- il y a 2 semaines
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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans Arnaud Direct. On est ensemble avec nos éditorialistes.
00:00:06Ce matin, Lucie Robkin, Jérémy Trottin, Patrick Sos sont avec nous.
00:00:09Salut à tous les trois. Ils vous ont préparé des éditos et des points de vue aux petits oignons.
00:00:14Ce sera tout à l'heure à 11h moins le quart. En attendant d'abord, on regarde le sommaire.
00:00:17D'abord, on attend que le suspect de l'île de Leran soit déféré devant un juge.
00:00:21La fin de sa garde à vue se déroule en ce moment même.
00:00:25Le parquet va demander une mise en examen pour tentative d'assassinat.
00:00:28Et on verra ce que répond le juge.
00:00:30Quatre suspects entendus par la police après qu'un concert a été perturbé dans une salle parisienne.
00:00:34Des militants protestaient contre la présence à la baguette d'un chef d'orchestre israélien.
00:00:39Et puis, les Français se serrent la ceinture pour Noël.
00:00:42Le budget prévu pour les cadeaux sera au plus bas depuis 8 ans à moins de 500 euros.
00:00:46Selon une étude dont vous verrez le détail, c'est parti pour 2h de direct.
00:00:58Et on commence par un journal complet présenté par Pauline Pioche.
00:01:04Bonjour Pauline.
00:01:05Bonjour Julien.
00:01:06Commençons par les suites de l'enquête sur l'attaque d'Oléron avec un suspect qui est en cours de transferment et qui doit être mis en examen ce matin.
00:01:13Pour tentative d'assassinat, il est effectivement sur la route.
00:01:17Afin d'être présenté, un juge d'instruction, sa garde à vue a pris fin ce matin.
00:01:20La préméditation devrait être retenue, selon le procureur, cet homme de 35 ans qui a reconnu les faits hier, suspecté d'avoir, je vous le rappelle, percuté volontairement 5 personnes.
00:01:28Il souffre d'une altération du discernement.
00:01:32Autres images de cette matinée, ce sont des perturbations hier soir dans une salle parisienne de concert, la Philharmonie de Paris, dans le nord de la capitale.
00:01:40C'était effectivement pendant un concert de l'orchestre philharmonique d'Israël, des fumigènes, vous le voyez sur ces images qui ont été allumées pendant la prestation.
00:01:49Le ministre de l'Intérieur a condamné ce matin ces agissements.
00:01:52Bonjour Vincent Vantiguem.
00:01:53Laurent Nunez qui a également remercié les forces de l'ordre ce matin parce qu'il y a eu quatre gardes à vue en fait.
00:01:58Il y a quatre gardes à vue effectivement qui sont toujours en cours.
00:02:00C'est le parquet de Paris qui nous confirme ça ce matin.
00:02:03Trois femmes et un homme qui ont été placés en garde à vue à la suite des événements survenus hier soir.
00:02:07Alors pour des faits de participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, ça c'est pour trois des quatre personnes placées en garde à vue.
00:02:14Et puis la quatrième est en garde à vue pour organisation d'une manifestation non déclarée.
00:02:19C'est-à-dire qu'il est soupçonné, cette personne est soupçonnée d'être l'organisateur qui a voulu perturber ce concert.
00:02:25Les gardes à vue sont en cours depuis hier soir.
00:02:28Donc elles peuvent se dérouler sur 48 heures.
00:02:30Et vous surveillez évidemment la suite de l'enquête.
00:02:32Il y a de nombreuses réactions politiques.
00:02:34Le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez.
00:02:36Et puis il y a quelques instants Marine Le Pen qui a également réagi.
00:02:39Et puis justement la politique avec le marathon budgétaire qui n'en finit plus, qui se poursuit aujourd'hui à l'Assemblée.
00:02:45Et aujourd'hui les députés, Pauline, vont examiner des amendements qui concernent tout le monde.
00:02:49Oui, peut-être tout le monde en tout cas si vous consommez par exemple de l'alcool ou des boissons énergisantes.
00:02:55Sauf vous bien sûr, Pauline.
00:02:55Non mais bien sûr, non mais implacable.
00:02:57Effectivement, je vous l'ai merci de le préciser.
00:02:59Bonjour Edgar Becky.
00:03:01À travers ces débats autour du budget de la sécurité sociale, il y a effectivement, comme le disait Julien, le quotidien des Français qui est en toile de fond.
00:03:10Oui, parce qu'un budget peut en cacher un autre.
00:03:12La semaine dernière, les députés ont examiné la partie recette du budget de l'État.
00:03:17Et là, aujourd'hui, ils examinent la partie recette du budget de la sécurité sociale.
00:03:22C'est pour cette raison que l'on va aujourd'hui encore parler de taxes.
00:03:25Des taxes qui vont concerner, vous l'avez dit, des millions de Français.
00:03:28Puisque les députés vont parler d'alcool, de tabac ou encore de sucre.
00:03:33Des amendements ont été ajoutés par les députés à la copie initiale du gouvernement.
00:03:39Des amendements sur ces sujets.
00:03:41Je vais vous en citer quelques-uns.
00:03:42Sur le tabac, par exemple, on a des amendements qui visent à encadrer la consommation des sachets de nicotine.
00:03:49Sur l'alcool, également des amendements qui visent à taxer les boissons prémixées.
00:03:53Je ne sais pas si vous connaissez ces fameuses boissons prémixées.
00:03:56C'est très tendance en ce moment, comme la vaudie.
00:03:59La vaudie, c'est un mélange de vodka et de boissons énergissantes avec des ingrédients aromatisés.
00:04:04Ces amendements visent à prévenir l'alcoolisation des jeunes ou encore des amendements sur le sucre.
00:04:10Des amendements qui proposent d'augmenter d'un centime le montant de la taxe sur chaque canette de boissons sucrées.
00:04:17Des amendements qui sont justifiés par leurs auteurs comme des amendements de santé publique au-delà de l'aspect budgétaire.
00:04:25Merci beaucoup Thierry Bouillet, Edgar Boquet, pardon, qui est avec Thierry Bouillet.
00:04:30On se demandait si ces boissons énergisantes, elles étaient servies à la fameuse buvette de l'Assemblée.
00:04:34On ne sait pas.
00:04:35Jérémy, vous voyez, on va enquêter exactement.
00:04:39Attention, prenons toujours dans plusieurs départements parce que les grandes marées, Pauline, ne sont pas terminées.
00:04:43Oui, les départements, vous le voyez, sont en vigilance jaune aux vagues de submersion pour la journée.
00:04:49Il y a également une vigilance aux crues sur l'ensemble quasiment de la côte atlantique, coefficient quand même assez important.
00:04:54Des marées 105, c'est tout simplement l'un des plus importants de l'année quand même.
00:04:58Ceux qui prennent l'avion aujourd'hui direction les Etats-Unis risquent d'être un petit peu embêtés.
00:05:03Il y a beaucoup de vols annulés dans les aéroports américains. Pourquoi ça, Pauline ?
00:05:06C'est la conséquence, vous savez, du blocage budgétaire, le fameux shutdown, le trafic aérien qui doit être allégé,
00:05:11à cause en fait de la pénurie d'aiguilleurs du ciel, au moins 200 vols par jour qui sont supprimés entre aujourd'hui et dimanche.
00:05:17Alors ça concerne vraiment les vols internes, notamment par rapport aux trois aéroports de New York qui desservent par exemple Chicago, Los Angeles ou encore Dallas.
00:05:24Julien, vous n'avez pas prévu d'un petit voyage à New York ce week-end ?
00:05:27Non, ce n'est pas prévu pour ça.
00:05:28Si, mais finalement, voilà, j'ai dû renoncer.
00:05:30Oui, voilà, justement.
00:05:31Nul est mon vol.
00:05:32Non, je préfère rester avec vous et vous donner la suite de l'actualité.
00:05:36On va revenir notamment sur Oleron, les suites de l'enquête avec ce transferment qui est donc en cours pour le suspect direction La Rochelle, le tribunal.
00:05:45C'est là qu'on va retrouver Maxime Clier-Usa.
00:05:48On l'attend d'une minute à l'autre.
00:05:52Oui, absolument, le suspect dans cette affaire qui sera donc allé au bout de ces 48 heures de garde à vue.
00:05:58C'était la durée légale maximale possible pour ce principal suspect.
00:06:03Le suspect qui va donc être déféré aux alentours de 11 heures ici au tribunal judiciaire de La Rochelle en Charente-Maritime où nous nous trouvons avec Lucille Martin.
00:06:11Le programme, il est assez simple pour lui.
00:06:14Il va être présenté à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen.
00:06:18Le procureur de la République de La Rochelle nous expliquait hier avoir requis sa mise en examen pour tentative d'assassinat.
00:06:26Au pluriel, puisque cinq personnes ont été blessées et deux autres personnes, deux autres potentielles victimes ont été identifiées.
00:06:33Des victimes qui ont sauté avant de se faire percuter, mais qui sont donc bien considérées comme des victimes dans cette affaire.
00:06:40Une mise en examen, je vous le disais, pour tentative d'assassinat.
00:06:43La préméditation va être également requise par le procureur de la République.
00:06:48Une circonstance aggravante qui pourrait donc alourdir une future peine.
00:06:53Après sa mise en examen, interviendra son passage devant le juge des libertés et de la détention.
00:06:58C'est lui qui devra décider si, oui ou non, le suspect ira en détention provisoire.
00:07:03Là aussi, elle a été requise par le parquet.
00:07:06Vous nous rappelez, lorsque vous voyez le suspect arriver, une image qui n'échappera certainement pas à Lucille Martin.
00:07:11Merci beaucoup, Maxime.
00:07:12Vincent Vantiguem, sur le mobile de ce fameux suspect, la piste terroriste, elle est de plus en plus écartée, semble-t-il.
00:07:21Surtout après la conférence de presse du procureur.
00:07:23Oui, c'est ce que le procureur de La Rochelle a expliqué hier.
00:07:26Finalement, le parquet national antiterroriste qui était en observation sur ce dossier ne s'est pas saisi d'effet,
00:07:31en dépit des indices qui pointaient vers une forme de radicalisation.
00:07:35On le rappelle, ce suspect qui a crié Allah Akbar à plusieurs reprises lorsqu'il a été interpellé,
00:07:40qui avait positionné une bonbonne de gaz sur le siège passager de son véhicule pour faire exploser son véhicule.
00:07:47Puis on sait aussi qu'il y a des éléments qui ont été trouvés dans son mobilhome en perquisition.
00:07:52Malgré ces éléments, le parquet national antiterroriste ne s'est pas saisi.
00:07:55Ça reste un dossier criminel de droit commun.
00:07:57Pourquoi ? Parce qu'il a estimé qu'il n'y avait pas forcément un rattachement à une idéologie de la part de ce suspect âgé de 35 ans.
00:08:05On regarde quoi dans ces cas-là ?
00:08:06La gravité de l'acte qui a été commis, le profil de l'auteur et ce fameux rattachement à une idéologie terroriste.
00:08:12Ce qui veut dire que les premiers éléments laissent à penser qu'il est plus atteint finalement de troubles psychiatriques
00:08:17et de troubles personnels liés peut-être à sa consommation de stupéfiants ou d'alcool
00:08:22qui a été mis en avant par les premières investigations, qu'à une forme de rattachement idéologique.
00:08:27Alors justement, sur ce point précis, le procureur hier, il a employé une expression sur laquelle il faut revenir.
00:08:33Parce qu'il faut préciser les choses.
00:08:34Il a dit que son jugement était vraisemblablement altéré.
00:08:38Mais altération du jugement, ça veut dire quoi exactement ?
00:08:41Oui, il faut évidemment revenir là-dessus.
00:08:42Alors ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'en garde à vue, il y a un premier réexamen psychiatrique
00:08:46pour savoir s'il est intéressé, il est compatible avec cette mesure de garde à vue.
00:08:50La réponse a été oui.
00:08:51Pour autant, l'expert psychiatre qu'il a examiné a estimé qu'il y avait des premiers signes d'altération de son discernement.
00:08:57C'est-à-dire qu'en France, on ne juge pas les fous.
00:09:00Si le discernement de la personne mise en cause est aboli au moment des faits,
00:09:04il ne pourra jamais être jugé, il ne pourra pas être déclaré pénalement responsable de ses actes.
00:09:08Visiblement, on n'est pas là-dessus.
00:09:09En revanche, s'il y a une altération de son discernement,
00:09:12c'est-à-dire qu'on va le prendre en compte pour analyser les faits qui lui sont reprochés,
00:09:15notamment pour établir la peine, mais il pourra être jugé.
00:09:19Ça veut dire quoi ?
00:09:19Ça veut dire concrètement qu'on va essayer de déterminer s'il était atteint par un trouble psychiatrique
00:09:23lorsqu'il a commis ces faits, et la peine va être adaptée en fonction de ça.
00:09:28On parle d'une division par deux de la peine.
00:09:30Là, pour tentative d'assassinat, c'est comme pour assassinat,
00:09:33il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
00:09:35Dans ces cas-là, la peine peut être divisée, on dit par deux, donc revenir à 20 ans de réclusion criminelle.
00:09:39Mais on ne retient pas comme altération sur le plan psychiatrique la consommation de stupéfiants ou d'alcool.
00:09:45Au contraire, ça, c'est presque plutôt une circonstance aggravante.
00:09:47Ça, ce sont des circonstances aggravantes, effectivement,
00:09:49parce que sinon, on imagine bien que toutes les personnes qui commettent ce type de faits
00:09:53sous l'empire de l'alcool ou des stupéfiants vont mettre ça en avant pour voir leur peine diminuer.
00:09:57Ça n'est pas de ça dont on parle.
00:09:58Et puis, ce qu'il faut bien préciser, c'est qu'on est au tout début des investigations.
00:10:02Elles vont durer longtemps.
00:10:03Il va y avoir des expertises psychiatriques beaucoup plus poussées.
00:10:05Un psychiatre qui va le rencontrer plusieurs fois, sans doute en détention,
00:10:08ou il va être placé en détention provisoire,
00:10:10afin de déterminer si, oui, cette altération, elle est constituée ou pas.
00:10:14Il va y avoir des contre-expertises.
00:10:15Et ça fera encore l'objet de débats devant une éventuelle cour d'assises
00:10:19s'il est renvoyé à terme devant cette formation.
00:10:21Merci beaucoup, Vincent.
00:10:22Vous continuez à suivre l'évolution de cette enquête.
00:10:24Et si de nouveaux éléments apparaissent, nous vous les donnerons sur BFM TV.
00:10:30Nous, on va s'arrêter maintenant sur un phénomène qui est mis en lumière
00:10:34depuis plusieurs heures maintenant et dont les responsables politiques
00:10:37sont en train de s'emparer.
00:10:38Vous l'entendrez dans quelques instants.
00:10:40Ce sont ces étrangers qui aiment de plus en plus la France.
00:10:42On les comprend, c'est vrai.
00:10:44Il y a l'art de vivre, les paysages.
00:10:45Voilà, on connaît tout ça.
00:10:47Et on découvre que certains d'entre eux viennent aussi pour une autre raison
00:10:51qui ne nous cachent d'ailleurs pas du tout, même s'il est moins avouable.
00:10:53Ce sont les soins gratuits et le tout sans payer d'impôts.
00:10:57Il y a notamment des Américains qui figurent dans l'eau
00:10:58qui auraient largement les moyens de payer leurs soins
00:11:01et qui n'en reviennent pas eux-mêmes, que tout ça soit gratuit pour eux.
00:11:03Écoutez ces quelques témoignages.
00:11:04Lorsque nous, les retraités américains, on rêve en France avec une pension américaine,
00:11:10on les déclare, mais c'est complètement exonéré par la France.
00:11:14Et c'est pour ça qu'on a droit à la capitale avec la protection universelle.
00:11:19Ici, une consultation chez le médecin me coûte ce que j'aurais dépensé
00:11:23pour un café ou pour le parking en allant chez le médecin aux Etats-Unis.
00:11:26Alors évidemment, quand on entend ça, on est un petit peu effaré.
00:11:31Benoît Perrin nous a rejoint, vous qui êtes directeur général des contribuables associés.
00:11:36Vous le saviez, vous, ça ou pas ?
00:11:37Ah bah oui, parce que c'est un système qui est en place déjà depuis un certain nombre d'années,
00:11:40le fameux Puma, qui permet effectivement une espèce d'universalité des soins
00:11:44pour les gens qui effectivement séjournent d'une manière durable en France.
00:11:48Pas que les Américains ?
00:11:49Pas du tout, non, non, c'est effectivement, il suffit en quelque sorte d'être en situation régulière,
00:11:54c'est-à-dire d'avoir un visa longue durée, de faire la démarche au bout de trois mois,
00:11:58et puis évidemment de s'installer durablement en France pour se brancher en quelque sorte
00:12:02au système social français, en l'occurrence à la sécurité sociale.
00:12:05Et on voit bien d'ailleurs que des business se sont montés sur ce principe-là
00:12:09et qui promet en quelque sorte, notamment à des Américains,
00:12:13effectivement de se voir au moins rembourser à 70% de leurs soins
00:12:16si effectivement ils s'installent en France, avec des conditions évidemment,
00:12:20notamment de revenus importants, puisqu'on sait quand même que pour obtenir un visa en France,
00:12:24c'est-à-dire pour pouvoir s'installer de manière durable,
00:12:25il faut quand même avoir un certain nombre de conditions,
00:12:28et parmi les conditions, il y a le fait d'être en mesure de subvenir à ces besoins.
00:12:32Mais c'est ça qu'on a du mal à comprendre, c'est-à-dire qu'on demande des revenus,
00:12:35alors pas élevés, on demande un minimum, l'équivalent du SMIC en gros,
00:12:38et pourtant il n'y a pas de cotisation et il n'y a pas d'impôt sur le revenu.
00:12:42Alors en tout cas, il y a au moins, si, quand même sur leur retraite,
00:12:45ils ont à peu près 8% de leur retraite qu'ils doivent reverser à l'État,
00:12:49donc il y a quand même un minimum de cotisation.
00:12:51Mais en revanche, c'est vrai qu'on se demande pourquoi,
00:12:53on ne demande pas davantage à ces gens-là,
00:12:55au moment où effectivement les Français doivent se serrer la ceinture,
00:12:59au moment où on doit trouver des économies dans le système de protection sociale français.
00:13:02Et là on voit d'ailleurs la limite du système,
00:13:04c'est-à-dire qu'aujourd'hui on a un système de protection sociale qui est très généreux,
00:13:06il faut quand même rappeler qu'il est l'équivalent de 32% de notre PIB,
00:13:10alors que la moyenne de l'Union Européenne, on est à peu près à 27%,
00:13:12qui est dédiée à la protection sociale.
