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##LA_FRANCE_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-11-25##

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News
Transcription
00:00:00midi 14 heures sud radio la france dans tous ses états attention sondage sensible
00:00:08salut c'est pour un sondage non non non non merci merci c'est bon ma campagne c'est de pouvoir rappeler
00:00:14aux parisiennes demain si je suis maire de paris je voudrais cette étude de l'ifop sera âprement
00:00:21débattue mais on vous demande pas du tout d'être d'accord ce sont des chers vous coupez la parole
00:00:25quand je vous enterrons c'est insupportable vous croyez qu'ils vont voter pour moi maintenant
00:00:28bonjour chers auditeurs de sud radio il est midi 5 vous êtes avec l'émission la france tous ses états
00:00:38alors à la commande il ya julien delmas le c'est le mozart de la console c'est le réalisateur il
00:00:44vous fait un son d'une limpidité comme les l'eau des roches des pyrénées au pied desquels il est né
00:00:49c'est grâce à lui que vous avez une une audition une qualité d'émission parfaite je suis avec
00:00:52mode goffler aussi qui veille sur moi qui m'amène ma tisane vers 12h55 m'en puisse m'aimer quand j'ai un
00:00:56coup de quand j'ai un coup de vieux aujourd'hui les nouvelles sont pas très bonnes nous sommes le
00:01:01mardi 25 novembre 2025 alors je vous annonce dans un mois le 25 décembre 2025 je ferai une émission
00:01:07spéciale avec vincent fergnot on va vous faire pleurer les glandes salivaire tellement vous allez vous
00:01:12régaler des choses délicieuses ça va être une émission de fête mais aujourd'hui voilà j'ai que des
00:01:16tristes de choses à vous renoncer très mauvaise nouvelle la france est ruinée peut-être en faillite voire à la
00:01:22limite de la de la liquidation c'est ce c'est ce qu'à en croire l'enquête douloureuse contenue dans le
00:01:28livre le livre noir de l'argent public c'est ce que nous explique jean baptiste les on sera avec lui
00:01:32à 13h vous restez avec nous c'est un document vraiment j'allais dire douloureux mais il a tous
00:01:37les chiffres point par point il vous il va vous expliquer pourquoi on va dans le mur si ça continue
00:01:42comme ça qui a peur du sondage de l'ifop sur les musulmans de france ce sondage a suscité une violente
00:01:49polémique les sondeurs ont été accusés de manipulation nous recevrons justement martin
00:01:53gosland rédactrice en chef de l'écran de veille qui a demandé le sondage et prix fédéric d'habille
00:01:58que l'on connaît qui vient souvent sur sud radio directeur général opinion de l'ifop à l'école la
00:02:04semaine des cinq jours ne passe pas le projet de convention citoyenne suscite un tollé chez les
00:02:10enseignants nous en discuterons avec aurélie gagné une syndicaliste en colère on parlera du président
00:02:18macron qui veut l'abiliser dans le discours il avait parlé déjà des des attentions les gens vont
00:02:24voter avec avec tchatchipiti là il faudrait mettre des labels sur les sites sur les sites internet sur
00:02:29les sur les réseaux et puis on parlera du sondage aussi un sondage au nom que ça qui donne jordan
00:02:34bardela gagnant dans tous les cas de figure quel que soit son adversaire et puis maude coffler
00:02:39nous parlera de rachid adati qui a fait une vidéo sur paris hilarante voilà elle ramasse des poubelles
00:02:44et puis on discutera avec elle voilà pour le menu d'aujourd'hui restez avec nous et appelez
00:02:49nous au 0 826 300 300 je suis persuadé que vous avez plein de choses à nous dire vu la richesse des
00:02:55sujets du jour sud radio la france dans tous ses états l'humeur de pericots alors trente mille
00:03:03hectares de vignes arrachés en plus des soixante quinze mille qui ont déjà été arrachés 30 mille hectares de
00:03:09vignes contre 130 millions le gouvernement madame madame annie genevaire ministre agriculture a fait
00:03:14cette déclaration on subventionne l'arrachage des vignes mais le vin de france est en train de
00:03:20crever tout simplement pas celui des grands crus et des grandes cuvées qui se portent bien soit en
00:03:25consommation intérieure soit à l'export mais celui des vignobles où l'on produit ce que l'on appelle
00:03:29les vins de terroir les vins modestes les vins de tous les jours les petits vins qui n'en sont pas
00:03:34d'ailleurs c'est une absurde c'est une absurdité de définir comme ça le problème c'est que depuis
00:03:38que le vin est assimilé à du poison par le lubi peritano hygiéniste et bien une sorte d'anathème est
00:03:45tombé dessus et ça a dissuadé donc les français moins moins de vins moins de vins de tous les
00:03:49jours alors on va évidemment ne pas inciter à une consommation d'alcool l'alcool est un poison qui
00:03:54tue mais le vin de france le vin des paysans de nos agriculteurs de nos vignerons les vins des
00:03:59terroirs intermédiaires je disais que ce soit les côtes du rhône dans la vallée de la loire que ce soit dans
00:04:03le sud ouest et bien ces vins là sont en train de mourir le bordeaux le bordeaux supérieur ils
00:04:06sont en train de disparaître ils sont en train de crever les vignerons les producteurs sont
00:04:10quasiment ruinés il n'y a plus de marché l'union européenne dans le nord dans le nord de l'europe
00:04:15importe des vins tout à fait respectable des nouveaux continents des vins d'australie de
00:04:19californie d'afrique du sud de nouvelle zélande voilà qui remplissent les rayons des grandes
00:04:23surfaces du nord de l'europe et pendant ce temps là on ne pense pas aux vignerons espagnols
00:04:27italiens voyez que la paque des français je parle pas que des français et les vignerons voilà de chez
00:04:30nous qui se battent pour cultiver pour cultiver la vigne qui fait partie de nos paysages la vigne
00:04:35c'est un c'est un patrimoine agricole c'est un patrimoine sensoriel c'est un patrimoine culturel
00:04:39voilà et il faut soutenir nos vignerons et éviter ce massacre parce que rachat arracher de la vigne
00:04:45c'est arracher du paysage c'est tuer une partie du territoire français de notre patrimoine de notre
00:04:50de notre mémoire alors 130 millions d'euros de subventions pour arracher les vignes et puis à
00:04:55quand 200 millions pour arracher une des tours de la cathédrale de chartres ou éventuellement
00:04:59retirer les murs du mont saint michel voilà là on fait du mal à la france et j'espère qu'on
00:05:04pourra inverser la tendance et soutenir nos vignons méritant du midi aujourd'hui qui sont en
00:05:09souffrance du côté de béziers et les soutenir en dégustant avec modération les jolis vins de
00:05:14france de nos terroirs français allez vous restez bien avec nous on est ensemble jusqu'à 14 heures et
00:05:18on attend vos appels au 0 826 300 300 à tout de suite france dans tous ses états le fait du jour vous
00:05:25vous vous souvenez de ce sondage de l'ifop paru la semaine dernière au sujet de la radicalisation
00:05:28des musulmans de france de leur rapport aux frères musulmans ce sondage commandé par le
00:05:32magazine écran de veille qui dévoilait notamment que 59% des musulmans âgés de 15 à 24 ans
00:05:38souhaite l'application de la charia en france et bien les auteurs et les commanditaires de cette
00:05:43étude ont reçu d'innombrables menaces l'ifop a même été accusé de truquer ses chiffres son
00:05:47directeur frédéric d'habi est avec nous nous sommes également avec la rédactrice en chef du
00:05:51magazine écran de veille martin goseland bonjour bonjour bonjour martin goseland bonjour frédéric
00:05:56d'habi merci merci d'être avec nous mais mais quelle affaire épouvantable enfin comment peut-on
00:06:01mettre en cause un organisme de sondage aussi sérieux que l'ifop sur des arguments aussi polémiques
00:06:08que vous êtes sûr de vous bien entendu quand vous annoncez ces chiffres bien sûr que oui merci
00:06:14pour vos mots c'est apérico vous savez moi j'accepte la critique des sondages on parfois on pose
00:06:18parfois des questions qui sont pas parfaites des questions qui induisent des réponses on peut
00:06:21critiquer d'ailleurs on crée ensemble parfois à sud radio de manière intellectuelle un sondage là on
00:06:27est sur une légitimation complète on parle de sondage d'extrême droite c'est amofable etc et je
00:06:33rappellerai et j'ai dit à l'antenne de cette radio également hier que c'est l'ADN de l'ifop de
00:06:39réaliser des grandes enquêtes longitudinales auprès de croyants de non-croyants certains
00:06:45de nos auditeurs qui ont étudié la sociologie ou l'histoire connaissent les travaux de michla et
00:06:50simon qui étudiaient des catholiques français sur la base d'une enquête ifop même chose pour les
00:06:54protestants même chose pour ne compréhende de confession ou de culture juive c'est notre travail de
00:07:00d'appréhender l'opinion globalement comme on le fait dans nos enquêtes sur la radio mais
00:07:04également s'intéresser à des segments de la population les jeunes les femmes les
00:07:09dirigeants d'entreprises baromatiques fiduciaires et là les français de confession de culture
00:07:15musulmane je sais qu'un peu l'appréhension qui a été faite c'est pas une enquête sur
00:07:19la radicalisation c'est une enquête sur la croyance en pratique religieuse et il ya des
00:07:23résultats qui sont relativement équilibrés alors vos détecteurs disent qu'il y a des questions qui
00:07:29sont posées et le résultat présenté n'est pas conforme à la question par exemple sur la
00:07:32charia il est avancé qu'une partie des musulmans est favorable à la charia alors que le terme
00:07:36évoqué par le sondage est loi islamique qu'est ce que vous répondez à ce genre d'insinimation
00:07:40est-ce que loi islamique veut dire charia charia veut dire loi islamique que le mot charia a été
00:07:45proposé aux personnes interrogées je dirais également et ça va vous faire sourire je pense
00:07:51au pericot que cette enquête n'est pas tombée du ciel on pose cette question depuis les années 80 pour le monde
00:07:56en 89 en 94 en 2001 et je vous rappelle que thierry du monde à l'époque qui attendu de valider des
00:08:03questions c'était eddie plenelle alors en fait ça dérange qui parce que médiapart a pris position
00:08:07évidemment ça dites moi franchement qui ça dérange frédéric dhabi on voit bien mais j'aimerais vous
00:08:12l'entendre dire on a reçu une série de critiques de députés de la france
00:08:18qui ont parlé d'un sondage ni fait ni à faire un sondage qui fait la télé les poussants d'extrême droite
00:08:25etc qui n'est pas du tout la vocation l'ifop qui a une diversité de commanditaires et qui ne prend
00:08:29jamais parti sur le plan politique je rappellerai il ya un mois nous avons fait une enquête sur la
00:08:35discrimination que subissent les musulmans en france par la grande mosquée de paris avec le même
00:08:41échantillon la même méthodologie il n'y a pas eu la moindre critique et le média de la france
00:08:47insoumise le média a repris largement cette enquête donc je m'étonne d'une de cette polarisation
00:08:53sans doute que le thématique la thématique gêne une partie du champ politique et médiatique
00:08:57frédéric dhabi quel est le chiffre de ce sondage qui à votre avis dérange le plus celui qui a
00:09:02suscité le plus de l'interrogation qui est le plus inquiétant c'est les 59% de jeunes musulmans
00:09:07qu'est parce qu'il ya plusieurs données sachant que nous avons bien dit que nous étions sur un
00:09:12sous échantillon que l'échantillon global était un échantillon grand public que le soit de voir appliquer la
00:09:18loi islamique est en retrait par rapport aux enquêtes ifop incestument en 2016 mais là c'est un
00:09:23élément qui enlevé du si je puis dire qui dirait dépassionné le sondage et que beaucoup n'ont pas
00:09:30voulu voir de la même manière trois quarts des français de confession musulmane admettent
00:09:34l'apostasie le fait de renier sa religion il n'était que 40% en 2016 là aussi un élément de
00:09:41décrispation que certains n'ont pas voulu voir et l'évaluation 0 7% de la population on reste sur
00:09:47des chiffres qui ont toujours été annoncés 7% oui 7% de la population on reste sur des chiffres que
00:09:51de personnes depuis de 18 ans nous avons interrogé depuis donc avec les mineurs ça fait certainement
00:09:57plus on a interrogé les français depuis le 18 ans 14 000 personnes interrogées écoutez on n'a qu'à dire
00:10:05aux détracteurs de consulter une autre organisme de sondage vous êtes pas vous n'avez pas de monopole et
00:10:09puis on verra bien ce que ça donne à mon avis les résultats seront pas très différents bien sûr
00:10:15vous pensez répondre comment là je pense que je crois que vous avez porté plainte pour diffamation
00:10:19alors il faut pas d'abord vous ferez de la pédagogie françois croce et moi faisons beaucoup de médias pour
00:10:25expliquer notre travail pour rappeler notre statut non pas d'acteurs mais d'observateurs qui cherchent à
00:10:31comprendre les grands phénomènes de société mais effectivement une plainte et va être déposée contre
00:10:38deux députés de la france insoumise qui nous ont craigné dans la boue et qui ont vraiment mis une
00:10:41partie non équipe en danger on l'a vu avec la concomitance entre leurs tweets et les menaces que
00:10:47nous nous sommes prises ils ne réalisent pas qu'ils sont dans le sens contraire dans leur intérêt
00:10:51puisqu'ils sont en train j'allais dire de de faire de diffuser et de rendre de rendre une
00:10:56notoriété énorme à ce sondage qui aurait pu passer non pas inaperçu mais peut-être plus discrètement
00:11:01là c'est au coeur d'une polémique nationale et je pense que la case politique va s'en saisir et on fera la part des
00:11:06choses je pense que la vérité sera sera lucide en tout cas l'IFOP sort sort la tête haute de ce de cette
00:11:12polémique bien malvenue et bien mal intentionnée merci frédéric dhabide pour votre témoignage je passe
00:11:18je passe la parole à martin gosland donc rédactif en chef de l'écran de veille qui est l'organisme qui est à
00:11:25l'origine de ce sondage martin gosland vous êtes une journaliste patentée vos engagements j'allais dire au
00:11:32service de la vérité et de la tolérance cette n'est pas nouvelle ça vous heurte cette réaction cette réaction
00:11:39véhémente et violente au résultat de ce sondage de l'IFOP que vous avez commandé non mais c'est une c'est
00:11:45une vraiment une atteinte extraordinaire terrible qui ce qui fait date parce que ça nous c'est une campagne
00:11:58d'intimidation d'appel à la violence contre des gens des sondeurs je salue frédéric dhabi et françois
00:12:07croze contre un organisme extrêmement respectable et inattaquable et des journalistes ceux de notre
00:12:16revue la revue écran de veille voilà je vous présente à l'image
00:12:21en deux mots c'est un mensuel qui a été fondé en en 2019 par atman tazagart qui est un journaliste
00:12:27franco-algérien qui s'était beaucoup engagé dans la lutte contre l'islamisme je vais vous dire
00:12:32perico légas je suis je suis très fier d'être dans cette revue parce que vous avez vous avez évoqué
00:12:39bon ce que j'ai ce que j'ai pu écrire ce pourquoi j'ai pu combattre nous avons collaboré ensemble
00:12:44l'événement du jeudi à marianne donc on sait ce qu'elle est le prix de la liberté d'expression
00:12:47voilà avec un patron qui s'appelait jean-françois khan qui était extrêmement ténu et sensible sur ces
