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##LA_FRANCE_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-10-14##

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News
Transcription
00:00:00midi 14 heures sud radio la france dans tous ses états l'hommage ce matin à
00:00:07haras dans le pas de calais au professeur dominique bernard assassiné après avoir
00:00:11montré des caricatures de charlie hebdo alors qu'est ce qu'on fait en cas de
00:00:15malaise est-ce qu'aujourd'hui il est fier de vous je vois pas mon père depuis plus
00:00:19dix ans mais alors c'est très simple si vous sentez arriver le malaise il faut
00:00:23pas lutter votre ancienne maîtresse madame georgina
00:00:26même si on a l'air ridicule même si vous êtes dans le métro dans le bus
00:00:32allongez vous j'ai arrêté de boire j'ai arrêté de fumer vous êtes devenu chiant
00:00:36pour éviter le malaise n'hésitez pas à porter des bas de contention ça fait
00:00:38remonter la tension artérielle je crois qu'on vous entend vous dire oh là là je
00:00:44continue quoi qu'il arrive la chute peut être plus dangereuse que le mal est
00:00:48justement non c'est pas moi qui le dit c'est les journalistes enfin les mauvais et
00:00:51puis quand ça arrive encore une fois ne lutté pas en général c'est pas très grave
00:00:54je voulais juste savoir si vous alliez bien marion chrétière c'est tout et vous vous allez bien
00:00:58et bien la france en tous les états aujourd'hui est variée dans ses humeurs et dans ses approches
00:01:09de l'actualité nous allons commencer par recevoir dans la france tous les états
00:01:13stéphane ravier sénateur des bouches du rhône qui va nous parler de la possibilité d'une union des
00:01:18droites puisqu'il ya un sondage des français qui souhaitent le souhaiter nous ferons évidemment
00:01:22une allusion à la commémération de l'assassinat de dominique bernard et de samuel patti nous verrons
00:01:29pourquoi jean luc mélenchon a du mal à considérer que le hamas c'est un mouvement terroriste et puis
00:01:34nous interrogerons vincent jambras sur une déclaration controversée qu'il a faite sur les
00:01:37sur les hale chez l'em ensuite nous recevrons dans le cadre dont notre lâchons rien albane piller
00:01:43directrice du zoo d'amnéville qui va nous dire les performances de son activité et puis olivier
00:01:49maserolle journaliste témoin de l'actualité et l'histoire de france vu son expérience et auteur
00:01:55de crime et abandon viendra avec nous discuter un petit peu de des enjeux du moment et en deuxième
00:02:00heure un un face à face très important avec catherine grimfogel universitaire à toulouse sur le
00:02:06génocide le terme la signification du beau génocide est ce qu'il a représenté dans l'histoire
00:02:10voilà pour la france dans tous ses états d'aujourd'hui sud radio la france dans tous ses états
00:02:16l'humeur de pericots et pour commencer la pique lancée par donald trump à emmanuel macron pendant la
00:02:22clôture du sommet pour la paix à gaza n'est pas passé inaperçu oui donald trump triomphant qui est allé
00:02:28à la cnesset pour voilà célébrer cette cette conclusion pacifique à cette tragédie et il est
00:02:37sur l'estrade et on sait que le président des états unis à à des pointes d'humour et il s'étonne que
00:02:42manuel et manuel comme il dit n'est pas sur l'estrade avec lui pour une faute tu n'es pas sur le
00:02:46vent de la scène petit clin d'oeil mais tout en reconnaissant que emmanuel macron a quand même
00:02:50au vrai lui aussi pour pour obtenir pour obtenir cette paix notamment dans les accords avec l'arabie
00:02:55l'arabie saoudite pour autant donald trump dont on a expliqué qu'il était un personnage un petit
00:03:02peu excessif pas toujours doté de moyens intellectuels nécessaires à la présidence des
00:03:10états unis a prouvé qu'il avait la capacité d'obtenir une paix qui était quasiment inespérée
00:03:16il a fait plier benjamin netanyahou et il était à la cnesset voilà célébrant cette cette grande
00:03:22journée qui on le sait ne résout pas tout puisque le conflit n'est pas terminé tant
00:03:27qu'il n'y aura pas un état palestinien mais ça c'est un autre c'est un autre dossier je me
00:03:32souviens j'avais 18 ans le 20 novembre 1977 quand le président égyptien anwar el sadat est venu
00:03:38à la cnesset reçu par menachem beguim premier ministre israël pour et bien pour entamer le
00:03:43premier processus de paix issu des accords de camp david qui hélas on le sait n'ont pas abouti et ce
00:03:49processus de paix finira avec l'assassinat du premier ministre isaq rabin voilà mettant un
00:03:55terme à une première tentative donc espérons que cette nouvelle étape dans le conflit israélo
00:04:01palestinien aboutira à la paix entre ces deux peuples et une résolution définitive pour ce que
00:04:06nous soyons rassurés contre à l'avenir de l'état d'israël et l'existence d'un état
00:04:10palestinien faites vous partie des 52% des français qui approuvent l'idée d'être gouverné par une coalition
00:04:16des droites si oui ou sinon d'ailleurs n'hésitez pas à appeler le 0 826 300 300 on est ensemble
00:04:23jusqu'à tasse à 14 heures et dans un instant reçoit le sénateur des bouches du rhône stéphane ravier
00:04:27tout de suite sud radio national et reconquête c'est le résultat du sondage ifop publié hier
00:04:33dans valeurs actuelles mais les droites veulent-elles vraiment s'unir on en parle avec le sénateur des
00:04:38bouches du rhône stéphane ravier bonjour bonjour stéphane ravier merci d'avoir accepté l'invitation de sud radio
00:04:44vous êtes sénateur des bouches du rhône et de marseille en particulier vous avez été inscrit rassemblement national
00:04:50reconquête là vous êtes aujourd'hui en j'allais dire non inscrit en électron libre un homme
00:04:55un homme libre si je puis dire voilà émancipé des étiquettes qui pourraient j'allais dire contredire un petit peu
00:05:03vos engagements ou qui correspondent pas votre à votre finesse de jugement
00:05:08de jugement est-ce que est-ce que est-ce que voilà vous m'entendez non je vous entends je vous
00:05:18entends manifestement vous ne m'entendez pas moi je vous entends très bien oui oui je vous demande je
00:05:21je signalais seulement vous n'étiez plus étiqueté que vous étiez on dirait non inscrit mais que vous
00:05:26êtes venu un électron libre de de la vie parlementaire des bouches du rhône effectivement je suis un homme
00:05:32libre qui prend ses décisions librement sans en avoir sans devoir en référer à qui que ce soit
00:05:38si si ce n'est en l'occurrence pour la l'échéance qui se présente devant nous aux marseillais alors
00:05:45avant d'attaquer le sujet qui nous intéresse aujourd'hui à avoir ce sondage des français je
00:05:51voulais juste vous dire que je suis allé il ya quelques jours à marseille c'est une ville que
00:05:54j'adore et dont je dis toujours que c'est la ville où je me retirerai si je vais si je devais changer de
00:05:59de campagne et d'univers je suis revenu peut perturber et perplexe d'abord devant l'état de
00:06:07de saleté et dieu sait si j'ai marseille je ne veux pas dénigrer mais cette ville était mal
00:06:12entretenue j'ai descendu la cannebière qui est devenu piétonnière je n'ai pas reconnu le
00:06:17le marseille historique dans sa dans sa diversité le marseille provençal le marseille porte de lorient
00:06:23voilà avec ses charmes avec ses légendes voilà c'était un paysage assez particulier et je m'en suis un
00:06:30peu lamenté parce que j'adore cette ville et que je n'ai pas reconnu oui parce qu'elle a effectivement
00:06:36subi la délirante politique d'immigration que la france subit depuis depuis une bonne quarantaine
00:06:43d'années et marseille étant aux avant-postes des conséquences de cette politique il est logique
00:06:49qu'elle en subisse les conséquences de façon les plus les plus marquantes le peuple historique de
00:06:58marseille dont vous parlez de ce peuple provençal français qui a accueilli des européens des polonais
00:07:04des arméniens des italiens moi je suis le fils d'une italienne et qui se sont tous parfaitement
00:07:10assimilé à ce peuple historique et bien ce peuple là est en train de disparaître il quitte marseille et
00:07:16il est remplacé par un autre peuple par d'autres peuples une autre civilisation et ça donne cette
00:07:23image d'une ville de marseille de moins en moins marseillaise de moins en moins provençal une
00:07:28ville qui est en état d'islamisation avancée de communautarisation et c'est bien pour cela que
00:07:36l'union des droites à marseille était vitale si l'on veut éviter le pire pour obtenir pour obtenir le
00:07:45meilleur il ne suffit pas je peux être misérabiliste minimaliste je ne souhaite pas simplement éviter le
00:07:51pire je veux que marseille retrouve le meilleur on va on va en parler cette réalité marseillaise
00:07:57elle est inhérente à une politique nationale tout simplement une forme de laxisme ou ça peut être
00:08:02aussi rectifié par une politique municipale différente de celle qui existe aujourd'hui
00:08:06ça aurait pu d'autant que l'équipe municipale qui a dirigé la ville pendant 25 ans elle l'a dirigé
00:08:16pendant 25 ans donc elle aurait pu avoir des initiatives pour contrebalancer ce qui nous
00:08:21était infligé d'autant qu'il ya eu l'époque chirac l'époque sarkozy qui n'ont pas fait
00:08:27mieux que la gauche voire même pire dans ces domaines là mais malheureusement l'équipe emmenée
00:08:31par jean colgonin à l'époque durant ce quart de siècle accentué aujourd'hui par une équipe de
00:08:38gauche de gauche plurielle d'ultra gauche emmené par le socialiste de mon encarté à benoît paillon
00:08:44le processus au contraire a été il n'a pas été freiné il a été accéléré il a été aggravé alors
00:08:50justement nous sommes ici aujourd'hui avec vous pour décrypter ce sondage publié par par l'ifop organisé par
00:09:00l'ifop 52% des français c'est un tournant dans l'histoire électorale de la république de
00:09:07façon très nette 52% des français conçoivent que aujourd'hui il y aurait une compatibilité non
00:09:14pas une incompatibilité comme ça toujours été dit une compabilité entre et bien l'union des
00:09:20l'union des droites des différentes tendances des différentes sensibilités de la droite on
00:09:26irait pour schématiser de l'ancien rpr j'allais dire voilà du symbole que qui fait de cette droite
00:09:32gaullienne qui n'est qui n'est plus très gaullienne aujourd'hui mais jusqu'au rassemblement national et
00:09:37même avec extension avec voilà la sensibilité du mouvement reconquête vous avez côtoyé ces ces parties
00:09:45ces sensibilités est ce que le moment vous semble venu aujourd'hui pouvoir envisager dans le débat
00:09:50républicain de façon sereine voilà de mettre de côté le concept de l'art qui va où il va d'où il vient
00:09:55d'où est ce que aujourd'hui et effectivement beaucoup d'électeurs des républicains le disent
00:10:00également et le souhaitent de la base on le voit bien évidemment les électeurs du rassemblement
00:10:04national et certainement ceux de reconquête disent pourquoi si la gauche a su s'unir de façon très
00:10:10légitime et elle a quelquefois mené dans l'histoire de france des politiques qui était absolument j'allais dire
00:10:15emblématique de de la vie française est ce que une droite réunie puisque aujourd'hui on considère
00:10:23que la rassemblement nationale avec son pourcentage n'est plus le mouvement totalitaire d'extrême droite
00:10:30fascisant qu'on veut bien nous présenter puisque il faut quand même admettre que les français savent
00:10:36ce qu'ils font quand on est à 42% au deuxième tour de lecteurs qui votent pour marine le pen on va
00:10:42pas considérer qu'on a 40% de de fascistes de raciste en france alors est ce que le temps est
00:10:47venu de réfléchir à une droite unie pour créer une alternance qui n'existe pas depuis un certain temps
00:10:54dans ce pays oui ça l'image de fascisme de racisme de xénophobie c'est bon de tout vous connaissez le
00:11:01chapelet qui nous a été infligé par par la gauche par françois mitterrand ce fameux cordon sanitaire front
00:11:11républicain et bien ça a fonctionné ça a fonctionné encore mais c'est encore fonctionné
00:11:19l'année dernière mais beaucoup moins beaucoup moins mais la réalité c'est le lionel jospin alors
00:11:25évidemment je parle d'un temps que les moins de 40 à 50 ans ne peuvent pas connaître mais c'est
00:11:28pas si vieux que ça et oui jospin socialiste ancien trotskiste avait dit lui même que le fascisme du
00:11:36front national de jean marie le pen c'était du théâtre tout ça était une mise en scène de
00:11:41de françois mitterrand qui a imposé à la classe politique et à la droite en particulier de ne
00:11:47jamais franchir le rubicon que de ne jamais s'allier avec le fascisme nazisme racisme bon il
00:11:53ne tenait qu'à la droite de l'époque d'avoir le courage de rompre avec ce ou de rejeter cette
00:12:00oucase mitterrandienne de rejeter cet ordre qui n'avait rien de républicain qui était un piège
00:12:06politique et un piège électoral et surtout un piège pour la france dans la dans lequel la droite
00:12:11dite républicaine je veux dire c'est fourvoyé pendant des dizaines d'années aujourd'hui aujourd'hui
00:12:17eh bien on a désormais quelques personnalités à droite ni veulent couper ce ce comment dirais-je cette
00:12:27chaîne qui étrangle les droites et qui étrangle par conséquent le pays donc je dis tant mieux nous
00:12:34avons longtemps dénoncé cette droite la plus bête du monde eh bien manifestement elle est quand même de
00:12:39moins en moins il faut qu'elle pousse encore un peu pour que ce mur ce mur de berlin ce mur de berlin à la
00:12:48française finissent par tomber dans l'intérêt des françaises et des français comment vous expliquez que
00:12:53cette droite sur la doctrine allez on va dire chirac juppé sarkozy jamais de pacte mon dieu comment
00:13:02pouvons-nous le imaginer une telle une telle aberration est évolué c'est françois fillon le
00:13:07premier qui pendant la campagne des primaires ouvre j'allais dire la porte à l'idée qu'il puisse y
00:13:12avoir une union de droite et puis laurent wauquiez bruno retailleau l'affirme clairement aujourd'hui
00:13:18les la divergence les différences sont j'allais dire elles sont symboliques la lecture de la
00:13:23france est la même la lecture des grands enjeux du moment sur la sécurité sur la place de la france
00:13:28dans l'europe sur l'immigration est j'allais dire cohérente pour pour les trois le moment est venu
00:13:32qui pourrait incarner qui pourrait incarner j'allais dire le déclic bruno retaille au laurent wauquiez
00:13:38marine le pen jordan de bardela marion maréchal eric zemmour voilà est ce qu'on est ce qu'un jour il ya
00:13:48une possibilité qu'il se retrouve autour d'une d'une table et de faire pourquoi ça serait pas aussi le
00:13:54front populaire cette pourquoi le front populaire est un monopole de la gauche pourquoi le front
00:13:58populaire serait pas serait pas aussi une idée qui serait de l'autre côté de l'échiquier il ya effectivement
00:14:03tant de belles personnalités tant d'intelligence à droite ce qui est une grande différence d'ailleurs
00:14:09avec la clé le personnel qui se trouve à gauche ne sont que des idéologues qui répètent à l'anglais
00:14:15le brévière du mondialisme du politiquement correct bref à droite il ya vraiment des intelligences des
00:14:21leaders alors je veux dire peut-être qu'il y en a trop trop d'intelligence eh bien il faut une
00:14:27intelligence encore plus poussée pour que tout le monde se mette d'accord et soit
00:14:33les uns aux côtés des autres derrière un ou derrière une et que chacun puisse trouver sa
00:14:40place puisque vous le disiez aujourd'hui la droite une partie de la droite de ces responsables de ces
00:14:46leaders et bien quand même qu'on constate quand même ça remonte du terrain ça remonte du terrain
00:14:51si pour certains ils n'y sont pas en tout cas ils ont des élus locaux qui leur font savoir les
00:14:57sénateurs en particulier que la situation que le front national dénoncé ou annoncée il ya 30 ans
00:15:02que les prévisions de jean marie le pen ensuite reprise par marine le pen et les analyses et les
00:15:09propositions et bien ils sont désormais conscients que cette cette analyse était la bonne que ces
00:15:15prévisions malheureusement elles se révèlent aujourd'hui être exact qu'elles prennent corps
00:15:19et que les que les solutions que nous proposons que le camp national propose que les dons et bien
00:15:26elles sont plébiscité par les français donc ils ne peuvent plus écarter cette réalité pendant longtemps
00:15:32et bien ils étaient réélus aussi n'avait peut-être pas besoin de voir cette réalité en face et bien
00:15:39aujourd'hui cette réalité elle leur commande alors commande de revoir leur copie et à leur commande de
00:15:46discuter puisque personne personne ne gagnera seul personne donc il va bien falloir que ces
00:15:54intelligences individuelles ne forment qu'une qui est un peu commun pour que et bien on puisse
00:16:01répondre à cette aspiration des français qu'il y ait un gouvernement qu'il y ait une politique des
00:16:07droites des droites puisque nous sommes effectivement d'accord à des nuances près sur l'immigration nous
00:16:14sommes d'accord sur l'hyper fiscalité nous sommes d'accord sur la sécurité sur l'islamisme voire sur
00:16:20l'islamisation il y a des nuances encore une fois je pense que ce n'est plus insurmontable que de nous
00:16:27mettre d'accord maude de coffler vous posez une question stéphane ravier je rappelle que vous
00:16:30êtes sénateur des bouches du rhône vous avez suivi de près les négociations entre les chefs de
00:16:34partis entre les meneurs de troupes éric zemmour marine le pen vous êtes passé longtemps par le
00:16:39rassemblement national ensuite par reconquête aujourd'hui comme le disait perico vous êtes un
00:16:43électron libre vous avez renoncé à votre propre candidature au municipal de marseille pour
00:16:49soutenir la candidature du candidat rn et député franca lisio alors ça c'est un exemple mais c'est
00:16:55ça revient à ce que disait perico vous êtes un électron libre vous ne représentez malheureusement
00:17:00pas ou peut-être heureusement pour certains autres toutes les droites et cette union des droites dont on
00:17:05parle tant est ce que vous vous avez le sentiment que les chefs de partis que les têtes d'affiches que
00:17:09les intelligences dont vous parliez tout à l'heure veulent vraiment cette union des droites le le
00:17:13sondage de l'ifop dit que 52% des français la veulent cette union des droites est ce que c'est
00:17:19vraiment représentatif de ce que désirent réellement les chefs de partis il est vrai qu'il y a encore
00:17:27une repas il n'y a pas un fossé le fossé se réduit mais il y a encore une différence entre
00:17:33les électeurs j'allais dire les peuples le peuple des droites le sondage le démontre bien c'est une
00:17:41écrasante majorité plus de 80 % au rassemblement national maintenant sur les DLR mais reconquête
00:17:48n'en parlons pas évidemment identité et liberté de marion maréchal qui qui oeuvrent en ce sens porté
00:17:57par le par l'exemple italien qui fait évidemment j'allier qui fait foi dans son efficacité et on voit
00:18:05que l'immigration clandestine est largement maîtrisée aujourd'hui en tout cas ça va nettement mieux que
00:18:11la fiscalité maîtrisée bref il y a un exemple à nos portes qui doit qui doivent conduire toutes ces
00:18:16personnalités déjà un exemple politique en italie et puis leurs électeurs leurs militants qui leur disent
00:18:24il y en a assez de vos querelles de vous de vos caractères pour ne pas dire les égaux pensez à nous
00:18:32pensez à la france et il faut pousser il faut pousser certains ont revu leur copie les LR étaient quand
00:18:40même les plus les plus hostiles à ce à ce scénario et bien on voit aujourd'hui en même temps à des
00:18:47personnalités qui qui n'y sont plus du tout opposés donc moi je comme je suis néternel optimiste je le
00:18:53crois que ça finira bien par arriver mais voilà en ayant des exemples je dirais à nos portes comme
00:19:00ça l'italie et d'autres que que c'est que ces responsables politiques de droite on vente d'ailleurs
00:19:051 et il le vente bon ben il faut qu'ils l'appliquent à eux mêmes en france et puis et puis sur le terrain
00:19:11elles sont les militants aussi qui doivent de façon évidemment positive faire savoir à leur direction que
00:19:20eh bien que c'est ce qu'ils souhaitent parce que c'est ce qui est nécessaire stéphane rabier on on verra bien si votre message est reçu il y aura certainement de prochaines échéances électorales et on verra bien si la droite est capable et disposé à se rassembler merci d'avoir été sur sud radio aujourd'hui je pense qu'on aura l'occasion de se retrouver
00:19:38nous sommes sur sud radio dans la france dans tous ses états et david et nous appelait de marseille parce qu'il voulait lui aussi réagir à cette possibilité de l'union des droits david et vous êtes favorable à une union des droits ?