00:13:14Donc on sait quand même que la France a un système très généreux,
00:13:16il y a des fraudes évidemment,
00:13:18et puis le problème des systèmes généreux,
00:13:20c'est qu'on a l'impression que ça déborde tellement,
00:13:22c'est-à-dire qu'on veut tellement que le système soit universel,
00:13:24qu'effectivement certains n'hésitent pas à s'y brancher,
00:13:26de manière à mon avis tout à fait scandaleuse.
00:13:28Est-ce qu'on connaît, Lucie Européen, l'ampleur du phénomène ?
00:13:30C'est marginal ou c'est massif ?
00:13:31Je pense que c'est marginal, mais on ne connaît pas le coût.
00:13:34L'État ne sait pas communiquer sur cette dépense
00:13:36qui est encore un nouveau scandale,
00:13:38c'est-à-dire qu'on ne chiffre pas une dépense fiscale assez importante.
00:13:41La difficulté, c'est que pour remettre en cause cet avantage,
00:13:46il va falloir renégocier des dizaines de conventions fiscales avec les pays.
00:13:49Et donc le gouvernement a intérêt à imposer des mesures beaucoup plus faciles,
00:13:53par exemple la suppression de la prime de Noël pour les bénéficiaires du RSA,
00:13:56plutôt qu'aller réviser ces conventions fiscales
00:13:59qui engagent des enjeux géopolitiques très forts avec Donald Trump,
00:14:02avec tout un tas de leaders mondiaux.
00:14:04C'est pour ça qu'on s'attaque à des dépenses plus simples à supprimer
00:14:08comme la prime de Noël.
00:14:09Sauf qu'encore une fois, Benoît Perrin, il n'y a pas que les États-Unis,
00:14:12il n'y a pas qu'avec Donald Trump qu'il faut réviser ces conventions.
00:14:15Surtout qu'on voit bien ce que les Américains y gagnent,
00:14:18mais contre une convention, en général, il y a des avantages des deux côtés.
00:14:20On y gagne quoi, nous, exactement ?
00:14:22C'est assez flou, justement.
00:14:23Parce que c'est vrai que ce qui est flou, c'est qu'il y a un loup, effectivement.
00:14:27Alors le principe de ces conventions, c'est qu'international,
00:14:29c'est qu'on ne peut pas être imposé deux fois sur le même revenu.
00:14:32Voilà, donc c'est pour ça que notamment les Américains, effectivement,
00:14:34comme je viens de le dire, sont quand même taxés à hauteur de, encore une fois,
00:14:368% sur leur retraite en France.
00:14:39Mais du coup, évidemment, ce revenu n'est pas taxé aux États-Unis.
00:14:42Donc la difficulté, c'est effectivement de faire des conventions assez,
00:14:46comment dire, qui soient gagnants-gagnants.
00:14:47Sauf que sur le sujet de la santé, on sait très bien qu'il y a peu de Français
00:14:50qui vont, pour des raisons de santé, s'installer aux États-Unis,
00:14:53puisqu'on sait très bien qu'effectivement, la santé est absolument hors de prix.
00:14:56Donc en fait, on est dans un système où, effectivement,
00:14:58effectivement, une espèce d'aspirateur, en quelque sorte,
00:15:02à des gens qui, effectivement, se disent que leur santé étant plus chère chez eux,
00:15:07effectivement, ont intérêt à venir en France pour se faire soigner.
00:15:09Surtout qu'il fait bon vivre chez nous, évidemment.
00:15:11C'est quoi les différences de budget entre la France et les États-Unis
00:15:14quand on veut se soigner, Patrick ?
00:15:15Vous qui connaissez par cœur les États-Unis.
00:15:17Je vais vous donner un exemple qui n'est pas lié aux retraités,
00:15:20plus à ma génération.
00:15:21Moi, j'ai un couple d'amis américains qui vit à Seattle,
00:15:25qui a eu deux petites filles.
00:15:27Ils ont payé 20 000 dollars pour chaque accouchement.
00:15:31Rien que pour l'accouchement.
00:15:32Rien que pour l'accouchement.
00:15:33Et les trois jours passés à l'hôpital,
00:15:34parce que très vite, il faut partir et il faut faire très vite.
00:15:38La moyenne, là, je voyais 400 à 500...
00:15:39Pardon, ce n'est pas en fonction du revenu ?
00:15:41Ah non, ce n'est pas du tout en fonction du revenu.
00:15:43Et c'était à l'hôpital public de l'université de Washington à Seattle.
00:15:48Il faut une assurance privée, là-bas.
00:15:49Et ils avaient ce qu'on appelle une mutuelle.
00:15:51Et c'est d'ailleurs l'un des premiers leviers de négociation
00:15:54lorsque vous cherchez un emploi.
00:15:56C'est quelle est la mutuelle ?
00:15:58Nous, on va demander si on a des jours de télétravail.
00:16:00Eh bien, les Américains, eux, c'est tout de suite la mutuelle.
00:16:03Et la mutuelle qui, vraiment, est sur tous,
00:16:06à la fois sur la mutuelle santé,
00:16:08mais l'assurance pour leur logement coûte extrêmement cher.
00:16:10Moi, j'ai d'autres chiffres sur le coût de l'assurance santé.
00:16:14La mutuelle pour un adulte vraiment actif, comme vous et moi,
00:16:18on est à 599 dollars par mois.
00:16:21Pour un seigneur, c'est-à-dire quelqu'un qui est plus à même
00:16:23d'avoir des maladies, notamment des maladies chroniques,
00:16:26on monte à 1000 dollars.
00:16:27C'est pour ça que je ne suis pas tout à fait d'accord
00:16:28quand vous disiez, on parle d'Américains
00:16:30qui auraient très bien pu se soigner chez eux.
00:16:32Moi, de tous les témoignages que j'ai vus,
00:16:33ce sont des gens qui, justement, ne peuvent plus vivre chez eux.
00:16:37Ils sont un Américain, un bon Américain,
00:16:39est un Américain endetté,
00:16:40qui passe son temps à consommer.
00:16:43Et d'ailleurs, je ne suis pas très étonné
00:16:44lorsque je vois, là aussi, les réponses de ces Américains
00:16:48lorsqu'on leur dit, mais attendez,
00:16:50ce serait pas mal de payer des impôts en France.
00:16:51Oui, mais moi, je consomme.
00:16:52C'est une réponse tout à fait américaine.
00:16:54Je consomme.
00:16:55La TVA, elle va à la France.
00:16:56Moi, je paye et j'apporte.
00:16:58La façon dont ils répondent comme ça,
00:17:00leur honnêteté est assez désarmante, quoi.
00:17:02Il n'y a rien d'inavoiable pour eux.
00:17:05Et on est presque comme ceux qui iraient voir
00:17:06un concert de Taylor Swift en France
00:17:08parce que ça coûte moins cher
00:17:09que d'aller voir dans leur propre ville.
00:17:12C'est vrai qu'il y en avait plein des Américains
00:17:14qui venaient au concert de Taylor Swift en France l'année dernière.
00:17:17Alors, il y a un amendement qui a été déposé
00:17:20par un député pour tenter d'en finir avec ça.
00:17:22Ce député, il s'appelle François Gernigon.
00:17:24C'est un député Horizon.
00:17:25Et il est avec nous, justement, en duplex.
00:17:26Bonjour, monsieur le député.
00:17:27Expliquez-nous, il y a quoi exactement dans votre amendement
00:17:30et en quoi il permettrait d'en finir avec cette pratique ?
00:17:33Eh bien, écoutez, bonjour.
00:17:35Mon amendement, donc, prévoit que pour tous ressortissants étrangers,
00:17:39ce n'est pas simplement les ressortissants américains,
00:17:42c'est tous les ressortissants étrangers hors communauté européenne,
00:17:45eh bien, qui bénéficient aujourd'hui de la Puma,
00:17:48la fameuse protection universelle maladie,
00:17:51qui, en fait, les obligerait à cotiser
00:17:54sur un montant à déterminer.
00:17:56Ce n'est pas prévu dans mon amendement.
00:17:58Moi, je pose simplement le sujet
00:18:00et je demande au gouvernement, eh bien, par décret,
00:18:06eh bien, de fixer le montant.
00:18:08Un petit peu à l'instar des mutuelles santé,
00:18:11où on a un montant forfaitaire
00:18:13qui comprend tel et tel remboursement,
00:18:16avec des options.
00:18:17Je pense que ce serait la solution.
00:18:18Quel est l'accueil du gouvernement ?
00:18:21Eh bien, écoutez, mon amendement va être débattu
00:18:24en fin de matinée ou cet après-midi.
00:18:27Donc, on verra quelle est la suite qui est donnée à cet amendement.
00:18:30Mais je pense que c'est quelque chose, un sujet qui importe quand même,
00:18:33parce que, bien sûr, comment dire, cette contribution,
00:18:36ce n'est pas ça qui va boucher le trou de la sécurité sociale.
00:18:39Mais on cherche des économies,
00:18:40on cherche quelques recettes supplémentaires.
00:18:42Et puis, je pense qu'aussi, c'est un sujet d'équité.
00:18:46Lorsqu'on a des ressortissants français
00:18:47qui travaillent à l'étranger,
00:18:49eh bien, ils financent leur couverture sociale.
00:18:51Et donc, ce n'est pas anormal qu'il y ait la réciprocité en France.
00:18:55Lucie ?
00:18:56La pertinence de cet amendement.
00:18:58Néanmoins, il faut renégocier avec chacun des pays
00:19:00qui bénéficient de ces avantages.
00:19:02Est-ce que vous avez réfléchi à cet aspect-là,
00:19:06cette négociation pays par pays ?
00:19:10La question porte sur la renégociation pays par pays.
00:19:16Oui, comment dire, c'est une renégociation.
00:19:19C'est simplement, je pense, d'appliquer en France
00:19:23un principe de cotisation, de contribution,
00:19:26quel que soit le pays dont la personne est issue.
00:19:32Voilà, c'est un sujet quand même important.
00:19:35On ne peut pas, comment dire,
00:19:36on a le plus beau modèle de santé au monde.
00:19:39Je pense que c'est important que,
00:19:41lorsqu'on en bénéficie,
00:19:43qu'on puisse contribuer à son financement.
00:19:45Alors, on a vu sur ce plateau
00:19:46qu'on n'avait pas d'idée des montants.
00:19:48Vous dites, ce n'est pas ça qui va combler le trou de la Sécur.
00:19:50On a quand même un ordre de grandeur ou pas ?
00:19:54Est-ce que vous nous entendez ?
00:19:57Est-ce qu'on a un ordre de grandeur du coût de cette mesure ?
00:20:01Bon, petit problème de liaison,
00:20:03visiblement avec François Gernigon,
00:20:05qui ne nous entend plus.
00:20:07Ce n'est pas grave.
00:20:07Merci infiniment, M. le député, d'avoir été avec nous.
00:20:09Et on verra l'accueil réservé par votre amendement
00:20:11sur ce sujet, dont on sent qu'il est évidemment
00:20:13particulièrement inflammable par les temps qui courent.
00:20:16Autre sujet inflammable, le pouvoir d'achat des Français.
00:20:19Noël se rapproche.
00:20:20Et figurez-vous que ça fait plusieurs années
00:20:22que les Français, malgré les perspectives sombres,
00:20:24se disaient, on va se lâcher pour Noël.
00:20:25Ce n'est pas grave.
00:20:26Ça, au moins, ce sera un terrain préservé.
00:20:29Eh bien, les choses sont en train de changer.
00:20:30Le budget prévu pour Noël est au plus bas depuis 8 ans.
00:20:33Et le montant exact, vous le connaîtrez
00:20:34dans quelques instants.
00:20:36A tout de suite.
00:20:36Le moral des Français n'est pas très haut.
00:20:39Il n'est même pas loin d'être en berne, figurez-vous.
00:20:41Il y a un chiffre qui le résume.
00:20:43C'est à l'approche de Noël.
00:20:44Le budget prévu pour les cadeaux, le réveillon, etc.
00:20:48Ils vont se serrer la ceinture, les Français,
00:20:50le Père Noël aussi.
00:20:51Et on va vous donner les chiffres dans quelques instants.
00:20:53D'abord, on va retrouver Rebecca Blanc-Lelouch
00:20:56qui était avec Philippine David
00:20:57près des grands magasins ce matin,
00:21:00en duplex d'un centre commercial.
00:21:02Il n'y a pas grand monde derrière vous, Rebecca.
00:21:04Et c'est un peu à l'image
00:21:05de la consommation prévue en prévision de Noël, finalement.
00:21:11Oui, tout à fait.
00:21:12Et puis, c'est un peu tôt.
00:21:13Les premières personnes qu'on a rencontrées
00:21:15nous disaient que ce n'était pas encore l'heure
00:21:16de faire les courses de Noël.
00:21:17En revanche, on a posé la question à Zara.
00:21:20Ils venaient acheter les premières conversations
00:21:21qui disaient qu'ils avaient 70 euros.
00:21:24Ils n'avaient pas d'autre choix
00:21:25que de se tourner vers les promotions
00:21:27à attendre le Black Friday.
00:21:29On a ensuite rencontré Didier
00:21:30qui, lui, nous disait une chose assez intéressante.
00:21:32Il nous disait,
00:21:32écoutez, j'ai le même budget depuis quelques années.
00:21:35Ça ne bouge pas.
00:21:35En revanche, au final,
00:21:37j'achète beaucoup moins de choses
00:21:38avec le même budget.
00:21:39Et enfin, Geneviève,
00:21:40qui, elle, nous disait,
00:21:41elle nous confirmait, en effet,
00:21:42que son budget, elle, baissait clairement.
00:21:44Avant, elle dépensait en moyenne 400-500 euros
00:21:46pour ses cadeaux de Noël.
00:21:48Aujourd'hui, c'est maximum 250 euros.
00:21:50Et sa solution, elle,
00:21:51c'est de se tourner vers de la seconde main.
00:21:53Je vous propose de les écouter.
00:21:56500-600 euros, à peu près.
00:21:58C'est fluctuant.
00:21:59Le budget, non, il a augmenté.
00:22:00Mais bon, il y aura moins de choses.
00:22:02Tout augmente.
00:22:02Donc après, à contrario,
00:22:05en ayant le même budget
00:22:06et en ayant tout, il augmente,
00:22:08il y aura moins.
00:22:09Les autres années,
00:22:10bien avant, c'était beaucoup plus.
00:22:12C'est vrai ?
00:22:12Oui, oui.
00:22:12Ça pouvait aller jusqu'à 400 euros.
00:22:16Mais là, petit à petit,
00:22:17on diminue de plus en plus.
00:22:20Voilà donc ce matin.
00:22:21Ce qu'on peut vous confirmer avec Philippine David,
00:22:22c'est que les Français se serrent, en effet,
00:22:24de plus en plus la ceinture.
00:22:26Mais, petite information,
00:22:28pour faire du bien,
00:22:29pour bien finir,
00:22:30selon un sondage Cofidis,
00:22:32Noël reste la fête préférée des Français
00:22:34pour 76% d'entre eux.
00:22:36C'est vrai que c'est leur fête préférée.
00:22:37Vous avez raison, Rebecca.
00:22:38Rebecca, merci beaucoup.
00:22:40Et merci donc à Philippine David à vos côtés.
00:22:42Ça reste la fête préférée.
00:22:43Mais cette même étude,
00:22:44elle met aussi des chiffres
00:22:46en face de ces préférences des Français.
00:22:49Et ces chiffres,
00:22:49ils sont au plus bas,
00:22:51comme vont le dévoiler tout de suite
00:22:52nos éclaireurs.
00:22:56Avec Valentin Demey qui nous éclaire ce matin.
00:22:59Et c'est vrai, Valentin,
00:22:59que le chiffre dévoilé par cette étude,
00:23:02il nous montre que le budget,
00:23:03il est au plus bas depuis 10 ans.
00:23:05Eh bien, regardez, presque 10 ans.
00:23:06Regardez cette courbe réalisée donc
00:23:08par CSR Research et Cofidis.
00:23:10Elle parle d'elle-même.
00:23:11En 2017, budget moyen de foyer pour Noël,
00:23:15749 euros.
00:23:17La courbe a rebaissé jusqu'à la remontée
00:23:19un petit peu en 2020 avec le Covid.
00:23:20On avait envie de se faire plaisir.
00:23:22Et puis regardez,
00:23:22elle continue de baisser jusqu'à 491 euros
00:23:25pour cette année.
00:23:26Ce qui veut dire qu'en 8 ans,
00:23:28c'est une baisse de 34% pour ce budget.
00:23:31C'est colossal.
00:23:32Alors, qui dit Noël,
00:23:33dit très souvent cadeau.
00:23:34Et en moyenne, les Français vont en acheter 9 cette année.
00:23:37C'est un de plus qu'en 2024.
00:23:39Mais c'est aussi le premier poste de dépense
00:23:41qui va être touché par cette baisse de budget.
00:23:44Cette année, les Français comptent dépenser en moyenne
00:23:45297 euros.
00:23:48C'est 26 euros de moins que l'an dernier.
00:23:50Autre poste de dépense qui va baisser.
00:23:53Le repas, une petite dizaine d'euros de moins
00:23:55par rapport à l'an passé.
00:23:57Les Français anticipent aussi,
00:23:58pour cette fin d'année,
00:23:59une hausse du coût des transports.
00:24:01Ils comptent payer 8 euros de plus.
00:24:03Et comment les Français comptent réaliser des économies, Valentin ?
00:24:05Eh bien, nous avons quasiment tous les mêmes techniques.
00:24:08On cherche les promos, les offres promotionnelles.
00:24:10Nous sommes 38% à faire nos achats
00:24:12lors des périodes de promos type Black Friday.
00:24:15C'est dans quelques semaines maintenant,
00:24:162-3 semaines.
00:24:17Il y a également ceux qui sélectionnent.
00:24:1922% décident de n'offrir des cadeaux qu'aux enfants.
00:24:2314% vont en revanche acheter des cadeaux d'occasion
00:24:26ou de seconde main.
00:24:27C'est à la mode en ce moment.
00:24:28Et puis sinon, il y a ceux qui estiment
00:24:29qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même.
00:24:3210% d'entre vous décident de fabriquer vous-même vos cadeaux.
00:24:36Bonne nouvelle quand même.
00:24:37C'est ce que disait d'ailleurs tout à l'heure Rebecca.
00:24:39Pour 7 Français sur 10,
00:24:40ça reste quand même Noël, synonyme de fête.
00:24:42Oui, les boîtes à camembert pour faire la boîte à bijoux,
00:24:45c'est vrai que ça risque de faire un petit peu
00:24:47la moue et la grimace au pied du sapin.
00:24:49Merci beaucoup, Valentin.
00:24:50Benoît Péin, expliquez-nous.
00:24:51Qu'est-ce qui se passe ?
00:24:52Les Français, ils ont vraiment moins d'argent
00:24:53ou bien ils anticipent ?
00:24:55Il y a deux choses.
00:24:55Il y a un problème structurel
00:24:56qui est évidemment le problème du pouvoir d'achat.
