- il y a 2 mois
Chaque jour, Arnaud Direct vous accompagne de 10h à 12h dans Arnaud Direct sur BFMTV.
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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans Arnaud Direct. On est ensemble jusqu'à midi avec nos chroniqueurs.
00:00:04Jérémy Trottin est là. Ils sont un peu seuls pour l'instant, mais c'est pas grave.
00:00:07Lucie Ropkin et Ulysse Gosset vont vous rejoindre.
00:00:09Jérémy, dans quelques instants.
00:00:11Bonjour à vous. Le sommaire, on le regarde. C'est important de vous avoir, Jérémy,
00:00:14parce que l'actualité, elle est très politique ce matin.
00:00:16Et elle est sur BFM TV avec le PS qui monte la pression de plusieurs crans
00:00:20sur Sébastien Lecornu et sur l'ensemble du gouvernement.
00:00:23Parce qu'Olivier Faure a dit tout à l'heure sur notre antenne
00:00:25que si rien ne change d'ici à lundi,
00:00:27eh bien, ça sera fini de l'accord de non-censure, accord arraché
00:00:30après la suspension de la réforme des retraites.
00:00:32Vous vous en souvenez ?
00:00:33L'actualité judiciaire avec l'audition qui va commencer dans quelques secondes maintenant
00:00:37pour la grand-tante du petit Grégory.
00:00:40Elle est entendue Jacqueline Jacob avant une possible mise en examen
00:00:43pour association de malfaiteurs.
00:00:44Elle est soupçonnée d'être l'un des corbeaux.
00:00:47Et puis, une visite médicale régulière pour garder son permis de conduire.
00:00:53La mesure va entrer en vigueur en France
00:00:55pour tenter de limiter le nombre d'accidents liés à l'âge.
00:00:57Voilà pour le programme.
00:00:58C'est parti pour deux heures de direct.
00:01:11Et on commence comme chaque jour par un journal complet
00:01:13présenté par Elisa Trannin.
00:01:15Bonjour Elisa.
00:01:17Bonjour Julien.
00:01:17Commençons ce tour de l'actualité par le budget.
00:01:21Parce que ce sera le grand sujet de la journée.
00:01:24L'examen commence dans l'hémicycle à partir de cet après-midi.
00:01:28Jour J.
00:01:28En effet, à partir de 15h précisément,
00:01:31le projet de loi de finances commencera donc à être débattu.
00:01:34Et malgré les appels au compromis,
00:01:36les débats s'annoncent compliqués.
00:01:39Le texte a été largement amendé.
00:01:41Les socialistes laissent planer le doute
00:01:43de la menace, d'une censure menace évoquée par Olivier Faure
00:01:47tout à l'heure sur notre antenne.
00:01:49Il y a aujourd'hui effectivement une réalité.
00:01:52C'est que si dans les toutes prochaines heures,
00:01:55en gros jusqu'à lundi prochain,
00:01:57il n'y avait pas d'évolution sensible sur le texte,
00:02:00il n'y aurait aucune marge de manœuvre
00:02:02accordée donc sur le PLF et sur le PLFSS,
00:02:05sur le budget de l'État
00:02:06et sur celui de la Sécurité sociale.
00:02:08Et donc, en réalité, ce serait terminé.
00:02:11Allez, je vous le dis,
00:02:12les gros plans ce matin également sur l'affaire Grégory
00:02:14avec peut-être un nouveau rebondissement ce matin, Elisa.
00:02:16Une audition capitale.
00:02:18Jacqueline Jacob, la grand-tante de Grégory Villemin,
00:02:21est convoquée en ce moment même par les juges
00:02:23en vue d'une possible mise en examen
00:02:25pour association de malfaiteurs criminels.
00:02:29Elle est soupçonnée d'être l'un des corbeaux de l'affaire
00:02:32et parmi les éléments à charge,
00:02:34des analyses graphologiques,
00:02:37des doutes sur son emploi du temps.
00:02:39Et puis, le témoignage d'un proche
00:02:40qui a reconnu sa voix sur un enregistrement téléphonique,
00:02:44Jacqueline Jacob, que l'on aperçoit au bras de son mari,
00:02:47Marcel, en direct de Dijon.
00:02:50Je vous rappelle qu'elle avait été mise en examen en 2017 déjà,
00:02:53mais cela avait été annulé pour vice de procédure.
00:02:56Autre affaire judiciaire importante du jour
00:03:00dans l'affaire du meurtre de la jeune Lola,
00:03:02c'est aujourd'hui que la Cour d'assises de Paris va rendre son verdict.
00:03:05Oui, celle qui a reconnu avoir violé et tué la jeune Lola en octobre 2022
00:03:09sera fixée sur sa peine d'ici ce soir.
00:03:13Une semaine de débat n'aura pas permis d'expliquer son geste barbare.
00:03:18Je rappelle que le corps de la victime avait été retrouvé mutilé dans une malle.
00:03:22Paul Conge, vous suivez ce procès pour BFM TV.
00:03:26Aujourd'hui, le réquisitoire et les plaidoiries de la défense
00:03:29précéderont le verdict.
00:03:31Et selon les experts, l'accusé doit être tenu comme pénalement responsable.
00:03:37Oui, absolument.
00:03:38Et d'ailleurs, il y a quelques minutes,
00:03:39l'avocat général s'est levé dans la Cour d'assises de Paris
00:03:42qui se trouve juste derrière moi.
00:03:44Et il a commencé son réquisitoire
00:03:45en disant son effroi face à ce crime d'une brutalité extrême,
00:03:50face aux supplices d'une fillette innocente.
00:03:52Un crime qui a duré 1h37 ce 14 octobre 2022.
00:03:561h37 durant lesquelles Dabia Benkired va faire monter Lola à l'étage,
00:04:00la violer, la torturer, la tuer par asphyxie,
00:04:03cacher son cadavre et nettoyer la scène de crime.
00:04:05Ces faits ne peuvent que nous traumatiser, a dit l'avocat général,
00:04:08tant ils dépassent l'entendement par leur violence.
00:04:10Tout à l'heure, à la fin de son réquisitoire,
00:04:12il réclamera donc une peine contre Dabia Benkired
00:04:15qui a été jugée donc responsable de ses actes.
00:04:17Il n'y a pas tellement de suspense sur la sanction qui sera demandée.
00:04:20Peut-être 30 ans, peut-être la perpétuité,
00:04:23peut-être la perpétuité incompressible,
00:04:25c'est-à-dire sans possibilité de sortie.
00:04:27Ensuite, ces avocats plaideront.
00:04:29Et puis Dabia Benkired aura le dernier mot.
00:04:31Que faut-il en attendre ?
00:04:32Sans doute pas grand-chose,
00:04:33parce que tout au long de ce procès
00:04:34qui a été épouvantable pour la famille,
00:04:37elle a dit beaucoup de choses,
00:04:38mais elle en a aussi beaucoup dissimulé.
00:04:40Elle n'a pas dit tout ce qu'elle avait fait, la petite Lola.
00:04:42Elle n'a pas dit les derniers mots de la fillette de 12 ans.
00:04:44à ses parents, au grand désespoir de sa famille
00:04:47qui voulaient comprendre.
00:04:48Hier, une des avocates a d'ailleurs tout résumé devant la cour.
00:04:51Elle a dit la seule question qui reste en suspens,
00:04:53c'est pourquoi ?
00:04:54Pourquoi ? On ne sait rien.
00:04:56On n'a aucune réponse.
00:04:58En fin de matinée, les trois juges et les six jurés
00:05:00se retireront dans la salle du délibéré.
00:05:02Ils prendront leur décision.
00:05:03Et on attend donc le verdict d'ici la fin de journée.
00:05:05Merci beaucoup Paul Ponge avec Nicolas Planck
00:05:08pour les images à vos côtés.
00:05:10La visite du garde des Sceaux ce matin à l'ENM,
00:05:13l'école nationale de la magistrature à Bordeaux.
00:05:15Il a annoncé une réforme de la formation des magistrats.
00:05:17Il a annoncé une réforme de la formation des magistrats
00:05:20tout en disant souhaiter moderniser
00:05:22l'école nationale de la magistrature,
00:05:24mais école à laquelle il se disait très attaché.
00:05:27Et puis au lendemain de la tempête,
00:05:30Benjamin, Julien, on apprend ce matin
00:05:32que moins de 20 000 foyers sont toujours privés d'électricité
00:05:36selon un dernier bilan d'Enedis.
00:05:39Plus aucun département en revanche en vigilance orange.
00:05:42Je rappelle que des rafales jusqu'à 148 km heure
00:05:46avaient été relevées.
00:05:47Un touriste allemand a perdu la vie en Haute-Corse,
00:05:50prise au piège par la montée des eaux.
00:05:53L'actualité internationale maintenant.
00:05:56Évidemment, Elisa, avec une nouvelle nuit d'échange de frappe
00:05:59entre la Russie et l'Ukraine,
00:06:01alors que Donald Trump perd patience.
