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Les invités d’Olivier de Keranflec’h décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les dimanches à 16h

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00:00Chers amis, bonjour, très heureux de vous retrouver pour votre nouveau rendez-vous du dimanche, l'heure inter.
00:05Je vous présente nos invités dans un instant, mais avant, on fait un point sur les toutes dernières actualités.
00:09Il est 16h, Sandra Chiambeau, bonjour.
00:12Bonjour Olivier, bonjour à tous.
00:13À la une, la commémoration des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et sa banlieue a été lancée.
00:19Plusieurs événements sont organisés ce dimanche dans la capitale, comme cette marche pour la liberté.
00:25Le parcours a traversé les lieux où les commandos de l'État islamique ont tué au moins 130 personnes.
00:30L'émotion était bien sûr au rendez-vous pour les participants qui sont arrivés au village de la Fraternité sur le parvis de l'hôtel de ville.
00:37Et les mesures de vigilance sont renforcées à l'approche du 10e anniversaire des attentats du 13 novembre 2015,
00:44notamment pendant les commémorations prévues jeudi sur l'ensemble du territoire.
00:49La menace terroriste reste à un niveau élevé en France.
00:51Elle a changé de nature selon Laurent Mouillès.
00:54Le ministre de l'Intérieur souligne également le travail des services des renseignements pour déjouer toute attaque potentielle.
01:01Et puis à l'international, Israël a reçu ce dimanche la dépouille présumée de l'officier israélien Hadar Goldin.
01:07Elle a été rendue par le Hamas. Son identité doit encore être confirmée.
01:11Le soldat a été tué en 2014 à Gaza.
01:14Âgé de 23 ans au moment des faits, il effectuait une mission avec son unité de reconnaissance.
01:18Ce corps serait le 24e appartenant à un otage sur les 28 devant être remis par le mouvement palestinien.
01:24Merci Sandra, Sandra Tchionbo, que nous retrouverons à 17h pour un nouveau point complet sur l'actualité.
01:31Actualité internationale cet après-midi que nous décryptons avec Xenia Fedorova.
01:35Bonjour Xenia.
01:36Bonjour Rachel.
01:37Rachel Kahn est également avec nous.
01:38Bonjour Rachel.
01:39Essayiste, juriste.
01:41Arnaud Klarsfeld, avocat, nous accompagne.
01:43Et Pierre Lelouch.
01:44Bonjour mon cher Pierre.
01:45Bonjour mon ancien ministre et spécialiste des questions internationales.
01:49Ça tombe bien.
01:50C'est le but de l'émission.
01:51Alors on va démarrer, si vous le voulez bien, avec cette information qui nous vient du Royaume-Uni.
01:56Et je dois le dire, c'est assez désespérant finalement pour nous Français.
01:59Sur la question de l'immigration, nous constatons qu'il n'y a que la France finalement qui ne fait rien,
02:04qui n'agit pas, qui ne fait absolument rien.
02:06Pire, la gauche caviar veut même régulariser 250 000 immigrés.
02:10Nous y reviendrons.
02:11Dans le même temps, qu'est-ce qui se passe au Royaume-Uni ?
02:13Eh bien le Premier ministre britannique, homme de gauche, compte bien s'inspirer du Danemark.
02:18Là encore, c'est la gauche qui est au pouvoir pour lutter contre cette immigration à contrôler.
02:23C'est le peuple qui le demande.
02:24On va retrouver d'ailleurs sur place au Royaume-Uni notre correspondante Sidonie Gaucher.
02:30Sidonie, bonjour.
02:31Alors expliquez-nous peut-être, dans les prochaines semaines, c'est le ministre de l'Intérieur du Royaume-Uni
02:35qui devrait annoncer une réforme de l'immigration.
02:38C'est bien cela ?
02:39Oui, c'est cela.
02:40Une réforme d'ampleur ici au Royaume-Uni.
02:43La ministre de l'Intérieur, Shabana Mahmoud, va présenter dans les prochaines semaines
02:47un projet de refonte complète du système d'immigration et d'asile.
02:52Alors l'objectif, c'est de reprendre le contrôle des frontières et de réduire les arrivées irrégulières.
02:58La BBC estime que Londres s'inspire, et vous l'avez dit, directement du système danois, qui est l'un des plus stricts d'Europe.
03:06Comment ça se passe au Danemark ? Les réfugiés ont un asile temporaire, c'est-à-dire qu'ils doivent retourner chez eux dès que leur pays est jugé sûr.
03:15Résultat, les demandes d'asile sont au plus bas au Danemark depuis 40 ans.
03:20Alors le Royaume-Uni n'ira peut-être pas jusque-là, mais en tout cas, il y aura un durcissement des règles de séjour et un durcissement des règles également sur le regroupement familial et les conditions de séjour.
03:31C'est un projet qui divise le parti travailliste. Certains députés le jugent trop proche des idées de la droite conservatrice.
03:38Mais pour la ministre de l'Intérieur, il faudra faire tout ce qu'il faut pour contrôler les frontières.
03:45Merci beaucoup Sidonie. Sidonie Gaucher, notre correspondante, donc au Royaume-Uni, où la question, on l'a entendue, mais comme dans de nombreux pays d'ailleurs,
03:53nombreux pays européens, on a vu l'Allemagne notamment, qui voulait s'attaquer à la question des migrants afghans.
04:01On sait que la situation est problématique partout sur le continent européen.
04:07Et visiblement, au Royaume-Uni, le gouvernement regarde la réalité.
04:12Pierre Lelouch entend le peuple, puisqu'on se souvient de cette grande manifestation contre l'immigration incontrôlée.
04:17Et tout cela, finalement, on a des politiques qui entendent les alertes, et pas en France, visiblement.
04:23Et c'est cela aussi que ça révèle, toutes ces alertes des pays européens, du Royaume-Uni aujourd'hui.
04:28Et la France, rien ne bouge.
04:30Non, rien ne bouge. Rien ne bouge sur rien, de toute façon, puisque ce gouvernement ne gouverne pas.
04:36Enfin, c'est une apparence de gouvernement.
04:38Ce qui est en train de se passer en Angleterre, il y a une très très forte poussée de l'opinion publique,
04:43avec des manifestations.
04:45Les gens en ont assez. Ils ont l'impression qu'on leur a piqué leur pays, pour faire ça.
04:49C'est ce qu'ils disent, en tout cas.
04:52Un parti de droite dure, dirigé par Nigel Farage, est aujourd'hui en train de pulvériser les records dans les sondages,
05:00passant même devant le parti conservateur.
05:03Donc, ils ont un vrai sujet, avec l'apparition d'un parti de droite dure anti-immigration.
05:07C'est un peu ce qui s'est passé dans d'autres pays.
05:10Le seul cas d'école inverse, c'est l'élection récente aux Pays-Bas.
05:14Mais partout ailleurs, on a une très forte poussée anti-immigration.
05:18En Allemagne, on voit que l'AFD dépasse aujourd'hui la CDU.
05:23Donc, c'est un vrai problème aussi pour la coalition pouvoir.
05:25Ce qui est intéressant, c'est que les mécanismes qui ont été mis en place par la Commission,
05:31qui étaient très bureaucratiques, vous vous souvenez, le pacte asile-immigration,
05:35où on allait forcer chaque État à prendre sa cote-part de migrants, ou bien de payer.
05:41Tout ça a volé littéralement en éclats.
05:43Vous avez une lettre adressée par 20 gouvernements à la Commission
05:47pour dire qu'il fallait reprendre tout ça et tout modifier.
05:51Le point dur, évidemment, c'est le regroupement familial.
05:54C'est l'accès des étudiants qui, en fait, restent.
05:57C'est le contraire des illégaux et la capacité de les envoyer dans un autre pays, tiers,
06:04et pas de les garder sur le territoire.
06:07Toutes les rustines qu'on a inventées, y compris les rustines franco-britanniques,
06:11vous vous souvenez d'un j'en prends un, tu m'en donnes un,
06:14des trucs complètement invraisemblables ne fonctionnent pas, naturellement.
06:20Donc, il faut envoyer un signal très très fort,
06:22qui est que les migrants ne sont plus les bienvenus.
06:26Migrants économiques, migrants politiques, c'est une autre histoire.
06:31C'est une autre histoire.
06:31Et l'immigration, au contraire.
06:32Ce qui va être intéressant, c'est d'entendre Zénia Fedorova.
06:35Cela fait quelques années que vous êtes en France.
06:37Vous observez, donc, vous venez de Russie,
06:39vous observez avec votre regard la situation, notamment liée à l'immigration.
06:44Comment est-ce que vous percevez tout cela, finalement,
06:48quand on voit, notamment en France, qu'il n'y a pas de mesures fortes qui sont prises ?
06:52On voit aussi que le pays évolue, le pays change.
06:56C'est du réel.
06:56Les Français s'en rendent bien compte.
06:58Comment vous décryptez tout cela, Zénia ?
07:00Vous savez, ce n'est pas que les Russes sont en Russie,
07:03mais en fait, un peu partout dans le monde,
07:05on remarque que la situation est gravissime en France,
07:09avec l'immigration illégale, avec la sécurité.
07:12Je pense que vous vous souvenez peut-être aux États-Unis aussi,
07:17il y a eu des déclarations assez fortes.
07:20Mais ce qui se passe aujourd'hui, je pense que c'est
07:22ce manque de volonté de parler et d'adresser la problématique.
07:27En fait, ce manque de courage aussi,
07:31de vraiment donner les noms à les vrais problèmes, comme on dit.
07:34Et je pense que si on regarde le Royaume-Uni aussi,
07:38aujourd'hui, ils sont sous pression,
07:39mais ils ne font pas partie de l'Union européenne,
07:43parce que l'Union européenne impose aussi certaines demandes aux pays européens.
07:47Par exemple, j'ai écouté Viktor Orban, qui était aux États-Unis.
07:51Il a dit à Trump que l'Union européenne demande à l'Hongrie
07:55à la fois 1 million d'euros par jour,
07:58s'ils ne respectent pas les réglementations.
08:00C'est ce que je disais tout à l'heure.
08:01Ah, pardon, voilà.
08:02Sur le pacte asile-immigration.
08:04C'est ça, équivalent en éclaire.
08:05Et en fait, c'est ça.
08:07D'un côté, c'est ça.
08:08D'autre côté, il y a quand même les pays en Union européenne,
08:11comme Pologne, comme Hongrie,
08:13qui font leur propre politique migratoire,
08:16qui la France ne fait pas.
08:17Et je pense qu'à aujourd'hui, peut-être,
08:18c'est aussi parce que cet électorat est très cher à certaines politiques.