00:20:00Oui totalement pour un ancien une ancienne personne de gauche j'ai été de gauche à partir de Mitterrand et j'ai lâché on va dire la gauche quand Jospin a perdu les élections parce que là j'ai commencé à réaliser que toutes les décisions qui ont été prises par la gauche malheureusement n'allaient pas dans le bon sens
00:20:18la situation de la France mais on a envie de se mettre à genoux et de pleurer on se dit c'est pas possible qu'est-ce qu'on a fait à notre pays notre plus grand pays d'Europe pour moi bien sûr et pour beaucoup de français et on se dit c'est pas possible quand on voit aux états unis la personne qui est au pouvoir actuellement ce qu'il est en train de faire que ce soit sur sa première élection et sur sa deuxième mais la personne fait la paix partout dans le monde même l'Indonésie maintenant
00:20:47tous ces pays viennent le voir aidez-nous s'il vous plaît on veut la paix chez nous aussi et là quand on va en France malheureusement qu'on se fait un peu une question de paix parce que quand on a vu ce que notre président a été voté pour un état qui était dirigé par des terroristes on se dit mais qu'est-ce qu'il cherche exactement c'est une catastrophe et politiquement alors là on n'en parle même plus parce qu'il n'y a plus de politique en France c'est du n'importe quoi on a l'impression de vivre dans un cirque
00:21:16on se dit mais ce gentil garçon qui a fait beaucoup de choses positives dans sa vie on va pas être négatif totalement avec lui et on se dit mais à un moment il faut qu'il prenne ses valises et qu'il s'en aille et qu'il laisse le pays se reconstruire et qui peut reconstruire le pays ?
00:21:33C'est la droite ! Qu'est-ce qu'ils ont la droite ? Tout le monde est très d'extrême droite mais est-ce que les gens connaissent l'histoire ? Qu'est-ce que c'est l'histoire de l'extrême droite ?
00:21:43Franchement quand vous voyez qu'aujourd'hui tous les juifs de France veulent voter pour le rassemblement national les juifs ils n'ont pas quelque chose à connaître dans l'extrémisme dans l'antisémitisme et toutes ces folies
00:21:59oui ils ont quelque chose à connaître parce que ça fait partie de leur histoire ils ont vécu ça pendant toute leur histoire en commençant par Jésus aussi
00:22:06Alors pour vous l'union de la droite c'est que personnellement est-ce que vous avez une affinité particulière avec ces différentes sensibilités de droite ? Vous vous reconnaissez plutôt dans une étiquette qu'une autre ?
00:22:17Oui en fait on va dire oui et non parce qu'en fait bon le plus grand parti de droite c'est le rassemblement national
00:22:25malheureusement toutes les bonnes choses qu'ils veulent pour la France ok par contre économiquement moi je suis économiste donc j'ai une vision un peu plus
00:22:36global de la situation où je me dis qu'économiquement ils ne sont pas au top donc mais on va dire que quand même c'est le parti numéro un
00:22:44après tous les autres partis qui viennent que ce soit les Patriotes que ce soit Zemmour etc et même LR il faut que tout le monde se réunisse
00:22:54qu'ils s'assoient ensemble et qu'ils décident des décisions qui ont tout le monde est d'accord on va dire
00:23:00et bien c'est sûr qu'il y a des choses qu'il faudra peut-être pas faire
00:23:03On verra si vous êtes entendu David et Stéphane Ravier pensez la même chose que vous et on verra bien si ce projet aboutira un jour
00:23:12Merci pour votre témoignage en tout cas et bon courage David et
00:23:15Sud Radio, la France dans tous ses états, les perles du jour
00:23:21Perico vous souhaitiez rendre hommage au professeur Dominique Bernard égorgé le 13 octobre 2023 à Arras alors qu'il tentait de protéger ses élèves
00:23:29Dominique Bernard était une figure bien sûr on pense aussi à Samuel Paty de deux tragédies de boueversement
00:23:37majeur dans l'histoire de de France on n'imaginait pas que jamais on puisse en arriver là
00:23:42Dominique Bernard était un professeur un enseignant cultivé humaniste brillant il aimait Flaubert il aimait
00:23:49mais Giono c'était un trésor vivant assassiné par un monstre qui n'aurait peut-être pas dû se trouver là de même que l'assassin de Samuel Paty
00:23:57mais il est des généreuses associations en France qui s'insurgent et qui obstruent
00:24:02lorsqu'il s'agit de ramener un OQTF ou quelqu'un qui n'a pas sa place en France
00:24:07voilà on signale qu'ils sont en danger dans leur pays d'origine
00:24:12et donc qu'on les laisse sévir sur les territoires français et nous avons perdu deux héros de la république
00:24:18commémoration hier pour Dominique Bernard à Arras
00:24:20j'aurais apprécié, on aurait apprécié que la commémoration soit plus symbolique, plus forte
00:24:26France 2 y a fait allusion avec une petite confusion en disant que Dominique Bernard avait été assassiné
00:24:33parce qu'il avait parlé de caricature, non c'était Samuel Paty
00:24:36bon ce sont des aléas quelque part du direct mais ça veut dire surtout que deux ans après
00:24:42on en est au point peut-être de confondre deux situations différentes
00:24:48on va écouter le son justement de France 2
00:24:51Cette image encore, l'hommage ce matin à Arras dans le Pas-de-Calais au professeur Dominique Bernard
00:24:56assassiné il y a deux ans jour pour jour dans une attaque terroriste par un élève radicalisé
00:25:01après avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo
00:25:04un lâcher de ballon a été organisé
00:25:07Dominique Bernard avait 57 ans
00:25:10Voilà, bon, France 2 et les SLMS se sont excusés
00:25:14j'allais dire, il n'y a pas, sans jeu de mots, il n'y a pas mort d'homme
00:25:19même si ça fait allusion à deux morts, à deux morts terribles
00:25:23et je vous disais à l'instant, voilà, n'oublions pas
00:25:27gardons à l'esprit, en conscience, ça peut peut-être se reproduire
00:25:32et en tout cas que la vigilance soit totale, l'exigence d'information soit totale
00:25:36et veillons à ce que toujours, toujours, ces deux tragédies
00:25:41un, ne se reproduisent jamais, que l'État, que les pouvoirs publics fassent le nécessaire
00:25:45qu'il y ait une conscience collective
00:25:46et n'oublions jamais que nous sommes passés par ces deux épreuves
00:25:50qui de toutes et manières ont terni irréversiblement l'histoire de la République
00:25:55Hier matin, Jean-Luc Mélenchon aussi a remué le studio de France Info
00:26:00devant un Benjamin Duhamel qui ne s'est pas démonté, écoutez
00:26:03Monsieur, ce n'est pas le sujet
00:26:04Mais simplement, je constate qu'à la question
00:26:05le Hamas doit-il déposer les armes ou pas, qui est une question assez simple
00:26:08vous n'y répondez pas
00:26:09Mais pardon monsieur, vous ne m'avez pas posé cette question
00:26:12Vous m'avez demandé s'il devait être démilitarisé
00:26:15Je viens de vous répondre, je ne souhaite pas qu'il y ait de conflit
00:26:18Bien, écoutez, vous tirez la conclusion que vous voulez
00:26:20on la connaissait d'avance
00:26:22c'est de m'assimiler au Hamas parce que c'est ce que vous faites depuis deux ans
00:26:25On a connu Jean-Luc Mélenchon
00:26:28qui est un tribun brillant
00:26:29et intellectuellement quelqu'un d'extrêmement compétent
00:26:34on l'a connu plus mesureux, plus posé
00:26:36là il était vraiment de mauvaise humeur
00:26:37Benjamin Duhamel évidemment a insisté sur le fait
00:26:41que est-ce que oui ou non
00:26:42et la polémique dure depuis le 7 octobre
00:26:44est-ce que le Hamas est ou non un mouvement terroriste
00:26:46faut-il le désarmer ?
00:26:48Et voilà, on constate effectivement que le leader de la France Insoumise
00:26:51cherche ses mots ou n'arrive pas à prononcer des phrases claires et nettes
00:26:55quant au fait de désarmer le Hamas
00:26:59Le débat continue, je pense qu'à un moment donné face à la réalité
00:27:03et il va sans dire que la situation aujourd'hui au Proche-Orient
00:27:07avec cette paix même si elle est provisoire
00:27:10j'allais dire dément un petit peu
00:27:12les approches que l'on pouvait avoir du conflit israélo-palestinien
00:27:15au vu de la France Insoumise
00:27:16assure bien entendu puisque ce dossier est loin d'être terminé
00:27:20Maud Coffler, vous allez nous parler de Vincent Jambrun
00:27:25Ah oui, j'ai préféré attendre 48 heures avant d'en parler
00:27:28vous comprendrez pourquoi
00:27:29quelques heures à peine après sa nomination
00:27:31par exemple Bruno Le Maire avait eu la sagesse d'une certaine manière
00:27:34d'appeler Bruno Retailleau et Sébastien Lecornu
00:27:36pour leur dire texto, je me casse
00:27:38et bien entre dimanche soir et aujourd'hui
00:27:40cette formule aurait bien pu en inspirer d'autres
00:27:41non pas comme un renoncement devant le devoir qui leur incombe
00:27:44mais plutôt au nom du bon sens, ce qui nous en parlions hier
00:27:47Péricault sera réfi
00:27:48Dans ce que nous pourrions appeler la nouvelle vague
00:27:50l'annonce fracassante du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu
00:27:53qui a eu à peu près le même effet qu'un caillou jeté dans une flaque d'eau
00:27:56il y a Vincent Jambrun
00:27:57en 2023, l'ex-maire de Lailé Rose avait été érigé en martyr
00:28:01par les Républicains alors présidé par Éric Ciotti
00:28:03après que sa maison ait été attaquée à la voiture bélier
00:28:06tandis que sa femme et ses enfants s'y trouvaient
00:28:07une attaque inacceptable
00:28:09en marge des émeutes qui avaient éclaté
00:28:10après la mort de Naël
00:28:12mais c'est une attaque presque salutaire
00:28:14toute proportion gardée
00:28:16puisqu'il devint ainsi le visage des Républicains
00:28:18qui ne fléchissent pas
00:28:19et à l'époque le parti en avait bien besoin
00:28:21Un an plus tard, une enquête préliminaire est ouverte
00:28:24contre Vincent Jambrun
00:28:25pour prise illégale d'intérêt
00:28:26et soustraction ou détournement de biens d'un dépôt public
00:28:29il est soupçonné d'avoir attribué
00:28:30de fastueux logements de fonction
00:28:32à des loyers généreux
00:28:33à deux proches collaborateurs
00:28:34son directeur de cabinet
00:28:36et son chef de cabinet à la ville
00:28:37l'enquête est toujours en cours
00:28:39Le problème c'est que le député du Val-de-Marne
00:28:41ancien maire de la Île-et-Rose
00:28:42donc est devenu dimanche soir
00:28:43ministre de la ville
00:28:45et du logement
00:28:45Tiens donc
00:28:46Est-ce légal ?
00:28:47Oui
00:28:47Vincent Jambrun bénéficie de la présomption d'innocence
00:28:50Est-ce exemplaire ?