00:12:52questions exactement exactement et j'ai été très heureuse de retrouver à la rédaction d'écran de
00:12:57veille donc qui est disponible en kiosque qui est vendu 4 euros 80 et qui n'est absolument pas
00:13:01financé par une puissance étrangère par les émirats arabes unis point du tout tous les tous les
00:13:07comptes sont clairs c'est déclaré c'est fiscalisé en france atman tazagart donc s'est battu contre
00:13:13l'islamisme dans son pays natal je suis très heureuse de retrouver dans cette rédaction des
00:13:18gens qui constituent pour moi justement le véritable vivre ensemble c'est à dire ceux qui refusent
00:13:23l'islamisation le fanatisme l'obscurantisme et qui se battent pour la laïcité et c'est cela c'est
00:13:29cela vraiment qui exaspère et qui dérange qui dérange profondément la france insoumise c'est
00:13:36cela qu'ils ne peuvent pas supporter c'est ce contre quoi ils ils se battent contre ce quoi ils a ce
00:13:42ce qu'ils attaquent et c'est pourquoi ils nous mettent en danger pourquoi le choix de ce
00:13:48sondage maintenant il y avait des éléments précis qui vous ont incité à demander ce
00:13:52sondage il est dans la droite ligne des différents sondages que nous avons commandés aussi sur la
00:13:57laïcité et par ailleurs il y avait un mois un mois plus tôt il y avait eu justement un sondage
00:14:04sur ce à quoi fait allusion frédéric dhabi sur les les les discriminations dont étaient victimes les
00:14:13musulmans donc mais non si vous voulez le combat de la revue écran de veille qui est porté par nos
00:14:20valeureux journalistes comme nora bussini à qui on dit toute notre solidarité emmanuel razavi qui a
00:14:28tellement travaillé sur les influences iranienne tous deux ont été entendus par la commission parlementaire
00:14:32sur les liens entre les les islamistes et les partis politiques donc tout ce qu'il ya dans dans ce
00:14:39dans dans ce sont dans ce sondage si vous voulez c'est pas c'est une évolution c'est une évolution que
00:14:48nous avons suivi que nous c'est contre laquelle nous luttons mais nous luttons avec les arguments
00:14:53de la des faits je vous repose la même question qu'un frédéric dhabi qu'est ce qui à votre avis
00:14:57heurte choc dérange tant dans ce sondage c'est un élément précis un chiffre donné où c'est la
00:15:03conclusion globale mais visiblement ça dérange si vous voulez il ya effectivement l'affirmation selon
00:15:09laquelle une majorité de jeunes de jeunes français musulmans entre 18 et 25 ans si vous voulez estime
00:15:19que les lois la loi religieuse la charia est plus importante que la loi de la république c'est
00:15:26c'est très très important parce que ça c'est et c'est très dérangeant parce que ça enterrine une
00:15:32espèce de de de d'évolution séparatiste et cette évolution séparatiste il faut se battre contre
00:15:41elle mais se battre avec des arguments intelligents parce que ce sont les enfants de notre nation
00:15:45savent-ils tous exactement ce que ça signifie sont ils parfaitement lucides et formés est ce qu'il y
00:15:49en a certains qui le disent que pour eux c'est une espèce de norme confessionnelle leur religion
00:15:53passe avant est ce qu'ils mesurent bien les conséquences de telle de telle considération on
00:15:58parle d'une identité qui a été façonné qui a été instrumentalisée non seulement par une idéologie
00:16:07celle des frères musulmans mais par un islamisme comportemental qui est évidemment triomphant
00:16:14c'est qu'ils gagnent du terrain dans les pays dans les pays d'origine de leur de leurs parents de
00:16:21leurs grands parents et et ça c'est très très important et c'est c'est très très préoccupant
00:16:28mais encore une fois cet islamisme comportemental qui est en train de gagner en visibilité il n'a pas
00:16:36été combattu dans notre pays avec avec les armes de la raison alors je vais vous poser la question est ce que la
00:16:43république se défend bien est ce que les institutions de la république où nous avons des valeurs et des
00:16:47principes j'allais dire légaux des législatifs est ce que tout est bien utilisé pour endiguer
00:16:53cette dérive la laïcité protège toutes les confessions et les religions c'est la base de la
00:16:57laïcité est ce que pour autant la république se défend avec les armes nécessaires contre ce genre de
00:17:02dérive nous les politiques je ne dis pas la république parce que la république on la défend
00:17:06la réelle est représentée par des gens qui ont abandonné ses valeurs et pas par si vous voulez un
00:17:13certain nombre de par des partis politiques qui se sont qui se sont spécialisés dans le déni et
00:17:20dans la cécité par l'acheté ou par opportunisme les deux par l'acheté par opportunisme oui bien sûr
00:17:26bien sûr alors si on prend si on parle de la france insoumise c'est évidemment c'est évidemment une opéa
00:17:32sur nos compatriotes français musulmans et une opéa absolument inique parce que au contraire au
00:17:40contraire c'est c'est avec eux c'est avec eux qu'il faut se battre pour les valeurs de la république et
00:17:46je répète que le vivre ensemble c'est c'est contre ce vivre ensemble que ce sont les fondamentaux
00:17:52des grandes veilles vous avez d'ailleurs émis à communiquer et quand même communiqué voilà qui
00:17:57est sur les réseaux sociaux où l'on peut y accéder oui absolument et nous avons nous avons porté plein
00:18:02plainte donc contre le député lfi paul vanier qui nous a mis en danger pour incitation au meurtre
00:18:08donc puisque ce député alors pericot je vais je vais quand même citer et il fait partie de la
00:18:13législature qui a voté la loi du 21 mars 2024 qui punit de trois ans d'emprisonnement et de 45
00:18:20mille euros d'amende le fait de je cite la loi de révéler de diffuser ou de transmettre par quelques
00:18:26moyens que ce soit les informations relatives à la vie privée familiale ou professionnelle d'une personne
00:18:31permettant d'identifier ou de la localiser etc etc bon alors c'est donc il ya des députés en
00:18:38l'occurrence monsieur paul vanier et ses affidés qui votent des lois pour ensuite s'en affranchir
00:18:42allègrement alors ça c'est très c'est vraiment et d'ailleurs je note que 50 députés viennent de
00:18:51de signaler de faire un signalement à madame la procureure de la république sur la base de l'article 40
00:18:57martine gosselin on est quand même dans un climat politique épouvantable ça va quand même loin de
00:19:01contester les chiffres d'un sondage comme l'ifo et ensuite voilà d'invoquer des arguments et des
00:19:06prétextes avec des menaces et des considérations qui sont pas dignes de représentants de la nation
00:19:10dans un pays comme la france merci d'être venu témoigner martine gosselin on suit cette affaire
00:19:14de très près bien entendu et tenez nous au courant si vous avez besoin de revenir vous exprimer la porte de
00:19:18la maison vous êtes ouverte merci votre soutien allez vous restez bien avec nous on fait un point
00:19:22politique macron veut labelliser les sites d'information qu'est ce que ça veut dire et
00:19:26puis rachat rachida dati sort les poubelles c'est aussi une forme de politique on en parle dans un
00:19:30instant 0 826 300 300 pour réagir à tout sud radio la france dans tous ses états les perles du jour on
00:19:39est attaché à la bagnole on aime la bagnole et moi je l'adore bien joué ok là c'est bien moi il ya comme
00:19:46une tension se met de l'état vis-à-vis des sites d'information qu' emmanuel macron veut absolument
00:19:51réguler ce que vous venez d'entendre là que julien nous a passé c'est une ia justement et emmanuel
00:19:55macron qui répondait à cette ire oui maude et c'est toujours mercredi arras on en faisait
00:20:00allusion on faisait on y faisait allusion hier le président de la république s'inquiétait de savoir si
00:20:04les électeurs français allait s'inspirer au dessus les recommandations de tchad gpt avant de mettre leur
00:20:09bulletin dans l'urne admettons la question la question est légitime et là dans cette même intervention
00:20:14il est allé plus loin en disant qu'il faudrait labelliser les sites d'information le président
00:20:19public veut tout faire pour que soit mis en place un label professionnel pour les réseaux sociaux et
00:20:24les sites d'information voilà lui il dit qu'ils ont doit distinguer les réseaux et les sites d'information
00:20:28qui font de l'argent avec de la pub personnalisée et puis les réseaux et les sites d'information qui
00:20:34feraient la vraie information la démocratie est à l'épreuve des réseaux sociaux dit-il alors oui je veux bien
00:20:41on comprend mais il veut revenir où ça va se passer comment et donc il instituerait une une
00:20:46un nouvel organisme qui serait là pour donner des labels on a déjà là on a déjà l'arcom qui est là
00:20:51pour s'assurer bien entendu de des temps de parole et de l'équité de l'expression dans le monde
00:20:57audiovisuel ce qui est tout à fait normal c'est une institution ancienne et là ça serait une nouvelle
00:21:02institution qui dirait ça c'est un site d'information ça s'en n'est pas ça c'est de la pub ça c'est pas de la
00:21:07pub c'est assez voilà c'est assez c'est assez ambigu j'espère que le président de la public ne dit pas
00:21:13qu'il vaudrait alors il dit bien attention ça ne sera pas la classe politique à donner ce label
00:21:17mais ça sera un organisme qui sera composé de qui par qui sur quelle décision toujours voilà
00:21:22c'est toujours voilà alors évidemment je pense que c'est passé assez inaperçu un mode voilà on le
00:21:28signale ben que le président de la public et voilà éclaircissent son propos nous en disent plus
00:21:33parce que bon ben le contrôle de l'information les réseaux sociaux c'est les réseaux sociaux il
00:21:37y'a les dérives il ya ce qu'on sait il ya le pseudonymat et voilà on peut tout on peut tout remettre
00:21:40en cause et effectivement il ya matière à s'inquiéter quelquefois ça va quelquefois très loin
00:21:44mais savoir qui le fait comment à titre de quel et sur quel argument législatif ou ou politique c'est
00:21:50c'est ça qui est le plus sensible nous serons très sensibles à l'évolution de cette suggestion
00:21:54même si on n'est pas forcément concerné pour le coup sud radio étant un média installé mais
00:21:59c'est surtout les médias exclusivement sur les réseaux s'il veut qu'on lui donne un coup de
00:22:03main pour faire le bon gain de livret on est à sa disposition qu'il appelle patrick roger
00:22:07notre prix notre chef directeur général seront lui donner les conseils adéquats nous sommes
00:22:13aujourd'hui en capacité non seulement de gagner de potentielles élections législatives
00:22:16mais de gagner de potentielles élections présidentielles jordan bardella les auteurs de ce
00:22:22sondage seront peut-être aussi vilipendé on espère pas mais au doxa révèle aujourd'hui une étude qui
00:22:26n'a pas fini de faire parler jordan bardella largement élu président en 2027 oui alors bon ce n'est qu'un
00:22:32sondage c'est en 2027 il ya l'expectative de la condamnation de marine le pen la cour d'appel va
00:22:41donner son jugement sera t-elle ou pas éligible marine le pen sera telle candidate à l'élection
00:22:46présidentielle de 2027 voilà tout ça crée un climat d'interrogation alors si elle n'y va pas qui
00:22:51y va est ce que c'est jordan bardella et bien ce sondage au doxa opinion est très clair dans tous
00:22:59les cas de figure alors on aurait pu évidemment choisir d'autres candidats on a opposé à jordan
00:23:04bardella dans l'ordre de priorité qu'a donné le sondage édouard philippe gabriel attal rafael
00:23:09glussmann et jean luc mélenchon donc face à édouard philippe jordan bardella bardella serait élu avec 53%
00:23:16des voix contre 47 pour édouard philippe face à gabriel attal jordan bardella gagnerait l'élection
00:23:21présidentielle avec 56% des voix contre 44 à l'ancien premier ministre contre rafael glussmann
00:23:27jordan bardella l'emporterait avec 58% contre 42 pour le leader de place publique et alors là le bouquet
00:23:36face à jean luc mélenchon qui se dit le rempart contre la rassemble nationale contre l'extrême droite
00:23:40contre le fascisme contre le racisme et bien contre jean luc mélenchon jordan bardella l'emporterait
00:23:46par 74% contre 26 pour jean luc mélenchon je dis bien que ce n'est qu'un sondage mais enfin
00:23:54la chose là les choses se cristallise l'opinion alors vous me direz le climat le climat politique les
00:24:00échecs du gouvernement le budget qui ne sort pas j'allais dire le bordel intégral niveau
00:24:05l'assemblée nationale le pays qui va à volo les chiffres économiques on va donner tout à l'heure
00:24:09avec le livre noir de l'argent public et jean-baptiste léon effectivement peuvent
00:24:13lui citer une inquiétude et on sent qu'une grande partie des français au deuxième tour
00:24:18de l'élection présidentielle face à d'autres candidats et ben donneront sa chance donnerait
00:24:23sa chance à jordan bardella et au rassemblement national pour voir si ce parti et si c'est si
00:24:29ce mouvement peut sortir le pays de l'état dans lequel il est ce n'est qu'une supposition c'est
00:24:33qu'un sondage mais enfin il est là les chiffres sont très clairs sur les sur la france
00:24:37musulmane également alors ça a été contesté alors est ce qu'on va contester les chiffres du
00:24:41sondage au doxa ça a été truqué qui a payé pour financer le sondage donnant jordan
00:24:46bardella gagnant je suis sûr qu'il y en a on va trouver des candidats pour nous trouver des
00:24:51hypothèses tout à fait délicieuses
00:24:52maude vous allez nous parler de la campagne des municipales qui se joue aussi beaucoup sur les
00:25:00réseaux sociaux et vous allez nous parler elle est formidable elle a elle a elle a un peps
00:25:05c'est rachina dati j'ai regardé mais j'ai regardé en boucle les spots alors vous vous connaissez
00:25:10vous connaissiez perico martin à la plage martin apprend à nager martin fait la cuisine mais
00:25:16connaissiez-vous dati chez les éboueurs dati sur un point de deal bref dati en campagne depuis
00:25:21quelques jours la candidate au municipal à paris enchaîne les coups de com sur les réseaux
00:25:25sociaux et voilà en gros ce que ça donne avec moi la ville sera propre et elle sera tranquille et c'est
00:25:30justement ce qu'attendent les parisiens ils attendent des résils ça et l'efficacité de l'action
00:25:34oui il ya une voie de bus il ya une voiture à l'intérieur de la voie de bus en fait personne
00:25:38ne sait où est sa place moi je serai la mère des résils ça demain si je suis maire de paris je
00:25:42voudrais apaiser l'espace public et mettre fin à ce chaos on dit comme paris pour des nouvelles
00:25:47technologies on est pas d'accord moi je n'opposerai plus les parisiens les uns aux autres et je n'opposerai
00:25:53plus les modes de mobilité les unes aux autres il ya des plus en plus de rats vous trouvez bien au
00:25:57contraire je veux les réconcilier pour apaiser la ville ma campagne c'est de pouvoir rappeler
00:26:03aux parisiens camaire ça s'occupe des parisiens alors dans tous ces extraits ce que vous ne voyez
00:26:07pas chers auditeurs c'est que rachida dati se met en scène tantôt dans un camion poubelle avec des
00:26:12éboueurs de à une heure très matinale tantôt dans le tunnel des halles dont on a eu l'occasion de
00:26:17parler avec le maire du parti socialiste à riel veille ça peut sembler parfois grotesque mais sur
