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Entre gaspillage et perte de sens, le «millefeuilles» administratif semble indéboulonnable : La France est-elle devenue un pays étouffé par ses propres normes ?
Europe 1
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il y a 22 heures
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00:00
Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04
Avec Alexandre Malafaille et Gilles Boutin pour commenter l'actualité, on vient de parler de Jordan Bardella.
00:10
Finalement, le fait qu'il se fasse enfariner, c'est le fameux qu'en en parlant bien, qu'en en parlant mal, l'important c'est qu'on en parle.
00:16
C'est-à-dire que s'il était insignifiant, il n'énerverait pas les esprits et il ne se ferait pas.
00:21
C'est comme Emmanuel Macron au début de son mandat qui, souvenez-vous, s'était fait gifler,
00:24
alors qu'il s'était rapproché un peu trop près d'une barrière de supporters ou en tout cas de personnes qui l'attendaient.
00:31
Regardez les intentions de vote de ce sondage Odoxa, 53% Bardella contre 47, Edouard Philippe,
00:37
contre 42, Raphaël Glucksmann, 58 pour lui, 74, 26 si c'est Mélenchon.
00:44
74, 26 si c'est Mélenchon.
00:47
C'est un peu tôt, on en conviendra.
00:49
On n'est pas dans le money time de l'élection, mais la trajectoire Bardella,
00:55
alors qu'on disait qu'il était peut-être un peu jeune, il n'était pas un élu de terrain,
00:59
il y a quand même, à tout le moins, à tout le moins, Alexandre Malafaille,
01:06
la montée de ce qu'on appelle communément un vote contestataire.
01:09
Ah oui, pour le moins.
01:10
En fait, c'est vraiment la deuxième lame du dégagisme.
01:13
C'est-à-dire qu'on avait espéré, beaucoup de gens en tout cas avaient espéré,
01:15
dans ce cher vieux pays qu'Emmanuel Macron, en chassant le vieux monde politique,
01:20
en promettant le renouveau démocratique, c'était quand même le cinquième pilier de sa campagne,
01:24
qu'on allait voir ce qu'on allait voir, porté par le bas, en marche, etc.
01:29
Et on a vu la suite.
01:30
Il y a quand même beaucoup, beaucoup d'erreurs, de fautes, de renoncements,
01:34
de politique de la parole qui s'est amplifiée comme jamais, enfin encore ce soir.
01:38
On l'entend commenter ce qui se passe entre les Ukrainiens, les Russes et les Américains,
01:42
il n'est pas autour de la table, mais il commande, il faut absolument parler pour exister.
01:45
Et donc, je pense que les Français le voient, et ce qu'ils constatent au quotidien, c'est que ça ne va pas.
01:50
Enfin, c'est simplement factuel de dire ça ne va pas, parce que ça ne va pas dans le bon sens.
01:54
Le changement n'est pas piloté, pas correctement, la gouvernance ne tient pas bien,
01:57
les hommes politiques ne font pas le job, les gouvernances se succèdent.
02:01
Qu'est-ce que c'est que ce nouveau monde ?
02:02
Ça ne ressemble plus à rien, c'est pire que l'ancien.
02:04
Donc de fait, cette envie des Français de faire table rase,
02:07
pour dire on ne peut pas continuer comme ça,
02:09
et en effet on va essayer autre chose avec d'autres formations politiques,
02:13
parce qu'eux, ils disent autrement depuis longtemps,
02:14
on va tenter l'aventure.
02:16
Et c'est ce que ça dit, et c'est vrai que ce sera peut-être lors de conséquences,
02:19
parce qu'un président de 33 ans, c'est quelque chose qu'on n'a pas essayé.
02:22
Déjà 39 ans, on a vu le résultat, donc ça pose de vraies questions très vertigineuses.
02:25
Alors écoutez, Olivier Faure qui a réagi à ce sondage Bardella.
02:28
Quand je vois ce sondage au DOXA, et je vois que, en fait, même Jean-Luc Mélenchon perdrait à 6426,
02:36
bon ben en fait, enfin même, il faut s'interroger sur cette question-là,
02:39
parce que ça veut dire que, quelle est la légitimité qu'on est prêt à accorder à un Jordan Bardella
02:45
qui serait éventuellement élu président de la République ?
02:47
Il faut se représenter ce que serait le tsunami de cette élection,
02:51
si elle se faisait dans des proportions telles qu'on pourrait donner le sentiment
02:54
qu'il a en fait carte blanche pour faire tout ce qu'il souhaite.
