Passer au playerPasser au contenu principal
Les invités d’Olivier de Keranflec’h décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les dimanches à 16h

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Chers amis, bonjour, bienvenue dans votre rendez-vous du dimanche, l'heure inter, là où vous entendrez des décryptages que vous n'entendrez pas ailleurs.
00:08Et pour cela, Xenia Federova est avec nous, ma chère Xenia, bonjour.
00:11A vos côtés, Karima Bric, bonjour ma chère Karima.
00:16Bonjour Olivier.
00:16Rachel Kahn est également avec nous, bonjour Rachel.
00:18Et Michel Fayad, bonjour Michel.
00:20On va revenir dans un instant, bien évidemment, sur cette perspective de libération des otages.
00:25Mais avant, un point sur les dernières informations et c'est avec vous, Michel Dos Santos.
00:30Mon cher Michel, bonjour.
00:31Bonjour Olivier, bonjour à tous.
00:32Deux ans, jour pour jour, après les attaques du Hamas, presque jour pour jour après les attaques du Hamas en Israël.
00:37Une grande marche a lieu en ce moment même à Paris.
00:40Objectif, rendre hommage aux victimes et réclamer la libération des 48 otages encore retenus à Gaza.
00:45Parmi les manifestants, des familles d'otages et de victimes ou encore des représentants de la communauté juive.
00:50D'autres rassemblements se tiennent également dans des villes européennes comme Londres, Rome ou encore Bruxelles.
00:55Les discussions entre Israël et le Hamas sont reportées à deux mains.
00:59Les négociateurs israéliens arrivent ce soir au Caire pour discuter notamment de la libération des otages.
01:05En cas d'accord, les bombardements de l'armée israélienne devront cesser, a estimé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.
01:12Enfin, à Rome, des manifestants pro-palestiniens ont tagué hier une statue du pape Jean-Paul II sur le monument.
01:19Ces mots fascistes de merde en italien accompagnés du marteau et de la fossie, symbole communiste.
01:25Pour la première ministre italienne, Giorgia Meloni, cet acte indigne a été commis par des personnes aveuglées par leur idéologie.
01:31La veille, un kéfier palestinien avait déjà été accroché sur la statue de Jean-Paul II.
01:36Merci Mickaël.
01:37Et cette information absolument hallucinante, un geste profondément choquant.
01:41Puisque quand on connaît Jean-Paul II, défenseur de la paix, qualifié de fasciste.
01:45Alors ça, Xenia Fédoroma, c'est typiquement quelque chose que l'on voit aujourd'hui en Occident,
01:50qui vous échappe et que vous ne comprenez absolument et qui vous choque profondément, bien évidemment.
01:54Absolument.
01:55Mais en fait, on se pose la question, qu'est-ce que c'est l'antifa finalement ?
02:00Parce que c'est juste ridicule faire ça.
02:04Et c'est un peu la violence sous un prétexte moral, on peut dire.
02:09Donc pour dire qu'ils sont antifascistes, ils se permettent de faire en fait un peu tout.
02:14Et qui n'est pas eux, absolument sont les fascistes.
02:18C'est juste incroyable.
02:20C'est exactement ça.
02:21Et ce sont les mêmes.
02:22D'ailleurs, Rachel Kahn, on y reviendra, qui s'opposent au plan de paix de Donald Trump aujourd'hui au Moyen-Orient.
02:28Ce sont ceux, voilà, on a vu, qui qualifient Saint-Jean-Paul II de fasciste.
02:34Absolument choquant, bien évidemment.
02:36En tout cas, nous allons revenir sur cet espoir, mais cette prudence aussi.
02:41Prudence et espoir de voir les derniers otages libérés de la bande de Gaza après la prise de parole.
02:47C'était hier soir de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien.
02:51Alors c'est vrai qu'on l'a senti confiant.
02:54Toujours est-il que les négociateurs israéliens vont partir dès ce soir en Égypte pour entamer des discussions dès demain à Gaza.
03:01On va en parler tout de suite.
03:02Je vous propose de réécouter Benyamin Netanyahou, justement.
03:04Comme je l'ai toujours dit aux familles et aux otages, nous ne vous avons pas oublié un seul instant.
03:13Il m'est arrivé de rencontrer les familles des otages.
03:15Nous avons vu leur détresse, leur douleur.
03:17Et nous sommes avec eux dans leur prière.
03:21Bientôt, ils pourront prendre dans leurs bras leurs enfants, leurs proches et ceux qui sont décédés les enterrer.
03:26En premier, le Hamas libérera tous les otages et Tzahal continuera à garder la mainmise sur les zones importantes.
03:41Certains disent que le Hamas était déjà prêt à libérer tous les otages, sans que nous nous retirions de la zone.
03:46C'est un mensonge.
03:53Quand je demandais la libération des otages, sans se retirer, on me répondait que c'était trop beau pour être vrai.
04:00Aujourd'hui, je vous dis, avec l'aide de Dieu, cela se passera très bientôt.
04:09Alors c'est vrai que Benyamin Netanyahou, on le voit confiant.
04:12Cela résonne avec la déclaration de Donald Trump la veille, bien évidemment.
04:16On sait aussi que sur le terrain, l'armée change de positionnement.
04:20Rachel Kahn, je le disais, il y a quand même des signaux d'espoir, finalement,
04:24de voir les derniers otages libérés de la bande de Gaza.
04:29Et d'un seul coup, là, effectivement, cela se précise, bien qu'il faille rester prudent.
04:34Oui.
04:35De toute façon, tant que le Hamas existera, il n'y aura pas la paix.
04:40Donc aujourd'hui, on est à ce moment-là.
04:42On est un bon nombre à être bloqués au 7 octobre 2023.
04:48Et c'est vrai qu'on peut avoir une pensée pour les otages.
04:51Et j'en connais quelques-uns d'eux, notamment.
04:54Un pianiste qui s'appelle Alon Aurel et Elkana, qui a des liens aussi avec la France,
04:59puisque sa tante habite en France.
05:02Pensez aux familles, pensez aux victimes.
05:04Mais le Hamas a fait d'autres victimes.
05:05La première victime, c'est la vérité.
05:11Le Hamas s'est attaqué à la vérité.
05:13Le Hamas s'est attaqué au réel.
05:15A fait toute une stratégie de communication.
05:18Et ensuite, le Hamas s'est attaqué au monde libre, via cette communication.
05:21Et aujourd'hui, nous avons des porte-parole du Hamas,
05:25et notamment au sein de nos institutions en France, avec LFI.
05:28Et Trump a compris le langage qu'il fallait adopter face à des terroristes.
05:33Le seul langage possible face à des terroristes, c'est la pression.
05:37C'est un langage de force.
05:39Contrairement à ce que nous avons pu avoir au Quai d'Orsay,
05:43ou avec notre président de la République,
05:45qui a donné des gages avec l'ouverture de cette porte au palestinisme,
05:48et en reconnaissant un État palestinien au moment où, sous la terre de Gaza,
05:53il y a ses otages.
05:55Donc c'est une honte pour la France.
05:56C'est une honte aussi pour l'ONU.
05:58Parce que normalement, il n'a pas rempli sa mission.
06:00Il devait normalement générer la paix pour l'UNICEF, pour l'UNRWA, pour la CPI, etc.
06:05Mais aujourd'hui, tant que le Hamas sera encore là,
06:09il n'y a pas de paix possible avec ces terroristes.
06:11Alors ce que l'on constate, effectivement, c'est que les lignes ont bougé
06:14grâce à cette pression à la fois de Donald Trump et de Benjamin Netanyahou.
