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  • il y a 7 heures
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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans Arnaud Direct avec nos éditorialistes.
00:00:04Comment ils vont les petits pandas ?
00:00:05Ils vont très bien.
00:00:07Ça se passe bien ?
00:00:08A l'heure ?
00:00:08Pourquoi à l'heure ?
00:00:09Bah oui, exactement comme les pandas, on va vous en parler.
00:00:11Parce qu'on regarde le programme, il y a d'abord Emmanuel Macron quand même,
00:00:14qui est à la une ce matin.
00:00:15Il n'a pas l'intention d'envoyer nos jeunes en Ukraine, il le précise ce matin.
00:00:18Il donne plus d'informations sur les contours du nouveau service militaire volontaire.
00:00:23On vous dira tout.
00:00:24Une opération cardiaque maintenant à quelques 10 000 kilomètres de distance.
00:00:29Deux Français ont opéré un chinois grâce à un robot, figurez-vous,
00:00:33et par une opération de téléchirurgiste, une première mondiale.
00:00:36Et ils seront avec nous, ces deux chirurgiens depuis Bordeaux.
00:00:39Et puis donc, le grand départ des pandas de Beauval, ils s'envolent ce matin, figurez-vous,
00:00:45après 13 années de bons et noyaux services en France.
00:00:49L'un des deux souffre d'insuffisance rénale, c'est pour ça qu'il rentre un peu plus tôt que prévu.
00:00:53Mais rassurez-vous, leurs petits, les jumeaux, ils restent en France.
00:00:56Et on pourra continuer à les admirer, les petits qui sont devenus grands depuis le temps.
00:01:00Voilà pour le programme. C'est parti pour 2h de direct.
00:01:14Et on commence comme tous les jours par un journal complet présenté ce matin par Elisa Tranin.
00:01:18Bonjour Elisa.
00:01:19Bonjour Julien.
00:01:19L'actualité de ce mardi matin, elle nous emmène d'abord du côté de l'Ukraine,
00:01:23parce que la nuit a été particulièrement meurtrière.
00:01:24Oui, Ukraine et Russie, 3 morts dans la région de Rostov en Russie.
00:01:28Et puis, au moins 6 décès dans une attaque de drones russes sur la capitale ukrainienne.
00:01:33On va retrouver notre correspondant à Kiev, Alexander Kheri.
00:01:37Alexander, ce sont des bâtiments civils qui ont été visés cette nuit.
00:01:40Oui, alors il s'agit donc de deux immeubles résidentiels et aussi d'infrastructures électriques.
00:01:46Donc un immeuble de 22 étages dont la majeure partie a pris feu après une attaque de drones,
00:01:50comme vous l'avez dit.
00:01:51Donc 6 morts jusqu'ici, 14 blessés, 8 personnes hospitalisées, dont un enfant.
00:01:57En tout, l'attaque a commencé à 1h du matin.
00:01:59Elle s'est terminée ce matin aux alentours de 8h,
00:02:02puisque ce matin, on entendait encore les bruits des drones kamikazes
00:02:05et les bruits de la défense antiaérienne ukrainienne dans le ciel de Kiev.
00:02:09Donc 22 missiles, 460 drones kamikazes.
00:02:134 drones auraient pénétré l'espace aérien de l'OTAN,
00:02:16puisque ces certains drones auraient été retrouvés en Moldavie et en Roumanie.
00:02:21Alors c'est sans doute, bien évidemment, un bilan qui va s'alourdir,
00:02:23puisque les opérations de secours et de sauvetage continuent pour retrouver les survivants
00:02:27autour des sites à Kiev, pas seulement à Kiev, aussi à Zaporozhye et à Nipro,
00:02:30qui ont aussi été attaqués.
00:02:32Il faut souligner que cette attaque, elle se déroule dans un contexte
00:02:35où l'Ukraine a essayé de donner une main, d'envoyer une main tendue justement
00:02:40aux États-Unis et aussi à la Russie, en essayant de trouver un plan de paix.
00:02:44Aujourd'hui, voici la réponse de la Russie qui a été qualifiée de terroriste par l'Ukraine.
00:02:49Il faut aussi souligner que cette attaque,
00:02:51elle fait suite à l'attaque de la semaine dernière qui a tué 33 personnes
00:02:55et hospitalisé 94 personnes à Ternopil, à l'ouest de l'Ukraine.
00:03:01C'est important de rappeler ce contexte à la fois sécuritaire et diplomatique.
00:03:05Vous venez de le faire, Alexandre Kéry.
00:03:06Merci beaucoup en direct depuis l'Ukraine en France maintenant.
00:03:10L'actualité, Lisa, ce matin, dominée par les conséquences des fortes pluies
00:03:13qui se sont abattues hier sur de nombreux départements,
00:03:16mais plus spécifiquement dans le Doubs.
00:03:17Oui, le Doubs était placé également en vigilance orange-crue jusqu'à ce matin.
00:03:22Et les habitants de la commune d'Ornan, vous allez le voir, se sont réveillés les pieds dans l'eau.
00:03:27La loup est sortie de son lit avec un pic cette nuit.
00:03:30L'eau est montée à plus de 2 mètres.
00:03:32Circulation perturbée ce matin, vous le voyez sur ces images.
00:03:35Mais ça y est, la décrue est en cours.
00:03:37La question du port du voile chez les mineurs, elle a été abordée ce matin.
00:03:43Une réaction politique, celle du ministre de la Ville et du logement invité du face-à-face.
00:03:47Oui, Vincent Jeanbrun a été interrogé sur la proposition de loi déposée par Laurent Wauquiez
00:03:52pour interdire le voile au moins de 18 ans.
00:03:56Et il revient, vous allez l'entendre, sur une expérience personnelle.
00:03:59Je me souviens en tant que maire d'avoir été interpellé, déjà personnellement et par des citoyens.
00:04:04Parfois, de manière très exceptionnelle, des fillettes très très très petites.
00:04:11Très petites.
00:04:11Je dirais autour de 7 ans, l'âge de ma fille aujourd'hui,
00:04:15qui était non pas avec simplement un voile sur la tête,
00:04:17mais qui était voilé de noir, de pied en cap, avec des gants noirs.
00:04:21Et c'était encore l'époque où il était normal d'avoir un masque Covid.
00:04:25Effectivement, c'est surprenant et ça interpelle.
00:04:28Maintenant, moi j'ai toujours considéré que le pays laïque dans lequel nous sommes
00:04:32doit poser la question de la présence de tous les signes religieux ou pas.
00:04:37C'est-à-dire qu'on ne peut pas faire une distinction spécifique à une religion, selon moi.
00:04:42Mais c'est des débats que j'avais pu avoir, y compris avec François Barman,
00:04:45sur le fait que probablement la religion doit être ramenée dans un espace peut-être plus personnel parfois.
00:04:52Et donc ça veut dire qu'il y a des endroits, c'est vrai aujourd'hui de l'école,
00:04:55mais peut-être demain les services publics, on peut se poser une question à ce niveau-là.
00:04:58Le débat, en tout cas, il ne fait jamais de mal, il permet d'avancer sur ces sujets.
00:05:03Oui, le débat, il est relancé par la remise d'un rapport par certains sénateurs, les Républicains.
00:05:07On vous dira dans quelques instants en détail ce que préconise ce rapport.
00:05:11Les pandas du zoo de Beauval, on vous le disait, le jour des adieux est arrivé.
00:05:16Et oui, Wanwan et Yuanzi arrivent en France il y a 13 ans.
00:05:19Comment vous prononcez, elle est chinoise ?
00:05:21Wanwan et Yuanzi, j'espère avoir bien...
00:05:23C'est bien, c'est ça, tout à fait.
00:05:23J'ai le bon accent chinois.
00:05:24Oui, oui, parfait.
00:05:26Ils ont quitté tôt, en tout cas, leur enclos ce matin, sous les yeux embués et un des soigneurs qui étaient émus.
00:05:32Ils vont rejoindre leur pays natal, la Chine, pour des raisons médicales.
00:05:36Nous, on va retrouver Naoufel et le Kawafi à l'aéroport de Roissy,
00:05:39puisque c'est de là que vont décoller les pandas ce midi, Naoufel.
00:05:43Oui, et les pandas qui sont arrivés il y a quelques minutes à peine,
00:05:48qui sont en ce moment même en train de passer les contrôles
00:05:51et doivent se confronter aux différentes formalités administratives,
00:05:55comme c'est l'habitude lors d'un transfert d'animals.
00:05:57Ce qui est assez impressionnant, c'est le convoi dans lequel ils sont arrivés,
00:06:00un convoi assez impressionnant, digne d'un chef d'État, à vrai dire,
00:06:02avec l'escorte de la gendarmerie, plusieurs véhicules également à l'effigie des animaux.
00:06:08Le couple de pandas qui va donc rejoindre leur pays natal, la Chine,
00:06:14le décollage prévu aux alentours de midi.
00:06:17Initialement, ils devaient partir en 2027, mais leur départ, leur retour a été avancé
00:06:22parce que la femelle souffre d'une insuffisance rénale.
00:06:25Un départ, vous imaginez bien, qui suscite pas mal d'émotions.
00:06:27Ça fait 13 ans qu'on vit leurs aventures, marquées notamment par la naissance de trois pandas,
00:06:33dont les jumelles qui, elles, et ça c'est la bonne nouvelle, vont rester en France.
00:06:36Décollage donc prévu aux alentours de midi en direction de la Chine.
00:06:41Et on sera avec vous évidemment au moment de ce décollage et juste avant Naofel.
00:06:45Ce sera donc tout à l'heure, vous êtes avec Bastien Dufour pour les images.
00:06:50La date du versement de la prime de Noël, on la connaît Elisa.
00:06:532,2 millions de foyers qui vont la recevoir à partir du 16 décembre prochain,
00:06:58indique le ministère du Travail.
00:07:00Pas besoin d'en faire la demande.
00:07:02Les bénéficiaires du RSA et les chômeurs en fin de droit la perceront automatiquement.
00:07:07Et puis un chiffre terrible qu'on vous donne ce matin à l'occasion de la journée internationale des violences faites aux femmes.
00:07:12Oui, 50 000 femmes et filles tuées par un proche dans le monde en 2024.
00:07:16C'est simple, ça fait à peu près une toutes les dix minutes.
00:07:20En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes,
00:07:23vous l'avez dit, le domicile reste l'endroit le plus dangereux pour les femmes.
00:07:27On en profite pour redonner ce numéro, le 3919, accessible 24h sur 24, 7 jours sur 7.
00:07:35Cette plateforme accompagne toutes les femmes victimes de violences.
00:07:39Évidemment, la mobilisation, c'est tous les jours, pas seulement aujourd'hui.
00:07:42Merci beaucoup Elisa.
00:07:42On vous retrouve dans une heure.
00:07:44Actualité de ce mardi marquée également par cette intervention d'Emmanuel Macron.
00:07:48Il se trouve actuellement en Afrique et il a cru bon de préciser les choses sur deux sujets,
00:07:53l'Ukraine et le futur probable service militaire volontaire.
00:07:58Écoutez.
00:07:59Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-nation.
00:08:03Et c'est dans ce contexte-là qu'on prend plusieurs initiatives,
00:08:06dont celle de la transformation du service national universel vers une nouvelle forme.
00:08:11Il faut vraiment, en tout cas, tout de suite supprimer toute idée confuse
00:08:15qui consisterait à dire qu'on va envoyer nos jeunes en Ukraine.
00:08:18Il y a pour tout soldat de la nation un pacte et le soldat qui s'engage fait sacrifice.
00:08:24Mais après, il ne faut pas expliquer à tous les Français qu'on va les sacrifier.
00:08:26Ça n'a aucun sens.
00:08:27Guillaume Daré, pourquoi cette intervention un peu inopinée comme ça depuis l'Afrique ?
00:08:31Parce que les mots du chef d'état-major, effectivement, la semaine dernière,
00:08:34ont marqué les esprits quand devant les maires de France,
00:08:36il a dit qu'il fallait peut-être, effectivement, qu'on se prépare à France
00:08:39à perdre certains de nos enfants.
00:08:41Donc, il a souhaité, enfin, en tout cas, il a répondu à la question
00:08:44de notre confrère de RTL sur cette question-là.
00:08:46Il y avait un besoin de clarifier les choses.
00:08:48En tout cas, il le dit clairement.
00:08:49Nous n'allons pas envoyer notre jeunesse, effectivement, mourir en Ukraine.
00:08:54Il ne se montre pas particulièrement accusateur envers le chef d'état-major des armées.
00:08:58Comme ça arrive souvent, parfois, il dit que ses propos ont été déformés,
00:09:00sortir de leur contexte.
00:09:01Ce n'est pas exactement cela qu'il fallait comprendre.
00:09:03Et il évoque, effectivement, entre les lignes,
00:09:05les contours du futur service militaire volontaire
00:09:09qu'il va probablement annoncer en fin de semaine.
00:09:10Il n'a pas voulu rentrer dans les détails,
00:09:11mais il a évoqué, effectivement, le fait qu'il fallait trouver des façons
00:09:16de rapprocher davantage les Français de leur armée
00:09:19afin que les Français comprennent, y compris de l'intérieur,
00:09:21comment ça fonctionne et quelles sont les menaces auxquelles, aujourd'hui, nous devons faire face.
00:09:24C'est ce qu'il appelle le pacte armée-nation.
00:09:26Et c'est vrai qu'il y avait un amalgame qui était en train de se faire
00:09:28dans l'esprit des gens entre cette phrase du chef d'état-major
00:09:32et cette annonce du retour.
00:09:33Il a dit qu'il faut dissocier les deux choses.
00:09:35C'est sûr qu'en termes de calendrier, c'était assez catastrophique.
00:09:38François Clémenceau, sur le service militaire volontaire,
00:09:41il n'a pas donné de précision, mais jusqu'à maintenant, on ne confirmait pas.
00:09:45Là, c'est confirmé. Il va y avoir des annonces.
00:09:47Oui, il y aura des annonces parce que c'est important de préciser de quoi on parle.
00:09:52Quand le chef d'état-major des armées parle de nos enfants,
00:09:54ce n'est pas la conscription et la mobilisation et l'envoi de toute une classe d'âge
00:10:00sur le front précisément de la guerre si jamais elle arrive jusqu'à nous.
00:10:04Mais lorsque le président Macron dit qu'on ne va pas envoyer nos jeunes,
00:10:07c'est la même ambiguïté.
00:10:09Donc il faut faire attention.
00:10:10On parle des jeunes soldats professionnels qui aujourd'hui servent dans nos armées
00:10:16et on parle des jeunes qui voudront faire leur service national militaire
00:10:20et qui un jour seront peut-être réservistes pour pouvoir apporter eux aussi
00:10:26leur contribution à l'armée française.
00:10:28Donc ce ne sont pas, encore une fois, les enfants de France mobilisables
00:10:34comme en 14 ou comme en 39.
00:10:36C'est nos soldats professionnels.
00:10:38Et c'est vrai que le plus important, c'est le pacte armée-nation,
00:10:42ce qu'on appelle l'esprit de défense.
00:10:43Cette idée que chaque citoyen français doit se sentir concerné
00:10:47par d'éventuels sacrifices à faire, que ce soit sur le plan économique, social
00:10:51ou peut-être d'avoir un enfant qui rejoigne l'armée,
00:10:54mais en tant que volontaire et en tant que professionnel.
00:10:56Vous avez dit sur le plan économique que c'est important, Lucie,
00:10:58parce qu'on est dans un moment où les discussions sur le budget sont bloquées.
00:11:02En disant ça, le président met aussi la pression pour dire aux parlementaires
00:11:05qu'il faut voter le budget parce qu'on a besoin de ces crédits pour la défense de la France.
00:11:08Bien sûr.
00:11:09Et on sait que si on recourt à une loi spéciale en fin d'année,
00:11:12la loi de programmation militaire ne sera pas augmentée.
00:11:15Il n'y aura pas de crédit supplémentaire pour l'armée.
00:11:17C'est un enjeu essentiel pour la France que ce budget soit voté
00:11:20pour qu'on ait plus de moyens pour la défense française.
00:11:23Tout dans un contexte politique qui est compliqué pour Emmanuel Macron
00:11:26et pour son gouvernement.
00:11:28Il y a un sondage qui le confirme ce matin, un sondage spectaculaire,
00:11:31puisqu'il donne ce sondage, Jordan Bardella, gagnant au second tour
00:11:35dans tous les cas de figure.
00:11:37Et évidemment, c'est un coup de tonnerre.
00:11:40Du côté des députés, c'est sûr que ce sondage,
00:11:43il va être dans tous les esprits tout au long de cette journée.
00:11:46N'est-ce pas, Sophie Dupont, vous qui êtes sur place,
00:11:48on peut s'y attendre, en tout cas, on peut le prévoir.
00:11:51Oui, Julien, la journée commence à peine ici à l'Assemblée,
00:11:53mais c'est évidemment le sujet dont tout le monde risque de parler aujourd'hui.
00:11:56Jordan Bardella qui confirme, en effet, sa percée dans les sondages,
00:12:00qui est donné gagnant dans toutes les hypothèses au second tour.
00:12:03Si l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain,
00:12:06il obtiendrait même 74% face à Jean-Luc Mélenchon,
00:12:09alors que le RN rêve en coulisse d'un second tour face au leader insoumis.
00:12:13Le parti Le Pénis, qui se réjouit donc d'avoir deux candidats interchangeables,
00:12:17qui profite donc toujours de la crise,
00:12:19reste qu'on est, on le rappelle, à un an et demi d'élection présidentielle.
00:12:23Qu'un tiers des sondés affirment ne pas avoir encore de préférence à ce stade.
00:12:26Et surtout que Marine Le Pen n'est pas testée dans ce sondage.
00:12:29La patronne des députés RN, qui répète pourtant en privé,
00:12:32ne pas vouloir être enterrée trop vite,
00:12:34elle qui a réaffirmé encore ce week-end d'ailleurs sa détermination à être candidate.
00:12:38On rappelle que la patronne des députés va être jugée en appel pour détournement de fonds publics début janvier,
00:12:43que la décision est attendue à l'été.
00:12:46Et c'est à cette occasion, s'il est à nouveau empêchée, qu'elle passera la main à Jordan Bardella.
00:12:49C'est d'ores et déjà ce qu'elle a annoncé.
00:12:51La question aujourd'hui, c'est qu'est-ce qu'elle fera si elle est condamnée,
00:12:54mais pas déclarée inéligible.
00:12:56Un cadre du parti me confiait, je pense qu'elle serait capable de se mettre en retrait
00:13:00si elle sentait que pour cette raison ou une autre, sa candidature serait un frein à notre victoire.