00:06:02Oui, le président américain a annoncé des sanctions
00:06:06allant contre des deux plus grands groupes pétroliers russes.
00:06:09Réponse du Kremlin, ces sanctions n'auront pas d'impact significatif
00:06:12sur l'économie du pays,
00:06:14mais le président russe estime que cela ne renforce pas,
00:06:18dit-il, les relations russo-américaines.
00:06:20Il faut dire que ces sanctions interviennent quelques jours
00:06:23après la visite du président ukrainien
00:06:25à Washington pour réclamer la livraison
00:06:27de missiles Tomahawk.
00:06:30De quoi déclencher la colère de Vladimir Poutine.
00:06:33Écoutez.
00:06:33Il s'agit d'une tentative d'escalade.
00:06:38Mais si ces armes sont utilisées, frappez la Russie.
00:06:41La réponse sera très sérieuse.
00:06:43Je devrais même dire écrasant.
00:06:44Qu'ils y réfléchissent.
00:06:45Pas de doute.
00:06:47Merci beaucoup Elisa.
00:06:48On vous retrouve à 11h pour un nouveau point sur l'actualité.
00:06:50A tout à l'heure.
00:06:50Va-t-on assister à un énième rebondissement
00:06:53dans l'affaire du petit Grégory ?
00:06:54L'audition de la grand-tante doit commencer en ce moment même.
00:06:58Elle était prévue à partir de 10h.
00:07:00Et ça se passe à Dijon où l'on retrouve Vincent Vantiguem
00:07:03qui venait dire justement où en est-on.
00:07:05Et également à quoi il faut s'attendre ce matin, Vincent ?
00:07:09Oui, effectivement.
00:07:11Vous l'avez dit, aujourd'hui, 41 ans après,
00:07:13c'est ici que s'écrit le nouveau chapitre
00:07:15dans l'enquête sur la mort du petit Grégory
00:07:17puisque Jacqueline Jacob, sa grand-tante,
00:07:19aujourd'hui âgée de 81 ans, est convoquée.
00:07:21Elle se trouve en ce moment même dans le bureau du juge
00:07:23qui se trouve derrière moi.
00:07:25Elle est arrivée à 10h au bras de son mari.
00:07:26Marcel, accompagnée par ses trois avocats,
00:07:29elle n'a fait aucune déclaration.
00:07:31Mais ce matin, elle pourrait être mise en examen
00:07:33pour association de malfaiteurs criminels.
00:07:35C'est-à-dire que le juge qui instruit ce dossier,
00:07:38Dominique Brault, la soupçonne en fait
00:07:39d'avoir fait partie de l'équipe
00:07:41qui s'en est prise au petit garçon
00:07:42pour une raison simple,
00:07:44parce qu'elle vouait une haine féroce
00:07:46envers ses parents, Christine et Jean-Marie Villemin.
00:07:49Le juge estime notamment que Jacqueline Jacob
00:07:51est sans doute l'un des principaux corbeaux
00:07:53qui a harcelé, menacé la famille
00:07:56pendant des années avant que l'enfant
00:07:58ne soit retrouvé mort, pieds et poings liés
00:08:00dans les eaux de la Vologne le 16 octobre 1984.
00:08:03Il s'appuie notamment sur des analyses
00:08:04en graphologie, en stylométrie
00:08:06et puis aussi sur d'autres indices,
00:08:08notamment des témoignages
00:08:09et des doutes aussi sur son emploi du temps
00:08:12le jour de la mort de l'enfant.
00:08:13Toujours est-il que les avocats de Jacqueline Jacob
00:08:15ne comptent pas se laisser faire.
00:08:17Ils ont déjà annoncé que si elle était mise en examen,
00:08:19ils exerceraient des recours.
00:08:20Le juge, quant à lui,
00:08:22a décidé de poursuivre les investigations.
00:08:24On sait qu'il y a encore des commissions rogatoires
00:08:26qui sont en cours.
00:08:26Des auditions doivent être menées dans les prochains mois
00:08:29afin peut-être un jour de parvenir à un procès
00:08:32pour connaître la vérité sur la mort de cet enfant
00:08:35survenu il y a 41 ans aujourd'hui.
00:08:37Merci beaucoup, Vincent.
00:08:38Vous continuez évidemment de suivre l'évolution des choses
00:08:41du côté de Dijon.
00:08:42Alors, ça n'est pas la première fois
00:08:44que le nom de Jacqueline Jacob
00:08:45est prononcé dans ce dossier, évidemment.
00:08:47Elle avait déjà même été soupçonnée
00:08:49d'avoir été le corbeau
00:08:51ou l'un des corbeaux,
00:08:52pour être plus précis.
00:08:54Écoutez-la, c'était en janvier 2021.
00:08:58Je n'ai jamais écrit.
00:09:00Jamais.
00:09:01Jamais écrit au courrier, rien.
00:09:07C'est ce qu'elle disait à l'époque.
00:09:08C'est sans doute ce qu'elle est en train
00:09:10de répéter aux enquêteurs.
00:09:11On peut l'imaginer, en tout cas,
00:09:12en ce moment même,
00:09:13lors de cette nouvelle audition à Dijon.
00:09:16Le colonel Bruno Cézac est avec nous,
00:09:17qui est ancien commandant de gendarmerie.
00:09:19Bonjour à vous,
00:09:20ancien commandant de gendarmerie.
00:09:22Vous connaissez particulièrement bien cette affaire
00:09:23puisque vous étiez à la section de recherche
00:09:25de la gendarmerie de Nancy.
00:09:28Alors, on va voir,
00:09:29mais on s'attend à une possible mise en examen
00:09:31pour association de malfaiteurs.
00:09:33On verra si c'est le choix
00:09:34qui a été retenu par le juge ou pas.
00:09:36Mais si c'était le cas,
00:09:36ça changerait quoi dans cette affaire ?
00:09:40Écoutez, historiquement,
00:09:41la famille Jacob a toujours intrigué
00:09:44par ses comportements et ses attitudes
00:09:47les enquêteurs dès le début de l'affaire
00:09:50et à fortiori lorsque l'affaire a été dépaysée
00:09:56et qu'elle a été reprise
00:09:57par la section de recherche de Dijon
00:09:58et le juge Simon.
00:10:00À fortiori, encore plus dans un second temps ?
00:10:03Oui, parce que le juge Simon a repris le dossier
00:10:07d'une façon très différente de l'instruction initiale
00:10:11que je ne commenterai pas.
00:10:12Et il a pu s'appuyer sur une nouvelle équipe d'enquêteurs
00:10:19qui avait un regard peut-être plus neutre,
00:10:23moins affectif que les enquêteurs initiaux
00:10:27de la compagnie d'Épilal et de la section de recherche de Nancy.
00:10:30Et il a pu s'appuyer aussi sur une évolution
00:10:33qui commençait déjà à se faire sentir
00:10:35de la police technique et scientifique notable
00:10:38et des moyens d'investigation nouveaux
00:10:41qui ont été complétés après par l'arrivée du logiciel Anacrym.
00:10:44Donc si vous voulez, cet ensemble-là
00:10:45a amené finalement à reconcentrer le travail des enquêteurs,
00:10:51à revenir sur les premières orientations initiales
00:10:56et à recreuser la piste de la famille Jacob.
00:10:59Donc pour un enquêteur, ça n'a rien de très surprenant
00:11:04que de voir la famille Jacob revenir sur le devant de ce dossier.
00:11:08On a entendu Vincent tout à l'heure prononcer un mot
00:11:10que vous connaissez très bien.
00:11:11Et puisque vous nous parlez des nouvelles techniques d'investigation,
00:11:13ce mot c'est le mot de stylométrie.
00:11:15C'est une technique qui vient de Suisse
00:11:16et c'est à la suite de l'utilisation de cette technique
00:11:19que l'audition de ce matin a lieu.
00:11:20De quoi s'agit-il exactement ?
00:11:22En fait, c'est la combinaison de plusieurs compétences
00:11:26et de ce qu'on regroupe aujourd'hui
00:11:27sous la formule de comparaison d'écriture
00:11:30qui permettent de travailler à la fois
00:11:32sur ce qu'on appelait la graphologie
00:11:34et puis sur des aspects un peu plus techniques
00:11:36que je ne maîtrise pas très bien.
00:11:38Donc je me garderai d'aller apporter un avis d'expert
00:11:41que je ne suis pas sur ce sujet-là.
00:11:43Mais on croise plusieurs techniques.
00:11:44Mais on croise et puis on peut utiliser aussi aujourd'hui maintenant
00:11:48l'appui de l'informatique et de l'intelligence artificielle
00:11:52tout en restant relativement prudent.
00:11:54L'intelligence artificielle n'est pas l'alpha et l'oméga.
