquées.
25:23Energotom assure
25:24la plus grande part
25:25de la production
25:26d'énergie en Ukraine.
25:27La transparence
25:28au sein de l'entreprise
25:28est désormais
25:29une priorité
25:30pour le secteur énergétique
25:31et chaque acteur,
25:32chaque personne
25:33ayant participé
25:33à l'élaboration
25:34de ces systèmes
25:35doit recevoir
25:36une réponse claire
25:37et conforme aux procédures.
25:39Des condamnations
25:39doivent être prononcées.
25:41et les représentants
25:42du gouvernement
25:42doivent collaborer
25:43avec le NABU
25:44et les forces de l'ordre
25:45et œuvrer sans relâche
25:47pour obtenir des résultats.
25:48Je remercie tous ceux
25:49qui apportent leur aide.
25:51Merci à tous ceux
25:51qui soutiennent l'Ukraine.
25:53Gloire à l'Ukraine.
25:57Volodymyr Zelensky
25:57qui affiche son intransigeance
25:59face à la corruption
26:00puisque effectivement
26:01les Ukrainiens,
26:03eux, ne sont pas contents.
26:04Cela provoque
26:04la colère
26:05de la société civile.
26:06Ces quelques réactions.
26:07Cela a considérablement
26:13nuit à notre réputation
26:14car comme vous le comprenez,
26:16nos partenaires
26:16nous ont donné
26:17de l'argent
26:17pour une chose
26:18mais les fonctionnaires
26:19corrompus
26:20ne l'ont tout simplement
26:20pas dépensé
26:21et ont empoché
26:22l'argent pour eux-mêmes.
26:24Et la question
26:24ne concerne même pas
26:25les autorités américaines
26:26ou ukrainiennes
26:27mais les personnes
26:28qui ont fait cela.
26:29N'ont-ils donc aucun cerveau ?
26:30Pourquoi agissent-ils ainsi ?
26:32Vous vivez en Ukraine
26:33où la guerre fait rage.
26:34Les gens collectent
26:34de l'argent,
26:35organisent des collectes
26:36de fonds pour récolter
26:37autant d'argent
26:37que possible
26:38afin d'aider les soldats
26:39et eux,
26:40ils cachent simplement
26:41l'argent dans leur cave.
26:42C'est révoltant.
26:46Qu'ai-je ressenti ?
26:48Probablement quelque chose
26:49qui s'apparente
26:49à de l'indignation.
26:51Une guerre fait rage
26:52et nous avons
26:52des ennemis internes
26:53qui détournent les fonds
26:54qui leur sont alloués.
26:56Ils les volent.
26:57Ce sont nos ennemis internes.
26:58C'est pourquoi
26:59je suis indignée.
27:03Alors,
27:03est-ce qu'il peut y avoir
27:04un effet boule de neige
27:05avec d'autres révélations ?
27:06On s'interroge.
27:07Bonjour.
27:08Scandale qui est
27:09Zegna Fodorová
27:10le plus retentissant
27:11depuis l'arrivée
27:12au pouvoir
27:12de Volodymyr Zelensky.
27:14Comment est-ce qu'il est perçu
27:15du côté de la Russie
27:16puisque c'est vrai
27:17que côté russe,
27:18on pointe régulièrement
27:19du doigt
27:19ou l'est ces dernières années
27:21la corruption
27:21qui touche l'Ukraine ?
27:24Vous savez,
27:24je pense que
27:26on a parlé
27:27à plusieurs reprises
27:28sur ce plateau
27:29des problèmes
27:30intérieurs
27:31pour Zelensky
27:32et la corruption
27:33c'est un problème
27:35qui était toujours là
27:36et qui n'est jamais parti.
27:37C'est juste la question
27:37pourquoi ça sort aujourd'hui ?
27:39Il faut se poser cette question.
27:41Souvenez-vous
27:42qu'en été,
27:44il y a eu
27:44des manifestations
27:45parce que
27:46Vladimir Zelensky
27:47a essayé
27:47de mettre
27:48cette agence
27:49anticorruption
27:50sous son propre contrôle.
27:52Et en fait,
27:53les manifestations
27:53un peu partout
27:54qu'il faut ici,
27:55les gens ne voulaient pas.
27:57Il est obligé
27:57de se retirer
27:58de cette idée.
27:59Mais qu'est-ce qu'il a essayé
28:00de faire ?
28:00Il a essayé
28:00de contrôler
28:01cette information
28:03qui est en train
28:04de sortir.
28:05Cette agence,
28:06elle est indépendante
28:07mais elle est aussi
28:08surveillée
28:09par les Américains.
28:10Il y a même
28:10un représentant
28:11des FBI
28:12sur place
28:13avec qui
28:14ils communiquent.
28:15Donc aujourd'hui,
28:16avec l'arrivée
28:17de Donald Trump,
28:18on voit qu'il est question
28:19comment s'est posé
28:20ou vend d'argent.
28:22Voilà,
28:22donc c'est pour ça
28:23que ça sort maintenant
28:23selon vous ?
28:24Absolument.
28:25Moi absolument.
28:26Si c'était encore
28:27sous le démocrate,
28:28je pense qu'il pourrait
28:29cacher ça jusqu'à toujours.
28:31La problématique,
28:32et si on regarde
28:33ce qui est vraiment passé,
28:34on parle des millions
28:35et probablement
28:36les milliards
28:37d'argent détourné.