00:13:04On rappelle que pour l'instant, officiellement en RN,
00:13:07Jordan Bardella reste uniquement candidat à Matignon,
00:13:10le président du parti qui d'ailleurs aura l'occasion de réagir à ce sondage
00:13:13parce qu'il est en déplacement aujourd'hui, cet après-midi, à Vesoul.
00:13:16Oui, c'est toujours un peu compliqué pour lui.
00:13:18Merci beaucoup Sophie Dupont pour ces précisions
00:13:20et cette carte postale d'ambiance du côté de l'Assemblée nationale
00:13:23où les discussions autour du budget se poursuivent.
00:13:26C'est vrai, Guillaume, que le chiffre le plus frappant de ce sondage,
00:13:30c'est face à Edouard Philippe parce que, comme on dit, il n'y a pas photo.
00:13:34Même Edouard Philippe, qui est le candidat le plus dangereux pour lui,
00:13:37c'est du 53-47.
00:13:38Oui, c'est ça qui a changé par rapport à la dernière étude qui a été faite au mois d'avril.
00:13:42Il y a un retournement.
00:13:43Edouard Philippe qui l'emportait à peu près dans la même marge face à Jordan Bardella.
00:13:47C'est Jordan Bardella qui l'emporte, on le disait, prudence néanmoins,
00:13:50puisque Marine Le Pen a dit que pour l'instant, elle ne renonçait en rien à la présidentielle,
00:13:54que si jamais le procès en appel lui était favorable,
00:13:56elle sera la candidate à l'élection présidentielle.
00:13:59Et puis on le disait, évidemment, c'est intéressant parce que ça montre une dynamique forte.
00:14:02Néanmoins, les circonstances de la campagne présidentielle dans un peu plus d'un an
00:14:05seront évidemment différentes.
00:14:07Avec ce taux d'une trentaine de personnes qui ne disent pas pour qu'il l'autrait,
00:14:11qui est une réserve très, très importante.
00:14:13C'est du classique, ça, dans les sondages ou bien ici ?
00:14:15Oui, parce que c'était encore loin.
00:14:16Mais j'allais dire, c'est à la fois un élément de prudence
00:14:18dans le fait de donner Jordan Bardella président de la République.
00:14:21Mais ça peut être dans les deux sens.
00:14:22C'est-à-dire qu'il ne faut pas se dire non plus que les 30% de ces personnes
00:14:25qui disent qu'elles ne se déplaceront pas iront toutes voter pour le candidat
00:14:27qui est face à Jordan Bardella.
00:14:29Parmi ces 30%-là, il y a probablement des gens qui iront aussi voter pour Jordan Bardella.
00:14:32Donc oui, c'est un élément de prudence.
00:14:34Mais attention à ne pas dire que ces 30%, c'est 30% de plus pour l'adversaire,
00:14:38quel qu'il soit de Jordan Bardella.
00:14:39Quand Marine Le Pen continue de dire qu'il n'y a aucun problème avec Jordan Bardella,
00:14:43ce genre de sondage, évidemment, où elle n'est pas testée, ça ne lui fait pas plaisir.
00:14:46C'est déjà arrivé d'ailleurs par le passé.
00:14:48Oui, absolument.
00:14:49C'était déjà arrivé.
00:14:51Pour l'instant, chacun des deux évoque le fait qu'il n'y a qu'un seul candidat
00:14:55à leurs yeux, c'est Marine Le Pen.
00:14:57Rappelez-vous, quand on a reçu ici même à BFM,
00:15:00face à BFM, Jordan Bardella, il y a une quinzaine de jours,
00:15:03plusieurs fois la question lui a été posée.
00:15:05Il a dit que lui, pour l'instant, il se préparait à Matignon et pas à l'Élysée.
00:15:08Alors avec une réserve, Lucie, qui est quand même importante,
00:15:10sur le programme économique,
00:15:11on sent que c'est plus ou moins dit, mais entre Jordan Bardella et Marine Le Pen,
00:15:18on ne défend pas forcément les mêmes lignes.
00:15:19Jordan Bardella, il essaie de draguer un peu les patrons, pardon pour l'expression,
00:15:22mais c'est ça, en leur disant « moi, je suis un libéral »
00:15:25et Marine Le Pen, ainsi que Jean-Philippe Tanguy, de l'autre côté,
00:15:27ne disent pas du tout la même chose.
00:15:29Et tant que cette hypothèque-là n'est pas levée, on sent qu'il y a un problème.
00:15:32C'est une difficulté du Rassemblement National, effectivement,
00:15:35c'est d'avoir deux lignes économiques extrêmement différentes,
00:15:37une ligne libérale portée par Jordan Bardella
00:15:39et une ligne beaucoup plus sociale,
00:15:42certains diraient même socialiste, portée par Marine Le Pen.
00:15:45On a un RN, en fait, qui est méridional,
00:15:47qui est plus dans la veine de Marine Le Pen,
00:15:51et une ligne qui est beaucoup plus septentrionale
00:15:53et qui est portée par ces idées économiques de Jordan Bardella.
00:15:55C'est très différent, et il y a beaucoup de contradictions
00:15:58dans les propositions du RN, il va falloir trancher ça d'ici à 2027
00:16:01pour avoir un cap clair pour les Français.
00:16:03François ?
00:16:04Et pour revenir à la question de départ,
00:16:06la question qui se pose quand on voit ces chiffres-là,
00:16:07c'est est-ce que Marine Le Pen et Jordan Bardella vont voter,
00:16:11alors Jordan Bardella non, mais Marine Le Pen, en tout cas,
00:16:13au nom de son groupe, pour le budget de la défense,
00:16:16éventuellement, même si c'est un budget à part,
00:16:18puisqu'il est question que ce soit éventuellement un budget à part.
00:16:21Deuxièmement, est-ce qu'ils s'engagent l'un ou l'autre
00:16:23d'ores et déjà à dire que la France va continuer à soutenir l'Ukraine
00:16:26puisque ce sera l'un des débats de la présidentielle ?
00:16:28Et troisièmement, quel est leur positionnement
00:16:30par rapport à l'Europe de la défense et à l'OTAN ?
00:16:33Pour l'instant, ils sont muets sur ces questions-là,
00:16:35alors qu'on le voit bien, ce sont des questions
00:16:37qui se posent au quotidien, ne serait-ce qu'aujourd'hui encore
00:16:40avec la réunion de la coalition des volontaires.
00:16:41Est-ce que la France en ferait toujours partie
00:16:43avec Jordan Bardella ou Marine Le Pen, président de la République ?
00:16:46Il faut rappeler aussi, Guillaume, qu'il y a un momentum
00:16:48en ce moment pour Jordan Bardella,
00:16:49il est en pleine promo de son livre.
00:16:50Et voilà, ça marche bien.
00:16:53Il est invité partout, on voit des files d'attente
00:16:56pour aller signer les livres.
00:16:57C'est vrai qu'il y a quelque chose qui se passe,
00:16:58mais ça ne dit rien de ce qui se passera dans un an et demi.
00:17:00Absolument, parce qu'en revanche, ce qu'on voit se tracer,
00:17:02c'est qu'on voit quand même qu'il essaye presque
00:17:06de dessiner une épopée sarkoziste en quelque sorte.
00:17:09C'est-à-dire qu'aux yeux d'une partie de l'électorat de droite,
00:17:11il apparaît comme plus acceptable que Marine Le Pen.
00:17:14Est-ce qu'il ne va pas perdre sur une autre partie
00:17:16d'un électorat plus populaire ?
00:17:18C'est ce qui sera intéressant de regarder.
00:17:19Mais effectivement, là, on est dans un moment Bardella,
00:17:21si je veux dire, parce qu'il y a aussi la promotion de son livre.
00:17:24Je rappelle que Marine Le Pen, elle a dit effectivement
00:17:26qu'elle prendrait la décision à l'issue du procès en appel
00:17:29où elle n'attendrait pas, si j'ose dire, la courte cassation
00:17:31qui sera encore un recours possible,
00:17:34où elle dirait probablement, au moment du rendu de la décision,
00:17:36avant ou après l'été, si finalement,
00:17:38elle laisse la place à Jordan Bardella.
00:17:40Et le procès en appel se déroule quand ?
00:17:41On a les dates ?
00:17:42Ça commence le 14 février, si je ne vous dis pas de mérite.
00:17:44Le 14 janvier, pardon, excusez-moi.
00:17:46Donc ça va venir effectivement très très vite.
00:17:48Et on vous rappelle, évidemment, toujours ces mêmes réserves sur les sondages.
00:17:51Les sondages, c'est un instantané, c'est une photographie à un instant T.
00:17:55Ça ne présage pas de ce que seront les choses dans un an et demi.
00:17:58Et on sait qu'évidemment, en matière d'élections présidentielles,
00:18:00tout change à chaque fois dans la dernière ligne droite.
00:18:03Donc voilà, c'est à peu près la seule certitude qu'on peut avoir.
00:18:07Dans quelques instants, des mesures contre l'islamisme,
00:18:10des mesures chocs qui sont présentées par des sénateurs,
00:18:13des sénateurs Les Républicains,
00:18:15qui proposent d'agir sur le voile,
00:18:17également sur le jeûne et sur les élus
00:18:21pour lutter contre l'antrisme islamique que dénoncent ces sénateurs.
00:18:25On vous dit en quoi consistent ces mesures dans quelques instants.
00:18:27À tout de suite.
00:18:28Des propositions chocs contre l'islamisme,
00:18:32elles émanent de sénateurs Les Républicains
00:18:35qui proposent toute une série de mesures
00:18:38parmi lesquelles l'interdiction du voile pour les moins de 16 ans.
00:18:42On entendra les mesures dans quelques instants.
00:18:43D'abord Sébastien Chenu, depuis l'Assemblée nationale,
00:18:45la conférence des présidents.
00:18:47Marine Le Pen est notre candidate pour 2027.
00:18:50Jusqu'à preuve du contraire, elle l'est, elle le demeure.
00:18:52Quoi qu'il arrive.
00:18:53Quoi qu'il arrive.
00:18:54Monsieur Chenu, le service militaire.
00:18:56C'est un premier effort, c'est Jean-Luc Mélenchon ?
00:18:59Non mais nos adversaires, ce sont tous ceux
00:19:00qui amènent à la ruine de la France.
00:19:03C'est-à-dire le bloc central, la nullité,
00:19:05les nullités macronistes qui nous gouvernent depuis 8 années,
00:19:09l'extrême gauche la plus dangereuse que nous connaissons,
00:19:12le retour de socialistes qui imaginent que les Français
00:19:14les attendent alors qu'ils ont participé à cette ruine de la France.
00:19:17Nos adversaires, ce sont ceux qui abîment le pays.
00:19:19Ce matin, Emmanuel Macron sur RTL a un...
00:19:23Je suis heureux.
00:19:24Je suis heureux.
00:19:24Je suis heureux.
00:19:24Je suis heureux.
00:19:25La transformation du SNU, probable service militaire volontaire,
00:19:28qu'est-ce que vous en pensez ?
00:19:29D'abord, il souligne finalement l'échec de ce qu'il a lui-même essayé de mettre en place.
00:19:34Voilà un commentaire de Sébastien Chenu sur le retour du service militaire
00:19:39sur la base du volontariat.
00:19:41Il y a surtout eu ce commentaire sur le sujet qu'on évoquait il y a quelques instants.
00:19:44Guillaume...
00:19:44Il n'y a qu'une seule candidate.
00:19:45Absolument, précision.
00:19:46C'est Marine Le Pen, c'est effectivement la ligne qui est tenue aujourd'hui par le Rassemblement national.
00:19:51La ligne que tient, Jordan Bardella, quand la question lui sera sans doute posée au cours de son déplacement
00:19:55aujourd'hui, parce qu'évidemment, il y a un moment où, je crois que c'était à Pauline,
00:19:58quand on avait Jordan Bardella face à nous, la question lui avait été posée.
00:20:02C'était de lui dire, mais finalement, est-ce que plus qu'un candidat de remplacement,
00:20:05vous n'êtes pas le meilleur candidat pour le Rassemblement national ?
00:20:08Pour l'instant, le Rassemblement national veut absolument éviter cette question.
00:20:11Et on rappelle que ça vient après la publication de ce sondage.
00:20:13qui fait, pour l'instant, dans lequel Jordan Bardella fait la course en tête,
00:20:17non seulement au premier tour, mais pour la première fois, au second tour,
00:20:20il l'emporterait, quel que soit son adversaire, que ce soit Édouard Philippe,
00:20:24on le voit avec 53% des voix, Raphaël Glucksmann, très largement face à Jean-Luc Mélenchon
00:20:28et nettement également face à Gabriel Attal.
00:20:30Face à Jean-Luc Mélenchon, c'est du 75-25 à peu près.
00:20:33Et celui qui lui résisterait le plus, entre guillemets, c'est Édouard Philippe, à 53-47.
00:20:39On vous a donné le détail des chiffres tout à l'heure.
00:20:41Et on voit que ce sondage continue de faire des vagues et de susciter des réactions.
00:20:46Allez, les mesures maintenant, donc, proposées par un groupe de sénateurs contre l'islamisme.
00:20:52On sera avec le vice-président du Conseil français du culte musulman dans quelques instants.
00:20:56Également, l'essayiste Naïm Bestandji.
00:20:58D'abord, on va regarder le détail de ces propositions des sénateurs avec nos éclaireurs.
00:21:02Et c'est vous, Fanny Weckscheider, qui avez travaillé sur le sujet ce matin.
00:21:10Quelles sont les propositions les plus marquantes de ce rapport ?
00:21:14Eh bien, dans la centaine de pages de ce rapport, donc remis par ces 29 sénateurs de la droite du Sénat,
00:21:20il y a notamment beaucoup de mesures qui concernent les jeunes, notamment les mineurs de moins de 16 ans.
00:21:26Recommandation, par exemple, d'interdire le voile pour les jeunes filles de moins de 16 ans dans l'espace public
00:21:30ou encore d'interdire pour tous les jeunes de moins de 16 ans l'exercice du jeûne.
00:21:35Voilà là pour ces deux mesures qui ont pour vocation de protéger l'enfance.
00:21:40C'est ce qui est revendiqué.
00:21:41Il y a également des recommandations en ce qui concerne le domaine éducatif.
00:21:46Par exemple, l'interdiction du port du voile pour les femmes qui accompagnent des groupes scolaires en sortie scolaire.
00:21:52Ça, c'est une très ancienne déjà recommandation chez les Républicains du Sénat.
00:21:58Il y a également l'interdiction maintenue pour tous les signes religieux ostentatoires à l'école.
00:22:04Dans le domaine sportif, à présent, les sénateurs qui ont rédigé ce rapport
00:22:08recommandent également d'interdire tous signes religieux dans les compétitions de tous sports confondus
00:22:14ou encore à la piscine municipale.
00:22:16Ça correspond notamment à une proposition de loi d'un sénateur, Michel Savin, qui a déjà été déposé.
00:22:24Et puis, il y a également cette recommandation de faire modifier tout règlement des fédérations
00:22:27qui ne respecteraient pas une neutralité religieuse totale.
00:22:31Et à l'approche des municipales, Fanny, il y a également une recommandation qui concerne les élus locaux.
00:22:36Oui, en effet.
00:22:37Les sénateurs qui ont planché sur ce rapport préconisent de rendre obligatoire la neutralité religieuse
00:22:43pour tous les élus qui sont en exercice et pour les élus locaux, de manière plus générale,
00:22:47d'interdire le port de tous signes religieux ostentatoires.
00:22:50Je vous le disais, en tout, il y a 17 recommandations dans ce rapport qui a été remis hier.
00:22:56Parmi les autres, il y a celle de renforcer la lutte contre les mariages forcés,
00:22:59par exemple en systématisant les auditions des époux lorsque l'acte de mariage est rédigé par les autorités consulaires françaises.
00:23:06Il y a également la traçabilité, le contrôle de tous les financements de certaines mosquées,
00:23:10de certaines associations, notamment celles qui sont financées par l'étranger.
00:23:13Afin d'éviter, évidemment, les financements de certaines propagandes politiques.
00:23:18Ou encore le rattachement au ministère de l'Intérieur de la délivrance des visas.
00:23:22Pour centraliser, sous la même autorité, le contrôle des entrées, des séjours,
00:23:27encore le contrôle des étrangers, afin d'éviter, évidemment, toute intrusion d'individus radicalisés.
00:23:32Merci beaucoup, Fanny, pour ces précisions complètes.
00:23:35Et on ouvre donc le débat.
00:23:37Il y a Abdelazekri qui nous écoute, le vice-président du CFCM, le Conseil français du culte musulman,
00:23:42et en plateau ici Naïm Bestandji, auteur notamment du « Linceul du féminisme, caresser l'islamisme dans le sens du voile ».
00:23:49Merci d'être avec nous à tous les deux pour débattre de ces propositions.
00:23:54D'abord, Naïm Bestandji, est-ce que ces mesures, vous les applaudissez et vous les appelez de vos voeux ?
00:24:00Alors, pour beaucoup d'entre elles, oui, notamment la neutralité pour les élus lors des campagnes électorales, c'est fondamental.
00:24:10Et puis aussi…
00:24:10Parce qu'il y a aujourd'hui un risque de liste avec des intervenants, des candidats, qui pourraient faire de l'entrisme islamiste ?
00:24:19Oui, mais c'est déjà arrivé par le passé.
00:24:22J'avais beaucoup travaillé sur les législatives de 2017, c'était déjà le cas, les municipales qui avaient suivi aussi.
00:24:27Mais c'est vrai que plus on avance dans le temps et plus le nombre de militants islamistes, plus le nombre de tentatives d'entrisme sont élevées.
00:24:35Donc là, on s'attend et il y a déjà des personnes qui manifestent leur intention de se présenter aux municipales ou sur des listes municipales.
00:24:43Et le nombre est beaucoup plus important que par le passé.
00:24:46Alors, c'est vrai qu'il y a de nombreux points dans ce rapport, dont ce point qui concerne les élus.
00:24:50Commençons par ça, si vous le voulez bien, Abdallah Zekri.
00:24:52Est-ce que vous êtes d'accord ? Est-ce que pour vous, il faut clarifier les choses de ce point de vue-là ?
00:24:55Ou bien vous dites non, je ne vois pas pourquoi des candidats municipales seraient obligés, des candidats en l'occurrence, de tomber le voile ?
00:25:02Écoutez, tout d'abord, je pense qu'on est libre dans ce pays de se présenter aux élections municipales ou aux autres élections.
00:25:11Bon, maintenant, si parce que des musulmans qui sont citoyens français, parce que pour pouvoir se présenter aux élections, il faut que les citoyens français décident de faire une liste et se présenter,
00:25:21c'est à la population de décider, c'est au peuple de France de décider si cette liste doit passer ou pas.
00:25:27Ce n'est pas aux hommes politiques de trouver des excuses, parce que dès qu'un musulman maintenant parle, c'est l'islam et l'islamiste.