00:24:57On sait très bien qu'en France,
00:24:58les Français qui travaillent ont vu leurs revenus
00:25:02en gros stagner depuis un certain nombre de temps
00:25:04et donc du coup, ils ont du mal effectivement
00:25:06à dégager du budget pour justement se faire plaisir.
00:25:11Et puis, il y a le problème conjoncturel.
00:25:12Évidemment, le problème conjoncturel,
00:25:13c'est qu'on voit bien qu'avec les sujets de budget,
00:25:15il y a une espèce d'angoisse qui monte chez les Français.
00:25:17Ils savent très bien en fait
00:25:18que les problèmes conjoncturels du budget
00:25:21vont être réglés notamment par des augmentations d'impôts.
00:25:23Et ça se traduit par un chiffre
00:25:24qui est, je crois, le plus révélateur en fait
00:25:26de la psychologie des Français
00:25:28qui est le taux d'épargne
00:25:29qui n'a jamais été aussi élevé en France.
00:25:3119% de taux d'épargne,
00:25:33c'est un chiffre qui est très révélateur.
00:25:35Les Français ont peur de l'avenir
00:25:37et du coup, se préparent une espèce de bas de laine
00:25:39pour en quelque sorte amortir les chocs qui vont arriver.
00:25:41C'est ça Lucie qui est très frappant.
00:25:42L'argent, il y en a,
00:25:44mais les Français ne veulent pas le dépenser.
00:25:45Oui, et en fait, la consommation,
00:25:47c'est une question de confiance
00:25:48et pas forcément de l'argent que vous avez dans votre poche.
00:25:50Ce qui est intéressant,
00:25:51c'est de voir que dans votre reportage tout à l'heure,
00:25:53on l'entendait, tout augmente.
00:25:54Ce n'est pas vrai.
00:25:55L'inflation, elle est relativement basse.
00:25:56Elle est à 1,1% sur un an.
00:25:58C'est très faible.
00:26:00Mais il y a un facteur qui joue beaucoup,
00:26:02c'est qu'on est très sensible
00:26:03aux choses qu'on achète tous les jours.
00:26:04Et là, ça augmente beaucoup.
00:26:05Les produits alimentaires,
00:26:06les fruits et légumes,
00:26:07les transports, le logement,
00:26:09tout ça, ça augmente beaucoup.
00:26:10Il y a des choses qui baissent massivement en parallèle.
00:26:12Par exemple, le prix des téléviseurs.
00:26:14Et vous le disiez tout à l'heure,
00:26:15il y a aussi cette peur de l'avenir,
00:26:17les hausses d'impôts
00:26:19et les coupes sociales
00:26:20qui sont annoncées en ce moment
00:26:21sont très anxiogènes.
00:26:23Donc, les gens épargnent
00:26:23à hauteur de 19% de leurs revenus.
00:26:25C'est du jamais vu.
00:26:26Effectivement, avec les taxes
00:26:28qui se multiplient dans le budget,
00:26:30on verra ce qui restera au final.
00:26:32Mais des taxes qui provoquent
00:26:33un coup de colère
00:26:34chez de nombreux chefs d'entreprise.
00:26:35Il y en a un qui est avec nous sur ce plateau
00:26:36et qui nous dira dans quelques instants
00:26:38ce que comprend cette tribune
00:26:40qui est publiée par l'Express
00:26:42avec 300 patrons qui s'expriment.
00:26:45Le sujet du jour à l'Assemblée,
00:26:46Lucie, c'est une nouvelle taxe
00:26:48sur Jérémy,
00:26:49plutôt d'ailleurs,
00:26:49sur ce côté un petit peu politique.
00:26:52C'est des taxes,
00:26:53on est dans le budget de la sécu toujours,
00:26:55il y a les sodas,
00:26:56il y a le tabac,
00:26:57il y a l'alcool.
00:26:57Les produits sucrés.
00:26:58Là, voilà, c'est ça.
00:26:59C'est de l'inflation contrainte.
00:27:01C'est ça.
00:27:01Ils cherchent absolument
00:27:02à faire un petit peu
00:27:04les fonds de tiroir
00:27:04et à aller chercher
00:27:05les moindres milliers,
00:27:08centaines de milliers,
00:27:08voire millions d'euros
00:27:09sur tout un tas de produits.
00:27:11Alors, c'est quand même assez vertueux.
00:27:12On ne taxe pas le sucre
00:27:14par plaisir de taxer le sucre,
00:27:15mais uniquement pour changer
00:27:16les consommations.
00:27:17C'est quand même l'objectif
00:27:18sanitaire affiché
00:27:20par les députés.
00:27:22Mais tout à l'heure,
00:27:23on recevait un boulanger
00:27:25qui nous expliquait
00:27:26que lui préférait
00:27:26passer éventuellement un deal,
00:27:27c'est-à-dire passer un deal
00:27:28avec le gouvernement,
00:27:30s'engager à baisser
00:27:31le pourcentage de sucre
00:27:32sur les produits
00:27:33qu'il fabrique,
00:27:34mais ne pas imposer
00:27:35de taxes en parallèle.
00:27:36C'est ce qu'ont fait
00:27:37les boulangers avec le sel
00:27:38il y a déjà une quinzaine d'années.
00:27:39On va aller à l'Assemblée
00:27:40retrouver Edgar Bequet.
00:27:41Qu'est-ce qui est au programme
00:27:42alors aujourd'hui, Edgar ?
00:27:43Eh bien, les députés vont parler
00:27:45de taxes sur l'alcool,
00:27:47sur le tabac
00:27:47ou encore sur les sucres ajoutés.
00:27:50On parle de taxes
00:27:51parce que c'est toujours
00:27:52le volet recette
00:27:53du projet de loi
00:27:54de financement
00:27:55de la Sécurité sociale
00:27:56qui est examiné
00:27:56par les députés.
00:27:58Plusieurs amendements
00:27:59ont été déposés
00:28:01par les députés
00:28:03à la copie initiale
00:28:04du gouvernement.
00:28:05Je vais vous lire
00:28:05quelques-uns
00:28:06de ces amendements.
00:28:08Sur l'alcool, par exemple,
00:28:09je vous en parlais tout à l'heure,
00:28:10il y a des amendements
00:28:11qui visent à taxer
00:28:12les boissons prémixées
00:28:13comme la Vaudi.
00:28:15La Vaudi,
00:28:15c'est un mélange
00:28:16de vodka,
00:28:17de boissons énergisantes
00:28:19avec des ingrédients
00:28:20aromatisés.
00:28:22Le but,
00:28:22d'après le député
00:28:24qui a déposé
00:28:25cet amendement,
00:28:26c'est de prévenir
00:28:27l'alcoolisation
00:28:28des jeunes.
00:28:29D'autres amendements
00:28:30ont aussi été déposés
00:28:31et visent à créer
00:28:32une taxe
00:28:33sur les dépenses publicitaires
00:28:34pour la promotion
00:28:35de boissons alcoolisées.
00:28:37Et je vous le disais,
00:28:37on va aussi parler
00:28:39de taxes
00:28:39sur le sucre,
00:28:41des amendements
00:28:42qui proposent
00:28:43d'augmenter
00:28:43d'un centime
00:28:44le montant
00:28:45de la taxe
00:28:46sur chaque canette
00:28:47de boissons sucrées
00:28:48ou encore des amendements
00:28:49qui visent à instaurer
00:28:50une taxe,
00:28:51encore une,
00:28:52sur les sucres ajoutés
00:28:53dans les produits
00:28:54alimentaires transformés.
00:28:56Ces amendements
00:28:57sont justifiés
00:28:58par leurs auteurs
00:28:59comme étant
00:28:59des mesures
00:29:00de santé publique
00:29:01au-delà
00:29:02de l'aspect budgétaire.
00:29:03Des taxes,
00:29:04des taxes,
00:29:04des taxes,
00:29:05merci beaucoup
00:29:05Edgar Bequet.
00:29:06Il y a donc 300 patrons
00:29:07qui disent
00:29:07ça suffit
00:29:08et qui tapent
00:29:08du poing sur la table
00:29:09dont vous,
00:29:10Erwann Lenoan,
00:29:11merci d'être avec nous.
00:29:12Vous êtes l'un des signataires
00:29:12de cette fameuse tribune.
00:29:16Elle dit quoi exactement
00:29:17cette tribune
00:29:17et pourquoi prendre
00:29:18la parole maintenant ?
00:29:18Est-ce qu'on a vraiment
00:29:19franchi une étape supplémentaire
00:29:22sur la taxation ?
00:29:22La tribune dit essentiellement
00:29:24ce qui est dans son titre
00:29:25« Trop, c'est trop ».
00:29:26« Trop, c'est trop »,
00:29:27c'est-à-dire que
00:29:28c'est trop, c'est trop
00:29:28et c'est politiquement
00:29:29et économiquement.
00:29:31Et politiquement
00:29:32parce que je crois
00:29:33qu'un certain nombre
00:29:33de dirigeants d'entreprises
00:29:34aujourd'hui et la tribune
00:29:36est signée à ce stade
00:29:37par 300 personnes
00:29:38qui sont des chefs
00:29:39d'entreprises de toute taille.
00:29:40Ce n'est pas que
00:29:41des grandes entreprises,
00:29:42pas que des petites entreprises.
00:29:43Il y a des entreprises
00:29:43de toutes les tailles
00:29:44qui viennent de toute la France
00:29:45et qui disent
00:29:46politiquement
00:29:47on en a marre
00:29:48d'être désignés
00:29:49dans le débat parlementaire
00:29:50comme étant
00:29:51les grands méchants,
00:29:52les gens qui ne veulent pas
00:29:53contribuer,
00:29:53qui ne veulent pas aider
00:29:54l'économie française.
00:29:55Ce n'est pas le cas
00:29:55et on fait déjà
00:29:56plein d'efforts.
00:29:57Ensuite, économiquement,
00:29:59le deuxième point
00:29:59qui est souligné
00:30:00par la tribune
00:30:01c'est de dire
00:30:01on ne peut pas sans cesse
00:30:04sans à un moment se demander
00:30:06quelles vont en être
00:30:06les conséquences économiques
00:30:07et les conséquences économiques
00:30:08sont dramatiques
00:30:10pour toutes les entreprises françaises.
00:30:11On a aujourd'hui
00:30:12un pays
00:30:13qui de manière générale
00:30:14est l'un des plus taxés
00:30:16du monde développé,
00:30:17ce n'est le plus taxé
00:30:18du monde développé.
00:30:19Des entreprises
00:30:20qui sont parmi les plus taxés
00:30:21du monde développé également,
00:30:23ça ne peut pas continuer
00:30:24comme ça.
00:30:25On ne peut pas avoir
00:30:26des débats parlementaires
00:30:27et c'est à répondre
00:30:27à votre question
00:30:28de pourquoi maintenant.
00:30:29On ne peut pas avoir
00:30:29des débats parlementaires
00:30:30qui ne cessent
00:30:31de proposer de nouvelles taxes.
00:30:33Alors pourtant,
00:30:33vous avez échappé
00:30:34à la taxe Guzmane ?
00:30:35Oui, évidemment.
00:30:37La France a échappé
00:30:41à ce stade
00:30:41à la taxe Zuckmane
00:30:43et au demeurant
00:30:44une grande partie
00:30:45des signataires,
00:30:46je pense que la totalité
00:30:48des signataires
00:30:50de la tribune
00:30:50ne seraient pas concernées
00:30:51par la taxe Zuckmane
00:30:52telle qu'elle était conçue.
00:30:55Mais la taxe Zuckmane,
00:30:56ce n'est qu'une parmi d'autres.
00:30:57On voit qu'aujourd'hui,
00:30:59votre journaliste
00:30:59le disait tout à l'heure,
00:31:01le débat se tourne
00:31:02uniquement sur
00:31:03qui est-ce qu'on va taxer,
00:31:04où est-ce qu'on va aller chercher
00:31:05toujours plus d'argent ?
00:31:06Je crois qu'aujourd'hui,
00:31:08il faut comprendre
00:31:08que les collectivités publiques
00:31:12en France
00:31:12ne manquent pas de recettes.
00:31:13Elles sont celles
00:31:14qui ont le plus de recettes
00:31:15de tous les pays développés.
00:31:16Par contre,
00:31:17la France crève d'impôts.
00:31:17Il faudrait un chef d'entreprise
00:31:18à la tête du pays ?
00:31:19Je ne sais pas
00:31:20s'il faut un chef d'entreprise
00:31:21parce que la politique,
00:31:23c'est un peu différent.
00:31:24Mais il faut en tout cas
00:31:24quelqu'un qui est
00:31:25des parlementaires,
00:31:26qui a une meilleure connaissance
00:31:27non seulement de ce qu'est
00:31:28l'économie,
00:31:29mais de comment fonctionne
00:31:30une entreprise.
00:31:31Vous avez vu
00:31:31ce que propose
00:31:32Edouard Philippe ?
00:31:34Il propose
00:31:34de baisser
00:31:35ce qu'on appelle
00:31:35les impôts de production.
00:31:36C'est les impôts
00:31:37que payent les chefs
00:31:37d'entreprise
00:31:38avant même d'avoir
00:31:38gagné le premier euro
00:31:39de 50 milliards par an
00:31:41et en échange,
00:31:43il n'y a pas d'aide
00:31:44de l'État
00:31:44pour 50 milliards.
00:31:45Ce serait un deal
00:31:46à somme nulle
00:31:48si j'ose dire.
00:31:49C'est une bonne idée ou pas ?
00:31:49Je pense que sur le principe,
00:31:50une grande partie
00:31:51des chefs d'entreprise
00:31:51seraient d'accord
00:31:52puisque ce qu'on appelle
00:31:54les aides d'entreprise
00:31:55aujourd'hui,
00:31:55elles sont surtout là
00:31:56pour compenser
00:31:57des politiques
00:31:57qui ont des effets néfastes
00:31:58sur l'économie.
00:32:00On a des charges
00:32:01très élevées
00:32:01donc on crée une niche
00:32:02pour aider un secteur
00:32:04en particulier.
00:32:05Donc il vaut mieux
00:32:05avoir un système
00:32:06très simple
00:32:06où les entreprises
00:32:07on leur permet
00:32:08d'être compétitives
00:32:09tant mieux.
00:32:10Trop c'est trop
00:32:10la trémune donc à lire
00:32:11dans les colonnes
00:32:12de l'Express
00:32:13signé également
00:32:14par Geoffroy Raud-Bézieux,
00:32:16Pierre Gattaz
00:32:16et plein d'autres patrons
00:32:18qui donc prennent la plume.
00:32:19C'est assez rare
00:32:20les entrepreneurs
00:32:20qui s'engagent comme ça
00:32:21et là il y en a 300
00:32:22pour dire vraiment
00:32:22ça suffit.
00:32:24Merci beaucoup.
00:32:25C'est l'heure des points de vue
00:32:25nos éditorialistes
00:32:26qui s'engagent.
00:32:32Avec un silence
00:32:34qui est assourdissant
00:32:35dans le débat public
00:32:35depuis plusieurs semaines maintenant
00:32:36notamment d'ailleurs
00:32:37Jérémy sur ces questions
00:32:38d'impôts
00:32:39et de taxes
00:32:40et de budget
00:32:42il parle
00:32:42mais pas face caméra
00:32:43de tous ces sujets
00:32:44c'est le président
00:32:45de la République
00:32:45Emmanuel Macron
00:32:46il a disparu
00:32:47il est au Brésil
00:32:48en ce moment
00:32:49et ce que vous nous dites
00:32:50ce matin
00:32:50c'est que ça tombe bien
00:32:51parce que la disparition
00:32:52d'Emmanuel Macron
00:32:53c'est ce que veulent
00:32:53les Français.