02:58
Et donc c'est pour la raison pour laquelle nous devons opérer un barrage qui soit le plus efficace possible,
03:02
et faire en sorte que, le moment venu, nous choisissions celui ou celle
03:06
qui est en mesure de battre Jordan Bardella au second tour.
03:09
Ça n'est pas rien, mais il faut se poser cette question pour le premier et pour le second tour.
03:13
Gilles Boutin en a envie de dire vive la démocratie.
03:15
Oui, mais là, on assiste à un trouble cognitif,
03:18
c'est-à-dire que c'est une explosion absolue dans la tête d'Olivier Faure,
03:20
parce qu'il est inenvisageable dans son logiciel.
03:22
Il y a eu une erreur 404 en fait.
03:24
Exactement, c'est un gros bug, ça ne colle plus et ça ne répond plus.
03:29
L'ERN dans son esprit, est dans l'esprit d'énormes gens à gauche.
03:33
Non mais même Mélenchon, regardez, 74-26 !
03:36
Oui, il avale encore plus le chiffre, on ne l'entend même pas.
03:40
Les Français vont pas être aussi gros quand même.
03:41
Il dit, c'est intéressant, il dit, il faut s'interroger.
03:43
Mais M. Souchon, il dit, il faut s'interroger.
03:47
C'est un euphémisme qui traduit les sueurs froides qu'il ressent,
03:51
parce qu'il comprend bien qu'il faut mener l'introspection,
03:54
cette fameuse introspection dont on parle depuis 20, 30 ans même,
03:58
face à la montée du FN puis du RN,
04:01
mais à laquelle jamais la gauche n'a voulu se livrer.
04:05
Et on voit à quoi ça mène.
04:07
Ça mène à des résultats énormes, à une captation du vote social par le RN.
04:12
Et donc on comprend bien.
04:14
Et là, ils sont en train d'assister aux dernières années
04:17
où ils peuvent encore capter un résidu de voix
04:20
qui fonctionne sur la peur, la peur de l'extrême droite.
04:24
Les Français savent que cet ancien monde-là ne réglera pas le problème.
04:30
Les Français savent que cet ancien monde-là tient l'appareil
04:33
dont Jean-Louis Borloo, que vous avez reçu ici, dit le plus grand mal.
04:38
Il y a un système de gouvernance qui est complètement vicié,
04:41
qui ne fonctionne plus, quel que soit l'hégétage,
04:43
et cet ancien monde-là ne sera pas s'y attaquer.
04:46
Même Emmanuel Macron n'a pas réussi à s'y attaquer.
04:48
Donc en effet, on attend plus que ça.
04:49
C'est la dinguerie territoriale dans laquelle il faut mettre de l'ordre,
04:53
écoutez, ce matin sur Europe 1, Jean-Louis Borloo.
04:56
On s'habitue à la folie française.
04:59
On s'habitue au fait que pour faire quoi que ce soit,
05:02
il faut 7 opérateurs, 7 financeurs, des coordinateurs, des contrôleurs, etc.
05:08
Que l'État décide de l'attaque des ombrières dans les supermarchés.
05:11
Non mais c'est pardon de vous le dire,
05:14
mais enfin on a un immiettement de l'action publique qui est unique au monde.
05:18
Vous savez, c'est assez simple, les organisations.
05:22
Ou c'est une organisation centralisée verticale,
05:25
ou vous avez une organisation fédérale.
05:28
Les Portugais se redressent de manière centralisée,
05:31
et les Espagnols se redressent, ou les Italiens, de manière fédérale.
05:35
Le seul truc qui ne marche pas, c'est l'immiettement.
05:37
C'est la confusion.
05:38
Ben voilà.
05:40
Plus il y a de dispersion, et moins l'action est possible, Gilles Boutin.
05:45
Oui, de la part de Jean-Louis Borloo, c'est un peu facile.
05:47
Il se met dans la position du vieux sage,
05:49
qui ne s'est plus tellement exprimé depuis une dizaine d'années.
05:51
Non, je ne suis pas d'accord avec vous.
05:52
Ben, il dit ça depuis 30 ans.
05:54
Il a été aux manettes pourtant, il n'a pas porté ce combat.
05:58
Il a été aux manettes, il n'a pas été président de la République.
06:00
Il y a des gens toujours qui décident au-dessus de vous.
06:02
J'entends bien, mais il a été ministre.