00:25:32Moi, j'étais adhérent et militant d'un parti, pour ne pas le citer, l'UMP, et j'ai déchiré ma carte devant toutes les caméras,
00:25:41parce que j'ai considéré que même être dans ce parti, j'étais stigmatisé, j'étais montré de droit en tant que musulman.
00:25:47Or, je suis citoyen français, donc par conséquent, il faut laisser la liberté aux personnes.
00:25:53Maintenant, si dans l'Illis, il y a des gens qui sont connus par les services par rapport à leur discours,
00:25:57si à ce moment-là, la loi doit s'appliquer. Mais après, je suis libre, moi, demain, de constituer une liste de 10 ou 15 personnes
00:26:05et me présenter aux élections municipales. On n'a pas à me dire non, parce que tu fais de l'antrisme ou l'islamisme,
00:26:12qu'on arrête avec ça. Vous savez, on est fatigué, on est malade d'être toujours pointé du doigt, d'être malmené.
00:26:19Ça suffit, des Français, des confessants musulmans, ils en ont ras-le-bol.
00:26:23La France souffre d'autres choses. Ce n'est pas le voile ou le foulard ou le petit torchon,
00:26:28que pour certains, ils appellent ça un torchon sur la tête, que la France est en danger.
00:26:33Réponse.
00:26:35Plusieurs choses. D'abord, le problème n'est pas que des musulmans s'expriment.
00:26:40Là, le discours qu'on a entendu, on est assez habitué à l'entendre. C'est ce qu'on appelle la stratégie victimaire.
00:26:44Pourquoi ? Parce qu'on parle d'intégrisme musulman, on parle d'extrémistes musulmans,
00:26:48on parle de musulmans qui ont la volonté de faire de leur religion un outil politique.
00:26:52Et là, qu'est-ce qu'on nous répond en face ?
00:26:54Ah, mais dès qu'un musulman s'exprime.
00:26:55Non, d'abord parce que ce n'est pas respectueux de dire ça vis-à-vis de l'ensemble des musulmans,
00:27:00parce qu'il y a de très nombreux musulmans qui s'engagent en politique dans différents partis,
00:27:04mais ils ne font pas de leur islamité un argument électoral.
00:27:07Ils s'expriment en tant que citoyens.
00:27:09Qu'ils soient musulmans n'est pas un critère.
00:27:11Donc ça, c'est la première chose.
00:27:12La deuxième chose, c'est qu'on n'a pas dit qu'il fallait interdire des listes même de partis politiques qui se disent musulmans.
00:27:21Après, il faut voir si ce qu'ils proposent rentre dans le cadre de la loi ou pas.
00:27:24Il y a aussi ça.
00:27:25Oui, c'est ce que vient de dire Fab de l'Église, d'ailleurs.
00:27:28Voilà.
00:27:28Donc en général, quand ce sont des propositions électorales, ça reste toujours soft.
00:27:32Effectivement, ensuite, c'est aux électeurs de tranchée.
00:27:34Mais on a remarqué que, parce que des listes musulmanes, il y en a eu déjà par le passé.
00:27:38Elles ne sont pas nombreuses, mais elles existent.
00:27:39Et elles ne dépassent pas les 2-3%, quel que soit le type d'élection.
00:27:43Parce que ça effraie la population.
00:27:44Et surtout, c'est très catégorisé, c'est très communautarisé.
00:27:47En revanche, c'est pour ça que les militants islamistes préfèrent, eux, s'inscrire sur des listes déjà existantes.
00:27:52Des listes de partis politiques, de grands partis politiques.
00:27:55Ou des listes qui ne font pas mention de quelque religion que ce soit.
00:27:58Et ensuite, eux sont dans la place et peuvent faire avancer.
00:28:02Vous avez entendu ce que vous a dit Abdelazekri.
00:28:03Il a dit « Moi, j'étais à l'UMP et j'ai déchiré ma carte. »
00:28:06Donc, dans un parti traditionnel, j'ai déchiré ma carte parce que je me sentais pointé du doigt.
00:28:10Et on en a marre de ce discours.
00:28:11Alors après, je ne sais pas pourquoi il l'a déchiré.
00:28:13Qu'est-ce qui s'est passé au sein de l'UMP ?
00:28:14Ça, c'est un cas particulier.
00:28:15Je ne peux pas me prononcer sur quelque chose que je ne connais pas.
00:28:17En revanche, le sentiment de se dire « Parce qu'on veut faire rempart à l'extrémisme religieux, à l'extrémisme musulman,
00:28:25alors ça veut dire qu'on s'en prend à tous les musulmans. »
00:28:27C'est insultant pour tous les musulmans.
00:28:29Ça veut dire quoi ?
00:28:30Ça veut dire qu'on assigne la totalité des musulmans à la frange extrémiste de l'islam.
00:28:34Et que si on s'oppose à l'islamisme, ça veut dire qu'on s'oppose à tous les musulmans.
00:28:38Ce discours est profondément dangereux pour la société.
00:28:40Alors, une réponse là-dessus, Abdelazekri.
00:28:42C'est faux.
00:28:44Moi, je suis recteur d'une grande mosquée, monsieur, et je me bats contre l'islamisme et contre ce que vous appelez l'intégrisme.
00:28:49Alors, il faut qu'on arrête un petit peu.
00:28:51Vous dites des listes municipales, pas des...
00:28:55Vous avez le nombre de listes qui ont été...
00:28:57Je vous dis, c'est le peuple français qui doit décider.
00:29:00Et quand on fait une liste, on n'appelle pas liste musulmane.
00:29:03On appelle une liste citoyen, une liste de quartier, une liste de peu importe.
00:29:07Quand on arrête, vous êtes en train de justifier l'injustifiable.
00:29:11Nous sommes des citoyens français.
00:29:12Arrêtez maintenant qu'on arrête de nous emmerder un petit peu, s'il vous plaît.
00:29:15Pas vous, je ne parle pas de vous, mais des hommes politiques.
00:29:18Les LR n'ont rien à faire.
00:29:20Ils sont incapables de gérer leur parti, de se mettre d'accord.
00:29:23Et puis maintenant, ils font de la surenchère.
00:29:25Ils font de la surenchère, pourquoi ?
00:29:27Parce qu'on veut modifier la loi du 11 octobre 2010.
00:29:30La loi du octobre 2010, elle ne parle pas de foulard ou de voile.
00:29:34Elle parle d'interdire, de dissimuler le visage.
00:29:37Et nous sommes entièrement d'accord.
00:29:39On ne porte pas une cagoule en France.
00:29:40On ne dissimule pas le visage.
00:29:42Et même cette loi, elle a été mal appliquée.
00:29:45Parce que qu'est-ce qu'on a fait ?
00:29:46On a fait des amendes aux femmes qui portaient le voile intégral.
00:29:50Et ces amendes n'ont jamais été payées.
00:29:52Donc c'était au début, en 2011.
00:29:54On a fait tout un parata là-dessus.
00:29:57Et je peux même vous dire, 60% des femmes qui se dissimilaient le visage,
00:30:01c'est des Françaises converties à l'islam, converties par Google,
00:30:06par les réseaux sociaux et n'ont pas dans les mosquées, monsieur.
00:30:09Et nous condamnons cela.
00:30:10Le visage doit être découvert et on doit respecter les valeurs de la République.
00:30:14– Abdallah Zekri, dans ce rapport, les sénateurs disent
00:30:18la mesure, la circulaire attale contre l'abaya à l'école,
00:30:22ça s'est bien passé, ça a eu des résultats positifs.
00:30:25Et donc c'est dans cet esprit-là que nous nous plaçons.
00:30:27Est-ce que, rétrospectivement, vous dites oui peut-être,
00:30:30cette mesure, elle a eu des effets plus positifs que négatifs ?
00:30:35– Écoutez, l'affaire de l'abaya de monsieur Attal,
00:30:38bon, il a voulu naturellement faire du buzz,
00:30:40il a parlé de l'abaya comme signe religieux.
00:30:43Moi, je suis un homme religieux,
00:30:45je pratique ma religion, je respecte toutes les valeurs.
00:30:49L'abaya n'a jamais été pour nous, musulmans, un signe religieux.
00:30:53C'est inscrit ni dans le Coran, ni dans le Hadith,
00:30:55aucun texte religieux. C'est un effet de mode.
00:30:58Monsieur Attal, il en a fait un cheval de bataille,
00:31:00et ça concernait combien ?
00:31:02Ça concernait à peu près 200 personnes qui portaient l'abaya.
00:31:05L'abaya, pour nous, c'est plutôt un signe de mode
00:31:09avec des robes longues.
00:31:10Mais malheureusement, bon, on a voulu faire passer ça
00:31:12pour l'islamisme qui pousse les gens à porter l'abaya,
00:31:17ce n'est pas un signe religieux.
00:31:18D'ailleurs, monsieur Attal aussi veut faire une loi
00:31:21pour interdire le foulard, parce qu'on parle de voile.
00:31:24Finalement, ce n'est pas un foulard.
00:31:26Ce n'est pas un, comment dirais-je, un voile, c'est un foulard.
00:31:30Lui aussi, il vaut 15 ans, mais il n'a pas déposé le texte de loi.
00:31:33Il n'a pas déposé.
00:31:34Je pense que la France, actuellement, les Français,
00:31:36si on fait un sondage, ce sujet vient en dernier.
00:31:39Les Français, si on fait un sondage, ce qui les intéresse,
00:31:42c'est la fin du mois.
00:31:43Comment vous créez la fin du mois ?
00:31:44Il n'y a pas de budget.
00:31:45Il y a des problèmes énormes.
00:31:46Et naturellement, l'islam, les musulmans,
00:31:48après le projet de loi également.
00:31:50Une réponse courte là-dessus, Naïm Bastogne.
00:31:53Oui, alors déjà, la distinction entre foulard et voile,
00:31:57justement, c'est un gros chapitre dans mon livre,
00:31:59parce que c'est la volonté de banaliser le voile.
00:32:01Il s'agit bien de voile, pas de foulard.
00:32:03Et là, le débat actuel sur les petites filles,
00:32:05il s'agit bien de voile.
00:32:06Le foulard peut se porter le matin, pas l'après-midi.
00:32:09Ça n'a pas de valeur par rapport aux hommes qui nous regardent, etc.
00:32:12Le voile, lui, il est fait pour être porté en permanence
00:32:14dès qu'on croise un homme qui est étranger à sa famille.
00:32:17Le fait de vouloir voiler des petites filles,
00:32:19c'est vouloir les sexualiser,
00:32:20c'est considéré comme une maltraitance infantile.
00:32:23Ça va à l'encontre de la déclaration des droits de l'enfant.
00:32:26Donc, il faut protéger les petites filles.
00:32:28Et ensuite, là, on n'a pas le temps, malheureusement,
00:32:29mais est-ce que l'interdiction du voile pour les mineurs
00:32:32serait quelque chose de pratique ?
00:32:34Et surtout, est-ce qu'on considère qu'une loi peut tout régler ?
00:32:37Je pense que non.
00:32:38C'est un sujet, effectivement, sur lequel on aura largement le temps de revenir.
00:32:42Merci beaucoup à tous les deux,
00:32:43Naeem Bastandji et Abdallah Zekri,
00:32:44pour avoir été en direct et avoir échangé sur ces mesures,
00:32:48rendues publiques donc par un groupe de sénateurs à Les Républicains.
00:32:51On verra quelle suite sera donnée à ces mesures,
00:32:54suite politique ou pas.
00:32:56Direction maintenant Bordeaux pour un tout autre sujet,
00:32:59un exploit médical, figurez-vous,
00:33:01parce que des Français ont réalisé une prouesse
00:33:04qui laisse pantois, qui est assez stupéfiante
00:33:07en matière de chirurgie cardiaque.
00:33:09Deux chirurgiens qui vont opérer un patient du cœur,
00:33:11mais pas à Bordeaux, pas en France, un patient en Chine.
00:33:14Et ils l'ont fait depuis Bordeaux.
00:33:16Et c'est là, évidemment, où les choses deviennent folles.
00:33:20Ils sont avec nous, ces deux chirurgiens,
00:33:21et on les remercie infiniment.
00:33:22Lionel Leroux et Thomas Maudine,
00:33:25merci beaucoup.
00:33:27Alors d'abord, expliquez-nous,
00:33:28c'était donc une opération du cœur.
00:33:30Elle consistait en quoi, précisément,
00:33:32cette opération ?
00:33:34Thomas Maudine, je crois que c'est vous qui avez le micro.
00:33:35Bonjour, nous avons opéré un patient qui est en Chine,
00:33:42qui souffrait d'une maladie de la valve mitrale.
00:33:45Vous savez, c'est une des quatre valves
00:33:46qui existent au niveau du cœur,
00:33:48dont une des maladies est la fuite.
00:33:53Et donc, nous, pour aller réparer cette fuite,
00:33:56au lieu d'opérer le malade à cœur ouvert,
00:33:58nous avons fait ça à distance, à 10 000 km,
00:34:01en mettant un dispositif contrôlé à distance par un robot.
00:34:05Et il faut expliquer que c'est une opération
00:34:07qu'en France, normalement,
00:34:09vous réalisez presque quotidiennement,
00:34:11plus de 100 opérations de ce type par an.
00:34:18Oui, tout à fait.
00:34:19On fait environ une centaine de patients
00:34:21traités de cette façon par le système MitraClip.
00:34:25Chaque année, au CHU de Bordeaux,
00:34:26on est un centre à haut volume,
00:34:28et c'est un petit peu pour ça que la collaboration
00:34:30avec nos amis chinois est née
00:34:32et a pris de l'ampleur sur Bordeaux.
00:34:34C'est une intervention qui existe depuis quelques années,
00:34:37mais qui s'est beaucoup démocratisée ces derniers temps
00:34:39et qui permet de traiter ces fuites mitrales
00:34:41sans avoir forcément recours à la chirurgie.
00:34:44Il y a même des études en cours actuellement
00:34:45pour savoir si on peut s'adresser à des patients
00:34:47qui ne sont pas à haut risque chirurgical.
00:34:49Donc on va garder la chirurgie
00:34:50pour les patients qui sont très facilement opérables,
00:34:52mais pour les patients qui sont à haut risque,
00:34:54plutôt ce système percutané.
00:34:56Ce qui est très frappant quand on voit les images,
00:34:58c'est que normalement, on a l'habitude de voir les chirurgiens
00:35:01avec un masque, avec un petit bonnet,
00:35:03et puis surtout avec un bisturier dans la main.
00:35:04Et là, quand on vous voit,
00:35:05ce n'est pas un bisturier que vous avez dans la main.
00:35:06C'est un joystick, comme un jeu vidéo.
00:35:12C'est un joystick, c'est une tablette style iPad
00:35:17que tous les enfants peuvent utiliser aujourd'hui.
00:35:20Et en effet, ça rend la technique en elle-même hyper simple.
00:35:26Alors il ne faut pas voir que ce joystick est cette tablette,
00:35:28il faut voir toute la technologie autour,
00:35:31tout le travail de recherche et développement qui est autour,
00:35:33et tout ce cheminement qui va de l'expertise à Bordeaux,
00:35:38la technologie entre Bordeaux et la Chine,
00:35:41et le malade en lui-même,
00:35:42et comment sécuriser tout ce dispositif autour
00:35:44et le rendre efficace.
00:35:45Bon alors là, vous êtes très détendu,
00:35:47on est à la cool, on se dit
00:35:48c'est facile, il suffit de prendre un joystick,
00:35:50et c'est comme pour un jeu vidéo.
00:35:51Sauf qu'en vrai, ça ne se passe pas comme ça.
00:35:53Vous vous êtes entraîné très longuement,
00:35:54plusieurs heures même, jusqu'au dernier moment.
00:36:00Alors effectivement, il faut prendre en main l'outil,
00:36:04et quand on n'est pas forcément un énorme gamer,
00:36:06comme c'est notre cas,
00:36:07eh bien il a fallu quelques heures
00:36:09pour s'habituer à manipuler le robot.
00:36:12On avait pour ça, quelques jours avant l'intervention,
00:36:14des caméras qui étaient positionnées sur le robot
00:36:16qui était en Chine,
00:36:17et on pouvait manipuler le robot à distance
00:36:20pour devenir confortable avec la procédure.
00:36:24Et donc ça, ça nous a permis de réaliser une procédure
00:36:27un petit peu comme si on était en salle opératoire
00:36:29avec le patient,
00:36:31et c'est vrai qu'au bout d'un moment,
00:36:32on a complètement oublié qu'on était à 10 000 km,
00:36:34et on a réalisé la procédure vraiment
00:36:36en n'ayant d'attention que sur le résultat final.
00:36:39Et ce qui est frappant, c'est que vous dites que finalement,
00:36:41passer par le robot,
00:36:42c'est plus sûr que d'opérer directement avec la main.
00:36:51Alors vous savez, le robot,
00:36:53il a cette faculté d'être très obéissant.
00:36:56Il n'est pas fatigué,
00:36:58il n'a pas d'état d'âme,
00:37:00il obéit aux ordres qu'on lui donne.
00:37:02Et donc quand il est bien formé,
00:37:03quand il est bien guidé ou piloté,
00:37:05il exécute les mouvements
00:37:06tels qu'on les dicte quelque part.
00:37:09Et c'est une partie de la prouesse,
00:37:12c'est-à-dire arriver à développer
00:37:14un outil qui est aussi fiable
00:37:16dans le rendu de nos gestes en nous-mêmes,
00:37:19et la promesse d'avenir,
00:37:21et ce que nous ressentons
00:37:25comme valeur principale
00:37:26de cet outil de pouvoir,
00:37:28de Bordeaux ou de n'importe où dans le monde,
00:37:29quelque part opérer des malades
00:37:31qui se trouvent aussi n'importe où,
00:37:33avec une expertise qui est
00:37:34à la disposition du malade.
00:37:37On démocratise l'expertise quelque part.
00:37:40Justement, on va se projeter un peu
00:37:41parce que ça vous déperspective colossale.
00:37:43Est-ce que demain,
00:37:44et même très très vite,
00:37:45on pourra faire
00:37:46toutes les grandes interventions chirurgicales
00:37:49partout dans le monde,
00:37:50comme ça, à distance ?
00:37:51Ou bien il y a quand même encore
00:37:51des limites importantes ?
00:37:56C'est très intéressant,
00:37:57c'est une question importante.
00:37:58À la télémédecine aujourd'hui,
00:38:00on voit bien que ça va être une solution
00:38:01pour pouvoir diffuser l'expérience,
00:38:04l'expertise qui va être regroupée
00:38:06dans quelques médecins.
00:38:07Là, on voit bien la pyramide des âges
00:38:08qu'il va y avoir de plus en plus
00:38:09de malades à traiter,
00:38:10des sujets âgés,
00:38:11par de moins en moins de jeunes actifs.