06:17Là encore, on va y revenir, mais peut-être un mot avec vous, Michel Fayad.
06:23On va s'intéresser à ce fameux plan de paix.
06:25On va voir ce que l'organisation terroriste a accepté déjà à l'antenne.
06:32Le cessez-le-feu et retrait israélien.
06:34Le Hamas qui salue les efforts pour mettre fin à la guerre
06:37et qui réaffirme son rejet de toute occupation.
06:39Libération des otages et prisonniers sous 72 heures approuve le principe.
06:43Là, c'est en train d'être joué, c'est ce qu'on voit,
06:45mais évoque des conditions de terrain nécessaires à la mise en œuvre.
06:48Négociation et médiation se déclarent disponibles à entrer immédiatement dans les négociations
06:52par l'intermédiaire des médiateurs afin de discuter des modalités.
06:55Et il y a la question de l'administration de Gaza, on y reviendra.
06:58Approuve la remise de l'administration de Gaza à un organisme palestinien indépendant
07:02basé sur un consensus national et soutenu par un appui arabe et islamique.
07:06Alors, au regard de votre expertise, Michel Fayad,
07:09est-ce qu'effectivement ce plan de paix pour Gaza,
07:13après la libération, puisque ce sera dans un deuxième temps,
07:16il est faisable ? Est-ce qu'on peut espérer à la fois un cessez-le-feu
07:19et pourquoi pas la paix derrière, puisque c'est la question qui se pose aussi aujourd'hui ?
07:23Écoutez, il y a deux choses, je pense.
07:25La première, c'est que les pays arabes du Golfe ont certainement payé
07:28ou déjà ont payé peut-être le Hamas.
07:31Parce que le Hamas, comme toutes les organisations terroristes islamistes,
07:33sont des mercenaires.
07:34Et donc, ils reçoivent de l'argent pour accepter quoi que ce soit.
07:38Et il y a une deuxième chose qu'il faut bien comprendre,
07:40c'est que, en fait, la devise du Hamas, c'est celle des frères musulmans.
07:44Et la devise des frères musulmans, c'est de prendre toutes les armes nécessaires
07:48pour tuer et massacrer les mécréants.
07:51Et au niveau de ce territoire-là, en tout cas, ce sont les Juifs.
07:54Donc, ils ne remettront jamais, jamais, jamais leurs armes.
07:59Ça, il faut enlever cela de notre tête.
08:01Et c'est pour ça que Benyamin Netanyahou a dit, quoi qu'il arrive, nous, nous irons jusqu'au bout.
08:06Donc, pour vous, vous nous dites, de toute façon, la démilitarisation ne se fera que par la force.
08:11Ils ne remettront jamais leurs armes de manière pacifique.
08:14Et je vais vous donner une preuve.
08:15C'est que l'année dernière, quand le Hezbollah avait accepté le cessez-le-feu
08:19entre le gouvernement libanais et le gouvernement israélien,
08:22ce qui participe au gouvernement libanais,
08:24eh bien, un an plus tard, quasiment, le Hezbollah n'a toujours pas désarmé,
08:27n'a toujours pas remis la moindre arme à l'armée libanaise.
08:30Ce sont les Palestiniens au Liban qui sont désarmés pour la première fois,
08:34mais pas le Hezbollah.
08:35Donc, il faut bien comprendre que si le Hezbollah ne désarme pas,
08:40son compère, le Hamas, ne désarmera pas.
08:43Donc, ce sont des gens qui sont jusqu'au boutiste
08:45et qui ne remettront leurs armes que par la force.
08:48Il faut bien comprendre ça.
08:50Ce qu'il faut espérer dans le plan Trump, c'est vraiment la libération des otages.
08:54Et c'est ça, le seul aspect positif, c'est le côté humain.
08:58Il faut l'espérer.
08:59Maintenant, moi, ce qui m'inquiète un peu, c'est que, vous savez,
09:02les otages ne sont pas que entre les mains du Hamas.
09:05Il y a le djihad islamique, qui eux s'opposent justement à la libération des otages,
09:11puisqu'ils s'opposent à l'entièreté du plan de Donald Trump.
09:13Absolument, vous avez parfaitement raison.
09:15Et il y a aussi deux autres organisations qui ont des otages entre leurs mains,
09:18le FPLP et les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa.
09:22Les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa appartiennent au Fatah,
09:24et le Fatah et le FPLP appartiennent à l'OLP,
09:27que dirige Mahmoud Abbas, président de l'autorité palestinienne,
09:31interlocuteur d'Emmanuel Macron pour reconnaître l'état de la Palestine.
09:34Donc, à travers deux organisations qui font partie de l'OLP,
09:38qui est une coalition,
09:39Mahmoud Abbas est détenteur d'otages.
09:43Et donc, d'un côté, on négocie avec lui en France,
09:46et de l'autre côté, on espère que le Hamas va remettre ses otages,
09:52mais on oublie qu'un des détenteurs des otages,
09:54c'est Mahmoud Abbas lui-même,
09:55à travers le Fatah, les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa,
09:58et le FPLP.
10:00Et donc, moi, ma grande crainte,
10:01c'est que chacun va essayer de conserver le maximum d'otages jusqu'au bout.
10:07En tout cas, j'espère vraiment me tromper,
10:08parce que j'ai vraiment espoir,
10:11c'est le vrai espoir qu'on a depuis deux ans,
10:13c'est ce plan Trump,
10:14qui peut permettre la libération des otages restants.
10:17Et on comprend bien ce plan Trump,
10:19qui n'aura de la valeur que si les otages sont libérés,
10:22et ça, c'est la première étape la plus importante que nous attendons,
10:25Karim Abrik.
10:26Et ce qui est intéressant à voir,
10:28c'est que cet accord de paix,
10:30il est salué par beaucoup de monde,
10:31puisqu'il s'agit vraiment d'une perspective
10:34à tout le moins de cesser le feu,
10:35peut-être, pourquoi pas, la paix.
10:37Sauf par une partie de la population,
10:39et notamment ici en France,
10:40c'est absolument hallucinant,
10:42on a entendu Manon Aubry
10:43comparer des terroristes du Hamas aux Ukrainiens.
10:47Et qui, elle, dit non,
10:48la démilitarisation, ce n'est pas à moi de le dire.
10:52C'est tout à fait intéressant de voir qu'aujourd'hui,
10:54des personnes s'opposent à la paix
10:56parce que c'est Donald Trump.
10:57C'est assez incroyable, effectivement.
10:59Je ne sais pas si on verra éventuellement la séquence
11:02avec Manon Aubry,
11:03mais effectivement, quand elle fait un parallèle
11:05avec finalement des terroristes du Hamas
11:08et ce qui se passe avec l'Ukraine en ce moment,
11:11enfin, c'est absolument renversant.
11:14Mais c'est très important, en fait, ce qui se passe.
11:16Je pense qu'on doit vraiment le mentionner.
11:19C'est-à-dire que ce sont des heures extrêmement cruciales
11:22et ça se joue en différentes phases.
11:25Mais la première phase pour sentir
11:26qu'on peut véritablement aller à la prochaine étape,
11:30c'est la question de la libération des otages.
11:32Et on voit qu'avec les efforts de Donald Trump
11:34pour les jeux de coulisses au cours des dernières semaines
11:37et des derniers jours, des dernières heures,
11:39il fallait un certain alignement,
11:41c'est-à-dire un coup de pression énorme
11:44du côté de l'administration Trump vers le Hamas,
11:48un coup de pression aussi envers Israël
11:49parce qu'on a toujours su que les clés
11:52de la résolution de ce conflit-là
11:55passaient également par les Américains
11:57et aussi l'importance des voix de plusieurs pays arabes aussi
12:00qui mettent la pression sur le Hamas.