00:11:56Il ne faut pas oublier que l'intelligence artificielle
00:11:58elle se nourrit aussi de ce que le cerveau humain lui donne d'entrée.
00:12:03Donc on peut avoir des probabilités plus ou moins fortes de fiabilité
00:12:06mais aussi d'erreur.
00:12:07Donc c'est cet ensemble de techniques
00:12:10et d'expériences acquises au gré du temps
00:12:12qui permettent de « peaufiner » le travail de comparaison d'écriture
00:12:17et d'apporter aujourd'hui un regard différent
00:12:20sur la participation éventuelle de la famille Jacob à cette affaire.
00:12:24Et on a appris dans cette affaire Grégory à être évidemment prudents
00:12:27sur les annonces de nouvelles techniques
00:12:29qui allaient nous apporter la vérité.
00:12:30Ces espoirs ont toujours été déçus.
00:12:32On verra si c'est le cas ou pas.
00:12:34Mais on peut penser que ça risque d'être la même chose
00:12:37quand on voit la réaction du parquet de Dijon
00:12:38parce que le parquet de Dijon n'était pas favorable
00:12:40à cette audition et à cette possible mise en examen
00:12:43de Jacqueline Jacob.
00:12:45Comme vous le dites justement,
00:12:47cette affaire est emblématique
00:12:48pour la gendarmerie comme pour la justice.
00:12:51Elle est un point de bascule même dans l'histoire
00:12:53de la police judiciaire et des affaires criminelles en France.
00:12:56Et donc les magistrats cultivent aujourd'hui
00:13:00notamment ceux de Dijon
00:13:01qui sont impliqués dans ce dossier
00:13:02depuis la fin des années 80
00:13:04une grande prudence
00:13:06compte tenu de toutes les...
00:13:08je vais dire entre les incidents de procédure
00:13:11les évolutions techniques
00:13:14les retraits de témoignages des uns et des autres
00:13:18la versatilité de certains témoins
00:13:20effectivement la prudence est mise
00:13:22depuis fort longtemps dans ce dossier
00:13:23mais ce qui est quand même notable
00:13:25c'est que la détermination demeure.
00:13:27Je crois que la gendarmerie
00:13:30comme la magistrature ont à coeur
00:13:32d'aller au maximum de ce qui peut être fait dans ce dossier
00:13:36pour l'éclaircir et puis de tirer la vérité judiciaire.
00:13:39C'est d'ailleurs salué par les parents du petit Grégory
00:13:43qui même s'il espère évidemment avoir la vérité un jour
00:13:47en tout cas il salue le fait que les enquêteurs
00:13:50poursuivent leur effort
00:13:52pendant que vous voyez l'arbre généalogique
00:13:54pour bien comprendre exactement
00:13:55donc les parents Christine et Jean-Marie Villemin
00:13:58et puis les grands-parents
00:13:59et puis la grand-ante
00:14:00on voit ici en haut à droite
00:14:02Marcel Jacob et Jacqueline Jacob
00:14:03ce couple que vous avez vu
00:14:04et que vous avez entendu il y a quelques instants
00:14:08merci beaucoup Bruno Cézac
00:14:10pour cet éclairage sur l'affaire Grégory
00:14:12et on retrouvera Vincent évidemment
00:14:14si une mise en examen est prononcée
00:14:15c'est possible
00:14:16on peut la prendre d'ailleurs
00:14:17dans le courant de la matinée
00:14:18ça peut aller vite cette audition
00:14:19parce qu'elle est préparée depuis plusieurs mois maintenant
00:14:21par les enquêteurs
00:14:22une petite révolution maintenant
00:14:23qui pourrait bien arriver
00:14:25qui va arriver normalement
00:14:27dans un avenir plus ou moins proche
00:14:29on va vous le dire
00:14:29pour le permis de conduire
00:14:30c'est la révolution de la visite médicale
00:14:34il sera soumis à visite médicale
00:14:35ce permis pour avoir un renouvellement
00:14:38et on va voir ce qui va changer
00:14:40très concrètement
00:14:40pour tous les automobilistes
00:14:42avec nos éclairages
00:14:42et Valentin Demé
00:14:45c'est vous qui nous éclairez ce matin
00:14:46dites nous exactement
00:14:47d'où vient ce texte
00:14:48et ce qu'il prévoit
00:14:49et bien Julien
00:14:49en deux mots
00:14:50prévention et sécurité
00:14:52voilà l'objectif
00:14:53de cette réforme
00:14:53votée par le Parlement
00:14:55de l'Union Européenne
00:14:56concrètement
00:14:56dans les toutes prochaines années
00:14:58pour obtenir un permis de conduire
00:14:59dans l'Union Européenne
00:15:01il sera obligatoire
00:15:02de passer une visite médicale
00:15:04même chose
00:15:04si vous voulez renouveler
00:15:05votre vieux permis
00:15:06qui arrive à expiration
00:15:08parmi les tests demandés
00:15:09il faudra prouver
00:15:10que vous avez une bonne vue
00:15:11des examens cardiovasculaires
00:15:13seront aussi nécessaires
00:15:14pour pouvoir
00:15:14prendre le volant
00:15:16les Etats membres
00:15:17pourront ajouter
00:15:17d'autres vérifications
00:15:18s'ils le désirent
00:15:20néanmoins le texte
00:15:21reste assez souple
00:15:22Bruxelles laisse le choix
00:15:24à chaque pays membre
00:15:24de remplacer
00:15:25ses examens de santé
00:15:26par un formulaire
00:15:27d'auto-évaluation
00:15:28et ça va changer
00:15:29beaucoup de choses
00:15:29également Valentin
00:15:30sur la durée de validité
00:15:32des permis
00:15:32oui actuellement
00:15:33la durée de validité
00:15:34des permis
00:15:35n'est pas la même
00:15:35dans chaque pays
00:15:36de l'Union Européenne
00:15:37par exemple
00:15:37en Espagne
00:15:38en Italie
00:15:39à ces 10 ans
00:15:40en France
00:15:40et en Allemagne
00:15:41c'est 15 ans
00:15:42et bien avec la réforme
00:15:43ce sera 15 ans
00:15:45pour tous les pays membres
00:15:46de l'Union Européenne
00:15:47seule exception
00:15:48si jamais le permis
00:15:50fait également office
00:15:50de pièce d'identité
00:15:51comme en France
00:15:52la durée de validité
00:15:53pourra être abaissée
00:15:54à 10 ans
00:15:55au-delà
00:15:56il faudra donc repasser
00:15:57une visite médicale
00:15:58pour la renouveler
00:15:59voilà alors qu'aujourd'hui
00:16:00évidemment le permis
00:16:00c'est ta vie
00:16:01c'est ce qui va changer
00:16:02avec cette réforme
00:16:03il y aura une durée
00:16:04de validité de 15 ans
00:16:05les personnes âgées
00:16:07sont évidemment
00:16:07particulièrement concernées
00:16:08par cette réforme
00:16:09oui pour les conducteurs
00:16:10âgés de plus de 65 ans
00:16:12les règles pourraient être
00:16:13encore plus strictes
00:16:14chaque état membre
00:16:15de l'Union Européenne
00:16:16aura la possibilité
00:16:17de réduire
00:16:18la durée de validité
00:16:19de leur permis
00:16:19l'objectif est assez simple
00:16:21soumettre encore
00:16:22plus régulièrement
00:16:23les 65 ans et plus
00:16:24à des contrôles médicaux
00:16:26ou à des cours
00:16:26de remise à niveau
00:16:27les états membres
00:16:28de l'Union Européenne
00:16:29ont 3 ans pour adopter
00:16:30ces nouvelles directives
00:16:31adoptées par l'Union Européenne
00:16:32merci beaucoup Valentin
00:16:33voilà donc pour ces nouvelles mesures
00:16:35qui changent pas mal de choses
00:16:36et qui sont attendues
00:16:37par de nombreuses années
00:16:38pour toutes celles et ceux
00:16:39qui ont été victimes
00:16:40d'accidents de la route
00:16:40notamment liés
00:16:41à des personnes âgées
00:16:42et c'est votre cas
00:16:43Florène Julien
00:16:44puisque votre père
00:16:47votre mère pardon
00:16:48est morte dans un accident
00:16:49à cause justement
00:16:50d'un conducteur octogénaire
00:16:52et depuis c'est devenu
00:16:53votre combat
00:16:54vous êtes cofondatrice
00:16:55du collectif Sauvé des Vies
00:16:56est-ce que ces mesures
00:16:57que vient de nous détailler
00:16:58Valentin il y a quelques instants
00:16:59elles vous satisfont ou pas ?