00:38:13Et donc, il faut trouver des solutions.
00:38:14Et la télémédecine,
00:38:15la téléthérapie va faire partie
00:38:18de ces solutions.
00:38:19Et là, on est sur des techniques
00:38:20qui demandent de l'expérience.
00:38:22Donc, le plus simple,
00:38:23c'est peut-être de former
00:38:24moins de personnes,
00:38:25mais de faire en sorte
00:38:26que cette expérience soit mieux utilisée,
00:38:28soit optimisée dans leur emploi du temps
00:38:30et qu'ils puissent non pas
00:38:32se déplacer au chevet du malade
00:38:33ou faire venir les malades
00:38:34dans son centre,
00:38:35mais plus simplement
00:38:37traiter des malades à distance.
00:38:38Ça, ça a un sens.
00:38:39Ça a un sens sociétal,
00:38:41ça a un sens territorial
00:38:41et puis ça a un sens écologique,
00:38:43évidemment, aussi.
00:38:44Et puis, on voit que
00:38:45vous servez quand même
00:38:46encore à quelque chose.
00:38:48Les médecins,
00:38:48ça n'est pas encore le règne
00:38:49de l'intelligence artificielle
00:38:50et des robots
00:38:51parce qu'au fond,
00:38:52on se dit que les médecins chinois
00:38:53sont aussi très très bons.
00:38:54Ils auraient pu le faire eux-mêmes.
00:38:56Mais quand même,
00:38:56il y a une spécificité de votre part
00:38:58et une qualification
00:38:59qui fait que c'était mieux
00:39:01si c'était vous.
00:39:04Alors, ça aurait pu être fait
00:39:07n'importe où dans le monde,
00:39:08mais en effet,
00:39:08c'est cette combinaison
00:39:09de savoir-faire
00:39:10et d'intérêt
00:39:12dans le recherche
00:39:12et le développement
00:39:13qui a fait que nos équipes
00:39:14se sont réunies
00:39:15entre Tiamen en Chine
00:39:17et nous à Bordeaux.
00:39:18Alors, vous avez cité
00:39:19il y a une seconde
00:39:21l'intelligence artificielle.
00:39:22Évidemment, le but encore,
00:39:23ce n'est pas de remplacer l'homme,
00:39:24mais c'est de rendre
00:39:25cette expertise
00:39:27qui nécessite
00:39:27des années d'entraînement
00:39:29et des années d'abnégation
00:39:31et des années de sacrifice
00:39:32disponibles pour le reste
00:39:34de la population quelque part,
00:39:36d'abord en France,
00:39:37mais aussi à l'étranger.
00:39:38C'est à peu près,
00:39:39ça fait partie de nos missions
00:39:39et de notre serment d'Hippocrate.
00:39:41Maintenant,
00:39:42l'intelligence artificielle,
00:39:43elle va être entraînée par nous.
00:39:44La qualité des données
00:39:45qu'on lui donne,
00:39:46la qualité de la formation
00:39:47quand on rentre
00:39:48dans nos algorithmes
00:39:49et nous travaillons
00:39:50beaucoup dessus à Bordeaux
00:39:51dans le cadre d'ARHU,
00:39:52par exemple,
00:39:53est essentiel
00:39:54pour les développements
00:39:54à l'avenir.
00:39:55On ne le voit pas,
00:39:56on ne voit pas le robot
00:39:56ou l'intelligence artificielle
00:39:57comme un ennemi,
00:39:59mais plutôt qu'un outil,
00:39:59un ami
00:40:00qui va nous aider
00:40:01à diffuser le savoir
00:40:02et l'expertise.
00:40:03Merci beaucoup
00:40:04de cet éclairage.
00:40:05C'était passionnant
00:40:05de vous entendre.
00:40:07On voit bien
00:40:07toutes les perspectives
00:40:08que ça ouvre
00:40:09pour l'ensemble des gens
00:40:09qui nous regardent.
00:40:10Merci beaucoup
00:40:11et bravo encore
00:40:11pour cette prouesse
00:40:13qui fascine absolument
00:40:15tout le monde.
00:40:16Thomas,
00:40:17Maudine
00:40:17et Lionel Leroux
00:40:19en direct
00:40:19depuis Bordeaux.
00:40:20Vous savez quoi,
00:40:21la Chine ?
00:40:21On y était
00:40:22il y a quelques instants
00:40:23grâce à vous.
00:40:23On va y retourner.
00:40:24Mais grâce à ces deux pandas
00:40:27que vous voyez derrière moi,
00:40:28vous les connaissez
00:40:28parce qu'ils sont
00:40:29depuis 13 ans en France.
00:40:30Dans quelques minutes,
00:40:31ils vont décoller
00:40:32pour rentrer
00:40:33dans leur pays d'origine.
00:40:35C'est la fin
00:40:35d'une belle aventure.
00:40:36On va vous expliquer
00:40:37comment se passera
00:40:38ce transfert
00:40:38et surtout pourquoi
00:40:39ils sont obligés de revenir.
00:40:40Là aussi,
00:40:40pour des raisons médicales
00:40:41et eux,
00:40:42ils n'ont pas pu être soignés
00:40:42en France,
00:40:45Il est pratiquement 11 heures.
00:40:48Vous êtes dans Arnaud Direct.
00:40:49Regardez ce qui nous attend
00:40:50pour l'heure qui vient.
00:40:51Le programme
00:40:52avec d'abord
00:40:53le grand départ
00:40:54des pandas.
00:40:56Ils décollent
00:40:56dans à peu près
00:40:57une heure normalement
00:40:57pour la Chine.
00:40:58Tristesse à Beauval
00:41:00et pas seulement.
00:41:00Ils ont passé là-bas
00:41:0113 ans
00:41:02pour le plus grand bonheur
00:41:03des quelques millions
00:41:03de visiteurs
00:41:04qui sont venus
00:41:05les voir chaque année.
00:41:07Jordan Bardella,
00:41:08donné vainqueur
00:41:09de la présidentielle
00:41:10au second tour
00:41:10en tous les cas de figure.
00:41:11C'est le résultat
00:41:12d'un sondage choc.
00:41:14Même si vous verrez
00:41:15que des doutes
00:41:15subsistent encore
00:41:16sur la doctrine économique
00:41:17du Rassemblement National
00:41:18que Jean-Dalbert
00:41:19a encore un peu de mal
00:41:20à clarifier.
00:41:21Et puis,
00:41:22les accomptes sur salaire.
00:41:24De plus en plus
00:41:24de Français
00:41:25en demandent
00:41:26des accomptes
00:41:26à l'approche des fêtes,
00:41:28bien sûr,
00:41:28mais aussi parce que
00:41:29les banques
00:41:29durcissent les conditions
00:41:31pour être à découvert.
00:41:32C'est parti
00:41:32pour une heure de direct.
00:41:33Et on commence par un point
00:41:42sur l'actualité
00:41:43de ce mardi
00:41:44à 11h
00:41:45avec vous,
00:41:46Elisa Trana.
00:41:47En commençant donc
00:41:48par les adieux.
00:41:48Et oui,
00:41:49on écrase tous
00:41:50une larme ce matin
00:41:51pour le départ
00:41:52des pandas.
00:41:53Ils ont quitté
00:41:54le zoo de Beauval
00:41:54et ils passent
00:41:55leur toute dernière minute
00:41:56sur le sol français.
00:41:57Exactement.
00:41:58Retour à la maison
00:41:59pour Wanwan et Yuanzi
00:42:00après un séjour,
00:42:01vous le disiez,
00:42:02de 13 ans en France.
00:42:03Leurs soigneurs
00:42:04les ont regardés
00:42:05les yeux humides
00:42:06ce matin,
00:42:07quittés leur enclos
00:42:08direction l'aéroport
00:42:09de Roissy
00:42:10où se trouvent
00:42:11Naoufel El-Kawafi
00:42:13avec Bastien Dufour.
00:42:13Ils doivent décoller
00:42:14ces pandas
00:42:15dans un peu plus
00:42:16d'une heure
00:42:16pour la Chine.
00:42:19Ce qui est assez impressionnant,
00:42:19c'est le convoi
00:42:20dans lequel ils sont arrivés.
00:42:21Un convoi assez impressionnant,
00:42:22digne d'un chef d'État
00:42:23à vrai dire,
00:42:24avec l'escorte
00:42:26de la gendarmerie.
00:42:27Plusieurs véhicules
00:42:28également à l'effigie
00:42:29des animaux.
00:42:30Le couple de pandas
00:42:31qui va donc rejoindre
00:42:33leur pays natal,
00:42:34la Chine,
00:42:35le décollage prévu
00:42:36aux alentours de midi.
00:42:38Initialement,
00:42:39ils devaient partir
00:42:39en 2027
00:42:40mais leur départ,
00:42:41leur retour
00:42:42a été avancé
00:42:43parce que la femelle
00:42:44souffre d'une insuffisance
00:42:45rénale.
00:42:46Un départ,
00:42:47vous imaginez bien,
00:42:47qui suscite pas mal d'émotions.
00:42:49Ça fait 13 ans
00:42:50qu'on vit leurs aventures
00:42:51marquées notamment
00:42:52par la naissance
00:42:53de trois pandas
00:42:54dont les jumelles
00:42:55qui, elles,
00:42:55et ça c'est la bonne
00:42:56nouvelle,
00:42:56vont rester en France.
00:42:58Décollage donc
00:42:59prévu aux alentours
00:43:00de midi
00:43:01en direction de la Chine.
00:43:02Et Naofel,
00:43:03vous allez maintenant
00:43:03sur le tarmac
00:43:04pour ne rien rater
00:43:05évidemment de ce départ.
00:43:07On va vous les montrer
00:43:07les pandas
00:43:08avant qu'ils quittent
00:43:08le sol quand même.
00:43:09Bah oui,
00:43:10le ministre de la ville
00:43:12et du logement
00:43:12était ce matin
00:43:13sur BFM TV,
00:43:14vous l'avez entendu
00:43:15et il a réagi
00:43:17notamment à cette polémique
00:43:18qu'on évoquait
00:43:19il y a quelques instants
00:43:20sur la possible
00:43:22interdiction du port
00:43:23du voile
00:43:23pour les moins de 16 ans.
00:43:24Oui,
00:43:25Vincent Chambrin
00:43:25est interrogé
00:43:26sur une proposition
00:43:27de loi déposée
00:43:28par Laurent Wauquiez
00:43:29pour interdire
00:43:30le voile
00:43:30aux moins de 18 ans
00:43:31et il revient,
00:43:32vous allez l'entendre
00:43:33sur une expérience
00:43:33personnelle.
00:43:35Moi,
00:43:36je me souviens
00:43:36en tant que maire
00:43:37d'avoir été interpellé
00:43:38déjà personnellement
00:43:39et par des citoyens
00:43:40anciens maires
00:43:41de l'Aïl et Rose
00:43:41parfois,
00:43:43de manière très exceptionnelle,
00:43:45des fillettes
00:43:45très très très petites,
00:43:47très petites.
00:43:48Je dirais autour de 7 ans,
00:43:50l'âge de ma fille
00:43:50aujourd'hui,
00:43:51qui était non pas
00:43:52avec simplement
00:43:53un voile sur la tête
00:43:53mais qui était
00:43:54voilée de noir
00:43:55de piétancap
00:43:56avec des gants noirs
00:43:57et c'était encore
00:43:58l'époque où
00:43:58il était normal
00:43:59d'avoir un masque Covid.
00:44:00Effectivement,
00:44:02c'est surprenant
00:44:03et ça interpelle.
00:44:04Maintenant,
00:44:05moi j'ai toujours considéré
00:44:06que le pays laïque
00:44:08dans lequel nous sommes
00:44:09doit poser la question
00:44:10de la présence
00:44:11de tous les signes religieux
00:44:12ou pas.
00:44:13C'est-à-dire qu'on ne peut pas
00:44:14faire une distinction
00:44:15spécifique à une religion
00:44:17selon moi.
00:44:18Mais c'est des débats
00:44:18que j'avais pu avoir
00:44:19y compris avec François Barman
00:44:21sur le fait que probablement
00:44:23la religion doit être
00:44:25ramenée dans un espace
00:44:26peut-être plus personnel
00:44:27parfois
00:44:27et donc ça veut dire
00:44:28qu'il y a des endroits
00:44:29c'est vrai aujourd'hui
00:44:30de l'école
00:44:30mais peut-être demain
00:44:31les services publics
00:44:33on peut se poser
00:44:33une question à ce niveau-là.
00:44:35Le débat en tout cas
00:44:35il ne fait jamais de mal
00:44:36il permet d'avancer
00:44:38sur ces sujets.
00:44:39Une précision sur l'âge
00:44:40il y a donc
00:44:40cette proposition de loi
00:44:42pour l'envoquer
00:44:43pour les moins de 18 ans
00:44:44il y a le rapport
00:44:44sénatorial pour le voile
00:44:46pour les moins de 16 ans.
00:44:47Voilà pour la petite confusion.
00:44:49A l'étranger maintenant
00:44:49nouvelle nuit d'attaque
00:44:50aérienne massive
00:44:52en Ukraine et en Russie.
00:44:53Avec trois décès
00:44:54dans la région de Rostov
00:44:55en Russie
00:44:56et au moins six morts
00:44:57à Kiev
00:44:58dans des frappes
00:44:58de drones russes.
00:45:00L'Ukraine dénonce
00:45:01une réaction terroriste
00:45:02de Vladimir Poutine
00:45:04au plan de paix américain.
00:45:05Les discussions reprennent
00:45:06d'ailleurs aujourd'hui
00:45:07entre les pays
00:45:08alliés de l'Ukraine.
00:45:10Emmanuel Macron
00:45:11évoquait ce matin
00:45:12sur RTL
00:45:12la paix
00:45:13mais pas une capitulation
00:45:15pour l'Ukraine.
00:45:17Merci beaucoup Elisa
00:45:20pour ces toutes dernières infos
00:45:22en France
00:45:23et à l'étranger
00:45:24dans l'actualité politique
00:45:25ce matin.
00:45:26Ce sondage choc
00:45:27qui a été publié
00:45:28avec Jordan Barlada
00:45:30qui est donné
00:45:30vainqueur de la présidentielle
00:45:33dans un an et demi.
00:45:34Dans tous les cas de figure
00:45:35au second tour
00:45:36il battrait Gabriel Attal
00:45:37il battrait Edouard Philippe
00:45:38il écraserait Jean-Luc Mélenchon
00:45:40on va vous donner
00:45:41le détail des chiffres
00:45:42mais d'abord
00:45:42on va aller à l'Assemblée nationale
00:45:43parce que Sophie Dupont
00:45:44est sur place
00:45:45et Sophie
00:45:46ce sondage
00:45:47il est dans tous les esprits
00:45:49autour de vous j'imagine.