00:28:51Non bien sûr
00:28:52En même temps le pouvoir se fiche pas mal de la morale
00:28:54Naturellement sa nomination a provoqué
00:28:55les mois de nombreux responsables politiques
00:28:58mais les cocus dans cette histoire
00:28:59ce ne sont pas ceux qui la commandent
00:29:01ce sont ceux qui la subissent
00:29:0270% des français
00:29:04ne font plus confiance à la politique
00:29:06Pas étonnant
00:29:07Politiquement
00:29:08Vincent Jambrun est d'abord haï par la gauche
00:29:09le 28 juin dernier
00:29:10il avait fait de la délinquance
00:29:12dans les logements sociaux
00:29:13son cheval de bataille
00:29:14il souhaitait mettre fin au logement social à vie
00:29:16comme l'ancien ministre Guillaume Casbarian
00:29:18en demandant aux bailleurs sociaux
00:29:20une évaluation régulière et obligatoire
00:29:21de la situation personnelle, financière et patrimoniale
00:29:24des locataires HLM
00:29:25Déloger les travailleurs
00:29:27loger les copains
00:29:28jusqu'ici tout va bien
00:29:29Sébastien Lecornu évoquait de nouvelles méthodes
00:29:31une rupture
00:29:31Emmanuel Macron promettait en 2017
00:29:34une république exemplaire
00:29:35il est vrai qu'en ce moment
00:29:36le président de la république
00:29:37et le premier ministre
00:29:38recherchent sans doute
00:29:39plus de soutien que de compétences
00:29:40et puis comme dirait l'autre
00:29:41le temps ne fait rien à l'affaire
00:29:43fin de citation
00:29:43Merci Maud
00:29:44Sud Radio
00:29:47La France dans tous ses états
00:29:49Ne lâchons rien
00:29:51En partenariat avec les chambres de commerce
00:29:53et d'industrie
00:29:53les réussites du quotidien
00:29:55Ne lâchons rien
00:29:57c'est le titre du rendez-vous
00:29:58que nous avons régulièrement
00:29:59avec les chambres de commerce
00:30:00et d'industrie
00:30:01pour parler non pas de cette France
00:30:02qui perd
00:30:03mais cette France qui gagne
00:30:04avec ses chefs d'entreprise
00:30:05ses entrepreneurs
00:30:05qui relèvent des défis
00:30:06et obtiennent des succès
00:30:08pour prouver qu'il y a encore
00:30:09de la productivité
00:30:10de l'énergie
00:30:10du courage
00:30:11et surtout beaucoup d'espoir
00:30:13dans l'économie française
00:30:13Nous sommes avec Albane Pilaire
00:30:15Vous êtes directrice
00:30:16du zoo d'Amnéville
00:30:17Alors parlez-nous un peu
00:30:18du zoo d'Amnéville
00:30:19Où est-ce que ça se trouve
00:30:19Amnéville ?
00:30:20Bonjour
00:30:21Ça se trouve en Moselle
00:30:23dans le Grand Est
00:30:24En Lorraine
00:30:24Donc dans la belle Lorraine
00:30:25Voilà en Lorraine
00:30:26Quelle est la caractéristique
00:30:27du zoo d'Amnéville ?
00:30:28On parle beaucoup en ce moment
00:30:29c'est le zoo de Beauval
00:30:30qui est un petit bleu à coqueluche
00:30:31et qui est un très beau zoo
00:30:32mais on va aller à Amnéville
00:30:33pour voir ça
00:30:34parce que la Lorraine
00:30:34est un très beau territoire
00:30:35Quelle est la particularité
00:30:37du zoo d'Amnéville ?
00:30:39La particularité du zoo
00:30:40c'est que nous avons
00:30:41une présentation
00:30:42d'animaux
00:30:43effectivement des 5 continents
00:30:44c'est un voyage
00:30:45qu'on offre
00:30:45aux Lorrains
00:30:46et aux frontaliers
00:30:47sur toutes les espèces
00:30:49très très larges
00:30:50et on a effectivement
00:30:52une grande activité
00:30:53maintenant l'hiver
00:30:54ça fait partie
00:30:55des nouveautés
00:30:56C'est un défi
00:30:57c'est un défi économique
00:30:58c'est un défi social
00:30:59comment vous êtes arrivée
00:31:00à relever ce défi ?
00:31:03Alors effectivement
00:31:03ça crée des filles
00:31:04j'adore le titre
00:31:05de votre séquence
00:31:06parce qu'effectivement
00:31:07on en a enchaîné plusieurs
00:31:08depuis le rachat du zoo
00:31:09en 2020
00:31:09des crises d'intensité
00:31:12en tout cas
00:31:12et on n'a pas manqué
00:31:15de créativité
00:31:16effectivement
00:31:16c'est ça qui nous maintient tous
00:31:18et je pense que c'est ça
00:31:19d'ailleurs socialement
00:31:19qui fait que tout le monde
00:31:20monte à bord
00:31:22de cette grande aventure
00:31:23on a tout repensé
00:31:25parce que c'est vrai
00:31:26qu'après l'arrêt
00:31:27de plusieurs mois
00:31:28quand même
00:31:28pendant les crises sanitaires
00:31:29et l'accélération
00:31:30des attentes des visiteurs
00:31:31on a tout repris
00:31:32l'expérience de visite
00:31:33on a des saisonnalités
00:31:35une activité
00:31:36qui est plutôt
00:31:36plein air l'été
00:31:37on en a transformé
00:31:38une activité
00:31:39hivernale nocturne
00:31:40on a diversifié
00:31:41en ne s'adressant plus
00:31:43uniquement qu'aux familles
00:31:44mais en parlant aux entreprises
00:31:45donc on a vraiment
00:31:46revu tous nos
00:31:47tous nos schémas
00:31:48pour être
00:31:49au rendez-vous
00:31:51des attentes
00:31:51vous avez rien lâché
00:31:52vous avez rien lâché
00:31:53et ça a abouti
00:31:54finalement
00:31:55le zoo d'Amneville
00:31:56aujourd'hui
00:31:56c'est devenu
00:31:57j'allais dire
00:31:57un centre d'attraction
00:31:59en Lorraine
00:32:00important
00:32:00alors c'est un
00:32:02effectivement
00:32:02on est juste après
00:32:04la cathédrale de Metz
00:32:05pour dire
00:32:05en termes de fréquentation
00:32:06donc on en est assez fiers
00:32:07donc c'est plusieurs centaines
00:32:08de milliers de visiteurs
00:32:09par an
00:32:09qui viennent
00:32:11c'est un succès
00:32:12parce qu'on
00:32:13on draine quand même
00:32:14beaucoup de
00:32:15beaucoup de monde
00:32:16sur la
00:32:16sur la Moselle
00:32:17et sur la Lorraine
00:32:18à deux heures
00:32:19autour de chez nous
00:32:20et aujourd'hui
00:32:21on a un beau succès
00:32:22frontalier européen
00:32:23puisqu'on a
00:32:23plus d'un gros tiers
00:32:25de notre fréquentation
00:32:26qui est allemande
00:32:27luxembourgeoise et belge
00:32:27ce qui fait un des zoos
00:32:29les plus internationaux
00:32:31on va dire de France
00:32:31en tout cas
00:32:32pour cet emplacement
00:32:34et bien bien qu'on soit
00:32:35sur Sud Radio
00:32:35ça ne nous empêche pas
00:32:36d'aller faire un petit tour
00:32:37dans les parties
00:32:37plus septentrionales
00:32:38de la France
00:32:39et nous encourageons
00:32:40nos auditeurs
00:32:41à aller au zoo
00:32:41d'Amneville
00:32:42pour voir ces beautés
00:32:43de la nature
00:32:44c'est même une scène
00:32:46j'allais dire zoologique
00:32:47un cours de sens naturel
00:32:49dans le beau pays
00:32:50de Lorraine
00:32:51merci
00:32:51Almane Piller
00:32:53à bientôt
00:32:53la France dans tous ses états
00:32:56journaliste
00:32:57révoltez-vous
00:32:57ne soyez pas
00:32:58les complices involontaires
00:32:59du guignol politicien
00:33:00c'est le cri du coeur
00:33:01lancé par un confrère
00:33:02face au spectacle
00:33:03de la médiocrature politique
00:33:05cet éminent confrère
00:33:06est avec nous
00:33:06Olivier Mazerolle
00:33:07bonjour
00:33:08bonjour
00:33:08bonjour Olivier Mazerolle
00:33:09merci d'avoir accepté
00:33:10l'invitation
00:33:11de Sud Radio
00:33:11la France dans tous ses états
00:33:12alors nous on est dans l'état
00:33:13de j'allais dire
00:33:14d'honorer par votre présence
00:33:16pour moi vous êtes une institution
00:33:17avec tout le respect
00:33:18que je peux vous porter
00:33:19votre expérience
00:33:20sur la vie politique
00:33:21française
00:33:22est énorme
00:33:23est-ce que je peux vous demander
00:33:24si vous vous souvenez
00:33:25de votre première chronique politique
00:33:26c'était en quelle année
00:33:27ça parlait de quoi ?
00:33:28ma première chronique politique
00:33:29écoutez
00:33:30non parce que
00:33:30d'abord j'ai débuté
00:33:32en faisant des faits divers
00:33:33de la justice
00:33:34comme tout bon journaliste
00:33:36et puis un peu de sport aussi
00:33:38et donc je me suis mis
00:33:40à la politique intérieure française
00:33:42sur le tard
00:33:43parce qu'en fait
00:33:43ce qui me passionnait
00:33:44c'était la politique internationale
00:33:45qui était premier ministre ?
00:33:47Georges Pompidou ?
00:33:48quand je me suis mis à la politique intérieure
00:33:49non non
00:33:49votre première chronique
00:33:50Georges Pompidou peut-être ?
00:33:51non
00:33:52Giscard
00:33:53Giscard
00:33:54d'accord
00:33:55je vous avais un tout petit pivillis
00:33:56je suis désolé
00:33:56non mais j'ai déjà eu l'occasion
00:33:57je parlais de premier ministre
00:33:58je parlais de premier ministre
00:33:59je traitais
00:34:00alors je traitais
00:34:01d'affaires politiques
00:34:02déjà à l'époque
00:34:03lorsqu'il y avait des manifestations
00:34:05etc
00:34:05c'était Georges Pompidou
00:34:06le premier ministre
00:34:06et De Gaulle
00:34:07le président de la république
00:34:08donc vous avez une vision
00:34:09sur la sacrée république
00:34:10je me souviens d'un jour
00:34:11où si vous voulez
00:34:12sans le faire exprès
00:34:14je me suis trouvé
00:34:15renseigné sur une crise
00:34:17majeure
00:34:17au sommet de l'état
00:34:19c'était en mai 68
00:34:20là j'étais à Europe
00:34:22numéro 1 à l'époque
00:34:23on m'envoie à Matignon
00:34:25je ne sais même pas pourquoi
00:34:25d'ailleurs parce que
00:34:26je n'étais pas un juriste politique
00:34:27et je tombe sur l'une des
00:34:29plus importantes collaboratrices
00:34:30de Georges Pompidou
00:34:31qui me dit
00:34:32De Gaulle est un vieillard sénile
00:34:35il est temps qu'il s'en aille
00:34:36quand vous entendez ça
00:34:37à Matignon
00:34:38ça reflète un état d'esprit
00:34:40qui était
00:34:40on l'a su par la suite
00:34:41celui de Georges Pompidou
00:34:43qui ne le formulait pas
00:34:44de cette façon évidemment
00:34:45et on a compris
00:34:47moi j'ai compris ce jour-là
00:34:49et j'ai dit ensuite
00:34:49aux chroniqueurs politiques
00:34:51d'Europe
00:34:51voilà ce qu'on m'a dit
00:34:52que la crise était au sommet
00:34:55que la rupture était là
00:34:56et d'ailleurs
00:34:57ça s'est manifesté
00:34:58quelques mois plus tard
00:34:59ça sentait un peu
00:35:00le règlement de compte
00:35:00le président Pompidou
00:35:02avait été très blessé
00:35:03que le général De Gaulle
00:35:04ne le soutienne pas plus
00:35:05dans l'affaire
00:35:06dans l'affaire Markowitz
00:35:07voilà
00:35:08Olivier Mazerolle
00:35:09aujourd'hui vous
00:35:09vous nous interpellez
00:35:12en disant
00:35:13est-ce que le journalisme
00:35:13d'aujourd'hui
00:35:14c'est bien d'être
00:35:15est-ce que je peux dire
00:35:16béni oui oui
00:35:17on se conforme
00:35:18une forme de pensée unique
00:35:19vous dites
00:35:19mais est-ce qu'on est obligé
00:35:20de traiter l'actualité
00:35:21telle que quelque part
00:35:22qui nous impose
00:35:23cette façon de traiter
00:35:24l'actualité
00:35:24c'est pas la classe politique
00:35:26c'est pas l'opinion
00:35:27non c'est-à-dire
00:35:28qu'on est obligé
00:35:29de traiter l'actualité politique
00:35:31évidemment
00:35:31mais je pense sincèrement
00:35:33que le rôle
00:35:33des confrères
00:35:35je sais
00:35:36je voudrais surtout
00:35:37pas donner de leçon
00:35:37parce que
00:35:38c'était mieux
00:35:39moi je vous y autorise
00:35:40vous voyez
00:35:40moi je vous y autorise
00:35:41mais simplement
00:35:42je crois que
00:35:44là aujourd'hui
00:35:45dans les rédactions
00:35:46on devrait s'interroger
00:35:47sur
00:35:48l'identité
00:35:50de ceux
00:35:51que l'on invite
00:35:52qu'on n'est pas obligé
00:35:53d'inviter tout le monde
00:35:54que dans chaque partie
00:35:56et encore une fois
00:35:57je ne suis pas là
00:35:58pour dire
00:35:58il faut
00:35:59entendre davantage
00:36:01telle
00:36:02orientation politique
00:36:04que telle autre
00:36:04c'est pas ça le problème
00:36:05c'est faire le tri
00:36:07en se disant
00:36:08voilà
00:36:08celui ou celle
00:36:10que nous allons inviter
00:36:11est-ce qu'il a
00:36:12ou est-ce qu'il a
00:36:12quelque chose
00:36:13à dire de précis
00:36:14qu'on soit d'accord ou pas
00:36:15c'est pas le problème
00:36:16nous journalistes
00:36:17notre problème
00:36:17c'est d'amener
00:36:18à l'antenne
00:36:19des gens
00:36:20qui ont de la consistance
00:36:22qui ont du tempérament
00:36:23qui ont de la volonté
00:36:25qui ne changent pas d'avis
00:36:26comme de chemise
00:36:26tous les jours
00:36:27qui ne lancent pas
00:36:29des petites phrases
00:36:29uniquement pour essayer
00:36:30d'attirer le poisson
00:36:31comme
00:36:32on met des verres
00:36:34au bout de la ligne
00:36:35vous voulez découvrir
00:36:36le propos
00:36:36le propos est important
00:36:37l'engagement politique
00:36:38la façon d'exprimer
00:36:40aussi bien entendu
00:36:41la façon de s'exprimer
00:36:42qui ont de la teneur
00:36:43et on entend trop
00:36:45de stupidité
00:36:47voilà
00:36:48c'est pas un peu
00:36:48le phénomène des chaînes info
00:36:49vous retrouvez souvent
00:36:50les mêmes visages
00:36:51finalement ils ont leur
00:36:51rond de serviettes
00:36:52on rentre dans un espèce
00:36:53de ronronnement
00:36:54comme ça
00:36:55c'est vrai que c'est un problème
00:36:57puisqu'il faut bien
00:36:58alors là
00:36:58j'ai rien contre les chaînes info
00:37:00je vais pas dire du mal
00:37:00des chaînes info
00:37:01alors que j'ai participé
00:37:03à la création
00:37:03mais disons que c'est un problème
00:37:07qui est posé
00:37:09même sur les chaînes info
00:37:11on peut faire le tri
00:37:12on n'est pas obligé
00:37:14de faire venir
00:37:14le député X
00:37:16qui vient du fin fond
00:37:17alors parfois
00:37:18ceux qui viennent du fin fond
00:37:19ou du village
00:37:20ont des choses importantes
00:37:21à dire
00:37:22parce qu'ils sont le reflet
00:37:23de l'état d'esprit
00:37:23d'une société
00:37:24mais
00:37:25on entend trop
00:37:28toujours
00:37:28un peu
00:37:30le même cirque
00:37:31c'est à dire
00:37:32un ronron
00:37:33donc on invite
00:37:34un socialiste
00:37:35on sait qu'il va dire
00:37:35qu'il veut pas la réforme
00:37:36des retraites
00:37:37on invite
00:37:38quelqu'un de droite
00:37:39il va dire
00:37:40qu'il sait pas trop
00:37:41ce qu'il faut faire
00:37:42enfin qu'il faut réformer
00:37:43mais néanmoins
00:37:46bon après
00:37:47il est un peu embêté
00:37:48à cause de l'existence
00:37:50du RN
00:37:50les socialistes
00:37:52ont peur de se faire croquer
00:37:54par les filles
00:37:55tout ça
00:37:56où est l'intérêt
00:37:56de la France là-dedans
00:37:57alors vous avez
00:37:58le temps de parole
00:37:58bien entendu
00:37:59qui doit jouer
00:38:00est-ce qu'il n'y a pas
00:38:02tendance quelquefois
00:38:04à inviter
00:38:04tel invité politique
00:38:05parce qu'on sait
00:38:06qu'il va faire de l'audience
00:38:07oui mais bien sûr
00:38:08alors mais ça
00:38:10c'est le problème
00:38:10des médias en général
00:38:11c'est pas seulement
00:38:12vis-à-vis des politiques
00:38:13vous avez
00:38:14on appelle ça un bon client
00:38:16c'est ça ?