12:02Donc, il y a ce jeu-là qu'il fallait mettre ensemble,
12:05que Donald Trump a réussi.
12:07Mais le Hamas étant, et on le voit,
12:09les combattants qui sont des terroristes,
12:12c'est très dur, c'est-à-dire qu'on ne peut jamais se fier
12:14au Hamas.
12:15Peut-on faire confiance à une organisation théoriste ?
12:17C'est l'interrogation que nous avons.
12:19En fait, la réponse est non.
12:21Mais il y a quand même cette fenêtre d'opportunité.
12:23Il y a cette véritable pression en ce moment.
12:25Donc, s'il y a quelque chose qui doit se passer,
12:27on est resté effectivement figé.
12:29On ne peut pas passer à l'autre étape.
12:30Ça nous ramène constamment sur la question
12:32de la libération des otages.
12:33On est constamment sur le 7 octobre,
12:37ramené au 7 octobre,
12:38à ramener ce traumatisme.
12:39On a une population en Israël qui est traumatisée.
12:41On a une population Gazaoui
12:43qui est encore prisonnière aussi de ce Hamas.
12:46Donc, il faut en sortir si on veut réussir
12:48à passer à une autre étape,
12:49même si on sait que ce serait extrêmement complexe.
12:51On va continuer de parler de la diplomatie
12:52de Donald Trump dans un instant.
12:54Mais reste avec nous,
12:54puisqu'on va aussi parler de cette escalade
12:56entre la Russie et les pays de l'OTAN.
12:57Notamment avec vous, Xenia Fedorova.
12:59On va essayer de vous proposer,
13:01d'essayer de comprendre,
13:02d'entendre un autre récit.
13:03C'est aussi ça, la promesse de Laurent Ter.
13:05Alors, on échangera tous ensemble.
13:06Peut-être qu'il y aura des désaccords.
13:08Mais c'est un peu flou, tout cela.
13:09Quel est le point de vue, peut-être, du côté russe ?
13:12Quel est le point de vue face à cette réalité en France des drones ?
13:15Qui sont-ils ?
13:15Il y a tout un flou.
13:17Les téléspectateurs se posent la question.
13:19Certains se disent non, on ne veut pas aller en guerre.
13:21Et c'est pourtant...
13:21Il y a des signaux qui laissent penser
13:23que peut-être, notre chef de l'État se prépare à un conflit.
13:28Comment est-ce que c'est ressenti en Russie ?
13:30Il y a tout un tas d'interrogations.
13:32Sereinement, on va poser des choses.
13:34D'un côté comme de l'autre.
13:35C'est ça, Laurent Ter.
13:36Restez avec nous.
13:39De retour sur le plateau de Laurent Ter,
13:42Xenia Federova, Karima Brik, Rachel Kahn,
13:44Michel Fayat pour décrypter cette actualité internationale très dense.
13:48Si vous nous rejoignez, nous continuons de parler
13:50de cette perspective de libération des otages à Gaza.
13:53Elle se précise, on le disait, de l'espoir,
13:55mais toujours de la prudence.
13:56Une libération, vous le savez, dans le siège du plan de paix
13:59présenté par Donald Trump.
14:00C'était vendredi soir.
14:01Écoutez-le.
14:02C'est un grand jour.
14:05Nous verrons comment tout cela se termine.
14:09Nous devons obtenir la confirmation finale et concrète.
14:14C'est très important.
14:15J'ai hâte de voir les otages rentrer chez leurs parents.
14:18Et malheureusement, certains otages dans l'état où ils se trouvent
14:21rentraient également chez leurs parents.
14:22Car leurs parents les voulaient tout autant que si ce jeune homme
14:26ou cette jeune femme étaient vivants.
14:32Je veux juste vous informer que c'est une journée très spéciale.
14:36Peut-être sans précédent à bien des égards.
14:39C'est sans précédent.
14:40Mais merci à tous.
14:42Et merci également à tous ces grands pays qui ont aidé.
14:46Nous avons reçu une énorme quantité d'aide.
14:49Tout le monde était uni dans le désir de mettre fin à cette guerre
14:51et de voir la paix au Moyen-Orient.
14:55Donald Trump, Xenia, qui effectivement se réjouit de cet accord de paix.
14:59Sauf qu'en même temps, et ça on l'a appris aujourd'hui,
15:01vous me l'avez silené pendant la pause,
15:04il est très clair en ce qui concerne les terroristes du Hamas, Donald Trump.
15:07Absolument.
15:08Si on parle de pression, là, Donald Trump est prêt
15:11à mettre toutes les pressions nécessaires.
15:13Selon CNN, il a dit que si Hamas ne donne pas le pouvoir,
15:18c'est une complète oblitération, si on peut dire ça en français.
15:23Complete oblitération.
15:24Et en fait, il envoie un message très clair à Hamas.
15:28Après, Hamas, c'est une organisation qui existe par, comment dire,
15:31résister à l'Israël.
15:33Donc, en même temps, Netanyahou demande qu'Hamas ait des armes.
15:37Je ne suis pas sûre que ce sera le cas pour Hamas,
15:41parce que c'est-à-dire que c'est la fin de ce moment.
15:43Et évidemment qu'ils ne vont pas le faire.
15:46Mais ce qui est important, je pense, après,
15:49c'est que la condition, c'est que les autorités palestiniens
15:53qui gouvernent Gaza.
15:57C'est Marc Loubert qui l'a dit aujourd'hui dans un interview de NBC.
16:00Il a dit qu'il n'y a aucun doute que ce sera les autorités palestiniens.
16:04mais sous contrôle de ce conseil, on peut dire international,
16:08avec la participation de Tony Blair.
16:11Je ne sais pas si vous avez vu,
16:14mais Tony Blair qui a déjà participé dans ce genre de médiation à l'époque,
16:19pendant huit ans en fait,
16:21il l'a vu plutôt comme quelqu'un qui est de côté de l'Occident
16:24et pas tout à fait vu de la même façon par les Palestiniens.
16:27Donc, c'est très intéressant, c'est très important.
16:30Je pense qu'on est très proche, en fait, de trouver une solution.
16:33Mais ça va dépendre de cette pression que Donald Trump va mettre finalement.
16:36Et rebondissons sur ce que vous venez de dire.
16:38C'est vrai, Michel Fayad.
16:39Xenia nous dit, de toute façon,
16:40l'organisation terroriste du Hamas,
16:42il ne faut pas compter sur la démilitarisation.
16:44Ils ne l'accepteront pas.
16:46Et on peut avoir le sentiment que Donald Trump affiche son plan.
16:49Il dit, de toute façon, ce sera celui-là.
16:51Et il le dit à CNN aujourd'hui.
16:54Si le Hamas ne l'accepte pas, ils vont être détruits.
16:56Terminé.
16:57Donc, c'est son plan ou rien.
16:58Et son plan tel qu'il a été présenté,
17:00est-ce qu'il peut être accepté par l'organisation terroriste ?
17:05C'est ça, toute la question.
17:06Oui, il peut être accepté, mais il ne faut pas les croire.
17:09C'est-à-dire qu'il peut être accepté,
17:11parce qu'ils vont, comme je l'ai dit tout à l'heure,
17:12être payés pour accepter cet accord par les pays arabes du Golfe.