28:40Et les deux ministres,
28:41mais il y a aussi
28:42un monsieur
28:43qui s'appelle
28:43Timur Mindich
28:44qui est appelé
28:44en Ukraine
28:45comme le portmanet
28:46des Zelensky
28:46qui est très proche
28:47des Zelensky.
28:48C'est un ami.
28:49Il a même célébré
28:50son anniversaire
28:50dans l'appartement
28:51où en fait
28:52ces conversations
28:53étaient enregistrées.
28:54Les conversations
28:54qui étaient en fait
28:55utilisées
28:56contre ces ministères.
28:59Je pense que
29:00la question
29:00qu'on doit se vraiment poser,
29:02est-ce que le nombre
29:03des Zelensky
29:03qui va sortir
29:04maintenant
29:05ou plus tard ?
29:06Mais pour vous,
29:07il sortira un jour
29:07parce qu'effectivement,
29:08on peut avoir
29:09deux clés de lecture.
29:10Vous avez d'un côté
29:10cette démarche saine
29:12et la volonté
29:13d'un peuple ukrainien
29:14qui veut lutter
29:15contre cette corruption
29:16et on le voit.
29:18Et puis de l'autre,
29:18il y a bien évidemment
29:19ces interrogations.
29:20est-ce que toutes les aides
29:22qui ont été données
29:23pour aider les Ukrainiens
29:24ont effectivement servi ?
29:27Pas toutes.
29:28Il y a une partie
29:28qui servit vraiment
29:29et finalement
29:31trouvait les chemins
29:32sur la fronte,
29:33mais il y a une grande partie
29:34qui était détournée.
29:36Et juste un autre point
29:37et je laisse les autres parler,
29:38c'est monsieur
29:39Timor Mitich,
29:40il a fui l'Ukraine
29:42deux heures avant
29:43que la police
29:43soit arrivée
29:44pour chercher
29:45l'épreuve.
29:46Donc il était informé.
29:47Il était informé.
29:48Donc il y a évidemment
29:49une connexion avec les pouvoirs.
29:50Vous y voyez effectivement
29:51une volonté derrière américaine
29:53notamment de Donald Trump
29:54de faire le ménage
29:55aussi dans l'entourage
29:57de Volodymyr Zelensky
29:58puisque je le rappelle,
30:00je le répète,
30:02la population ukrainienne
30:04n'en peut plus
30:05visiblement l'entendu
30:06de cette corruption.
30:07Et là,
30:07est-ce que ça va faire boule de neige
30:09puisque c'est la question
30:09que nous nous posons ?
30:10Est-ce qu'un jour
30:11le président ukrainien
30:12va être impliqué ?
30:13Est-ce qu'Emmanuel Macron
30:14va lui en parler
30:15d'ailleurs demain ?
30:15C'est peut-être,
30:16comme le dit Gsenia,
30:17un moyen pour Trump
30:18de faire pression
30:19sur l'Ukraine
30:20comme il fait pression
30:21d'un autre côté
30:22sur la Russie
30:23pour arriver à un accord.
30:25Mais je suis étonné
30:27que dans ce cas-là
30:28où on retrouve l'argent
30:30et où les plus proches
30:31collaborateurs
30:32et les plus proches amis
30:34de Zelensky
30:35sont pris
30:36avec énormément d'argent,
30:40on ne se dit pas
30:41que le président
30:43que le président
30:43ne pouvait pas ignorer
30:44ce que faisait
30:45alors qu'il n'y a pas
30:47si longtemps,
30:48on a dit que
30:49Nicolas Sarkozy
30:51ne pouvait pas ignorer
30:52alors qu'on n'a pas
30:52retrouvé l'argent.
30:54C'est vrai,
30:54mais c'est...
30:56Les Ukrainiens,
30:57on les comprend,
30:59je l'ai dit à Gsenia,
31:01les pensions,
31:02les retraites payées
31:03en Ukraine
31:04sont deux ou trois fois
31:05inférieures
31:06à celles payées
31:07en Russie.
31:08Je crois que
31:09c'est 200 euros
31:10par mois
31:12et ils ont beaucoup
31:13de difficultés à vivre.
31:14Il y en a qui sont
31:15multimilliardaires
31:17et la plupart
31:17de la population
31:19vit très chichement
31:21et en plus,
31:22beaucoup meurent,
31:23ne veulent pas aller
31:24à la guerre
31:24et je crois que
31:25le taux de ceux
31:26qui veulent aller
31:26à la guerre
31:27a baissé,
31:27je crois,
31:28à un tiers
31:29de la population.
31:29Donc c'est insupportable
31:30pour la population ukrainienne
31:31qui vit donc
31:32une guerre aujourd'hui,
31:33Michel Fayad.
31:34Cette corruption
31:35finalement,
31:37des corruptions
31:37qui touchent
31:38les élites ukrainiennes,
31:39c'est vrai qu'on ne va pas
31:40se mentir,
31:41c'était quelque chose
31:42de su,
31:43il n'y avait pas
31:44forcément de preuves.
31:45Aujourd'hui,
31:45il y a les premières
31:46preuves concrètes
31:46qui arrivent.
31:48Est-ce que ça peut
31:49déclencher une inquiétude
31:50forte chez les partenaires
31:51aussi de l'Ukraine
31:53en ce moment
31:53qui livre de l'aide,
31:54qui livre de l'argent
31:55à l'Ukraine ?
31:56Peut-être qu'à un moment,
31:57certains vont dire
31:58attendez,
31:58on a besoin
31:59de régler des comptes,
32:01de voir où on en est.