00:17:02oui absolument
00:17:02ça fait un moment
00:17:03qu'on les attend
00:17:04et donc on remercie
00:17:05toutes les personnes
00:17:06qui se sont mobilisées
00:17:06notamment Karim Adéli
00:17:08qui a porté ce texte
00:17:09à l'Union Européenne
00:17:10c'est important de rappeler
00:17:11que le nombre d'accidents
00:17:13causés par l'inaptitude
00:17:14ne cesse d'augmenter
00:17:15il y a plus d'un accident
00:17:16par semaine
00:17:17recensé dans les médias
00:17:19lié à l'inaptitude
00:17:20à la conduite
00:17:20ça concerne des personnes
00:17:21de tous les âges
00:17:22et c'est vraiment
00:17:23des accidents
00:17:24qu'on pourrait éviter
00:17:25c'est des vies
00:17:25qu'on pourrait sauver
00:17:26c'est la vie de ma maman
00:17:27qu'on aurait pu sauver
00:17:28si cette loi avait été
00:17:29mise en place
00:17:30il y a deux ans maintenant
00:17:31donc c'est vraiment
00:17:32très très important
00:17:33pour nous
00:17:33alors expliquez-nous
00:17:35pourquoi ça a pris
00:17:35autant de temps
00:17:36parce que ça fait
00:17:36plusieurs années
00:17:37que ce débat
00:17:39il est sur la table
00:17:43sur la place
00:17:43pourquoi est-ce qu'on
00:17:44n'a pas agi plus vite ?
00:17:47certainement
00:17:48par manque de courage
00:17:49politique en France
00:17:50on sait qu'il y a
00:17:50quasiment la totalité
00:17:52des pays de l'Union Européenne
00:17:52qui ont déjà
00:17:53cette mesure qui est appliquée
00:17:54c'est d'ailleurs pour ça
00:17:55que l'Union Européenne
00:17:57a statué
00:17:57et a invité
00:17:58l'ensemble des membres
00:17:59à se mettre
00:18:00un petit peu à la page
00:18:01c'est une mesure
00:18:02qui est également appliquée
00:18:03dans énormément
00:18:03de pays du monde
00:18:04donc la France
00:18:05est un peu en retard
00:18:05c'est pour ça
00:18:06qu'on appelle vivement
00:18:07le Parlement
00:18:08et le gouvernement
00:18:09à appliquer cette réforme
00:18:10le plus vite possible
00:18:11maintenant que l'Union Européenne
00:18:12nous laisse trois ans
00:18:12pour le faire
00:18:13Alors nous on n'est pas très bons
00:18:15parce qu'il y a beaucoup
00:18:15devant Florine Julien
00:18:16peut-être d'un dernier mot
00:18:17expliquez-nous
00:18:17quand on est en famille
00:18:19et qu'on voit bien
00:18:19que les parents
00:18:20ou les grands-parents
00:18:21commencent à décliner
00:18:21un petit peu
00:18:22quels sont les premiers signaux
00:18:23qui peuvent alerter
00:18:24et qui font qu'il faut
00:18:26parfois dire aux personnes âgées
00:18:27tu devrais arrêter
00:18:28de prendre le volant
00:18:28parce que ça devient dangereux
00:18:30Déjà c'est important
00:18:31de rappeler que cette mesure
00:18:32elle n'a pas pour objectif
00:18:33de stigmatiser
00:18:34les personnes âgées
00:18:34nous on reçoit
00:18:35des témoignages
00:18:36de personnes de 30
00:18:3740 ans
00:18:38voire 20 ans
00:18:38qui ne mettent pas
00:18:39leurs lunettes pour conduire
00:18:40et qui malheureusement
00:18:41causent des accidents
00:18:42donc cette visite médicale
00:18:43elle concerne les personnes
00:18:44à tout âge
00:18:44maintenant quand vous avez
00:18:45un membre de votre famille
00:18:46qui est concerné
00:18:47c'est important d'en parler
00:18:48mais nous on insiste
00:18:50sur le fait que la responsabilité
00:18:51ne doit pas reposer
00:18:52sur la famille
00:18:52c'est une règle du jeu
00:18:53qui concerne l'ensemble
00:18:55de la société
00:18:55c'est pour ça que c'est
00:18:56à l'état d'agir
00:18:57et pas à nos proches
00:18:58c'est normal que ce soit
00:18:59pas facile de dire
00:19:00à ses proches
00:19:00d'arrêter de conduire
00:19:01on doit être pris en charge
00:19:02et accompagné pour ça
00:19:03et surtout on doit nous aider
00:19:04à trouver des solutions
00:19:05quand on ne peut pas conduire
00:19:06pour avoir d'autres moyens
00:19:07de se déplacer
00:19:08C'est intéressant ce que vous nous dites
00:19:10parce que c'est vrai
00:19:10que le débat se focalise
00:19:11depuis plusieurs années
00:19:12sur les personnes âgées
00:19:12mais ce que vous nous dites
00:19:13c'est qu'en fait
00:19:14il est plus large que ça
00:19:15d'ailleurs vous ne parlez pas
00:19:16de l'âge
00:19:16vous parlez de l'inaptitude
00:19:17en général
00:19:18Absolument
00:19:19et c'est très important
00:19:21parce qu'en fait
00:19:21c'est un faux débat
00:19:23et c'est même très dangereux
00:19:24de mettre d'un côté
00:19:26les jeunes
00:19:26et les personnes âgées
00:19:27nous ce qu'on constate
00:19:28c'est que l'inaptitude
00:19:29à la conduite
00:19:30elle concerne tout le monde
00:19:31c'est juste que
00:19:31vu qu'on ne nous en parle pas
00:19:32vu qu'on ne nous éduque pas
00:19:33à faire attention
00:19:34à si on est en capacité
00:19:35de conduire ou pas
00:19:36du coup on n'a pas le réflexe
00:19:37de vérifier
00:19:38il y a plus de 40%
00:19:39des personnes
00:19:40qui devraient porter des lunettes
00:19:41pour conduire
00:19:42qui ne le portent pas
00:19:43donc c'est un vrai sujet
00:19:44qui concerne tout le monde
00:19:45à n'importe quel âge
00:19:46Oui c'est un chiffre
00:19:47effectivement méconnu
00:19:48et très éclairant
00:19:49que vous nous donnez
00:19:50Florine Jolion
00:19:51merci beaucoup
00:19:51de nous avoir répondu
00:19:52comme ça en direct
00:19:54vous restez sur BFM TV
00:19:56parce que l'actualité politique
00:19:57ce matin
00:19:57elle a rebondi
00:19:58sur notre antenne
00:19:58vous avez peut-être
00:19:59entendu Olivier Faure
00:20:00le patron du PS
00:20:02hausser la pression
00:20:03de plusieurs crans
00:20:04sur le gouvernement
00:20:05sur Sébastien Lecornu
00:20:06si les choses n'évoluent pas
00:20:08a-t-il dit ce matin
00:20:09et bien dès lundi
00:20:10les choses peuvent être terminées
00:20:12c'est l'expression
00:20:12qu'il a employée
00:20:13vous l'entendrez
00:20:14et vous verrez
00:20:14les toutes premières réactions
00:20:15dans quelques instants
00:20:16à tout de suite
00:20:16c'est la déclaration politique
00:20:19de la matinée
00:20:20sur BFM TV
00:20:22Olivier Faure
00:20:23le patron du PS
00:20:24qui a monté
00:20:26de plusieurs crans
00:20:26la pression
00:20:27sur le gouvernement
00:20:29à propos du budget
00:20:30Olivier Faure
00:20:31qui est venu sur ce plateau
00:20:32pour lancer
00:20:32cet ultimatum
00:20:33Effectivement
00:20:36une réalité
00:20:37c'est que si
00:20:38dans les toutes prochaines heures
00:20:39en gros
00:20:41jusqu'à lundi prochain
00:20:42il n'y avait pas
00:20:43d'évolution sensible
00:20:45sur le texte
00:20:45il n'y aurait
00:20:46aucune marge
00:20:47de manœuvre
00:20:48accordée
00:20:49sur le PLF
00:20:50et sur le PLFSS
00:20:51sur le budget de l'État
00:20:52et sur celui
00:20:52de la sécurité sociale
00:20:53et donc
00:20:54en réalité
00:20:55ce serait terminé
00:20:57Alors Jérémy Trottin
00:20:58vous étiez là
00:20:58vous ce matin
00:20:59vous l'avez croisé
00:21:00Olivier Faure
00:21:01alors il a toujours
00:21:02ce même ton
00:21:03un peu placide
00:21:03un peu égal
00:21:04pour dire les choses
00:21:04mais ce matin
00:21:06il s'est montré
00:21:06quand même particulièrement
00:21:07ferme
00:21:08et c'est vrai qu'on
00:21:08n'avait pas forcément
00:21:09vu venir
00:21:09racontez-nous
00:21:10Oui en fait
00:21:10l'invitation classique
00:21:11a été envoyée
00:21:12hier après-midi
00:21:13et c'est finalement
00:21:14que ce matin
00:21:15assez tôt
00:21:15qu'on a eu la réponse
00:21:17il est arrivé un petit peu
00:21:18à la dernière minute
00:21:18parce qu'il avait
00:21:19des messages à passer
00:21:20il y a eu l'interview
00:21:21donnée par Boris Vallaud
00:21:22le patron du groupe
00:21:23socialiste à l'Assemblée
00:21:24ce matin
00:21:24en parisien
00:21:25et le premier secrétaire
00:21:26avait lui aussi
00:21:27l'intention
00:21:27de faire monter la pression
00:21:28faire monter la pression
00:21:29sur les épaules
00:21:30notamment
00:21:30de Sébastien Lecornu
00:21:32avec qui il a avoué
00:21:33qu'il y avait aussi
00:21:34des discussions parallèles
00:21:35par rapport à ce qu'il allait
00:21:37se passer aussi
00:21:38à partir de 15h
00:21:39dans l'hémicycle
00:21:40désormais
00:21:41le calendrier
00:21:41s'est nettement accéléré
00:21:43c'est-à-dire que jusque-là
00:21:44en fait le vote
00:21:45de la première partie
00:21:46ne devait avoir lieu
00:21:46que le 4 novembre
00:21:47et puis avec un budget final
00:21:49peut-être au 31 décembre
00:21:50mais là
00:21:50le calendrier s'est accéléré
00:21:51parce que si d'ici lundi
00:21:53le parti socialiste
00:21:54n'obtient pas
00:21:55des gages supplémentaires
00:21:5615 à 20 milliards
00:21:57de recettes de plus
00:21:57pour financer
00:21:58finalement aussi
00:21:59ce qui est plus difficile
00:22:00à faire passer dans l'opinion
00:22:01notamment les franchises médicales
00:22:03ou le gel
00:22:04des pensions de retraite
00:22:05s'il n'obtient pas
00:22:0615 à 20 milliards
00:22:07de recettes supplémentaires
00:22:08d'ici un lundi
00:22:09il explique tout simplement
00:22:10que ça pourrait être terminé
00:22:11et qu'il pourrait censurer
00:22:12le gouvernement Lecornu
00:22:13Marie Chantret
00:22:14pourquoi ce coup de pression
00:22:14maintenant
00:22:15à quelques heures
00:22:15du début des discussions
00:22:17et juste avant le week-end
00:22:18c'est quoi le timing ?