17:15Mais ils ne vont pas le respecter,
17:18parce que chez les islamistes,
17:19vous savez, ils suivent l'exemple de Mahomet,
17:23qui lui avait signé à l'époque un accord avec les Juifs,
17:25qui s'appelait le traité de Oudaybiyah,
17:28qu'il a trahi au bout de deux ans,
17:30et pour justement faire les massacres de Khaybar,
17:33donc en Arabie,
17:34où il a exterminé une partie des Juifs,
17:36et les autres ont été forcés soit à s'exiler,
17:38soit à payer la jizya, c'est-à-dire l'amende,
17:41de devenir des dhimis,
17:43pour continuer à rester juif.
17:45Et donc, Yasser Arafat lui-même,
17:47lorsqu'il avait accepté les accords d'Oslo en 1993,
17:50quelques mois après,
17:52s'était rendu en Afrique du Sud,
17:54et à l'intérieur d'une mosquée,
17:57avait déclaré justement que pour lui,
17:59les accords d'Oslo sont comme le traité d'Oudaybiyah,
18:01signé par Mahomet.
18:03Ce qui signifie donc qu'en réalité,
18:06la parole, la signature qu'ils font sur un tel accord,
18:10n'a aucune valeur.
18:11Donc pour eux, signer et accepter, faire croire au monde entier,
18:14c'est possible.
18:15Ils peuvent signer, ils peuvent s'engager,
18:17et ils ne le respecteront pas de la même manière
18:19que le Hezbollah ne l'avait pas accepté.
18:22Et je voudrais juste dire une chose.
18:23Une signature pour souffler,
18:25mais dans l'esprit, c'est toujours la même chose.
18:27Oui, oui, oui.
18:27Et vous savez, chez le Hamas,
18:29ça fait des années et des années
18:32qu'ils proposent en réalité une sorte de trêve,
18:35et non pas une paix.
18:36Ils appellent ça la houdna.
18:38Ça veut dire trêve en français.
18:40Et la houdna, donc,
18:41ce n'est pas pour une paix définitive,
18:44c'est une trêve le temps qu'ils se redeviennent forts
18:46et qu'ensuite ils attaquent à nouveau.
18:49Donc c'est pour ça que je dis,
18:50il n'y a aucune confiance à leur donner
18:52et ne pas croire leur mot,
18:53quand bien même ils viendraient à accepter un tel accord.
18:56Bon, bien évidemment.
18:57Allez-y, Rachel, pour clore ce dossier.
18:59On peut quand même saluer le positionnement de Trump,
19:03parce que Trump a compris
19:04que la paix, ce n'est pas vouloir être aimé ou pas aimé.
19:08La paix, c'est un véritable travail.
19:10Et lui ne cherche pas justement à cesser le feu.
19:12Il ne cherche pas une pause
19:13pour que le Hamas et les terroristes soient renforcés.
19:17Il ne veut pas une pause,
19:18dire la paix, la paix,
19:19pour ensuite se donner rendez-vous pour une prochaine guerre.
19:22En fait, pour lui, un plan de paix,
19:24c'est un plan qui doit être faisable,
19:27acceptable et durable.
19:29Et donc, il parle à la fois,
19:31il met la pression sur le Hamas,
19:33il parle aussi à ses citoyens américains
19:35en disant « moi, je vous protège ».
19:37Il parle aussi au monde libre
19:38pour dire « moi aussi, je vous protège ».
19:41Moi, ensuite, dans le plan de paix,
19:42ce qui m'inquiète énormément,
19:44et parce qu'on parlait de cette propagande,
19:46une vie est égale une vie,
19:47que prône le Hamas.
19:49C'est simplement que,
19:50pour les 48 otages innocents,
19:53dont la moitié sont morts,
19:54et dans les tunnels,
19:55il va y avoir la libération de 2000 criminels
19:58et notamment 250 prisonniers condamnés
20:02à perpétuité qui sont des gens dangereux.
20:04Où vont aller ces personnes ?
20:05Vrai sujet.
20:06Vrai sujet.
20:07Excuse-moi, Rachel,
20:08il y a aussi les milliers des victimes civiles
20:09parmi les Palestiniens.
20:10Je suis bien d'accord,
20:11mais où vont aller ces personnes du Hamas ?
20:13Où vont-elles aller ?
20:14C'est un vrai sujet,
20:15parce que si vous les laissez effectivement
20:17dans la nature pour se reconstruire,
20:19c'est un vrai dossier.
20:20En tout cas,
20:20on va suivre de très près
20:21notamment les négociations
20:24qui vont démarrer,
20:25je vous le rappelle,
20:26ce soir en Égypte,
20:27des discussions,
20:28plus que des négociations
20:29pour la libération des otages.
20:30Je voulais vous faire réagir quand même
20:32sur ce message
20:34de l'Alatoya Ramenei,
20:37iranien,
20:38donc de la République islamique d'Iran.
20:39On a beaucoup parlé
20:40de cette flottille pour Gaza
20:42qui se présente comme une mission pacifique
20:43et non-violente d'aide humanitaire
20:45pour Gaza,
20:45mais là,
20:45c'est le baiser de la mort.
20:47Il encourage cette flottille.
20:49Tout est clair.
20:50Enfin, je veux dire,
20:51tout est sous nos yeux,
20:52si je puis dire.
20:53Michel Fayad et Rachel Kahn,
20:54un mot pour réagir à ce tweet,
20:56c'est hallucinant.
20:57Vous savez que la flottille,
20:59en fait,
21:00essaye de casser le blocus,
21:01mais en réalité,
21:02elle ne essaie pas
21:02de casser un blocus alimentaire.
21:04Il n'y en a pas au niveau maritime
21:06et il n'y en a pas même
21:07au niveau d'Israël,
21:07parce qu'Israël fait rentrer
21:08les camions de nourriture
21:10justement à travers le nord
21:11et à travers l'est
21:12de la bande de Gaza.
21:14C'est au sud
21:14que l'Égypte fait
21:15un blocus alimentaire
21:16puisqu'elle ne laisse pas
21:17rentrer le moindre camion
21:18de son côté.
21:20Au niveau maritime,
21:21c'est un blocus naval
21:22pour empêcher justement
21:23que les armes
21:25viennent vers la bande de Gaza
21:26pour aider le Hamas.
21:28Et donc,
21:28quand l'Ayatollah Khomeini
21:30dit qu'il est fâché
21:31concernant le fait
21:33que les flottilles soient bloquées,
21:34c'est justement
21:35parce que les flottilles
21:35visaient à débloquer
21:37le blocus naval
21:37et à permettre au Hamas
21:39d'avoir des armes
21:40notamment livrées par l'Iran.
21:42Donc, effectivement,
21:43qu'il n'est pas content.
21:44Voilà.
21:45Mais si je peux juste me permettre
21:46sur tout ça,
21:47participe aussi
21:48à ce qu'on appelle
21:48cette guerre
21:49de l'opinion publique
21:50dans des conflits.
21:51Elle est fondamentale.
21:52Et quand on regarde,
21:53par exemple,
21:53en Europe,
21:55mais quand on va regarder
21:56même au Canada,
21:56aux États-Unis,
21:57l'opinion publique
21:58à travers tous ces messages
22:01et tout ça,
22:02il y a aussi
22:02cette pression-là
22:03sur les gouvernements
22:04pour intervenir
22:04parce que de plus en plus,
22:07c'est ça,
22:07la population,
22:08elle est prise aussi
22:10dans cette guerre
22:10de communication
22:11et ça joue énormément.