00:38:16c'est un bon client
00:38:17on appelle un bon
00:38:18oui
00:38:18quand c'est un bon client
00:38:20ça peut l'être
00:38:21au sens propre
00:38:22mais simplement
00:38:23il faut qu'il ait
00:38:23de la consistance
00:38:24mais regardez aussi
00:38:26le traitement médiatique
00:38:28de notre métier
00:38:30vous avez des tas
00:38:32de jeunes journalistes
00:38:33qui ont beaucoup de talent
00:38:34mais ils n'ont pas
00:38:35de pédigré médiatique
00:38:36si je puis dire
00:38:36alors
00:38:38on leur donne pas d'importance
00:38:40on va percher
00:38:41on va chercher
00:38:42pêcher
00:38:43quelqu'un
00:38:44dont on parle
00:38:46dans la presse
00:38:47voilà
00:38:48c'est le vice
00:38:49de la société contemporaine
00:38:50la renommée médiatique
00:38:52commande
00:38:54l'intérêt
00:38:55que l'on porte
00:38:55à quelqu'un
00:38:56vous voulez dire
00:38:57vous voulez dire
00:38:57qu'il y a des sentiers battus
00:38:58aujourd'hui dans les médias
00:38:59il y a des sentiers battus
00:39:00qui sont battus
00:39:01et rebattus
00:39:01si je comprends
00:39:02oui parce qu'il y a
00:39:02des tas de gens
00:39:03y compris dans la vie politique
00:39:05d'ailleurs
00:39:05qui ont des choses à dire
00:39:07qui sont porteurs
00:39:08de quelque chose
00:39:09qui est reçu
00:39:12ou qui montre
00:39:15ce que la société
00:39:16attend
00:39:18encore une fois
00:39:19de gauche
00:39:19de droite
00:39:20ça c'est pas le problème
00:39:21il faut
00:39:22et bien
00:39:23dans le traitement médiatique
00:39:25des journalistes
00:39:26quand on cherche
00:39:27un présentateur
00:39:29par exemple
00:39:29on va chercher quelqu'un
00:39:30qui a plutôt déjà
00:39:31une renommée
00:39:32plutôt que d'essayer
00:39:33de faire monter
00:39:33quelqu'un
00:39:34qui a du talent
00:39:35et on en fait une star
00:39:36mais qui n'a pas
00:39:37la réputation médiatique
00:39:39voilà
00:39:40c'est une véritable
00:39:42catastrophe
00:39:43de ce point de vue
00:39:43vous avez connu
00:39:44l'époque
00:39:45Jean-François Kahn
00:39:46que vous avez connu
00:39:46me disait
00:39:47le journal du 20h
00:39:48de la deuxième chaîne
00:39:50où il a été dicté
00:39:50directement
00:39:51par le cabinet
00:39:52du ministre de l'information
00:39:53qui dictait
00:39:55on n'en est plus là
00:39:55mais pour autant
00:39:57on est vu
00:39:58qu'il y a quand même
00:39:58quelque part
00:39:59une doctrine
00:40:00qui continue
00:40:00là en l'occurrence
00:40:01c'est même pas le cas
00:40:02et puis
00:40:04si je me permets
00:40:05de le dire
00:40:06c'est parce que
00:40:07avec Michel Cotta
00:40:08qui dirigeait
00:40:09France 2
00:40:10à l'époque
00:40:10nous avons mis
00:40:12à l'antenne
00:40:13quelqu'un
00:40:14qui était inconnu
00:40:14du grand public
00:40:15pour présenter le 20h
00:40:16qui s'appelle
00:40:17David Pujadas
00:40:18on a couru
00:40:20le risque
00:40:21de mettre
00:40:21quelqu'un
00:40:22qui n'était pas connu
00:40:23mais qui nous semblait
00:40:24pouvoir tenir
00:40:25les commandes
00:40:26et bien
00:40:27ça a été le cas
00:40:28bon on pouvait se tromper
00:40:29ensuite
00:40:30est-ce que quelqu'un
00:40:31qui a été justement
00:40:32sorti un petit peu
00:40:33de l'ombre
00:40:34peut lui-même
00:40:35tomber dans le travers
00:40:35de tomber dans une routine
00:40:36il pourrait tomber
00:40:38dans ce travers
00:40:39je pense que ce n'est pas
00:40:40le cas de David
00:40:41mais effectivement
00:40:42il y a quand même
00:40:43dans son émission
00:40:44des gens qui reviennent
00:40:44récurrement
00:40:45il a ses intervenants
00:40:48habituels
00:40:49ça c'est autre chose
00:40:50mais
00:40:51vous pouvez
00:40:53chercher
00:40:54à
00:40:55faire découvrir
00:40:57aux gens
00:40:57quelqu'un
00:40:58je me souviens
00:41:00par exemple
00:41:01il y a quelques années
00:41:01à l'antenne
00:41:03j'ai invité encore
00:41:04à RTL le matin
00:41:05un dénommé
00:41:07Darmanin
00:41:08oui
00:41:08je me souviens
00:41:09il n'était pas
00:41:10très connu
00:41:11du grand public
00:41:12et à un moment donné
00:41:14on me dit
00:41:14mais ça fait deux fois
00:41:16que tu le fais venir
00:41:17pourquoi ?
00:41:17parce que je dis
00:41:18parce que je trouve
00:41:19qu'il est intéressant
00:41:20voilà
00:41:21et depuis
00:41:22il a fait du chemin
00:41:22voilà
00:41:23chercher
00:41:24à montrer
00:41:25à faire découvrir
00:41:26des gens
00:41:27je suis sûr
00:41:28qu'il y a des tas
00:41:28de talents
00:41:29dans la presse
00:41:30dans la politique
00:41:31parmi les acteurs
00:41:33etc
00:41:34que maintenant
00:41:35voilà
00:41:36on fait venir
00:41:37avec celui-là
00:41:38effectivement
00:41:39on va faire de l'audience
00:41:39et puis finalement
00:41:41nos auditeurs
00:41:43nos téléspectateurs
00:41:44au bout d'un moment
00:41:45ils en ont marre
00:41:46parce que
00:41:46pour en revenir
00:41:47à la politique
00:41:48ils ont finalement
00:41:49la sensation
00:41:49qu'on est un pays
00:41:50comme un bateau ivre
00:41:52sans gouvernail
00:41:53et que
00:41:54hier
00:41:55il s'est passé encore
00:41:56quelque chose
00:41:56qui en apparence
00:41:58n'a pas beaucoup
00:41:58d'importance
00:41:59mais on a
00:42:00un premier ministre
00:42:02qui s'appelle
00:42:02Le Cornu
00:42:03qui lui a des choses
00:42:04à dire
00:42:05il a de la consistance
00:42:06qu'on lui donne
00:42:07sa chance
00:42:08mais
00:42:09le patron
00:42:10M. Macron
00:42:12lui estime
00:42:13qu'il est à
00:42:14Charles M. Cheikh
00:42:14pour une autre réunion
00:42:15et bien
00:42:16il ne peut pas
00:42:17se dispenser
00:42:18de parler de la France
00:42:19pour rappeler que c'est lui
00:42:20ça c'est le fonctionnement
00:42:21de la cinquième
00:42:22et le résultat
00:42:23c'est que
00:42:24Le Cornu
00:42:25a perdu
00:42:26une carte importante
00:42:28pour montrer
00:42:28que c'était lui
00:42:29qui agissait
00:42:30parce que Macron
00:42:31a voulu dire
00:42:32c'est moi
00:42:32qui gouverne
00:42:33et bien
00:42:34alors qu'en réalité
00:42:35il y a un désir
00:42:37fondamental
00:42:37en France
00:42:38à l'heure actuelle
00:42:38c'est de ne plus
00:42:39entendre
00:42:40Emmanuel Macron
00:42:41Olivier Mazerolle
00:42:42c'est le dysfonctionnement
00:42:42de la cinquième République
00:42:43en tout cas
00:42:44si un jour
00:42:44Gérald Darmanin
00:42:45est élu présent
00:42:46en République
00:42:46il saura que c'est
00:42:47à Olivier Mazerolle
00:42:48qu'il le doit
00:42:49non non non
00:42:49il ne faut pas exagérer
00:42:50merci d'être venu
00:42:51si c'est ça
00:42:52il le saura
00:42:52il le saura
00:42:53grâce à cet allant
00:42:54vous reviendrez
00:42:54Olivier Mazerolle
00:42:55on a encore
00:42:57des choses à se dire
00:42:57c'est un homme
00:42:58intelligent
00:42:59peut-être un peu
00:43:00trop malin
00:43:00aux yeux de certains
00:43:01mais il faut aussi
00:43:03parfois être malin
00:43:03merci
00:43:04merci pour votre
00:43:05à très bientôt
00:43:05d'être plutôt à droite
00:43:07mais de connaître le social
00:43:09Olivier Mazerolle
00:43:10on vous recevra
00:43:10avec grand plaisir
00:43:11merci
00:43:12restez bien avec nous
00:43:14dans un instant
00:43:14Catherine Greenfogel
00:43:15auteur de
00:43:16Génocide
00:43:16le mot
00:43:17la chose
00:43:17l'histoire
00:43:18ça peut porter à débat
00:43:19alors n'hésitez pas
00:43:200826
00:43:21300 300
00:43:22à tout de suite
00:43:22Sud Radio
00:43:24midi 14h
00:43:26Sud Radio
00:43:27la France dans tous ses états
00:43:29le face à face
00:43:31bonjour
00:43:33la France dans tous ses états
00:43:34aujourd'hui nous allons traiter
00:43:36d'un thème extrêmement sensible
00:43:38j'allais dire terrain miné
00:43:39le génocide
00:43:40avec Catherine Greenfogel
00:43:43vous êtes maître de conférences
00:43:44émérite à l'université de Toulouse Capitole
00:43:46et enseignante chercheuse en droit
00:43:48à l'institut catholique de Toulouse
00:43:50et aussi à l'institut catholique de Vendée
00:43:52vous êtes une spécialiste du crime contre l'humanité
00:43:55Catherine Greenfogel
00:43:56merci d'avoir accepté l'invitation
00:43:58de Sud Radio pour cette émission
00:43:59vous publiez Génocide
00:44:01le mot, la chose, l'histoire
00:44:03aux éditions du CERF
00:44:04sous l'autorité de Jean-François Colosimo
00:44:06qui est un éditeur
00:44:08j'allais dire
00:44:08qui apporte beaucoup au débat actuel
00:44:10sur l'actualité française
00:44:12et dans le monde
00:44:13et vous avez voulu
00:44:14vous avez voulu mettre
00:44:16un point sur le i du mot génocide
00:44:19et vous l'avez fait
00:44:20d'abord avec du courage
00:44:22et surtout avec
00:44:24une indégation, une précision
00:44:26un travail d'universitaire que vous êtes
00:44:28vous avez couvert la totalité
00:44:31j'allais dire
00:44:31du concept génocide
00:44:32avec ses variantes
00:44:35ses évolutions
00:44:35et surtout ce qui vous a mis en colère
00:44:38c'est l'abus de ce terme génocide
00:44:40peut-être dans des façons inadaptées
00:44:43au point que vous dites
00:44:44que le terme est quelquefois galvaudé
00:44:47Catherine Greenfogel
00:44:49pour commencer
00:44:50pouvez-vous nous donner la définition
00:44:52j'allais dire littéraire ou académique
00:44:53du mot génocide
00:44:55avec son étymologie
00:44:56son étymologie gréco-latine
00:44:58Bonjour tout d'abord
00:45:01Monsieur Légas
00:45:02merci de m'avoir invité
00:45:03alors quelques définitions
00:45:05voyons
00:45:06je les ai notées
00:45:07parce que
00:45:08c'est très précis souvent
00:45:10alors voilà
00:45:11dans le Robert
00:45:11on nous dit que le génocide
00:45:13est la destruction méthodique
00:45:14d'un groupe humain
00:45:15mais ça
00:45:16ça ne suffit pas
00:45:17autre définition plus précise
00:45:19toujours générale
00:45:20le terme génocide
00:45:22du grec
00:45:24genos
00:45:25la race
00:45:25auquel on a ajouté
00:45:27le suffixe latin
00:45:28sile
00:45:29tué
00:45:29donc ce terme
00:45:31désigne l'extermination physique
00:45:33intentionnelle
00:45:34systématique
00:45:35et préméditée
00:45:35d'un groupe humain
00:45:36ou d'une partie d'un groupe
00:45:38en raison de ses origines
00:45:40et enfin
00:45:41je vais vous donner
00:45:41la définition
00:45:42de la Cour pénale internationale
00:45:44parce qu'elle n'est pas
00:45:45trop compliquée
00:45:46vous savez
00:45:47les définitions
00:45:47et on y reviendra
00:45:47parce que c'est le cœur du sujet
00:45:50oui alors je vais vous la donner
00:45:52rapidement
00:45:52on entend par crime de génocide
00:45:55l'un quelconque des actes
00:45:56si après
00:45:56commis dans l'intention
00:45:57de détruire en tout
00:45:58ou en partie
00:45:59un groupe national
00:46:00ethnique
00:46:00raciale ou religieux
00:46:02comme tel
00:46:02alors là
00:46:03suivre une liste d'actes
00:46:05meurtre des membres du groupe
00:46:06atteinte grave
00:46:07à l'intégrité physique
00:46:08ou mentale
00:46:08des membres du groupe
00:46:09soumission intentionnelle
00:46:11du groupe
00:46:11à des conditions d'existence
00:46:12devant entraîner
00:46:13sa destruction physique
00:46:14totale ou partielle
00:46:15mesure visant
00:46:17d'entraver les naissances
00:46:18dans le groupe
00:46:18et transferts forcés
00:46:20d'enfants du groupe
00:46:21à un autre groupe
00:46:22voilà
00:46:23donc ce que je peux vous dire
00:46:25on voit un petit peu
00:46:26quand même
00:46:26de quoi il s'agit
00:46:28la définition que vous venez
00:46:29de citer
00:46:29c'est celle de la convention
00:46:30pour la prévention
00:46:31et la répression
00:46:31du crime du génocide
00:46:32c'est celle du 9 décembre 1948
00:46:34c'est la première fois
00:46:36qu'elle rentre vraiment
00:46:37dans des textes officiels
00:46:38oui
00:46:39et que vous voulez dire
00:46:40l'infraction génocide
00:46:41l'infraction génocide
00:46:42bien entendu
00:46:42qui est à l'origine
00:46:44quand est-ce que le mot génocide
00:46:45le concept des génocides
00:46:47apparaît dans l'histoire
00:46:47bien entendu
00:46:48c'est Raphaël Lemkin
00:46:49personnage essentiel
00:46:51dont vous faites un portrait
00:46:52éloquent
00:46:53parce que c'est quelqu'un
00:46:54c'est un juriste polonais
00:46:56qui se trouve
00:46:56aux Etats-Unis
00:46:58pendant la guerre
00:47:00c'est lui le premier
00:47:02qui signale
00:47:03qu'il est en train
00:47:04de se passer quelque chose
00:47:05sur cette planète
00:47:05qui ressemblerait
00:47:07alors on va appeler génocide
00:47:08à une destruction de masse
00:47:11d'une population humaine
00:47:12pour ce qu'elle est
00:47:13pour ce qu'elle représente
00:47:14c'est la première fois
00:47:15qu'on met le doigt
00:47:16il y avait eu des crimes
00:47:17dans l'histoire auparavant
00:47:18énormes
00:47:19bien sûr
00:47:19que ce soit
00:47:20les conquêtes mongoles
00:47:21que ce soit
00:47:22les conquistadors
00:47:22en Espagne
00:47:23ce sont des centaines
00:47:24de millions de morts
00:47:25au total
00:47:25bien sûr
00:47:26toutes les guerres
00:47:27sont violentes
00:47:27mais là
00:47:28Raphaël Lemkin dit
00:47:29attention
00:47:30il est en train
00:47:31de se passer quelque chose
00:47:32de terrifiant
00:47:33comment ça se passe
00:47:33c'est en 1943
00:47:35je crois
00:47:35ou 1942
00:47:36à vrai dire