00:26:22les réseaux sociaux ça marche rachida dati cumule les vues fait par les dalles et distribue des
00:26:26d'escu d'au passage c'est le jeu sauf que ces vidéos ont évidemment inspiré ses détracteurs
00:26:30ou du moins certains internautes qui ont qui ont de l'humour et qui n'ont pas hésité à les
00:26:34détourner ces vidéos grâce à l'intelligence artificielle c'est terriblement réaliste parfois
00:26:38presque trompeur alors soyez vigilants lorsque vous entendez ceci si demain je suis maire de
00:26:43paris je m'engage à ramasser toutes les poubelles des habitants parce que faut savoir un truc mais
00:26:48loulou moi je pense poubelle je vis poubelle pour moi c'est une grande passion conduire un machin
00:26:53comme ça mais c'est génial je prends un panard t'imagines même pas et une fois j'ai roulé à 35 au
00:26:57lieu de 30 c'était une dinguerie bon c'est pas toujours facile mais je le fais pour les parisiens
00:27:01c'est c'est vraiment un peuple que j'aime de tout mon coeur je peux même aller récurer leurs chiottes
00:27:06s'ils veulent c'est bon mes petits chéris vous pensez que j'ai fait assez de démagogie comme ça
00:27:09vous croyez qu'ils vont voter pour moi maintenant bon ça y est c'est terminé putain c'est quand même long
00:27:13la journée d'un prolo allez j'emmène ratatouille avec moi on va faire un tour chez
00:27:16hidalgo elle a horreur de ces bestioles alors ça c'est david nimal sur instagram qu'il a réalisé
00:27:21il parodie à peu près tous les politiques de jean luc mélenchon à eric zemmour en passant bien sûr
00:27:24par emmanuel macron ces vidéos font entre 1 et 12 millions de vues c'est pas rien le problème c'est
00:27:30que certains internautes y croient dur comme fer si on en croit quelques commentaires sur la tenue
00:27:33de rachid adhasi qui semble trop propre par exemple pour quelqu'un qui se fait passer pour un éboueur ou des
00:27:38questions telles que mais elle va vraiment ramasser toutes les poubelles donc encore une fois faites attention
00:27:42ne croyez pas tout ce que vous voyez et même si c'est vrai que parfois la fiction peut vite dépasser
00:27:47la réalité bon elle est en campagne électorale ah bah c'est le jeu elle a une très belle énergie
00:27:52quand même moi je trouve pas mal cette cette femme qui est quand même toujours très élégamment vêtue
00:27:57elle vit dans un milieu social assez assez à l'aise on la voit avec son là son ciré son débardeur à côté
00:28:04d'un ramasseur de poubelles conduire le camion prendre la poubelle elle même peut-être que si un jour
00:28:09elle est élu maire de paris elle continuera à le faire elle-même mais on sait jamais non non
00:28:13vous lui faites un procès d'attention mais non mais c'est pas grave tout le monde le fait
00:28:16oui je sais bien moi je trouve qu'il ya quand même du culot écoutez en vrai le vrai culot vous
00:28:22avez dit quoi le vrai culot c'est d'aller sur des points de deal là j'avoue respecte
00:28:27oui mais la façon dont elle le fait vous savez c'est une femme qui n'a peur de rien elle
00:28:30ose tout voilà elle est capable de tout faire vous aimez les femmes couillues alors
00:28:32c'est pas le problème non non non j'aime les femmes politiques courageuses qui
00:28:36assument leur leur engagement qui n'ont peur de rien et puis si vous saviez le
00:28:40nombre de parisiens moi je ne prends pas partie évidemment vous non plus qui ne
00:28:44rêvent que d'une chose c'est qu'il ya un changement de majorité à la tête de
00:28:48la mairie de paris et effectivement bon moi je me souviens de madame madame
00:28:52hidalgo qui s'était revêtue une combinaison en latex je crois que c'était
00:28:57enfin en plastique pour aller se tremper dans la scène pour nous dire que la scène
00:29:00était saine j'ai dit mais si la scène est saine à ce moment là ben on y va même la peau
00:29:04c'est qu'il n'y a pas de danger jusqu'au coup voilà c'était pas très
00:29:07convaincant parce que se baigner dans la scène c'est pas d'une utilité c'est
00:29:10très bien j'ai rien contre les mains dans la scène c'est pas d'une utilité
00:29:13fondamentale pour les parisiennes et les parisiens qui ont besoin de se
00:29:17promener vous voyez on va remonter en brasse indienne du pont de l'allemain
00:29:19jusqu'au pont de salite je veux bien vous descendre ou faire du surf ou faire la
00:29:23planche sur la scène voilà mais là par contre une possible futur maire de paris nous
00:29:28montrant à côté comme on dit un boueur un boueux qui est là qui est content d'avoir à côté
00:29:33d'elle voilà elle manipule le camion elle roule à 35 et tout déjà si elle
00:29:37désenclave un petit peu la circulation parisienne avec les camions poubelle en
00:29:40provoquant sur les qu'elle nous rendait qu'elle nous rendait les berges de la
00:29:43scène je les vois Georges Pompidou je reconnais que c'était un moment donné un
00:29:46peu trop mais enfin là on a le samedi on a trois pelés qui font avec deux
00:29:50tondus qui font des balades en trottinette
00:29:52enfin elle s'est prononcée en faveur de la piétonnisation de rivoli et des
00:29:56voies uniquement dédiées au bus etc elle a le droit voilà enfin bon le ramassage
00:30:00des poubelles quand vous avez vous êtes dans la rue vous avez un vous avez
00:30:05quelqu'un qui a une crise cardiaque dans la voiture vous avez quelqu'un qui est en
00:30:08train d'accoucher et vous avez patience ramassage des poubelles dans paris ça
00:30:12klaxon et on peut rien faire parce que c'est comme ça je crois qu'on prend que
00:30:16les les aspirations des parisiens et si on a cette ferveur ce punchy
00:30:20voilà cette énergie de rachid adati à la tête de la mairie de paris ben je suis
00:30:24sûr qu'il ya des parisiens qui apprécieront voilà voilà ma chaman ce qu'on pouvait en
00:30:27dire on suit l'affaire s'il ya d'autres spots ah bien sûr moi je suis toutes les
00:30:30vidéos rachid adati je vous les envoie moi ça m'a fait ma semaine
00:30:33allez vous restez bien avec nous une une polémique cette fois sur le rythme
00:30:37scolaire on en parle avec aurélie gagné dans un petit instant et n'hésitez pas à
00:30:40réagir ça vous concerne sûrement 0 826 300 300 à tout de suite sur sud radio
00:30:44midi 14 heures sud radio la france dans tous ses états la convention citoyenne a
00:30:52adopté dimanche 20 propositions pour remettre l'enfant au coeur de la société
00:30:56parmi celles ci plusieurs d'entre elles portent sur les rythmes scolaires
00:30:59l'idée serait de passer de quatre à cinq jours de cours par semaine il faut se
00:31:03rappeler qu'en 2013 la réforme des rythmes scolaires qui avait permis de
00:31:06passer de quatre jours à quatre jours et demi avait été abandonnée quatre ans
00:31:09plus tard dans la plupart des écoles alors est ce vraiment une si bonne idée on
00:31:12en parle avec aurélie gagné gagné pardon porte parole et co secrétaire général du
00:31:17syndicat fsu snui pépé bonjour bonjour bonjour à lille gagné alors la convention
00:31:22citoyenne on avait en avant on avait envie de leur dire occupez vous tout mais
00:31:25touchez pas à l'école ah bah ils ont besoin de mettre les pieds dedans
00:31:27évidemment c'est une idée à la convention citoyenne on a l'impression
00:31:31qu'ils ont que ça à fait qu'ils ont besoin de meubler leur leur emploi du
00:31:34temps et leur mission en proposant des projets polémiques aurélie gagné
00:31:40nous sommes d'accord on va dire en deux mots c'est une très très mauvaise idée si on
00:31:46prend cette mesure particulièrement sans tenir compte du reste oui oui pas en
00:31:50absolu il faudrait que la confédération de l'école soit différente mais aujourd'hui
00:31:54en l'état changer uniquement les rythmes scolaires pour le monde enseignant ce
00:31:58sera globalement non qu'est ce qui à votre avis a suscité dans la convention
00:32:03citoyenne ce sont peut-être des enseignants est ce qu'il ya dans le corps
00:32:06enseignant une petite minorité qui est favorable quand même à cette sur des
00:32:10arguments peut-être respectable mais qui tiennent pas compte de la réalité
00:32:12c'est ça fait on évidemment on n'est pas à 100% le monde enseignant n'est pas à
00:32:17100% défavorable je dirais au débat quatre jours quatre jours et demi mais
00:32:22globalement vous citiez 2013 on est la société a changé le monde enseignant a
00:32:27changé l'école avec un grand a changé les conditions de travail et de
00:32:31scolarisation ont changé l'idée c'est quoi si vous faites l'avocat du diable et que
00:32:35vous prenez leurs propositions l'idée ça serait quoi c'est que le rythme
00:32:39scolaire est mal réparti que les journées sont trop longues que si les
00:32:43élèves travaillé un petit peu moins ils seraient plus performants c'est ça en
00:32:46gros qui veut nous expliquer oui oui alors le la convention citoyenne elle fait
00:32:50des constats des constats qu'on partage des constats par exemple sur le fait que
00:32:54les enfants sont fatigués jusque là ça va très bien
00:32:57leur emploi du temps est dense d'ailleurs ils sont en fait ils sont calqués leur
00:33:01emploi du temps est calqué sur celui de leurs parents très souvent ils vont très tôt dans les
00:33:05locaux scolaires et puis ils en ressortent assez tard d'ailleurs c'est un élément
00:33:10déterminant si on changeait les rythmes et que les enfants finissent à 15 heures ou
00:33:1315h30 pour autant ils ne pourraient pas sortir de l'école parce que leurs parents
00:33:16la plupart du temps travaillent alors moi j'ai appelé beaucoup d'enseignants sans
00:33:20savoir s'ils appartenaient à une tendance ou une autre syndicat c'est ce que je
00:33:24connais parce que dans ma vie professionnelle et familiale je connais
00:33:27beaucoup d'enseignants à tous les échelons j'en ai pas trouvé un pour pour me
00:33:30défendre l'idée celui qui a été le plus véhément il m'a dit on va parler de façon très
00:33:34pratique je sais pas ce que vous en pensez vous allez gagner il me dit un
00:33:37cours il ya déjà 10 à 15 minutes de démarrage pour le cours même quand il ya
00:33:42une heure donc 45 minutes moins 10 ça veut dire qu'on aura des cours de on
00:33:45aurait des coups de 35 minutes parce que c'est pas vrai on lance pas tout de
00:33:48suite c'est pas la première minute que les élèves sont plongés dans le
00:33:51dossier dans le devoir dans dans le cours lui même donc le temps de
00:33:54lancement 45 minutes ce n'est pas possible voilà il dit philosophiquement on
00:33:59comprend très bien ce que ça veut dire certes plus c'est court plus c'est
00:34:02concentré plus les plus lèvres et puis attentif mais dans la réalité ça
00:34:06correspond c'est impossible à appliquer vous êtes d'accord avec cette approche
00:34:08sur le paramétrage du cours ça concerne plutôt le second degré
00:34:11par contre là où je rejoins là où je rejoins ce que vous dites et ça
00:34:14concerne ces interdegrés la vie à l'école a changé on a on doit accueillir et
00:34:21c'est normal tous les élèves quels qu'ils soient en situation de
00:34:24handicap ou pas des élèves parfois éruptifs ça c'est pas évident à gérer on fait
00:34:30les classes le mieux possible on a des effectifs qui souvent sont trop chargés
00:34:34donc faire classe à je dirais à des individualités particulières tout ça dans
00:34:40des classes de 25 élèves le métier devenu complexe les enseignants sont
00:34:44fatigués on manque de moyens il ya trop d'élèves dans les classes il n'y a pas
00:34:47assez d'aesh pour aider tous ces élèves qui en ont besoin il n'y a pas assez de
00:34:50formation donc avant de s'attaquer au rythme scolaire déjà il nous faut des
00:34:54moyens pour bien fonctionner bien faire fonctionner l'école on manque bien de
00:34:58personnel cinq jours ça veut dire plus d'enseignants à tous les échelons plus
00:35:03de personnel disponible plus plus de temps de disponibilité aujourd'hui
00:35:07l'éducation nationale ne peut pas répondre à cette demande dans l'état
00:35:10actuel dans l'état actuel ce n'est pas possible
00:35:12qu'est ce qu'il faudrait faire embaucher former c'est à dire qu'on reprend tout le
00:35:16problème à zéro c'est l'éducation nationale elle-même qui est remise en
00:35:19cause et dans certaines circonstances oui on pourrait envisager vous allez me
00:35:24dire dans certaines classes pour certains niveaux scolaires les cinq jours
00:35:26pourraient être envisageables mais pas sur la totalité de la scolarité ou est
00:35:30ce qu'il ya des est ce qu'il ya une graduation qu'on pourrait envisager
00:35:33s'il y avait des effectifs suffisants alors actuel il faut il faut vraiment
00:35:38repenser l'école dans sa globalité c'est clair tant que ce sera pas repensé
00:35:41dans sa globalité le temps scolaire là je dirais une réforme du temps scolaire
00:35:46n'a pas lieu d'être en l'état et il faut absolument rendre alors il faut plus de
00:35:50personnel ça on est tout à fait là dessus c'est un au mandat mais pour avoir plus de
00:35:55personnel il faut que les métiers soient attractifs et là à l'heure actuelle
00:35:58c'est pas le cas le concours ne fait pas le plein c'est clair il ya des
00:36:01académies qui sont déficitaires régulièrement bon voilà problème de
00:36:05salaire problème de conditions de travail vraiment j'insiste à conditions de
00:36:07travail qui sont liées aux conditions de scolarisation si on chiffrait je pense
00:36:11que vous n'avez pas eu le temps de le faire mais si on appliquait la semaine des
00:36:14cinq jours telle qu'elle est proposée par la convention citoyenne ça
00:36:18supposerait combien d'enseignants de professeurs d'instituteurs des écoles en plus
00:36:21est-ce qu'on a là aujourd'hui l'effectif on n'a pas les chiffres on n'a pas les
00:36:25chiffres mais ça serait facilement un quart d'effectifs en plus si on
00:36:31seulement ça plus la logistique attenante voilà oui si on si on voulait
00:36:34vraiment être je dirais à l'aise effectivement oui on serait là dessus
00:36:37après moi j'ai pas de chiffres précis mais de toute façon il faut des
00:36:40personnels il faut des personnels il faut il faut pas je dirais que l'état
00:36:44continue à gérer avec des personnels contractuels à faire je dirais le comment dire le
00:36:50le plein en embauchant des contractuels qui ne sont pas formés qui ne sont pas
00:36:54très bien traités non plus il faut des fonctionnaires qui soient formés qui
00:36:58soient mieux reconnus aussi par la société par l'éducation nationale il faut
00:37:03que il faut que l'école redevienne attractive ça c'est un des combats de
00:37:07votre syndicat il n'est pas le seul dites moi deux mots sur donc SNU et SUIPP
00:37:13qu'est ce qu'est la signification de ce syndicat c'est le syndicat national
00:37:17unitaire des instituteurs et professeurs des écoles il est aujourd'hui en quelle
00:37:21position nous sommes le premier syndicat au niveau de l'école publique le plus
00:37:27représentatif le plus représentatif en école publique là dessus il ya une
00:37:30cohésion totale sur l'approche des cinq jours je pense qu'il ya chez vous des
00:37:33gens qui ont dit il faudrait peut-être examiner la possibilité il ya toujours un
00:37:36débat il ya toujours un débat parce qu'on met ça en parallèle avec ce que disent
00:37:39les chronobiologistes donc évidemment il ya un débat qu'on mène au sein de notre
00:37:44syndicat mais globalement on a des collègues sur le terrain dans les classes
00:37:48qui nous disent mais moi en l'état je ne peux pas faire classe cinq jours de
00:37:52suite je ne peux pas je suis fatigué je suis épuisé j'ai besoin du mercredi