00:22:19Le timing c'est
00:22:20le début de la discussion budgétaire
00:22:22à partir de cet après-midi
00:22:2415h
00:22:24signe du temps
00:22:25des périls et des enjeux
00:22:26d'ailleurs
00:22:27c'est Sébastien Lecornu
00:22:28lui-même
00:22:29et c'est assez rare
00:22:30pour être noté
00:22:31qu'un premier ministre
00:22:32début de ses discussions budgétaires
00:22:34prendra la parole
00:22:34et puis
00:22:35le début du débat parlementaire
00:22:38va commencer
00:22:39à partir de 21h ce soir
00:22:41et va se prolonger
00:22:42dans le début de ce week-end
00:22:44ce samedi
00:22:45les députés vont siéger
00:22:47alors
00:22:47c'est marrant
00:22:48vous avez commencé cette émission
00:22:49en parlant
00:22:50d'ultimatum
00:22:51Olivier Faure
00:22:52ne parle pas d'ultimatum
00:22:53mais d'avertissement
00:22:54coup de pression
00:22:55car en effet
00:22:56le début de cette discussion parlementaire
00:23:00va commencer avec des articles
00:23:02qui vont concerner
00:23:03justement
00:23:04des taxations supplémentaires
00:23:06notamment concernant
00:23:07les plus hauts patrimoines
00:23:08et les plus riches
00:23:09et là le parti socialiste
00:23:11veut taper fort
00:23:13après
00:23:13ce que l'on concette
00:23:15dans la coulisse
00:23:16chez Olivier Faure
00:23:17mais chez d'autres
00:23:18partis socialistes
00:23:19c'est quand même
00:23:19il y a un lien direct
00:23:20avec le premier ministre
00:23:22beaucoup plus fluide
00:23:23qu'avec ses prédécesseurs
00:23:24je pense évidemment
00:23:25il y a un téléphone rouge
00:23:27il y a un téléphone rouge
00:23:27appelé ça
00:23:28une ligne secrète
00:23:29ou en tout cas
00:23:30il y a des discussions
00:23:30qui se parlent
00:23:31et la ligne est loin
00:23:32d'être bouchée
00:23:33mais désormais
00:23:34on attend
00:23:35du côté du PS
00:23:36et de la gauche
00:23:36plus largement
00:23:37des gages dans l'hémicycle
00:23:38parce qu'on dit encore une fois
00:23:39ce budget
00:23:40c'est le musée des horreurs
00:23:41et il faut que les plus hauts patrimoines
00:23:43ça c'est le signe
00:23:44du parti socialiste
00:23:45payent et contribuent davantage
00:23:47et on va avoir
00:23:47les premières réactions
00:23:48dans quelques instants
00:23:49il y a deux députés
00:23:50qui sont avec nous
00:23:50Bruno Fuchs
00:23:51pour le Modem
00:23:51et Romain Eskenesi
00:23:52pour le parti socialiste
00:23:53d'abord on a entendu
00:23:54les montants Lucie
00:23:55Jérémy nous a dit
00:23:56entre 15 et 20 milliards
00:23:57elle existe cette marge ou pas ?
00:23:59Elle existe oui
00:23:59alors il y a déjà
00:24:00beaucoup de mesures
00:24:01de justice fiscale
00:24:02dans ce budget
00:24:02on le rappelle
00:24:03il y en a déjà
00:24:03pour 6,5 milliards
00:24:05à travers la contribution
00:24:06différentielle
00:24:07la taxation des holdings
00:24:08le parti socialiste
00:24:10veut plus que doubler
00:24:11la mise
00:24:11alors il pense
00:24:12à la taxe Zuckman
00:24:13autant vous le dire tout de suite
00:24:14il n'y a pas de majorité
00:24:16au Parlement
00:24:16pour voter la taxe Zuckman
00:24:17c'est ça la démocratie
00:24:20il joue sur cette ambiguïté
00:24:22il dit il y a une majorité pour
00:24:23peut-être chez les français
00:24:24et encore les sondages
00:24:25ne sont pas unanimes
00:24:26mais au Parlement
00:24:27il n'y a pas de majorité
00:24:28en revanche
00:24:29il y a d'autres mesures
00:24:29qui peuvent être alourdies
00:24:30pour taxer les plus riches
00:24:31toujours sur les holdings
00:24:33sur les successions
00:24:34sur les héritages
00:24:34il va y avoir beaucoup de choses
00:24:35et la grande malchance
00:24:37de ce gouvernement
00:24:37Marie le disait
00:24:38c'est qu'on va commencer
00:24:38directement sur la taxation
00:24:40des plus riches
00:24:40ce sont les premiers articles
00:24:42du projet de loi
00:24:42le gouvernement
00:24:43il aurait préféré
00:24:44commencer sur le volet de dépenses
00:24:45mais ça ne se fait
00:24:46jamais comme ça
00:24:46on parle tout de suite
00:24:47impôts, impôts, impôts
00:24:48et donc ça va se jouer
00:24:49dans les 48 heures qui viennent
00:24:50c'est un week-end animé
00:24:51il faut le noter
00:24:53et je pense que vraiment
00:24:55demain dans l'après-midi
00:24:56début des débats
00:24:57on va avoir
00:24:59finalement
00:25:00le premier signe
00:25:02de ce que va pouvoir
00:25:03être l'issue
00:25:04de cette discussion
00:25:06le premier signe
00:25:07de cette électricité
00:25:08il a donc été donné
00:25:09ce matin par Olivier Faure
00:25:10Romain Eskenazy
00:25:12pourquoi ce coup de pression
00:25:13maintenant ?
00:25:16écoutez nous on a une forme
00:25:17de constant
00:25:18depuis plusieurs semaines
00:25:19et plusieurs mois
00:25:20j'entendais sur votre plateau
00:25:21que les déclarations
00:25:22à la fois de Boris Vallaud
00:25:24dans le Parisien
00:25:24ou d'Olivier Force
00:25:25dans votre antenne ce matin
00:25:26étaient une surprise
00:25:27ou un coup de tonnerre
00:25:28mais nous on est
00:25:28tristement constant
00:25:29c'est la stabilité
00:25:31contre la justice
00:25:32or nous avons toujours
00:25:33exprimé que la question
00:25:35de la suspension
00:25:35de la réforme de retraite
00:25:36était une première mesure
00:25:37de justice
00:25:38mais que le prix
00:25:39de la stabilité
00:25:39était un peu plus haut
00:25:40il concernait deux autres volets
00:25:41la question du pouvoir d'achat
00:25:43pour les retraités modètes
00:25:45et les salariés modestes
00:25:46et versus la taxation
00:25:49des très hauts revenus
00:25:50pourquoi ce coup de pression
00:25:51maintenant ?