00:47:39il travaillait
00:47:39depuis assez longtemps
00:47:40sur le concept
00:47:41parce qu'il avait été frappé
00:47:42précisément
00:47:43vous savez
00:47:44là je fais un petit retour
00:47:45en arrière
00:47:46pourquoi qualifier
00:47:48ces actes
00:47:48après tout
00:47:49pourquoi les qualifier
00:47:50on a eu envie
00:47:51de les qualifier
00:47:51à partir du moment
00:47:52où on s'est dit
00:47:53qu'il fallait les punir
00:47:55les juger
00:47:56voyez
00:47:56et ce qui avait marqué
00:47:58la conscience
00:47:59de Raphaël Lemkin
00:48:00c'est précisément
00:48:01ce qu'on appelle aujourd'hui
00:48:03le génocide
00:48:04des Arméniens
00:48:05déjà à l'époque
00:48:05donc depuis cette époque là
00:48:07il travaillait là-dessus
00:48:08en disant
00:48:08mais comment ça se fait
00:48:09que vous savez
00:48:10ce crime là
00:48:11est passé aux oubliettes
00:48:12de l'histoire
00:48:13il n'a pas été jugé
00:48:14du moins au niveau international
00:48:15et donc
00:48:16c'est alors
00:48:17qu'il a beaucoup
00:48:18beaucoup travaillé
00:48:19beaucoup réfléchi
00:48:20et que finalement
00:48:21alors il avait proposé
00:48:22alors évidemment
00:48:23pendant la guerre
00:48:24la seconde guerre mondiale
00:48:25les choses se précisent
00:48:27et malheureusement
00:48:28plus encore
00:48:28et il continue
00:48:30donc de peaufiner
00:48:32son concept
00:48:33d'écrire des articles
00:48:34d'essayer de les transmettre
00:48:36lui entre temps
00:48:36c'était un juif polon
00:48:37il s'était réfugié
00:48:38aux Etats-Unis
00:48:40et il essaie
00:48:41de les
00:48:41de faire circuler
00:48:43quoi son idée
00:48:43parmi tous ces
00:48:46les gens qu'il connaît
00:48:47dans la sphère du droit
00:48:48si vous voulez
00:48:49il arrive
00:48:50plus ou moins
00:48:51notamment le futur président
00:48:52du tribunal
00:48:53de Nuremberg
00:48:54je crois
00:48:55qui est le procureur
00:48:56je veux dire
00:48:57Jackson
00:48:58il l'approche
00:49:01il arrive
00:49:02plus ou moins
00:49:03à faire partie
00:49:03de la commission
00:49:04des crimes de guerre
00:49:06terme générique
00:49:08terme valise
00:49:08où on met
00:49:09tout ce qui s'est passé
00:49:10c'est pour l'instant
00:49:11le crime de guerre
00:49:12donc il y a des commissions
00:49:13qui sont établies
00:49:14surtout aux Etats-Unis
00:49:15et lui
00:49:15on peut partout remarquer
00:49:16mais ce sont les Etats-Unis
00:49:18qui ont initié
00:49:18le procès de Nuremberg
00:49:19et c'était d'ailleurs
00:49:21la première fois
00:49:21que l'on voyait
00:49:22ce type de crime puni
00:49:23au niveau international
00:49:25alors donc
00:49:26lui
00:49:26il multiplie ses efforts
00:49:28il va partout
00:49:29etc
00:49:29malheureusement
00:49:31le crime de génocide
00:49:33la qualification de génocide
00:49:35ne l'emporte pas
00:49:36à Nuremberg
00:49:37ce qui l'emporte
00:49:38c'est le crime
00:49:39contre l'humanité
00:49:39ça vous dit déjà
00:49:40d'ailleurs
00:49:40la proximité
00:49:41entre les deux infractions
00:49:42puisque
00:49:42on cherche alors
00:49:44une qualification indépendante
00:49:46pour qualifier
00:49:48ces crimes
00:49:49dont on sait
00:49:50qu'ils ne sont pas
00:49:51des crimes de guerre
00:49:52qui se situent
00:49:53en marge de la guerre
00:49:54ou au-delà
00:49:55oui bien sûr
00:49:56bien sûr
00:49:56ça va être une nuance
00:49:58d'ailleurs
00:49:59je voulais dire
00:50:00ça va être
00:50:01un instant important
00:50:02dans notre échange
00:50:03cette distinction
00:50:04j'allais dire
00:50:05sémantique et juridique
00:50:06entre la notion
00:50:07de génocide
00:50:08et de crime
00:50:09contre l'humanité
00:50:10à partir du crime
00:50:12de guerre
00:50:12pour autant
00:50:13Raphaël Lemkin
00:50:15l'idée
00:50:16a du mal à passer
00:50:17je crois même
00:50:17que ça remonte
00:50:18au président Roosevelt
00:50:19qui est interpellé
00:50:20on a du mal à admettre
00:50:22on a du mal à concevoir
00:50:23on se dit
00:50:23c'est pas possible
00:50:24que ça en soit là
00:50:25ou c'est parce qu'on a peur
00:50:26de ce que ça peut signifier
00:50:28peut-être oui
00:50:31parce que vous savez
00:50:32le professeur Lombois
00:50:33qui est un professeur
00:50:35de droit pénal
00:50:36disait
00:50:37écrivait dans son manuel
00:50:38le souverain
00:50:39c'est celui
00:50:40qu'on ne contraint pas
00:50:41et tous ces souverains
00:50:42ils veulent bien
00:50:43finir les autres
00:50:44mais ils ne veulent peut-être pas
00:50:46qu'eux-mêmes
00:50:47soient traînés
00:50:48devant les juges
00:50:49si quelque chose
00:50:51était à leur reprocher
00:50:52donc effectivement
00:50:53Roosevelt considère
00:50:54que c'est trop tôt
00:50:55que ce n'est pas le moment
00:50:56mais malgré tout
00:50:58on est quand même
00:50:59contraint
00:51:00d'adopter
00:51:01une qualification précise
00:51:03pour ce type
00:51:03de criminalité
00:51:05qui comme on l'a dit
00:51:06se situe en marche
00:51:07des hostilités
00:51:07ou au-delà
00:51:08comme vous l'avez précisé
00:51:10pourquoi ?
00:51:11et bien tout simplement
00:51:12alors oui
00:51:12l'idée au départ
00:51:13c'est de tout dire
00:51:14tous tes crimes de guerre
00:51:15qu'importe
00:51:16bon il y a des distinctions
00:51:19en vrac
00:51:20j'allais dire
00:51:20en vrac
00:51:21voilà on va tout mettre en vrac
00:51:23l'essentiel c'est la punition
00:51:24mais en vrac
00:51:25c'est ce qu'on se résout à faire
00:51:26parce que vous savez
00:51:27le droit
00:51:28n'aime pas la rétroactivité
00:51:30la rétroactivité n'existe pas
00:51:32ne doit pas exister
00:51:33Catherine Gréffogel
00:51:34justement
00:51:35est-ce que cette
00:51:37cette prudence
00:51:38cette réticence
00:51:40à utiliser
00:51:41d'emblée
00:51:42dès la guerre
00:51:43dès les années 40-43
00:51:45le terme de génocide
00:51:46est-ce qu'on peut imaginer
00:51:48que ça aurait signifié
00:51:50pour les dirigeants
00:51:51du monde libre
00:51:52qu'ils savaient
00:51:53qu'il se passait
00:51:54des choses terribles
00:51:55à Treblinka
00:51:57à Auschwitz
00:51:58à Dachau
00:51:59à Bergen-Belsen
00:52:00et on sait
00:52:01que rien n'a été fait
00:52:02on a découvert
00:52:04entre guillemets
00:52:05après
00:52:05toute cette horreur
00:52:06est-ce que le fait
00:52:07de reconnaître génocide
00:52:08à l'époque
00:52:08aurait prouvé
00:52:09qu'on aurait pu
00:52:10au moins le dénoncer
00:52:11au moins intervenir
00:52:13au moins le signaler
00:52:13de façon plus véhémente
00:52:15et qu'il y a eu
00:52:16un grand silence
00:52:17jusqu'à 44
00:52:18et là je ne peux pas
00:52:21vous dire finalement
00:52:22comment
00:52:23il n'y a aucune preuve
00:52:24mais c'est curieux
00:52:25cette réticence
00:52:26sur le mot génocide
00:52:27comme si ça allait
00:52:28les engager
00:52:29de façon rétroactive
00:52:30comme vous disiez
00:52:30par rapport
00:52:32à des responsabilités
00:52:33qu'ils n'auraient pas
00:52:33su prendre
00:52:34ou qu'ils n'auraient pas
00:52:35pu prendre
00:52:35peut-être
00:52:37ça j'avoue
00:52:38que je ne me suis pas
00:52:39posé la question
00:52:40à ce niveau-là
00:52:40mais je pense
00:52:41ça reste une énigme
00:52:43quand même
00:52:43on sait qu'il y a des camps
00:52:45il y a des dénégations
00:52:46non c'est pas vrai
00:52:47c'est pas possible
00:52:48ça devient notoriété publique
00:52:49et jusqu'au bout
00:52:50jusqu'à que les soldats
00:52:51anglais, américains
00:52:53et russes
00:52:53aillent dans les camps
00:52:54ça reste quelque chose
00:52:56d'hypothétique
00:52:56pitchy-poy
00:52:57comme on dit
00:52:58à Drancy
00:52:58c'est une hypothèse
00:52:59c'est un monde virtuel
00:53:00officiellement
00:53:03officiellement
00:53:04mais bien sûr
00:53:04mais bien sûr
00:53:05les gens de ce monde
00:53:06le savent très très très bien
00:53:07ils le savent très bien
00:53:08ce qui se passe
00:53:09à ce niveau-là
00:53:10on ne peut pas
00:53:10ne pas le savoir
00:53:11au niveau supérieur
00:53:12de la nation
00:53:13ils le savent
00:53:14alors est-ce que
00:53:15le mot génocide
00:53:16leur aurait fait peur
00:53:18de toute façon
00:53:20peur ou pas peur
00:53:22il y a eu quand même
00:53:22l'adoption
00:53:23de la notion de crime
00:53:24contre l'humanité
00:53:25parce qu'on était
00:53:26contraint de le faire
00:53:27comme je vais vous l'expliquer
00:53:28si vous voulez
00:53:29mais ce n'est sorti
00:53:31qu'en 1945
00:53:32finalement
00:53:33j'allais vous dire
00:53:35après la bataille
00:53:36après la bataille
00:53:38exactement
00:53:38Catherine Grifogel
00:53:40on fait une petite pause
00:53:41on se retrouve
00:53:41dans cet échange
00:53:42passionnant
00:53:42dans quelques instants
00:53:43midi 14h
00:53:47Sud Radio
00:53:48la France
00:53:49dans tous ses états
00:53:50nous sommes avec
00:53:51Catherine Grifogel
00:53:52auteur de
00:53:53génocide
00:53:54le mot
00:53:54la chose
00:53:54d'histoire
00:53:55aux éditions
00:53:56du CR
00:53:57Catherine Grifogel
00:53:58vous écrivez
00:53:58je voudrais saluer
00:53:59la mémoire
00:54:00de Raphaël Lemkin
00:54:01dont l'oeuvre
00:54:01a simplement contribué
00:54:03à l'évolution
00:54:03du droit
00:54:04des infractions
00:54:04internationales
00:54:06et prix de justice
00:54:06il consacra sa vie
00:54:07à une seule idée
00:54:08l'interdiction
00:54:09de la destruction
00:54:10des peuples
00:54:10son autobiographie
00:54:12révèle les difficultés
00:54:13de son combat
00:54:13mais s'il fallait
00:54:14n'en retenir
00:54:15qu'une image
00:54:15ce serait celle
00:54:17du jeune garçon
00:54:17à l'âme poétique
00:54:18idéaliste et sensible
00:54:20qui le conduisait
00:54:21à rêver
00:54:22à un monde
00:54:23plus juste
00:54:23Catherine Grifogel
00:54:25après tous ses constats
00:54:27et ses engagements
00:54:28courageux
00:54:29est-ce que le monde
00:54:30est plus juste
00:54:30aujourd'hui ?
00:54:33Vous savez
00:54:34après la seconde
00:54:35guerre mondiale
00:54:35on avait dit
00:54:36plus jamais ça
00:54:37cela nous a servi
00:54:38de leçon
00:54:39etc
00:54:40mais est-ce qu'on peut
00:54:41le dire aujourd'hui
00:54:42regardez tous les massacres
00:54:43tous les
00:54:44je ne vais pas dire génocides
00:54:46parce que génocides
00:54:47c'est une qualification
00:54:48On va y revenir
00:54:48on va les prendre
00:54:49un par un
00:54:50Catherine Grifogel
00:54:50alors dites-nous
00:54:51justement
00:54:52quels sont aujourd'hui
00:54:53les trois
00:54:54je commence par le terme
00:54:56massacre
00:54:57pour que vous donniez
00:54:57vous le terme
00:54:58les trois grands
00:54:59massacres de l'histoire
00:55:01qui ont été qualifiés
00:55:02officiellement
00:55:03de génocides
00:55:04par les juridictions
00:55:05internationales
00:55:07il y en a trois
00:55:08alors
00:55:09le génocide des juifs
00:55:12durant la seconde guerre mondiale
00:55:13la Shoah
00:55:13donc l'Holocauste
00:55:14on appelle Shoah
00:55:15ou l'Holocauste
00:55:16dans les pays
00:55:16anglo-saxons
00:55:18n'a pas été qualifié
00:55:19génocide
00:55:20à Nuremberg
00:55:22mais a été reconnu
00:55:23comme tel
00:55:23par l'ONU
00:55:25c'est le premier
00:55:25c'est le premier
00:55:26bon il est caractérisé
00:55:27là quand même
00:55:28on est d'accord
00:55:28il n'y a pas de polémique
00:55:31possible
00:55:31à part les révisionnistes
00:55:33à part les révisionnistes
00:55:34c'est incontestable
00:55:35oui exactement
00:55:36je suis d'accord avec vous
00:55:38alors ensuite
00:55:39la convention
00:55:40sur la prévention
00:55:41et la répression
00:55:42du génocide
00:55:42a été adoptée
00:55:43en 1948
00:55:44voilà
00:55:44je disais
00:55:45le 9 décembre
00:55:45c'est ça
00:55:47puisque à Nuremberg
00:55:48bien que Lemkin
00:55:49ait essayé
00:55:50de faire entendre sa voix
00:55:51c'est l'auteur part
00:55:52un autre juriste
00:55:53qui a fait
00:55:55l'auteur part
00:55:57qui a fait prévaloir
00:55:58le cas
00:55:59la formule
00:56:00du crime
00:56:00contre l'humanité
00:56:01donc en 48
00:56:02avec tous les efforts
00:56:03qu'il a multiplié
00:56:04et c'est pour ça
00:56:05que je lui rends hommage
00:56:06d'ailleurs
00:56:06parce qu'il n'avait pas de vie
00:56:08il ne s'est jamais marié
00:56:09il n'a pas eu d'enfant
00:56:09il n'avait même pas de boulot
00:56:11comment dire
00:56:13permanent
00:56:14puisqu'il passait son temps
00:56:15à essayer de convaincre
00:56:16donc en 48
00:56:18la convention
00:56:20sur le génocide
00:56:20est adoptée
00:56:21et
00:56:22pendant
00:56:23longtemps
00:56:24pendant
00:56:25je ne sais pas
00:56:26jusque dans les années 90
00:56:28rien
00:56:29à ce propos
00:56:29rien
00:56:30mais arrive
00:56:31la Yougoslavie
00:56:33et le Rwanda
00:56:33
00:56:34des tribunaux
00:56:35pénaux
00:56:36internationaux
00:56:37spéciaux
00:56:37qu'on appelle
00:56:38ADOC
00:56:38créés spécialement
00:56:39pour les besoins
00:56:42de la cause
00:56:43sont créés
00:56:44juste pour ça
00:56:45vous voyez
00:56:45ils sont spécialement
00:56:46pour le
00:56:47tribunal pénal
00:56:48international
00:56:49pour le Rwanda
00:56:50pour la Yougoslavie
00:56:51ensuite pour le Rwanda
00:56:52et ceux-là
00:56:53ont appliqué
00:56:54la notion de génocide
00:56:55alors justement
00:56:56puisque vous parlez
00:56:57de...