00:37:56c'est je veux dire on arrive sur des débats très terre à terre mais la
00:38:01réalité c'est quand même ça c'est je suis épuisé j'ai besoin de mon
00:38:04mercredi pour couper pour préparer mes cours pour préparer tous les projets
00:38:07pour recommencer le jeudi donc tant qu'on aura des personnels qui se disent
00:38:11épuisés tant qu'on aura des personnels qui je dirais font fonctionner l'école
00:38:16tant bien que mal on ne pourra pas prendre à bras le corps cette question des
00:38:20rythmes en fait on supprime la demi-journée du mercredi on fait un
00:38:24temps plein du lundi matin au vendredi soir
00:38:26c'est il n'y a pas de pause veut dire c'est et donc le prétexte ça serait
00:38:31oui mais il y aurait le week-end entier pour et encore je connais des
00:38:35établissements privés qui malgré tout gagner le samedi matin parce que c'est
00:38:38dire et donc c'est pas résolu et et la vie de famille aujourd'hui la vie des
00:38:43familles françaises on dirait que la convention citoyenne elle porte le nom
00:38:46de convention citoyenne on a envie de leur dire est ce que vous êtes bien
00:38:49d'accord sur le principe de citoyen ce que vous êtes renseigné auprès auprès de
00:38:52la population auprès des gens auprès du peuple pour savoir si c'est une
00:38:56mesure qui viendrait qui favoriserait la vie de famille non pas du tout alors
00:39:00après ce qu'il faut reconnaître quand même c'est que la convention
00:39:03citoyenne elle a vraiment étudié comme la commande le demandait l'étendre l'enfant
00:39:07vraiment dans sa globalité oui donc d'ailleurs je crois qu'elle précise
00:39:10qu'à un moment donné les réformes elles doivent se faire en globalité et
00:39:13pas prendre spécifiquement quatre jours et demi cinq jours ou quatre jours
00:39:18voilà donc dans la globalité il ya énormément de choses qui sont
00:39:21intéressantes à prendre quand même il ya des suggestions sur le fonctionnement
00:39:25de l'école que la convention citoyenne a formulé qui peuvent être étudiés ou
00:39:31retenus oui complètement bah il ya la convention nous rejoint rejoint le
00:39:35snu pp sur la réduction des effectifs par classe la nécessité de détecter
00:39:39de détecter c'est quoi le bon chiffre vingt vingt-cinq vingt vingt vingt vingt
00:39:42vingt vingt à l'heure actuelle vingt c'est grand maximum mais vingt c'est mieux mais vingt
00:39:47maximum avec des des effectifs plus bas notamment dans les rêves pourrait plus et
00:39:52là l'équation est formelle c'est 15 20% d'enseignants supplémentaires pour
00:39:56l'enfant proportionnellement à la réduction et puis nous on va même plus loin dans nos
00:39:59mandats c'est que il faut il faut vraiment repenser l'école et un enseignant à temps
00:40:04complet sur une classe nous c'est quelque chose on demande à revenir là dessus
00:40:08il faudrait que les enseignants aient du temps nous on dit 18 heures devant
00:40:13élèves et après des heures qui soient hors élèves pour faire des projets tous les
00:40:18projets que nous faisons hors temps hors temps scolaire que voilà les rencontres
00:40:24avec les familles qui sont très nombreuses avec les partenaires donc là
00:40:27aussi pour un temps de un temps d'école un temps élève de 24 heures évidemment
00:40:31si on partait sur 18 heures il faudrait plus de personnel pour votre syndicat et
00:40:34et peut-être d'autres la première mesure urgente essentielle à prendre quel que
00:40:39soit le gouvernement le président de la république revaloriser ce métier vous
00:40:42donner des salaires qui soient conformes à l'importance qui est la vôtre dans
00:40:46l'éducation nationale dans l'avenir du pays même dans j'allais dire dans les
00:40:49sens de la république c'est fondamental vous êtes les gardiens de la république
00:40:53en premier rang en première ligne voilà tout à fait et ça et ça il faut ça
00:40:58ça interpelle quand même le fait que par exemple le ministère de l'éducation
00:41:00nationale dans le nouveau gouvernement apparaissent en neuvième place au niveau
00:41:04protocolaire alors qu'en fait comparaison avec les autres pays pour
00:41:07l'économie c'est toujours la france fait alors là par contre la france est en
00:41:10retard sur tous les autres pays et là par contre personne ne le mentionne c'est
00:41:13quand même assez extraordinaire bon tout cas votre combat continue je pense ça sera
00:41:17l'occasion pour vous de réaffirmer les priorités de l'éducation nationale merci
00:41:21aurélie gagné d'avoir témoigné pour aujourd'hui sur ce sujet des cinq jours
00:41:24à l'école bon vous restez avec nous parce qu'on va recevoir jean baptiste
00:41:28léon contribuables associés c'est son association il a produit le livre noir de
00:41:34l'argent public c'est absolument terrifiant on a encore une envie c'est de
00:41:36prendre l'avion de partir mais bon on est quand même des républicains
00:41:39courageux les chiffres qu'il annonce sont sont absolument calamiteux et voilà
00:41:44est-ce que la france est en ruine ou en faillite voire au proche de
00:41:49liquidation on va décrypter tout ça avec lui vous restez à l'antenne et vous
00:41:52nous appelez au 0 826 300 300 heure sud radio la france dans tous ses états
00:41:58le face à face chers auditeurs de sud radio il est 13h03 vous êtes avec
00:42:03perico légas et je reçois jean baptiste léon journaliste et directeur des
00:42:09publications des contribuables associés je n'ai pas de je n'ai pas de bonnes nouvelles
00:42:15lui non plus à vous annoncer je disais tout à l'heure en présentation des titres
00:42:20la france est elle en faillite voire en ruine et d'un commun accord quand on
00:42:26consulte des experts on dit si c'était une entreprise si c'était une pme elle
00:42:30serait plutôt assez proche de de la liquidation de la liquidation judiciaire
00:42:34les chiffres que que jean baptiste léon nous donne sont à la fois alarmant
00:42:39terrifiant et calamiteux pour un temps c'est un travail d'enquête extrêmement
00:42:44précis douloureux certainement mais qui reprend tous les éléments qui nous
00:42:50permettent de dire que ça va très très mal est-ce qu'il y a une lueur d'espoir
00:42:55on va le voir avec lui donc le livre noir de l'argent public les secrets de
00:42:59l'état en faillite tout y est à lire évidemment d'urgence par la classe
00:43:03politique nous gouvernons tous tous les élus pour savoir où on en est on
00:43:07soupçonne évidemment les gens qui nous ont conduit à cette situation je
00:43:10parle des directeurs du trésor de brice de bercy de tous les ministres de
00:43:14l'économie et des finances et et des ministres des comptes publics de savoir
00:43:17tout en détail jean baptiste léon est ce que la situation est elle est grave ou
00:43:24elle est désespérée elle est grave désespérée jamais parce que je pense
00:43:28qu'on peut toujours s'en sortir tant qu'il ya de la vie il ya de l'espoir même
00:43:31en matière financière mais force est de constater qu'effectivement nos finances
00:43:35publiques sont dans un piteux état on en face de nous un titanic budgétaire
00:43:40tout la tout l'objectif des années qui viennent ça être d'égypte d'éviter ce
00:43:44titanic et éviter que le paquebot france ne sont bons alors je vais donner des
00:43:48chiffres très simples qui est la base de votre travail ensuite on va décrypter
00:43:51puis vous donner des pour entrer dans les détails en 2024 l'état a engrangé les
00:43:58recettes de l'état était de 289 5 milliards d'euros voilà il a dépensé
00:44:04443,4 milliards d'euros les dépenses de l'état déficit net pour l'année 2024
00:44:11153,9 milliards presque 154 milliards si on transpose parce que les gens ont
00:44:17besoin de comprendre ce qui se passe on trompose à l'économie d'un ménage
00:44:19un foyer français c'est comme si vous avez un revenu mensuel de 2895 euros
00:44:25un revenu familial ou individuel votre dépense mensuelle votre train de vie
00:44:31vos dépenses et de 4434 euros et ben au final sur votre compte bancaire le
00:44:37banquier vous appelle et vous dit vous êtes à découvert de 1539 euros tous les
00:44:42mois multipliés par 12 vous imaginez bien que au niveau d'une gestion d'un
00:44:46foyer personnel ça peut pas durer d'une entreprise c'est le dépôt de bilan la
00:44:51faillite immédiate et en france et bien non la machine continue alors en plus
00:44:55comme vous dites le phénomène est exponentiel plus ça va plus on accumule
00:44:59la dette plus elle s'alourdit et puis les effets sont catastrophiques
00:45:02oui et puis ça dure depuis 50 ans le dernier budget voté en pas en déficit
00:45:08mais bénéficiaire en france il était un petit peu à l'équilibré était à 0,1% de
00:45:11bénéficiaire sur george pompidou sur george pompidou 1974 et à partir de 1975 on
00:45:16bascule et donc plus de 50 ans de déficit accumulé et donc comme vous disiez très
00:45:20bien un péricault c'est déficit accumulé va créer notre dette et qui est devenue
00:45:24aujourd'hui abyssale c'est plus de 3400 milliards d'euros c'est plus de 115
00:45:28pour cent du pib ça veut dire que 3416,3 156 pour cent du pib exactement et
00:45:33puis on va avoir des nouveaux chiffres dans quelques semaines et ça sera sera
00:45:36encore augmenté et donc toute cette dette accumulée ben ça ça nous coûte cher
00:45:42pourquoi parce que les simples intérêts par exemple de les intérêts de la dette
00:45:46qu'on doit payer chaque année sans parler du capital en soi aujourd'hui sont
00:45:49supérieurs à beaucoup de postes budgétaires de l'état notamment la défense
00:45:53et vous dites que bientôt 67 milliards je crois le remboursement on dit bien le
00:45:57remboursement des intérêts de la dette uniquement sans parler du stock
00:46:00si on fait si on le met sur le calendrier ça veut dire que la france travaille au
00:46:05remboursement de sa dette jusqu'à juillet août presque quelque chose comme ça à peu près
00:46:08même plus que ça si vous prenez l'ensemble des dépenses publiques
00:46:11l'ensemble des dépenses publiques c'est l'état central c'est les collectivités
00:46:14et la sécurité sociale si on regarde les dépenses publiques de je le rapporte
00:46:18au calendrier dans le livre entre en 2024 on est on arrive en france à à vivre à
00:46:24crédit à partir du 24 novembre et on est bien d'accord que cette somme faramineuse
00:46:2867 milliards ne comble pas le trou elle rembourse les organismes financiers qui ont
00:46:34prêté de l'argent à la france c'est les c'est les intérêts c'est les adjoints
00:46:37le terme c'est les adjoints que vous aurez sur un compte déficitaire vous auriez un compte à
00:46:43découvert avec ce qu'on appelle en rouge ce sont les intérêts que vous payez à la banque
00:46:46on rembourse alors que les gens comprennent bien c'est 67 milliards on rembourse qui quels sont les
00:46:52organismes qui ont prêté l'argent à la france et qu'ils se font qu'on regarde la dette publique
00:46:55aujourd'hui quels sont les détenteurs de la dette publique on a que des grands indicateurs
00:46:58on sait que à peu près la moitié ou un peu plus de la moitié des détenteurs de la dette publique
00:47:03sont des détenteurs étrangers ça peut être des fonds souverains des banques étrangères etc etc
00:47:09et l'autre moitié détenue par par des français par des institutions financières françaises et
00:47:14puis par des particuliers des des des français qui ont investi dans les obligations d'état via leur
00:47:19assurance vie donc les français sont eux-mêmes créanciers de la dette publique ce qui veut dire
00:47:23que quelque part comme certains ont tendance à le dire si on veut l'assurer
00:47:28annuler cette dette aujourd'hui on ruinerait on ruinerait les épargnants français aujourd'hui
00:47:33vous dites d'un nourrisson à un centenaire oui on est sur une dette 50 000 euros 50 000 euros par
00:47:38par habitant par habitant voilà donc s'il fallait la rembourser tout de suite alors il y en a qui
00:47:42pourraient payer oui il y en a énormément qui ne pourraient pas la payer enfin je veux dire
00:47:46et pour revenir pour voir à quel point l'étendue des des choses s'est aggravée quand on parlait
00:47:50tout à l'heure du calendrier donc jusqu'à partir de 24 novembre la france via crédit en 1980
00:47:57ça allait beaucoup mieux on était à crédit simplement qu'à les quatre derniers jours de
00:48:01l'année c'est dire si les quatre derniers jours là aujourd'hui c'est 38 jours cette année voilà
00:48:06c'était la statistique est terrifiante comment fonctionne j'allais dire le la demande de la
00:48:16dette vous êtes le gouvernement vous êtes le gouvernement le ministre de l'économie et des
00:48:19finances premier ministre président de la publique on va dire que ce soit giscard d'estin
00:48:23mitterrand chirac ont fait un bilan annuel et merci vous dit il va nous manquer de temps pour
00:48:30finir l'année c'est ça c'est oui ou même les bilans sont quotidiens en fait quotidien mais on
00:48:35sait que ces dernières années on est plutôt on va lever à peu près et puis l'année prochaine on va
00:48:39lever plus de 300 milliards d'euros de dette alors qu'il qui va lever qui lance quel est quel est
00:48:43l'organisme quelle est l'autorité la république qui dit je vais sur les marchés piloter par france
00:48:48trésor par france trésor qui dépend de bercy du ministère des finances des agents publics
00:48:54remarquables on a on a des gens extrêmement brillants mais c'est cette logique là en fait
00:48:59de déficit la dette ne poserait pas de problème si d'abord si elle était à un niveau bien moindre
00:49:03et si elle est réellement vers des dépenses d'investissement alors qu'aujourd'hui on finance
00:49:07beaucoup nos dépenses de fonctionnement et ça pourrait aller beaucoup mieux si de par nos politiques
00:49:13publiques on a encore une fois n'a cumulé pas ces déficits la dette n'est que le résultat d'une mauvaise
00:49:19gestion budgétaire on est d'accord c'est aux fonctionnaires donc donnent un ordre ils émettent
00:49:23un ordre d'achat d'emprunt quelque part c'est quoi ce sont des bons du trésor que l'on met sur le
00:49:28marché international les oat à 10 ans etc après il ya le premier marché le second marché c'est pour ça
00:49:34que souvent il est difficile de identifier qui détient la dette parce qu'il ya un marché primaire après il ya
00:49:39d'autres opérations financières qui fait que c'est d'autres créanciers qui vont acquérir ces
00:49:43ces oat ou ces monts du trésor donc c'est alors à ce niveau là on peut dire qu'on a encore la
00:49:48confiance de nos partenaires étrangers la france est encore aujourd'hui c'est pas gratuit mais entre
00:49:55guillemets c'est encore soutenable au sens où on emprunte encore de la dette française mais c'est
00:49:59vrai que les intérêts ont tendance à monter et pourquoi nos partenaires étrangers les investisseurs
00:50:04ont quelque part confiance il ya une certaine forme de confiance oui c'est la france c'est la france parce
00:50:09que où on est une première puissance importante on est une puissance nucléaire on a un très très
00:50:13haut recouvrement de l'impôt c'est quasiment 100% à la notre administration fiscale est extrêmement
00:50:19performante en même temps c'est dû aussi à ça oui et et aussi pourquoi parce que la france détient un fort
00:50:25patrimoine si vous faites le cumul du patrimoine français de l'épargne des français immobiliers on
00:50:30a 20 mille milliards de quasiment 20 mille milliards de richesses ça fait dire aux créanciers que quelque part