00:25:51c'est que effectivement
00:25:52vous l'avez très bien dit
00:25:53sur ce plateau
00:25:54nous commençons à discuter
00:25:55les recettes de l'État
00:25:56or si dès le budget recette
00:25:59de l'État
00:25:59on se rend compte
00:25:59qu'on fait encore porter l'effort
00:26:01sur les petits retraités
00:26:02on fait encore porter l'effort
00:26:04sur les travailleuses
00:26:05et les travailleurs
00:26:05qui travaillent toute la semaine
00:26:06et qui n'arrivent pas
00:26:07à remplir leur frigo
00:26:08et que de l'autre côté
00:26:09on épargne les grandes fortunes
00:26:11et bien on peut s'arrêter
00:26:12tout de suite de discuter
00:26:13c'est que le bloc central
00:26:13n'a pas compris le message
00:26:15que le prix de la stabilité
00:26:16le prix de non-censure
00:26:18de ce gouvernement
00:26:18alors que nous nous opposons
00:26:20à ce gouvernement
00:26:21c'était d'avoir
00:26:22des mesures de justice
00:26:22donc nous ne sommes pas inflexibles
00:26:24on ne dit pas
00:26:24tout notre programme
00:26:25on ne dit même pas
00:26:28l'attaque Zuckman
00:26:29au rien
00:26:29on dit
00:26:29l'attaque Zuckman
00:26:31est selon nous
00:26:31un bon moyen
00:26:32mais le but c'est la fin
00:26:33et la fin c'est quoi ?
00:26:34C'est la justice
00:26:35donc on attend effectivement
00:26:36un pas vers la gauche
00:26:38pour plus de mesures
00:26:38de justice fiscale
00:26:39Alors Bruno Fuchs
00:26:40vous répondez quoi
00:26:41à ce coup de pression
00:26:43qu'on n'avait pas forcément
00:26:43vu venir à ce moment-là ?
00:26:45Je réponds que sur le fond
00:26:46bien évidemment
00:26:47tout ce que vient de dire
00:26:48mon collègue est connu
00:26:49mais qu'on ne fait pas
00:26:51de la politique
00:26:52en tout cas
00:26:53ce n'est pas comme ça
00:26:53qu'on fait des compromis
00:26:54ce coup de pression
00:26:55n'est pas utile
00:26:57il n'est pas digne
00:26:58de la façon
00:26:59de rentrer
00:26:59dans le débat
00:27:01de cet après-midi
00:27:02et on sait très bien
00:27:04qu'il faut
00:27:05que chacun
00:27:06en fasse des efforts
00:27:07on n'a pas raison
00:27:09tout seul
00:27:09donc mon collègue
00:27:11a raison
00:27:12de rappeler
00:27:14ce sont les lignes
00:27:15du parti socialiste
00:27:16nous-mêmes
00:27:17on a des lignes
00:27:18différentes
00:27:20notamment
00:27:20elles sont
00:27:21deux ordres
00:27:22d'abord
00:27:23on a un niveau
00:27:24de dette en France
00:27:25qui devient insupportable
00:27:27donc il faut que ce budget
00:27:29soit raisonnable
00:27:30et réduise sensiblement
00:27:31les dépenses publiques
00:27:33et le niveau
00:27:34d'augmentation
00:27:35de l'endettement
00:27:36ça c'est le premier
00:27:37aucun homme politique
00:27:38ne peut dire
00:27:39qu'il n'est pas responsable
00:27:41et la responsabilité
00:27:42c'est de baisser
00:27:43la dépense publique
00:27:44parce que sinon
00:27:45ce sont
00:27:45et l'économie française
00:27:48qui ira dans le mur
00:27:48et nos enfants
00:27:49qui paieront la dette
00:27:50ça c'est la première chose
00:27:51et la deuxième
00:27:51il faut que ce soit juste
00:27:52et donc on s'entend
00:27:54notamment avec
00:27:55ce que vient de dire
00:27:56mon collègue
00:27:56sur un certain nombre
00:27:57de mesures
00:27:57du parti socialiste
00:27:59mais tout ça
00:28:00doit se faire
00:28:00dans l'hémicycle
00:28:01je ne comprends pas
00:28:01cette volonté
00:28:03de dramatiser
00:28:04et de faire
00:28:05un coup de pression
00:28:06bon ça restera
00:28:07du spectacle
00:28:08l'important
00:28:08c'est ce qui va se passer
00:28:09effectivement
00:28:10dans les 72
00:28:11prochaines heures
00:28:12Alors Romain Eskenesi
00:28:13pas utile
00:28:14pas digne
00:28:14nous dit Bruno Fuchs
00:28:15Alors déjà
00:28:18sur le premier point
00:28:19sur la dette
00:28:19on n'a jamais
00:28:20en tout cas
00:28:21nous au parti socialiste
00:28:22dit que la dette
00:28:22n'était pas un sujet
00:28:23on dit simplement
00:28:24ça n'est pas
00:28:25aux travailleuses
00:28:26et aux travailleurs
00:28:26de payer cette dette
00:28:28c'est plutôt
00:28:29à celles et ceux
00:28:29qui ont reçu
00:28:30des cadeaux fiscaux
00:28:31liés à la politique
00:28:32fiscale menée
00:28:33depuis 8 ans
00:28:33par Emmanuel Macron
00:28:34et ses différents gouvernements
00:28:36c'est plutôt
00:28:36à celles et ceux
00:28:37qui ont doublé
00:28:37leur fortune
00:28:38qui sont plutôt
00:28:39rentiers que travailleurs
00:28:40d'être mis à contribution
00:28:42pour régler cette dette
00:28:43donc on est bien d'accord
00:28:44sur le diagnostic
00:28:45maintenant il peut y avoir
00:28:46des divergences
00:28:46sur la manière
00:28:47dont on règle cette dette
00:28:48et après
00:28:49non
00:28:50je considère
00:28:51que c'est pas
00:28:52indigne
00:28:53nous nous avons fixé
00:28:54un principe
00:28:55nous nous disons
00:28:56encore une fois
00:28:57nous sommes la seule
00:28:58je le répète
00:28:59nous sommes dans l'opposition
00:29:00c'est un gouvernement de droite
00:29:01on est une opposition de gauche
00:29:02nous sommes la seule opposition
00:29:04le seul groupe d'opposition
00:29:05qui a eu la responsabilité
00:29:06de ne pas déposer
00:29:07une motion de censure
00:29:08avant même
00:29:09les discussions budgétaires
00:29:11le RN l'a fait
00:29:12si c'est reculé pour mieux sauter
00:29:14et garder toujours le pistolet
00:29:15sur la tombe
00:29:15ça sert à rien
00:29:16Marie Chantret
00:29:17non
00:29:17ce qui est intéressant
00:29:19de voir là
00:29:20c'est ce que pressentaient
00:29:22certains
00:29:23dans ce qu'est
00:29:23l'ancienne majorité
00:29:24présidentielle
00:29:25de demandes
00:29:26finalement
00:29:27à laquelle accède
00:29:28auquel accède
00:29:29le premier ministre
00:29:30je pense évidemment
00:29:31à la suspension
00:29:31de la réforme des retraites
00:29:32qui est une énorme
00:29:33concession
00:29:34prononcée
00:29:35dans le discours
00:29:36de politique générale
00:29:37qui crispe plus
00:29:39que jamais
00:29:39les macronistes
00:29:40il y a eu cette réunion
00:29:41autour d'Emmanuel Macron
00:29:42la semaine dernière
00:29:43Emmanuel Macron l'a dit
00:29:44je sais que ça vous coûte
00:29:45beaucoup à nous tous
00:29:46que ça va contre
00:29:47finalement la politique
00:29:49en laquelle on croit
00:29:49mais on fait ce compromis là
00:29:51et il faut passer par là
00:29:53et ce que redoutait
00:29:54ce que redoutait
00:29:55le bloc central
00:29:56c'est que le parti socialiste
00:29:57demande toujours plus
00:29:59ce qui est en train
00:30:00de se passer là
00:30:01aujourd'hui
00:30:01Romain Eskenazy
00:30:02Romain Eskenazy là-dessus
00:30:03très franchement
00:30:05on ne change pas
00:30:05de ligne rouge
00:30:06toutes les deux minutes
00:30:07on a été extrêmement clair
00:30:09dès la fin du mois d'août
00:30:11dès notre université d'été
00:30:12de Blois