00:56:57alors c'est là où il y a un classement
00:56:58on a le premier classement officiel
00:57:00si je peux m'exprimer ainsi
00:57:01des génocides
00:57:02il y en a trois
00:57:03il y en a trois
00:57:04lesquels se sont
00:57:04donc vous avez dit la Shoah
00:57:05la Shoah
00:57:07nous avons
00:57:08le Srebrenica
00:57:11en ex-Yoslavie
00:57:12et le Rwanda
00:57:13et l'Arménie
00:57:14l'Arménie non
00:57:15si
00:57:16l'Arménie
00:57:17alors
00:57:18vous savez
00:57:18il y a des degrés
00:57:19il y a des niveaux
00:57:20c'est-à-dire que par exemple
00:57:21le génocide arménien
00:57:22c'est un vrai génocide
00:57:24il est contesté
00:57:26par l'état turc
00:57:27bon ça
00:57:27on sait pourquoi
00:57:28c'est une réalité
00:57:29il n'a pas été reconnu
00:57:31par l'ONU
00:57:32justement
00:57:32en raison de ces
00:57:33tiraillements politiques
00:57:34qui font que
00:57:35mais il a été reconnu
00:57:37au niveau régional
00:57:38au niveau national
00:57:39à de très nombreux niveaux
00:57:41je pense pas
00:57:41qu'il y a beaucoup de doutes
00:57:42là-dessus
00:57:43à part en Turquie
00:57:43évidemment
00:57:44donc Arménie
00:57:46le Rwanda
00:57:47là aussi
00:57:48reconnu de façon
00:57:49juridique
00:57:50affirmé
00:57:51même s'il y a
00:57:52peut-être localement
00:57:53des contestations
00:57:55et
00:57:56Srebrenica
00:57:57alors
00:57:57ce n'est pas la totalité
00:57:58du conflit
00:57:59yougoslave
00:58:00c'est
00:58:00le drame de Srebrenica
00:58:02on se souvient
00:58:02du général Mladic
00:58:03isolant
00:58:04les hommes
00:58:05les jeunes hommes
00:58:06à Srebrenica
00:58:06et
00:58:07quelques jours après
00:58:08on retrouve le charnier
00:58:09là il y a eu
00:58:10une démarche
00:58:11pour aller sur le plan juridique
00:58:12il y a volonté
00:58:13d'exterminer
00:58:15une qualité
00:58:16de population précise
00:58:17par rapport
00:58:18à son identité
00:58:19oui c'est ça
00:58:21c'est exactement ça
00:58:22volonté
00:58:23d'éradiquer
00:58:24une partie
00:58:25de la population
00:58:26ils étaient tous musulmans
00:58:27c'était
00:58:27les hommes
00:58:29et des jeunes garçons
00:58:30musulmans
00:58:30qu'on a assassinés
00:58:32à Srebrenica
00:58:32effectivement
00:58:33vous avez besoin
00:58:34de souligner
00:58:34que ce n'est pas
00:58:34tout le conflit
00:58:35ce sont des séquences
00:58:37du conflit
00:58:37les paramètres
00:58:38peuvent être
00:58:39ratios
00:58:40culturels
00:58:41confessionnels
00:58:42politiques
00:58:43quand on voit
00:58:44les génocidaires
00:58:44ils invoquent souvent
00:58:46des motifs différents
00:58:47là en l'occurrence
00:58:48à Srebrenica
00:58:49c'est parce qu'ils sont
00:58:50musulmans
00:58:50ils sont bosniaques
00:58:51musulmans
00:58:52les allemands
00:58:54les nazis
00:58:54c'est parce que
00:58:55c'est là où ça va
00:58:56le plus loin
00:58:57parce que
00:58:57l'être était né
00:58:58juif
00:59:00même nourrisson
00:59:01il va être supprimé
00:59:02là on est dans
00:59:02le génocide caractérisé
00:59:04c'est un
00:59:05c'est un phénomène
00:59:07qui aujourd'hui
00:59:08est rentré
00:59:08dans les consciences
00:59:09du droit
00:59:10où on a encore
00:59:12du mal
00:59:12à le déterminer
00:59:14à l'appliquer
00:59:14du droit
00:59:17parce que
00:59:18tous les juristes
00:59:19sont conscients
00:59:20qu'une situation
00:59:21peut être un génocide
00:59:22où il y a des gens
00:59:23on peut encore vous dire
00:59:24mais non
00:59:25c'est pas tout à fait
00:59:25un génocide
00:59:26c'est un crime de guerre
00:59:27aggravé
00:59:28voyez c'est en train
00:59:30c'est un petit peu
00:59:30ce que l'on est en train
00:59:31de
00:59:31quand on fait
00:59:32l'inventaire
00:59:34des génocides
00:59:35de l'histoire
00:59:35il y en a qui sont
00:59:36soumis à des doutes
00:59:37la Vendée
00:59:37est-ce que ça en est un
00:59:38il y a polémique
00:59:39il y a débat
00:59:40vous vous souvenez
00:59:41parce que vous aviez
00:59:42vous aviez comme moi
00:59:43l'âge
00:59:44on était très jeune
00:59:45le bienfra
00:59:45qui fut un petit génocide
00:59:47une tragédie
00:59:48la Bosnie
00:59:49il y a eu les crimes
00:59:50du stalinisme
00:59:51à un moment donné
00:59:52il peut y avoir
00:59:53un aspect génocidaire
00:59:54dans les liquidations
00:59:55staliniennes
00:59:56sur des dizaines
00:59:57des millions
00:59:57de populations
00:59:58hier quand nous préparions
01:00:00cette émission
01:00:00vous me rappeliez
01:00:01que stalin
01:00:02avait tué plus
01:00:02de gens qu'hitler
01:00:03on ne s'en réjouit pas
01:00:04on ne s'en félicite pas
01:00:05mais c'est un fait
01:00:06mathématique
01:00:07et puis il y a eu
01:00:08le Cambodge
01:00:08quand même
01:00:09Pol Pot avec
01:00:10les Khmer Rouges
01:00:10il y a eu une extermination
01:00:12déterminée
01:00:13d'une population
01:00:14parce qu'elle se trouvait là
01:00:15à ce moment-là
01:00:16de sa propre population
01:00:17est-ce que le terme
01:00:19génocide aujourd'hui
01:00:20peut toucher
01:00:22d'autres cas
01:00:23dans l'histoire
01:00:24qu'on a oublié
01:00:25probablement oui
01:00:28déjà l'ONU a dit
01:00:29l'ONU
01:00:31pardon
01:00:31l'ONU a dit
01:00:33qu'il ne voulait pas
01:00:33se pencher sur les cas
01:00:35du passé
01:00:35d'avant la convention
01:00:36sur le génocide
01:00:37voilà
01:00:37comme ça
01:00:38on vote en touche
01:00:39voilà
01:00:40maintenant on peut
01:00:42toujours discuter
01:00:43c'est vrai que
01:00:44alors le problème
01:00:45également
01:00:45c'est que
01:00:46la définition du génocide
01:00:48est une définition
01:00:49juridique
01:00:50elle est très encadrée
01:00:51par le droit
01:00:52mais le problème
01:00:52c'est que
01:00:54de nombreuses
01:00:54d'autres disciplines
01:00:55se sont emparées
01:00:56de ce concept
01:00:57et l'ont élargie
01:00:58tout à l'heure
01:00:59vous me parliez
01:00:59du génocide culturel
01:01:01bon ben
01:01:02on va parler par exemple
01:01:03de notions voisines
01:01:05genre ethnocide
01:01:06oui
01:01:06ça trouve génocide culturel
01:01:07parce qu'en réalité
01:01:08le génocide culturel
01:01:10était prôné
01:01:11par l'ENKIN
01:01:12il l'aurait voulu
01:01:13mais cela n'a pas
01:01:14été accepté
01:01:14à l'ONU
01:01:15et dans la convention
01:01:16sur la répression
01:01:17et la prévention
01:01:17du génocide
01:01:18n'intègre pas
01:01:19le génocide culturel
01:01:20mais les historiens
01:01:22par exemple
01:01:23de nombreuses historiennes
01:01:24tout à fait respectables
01:01:25ont élargi la notion
01:01:27et alors là
01:01:27c'est le problème
01:01:29me semble-t-il
01:01:32on peut y mettre
01:01:33de tout dedans
01:01:33quand le président de la république
01:01:35dit que le colonialisme
01:01:36est un crime
01:01:37contre l'humanité
01:01:38il va un petit peu loin
01:01:40en tout cas
01:01:42en termes de droit
01:01:42je trouve
01:01:45il faut connaître
01:01:46les définitions
01:01:47écoutez
01:01:47comme je le dis toujours
01:01:49qualifier un crime
01:01:50de génocide
01:01:51n'est pas une opinion
01:01:52ni même une posture morale
01:01:54comme on la trouve
01:01:55souvent aujourd'hui
01:01:56c'est tout simplement
01:01:57le résultat
01:01:58d'une analyse
01:01:59basée sur le droit
01:02:00et vous le savez
01:02:03on en a discuté hier
01:02:04ce mot
01:02:05est entré
01:02:06dans le langage courant
01:02:07pour certains
01:02:07c'est même
01:02:08un élément de langage
01:02:09on le martèle
01:02:10on l'assène
01:02:11toute la journée
01:02:11et d'ailleurs
01:02:13je le regrette
01:02:16je le déplore
01:02:16parce que
01:02:17si vous voulez
01:02:18c'est la situation
01:02:19de fait
01:02:20qui a établi
01:02:22une espèce
01:02:22de gradation
01:02:23entre les infractions
01:02:24internationales
01:02:25c'est-à-dire
01:02:25crime de guerre
01:02:26crime contre l'humanité
01:02:27génocide
01:02:27évidemment
01:02:28en tête
01:02:29le génocide
01:02:30alors que
01:02:31cette gradation
01:02:32n'existe pas
01:02:33en droit
01:02:33on va partir
01:02:34des faits
01:02:35admettons
01:02:36comme vous le disiez
01:02:36tout à l'heure
01:02:37tenez
01:02:37un massacre
01:02:38une fosse commune
01:02:39pleine de corps
01:02:39horrible
01:02:41c'est horrible
01:02:41on peut qualifier
01:02:43cela de crime de guerre
01:02:44on peut le qualifier
01:02:45de crime contre l'humanité
01:02:46on peut le qualifier
01:02:47de génocide
01:02:48vous voyez
01:02:49cela peut être
01:02:50bien sûr
01:02:51simplement
01:02:53dans l'imaginaire
01:02:55collectif
01:02:55le mot de génocide
01:02:57est devenu
01:02:58un marqueur
01:03:02c'est un superlatif
01:03:03idéologique
01:03:03qui sert
01:03:05certaines analyses
01:03:07qui sont orientées
01:03:07on en est bien d'accord
01:03:08on va aborder d'ailleurs
01:03:10on va à le sujet
01:03:11de l'actualité
01:03:12qui est le Proche-Orient
01:03:13dans quelques instants
01:03:14on fait une pause
01:03:15Catherine Graffogel
01:03:16et on vous retrouve
01:03:18pour la suite
01:03:19je rappelle le titre
01:03:20de votre livre
01:03:20le génocide
01:03:22le mot
01:03:22la chose d'histoire
01:03:23aux éditions du Cerf
01:03:24midi 14h
01:03:27Sud Radio
01:03:28la France
01:03:29dans tous ses états
01:03:30nous sommes toujours
01:03:31avec Catherine Graffogel
01:03:32auteure de génocide
01:03:34le mot la chose
01:03:35l'histoire
01:03:35aux éditions du Cerf
01:03:36je rappelle aux auditeurs
01:03:37de Sud Radio
01:03:38qu'ils peuvent intervenir
01:03:39quand ils le veulent
01:03:40pour participer
01:03:41à ce débat
01:03:42passionnant et instructif
01:03:43en faisant le 0-826-300-300-0-826-300-300
01:03:49Catherine Graffogel
01:03:52l'acte de naissance du génocide
01:03:55la résolution 96 du 12 du 11 décembre 1946
01:03:59parle d'un refus de l'existence
01:04:04à des groupes humains entiers
01:04:05comme l'homicide
01:04:07et le refus du droit à l'existence
01:04:09de l'individu
01:04:10on peut faire une corrélation
01:04:11entre
01:04:12voilà
01:04:12refus à des groupes humains entiers
01:04:13homicide
01:04:14refus de l'existence
01:04:16à un être humain
01:04:16unique
01:04:17est-ce qu'il y a une nuance juridique ?
01:04:21alors
01:04:21en droit oui
01:04:22puisque
01:04:22dans le premier cas
01:04:24lorsqu'il s'agit de groupes
01:04:25lorsque les groupes
01:04:25est visé
01:04:26c'est le génocide
01:04:27alors que dans
01:04:28lorsque l'individu
01:04:30est visé
01:04:31pas le groupe
01:04:32mais
01:04:32je vais vous dire après
01:04:34que pour moi
01:04:35ça revient plus ou moins au même
01:04:36lorsque l'individu
01:04:38simplement est visé
01:04:39c'est le crime
01:04:40contre l'humanité
01:04:41vous voyez ?
01:04:43bien sûr
01:04:43pour moi c'est la même chose
01:04:46à quel moment
01:04:47à quel moment
01:04:48apparaît la nuance ?