08:22Je voudrais jeter deux points, si vous le permettez.
08:25En Angleterre, même avec le Brexit,
08:27il reste soumis à la Convotion européenne des droits de l'homme.
08:30Donc, les règles européennes s'appliquent à la Grande-Bretagne.
08:33Oui.
08:33Le pacte asile-immigration, mais la jurisprudence de la Cour, oui.
08:37La deuxième chose, pour la France,
08:39le plus étonnant,
08:40et là, je parle devant un membre éminent du Conseil de l'État.
08:44Et qu'est-ce qui se passe ?
08:45Qu'est-ce qui se passe ?
08:46Chaque fois qu'une loi est votée,
08:48ces messieurs la détricotent.
08:49Au Conseil constitutionnel, notamment,
08:52complètement détricoté la loi d'immigration.
08:54On va, je m'adresse à vous, l'homme de loi,
08:57avocat, Arnaud Clarsfeld,
08:59le modèle d'Adwa.
09:00Quelques exemples, très concrets,
09:01conditions de détention qui sont particulièrement difficiles dans les centres d'accueil.
09:04On a des prestations sociales drastiquement réduites pour les réfugiés.
09:08Leurs biens, d'ailleurs,
09:09ils peuvent être saisis par le gouvernement
09:11pour couvrir les frais d'accueil.
09:13Voilà ce qui se joue au Danemark,
09:15le pays qui privilégie des statuts temporaires,
09:18par exemple, pour faciliter les reconduites.
09:20Voilà quelques exemples très concrets.
09:21Pourquoi, en France, finalement,
09:23nous sommes incapables de prendre de telles mesures ?
09:26On se souvient, Manuel Valls,
09:27qui avait fait un détour par le Danemark pour s'en inspirer.
09:29Ça n'avait rien donné.
09:30Oui, mais enfin, je ne vois pas.
09:31Votre correspondante à Londres a énuméré deux mesures seulement.
09:36Que les réfugiés puissent retourner chez eux
09:39quand il n'y a plus de danger.
09:40C'est prévu aussi par la loi française.
09:44Et l'autre, le regroupement familial.
09:46Le regroupement familial a été déjà, en France,
09:49considérablement réduit.
09:51On demande...
09:52Il y a un délai beaucoup plus long.
09:54Il faut un salaire beaucoup plus élevé.
09:56Des chambres...
09:58Une superficie des chambres pour recevoir les enfants, etc.
10:02Plus élevée.
10:05Donc, on a...
10:05Il n'y a bien parlé.
10:08Ah, c'est notre ancien ministre, Pierre Leloup.
10:10J'aime bien parler, mais j'aime aussi réagir quand j'envoie.
10:14On a réduit...
10:14Alors, je réagirais aussi.
10:17On a réduit considérablement...
10:19La preuve, il est rendu 90 000 par an.
10:23Il y a une seconde.
10:2390 000.
10:24On a réduit considérablement les critères.
10:28Mais on ne les applique pas.
10:29On ne renvoie pas.
10:30On ne les applique pas.
10:31On n'envoie pas les gens chez eux.
10:32Et deux, pour le regroupement familial,
10:34ce n'est pas simplement le regroupement familial,
10:37c'est l'immigration familiale.
10:41Mais l'immigration familiale,
10:42elle ne concerne pas simplement les étrangers
10:44qui font venir leur famille.
10:47Elle concerne les Français
10:49qui vont se marier à l'étranger.
10:54Et il y a un nombre de mariages blancs
10:56qui sont considérables.
10:58Je ne vois pas comment...
10:59Et d'ailleurs, ni l'Angleterre,
11:00ni le Danemark ne sortent
11:02de la Convention européenne des droits de l'homme.
11:05Et je ne vois pas comment,
11:07sans remettre en question
11:08certains articles de la Convention européenne
11:11des droits de l'homme,
11:12notamment l'article 8
11:13sur le droit à la vie privée et familiale
11:17et l'article 3
11:18sur les traitements inhumains et dégradants.
11:21Mais c'est-à-dire,
11:22si on veut envoyer les OQTF
11:23au lieu de les renvoyer en Algérie,
11:25alors qu'on ne peut pas les renvoyer en Algérie
11:26si on les renvoie,
11:28je ne vais pas dire Monaco,
11:29parce que ça serait caricatural,
11:30mais dans un pays d'Afrique
11:32qui accepte de les accepter,
11:35eh bien, ça serait invalidé
11:37en raison de cet article.
11:37Donc le problème, c'est l'Europe, finalement.
11:40Donc il faut remettre en question
11:43si on veut changer les choses.
11:46Donc, réforme de la Constitution indispensable
11:48et dénoncer la Convention.
11:51On n'en sortira pas autrement.
11:52C'est aussi simple que ça.
11:54Peut-être pour conclure,
11:55Rachel Kahn,
11:56rappelons ici que en France,
11:57la gauche caviar,
11:58ce que j'appelle la gauche caviar,
12:00Najat Vallaud-Belkacem,
12:01a indiqué vouloir régulariser
12:03250 000 immigrés.
12:05Elle est présidente de l'association
12:06France Terre d'Asile aujourd'hui,
12:09puisque pour elle,
12:10nous gagnerons de l'agent.
12:11Ça profiterait aux finances publiques.
12:12Ça me semble tout à fait lunaire,
12:14ce raisonnement.
12:14Et pourtant, ça passe.
12:16Ben oui.
12:17Vous savez quoi ?
12:18Je vais l'énerver,
12:19je vais reprendre la parole.
12:21Mais moi, je dis à Mme Belkacem,
12:26pourquoi seulement 250 000 ?
12:28On en a 700 000.
12:29Regardez, avec 250 000,
12:31elle nous dit qu'on fait
12:323,4 milliards d'économies.
12:34À 500 000, on fait 7 milliards.
12:37À 700 000 régularisées,
12:39on économise 10 milliards.
12:42Mais Mme Belkacem,
12:43vous êtes trop modèles.
12:45Régularisées tout le monde
12:45et ça fait rentrer de l'argent.
12:47Et le problème est réglé,
12:48mais c'est absolument lunaire.
12:49Et son mari, d'ailleurs,
12:50vote le budget en ce moment même
12:52à l'Assemblée.
12:53Donc, vous voyez,
12:54c'est un couple vachement efficace.
12:56C'est un vaste communicant.
12:57Elle régularise les clandestins
13:00et lui, il nous fait gagner 10 milliards.
13:01C'est formidable.
13:02Rachel Kahn,
13:03que nous n'avons pas encore entendu
13:04sur cette question.
13:05C'est deux points.
13:06Le premier point,
13:07je pense qu'il faut changer de logiciel.
13:09On n'est plus dans la gauche caviar,
13:10mais dans la gauche caviar d'aubergine.
13:12Oui.
13:12Voilà.
13:13Parce qu'on est bio,
13:14on est vert.
13:15C'est vrai.
13:15Et l'autre point,
13:17c'est que nos démocraties,
13:19notamment en Europe,
13:20on a une peur,
13:22une crainte.
13:23C'est d'être considérés
13:24comme les méchants.
13:25C'est une question idéologique.
13:27D'être dans le camp du mal.
13:28Et avec toutes ces notions
13:30de racisme systémique,
13:33d'islamophobie,
13:37de fachos,
13:39d'extrême droite,
13:40eh bien,
13:41tout ça, en fait,
13:42ça nous désarme complètement.
13:44Ça désarme totalement
13:45nos fondamentaux.
13:47Et effectivement,
13:47moi, j'ai étudié
13:48sur la Convention européenne
13:49des droits de l'homme
13:50et aussi sur toutes les notions
13:52du Conseil de l'Europe
13:53et de la jurisprudence
13:54de la Cour européenne
13:56des droits de l'homme.
13:57Tout cela a fini
13:59par détricoter
14:00ce qui nous permettait
14:01de nous défendre.
14:02Et aujourd'hui,
14:03parce qu'on a peur
14:03d'être méchants,
14:04on a peur de se défendre.
14:05On va avoir d'ailleurs,
14:07à mon avis,
14:07la discussion à propos
14:08de New York
14:09dans un instant.
14:09Je ne crois pas
14:10que ce soit la peur
14:10d'être méchants,
14:11c'est qu'ils considèrent
14:12que plus il y a de gens
14:14de réfugiés
14:15ou d'immigration,
14:16plus le parti à gauche
14:18ou au centre-gauche
14:20aura des électeurs.
14:21Il y a de ça aussi.
14:22Il y a de ça aussi.
14:24Parce que quand ils ont besoin
14:25d'être méchants,
14:25ils n'ont pas peur
14:26d'être méchants.
14:27Là-dessus, il a raison.
14:28Il y a un parti
14:28sur le gouvernement
14:29immigrationniste en France
14:31qui se réjouit
14:33de cette France créolisée.
14:35Oui, la France insoumise,
14:36il l'a dit.
14:38Comme il n'y a plus
14:39de prolétariat,
14:40il n'y a plus d'ouvriers,
14:41il n'y a plus de prolétariat,
14:41on remplace.
14:43Alors, en tout cas,
14:44un mot,
14:45Guillaume Fédor.
14:45Dernièrement,
14:46mon mot était un peu volé
14:48par M. Jérôme.
14:50Emprunté.
14:51Je voulais juste,
14:52oui, exactement,
14:54je voulais juste ajouter
14:55qu'il y a aussi un problème
14:56de la façon
14:57comment c'est médiatisé,
14:59comment c'est perçu,
15:00comment c'est diffusé
15:01par les médias
15:02en général en France.
15:04C'est exactement
15:04ce qu'est Rachel.
15:05Je pense que vous avez
15:06tout à fait raison
15:07sur le fait
15:08qui est que tout le monde
15:09veut être dans les camps
15:10de biens.
15:11Mais en fait,
15:12c'est comme être pro-immigration,
15:14c'est bien,
15:15et être contre,
15:15c'est mauvais.
15:16Mais la vérité,
15:16c'est plus subtil que ça.
15:18En fait,
15:18il y a le problème
15:19de l'immigration légale,
15:20la sécurité,
15:22ce qui, en fait,
15:23met beaucoup de questions.
15:24Par exemple,
15:25je vous donne un exemple
15:26de ce qui est passé
15:26à Moscou
15:27il y a quelques jours.
15:29Les étrangères
15:30ont fait un énorme clash
15:31entre eux,
15:32un peu 80 personnes,
15:33je pense.
15:34et en fait,
15:35ils ont tous été mis
15:36à police,
15:38mais à la place
15:39de les mettre en prison,
15:40ils étaient déportés.