32:02Déjà,
32:02ce qu'il faut savoir,
32:03c'est que depuis
32:04l'indépendance de l'Ukraine,
32:06l'Ukraine a systématiquement
32:07été un État corrompu.
32:09C'est-à-dire que les gouvernements
32:10qui se sont succédés
32:11ont tous trempé
32:12dans la corruption.
32:14Ensuite,
32:14ce qu'il faut quand même
32:15aussi prendre en compte,
32:16c'est qu'en 2026,
32:18et je l'avais déjà dit
32:19dans cette émission,
32:21l'Ukraine sera en situation
32:22de faillite
32:23d'après la Banque mondiale
32:24et le FMI.
32:26Et donc,
32:27ces gens qui sont au pouvoir,
32:29il y en a parmi eux,
32:30et Zelensky peut-être
32:32également parmi eux
32:32puisqu'il a été lui-même
32:34dans les Panama Papers
32:35ou je ne sais
32:36quel Papers,
32:37donc il est déjà mêlé
32:38dans des détournements
32:40de fonds
32:40et de l'argent
32:41envoyé à l'étranger,
32:43eh bien,
32:44essaye de s'enrichir
32:45puisqu'il y a
32:47beaucoup d'argent
32:48et beaucoup d'aides militaires
32:49qui sont envoyées
32:50en Ukraine
32:51et une partie
32:51de ces armes
32:52qui sont notamment
32:53remises sur le marché noir.
32:55D'ailleurs,
32:56il y a des rapports européens
32:58qui ont été faits,
32:59même de la Commission européenne
33:00disant qu'une partie
33:01de l'aide européenne
33:02envoyée en Ukraine
33:03est détournée.
33:04Donc il n'y a pas
33:04que les États-Unis,
33:05il y a tout le monde
33:06qui commence à regarder
33:07et comme le pays
33:08en Ukraine lui-même
33:09souffre économiquement
33:10et socialement,
33:12eh bien,
33:12on commence à réclamer
33:13des comptes à Zelensky
33:14et à son gouvernement.
33:15C'est peut-être un impact
33:16dans le contexte
33:17de la guerre,
33:18justement,
33:18sur cette guerre
33:19puisque Volodymyr Zelensky
33:20aujourd'hui
33:20est le chef de guerre
33:21des Ukrainiens
33:22et on l'entendait,
33:24je le répète,
33:24ces Ukrainiens
33:24qui sont en colère
33:25contre cette corruption
33:27donc effectivement,
33:27cela peut ainsi
33:28impacter l'avenir
33:30à la fois de l'Ukraine
33:31et du...
33:31Bien sûr,
33:32mais s'il y a une preuve
33:33que Zelensky
33:34a même savé
33:35ce qui se passe,
33:37il va absolument
33:37se démissionner.
33:39C'est impossible
33:39qu'il reste en fait.
33:41Dans ces cas,
33:42on va se poser
33:42les questions
33:43qui vont arriver
33:44à sa place
33:44et quelle sera
33:45la politique.
33:46En tous les cas,
33:47l'Ukraine,
33:47les Zelensky
33:47ne sont pas...
33:48Ils ne sont pas
33:51toutes seules,
33:52ils sont avec
33:52tout le soutien
33:53de l'Union européenne
33:54et ils sont...
33:56J'ai oublié
33:56les mots en français,
33:57mais passons.
33:59Mais je suis complètement
34:00d'accord avec Michel
34:01sur la faillite
34:03de l'Ukraine
34:03et aujourd'hui,
34:04ce qu'Arnaud a dit
34:05est tout à fait vrai,
34:07tous ces argents,
34:08les pensions,
34:09les retraites,
34:09ils sont payés
34:10par l'argent européen.
34:11Donc la question,
34:14maintenant,
34:14avec cette information,
34:16est-ce que l'Europe
34:16va continuer
34:17à donner l'argent
34:18à l'Ukraine
34:19ou ils vont demander
34:21certaines preuves
34:22que l'argent
34:22va venir demain ?
34:25Un véritable contrôle,
34:26on va voir d'ailleurs
34:27demain si Emmanuel Macron
34:28qui reçoit
34:29Volodymyr Zelensky
34:30échangera avec le président
34:31ukrainien
34:32sur cette question-là.
34:33Il y a une dernière chose
34:35aussi sur Marco Rubio
34:36qui cette semaine
34:37a déclaré que les sanctions
34:38contre la Russie
34:39ne fonctionnent pas
34:40et donc on sent quand même
34:41les taux se resserrer
34:42sur Zelensky.
34:44Bon,
34:44on continuera
34:45à suivre tout cela.
34:47Je le disais,
34:47on va voir si le sujet
34:48est abordé demain
34:49avec Emmanuel Macron
34:50contrairement à l'annonce
34:52de Nouvelle Z.
34:52Pas publiquement.
34:54Pas publiquement.
34:54ce sera l'annonce
34:56de Nouvelle Z,
34:57à mon avis.
34:58On verra.
34:59Oui, parce qu'il y a
34:59l'argument,
35:00il y a deux choses.
35:01Vous allez entendre
35:02l'argument qui va dire
35:03vous voyez le bureau
35:04anti-corruption,
35:06ça fonctionne déjà.
35:06Ça fonctionne,
35:07c'est ça,
35:08il y a une volonté
35:08d'assainir le pays.