06:03
Moi, si je fais un menu d'Europe un soir,
06:05
il y a peut-être des gens dans mon équipe qui vont me dire,
06:07
ben non, c'est peut-être pas forcément ce qu'il faudrait faire.
06:10
Il a été ministre.
06:12
Sauf qu'aujourd'hui, il tient un discours comme s'il était possible
06:14
de rassembler une majorité qui permettrait de mettre en place ce dont il parle.
06:17
Non, parce qu'on est arrivé au bout.
06:19
On est arrivé au bout, c'est-à-dire qu'on était à un bout tenable.
06:22
Regardez, je le cite souvent,
06:25
mais ce sont la série d'une dizaine de livres
06:29
qu'a écrit Agnès Verdier-Molinier.
06:31
Et Agnès, ça fait 10 ans qu'elle dit,
06:32
attention, le mur est rapproche.
06:34
Attention, le mur, il n'est pas loin.
06:36
Attention, le mur, il est de plus en plus près.
06:37
Et puis là, on est vraiment dans le mur.
06:39
Et elle a raison.
06:41
Et pour ceux qui mettraient en doute,
06:42
et il y en a,
06:43
qui mettent en doute les travaux de l'IFRAP et d'Agnès Verdier-Molinier,
06:47
je conférais quand même les tableaux qu'il y a.
06:49
Il y a une trentaine de pages de tableaux à la fin du livre
06:53
qui vous montrent vraiment,
06:55
c'est l'INSEE, c'est l'Institut de la Statistique,
06:57
c'est la Tax Foundation,
06:59
ce ne sont que des organismes publics
07:01
qui vous donnent les vrais chiffres.
07:03
Donc là, on est...
07:04
Pardon, je ne me fais pas l'avocat de Jean-Louis Borloo,
07:07
même si je pourrais lui envoyer mes honoraires.
07:09
Mais il dit ça depuis très longtemps,
07:12
c'est-à-dire qu'on est dans une organisation
07:14
qui ne se tient pas.
07:16
On a essayé.
07:17
À quand remonte la tentative de réforme des régions ?
07:21
Souvenez-vous, on a essayé de rassembler les régions,
07:23
de les mettre par deux.
07:24
C'est 2014.
07:25
Bon, ça a marché ?
07:26
Non, et surtout, aucune loi de décentralisation
07:28
n'a généré d'économies.
07:29
Mais parce qu'on n'a jamais enlevé les strates,
07:31
les différentes strates.
07:32
Pourquoi ?
07:32
Ça, je le confirme.
07:33
Pourquoi ?
07:33
Mais parce qu'on essaye.
07:34
Parce qu'il y a trop de blocages en politique,
07:36
trop d'intérêts locaux.
07:37
C'est électoral.
07:38
Vous voulez enlever un tel ?
07:39
Ah ben non, tu comprends,
07:40
c'est que c'est le beau-frère du cousin du...
07:42
C'est comme ça.
07:44
Absolument, sur le constat,
07:45
je suis entièrement d'accord.
07:46
Je dis juste que de dire
07:47
Yaka et Faucon...
07:49
Mais dans ce cas-là,
07:50
vous voyez l'impossibilité aujourd'hui
07:52
de faire passer quoi que ce soit.
07:53
Que fait votre journal
07:54
si ce n'est pas du Yaka-Faucon ?
07:55
Si ce n'est pointé
07:56
tout ce qui ne fonctionne pas.
07:57
Oui, mais c'est trop flou.
08:00
Qu'est-ce qui nous présente,
08:03
Jean-Louis Borloo ?
08:04
Notre juge de paix,
08:05
Alexandre Malafaille.
08:06
Moi, j'ai créé Sinopia en 2012,
08:07
justement, pour m'intéresser
08:08
à ces problèmes de gouvernance,
08:09
on a rencontré Jean-Louis Borloo.
08:09
Il y a un cas des Sinopias.
08:11
Non, mais c'est juste,
08:12
de temps en temps,
08:13
un petit peu...
08:13
Sinopias !
08:14
Je veux dire par là
08:15
que c'est un sujet qu'on connaît bien.
08:16
Et en effet,
08:17
cette problématique
08:17
de l'appareil de gouvernance
08:18
qui ne marche plus,
08:20
on la travaille sous toutes ses coutures
08:21
et je ne peux que souscrire
08:23
à ce que dit Jean-Louis Borloo.
08:23
Ce qui est intéressant
08:24
avec Jean-Louis Borloo,
08:25
c'est que quand vous le rencontrez
08:26
en on ou en off
08:27
sur ces questions-là,
08:29
il maîtrise parfaitement les sujets.