15:42Ils étaient renvoyés.
15:43Ils se renvoyaient chez eux
15:44avec une restriction
15:45de revenir pour toute la vie.
15:47Et une deuxième chose,
15:49ceux qui étaient déjà
15:50avec le passeport russe,
15:52le passeport russe
15:53s'était retiré.
15:54Les citoyens...
15:55Mais c'est du bon sens.
15:57C'est ce que nous devrions faire
15:59aussi par France en Europe.
16:00Et c'est ça ce qui manque.
16:01Je pense que c'est les mesures
16:02contre tout ce qui est illégal,
16:04criminel.
16:05Et c'est ça ce qui manque
16:06je pense en France aujourd'hui.
16:07Cette mesure plus dure.
16:09Alors en travaillant un peu le sujet,
16:10je me suis rendu compte
16:11effectivement qu'il y avait
16:12une idéologie derrière.
16:13Vous l'avez souligné Rachel Kahn.
16:15Et notamment un lobby très puissant.
16:17On va s'y intéresser
16:17si vous le voulez bien.
16:18Surtout un homme très puissant.
16:20Il s'appelle Georges Soros.
16:21Alors peut-être que les téléspectateurs
16:22ne le connaissent pas très bien.
16:23C'est un homme qui a un pouvoir
16:24et qui a eu un pouvoir considérable.
16:26Il a un fils aujourd'hui.
16:28J'ai retrouvé d'ailleurs
16:29une enquête très fouillée
16:30de l'ébdé aux valeurs actuelles.
16:31C'était il y a quelques années
16:32qui révélait que grâce
16:33à son Open Society Foundation,
16:37il finançait sans limite
16:38les ONG, associations et campagnes
16:40de mobilisation en faveur
16:41de l'accueil d'un migrant en Europe
16:42mais aussi en France.
16:45On va revenir avec vous sur son profil.
16:47Toujours est-il qu'aujourd'hui,
16:48c'est quoi l'actualité ?
16:49C'est que Donald Trump
16:50est en guerre ouverte aux Etats-Unis
16:52contre les financements
16:53de Georges Soros.
16:55Puisque aux Etats-Unis,
16:57les procureurs sont élus.
16:59contrairement à ce que nous vivons
17:00ici en France.
17:01Eh bien, Georges Soros
17:02y finance.
17:03Il finance les campagnes
17:04des procureurs réformistes
17:05pour imposer une justice progressiste
17:07dans les grandes vies américaines.
17:0950 millions d'investis,
17:10ce qui est énorme.
17:12Véritable bataille idéologique
17:13qui est en train de se jouer
17:14en ce moment même
17:15par ce biais.
17:16On va regarder ce sujet
17:18de Viviane Hervier
17:19pour recontextualiser
17:20et puis ensuite,
17:21nous en parlons.
17:23Né en 1930
17:24à Budapest,
17:25en Hongrie,
17:26Georges Soros
17:26est aujourd'hui âgé de 95 ans.
17:29Son parcours est atypique.
17:31Juif,
17:31rescapé du régime nazi,
17:33il a fait des études
17:34de philosophie
17:35avant de se lancer
17:36dans la finance
17:37à Londres.
17:38Son ascension
17:38est fulgurante.
17:40Dans les années 2000,
17:41il fait partie
17:41des dix plus grandes fortunes
17:43des Etats-Unis.
17:44Soutien actif
17:45du parti démocrate,
17:47il s'oppose
17:47dès 2016
17:48à Donald Trump.
17:49On le voit ici
17:50au forum de Davos.
17:52Le président Trump
17:53est un escroc
17:55et le narcisse ultime
17:57qui veut que le monde
17:58tourne autour de lui.
18:01En 2017,
18:03il crée la fondation
18:04Open Society Foundation
18:05à vocation philanthropique.
18:07On la retrouve
18:08dans une trentaine de pays.
18:09Mais Georges Soros
18:10est soupçonné
18:11d'ingérence,
18:12notamment en Hongrie,
18:13son pays d'origine.
18:14Aux Etats-Unis,
18:15Georges Soros
18:16a investi
18:16plusieurs millions
18:17de dollars
18:18pour soutenir
18:19l'élection
18:19de procureurs locaux.
18:21Un soutien
18:22qui lui permet
18:22de peser
18:23sur le recrutement
18:24des magistrats
18:25du parquet américain.
18:26La stratégie
18:27s'est avérée payante.
18:28C'est le procureur
18:29new-yorkais
18:29qu'il avait financé,
18:31Alvin Bragg,
18:32qui en 2023
18:33a inculpé
18:34Donald Trump
18:34dans l'affaire
18:35Stormy Daniels.
18:37Le président américain
18:38est bien décidé
18:39à réagir.
18:40En août dernier,
18:41il a réclamé
18:42l'inculpation
18:42de Georges Soros
18:43pour association
18:45de malfaiteurs,
18:46accusant le milliardaire
18:47de financer
18:47une stratégie judiciaire
18:49parallèle
18:50au système américain.
18:52Alors,
18:52on a appris
18:53Pierre Lelouch
18:54hors antenne
18:55que vous l'avez rencontré.
18:55Jean-Claude,
18:56donc vous le connaissez.
18:58Il avait finalement,
18:59il a eu un rôle important
19:00dans la chute
19:01du mur de Berlin.
19:02Il a eu plusieurs vies.
19:03D'abord,
19:03il a eu une vie
19:04de financier
19:04où il a commencé
19:05dans une condition
19:06très sulfureuse
19:06puisqu'il avait,
19:08alors qu'il habitait Londres,
19:09spéculé à la baisse
19:10sur la livre Osterling,
19:11ce qui avait créé
19:12une crise financière colossale
19:13et il avait empêché
19:14plusieurs dizaines
19:16de milliards à l'époque.
19:17C'était un personnage
19:18immensément riche.
19:20Survient
19:21la chute du mur
19:23de Berlin,
19:24la décomposition
19:25de l'Union soviétique
19:25et là,
19:27il se prend
19:28comme objectif
19:29de former
19:30les nouvelles élites
19:31post-communistes,
19:32démocratiques.
19:33Et il ouvre
19:34une université
19:34à Budapest
19:35qui va tenir
19:36une dizaine d'années
19:37jusqu'à ce que
19:38Orban,
19:40qui faisait partie
19:40des gens
19:41qui l'a aidés,
19:43le sortent
19:44de la Hongrie
19:45comme les Russes,
19:45comme Poutine,
19:46la sortie de la Russie.
19:48Donc,
19:49il rencontre
19:49un certain nombre
19:50de malheurs
19:50parce qu'un certain nombre
19:52de gens
19:52qu'il a formés,
19:54ça déplait
19:55au régime en place
19:56ou bien eux-mêmes
19:58se tournent contre lui,
19:59deviennent de plus en plus
20:00nationalistes
20:01et donc corrompent
20:02avec Soros.
20:03Donc,
20:03Soros,
20:03il a eu un rôle
20:04vraiment très important
20:06dans la formation
20:07des élites
20:07des pays
20:08de l'Europe,
20:09de l'Est
20:10et du Centre
20:11après la décomposition
20:12de l'Empire soviétique.
20:14Ça,
20:14c'est une chose.
20:15Après,
20:15il s'est remis
20:16à épouser
20:18toutes sortes
20:18parce qu'il est
20:19très à gauche
20:20de lignes
20:22de doctrines
20:23très progressistes
20:25et naturellement,
20:27Trump et son ennemi,
20:29il le dit,
20:29c'est un narcissique,
20:30etc.
20:31Trump est le gars
20:32qui aujourd'hui
20:32a des centaines
20:34de milliers
20:35de gardes
20:37masquées
20:37qui portent
20:39le nom
20:39ICE,
20:40c'est-à-dire
20:40le ministère
20:42de l'immigration
20:43qui arrêtent
20:43les gens
20:44dans la rue
20:44littéralement
20:45et les déportent.
20:48Il le met
20:49dans un camp
20:49de rétention
20:50pendant quelques jours
20:51et il les envoie
20:52en Amérique du Sud.
20:53Du coup,
20:53il n'y a plus
20:54un migrant
20:54qui rentre
20:55par la frontière
20:55du Mexique
20:56en ce moment
20:57aux Etats-Unis.
20:57Et Soros,
20:58c'est davantage
21:00l'idéologie
21:01frontière ouverte,
21:03peine planchée,
21:04justice sociale,
21:05c'est ça aussi.
21:06C'est deux idéologies
21:07qui s'opposent.
21:08La limite,
21:09c'est quoi ?
21:10C'est que le Parti démocrate
21:11étant mort et enterré
21:13pour l'instant,
21:14la résistance
21:15fait par les juges
21:16d'Etat,
21:17fédéraux,
21:18qui vont empêcher
21:19les gens de l'ICE,
21:20de ces polices migratoires,
21:22d'entrer dans les grandes villes
21:23parce qu'ils les envoient.
21:24Ils envoient à Chicago,
21:25par exemple.
21:25En ce moment,
21:26il y a le cas
21:27de la ville de Portland
21:28où là,
21:28le juge vient de prendre position
21:29contre l'envoi.
21:31Et donc,
21:31ça va remonter
21:31à la Cour suprême,
21:33mais Trump,
21:35qui n'est pas complètement stupide,
21:36lors de son dernier mandat,
21:38a truffé la Cour suprême
21:40de gens à lui.
21:41Et donc,
21:41pour l'instant,
21:42la Cour suprême,
21:43lui donne raison.
21:44On va voir combien de temps
21:45ça va durer.
21:45Mais le combat,
21:46c'est ça le contexte.
21:48On parlait de George Soros.
21:49Effectivement,
21:50point commun
21:50entre Donald Trump
21:51et Vladimir Poutine,
21:52c'est la détestation
21:54de cet individu,
21:54ou en tout cas,
21:55de l'idéologie
21:56qu'il y a
21:58portée par George Soros.
21:59Je le disais,
21:59ce monde sans frontières,
22:01pas de peine planchée.
22:02C'est difficile
22:05de sous-estimer
22:05le rôle de George Soros
22:07dans toutes les révolutions
22:08colorées,
22:09surtout dans les régions
22:12des post-Unions soviétiques.
22:15On peut parler
22:15de l'Ukraine,
22:16on peut parler
22:16de Georgie.
22:17En fait,
22:18George Soros
22:19représente,
22:19comme vous avez dit,
22:21plutôt les globalistes.
22:23C'est une opposition
22:24de tout ce qui est
22:26souverainiste,
22:27et tout ce qui est
22:29attaché à l'identité
22:30des pays.