00:32:54Oui c'est le résultat
00:32:55assez stupéfiant
00:32:56d'un sondage
00:32:57Odoxa
00:32:58paru ce matin
00:32:59dans le Figaro
00:33:0089%
00:33:01soit quasiment
00:33:029 Français
00:33:03sur 10
00:33:04c'est énorme
00:33:04ne veulent pas
00:33:05qu'Emmanuel Macron
00:33:06joue le moindre rôle
00:33:07après son départ
00:33:08de l'Elysée
00:33:09en 2027
00:33:10et parmi ces Français
00:33:12c'est ça qui est encore
00:33:12plus surprenant
00:33:13il y a quand même
00:33:14deux tiers
00:33:14des anciens électeurs
00:33:16d'Emmanuel Macron
00:33:17c'est assez vertigineux
00:33:18pour le chef d'État
00:33:19qui a pris en effet
00:33:19cette distance
00:33:21de la scène politique
00:33:22ces derniers temps
00:33:23et cela vient surtout
00:33:24confirmer cette cote
00:33:25de désamour
00:33:25on l'a vu la semaine dernière
00:33:26il a atteint un niveau
00:33:27record
00:33:2811% de popularité
00:33:29seulement ex aequo
00:33:30avec François Hollande
00:33:31c'est un record
00:33:32sous la 5ème République
00:33:33il faut dire qu'il n'y a
00:33:34plus grand monde
00:33:34pour le soutenir
00:33:35le chef de l'État
00:33:36y compris dans sa propre
00:33:37famille politique
00:33:38il a créé un truc
00:33:40de détestation
00:33:41très important
00:33:42autour de lui
00:33:43qu'on fait une ministre
00:33:44qui s'est lancée
00:33:45en politique
00:33:45pourtant pour lui
00:33:46en 2017
00:33:47la déception
00:33:48est aussi forte
00:33:49en réalité
00:33:50que l'espoir
00:33:51suscité
00:33:51par ce jeune premier
00:33:52et c'est tout le paradoxe
00:33:54il n'aura que 49 ans
00:33:55lors de son départ
00:33:56de l'Élysée
00:33:57mais ce qui est bien
00:33:57avec Emmanuel Macron
00:33:59et là aussi
00:33:59il rejoint François Hollande
00:34:00c'est que
00:34:01tout ça au fond
00:34:01glisse un petit peu
00:34:02sur lui
00:34:03parce que lui
00:34:03il se projette
00:34:04pour l'après
00:34:05il se dit
00:34:05pourquoi pas
00:34:062032
00:34:07c'est ça
00:34:07I'll be back
00:34:08c'est tout à fait vrai
00:34:09il l'a même théorisé
00:34:10il l'a même déjà évoqué
00:34:11devant les jeunes
00:34:12avec Macron
00:34:13il y a quelques mois
00:34:14un éventuel retour
00:34:15en 2032
00:34:16il a le droit
00:34:17de revenir
00:34:18il a vu Trump
00:34:19partir en se faisant
00:34:20cracher dessus
00:34:21et revenir
00:34:21il doit se dire
00:34:22pourquoi pas lui
00:34:23explique un de ses anciens
00:34:24fidèles
00:34:25mais avant de revenir
00:34:25il faudra déjà
00:34:27valoriser ce qui a été fait
00:34:29valoriser le bilan
00:34:30l'héritage
00:34:30le legacy
00:34:31comme l'ont théorisé
00:34:32ses proches
00:34:33et là encore
00:34:34la pente est raide
00:34:35les français sont sévères
00:34:36et même ultra sévères
00:34:37c'est simple
00:34:38ils rejettent tout
00:34:38sur tout
00:34:39la lutte pour le pouvoir d'achat
00:34:42malgré la politique
00:34:43c'est un bon lapsus
00:34:44c'est ça
00:34:44donc en fait
00:34:45tout ce qui a été fait
00:34:46par Emmanuel Macron
00:34:47est rejeté
00:34:47malgré les actions
00:34:49qu'il a pu essayer d'avoir
00:34:50la lutte contre le chômage
00:34:51ça aussi c'est complètement
00:34:52rejeté par les français
00:34:53alors qu'on a vu
00:34:54les chômeurs sont de moins en moins
00:34:56nombreux
00:34:56la gestion de la crise sanitaire
00:34:58c'est aussi très défavorablement
00:35:00jugé par les français
00:35:01alors que tout le monde
00:35:03a profité en réalité
00:35:04de quelques aides
00:35:04alors en tout cas
00:35:05au-delà de son impopularité
00:35:07Emmanuel Macron
00:35:07semble aujourd'hui
00:35:08le réceptacle
00:35:10de toutes les colères
00:35:11le coupable idéal
00:35:13comme si un président
00:35:14de la république
00:35:15pouvait vraiment encore
00:35:16changer la vie des français
00:35:18et c'est pas forcément
00:35:18très très juste
00:35:19parce que Lucie Robbier
00:35:20vous nous disait tout à l'heure
00:35:21que l'inflation
00:35:21elle est maîtrisée
00:35:22et on apprend ce matin
00:35:23même que mieux que ça
00:35:24une autre bonne nouvelle économique
00:35:26les salaires
00:35:27et bien ils augmentent
00:35:28figurez-vous
00:35:28et même plus que l'inflation
00:35:30c'est un chiffre du matin
00:35:30mais oui
00:35:31c'est le ministère du travail
00:35:32qui vient de donner
00:35:33les dernières tendances
00:35:34et elles sont très bonnes
00:35:35et puisqu'on est vendredi
00:35:36j'ai pas une bonne nouvelle
00:35:37à vous annoncer Julien
00:35:38mais trois bonnes nouvelles
00:35:38franchement
00:35:40donc la première
00:35:41c'est que les salaires
00:35:41ont augmenté de 2,1%
00:35:43sur un an
00:35:44alors que les prix
00:35:44ont augmenté de 1,1%
00:35:46c'est du pouvoir d'achat
00:35:47pour nous tous
00:35:47c'est une bonne nouvelle
00:35:48la deuxième bonne nouvelle
00:35:50c'est que ça concerne
00:35:51tous les secteurs
00:35:51ça concerne pas uniquement
00:35:52les services
00:35:53ça concerne l'industrie
00:35:54la construction
00:35:54c'est global
00:35:55et la troisième bonne nouvelle
00:35:57c'est que ça concerne
00:35:58tous les métiers
00:35:58les cadres bien sûr
00:36:00mais aussi les ouvriers
00:36:00les employés
00:36:02les professions intermédiaires
00:36:03mais ce qui est surprenant
00:36:04c'est que cette information
00:36:05elle est pas très commentée
00:36:06ce matin
00:36:07alors d'abord
00:36:07parce qu'on a toujours tendance
00:36:08à parler des trains en retard
00:36:09et à parler des mauvaises nouvelles
00:36:11on le sait aussi
00:36:12malheureusement aussi
00:36:12sur ce plateau
00:36:13ensuite parce qu'on parle
00:36:14rarement des salaires en France
00:36:16on est obsédé par l'inflation
00:36:18par les prix
00:36:19on parle très peu des salaires
00:36:20c'est comme si
00:36:21dans un match de foot
00:36:22vous regardiez
00:36:22la première mi-temps
00:36:23et pas la deuxième mi-temps
00:36:24il faut vraiment regarder les deux
00:36:25ça n'a aucun sens
00:36:26de ne parler que de l'inflation
00:36:28ce qui est déconcertant aussi
00:36:29c'est que les français
00:36:30ne ressentent pas du tout
00:36:31ce que je suis en train de vous dire
00:36:32ils ne croient pas
00:36:33aux chiffres officiels
00:36:34mais c'est aussi sans doute
00:36:35à cause de la différence
00:36:36dont on parle de plus en plus
00:36:37avec les débats actuels
00:36:39sur les taxes
00:36:39entre le brut et le net
00:36:40parce que ça c'est évidemment
00:36:41un sujet central
00:36:42pourquoi les français
00:36:43ils n'ont pas ce ressenti
00:36:45de hausse ?
00:36:46parce que les salaires
00:36:47d'aujourd'hui
00:36:48restent inférieurs
00:36:49à ceux d'avant
00:36:49la période Covid
00:36:50et ça c'est terrible
00:36:51vous vous souvenez Julien
00:36:53à l'époque
00:36:53les prix avaient explosé
00:36:54alors que les salaires
00:36:55avaient plutôt décroché
00:36:57par rapport à l'inflation
00:36:58et depuis
00:36:58ce différentiel
00:36:59n'a pas encore été
00:37:00totalement corrigé
00:37:01on est 6 ans après
00:37:01c'est considérable
00:37:02les français
00:37:03ils sont d'autant plus sensibles
00:37:04on le disait tout à l'heure
00:37:05que ce sont les postes
00:37:06du quotidien
00:37:07qui augmentent encore
00:37:07c'est les fruits et légumes
00:37:09le logement
00:37:09les transports
00:37:10et ça
00:37:10on y est particulièrement sensible
00:37:12dernier point
00:37:13les français ont du mal
00:37:14à se réjouir des hausses
00:37:14de salaires
00:37:15au vu du contexte
00:37:16politique et économique
00:37:17on a beau avoir
00:37:18de l'argent dans notre poche
00:37:19on épargne pour l'avenir
00:37:21tout ça
00:37:22ça nous ramène
00:37:22aux hausses d'impôts
00:37:23et aux coupes sociales
00:37:24qui sont en train de discuter
00:37:25et c'est extrêmement anxiogène
00:37:26alors les salaires
00:37:27ils augmentent
00:37:28en France
00:37:29ils augmentent aussi
00:37:30aux Etats-Unis
00:37:31figurez-vous
00:37:31alors pas forcément
00:37:32pour tout le monde
00:37:33mais il y en a un
00:37:34il a le sens
00:37:35ultime
00:37:37de l'expression
00:37:38augmenter les salaires
00:37:39et de la négo
00:37:39c'est un certain
00:37:40Elon Musk
00:37:41parce qu'Elon Musk
00:37:42il va se faire verser
00:37:44un salaire
00:37:45il faut compter les zéros
00:37:47on est au-delà
00:37:48de l'astronomique
00:37:49c'est sûr que c'est un niveau
00:37:50qu'on ne rattrapera jamais
00:37:50en France
00:37:51non
00:37:51mille milliards de dollars
00:37:53de dollars
00:37:53sur 10 ans
00:37:54ah bon
00:37:55ça fait 100 milliards par an
00:37:57oui
00:37:57en fait
00:37:58ça n'a quasiment
00:37:59aucun sens
00:38:00on peut le répéter
00:38:0115 fois ce chiffre
00:38:02ça n'a aucun sens
00:38:03mais en fait
00:38:04comme Elon Musk
00:38:05a réussi à convaincre
00:38:06tout simplement
00:38:07le conseil d'administration
00:38:08les actionnaires
00:38:09parce qu'il le peut
00:38:11en fait
00:38:11il a l'aura
00:38:12il a la vision
00:38:13il a surtout
00:38:14le pouvoir
00:38:15imaginer
00:38:16qui dans le monde
00:38:17peut ouvrir
00:38:18la porte vitrée
00:38:19la conseil d'administration
00:38:20arriver devant les actionnaires
00:38:22la table de verre
00:38:22et dire
00:38:22vous allez me payer
00:38:23mille milliards de dollars
00:38:24sinon je m'en vais
00:38:25en étant certain
00:38:26d'obtenir gain de cause
00:38:28c'est ça le plus fou
00:38:29à la limite
00:38:30la pub de la fédération
00:38:31de la française des jeux
00:38:32avec au revoir président
00:38:33ça ça n'existe que dans la fiction
00:38:35lui le peut
00:38:36c'est vraiment Bruce Wayne
00:38:37oui surtout que c'est lui
00:38:38le président
00:38:38oui et ce qui est fou
00:38:40c'est que
00:38:41c'est un type
00:38:42qui n'est pas créateur de fusées
00:38:43c'est pas lui Tesla
00:38:44il n'a pas eu l'idée géniale
00:38:46comme un Steve Jobs
00:38:47ou un Bill Gates
00:38:48sur un ordinateur
00:38:49en disant ça
00:38:49je vais changer la vie des gens
00:38:50non
00:38:50c'est lui qui fait que
00:38:52justement
00:38:52les créateurs de Tesla
00:38:54n'auraient jamais pu rêver
00:38:55d'être richissimes
00:38:56parce qu'ils le sont aussi
00:38:57sans Elon Musk
00:38:59alors attention
00:39:00ces fameux mille milliards
00:39:01de dollars
00:39:02ils ne vont pas arriver
00:39:02tout seuls
00:39:03il y a quand même
00:39:04quelques objectifs
00:39:04qui sont à la hauteur
00:39:06de ce salaire
00:39:08ou plutôt de ces actions
00:39:09il doit notamment
00:39:10quintupler
00:39:10la valeur boursière
00:39:12de Tesla
00:39:13je lisais les chiffres
00:39:15et les comparaisons
00:39:15de chez nos confrères
00:39:16du monde
00:39:16c'est arrivé à peu près
00:39:18à 24 fois
00:39:19la capitalisation boursière
00:39:21de LVMH
00:39:21ou 700 fois Renault
00:39:23c'est pas rien
00:39:23arriver à atteindre
00:39:25la barre des 20 millions
00:39:27de voitures Tesla vendues
00:39:28c'est pas si évident non plus
00:39:30on est à 8 millions
00:39:30oui mais vous avez
00:39:31les voitures chinoises
00:39:32qui arrivent
00:39:33et puis est-ce que
00:39:33vous avez eu un effet
00:39:34waouh sur les voitures Tesla
00:39:36depuis des années
00:39:37non on n'est pas comme ça
00:39:38et puis
00:39:39on est vraiment
00:39:40dans le monde
00:39:41de la cupidité
00:39:42vous connaissez
00:39:42Gorgon Gecko
00:39:43le personnage
00:39:44dans Wall Street
00:39:45Michael Douglas
00:39:46qui dit
00:39:46greed is good
00:39:47avec ses cheveux
00:39:48gominés
00:39:48et ses bretelles
00:39:49la cupidité
00:39:49c'est bien
00:39:50ce ne sont pas des philanthropes
00:39:51qui ont choisi
00:39:52qui ont voté hier soir
00:39:53vous avez BlackRock
00:39:54vous avez Vanguard
00:39:55même ceux qui ont voté contre
00:39:56là aussi
00:39:57on est dans
00:39:58ils pensent que ça va leur rapporter
00:39:59autant voir plus quoi
00:40:00bien sûr
00:40:00parce qu'en fait
00:40:01vous avez très peu de dividendes
00:40:02qui sont versés aux actionnaires
00:40:04tout est réinvesti
00:40:05dans les investissements
00:40:06en revanche
00:40:06la valeur des actions
00:40:07elle peut quintupler
00:40:09voire décupler
00:40:11tout le monde l'a compris
00:40:12y compris
00:40:12ce qui nous paraît totalement fou
00:40:13vous avez le fonds de retraite
00:40:15des fonctionnaires
00:40:15de la ville de New York
00:40:16qui fait partie des actionnaires
00:40:18greed is good
00:40:19c'est d'autant plus sidérant
00:40:21qu'on rappelle
00:40:22qu'il n'y a pas si longtemps
00:40:22Elon Musk
00:40:23il était à la tête d'un département
00:40:25qui devait économiser à fond
00:40:27dans le pays
00:40:27et on est en plein shutdown
00:40:28le shutdown le plus long
00:40:30de l'histoire américaine
00:40:31maintenant
00:40:32il y a des dizaines de milliers
00:40:32de fonctionnaires
00:40:33qui font la queue
00:40:33à la banque alimentaire
00:40:34donc évidemment
00:40:35le contraste
00:40:36il est terrible
00:40:37oui il est terrible
00:40:38surtout qu'il y a la notion
00:40:39moi je vous parlais de Steve Jobs
00:40:40ou Bill Gates
00:40:41qui faisait rêver aussi
00:40:42parce que
00:40:43il donnait l'idée
00:40:45qu'on pouvait réussir
00:40:47pour tout le monde
00:40:47et il y a aussi une idée
00:40:48très américaine
00:40:49de redonner à la communauté
00:40:50et ça lorsque vous regardez
00:40:51un peu ce que fait Elon Musk
00:40:53à part quelques moments
00:40:54de rêve
00:40:54et la conquête sur Mars
00:40:55mais qui finalement
00:40:56quand on écoute les américains
00:40:57fait plus rêver tant que ça
00:40:58ça paraît très très loin
00:41:00en fait il n'en fait rien
00:41:01je rappelle
00:41:011000 milliards de dollars
00:41:03ça n'a aucun sens
00:41:04y compris pour un type
00:41:05qui est déjà riche
00:41:06de 500 milliards de dollars
00:41:07on sait ce qu'il veut
00:41:08lui
00:41:09c'est être le premier trillionnaire
00:41:10de l'histoire
00:41:11pique sous
00:41:12mais pour le reste
00:41:12qu'est-ce qu'il a fait
00:41:13est-ce qu'il y a une fondation
00:41:14et Elon Musk
00:41:14comme vous avez une fondation
00:41:16Bill et Meli Gates
00:41:17contre le sida
00:41:19il a créé une école
00:41:20oui mais une école
00:41:21pour ses enfants
00:41:22ses 14 enfants en fait
00:41:23où vous n'avez que des maths
00:41:24que du codage informatique
00:41:26et vous enlevez
00:41:27les langues
00:41:28l'anglais
00:41:28et les arts plastiques
00:41:30cet homme n'en fait rien
00:41:31et donc ce chiffre
00:41:32de 1000 milliards de dollars
00:41:33n'a aucun sens
00:41:35pour personne
00:41:35allez dans quelques instants
00:41:36direction La Rochelle
00:41:38on va revenir dans un monde réel
00:41:39quand même
00:41:39parce qu'à La Rochelle
00:41:40on attend l'arrivée
00:41:41du suspect
00:41:42de l'île de Léron
00:41:43il est en cours de transferment
00:41:44il doit être arrivé
00:41:45dans quelques instants
00:41:46pour être présenté
00:41:47à un juge
00:41:47ce sera dans quelques minutes
00:41:49sur Arnaud Direct
00:41:50vous restez avec nous
00:41:50dans une trentaine de secondes
00:41:52il sera très précisément
00:41:5411h
00:41:55vous êtes dans Arnaud Direct
00:41:56et regardez
00:41:56ce qui nous attend
00:41:57pour l'heure qui vient
00:41:58avec d'abord la fin
00:41:59de la garde à vue
00:42:00attendue
00:42:00pour le suspect
00:42:01de l'île de Léron
00:42:02le parquet va demander
00:42:03sa mise en examen
00:42:04pour tentative d'assassinat
00:42:06il s'était récemment
00:42:07converti à l'islam
00:42:07mais son jugement
00:42:09était altéré
00:42:10selon le procureur
00:42:11on vous expliquera
00:42:11ce que ça veut dire
00:42:12précisément
00:42:12une enquête ouverte
00:42:14après qu'un concert
00:42:15a été perturbé
00:42:17dans une salle parisienne
00:42:18des militants sont intervenus
00:42:19pour protester
00:42:19contre la présence
00:42:20d'un orchestre israélien
00:42:23et puis
00:42:23comment Salah Abdeslam
00:42:25le terroriste du 13 novembre
00:42:27a-t-il pu récupérer
00:42:28une clé USB en prison
00:42:29il y avait sur cette clé USB
00:42:30du contenu islamiste
00:42:31sa compagne a été placée
00:42:33en garde à vue
00:42:33et on commence par
00:42:42un tout dernier point
00:42:42sur l'info
00:42:44à 11h pile
00:42:45Pauline Pioche
00:42:46dites-nous
00:42:47quelles sont
00:42:47les dernières actualités
00:42:48d'abord
00:42:48on va revenir
00:42:50sur Oléron
00:42:51le suspect
00:42:51doit donc être
00:42:52mis en examen
00:42:53pour tentative d'assassinat
00:42:54oui a priori
00:42:55il ne devrait pas
00:42:55trop tarder à arriver
00:42:57sa garde à vue
00:42:57qui s'est terminée
00:42:59ce matin
00:43:00l'homme de 35 ans
00:43:01qui est donc
00:43:02sur la route
00:43:03sur le point d'arrivée
00:43:03pourrait être présenté
00:43:04un juge d'instruction
00:43:05la préméditation
00:43:05qui devrait être retenue
00:43:07selon le procureur
00:43:08le suspect
00:43:09qui a reconnu
00:43:09l'effet hier
00:43:10d'avoir je vous le rappelle
00:43:11percuté volontairement
00:43:12cette personne
00:43:13et touché 5 d'entre elles
00:43:14il s'était converti
00:43:16à l'islam
00:43:17une autoradicalisation
00:43:18supposée
00:43:19il souffre
00:43:20d'une altération
00:43:21du discernement
00:43:22et on vous dirait
00:43:23exactement ce que ce terme
00:43:24signifie
00:43:25dans quelques instants
00:43:27et puis on ira
00:43:27à la Rochelle
00:43:28lors de son arrivée
00:43:28également à la une
00:43:30ce matin
00:43:30la grande salle parisienne
00:43:32la Philharmonie de Paris
00:43:33qui porte plainte
00:43:34après des incidents
00:43:35qui ont lieu hier soir
00:43:35Alors c'était pendant
00:43:37un concert de l'orchestre
00:43:38Philharmonique d'Israël
00:43:40des firmes migènes
00:43:40qui ont été allumées
00:43:42pendant la prestation
00:43:43le ministre de l'Intérieur
00:43:44a condamné ce matin
00:43:45ses agissements
00:43:46Bonjour Angile Ouata
00:43:47Laurent Nunez
00:43:49qui a également remercié
00:43:50les forces de l'ordre
00:43:51parce qu'il y a eu