00:30:12en disant qu'on est prêt
00:30:14à la stabilité
00:30:14parce qu'on considère
00:30:15contrairement à beaucoup
00:30:16d'autres groupes politiques
00:30:17que effectivement
00:30:18et je pense qu'on se rejoindra
00:30:19avec mon collègue Modem
00:30:20sur le plateau
00:30:21la stabilité aurait du bon
00:30:23pour le pays
00:30:23pour l'économie
00:30:24parce que les entreprises
00:30:25n'investissent plus
00:30:26n'embauchent plus
00:30:26pour les ménages
00:30:27pour les collectivités
00:30:29les associations
00:30:29pour qu'elles aident
00:30:30la visibilité
00:30:30donc on est persuadé
00:30:31que cette visite
00:30:32cette continuité
00:30:33aurait du bon
00:30:34à horizon 2027
00:30:35où les françaises
00:30:35et les français feront
00:30:36un vrai choix
00:30:37de société
00:30:38mais elle a impris
00:30:38cette stabilité
00:30:39elle a impris
00:30:40c'est le rupture
00:30:40de la politique
00:30:41menée depuis 8 ans
00:30:42par un bloc central
00:30:43qui a perdu les élections
00:30:44qui a perdu les européennes
00:30:45ça a mené à la dissolution
00:30:46et qui derrière
00:30:47on ne sait pas vraiment
00:30:48qui a gagné les législatives
00:30:49mais on sait que le bloc central
00:30:50a perdu 100 députés
00:30:51les socialistes ont doublé
00:30:52leur nombre de députés
00:30:53Il vous répond Bruno Fuchs
00:30:55Oui
00:30:56on peut être d'accord
00:30:58sur un nombre d'éléments
00:31:00notamment celui
00:31:00de la stabilité
00:31:01on sait que le FCE
00:31:02a chiffré
00:31:03à près de 15 milliards
00:31:04d'euros
00:31:05le coût
00:31:05d'une censure
00:31:07et d'une dissolution
00:31:07qui suivraient
00:31:08donc il vaut mieux
00:31:09faire des concessions
00:31:10plutôt que
00:31:10pour le bien
00:31:11des français
00:31:12plutôt que
00:31:14de vouloir
00:31:16être jusqu'au boutiste
00:31:17mais la question
00:31:19elle est
00:31:19quand vous faites un accord
00:31:20vous allez chacun
00:31:21faire un geste
00:31:22et cet accord là
00:31:23il doit se faire
00:31:23en confiance
00:31:24donc le coup de pression là
00:31:25bon je prends ça
00:31:26comme un coup médiatique
00:31:27pour rentrer dans le débat budgétaire
00:31:29mais la question
00:31:30de la confiance
00:31:31doit avoir lieu
00:31:31et l'élément
00:31:32qui ne figure pas
00:31:33aujourd'hui
00:31:34dans la discussion
00:31:35et c'est la raison
00:31:35pour laquelle il y a des tensions
00:31:36aujourd'hui
00:31:37et que chacun essaie
00:31:38de ramener la couverture
00:31:39à lui
00:31:39c'est qu'il n'y a pas eu
00:31:40avant la discussion budgétaire
00:31:42d'accord
00:31:43en tout cas
00:31:44sur des grandes lignes
00:31:45les concertations
00:31:46que le Premier ministre
00:31:47a pu mener
00:31:47pendant trois semaines
00:31:49n'ont pas abouti
00:31:50et je pense que c'est ça
00:31:51une des erreurs
00:31:52qui amène aujourd'hui
00:31:53de l'instabilité
00:31:54et des tensions
00:31:55entre les différents partis
00:31:57c'est qu'on aurait dû
00:31:58avant de rentrer
00:31:59dans la discussion budgétaire
00:32:00avoir les trois
00:32:01quatre grandes accords
00:32:02les trois grandes lignes
00:32:03sur lesquelles
00:32:04on se mettait d'accord
00:32:05ça n'a pas été fait
00:32:06Jérémy Trottin
00:32:07le risque en réalité
00:32:08c'est que ça braque tout le monde
00:32:09ça braque à la fois
00:32:10Sébastien Lecornu
00:32:11que ça braque
00:32:11par exemple Horizon
00:32:12ça braque les LR
00:32:13ça braque le Modem
00:32:14et que ça ne passe pas
00:32:15et le risque politique
00:32:16c'est une éventuelle censure
00:32:18dès la semaine prochaine
00:32:19avec une peu probable
00:32:20dissolution
00:32:21avec 15 milliards de coûts
00:32:22pour l'économie
00:32:22et aussi pour les finances
00:32:24des Français
00:32:24donc qu'en réalité
00:32:25ils sont en train
00:32:26d'essayer de voir
00:32:27que dans le
00:32:27rationaliser
00:32:29dissolution
00:32:30ou concession
00:32:31c'est un arbitrage
00:32:33très difficile à faire
00:32:34c'est vrai que
00:32:35Emmanuel Macron
00:32:35et Sébastien Lecornu
00:32:36ont quand même lâché
00:32:37déjà sur la réforme des retraites
00:32:38est-ce qu'ils sont pris
00:32:39à lâcher sur tous les points
00:32:40ça devient politiquement
00:32:41très compliqué
00:32:42pour l'exécutif
00:32:43Et le budget
00:32:44de la sécurité sociale
00:32:45va être encore plus difficile
00:32:46que le budget de l'État
00:32:47il y a 7 milliards d'efforts
00:32:48qui sont demandés
00:32:49aux Français
00:32:50le Parti Socialiste
00:32:51comme d'autres partis
00:32:52veulent tout effacer
00:32:53alors on dit
00:32:54que l'instabilité politique
00:32:55va nous coûter 15 milliards
00:32:56mais au bout d'un moment
00:32:57à force de réduire
00:32:58les efforts
00:32:59qui sont demandés
00:32:59à la France
00:33:00on va peut-être
00:33:01passer au-delà
00:33:01de cette facture
00:33:02Voilà ce que disait
00:33:03un historique macroniste
00:33:04quand la suspension
00:33:05est tombée
00:33:05dans la voix
00:33:06de Sébastien Lecornu
00:33:07c'est quand même
00:33:07faire un deal
00:33:08très cher
00:33:09avec des gens
00:33:10peu fiables
00:33:11en parlant
00:33:12du Parti Socialiste
00:33:13ça va laisser
00:33:14quelques traces
00:33:15et très certainement
00:33:16que ces macronistes
00:33:17historiques
00:33:18et notamment
00:33:18dans le parti
00:33:19de Gabriel Attal
00:33:20vont faire aussi
00:33:20entendre leur voix
00:33:21Allez on remercie
00:33:22beaucoup Bruno Fuchs
00:33:23et Romain Eskenazy
00:33:24pour leur réaction
00:33:26ce matin
00:33:26dans Arnaud Direct
00:33:27après ces déclarations
00:33:29quand même fracassantes
00:33:30de Olivier Faure
00:33:31et ce coup de pression
00:33:32mis sur l'exécutif
00:33:34coup de pression
00:33:35en situation politique
00:33:35et budgétaire
00:33:36qui est également
00:33:37au cœur
00:33:37des points de vue
00:33:38de nos éditorialistes
00:33:40l'éditorialiste d'Arnaud Direct
00:33:42qui s'engage
00:33:42tiens commençons
00:33:43par l'économie
00:33:45avec Lucie
00:33:46parce qu'on est en plein
00:33:48débat budgétaire
00:33:48on est évidemment
00:33:50il y a quelques instants
00:33:51on était là-dessus
00:33:52et il fallait suivre
00:33:53cette semaine
00:33:54les discussions
00:33:55en commission des finances
00:33:56c'est ce que vous avez fait
00:33:57Lucie
00:33:57c'est pas toujours
00:33:58un boulot facile
00:33:58je comprends
00:34:01surtout que les propositions
00:34:02disons-le
00:34:04les plus délirantes
00:34:05les plus tordues
00:34:07les plus saugrenues
00:34:08se sont multipliées
00:34:10jour après nuit
00:34:12et vous avez décidé
00:34:13ce matin
00:34:14à l'issue de ces discussions
00:34:16en commission
00:34:16de dresser le palmarès
00:34:17le podium
00:34:18des propositions
00:34:19les plus saugrenues
00:34:21on va commencer par quoi ?