00:45:51Oui évidemment
00:45:52tout le monde ne parle
00:45:52évidemment que de ça
00:45:54ce sondage
00:45:54qui donne évidemment
00:45:55Jordan Bardella
00:45:56gagnant au second tour
00:45:58dans toutes les hypothèses
00:45:59en 2027
00:46:00si le second tour
00:46:01avait lieu dimanche
00:46:02il est même
00:46:03il obtiendrait même
00:46:0374% face à Jean-Luc Mélenchon
00:46:05alors que le RN
00:46:06rêve en coulisses
00:46:07un second tour
00:46:08face au leader insoumis
00:46:09Jordan Bardella
00:46:10qui donc confirme
00:46:12sa percée
00:46:12dans les sondages
00:46:13le RN qui se réjouit
00:46:15qui a le sourire
00:46:15évidemment vous en doutez
00:46:17un peu moins côté
00:46:17la France insoumise
00:46:19on a pu échanger
00:46:19avec Sébastien Chenu
00:46:21vice-président
00:46:21de l'Assemblée nationale
00:46:23qui se réjouit
00:46:24d'avoir deux candidats
00:46:25qui peuvent aujourd'hui
00:46:25se qualifier
00:46:26deux candidats qui sont
00:46:28selon lui
00:46:28pas interchangeables
00:46:29deux personnes
00:46:30différentes
00:46:31a-t-il dit
00:46:32mais deux personnes
00:46:32qui peuvent être élues
00:46:33demain président de la République
00:46:34même s'il a précisé
00:46:35que sa candidate
00:46:36restait pour l'heure
00:46:37Marine Le Pen
00:46:39trois limites
00:46:39à ce sondage
00:46:40cependant
00:46:41Julien
00:46:41Marine Le Pen
00:46:42justement
00:46:42n'est pas testée
00:46:43de ce sondage
00:46:44elle qui répète
00:46:45en privé
00:46:45pourtant qu'il ne faut pas
00:46:46l'enterrer trop vite
00:46:47elle a d'ailleurs
00:46:48réaffirmé sa détermination
00:46:49à être candidate
00:46:50ce dimanche
00:46:51deux autres limites
00:46:52l'élection présidentielle
00:46:53on le sait
00:46:53elle a lieu encore
00:46:54dans un an et demi
00:46:56s'il n'y a pas de démission
00:46:57d'Emmanuel Macron
00:46:57d'ici là
00:46:58et puis il y a aussi
00:46:59un tiers des sondés
00:46:59qui n'affirment
00:47:00à ce jour
00:47:01pas avoir encore
00:47:02de préférence
00:47:03Marine Le Pen
00:47:04d'ici 2027
00:47:05aura une réponse
00:47:06sur son procès
00:47:07en appel
00:47:07attendue à l'été prochain
00:47:09elle a d'ores et déjà
00:47:10prévenu
00:47:10que c'était à cette occasion
00:47:11s'il était à nouveau empêché
00:47:12qu'elle passerait la main
00:47:14à Jordan Bardella
00:47:15Jordan Bardella
00:47:15qui reste pour l'heure
00:47:16uniquement donc
00:47:17candidat à Matignon
00:47:19il pourra réagir
00:47:20à ce sondage
00:47:21le président
00:47:21du Rassemblement National
00:47:23parce qu'il sera en déplacement
00:47:23cet après-midi
00:47:24à Vesoul
00:47:25Sophie Dupont
00:47:27direct de l'Assemblée Nationale
00:47:28vous nous disiez Sophie
00:47:29que vous avez entendu
00:47:30comme nous
00:47:30Sébastien Chenu
00:47:31dire qu'il se réjouissait
00:47:32d'avoir deux candidats valables
00:47:34merci beaucoup pour ce rappel
00:47:36mais c'est vrai
00:47:37Sophie l'a vécu
00:47:38avec nous tout à l'heure
00:47:39Guillaume
00:47:39que quand on a entendu
00:47:40Sébastien Chenu dire
00:47:41effectivement je me réjouis
00:47:42c'est super etc
00:47:43il y avait un sourire
00:47:44un petit peu crispé
00:47:45quand même
00:47:46parce que
00:47:46officiellement on se réjouit
00:47:47bien sûr
00:47:48mais forcément
00:47:49ça crée des déchirures
00:47:50ça crée des tensions
00:47:51à l'intérieur du mouvement
00:47:52en tout cas il y a une volonté
00:47:53des cadres du RN
00:47:54de ne pas faire apparaître
00:47:56Jordan Bardella
00:47:57trop tôt
00:47:57comme le candidat principal
00:47:59et le candidat numéro 1
00:48:00pour l'instant
00:48:01la candidate
00:48:02et l'unique candidate
00:48:03à la présidentielle
00:48:03s'appelle
00:48:04Marine Le Pen
00:48:05elle attend
00:48:05son procès en appel
00:48:07qui aura lieu
00:48:07au début de l'année prochaine
00:48:08début janvier
00:48:09et c'est à l'issue
00:48:11de la décision
00:48:11qui sera rendue
00:48:12sur ce procès en appel
00:48:14qu'elle prendra sa décision
00:48:15elle a dit
00:48:15qu'effectivement
00:48:16elle n'attendra pas
00:48:17le recours
00:48:17qu'elle pourrait faire
00:48:18en cassation
00:48:19parce que ça prendra
00:48:20trop de temps
00:48:20et que la campagne présidentielle
00:48:22sera lancée
00:48:23et Jordan Bardella
00:48:24lui-même
00:48:25quand il prend la parole
00:48:26fait très attention
00:48:26de dire qu'évidemment
00:48:28il se prépare activement
00:48:29à Matignon
00:48:30qu'il sera un recours
00:48:31comme Marine Le Pen
00:48:32l'a dit
00:48:32si elle ne pouvait pas
00:48:33se présenter
00:48:34mais que pour l'instant
00:48:35officiellement
00:48:37il n'a qu'un seul plan principal
00:48:39c'est le plan Marine Le Pen
00:48:41Alors expliquez-nous
00:48:41ces chiffres maintenant
00:48:42parce que c'est vrai
00:48:42que c'est un retournement
00:48:44c'est un baromètre
00:48:45de l'institut Odoxa
00:48:47et la dernière fois
00:48:47qu'Odoxa publie ce baromètre
00:48:49c'était pas vraiment ça
00:48:50les résultats
00:48:50il y a une inversion de tendance
00:48:51en ce qui concerne effectivement
00:48:53Jordan Bardella
00:48:53et Edouard Philippe
00:48:54parce qu'il y a quelques mois
00:48:55au mois d'avril
00:48:55c'était Edouard Philippe
00:48:56qui continuait à l'emporter
00:48:58de peu
00:48:58face à Jordan Bardella
00:49:00et cette fois-ci
00:49:01c'est désormais
00:49:01Jordan Bardella
00:49:02qui l'emporte
00:49:03face à Edouard Philippe
00:49:05c'est sûr que psychologiquement
00:49:06ça va donner le sentiment
00:49:07au RN
00:49:08que ce fameux
00:49:09plafond de verre
00:49:10est brisé
00:49:11parce que même
00:49:11quand vous échangez avec eux
00:49:13ils vous disent
00:49:13oui on progresse
00:49:14on progresse énormément
00:49:15mais il faut atteindre
00:49:16les 50%
00:49:17plus une voix
00:49:18pour remporter
00:49:18l'élection présidentielle
00:49:19c'est peut-être aussi
00:49:20le fruit de la stratégie
00:49:22que mène Jordan Bardella
00:49:23on le voit
00:49:23en disant qu'effectivement
00:49:25il tend d'une certaine façon
00:49:26la main
00:49:27aux électeurs de droite
00:49:28mais également aux républicains
00:49:30quand il évoque
00:49:30la question d'une dissolution
00:49:31et qu'il dit qu'effectivement
00:49:32s'il manque quelques députés
00:49:33il ira échanger
00:49:34avec ceux qui pourraient être
00:49:35d'accord
00:49:36avec son programme
00:49:38fruit peut-être aussi
00:49:39de l'alliance
00:49:40qui a été nouée
00:49:40avec Éric Ciotti
00:49:41ancien patron des républicains
00:49:43qui est sur une ligne
00:49:44économique différente
00:49:45plus libérale
00:49:46que le Rassemblement National
00:49:48mais avec lequel
00:49:48il affirme pouvoir
00:49:49construire une droite
00:49:51plus large
00:49:51et puis peut-être
00:49:51qu'il récolte aussi
00:49:52ce qui est en train
00:49:53de se jouer
00:49:54et qu'on s'en montait
00:49:55un petit peu
00:49:55dans le discours politique
00:49:57cette question
00:49:57de l'union des droites
00:49:58pour l'instant
00:49:59le RN ne veut pas
00:49:59entendre parler
00:50:00Marine Le Pen dit
00:50:01nous ne sommes pas de droite
00:50:02mais peut-être que tout ça
00:50:03travaille effectivement
00:50:04en faveur de Jordan Bardella
00:50:05c'est la poutre
00:50:06qui essaye d'apparaître
00:50:07finalement
00:50:07on le voit bien
00:50:08comme un petit peu
00:50:10le plus sarkoziste
00:50:11des membres
00:50:11du Rassemblement National
00:50:12on voit qu'il y a eu
00:50:14une forme de rapprochement
00:50:15quand Nicolas Sarkozy
00:50:16a été condamné
00:50:17est allé en prison
00:50:17il y a eu des échanges
00:50:18entre les deux hommes
00:50:19et qu'il y a régulièrement
00:50:21effectivement
00:50:22des mots doux
00:50:22si j'ose dire
00:50:23de Jordan Bardella
00:50:24les gardes l'ancien président
00:50:25pour essayer de séduire
00:50:26cette partie de la droite
00:50:26sarkoziste orpheline
00:50:28de son ancien champion
00:50:28on voit bien
00:50:29que ce qui achoppe
00:50:30c'est quand même
00:50:30surtout la question économique
00:50:33où se situe exactement
00:50:34le Rassemblement National
00:50:35on va poser la question
00:50:36à l'invité d'Arnaud Direct
00:50:38l'économiste Olivier Babot
00:50:39Olivier Babot
00:50:41qui nous rejoint
00:50:41bonjour
00:50:41alors il y a plein de sujets
00:50:43à évoquer avec vous
00:50:44normalement
00:50:44et notamment évidemment
00:50:46la question du budget
00:50:47qui se poursuit
00:50:48et puis les réformes
00:50:49des retraites etc
00:50:49d'abord sur ce sondage
00:50:52alors je ne vous demande pas
00:50:52votre avis politique
00:50:53mais on sent bien
00:50:54que la limite
00:50:55entre guillemets
00:50:55en ce moment
00:50:56dans l'opinion
00:50:56pour les français
00:50:58vis-à-vis du RN
00:50:59et vis-à-vis de Jordan Bardella
00:51:00et Marine Le Pen
00:51:01c'est des doutes
00:51:02sur leur qualité économique
00:51:04si j'ose dire
00:51:05et on a l'impression
00:51:06qu'il y a deux lignes
00:51:06qui s'affrontent
00:51:07est-ce que les opposants au RN
00:51:08notamment à droite
00:51:09ont raison de dire
00:51:10le RN vote pour une hausse des taxes
00:51:11le RN est plus à gauche
00:51:12que la droite
00:51:13c'est vrai que depuis
00:51:14une grosse année disons
00:51:16l'ambiance avait beaucoup changé
00:51:18entre les milieux d'affaires
00:51:19et le rassemblement national
00:51:20jusque-là
00:51:21l'ambiance était au-delà
00:51:22du glacial
00:51:23il n'y avait pas de relation
00:51:24ils ne se rencontraient pas
00:51:25ils ne se voyaient pas
00:51:25les patrons avaient la pensée
00:51:26les patrons
00:51:28il était très rare
00:51:28que les patrons rencontrent
00:51:29le RN
00:51:30aujourd'hui ce n'est plus le cas
00:51:31la plupart des patrons
00:51:32ont vu les leaders
00:51:34du RN
00:51:34ils avaient d'abord
00:51:36beaucoup rassuré
00:51:37et j'avoue que la discussion
00:51:38du budget n'a pas apporté
00:51:39beaucoup de clarification
00:51:39au contraire
00:51:40elle a à nouveau
00:51:41jeté énormément de doutes
00:51:43c'est des choses
00:51:43qui n'ont pas beaucoup
00:51:44intéressé les médias
00:51:46parce que c'est un peu technique
00:51:46par exemple
00:51:47l'attaque
00:51:48c'est un amendement
00:51:49du RN qui avait été adopté
00:51:51qui est tombé
00:51:51évidemment pour l'instant
00:51:52mais enfin
00:51:52c'était très fort pour eux
00:51:53c'était la taxe
00:51:54sur les rachats d'actions
00:51:55c'était la taxe d'actions
00:51:57le rachat d'actions
00:51:58c'était dénoncé
00:51:58comme de la spéculation
00:51:59en fait c'est quelque chose
00:52:00qui est beaucoup plus compliqué
00:52:00évidemment il y a
00:52:02l'impôt sur la fortune
00:52:03productive
00:52:04qui est une sorte de
00:52:05improductive
00:52:07improductive
00:52:08c'est un lapsus justement
00:52:09mais vous voyez
00:52:10c'est une espèce
00:52:11d'objet fiscal
00:52:12non identifié
00:52:13ça c'est voté par le RN
00:52:14alors que ça taxe
00:52:15en partie
00:52:16l'épargne des français
00:52:17oui parce que leur logique
00:52:18est le contraire
00:52:19ils veulent taxer le capital
00:52:21y compris quand il est en action
00:52:22parce qu'il est considéré
00:52:23comme n'étant pas productif
00:52:24n'expliquez pas pourquoi
00:52:26parce que je n'ai toujours pas compris
00:52:27en revanche
00:52:28ils veulent
00:52:28favoriser disent-ils
00:52:30l'enracinement
00:52:31et donc
00:52:31ils veulent enlever
00:52:32la partie IFI
00:52:33de la fortune immobilière
00:52:34donc c'est le contraire
00:52:35et retourner complètement la chose
00:52:36et dans une sorte
00:52:37d'attelage un peu bizarre
00:52:38avec LAFI
00:52:39ils ont fini par voter quelque chose
00:52:40mais en réalité
00:52:41personne ne sait vraiment
00:52:42ce qui va sortir du chapeau
00:52:44à la fois
00:52:44ils ont un discours sur
00:52:45l'efficacité de l'état
00:52:46la baisse des dépenses
00:52:48mais on ne voit pas tout à fait
00:52:49dans leurs propositions
00:52:50à quel moment
00:52:51il pourrait y avoir
00:52:52un équilibre
00:52:54et un déficit
00:52:55qui sera en cohérence
00:52:56par rapport à ces propositions
00:52:57Merci
00:52:57Non je voulais rebondir
00:53:00sur ce que disait Olivier Babot
00:53:01en fait on a souvent dit
00:53:02que le RN était
00:53:03caractérisé par une radicalité économique
00:53:06aujourd'hui il est caractérisé
00:53:07par une inconstance économique
00:53:08de fait
00:53:08parce qu'il vise
00:53:09deux publics très différents
00:53:10que sont les petits patrons
00:53:11et de l'autre côté
00:53:13les ouvriers
00:53:13les artisans
00:53:14toute cette catégorie
00:53:15de ménage modeste
00:53:16c'est très dur de faire l'équation
00:53:17et de fait
00:53:17il y a eu beaucoup d'amendements
00:53:18votés par LFI
00:53:20et le RN
00:53:20lors de ce débat budgétaire
00:53:21qui pose la question
00:53:23du cap économique
00:53:24du RN
00:53:24Alors plus largement
00:53:25sur le budget maintenant
00:53:26vous avez entendu
00:53:27Olivier Babot
00:53:27Sébastien Lecornu
00:53:28hier le Premier ministre
00:53:29réaffirmer un objectif
00:53:31de déficit
00:53:31sous la barre
00:53:32des 5%
00:53:33est-ce que vous
00:53:34vu la situation
00:53:34politique
00:53:36et ces débats
00:53:38que vous observez
00:53:38vous pensez que
00:53:39c'est possible ?
00:53:40En réalité
00:53:40cette barre
00:53:41c'est la vraie contrainte
00:53:42c'est la contrainte
00:53:43la plus importante
00:53:44parce que tout le monde
00:53:45pourrait s'entendre
00:53:45si on laissait
00:53:46le filet du déficit
00:53:47ce serait tellement simple
00:53:48on s'entend
00:53:52sur nos enfants
00:53:53nos petits-enfants
00:53:54et sur nous plus tard
00:53:55puisque le déficit
00:53:56n'est jamais que de la dette
00:53:57et la dette
00:53:57c'est des impôts futurs
00:53:58il faut toujours le voir
00:54:00et aujourd'hui
00:54:01évidemment
00:54:01c'est de plus en plus précis
00:54:03malheureusement
00:54:04cette barre des 5%
00:54:04elle n'est pas seulement
00:54:05psychologique pour la politique
00:54:06elle est très importante
00:54:07pour nos partenaires
00:54:08pour les gens
00:54:09qui nous prêtent
00:54:10je rappelle
00:54:10qu'on va emprunter
00:54:11cette année
00:54:11320 milliards d'euros
00:54:13pour faire rouler la dette
00:54:14320 milliards d'euros
00:54:16faire rouler c'est-à-dire
00:54:16prolonger les emprunts d'avant
00:54:18exactement
00:54:18quand les bons arrivent
00:54:19à échéance
00:54:20on en émet d'autres
00:54:20en fait on emprunte
00:54:21pour rembourser l'emprunt
00:54:22c'est ce qu'on appelle
00:54:23faire rouler la dette
00:54:24et donc c'est évidemment
00:54:25très important
00:54:26on a besoin
00:54:26de ces capitaux
00:54:27l'État
00:54:28demain si on ne nous prête plus
00:54:29en 15 jours
00:54:31une partie de ses obligations
00:54:33il n'arrive pas à les
00:54:34on ne peut plus payer
00:54:36les fonctionnaires
00:54:36on ne peut plus payer
00:54:37la maladie
00:54:38très rapidement
00:54:38ça se passe mal
00:54:39on dépend très profondément
00:54:40des gens qui nous prêtent
00:54:41or si vous donnez le signal
00:54:42que vous êtes incapable
00:54:44même après
00:54:44un psychodrame
00:54:46de plusieurs mois
00:54:47de vous entendre
00:54:48sur un objectif
00:54:49qui n'est quand même pas
00:54:49un objectif extraordinaire
00:54:51on ne peut pas dire
00:54:51que ce soit fabuleux
00:54:52que vous arrivez
00:54:53à descendre un tout petit peu
00:54:54et que vous arrivez
00:54:55même pas en dessous des 5
00:54:57voir si vous le dépassez
00:54:58parce qu'on est même
00:54:59dans des scénarios aujourd'hui
00:54:59où ces 5% seraient dépassés
00:55:01il faut quand même le dire
00:55:01je pense que c'est là-dessus
00:55:02qu'on va finir par atterrir
00:55:03entre nous
00:55:04mais ça sera à peu près
00:55:06la seule façon
00:55:06là à ce moment-là
00:55:07la confiance
00:55:08et puis la crédibilité
00:55:09de tout ça en fait
00:55:10devient quand même très faible
00:55:11est-ce que c'est si grave
00:55:12s'il n'y a pas de budget
00:55:13parce que l'Espagne
00:55:13vit comme ça
00:55:14depuis 3 ans maintenant
00:55:14alors c'est une grande question
00:55:17c'est une question
00:55:17à la fois constitutionnelle
00:55:19technique
00:55:19et puis économique
00:55:21d'un point de vue économique
00:55:22d'abord il y a deux choses
00:55:23vous savez que
00:55:24le budget du PLFSS
00:55:26pour le coup
00:55:27c'est la sécurité sociale
00:55:29lui
00:55:29c'est pas la même chose
00:55:31que le PLF
00:55:32voilà
00:55:32c'est deux choses différentes
00:55:32le PLF si on ne vote pas
00:55:34on peut faire une loi spéciale
00:55:36qui va annuler
00:55:36tous les impôts
00:55:37qui ont été votés avant
00:55:39moi je trouve
00:55:40que ce serait plutôt pas mal
00:55:41parce que c'est une cure
00:55:41d'amaigrissement
00:55:43forcée
00:55:44puisque nous ne pouvons plus
00:55:45augmenter les impôts
00:55:46on ne peut pas augmenter les impôts
00:55:48on peut juste lever
00:55:48ce qui a déjà été décidé
00:55:49voilà
00:55:50mais après attention
00:55:51il va quand même falloir finir
00:55:52par voter un budget
00:55:53donc il y a quand même un moment
00:55:53il va falloir le faire
00:55:54juste un peu plus tard
00:55:55la question est celle
00:55:56de l'équilibre global
00:55:58de tout ça
00:55:58et du point d'atterrissage
00:56:01ça paraît toujours
00:56:01en fait on est dans le smog
00:56:02aujourd'hui
00:56:03vous savez le smog
00:56:03aux Etats-Unis
00:56:04en Grande-Bretagne pardon
00:56:05c'était quand il y avait
00:56:06la fois le smoke
00:56:07et le fog
00:56:07c'est les deux
00:56:08vous ne voyez pas un mètre
00:56:09ben là aujourd'hui
00:56:10plus personne ne peut savoir
00:56:12et d'ailleurs c'est terrible
00:56:13imaginez des chefs d'entreprise
00:56:14ou même des ménages
00:56:15vous n'avez aucune idée
00:56:16quand vous faites la prévision
00:56:18sur 2026
00:56:18du montant de vos impôts
00:56:20à quoi va ressembler
00:56:21cette espèce d'attelage fiscal
00:56:22qui aujourd'hui
00:56:23est toute guingois
00:56:24c'est quand même
00:56:25un grand problème
00:56:26et d'ailleurs
00:56:26ça a un effet
00:56:27sur la croissance
00:56:28qui a été à peu près quantifié
00:56:30donc on perd
00:56:30quelques dixièmes
00:56:31de points de croissance
00:56:32à cause de cette incertitude
00:56:33François
00:56:34est-ce que vous pensez
00:56:35que ce serait
00:56:36une bonne idée
00:56:37que de diviser le budget
00:56:38et de le voter
00:56:39petit bout par petit bout
00:56:41et notamment
00:56:41sur les sujets
00:56:42les plus importants
00:56:42ce sont ceux
00:56:43qu'a décrit
00:56:44Sébastien Lecornu hier
00:56:46à savoir par exemple
00:56:47le budget de la défense
00:56:49le budget de l'agriculture
00:56:50le budget de l'énergie
00:56:52pour faire en sorte
00:56:52qu'au moins
00:56:53sur ces trois pôles fondamentaux
00:56:55il y ait un accord
00:56:56et puis que pour le reste
00:56:57effectivement
00:56:58on passe par
00:56:59un outil spécial
00:57:01ça pourrait être
00:57:02une bonne idée
00:57:02je ne sais pas
00:57:03si c'est possible
00:57:04d'un point de vue
00:57:05réglementaire
00:57:07c'est réglementaire
00:57:08voire constitutionnel
00:57:09mais c'est pour être
00:57:11une idée intéressante
00:57:11parce qu'il y a quand même
00:57:12en fait en réalité
00:57:13souvent les débats cachent
00:57:15sont l'arbre qui cache la forêt
00:57:1699% du budget
00:57:18tout le monde est d'accord dessus
00:57:19et c'est reconduit en fait
00:57:21c'est une grande masse l'Etat
00:57:22et donc il y a des choses
00:57:23on va continuer à payer
00:57:24les fonctionnaires
00:57:25enfin tout ça
00:57:25de toute façon
00:57:25ça doit être déterminé
00:57:27donc on pourrait
00:57:28peut-être imaginer
00:57:29de faire passer
00:57:29peut-être mission par mission
00:57:31sur certaines missions
00:57:32mais enfin il y a quand même
00:57:33le grand
00:57:34l'effort dans la pièce
00:57:36c'est les recettes
00:57:37et sur les recettes
00:57:38on n'est pas d'accord
00:57:39du tout
00:57:39il y a très très grande tension
00:57:41c'est effectivement
00:57:42quelles recettes
00:57:43vous allez augmenter
00:57:43et puis côté
00:57:45baisse des dépenses
00:57:46il y a quand même
00:57:47les dépenses chez nous
00:57:48c'est les dépenses sociales
00:57:48et les dépenses sociales
00:57:50c'est maladie retraite
00:57:51si vous ne faites pas un effort
00:57:52côté maladie retraite
00:57:53c'est-à-dire une forme
00:57:54d'année blanche
00:57:55c'est très compliqué
00:57:56d'arriver sous les 5 ans
00:57:57sur les retraites
00:57:57justement
00:57:58arrêtons-nous dessus
00:57:59puisque c'est l'effort
00:58:01au milieu de la pièce
00:58:01vous l'avez dit
00:58:02il y a ce débat sur l'âge
00:58:04dont on parle depuis longtemps
00:58:05il y a aussi le débat
00:58:05sur la capitalisation
00:58:06qui est en train de monter
00:58:08vous vous dites
00:58:09il faut régler ce problème
00:58:10des retraites
00:58:10une bonne fois pour toutes
00:58:11sur la capitalisation
00:58:12et cette proposition
00:58:13de Gabriel Attal
00:58:13d'avoir 1000 euros
00:58:15à la naissance
00:58:16qu'on capitalise
00:58:17qui sont donnés
00:58:18et qu'on capitalise
00:58:19sur le long terme
00:58:20bonne idée ou pas ?