00:50:35bon si si l'état en faillite peut-être qu'on pourra ponctuer un peu plus l'argent des français
00:50:39jean-baptiste on dit tout doucement parce que je pense qu'il ya des organismes politiques en france qui
00:50:43seraient dit mais il ya un petit pactole qui dort dans le bas de laine et si on allait s'en servir pour
00:50:48colmater là je suis sûr que ça traverse la dette ça a été dit il ya pas très longtemps par certains élus
00:50:52pour en rester au mécanisme ces fonds ces fonds financiers sont versés à la banque de france
00:50:57c'est vrai que comment ça se passe concrètement pour que les gens comprennent on emprunte sur les
00:51:01marchés internationaux on nous fait un virement de tant de centaines de millions de dollars
00:51:05personnellement je suis un observateur je suis pas un économiste en soi mais c'est l'argent qui est
00:51:10emprunté à des fonds qui prêtent oui en france encore à des fonds français ou à des fonds ou à des
00:51:16fonds encore une fois étrangers et mais c'est le gros problème en fait de cette dette après c'est la
00:51:21dimension souveraine c'est à dire que quelque part ces acteurs financiers étrangers peuvent faire
00:51:25pression sur notre pays et c'est ça c'est ça c'est ça le plus grave quelque part on dit que la
00:51:29chine détient une grande partie de la dette américaine la dette française est détenue par
00:51:33des puissances étrangères ou des organismes privés ou publics oui ça peut être les qataris
00:51:38les saoudiens des norvégiens les je pense que les norvégiens ils ont un fonds souverain
00:51:42qui est extraordinaire ils sont unis extrêmement puissante et donc détiennent une part de la
00:51:45dette donc en souma ou quelque part si on va dire si la situation géopolitique internationale
00:51:49s'aggrave ça peut être des leviers de pression on l'a très bien vu au moment de la crise grecque
00:51:53où la chine a beaucoup prêté aux grecs mais à un moment elle a dit les grecs non ce n'est pas besoin de nous
00:51:58rembourser messieurs les grecs en revanche on veut bien vous acheter une partie du port du piret et
00:52:02voilà donc c'est un point de souveraineté grecque qui a disparu ce genre de choses pourraient peut-être
00:52:05nous arriver si on corrige pas le tir on peut démanteler on souvient que l'aéroport de toulouse
00:52:09avait failli être vendu aux chinois donc on peut démanteler le patrimoine économique et les
00:52:14richesses de la france ça veut dire que la souveraineté est atteinte la souveraineté de la
00:52:18france est limitée en termes financiers aujourd'hui oui je pense et il ya un autre pendant vous parliez de
00:52:24l'aéroport de toulouse mais on retrouve cette situation dans l'économie privée aussi avec
00:52:27notamment des normandes vignobles qui sont achetés par des acteurs étrangers dont chinois
00:52:32pourquoi parce qu'en fait notre économie privée entre guillemets pâtit beaucoup de de la prééminence
00:52:38de l'économie publique et de la dépense publique c'est à dire qu'un euro de dépense publique c'est
00:52:42un euro de moins qui va le lever par l'impôt ça va être un euro de moins pour une entreprise
00:52:45voire deux euros de moins pour pouvoir investir donc notre suradministration en fait a des
00:52:50conséquences dramatiques sur notre économie est ce qui explique après qu'effectivement que par
00:52:53rapport à aux partenaires étrangers et bien on n'est pas très bon vous restez avec nous nous
00:52:57sommes avec jean-baptiste léon qui a écrit le livre noir de l'argent public c'est pas que des bonnes
00:53:01nouvelles mais on décrypte avec lui la situation financière de la france on se retrouve dans un
00:53:05instant et vous nous appelez au 0 826 300 300 si vous avez envie de poser des questions je suis sûr
00:53:09qu'il y en a plein il ya plein de réponses qui vous nous sommes avec jean-baptiste léon auteur du livre
00:53:15noir de l'argent public je peux vous dire c'est un cauchemar ce livre enfin même temps faut dire la vérité telle
00:53:19qu'elles sont c'est un travail remarquable une enquête une enquête journalistique sur tous les
00:53:23chiffres des comptes de la république je disais tout à l'heure en ouverture que est ce que la
00:53:28france est ruinée ou en faillite et si c'était une entreprise elle est en liquidation judiciaire
00:53:32jean-baptiste léon on continue cet échange on va pointer les différents trous dans la caisse on va
00:53:39commencer par le plus gros qui est le modèle social français les retraites les caisses d'allocations
00:53:45familiales les caisses primaires d'assurance maladie le président de la publique avait utilisé
00:53:50mais l'expression mais c'est un pognon dingue ah oui c'est un pognon dingue c'est 57% des recettes
00:53:55de l'état vous vous pointez surtout bon la caisse des retraites c'est la retraite des fonctionnaires
00:54:02qui est très cher on peut revenir même en arrière si vous voulez bien péricault et l'état fait il ya deux
00:54:07ans un super site internet qui s'appelle à quoi servent mes impôts oui je me souviens et il est très
00:54:12bien c'était sous gabriel attal et il donne et il donne des chiffres qui sont très parlants que
00:54:16financent nos impôts effectivement comme vous le disiez très bien sur 1000 euros d'impôts la plus de
00:54:21la majorité va 500 561 euros exactement va à la protection sociale donc les retraites la santé
00:54:27l'aide aux familles le chômage si on regarde si on peut revenir un petit peu sur ce qu'on disait
00:54:31tout à l'heure pour l'éducation c'est 88 euros sur 1000 le fonctionnement des administrations
00:54:36c'est 66 euros et par exemple si on regarde l'aspect régalien des choses c'est à dire défense
00:54:42sécurité police et puis diplomatie on est donc on est à 561 euros sur 1000 de dépenses sociales et
00:54:50le régalien il est aux alentours de 60 euros vous vous rendez compte c'est dire et le régalien
00:54:55c'est vraiment l'émission pure de l'état alors de l'état et ils sont dans des intérêts c'est on en
00:55:00train de corriger le tir dieu merci mais l'écart entre cette sphère sociale qui est xxl
00:55:05et le régalien qui est en t-shirt taille s très serré et gravissime 561 euros sur 1000 euros que
00:55:14gagne l'état chaque année donc 56 10% on arrondit à 57 pour certains c'est le prix du modèle et
00:55:22social français c'est c'est à l'honneur de la france et de la république sauf que la phrase de
00:55:27raymond bar nous vivons mais 1176 nous vivons au dessus de nos moyens là c'est plus qu'au dessus
00:55:33de moyens on vit de façon absolument aberrante par rapport à notre à notre richesse je me souviens
00:55:39d'une phrase quelqu'un qui avait rencontré marcel dasso qui disait à son petit fils tu ne peux pas
00:55:44dépenser plus que tu ne gagnes dans ton bilan financier le modèle social français donc 561 euros
00:55:51sur 1000 chaque année je suis sûr et on le sait on va pas le supprimer il est l'honneur de la france et
00:55:57c'est une conquête citoyenne une conquête politique je suis sûr si on regarde en détail on peut peut-être
00:56:02descendre de 561 à 380 ou 310 et rester opérationnel il ya du gaspillage il ya du gâchis ou non il ya du
00:56:11gaspillage il ya du gâchis il ya de la fraude aussi dite sociale il ya la fraude aussi sous un autre aspect
00:56:16dite fiscale mais on voit que notamment sur la fraude c'est intéressant à l'état c'est si émis pendant
00:56:23longtemps on n'avait pas tellement de chiffres officiels autour de autour de la fraude il y avait
00:56:27des tribunaux des essayistes qui avaient essayé des contrôles de la oui il ya des contrôles mais pas
00:56:31c'est en fait on n'a pas assez de moyens de contrôler et par exemple dans les cafs etc ils sont quelques
00:56:35centaines pour toute la france pour contrôler même si ça avance mais c'est toujours difficile
00:56:38pour par exemple pour les cafs de c'est une administration qui est là pour pour les allocations familiales
00:56:44voilà ce sont des administrations qui sont là pour verser des subsides donc ils ont du mal
00:56:48c'est pas leur logique première à contrôler leur propre elles n'ont pas été faites pour ça donc on manque de
00:56:52contrôleurs cela dit donc il ya deux ans l'état a réussi à chiffrer le montant potentiel alors c'est
00:56:58qu'une estimation et qui est sous-évaluée de 4,5 milliards oui ça dépend des branches mais
00:57:02par exemple pour la fraude la fraude sociale on est à 13 milliards identifiés mais 8% 8% par en
00:57:09par en fraude ou en oui ça dépend des branches mais ça peut même beaucoup plus pour certaines mais sur
00:57:15ces 13 milliards de euros estimés il y en a vraiment 2,1 milliards qui a été purement identifié donc on
00:57:22sait que ça c'est vraiment la pure fraude et sur les 2,1 milliards il n'a que 600 millions qui ont été
00:57:26récupérés donc c'est à dire qu'il ya des marges de manoeuvre il ya encore moyen d'avancer plus ce
00:57:30type de thématique droits abusifs qui sont oui fraude aux cotisations c'est à dire fraude aux prestations
00:57:37c'est de toute nature c'est des particuliers c'est des professionnels même si là sur les
00:57:42cartes vitales ça a beaucoup évolué effectivement il ya quelques années on avait plusieurs centaines de
00:57:46milliers ce n'est plusieurs millions qui étaient en circulation et là il ya un redressement
00:57:48important qui a été fait qui permet de corriger à ce type de travers donc alors le sujet des
00:57:53retraites est au coeur du débat politique français qui anime qui anime la vie politique depuis trois
00:57:57ans qui déchire le pays d'ailleurs vous dit oui il ya un problème des retraites c'est clair en
00:58:01même temps c'est la fierté de la france pouvoir donner à ses retraités un niveau de vie raisonnable
00:58:05vous dites le poids le plus lourd il pose quand même sur la retraite de la fonction publique
00:58:10oui tout à l'heure on parlait de la dette là c'est ce qu'on appelle aussi la dette hors bilan c'est
00:58:15une dette qui est à côté de la dette officielle et qui considère qui prend part en conséquence en
00:58:20considération pardon et ce qu'on appelle les engagements en bilan de l'état donc c'est des
00:58:24c'est des promesses en fait de l'état et l'état s'est engagé à à payer un certain nombre de choses
00:58:28et notamment donc la retraite des fonctionnaires en 2023 on estimait que cette dette hors bilan était à peu
00:58:34plus de quasiment 4 200 milliards donc c'est le 2 millions 4 188
00:58:38expliquez nous ce que c'est que l'engagement hors bilan c'est à dire c'est un empain supplémentaire
00:58:43qui n'est pas fait dans les procédures ce sont des garanties ces engagements qui ont été pris
00:58:48avec les banques par le gouvernement oui oui c'est ça concerner certaines garanties qui ont été mises
00:58:53en place pendant pendant le co vide aussi c'est les subventions d'équilibre au système sncf et donc
00:58:59c'est les engagements c'est à dire donc ce que l'état va devoir payer en termes de retraite à ses
00:59:04fonctionnaires dans le futur c'est de la somme empruntée ça aussi pour payer ou
00:59:07pas direct oui c'est difficile de le savoir c'est difficile de le savoir c'est un engagement
00:59:12c'est un engagement et il faudra pas y couper alors ces engagements peuvent baisser mais
00:59:15peuvent augmenter aussi selon qui à payer que selon les engagements qui vont être pris cette
00:59:20somme évolue elle peut évoluer à la baisse ou à la hausse donc 3416 milliards officiels plus les
00:59:254000 milliards 188 donc on est au moins des 8000 milliards oui ça fait 100 000 euros sur la tête de
00:59:33ou sur les épaules de chaque français du voilà du bébé dont on parlait tout à l'heure jusqu'à
00:59:37vous êtes en train de nous annoncer jean-baptiste léon que la vraie dette de la france aujourd'hui elle
00:59:42s'approche des 8000 milliards 7000 7800 quelque chose ouais on peut s'en mettre ou non je pense
00:59:49il vaut mieux mettre la coupe la poussière sous le tapis encore une fois les titanic
00:59:54ah c'est le titanic heureusement qu'il n'y a pas d'iceberg en vue parce que là je commence je
00:59:58commence je commence le livre par cela et non non au capitaine je crois qu'il s'appelait
01:00:03le capitaine smith qui va qui va prendre qui voilà de l'état il reste à bord il reste à
01:00:09bord et puis avec la musique avec l'orchestre donc capitaine smith qui qui qui pilote la france
01:00:16de prendre les mesures nécessaires pour éviter on peut encore échapper au choc de l'iceberg
01:00:20les capitaines smith qui nous gouvernent depuis 74 ils ont tous leur part de responsabilité
01:00:25donc c'est maintenant qu'il faut c'est maintenant qu'il faut que ça bouge il faut que ça change
01:00:29vraiment est-ce qu'on peut dire qu'il y a un tournant alors je fais pas un jugement
01:00:33de valeur la gauche arrive au pouvoir 1981 on dépense on tient compte des promesses
01:00:39électorales de l'union de la gauche de 1981 83 l'arrière parce qu'on a dépensé un petit
01:00:44peu plus on a on a laissé courir la planche la planche habillée si je peux m'exprimer
01:00:47ainsi l'euro n'existe pas est-ce que c'est pas à ce moment là où la classe politique
01:00:51il s'avère que c'est François Mitterrand et les gouvernements de gauche même s'il y a des gens
01:00:54comme Jacques Delors ou Moroy qui disent attention on découvre qu'il y a la possibilité
01:00:58d'emprunter sur les marchés et en avant la musique ça se traduira par le quoi qu'il en coûte
01:01:02d'Emmanuel Macron en 2020 allez on y va faites rouler alors c'est plus la planche habillée
01:01:07puisque ce n'est plus la banque de France qui fournit on va sur les marchés internationaux
01:01:10on imprante est-ce que la conclusion c'est pas après moi le déluge mais quelqu'un va la payer cette dette
01:01:15oui ben nos enfants nos petits enfants c'est là qu'est le problème en fait pour venir là dessus
01:01:21effectivement quand on paye les intérêts de la dette on paye en fait des investissements
01:01:27des modes de fonctionnement passé on paye la dette voilà on paye pour le passé
01:01:32et on finance pas des choses dont on a besoin et on finance plus aujourd'hui
01:01:35voilà ce que je vous disais
01:01:36la vie d'aujourd'hui
01:01:37voilà ce que je vous disais aujourd'hui avant la fin de la décennie en 2029
01:01:41les intérêts de la dette seront supérieurs à 100 milliards d'euros
01:01:44c'est plus que le budget de l'éducation nationale
01:01:46c'est encore une fois plus que le budget
01:01:46ça sera le premier budget de l'état
01:01:48exactement
01:01:48le remboursement nous disons bien le remboursement pas la dette
01:01:51le remboursement des intérêts de la dette
01:01:53et c'est autant d'argent ces 100 milliards qui savent même être plus qu'on n'aura pas
01:01:57pour nos hôpitaux pour nos écoles etc etc
01:02:01donc oui c'est grave
01:02:02et pour revenir sur ce que vous disiez au début
01:02:04je pense même qu'il y a eu un facteur d'accélération à partir de 1981
01:02:07mais déjà le verre était dans le fruit précédemment
01:02:09oui la pratique
01:02:10mais avec Raymond Barre qui faisait quand même attention
01:02:12Giscard d'Estaing
01:02:13oui Raymond Barre à l'époque
01:02:15donc vous le citiez tout à l'heure en 1976
01:02:17donc il parlait d'un
01:02:19il disait que la France vivait au-dessus de ses moyens
01:02:21la dette entre le début du mandat de Raymond Barre
01:02:24et la fin en étant entre 15 et 20% de dette
01:02:26donc vous voyez on était encore
01:02:28il y avait encore moyen de moyenner
01:02:30il a quoi ?