35:09Oui, mais de l'autre côté,
35:10je pense qu'on l'a mentionné
35:12quand même,
35:13c'est connu qu'il y avait
35:13de la corruption
35:14depuis longtemps en Ukraine.
35:16Ça met à mal.
35:18Bravo de lutter
35:19autant contre la corruption.
35:20Voilà, je pense que
35:22c'est l'image de Nora
35:23et la parole des Nora.
35:24C'est plutôt ça exactement.
35:25Donc sur le soutien
35:26dans l'opinion publique aussi,
35:28je pense que ça met la pression.
35:29Ça fait quand même
35:294 ans aussi.
35:30Je vous félicite
35:31pour votre intégrité.
35:32Oui, c'est ça.
35:33Et des aides
35:35qui vont certainement
35:35être annoncées.
35:37Comme les aides à Gaza.
35:38Ça, je voulais
35:39qu'on s'y intéresse aussi.
35:40Si, avant ça,
35:41est-ce que je peux ajouter
35:42juste une chose ?
35:42Mais bien sûr.
35:44Ça m'intéressait,
35:45j'ai regardé
35:45quel pays
35:46dont plus d'argent
35:46est l'Ukraine aujourd'hui.
35:48Et selon les informations
35:49que je trouvais,
35:50c'était l'Allemagne,
35:53c'est peut-être
35:54une coïncidence
35:55et c'est un hasard,
35:56mais Friedrich Mertz,
35:58il a travaillé
35:58pour une société
35:59qui s'appelle BlackRock.
36:01Une société
36:01qui est connue
36:02à devoir
36:03d'actions
36:05de stock,
36:07comment dire,
36:08des actions
36:09des entreprises
36:11de la construction
36:11de l'Ukraine.
36:12Pas seulement,
36:13mais aussi
36:13les entreprises
36:14de complexes militaires
36:15industriels.
36:17Par exemple,
36:17comme Lockheed Martin,
36:18etc.
36:20Et c'est aussi
36:21laquelle...
36:21Quelle est la plus grande société
36:22aux Etats-Unis ?
36:23Aux Etats-Unis,
36:23exactement.
36:24C'est aussi le cas
36:24de Boris Johnson
36:25qui a joué
36:26un énorme rôle
36:27qui n'a pas laissé
36:29l'Ukraine signer
36:30un accord d'épée
36:31en 2022.
36:32Et après,
36:33selon le gardien,
36:34il a été payé
36:34un million de sterling
36:36par une société
36:37producteur
36:39des armements
36:40qui fournit
36:41les armements
36:41en Ukraine.
36:42Donc on peut
36:43se poser aussi
36:43les questions
36:44qui est derrière
36:45et pourquoi
36:46ce scandale
36:47de corruption.
36:48Elle est juste
36:48maintenant
36:49on vient de sortir
36:50quand tout le monde sait.
36:50Bon, écoutez,
36:52on va suivre
36:52parce qu'effectivement
36:53il y a des éléments
36:53qui commencent à sortir.
36:55On l'entend sur le plateau
36:56de leur inter.
36:57Je le disais,
36:57des aides à l'Ukraine
36:58et des aides aussi
36:59à Gaza.
37:00Aides annoncées
37:01en début de semaine
37:02lorsque Mahmoud Abbas,
37:04le chef de l'autorité
37:04palestinienne,
37:05s'est déplacé à Paris
37:07aux côtés
37:07d'Emmanuel Macron.
37:08Emmanuel Macron
37:08que nous allons écouter
37:09tout de suite.
37:10A Gaza,
37:13la priorité
37:14va à l'urgence humanitaire.
37:16L'acheminement immédiat,
37:18sûr et sans entrave
37:19de l'aide humanitaire
37:20dans toute la bande
37:21de Gaza
37:21doit être assuré.
37:23Sous l'égide
37:23des Nations Unies,
37:25dans le respect
37:25des principes
37:27du droit international
37:28humanitaire.
37:30A cet égard,
37:31la France contribuera
37:32une nouvelle fois
37:32à hauteur de 100 millions
37:33d'euros
37:34à la réponse humanitaire
37:35pour 2025.
37:37Des livraisons
37:37de frais humanitaires
37:38d'urgence
37:39seront effectués
37:40pour livrer
37:42plusieurs centaines
37:43de tonnes
37:43de compléments alimentaires,
37:45notamment pour les enfants,
37:47ainsi que des médicaments
37:48et des équipements médicaux.
37:50Voilà,
37:51100 millions d'euros.
37:51Vous demandez aux Français
37:52de vous serrer la ceinture,
37:53mais là,
37:54c'est le fait du prince.
37:54100 millions d'euros
37:55à Gaza.
37:56Et alors,
37:57regardez,
37:57nous sommes allés
37:58sur le site officiel
38:00du Quai d'Orsay,
38:02du ministère des Affaires étrangères,
38:04et qu'est-ce qu'on apprend ?
38:05On apprend
38:06que depuis le 7 octobre,
38:07la France a versé
38:0895 millions
38:10sur deux ans
38:11à l'UNRA.
38:12L'ONU,
38:13je vous le rappelle,
38:14qui avait confirmé
38:14l'implication
38:15de neuf terroristes
38:16dès le 7 octobre.
38:17Proximité de l'UNRA
38:18et des terroristes
38:19du Hamas,
38:20elle est connue.