00:58:21oui la proposition
00:58:22est pas mal
00:58:22mais ça fait son effet
00:58:24dans 60 ans
00:58:25et puis ça fait 10 000 euros
00:58:26pour chaque personne
00:58:26c'est ça
00:58:27vous mettez 1000 euros
00:58:28vraiment
00:58:29même si vous avez un enfant
00:58:30je vous le dis aux gens
00:58:30qui nous écoutent
00:58:31si vous êtes capable
00:58:32c'est évidemment énorme
00:58:33mais de mettre 1000 euros
00:58:34la plupart du temps
00:58:35pour vos enfants
00:58:36dans la capitalisation
00:58:37vous laissez ça dans un compte
00:58:39au bout de 30 ans
00:58:41il a une très belle somme
00:58:42parce que c'est le principe
00:58:44de la capitalisation
00:58:44des intérêts composés
00:58:45et donc c'est vraiment pas
00:58:46c'est pas stupide
00:58:47le problème c'est que
00:58:49les bonnes décisions
00:58:50il faut les prendre très tôt
00:58:51mais elles prennent leur effet
00:58:52très tard
00:58:52donc l'idée est très bonne
00:58:53mais notre grand problème
00:58:54avec la capitalisation
00:58:55l'idée évidemment
00:58:56c'est pas d'enlever la répartition
00:58:57on peut pas sortir
00:58:58la répartition comme ça
00:58:58l'idée c'est de faire les deux
00:58:59un truc une sorte à deux étages
00:59:01si vous voulez
00:59:02comment vous réintroduisez
00:59:04de la capitalisation
00:59:04sachant que le jeune d'aujourd'hui
00:59:06il va cotiser
00:59:08pour les gens
00:59:10qui sont aujourd'hui pensionnés
00:59:11et donc ça l'obligerait
00:59:12à cotiser deux fois
00:59:13pour sa capitalisation
00:59:14quand il sera à la retraite
00:59:15et pour les pensionnés
00:59:16d'aujourd'hui
00:59:16or déjà je rappelle
00:59:17que c'est 28%
00:59:19du salaire brut
00:59:20la cotisation
00:59:21la pension vieillesse
00:59:22que nous versons
00:59:23quand nous sommes salariés
00:59:24pour les gens aujourd'hui
00:59:25encore une fois
00:59:25ça va directement
00:59:26dans la poche
00:59:27des retraités
00:59:28et je rappelle
00:59:29que ça ne suffit même pas
00:59:30il n'y a que deux tiers
00:59:32des pensions
00:59:32qui sont couvertes
00:59:33par les cotisations
00:59:33le reste c'est de l'impôt
00:59:35et donc en partie
00:59:36en fait de la dette
00:59:37en réalité
00:59:37et donc on a un grand problème
00:59:39de passage à système
00:59:40comment il y a
00:59:41des propositions techniques
00:59:42il y a un rapport
00:59:43de Montaigne
00:59:43qui a été fait récemment
00:59:44par Martineau
00:59:46je crois
00:59:47récemment
00:59:47où c'est toujours
00:59:48un peu technique
00:59:49mais comment vous arrivez
00:59:50à créer petit à petit
00:59:51faire monter une poche
00:59:51peut-être parfois
00:59:52avec un emprunt
00:59:53pour avoir dès le début
00:59:54pas mal d'argent
00:59:55parce que l'idée c'est
00:59:55que plus vous avez
00:59:56taux de l'argent
00:59:56plus vous pouvez
00:59:57le faire travailler
00:59:58et puis ça ne veut pas dire
00:59:59que vous allez doubler
01:00:00les retraites tout de suite
01:00:01mais ça veut dire
01:00:01que d'ici 10 ans
01:00:0215 ans
01:00:0320 ans
01:00:03vous avez une solution
01:00:05mais encore une fois
01:00:05la solution natale
01:00:06et intelligente
01:00:07ce n'est pas parce que
01:00:08ça produit un effet tard
01:00:09qu'il ne faut pas le faire
01:00:10Vous parlez de l'Institut Montaigne
01:00:13il y a une chose
01:00:13assez passionnante
01:00:14qui va être faite demain
01:00:15par l'Institut Montaigne
01:00:15c'est d'évaluer
01:00:17le budget bas zéro
01:00:18c'est ce qu'a fait le Canada
01:00:19c'est-à-dire qu'on revoit
01:00:19toutes les dépenses
01:00:20en repartant de zéro
01:00:21est-ce que ce serait
01:00:22une bonne méthode
01:00:23finalement pour surpasser
01:00:24tous ces blocages français ?
01:00:26Je crois que
01:00:26les blocages font système
01:00:28vous savez
01:00:28Sistemos
01:00:28c'est ce qui se tient entre eux
01:00:29en fait
01:00:30et que tout se tient
01:00:31y compris d'ailleurs
01:00:31la qualité du personnel politique
01:00:32qui n'est plus là
01:00:33parce qu'il n'y a plus
01:00:33de capacité
01:00:36à avoir plein de mandats
01:00:37parce que c'est en fait
01:00:38une bonne chose
01:00:39se cumulent des mandats
01:00:39parce que ça permettait
01:00:40des vraies carrières
01:00:41on a besoin de gens
01:00:42qui ont des vraies carrières
01:00:42qui gagnent d'ailleurs
01:00:43plus d'argent
01:00:43tout ça se tient
01:00:44professionnel
01:00:45professionnel
01:00:46tout ça se tient
01:00:46le millefeuille territorial
01:00:48la complexité de la décision
01:00:50la baisse de la qualité
01:00:51de la décision publique
01:00:51de façon générale
01:00:52les systèmes sociaux
01:00:53et évidemment
01:00:55le système économique
01:00:56qui du coup
01:00:56est étouffé
01:00:58par le système social
01:01:00et à mesure qu'il est étouffé
01:01:01on produit moins de croissance
01:01:02donc il faut continuer
01:01:03à augmenter les impôts
01:01:04sur les pauvres
01:01:05qui continuent à bosser
01:01:06donc vous voyez que
01:01:06tout ça se tient
01:01:07et en effet
01:01:08il faut un agendamento
01:01:09général
01:01:10il faudrait une remise à plat
01:01:12complète du système
01:01:13mais y compris
01:01:14effectivement
01:01:14des institutions
01:01:15de cette fausse
01:01:16décentralisation
01:01:17qu'on n'a pas faite
01:01:18puisqu'en fait
01:01:18on a juste
01:01:19essaimé
01:01:20on a resté au milieu du guet
01:01:22c'est-à-dire qu'on a gardé
01:01:23la centralisation
01:01:23et puis finalement
01:01:24tout le monde a un peu
01:01:24de compétences
01:01:25toute personne ne sait rien
01:01:26il faut 150 personnes
01:01:27pour décider le moindre truc
01:01:28voilà
01:01:28c'est toutes ces choses-là
01:01:30qui additionnaient
01:01:32ce tenant ensemble
01:01:33qui aujourd'hui nous tue
01:01:34évidemment
01:01:34les conditions
01:01:35d'une telle remise à plat
01:01:36elles seraient
01:01:37alors idéalement
01:01:38démocratiquement
01:01:39dans la
01:01:40moins révolutionnairement possible
01:01:42ça veut dire
01:01:42qu'on a une équipe
01:01:43très solide
01:01:44qui arrive avec un mandat
01:01:45très très clair
01:01:45et qui a une idée
01:01:46très rapide
01:01:47parce qu'il faut le faire
01:01:48dans les 100 jours
01:01:49parce qu'au bout de 100 jours
01:01:50même votre légitimité
01:01:51même si elle est très forte
01:01:52donc c'est illusoire
01:01:52c'est un doux rêve
01:01:55techniquement c'est possible
01:01:56démocratiquement c'est possible
01:01:57mais on sent que vous
01:01:58n'y croyez pas trop
01:01:59on va voir ce que ça va donner
01:02:01on continue évidemment
01:02:02à suivre les débats budgétaires
01:02:04tout comme on suit
01:02:05le départ des pandas
01:02:06qui sont actuellement
01:02:07à l'aéroport
01:02:08Roi 6 Charles de Gaulle
01:02:09regardez cette image
01:02:11il s'apprête à décoller
01:02:12direction la Chine
01:02:13après 13 ans de bons
01:02:14et loyers de services
01:02:14en France
01:02:15aux eaux de Beauval
01:02:16il y a des larmes
01:02:17au sein du personnel
01:02:18évidemment
01:02:19qui s'occupent d'eux
01:02:20mais eux
01:02:21ils sont actuellement
01:02:22dans ces boîtes
01:02:23sinon ça se passe très bien
01:02:24ils ont plein de bambous
01:02:25il paraît qu'il y a
01:02:25180 kilos de bambous
01:02:26figurez-vous
01:02:27pour leur permettre
01:02:28de tenir pendant le voyage
01:02:29donc ils ne s'en font pas du tout
01:02:30on vous raconte
01:02:31comment ça va se passer
01:02:32dans quelques instants
01:02:33à tout de suite
01:02:33allez je vous interromps
01:02:36parce que
01:02:37on est actuellement
01:02:39à l'aéroport
01:02:40de Roi 6 Charles de Gaulle
01:02:42et vous voyez ici
01:02:44les deux pandas
01:02:45qui s'apprêtent à quitter
01:02:47le sol français
01:02:49ils vont être transférés
01:02:50dans l'avion
01:02:51et on a ici
01:02:53les toutes dernières images
01:02:54de leur présence
01:02:56en France
01:02:57à ces deux pandas
01:02:59qui étaient là
01:02:59depuis 2012
01:03:01maintenant
01:03:03Yuan Yuan
01:03:03et Yuan Xi
01:03:05pour être précis
01:03:06ils vont être
01:03:07transportés
01:03:09donc par un vol
01:03:10évidemment spécial
01:03:12parce que c'est
01:03:12un couple star
01:03:13on voit qu'ils ont du bambou
01:03:14Julien
01:03:14ils ont du bambou
01:03:16à ne savoir qu'en faire
01:03:17il y a 200 kilos
01:03:18pratiquement
01:03:18de bambous
01:03:19qui sont prévus
01:03:20rien que pour le voyage
01:03:21Naoufel
01:03:22Kawafi est sur place
01:03:24pour suivre
01:03:25ce transfert
01:03:26Naoufel
01:03:27comment ça se passe
01:03:28ça se passe plutôt bien
01:03:31pour l'instant
01:03:32vous voyez
01:03:32ces caisses blanches
01:03:34où vont voyager
01:03:34les deux pandas
01:03:37Yuan Yuan
01:03:37et Yan Xi
01:03:38qui ont été ouvertes
01:03:39pour qu'on puisse faire
01:03:39quelques images
01:03:40pour qu'on puisse les voir
01:03:41alors comment ça va se passer
01:03:43ils seront
01:03:43pendant toute la durée du vol
01:03:45accompagnés
01:03:45de trois soignants
01:03:47deux vétérinaires
01:03:48un chinois
01:03:48et un vétérinaire
01:03:49du zoo de Beauval
01:03:50ainsi qu'un autre
01:03:50soignant chinois
01:03:52ils auront
01:03:52vous en parliez à l'instant
01:03:53près de 180 kilos
01:03:55de bambous
01:03:56ainsi que des tonnes d'eau
01:03:57pour qu'ils puissent
01:03:58tenir
01:04:00durant toute la durée
01:04:01de ce voyage
01:04:02c'est assez impressionnant
01:04:03à vivre
01:04:04à vrai dire
01:04:04parce qu'on assiste
01:04:06depuis ce matin
01:04:06à ce convoi
01:04:07un convoi on peut le dire
01:04:08digne d'un chef d'état
01:04:09ils ont quitté très tôt ce matin
01:04:11le zoo de Beauval
01:04:12aux alentours de 5h
01:04:13avec notamment
01:04:14l'escorte de la gendarmerie
01:04:15des véhicules
01:04:16également à leur effigier
01:04:17quand ils sont arrivés ici
01:04:19ils ont été rejoints
01:04:20également par une escorte
01:04:21en tout cas des autorités
01:04:22chinoises
01:04:23qui sont présentes
01:04:24là à l'image
01:04:24vous avez plusieurs officiels
01:04:26qui sont présents
01:04:26un représentant de l'ambassade de Chine
01:04:29une représentante également
01:04:30du ministère français
01:04:32de la transition écologique
01:04:33pour veiller à ce que
01:04:34tout se passe bien
01:04:36fermer également
01:04:37l'histoire
01:04:37l'aventure
01:04:38de 13 ans de vie
01:04:40cette panda mania
01:04:41qu'on a vécu
01:04:42parce que
01:04:42ces deux pandas
01:04:43que vous apercevez à l'image
01:04:45ont vécu
01:04:45pas mal de choses
01:04:46durant ces 13 dernières années
01:04:48au zoo de Beauval
01:04:48ils ont pu recevoir
01:04:50la visite
01:04:51de plusieurs officiels
01:04:52tous les derniers présidents
01:04:53de la république
01:04:54Nicolas Sarkozy
01:04:55François Hollande
01:04:56ou encore Emmanuel Macron
01:04:57plusieurs personnalités
01:04:59également comme
01:04:59Kylian Mbappé
01:05:00et c'est vrai que nous
01:05:01depuis ces 13 dernières années
01:05:02on suit
01:05:02leurs différentes aventures
01:05:04la naissance
01:05:05également
01:05:05de leurs
01:05:06trois pandas
01:05:07en France
01:05:09le premier
01:05:09qui est parrainé
01:05:10justement par
01:05:10Brigitte Macron
01:05:12qui a rejoint
01:05:12la Chine
01:05:13il y a quelques mois
01:05:14et puis les jumelles
01:05:15et ça c'est la bonne nouvelle
01:05:15qui vont rester ici
01:05:17au zoo de Beauval
01:05:19voilà
01:05:19donc pour l'émotion
01:05:20également aussi
01:05:21qu'on ressent
01:05:22c'est vrai que
01:05:22tout à l'heure
01:05:23on discutait avec
01:05:23plusieurs personnels
01:05:25de ce zoo de Beauval
01:05:26qui nous expliquent
01:05:27à quel point
01:05:27ils étaient émus
01:05:28parce que c'est une page
01:05:29de l'histoire du zoo
01:05:30qui est en train
01:05:31de se tourner
01:05:32avec ce premier couple
01:05:34de pandas
01:05:34qui s'apprêtent
01:05:35à rejoindre
01:05:36leur pays natal
01:05:37donc initialement
01:05:39leur départ
01:05:39était prévu en 2027
01:05:40mais il a été avancé
01:05:42parce que la femelle
01:05:43Yanzi
01:05:44qui est à droite
01:05:45souffre d'une légère
01:05:46insuffisance rénale
01:05:47donc le directeur du zoo
01:05:48a préféré avancer
01:05:49leur voyage
01:05:51voilà donc
01:05:51pour les au revoir
01:05:52assez émouvantes
01:05:53de ces deux pandas
01:05:55qui s'apprêtent à monter
01:05:56dans cet avion
01:05:57un avion cargo
01:05:59en direction
01:06:00donc de la Chine
01:06:01près de 12 heures
01:06:02de voyage
01:06:03en présence
01:06:04donc de trois soignants
01:06:05pour veiller à ce que le voyage
01:06:07se passe
01:06:07pour le mieux
01:06:08là on nous a expliqué
01:06:09que la première partie
01:06:10du zoo de Beauval
01:06:10en direction ici
01:06:11de l'aéroport
01:06:12de Roissy
01:06:12Charles de Gaulle
01:06:13s'était très bien déroulé
01:06:14les deux pandas
01:06:15vous les voyez à l'image
01:06:16qui sont très calmes
01:06:17et qui ont dormi
01:06:18une bonne partie du voyage
01:06:19oui c'est ça
01:06:19ils ont l'air particulièrement zen
01:06:21on sait d'ailleurs
01:06:22si on leur donne des calmants
01:06:24pour qu'ils ne soient pas
01:06:25trop stressés par le voyage
01:06:26Naofel ou pas ?