22:31En fait,
22:31George Soros,
22:32c'est plutôt Vogue,
22:33c'est très, très,
22:34très à gauche
22:35qu'on a parlé de l'Ukraine.
22:37Très à gauche,
22:37donc on ne lui prend
22:38pas son argent.
22:39Oui, c'est ça.
22:40Vous avez tout à fait raison.
22:42Et en fait,
22:42ce qui est arrivé,
22:44son fond,
22:46Open Society,
22:47était interdit
22:48au moment,
22:49en Russie.
22:49Je pense que c'est aussi
22:50le cas en Hongrie,
22:51aujourd'hui.
22:51Absolument.
22:52Même si le bien
22:53de Hongrie,
22:53en fait,
22:53c'est interdit.
22:54Et en Slovaquie aussi.
22:55Parce que c'est connu
22:57pour l'ingérence,
22:59pour les tentatives
23:01de changer les régimes,
23:02en fait,
23:03le financement
23:04des groupes d'opposition.
23:05Donc tout ça,
23:06c'est George Soros aujourd'hui.
23:07Et aujourd'hui,
23:08il y a un clash
23:08entre lui et Donald Trump.
23:10Et c'est tout à fait
23:11compréhensible
23:12parce que Donald Trump,
23:13déjà,
23:14il est très antivoke.
23:15Il a mis en place
23:16les mesures
23:18pour changer,
23:19en fait,
23:19la façon
23:19comment l'Amérique
23:20vit aujourd'hui.
23:21pour moi,
23:23c'est intéressant,
23:25c'est quelqu'un
23:25de très puissant,
23:26mais absolument,
23:28il ne faut pas oublier
23:28que c'est quelqu'un
23:29qui s'éprend
23:31pour la maître du monde.
23:32Qui porte une idéologie.
23:34Ce qui est marrant,
23:35c'est cette alliance
23:36entre Poutine et Trump,
23:38ils ont un ennemi commun
23:39qui s'appelle George Soros.
23:39Qui s'appelle George Soros.
23:40Et vous ne serez donc
23:41pas surpris
23:42si je vous dis
23:43que le nouveau maire
23:43de New York,
23:45Zohan Madmadie,
23:46est un pur produit
23:47de la galaxie Soros.
23:48Puisque son fils,
23:49le fils de George Soros,
23:50qui s'appelle Alex Soros,
23:52a financé à coups de millions
23:53la gauche radicale américaine.
23:56Dernier succès en date,
23:57c'est bien évidemment
23:58l'élection
23:59de Zohan Madmadie,
24:01élu socialiste
24:02donc à la mairie
24:03de New York.
24:04Le fils,
24:05Soros,
24:06qui parle le même langage
24:06que son père,
24:07inclusion,
24:08justice sociale,
24:10diversité,
24:11c'est aussi la promesse
24:12du nouveau maire
24:13de New York,
24:13taxer les riches
24:14et ouvrir encore
24:15la ville
24:16au sans-papier.
24:17On va voir
24:17le portrait
24:18de Vincent Farandage
24:19et puis on va s'arrêter,
24:20on va s'intéresser ensuite
24:21au profil
24:21du nouveau maire
24:22de New York.
24:24Voici le visage
24:25du nouveau maire
24:25de New York,
24:26Zohan Madmadie.
24:29Le 1er janvier prochain,
24:30je serai investi
24:34maire de New York.
24:37Farouche opposant
24:37à Donald Trump,
24:39le maire
24:39s'est montré
24:40particulièrement offensif
24:41lors de son premier discours.
24:43Si quelqu'un peut montrer
24:45à une nation
24:46trahie par Donald Trump
24:47comment le vaincre,
24:48c'est bien la ville
24:49qui l'a vu naître.
24:51New York restera
24:52une ville d'immigrants,
24:53une ville construite
24:54par des immigrants,
24:55animée par des immigrants
24:58et à partir de ce soir,
24:59dirigée par un immigrant.
25:01Zohan Madmadie,
25:05d'origine indienne,
25:06né en Ouganda
25:07et naturalisé américain
25:08en 2018,
25:09est un précurseur.
25:10Il est le premier maire
25:11de confession musulmane
25:12de New York,
25:13premier socialiste
25:14à la tête de la ville
25:15et à 34 ans,
25:16le plus jeune
25:17qu'elle n'ait jamais connu.
25:18Ses positions
25:19contre les élites politiques
25:20ou contre la vie chère
25:21notamment,
25:22ont séduit les électeurs.
25:24C'est simplement
25:25une bouffée d'air frais.
25:26On a vraiment l'impression
25:27que le changement
25:27de génération
25:28est en train de se faire
25:29pour de bon.
25:30Ses idées sont excellentes,
25:34il est dynamique,
25:35il n'a pas peur
25:35de s'opposer au système
25:36et au président.
25:39Donald Trump
25:39a par ailleurs
25:40rapidement réagi
25:41sur son réseau social.
25:43Trump n'était pas
25:43sur les bulletins de vote
25:44et la paralysie budgétaire
25:46sont les deux raisons
25:47pour lesquelles
25:47les Républicains
25:48ont perdu les élections
25:49ce soir,
25:50selon les sondeurs.
25:51Zohan Mamdani
25:52prendra officiellement
25:53ses fonctions
25:54le 1er janvier prochain
25:55mais Donald Trump
25:56a déjà promis
25:58de lui rendre la vie dure.
26:00New York restera
26:02une ville d'immigrants,
26:03une ville construite
26:03par des immigrants,
26:04animée par des immigrants
26:05et à partir de ce soir
26:06dirigée par un immigrant,
26:08Rachel Kahn.
26:09Depuis quelques jours,
26:09c'est la gauche internationale
26:11qui jubile finalement
26:12après cette élection.
26:14On a vu notamment,
26:14je pense à ce message
26:15dithyrambique
26:16de Mathilde Panot
26:18et pourtant,
26:19il y a de quoi
26:20s'interroger finalement
26:21à la fois sur son profil
26:22et à la fois sur le programme
26:24qu'il veut mettre en place,
26:25le retour du communisme
26:26en quelque sorte.
26:27Oui,
26:28et puis bon,
26:28ses positions sur Israël,
26:30les juifs,
26:31etc.
26:31Ce n'est pas du tout
26:32contrairement au discours prononcé,
26:35ce n'est pas la victoire
26:36de la diversité,
26:37ce n'est pas la victoire
26:38des droits de l'homme,
26:39ce n'est pas la victoire
26:41de l'humanisme,
26:42ce n'est pas la victoire
26:42du progressisme,
26:43c'est la victoire
26:44de la régression
26:46et c'est la victoire
26:48au fond des fréristes
26:49derrière ce discours-là.
26:51C'est-à-dire que c'est
26:52la victoire,
26:53l'incarnation même
26:54de ce qu'est
26:55l'islamo-gauchisme
26:56et l'islamo-gauchisme
26:58et c'est Tagief
26:59qui a analysé cela
27:01a besoin d'une colle
27:02entre islamo et gauchiste,
27:04la colle,
27:05c'est le palestinisme.
27:06Et là,
27:06on est très précisément
27:08dans cela.
27:09Moi,
27:09ça m'attriste
27:10pour cette ville de New York,
27:11ça m'attriste
27:12pour la liberté,
27:13ça m'attriste
27:13pour la démocratie
27:15et ça m'attriste
27:16pour un pays
27:17qui a vécu
27:18le 11 septembre
27:19de voir cet homme
27:20arriver à la tête
27:22de cette ville
27:22dans un contexte
27:23international
27:24détestable
27:26et délétère
27:28notamment par rapport
27:29à Israël et aux Juifs
27:30mais pas simplement ça,
27:32par rapport
27:32à la liberté même
27:33parce que ce palestinisme-là,
27:36derrière cela,
27:37il y a quelque chose
27:37qui est larvé,
27:39qui est l'obscurantisme
27:40et le séparatisme.
27:41Et c'est la phrase
27:42« Je suis musulman »
27:42d'ailleurs qui a déclenché
27:44le plus d'enthousiasme.
27:45Par cette fameuse gauche internationale.
27:48Ce qui vient d'être dit
27:49est juste
27:49et très important.
27:51Mais comme disent les marxistes,
27:52c'est la superstructure.
27:54Il faut regarder en dessous.
27:55Pourquoi il est élu ?
27:57Et donc,
27:57il faut regarder
27:58l'histoire de New York.
28:00Dans les années 1920,
28:00il y avait un maire
28:02d'origine italienne,
28:03qui s'appelait
28:03La Guardia,
28:04qui a été un très grand maire,
28:05parce qu'il y avait
28:06d'énormes problèmes
28:07socio-économiques
28:08à New York à l'époque.
28:09Et il en a fait
28:10une ville plutôt égalitaire,
28:11qui a bien fonctionné
28:12chez les années 110-80.
28:14Qu'est-ce qui s'est passé
28:14ces dernières années
28:15à New York ?
28:16C'est que le fossé,
28:17c'était devenu
28:18extrêmement cher
28:19d'habiter à New York,
28:20même pour des classes moyennes
28:21moyennes.
28:22Une classe moyenne moyenne
28:23à New York,
28:24c'est jusqu'à 80 000 dollars
28:25par an.
28:25Ce n'est pas rien.
28:26Mais pour faire garder
28:27son gosse,
28:29ça coûte
28:291 600 dollars
28:30par mois.
28:32Les loyers
28:33sont extrêmement élevés.
28:34Un one bedroom,
28:35c'est-à-dire
28:36une pièce,
28:37une chambre à coucher,
28:39c'est plus de 5 000 dollars
28:41par mois de loyer.
28:42Ça veut dire
28:42que concrètement,
28:44les classes moyennes
28:45sont littéralement
28:46écrasées à New York.
28:48Il n'y a pas seulement
28:48un problème de minorité,
28:50il y a surtout
28:50un problème économique.
28:51Et il a surfé là-dessus,
28:53face à des maires
28:54qui sortaient
28:55les Cuomo et autres,
28:56qui ont fait gagner
28:56beaucoup d'argent
28:57aux gens très riches,
28:58c'est ce que fait Trump aussi,
28:59puisque il n'arrête pas
29:00de défiscaliser
29:01les profits
29:02des plus riches.
29:03Donc c'est devenu
29:04une ville très inégalitaire,
29:06qui s'est...
29:07Vous avez un peu...
29:08Moi j'ai été longtemps
29:09élu de Paris,
29:10donc je connais un peu
29:11la musique,
29:11mais Paris,
29:12la gauche a été élue
29:13sur la même chose.