08:30
C'est-à-dire que ce qu'il décrit
08:31
en termes de dysfonctionnement,
08:33
de perte de sens,
08:34
quand il explique
08:35
qu'on a mis des contrôleurs partout
08:36
et qu'on n'a plus de projet,
08:37
il a totalement raison.
08:38
Le système est fondé sur le contrôle.
08:40
Un pays,
08:40
ce n'est pas du contrôle.
08:41
Ce n'est pas de l'audit permanent.
08:43
On ne peut pas mélanger
08:43
la fin et les moyens.
08:44
Quel est le projet de société ?
08:45
Donc l'audit ne suffit pas.
08:46
Dans les ministères,
08:47
qu'est-ce qu'on fait ?
08:48
On fait appel à Bakinset
08:49
pour auditer les auditeurs.
08:50
Exactement.
08:51
Et en plus,
08:51
on a mis pratiquement
08:52
au poste de gouvernance
08:53
tous ceux qui aujourd'hui
08:54
ont fait de la formation
08:56
et du contrôle.
08:58
Si vous mettez des contrôleurs
08:59
à la tête d'une boîte,
08:59
il ne faut pas vous donner
09:00
qu'elles ne marchent pas.
09:01
Et on a quand même
09:02
aujourd'hui le droit
09:03
de poser la question
09:03
de combien coûte
09:05
l'appareil de gouvernance
09:05
et qu'est-ce qu'il rapporte.
09:07
Je pense qu'on doit dépenser
09:09
plus ou moins 10 milliards d'euros,
09:10
je n'ai pas fait le calcul,
09:11
mais pour payer simplement
09:12
le système, l'appareil.
09:14
Et le résultat,
09:15
est-ce qu'il est à la hauteur
09:15
des enjeux ?
09:16
Je ne suis pas certain.
09:17
Donc cette question
09:18
de remettre à plat,
09:19
de remettre sur le métier,
09:20
l'appareil de gouvernance
09:21
et de s'appuyer sur des gens
09:22
qui ont l'expérience,
09:24
qui ont l'expertise,
09:24
qui savent de quoi on parle,
09:25
qui savent vous décrire
09:26
une procédure de fonctionnement
09:28
des ARS,
09:28
qui comprennent comment
09:29
ça se passe avec l'école,
09:31
comment ça se passe
09:31
au niveau des départements,
09:32
comment s'enchevêtre
09:33
le millefeuille
09:34
et comment on peut essayer
09:35
effectivement de mettre
09:36
un grand coup de pied dedans
09:37
sans faire du Doge
09:38
ou du Milléi,
09:39
mais il faut le faire.
09:40
Vous qui connaissez bien
09:41
ces questions
09:41
d'accompagnement du changement,
09:43
je serais vraiment curieux
09:43
de savoir comment on fait
09:45
pour dépasser
09:46
tous les lobbies
09:46
qui s'installent
09:48
et qu'on voit d'ailleurs
09:49
se déployer dans le cadre
09:49
du budget.
09:50
Mais vous avez raison,
09:52
on fait tous
09:53
le bon diagnostic,
09:54
mais simplement,
09:55
quelle est la manière
09:55
de faire ?
09:56
Voilà.
09:58
Il y a un domaine
09:59
qui est...
10:02
Alors, vous allez me dire,
10:03
je parle sur votre contrôle,
10:04
le Sinopia,
10:06
le budget de la culture
10:08
dans le gouvernement,
10:09
c'est 1%, je crois.
10:10
Aux alentours d'1%,
10:11
c'est même un peu moins.
10:12
Quand bien même,
10:13
ce 1% du budget de l'État,
10:16
donc des 1 700 milliards
10:18
qui sont dépensés chaque année,
10:19
va à la culture,
10:21
vous avez des organismes
10:25
qui sont les DRAC,
10:26
les directions régionales
10:28
des arts et de la culture.
10:33
Les DRAC,
10:33
elles décident de tout.
10:34
On a envie...
10:36
Je vais vous donner
10:37
un cas personnel,
10:38
je suis allé avec mes enfants
10:39
visiter le Mont-Saint-Michel
10:40
l'été dernier.
10:43
L'abbaye absolument magnifique,
10:45
le cloître,
10:46
on arrive en cloître,
10:47
et qu'est-ce qu'il y a
10:47
au milieu du cloître,
10:48
qui date, je crois,
10:49
du XIVe siècle,
10:50
à vérifier,
10:50
mais je crois que c'est
10:51
le XIVe siècle ?
10:52
Une boule à facettes.
10:55
Une boule à facettes
10:56
de...
10:57
Allez,
10:58
1 mètre et demi de diamètre.
11:00
Vous comprenez ?
11:00
C'est la DRAC
11:01
qui a décidé de faire
11:02
une exposition
11:03
d'art contemporain
11:03
au Mont-Saint-Michel.
11:04
Moi, je ne suis pas du tout...
11:06
Je pense que le fait
11:08
d'être artiste,
11:09
de montrer ses talents,
11:12
je ne mets pas du tout
11:13
au XIIIe siècle,
11:13
me dit-on.
11:16
C'est génial.
11:17
Mais il ne faut pas
11:18
quand même tout mélanger.
11:19
Et vous savez,
11:20
cet exemple-là,
11:21
c'est que les DRAC,
11:23
les directeurs
11:25
des théâtres subventionnés
11:26
qui existent
11:26
dans toutes les régions,
11:27
qui vous proposent
11:28
des pièces de théâtre
11:29
en iranien,
11:30
sur-titrés,
11:31
alors qu'on voudrait
11:31
juste peut-être
11:32
commencer par le commencement,
11:33
c'est-à-dire voir
11:34
l'avare,
11:35
le misanthrope,
11:35
le CID,
11:36
enfin bon.
11:38
Il y a quelque chose
11:39
qui ne va pas.
11:40
Mais vous avez raison,
11:41
Gilles,
11:41
de dire,
11:42
en fait,
11:42
qui sera,
11:44
quel ministre de la Culture,
11:46
Mme Albanel,
11:47
à l'époque,
11:47
avait essayé d'intervenir
11:49
sur ce statut
11:50
des intermittents
11:51
du spectacle
11:51
qui est à la fois
11:52
délétère pour eux
11:54
et délétère
11:55
pour le budget de l'État.
11:56
On a essayé
11:57
d'intervenir
11:57
sur les tenants,
11:59
les aboutissants.
12:00
Mais on n'y arrive pas,
12:01
il y a un dogme,
12:03
il y a un mur,
12:04
il y a un dôme de fer
12:06
sur lequel,
12:08
et on n'y arrive pas.
12:09
Et vous avez raison là-dessus
12:10
de dire que Jean-Luc Borloo
12:11
a beau dire
12:12
il y a des strates,
12:13
des tarifs,
12:14
mais personne n'a encore trouvé
12:16
la clé
12:17
pour ouvrir la porte
12:18
de dire
12:18
tiens,
12:18
on va pouvoir le faire.
12:19
Et puis,
12:19
il y a un entremêlement
12:20
des intérêts personnels
12:21
et de la défense
12:22
de son enveloppe.
12:23
Les deux marchent ensemble,
12:25
me direz-vous.
12:25
Cependant,
12:26
il y a une réflexion
12:26
en termes de masse,
12:27
c'est-à-dire que la victoire
12:28
d'un ministre,
12:29
c'est d'avoir protégé
12:30
au maximum son enveloppe,
12:32
voire de l'avoir fait
12:32
grossir.
12:33
Et après,
12:34
dans les strates inférieures,
12:36
ça se vérifie
12:36
pour chaque administration,
12:38
il faut protéger
12:39
au maximum.
12:39
Et personne ne semble
12:41
vouloir fixer
12:41
comme réussite
12:42
le fait de faire
12:43
la même chose
12:43
en réduisant
12:45
les frais.
12:46
Or, par exemple,
12:46
les collectivités locales,
12:47
vous avez exactement
12:48
les mêmes systèmes
12:48
de lobbying
12:49
qui s'installent
12:49
pour lutter
12:50
contre les économies,
12:51
alors que tout le monde
12:52
constate qu'il y a beaucoup de...
12:52
Et après,
12:53
il y a les listes électorales,
12:54
donc il faut faire attention
12:55
à ce qu'on dit,
12:56
à qui on sert la main.
12:57
Mais tout le monde constate
12:58
sur le terrain
12:58
qu'il y a énormément d'agents
12:59
parce que sinon,
13:00
on n'aura pas les financements,
13:01
on connaît la musique.
13:02
Malheureusement,
13:02
20h44,
13:03
une pause sur Europe 1
13:05
et le rappel des titres
13:07
et on revient
13:07
dans un instant
13:08
avec Gilles Boutin
13:08
et Alexandre Malafaille.
13:09
Gilles Boutin
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