38:21Et on voit que,
38:21finalement,
38:22depuis le 7 octobre,
38:23la France soutient
38:24très directement,
38:25à hauteur de 95 millions,
38:27donc je le répète,
38:28l'UNRA.
38:29On va en parler,
38:30si vous le voulez bien,
38:30avec Alain Destetsch.
38:32Il est sénateur,
38:33honoraire belge,
38:35pardonnez-moi,
38:35médecin,
38:36et ancien secrétaire général
38:38de Médecins Sans Frontières.
38:40Et il connaît bien,
38:41justement,
38:41cette question des ONG,
38:43notamment dans la bande de Gaza.
38:45Merci Alain Destetsch
38:46d'avoir accepté
38:48notre invitation
38:48dans l'heure interne
38:49cet après-midi.
38:50Je le disais,
38:51l'humanitaire,
38:52vous connaissez par cœur,
38:53vous avez été
38:54ancien secrétaire général
38:55de Médecins Sans Frontières.
38:5695 millions de la France
38:59donnés à l'UNRA
39:00depuis le 7 octobre.
39:02Sauf que l'UNRA,
39:03là aussi,
39:04vous le connaissez bien,
39:05a des liens
39:05avec les terroristes du Hamas.
39:08Oui, l'UNRA
39:09est une organisation
39:10complètement biaisée
39:12depuis longtemps
39:13et encore plus
39:13depuis le 7 octobre.
39:15Où effectivement,
39:16il ne faut pas oublier
39:16que l'UNRA
39:17travaille quasi exclusivement
39:19avec du personnel palestinien
39:21et donc forcément,
39:22du personnel palestinien
39:23à Gaza,
39:24ça veut dire
39:24une grande partie d'entre eux
39:25ou une sympathie
39:27avec le Hamas
39:28et effectivement,
39:29Israël a démontré
39:30qu'un certain nombre
39:31avait des liens
39:32avec les terroristes.
39:34Mais c'est plus grave
39:35que ça,
39:35si vous voulez,
39:36parce que tous les programmes
39:37de l'UNRA
39:38sont complètement biaisés.
39:40L'enseignement à Gaza
39:41est financé par l'UNRA.
39:43On sait que l'enseignement
39:44est aussi une pépinière
39:46de terroristes
39:46puisque les jeunes
39:48sont élevés
39:49dans la haine d'Israël
39:50et dans la détestation
39:51des Juifs.
39:52Et donc moi,
39:53je ne comprends pas
39:54pourquoi la France
39:54continue à financer l'UNRA.
39:56Donald Trump
39:57a arrêté
39:58et je crois
39:59qu'on doit trouver
39:59d'autres moyens
40:00pour l'aide humanitaire
40:01à Gaza
40:02et en Palestine.
40:05De Gaza,
40:06il semble-t-il,
40:06il y a un véritable problème.
40:08On parlait de l'UNRA,
40:10il y a aussi
40:11médecins sans frontières
40:12pour qui vous avez travaillé.
40:14Aujourd'hui,
40:15vous dénoncez d'ailleurs
40:15une compromission
40:16très dangereuse.
40:18Oui,
40:19nous avons fait
40:20l'analyse
40:21d'une centaine
40:22de comptes Facebook
40:23du personnel
40:24de Médecins sans frontières
40:25à Gaza
40:26et un grand nombre
40:28d'entre eux
40:28ont approuvé
40:29le 7 octobre,
40:31s'en sont réjouis
40:32et en ont même fait
40:33l'apologie,
40:34si vous voulez.
40:35C'est des tweets
40:35ou des posts Facebook
40:37qui relaient carrément
40:39la propagande
40:40terroriste du Hamas.
40:42C'est d'autant plus
40:43regrettable
40:44que Médecins sans frontières
40:45jouit évidemment
40:46d'une excellente réputation.
40:47Mais là,
40:48je crois qu'à Gaza,
40:49elle a littéralement
40:49perdu son âme.
40:51Elle a choisi clairement
40:52le camp des Palestiniens
40:54et en fait
40:55le camp du Hamas
40:56puisqu'il est impossible
40:57de travailler à Gaza
40:59sans être sous la férule
41:01et sous la coupe du Hamas.
41:03Et puis,
41:04quand on analyse
41:05les tweets
41:06de Médecins sans frontières,
41:07on voit qu'ils sont
41:08tous hostiles à Israël
41:10et aucun tweet
41:12de MSF
41:12n'a demandé
41:13la libération des otages.
41:14Donc c'est vraiment
41:15regrettable
41:16que cette organisation
41:17qui a un mandat
41:18humanitaire
41:19qui devrait être impartial
41:21a choisi son camp
41:22dans le conflit
41:23entre Israël
41:24et le Hamas.
41:25Merci beaucoup Alain
41:26d'Estech,
41:27sénateur honoreur belge,
41:28d'avoir accepté
41:29d'être avec nous
41:32dans leur inter
41:33puisque c'est majeur
41:34ce que vous nous avez dit.
41:36100 millions,
41:36on le disait,
41:37le fait du prince
41:37d'Emmanuel Macron.
41:39Mais rendez-vous compte,
41:40je vais vous donner
41:40un exemple très concret.
41:41Moi, je suis père de famille,
41:42quand mon fils me dit
41:43je voulais acheter des bonbons,
41:44combien ça coûte ?
41:453 euros,
41:46je te donne 10 euros,
41:47tu me rends 7 euros,
41:48je vérifie,
41:49je regarde les bonbons.
41:49Il y a un contrôle,
41:51c'est assez idiot
41:51et assez basique
41:52ce que je dis.