01:04:50il y a un juriste précis
01:04:51qui dit
01:04:52attention
01:04:52au départ
01:04:53c'est le crime
01:04:54contre l'humanité
01:04:55le génocide
01:04:56est une fraction
01:04:57est un instant
01:04:58du crime
01:04:58contre l'humanité
01:04:59où ce sont
01:05:00deux paramètres différents
01:05:01au départ
01:05:03ce sont deux paramètres
01:05:04différents
01:05:04je reviens à Nuremberg
01:05:05comme on disait tout à l'heure
01:05:07les deux juristes
01:05:08les deux sont juifs
01:05:09les deux sont polonais
01:05:10les deux sont de la ville
01:05:12de Lvov
01:05:12en Pologne
01:05:13et
01:05:14Ersch
01:05:15l'auteur
01:05:16dont nous parlions tout à l'heure
01:05:18lui est à Londres
01:05:19il est un professeur
01:05:20de droit
01:05:21écouté
01:05:21etc
01:05:22et
01:05:22il y a de l'autre côté
01:05:24Lemkin
01:05:24qui lui
01:05:25est aux Etats-Unis
01:05:26alors Lemkin
01:05:27lui a toujours voulu
01:05:28défendre les groupes
01:05:30donc lui
01:05:30fait valoir
01:05:31la défense
01:05:32des groupes
01:05:33le groupe
01:05:34que caractérise
01:05:36son ethnie
01:05:37cité
01:05:37sa religion
01:05:38sa race
01:05:38etc
01:05:39tandis que
01:05:40l'auteur part
01:05:41les deux veulent faire évoluer
01:05:43le droit international
01:05:44qui
01:05:44en est assez balbutiement
01:05:46il n'est pas très évolué
01:05:47à cette époque-là
01:05:48et
01:05:49lui
01:05:50veut mettre
01:05:51les droits humains
01:05:52au cœur
01:05:53du nouvel ordre international
01:05:54qui se crée
01:05:55qu'on veut créer
01:05:56et qui commence d'ailleurs
01:05:57à Nuremberg
01:05:57on peut dire
01:05:58et
01:05:59voilà
01:06:00alors
01:06:00donc
01:06:02c'est le crime
01:06:03contre l'humanité
01:06:04qu'il a emporté
01:06:04à Nuremberg
01:06:06c'est
01:06:06la défense
01:06:07des droits
01:06:08fondamentaux
01:06:09humains
01:06:09des individus
01:06:11que l'on veut placer
01:06:12donc au centre
01:06:12du droit international
01:06:14pour leur protection
01:06:15sa protection
01:06:16alors que
01:06:17Lemkin
01:06:17lui
01:06:18vise les groupes
01:06:20mais moi
01:06:20allez-y
01:06:22non non
01:06:23j'allais vous dire
01:06:24nous allons approcher
01:06:24justement
01:06:25et on y vient tout doucement
01:06:26la situation
01:06:27au Proche-Orient
01:06:29à Gaza
01:06:29nous écoutons d'abord
01:06:30Elie Barnavi
01:06:32qui fut ambassadeur
01:06:33d'Israël en France
01:06:33et si on n'arrête pas
01:06:36si
01:06:37ceux qui peuvent
01:06:39l'arrêter
01:06:39ne l'arrêtent pas
01:06:40on continuera comme ça
01:06:42jusqu'il ne reste plus rien
01:06:43à Gaza
01:06:44à ce moment-là
01:06:45il pourra dire
01:06:45que la victoire totale
01:06:47qui nous promet
01:06:47depuis le début de l'opération
01:06:49est enfin
01:06:50atteinte
01:06:51et
01:06:51on se sera rendu coupable
01:06:53d'un crime de guerre
01:06:55d'un crime
01:06:55de contre-humanité
01:06:56massif
01:06:57il utilise
01:06:59Elie Barnavi
01:06:59bon
01:07:00insoupçonnable
01:07:01ambassadeur d'Israël
01:07:02haute figure
01:07:03intellectuelle de gauche
01:07:04professeur d'histoire
01:07:05j'imagine que pour lui
01:07:07ça doit être
01:07:08difficile à prononcer
01:07:09il dit voilà
01:07:10crime de guerre
01:07:11et on est dans
01:07:12le crime
01:07:13contre l'humanité
01:07:15massif
01:07:16est-ce qu'à Gaza
01:07:17aujourd'hui
01:07:18vous qui avez
01:07:19j'allais dire
01:07:20planché
01:07:20de façon
01:07:21j'allais dire
01:07:22exemplaire
01:07:23sur ce sujet
01:07:25sur ce concept
01:07:26est-ce qu'il y a
01:07:27crime contre l'humanité
01:07:28à Gaza
01:07:28aujourd'hui
01:07:29à vos yeux
01:07:29c'est difficile à dire
01:07:33vous savez que la cour pénale internationale a été saisie
01:07:37enfin lancer pardon un mandat d'arrêt
01:07:39contre
01:07:39Netanyahou
01:07:41après là
01:07:42donc attendons ce qu'elle va dire
01:07:44déjà
01:07:45ils ne sont pas poursuivis pour génocide
01:07:47ils sont poursuivis uniquement pour crime de guerre
01:07:48et crime contre l'humanité
01:07:49alors
01:07:51c'est très difficile
01:07:52alors
01:07:53seulement
01:07:54et peut-être pas le terme
01:07:54seulement
01:07:55crime contre l'humanité
01:07:56le crime contre l'humanité
01:07:58il est quand même aussi grave
01:07:59que les génocides
01:08:00il en est une variante
01:08:02si je puis dire
01:08:02moi je trouve
01:08:04et comme le crime de guerre
01:08:05oui
01:08:05comme le crime de guerre
01:08:06bien sûr
01:08:06mais
01:08:07les trois sont
01:08:09tout aussi graves
01:08:10il n'y a pas de gradation
01:08:11je vous l'ai dit
01:08:12alors
01:08:12qu'est-ce qui se passe là-bas
01:08:14vous savez
01:08:14comme on le disait hier
01:08:17aucune guerre n'est propre
01:08:18il y a toujours des débordements
01:08:19il y a toujours des gens
01:08:20qui parlent à tort et à travers
01:08:22on a accusé
01:08:23certains dirigeants politiques
01:08:25de dire des insanités
01:08:28des trucs abjects
01:08:29peut-être que
01:08:30certaines compagnies
01:08:32de soldats
01:08:34certains soldats
01:08:36se sont mal comportés
01:08:37dans l'armée de Tsa
01:08:37l'est-ce que je sais
01:08:38bon
01:08:39vous savez
01:08:39c'est tellement compliqué
01:08:41ces trucs-là
01:08:42alors il se peut effectivement
01:08:43qu'il y ait eu
01:08:44quelques crimes contre l'humanité
01:08:45des crimes de guerre
01:08:46il se peut
01:08:47moi vous savez
01:08:48je dis toujours
01:08:48il n'y a pas de génocide
01:08:49il n'y a pas de génocide
01:08:51et alors
01:08:51mais ça ne veut pas dire
01:08:52que tout va bien
01:08:53ça ne veut pas dire
01:08:55que ce qui s'est passé là-bas
01:08:56est parfait
01:08:56la situation est horrible
01:08:59elle est désastreuse
01:09:00elle est catastrophique
01:09:02alors
01:09:03attendons de voir
01:09:04ce que va en dire
01:09:04la Cour pénale internationale
01:09:06je vous le dis
01:09:07voilà
01:09:08et il se peut
01:09:09effectivement
01:09:09qu'il y ait eu
01:09:10quelques
01:09:11sexes de guerre
01:09:13effectivement
01:09:13ceux qui sont hostiles
01:09:15dans les commentateurs
01:09:16et les observateurs
01:09:17les responsables politiques
01:09:18ceux qui sont hostiles
01:09:19à la reconnaissance
01:09:20d'un génocide
01:09:21aujourd'hui à Gaza
01:09:22en Palestine
01:09:22part du principe
01:09:23que s'il y avait génocide
01:09:24vu la puissance de feu
01:09:26de Tsa
01:09:27l'armée israélienne
01:09:28la Palestine
01:09:30aurait pu être éradiquée
01:09:31s'il y avait une volonté
01:09:32de l'état d'Israël
01:09:33du gouvernement israélien
01:09:34de procéder à un génocide
01:09:36la Cisjordanie
01:09:39aurait été touchée
01:09:39d'autres populations
01:09:40palestiniennes
01:09:41auraient été touchées
01:09:41et la situation
01:09:42pourrait être encore pire
01:09:44que ce qu'elle est
01:09:45pour autant
01:09:46il y a de la part
01:09:47de l'état-major
01:09:48de Tsa
01:09:49et certainement
01:09:50dans l'intention
01:09:51de Netanyahou
01:09:53la volonté
01:09:54de éradiquer Gaza
01:09:55il le formule presque
01:09:57en disant
01:09:57on va nettoyer
01:09:58alors il n'y a pas
01:09:59le mot nettoyage éthique
01:10:00il n'y a pas
01:10:01le mot
01:10:02on va débarrasser
01:10:04totalement la Palestine
01:10:05en tout cas
01:10:06la bande de Gaza
01:10:07des Palestiniens
01:10:09il cible bien le Hamas
01:10:10à un moment donné
01:10:11vous êtes d'accord
01:10:12Catherine Raffogel
01:10:12et vous êtes une universitaire
01:10:13vous êtes précise
01:10:14la nuance quelquefois
01:10:16est très ténue
01:10:16et on voit bien
01:10:17que sur le terrain
01:10:18il y a eu des actes
01:10:19qui dépassaient
01:10:20le crime de guerre
01:10:21qui allaient à un moment donné
01:10:22contre un crime
01:10:22contre l'humanité
01:10:23des enfants affamés
01:10:24des hôpitaux bombardés
01:10:25même si ensuite
01:10:26on pouvait dire
01:10:26oui mais ça cachait
01:10:27à un moment donné
01:10:28des armes
01:10:29ou un centre opérationnel
01:10:30du Hamas
01:10:31l'armée israélienne
01:10:33en tant qu'armée israélienne
01:10:35vu l'histoire d'Israël
01:10:36vous comprenez
01:10:36que ça a pu interpeller
01:10:37certaines personnes
01:10:39quand on voit
01:10:39la violence
01:10:40de cette répression
01:10:41et les atrocités
01:10:42qui s'y sont commises
01:10:43je comprends tout à fait
01:10:46ce que veut éradiquer
01:10:48Netanyahou
01:10:49son gouvernement
01:10:49et Israël
01:10:51c'est le Hamas
01:10:52c'est pas les palestiniens
01:10:53d'ailleurs
01:10:54si vous avez été en Israël
01:10:55vous même
01:10:55moi je suis allée
01:10:56quelques fois
01:10:57vous aussi je crois
01:10:58vous avez vu un apartheid
01:11:00il y a plein de palestiniens
01:11:01qui travaillent
01:11:02qui sont chauffeurs de taxi
01:11:03qui ont des plages à eux
01:11:04qui agissent
01:11:05qui travaillent
01:11:05bon ça
01:11:05ça s'appelle pas un génocide
01:11:07la population de Gaza
01:11:09a doublé
01:11:11triplé
01:11:11en quelques années
01:11:13ça s'appelle pas non plus
01:11:14un génocide
01:11:15on appelle pas non plus
01:11:16génocide
01:11:16le fait de dire
01:11:18que si demain
01:11:19vous rendez les otages
01:11:20la guerre s'arrête
01:11:21immédiatement
01:11:21bon
01:11:22ce que veut faire
01:11:23le gouvernement israélien
01:11:25il veut éradiquer
01:11:26le Hamas
01:11:27qui est un danger
01:11:27qui est un malheur
01:11:29non seulement pour
01:11:29Israël
01:11:31et ses habitants
01:11:31mais aussi pour les palestiniens
01:11:33qui sont vraiment
01:11:34des victimes
01:11:35de ce groupuscule terroriste
01:11:37dont certains
01:11:37continuent à considérer
01:11:38en France
01:11:39que c'est un mouvement
01:11:39de résistance
01:11:40je le rappelle au passage
01:11:41je vous avoue
01:11:42que ça me choque
01:11:44un petit peu quand même
01:11:45et certainement
01:11:46enfin
01:11:47je pense beaucoup
01:11:48des auditeurs
01:11:49seront choqués
01:11:50comment peut-on dire
01:11:51que ce sont des résistants
01:11:52enfin comment peut-on
01:11:53ils disent ça
01:11:54pour écarter
01:11:56la qualification
01:11:57de terroriste
01:11:58mais ce sont des terroristes
01:12:00il n'y a qu'à voir
01:12:00ce qu'ils ont fait
01:12:01le 7 octobre
01:12:02alors j'allais y venir
01:12:03le 7 octobre
01:12:04la plus terrible
01:12:06abomination
01:12:07perpétrée
01:12:08contre des juifs
01:12:09depuis la Shoah
01:12:10on va épargner
01:12:11les détails
01:12:12mais nous savons
01:12:13au-delà peut-être
01:12:14de certains faits
01:12:15qui ne se sont pas produits
01:12:16mais en tout cas
01:12:16c'est un massacre caractérisé
01:12:18on est bien là
01:12:19dans le crime
01:12:20contre l'humanité
01:12:20les militants du Hamas
01:12:22qui se sont introduits
01:12:23dans ces kibbutz
01:12:24sont allés
01:12:25tuer du juif
01:12:26parce qu'ils étaient
01:12:27nés juifs
01:12:29on est bien d'accord
01:12:30alors on me dit
01:12:31oui c'est une opération
01:12:32de vengeance
01:12:32c'est une opération militaire
01:12:34il s'avère que sur la forme
01:12:35c'est une opération
01:12:36de vengeance militaire
01:12:37dans le fond
01:12:38les atrocités
01:12:39qui sont commises
01:12:40et on a les exemples
01:12:41et ensuite
01:12:42les prises d'otages
01:12:43on est quand même
01:12:44dans du crime
01:12:44de l'humanité
01:12:45caractérisé
01:12:46c'est important à reconnaître
01:12:48moi je dirais même
01:12:49qu'on va là jusqu'à un génocide
01:12:50alors voilà
01:12:51est-ce qu'on est au génocide
01:12:53oui parce que
01:12:54si vous voulez
01:12:55quand le Hamas
01:12:56je n'ai pas regardé les films
01:12:57c'était trop horrible
01:12:58je ne peux pas regarder
01:12:58qui ont été faits
01:13:00par les gens du Hamas
01:13:01eux-mêmes
01:13:01eux-mêmes
01:13:01travail bien fait
01:13:03comme un trophée
01:13:04ils les ont montrés
01:13:05comme des trophées
01:13:06mais je sais qu'ils ne disaient pas
01:13:08on veut
01:13:09vous parlez de vengeance
01:13:10on va tuer les israéliens
01:13:12qui nous
01:13:12comme s'ils étaient des occupants
01:13:14voyez comment tuerait
01:13:15une population occupante
01:13:16non ils ont dit
01:13:17on va tuer les juifs
01:13:18et on sait très bien
01:13:20que dans les statues du Hamas
01:13:21c'est un but du Hamas
01:13:25que d'éradiquer Israël
01:13:27et tous les juifs
01:13:28de la terre
01:13:28je ne sais pas comment
01:13:29on peut y arriver
01:13:30j'espère que non
01:13:31mais vous voyez
01:13:32c'est leur but
01:13:33les juifs
01:13:34ce n'est pas les israéliens
01:13:35ce n'est pas pareil
01:13:35alors là
01:13:36j'irai jusqu'à dire
01:13:37que c'est un génocide
01:13:38par contre
01:13:39on a parlé d'actes
01:13:41particulièrement
01:13:42horribles
01:13:44oui crueils
01:13:44alors la cruauté
01:13:47plus ou moins grande
01:13:48d'un acte
01:13:49n'en fait pas
01:13:49c'est pas ça le critère
01:13:51de distinction
01:13:51ça n'en fait pas
01:13:52un crime contre l'humanité
01:13:53plutôt qu'un crime de guerre
01:13:54ou quoi
01:13:54je vous l'ai dit
01:13:55la nuance est autre
01:13:58la nuance est autre
01:13:59elle n'est pas là
01:14:00elle est dans l'intention
01:14:01je l'ai déjà expliqué
01:14:03c'est l'intention
01:14:03et l'intention du Hamas
01:14:04ils ne s'en sont pas cachés
01:14:05ils l'ont clamé
01:14:07ils le disent régulièrement
01:14:08c'est de détruire
01:14:09le peuple juif
01:14:10ils n'en veulent pas
01:14:10c'est la même chose
01:14:11il y a eu dans toutes les guerres
01:14:14alors si on monte dans l'histoire
01:14:16autres les tragédies
01:14:17du Moyen-Âge
01:14:18la conquête romaine
01:14:19par Jules César
01:14:21on parle presque
01:14:22d'un million de morts
01:14:23on passe des villages entiers
01:14:25par les armes
01:14:27l'ouvoie dans le Palatina
01:14:29les dragonnades
01:14:30et j'en passe
01:14:31et l'inquisition
01:14:32c'est une tragédie absolue
01:14:34la guerre d'Algérie
01:14:35il y a des témoignages
01:14:37avec des polémiques
01:14:38sur est-ce que
01:14:38certains commentateurs
01:14:39ont dit
01:14:40il y a eu des orados
01:14:40sur glane
01:14:41en Algérie
01:14:42il peut y avoir
01:14:44des crimes contre l'humanité
01:14:45au-delà du crime de guerre
01:14:47dans certaines situations
01:14:48spécifiques
01:14:48on est d'accord ?