29:14L'immigration,
29:15bien sûr,
29:16de plus en plus
29:17dans les quartiers est
29:17notamment de la ville,
29:19mais aussi
29:19des classes moyennes
29:20qui sont parties.
29:22Il reste un enclos
29:23bourgeois dans le 16e
29:24et avant le 17e,
29:25mais Paris,
29:26la sociologie parisienne,
29:27et c'est pour ça
29:28que c'est très difficile
29:29pour Achida Dati,
29:30c'est que vous avez
29:31un gros corpus immigré
29:33qui va voter à gauche,
29:35en général,
29:35c'est comme ça
29:36que ça se passe,
29:36plus une classe moyenne
29:38boboïsée
29:40qui, elle,
29:40est plutôt à gauche aussi.
29:42Donc c'est ça
29:43qui explique
29:43qu'on en est
29:44à trois mandats de gauche
29:45à Paris.
29:46Et comme à New York,
29:47finalement,
29:47c'est cette Amérique populaire
29:48qui n'a vu plus New York,
29:51Arnaud.
29:51La classe moyenne,
29:51elle est squeezée
29:53à l'extérieur,
29:53elle est obligée de partir.
29:55Il promet, Arnaud,
29:56les transports qui seront gratuits,
29:57les crèches aussi,
29:58les loyers gelés,
30:00les épiceries aussi peu chères
30:01que possible.
30:02Voilà.
30:02C'est ça.
30:02Il n'est pas triste
30:03que dans la ville de Superman,
30:05ce soit Mame Dany
30:06qui soit élu.
30:10Mais Pierre a raison,
30:11c'est vrai que les salaires
30:13sont moyens,
30:14sont de 71 policiers,
30:15gagnent 80 000 dollars
30:17à New York
30:18et ils ont du mal à vivre.
30:21Donc, c'est une ville
30:21où il y a les très riches,
30:23comme il a dit,
30:23et les pauvres.
30:25Lui, il propose
30:26les bus gratuits,
30:27les crèches gratuites,
30:29comme Pierre a dit.
30:31Et en plus,
30:32il n'a pas l'air...
30:32Bon, il a des positions
30:33sur lesquelles je ne suis pas d'accord,
30:35mais il n'a pas l'air antipathique.
30:36S'il avait l'air antipathique,
30:37il n'aurait certainement pas...
30:39Arnaud, quand il dit
30:40quand la botte de la police
30:41de New York vous appuie sur la nuque,
30:42c'est de salle
30:43qu'il l'a lancée.
30:44Il l'a dit
30:44lors d'une réunion politique.
30:45Mais je n'ai pas dit
30:46que je ne suis pas très pour lui.
30:47Au contraire,
30:48je n'ai dit qu'il n'a pas l'air
30:49antipathique.
30:50Ses clips,
30:51il a l'air sympathique.
30:52S'il avait l'air antipathique,
30:54les gens n'auraient pas
30:55voté pour lui.
30:56Ce n'est pas parce qu'on a l'air
30:56sympathique
30:57qu'on est...
30:58Demandé à Macron.
30:59Mais il aura du mal à tenir
31:01parce qu'il aura quand même
31:02besoin des juifs
31:04ou il aura besoin
31:05de ne pas être trop mal
31:06avec les juifs
31:07et en même temps
31:08de considérer
31:09que le Hamas
31:10c'était un mouvement
31:11de résistance
31:12et où il va sortir l'argent
31:14pour avoir...
31:14C'est surtout ça.
31:15Tout ça.
31:16Donc ça va être difficile
31:17pour lui de tenir...
31:19Il a lancé des appels
31:21aux dons,
31:21semble-t-il déjà.
31:21J'espère qu'il va échouer.
31:24Et Trump va couper
31:24les robinets.
31:25Trump va complètement
31:27couper les robinets.
31:28Il va avoir du mal
31:28à faire l'éducation gratuite,
31:30les transports gratuits.
31:31Mais Trump est content.
31:32Trump sera sans doute content
31:33d'avoir un opposant
31:34aussi à gauche.
31:36Xenia Fedorova.
31:37Et je vous redonne tout de suite
31:38la parole
31:38puisque la semaine dernière
31:39nous parlions
31:40d'une atmosphère
31:41de guerre froide
31:42entre les deux blocs
31:43Occident et Chine-Russie.
31:45On a l'impression
31:45que ça se dégèle un petit peu.
31:46Mais avant,
31:47peut-être sur New York ?
31:48Sur New York,
31:49je pense que je ne serai pas
31:50la première de dire
31:51qu'un grand rôle,
31:53ce qui est joué
31:53dans son victoire,
31:54c'est aussi sa position
31:55sur Palestine.
31:57Et en fait,
31:57il représente tout
31:58ce que Trump ne représente pas.
32:00Et en fait,
32:00cette clash,
32:01cette rupture
32:02des deux Amériques,
32:04c'est ça en fait.
32:04C'est effectivement
32:05le maire de New York,
32:06Donald Trump,
32:07c'est totalement
32:07le symbole
32:08d'une Amérique
32:08totalement divisée.
32:10Cette Amérique
32:11plus populaire
32:12et cette Amérique
32:12finalement qui préfère
32:13voter l'islamo-roquisme.
32:1530% de juifs
32:16ont voté pour lui.
32:16Mais oui,
32:17alors ça c'est intéressant.
32:17Vous le décryptez comment
32:18d'ailleurs, Arnaud ?
32:19Il y a beaucoup de juifs
32:20qui sont démocrates.
32:21Moi,
32:21quand j'étais petit,
32:22j'allais dans des colonies
32:23de vacances américaines,
32:24c'était Great Barrington
32:26dans le Massachusetts,
32:27c'était le Reformed Jews.
32:29Et moi,
32:29j'étais pour...
32:31Ça c'est classe,
32:31pardonnez-moi
32:32pour la parenthèse.
32:33C'était à l'époque
32:33de l'élection de Reagan.
32:34J'allais au bienvillier.
32:36Il était à part.
32:37Je pensais à des colonies
32:38d'enfance
32:39et je me dis,
32:40alors là,
32:40Arnaud au bienvillier.
32:41Et moi,
32:41j'étais pour Reagan
32:43parce que Reagan
32:44était l'ami
32:45où il jouait dans les films
32:46avec Errol Flynn.
32:48Et tous mes camarades
32:49dans cette colonie de vacances
32:50me traitaient de fasciste
32:51parce que j'étais pour Reagan.
32:54Donc,
32:54vous voyez,
32:54Reagan,
32:55il y a une partie
32:56de la gauche juive américaine
32:58et très antirépublicaine.
33:01Le New York Times
33:01est tout à fait à gauche
33:03et est à New York.
33:04Non, non,
33:04mais il y a une vieille tradition.
33:06Brooklyn.
33:07Quand même,
33:08cette problématique
33:09de la classe moyenne
33:11qui disparaît
33:12est un vrai sujet.
33:14Pour les grandes villes,
33:15Washington aussi,
33:17c'est la même chose.
33:19Et il vous le dit,
33:20ici Paris aussi.
33:20C'est Paris aussi.
33:22Vous avez vu un enseignant
33:22qui est un policier
33:23qui est du Paris.
33:24Londres,
33:24Londres,
33:25le maire de Londres,
33:25c'est quoi ?
33:26C'est un Anglais
33:27d'origine pakistanaise.
33:28Et les villes en Hollande,
33:29pareil.
33:30Donc,
33:31la poussée migratoire,
33:32elle est là.
33:33Bon,
33:34dans le cas de Mamdani,
33:35ça a coïncidé
33:35avec l'affaire palestinienne
33:37et il a capitalisé
33:39sur ce qui s'était passé
33:40à l'université de Columbia.
33:41Mais vous avez vu
33:42ce que Trump a fait
33:42à Columbia après.
33:44Il lui a collé
33:453 ou 4 milliards d'amendes
33:46ainsi qu'à Harvard
33:47et les universités
33:49ont mis fin
33:50unités.
33:51Nous aurons l'occasion
33:52de revenir sur la situation
33:53aux Etats-Unis,
33:53bien évidemment,
33:54dans leur inter.
33:55Je vous le disais
33:56il y a un instant.
33:57On va aller retrouver
33:58notre excellente correspondante
33:59en Chine tout de suite.
34:00Mais c'est vrai
34:00parce que la semaine dernière,
34:02à la même heure,
34:02Xenia,
34:03on se souvient,
34:03nous parlions de ce parfum
34:04de guerre froide
34:05entre les puissances américaines,
34:07chinoises et russes,
34:08notamment après l'annonce
34:09du président américain
34:10d'ordonner des tests
34:11des armes nucléaires américaines.
34:137 jours plus tard,
34:14me semble-t-il,
34:15en tout cas entre les Etats-Unis
34:16et la Chine,
34:18on sent une forme
34:19de dégel.
34:20Alors est-ce qu'on peut
34:21être un peu plus positif
34:22que la semaine dernière
34:23aujourd'hui selon vous,
34:24Xenia ?
34:25Selon moi,
34:26je pense que le dialogue
34:27continue entre la Chine
34:28et les Etats-Unis.
34:30Je pense et j'espère
34:31que ce dialogue
34:32va continuer
34:32parce que la Chine
34:33reste une puissance économique,
34:36une puissance militaire,
34:37une puissance nucléaire aussi,
34:38même si elle est derrière
34:40les Russies et les Etats-Unis.
34:41pour moi,
34:43c'est toujours ce que je souligne.
34:45Je pense que le dialogue
34:46est absolument essentiel.
34:49Surtout les questions
34:50de sécurité mondiale.
34:52Et ce que j'attends
34:54d'attendre de notre
34:55consoeur de la Chine,
34:57comment il voit les choses,
34:58mais de mon côté,
34:59je pense que c'est tout à fait
35:01prévisible parce que
35:03Donald Trump a besoin
35:04de la Chine.
35:05Il a besoin de la Chine
35:06pour plusieurs raisons,
35:07mais probablement la première,
35:09c'est les terres rares
35:10que la Chine peut livrer
35:13aux Etats-Unis,
35:14ce qui est absolument
35:14essentiel pour l'économie
35:16américaine,
35:16pour les complexes
35:17industriels, militaires américains,
35:20ce qui bouge en fait
35:21l'économie américaine.
35:22Donc pour moi,
35:23je pense que Donald Trump,
35:24avec toutes ses déclarations,
35:26il est quand même obligé
35:26de continuer un dialogue
35:28avec la Chine
35:28et on verra ce que ça donne.
35:30Puisqu'il y a eu effectivement
35:31ce signe d'apaisement,
35:32la Chine qui assouplit
35:33l'exportation des métaux rares
35:35vers les Etats-Unis.