41:53Les bonbons aussi.
41:55Pour schématiser
41:58vraiment au maximum,
42:00ce qui nous interroge,
42:00c'est ces 100 millions d'euros.
42:02On les annonce
42:02mais derrière,
42:03il n'y a pas de contrôle.
42:04On voit les véritables problèmes
42:05posés par ces agences humanitaires.
42:09Donc voilà,
42:09il y a une vraie question,
42:10Michel Fayad.
42:10Oui,
42:11il y a ce problème-là
42:12et Monsieur l'a très bien expliqué.
42:15Simplement,
42:15il y a aussi un autre problème,
42:17c'est qu'en réalité,
42:18vous savez,
42:19l'UNROI a été créée en 1948
42:20et donne l'équivalent de salaire
42:22à tous ceux qui sont inscrits
42:24auprès de l'UNROI
42:24et pas seulement ceux de Gaza,
42:27ceux de Gaza,
42:27de Cisjordanie,
42:29du Liban,
42:29de Syrie
42:30et d'ailleurs.
42:31Et donc,
42:31ils viennent,
42:32ils s'inscrivent auprès de l'UNROI
42:33et ils reçoivent une aide
42:34qui est l'équivalent d'un salaire.
42:36Et dans une région
42:37où le dollar pèse énormément
42:38parce qu'il y a une dévaluation
42:41de toutes les monnaies,
42:42que ce soit la livre syrienne,
42:45la livre libanaise,
42:47les monnaies qui circulent ici et là,
42:49eh bien,
42:50avoir des dollars,
42:50parce que l'UNROI paye en dollars,
42:52ça vous donne un pouvoir d'achat
42:54et une puissance extrêmement importante.
42:55Et comme ils sont réfugiés
42:56de père en fils,
42:57ce qui n'existe nulle part ailleurs,
43:00eh bien,
43:01ils touchent cette aide financière
43:03de l'UNROI,
43:04de père en fils.
43:04Donc,
43:05ce n'est pas un scandale uniquement
43:06sur les 100 millions
43:07qu'Emmanuel Macron veut donner maintenant.
43:09En réalité,
43:10c'est un scandale depuis 1948.
43:12Et donc,
43:14aussi,
43:14ça empêche
43:15que les réfugiés palestiniens
43:17se trouvant sur...
43:18S'intègrent dans les territoires.
43:20S'intègrent dans les territoires.
43:21Ou alors,
43:22quittent même
43:22et aillent travailler
43:23dans les pays d'Arabes du Golfe.
43:24Parce que,
43:25par exemple,
43:26les réfugiés qui sont en Syrie,
43:28pourquoi est-ce qu'ils resteraient en Syrie ?
43:30Pour les prendre leur...
43:31S'ils n'étaient pas payés
43:32par l'UNROI,
43:33ils pourraient aller travailler à Dubaï
43:34comme la plupart des autres habitants
43:36de la région.
43:37C'est vrai.
43:37On va revenir d'ailleurs en Syrie
43:38dans un instant.
43:39Mais c'est vrai que
43:39ce que nous nous disons aussi
43:41en France,
43:41c'est qu'on sait que la France
43:43traverse une période compliquée
43:45au niveau du budget.
43:46Et vous avez le chef de l'État
43:47qui distribue 100 millions.
43:48On peut se poser la question déjà.
43:50Surtout qu'on s'enlènera,
43:52ce qu'a dit Michel,
43:53est excellent.
43:54Ils cherchent à perpétuer
43:55le problème des réfugiés
43:57et non pas de le régler.
43:59Le secrétaire général
44:00ou l'ancien secrétaire général
44:01de Médecins sans frontières
44:02a très bien expliqué
44:03qu'on ne travaille pas à Gaza.
44:05Aucune organisation humanitaire
44:07ne peut travailler à Gaza
44:09sans être d'une certaine façon
44:10ou affilié ou accrédité
44:12par le Hamas.
44:14Sinon, ils se font...
44:15Auprès du ministère des Affaires Sociales.
44:17C'est évident.
44:20Maintenant, donner 100 millions d'euros,
44:22ce n'est pas ça qui va changer
44:24la face de la France.
44:25Mais bon, il y a des pays
44:26tellement riches...
44:26Oui, mais si vous donnez
44:27100 millions d'euros aux agriculteurs,
44:28ça peut changer la face de la France.
44:30Il y a des pays tellement riches
44:31comme le Qatar,
44:32comme les Émirats,
44:33qui débordent de cash
44:36alors que nous,
44:36on a 3 000 milliards de dollars de dettes.
44:39C'est plutôt à eux, des Gazas,
44:41plutôt qu'à la France
44:42qui a des fausses...
44:43Mais rien n'a de sens.
44:45Rien n'a de sens.
44:46Et c'est vrai que...
44:47Ça permet à la France
44:48ou à la France
44:49ou au président de la République...
44:51100 millions d'euros, la photo.
44:52Voilà.
44:53D'être sur la photo.
44:54Il faut faire attention
44:54à ces effets d'annonce.
44:55En fait, c'est ça.
44:56Les Français regardent ça
44:57et se disent,
44:58OK, si c'est pour vraiment
44:59de l'aide humanitaire,
45:00de la reconstruction,
45:01mais là,
45:02on ne sait pas exactement
45:03où va l'argent.
45:04On a vu aussi,
45:05est-ce que finalement,
45:06tout ça sert au final à...