00:43:524 personnes placées
00:43:53en garde à vue
00:43:54Oui exactement
00:43:57et 4 gardes à vue
00:43:58qui sont en cours
00:43:59actuellement
00:44:00ce qu'on peut dire
00:44:01c'est que c'est une ambiance
00:44:01assez feutrée
00:44:02vous le savez
00:44:03la Philharmonie de Paris
00:44:04on n'est pas habitué
00:44:05ici à avoir
00:44:06des craquages de fumigènes
00:44:08ou des échanges
00:44:08de coups de poing
00:44:09c'est pourtant bel et bien
00:44:10ce qui a eu lieu
00:44:11hier soir
00:44:12lors de ce concert
00:44:13d'un orchestre israélien
00:44:15les 4 gardes à vue
00:44:16sont les suivantes
00:44:17il y a 3 femmes
00:44:17et 1 homme
00:44:18qui sont en garde à vue
00:44:19actuellement
00:44:193 pour un motif
00:44:21qui est de participation
00:44:22à un groupement
00:44:24en vue de commettre
00:44:24des violences
00:44:25ou des dégradations
00:44:26et puis une 4ème personne
00:44:27qui est suspectée
00:44:28d'être l'organisateur
00:44:30de ces agissements-là
00:44:31l'organisateur
00:44:32de manifestations
00:44:32non déclarées
00:44:34voilà donc les gardes à vue
00:44:35en cours
00:44:36et puis ce que l'on peut
00:44:37préciser tout de même
00:44:38c'est que ça faisait
00:44:39plusieurs jours maintenant
00:44:40qu'il y avait des alertes
00:44:41quand même
00:44:41sur la tenue de ce concert
00:44:43la Philharmonie de Paris
00:44:44tenait absolument
00:44:45à ce qu'il ait bel et bien lieu
00:44:47parce que les artistes
00:44:48ne doivent pas être jugés
00:44:50au vu des agissements
00:44:51du gouvernement israélien
00:44:53évidemment
00:44:54ça c'était le message
00:44:55de la Philharmonie de Paris
00:44:56il y avait plusieurs associations
00:44:57pro-palestiniennes
00:44:59qui avaient expliqué
00:45:00que ce concert
00:45:01devait théoriquement
00:45:02être interdit
00:45:03on a reconnu
00:45:04la Philharmonie de Paris
00:45:05derrière vous
00:45:06c'est là-bas
00:45:07que vous vous trouvez
00:45:07Angelouata
00:45:08ce matin avec
00:45:08Mathieu Delvalet
00:45:09merci beaucoup
00:45:10on va aller à l'Assemblée Nationale
00:45:11maintenant Pauline
00:45:12parce que les débats
00:45:13se poursuivent
00:45:13sur le budget de la Sécu
00:45:14avec ce marathon
00:45:15que dis-je même
00:45:16ce triathlon
00:45:17qui se poursuit
00:45:17avec l'examen
00:45:18vous le savez
00:45:18du budget
00:45:19de la Sécurité sociale
00:45:20plusieurs amendements
00:45:21sont discutés aujourd'hui
00:45:22qui vous concernent peut-être
00:45:23d'abord si vous consommez
00:45:24des sachets de nicotine
00:45:25les députés vont débattre
00:45:26autour d'un encadrement
00:45:27de leur fabrication
00:45:28si vous êtes adepte
00:45:29des boissons énergisantes
00:45:31chaque canette
00:45:32pourrait coûter
00:45:32un centime de plus
00:45:33ou encore autour de l'alcool
00:45:34avec des taxes
00:45:35qui ne seront plus
00:45:36plafonnées un maximum
00:45:37de 1,75%
00:45:38on n'a pas besoin
00:45:39de boissons
00:45:40pour avoir plein d'énergie
00:45:41le matin sur BFM TV
00:45:42Pauline
00:45:43on va retourner maintenant
00:45:44à La Rochelle
00:45:45parce qu'on vous l'a dit
00:45:46on attend
00:45:46dans les minutes qui viennent
00:45:48maintenant
00:45:48l'arrivée du suspect
00:45:50de l'île de l'Héron
00:45:51qui va être présenté
00:45:52à un juge
00:45:53Maxime Cluier-Rusat
00:45:54est devant
00:45:55le palais de justice
00:45:56à La Rochelle
00:45:57où en est-on
00:45:58sur cette arrivée
00:45:59du suspect
00:46:00oui un convoi
00:46:03est arrivé
00:46:03il y a une grosse
00:46:04demi-heure désormais
00:46:05sans qu'on sache
00:46:06si effectivement
00:46:07c'est ce suspect
00:46:08de 35 ans
00:46:09qui était à bord
00:46:09pourquoi
00:46:09parce que la personne
00:46:10à bord de ce convoi
00:46:12était masquée
00:46:14cachée
00:46:14pour ne pas qu'on puisse
00:46:15apercevoir son identité
00:46:17ce que l'on peut vous dire
00:46:18en revanche
00:46:18c'est que ce suspect
00:46:19doit être déféré
00:46:21dans les toutes prochaines
00:46:22minutes
00:46:22ici
00:46:22son déferrement
00:46:23était prévu
00:46:25à 11h
00:46:26il doit être présenté
00:46:27un juge d'instruction
00:46:28en vue de sa mise en examen
00:46:29une mise en examen
00:46:30pour tentative d'assassinat
00:46:33qui a été requise
00:46:33par le parquet
00:46:34par le procureur
00:46:35de la république
00:46:36de La Rochelle
00:46:37ici avec la circonstance
00:46:38aggravante
00:46:39de préméditation
00:46:40une circonstance
00:46:41aggravante
00:46:42qui pourrait donc
00:46:42alourdir sa peine
00:46:44lors d'une future
00:46:45condamnation
00:46:46à la suite
00:46:47de sa mise en examen
00:46:48il devrait être présenté
00:46:49un juge
00:46:49des libertés
00:46:50et de la détention
00:46:51en vue
00:46:51de son placement
00:46:52en détention provisoire
00:46:54une détention provisoire
00:46:55qui a là aussi
00:46:55été requise
00:46:56par le procureur
00:46:57de la république
00:46:57Maxime Clier-Rusat
00:47:00avec Annaëlle
00:47:01le teneu
00:47:02à vos côtés
00:47:03du côté
00:47:03de La Rochelle
00:47:04il y a également
00:47:06Vincent Vantiguem
00:47:07qui est avec nous
00:47:07du service police-justice
00:47:09de BFM TV
00:47:10alors
00:47:10deux points
00:47:11sur lesquels
00:47:12on va s'arrêter
00:47:12Vincent
00:47:14c'est d'abord
00:47:15l'altération
00:47:16du jugement
00:47:17qu'est-ce que ça veut dire
00:47:18exactement
00:47:18parce que le procureur
00:47:19il a évoqué
00:47:20cette notion hier
00:47:20et on se demande
00:47:21si ça veut dire
00:47:22qu'il y a une chance
00:47:23qu'il ne soit pas jugé
00:47:24pénalement responsable
00:47:25mais on n'est pas
00:47:25dans ce domaine en fait
00:47:26Alors si
00:47:27c'est la question
00:47:27qui va se poser
00:47:28mais il va falloir
00:47:29encore attendre
00:47:29pas mal de temps
00:47:30et la suite des investigations
00:47:32pour avoir une réponse
00:47:33claire à ce sujet
00:47:33ce qu'il faut bien comprendre
00:47:34c'est que dans le cadre
00:47:35de cette garde à vue
00:47:36cet homme de 35 ans
00:47:37a été examiné
00:47:38par un psychiatre
00:47:39qui a jugé
00:47:39qu'il était apte
00:47:40à répondre aux questions
00:47:41des enquêteurs
00:47:41et qui a commencé
00:47:42à esquisser un peu
00:47:43à ce qui s'était passé
00:47:45au moment des faits
00:47:45est-ce que son discernement
00:47:47était aboli
00:47:48altéré
00:47:48ou est-ce qu'il avait
00:47:49pleinement conscience
00:47:49de ses actes
00:47:50pourquoi cette question
00:47:51elle est importante
00:47:51parce que ça va déterminer
00:47:52aussi un peu le futur
00:47:53est-ce qu'il y aura un procès
00:47:54en France on ne juge pas
00:47:55les fous
00:47:55et si le discernement
00:47:56de la personne mise en cause
00:47:58est aboli
00:47:58ça veut dire qu'il n'avait
00:47:59pas conscience
00:47:59de ce qu'il était
00:48:00en train de faire
00:48:01et dans ce cas très précis
00:48:02il ne sera pas jugé
00:48:03en revanche
00:48:05si son discernement
00:48:06était simplement altéré
00:48:07alors il pourrait être
00:48:08jugé à terme
00:48:10à ce moment-là
00:48:11la justice va prendre en compte
00:48:12cette altération
00:48:13du discernement
00:48:14pour adapter la peine
00:48:15bien souvent dans ce genre
00:48:16de cas on divise
00:48:16la peine par deux
00:48:17cet homme en cours
00:48:18une réclusion criminelle
00:48:19à perpétuité
00:48:20on pourrait donc
00:48:20aboutir à une peine
00:48:21de 20 ans
00:48:22mais comme je le disais
00:48:23tout ça est encore
00:48:24un petit peu prématuré
00:48:25parce qu'on est sur
00:48:26un premier examen psychiatrique
00:48:27et dans ce dossier
00:48:28il va y avoir
00:48:29des expertises psychiatriques
00:48:30des contre-expertises
00:48:31peut-être d'autres éléments
00:48:33qui vont permettre
00:48:33de déterminer
00:48:34si cet homme avait
00:48:35pleinement conscience
00:48:36de ce qu'il était
00:48:36en train de faire
00:48:37ou pas du tout
00:48:37et sur la dénomination juridique
00:48:39on a vu que le parquet
00:48:40demandait une mise en examen
00:48:42pour tentative d'assassinat
00:48:43le terme terroriste
00:48:45n'est pas prononcé
00:48:46non le terme terroriste
00:48:47n'est pas prononcé
00:48:48parce que pour l'instant
00:48:49il n'y a pas de caractère
00:48:50terroriste
00:48:51en tout cas
00:48:51qui a été relevé
00:48:52dans les motivations
00:48:53de cette personne
00:48:55qu'est-ce qu'on regarde
00:48:56on regarde la gravité des faits
00:48:57on regarde le profil
00:48:57de l'auteur
00:48:58alors on sait
00:48:59qu'il a crié à l'Akbar
00:49:00lorsqu'il a été interpellé
00:49:01qu'on a retrouvé
00:49:01de la documentation
00:49:02religieuse à son domicile
00:49:04qu'il y avait une bouteille
00:49:05de gaz dans son véhicule
00:49:07tout ça pour laisser penser
00:49:08qu'il a une motivation terroriste
00:49:10mais pour l'instant
00:49:10il n'est pas rattaché
00:49:11à une idéologie terroriste
00:49:12c'est la raison pour laquelle
00:49:13le parquet antiterroriste
00:49:15ne s'est pas saisi
00:49:16de ce dossier-là
00:49:16mais il reste en observation
00:49:17c'est-à-dire que dans six mois
00:49:18si de nouveaux éléments
00:49:19viennent prouver
00:49:21qu'il y avait bien
00:49:21une idéologie terroriste
00:49:23derrière
00:49:24un rattachement
00:49:25un engagement
00:49:26par exemple
00:49:26avec un groupe terroriste
00:49:27le parquet national antiterroriste
00:49:28pourrait à ce moment-là
00:49:29reprendre la main sur le dossier
00:49:30Merci beaucoup
00:49:31pour ces dernières précisions
00:49:34Vincent Vantiguem
00:49:35c'est l'heure du match
00:49:36maintenant
00:49:36le match politique
00:49:37ce matin
00:49:38Adorno Direct
00:49:38avec deux députés
00:49:41ce matin
00:49:41qui sont avec nous
00:49:42d'abord Daniel Bonneau
00:49:43Daniel Obonot
00:49:44député de la France Insoumise
00:49:45de Paris
00:49:46bonjour à vous
00:49:47et merci de vous installer
00:49:48face à vous
00:49:49Philippe Ballard
00:49:49qui est député
00:49:50Rassemblement National
00:49:51de l'Oise
00:49:52bonjour à vous
00:49:53bonjour Julien
00:49:54et bienvenue
00:49:54et merci de débattre
00:49:57ce matin
00:49:57au lendemain
00:49:58notamment de ce qui s'est passé
00:49:59à la Philharmonie
00:50:00vous avez entendu
00:50:01que quatre suspects
00:50:02ont été placés
00:50:02en garde à vue
00:50:03et ces suspects
00:50:04sont accusés
00:50:06et soupçonnés
00:50:06d'avoir perturbé
00:50:07un concert hier
00:50:08à la Philharmonie de Paris
00:50:09concert donné
00:50:10par un orchestre israélien
00:50:12quatre suspects
00:50:14avec une enquête
00:50:15qui est également ouverte
00:50:16et on voit aussi
00:50:16des images
00:50:17de ce qui se passait
00:50:18l'ambiance était tendue
00:50:19le concert a dû être
00:50:20interrompu
00:50:20à plusieurs reprises
00:50:22une scène qui a été condamnée
00:50:23par le ministre de l'Intérieur
00:50:25également Marine Le Pen
00:50:26qui a réagi ce matin
00:50:27quel est votre point de vue
00:50:29à vous Daniel Obonot
00:50:30est-ce que vous dites
00:50:31bah oui
00:50:31ces militants
00:50:32ils ont raison
00:50:33d'avoir agi de la sorte
00:50:34ou pas
00:50:35bien vous savez
00:50:36que la situation
00:50:37actuellement
00:50:38à Gaza
00:50:39reste extrêmement grave
00:50:41extrêmement difficile
00:50:42et il y a besoin
00:50:45de mettre
00:50:46une pression
00:50:47politique
00:50:48diplomatique
00:50:49y compris citoyenne
00:50:50ce type d'action
00:50:52s'inscrit
00:50:52dans les appels
00:50:53à boycotter
00:50:55désinvestir
00:50:56sanctionner
00:50:57l'état israélien
00:50:59et les institutions
00:51:00représentantes
00:51:01de cet état
00:51:03ou liées à cet état
00:51:04dont vous soutenez
00:51:05et donc je crois
00:51:06que la situation
00:51:07actuelle
00:51:08nécessite
00:51:09que les états
00:51:10prennent leurs responsabilités
00:51:11vous savez que
00:51:12il y a eu récemment
00:51:13un rapport
00:51:13de Francesca Albanese
00:51:15la rapporteure de l'ONI
00:51:16qui montre
00:51:17qu'au lieu
00:51:18de faire en sorte
00:51:19que Israël
00:51:21cesse
00:51:21de commettre
00:51:22son génocide
00:51:23des états
00:51:23dont la France
00:51:24ont aidé
00:51:25ont participé
00:51:25et donc
00:51:25quand les états
00:51:27faillissent
00:51:28ce sont
00:51:29les citoyens
00:51:29les associations
00:51:30les ONG
00:51:31qui prennent
00:51:32le relais
00:51:33et c'est ça
00:51:34le problème principal
00:51:35c'est qu'il devrait
00:51:37y avoir une action
00:51:37des états
00:51:38pour faire en sorte
00:51:39que les exactions
00:51:40de l'état israélien
00:51:43cessent
00:51:44et puis
00:51:45il y a ce mouvement
00:51:46pour que ça soit
00:51:47très clair
00:51:47vous soutenez
00:51:49cette action
00:51:50je soutiens
00:51:51toutes les actions
00:51:52qui amènent
00:51:53à rappeler
00:51:54la situation
00:51:55actuellement
00:51:55à Gaza
00:51:56vous savez qu'il y a
00:51:56toujours des bombardements
00:51:57pas d'ailleurs
00:51:58qu'à Gaza
00:51:58au Liban
00:51:59et qu'il y a toujours
00:52:01des dizaines
00:52:02de milliers de personnes
00:52:03qui sont sous
00:52:04la coupe
00:52:04d'une stratégie
00:52:05de famine organisée
00:52:07et il faut mettre
00:52:08la lumière là-dessus
00:52:09c'est de ça qu'il s'agit
00:52:10et les actions
00:52:11de BDS
00:52:11sont légitimes
00:52:12dans ce sens
00:52:13Non mais c'est honteux
00:52:15c'est scandaleux
00:52:15moi j'écoutais Manon Brice
00:52:16ce matin
00:52:17employer les mêmes
00:52:18éléments de langage
00:52:19c'est normal
00:52:19ils sont à la France
00:52:20insoumise
00:52:21tous les deux
00:52:22d'ailleurs je vois pas
00:52:22en quoi
00:52:23avoir ce genre d'action
00:52:24dans une salle de spectacle
00:52:26ça peut amener
00:52:26à faire évoluer
00:52:27la situation
00:52:28à Gaza
00:52:29non mais on a très bien compris
00:52:30ce qui se tramait
00:52:31derrière tout ça
00:52:31c'est pour flatter
00:52:34en fait
00:52:34vous flatter
00:52:36le communautarisme
00:52:37vous flatter
00:52:39tous ceux
00:52:39qui votent
00:52:40pour vous
00:52:41ou dont vous espérez
00:52:42qu'ils votent
00:52:43pour vous
00:52:44on espère que
00:52:45les sanctions
00:52:45exemplaires
00:52:46seront prises
00:52:47d'ailleurs entre parenthèses
00:52:48il y a sans doute
00:52:48la complicité
00:52:49de la CGT
00:52:50moi je voudrais rappeler
00:52:51au membre de la CGT
00:52:52que monsieur Krasuki
00:52:53qui a été
00:52:53je ne vais pas dire
00:52:54un grand
00:52:54mais enfin on s'en souvient tous
00:52:55patron de la CGT
00:52:57avait été déporté
00:52:58dans des camps de concentration
00:52:59je ne sais pas ce qu'il pense
00:53:00là où il est maintenant
00:53:01de ce qu'il a pu voir
00:53:02hier
00:53:03alors mélangeons pas tous
00:53:04mélangeons pas tous
00:53:05non mais pardon
00:53:06non non attendez
00:53:07il y a une question
00:53:08de fond quand même à poser
00:53:09comment ces personnes
00:53:10ont pu rentrer
00:53:11dans la salle
00:53:12de concert
00:53:13non mais c'est juste
00:53:14une question que je pose
00:53:15comment ces personnes
00:53:16ont pu rentrer
00:53:17dans la salle de spectacle
00:53:18a priori il y a des personnes
00:53:19syndicales à la CGT
00:53:20qui ont facilité
00:53:21cet acheminement
00:53:23les organisations syndicales
00:53:24ont participé à la résistance
00:53:25qui a battu l'extrême droite
00:53:26dont vous êtes les héritiers
00:53:27donc évitez
00:53:28avec vos amis macronistes
00:53:29évitez
00:53:30évitez d'invoquer
00:53:32la mémoire
00:53:32avec vos amis macronistes
00:53:33effectivement
00:53:34vous avez fait barrage
00:53:35je porte ici
00:53:35le triangle rouge
00:53:36qui est le triangle
00:53:37des communistes
00:53:38qui ont été massacrés
00:53:39dans les camps
00:53:39de concentration
00:53:40vous êtes les héritiers
00:53:41de ceux qui ont commis
00:53:42ces crimes
00:53:43donc franchement
00:53:44évitez
00:53:44évitez
00:53:45évitez
00:53:46d'invoquer cette mémoire là
00:53:47vous la salissez
00:53:48est-ce qu'il faut aussi
00:53:49comme le fait
00:53:49une représentante LFI
00:53:51du côté de Brest
00:53:51empêcher
00:53:53demander l'annulation
00:53:53du concert de Amir
00:53:54qui est un chanteur
00:53:55franco-israélien
00:53:56qui ne cesse de promouvoir
00:53:57la paix
00:53:58dans ses chansons
00:53:58et dans ses apparitions
00:54:00sous le seul prétexte
00:54:01qu'il est franco-israélien
00:54:02non non
00:54:02ce n'est pas
00:54:03sous ce prétexte là
00:54:04parce que voyez-vous
00:54:05il y a de nombreux
00:54:06artistes et associations
00:54:07y compris israéliennes
00:54:09qui appellent
00:54:10et qui demandent
00:54:11à ce qu'il y ait
00:54:12un boycott
00:54:12de toutes celles et ceux
00:54:14qui participent
00:54:14à défendre
00:54:16la propagande
00:54:17défendre y compris
00:54:18les prises de position
00:54:19d'un gouvernement
00:54:19d'extra-droite
00:54:21il a été critiqué
00:54:22pour ses prises de position
00:54:23et son soutien
00:54:24à l'armée génocidaire israélienne
00:54:26non non pas du tout
00:54:26il a fait son service militaire
00:54:28non non il n'a pas fait que ça
00:54:29comme tous les israéliens
00:54:31tous les israéliens
00:54:31font leur service militaire
00:54:32je rappelle donc
00:54:33que ce mouvement
00:54:34s'inscrit dans un mouvement
00:54:35international
00:54:36effectivement
00:54:37qui appelle
00:54:38à ce qu'il y ait
00:54:39des prises de position
00:54:39des institutions
00:54:40c'est le même mouvement
00:54:42qui a pendant des années
00:54:43mobilisé des millions de gens
00:54:45à travers le monde
00:54:45contre l'Afrique du Sud
00:54:47de l'apartheid
00:54:47et qui a permis
00:54:48avec la mobilisation
00:54:51des Sud-Africains
00:54:52elles et eux-mêmes
00:54:53qui a permis
00:54:54à donner un autre sujet
00:54:55à ce qu'il y a
00:54:56moi je voudrais juste
00:54:57vous poser une question
00:54:58parce que vous n'avez
00:54:58jamais rectifié
00:54:59est-ce que le Hamas
00:55:01est un mouvement terroriste ?