01:14:50un peu
01:14:50un peu
01:14:50alors que la remulation
01:14:52qui a été
01:14:54malmenée ainsi
01:14:55je dis malmenée
01:14:56parce qu'il y a plusieurs façons
01:14:57de venir
01:14:57oui j'entends bien
01:14:58à condition qu'elle participe
01:15:01à un groupe précis
01:15:02et que ce soit
01:15:02ce groupe précis là
01:15:03qui soit visé
01:15:04vous voyez par exemple
01:15:05la Srebrenica
01:15:06on visait
01:15:06les musulmans
01:15:07alors qu'à vu qu'au Var
01:15:09où il y a eu aussi
01:15:10des événements de ce genre
01:15:12on a exterminé
01:15:13tous les gens
01:15:13qui étaient dans un hôpital
01:15:15qui s'étaient réfugiés là
01:15:16ben c'était
01:15:17je n'y vois pas
01:15:18et ça n'a pas été d'ailleurs
01:15:19reconnu comme génocide
01:15:20parce que
01:15:21bon
01:15:22c'était
01:15:24j'y vais rien créer
01:15:26d'ailleurs ça a été jugé
01:15:26comme crime de guerre
01:15:27vous voyez malheureusement
01:15:28les pertes et profits
01:15:30liés à la guerre
01:15:33c'est tout aussi horrible
01:15:35vous voyez
01:15:35mais un groupe particulier
01:15:37n'était pas visé
01:15:39Catherine Grinfogel
01:15:40on remarque
01:15:41une pause
01:15:42et nous poursuivons
01:15:43cet échange
01:15:44très très très instructif
01:15:47dans quelques instants
01:15:47midi 14h
01:15:49Sud Radio
01:15:50la France dans tous ses états
01:15:52dernière ligne droite
01:15:53de cet entretien
01:15:54sur le génocide
01:15:55avec Catherine Grinfogel
01:15:58je vous rappelle
01:15:59chers auditeurs
01:15:59de Sud Radio
01:16:00que vous pouvez nous joindre
01:16:01au 0 826 300 300
01:16:03pour intervenir
01:16:04vos avis seront reçus
01:16:06avec beaucoup
01:16:06beaucoup d'intérêt
01:16:07Catherine Grinfogel
01:16:09vous dites
01:16:09une vision du génocide
01:16:11qui dépasse
01:16:12la notion juridique
01:16:13qui trop embrasse
01:16:15mal étreint
01:16:15le fait se vérifie
01:16:17il n'est de jour
01:16:18qui passe
01:16:19sans que le mot génocide
01:16:20ne soit brandi
01:16:21par des ignorants
01:16:22à l'indignation facile
01:16:23davantage préoccupé
01:16:25d'arrière-pensées
01:16:26électoralistes
01:16:26de jugements moraux
01:16:28et d'opprobre
01:16:29à jeter
01:16:29sur les uns
01:16:30et sur les autres
01:16:31que la réalité objective
01:16:33mesurée à l'aune
01:16:34de la législation
01:16:35bâtie autour
01:16:37du génocide
01:16:38vous avez
01:16:39l'impression
01:16:41d'exprimer
01:16:41un ras-le-bol
01:16:42de ce galvaudage
01:16:43du terme génocide
01:16:44par des gens
01:16:45qui le récupèrent
01:16:46à des fins idéologiques
01:16:47alors que ça ne correspond
01:16:48pas à la réalité
01:16:49vous parlez
01:16:50d'un France insoumise
01:16:51en particulier
01:16:51ça peut s'étendre
01:16:53à d'autres personnes aussi
01:16:54on entend ça
01:16:56toute la journée
01:16:57certaines factions
01:16:58politiques
01:16:58d'extrême-gauche
01:16:59en font un élément
01:17:00de langage
01:17:01il n'y a pas
01:17:02une phrase
01:17:03il n'y a pas
01:17:03une conversation
01:17:04sans qu'on vienne
01:17:05nous brandir
01:17:06le terme de génocide
01:17:07alors déjà
01:17:08ce qui me choque
01:17:09c'est que
01:17:10des massacres
01:17:13des situations
01:17:14horribles
01:17:14de guerre
01:17:15qui durent
01:17:16depuis même
01:17:16parfois des années
01:17:17il y en a plein
01:17:18en ce moment
01:17:19dans le monde entier
01:17:20tenait le Soudan
01:17:21partout
01:17:21quand de temps en temps
01:17:22on voit des articles
01:17:23dans les journaux
01:17:23la guerre oubliée
01:17:25vous voyez
01:17:25combien il y a de morts
01:17:26on parle
01:17:28pourquoi
01:17:28pourquoi la guerre oubliée
01:17:29parce que
01:17:30personne n'en parle
01:17:31vous voyez
01:17:32ces gens qui sont
01:17:32tellement indignés
01:17:33pourquoi ils sont indignés
01:17:34par ce qui se passe
01:17:36à Gaza
01:17:36et en Israël
01:17:37et qu'on ne dit
01:17:38jamais rien
01:17:39sur ce qui se passe
01:17:39ailleurs
01:17:40au Soudan
01:17:40en Irak
01:17:42dans le Haut-Karabakh
01:17:43les Arméniens
01:17:43ont été obligés
01:17:44de partir de l'Azerbaïdjan
01:17:45c'est bien ça
01:17:46on n'en parle pas
01:17:47ça passe
01:17:48aux pertes et profits
01:17:50de l'histoire
01:17:51vous voyez
01:17:51et c'est ça qui me choque
01:17:53parce que si on en vit
01:17:54pourquoi pas
01:17:54on peut être indigné
01:17:56par ce qu'il se passe
01:17:57alors
01:17:57ce qui m'ennuie aussi
01:17:59vous voyez
01:18:01quand on parle
01:18:02vous me parlez tout à l'heure
01:18:03de ce qui se passe
01:18:04à Gaza
01:18:05etc
01:18:05est-ce que
01:18:06l'information
01:18:08comment
01:18:08reçoit-on l'information
01:18:10vous savez que
01:18:11Raphaël Aintovan
01:18:12il a été
01:18:13comment dire
01:18:16il a été massacré
01:18:18médiatiquement
01:18:18parce qu'il avait
01:18:19et menacé
01:18:20et menacé
01:18:21parce qu'il avait eu
01:18:22le malheur de dire
01:18:23que les seuls journalistes
01:18:24admis à Gaza
01:18:25les seuls journalistes
01:18:26qui vont à Gaza
01:18:27sont ceux qui sont
01:18:28validés par l'armée israélienne
01:18:31validés par le Hamas
01:18:33ils sont validés par le Hamas
01:18:36ils vont dire
01:18:37c'était la définition
01:18:38de l'armée israélienne
01:18:39qui disait
01:18:40les seuls journalistes
01:18:41ce sont ceux
01:18:41que le Hamas autorise
01:18:42c'est pour ça
01:18:42que la polémique
01:18:43est sortie
01:18:44il a repris
01:18:44les termes de Tsaal
01:18:45alors où est
01:18:48le vrai
01:18:49du faux
01:18:50c'est très compliqué
01:18:51c'est pour ça que
01:18:51je préfère attendre
01:18:53que se prononcent
01:18:54les juridictions
01:18:55que tous les faits
01:18:57soient amenés
01:18:58au grand jour
01:18:58et que l'on voit
01:18:59mais c'est sûr
01:19:00que ce qui se passe là-bas
01:19:01c'est trop
01:19:02c'est certain
01:19:03c'est trop
01:19:03c'est trop
01:19:04il y a un paradoxe
01:19:06dans l'histoire
01:19:06les guerres de religion
01:19:08en France
01:19:08qui ont été
01:19:09une violence
01:19:11absolument
01:19:11épouvantable
01:19:13au sein
01:19:14d'une même famille
01:19:15confessionnelle
01:19:16c'était au nom
01:19:16des évangiles
01:19:17que les protestants
01:19:18et les catholiques
01:19:20se sont massacrés
01:19:21au point de créer
01:19:22vous disent
01:19:22les historiens
01:19:23et les sociologues
01:19:24une césure
01:19:25dans la société française
01:19:26qui fait que l'autre
01:19:27est un salaud
01:19:29on dénigre
01:19:30et on disqualifie
01:19:31l'opposant politique
01:19:32sur la base
01:19:33des haines
01:19:34engendrait probablement
01:19:35dans les mentalités
01:19:36et dans les consciences
01:19:36au moment
01:19:37des guerres de religion françaises
01:19:40voyez au 16ème siècle
01:19:41aujourd'hui
01:19:41vous faites un constat
01:19:43assez pessimiste
01:19:44j'allais dire
01:19:45des crimes contre l'humanité
01:19:46des génocides
01:19:47on les connaît
01:19:48on les a pointés
01:19:49on les a désignés
01:19:50alors ensuite
01:19:50il y a des nuances
01:19:51est-ce qu'il y a des états
01:19:52de gravité
01:19:53vous dites qu'il y a
01:19:54une impuissance
01:19:55de la communauté internationale
01:19:56vous voulez dire quoi
01:19:57que les armes juridiques
01:19:58que l'on a
01:19:59les instances
01:20:00qui ont été créées
01:20:00ne suffisent pas
01:20:02à dissuader
01:20:02ou à éradiquer
01:20:04la possibilité
01:20:04qu'il y ait génocides
01:20:05et crimes contre l'humanité
01:20:06ben non oui
01:20:08c'est ce que je dis
01:20:09effectivement
01:20:09parce que
01:20:10nous avons les armes
01:20:11donc en faut-il
01:20:12vouloir les utiliser
01:20:13et malheureusement
01:20:15des préoccupations
01:20:19de politique internationale
01:20:21des pressions
01:20:23font que
01:20:25certains génocides
01:20:26ou certains actes
01:20:28qu'il faudrait
01:20:29normalement
01:20:30sanctionner
01:20:31qu'il faudrait punir
01:20:32et bien ne le sont pas
01:20:34parce que
01:20:35voilà
01:20:36la politique
01:20:37l'emporte sur le juridique
01:20:38nous avons les armes
01:20:40vous voyez
01:20:40donc je suis pessimiste
01:20:42et optimiste à la fois
01:20:43parce qu'il y a
01:20:43c'est déjà beau
01:20:44d'avoir ces armes
01:20:45on a une cour pénale
01:20:46internationale permanente
01:20:47c'est formidable
01:20:48vous savez
01:20:49il suffit de se rappeler
01:20:50le temps où on n'en avait pas
01:20:51vous parliez tout à l'heure
01:20:52des guerres de religion
01:20:54de César
01:20:54on est monté à loin
01:20:55il suffit de lire la Bible
01:20:56pour voir qu'à chaque page
01:20:57nous avons des montants
01:20:59l'Holocauste est un terme biblique
01:21:00l'Holocauste est un terme biblique
01:21:01exactement
01:21:03mais tout ça pour vous dire
01:21:04qu'à l'époque
01:21:05c'était presque valorisant
01:21:08on gagnait des territoires
01:21:10on gagnait des populations
01:21:11vous voyez
01:21:12mais est arrivé un moment
01:21:14où on s'est aperçu
01:21:15que ça ne pouvait plus passer
01:21:17aux pertes et profits
01:21:17de la vie internationale
01:21:18qu'il fallait punir
01:21:20qu'on ne pouvait plus supporter
01:21:21d'ailleurs déjà
01:21:23au Moyen-Âge
01:21:24saint Thomas d'Aquin
01:21:25prenait l'intervention
01:21:27pour cause d'humanité
01:21:28il faut intervenir
01:21:29comme le prince
01:21:30il a inventé l'ingérence
01:21:32c'est saint Thomas d'Aquin
01:21:33qui a inventé
01:21:33le concept d'ingérence
01:21:34au XIIIe siècle
01:21:35il a inventé
01:21:35le concept d'ingérence
01:21:37alors ça marche
01:21:38sans plus
01:21:39vous voyez
01:21:40toujours pareil
01:21:41vous verrez
01:21:43vous avez vu mon livre
01:21:44vous avez vu que
01:21:45par exemple
01:21:46au Rwanda
01:21:46on savait très bien
01:21:47ce qui se passait
01:21:47oui tout à fait
01:21:48il y a déjà
01:21:50les forces de l'ONU
01:21:51on n'a rien dit
01:21:51on n'a rien fait
01:21:52très souvent on sait
01:21:54mais on n'agit pas
01:21:55pourquoi
01:21:55parce qu'il y a aussi
01:21:56des impératifs
01:22:00de type économique
01:22:01ça nous intéresse
01:22:01on s'en fiche
01:22:02disons qu'on a
01:22:03la gérance
01:22:04à géométrie variable
01:22:05en fonction
01:22:07des intérêts
01:22:07et des enjeux
01:22:08géopolitiques
01:22:09il y a des endroits
01:22:10où on ne va pas oser
01:22:11le définir
01:22:12comme tel
01:22:13je prends l'affaire
01:22:15Alimi
01:22:15ce jeune homme
01:22:16qui a été
01:22:16torturé à mort
01:22:17est-ce qu'il peut y avoir
01:22:18la notion
01:22:19de micro-génocide
01:22:20sur un seul individu
01:22:22parce qu'il est juif
01:22:24et qu'on va le détruire
01:22:25parce qu'il est juif
01:22:26même si c'est
01:22:27un seul être humain
01:22:29alors écoutez
01:22:30dernièrement
01:22:30la cour de cassation
01:22:31c'était en mai
01:22:32je crois
01:22:32de cette année
01:22:33a bien expliqué
01:22:35que
01:22:36dans le cadre
01:22:37d'un génocide
01:22:37le nombre
01:22:38ne compte pas
01:22:39ça peut être un seul
01:22:40maintenant
01:22:41vous savez
01:22:42qu'en droit français
01:22:43le génocide
01:22:44est un crime
01:22:44contre l'humanité
01:22:45alors j'allais y venir
01:22:46le génocide
01:22:46dans le droit français
01:22:47faites-moi une petite définition
01:22:49rapide
01:22:50avec une spécificité
01:22:52il y a le livre 2
01:22:55alors je vous aide
01:22:56je reprends votre bouquin
01:22:57que je ne l'ai pas appris par coeur
01:22:58mais je m'en suis vraiment imprégné
01:22:59il y a le livre 2
01:23:01le livre 1
01:23:01avec
01:23:02crime contre l'humanité
01:23:03et contre l'espèce humaine
01:23:05quelle est cette nuance juridique
01:23:06dans le droit français
01:23:07contre l'humanité
01:23:10contre l'espèce humaine
01:23:10à mon avis
01:23:11il n'y en a pas
01:23:12et autre crime
01:23:13et le livre 1
01:23:15et le livre 2
01:23:16autre crime
01:23:16contre l'humanité
01:23:17ça englobe quoi ?
01:23:20alors
01:23:20justement
01:23:21crime contre l'humanité
01:23:23contre le genre humain
01:23:23d'abord nous avons
01:23:24le génocide
01:23:25le premier
01:23:26et ensuite
01:23:28nous avons
01:23:29les autres crimes
01:23:29contre l'humanité
01:23:30vous voulez dire que
01:23:31au sommet du podium
01:23:32si je peux m'exprimer ainsi
01:23:33c'est le génocide
01:23:34voilà
01:23:35et le crime contre l'humanité
01:23:37en est une variante
01:23:38je pensais que c'était
01:23:40le contraire
01:23:42je dirais
01:23:42il y a le crime
01:23:43contre l'humanité
01:23:44je vous pose la question
01:23:45en général
01:23:46avec le génocide
01:23:49c'est-à-dire
01:23:49c'est la même chose
01:23:50en gros
01:23:51bon
01:23:51si vous voulez
01:23:52ces deux incriminations
01:23:53peuvent se superposer
01:23:54elles ne correspondent pas
01:23:56dans tous leurs éléments
01:23:56mais elles peuvent se superposer
01:23:57pour l'essentiel
01:23:59d'accord ?
01:24:00alors
01:24:00il y a la catégorie
01:24:01des crimes contre l'humanité
01:24:02dès lors qu'on tue quelqu'un
01:24:04voilà
01:24:04je vais vous donner
01:24:05la définition abrigée
01:24:06d'André Frossard
01:24:07oui
01:24:07qui est très très belle
01:24:10qui est très très belle
01:24:11le crime contre l'humanité
01:24:13c'est de tuer quelqu'un
01:24:13sous le prétexte
01:24:14qu'il est né
01:24:15voilà pour André Frossard
01:24:17voilà ce que c'est
01:24:18qu'un crime contre l'humanité
01:24:18c'est clair et net
01:24:19c'est clair et net
01:24:20clair et net
01:24:21et très précis
01:24:22si l'on arrive
01:24:23à démontrer
01:24:24qu'on a tué
01:24:26voilà
01:24:26on a tué
01:24:27voilà
01:24:27vous parlez de ce pauvre garçon
01:24:29ce jeune Alimi
01:24:29qui a été tué
01:24:30parce que
01:24:31vous prétendez
01:24:32qu'il avait de l'argent
01:24:33comme tous les juifs
01:24:34naturellement
01:24:34c'est bien connu
01:24:35j'ironise évidemment
01:24:37on a tué ce garçon
01:24:41parce qu'il était juif
01:24:42c'est un crime
01:24:43contre l'humanité
01:24:44si on arrive
01:24:45à prouver
01:24:45mais ça revient
01:24:46un peu au même
01:24:47si vous voulez
01:24:47on arrive à prouver
01:24:49l'intention
01:24:50à travers lui
01:24:51d'éradiquer
01:24:51tout le groupe
01:24:52alors on peut dire
01:24:53que c'est la circonstance
01:24:54aggravante
01:24:55du crime
01:24:56contre l'humanité
01:24:57là on peut l'appeler
01:24:58génocide
01:24:58c'est un peu comme ça
01:24:59que fonctionne
01:25:00le code pénal
01:25:01vous savez
01:25:01de tous les crimes
01:25:02contre l'humanité
01:25:03nous avons le génocide
01:25:04nous avons ensuite
01:25:04les autres crimes
01:25:05contre l'humanité
01:25:06lesquels comportent même
01:25:08le crime de guerre
01:25:09aggravé
01:25:10selon
01:25:11vous avez dû voir ça
01:25:12selon
01:25:13l'affaire Barre
01:25:14vous savez
01:25:14les nuances
01:25:16les juristes
01:25:18sont des gens précis
01:25:18vous les universitaires
01:25:20vous les aidez
01:25:21et donc
01:25:22je pense qu'il serait important
01:25:23que les
01:25:24à la fois
01:25:24les responsables politiques
01:25:27les commentateurs
01:25:28les magistrats
01:25:29les avocats
01:25:30qui sont amenés
01:25:31à se pencher
01:25:32sur cette notion
01:25:33de génocide
01:25:33et de crime
01:25:34contre l'humanité
01:25:35lisent votre livre
01:25:37l'examine
01:25:38l'intègre
01:25:39pour qu'il soit
01:25:40aujourd'hui
01:25:40dans la précision
01:25:42et une application
01:25:43plus saine
01:25:44et plus conforme
01:25:45à la réalité
01:25:46de la justice
01:25:47sur ce thème
01:25:48tragique du génocide
01:25:50Catherine Grafrogel
01:25:50merci
01:25:51d'avoir été notre invitée
01:25:52aujourd'hui
01:25:53sur Sud Radio
01:25:53dans la France
01:25:54dans tous ses états
01:25:55je pense que nous aurons
01:25:56peut-être vu
01:25:57l'actualité et l'histoire
01:25:58l'occasion de nous
01:25:59de nous reparler
01:26:00et je vous félicite
01:26:01sincèrement
01:26:01pour le travail exemplaire
01:26:03que vous avez
01:26:03accompli
01:26:05dans l'éclaircissement
01:26:06de la vérité
01:26:07dans des termes justes
01:26:08sur le génocide
01:26:09à bientôt
01:26:10Catherine Grafrogel
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