22:13Parce que sur la flottille,
22:15il y a des ressortissants
22:16d'une trente
22:17ou quarantaine de pays
22:18et donc forcément,
22:19les pays qui ont
22:20des ressortissants
22:21sur la flottille
22:22se sentent impliqués,
22:23d'où la prise de position
22:24du président Macron,
22:25mais qu'une position
22:26stratosphérique
22:27en mettant en sous-texte
22:29un doute
22:30sur Israël
22:32et son comportement
22:33par rapport aux droits.
22:34Et vous parliez
22:34de cette guerre
22:35de communication,
22:35très important.
22:36Il faudra un jour
22:37que nous nous y penchions.
22:38Peut-être,
22:39il y a-t-il aussi
22:39une guerre de communication
22:40ces derniers jours
22:41entre les pays de l'OTAN
22:43et la Russie.
22:44On va parler
22:45de ce second dossier
22:46et débattre,
22:47si vous le voulez bien,
22:48puisqu'on a ce sentiment
22:49d'escalade
22:50entre les pays de l'OTAN
22:51et la Russie
22:51dans le contexte
22:52de la guerre en Ukraine.
22:53On va s'interroger
22:54est-ce qu'il reste encore
22:55de la place
22:55pour la diplomatie ?
22:57Est-ce qu'on est en train
22:58de se rapprocher
22:58dangereusement d'un conflit ?
23:00Certains ont cette crainte-là.
23:01Il suffit d'aller
23:02sur les réseaux sociaux
23:03et on le voit tout à fait
23:04et on peut bien évidemment
23:05le comprendre
23:05et on le comprend.
23:06Au cœur de ces tensions,
23:08le vol des drones
23:08dans l'espace aérien européen
23:10imputé par des dirigeants
23:12européens à la Russie.
23:14Dernièrement,
23:15trafic aérien suspendu
23:16en Allemagne
23:17pendant la nuit
23:17de jeudi à vendredi
23:18à cause d'un vol
23:19d'engins d'origine inconnue.
23:21D'autres survols
23:22signalés,
23:23on en parlait
23:23la semaine dernière,
23:24en Danemark,
23:26Pologne,
23:26plus récemment
23:27une base militaire belge
23:28et hier,
23:29le ministre allemand
23:30s'est exprimé.
23:31On va l'écouter.
23:32Il appelle au calme.
23:33Regardez.
23:33Je tiens à souligner
23:37que toute observation
23:37de drones
23:38ne constitue pas
23:39automatiquement
23:39une menace.
23:41Même si elles sont
23:41initiées et contrôlées
23:42par des puissances étrangères,
23:44nombre de ces observations
23:45relèvent d'une provocation
23:46délibérée
23:47et ne constituent pas
23:49systématiquement
23:49une menace.
23:51Néanmoins,
23:51nous devons nous préparer
23:52à une aggravation
23:53de la menace.
23:54Nous devons nous engager
23:55dans cette course
23:56aux armements
23:56entre menaces
23:57et défenses anti-drones.
23:59Il s'agit également
24:00d'une course aux armements
24:01et nous voulons relever
24:03ce défi
24:03tant en tant que pays individuel
24:05qu'avec l'Union européenne.
24:08C'est un débat de sereinement
24:09puisqu'on entend
24:10partout dans les médias
24:11en France
24:11que nous sommes
24:13face à une guerre hybride,
24:14une offensive russe
24:15d'une manière
24:16un peu nouvelle
24:17parce que c'est vrai
24:19Xenia,
24:19ce type d'incidents
24:20s'est multiplié en Europe
24:21et on a du mal
24:22à imaginer
24:23finalement
24:24une autre nation
24:25que la Russie
24:26pour déstabiliser,
24:28mordier les mollets
24:29un peu de l'Europe,
24:30de l'OTAN.
24:31C'est un petit peu
24:32ce qui se dit.
24:32Alors votre point de vue
24:33puisque c'est vrai
24:35aussi ce n'est pas assumé
24:36comme tel par Moscou
24:37aujourd'hui.
24:38Moscou ne revendique pas
24:39cette guerre hybride.
24:40Quel est votre point de vue
24:41très précis
24:41notamment sur ces affaires
24:43des drones ?
24:44Écoutez,
24:45souvent on voit
24:47la communication
24:48assez fort
24:49de côté
24:49des pays
24:50de l'OTAN
24:51qui c'est la Russie
24:52mais sans aucune preuve.
24:54Et c'est ça en fait
24:55la question.
24:56Sans preuve
24:57comment vous pouvez être sûr
24:58que ce sont les drones
25:00qui appartiennent
25:00à Russie ?
25:01Après la deuxième question
25:02qu'on peut se demander
25:03qui gagne
25:05avec cette apparition
25:06de ces drones
25:07non identifiés ?
25:09Là on vient d'écouter
25:10le ministère
25:11de la défense
25:13de la défense allemand
25:14qui dit
25:15nous devons nous engager
25:16dans ces courses
25:17des armements.
25:18Bon donc
25:19c'est un prétexte
25:20en fait
25:20pour eux
25:21de s'engager
25:22dans les courses
25:22des armements
25:23des renforcements
25:25des budgets militaires
25:26de créer
25:27une sorte de
25:28pas panique
25:30mais cette peur
25:31qui peut être
25:32qui peut faciliter
25:34certaines décisions
25:35qui sont difficiles
25:36parce que ça coûte cher
25:38pour les citoyens.
25:39Donc pour moi
25:40les questions
25:40qui gagne la Russie
25:42avec cette apparition
25:44de drones
25:44cette escalade
25:45c'est pas quelque chose
25:46qu'il a aussi
25:47veut
25:48et Vladimir Poutine
25:49a plusieurs reprises
25:49il a dit
25:50qu'il est prêt
25:51à négocier
25:51trouver une solution
25:52et pour moi
25:54évidemment
25:55c'est une communication
25:56si on regarde
25:56Emmanuel Macron aussi
25:58une communication
25:59de peur
26:00une communication
26:01pour justifier
26:02certaines décisions politiques.