01:02:31il a 600 000 ou 700 000 chômeurs
01:02:33quelque chose comme ça
01:02:33qui est déjà très grave
01:02:34on s'en inquiète
01:02:35même un petit peu moins je pense
01:02:37et puis les prestations sociales
01:02:38en fait la France a été victime du choc pétrolier
01:02:42on n'a pas su prendre les bonnes mesures
01:02:44c'est la fin des tranglorieuses
01:02:46vous dites 45-75
01:02:47oui et on n'a pas su prendre les bonnes mesures à l'époque
01:02:49justement on a cru que la dépense publique
01:02:52allait pouvoir amortir le choc
01:02:56alors qu'en fait
01:02:57elle n'a fait qu'accentuer les dysfonctionnements
01:03:00alors vous parlez évidemment
01:03:01on en a beaucoup parlé aussi
01:03:02dans le débat politique
01:03:03les agences
01:03:04les opérateurs de l'état
01:03:05les autorités
01:03:06500 000 agents
01:03:08qui dépensent à tout va
01:03:09pour des investissements
01:03:12extrêmement aléatoires
01:03:14en termes de nécessité
01:03:15oui on pense par exemple
01:03:16à une agence comme l'ADEME
01:03:17qui a passé longtemps
01:03:18à nous expliquer comment laver nos slips
01:03:19donc une agence de la transition écologique
01:03:22on lui demande peut-être pas
01:03:23de mettre son nez
01:03:25dans lesquels sont les français
01:03:26oui oui
01:03:28beaucoup d'agences
01:03:28alors le but du jeu au départ
01:03:30pour l'état
01:03:30c'était entre guillemets
01:03:31de simplifier
01:03:31et souvent quand l'état veut simplifier
01:03:32malheureusement il complique
01:03:33et donc donner un peu plus de souplesse
01:03:35dans l'organisation des politiques publiques
01:03:36en créant des agences déconcentrées
01:03:38mais malheureusement
01:03:39ces agences déconcentrées
01:03:39ne sont pas assez contrôlées
01:03:40et tournent un petit peu en roue libre
01:03:42on est sûrs effectifs
01:03:43et au final très très cher
01:03:44ce sont des agences
01:03:45qui sont contractées par qui ?
01:03:47par des responsables politiques ?
01:03:49par des énats ?
01:03:49oui voilà
01:03:50il y a des hauts fonctionnaires
01:03:51alors les statuts sont très divers
01:03:53parce que là encore
01:03:54on est dans la nomenclature de l'état
01:03:55et c'est vraiment très très complexe
01:03:56à tel point que l'état
01:03:57et les députés
01:03:58on avait eu la confidence
01:04:00d'un député
01:04:01il y a quelques années
01:04:01un contribuable associé
01:04:02qui nous avait dit
01:04:03les agences c'est un coffre fort
01:04:04dont on a perdu la clé
01:04:05nous parlementaires
01:04:06l'expression est extraordinaire
01:04:07et nous parlementaires
01:04:09qui devons évaluer
01:04:10les dépenses de ces agences
01:04:11on n'y voit pas clair
01:04:12parce que l'état
01:04:12ne nous donne pas les éléments
01:04:13c'est très masqué
01:04:15très caché
01:04:16donc le but du jeu de ce livre
01:04:17et d'essayer de mettre
01:04:19un petit peu le focus là-dessus
01:04:20et essayer d'en savoir plus
01:04:21et justement
01:04:22vous parliez à raison tout à l'heure
01:04:24que ce livre doit
01:04:25être lu par les politiques
01:04:26parce qu'effectivement
01:04:27qu'il s'empare de ces sujets
01:04:27pour que le ménage soit fait
01:04:29même la cour des comptes
01:04:30n'a pas des éléments
01:04:31pour pouvoir mettre son nez là-dedans
01:04:33il y a eu des bons rapports
01:04:36mais c'est encore une fois
01:04:37d'une complicité assez abyssale
01:04:39c'est visite à gaz
01:04:41qu'on peut dire
01:04:42c'est visite à gaz
01:04:42comme beaucoup de choses en France
01:04:44et les parlementaires
01:04:45qui sont là
01:04:46pour évaluer les dépenses
01:04:47de l'exécutif
01:04:47il y a des budgets annexes
01:04:49qu'on appelle les jaunes
01:04:49les bleus etc
01:04:50qui doivent récapituler
01:04:51tous les éléments financiers
01:04:53des agences
01:04:53et en général
01:04:54ils ne sont pas
01:04:55intégrés
01:04:56ces éléments
01:04:58on n'a pas l'ensemble
01:04:58on n'a pas l'intégralité
01:04:59des éléments
01:05:00mais après
01:05:01il y a des très bons élèves
01:05:02il y a des agences
01:05:02qui vont très très bien
01:05:03se comporter
01:05:04et d'autres qui gaspillent
01:05:05nous sommes avec Jean-Baptiste Léon
01:05:06auteur du livre noir
01:05:08de l'argent public
01:05:09les secrets d'un état
01:05:10en faillite
01:05:10vous restez avec nous
01:05:11on se retrouve dans quelques instants
01:05:12et vous nous appelez
01:05:12au 0 826 300 300
01:05:15parce que vous avez probablement
01:05:16des questions à poser
01:05:17à ce grand expert
01:05:18du désastre de notre économie
01:05:20Léon auteur du livre noir
01:05:22de l'argent public
01:05:23il est 13h34
01:05:25et nous décryptons
01:05:26la situation calamiteuse
01:05:27dans laquelle se trouve
01:05:29l'économie française
01:05:29Jean-Baptiste Léon
01:05:31on est en train de faire
01:05:32l'inventaire des trous
01:05:33dans la caisse
01:05:35vous comparez
01:05:36à une sandale
01:05:36qui aurait un trou
01:05:37qui continuera à marcher
01:05:37dont le trou
01:05:38continuerait à s'agrandir
01:05:39parce qu'il y a
01:05:40un effet exponentiel
01:05:40plus on s'endette
01:05:42plus la dette devient lourde
01:05:43et plus les intérêts
01:05:44de la dette
01:05:44deviennent conséquents
01:05:45on oublie un chapitre
01:05:46enfin vous
01:05:47vous n'oubliez pas
01:05:48l'Union Européenne
01:05:50qui est quand même
01:05:51on dit aujourd'hui
01:05:52c'est la garantie
01:05:52c'est la sûreté
01:05:53c'est grâce à ça
01:05:53que la situation économique
01:05:55n'est pas pire
01:05:56ce sont quand même
01:05:5725,3 milliards d'euros
01:05:59que nous versons
01:06:00à l'Union Européenne
01:06:01c'était 24,2 en 2024
01:06:02ça représente quand même
01:06:0418% du budget européen
01:06:06deuxième position
01:06:07après l'Allemagne
01:06:08premier financé
01:06:08et vous dites
01:06:10qu'un organisme
01:06:10qui s'appelle
01:06:10l'Office Européen
01:06:11de la lutte anti-fraude
01:06:12recommande de récupérer
01:06:1418,4 milliards d'euros
01:06:17qui seraient partis
01:06:18à la fraude
01:06:18ou à des mauvaises dépenses
01:06:19voilà ouais
01:06:19donc la France
01:06:21est un mauvais élève
01:06:21mais il n'est pas le seul
01:06:22et donc dans l'Union Européenne
01:06:23effectivement
01:06:24il y a des dépenses considérables
01:06:25qui ne sont pas forcément
01:06:25évaluées
01:06:26il y a eu des cas
01:06:27notamment
01:06:28il y a eu des super rapports
01:06:29parce qu'il existe
01:06:30une cour des comptes européenne
01:06:31qui s'est penchée
01:06:31notamment sur l'aide publique
01:06:33au développement
01:06:33de l'Union Européenne
01:06:34où il y a des trous
01:06:35dans la caisse
01:06:35qui sont
01:06:36mais c'est une passoire
01:06:37votre histoire
01:06:37oui
01:06:38l'économie française européenne
01:06:39c'est une passoire
01:06:40il y a des trous
01:06:41dans la raquette partout
01:06:42il y a des trous
01:06:42dans la raquette
01:06:43parce que c'est un peu
01:06:44une logique
01:06:44d'une certaine administration
01:06:46c'est qu'on ne cherche pas
01:06:47on ne donne pas d'objectifs
01:06:49d'abord
01:06:50et ensuite
01:06:50on n'évalue pas
01:06:51les procédures
01:06:52en cours de route
01:06:53ce qui est fort démangeable
01:06:54parce qu'au final
01:06:55ça augmente les coûts
01:06:57et ça fait des trous
01:06:57dans la caisse
01:06:57les 25 milliards
01:06:59on en récupère je crois
01:07:0013
01:07:01quelque chose comme ça
01:07:01ça dépend des années
01:07:03mais on va dire
01:07:03depuis 5-6 ans
01:07:04on est déficitaire
01:07:06voilà
01:07:06en gros ça coûte
01:07:08ça coûte 12-13
01:07:09et puis ça nous rapporte 13
01:07:11enfin bon
01:07:11oui en fait ça va augmenter
01:07:13en 2023
01:07:15oui on avait un déficit
01:07:16entre guillemets
01:07:17de 9,3 milliards d'euros
01:07:18par rapport à
01:07:19ce qu'on a donné à l'Europe
01:07:20et ce qui
01:07:21alors ça pourrait être
01:07:22renégocié
01:07:23puisque les contributions
01:07:25vont continuer d'augmenter
01:07:26dans les années qui viennent
01:07:26mais après
01:07:27certains pays ont su le faire
01:07:29les britanniques en leur temps
01:07:30les autrichiens
01:07:31etc
01:07:32renégocient cette contribution
01:07:33mais beaucoup d'acteurs
01:07:34politiques ou économiques
01:07:36disent que ça pourrait
01:07:37avoir des conséquences
01:07:38dramatiques
01:07:40sur la PAC
01:07:41et donc sur les LED
01:07:42à nos agriculteurs
01:07:43oui donc on croise les doigts
01:07:44pour que le Titanic
01:07:46ne rencontre pas d'iceberg
01:07:47mais des icebergs
01:07:47il peut y en avoir
01:07:48si il y a un mauvais
01:07:50alignement des planètes
01:07:51une crise internationale
01:07:53plus sévère
01:07:53que ce qu'on a connu
01:07:54en 2008
01:07:55ou autre cataclysme
01:07:57géopolitique
01:07:58là on pourrait se trouver
01:08:00dans une situation
01:08:00extrêmement douloureuse
01:08:01si je comprends bien
01:08:02oui ou alors
01:08:03cette situation fera que
01:08:04justement la dette
01:08:05ne sera plus un sujet
01:08:07et permettra de
01:08:08permettra de résoudre
01:08:09le problème
01:08:10dans un cadre
01:08:11cataclysmique
01:08:12peut-être
01:08:12mais ça peut être
01:08:14une porte de sortie
01:08:15que je ne souhaite pas
01:08:16mais
01:08:16c'est ce qu'ont fait
01:08:18les bolcheviques
01:08:18en 1917
01:08:19ils ont dit
01:08:19voilà
01:08:19l'union soviétique
01:08:21n'a plus de dette
01:08:21on est face
01:08:22et l'empereur russe
01:08:22est parti
01:08:23à la poubelle
01:08:24mais ça poserait
01:08:24certainement des problèmes
01:08:25si on en revient
01:08:26alors à la thérapie
01:08:27parce que attendez
01:08:28vous faites le bilan
01:08:29je vais dire
01:08:29calamiteux
01:08:31dramatique
01:08:31angoissant
01:08:32c'est vrai que
01:08:33quand on a fini le livre
01:08:34à la fin
01:08:34on se dit
01:08:35bon je vais prendre
01:08:35un billet d'avion
01:08:36courage fuyant
01:08:37parce que
01:08:38le peu qui nous reste
01:08:38dans le banal
01:08:39il faut rester
01:08:39on a besoin de vous
01:08:40bien sûr
01:08:41et puis vous êtes républicain
01:08:42vous êtes conscient
01:08:43vous êtes lucide
01:08:44vous faites des propositions
01:08:46vous dites
01:08:46il y a quand même
01:08:47quelques mesures à prendre
01:08:48notamment parmi d'autres
01:08:49le millefeuille territorial
01:08:51qui est pétorique
01:08:52c'est pas que vous êtes
01:08:54contre la décentralisation
01:08:55elle a été affreusement mal faite
01:08:57voilà
01:08:57on a superposé
01:08:59des dépenses
01:09:00qu'on aurait pu
01:09:01voilà
01:09:01et on a créé finalement
01:09:02un fonctionnement
01:09:03avec des embauches
01:09:05et du fonctionnement
01:09:05qui coûtent les yeux
01:09:06de la tête
01:09:07je ne suis pas du tout
01:09:07un ennemi de la décentralisation
01:09:08vous êtes basque
01:09:09je suis breton
01:09:10ça serait peut-être
01:09:11d'ailleurs une vraie
01:09:12une vraie solution
01:09:13si on allait jusqu'au bout
01:09:14voilà
01:09:14vaste débat
01:09:17oui
01:09:17on reviendrait pour ça
01:09:18mais ça existait
01:09:19sous l'ancien régime
01:09:21l'ancien régime
01:09:22était bien moins centralisé
01:09:23centralisateur
01:09:23jacobin
01:09:24que l'est aujourd'hui
01:09:25la république
01:09:27où il y avait une réelle
01:09:27autonomie des provinces
01:09:29alors ce qui se passe
01:09:29aujourd'hui
01:09:30c'est qu'en fait
01:09:30nos collectivités locales
01:09:32sont assez peu autonomes
01:09:34financièrement
01:09:34pourquoi ?