45:08Bon, on nous parle
45:09d'aide humanitaire,
45:10mais est-ce que ça aide
45:11des sympathisants du Hamas?
45:13On a vu à quel point
45:14le Hamas,
45:15ça peut être implanté
45:16pendant des années et des années.
45:17Rappelez-vous,
45:18Yahya Sinoir
45:19qui a été tué,
45:20qui était le solidaire du Hamas,
45:22qui avait été emprisonné,
45:23qui est sorti des années plus tard
45:24et qui a été l'architecte
45:26du 7 octobre.
45:27Donc, on voit
45:27que c'est implanté,
45:28d'où le fait de s'assurer
45:29de ne pas contribuer
45:31d'une façon ou d'une autre
45:32quand on n'est pas certain,
45:34justement,
45:35où va l'argent.
45:35Et Mahmoud Abbas lui-même
45:38a participé au 7 octobre
45:39via les brigades
45:40des martyrs d'Al-Aqsa
45:41qui ont été fondées
45:43par Marouane Barghouti,
45:44dont une certaine gauche
45:45en France veut la libération.
45:46D'où,
45:47Xenia Federova,
45:48peut-être pour conclure,
45:49cette nécessité
45:50d'avoir toutes ces informations
45:52en tête,
45:52que les Français comprennent
45:54quelle est la situation
45:55puisque,
45:56in fine,
45:57ça reste l'argent des Français.
45:58Les Français,
45:59je pense,
46:00méritent
46:01de dire quelque chose
46:03sur tous ces sujets.
46:04La problématique aujourd'hui,
46:06ce que personne ne demande
46:07les Français,
46:08s'ils sont d'accord
46:09avec le somme de l'argent
46:11qui sont envahés,
46:12soit à l'Ukraine,
46:13soit à la Palestine,
46:14je pense qu'il y a
46:16un manque de cette connexion
46:18avec les Français,
46:20les personnes les demandent
46:21et c'est très dangereux.
46:23Pourquoi ?
46:24Parce qu'un jour,
46:25ça peut sortir
46:27dans une façon
46:29de manifestation
46:30ou quelque chose
46:31de beaucoup plus dur.
46:33Je pense que c'est ça
46:34ce qui manque aujourd'hui,
46:35c'est d'essayer
46:36de reconnecter en fait,
46:38surtout quand ils demandent
46:39aux Français
46:39de tenir fort
46:42et ils cherchent toujours
46:44plus et plus d'argent
46:45et beaucoup plus
46:46et plus d'impôts,
46:47etc.
46:48Donc les gens
46:49ne peuvent pas tenir ça
46:50jusqu'à fin.
46:51Je suis complètement d'accord
46:52avec Arnaud.
46:53Il y a plein de pays
46:53qui peuvent aussi...
46:54Exactement.
46:55On se demande pourquoi
46:55le Qatar et les Émirats
46:56Arabes Unis,
46:57eux, ne mettent pas la main
46:58à la poche
46:58et nous le savons,
46:59ils pourraient.
47:00Alors que nous,
47:01on nous dit à longueur de temps
47:02que nous sommes dans
47:03des difficultés financières
47:04majeures.
47:05Cette information,
47:06pour terminer,
47:07et c'est vous,
47:07Michel Fayyad,
47:08qui nous avait alerté,
47:09information majeure.
47:10On se souvient,
47:11nous parlions d'Emmanuel Macron.
47:12Il y a 6 mois,
47:13il recevait en grande pompe
47:14à l'Elysée
47:15celui qu'on a appelé
47:16le nouvel homme fort
47:17du pouvoir syrien,
47:18c'est Abu Mohamed Al-Joulani,
47:21ex-meneur d'Al-Qaïda
47:22en Syrie.
47:24On nous a vendu
47:25un homme progressiste.
47:27Il a rencontré
47:28Donald Trump.
47:29Déradicalisé.
47:30Déradicalisé.
47:31Voilà comment on nous l'a vendu.
47:33Mais accrochez-vous,
47:34et c'est vous,
47:34Michel Fayyad,
47:35qui nous avez alerté,
47:36le ministre israélien
47:37des Affaires étrangères
47:38a dénoncé,
47:38ça s'est passé vendredi,
47:39une initiative intolérable
47:40du pouvoir syrien.
47:42Le ministre de la Culture,
47:43la direction de la Culture à Alep,
47:45en collaboration avec la troupe,
47:47alors Al-Hard,
47:48la terre palestinienne,
47:49je le dis en français,
47:50vous invite à assister
47:52à la cérémonie nationale
47:53intitulée
47:54le déluge d'Alaska.
47:55C'était prévu à 17h
47:56à la maison du livre national d'Alep.
47:59Le déluge d'Alaska
48:00étant le nom donné
48:01à l'opération terroriste
48:02du 7 octobre.
48:03Voilà.
48:04Il est important de le préciser.
48:05Et l'invitation a été repérée
48:07par le ministre des Affaires
48:08étrangères israélien.
48:11Donc l'événement n'a pas eu lieu.
48:14On va peut-être voir la réaction
48:15du ministre des Affaires étrangères
48:17israélien,
48:18qui pointe le fait
48:21que son ministère de la Culture,
48:22avec le public,
48:23a fait une fête nationale
48:24célébrant le massacre
48:25du 7 octobre.
48:26Donc qu'est-ce que ça veut dire,
48:27Michel Fayyad,
48:28aujourd'hui ?