26:04On va continuer
26:05en parler très important
26:05Karima Ksenia
26:06nous dit
26:07cet après-midi
26:08effectivement
26:08un
26:09pas de preuve
26:10deux
26:11à qui profite
26:12le crime
26:13si je puis dire
26:14bon voilà
26:15on est d'accord
26:16on n'est pas d'accord
26:17après je le disais
26:18ça serait
26:18on ne voit pas
26:19d'autres pays
26:19finalement
26:20qui viendraient
26:21perturber
26:22l'équilibre européen
26:24néanmoins
26:25effectivement
26:26la question peut se poser
26:28aujourd'hui
26:29soit les Russes
26:31sont ultra forts
26:32et on n'en doute pas
26:33pour effectivement
26:35ne laisser aucune preuve
26:36soit effectivement
26:37on ne sait pas trop
26:39d'où ça vient
26:39tout reste un petit peu
26:41flou
26:41c'est vraiment
26:42une réelle interrogation
26:43aujourd'hui
26:43oui c'est vrai
26:44c'est une vraie interrogation
26:45mais en même temps
26:46dans ce flou
26:47tout le monde avance aussi
26:48chacun trouve son compte
26:50pour avancer ses intérêts
26:51je suis désolée
26:51mais d'un côté
26:52la Russie peut continuer
26:54en disant
26:55vous voyez
26:56l'Europe
26:57les pays européens
26:58vont continuer
26:58à se militariser
27:00donc nous
27:01on n'a pas le choix
27:01aussi d'être aux aguets
27:03et de l'autre côté
27:03quand on est dans
27:05cette espèce de période
27:05de déstabilisation
27:06on ne sait pas trop
27:07tout semble pousser
27:08à la guerre
27:09ou à tout le moins
27:10se protéger de la guerre
27:11il y a ce désengagement
27:12des États-Unis
27:13donc on se dit
27:13vous voyez
27:14c'est le moment
27:15c'est l'opportunité
27:16il faut mettre
27:17plus d'argent
27:18pour se réarmer
27:19pour dépenser davantage
27:22dans les budgets
27:22de défense
27:23donc cette confusion
27:25je vous dirais
27:26qu'elle sert aussi
27:27quelque part
27:27les intérêts
27:28de tous et chacun
27:30donc il y a ça aussi
27:31qu'il faut mettre
27:32en lumière je pense
27:33on va marquer une pause
27:34très courte
27:34d'intervention
27:34Michel Fayad
27:35effectivement
27:36sur ce dossier
27:37des drones
27:37puisque c'est flou
27:39essayons de prendre
27:39un peu de hauteur
27:41effectivement
27:42vous comment est-ce
27:42que vous percevez
27:43nous sommes en pleine
27:44guerre hybride
27:44au fond
27:45c'est ce qu'on nous dit
27:46c'est le cas
27:46écoutez la Russie
27:48elle peut essayer
27:49de tester bien entendu
27:50les pays
27:51mais il peut y avoir
27:51aussi autre chose
27:52effectivement
27:53il peut y avoir
27:53l'Ukraine
27:54qui détourne les drones
27:56vers tel et tel endroit
27:58parce que c'est ce qu'ils font
27:59au niveau du ciel ukrainien
28:00déjà
28:01c'est à dire
28:01une partie des drones
28:02que la Russie envoie
28:03contre l'Ukraine
28:04sont détournés par l'Ukraine
28:05par guerre électronique
28:07pour justement
28:07qu'ils ne tombent pas
28:08là où ils sont censés tomber
28:10donc on ne peut pas
28:11écarter la possibilité
28:12que l'Ukraine détourne
28:13aussi des drones
28:14et que ces drones
28:15aillent ailleurs
28:16pour faire accuser
28:17la Russie
28:17on ne peut pas écarter
28:18et il y a aussi
28:19l'épisode du bateau fantôme
28:20un mystère cet épisode
28:22on va en parler
28:23on va en parler
28:24de ce mystère
28:24du bateau fantôme
28:25puisque finalement
28:26le commandant de bord
28:28et après sa garde à vue
28:30est reparti
28:30il est convoqué
28:31pour refus d'obtempérer
28:32donc c'est vrai
28:34que par rapport
28:35à toutes les inquiétudes
28:37autour de ce bateau fantôme
28:38nous nous interrogeons
28:39qu'est-ce que c'est
28:40pour en parler
28:41l'Ukraine avait été arrêtée
28:42suite au sabotage
28:43de Nord Stream
28:44le gazoduc
28:45qui reliait
28:46la Russie à l'Europe
28:48pour fournir le gaz à l'Europe
28:49on va essayer
28:50pour nos téléspectateurs
28:52d'y voir un petit peu plus clair
28:53c'est tout de suite
28:54et les décryptages
28:58sur l'actualité internationale
29:00que vous n'entendrez pas ailleurs
29:01c'est bien évidemment
29:02sur CNews
29:02dans l'heure inter
29:03on va parler de ce
29:04navire pirate
29:06navire fantôme
29:07dans un instant
29:08mais avant
29:09Xavier Fedorova
29:09on va partager
29:10aux téléspectateurs
29:11la discussion
29:12que nous avions hors antenne
29:14puisque nous parlions
29:15donc de ces drones
29:16qui sont de nombreux drones
29:18interceptés
29:18dans le ciel européen
29:19et rappelons-le
29:21puisqu'on n'a pas parlé
29:21du type de drone
29:22il s'agit de drones iraniens
29:25nous disait Michel Fayal
29:27drones construits en Iran
29:28mais
29:29chez les Shed
29:30c'est ça
29:31mais en dotation en Russie
29:33et donc ce sont
29:34ce type de drones
29:36Xenia
29:36qui ont été interceptés
29:37donc forcément
29:39il semble qu'il n'y a pas de doute
29:42si vous voulez
29:43alors je ne suis pas sûre
29:45qu'il était intercepté
29:46les drones
29:47les Shed ?
29:49non non
29:49en Allemagne
29:51en Denmark
29:52en Allemagne
29:52on ne sait pas
29:53en Allemagne
29:54on ne sait pas
29:54on parle de Pologne
29:55c'est ça ?
29:56notamment en Pologne
29:57c'est en Pologne
29:57je crois qu'en Pologne
29:58ils ont rattrapé
29:59en Pologne
29:59ils ont été identifiés
30:00il s'est tiré
30:02il y a quelque part
30:03où ils ont été capturés
30:04c'est pour ça qu'on a dit
30:05c'est les Shed
30:05qui ont été abattus
30:06c'est pour ça
30:07GERAN
30:07ça s'appelle GERAN
30:08en Russie
30:10ce sont les drones
30:10oui exactement
30:11ce sont les drones
30:12qui peuvent être utilisés
30:14comme par la Russie
30:14comme par l'Ukraine
30:15en fait ce que vous avez dit
30:16je voulais juste un peu
30:18développer ces pensées
30:20c'est vrai qu'à l'époque
30:22l'explosion de Nord Stream
30:24la Russie était accusée
30:25comme c'était la Russie
30:26qui s'est explosé
30:27son propre gazoduc
30:28et finalement aujourd'hui
30:29on sait que c'était
30:30les Ukrainiens
30:30on a eu déjà
30:32les situations
30:32par exemple
30:33Ursula von der Leyen
30:34a dit que son avion
30:37était en danger
30:38à cause des problèmes
30:40avec le GPS
30:41le problème qui était créé
30:42par la Russie
30:43et après on a vu
30:44qu'il y a en fait
30:45un site Flightradar
30:47qui dit qu'en fait
30:48il n'y a pas eu
30:48une heure de delay
30:49et que l'avion
30:50est arrivé
30:52juste avec
30:53quelques minutes
30:54de retard
30:54donc aucun problème là
30:56donc on peut toujours
30:57questionner
30:57cette honnêteté
30:58de certains discours
31:00et je pense
31:02que c'est important
31:04aussi
31:04de ne pas oublier
31:05que le seul pays
31:07le seul dirigeant
31:08qui voulait
31:09depuis très longtemps
31:10faire l'OTAN
31:13participer
31:14dans cette guerre
31:15c'est l'Ukraine
31:16c'est Zelensky
31:16pourquoi ?