01:06:30on n'a pas plus d'éléments
01:06:31ce que l'on sait en tout cas
01:06:32c'est qu'ils sont surveillés
01:06:34par trois soignants
01:06:35qui sont présents
01:06:36durant toute la durée
01:06:37de ce voyage
01:06:38qui veillent
01:06:39justement à ce que
01:06:40les deux pandas
01:06:41se portent plutôt bien
01:06:43on imagine
01:06:43qu'il y a certains calmants
01:06:45médicaments en tout cas
01:06:46qui sont donnés
01:06:47pour que le voyage
01:06:48puisse se dérouler
01:06:49le mieux possible
01:06:50c'est près de 12 heures
01:06:51de voyage en direction
01:06:52de la Chine
01:06:53c'est pas rien
01:06:54les animaux
01:06:56qui n'ont pas été habitués
01:06:57à ce genre de voyage
01:06:58depuis leur arrivée
01:06:59depuis presque 13 ans
01:07:01on sait qu'ils sont
01:07:02vraiment très bien
01:07:03surveillés
01:07:04d'où également
01:07:05ce dispositif aussi
01:07:06de sécurité
01:07:07c'est ce qu'on voit
01:07:08c'est impressionnant
01:07:09qui est présent
01:07:10avec les autorités françaises
01:07:12les autorités chinoises
01:07:13et puis les équipes sanitaires
01:07:15pour veiller à ce que
01:07:16tout puisse se dérouler
01:07:17le mieux possible
01:07:18pour ce voyage
01:07:19de près de 12 heures
01:07:20donc en direction
01:07:21de la Chine
01:07:21alors vous savez quoi
01:07:23Naoufelle
01:07:23on va poser la question
01:07:24à l'un des plus grands
01:07:26connaisseurs français
01:07:27des pandas
01:07:29c'est Jérôme Pouille
01:07:29je suis pas vu
01:07:29non c'est pas vous Guillaume
01:07:31c'est vrai que vous êtes
01:07:32un spécialiste
01:07:33on en parlait juste
01:07:34avant le direct
01:07:35figurez-vous
01:07:35mais on va parler
01:07:36à quelqu'un
01:07:36qui s'y connaît
01:07:36encore plus que vous
01:07:37il y en a peu
01:07:38Jérôme Pouille
01:07:41qui est avec nous
01:07:43photographe
01:07:44créateur du site
01:07:45panda.fr
01:07:46bonjour
01:07:47dites-nous d'abord
01:07:48pour commencer
01:07:48votre état d'esprit
01:07:49est-ce que
01:07:50vous écrasez une petite
01:07:51larme ce matin
01:07:52alors qu'on va peut-être
01:07:54écouter le directeur
01:07:55du zoo de Beauval
01:07:55qui dit quelques mots
01:07:56on vous retrouve juste après
01:07:57si on arrive à l'entendre
01:07:57mesdames messieurs
01:08:01nous réunissons ce matin
01:08:03pour un moment chargé
01:08:04d'émotions et de symboles
01:08:06le retour en Chine
01:08:08de Wanwan et Wanzi
01:08:09après 13 années passées
01:08:12à Beauval
01:08:12ce couple embématique
01:08:14quitte aujourd'hui
01:08:16le parc
01:08:17et notre pays
01:08:18nous les accompagnons
01:08:21avec une profonde gratitude
01:08:22et une vive émotion
01:08:24et je ne veux me passer
01:08:27que d'avoir une pensée
01:08:28pour maman
01:08:28qui les a accueillis
01:08:30en 2012
01:08:31cher Patrice
01:08:33tu te souviens
01:08:34de leur arrivée
01:08:35le 15 janvier 2012
01:08:36sur le tarmac
01:08:38de cet aéroport
01:08:39je souhaite
01:08:41te saluer
01:08:42chaleureusement
01:08:43Patrice
01:08:44tu as été député
01:08:45de Loire et Cher
01:08:46durant 4 mandats
01:08:48et c'est incontestablement
01:08:50grâce à ton engagement
01:08:51qu'un projet
01:08:53qui paraissait fou
01:08:54a pu aboutir
01:08:55tu as été également
01:08:56président du groupe
01:08:58d'amitié
01:08:58Franche-Chine
01:08:59de l'Assemblée
01:09:00et ton rôle
01:09:01fut déterminant
01:09:02je tiens aussi
01:09:04à remercier sincèrement
01:09:05du fond du coeur
01:09:06mon ami
01:09:07le président
01:09:08Nicolas Sarkozy
01:09:09c'est véritablement
01:09:11grâce à sa volonté
01:09:14à la volonté
01:09:14conjointe de Patrice
01:09:16et de Nicolas Sarkozy
01:09:18que cette coopération
01:09:19exceptionnelle
01:09:20a pu voir le jour
01:09:21l'arrivée
01:09:22de Wanwan
01:09:23et Wanzi
01:09:24fut aboutissement
01:09:25de 6 années
01:09:26de négociations
01:09:27d'un travail diplomatique
01:09:28et scientifique
01:09:29remarquable
01:09:30remené
01:09:32avec nos partenaires
01:09:33chinois
01:09:34et d'un engagement
01:09:35collectif
01:09:36exemplaire
01:09:37nous nous souvenons
01:09:39tous
01:09:39de ce moment
01:09:40extraordinaire
01:09:41et avions
01:09:42spécialement affrété
01:09:43les médias
01:09:44du monde entier
01:09:45et à ferveur
01:09:47des équipes
01:09:47ce jour-là
01:09:48Bova est rentré
01:09:49dans une nouvelle dimension
01:09:51depuis 13 ans
01:09:53Wanwan et Wanzi
01:09:54ne furent pas seulement
01:09:56les embématiques
01:09:57ils sont devenus
01:09:59des membres
01:09:59de notre famille
01:10:00des ambassadeurs
01:10:02de la biodiversité
01:10:03mais aussi
01:10:04du dialogue
01:10:05de l'amitié
01:10:06du respect
01:10:07mutuel
01:10:08entre la France
01:10:09et la Chine
01:10:10les pandas géants
01:10:12comme les singes dorés
01:10:13incarnent
01:10:14un trait
01:10:15d'union
01:10:15entre nos deux pays
01:10:18nos deux nations
01:10:19et cette histoire
01:10:20commune
01:10:21est ancienne
01:10:22dès 1869
01:10:24un français
01:10:25le père David
01:10:26réveillait au monde
01:10:27les pandas géants
01:10:29et les singes dorés
01:10:30grâce à eux
01:10:31des millions de visiteurs
01:10:33ont découvert
01:10:33une espèce fascinante
01:10:35encore menacée
01:10:37dont la survie
01:10:38dépend de l'action humaine
01:10:40Bova a pu jouer
01:10:42à leur côté
01:10:43un rôle majeur
01:10:44dans la conservation
01:10:45des pandas géants
01:10:46nous avons travaillé
01:10:48main dans la main
01:10:49avec la base
01:10:50de Chengdu
01:10:51et l'association chinoise
01:10:52des eaux
01:10:53ensemble
01:10:54nous avons contribué
01:10:55à la recherche
01:10:56sur la reproduction
01:10:57et la génétique
01:10:59et la santé animale
01:11:00ainsi qu'à des programmes
01:11:02de réintroduction
01:11:03en milieu naturel
01:11:04nous avons soutenu
01:11:06des équipes
01:11:07permettant de suivre
01:11:08les pandas
01:11:09relâchés
01:11:09dans leurs habitats
01:11:10je souhaite saluer
01:11:12le gouvernement chinois
01:11:14pour le travail
01:11:15exceptionnel
01:11:16mené en matière
01:11:18de conservation
01:11:19des pandas géants
01:11:20des singes dorés
01:11:21et plus largement
01:11:22de l'ensemble
01:11:23de la biodiversité
01:11:24en Chine
01:11:25puis il y a eu
01:11:27les naissances
01:11:28et trois moments
01:11:29inoubliables
01:11:30en 2017
01:11:31en 2017
01:11:34Wan Man
01:11:34le premier panda
01:11:35né en France
01:11:36dont Brigitte Macron
01:11:38et un marraine
01:11:39il est reparti
01:11:41vers la base
01:11:41de Chengdu
01:11:42le 25 juillet 2022
01:11:45je l'avais accompagné
01:11:46ici même
01:11:47jusqu'à l'avion
01:11:48aux côtés
01:11:49de Brigitte Macron
01:11:50et de son excellence
01:11:52et ambassadeur
01:11:53de Chine
01:11:54avec Sophie
01:11:55nous revenons
01:11:56tout juste
01:11:56de Chengdu
01:11:57où nous lui avons
01:11:59rendu visite
01:11:59vendredi dernier
01:12:01nous espérons
01:12:02avec Brigitte Macron
01:12:04pouvoir
01:12:05le revoir
01:12:06à l'occasion
01:12:07du prochain voyage
01:12:08d'état
01:12:09du président
01:12:09de la république
01:12:10en Chine
01:12:11cette première naissance
01:12:13fut un moment
01:12:14euphorique
01:12:15national
01:12:15une émotion
01:12:17partagée
01:12:18dans tout le pays
01:12:19puis en 2021
01:12:20son nez est jumelle
01:12:22Wan Yi Yi
01:12:23et Wan Noudou
01:12:24donné par un prestigieux
01:12:26Kiyan Mbappé
01:12:27et Zhang Jachin
01:12:28ont marqué
01:12:29les esprits
01:12:30aujourd'hui
01:12:31ils sont en parfaite
01:12:32santé
01:12:33et resteront
01:12:34à Beauvais
01:12:35jusqu'au moins
01:12:36en 2027
01:12:37nous poursuivons
01:12:39avec elles
01:12:40l'oeuvre
01:12:41engagée
01:12:42sensibilisée
01:12:43émerveillée
01:12:44responsabilisée
01:12:45elles sont
01:12:46la reève
01:12:47et nous sommes
01:12:47profondément fiers
01:12:49s'agissant
01:12:50de Wan Wan
01:12:51et Wan Z
01:12:51leur départ
01:12:52est d'une décision
01:12:53concertée
01:12:54avec nos partenaires
01:12:55chinois
01:12:56à 17 ans
01:12:58ils sont
01:12:59ils entrent
01:13:00dans un âge
01:13:01où un suivi
01:13:02hautement spécialisé
01:13:04est requis
01:13:04ils bénéficieront
01:13:08à Chengdu
01:13:08d'un environnement
01:13:10vétérinaire
01:13:10scientifique
01:13:11technologique
01:13:13optimale
01:13:14leur voyage
01:13:15a été préparé
01:13:17selon norme
01:13:18et plus strict
01:13:18avec un accompagnement
01:13:20vétérinaire
01:13:21complet
01:13:21ils seront escortés
01:13:24par un soigneur
01:13:25et un vétérinaire
01:13:26chinois
01:13:27à la base
01:13:28de Chengdu
01:13:29ainsi que
01:13:30Benjamin
01:13:30et un des vétérinaires
01:13:31de Beauvais
01:13:32je souhaite
01:13:34exprimer
01:13:34ma reconnaissance
01:13:36la plus sincère
01:13:37à nos équipes
01:13:37aux soigneurs
01:13:38qui ont accompagné
01:13:39chaque instant
01:13:40de leur vie
01:13:41aux vétérinaires
01:13:43qui ont suivi
01:13:44un suivi
01:13:45de qualité
01:13:45exceptionnelle
01:13:46aux médiateurs
01:13:48aux personnels
01:13:48techniques
01:13:49administratifs
01:13:50et logistiques
01:13:50qui ont tous
01:13:51contribué
01:13:52à cette aventure
01:13:53extraordinaire
01:13:54je veux également
01:13:55remercier
01:13:56nos partenaires
01:13:57chinois
01:13:57pour leur confiance
01:13:59leur fidélité
01:14:00et leur coopération
01:14:02exemplaire
01:14:03depuis plus de 10 ans
01:14:05enfin
01:14:06nous avons montré
01:14:08ce que peuvent
01:14:08accomplir
01:14:09la science
01:14:10et la diplomatie
01:14:11et l'amitié
01:14:13entre nos deux nations
01:14:15lorsqu'elles offrent
01:14:16un esprit
01:14:17d'humilité
01:14:18et de respect
01:14:19mutuel
01:14:20aujourd'hui
01:14:22une page
01:14:23se tourne
01:14:23mais rien
01:14:24ne s'efface
01:14:25les jumelles
01:14:26poursuivent
01:14:27l'histoire
01:14:28notre coopération
01:14:29scientifique
01:14:30demeure
01:14:31et un message
01:14:32universel
01:14:33de protection
01:14:34de la biodiversité
01:14:35que portent
01:14:37les pandas
01:14:37restent vivants
01:14:38en France
01:14:39comme en Chine
01:14:40merci
01:14:41merci
01:14:41du patron
01:14:46du zoo
01:14:47de Beauval
01:14:48qui a vu
01:14:49c'est vrai
01:14:49sa fréquentation
01:14:50exploser
01:14:51avec l'arrivée
01:14:53des deux pandas
01:14:54c'était en 2012
01:14:56et il y avait
01:14:57600
01:14:57de mémoire
01:14:58600 000 visiteurs
01:14:59par an
01:15:00au zoo
01:15:00de Beauval
01:15:00et on est passé
01:15:01à 2 millions
01:15:02je vois François Clémenceau
01:15:03qui opine du chef
01:15:03après
01:15:04c'est de la diplomatie
01:15:05c'est plus pour nous
01:15:06c'est vrai
01:15:06on va retrouver
01:15:08Jérôme Pouille
01:15:09dans quelques instants
01:15:09sur les conditions
01:15:11dans lesquelles ce transfert
01:15:12va s'opérer
01:15:12mais d'abord
01:15:12ce qu'on vient de voir là
01:15:14c'est important François
01:15:16c'est intéressant
01:15:16en tout cas
01:15:17sur le plan
01:15:17de la relation franco-chinoise
01:15:18parce qu'il faut rappeler
01:15:19qu'il y a ce qu'on appelle
01:15:21régulièrement
01:15:22la diplomatie du panda
01:15:23c'est une collaboration
01:15:25qui a duré
01:15:27depuis plusieurs décennies
01:15:28qui était vraiment
01:15:28un marqueur
01:15:29de la relation franco-chinoise
01:15:30oui
01:15:30et pas uniquement
01:15:31avec la France
01:15:31avec en fait
01:15:32énormément de pays
01:15:33avec laquelle la Chine
01:15:35souhaitait illustrer
01:15:36une forme d'amitié
01:15:38entre guillemets
01:15:38par des dons
01:15:40aujourd'hui il n'y a plus
01:15:40de dons
01:15:41c'est fini
01:15:41ça fait depuis 1984
01:15:43que la Chine ne donne plus
01:15:45ses pandas
01:15:45mais les loue en fait
01:15:47c'est à dire que
01:15:47chaque pays qui les reçoit
01:15:49verse un certain nombre
01:15:50de millions d'euros
01:15:51par an
01:15:51pour pouvoir
01:15:52s'occuper des pandas
01:15:54qu'elle s'est vu offrir
01:15:56encore une fois
01:15:56entre guillemets
01:15:57et là j'ai l'impression
01:15:58si vous voulez
01:15:59en entendant le directeur
01:16:00du zoo de Beauval
01:16:00qu'en fait
01:16:00on mélange trois choses
01:16:01il y a
01:16:02tout ce qui concerne
01:16:03les pandas
01:16:04leur milieu de vie
01:16:05le fait que c'est
01:16:06une espèce protégée
01:16:07et qu'il faut absolument
01:16:08conserver
01:16:09et c'est tout le rôle
01:16:10effectivement
01:16:10des organisations
01:16:11environnementales
01:16:12et des zoos d'ailleurs
01:16:13et des zoos
01:16:13qui savent s'en occuper
01:16:15il y a l'aspect économique
01:16:16et qui fait qu'effectivement
01:16:17un zoo sans panda
01:16:18aujourd'hui c'est un zoo
01:16:20qui est dans une situation
01:16:21difficile
01:16:21parce qu'on sait
01:16:22à quel point
01:16:22ces animaux
01:16:23sont absolument
01:16:24prestigieux
01:16:26et formidables
01:16:27c'est des stars
01:16:28pour les enfants
01:16:28pour les adultes
01:16:29pour tout le monde
01:16:29et puis après
01:16:30il y a la politique
01:16:30et venir
01:16:32aujourd'hui
01:16:33mélanger les genres
01:16:34parce que c'est
01:16:35exactement de ça
01:16:36dont il s'agit
01:16:37c'est à dire que
01:16:38on ne peut plus parler
01:16:39aujourd'hui des pandas
01:16:40comme étant
01:16:41un gage d'amitié
01:16:42c'est plus de l'amitié
01:16:44on est dans de la réelle politique
01:16:45avec la Chine
01:16:46et les pandas
01:16:48aujourd'hui
01:16:48continuent
01:16:49à masquer
01:16:50un peu
01:16:50le fait qu'on ait
01:16:51des relations
01:16:52extrêmement dures
01:16:53que ce soit
01:16:53sur le plan commercial
01:16:54que sur le plan stratégique
01:16:55quand on voit
01:16:57ne serait-ce que
01:16:57ce qui se passe
01:16:58aujourd'hui
01:16:58entre la Chine
01:16:59les Européens
01:17:00et la guerre en Ukraine
01:17:01il y a énormément
01:17:02de choses à dire
01:17:03et les pandas
01:17:03ne peuvent pas
01:17:04servir
01:17:05j'allais dire
01:17:06de rideau
01:17:06à ces grandes questions-là
01:17:09qui devraient être
01:17:10au premier rang
01:17:11et je termine
01:17:12en disant que
01:17:13on ne peut pas
01:17:15être dans une relation
01:17:17aujourd'hui
01:17:18avec la Chine
01:17:18dans un discours
01:17:19extrêmement
01:17:20je ne veux pas dire
01:17:24servile
01:17:24mais il y a une façon
01:17:25de dire les choses
01:17:26on peut effectivement
01:17:27se féliciter
01:17:28de la coopération
01:17:29entre le zoo de Beauval
01:17:30et la Chine
01:17:31pour continuer
01:17:32à entretenir les pandas
01:17:33mais il ne faut pas
01:17:34non plus en rajouter
01:17:35c'est le directeur du zoo
01:17:36il est dans le saut
01:17:37d'ailleurs je vous signale
01:17:38au passage
01:17:39qu'il devait y avoir
01:17:39un ministre
01:17:40et que finalement
01:17:40il s'est fait représenter
01:17:41il ne faut pas y voir
01:17:43peut-être ma liste diplomatique
01:17:44mais bon
01:17:44il n'y a pas de représentation
01:17:45du gouvernement
01:17:46il y a la politique
01:17:48l'économie
01:17:48et les pandas
01:17:50et il y a aussi
01:17:51la science
01:17:51Jérôme Pouille
01:17:52est avec nous
01:17:53vous qui êtes donc
01:17:53l'un des plus grands
01:17:54spécialistes
01:17:55des pandas en France
01:17:56expliquez-nous d'abord
01:17:57quel est votre état d'esprit
01:17:58ce matin
01:17:58est-ce que vous versez
01:18:00une petite larme
01:18:00en voyant ces images
01:18:01du départ
01:18:02de nos deux pandas stars
01:18:03oui bonjour à tous
01:18:06alors c'est pas forcément
01:18:08une petite larme
01:18:09il n'y a pas de tristesse
01:18:10mais il y a une certaine
01:18:11émotion pour le coup
01:18:12c'est vrai que j'ai eu la chance
01:18:14de les voir arriver
01:18:15le 15 janvier 2012
01:18:17dans ce même aéroport
01:18:18de Roissy
01:18:19j'étais présent sur le tarmac
01:18:20à l'époque
01:18:21et c'est vrai que
01:18:23je les ai suivis
01:18:23ces pandas
01:18:24depuis
01:18:25du coup
01:18:26qu'ils sont
01:18:27à Beauval
01:18:28donc je les ai vus
01:18:29grandir
01:18:29vous les avez suivis
01:18:31et vous étiez sur le tarmac
01:18:32on va retrouver quelqu'un
01:18:32qui va les suivre aussi
01:18:33sur le voyage du retour
01:18:34je vous interromps
01:18:35parce qu'on va l'entendre
01:18:35il va monter à bord de l'avion
01:18:37il est avec Naoufel
01:18:37et le Kawafi
01:18:38c'est le vétérinaire
01:18:39qui va s'occuper des pandas
01:18:40Naoufel
01:18:41oui Benjamin Langlais
01:18:44qui s'apprête à décoller
01:18:45en compagnie
01:18:46des deux pandas
01:18:47donc en compagnie
01:18:48également d'un autre vétérinaire
01:18:50et un soignant chinois
01:18:51comment ça va se passer
01:18:52et comment on prépare ce voyage ?