01:09:35parce que la plupart
01:09:36par exemple
01:09:36pour les départements
01:09:37ou les régions
01:09:38plus de 80%
01:09:39de leurs ressources
01:09:39proviennent de dotations
01:09:40de l'État
01:09:41donc on voit que
01:09:42qui sont coupées sans cesse
01:09:44oui qui sont coupées
01:09:45par certaines années
01:09:46notamment sous François Hollande
01:09:48ce qu'on appelle la DGF
01:09:49la dotation globale
01:09:50de fonctionnement
01:09:50avait été réduite
01:09:51ce qui avait obligé
01:09:52les collectivités locales
01:09:53à se serrer la ceinture
01:09:54ce qui n'est pas plus mal
01:09:55parce que parfois
01:09:55effectivement
01:09:56sur le terrain local
01:09:57il y a beaucoup
01:09:58il y a une forte gabegie
01:09:59et un des grands défauts
01:10:00de la décentralisation
01:10:01c'est qu'elle a coûté très cher
01:10:02pourquoi ?
01:10:02parce qu'il y a eu
01:10:02un recrutement gigantesque
01:10:05de fonctionnaires
01:10:06notamment via la création
01:10:07des intercommunalités
01:10:08et le problème
01:10:09on parlait d'usine à gaz
01:10:10tout à l'heure
01:10:10on parlait de mille feuilles
01:10:12territoriales
01:10:12parce qu'il y a beaucoup de strates
01:10:13ça devient tellement compliqué
01:10:14que certains parlent maintenant
01:10:15même de plates spaghettis
01:10:16tellement il y en a
01:10:17dans tous les sens
01:10:18et donc on a recruté beaucoup
01:10:20dans les intercommunalités
01:10:21mais ce n'est pas pour autant
01:10:21qu'on a supprimé
01:10:22les postes équivalents
01:10:23dans les communes
01:10:24donc ça doublonne
01:10:24ça triplonne
01:10:25et c'est très compliqué
01:10:26on croit comprendre
01:10:27parce qu'on comprend
01:10:28il y a les fonctions de l'État
01:10:29la fonction publique nationale
01:10:31ensuite vous avez
01:10:32l'échelon régional
01:10:34l'échelon départemental
01:10:35l'échelon communal
01:10:36et on a quelques fois
01:10:37des prestations
01:10:38des activités administratives
01:10:39qui sont communes
01:10:41à certaines
01:10:41qu'on pourrait économiser
01:10:42et pour autant
01:10:43chaque entité garde
01:10:44son système de fonctionnement
01:10:46vous voyez
01:10:46c'est un petit peu
01:10:47on le voit tous
01:10:48sur les panneaux
01:10:48quand il y a des travaux
01:10:49dans une ville ou ailleurs
01:10:50on voit un petit peu
01:10:50tous les partenaires
01:10:51il y a même l'Europe
01:10:52et en fait tout ça fait que
01:10:53beaucoup de services
01:10:55de l'État
01:10:55ou des collectivités locales
01:10:57vont faire à peu près
01:10:57la même chose
01:10:58et vont se marcher sur les pieds
01:10:59il y a eu un très très bon rapport
01:11:00l'année dernière
01:11:01à la demande du gouvernement
01:11:03du maire de Charleville-Mézières
01:11:05dans les Ardennes
01:11:05Boris Ravignon
01:11:06qui a chiffré
01:11:08qui a tenté de chiffrer
01:11:09parce qu'il dit que lui-même
01:11:10son évaluation
01:11:11est une sous-estimation des coûts
01:11:13mais cet enchevrêtement
01:11:14de compétences
01:11:15de services
01:11:16entre l'État et les collectivités
01:11:17nous coûte 7,5 milliards d'euros
01:11:19par an
01:11:197,5 milliards d'euros par an
01:11:21c'est quasiment
01:11:21le but de la justice
01:11:22donc vous voyez
01:11:23en termes de marge de manœuvre
01:11:24on peut faire des choses
01:11:26
01:11:27ça c'est une mesure
01:11:28concrètement
01:11:28un gouvernement
01:11:29pourrait prendre des dispositions
01:11:30alors ça graisserait des dents
01:11:32dans les entités territoriales
01:11:33chez les élus locaux
01:11:34les collectivités
01:11:34ils passent leur temps
01:11:37à se plaindre
01:11:37en plus
01:11:37et c'est vrai
01:11:38qu'on coupe les dotations
01:11:39en fait on leur confie
01:11:40de plus en plus
01:11:41de pouvoir
01:11:41avec de moins en moins
01:11:42de moyens
01:11:43c'est pour ça
01:11:44qu'est à l'origine
01:11:44mais en même temps
01:11:45quand vous allez rencontrer
01:11:46ce qui nous arrivait
01:11:47à Contribables Associés
01:11:47vous allez discuter
01:11:48avec les conseillers
01:11:49du ministre des Finances
01:11:52ces conseillers de l'État
01:11:54vont vous dire
01:11:54c'est la faute
01:11:55des collectivités locales
01:11:56elles font n'importe quoi
01:11:57quand vous rencontrez
01:11:58des maires
01:11:58ce qui nous arrive aussi
01:12:00régulièrement
01:12:00ils vous disent
01:12:01nous on gère
01:12:02on est à l'os
01:12:04on gère au mieux
01:12:05c'est la faute de l'État
01:12:06donc il y a une espèce
01:12:06de ping-pong là
01:12:07perpétuel entre l'État
01:12:08et les collectivités
01:12:09et qui se retrouve au milieu
01:12:11et qui y perd au final
01:12:12c'est le contribuable
01:12:13quand on parle
01:12:14du train de vie de l'État
01:12:15qui est l'expression
01:12:16consacrée dans la bouche
01:12:17de tout le monde
01:12:18que ce soit les contribuables
01:12:19ou ceux qui nous gouvernent
01:12:21le train de vie de l'État
01:12:22c'est plusieurs facettes
01:12:23c'est pas un seul fonctionnement
01:12:25le train de vie de l'État
01:12:26c'est quoi ?
01:12:27c'est les dépenses publiques
01:12:28et en même temps
01:12:28est-ce que l'État
01:12:30il se permet quelquefois
01:12:31des privautés ?
01:12:33oui mais après
01:12:33le train de vie de l'État
01:12:34on pense forcément
01:12:35à nos élus
01:12:35en fait les élus
01:12:37ne coûtent pas si cher que ça
01:12:38c'est pas les élus
01:12:38qui coûtent cher
01:12:39c'est leur mauvaise décision
01:12:41encore on va reprendre l'exemple
01:12:42des 1000 euros de dépenses publiques
01:12:44dont on parlait tout à l'heure
01:12:45sur 1000 euros de dépenses publiques
01:12:46le coût du Parlement
01:12:47c'est 1%
01:12:48si vous prenez les municipalités
01:12:50le coût d'un conseil municipal
01:12:52pardon
01:12:54le coût du Parlement
01:12:55c'est 1 pour 1 000
01:12:561 pour 1 000
01:12:57et c'est pareil
01:12:58au niveau municipal
01:12:59c'est moins d'1 pour 1 000
01:13:00le coût des maires
01:13:01et des conseils municipaux
01:13:02donc c'est pas ça
01:13:03qui coûte cher
01:13:03mais le train de vie de l'État
01:13:05oui
01:13:05il y a des symboles
01:13:06qui sont parfois extrêmement choquants
01:13:07et le poisson pourri par la tête
01:13:10gouverner c'est beaucoup
01:13:11une affaire de symbole
01:13:12donc on comprend très bien
01:13:13par exemple
01:13:14pour reparler d'un président socialiste
01:13:16François Hollande
01:13:17il arrive à l'Elysée
01:13:18en 2012
01:13:18il diminue le salaire du président
01:13:20et des ministres de 30%
01:13:22ce qu'il n'a pas fait en avant
01:13:23c'est qu'il n'a pas diminué
01:13:24de 30%
01:13:25les salaires des hauts fonctionnaires
01:13:26au gouvernement
01:13:27ou à l'Elysée
01:13:28ce qui fait qu'aujourd'hui
01:13:29vous parliez tout à l'heure
01:13:30en rentaine de René Dozière
01:13:32René Dozière a évalué
01:13:33a regardé de près
01:13:34le coût du gouvernement
01:13:36de François Bérou
01:13:37il se trouve que
01:13:38plus de la moitié
01:13:39des fonctionnaires de gouvernement
01:13:40touche plus
01:13:41que les ministres
01:13:44et là ça dit quelque chose
01:13:45quelque part
01:13:46ça veut dire que
01:13:46s'ils touchent plus
01:13:48c'est peut-être eux
01:13:48qui ont le réel pouvoir
01:13:49en fait
01:13:49c'est un oubli
01:13:50ou justement
01:13:51comme vous l'assinuez
01:13:52Jean-Baptiste Léon
01:13:53ils n'ont pas osé
01:13:54parce qu'ils se seraient mis
01:13:55ils n'ont pas osé
01:13:55ils n'ont pas osé
01:13:56ils se seraient mis
01:13:56la fonction publicitaire
01:13:57oui parce qu'on le sait bien
01:13:59le ministre y passe
01:14:00l'administration reste
01:14:01en deux ordres
01:14:02on a eu aussi
01:14:03le ministre de l'éducation nationale
01:14:05et ce n'est pas
01:14:06les ministres qui pilotent
01:14:07c'est la haute administration
01:14:08qui va sortir les directives
01:14:09donc oui
01:14:11le pouvoir
01:14:12c'est la haute administration
01:14:14qui le détient
01:14:14je pense
01:14:14mais justement
01:14:15aux politiques
01:14:16de faire bouger
01:14:17cette haute administration
01:14:17pour des réformes
01:14:19c'est compliqué
01:14:19on peut dire
01:14:20pour résumer un petit peu
01:14:21par rapport
01:14:22j'allais dire
01:14:22aux origines de ce problème
01:14:23c'est un manque de courage
01:14:24évident
01:14:25cumulé
01:14:26on se repasse la patate chaude
01:14:28toutes les expressions
01:14:29ils passent
01:14:29la poussière sous le tapis
01:14:31après moi le déluge
01:14:32comme vous disiez tout à l'heure
01:14:32et puis qui verra verra
01:14:34un homme pourrait décider
01:14:38de mettre
01:14:38halte
01:14:40il va faire une pause
01:14:42à ce haut là
01:14:42faire le haut là
01:14:44je veux dire
01:14:44à cette débit
01:14:46je pense à qui
01:14:47je ne sais pas
01:14:47mais je crois qu'il faudra
01:14:48être extrêmement pragmatique
01:14:49l'argent public
01:14:51dans le fond
01:14:52la bonne gestion
01:14:52des finances publiques
01:14:53elle n'est ni droite
01:14:54ni gauche
01:14:54elle doit être
01:14:55c'est l'argent des français
01:14:56le bon sens
01:14:57ça doit être du bon sens
01:14:58exactement
01:14:58donc il ne faudra
01:14:59quelqu'un de pragmatique
01:15:00et qui est prêt à affronter
01:15:01certains contre-pouvoirs
01:15:02et des mauvais contre-pouvoirs
01:15:03parce qu'il y a aussi de bons contre-pouvoirs
01:15:05on va lui dire bon courage
01:15:06on se retrouve dans quelques instants
01:15:07avec
01:15:07avec
01:15:08Jean-Baptiste Léon
01:15:10et on continue
01:15:11à décrypter
01:15:12à faire l'inventaire
01:15:13de ce fiasco économique
01:15:14qui ruine la France
01:15:15à tout de suite
01:15:15dans tous ses états
01:15:17dernière ligne droite
01:15:19de cette France
01:15:20du
01:15:20dans tous ses états
01:15:21du 25 novembre
01:15:222025
01:15:23avec Jean-Baptiste Léon
01:15:24et son livre noir
01:15:25de l'argent public
01:15:26qui ne remonte pas le moral
01:15:27mais bon
01:15:27Jean-Baptiste Léon
01:15:29il faut rester optimiste
01:15:30un dernier point
01:15:31sur les charges un peu lourdes
01:15:34la fonction publique
01:15:34vous m'avez dit
01:15:35oui la bureaucratie
01:15:36en fait on se rend compte
01:15:37que
01:15:38quand on compare
01:15:38avec les pays étrangers
01:15:40notre bureaucratie
01:15:41est un véritable poids
01:15:42certaines analyses
01:15:43estiment qu'elle nous coûte
01:15:45plus de 100 milliards
01:15:45d'euros par an
01:15:46pourquoi ?