00:55:02c'est bon
00:55:03allez
00:55:04est-ce que le Hamas
00:55:04est un mouvement terroriste ?
00:55:06vous ne répondez pas
00:55:07je vous pose simplement
00:55:09la question
00:55:09est-ce que le Hamas
00:55:10est un mouvement terroriste ?
00:55:11la question n'est pas là
00:55:12il y a aujourd'hui
00:55:13il y a aujourd'hui
00:55:14il y a aujourd'hui
00:55:14contre les juifs
00:55:15vous n'avez pas de réponse
00:55:16c'est lamentable
00:55:17il y a aujourd'hui
00:55:18un génocide à Gaza
00:55:21et vous
00:55:22vous êtes les soutiens
00:55:23du gouvernement
00:55:24de l'extrême droite
00:55:24vous n'arrivez pas
00:55:24à dire que le Hamas
00:55:25est un mouvement terroriste
00:55:27c'est très bien
00:55:28je suis très heureux
00:55:29de vous avoir posé la question
00:55:30et de votre non-réponse
00:55:32on n'aura pas la réponse
00:55:32là-dessus
00:55:33autre sujet
00:55:34c'est quand même
00:55:34une question
00:55:35inflammable
00:55:36mais non
00:55:36c'est pas une question
00:55:38importante
00:55:38pardon
00:55:38s'il vous plaît
00:55:39calmez-le
00:55:41calmez-le
00:55:41ils s'exisent
00:55:42parce que c'est le soutien
00:55:43de l'extrême droite israélienne
00:55:44on sait bien
00:55:44on va retourner
00:55:45si vous voulez bien
00:55:46avec un autre sujet
00:55:47allez monsieur Ballard
00:55:49allez on retourne à l'Assemblée
00:55:50parce que vous êtes deux députés
00:55:51à la niche
00:55:51non mais vous avez entendu là
00:55:54à la niche
00:55:55elle a dit
00:55:56à la niche
00:55:56alors moi j'aurais dit
00:55:58à la niche
00:55:58une femme
00:55:59en plus elle est fille
00:56:00mais alors là
00:56:01sur les réseaux sociaux
00:56:02mais je m'en prends plein la journée
00:56:03toute la journée
00:56:04arrêtez d'appoyer
00:56:05si vous me dites
00:56:06à la niche
00:56:07et ça doit passer les crèmes
00:56:08voilà le vrai visage
00:56:10de la France
00:56:10restons respectueux
00:56:11restons respectueux
00:56:12de part et d'autre
00:56:13et essayons d'avoir
00:56:14un échange constructif
00:56:16même si le second sujet
00:56:17est également
00:56:18urtiquant
00:56:20voire inflammable
00:56:21c'est le sujet
00:56:22de l'autorisation
00:56:22ou pas
00:56:23du voile
00:56:24à l'Assemblée
00:56:25vous avez vu
00:56:26ces photos
00:56:27de jeunes filles
00:56:28qui étaient voilées
00:56:29pour assister au débat
00:56:30et il se trouve
00:56:31que le président du Sénat
00:56:33sur la question
00:56:34du règlement
00:56:34le président du Sénat
00:56:35dit nous
00:56:36au Sénat
00:56:36ça n'aurait pas été possible
00:56:37alors qu'on sait
00:56:38que le règlement
00:56:39de l'Assemblée
00:56:40même s'il dit
00:56:41qu'il faut être découvert
00:56:42l'application
00:56:43n'est pas tout à fait
00:56:44dans le même sens
00:56:45est-ce que vous dites
00:56:46Philippe Ballard
00:56:46il faut que l'Assemblée
00:56:48s'aligne sur le règlement
00:56:49du Sénat
00:56:49pour clarifier les choses
00:56:50c'est déjà dans l'article 8
00:56:52dans le règlement
00:56:54non on doit être découvert
00:56:55bon voilà
00:56:56visiblement
00:56:57on n'est pas découvert
00:56:57mais au-delà de ça
00:56:58à la limite
00:56:58là on est un petit peu
00:56:59dans le détail
00:57:00du détail
00:57:00du détail
00:57:01tout ça
00:57:01on sait très bien
00:57:02que c'est un étendard
00:57:03voilà porté
00:57:05alors par ces pauvres gamines
00:57:06là parce que
00:57:07enfin je ne sais même pas
00:57:07si on leur a demandé
00:57:08leur avis
00:57:08elles font partie
00:57:09d'une école
00:57:09qui est hors contrat
00:57:11il serait peut-être intéressant
00:57:12de voir ce qui se passe
00:57:13dans cette école hors contrat
00:57:15tout ça c'est un étendard
00:57:16brandi
00:57:17par
00:57:18alors elles ne sont pas
00:57:20ne me faites pas dire
00:57:20ce que je n'ai pas dit
00:57:21même si vous ne m'avez pas
00:57:22posé la question
00:57:23mais elles ne sont pas islamistes
00:57:24mais on voit très bien
00:57:25qu'une immigration
00:57:26complètement incontrôlée
00:57:27ça fait le jeu
00:57:28du communautarisme
00:57:29qui débouche
00:57:29sur le séparatisme
00:57:30et qui parfois
00:57:31peut déboucher
00:57:32sur l'islamisme
00:57:33voilà
00:57:34donc ça ça doit être
00:57:35totalement interdit
00:57:36et proscrit
00:57:37allez réponse
00:57:37le combo parfait
00:57:38de l'extrême droite
00:57:39c'est typiquement
00:57:40le genre de polémique
00:57:41absolument indigne
00:57:42et honteuse
00:57:42vous voyez
00:57:43on a parlé d'enfants
00:57:44ça passe à l'immigration
00:57:46et l'islamisme
00:57:47etc etc
00:57:48donc voilà
00:57:48c'est le résumé parfait
00:57:50de cette histoire
00:57:51absolument ignoble
00:57:52qui s'attaque
00:57:53à des enfants
00:57:53qui instrumentalisent
00:57:55le règlement
00:57:56de l'Assemblée nationale
00:57:57qui à aucun moment
00:57:59ne cible
00:58:00ou n'exclu
00:58:01qui que ce soit
00:58:02parce que je vous rappelle
00:58:03l'Assemblée nationale
00:58:04c'est la maison du peuple
00:58:05et tout le peuple
00:58:05y est bienvenu
00:58:06ça fait des années
00:58:08et des années
00:58:08qu'il y a à l'Assemblée nationale
00:58:10des groupes d'enfants
00:58:11des groupes d'adultes
00:58:12des citoyens
00:58:13et des citoyennes
00:58:13qui viennent
00:58:14comme elles et ils sont
00:58:16qui sont les bienvenus
00:58:17qui sont acceptés
00:58:17ça n'a jamais posé de problème
00:58:19que ce soit des personnes
00:58:20de confession musulmane
00:58:21ou de confession catholique
00:58:23ou de confession juive
00:58:24ou comme la majorité
00:58:26des Français et des Français
00:58:27est-ce qu'il ne faut pas
00:58:28faire comme le Sénat
00:58:28non il n'y a pas besoin
00:58:30de faire comme le Sénat
00:58:31parce que vous savez
00:58:32ce à quoi vous faites référence
00:58:33c'est une règle
00:58:35qui date du 19ème siècle
00:58:37et qui signifie
00:58:38par rapport aux personnes
00:58:40dans l'Assemblée
00:58:41de se découvrir
00:58:42de son chapeau
00:58:43parce que c'était
00:58:44les us et coutumes
00:58:45à l'époque
00:58:46donc ça n'a rien à voir
00:58:47c'est juste une précision
00:58:49parce que dans le règlement
00:58:49du Sénat
00:58:50il y a le côté
00:58:51signe ostentatoire religieux
00:58:52ça n'a rien à voir
00:58:55à l'Assemblée
00:58:55avec quelques signes religieux
00:58:57que ce soit
00:58:57il n'y a aucune raison
00:58:58que ça en ait
00:58:59parce que l'Assemblée nationale
00:59:01est ouverte
00:59:02à tous et toutes
00:59:02et les règles
00:59:04et les lois républicaines
00:59:06concernant la laïcité
00:59:08ne s'appliquent pas
00:59:10aux personnes
00:59:11qui sont des citoyens
00:59:12et des citoyennes
00:59:13et je rappelle encore une fois
00:59:15parce que ce qui se passe là
00:59:16c'est cette instrumentalisation
00:59:18montée de toutes pièces
00:59:19par un média
00:59:20d'extrême droite
00:59:21relayée par l'extrême droite
00:59:23qui est coutumière
00:59:24de ce fait
00:59:24de cibler
00:59:25par la présidente
00:59:25de l'Assemblée nationale
00:59:26oui et ça c'est
00:59:27ça c'est une indignité
00:59:28je rappelle que cette présidente
00:59:29de l'Assemblée nationale
00:59:30n'a jamais eu un mot
00:59:31pour soutenir
00:59:31mes collègues
00:59:33par exemple
00:59:33Carlos Mestambilangos
00:59:34qui a été l'objet
00:59:36d'une opération
00:59:38de déstabilisation
00:59:39elle n'a jamais eu un mot
00:59:40pour soutenir
00:59:41des collègues
00:59:42qui sont l'objet
00:59:43de propos racistes
00:59:44ou quand ce sont
00:59:46des insoumis
00:59:46qui sont l'objet
00:59:48d'attaques
00:59:48par exemple
00:59:49de leur permanence
00:59:50ce serait son rôle
00:59:51mais là
00:59:51elle trouve le moment
00:59:52pour écrire
00:59:53pour stigmatiser
00:59:54des enfants
00:59:55pour stigmatiser
00:59:56des concitoyens
00:59:57c'est indigne de sa part
00:59:59de courir ainsi
00:59:59après l'extrême droite
01:00:00les sujets qui ne vous mettent
01:00:01évidemment pas d'accord
01:00:02mais on a l'impression
01:00:02à l'Assemblée
01:00:03que parfois
01:00:04LFI et le RN
01:00:05tombent d'accord
01:00:06en tout cas
01:00:06c'est ce que pointe
01:00:08l'exécutif
01:00:08notamment Gérald Darmanin
01:00:09qui dit
01:00:10sur les impôts
01:00:11LFI, RN
01:00:12même combat
01:00:13on en est à 40 milliards
01:00:14de hausse d'impôt
01:00:15Philippe Ballard
01:00:16qu'est-ce que vous répondez
01:00:16quand on vous met
01:00:17dans le même sac
01:00:18que LFI
01:00:19sur cette question
01:00:19de la hausse d'impôt
01:00:20alors que vous essayez
01:00:21au RN
01:00:21d'avoir une image
01:00:22un peu plus pro-entreprise
01:00:24ces derniers temps
01:00:24Moi j'ai fait faire
01:00:25un tableau
01:00:26à mon attaché parlementaire
01:00:27avant de venir
01:00:27sur les 17 votes
01:00:29les plus emblématiques
01:00:30ceux dont vous avez parlé
01:00:31sur BFM et ailleurs
01:00:32concernant le PLFSS
01:00:33comme on dit
01:00:34le budget de la sécurité sociale
01:00:35ou le PLF
01:00:35sur 17 votes importants
01:00:37donc il y en a eu
01:00:38un en commun
01:00:38avec la France insoumise
01:00:40un sur 17
01:00:41et ça concernait
01:00:42une proposition
01:00:42un amendement
01:00:43de M. Coquerel
01:00:44et on l'a rejoint
01:00:45sur ce point
01:00:46qui consiste tout simplement
01:00:47à donner des outils
01:00:48à Bercy
01:00:48pour faire en sorte
01:00:51que l'optimisation fiscale
01:00:52soit rendue plus difficile
01:00:53par les multinationales
01:00:54voilà
01:00:55parce que nous
01:00:55on est pro-entreprise
01:00:57et on est pour défendre
01:00:58nos PME
01:00:58nos TPE
01:00:59Vous vous retrouvez ensemble
01:01:00sur certains votes
01:01:01même s'ils ne sont pas proposés
01:01:02par l'EF
01:01:021 sur 17
01:01:02enfin voilà
01:01:03moi je vous laisse le tableau
01:01:05vous allez voir
01:01:06par contre les macronistes
01:01:07avec la gauche
01:01:08alors là c'est
01:01:09comme ça
01:01:09un main dans la main
01:01:10ça rappelle le Front républicain
01:01:11dans l'entre-deux-tours
01:01:12parce qu'effectivement
01:01:13vous vouliez faire barrage
01:01:14au Rassemblement national
01:01:15avec vos copains macronistes
01:01:17et vous vous y êtes
01:01:17très bien pris
01:01:18vous avez réussi
01:01:19c'est parti remise
01:01:20vous n'en faites pas
01:01:21mais il n'y a absolument
01:01:22rien de commun
01:01:22si vous voulez en un mot
01:01:23le programme de LFI
01:01:24c'est Cuba, le Venezuela
01:01:26sans le soleil
01:01:27sans le pétrole
01:01:27Est-ce qu'il y a
01:01:28Daniela Bono
01:01:30des points communs économiques
01:01:32sur lesquels
01:01:33et Pisco
01:01:34sur lesquels se retrouvent
01:01:35LFI et l'ERN
01:01:36parce que vous savez
01:01:37l'extrême droite
01:01:37et surtout très très de droite
01:01:39elle a fait son tournant
01:01:40néolibéral
01:01:41enfin elle a révélé
01:01:42son caractère néolibéral
01:01:44il y a quelques mois
01:01:45vous savez que monsieur
01:01:45Bardella est sur cette ligne-là
01:01:47et donc le faux semblant
01:01:49Marine Le Pen beaucoup moins
01:01:50le faux semblant
01:01:51s'est désormais dissipé
01:01:53quand vous regardez
01:01:54l'ensemble des votes
01:01:55depuis deux ans
01:01:55effectivement
01:01:56l'extrême droite
01:01:57vote plus souvent
01:01:58et très souvent
01:01:59avec la droite
01:02:00et avec la droite
01:02:02macroniste
01:02:02et la droite DR
01:02:03donc ça c'est la réalité
01:02:04des prix
01:02:04et leur contre-budget
01:02:07absolument hallucinant
01:02:08va encore plus loin
01:02:09que le cornu
01:02:10donc oui
01:02:10ils sont extrêmement
01:02:11de droite
01:02:12et ça a été dit
01:02:14vous l'avez entendu
01:02:14ils sont pro-patron
01:02:16pro-capitaliste
01:02:17toujours du côté
01:02:18du capital
01:02:19contre l'intérêt général
01:02:20nous nous sommes
01:02:21aux antipodes de cela
01:02:21parce que nous nous proposons
01:02:23de dégager des recettes
01:02:25c'est ça le problème
01:02:26pour répondre aux besoins
01:02:27ils ont le même diagnostic
01:02:28que les macronistes
01:02:29et ils considèrent
01:02:30qu'il faut continuer
01:02:31la politique
01:02:32qui nous a mis
01:02:32dans le mur
01:02:33ils sont de ce côté-là
01:02:35nous nous sommes
01:02:35du côté du peuple
01:02:36et je pense que
01:02:37c'est très clair
01:02:38il va se poursuivre
01:02:39dans les murs
01:02:40de l'Assemblée nationale
01:02:41dans les minutes qui viennent
01:02:42parce qu'on imagine
01:02:43que vous allez y retourner
01:02:44pour ces discussions parlementaires
01:02:46sur le budget de la Sécu
01:02:47merci beaucoup
01:02:48à tous les deux
01:02:48dans un instant
01:02:49on va vous expliquer
01:02:50comment Salah Abdeslam
01:02:52le dernier terroriste
01:02:53en vie
01:02:53des attentats
01:02:55du 13 novembre 2015
01:02:56a pu se retrouver
01:02:58en possession
01:02:58d'une clé USB
01:02:59en détention
01:03:00une clé USB
01:03:01contenant
01:03:01des contenus
01:03:02à caractère islamiste
01:03:04il a été placé
01:03:05en garde à vue
01:03:06pour ça
01:03:06on va tenter
01:03:07de comprendre ce qui a bien pu se passer
01:03:08dans quelques instants
01:03:09à tout de suite
01:03:09ce sera l'un des temps
01:03:11très forts et très émouvants
01:03:12de l'actualité
01:03:12de la semaine prochaine
01:03:13la commémoration
01:03:14des attentats
01:03:15du 13 novembre 2015
01:03:17puisque cela fera donc
01:03:1910 ans
01:03:19et cette occasion
01:03:20BFM TV diffusera
01:03:21un document exceptionnel
01:03:22on vous en dira plus
01:03:23sur le contenu de ce document
01:03:24dans quelques instants
01:03:26alors qu'on revoit
01:03:26ces images d'archives
01:03:28qui font toujours
01:03:28évidemment froid dans le dos
01:03:30mais d'abord
01:03:30il y a une actualité
01:03:31liée ce matin à ces attentats
01:03:32figurez-vous
01:03:32c'est la mise en garde à vue
01:03:33de Salah Abdeslam
01:03:34vous vous souvenez de ce nom
01:03:35naturellement
01:03:36c'est le dernier terroriste
01:03:37vivant de cette soirée terrible
01:03:39du 13 novembre 2015
01:03:41et on a appris
01:03:42que des contenus
01:03:43avaient été retrouvés