48:28Ça veut dire que la France,
48:29et pas seulement d'ailleurs
48:30l'Occident en général,
48:31fait toujours preuve
48:31d'une grande naïveté
48:33en donnant du crédit
48:34au nouveau pouvoir en place.
48:36Comment soutenir
48:36ce soutien de l'Occident
48:38à cet homme
48:39qui est un terroriste ?
48:40Est-ce qu'on est
48:41terroriste un jour,
48:42terroriste toujours ?
48:42Est-ce qu'on peut se déradicaliser ?
48:44C'est là toute l'interrogation.
48:45Il est terroriste toujours
48:46puisqu'il a massacré
48:47également les Zalaouites
48:49au mois de mars
48:49et les Druzes
48:50au mois de juillet.
48:51Et il a fait également
48:52le plus grand attentat
48:53contre une église chrétienne
48:54de l'histoire de la Syrie,
48:56là, en décembre dernier.
48:57Et donc, il y a quand même
48:58beaucoup de choses
48:59qui montrent en fait
49:02qu'il n'a pas réellement changé
49:03malgré les belles paroles.
49:05Il faut quand même dire aussi
49:06qu'il a le soutien
49:07des pays arabes du Golfe
49:08et de la Turquie.
49:09Les pays arabes du Golfe
49:10et de la Turquie
49:11sont en réalité
49:13les plus grands acheteurs d'armes.
49:15On revient au complexe
49:16militaire et industriel.
49:17Mais sont les plus grands
49:17acheteurs d'armes
49:18des États-Unis
49:19et de la France.
49:20Et donc, un flux de fait
49:21dans la politique étrangère
49:22américaine et française.
49:24Et donc, quand ces pays
49:25demandent aux Américains
49:27et aux Français
49:27et aux Britanniques
49:28et bien d'accepter Joulani
49:30parce que c'est leur poulain,
49:32et bien malheureusement,
49:34les Américains,
49:34les Britanniques
49:35et les Français
49:36s'exécutent
49:36et acceptent donc
49:38que Joulani soit
49:39ce bon représentant.
49:40Sauf qu'il y a des choses
49:41qui ne trompent pas.
49:42Par exemple, il dit
49:43que le nom de son organisation
49:45demeure Hayat Harir El-Sham.
49:47Sham signifiant le Levant
49:48et le reste signifiant en fait
49:49l'organisation de la libération
49:51du Levant.
49:51Ce qui signifie
49:52la suppression d'Israël de la carte
49:54et la suppression du Liban
49:55de la carte.
49:56C'est pas l'assassin
49:59de Samuel Paty
49:59qui avait des liens
50:00justement avec ça ?
50:01Oui, bien sûr.
50:02Et même après le 13 novembre
50:05dont on vient de célébrer
50:06l'anniversaire,
50:08c'était la seule organisation
50:09en Syrie
50:09qui n'avait pas
50:10condamné les attaques.
50:12Donc il y a quand même
50:13beaucoup de choses
50:13qui nous montrent
50:14que cette idéologie
50:16est toujours la même.
50:17Mais peut-être que Donald Trump
50:18se dit qu'il va pouvoir
50:19effectivement faire pression
50:20sur ce président syrien,
50:22notamment pour les accords
50:23d'Abraham.
50:23J'imagine peut-être.
50:24Vous n'avez pas vu l'extrait
50:24avec Trump quand il reçoit.
50:26Il reçoit, il reçoit.
50:27On va conclure avec ça
50:28parce qu'on va rendre à l'heure.
50:29Il reçoit Aljeun,
50:30il lui donne son parfum.
50:31En revanche,
50:32il lui donne son parfum.
50:33Il met le parfum,
50:34il lui fait ça c'est pour vous.
50:35Et puis il lui donne
50:36un autre parfum
50:36et je dis celui-là
50:38c'est pour votre femme.
50:39Et puis il lui dit
50:39vous avez combien de femmes ?
50:41Il a quand même fait passer
50:45sur la porte,
50:46sur le côté.
50:47Quand même,
50:47on le reçoit.
50:48On aurait pu terminer
50:50avec cette séquence
50:50effectivement
50:51qui a fait le tour
50:52des réseaux sociaux.
50:52Il fait un IRM
50:57et il dit,
50:59le journaliste lui demande
51:00alors votre IRM
51:01comment se passait ?
51:02Il dit fantastique.
51:04Le docteur a dit
51:04qu'il n'a jamais vu
51:05un si bon résultat
51:06de toute sa carrière professionnelle.
51:08C'est extraordinaire.
51:10On finit avec cette touche.
51:11Un conseil aux téléspectateurs,
51:13il ne faut jamais se gêner
51:14les autres ne se gênent pas.
51:16Un grand merci.
51:17On doit rendre à l'heure.
51:19Merci de terminer
51:19avec ce sourire.
51:20Ça fait du bien.
51:21Merci Arnaud.
51:21Merci Xélia.
51:22Merci Karima.
51:23Michel Fayad,
51:23un grand merci.
51:24Tout de suite,
51:24l'actualité continue.
51:26C'est Thierry Cabane,
51:27Punchline Weekend.
51:29Tout de suite.
51:30Ce soir,
51:31je vous retrouve à 21h
51:32pour 100% Politique Weekend.
51:35A très vite sur CNews.
51:38Sous-titrage Société Radio-Canada
51:40Sous-titrage Société Radio-Canada
51:40Sous-titrage Société Radio-Canada
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