35:36Alors des métaux,
35:37ce sont le gallium,
35:38le germanium,
35:39l'antimoine,
35:40je ne connaissais pas,
35:41mais ce sont des métaux rares
35:41cruciaux pour l'industrie moderne.
35:44Shen Wei Zhang,
35:45correspondante en Chine,
35:46est avec nous.
35:47Bonjour Shen Wei.
35:49Cette annonce,
35:50nouveau signe
35:51de bonne volonté
35:52de Pékin finalement
35:53dans la foulée.
35:54Résultat,
35:55si je puis dire,
35:56de la rencontre
35:56des présidents chinois,
35:57Xi Jinping et américains
35:58fin octobre
35:59en Corée du Sud.
36:01Alors pour moi,
36:02c'est un bon signe
36:03pour les deux pays.
36:04Au lieu de dire
36:05que c'est une bonne attitude
36:06du côté du Pékin,
36:07il faut plutôt dire
36:08que c'est plutôt une bonne attitude
36:09du côté des Etats-Unis
36:10parce que finalement,
36:11je pense que c'est aussi
36:12un point pour montrer
36:13que les Etats-Unis
36:14aujourd'hui se rendent compte
36:15de sa position
36:17dans cette négociation
36:18avec la Chine
36:19et aussi de voir
36:20cette interdépendance
36:21qu'on ne peut pas
36:23se séparer,
36:24cette interdépendance
36:26entre les Etats-Unis
36:27et la Chine.
36:28Et d'ailleurs,
36:28cette architecture
36:29qu'on parle aujourd'hui,
36:30cette architecture tarifaire,
36:32cette architecture import-export
36:33entre les deux pays,
36:35c'est soigneusement calibré
36:37entre les deux pays.
36:38D'ailleurs,
36:38on a déjà vu
36:39cette évolution
36:40depuis quelques jours
36:40entre cette rencontre
36:42entre les deux présidents
36:43et jusqu'à demain,
36:45par exemple,
36:45le 10 novembre,
36:47qu'on va voir
36:48l'entrée dans l'effectif
36:49des nouvelles déclarations
36:53du côté des deux pays
36:54sur le droit tarifaire.
36:56Donc là,
36:56nous pouvons voir
36:57que c'est soigneusement
36:58calibré des deux côtés
37:00pour montrer déjà
37:00ce professionnalisme
37:01et surtout,
37:02derrière toutes ces négociations,
37:05aujourd'hui,
37:06ça se joue
37:06des milliards de dollars
37:08d'échanges.
37:09Et aujourd'hui,
37:10on voit bien
37:11que les Etats-Unis
37:11se rendent compte
37:12qu'ils ne peuvent pas
37:13se séparer de la Chine
37:14parce qu'elles jouent
37:15un rôle important
37:16aujourd'hui
37:16dans le commerce international
37:17et aussi,
37:19en effet,
37:19en coopérant avec la Chine,
37:21les deux puissances mondiales,
37:22les deux puissances
37:23les plus importantes
37:24de manière économique,
37:26stabilisent les attentes
37:27des gouvernements
37:28et les entreprises
37:28du monde entier.
37:29Je prends un exemple.
37:30Là, en ce moment,
37:31en Chine,
37:32il y a un grand événement
37:33qui se passe à Shanghai.
37:34Il s'agit de la huitième édition
37:36de l'exposition
37:36d'importation
37:37de Chine,
37:39l'exposition internationale
37:40d'importation de Chine.
37:41Là,
37:41on voit bien cette fois-ci
37:42une présence
37:43très importante
37:44des entreprises américaines
37:45sur place
37:46et d'autant plus
37:48que cette fois-ci,
37:48il y a eu également
37:49la présence du PTG
37:51de US
37:51Sojaven Export Council,
37:53donc le comité
37:54d'exportation
37:55du soja américain,
37:57Jim Satter.
37:58Il a dit,
37:58je cite,
37:58« Les équipes chinoises
37:59et américaines
38:00travaillent main dans la main
38:01et en effet,
38:02nous vivons aujourd'hui
38:03un moment percé.
38:04Le marché chinois
38:04du soja
38:05est le plus vaste du monde. »
38:07C'est donc pour vous dire
38:08le besoin des États-Unis
38:10envers la Chine.
38:11Mais on comprend aussi
38:12que c'est réciproque,
38:14ces bonnes relations économiques,
38:15elles sont indispensables
38:16pour ces deux puissances
38:18et dans les deux sens.
38:19Le protectionnisme
38:20ne fonctionne pas
38:20dans les deux sens,
38:21non,
38:22Shenmue Zhang ?
38:23Exactement,
38:24le protectionnalisme
38:27ne fonctionne pas
38:28dans les deux sens.
38:29Pourquoi ?
38:30Parce que du côté de la Chine,
38:31elle a déjà choisi
38:32cette attitude ouverte.
38:34Et non seulement,
38:34quand on parle du plan de la Chine
38:37et aussi pour le développement
38:38de la Chine,
38:38il s'agit de ce 15e plan quinquennal
38:40qui va prendre entrée en effet
38:42à partir de 2026.
38:44La Chine a dit
38:44« On va faire le passage
38:46d'une ouverture axée
38:47sur le flux de marchandises
38:48et de facteurs
38:49à une ouverture axée
38:51du type institutionnel. »
38:53La Chine va ouvrir
38:54et aussi réadapter davantage
38:56toutes ces conditions du marché
38:58pour accueillir davantage
39:00l'entreprise américaine
39:01et vice-versa.
39:02Aujourd'hui,
39:02on voit la présence
39:04des entreprises américaines
39:06en Chine
39:06et surtout,
39:07par exemple,
39:07cette fois-ci à Shanghai.
39:08Je prends un exemple.
39:09Il y a une entreprise
39:11sur l'huile essentielle américaine
39:13qui s'appelle DoTERRA.
39:14Eh bien,
39:15en fait,
39:15la première fois
39:16qu'ils sont venus,
39:17ils avaient une superficie
39:19de 9 mètres carrés
39:20et la première fois
39:21qu'ils sont venus,
39:23ils ont passé une commande
39:24de 380 millions de yuan
39:26en Chine
39:27pour le marché chinois.
39:29Et après,
39:29aujourd'hui,
39:31c'est pour cette 8e édition
39:32de l'exposition internationale
39:34d'importation de Chine,
39:35eh bien,
39:35cette fois-ci,
39:36on a vu leur stand
39:37s'agrandir à 300 mètres carrés
39:39pour vous dire
39:40les fruits
39:40qu'ils peuvent récolter
39:41en Chine.
39:42Et bien sûr,
39:43vice-versa,
39:44le marché américain
39:45aussi,
39:45c'est important pour la Chine
39:46et aussi,
39:47surtout,
39:47la technologie américaine,
39:49ça pourrait revenir
39:51encore une fois,
39:52devenir un moteur
39:53de croissance
39:54pour la Chine
39:54et aussi
39:55le marché américain
39:57pour les produits chinois.
39:58Merci beaucoup.
39:59Très important de travailler
40:00maintenant là-bas.
40:00Merci beaucoup,
40:01Chanoizang,
40:02notre correspondante en Chine.
40:03Nous sommes les seuls
40:04sur CNews
40:05à avoir la chance
40:06d'avoir une correspondante
40:07en Chine.
40:08Donc,
40:08on a effectivement,
40:10c'est très intéressant,
40:11le point de vue
40:11aussi de la Chine.
40:13Très fidèlement.
40:14Très fidèlement.
40:15Très,
40:15très,
40:15très fidèlement.
40:17Alors,
40:18je crois qu'il faut,
40:19ce qu'elle dit,
40:20Madame Zhang,
40:21en étant beaucoup plus polie
40:23que je vais l'être,
40:24c'est que
40:24quand Trump arrive
40:26et qu'il met en place
40:28cette politique d'extorsion,
40:30parce qu'il n'y a pas
40:30d'autre mot,
40:32il met le couteau
40:33sous la gorge
40:34de l'ensemble
40:35des partenaires
40:36des Etats-Unis,
40:37l'ensemble,
40:38en leur disant
40:38vous nous avez roulé
40:40dans la farine
40:40depuis des années,
40:41vous nous avez pris pour...
40:42Il utilise des mots
40:42très grossiers,
40:44maintenant ça s'arrête,
40:45donc je monte
40:46les droits de douane.
40:46Rappelez-vous,
40:47Libération Day
40:48avec des droits de douane
40:49à 145%
40:51pour la Chine,
40:52155% pour le Vietnam,
40:53etc.
40:54etc.
40:54Bon.
40:55Il fait ça,
40:56tout le monde se couche.
40:58Vous vous souvenez
40:59du voyage
41:00de Mme von der Leyen
41:01en Écosse ?
41:02Oui.
41:02Où elle dit
41:03j'ai eu un très bon accord,
41:04ce n'était pas un accord,
41:05c'était une extorsion,
41:06c'est les droits de douane
41:07américains seront
41:08de 15%
41:09sur tous les produits européens.
41:11Elle appelle ça
41:11un accord,
41:12en échange de zéro.
41:13Je rappelle que
41:14les droits de douane
41:14américains en Europe
41:16au début de l'année
41:16avant Trump,
41:17c'était 3%,
41:18c'est monté à 15%.
41:20En échange de rien.
41:21Si,
41:22en échange qu'en plus
41:22on est obligé
41:23d'acheter 700 milliards
41:24de produits aux Etats-Unis
41:27et 650 milliards
41:28de gaz.
41:29Bon.
41:30Les Chinois
41:31sont les seuls
41:31à avoir résisté.
41:33Comment ils ont fait ?
41:35D'abord,
41:35ils ont mis un embargo
41:36sur le soja,
41:37dont Mme Zhang a parlé.
41:3813 milliards en moins
41:39pour les agriculteurs
41:41américains.
41:42Or,
41:42ces agriculteurs
41:43sont les États républicains,
41:45sont les électeurs
41:45de Trump.
41:46Il l'a senti passer
41:47la balle.
41:4813 milliards.
41:49Deuxièmement,
41:50qu'est-ce qu'ils ont fait ?
41:50Les terres rares.
41:51Les terres rares
41:52dont vous avez besoin
41:53pour faire les automobiles,
41:54les batteries,
41:55et même les avions de combat
41:56F-35
41:57utilisent des terres rares.
41:58Donc,
41:58embargo,
41:59licence à compter
42:00du 19 ans,
42:01c'est ce qu'elle vient de dire.