01:03:44sur un ordinateur
01:03:45qui l'utilise
01:03:46contenu vraisemblablement
01:03:47apporté
01:03:48par une clé USB
01:03:50une clé USB
01:03:51qui lui aurait donc
01:03:52été apportée en détention
01:03:53Vincent Vantiguem
01:03:54dites-nous exactement
01:03:54ce que l'on sait
01:03:55sur cette affaire
01:03:56oui en fait
01:03:56il faut remonter un petit peu
01:03:57le fil des événements
01:03:58pour y voir plus clair
01:03:59c'est-à-dire qu'en novembre 2024
01:04:01il y a un an
01:04:01Salah Abdeslam
01:04:03qui est détenu
01:04:03et condamné
01:04:04à la perpétuité incompressible
01:04:05au centre pénitentiaire
01:04:06de Vendin-Levier
01:04:07il fait une demande
01:04:08pour bénéficier
01:04:09d'un ordinateur
01:04:10comme il en a le droit
01:04:10pour pouvoir travailler
01:04:13pour pouvoir éventuellement
01:04:14mais sans internet
01:04:15on imagine
01:04:15sans internet
01:04:16ce sont des ordinateurs
01:04:17il y a un accord
01:04:18du chef d'établissement
01:04:19pénitentiaire
01:04:20c'est un ordinateur
01:04:21qui n'est évidemment
01:04:21pas relié à internet
01:04:22sur lequel
01:04:22il peut travailler
01:04:24lire
01:04:24essayer
01:04:25pourquoi pas
01:04:27de préparer aussi
01:04:28une possible réinsertion
01:04:30de s'éduquer
01:04:30toujours est-il
01:04:31qu'au mois de janvier
01:04:32l'année dernière
01:04:33comme c'est souvent le cas
01:04:34cet ordinateur
01:04:35et sa cellule
01:04:36font l'objet d'une fouille
01:04:36et à cette occasion
01:04:37les agents
01:04:38de l'administration pénitentiaire
01:04:39découvrent ce qu'on appelle
01:04:40des données de connexion
01:04:42c'est-à-dire que l'ordinateur
01:04:43de Salah Abdeslam
01:04:43on a bloqué
01:04:44scellé les ports USB
01:04:45sur lesquels on peut mettre
01:04:46une clé USB
01:04:47ou un lecteur externe
01:04:50les agents pénitentiaires
01:04:51à ce moment-là
01:04:51découvrent sans doute
01:04:52qu'il y a un de ces ports
01:04:53qui a été décelé
01:04:54pour pouvoir y brancher
01:04:55quelque chose
01:04:55il y a une enquête
01:04:56qui est ouverte
01:04:57et mardi
01:04:57Salah Abdeslam
01:04:58a été placé en garde à vue
01:05:00au sein même
01:05:00de l'établissement pénitentiaire
01:05:01dans lequel il est incarcéré
01:05:03pendant une douzaine d'heures
01:05:04pour tenter d'y voir clair
01:05:05et selon les premiers éléments
01:05:06effectivement
01:05:07on lui aurait apporté
01:05:08une clé USB
01:05:08sans doute de l'extérieur
01:05:09il y a une deuxième personne
01:05:11qui est en garde à vue
01:05:12dans ce dossier
01:05:12l'une de ses proches
01:05:13qui lui rendait visite au parloir
01:05:15et on se demande
01:05:15si cette personne
01:05:16ne lui a pas apporté
01:05:17une clé USB
01:05:17avec du contenu djihadiste
01:05:18pour l'instant
01:05:19on en est là de cette affaire
01:05:20la garde à vue de Salah Abdeslam
01:05:22a été levée
01:05:23sans poursuite à ce stade
01:05:24c'est-à-dire que
01:05:24les enquêteurs
01:05:25peuvent la reprendre
01:05:26à tout moment
01:05:26puisqu'il n'a passé que 12 heures
01:05:27en garde à vue
01:05:28et puis on attend
01:05:29les suites judiciaires
01:05:30pour voir exactement
01:05:31si c'est cette clé USB
01:05:33qu'il a branchée
01:05:34sur son ordinateur
01:05:35est-ce qu'il a transféré du contenu
01:05:36quel était ce contenu
01:05:37est-ce qu'il l'a consulté
01:05:38voilà tous ces éléments techniques
01:05:39qui doivent être
01:05:40voilà mis à jour
01:05:42par l'enquête
01:05:43qui est menée
01:05:43par le parquet national antiterroriste
01:05:44alors évidemment
01:05:45c'est une affaire
01:05:45qui pose plein de questions
01:05:46parce qu'on se demande
01:05:48comment il est possible
01:05:49que Salah Abdeslam
01:05:50condamner à la perpétuité réelle
01:05:52qui est à l'isolement
01:05:53et puis avoir accès
01:05:54comme ça
01:05:55à une éventuelle clé USB
01:05:56et la brancher sur un donateur
01:05:57pour consulter
01:05:58des contenus djihadistes
01:05:59Wilfried Fonck
01:06:00est avec nous
01:06:01du syndicat de surveillants
01:06:02pénitentiaires
01:06:03UFA PUNSA
01:06:03vous allez nous aider
01:06:04à y voir clair
01:06:05comment d'après vous
01:06:06une telle affaire
01:06:07est-elle possible ?
01:06:09Une telle affaire
01:06:09est possible
01:06:10dans la mesure
01:06:11où aujourd'hui
01:06:12l'administration pénitentiaire
01:06:13et surtout ses personnels
01:06:15font face
01:06:16à des carences énormes
01:06:17en matière de sécurité
01:06:18je tiens à rappeler ici
01:06:20la loi de 2009
01:06:22concernant notamment
01:06:23les fouilles intégrales
01:06:24des détenus
01:06:25à l'issue des parloirs
01:06:26puisque aujourd'hui
01:06:27les personnels
01:06:28n'ont plus
01:06:29la possibilité
01:06:30de fouiller ces détenus
01:06:31à l'issue des parloirs
01:06:32donc forcément
01:06:33on ouvre une brèche
01:06:34supplémentaire
01:06:34dans la sécurité
01:06:36et derrière
01:06:36il ne faut pas s'étonner
01:06:37que nous avons aujourd'hui
01:06:38des événements
01:06:39comme celui-là
01:06:40où vous avez
01:06:41là pour le coup
01:06:42une clé USB
01:06:43qui est rentrée
01:06:43mais ça peut être aussi
01:06:45bien entendu
01:06:46d'autres choses
01:06:47comme par exemple
01:06:47des stupéfiants
01:06:48des téléphones portables
01:06:49ou même parfois
01:06:50des armes
01:06:51Mais il y a des fouilles
01:06:51à l'entrée quand même
01:06:52pour les personnes
01:06:53qui vont voir
01:06:55les détenus
01:06:55et plus spécifiquement
01:06:56Salah Abdeslam
01:06:57comment on fait
01:06:58physiquement
01:06:58pour faire entrer
01:06:59une clé USB
01:06:59on imagine que
01:07:00ceux et celles
01:07:01qui vont le voir
01:07:02dans les parloirs
01:07:03sont particulièrement fouillés
01:07:05Alors particulièrement fouillés
01:07:07non
01:07:08c'est-à-dire qu'en fait
01:07:09vous comme moi
01:07:10si on rembarrante
01:07:11visite un détenu
01:07:12à un parloir
01:07:13vous passez
01:07:14des contrôles habituels
01:07:15c'est-à-dire
01:07:15un portique de détection
01:07:17un portique de détection
01:07:18un peu comme vous avez
01:07:19dans les aéroports
01:07:20seulement
01:07:20il semblerait
01:07:21que nos portiques
01:07:22soient beaucoup moins affinés
01:07:24que ceux des aéroports
01:07:25parce qu'un simple exemple
01:07:26vous essayez de faire passer
01:07:27un coup d'ongle
01:07:28pour monter dans un avion
01:07:29ça sonne
01:07:30vous essayez de faire passer
01:07:31un téléphone portable
01:07:32dans une prison
01:07:32majoritairement du temps
01:07:34ça ne sonne pas
01:07:34et ça rentre
01:07:35donc voilà où est le problème
01:07:36c'est qu'aujourd'hui
01:07:37on a véritablement
01:07:38un manque de moyens
01:07:39matériels, humains, législatifs
01:07:41et budgétaires
01:07:42dans les prisons françaises
01:07:43pour assurer la sécurité
01:07:45vous faisiez référence
01:07:45aux 10 ans des attentats
01:07:47effectivement aujourd'hui
01:07:48je pense que la préoccupation politique
01:07:50et surtout celle
01:07:51du ministère de la justice
01:07:52et l'administration pénitentiaire
01:07:53ne doivent pas être
01:07:54uniquement les narcotrafiquants
01:07:56en matière de sécurité
01:07:57mais aussi l'ensemble
01:07:58des profils des détenus dangereux
01:07:59dont notamment les terroristes
01:08:01Est-ce que ça vous étonne
01:08:01qu'il ait accès à un ordinateur
01:08:03et que les ports de cet ordinateur
01:08:05ne soient pas scellés
01:08:06au point qu'on puisse les déceler ?
01:08:09Alors aujourd'hui
01:08:09l'accès à un ordinateur
01:08:10est effectivement autorisé
01:08:12dans certaines conditions
01:08:13c'est-à-dire qu'à partir du moment
01:08:14où le détenu va suivre
01:08:15par exemple une formation
01:08:16qui nécessite la présence
01:08:19d'un ordinateur
01:08:19ou son usage
01:08:20lui est autorisé
01:08:21à s'en procurer un
01:08:22il est acheté
01:08:24via un catalogue
01:08:25bien spécifique
01:08:26puisque l'administration pénitentiaire
01:08:27permet l'achat
01:08:28d'un certain type de matériel
01:08:30derrière effectivement
01:08:32vous avez les ports USB
01:08:34qui sont désactivés
01:08:35mais vous savez
01:08:36nos détenus sont suffisamment malins
01:08:38pour réussir à aller
01:08:39au-delà des mesures
01:08:41de sécurité informatique
01:08:42qu'on peut mettre en place
01:08:43et aujourd'hui
01:08:44voilà
01:08:45via les paroirs
01:08:46vous avez quelque chose
01:08:47qui rentre
01:08:47et on se retrouve
01:08:47avec cet incident-là
01:08:49donc oui
01:08:50il ne faut pas le considérer
01:08:51aujourd'hui
01:08:51comme un simple incident isolé
01:08:53ça doit être un signal d'alarme
01:08:54pour nos dirigeants
01:08:55pour le ministre de la justice
01:08:56et de mettre les moyens nécessaires
01:08:59pour assurer
01:08:59la sécurité des personnels
01:09:01des établissements
01:09:02mais aussi la sécurité publique
01:09:03Dernière chose sur les parloirs
01:09:04il y a encore plein de gens
01:09:05qui sont persuadés
01:09:06et plus spécifiquement
01:09:07pour un client
01:09:08entre guillemets comme ça
01:09:09que dans les parloirs
01:09:10il n'y a pas de contact physique
01:09:11avec les visiteurs
01:09:11et on voit que
01:09:12si bien sûr
01:09:14il y a des contacts physiques
01:09:14Oui
01:09:16c'est-à-dire que vous n'avez pas
01:09:16de dispositif de séparation
01:09:18et effectivement
01:09:20alors ces dispositifs de séparation
01:09:22ont été en partie supprimés
01:09:24dans les années 1984
01:09:26ils ont été remis en place
01:09:29pour notamment les détenus
01:09:30appartenant aux crimes organisés
01:09:32au narcotrafic
01:09:33via les quartiers de lutte
01:09:34contre le crime organisé
01:09:37mais pour un détenu
01:09:38comme Salah Abdel Slam
01:09:39par exemple
01:09:39non cette mesure-là
01:09:41n'est pas mise en place
01:09:42parce qu'il ne rentre pas
01:09:43dans le corps du texte législatif
01:09:45permettant de le faire
01:09:46donc il y a peut-être
01:09:47aussi des interrogations
01:09:48en tout cas des questions
01:09:50à se poser
01:09:50et des améliorations
01:09:52à apporter
01:09:52sur ce fameux cadre législatif
01:09:54pour pouvoir justement
01:09:55étendre les prérogatives
01:09:57des personnels pénitentiaires
01:09:58Précision très intéressante
01:09:59que vous nous donnez
01:10:00Wilfried Fonck
01:10:01Merci beaucoup
01:10:01et cette info elle intervient
01:10:02donc vous le rappeliez
01:10:04alors que l'anniversaire
01:10:04sera donc commémoré
01:10:05la semaine prochaine
01:10:06et dès dimanche soir
01:10:07vous pourrez voir
01:10:08sur BFM TV
01:10:09un document exceptionnel
01:10:11sur cette assaut
01:10:12vous allez voir
01:10:13un petit extrait maintenant
01:10:14qui glace le sang
01:10:16qui glace le sang
01:10:16J'ai donné des coups
01:10:19au niveau de la porte
01:10:20la porte s'est entreouverte
01:10:24une première fois
01:10:30une deuxième fois
01:10:31elle résistait encore
01:10:32une fois
01:10:33je crois que la troisième
01:10:34elle s'est totalement ouverte
01:10:37et là il y a eu le déluge de feu
01:10:40on se prend une rafale complète
01:10:53de chargeur complet
01:10:55c'est la CAC 47
01:10:55à 5-6 mètres de distance
01:10:56directement dans le bouclier
01:10:58je sens les impacts
01:11:04arriver sur le bouclier
01:11:05mais je me dis
01:11:07qu'il faut continuer d'avancer
01:11:09pour les acculer
01:11:10tout simplement
01:11:10Voilà on a beau connaître cette histoire
01:11:28savoir ce qui s'est passé
01:11:29Jérémy Per
01:11:31vous qui êtes co-réalisateur
01:11:32de ce documentaire
01:11:33et grand reporter
01:11:34à Ligne Rouge
01:11:35c'est vrai que ça fait toujours
01:11:36le même effet
01:11:37ça glace le sang
01:11:37vous êtes en plein montage
01:11:38et ces ambiances sonores-là
01:11:40elles jalonnent l'ensemble
01:11:41de votre document
01:11:42Oui absolument
01:11:43on a pu se baser
01:11:44sur un enregistrement audio
01:11:46qui a été fait
01:11:47de cette soirée
01:11:47du Bataclan
01:11:482h30
01:11:49qui ont été enregistrées
01:11:50par un spectateur
01:11:51du concert
01:11:52et donc on voit
01:11:53durant ces 2h30
01:11:54on entend les revendications
01:11:55des terroristes
01:11:56les douleurs
01:11:57de toutes les personnes
01:11:58à l'intérieur évidemment
01:11:59du Bataclan
01:12:00les portables qui sonnent
01:12:01et on entend surtout
01:12:02la progression
01:12:03et l'arrivée
01:12:04des différents policiers
01:12:06qui ont travaillé
01:12:09à l'intérieur du théâtre
01:12:10Notamment le premier
01:12:11qui est arrivé
01:12:12qui ne fait pas partie
01:12:13de la colonne d'assaut
01:12:13mais on se souvient
01:12:14qu'il y en a 2
01:12:14qui sont arrivés
01:12:15dans un premier temps
01:12:16les primo-intervenants
01:12:17comme on dit
01:12:17il y en a un des 2
01:12:18qui vous parle
01:12:18Absolument
01:12:19Grégory
01:12:19qui est un ancien policier
01:12:21de la BAC Nuit 75
01:12:22qui était avec son commissaire
01:12:23à l'époque
01:12:23et qui sont rentrés
01:12:24dans le Bataclan
01:12:25et qui ont sauvé
01:12:26la vie directement
01:12:27d'une personne
01:12:28qui parle pour la première fois
01:12:29d'ailleurs
01:12:29dans notre documentaire
01:12:30Guillaume
01:12:31qui avait 20 ans à l'époque
01:12:32et qui s'est retrouvé
01:12:33seul sur la scène
01:12:34avec dans son dos
01:12:35Samia Mimour
01:12:36et les deux autres terroristes
01:12:37qui étaient au balcon
01:12:38Il est sur le point
01:12:39d'être abattu
01:12:39Il est sur le point
01:12:40d'être abattu
01:12:40ça se joue en quelques secondes
01:12:42les terroristes parlent de lui
01:12:43tous les trois
01:12:45et à ce moment-là
01:12:46justement Grégory décide
01:12:47d'abattre Samia Mimour
01:12:49deux coups de feu
01:12:50qu'on entend
01:12:51et ensuite l'explosion
01:12:52du terroriste
01:12:54qui se fait exploser
01:12:55et en ce laps de temps
01:12:56qui est de 2 à 3 secondes
01:12:58Guillaume
01:12:59justement
01:12:59qui était sur scène
01:13:00a réussi
01:13:00de façon incroyable
01:13:03à se sauver
01:13:03et à sauver sa vie
01:13:04Il est dans quel état d'esprit
01:13:05quand il vous raconte ça ?