31:17parce qu'il pense
31:18qu'avec l'OTAN
31:19il peut gagner
31:20contre la Russie
31:21et l'Ukraine
31:22est capable
31:22d'envoyer les drones
31:24mais aussi
31:24les amener
31:25par un camion
31:26comme c'était le cas
31:27avec l'aérodrome
31:27en Russie
31:29en fait
31:30un camion
31:31qui est venu
31:32sur place
31:33et les drones
31:33sont sortis
31:34de ce camion
31:34donc on peut
31:35envisager tout ça
31:36en tant que provocation
31:38c'est vrai
31:40qu'on aura la réponse
31:40un jour
31:41puisque vous l'avez dit
31:42pour Nord Stream
31:42on a eu la réponse
31:43on a eu les éléments
31:44Ursula von der Leyen
31:45aussi
31:45on a vu
31:46qu'effectivement
31:47ce n'était pas
31:48derrière la Russie
31:49qui était derrière
31:49ce fameux brouillage
31:51peut-être qu'on aura
31:52la réponse
31:52pour ce fameux
31:53bateau fantôme
31:54peut-être un mot
31:55tout de même
31:56a raisonné au large
31:56de Saint-Nazaire
31:57par les commandes
31:58marines
31:58soupçonnés
31:59d'être impliqués
31:59dans les récents
32:00survols de drones
32:01justement
32:01qui ont perturbé
32:02le trafic aérien
32:03mais danois
32:04on en a beaucoup parlé
32:04Emmanuel Macron
32:06qui a précisé
32:06que ce bateau
32:07financerait la guerre
32:07des exportations
32:08de pétrole illégale
32:09ça aussi c'est intéressant
32:10on va peut-être en dire un mot
32:11mais avant écoutons
32:12Vladimir Poutine
32:13lui
32:14le chef du crime
32:15qui a dit
32:16ce navire n'a rien à voir
32:18avec la Russie
32:19en revanche
32:20il parle
32:20la France
32:20il accuse la France
32:22de piraterie
32:22pardonnez-moi
32:23on écoute
32:23c'est de la piraterie
32:27je suis au courant
32:28de cette affaire
32:29le pétrolier
32:32a été saisi
32:32dans des zones neutres
32:33sans aucune justification
32:34et il cherchait apparemment
32:36une cargaison militaire
32:37peut-être des drones
32:38ou quelque chose comme ça
32:39il n'y a rien de ce type
32:41là-bas
32:42il n'y a jamais rien eu
32:43et il ne peut y avoir
32:44quoi que ce soit
32:44Petite précision
32:46le commandant
32:47et son second
32:47ont été ramenés à bord
32:49le bateau a repris sa route
32:50le capitaine
32:51qui sera jugé
32:52le 26 février
32:52pour refus d'obtempérer
32:54alors nous n'aurons jamais
32:55finalement
32:56le fin mot de l'histoire
32:58en tout cas
32:58peut-être un jour
32:59mais le trouble est là
33:02cette affaire
33:03c'est le trouble
33:04on a du mal
33:04à démêler le vrai du faux
33:05voilà
33:07donc peut-être
33:08Xenia Federova
33:09quand Vladimir Poutine
33:10dit
33:10ce navire n'a rien à voir
33:12avec nous
33:12c'est un chinois
33:13bon
33:14on se dit qu'il peut y avoir
33:15tout de même
33:15des ramifications
33:16déjà le nom
33:18Float Phantom
33:19c'est un terme
33:22qui est utilisé
33:22par les médias accidentaux
33:23en fait
33:24beaucoup dans l'Occident
33:25ça donne une idée
33:26que c'est quelque chose
33:28très puissant
33:29très dangereux
33:31une Float Phantom
33:34très difficile
33:35à trouver
33:36mais en fait
33:36on parle
33:37des tankers
33:38des bateaux
33:39qui font
33:41le trajet
33:43et normalement
33:44amènent
33:45le pétrole
33:46le gaz
33:47voilà
33:48et la question ici
33:49ce qu'on a vu
33:50c'est qu'on a vu
33:50une campagne
33:52vraiment une campagne
33:53sur toutes les chaînes
33:55avec ces bateaux-là
33:56qui finalement
33:57étaient laissés partir
33:58parce qu'ils ne sont
34:00rien trouvés
34:01en fait
34:01donc deux jours
34:02je pense
34:03l'équipage
34:04les deux personnes
34:05des équipages
34:06étaient dans les gardes à vue
34:10et après
34:10ils sont partis
34:11et donc
34:12le piratage
34:13pourquoi
34:13parce que
34:14même si ce n'est pas
34:15un bateau russe
34:18par exemple
34:18un bateau
34:18je pense que celui-là
34:19était un bateau
34:20sur le trapeau de Binan
34:22si je ne me trompe pas
34:23avec un équipage international
34:25il y a des sanctions
34:27contre le pétrole russe
34:29le gaz russe
34:29en Union Européenne
34:30mais il n'y a pas
34:31de sanctions
34:32contre ces pétroles
34:33sur les gaz
34:33en Nantes
34:34par exemple
34:34et si les bateaux
34:35étaient dans le
34:36comment dire
34:37de l'eau neutre
34:38pas vraiment
34:39dans le territoire
34:40français
34:41c'est en fait
34:42tout à fait
34:43de côté
34:43si on regarde
34:44de côté légal
34:46c'est un peu
34:46comme le piratage
34:47et donc
34:48pour moi
34:49c'était une communication
34:50et c'était
34:51si ça reproduit
34:53dans le futur
34:54ça peut créer
34:56une vraie
34:57précédente
34:58parce qu'on va
34:59préciser pour les téléspectateurs
35:00et vous l'avez
35:01tout à fait rappelé
35:03c'est à dire
35:03qu'Emmanuel Macron
35:04a dit que
35:04effectivement
35:05ce bateau
35:06il transporte du pétrole
35:07puisqu'il y a
35:07des sanctions internationales
35:09rappelons-le
35:10qui visent la Russie
35:11et donc
35:11il y a des trajets
35:12ce qu'on appelle
35:13fantômes illégaux
35:14pour transporter
35:15ce fameux pétrole
35:16voilà ce qui a été
35:17bon
35:17je ne sais pas
35:18s'il y a des éléments
35:18très concrets
35:19qu'on peut voir
35:20quand on arraisonne
35:21un tel navire
35:22Michel Fayad
35:23toujours est-il
35:24qu'on n'aura pas
35:24le fin mot de l'histoire
35:25je me répète
35:26et ça m'agace
35:27parce qu'on a envie
35:27de savoir
35:28surtout quand on est journaliste
35:29mais déjà je pense
35:30qu'il faut expliquer
35:30aux téléspectateurs
35:31c'est quoi
35:32un bateau fantôme
35:33en fait c'est un bateau
35:34qui a coupé
35:35son GPS
35:36pour pas qu'on voit
35:37au niveau du satellite
35:38d'où il est parti
35:39et d'où il est passé
35:40où est-ce qu'il est passé
35:41et où est-ce qu'il arrive
35:42et il y a effectivement
35:44des bateaux
35:45qui font ça
35:46quand ils transportent
35:46du pétrole iranien
35:47du pétrole russe
35:49et quelquefois
35:49d'autres pétroles
35:50maintenant qu'on a dit ça
35:52ce qu'il faut savoir
35:53c'est qu'aujourd'hui
35:54il n'y a pas de pays européens
35:55qui prend du pétrole russe
35:57je parle du brut
35:58en revanche
35:59il y a des pays
35:59qui achètent
36:00des produits raffinés russes
36:02mais en fait
36:03des produits raffinés
36:04du pétrole russe
36:05qui a été raffiné en Inde
36:07et qui est vendu en Europe
36:08et donc
36:09bien qu'il ait utilisé
36:10du brut russe
36:11il est vendu par des Indiens
36:12sous forme de produits raffinés
36:14qui ont été raffinés
36:14du coup en Inde
36:15et le gaz
36:16ce qui est très drôle
36:18c'est que donc
36:19les russes
36:20donc on vend
36:22maintenant du GNL
36:23donc du gaz naturel
36:25liquéfié
36:25à la Chine