01:15:47parce qu'on en parlait
01:15:47un petit peu tout à l'heure
01:15:48on a beaucoup de strates
01:15:49des services
01:15:50qui s'additionnent
01:15:51sur d'autres services
01:15:52et c'est compliqué
01:15:53il y a ce phénomène là
01:15:54la sur-bureaucratisation
01:15:55dans l'éducation nationale
01:15:56on l'a aussi à l'hôpital
01:15:57on en a beaucoup parlé
01:15:58où aujourd'hui
01:15:59ce que reprochent
01:16:01beaucoup de personnels
01:16:01de santé
01:16:02c'est que ce sont
01:16:02les administratifs
01:16:03qui ont pris le pouvoir
01:16:04à l'hôpital
01:16:04et non plus
01:16:05les soignants
01:16:07vous rencontrez des infirmières
01:16:08vous rencontrez des médecins
01:16:09ils vont vous dire
01:16:10mince
01:16:10moi je ne suis plus là
01:16:11pour soigner
01:16:12on me demande
01:16:13de faire des tableurs
01:16:14de remplir des tableaux Excel
01:16:15en permanence
01:16:15et ce n'est pas mon boulot
01:16:16et c'est autant de moins
01:16:18de temps que je passe
01:16:19avec mes patients
01:16:20alors nous avons
01:16:20Jean-Pierre
01:16:21qui nous appelle de Marseille
01:16:22qui a certainement
01:16:23une question pertinente
01:16:25à vous poser
01:16:25Jean-Baptiste Léon
01:16:26bonjour Jean-Pierre
01:16:28c'est terrifiant
01:16:30ce que j'avoque
01:16:30avec Jean-Baptiste Léon
01:16:32Jean-Pierre
01:16:32qu'est-ce que vous avez
01:16:33envie de nous dire ?
01:16:34moi j'ai envie de vous dire
01:16:35que j'en ai assez de payé
01:16:38et il y a dans ce pays
01:16:42peu de rameurs
01:16:43et énormément de barreurs
01:16:45pour prendre l'image
01:16:46de quelqu'un
01:16:47qui n'a pas mal
01:16:47donc il va falloir
01:16:50supprimer des barreurs
01:16:51pour savoir
01:16:51dans quelle direction
01:16:52on veut aller
01:16:52déjà
01:16:53et moi j'ai envie de dire
01:16:56et de poser la question
01:16:57les trois premières mesures
01:16:59à prendre
01:16:59ce seraient lesquelles ?
01:17:02Voilà justement
01:17:02Jean-Baptiste Léon
01:17:03disait que la bureaucratie
01:17:04les barreurs
01:17:05c'est un peu la bureaucratie
01:17:06je pense que vous faites
01:17:07allusion à ça
01:17:07il y a une autre image
01:17:10que j'aime bien
01:17:10Jean-Pierre
01:17:11c'est celle de
01:17:12Xavier Fontanet
01:17:13entrepreneur
01:17:15Xavier Fontanet oui
01:17:16qui a dirigé
01:17:17de grandes structures
01:17:19entrepreneuriales françaises
01:17:21et lui il dit
01:17:21qu'en fait
01:17:22la France
01:17:22c'est un pur sang
01:17:23mais malheureusement
01:17:23c'est un pur sang
01:17:24dont le jockey est obèse
01:17:27en gros il faut imaginer
01:17:28OURAZI
01:17:28sur lequel
01:17:29il y aurait le sergent Garcia
01:17:31donc ça ne marche pas
01:17:32très très bien
01:17:32et c'est un peu
01:17:33le secteur privé
01:17:35qui pâtit
01:17:36d'un secteur
01:17:38public
01:17:39hypertrophié
01:17:40on préférait un gringalet
01:17:41sur un cheval de trait
01:17:42ça serait beaucoup plus
01:17:43efficace
01:17:44Jean-Baptiste Léon
01:17:46Jean-Pierre
01:17:47c'est notre auditeur
01:17:48les trois
01:17:49alors c'est facile
01:17:50évidemment
01:17:50c'est des questions bateau
01:17:51là vous êtes
01:17:52vous avez les leviers
01:17:53vous êtes consultés
01:17:55par nos gouvernants
01:17:56deux trois mesures
01:17:58immédiates à prendre
01:17:59pour en tout cas
01:18:00arrêter l'hémorragie
01:18:01avant de rétablir
01:18:01les comptes de la nation
01:18:02arrêter l'hémorragie
01:18:03il faut prendre des mesures
01:18:04d'ensemble
01:18:05et on ne pourra pas aller
01:18:06petit à petit
01:18:07c'est pas point par point
01:18:08non ça va être trop compliqué
01:18:09alors bon
01:18:09donnez-nous une idée
01:18:11une idée de la solution
01:18:12déjà c'est un certain
01:18:13changement de mentalité
01:18:14on est avec une administration
01:18:16qui est trop focalisée
01:18:18sur les procédures
01:18:19et pas assez sur les objectifs
01:18:20il faut mettre un petit peu
01:18:21plus d'évaluation
01:18:22un peu plus de regarder de près
01:18:25les choses
01:18:25après effectivement
01:18:26une des premières choses à faire
01:18:28je pense
01:18:28c'est ausculter un petit peu
01:18:29la fonction publique
01:18:30récompenser les bons élèves
01:18:32c'est-à-dire les fonctionnaires
01:18:33méritants
01:18:34et mettre
01:18:35si ce n'est ou pas
01:18:36en tout cas
01:18:37favoriser ceux qui travaillent bien
01:18:40et quelque part
01:18:41j'ose pas employer le terme
01:18:42mais punir
01:18:43ceux qui font pas le boulot
01:18:45alors comment on les repère
01:18:46ceux qui travaillent bien
01:18:47est-ce qu'il y a un moyen
01:18:48de les situer
01:18:49justement ça va dans cette logique-là
01:18:51de la fonction publique
01:18:52de l'administration
01:18:52qui doit vraiment rentrer
01:18:53dans cette logique du mérite
01:18:54qu'elle n'a pas forcément
01:18:55elle est plutôt dans la logique
01:18:56on va dire du petit chef
01:18:57et beaucoup de fonctionnaires
01:19:01sont pour une réelle réforme de l'état
01:19:02ils voudraient avoir plus d'autonomie
01:19:05plus d'être plus responsabilisés
01:19:07pour mieux agir au quotidien
01:19:08mais il y a toute une hiérarchie au-dessus
01:19:10qui n'est pas dans cette logique-là
01:19:11qui est dans une logique verticale
01:19:13pour penser la fiscalité
01:19:14si vous êtes d'accord
01:19:15François Bayrou le suggérait
01:19:16il n'a pas pu aller jusqu'au bout
01:19:17et on a l'impression
01:19:18qu'il est parti avant la catastrophe
01:19:19parce que concrètement
01:19:22ça peut mal
01:19:23là pour l'instant ça tient
01:19:24on dirait sur un équilibre
01:19:25extrêmement précaire
01:19:26on l'a dit
01:19:28ça peut un jour basculer
01:19:29et devenir beaucoup plus compliqué
01:19:30donc là tout de suite
01:19:33est-ce que
01:19:34par exemple la bureaucratie
01:19:35est-ce qu'il y a moyen
01:19:35de la limiter ?
01:19:37Pourquoi ?
01:19:38Il faut supprimer des postes
01:19:39le bifouillage administratif
01:19:40est-ce qu'on peut supprimer
01:19:41des attributions de millefeuilles ?
01:19:44Oui
01:19:44il y a eu une proposition
01:19:45qui date un petit peu
01:19:46il y a une quinzaine d'années
01:19:47qui a été reprise récemment
01:19:49c'est le fameux conseiller territorial
01:19:50c'est-à-dire
01:19:50faire une partie
01:19:52fusionnée en partie
01:19:53C'était Nicolas Sarkozy
01:19:54qui était à l'origine de cette idée
01:19:54Nicolas Sarkozy qui était à l'origine de ça
01:19:55mais après
01:19:56c'est ça qu'il faut
01:19:57quelqu'un qui puisse imposer
01:19:59les réformes
01:20:00parce que
01:20:00sur le millefeuille territorial
01:20:02vous allez avoir énormément
01:20:03de blocages
01:20:04sur le terrain
01:20:06que ce soit
01:20:06surtout d'abord
01:20:08de la part des élus locaux
01:20:09Et vous pensez
01:20:12que
01:20:12l'homme providentiel
01:20:14ou la femme providentielle
01:20:15il y a eu quand même
01:20:16quelque part
01:20:17dans l'histoire
01:20:18restant de la République
01:20:19une voix qui s'est exprimée
01:20:21qui avait l'air de dire
01:20:22Il y a un très bon exemple
01:20:23qu'on connait tous
01:20:24c'est notre homme de Paris
01:20:25qui a été restauré
01:20:26en 5 ans
01:20:27un petit peu moins de 5 ans
01:20:29et même durant la période Covid
01:20:30c'est-à-dire
01:20:30si les choses étaient compliquées
01:20:32et c'est vrai que
01:20:32il faut être honnête
01:20:33il n'y a qu'une personne
01:20:34qui croyait à ce projet au départ
01:20:35c'est Emmanuel Macron
01:20:36Oui, il l'a voulu
01:20:37parce qu'il avait besoin
01:20:38que ça se fasse
01:20:39et on le félicite
01:20:40parce qu'il a abouti
01:20:40On le félicite
01:20:41et on félicite tous ceux
01:20:42qui sont partis prenants
01:20:42dans ce projet
01:20:43comme nos artisans
01:20:44Pourquoi ça a bien marché ?
01:20:46C'est parce que justement
01:20:46l'État a créé une loi spéciale
01:20:48Oui, attendez pas seulement ça
01:20:49Jean-Baptiste
01:20:50il y a un militaire
01:20:51c'est un général
01:20:51C'est ce que je voulais dire
01:20:54on crée une loi spéciale
01:20:55on a une gouvernance unique
01:20:56ça c'est très important
01:20:57parce que quand on voit
01:20:58les grands chantiers à l'étranger
01:20:59souvent quand ça marche bien
01:21:00c'est parce qu'il y a
01:21:01une gouvernance unique
01:21:02on met un homme à poigne
01:21:03à la tête
01:21:04c'est un général
01:21:05son bras droit
01:21:05c'est un ancien ingénieur
01:21:06de l'armement
01:21:08et surtout
01:21:09on se libère
01:21:10de toutes les contraintes
01:21:11administratives habituelles
01:21:12en termes urbanistiques
01:21:13etc.
01:21:14voirie
01:21:15et donc on arrive
01:21:15à relever ce monument extraordinaire
01:21:17en moins de 5 ans
01:21:18ça montre
01:21:18en France
01:21:19quand on libère les énergies
01:21:20et bien ça peut très bien se passer
01:21:22et on peut faire des super choses
01:21:23Jean-Baptiste Léon
01:21:26je dirais que c'est une étape
01:21:28là le bilan que vous faites
01:21:29il est très très très angoissant
01:21:31mais il y a tout un chapitre
01:21:33consacré aux réformes
01:21:34oui oui c'est pour ça
01:21:35vous êtes un journaliste
01:21:38j'allais dire cohérent
01:21:39vous pointez ce qui va mal
01:21:41alors vous n'êtes pas
01:21:42ministre de l'économie et des finances
01:21:43vous n'êtes pas premier ministre
01:21:44vous n'êtes pas président de la République
01:21:45on aimerait quand même
01:21:46qu'ils vous consultent
01:21:47à défaut
01:21:47vous leur avez envoyé le bouquin
01:21:48je suppose que votre éditeur
01:21:49maison Hugo Doc
01:21:52tout à fait
01:21:52donc ça il faudrait que ce soit
01:21:54sur le bureau
01:21:55de tous les députés
01:21:56de tous les sénateurs
01:21:57de tous les ministres
01:21:59avenir et futur
01:22:00de nos gouvernements
01:22:01qu'ils l'apprennent
01:22:01vous êtes prêts à les aider
01:22:03à décrypter
01:22:03s'il y a des choses
01:22:04qui leur échappent là-dedans
01:22:05ou les fonctionnaires
01:22:06de merci
01:22:06c'est le travail qu'ils essayent
01:22:06de faire au quotidien
01:22:07notre association
01:22:08Contribuables Associés
01:22:09qui est là pour porter
01:22:11auprès des élus
01:22:12les éléments
01:22:13d'une bonne gestion
01:22:14de l'argent public
01:22:14en tout cas à lire
01:22:15chers auditeurs
01:22:16lisez ce livre
01:22:17le livre noir
01:22:18de l'argent public
01:22:19je le remonte à l'antenne
01:22:21parce qu'au moins
01:22:22ça vous expliquez
01:22:22moi
01:22:23qui croyais avoir
01:22:24quelques idées
01:22:24quelques idées
01:22:26sur le déficit
01:22:27de la France
01:22:27j'ai compris des mécanismes
01:22:28et j'ai pu décrypter
01:22:30des aspects un peu compliqués
01:22:31on voit très bien
01:22:32pourquoi on en est arrivé là
01:22:33quelque part
01:22:34j'allais dire
01:22:34c'est très simple
01:22:35aujourd'hui le millefeuille
01:22:35il est compliqué
01:22:36mais enfin voilà
01:22:37c'est pointé
01:22:39et c'est séquencé
01:22:40de façon à ce qu'on puisse
01:22:40intégrer
01:22:41tous les éléments
01:22:42qui sont à l'origine
01:22:43de la faillite française
01:22:45avec l'espoir
01:22:46bien entendu
01:22:46que cette république
01:22:47qui reste riche
01:22:48qui reste puissante
01:22:48qui reste courageuse
01:22:49il y a un peuple formidable
01:22:50qui est d'accord
01:22:51et des régions formidables
01:22:53avec des Alsaciens
01:22:54des Basques
01:22:55des Corses
01:22:55des Bretons
01:22:56des Flamands
01:22:57des Auvergnats
01:22:58des Tourangeaux
01:22:59faites appel
01:23:00aux identités régionales
01:23:02pour sortir le pays
01:23:03du marasme
01:23:04moi je vous dis
01:23:05je vous dis à demain
01:23:06je remercie toute l'équipe
01:23:07alors je vous ai parlé
01:23:08de Julien tout à l'heure
01:23:09mais il y a Elvin aussi
01:23:10qui est à l'informatique
01:23:11ce sont des gens formidables
01:23:12on les voit pas
01:23:12parce qu'ils sont dans l'ombre
01:23:13ils sont gentils comme des cœurs
01:23:14courageux comme des princes
01:23:16Maud Coffler
01:23:17elle m'a pas apporté ma tisane
01:23:19parce que je vais être
01:23:20mon pisse mémé
01:23:21de 12h55
01:23:22et Emmanuel
01:23:24bien sûr
01:23:25voilà
01:23:25très précieux Emmanuel
01:23:26pour vous dire que
01:23:27moi je suis là
01:23:28en vitrine
01:23:29exposée comme
01:23:30en vitrine de charcuterie
01:23:31mais derrière
01:23:32il y a ceux qui font
01:23:33le boudin
01:23:33qui font la saucisse
01:23:34et que tout se passe bien
01:23:37je vous embrasse tous
01:23:39et je vous dis
01:23:39demain à midi
01:23:4026 novembre
01:23:41pour une nouvelle France
01:23:42dans tous ses états
01:23:43je suis pas sûr
01:23:44qu'elle sera un meilleur état
01:23:45mais nous on sera là
01:23:46pour vous la décrypter
01:23:46à bientôt
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