01:13:06Il ne l'avait jamais raconté
01:13:08Il ne l'avait jamais raconté
01:13:09et justement
01:13:09c'est l'anniversaire des 10 ans
01:13:10c'est important pour lui
01:13:12de témoigner
01:13:13et les souvenirs sont encore
01:13:14évidemment très vifs
01:13:15comme pour d'ailleurs
01:13:15tous les membres
01:13:16de la colonne d'assaut
01:13:17qui ont des souvenirs
01:13:19très marquants
01:13:20très précis
01:13:21de ce qui s'est passé
01:13:22et qui souffrent encore
01:13:23de ce qui s'est passé
01:13:24C'est l'un des moments
01:13:25très forts
01:13:25de ce document exceptionnel
01:13:26suivre sur BFM TV dimanche
01:13:28on vous libère
01:13:29parce que vous êtes
01:13:30en plein montage
01:13:31pour terminer le travail
01:13:33on regardera évidemment
01:13:34l'ensemble de votre travail
01:13:34avec passion
01:13:36dimanche soir
01:13:37Merci beaucoup
01:13:38l'invité d'IndoDirect
01:13:39maintenant
01:13:39c'est quelqu'un
01:13:40que vous connaissez par cœur
01:13:41et que vous aimez tous
01:13:42Riyad Satouf
01:13:43Riyad Satouf
01:13:44auteur de bandes dessinées
01:13:46vous avez tous adoré
01:13:47l'arabe du futur
01:13:48ou encore
01:13:49les cahiers d'Esther
01:13:51tout ça évidemment
01:13:51s'est écoulé
01:13:52à des centaines
01:13:53voire des millions
01:13:54d'exemplaires
01:13:54mais figurez-vous
01:13:55qu'avant tout cela
01:13:56bonjour à vous
01:13:56Riyad Satouf
01:13:57il y avait la vie secrète
01:13:59des jeunes
01:13:59et il se trouve
01:14:02que vous sortez un album
01:14:03pour qu'on redécouvre
01:14:05ces vies secrètes
01:14:06des jeunes
01:14:07ces bandes dessinées
01:14:07très drôles
01:14:09mais aussi douce amère
01:14:10que vous aviez publié
01:14:11à l'époque
01:14:11dans Charlie Hebdo
01:14:12tiens on parlait
01:14:13de terroriste
01:14:13et d'islamisme
01:14:14il y a quelques instants
01:14:15dans les années 2004
01:14:16à 2000
01:14:17mais ce qui est intéressant
01:14:18c'est qu'on les voit
01:14:20mais vous les commentez
01:14:20il y a des commentaires
01:14:21en dessous
01:14:21avec vos lunettes
01:14:22d'aujourd'hui
01:14:23vous revenez
01:14:23sur cette époque-là
01:14:25et c'est très très éclairant
01:14:26d'abord sur les jeunes
01:14:27dont vous nous racontez
01:14:28la vie secrète
01:14:28qui fascine tout le monde
01:14:29sans qu'on la connaisse
01:14:30ils ont changé
01:14:30entre ceux de l'époque
01:14:31et ceux de maintenant
01:14:31c'est vrai que la vie secrète
01:14:33des jeunes
01:14:34c'était une bande dessinée
01:14:34d'observations
01:14:35qui racontait des choses
01:14:38que j'avais vues dans la rue
01:14:38ou dans le métro
01:14:39tout est vrai
01:14:39tout est vrai
01:14:40et ça c'est vraiment
01:14:42la réunion
01:14:43de toutes les pages de BD
01:14:45que j'ai pu observer
01:14:47à Paris
01:14:48ou aussi en région
01:14:49des pages à Rennes
01:14:50etc
01:14:50avec souvent des gens
01:14:52qui ne sont pas très très sympathiques
01:14:54ça s'engueule beaucoup
01:14:54quand même
01:14:55disons que
01:14:56pour aller à mon atelier
01:14:58dans lequel je travaillais
01:14:59quand j'étais jeune auteur
01:15:00à cette époque-là
01:15:00je prenais le métro
01:15:01et j'assistais très souvent
01:15:03à des discussions
01:15:04entre des jeunes
01:15:05ou des parents
01:15:06avec leurs enfants
01:15:06etc
01:15:07et souvent ils parlaient fort
01:15:08ou alors ils s'engueulaient
01:15:09et je me disais
01:15:10mais ça pourrait
01:15:11enfin je trouvais
01:15:12qu'il y avait un sens
01:15:12dans les choses
01:15:13qu'ils se reprochaient
01:15:14ou dans leurs interactions
01:15:16il y avait à la fois
01:15:16un sens social
01:15:17un sens psychologique
01:15:18un sens
01:15:19alors des fois c'était marrant
01:15:20mais c'était aussi
01:15:21il y avait de la violence
01:15:22qui passait
01:15:22et je me suis dit
01:15:22c'était intéressant
01:15:24d'essayer de retranscrire ça
01:15:25sur la violence
01:15:26c'est vrai
01:15:26et ce qui est passionnant
01:15:27c'est qu'on voit en germe
01:15:29des choses
01:15:29qui sont ensuite
01:15:30se sont largement
01:15:32hélas répandues
01:15:33et notamment
01:15:34sur les réseaux sociaux
01:15:35vous parlez de violence
01:15:35dans le métro
01:15:36il y a une scène
01:15:36par exemple
01:15:37c'est deux escalateurs
01:15:38il y a des jeunes qui montent
01:15:39il y a une femme qui descend
01:15:40et vous voyez ici
01:15:42on voit que
01:15:43gratuitement
01:15:44elle se prend une gifle
01:15:45comme ça
01:15:46sur l'air du crâne
01:15:47et après les jeunes
01:15:47ils montent et ils ricanent
01:15:48et ce que vous écrivez
01:15:49en dessous
01:15:49dans le petit texte
01:15:50ce qu'on voit
01:15:50c'est que ça aujourd'hui
01:15:52c'est devenu une traîne
01:15:53une tendance
01:15:54sur TikTok
01:15:55sur Instagram
01:15:56oui c'est quelque chose
01:15:58qui m'a stupéfait
01:15:59notamment aussi
01:15:59parce que j'ai relu les pages
01:16:01à l'occasion de cette réédition
01:16:02je les avais un peu oubliées
01:16:04et donc c'est rigolo
01:16:05enfin rigolo
01:16:06et à la fois tragicomique
01:16:07parce que
01:16:08de se rendre compte
01:16:09à quel point
01:16:10en fait
01:16:10tout ce qui fait
01:16:11notre société d'aujourd'hui
01:16:12où le
01:16:13en effet
01:16:14les réseaux sociaux
01:16:16avec tous ces déferlements
01:16:17d'images
01:16:18et de différents comportements
01:16:19etc.
01:16:19existaient déjà aussi
01:16:20à l'époque
01:16:21et n'étaient pas
01:16:22retranscrits
01:16:23comme ça peut l'être
01:16:24aujourd'hui
01:16:24alors il y a le côté musulman
01:16:25qui est aussi très présent
01:16:26on connaît votre histoire
01:16:27franco-syrien
01:16:29vous avez grandi en partie
01:16:30en Syrie
01:16:30tout ça vous le racontez
01:16:31dans l'Arabe du futur
01:16:31on ne va pas revenir
01:16:32mais vous avez un rapport
01:16:35à ce qui se passe
01:16:36sur le plan de l'islam
01:16:37et de l'islamisme
01:16:38en France un peu particulier
01:16:39il y a plein de choses
01:16:40que vous racontez
01:16:41il y a par exemple
01:16:42Farid le chauffeur de taxi
01:16:43il est très présent
01:16:44et il vous dit
01:16:45que vous n'êtes pas
01:16:46un bon musulman
01:16:46et il vous dit
01:16:47c'est la France
01:16:48qui pervertit l'islam
01:16:49alors ce qui est très rigolo
01:16:52enfin rigolo
01:16:53c'est aussi tragicomique
01:16:54avec ce personnage
01:16:54et moi mon rapport
01:16:56notamment avec les personnes
01:16:57de confession musulmane
01:16:58qui ont pu me parler
01:16:59ou venir interagir avec moi
01:17:01c'est que je les ai toujours vus
01:17:02comme des membres
01:17:04quelque part de ma famille
01:17:05dans mon village
01:17:06à Termalée
01:17:07et à chaque fois
01:17:08je prenais un malin plaisir
01:17:10à retranscrire leurs discussions
01:17:11etc
01:17:12parce que finalement
01:17:12si mes cousins syriens
01:17:14avaient parlé français
01:17:15c'est exactement
01:17:16ce type de discussion
01:17:17qu'il m'aurait dit
01:17:18cette espèce de confrontation
01:17:20entre la tradition
01:17:22et la modernité
01:17:23une société
01:17:24où on est libre
01:17:25de faire des choses
01:17:25et en même temps
01:17:26qui entre en contradiction
01:17:27avec un besoin
01:17:28de comportement pur
01:17:29etc
01:17:30et c'est vrai que
01:17:30j'ai fait plusieurs pages
01:17:31sur ce chauffeur de taxi
01:17:32qui était en fait
01:17:33très sympathique
01:17:33mais qui était
01:17:34en effet dans une sorte
01:17:35d'obscurantisme total
01:17:37alors il y a aussi
01:17:39avant d'entendre
01:17:39nos éditorialistes
01:17:41sur cette BD
01:17:43sur l'islam toujours
01:17:44vous montrez
01:17:45une femme en ikab
01:17:46il y a 20 ans
01:17:47et vous montrez
01:17:48qu'elle et son fils
01:17:50qui sont là
01:17:50visiblement
01:17:50ils sont assez agressifs
01:17:52et vous expliquez
01:17:53là aussi
01:17:53dans le commentaire
01:17:54qui est en bas
01:17:54j'ai dit
01:17:54j'ai beaucoup voyagé
01:17:55et les musulmans
01:17:56les plus extrémistes
01:17:57je les ai vus où ?
01:17:59En France
01:18:00Oui c'est vrai
01:18:01et d'ailleurs
01:18:01c'est assez drôle
01:18:02enfin drôle
01:18:02une fois de plus
01:18:03c'est tragique comique
01:18:04parce que quand j'en parle
01:18:05avec mes cousins
01:18:06en Syrie
01:18:07par exemple
01:18:07dans mon village
01:18:08ils sont stupéfaits
01:18:09de ce qui peut se passer
01:18:11en France
01:18:12ou de la façon
01:18:12dont j'ai pu
01:18:13qu'ils connaissent
01:18:14mes bandes dessinées
01:18:14et donc c'est intéressant
01:18:16à observer
01:18:17à remettre en perspective
01:18:18parce que moi
01:18:19c'est sûr
01:18:19de mon point de vue
01:18:20je ne vois pas
01:18:22les choses
01:18:22de la même façon
01:18:23avec l'histoire
01:18:25qui est la mienne
01:18:25en Syrie
01:18:26Intéressant Lucie
01:18:27On a eu une polémique
01:18:28très récemment
01:18:29il y a 48 heures
01:18:30sur ces jeunes filles
01:18:31à l'Assemblée nationale
01:18:32voilées
01:18:32est-ce qu'on a eu tort
01:18:34finalement de s'en émouvoir
01:18:35ou est-ce qu'on ne fait pas
01:18:36le jeu de l'islamisme ?
01:18:37C'est très compliqué
01:18:38quand même pour moi
01:18:39de parler en généralisation
01:18:40comme ça
01:18:40parce que je pense
01:18:42qu'il y a
01:18:43comment dire
01:18:45c'est quelque chose
01:18:46de politique
01:18:47c'est-à-dire
01:18:47je pense qu'il y a
01:18:48quand même
01:18:49des mouvements
01:18:49qui essayent
01:18:50de s'imposer
01:18:51et de faire avancer
01:18:53leurs idées
01:18:54à la fois
01:18:54dans toutes les religions
01:18:55et je pense
01:18:56alors après
01:18:57est-ce que cet exemple
01:18:58précis de ces personnes
01:18:59à l'Assemblée
01:19:01s'était fait exprès
01:19:02en fait
01:19:02j'ai l'impression
01:19:03moi ce que j'ai suivi
01:19:04mais j'ai vu ça
01:19:05un peu de loin
01:19:05j'ai l'impression
01:19:06que ce n'était pas interdit
01:19:07qu'elles soient comme ça
01:19:08dans l'Assemblée
01:19:09il faut être découvert
01:19:09à l'Assemblée nationale
01:19:10je n'ai pas suivi
01:19:12il y a un côté
01:19:13un peu revendicatif
01:19:14qu'on voit d'ailleurs
01:19:14déjà
01:19:15vous montrez une scène
01:19:16dans un train
01:19:17avec une mère
01:19:18et sa fille
01:19:19qui sont en voile
01:19:19et qui agressent
01:19:21verbalement
01:19:21deux hommes
01:19:22qui sont en face
01:19:23qui ne parlent pas du tout
01:19:23d'elle
01:19:24et qui disent
01:19:24qu'est-ce que tu as
01:19:24contre mon voile
01:19:25c'est quoi le problème
01:19:26il y a une posture
01:19:27comme ça
01:19:27un petit peu
01:19:28qui est un peu
01:19:29dans l'agressivité
01:19:32disons que ce sont
01:19:33des choses
01:19:33que j'ai observées
01:19:34moi
01:19:34c'est vrai
01:19:34que j'ai vu dans la rue
01:19:35que j'ai compilées
01:19:36alors après
01:19:37c'est difficile
01:19:38de s'en faire
01:19:38une théorie globale
01:19:41mais on est obligé
01:19:42de voir
01:19:42bien sûr
01:19:43et c'est vrai
01:19:44qu'entre la paranoïa
01:19:45des personnes
01:19:46qui peuvent se sentir
01:19:47jugées
01:19:48agressées en permanence
01:19:49comment dire
01:19:51ostracisées
01:19:52ça déclenche
01:19:53des comportements
01:19:54inverses
01:19:55quel est le
01:19:55voilà
01:19:56quel est le premier
01:19:57comportement
01:19:58qui arrive
01:19:59qui provoque l'autre
01:20:00c'est difficile
01:20:00à dire
01:20:01au-delà de la vie
01:20:02des jeunes
01:20:02vous avez aussi
01:20:03ce best-seller
01:20:05autour de l'arabe
01:20:06du futur
01:20:06est-ce que dans le futur
01:20:08vos personnages
01:20:08iront en Syrie
01:20:09maintenant que le régime
01:20:10est tombé
01:20:11est-ce que vous avez
01:20:11l'intention
01:20:12d'aller croquer
01:20:13un petit peu
01:20:14cette jeunesse là-bas
01:20:15mais non
01:20:15mais pourquoi vous dites ça
01:20:16vous êtes en train
01:20:17de détruire mon concept
01:20:18que j'avais
01:20:19je vous en ai pas parlé
01:20:21non non
01:20:21en fait en vrai
01:20:23sincèrement
01:20:23j'adorerais faire
01:20:24une bande dessinée
01:20:25et retourner en Syrie
01:20:26bien sûr
01:20:26oui
01:20:26c'est un
01:20:27et quelque part
01:20:30je me dis que ça arrivera
01:20:30peut-être un jour
01:20:31tout à fait
01:20:32oui
01:20:32parce que désormais
01:20:33c'est beaucoup plus libre
01:20:34entre guillemets
01:20:35même si le régime
01:20:36est encore assez autoritaire
01:20:37mais il y a de la place
01:20:38peut-être pour l'humour aussi
01:20:39alors c'est vrai
01:20:40qu'on m'a plusieurs fois
01:20:42proposé de retourner
01:20:43en Syrie
01:20:43avec des médias concurrents
01:20:45j'imagine
01:20:45non
01:20:46voilà
01:20:47et c'est vrai que moi
01:20:47je me suis souvent dit
01:20:48que je serais très heureux
01:20:49de retourner en Syrie
01:20:50le jour où il y aurait
01:20:51une ambassade française
01:20:52là-bas
01:20:53et où je pourrais y retourner
01:20:54avec la France
01:20:55elle est ouverte
01:20:57l'ambassade
01:20:57voilà
01:20:57je ne savais pas vraiment
01:20:58en fait
01:20:58oui mais c'est vrai
01:20:59alors vous vous venez de Homs
01:21:00la banlieue de Homs
01:21:02j'avais lu vos interviews
01:21:04justement
01:21:04à la chute de Bachar
01:21:06vous faisiez part
01:21:07d'un optimisme prudent
01:21:09là aujourd'hui
01:21:10on sait que
01:21:11Daesh est encore là
01:21:12on sait que
01:21:13on l'a vu dans d'autres pays
01:21:14moi quand j'ai couvert
01:21:16la chute de Kadhafi
01:21:16en Libye
01:21:17vous ne pouvez pas sortir
01:21:18un indemne de 40 ans
01:21:19voire plus de dictature
01:21:20ça ne se fait pas comme ça
01:21:21comment
01:21:22justement
01:21:23vous voyez
01:21:23la Syrie
01:21:24d'aujourd'hui
01:21:25il y a le portrait
01:21:26qu'on en fait
01:21:27des dirigeants
01:21:28vus de France
01:21:30mais c'est un pays
01:21:31éminemment complexe
01:21:32et des histoires complexes
01:21:33oui c'est ça aussi
01:21:35c'est vrai que
01:21:36moi j'ai encore
01:21:38un peu de famille
01:21:39en Syrie
01:21:39avec qui j'ai assez peu
01:21:40de contacts
01:21:40j'ai une partie de ma famille
01:21:42qui est partie
01:21:42au moment de
01:21:43la guerre civile
01:21:45et c'est leur avis
01:21:46ou en tout cas
01:21:47leur ressenti
01:21:49que je vais
01:21:50retranscrire
01:21:51parce que moi
01:21:52je suis comme
01:21:53tout français
01:21:54je regarde la télé
01:21:55et je me dis
01:21:55il est bizarre ce président
01:21:56avec sa barbe
01:21:58mes cousins
01:22:01qui d'ailleurs
01:22:02sont retournés
01:22:02en Syrie récemment
01:22:03m'ont dit
01:22:03que la situation
01:22:04est horrible
01:22:04en Syrie
01:22:05parce qu'il y a
01:22:06une pauvreté extrême
01:22:07mais qu'en même temps
01:22:08il y a quand même
01:22:09un espoir
01:22:09c'est-à-dire
01:22:10qu'il y a une réelle
01:22:11tentative
01:22:12d'apaiser le pays
01:22:14d'essayer d'unifier
01:22:15le pays
01:22:16autour d'une reconstruction
01:22:18alors est-ce que c'est
01:22:19de l'hypocrisie
01:22:20et ça a l'air un peu
01:22:21tôt encore pour vous
01:22:22non ?
01:22:22ben oui
01:22:23moi je préfère être
01:22:24tranquille à Paris
01:22:25pour l'instant
01:22:26qui allait en Syrie
01:22:28mais je ne vous cache pas
01:22:28que j'aimerais bien
01:22:29y retourner un jour
01:22:30je suis mieux à BFM
01:22:31que à Homs
01:22:32c'est sûr
01:22:33et on est ravis
01:22:35de vous recevoir
01:22:36la vie secrète des jeunes
01:22:36chose vue et entendue
01:22:37entre 2004 et 2009
01:22:38avec les lunettes d'aujourd'hui
01:22:40c'est vraiment passionnant
01:22:41à lire
01:22:42évidemment on peut aussi
01:22:42relire l'Arabe du futur
01:22:44il y a combien de tomes
01:22:44en tout d'Arabe du futur ?
01:22:454
01:22:45alors il y a 6 tomes
01:22:46et un tome sur l'histoire
01:22:48du frère enlevé
01:22:49et on me demande
01:22:49le jeune acteur
01:22:50le volume 2
01:22:51c'est pour ça
01:22:52c'est pour très bientôt
01:22:52très bientôt
01:22:53il n'arrête pas
01:22:54c'est ça qui est bien
01:22:55non plus n'arrête jamais
01:22:56c'est Roselyne Dubois
01:22:57Christophe Delay
01:22:58c'est eux qu'on retrouve
01:22:58pour la mi-journée
01:22:59sur BFM TV
01:23:00à très vite
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