42:03Donc,
42:03Donald Trump
42:04n'avait pas le choix
42:04pour ses électeurs.
42:05Les Chinois fermaient.
42:06Sauf que là,
42:07Trump est arrivé,
42:08il a fait semblant
42:09de présenter ça
42:10comme un grand succès,
42:11cette rencontre.
42:12En réalité,
42:13ils ont pris
42:13les conditions chinoises,
42:14c'est-à-dire
42:15que les droits de douane
42:18ont retrouvé
42:20des licences
42:21pour un an
42:22sur les terres rares.
42:23Un an.
42:24Et ils vont acheter
42:25du soja,
42:26mais peut-être pas
42:26autant qu'avant
42:27parce qu'entre-temps,
42:28ils en ont acheté
42:28au Brésil et à l'Argentine.
42:30Donc,
42:30les seuls qui ont tenu
42:31face à Trump,
42:32ce sont les Chinois.
42:33Et Mme Zhang le dit
42:34de façon très jolie
42:35en disant que tout le monde
42:36va gagner
42:36et que tout le monde
42:38est content.
42:38Mais là,
42:38vous nous dites,
42:39non,
42:39ce sont les Chinois
42:39qui ont gagné.
42:40Les Chinois ont gagné.
42:41Nous parlions de dégel.
42:42En tout cas,
42:43du côté de la France,
42:44ce n'est absolument pas
42:45une perspective de dégel
42:46avec la Russie
42:47qui est dans les esprits.
42:48Entre les essais russes,
42:50la possible reprise
42:51des tests américains
42:52et le programme nucléaire iranien
42:53le plus haut gradé français,
42:55il a tiré la sonnette d'alarme
42:56cette semaine
42:57sur le climat international.
42:58On va revenir
42:59sur les déclarations
43:00de Général Fabien Mandon
43:01devant les sénateurs
43:02de la Commission
43:03des Affaires étrangères
43:04de la Défense
43:04et on en parle ensuite.
43:08Face aux tensions nucléaires,
43:09le chef d'état-major des armées
43:11tire la sonnette d'alarme
43:12mais parle d'une atmosphère préoccupante.
43:16On est quand même
43:16dans un niveau de discours
43:18et d'agressivité
43:19dans les actes
43:20et dans les paroles
43:21qui est assez exceptionnel.
43:23Les essais de missiles russes
43:24se multiplient
43:25avec la torpille Poséidon
43:27ou encore le missile
43:28de croisière à propulsion
43:29nommé Bourré-Vestnik
43:30capable de bouleverser
43:32l'équilibre stratégique mondial.
43:35Et même si la Russie
43:36est en guerre,
43:36même si elle subit des sanctions,
43:37elle vient de réaliser
43:38un tir de missile
43:4010 heures de vol.
43:42ça permet d'atteindre
43:43des distances extraordinaires
43:44et c'est quelque chose
43:46qui met en oeuvre
43:46des technologies,
43:47notamment nucléaires,
43:49qui ont des raisons
43:49de préoccuper la planète.
43:51Le général met en garde
43:52la France
43:53doit se préparer.
43:55Le devoir
43:55pour un responsable militaire
43:57qui doit anticiper les choses
43:58de dire
43:58le scénario
44:00d'un nouvel épisode
44:01d'attaque russe
44:02sur notre continent
44:03ne peut pas être écarté.
44:04La France surveille,
44:06analyse et alerte
44:07et d'après le général Mendon,
44:09l'heure n'est plus
44:10à l'observation
44:11mais à la préparation.
44:14Zenia Federova,
44:15le chef d'état-major
44:16de l'armée française,
44:18dit qu'il faut se préparer
44:19à un choc
44:20d'ici 3 ou 4 ans
44:21face à la Russie.
44:22On l'a entendu,
44:22c'est très clair.
44:23Vous décryptez comment
44:24cette déclaration ?
44:25Je pense que
44:27le fait que la France
44:30veut se préparer
44:31et renforcer
44:31son armée,
44:34on peut comprendre ça.
44:36Mon problème
44:37avec tout ça,
44:37c'est en fait
44:38que la Russie
44:38utilisait comme un prétexte
44:40pour tout cet investissement
44:41majeur
44:43dans la défense.
44:45Si on regarde
44:46un peu plus loin,
44:48vous vous souvenez
44:48peut-être
44:49le demand
44:50des États-Unis,
44:51de Donald Trump,
44:52qu'il est européen
44:52pour l'OTAN,
44:53l'OTAN qui impose.
44:54plusieurs % de PIB
44:56pour le budget militaire
44:59dans chaque pays
45:00et l'Europe accepte.
45:01En fait,
45:01aujourd'hui,
45:03on voit que
45:03la Russie
45:04c'est un très bon prétexte
45:06pour tout ça.
45:07Moi,
45:07j'ai regardé
45:08et j'ai vu
45:08un extrait
45:10d'une interview
45:11avec le ministre
45:13des Affaires étrangères
45:14français
45:15qui dit
45:16que la Russie
45:17est en échec
45:18militairement,
45:19économiquement
45:20et politiquement.
45:21C'était sur LCI.
45:23Et en fait,
45:24j'ai une question
45:25en fait,
45:26c'est un peu paradoxal.
45:27Comment la Russie
45:28peut en même temps
45:29être en échec
45:30et s'enfondrer
45:30et dans quelques années
45:33attaquer
45:33la France
45:34et l'Europe ?
45:35C'est une question
45:36qu'on peut s'y poser.
45:37La deuxième chose,
45:38je pense que
45:39tout ce qui se passe
45:39aujourd'hui dans le monde
45:40c'est très inquiétant,
45:41surtout avec les essais nucléaires
45:43parce que
45:43votre correspondante
45:44en parlait.
45:45Mais je pense
45:46qu'il faut dire
45:46que ces dominants
45:48de ce système
45:49de contrôle nucléaire
45:50commençaient à tomber
45:51même avant
45:52le conflit
45:53en Ukraine.
45:54Et si on regarde,
45:54il y a eu
45:55le premier en 2002
45:56quand les Etats-Unis
45:57quittent les traités
45:58ABM,
45:59traités sur la défense
46:00ABM,
46:01on dit
46:01anti-missiles
46:02balistiques.
46:04Et c'était
46:04la première
46:05domino.
46:05Donc c'était
46:06l'accord
46:06qui empêchait
46:07chacun
46:07de développer
46:08des boucliers
46:08anti-missiles.
46:09Et ça,
46:10ça commence
46:10à casser
46:11l'équilibre stratégique.
46:12Après,
46:12il y a eu
46:132019.
46:14Après,
46:14il y a toujours
46:15cette traité
46:16start
46:17qui est en train
46:18de finir
46:20en fait
46:20en février
46:212026.
46:22Et on va rester
46:24sans aucun
46:25traité
46:26nucléaire,
46:27ce qui est
46:27très dangereux
46:28déjà.
46:29Et dans une situation
46:30où il y a
46:31une nouvelle,
46:32on peut dire,
46:33course
46:34des armements
46:35nucléaires.
46:36Et ce qui
46:36effectivement inquiète,
46:38je vous donne la parole
46:39Pierre Lelouch,
46:39mais Arnaud Klarsfeld.
46:40Il est différent
46:41sur les starting-là.
46:42Voilà,
46:42mais c'est des sujets
46:44que je connais
46:44un tout petit peu.
46:46Oui,
46:46vous publiez
46:47en grenage
46:47chez Olyle Jacob
46:48justement sur le conflit
46:49Russie-Utrait,
46:51entre autres.
46:52Mais les téléspectateurs,
46:54les Français
46:54se sont inquiétés
46:55de cette déclaration
46:56puisqu'on a le sentiment
46:57qu'il n'y a plus de place
46:58pour la démocratie,
46:59la diplomatie,
47:00le dialogue
47:01et que la prochaine étape,
47:02effectivement,
47:02c'est un affrontement.
47:04Alors,
47:04bien évidemment,
47:04le chef d'état-major des armées,
47:06il est dans son rôle,
47:06il doit anticiper,
47:08mais ça crée
47:10un climat inquiétant
47:11pour les Français,
47:14ces déclarations.
47:14J'ai demandé à mon père
47:15qui est né avant,
47:17mais avant même,
47:17Pierre Lelouch
47:18et qui était à Moscou
47:19en 1950
47:21et qui a donc
47:22une préséance
47:24sur Pierre.
47:25Il m'a dit
47:25que même
47:26pendant la guerre froide,
47:28même lors de la crise
47:31du mur de Berlin,
47:32même lors de la crise
47:33de Cuba,
47:35il y avait une guerre froide,
47:36mais on ne parlait jamais
47:37d'une confrontation directe.
47:39là,
47:40ce qui est nouveau,
47:40c'est que
47:41le chef d'état-major
47:43dit
47:43qu'on va rentrer en guerre
47:45avec la Russie.
47:45C'est comme ça
47:46que nous l'entendons,
47:47c'est vrai.
47:47Alors que la Russie,
47:48par la voix
47:49de ses officiels,
47:51je ne dis pas
47:52par les gens
47:53à la télévision,
47:54c'est autre chose,
47:55on a aussi des gens
47:55un peu fous
47:56à la télévision française,
47:58mais par la voix
47:59des officiels,
48:00ils ne disent jamais
48:01qu'on va rentrer
48:01en guerre contre la France,
48:03ils n'ont aucune raison
48:03de rentrer en guerre
48:05contre la France.
48:06Alors on peut se demander
48:07pourquoi de telles déclarations ?
48:09Alors certains disent
48:09que c'est pour cimenter
48:11le pouvoir en place,
48:13d'autres peuvent dire
48:14que, comme Xenia,
48:15que c'est pour faire marcher
48:17l'industrie de l'armement,
48:19il y a peut-être
48:20un mélange des deux
48:21ou il y a peut-être
48:21une autre hypothèse
48:24que je ne connais pas,
48:25mais en tous les cas,
48:27il n'y a aucune raison
48:28pour la France,
48:29pour l'Europe de l'Ouest
48:30de rentrer en guerre
48:31avec la Russie.
48:32La Russie veut avoir
48:33cette doctrine Monroe
48:34sur une partie
48:35de l'Europe de l'Est.
48:36Elle a peut-être raison,
48:37elle a peut-être tort,
48:38mais en tous les cas,
48:39on n'a aucune raison
48:41de rentrer en guerre
48:42contre la Russie
48:43et une guerre
48:44contre la Russie,
48:45ce serait une troisième
48:46guerre mondiale.
48:47L'Europe a déjà connu
48:48deux guerres mondiales,
48:50ça a été deux fois
48:51des suicides.