36:26alors que la Chine
36:27en a pas besoin
36:27parce que la Chine
36:28achète du gaz russe
36:29essentiellement par gazoduc
36:30et la Chine
36:32nous revend
36:32à nous européens
36:33du GNL russe
36:35mais qui officiellement
36:36est devenu du GNL chinois
36:37avec toutes les taxes
36:39entre temps
36:39bien évidemment
36:40bien sûr
36:40c'est la marge
36:41chinoise
36:41et nous
36:42c'est qui est drôle
36:43que les pays européens
36:44ils savent très bien
36:45bien sûr
36:46que ça vient de Russie
36:47donc c'est un peu
36:47tout le monde le sait
36:49en fait c'est un peu
36:50la hypocrisie
36:51ou les deux points de mesure
36:52en fait
36:52d'essayer d'arrêter
36:53ces bateaux
36:54en même temps
36:54quand les pays européens
36:55continuent à acheter
36:56oui mais en même temps
36:57il ne faut pas être naïf
36:58c'est-à-dire qu'à un moment donné
36:59quand on parle aussi
37:01de ces guerres hybrides
37:02il faut quand même se dire
37:04du côté de la Russie
37:05on sait quand même
37:06ce qu'on fait
37:06donc à un moment donné
37:07je pense qu'il ne faut pas
37:08être naïf
37:08que chacun a ses intérêts
37:10et on peut comprendre aussi
37:11qu'il y a plusieurs pays européens
37:12moi si je me mets
37:13à la place des Baltes
37:15je peux comprendre
37:16qu'il y a peut-être
37:16un peu plus d'inquiétude
37:17de la Pologne
37:18bien évidemment
37:18il faut faire la part des choses
37:22on finira
37:22je l'espère
37:23par savoir
37:24mais en même temps
37:25il y a toujours
37:26cette part de mystère
37:27en ce moment
37:27et on joue
37:29exactement
37:30on ne sait pas
37:30s'il y a encore
37:31de la place
37:31pour la diplomatie
37:31c'est ça le problème
37:33exactement ça Olivier
37:35de toute façon
37:35c'est une guerre hybride
37:36c'est une guerre de récits
37:38on a le sentiment
37:39aujourd'hui
37:39qu'avant la diplomatie
37:41c'était effectivement
37:42pour faire des plans de paix
37:43aujourd'hui
37:44on a peur
37:44que la diplomatie
37:45finalement mène à la guerre
37:46on est très inquiets
37:48par rapport à ça
37:49effectivement
37:49les pays de l'Est
37:51sont en fragilité
37:52par rapport à ce qui se passe
37:53ce qu'on peut constater
37:54en tout cas
37:55c'est que dans cette séquence-là
37:56en tout cas
37:56cette semaine
37:57on a eu d'un côté
37:58les flottilles
37:59et de l'autre côté
37:59un bateau fantôme
38:01tout ça
38:01dans une histoire
38:02de guerre de communication
38:03exactement
38:04et ce qui est le plus inquiétant
38:06ou ce qui est inquiétant aussi
38:07ce sont les déclarations
38:09d'Emmanuel Macron
38:09on va peut-être l'entendre
38:11justement
38:11puisqu'il dit
38:12je suis prêt
38:13face à la Russie
38:14regardez
38:14nous sommes prêts
38:19et nous sommes en mesure
38:21de préserver notre espace aérien
38:23et notre intégrité territoriale
38:24nous sommes prêts
38:25sur le flanc Est
38:26de l'OTAN
38:27nous sommes prêts
38:28en même temps
38:28à fournir des garanties
38:29de sécurité
38:30à l'Ukraine
38:31alors cette déclaration
38:34sur les réseaux sociaux
38:35elle a suscité
38:35beaucoup d'inquiétudes
38:36puisque lorsque
38:38les français entendent
38:39ce type de déclaration
38:40ils se disent
38:40c'est bon on y va
38:41c'est parti
38:42nous sommes prêts
38:43on y va
38:43maintenant il suffit
38:44d'appuyer sur le
38:44j'allais dire sur le bouton
38:47mais non
38:47le mot est maladroit
38:49en tout cas
38:50il y a beaucoup
38:50de déclarations
38:52du côté de la Russie
38:55Vladimir Poutine
38:57qui nous dit
38:57que Zenia Fedorova
38:58calmez-vous
39:00c'est un peu ça
39:01la réponse
39:02est-ce qu'effectivement
39:03de la Russie
39:04on est prêt
39:04on se dit
39:04bon bah si
39:05il faut y aller
39:05il faut y aller
39:06je vous pose la question
39:06franchement
39:07vous savez
39:09je pense que
39:09c'est dommage
39:10qu'on n'a pas le temps
39:11de regarder la réponse
39:12de Vladimir Poutine
39:13exactement
39:13que j'avais préparé
39:15mais on n'a pas le temps
39:16malheureusement
39:16mais brefement
39:17il a dit
39:18qu'Emmanuel Macron
39:20parce qu'il y a quelqu'un
39:22qui lui a posé la question
39:23comment il voit les choses
39:24il a dit
39:25évidemment qu'Emmanuel Macron
39:27utilise un peu
39:28cette communication
39:28et la peur
39:29de la Russie
39:30pour ne pas parler
39:31des problèmes
39:32de l'intérieur
39:33des problèmes
39:33de l'intérieur
39:34de la pays
39:35des problèmes
39:35il n'a pas mentionné
39:38mais on peut croire
39:39que c'est
39:39l'immigration illégale
39:41l'extrême gauche
39:42il a mentionné aussi
39:43voilà
39:44les problèmes économiques
39:45etc
39:46etc
39:46donc quand
39:47Vladimir Poutine a dit
39:49restez calme
39:50c'est à dire
39:50qu'il ne faut pas avoir peur
39:52il faut continuer
39:52avec la diplomatie
39:53je veux juste dire
39:54que cette diplomatie
39:55était coupée
39:56vraiment
39:58des côtés
39:59de l'Union Européenne
40:00donc personne ne voulait
40:01continuer à parler
40:02avec Vladimir Poutine
40:02mais Emmanuel Macron
40:03a arrêté aussi
40:04la négociation
40:07il a même sorti
40:08quelques négociations
40:09diplomatiques
40:10confidentielles
40:11en médias
40:11donc en fait
40:12il y a cette
40:12rupture de confiance
40:14mais il y a toujours
40:15le chemin
40:16de continuer
40:17il faut continuer
40:18il faut essayer
40:18de continuer
40:19parler
40:19parce que c'est comme ça
40:20on peut éviter
40:21une escalade
40:22une grande escalade
40:23qui peut mener
40:24vers la guerre
40:25et c'est vrai
40:25que les citoyens français
40:26et les citoyens européens
40:27aujourd'hui
40:27ce qu'ils attendent
40:28effectivement
40:29c'est de la diplomatie
40:30du dialogue
40:31de la paix
40:32comme Donald Trump
40:33qui veut la paix
40:33à la fois entre la Russie
40:35et l'Ukraine
40:35et qui a
40:36on en a longuement parlé
40:37annoncé donc
40:38son grand plan
40:39pour le Moyen-Orient
40:40cette émission
40:41est à revoir
40:42si vous l'avez manqué
40:43sur notre site
40:44www.cnews.fr
40:46dans un instant
40:47c'est Thierry Cabane
40:48Punchline
40:48et restez avec nous
40:49puisque à 17h
40:50l'ambassadeur israélien
40:52en France
40:52sera l'invité
40:54de Thierry Cabane
40:55c'est tout de suite
40:55sur CNews
40:56toujours un plaisir
40:57de vous entendre
40:57et toujours la même réflexion
40:58c'est trop court
40:59à chaque fois
41:00c'est l'heure inter
41:00c'est l'heure inter
41:01mais l'heure inter
41:02qui est trop court
41:03allez à très vite
41:03sur CNews
41:0422h
41:04je vous retrouve
41:05100% politique week-end
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations