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00:0013h-14h, Europe 1 Info.
00:02D'ailleurs, la partie avec vous Clélie Mathias et vos deux chroniqueurs,
00:05l'ancien juge des instructions Georges Fenech et le chroniqueur politique Jean-Claude Dacier.
00:09Emmanuel Macron va annoncer demain un service national volontaire.
00:14Alors, est-ce qu'il faut face aux menaces de cette nouvelle donne internationale ?
00:19Écoutez, François Hollande, l'ancien chef de l'État et député socialiste de Corrèze,
00:22lui est favorable à la création de ce service national volontaire.
00:25Il était sur BFM TV ce matin, puis vous nous direz ce que vous en pensez juste après.
00:30S'il faut proposer un service militaire volontaire de quelques milliers de personnes,
00:35oui, ça peut encourager la réserve.
00:38Ce n'est pas ces personnes-là, ce n'est pas ces volontaires-là
00:41qui seraient dans des opérations extérieures ou dans des opérations militaires compliquées
00:46et qui seraient par exemple présents en Pologne pour garantir la sécurité des...
00:52Ça veut dire que notre défense ne doit pas reposer là-dessus.
00:54Mais elle ne peut pas reposer là-dessus.
00:56Elle repose sur une armée de professionnels, d'ailleurs formés, entraînés, aguerris.
01:01Et c'est ça le rôle de l'armée française aujourd'hui.
01:04Jean-Claude Dessier, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:06Est-ce que vous êtes favorable à ce nouveau service national volontaire ?
01:09Je pense que tout ce qui mettra un peu d'idées simples mais fortes
01:13dans la tête de notre jeunesse est une bonne chose.
01:16Alors je me heurte sans doute là et j'entends d'ici que les protestations.
01:22C'est vrai que les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas favorables, à part quelques-uns tout de même.
01:28Il y a une armée professionnelle en France de 210 000 hommes, je crois.
01:31205-210.
01:33Mais je pense qu'il rajoute...
01:34Non, je ne sais pas pour les hommes mais les français sont plutôt favorables, selon le sondage.
01:3786% je crois.
01:38Oui, bon, l'opinion là en l'occurrence a probablement senti, comme moi,
01:44la nécessité de redonner un petit peu de...
01:49Il faut croire de nouveau aux menaces et à la nation et à sa place en Europe.
01:56Il y a du boulot.
01:57Alors bon, comme on n'a plus un sou en caisse, plus un sou, vraiment.
02:00Là, il va faire de Macron, il va nous faire quoi ? 5 ou 10 000 ?
02:05Provisoire.
02:07Bon, ça va durer quelques mois, peut-être.
02:10On ne sait pas trop ce qu'il a dans la tête.
02:12Quand on n'a plus de sous, on est obligé d'en rabattre un peu.
02:17Mais globalement, il était temps, je pense, de faire réfléchir à notre jeunesse
02:23que tout n'est pas aisé, tout n'est pas gagné d'avance,
02:27tout n'est pas aussi facile qu'il le croit, semble-t-il.
02:29Et j'espère, encore une fois, que le projet du président de la République ira au bout
02:35et que toute l'Europe, qu'il doit commencer à réfléchir.
02:39Beaucoup de pays y songent, de toute façon.
02:39Beaucoup de pays y songent.
02:41Il y a un signe, quelque part, les gens ont un peu la trouille des Russes.
02:46Je pense que tout ça est très excessif, mais néanmoins,
02:48il faut quand même prendre les précautions qui s'imposent.
02:51L'OTAN est là, heureusement, et j'espère qu'ils resteront présents à nos côtés
02:54aussi longtemps qu'il sera utile et nécessaire.
02:56Bref, il y a des incertitudes, donc c'est pas mal de les mettre dans la tête de nos jeunes.
03:02Georges Fenech ?
03:02Écoutez, moi je vais attendre demain l'explication de ce dispositif,
03:07pas en le cas de la République.
03:08Parce que j'ai encore un peu de mal à comprendre les objectifs,
03:11sinon qu'il a dit qu'il fallait faire nation, aujourd'hui.
03:15Alors faire nation, ça veut dire quoi ?
03:17Est-ce que faire nation, c'est pas déjà commencer par reprendre la contrôle,
03:21la maîtrise de flux migratoires,
03:22de réussir l'assimilation déjà de tous ceux qui sont sur le territoire
03:26et qui ont aujourd'hui des territoires perdus de la République,
03:29comme l'on dit, ça c'est faire nation.
03:31Maintenant, un service national volontaire,
03:34je ne suis pas certain que ça parvienne à obtenir
03:38beaucoup, beaucoup, beaucoup de volontaires.
03:40On l'a vu dans d'autres dispositifs.
03:43Moi j'aurais été plutôt, alors carrément,
03:45surtout si on veut refaire une conscription,
03:47un service national obligatoire,
03:50pour toute une génération, comme à notre époque.
03:53Ce sera peut-être une première étape.
03:54Il n'y a plus de sous, Georges, il n'y a plus de sous.
03:56Oui, ça coûte très cher, je le sais, ça coûte très cher.
03:59Mais ne pas faire nation, ça coûte très cher aussi,
04:01quand on voit les conséquences.
04:03Est-ce que vous y voyez une opération politique de la part du chef de l'État,
04:06pour inscrire quelque chose à son bilan,
04:09déjà que la réforme des retraites a peut-être taqué à l'as ?
04:11Je crains hélas qu'il y ait un peu de ça.
04:13On l'a vu, il a essayé de jouer un rôle.
04:16Là, l'Europe, c'est terrible,
04:16parce que sur le conflit en Ukraine,
04:18les Russes et les Américains ont l'air de se mettre à peu près d'accord,
04:22ils ont l'air de tenir le bon bout,
04:23mais on n'est sûr de rien,
04:25il faut se méfier avec Trump et avec Poutine.
04:28Mais l'Europe n'est pas dans le coup, quoi.
04:30Ça devient quasi humiliant,
04:33parce que ça se passe quand même pas loin de chez nous.
04:36Donc c'est assez humiliant,
04:37mais encore une fois,
04:39dans la situation financière dans laquelle on est,
04:42il y a des priorités,
04:43et on va voir ce qui va se passer,
04:48mais je crains hélas qu'on soit plus proche du déclin
04:52que de la renaissance,
04:54pour le moment.
04:54J'espère que je changerai de discours
04:58assez rapidement et le plus rapidement possible,
05:00mais enfin ça va être compliqué.
05:02– Georges Fenec.
05:02– Écoutez, moi,
05:03je préfère actuellement,
05:05je vais vous dire très clairement les choses,
05:06un Trump qui fait ce qu'il peut
05:08pour obtenir une paix,
05:10à quel prix que ce soit,
05:12mais une paix,
05:13il y a encore eu 25 000 soldats qui sont morts,
05:15nous a-t-il rappelé,
05:16depuis le début de l'année, je crois.
05:18Donc je pense qu'il est plus important
05:19de rechercher la paix
05:20que de se préparer,
05:22soi-disant, à une guerre
05:23pour être prêt pour une guerre dite imaginaire.
05:27Parce que quand on nous annonce 2030,
05:29au plus tard,
05:30la déclaration de guerre
05:33que devrait nous faire la Russie,
05:34ça ne fait qu'augmenter,
05:36si vous voulez,
05:36la crainte de tous les Français
05:39qui se demandent ce qui se passe,
05:40et donc, moi, encore une fois,
05:42je suis sceptique
05:43sur la stratégie de défense nationale
05:46qui est actuellement
05:47celle du président de la République.
05:48– La volonté d'exister de la part du président,
05:50vous connaissez la mort ?
05:51– Non, mais là,
05:52c'est pas prépare la guerre,
05:53c'est quand on voit un kit de survie
05:55et qu'on te dit qu'on va rentrer en guerre
05:56avec une puissance nucléaire quand même.
05:58C'est 400 millions de morts.
05:59– Sous-titrage Société Radio-Canada
06:00
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