01:18:54le voyage
01:18:54il se prépare depuis assez longtemps
01:18:55avec les autorités chinoises
01:18:57pour se mettre d'accord
01:18:58sur la date du transport
01:18:59l'organisation du transfert
01:19:00et puis toutes les conditions sanitaires
01:19:02et puis après depuis ce matin
01:19:03donc on est parti assez tôt
01:19:04du zoo de Beauval
01:19:05les pandas sont rentrés en caisse
01:19:06on a chargé dans un camion
01:19:08on est venu par l'autoroute
01:19:09jusqu'à l'aéroport
01:19:09c'est des caisses spécifiques
01:19:11avec plusieurs centaines
01:19:13de kilos de bambous également
01:19:16il y a une surveillance
01:19:17j'imagine
01:19:17c'est 12 heures de vol quand même
01:19:19en direction de la Chine
01:19:19oui donc c'est des caisses spécifiques
01:19:21qui ont été construites
01:19:21pour eux
01:19:22pour ce transfert des pandas
01:19:23qu'on peut ouvrir de plusieurs façons
01:19:25parce que comme le transport
01:19:26va durer longtemps
01:19:26il va falloir qu'on puisse leur donner
01:19:28boire et à manger
01:19:28pendant toute la durée du transport
01:19:30ils vont continuer à manger
01:19:31eux pas mal de bambous
01:19:32comme ils consomment beaucoup
01:19:33donc on a une grosse quantité
01:19:34de bambous avec nous dans l'avion
01:19:35ce départ il a été précipité
01:19:36parce que la femelle
01:19:38souffre d'une légère insuffisance rénale
01:19:40comment elle va
01:19:41et comment on prépare
01:19:42ce départ avec ces problèmes là
01:19:45donc là elle va très bien
01:19:47nous on l'a médicalisé
01:19:48avec des traitements
01:19:49c'est une maladie
01:19:50qui ne se guérit pas
01:19:51mais qui se gère
01:19:52qui se ralentit
01:19:53avec les traitements
01:19:55qu'on va lui donner
01:19:55donc là on continuera
01:19:57à lui donner des traitements
01:19:58dans l'avion
01:19:58et puis on transmet
01:19:59toutes les informations médicales
01:20:00à nos confrères chinois
01:20:01pour qu'ils continuent aussi
01:20:02les traitements de leur côté
01:20:03ça fait 13 ans
01:20:04donc que les pandas
01:20:04sont au zoo de Beauval
01:20:06vous les suivez
01:20:06depuis toutes ces années
01:20:08comment vous appréhendez
01:20:09ce départ personnellement
01:20:11on est émus
01:20:11on a vu pas mal
01:20:12de soignants
01:20:13les larmes aux yeux
01:20:14face à ce départ
01:20:16c'est sûr c'est des animaux
01:20:17qui sont assez emblématiques
01:20:19au niveau du zoo
01:20:19qui ont leur petit caractère
01:20:21en plus
01:20:21on aime bien voir avec nous
01:20:24après on comprend tout à fait
01:20:25qu'ils retournent en Chine
01:20:27qu'ils retournent chez eux
01:20:29donc c'est sûr
01:20:30c'est de l'émotion
01:20:30moi j'ai eu la chance
01:20:31d'aller avec eux jusqu'au bout
01:20:32donc d'aller voir encore
01:20:33le plus longtemps possible
01:20:34donc on est quand même
01:20:35un peu triste
01:20:36qu'ils partent
01:20:36nos deux pandas
01:20:37Vous appréhendez justement
01:20:38ces derniers instants
01:20:40ces au revoirs en Chine ?
01:20:43Appréhendez oui
01:20:44un petit peu
01:20:44après je suis content pour eux
01:20:45parce qu'ils vont être
01:20:46à la base de Chengdu
01:20:47donc une base qui est faite
01:20:48que pour les pandas
01:20:49donc c'est aussi
01:20:50une bonne continuation
01:20:52de vie pour eux
01:20:53Dernière question
01:20:54la bonne nouvelle
01:20:55c'est que les jumelles
01:20:55elles qui sont nées
01:20:56de cette union
01:20:57et qui sont nées en France
01:20:58elles restent au moins
01:20:58jusqu'en 2027
01:20:59au zoo de Beauval
01:21:00C'est ça tout à fait
01:21:01donc les jumelles
01:21:01restent avec nous
01:21:02donc on va continuer
01:21:03à s'occuper d'elles
01:21:04puis on verra après
01:21:05pour la suite
01:21:05des pandas à Beauval
01:21:06Merci beaucoup
01:21:07On vous laisse donc
01:21:08rejoindre cet avion
01:21:09et prendre la direction
01:21:10de la Chine en compagnie
01:21:11donc de ces deux pandas
01:21:12qui vont décoller
01:21:13dans les toutes premières minutes
01:21:14en direction de Pékin
01:21:15Merci Naoufel
01:21:17Il a raison
01:21:17Jérôme Pouille
01:21:18Naoufel
01:21:19et avec Benjamin Langlais
01:21:21il y a les jumelles
01:21:22qui restent quand même
01:21:23sur le sol français
01:21:24encore quelques mois
01:21:25Naoufel il reste là
01:21:26Jérôme Pouille
01:21:27Oui en effet
01:21:31les jumelles
01:21:33restent à Beauval
01:21:34jusqu'en janvier 2027
01:21:36parce que les pandas
01:21:38les parents des jumelles
01:21:40étaient prêtés pour 10 ans
01:21:41et renouvelés 5 ans
01:21:42donc ça fait janvier 2012
01:21:43à janvier 2027
01:21:44donc les parents
01:21:46sont renvoyés
01:21:47à Chengdu
01:21:48mais les jumelles
01:21:49restent au moins
01:21:50jusqu'en janvier 2027
01:21:52dans l'attente du coup
01:21:53d'en savoir plus
01:21:54sur les discussions
01:21:55qui vont s'entamer
01:21:56du coup entre Beauval
01:21:57et la Chine
01:21:58pour le devenir
01:21:59du projet
01:22:00du programme panda
01:22:01aux eaux-parcs de Beauval
01:22:02Les fans de pandas
01:22:03et les vétérinaires
01:22:04en France
01:22:05ont observé ces pandas
01:22:06depuis 13 ans
01:22:06est-ce qu'on a appris
01:22:07des choses
01:22:07sur la façon
01:22:08dont ils se comportent
01:22:09et dont ils vivent
01:22:10ou pas ?
01:22:11Bien sûr
01:22:12le prêt des pandas
01:22:13à des eaux étrangers
01:22:15s'accompagne toujours
01:22:16de programmes
01:22:17de recherche scientifique
01:22:18et Beauval pour ça
01:22:20est à la pointe
01:22:20avec une grosse équipe
01:22:22de vétérinaires
01:22:22soigneurs et scientifiques
01:22:24donc la naissance
01:22:26de pandas
01:22:27aux eaux-parcs de Beauval
01:22:28a été l'occasion
01:22:29de suivre
01:22:29et de mieux comprendre
01:22:30justement
01:22:31comment la femelle
01:22:34quand la femelle
01:22:36est dans sa période
01:22:37de gestation
01:22:37c'est une gestation
01:22:38un peu particulière
01:22:39chez les pandas
01:22:39avec une période
01:22:40de diapose embryonnaire
01:22:41qu'on appelle
01:22:42où finalement
01:22:43la gestation
01:22:44est mise en pause
01:22:45pendant un certain
01:22:46nombre de semaines
01:22:47donc il y a eu
01:22:48un suivi
01:22:49via la collecte
01:22:50d'urine
01:22:51et d'analyse d'urine
01:22:52pour savoir un peu
01:22:53comment se passait
01:22:54la gestation
01:22:55chez les pandas
01:22:56donc tout ça
01:22:56a fait l'objet
01:22:58de stages
01:23:00de certains thésards
01:23:02et derrière
01:23:03du coup
01:23:03ça permet de faire avancer
01:23:04la connaissance scientifique
01:23:05ça permet également
01:23:06avec ses naissances
01:23:08de voir comment se développe
01:23:10le bébé panda
01:23:10et là aussi
01:23:12pour faire avancer
01:23:13la connaissance scientifique
01:23:14donc c'est vraiment
01:23:14un partenariat
01:23:16certes
01:23:18d'élevage
01:23:18en captivité
01:23:19de l'espèce
01:23:20mais également
01:23:21scientifique
01:23:22avec la Chine
01:23:23parce que toutes ces données
01:23:23sont bien sûr partagées
01:23:24avec les confrères chinois
01:23:26donc ça permet
01:23:28de mieux connaître
01:23:29l'espèce
01:23:30dans sa globalité
01:23:31vous les aviez vus
01:23:32les uns les autres
01:23:32sur le plateau
01:23:33vous étiez allés
01:23:33à Beauval
01:23:34Lucie, Guillaume
01:23:35mais non je regrette
01:23:36je vais aller voir
01:23:36les jumelles
01:23:37jamais
01:23:37je ne vais pas voir
01:23:38les jumelles
01:23:38je ne vais pas aller
01:23:38à Beauval
01:23:39j'ai emmené mes enfants
01:23:40tous les ans
01:23:41à Washington
01:23:42au zoo de Washington
01:23:42parce que vous savez
01:23:43c'est les pandas
01:23:44de Nixon
01:23:45absolument
01:23:46quand Nixon se réconcilie
01:23:48avec la Chine
01:23:48en 72
01:23:49les pandas
01:23:51arrivent au zoo
01:23:52et ensuite
01:23:52ils ont été systématiquement
01:23:53renouvelés
01:23:54pour ça Clémenceau
01:23:54il va à Washington
01:23:55c'est plus chic
01:23:55que Beauval
01:23:56à nous pardon
01:23:58mais on va à Beauval
01:23:59moi j'y suis allé
01:24:00avec beaucoup de plaisir
01:24:01et c'est vrai que
01:24:02c'est ça qui est frappant
01:24:03Jérôme Pouille
01:24:03je suis passé pas loin
01:24:04parce qu'il y a le château
01:24:05je vais retrouver le nom
01:24:07qui est servi d'inspiration
01:24:08le château de Moulinsard
01:24:09ah oui
01:24:10ça compte pas
01:24:10je suis désolé de vous le dire
01:24:11Jérôme Pouille
01:24:12est-ce qu'ils sont aussi mignons
01:24:14qu'ils en ont l'air
01:24:15parce que
01:24:15là aussi
01:24:16il faut clarifier les choses
01:24:19quand on les voit comme ça
01:24:20on se dit
01:24:20c'est des grosses peluches
01:24:21en réalité ce sont des ours
01:24:23ce sont des ours sauvages
01:24:24oui tout à fait
01:24:25ce sont des ours
01:24:26avec toute la puissance
01:24:27d'un ours
01:24:28il faut bien voir
01:24:29que le panda
01:24:29il mange du bambou
01:24:31qui est une plante
01:24:32très coriaste
01:24:32donc ça donne un peu
01:24:34l'image quand même
01:24:34ça permet de se rendre compte
01:24:36de la puissance
01:24:37qu'ils ont à la fois
01:24:38dans la mâchoire
01:24:39dans les dents
01:24:39dans la mastication
01:24:40et puis la puissance
01:24:42également des pattes
01:24:43pour briser
01:24:43ces branches de bambou
01:24:45donc c'est un animal
01:24:46en effet
01:24:46qui est très fort
01:24:48très puissant
01:24:49très musclé
01:24:50et qui peut s'avérer
01:24:51très dangereux
01:24:52d'ailleurs c'est pour ça
01:24:53que les soigneurs
01:24:54ne rentrent jamais
01:24:55dans la cage
01:24:55de ces animaux
01:24:56ce sont aussi
01:24:57des animaux territoriaux
01:24:58et il y a eu
01:24:59dans le passé
01:25:00d'ailleurs
01:25:00des soigneurs
01:25:01qui ont été blessés
01:25:02par cet animal
01:25:03en Chine
01:25:04mais pas que
01:25:05donc c'est en effet
01:25:06un animal
01:25:07qui est faussement gentil
01:25:09et qui peut s'avérer
01:25:10très dangereux
01:25:11comme tous les ours
01:25:12quelles sont les précautions
01:25:13que prennent les soigneurs
01:25:14quand ils rentrent dans l'enclos
01:25:15justement les soigneurs
01:25:17ne rentrent pas
01:25:18dans l'enclos
01:25:18en même temps
01:25:19que l'animal
01:25:20tout le training médical
01:25:22et tous les examens
01:25:24qui sont faits
01:25:26se passent
01:25:27à travers des barreaux
01:25:28qui sont spécialement
01:25:29dimensionnés
01:25:31pour que l'animal
01:25:32puisse par exemple
01:25:33passer la patte
01:25:34pour faire une prise de sang
01:25:35ou une analyse
01:25:36sans pour autant
01:25:37qu'il puisse passer
01:25:38la tête
01:25:39et les dents
01:25:41donc voilà
01:25:42et puis il y a cette précaution
01:25:43il faut toujours regarder
01:25:44l'animal
01:25:44jamais lui tourner le dos
01:25:46donc voilà
01:25:47c'est un travail
01:25:48d'expert
01:25:49d'être soigneur
01:25:51d'animaux
01:25:51y compris
01:25:52des pandas
01:25:53et c'est une vigilance
01:25:55de tout instant
01:25:56c'est une espèce
01:25:57en danger
01:25:58on le sait
01:25:59mais elle est protégée
01:26:00depuis plusieurs années
01:26:02maintenant
01:26:03on voit toutes ces précautions
01:26:04qui sont prises
01:26:05est-ce que cela porte ses fruits
01:26:06est-ce que
01:26:06on a de plus en plus
01:26:07de naissances
01:26:08à travers le monde
01:26:09parce qu'on a parlé
01:26:09des trois naissances
01:26:10en France
01:26:10d'autres gens s'étaient
01:26:11évidemment réjouis
01:26:11mais est-ce que c'est le cas partout
01:26:12et on peut dire que
01:26:13voilà
01:26:13l'espèce des pandas
01:26:16se porte mieux
01:26:16vous me répondrez
01:26:17dans quelques instants
01:26:18parce qu'il y a
01:26:18Naoufel El-Kawafi
01:26:19qui est avec
01:26:20le directeur du zoo
01:26:21de Beauval
01:26:21oui monsieur le directeur
01:26:25c'est un moment
01:26:25extrêmement émouvant
01:26:26j'imagine préparé
01:26:27depuis plusieurs mois
01:26:28comment vous le vivez
01:26:29vous à titre personnel
01:26:30c'est un moment
01:26:30très émouvant
01:26:31j'étais ici même
01:26:33il y a 13 ans
01:26:34le 15 janvier 2012
01:26:35pour les accueillir
01:26:36je me pensais aussi
01:26:37pour ma maman
01:26:38qui les avait accueillis
01:26:39également
01:26:39qui nous a quittés
01:26:40c'était émouvant aussi
01:26:42pour les soigneurs
01:26:43certains soigneurs
01:26:44qui travaillaient
01:26:45avec ces pandas
01:26:45depuis 13 ans
01:26:46une page se tourne
01:26:49à Beauval
01:26:50notamment dans le programme
01:26:53Panda
01:26:53mais l'aventure continue
01:26:55parce que
01:26:56deux pandas
01:26:56sont restés
01:26:57au zoo au parc de Beauval
01:26:58et deux jumelles
01:26:59et monsieur le ministre
01:27:00de l'ambassade de Chine
01:27:01a annoncé
01:27:02à venu
01:27:02d'autres pandas
01:27:03dans le futur
01:27:04il vient d'annoncer
01:27:05donc voilà
01:27:06c'est une étape
01:27:07mais j'aurais occasion
01:27:09j'étais à Chengdu
01:27:10il y a quelques jours
01:27:11j'ai pu voir
01:27:11Wanman
01:27:12le premier bébé
01:27:13panda né
01:27:13à Beauval
01:27:14et j'irai voir
01:27:16certainement
01:27:16à Chengdu
01:27:17très prochainement
01:27:19merci beaucoup
01:27:19merci beaucoup
01:27:24le directeur
01:27:25du zoo de Beauval
01:27:25en direct
01:27:26sur BFM TV
01:27:28qui va évidemment
01:27:28continuer à suivre
01:27:29le périple
01:27:30de ces pandas
01:27:32qui vont donc
01:27:32embarquer à bord
01:27:33d'un avion
01:27:33pour aller en Chine
01:27:35et ce grand départ
01:27:36vous le suivrez
01:27:36dans quelques instants
01:27:37avec Roselyne Dubois
01:27:38et avec Christophe Delay
01:27:40sur BFM TV
01:27:41à demain
01:27:41pour aller en Chine
01:27:43pour aller en Chine
01:27:44pour aller en Chine
01:27:44pour aller en Chine
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