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##LA_FRANCE_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-11-05##

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News
Transcription
00:00Deux prestigieux prix littéraires ont été remis hier et au-delà des récipiendaires, un nom a été évoqué, Perico, celui de Boalem Sansal.
00:19Oui bien sûr, le prix Goncourt, le prix Renaudot. Alors on se souvient, les prix sont là aussi pour suivre l'actualité. On se souvient en 1975, le prix Nobel de la paix avait été accordé à Andrei Sakharov, qui était le savant dissident russe, qui n'avait pas pu sortir d'ailleurs de l'Union soviétique pour récupérer son prix.
00:38Il a été libéré par la suite, mais c'était la première fois qu'un prix aussi prestigieux, j'allais dire, mettait un peu ses pieds dans les enjeux politiques et saluait le courage de ce scientifique qui se battait pour la liberté dans ce pays totalitaire.
00:51Et là, hier donc, bien sûr, on va célébrer le 16 novembre, célébrer, c'est pas le terme, même pas commémorer, on va compter un an, un an d'emprisonnement de notre compatriote Boalem Sansal dans les jours d'Alger.
01:07Et bien entendu, le prix Goncourt, bon, il ne pouvait pas lui décerner puisque Boalem Sansal n'a pas écrit un livre qui aurait pu justifier le prix Goncourt.
01:13Mais enfin, les académiciens Goncourt lui ont rendu hommage d'une façon, voilà, solidaire, courageuse, en mettant, voilà, leur engagement littéraire au service de la cause, de la libération de Boalem Sansal que nous attendons tous avec impatience.
01:27Par contre, le prix Renaudot, le prix poche Renaudot lui a été décerné, voilà, pour ses ouvrages.
01:34Et nous espérons que ça sera un signe de plus qui interpelle le gouvernement algérien.
01:39Là, ce sont les intellectuels, ce sont les écrivains, ce sont les auteurs, c'est une démarche culturelle, c'est pas une démarche militante, c'est pas une démarche politicienne.
01:46Et voilà, on a appris avec joie hier la libération des deux otages, des deux prisonniers français en Iran qui sont aujourd'hui à l'ambassade de France et on attend leur rapatriement par la France si le gouvernement iranien veut bien les laisser sortir du pays.
02:00Donc comme quoi les mobilisations ont des résultats, il faut jamais renoncer, il faut toujours se battre, il faut jamais, il faut toujours, j'allais dire, persévérer, persister avec de la pugnacité.
02:12On vous dit ça sert à rien, si ça sert toujours à quelque chose et les régimes totalitaires n'aiment pas qu'on parle d'eux, n'aiment pas qu'on le manque de doigt.
02:17Donc voilà, le prix Renaudot, le concours qui se mobilise, espérons que ça contribuera à une libération rapide et heureuse de ce héros qui est devenu Boilem Sansal qui représente aujourd'hui l'honneur, l'honneur de la France, l'honneur du monde libre
02:32et qui témoigne qu'aujourd'hui en 2025, dans ce monde, on a encore des actes de barbarie qui sont indignes, indignes, je parle aux hommes politiques et gouvernants qui disent
02:44il ne faut pas, il ne faut pas jeter des données sur le feu, il faut y aller doucement, ben écoutez non, à un moment donné il faut dire les choses telles qu'elles sont et avoir le courage d'achimer ses opinions.
02:52Et parce que nous sommes attachés à la liberté et à la libération de Boilem Sansal, lundi 17 novembre, nous consacrerons l'intégralité de l'émission à Boilem Sansal.
03:01Boilem Sansal avec des personnalités qui viennent ont témoigné de leur engagement et de l'impatience que nous avons à voir cette situation trouver une solution honorable.
03:12Après le rapport alarmiste de la Cour des comptes sur la sécurité du Louvre et sur l'urgence de rénover le musée, on apprend dans les pages de libération l'ampleur non plus des moyens mais du retard en matière de sécurité.