48:52Il y a un siècle,
48:53l'Europe et l'Angleterre
48:55ont dominé le monde entier,
48:57l'Empire ne se couchait
48:58jamais sur leur empire.
48:59Aujourd'hui,
49:00il n'y a qu'à regarder
49:01la situation.
49:02Donc les guerres ont été
49:03tout à fait
49:04critiques pour l'Europe
49:06de l'Ouest.
49:06Pierre Lelouch,
49:07alors c'est l'éclaration
49:08du chef d'état-major
49:09puisque effectivement,
49:10j'imagine les téléspectateurs,
49:11je le répète,
49:12c'est inquiétant
49:12cette situation-là
49:14et on a le sentiment
49:14qu'il n'y a plus du tout
49:15de place pour la diplomatie
49:16et que dans le même temps
49:17que la Chine,
49:18la Russie et les Etats-Unis
49:19continuent de dialoguer.
49:22Écoutez, franchement,
49:22je m'interroge.
49:24Je m'interroge.
49:25Ce n'est pas le rôle
49:26des chefs militaires
49:28de s'exprimer
49:30sur des choses
49:31aussi graves
49:32et en ces termes.
49:33C'est le travail
49:34du président de la République
49:35et lui seul.
49:36Il y a une autorité politique
49:37qui fixe le cap.
49:39Maintenant,
49:39il est vrai aussi
49:40que le chef d'état-major
49:41des armées
49:41et les chefs
49:42des différentes armes,
49:43des trois armes,
49:44doivent faire un travail
49:45de lobbying
49:45auprès des députés
49:47et des sénateurs
49:47pour avoir les crédits
49:48nécessaires.
49:49Cette année,
49:50c'est une panique générale
49:51puisque on ne sait pas
49:52du tout
49:53quelle tête aura le budget
49:54et même si on aura un budget
49:55compte tenu de la situation politique
49:57qui a été créée
49:57par le président de la République
49:58lui-même.
50:00Donc,
50:00je veux croire
50:01que le chef d'état-major
50:03fait juste un travail
50:04de persuasion,
50:06d'éducation
50:07sur l'ampleur du risque
50:09et l'urgence
50:09pour la France
50:10de réarmer.
50:11Et sur ce point,
50:12je suis d'accord avec lui.
50:13J'ai écrit dans mon bouquin
50:14et ça fait longtemps.
50:17Des nuits entières
50:18à l'Assemblée
50:18à deux heures du matin,
50:19il n'y avait personne.
50:20J'ai été longtemps député
50:21pendant des années
50:22et des années.
50:23Le budget de la défense
50:24servait de variable
50:26d'ajustement
50:27aux dépenses sociales.
50:28Là où il fallait trouver
50:29de l'argent,
50:29on prenait dans le budget
50:30de la défense.
50:31Donc,
50:31on est aujourd'hui
50:31à l'os
50:32et il faut recréer
50:34une armée
50:34dimensionnée
50:36à la mesure
50:37de ce que nous voyons
50:38aujourd'hui.
50:38C'est-à-dire que la guerre
50:38conventionnelle
50:39de haute intensité
50:40est revenue
50:41sur le territoire
50:42européen,
50:43que ce n'est pas très loin
50:44de nous,
50:45qu'il ne faut pas laisser
50:46la Russie
50:47comme puissance militaire
50:48dominante
50:49sur l'Europe.
50:49Et là,
50:50je suis complètement,
50:51surtout si les Américains
50:52s'en vont.
50:53Mais,
50:53ce qui me pose problème,
50:56c'est qu'on a un discours
50:58anxiogène
50:59de la part du président
51:01de la République,
51:02mais qui n'est peut-être
51:02pas d'aujourd'hui,
51:03il y a plusieurs mois.
51:04J'avais même fait une réponse
51:05dans le monde,
51:06je crois,
51:06pour dire
51:07pourquoi cet anxi...
51:08Pourquoi cet climat anxiogène ?
51:10Pourquoi vous faites ça ?
51:12Il y a un sujet
51:13sur l'Ukraine,
51:14à mon avis,
51:14on s'y est mal pris,
51:15tous,
51:16américains,
51:17européens,
51:17russes,
51:18il faut trouver
51:19à régler ce problème.
51:20Après,
51:21il peut y avoir
51:21un risque
51:22de résurgence impériale,
51:24il risque de s'en prendre
51:25aux États baltes,
51:25dit-on.
51:26Pour l'instant,
51:27moi je constate
51:28qu'ils ont perdu,
51:29ukrainiens et russes,
51:30un million et demi de personnes
51:32qui ont été tuées
51:32ou blessées,
51:34que les petits gains
51:35qui sont obtenus
51:35par la Russie
51:36dans le Donbass
51:37se font avec des pertes
51:39énormes.
51:39Et quand j'entends
51:40les mêmes expliquer
51:42que tout ça peut se retrouver
51:43à Paris ou quelque part
51:44en Europe demain,
51:45j'ai un problème.
51:46ou bien c'est une armée
51:48qui est en difficulté,
51:49Barraud explique
51:50que la Russie est battue
51:51à plat de couture
51:52dans tous les domaines
51:52et dans ce cas-là,
51:53ils sont battus.
51:54On entend les deux discours
51:55de ceux qui vous expliquent
51:57que la Russie
51:57est déjà perdue,
51:59que la prochaine
51:59pression économique,
52:01ils vont s'effondrer.
52:03C'est du grand n'importe quoi.
52:05Beaucoup de tout ça
52:06est du grand n'importe quoi.
52:07Donc ce qu'il faut,
52:08c'est essayer de calmer le jeu,
52:09essayer d'arriver
52:10à une fin négociée
52:11de cette affaire ukrainienne
52:13le plus vite possible.
52:14Et là, il faut faire pression
52:15sur Poutine, en effet,
52:17parce que les dernières propositions
52:19qui avaient été faites
52:19lors du sommet d'Encourage
52:21doivent être appliquées.
52:23Il faut trouver le moyen
52:24de le faire
52:24et d'arrêter ça.
52:25Parce que sinon,
52:27si on maintient cette...
52:28J'ai écrit ça aussi.
52:29Plus la guerre dure,
52:31plus elle se modifie.
52:32C'est une guerre de drones.
52:33Et demain,
52:33elle peut escalader
52:34à autre chose.
52:34Donc attention,
52:35Gérard.
52:35Il nous reste un peu
52:37plus d'une minute.
52:37Je voulais vous entendre,
52:38Rachel Kahn.
52:39On n'a pas eu le temps
52:40de développer le sujet,
52:41mais sur la situation au Mali,
52:43très préoccupante,
52:44puisque l'interrogation,
52:46c'est les djihadistes
52:46vont-ils prendre le pouvoir
52:48du pays ?
52:49La junte militaire au pouvoir
52:50qui a fondé,
52:51on le rappelle,
52:51son pouvoir sur la haine
52:52des Français,
52:53s'apprête à être expulsée,
52:55Manu Militari,
52:56par les djihadistes.
52:57Et les seuls volontaires,
52:59les seuls qui étaient volontaires
53:01pour aider le pays,
53:02c'était la France.
53:0358 soldats pour la sécurité
53:05du Mali.
53:06Est-ce qu'ils ont été sacrifiés
53:07pour rien ?
53:08Au fond,
53:08c'est la question
53:09que l'on peut se poser
53:09aujourd'hui.
53:11Il faudra vraiment
53:11qu'on prenne un temps
53:12pour parler de l'Afrique,
53:13parce que c'est un sujet
53:14majeur.
53:16Et malheureusement,
53:17c'est l'histoire
53:17qui se répète.
53:19Ce qui se joue
53:19derrière l'islam radical
53:21et le terrorisme,
53:23c'est les 13 siècles
53:24d'esclavage
53:25des Noirs en Afrique
53:26s'arrienne
53:27par rapport à l'islam.
53:29Voilà ce qui se joue.
53:30Et malheureusement,
53:31les décoloniaux européens,
53:33ces idéologies post-colonialismes
53:35n'en parlent jamais.
53:37C'est du racisme
53:38ce qui se passe.
53:39C'est du racisme
53:39ce qui se passe.
53:40Et là, l'ONU,
53:41j'entends pas moi
53:42des gens pointer du doigt
53:43au génocide,
53:44au Soudan.
53:45J'entends rien du tout
53:46et c'est une honte
53:47absolue.
53:48Au Nigeria.
53:49Ce qui peut se passer
53:50aussi même au Yémen.
53:52Mais ce qui se passe
53:52au Mali,
53:54en appauvrissant
53:56la population,
53:57en faisant en sorte
53:57qu'il n'y ait plus d'énergie
53:58pour les véhicules,
53:59etc.
54:00c'est un véritable drame.
54:02La France s'est retirée
54:03pour laisser place
54:03à la barbarie.
54:06Merci
54:06à tous les quatre.
54:07Nous y reviendrons largement.
54:08Effectivement,
54:09on suit tout cela
54:09de très près.
54:10La situation...
54:11Elle ne s'est pas retirée,
54:12elle a été expulsée.
54:13Et elle a été expulsée.
54:13Oui, mais avec des idéologies,
54:15des coloniales, etc.
54:16On voit bien aussi,
54:17il y a beaucoup d'erreurs.
54:18Évidemment,
54:19mais justement,
54:19ça serait bien
54:20de prendre un vrai temps
54:20sur la crise.
54:21Il faudra revenir
54:21sur le début
54:22de l'intervention aussi.
54:23On se souvient,
54:23ordonnée par François Hollande,
54:24ce sera intéressant
54:25de...
54:25Le jour du jour de sa vie
54:26à Tombouctou.
54:27Le jour du jour de Serval,
54:29le plus beau jour de sa vie.
54:30Puis après,
54:30il fait cette erreur colossale
54:32de créer Barkhane
54:34et donc de nous donner
54:35une zone absolument ingérable
54:36présente pendant 10 ans.
54:38On en reparlera.
54:40L'heure inter,
54:41c'est terminé pour aujourd'hui.
54:42On se retrouve la semaine prochaine
54:43à 16h.
54:44Un grand merci de votre fidélité.
54:45Vous êtes de plus en plus nombreux
54:46à regarder l'heure inter.
54:47Donc un grand merci.
54:49Actualité qui se poursuit
54:50dans un instant
54:51avec Elodie Huchard,
54:52Punchline Weekend.
54:53Je vous retrouve à 21h
54:55ce soir dans 100% Politique.
54:57Merci beaucoup à Axel Thomas
54:58de m'avoir aidé
54:59à préparer cette émission.
55:00À très vite sur CNews.
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