03:23Alors oui, alors d'abord la symbolique, le mot de passe Louvre, c'est peut-être très intelligent, je veux dire, je disais tout à l'heure en présentant le sommaire de cette émission,
03:31qu'on aurait pu passer au Mojoconde, voilà. On espère seulement que le mot de passe d'entrée à l'Élysée n'est pas Élysée, et surtout plus grave que le mot de passe d'entrée et d'accès,
03:39je ne sais pas en quoi ça consiste, de la Banque de France, n'est pas Banque de France.
03:43Alors, le logiciel obsolète, Windows 2000, 25 ans de retard, mise à jour indisponible, une insécurité informatique absolument fantaisiste,
03:52on est sur des, on est sur des, j'allais dire, des considérations hors d'âge, c'est quand même le musée du Louvre, c'est un trésor avec des richesses inouïes,
04:01et on a attendu ce fric-frac de la part avec une nacelle et puis des scooters pour se rendre compte, alors on fait un audit, on se réveille tout d'un coup,
04:11on a des trésors inestimables, on se croit un peu d'un tintin dans l'affaire Tournesol, vous savez, on est en bord du riz,
04:17il y a la cible d'avis, la bord du riz, les polices, enfin c'est les branquignols, avec les pieds nickelés, on a toute une série,
04:23là je faisais allusion au bandes dessinées tout à l'heure, Astérix, Astérix pourrait aussi s'en mêler, Astérix au Louvre,
04:27et là on a, bon alors, évidemment je pense qu'on va prendre des mesures, la présidente du Louvre, tout le monde est alerté,
04:32bon on est en France, pas de sanctions, pas de sanctions, parce que c'est la faute de personne, c'est la faute au système,
04:38et on dénonte que, ben, est-ce que c'est, je me souviens, je me souviens de l'entrée, l'entrée, le discours d'André Malraux,
04:47les cendres de Jean Moulin, au Panthéon, dans un discours, un des plus beaux discours des 50 dernières années,
04:54un des plus beaux hommages à l'histoire de France, et il disait, c'était le visage de la France,
04:58j'espère que ce que l'on voit aujourd'hui avec cette affaire du Louvre n'est pas le visage, un des visages de la France,
05:03mais j'ai peur que si, malgré tout.
05:05Et puis, une information essentielle...
05:10On écoute quelques notes, quand même.
05:12Oui, bien sûr, quelques notes.
05:19Et puis, une information essentielle, je vous le disais à l'instant, ma chère Maud Vitain,
05:22la chanteuse Aya Nakamura aurait pu être écartée de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
05:28suite été, bien dommage.
05:29Et on l'aurait tellement regretté, Perico, l'information est tirée du livre L'Empire,
05:33une enquête réalisée par trois journalistes sur le milieu du rap français,
05:36et selon ces journalistes, plusieurs proches de Brigitte Macron auraient tout fait pour saboter la présence d'Aya Nakamura
05:42lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris,
05:44à croire que sa participation n'a pas fait jaser que l'extrême droite, comme on dit.
05:48Est-ce qu'on en sait un peu plus ? Que s'est-il passé exactement au monde ?
05:51Ce qu'on sait, c'est déjà que l'équipe artistique dirigée par Thomas Joly
05:53souhaitait être une figure internationale, moderne et populaire.
05:57Bon, de l'autre côté de l'Elysée, disons, on aurait aimé privilégier une figure plus institutionnelle.
06:02Et alors, c'est là que le mot institutionnel pose question.
06:05Selon nos trois confrères, les proches de Brigitte Macron avaient proposé le nom de Maître Gims,
06:09à savoir que cet artiste est un proche d'Hélène Mercier-Arnaud,
06:12l'épouse du patron LVLMH et amie de Brigitte Macron, bien sûr.
06:16Dans le livre, on trouve quand même cette phrase géniale, je cite
06:19« Aya Nakamura est une chanteuse trop clivante, pas assez institutionnelle
06:23et surtout éloignée des cercles traditionnels du pouvoir culturel français. »
06:27C'est vrai que Maître Gims, c'est dix fois mieux.
06:29Alors, pour saboter la participation de la chanteuse,
06:31c'est l'entourage de Brigitte Macron qui aurait fait fuiter l'information
06:34selon laquelle Aya Nakamura chanterait Edith Piaf, histoire de polémiquer un peu.
06:38Finalement, ces chaméries n'ont pas du tout impacté l'organisation de l'événement
06:41et Brigitte Macron a même invité Aya Nakamura
06:44à participer à l'opération Pièce jaune 2025.
06:47Tout ça pour ça.
06:48On se souvient du malaise que ça avait suscité.
06:50Bon, il y avait d'autres choses, l'affiche avec la croix qui avait disparu du Dôme des Invalides.
06:55Voilà.
06:56Bon, c'était une très très belle cérémonie, artistiquement parlant.
07:00Chacun se fera son avis là-dessus.
07:02Non, allez, soyons bons.
07:04Allez, on va être bon prince.
07:04Je ne suis pas d'accord.
07:05C'était une belle cérémonie.
07:06Il y avait des passages de la décapitation de Marie-Antoinette.
07:09Ce n'était peut-être pas...
07:09Voilà.
07:09Bon, il y avait des symboles qui étaient un petit peu choquants pour certains.
07:13C'était la gloire de la France.
07:15Record de...
07:17On ne va pas se lustiger sur ce qui nous a fait du bien.
07:19Non, mais le débat est ouvert.
07:22Le débat est ouvert.
07:23Le débat est ouvert.
07:24Voilà, mais sinon, on passerait pour des grincheux.
07:26Voilà.
07:26Je suis une grincheuse.
07:27Mais donc, il y a bien eu débat.
07:29Écoutez, Mme la Présidente de la République, là, qui sort d'une polémique par rapport
07:34à son identité, on sent qu'elle a quand même manifesté un doute sur la pertinence
07:41de Ayanna Kamboa.
07:42On avait peut-être d'autres artistes pour symboliser la culture et la chanson française.
07:46Vous auriez aimé voir qui, Perico ?
07:47Un nom comme ça, qui vous vient, un chanteur que vous aimez, une chanteuse.
07:52Qui a du talent, je veux dire.
07:53Yves Duteil.
07:54Ah !
07:55Chanter, louer les vertus de la langue française.
07:58Voilà, un magnifique chanteur.
07:59Et ça aurait eu autant de succès et ça aurait été plus symbolique.
08:03Alors, on a un problème parce qu'en régie, Julien nous propose le nom de Joule.
08:06Voilà.
08:06Joule, bien sûr.
08:07Je ne sais pas ce qu'on doit penser.
08:08Non, mais on prend, on prend.
08:09Et puis bon, Ayanna Kamboa est une artiste, elle a le droit d'exister.
08:12Mais pour symboliser les Jeux Olympiques à Paris, cette année-là, bon, écoutez, il a plu.
08:18C'était, voilà.
08:20Alors, il y en a qui ne sont pas mouillés.
08:21Et puis, en tout cas, voilà, Madame Brigitte Macron, je veux dire, elle a ouvert sa gueule.
08:26Bon, elle n'a pas eu gain de souvent, elle a quelquefois gain de cause, je suppose.
08:30Oui, oui.
08:30Et là, on lui a expliqué qu'il ne fallait pas toucher à ça.
08:33Et Madame Arnault, sa copine aussi, s'en est mêlée.
08:35Bon, voilà.
08:36Donc, en tout cas, à l'Elysée, on sait qu'on surveille, voilà, l'esthétique de la chanson française
08:41et de nos grandes cérémonies nationales.
08:42Sous-titrage Société Radio-Canada
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