00:34:22alors on va commencer par
00:34:23moi c'est l'amendement
00:34:24que je préfère
00:34:24c'est un amendement
00:34:25pour punir les personnes
00:34:26qui visitent les fermes
00:34:28de poulet
00:34:29vers 2h du matin
00:34:30je sais pas
00:34:31vous avez dû
00:34:31entendre parler
00:34:32de ce type d'histoire
00:34:33l'idée c'est de leur retirer
00:34:35leurs avantages fiscaux
00:34:36parce qu'ils se sont
00:34:36introduits par effraction
00:34:38dans les élevages
00:34:39alors évidemment
00:34:40cet amendement
00:34:40il vise
00:34:41les associations
00:34:42antispécistes
00:34:43comme L214
00:34:45qui avait fait
00:34:45la une de l'actualité
00:34:46il y a quelques mois
00:34:47et quelques années
00:34:48parce qu'ils vont voir
00:34:49les élevages en pleine nuit
00:34:50pour dénoncer
00:34:50les conditions de maltraitance
00:34:53ce qui est illégal
00:34:53quand ils rentrent dans
00:34:54les élevages comme ça
00:34:55il faut le rappeler
00:34:55bien sûr
00:34:56c'est illégal
00:34:56mais franchement
00:34:57quand on voit
00:34:57les problèmes économiques
00:34:58de la France
00:34:59on se demande
00:34:59si c'est la priorité
00:35:00de ce budget
00:35:01on a 3400 milliards
00:35:03de dettes
00:35:03on a des défaillances
00:35:04d'entreprises
00:35:04qui atteignent des records
00:35:05et on parle
00:35:06de ces personnes
00:35:07ces rares écolos
00:35:09qui s'introduisent
00:35:10parmi nos montants
00:35:10alors ça c'est la médaille de bronze
00:35:11voilà
00:35:12médaille d'argent
00:35:14médaille d'argent
00:35:14c'est toutes ces mesures
00:35:16qui sont là
00:35:16pour punir les riches
00:35:17d'être riches
00:35:18et là les députés
00:35:19ont eu parfois
00:35:19la main très lourde
00:35:20taxation des holdings
00:35:22etc
00:35:22ça ce sont des mesures
00:35:24qui peuvent sembler
00:35:25légitimes
00:35:25qui ont été en partie
00:35:26d'ailleurs défendues
00:35:28par le gouvernement
00:35:28mais il y en a d'autres
00:35:29les députés de LFI
00:35:31et du RN
00:35:32ont notamment voté
00:35:33la mise en oeuvre
00:35:33d'une TVA
00:35:34à 33%
00:35:35sur les produits de luxe
00:35:37les parfums
00:35:37le caviar
00:35:39etc
00:35:39sur le principe
00:35:40pourquoi pas
00:35:41mais c'est totalement
00:35:42contraire
00:35:43au droit international
00:35:43c'est absolument
00:35:44inapplicable
00:35:45le droit européen
00:35:46il vous dit
00:35:46que vous avez
00:35:46un taux normal
00:35:47de TVA
00:35:48qui ne peut pas
00:35:48dépasser 25%
00:35:49et des taux minimaux
00:35:50en aucun cas
00:35:52on peut dépasser 25%
00:35:53c'est le type de mesures
00:35:54qui montrent
00:35:55qu'en fait
00:35:55les députés
00:35:56lancent des choses
00:35:58qui sont absolument
00:35:59irréalistes
00:36:00dans le même genre
00:36:01les députés ont voté
00:36:01un amendement
00:36:02pour instaurer
00:36:03un impôt universel
00:36:04ciblé
00:36:04c'est-à-dire que si vous allez
00:36:05vivre au Brésil
00:36:06ou au Costa Rica
00:36:07vous serez taxé
00:36:08comme en France
00:36:10ça aussi
00:36:11c'est totalement illusoire
00:36:12il faudrait revoir
00:36:13toutes les conventions
00:36:13fiscales dans le monde
00:36:14aucun pays n'y est prêt
00:36:15alors c'est ce que font
00:36:16les américains
00:36:17sauf erreur
00:36:17mais on n'est pas
00:36:18dans la même position
00:36:19que les américains
00:36:19et alors
00:36:21la médaille d'or
00:36:23the winner is
00:36:23ce qui est étonnant
00:36:25c'est qu'il y a eu
00:36:25des amendements
00:36:25qui ont été adoptés
00:36:26qui étaient l'exact inverse
00:36:28de ce que souhaitaient
00:36:28les députés
00:36:29ils ne lisent pas
00:36:30les amendements
00:36:31qu'ils votent
00:36:31le gouvernement
00:36:32vous vous rappelez
00:36:33Julien
00:36:34avait proposé
00:36:35une taxe
00:36:36pour frapper
00:36:37les revenus
00:36:38qui sont logés
00:36:38dans les holdings
00:36:39et bien les députés
00:36:41en commission des finances
00:36:41ont annulé
00:36:42cet amendement
00:36:43je pense qu'on a été
00:36:44plusieurs à comprendre
00:36:46nous dit
00:36:46Éric Ocrel
00:36:47que c'était un complément
00:36:48du dispositif
00:36:49on n'a pas anticipé
00:36:50qu'on était en train
00:36:51de supprimer la taxe
00:36:52ça en dit beaucoup
00:36:53c'est quand même
00:36:54le président de la commission
00:36:55des finances
00:36:55qui nous dit ça
00:36:56voilà ça promet
00:36:57pour le débat
00:36:58en séance publique
00:36:59qui commence cet après-midi
00:37:00un débat que vous allez suivre
00:37:01tout comme vous
00:37:01Jérémy
00:37:02et alors vous
00:37:04malgré tout ce qu'on vient
00:37:05de se dire là
00:37:05c'est là où vous êtes fort
00:37:07et où vous êtes
00:37:08vous avez décidé
00:37:09de voir la bouteille
00:37:09qui n'est même pas
00:37:10à moitié pleine
00:37:10elle est au dixième pleine
00:37:13mais quand même
00:37:14vous vous dites
00:37:14si si moi je crois
00:37:15qu'il y a un espoir
00:37:16ça peut marcher ce budget
00:37:17alors comment ?
00:37:18En tout cas il faut en appeler
00:37:19je pense à Martin-Luker King
00:37:20ce matin
00:37:21et à The Dream
00:37:22parce que
00:37:23pour imaginer
00:37:24que les débats
00:37:25puissent se passer
00:37:26de manière sereine
00:37:27et aller jusqu'à leur terme
00:37:29le 31 décembre prochain
00:37:31alors pour le moment
00:37:31si on regarde les choses
00:37:32un peu froidement
00:37:33il y a quand même eu
00:37:34quelqu'un
00:37:35qui a censé
00:37:36qui était censé
00:37:37faire avancer les choses
00:37:38et qui a un peu
00:37:39apporté
00:37:40des possibilités
00:37:42d'ouverture
00:37:42c'est Sébastien Lecornu
00:37:43et c'est déjà pas mal
00:37:44quand on voit d'où on part
00:37:45il faut rappeler
00:37:46que le Premier ministre
00:37:47a notamment lâché
00:37:48l'arme constitutionnelle
00:37:49du 49-3
00:37:50suspendu la réforme
00:37:51des retraites
00:37:52d'Emmanuel Macron
00:37:53et le tout bien sûr
00:37:54sous la pression
00:37:55du parti socialiste
00:37:57en tout cas
00:37:57on le voit
00:37:58il veut donner désormais
00:37:59le pouvoir au Parlement
00:38:01il le refera
00:38:02cet après-midi
00:38:02avec cette formule
00:38:03qu'il devrait reprendre
00:38:04lors de cette discussion générale
00:38:06en forme de mantra
00:38:06le gouvernement proposera
00:38:08nous débattrons
00:38:09et vous voterez
00:38:11alors ça c'est effectivement
00:38:11la formule
00:38:12qu'il ne cesse
00:38:13de marteler
00:38:14mais on voit encore
00:38:15avec ce qui s'est passé
00:38:15ce matin
00:38:16sur ce plateau
00:38:16avec Olivier Faure
00:38:17que franchement
00:38:18ça ne marche pas
00:38:19c'est bien là tout le problème
00:38:20si Sébastien Lecornu
00:38:21appelle chacun
00:38:22à la responsabilité
00:38:23la question
00:38:24que pose son entourage
00:38:25c'est est-ce que
00:38:25les partis politiques
00:38:26sont capables
00:38:27de faire des compromis
00:38:29comprendre de notre côté
00:38:30on a déjà fait
00:38:31le boulot
00:38:32et pour le moment
00:38:32ce n'est pas un rêve
00:38:34pour Sébastien Lecornu
00:38:35mais plutôt un cauchemar
00:38:36après en effet
00:38:37les déclarations
00:38:38encore ce matin
00:38:39d'Olivier Faure
00:38:40qui réclame
00:38:4115 à 20 milliards
00:38:42de recettes supplémentaires
00:38:44d'ici à la fin du week-end
00:38:45à défaut
00:38:46il pourrait faire tomber
00:38:47le gouvernement
00:38:48et quand on voit également
00:38:49que certains alliés
00:38:50de Sébastien Lecornu
00:38:51comme Horizon
00:38:51menacent aussi
00:38:52de voter contre ce budget
00:38:53si la réforme des retraites
00:38:55était maintenue
00:38:55on voit bien
00:38:56que c'est particulièrement
00:38:58difficile
00:38:59pour Sébastien Lecornu
00:39:00alors on ne voit pas
00:39:02encore la possibilité
00:39:03ou non
00:39:03de voir si la France
00:39:04aura un budget
00:39:05au 31 décembre
00:39:06il faudrait que nous fassions
00:39:07tous autour de cette table
00:39:08un vœu
00:39:08pour que cette classe politique
00:39:10accepte de faire
00:39:11enfin des compromis
00:39:13en attendant la bataille
00:39:14la vraie bataille
00:39:14celle de la présidentielle
00:39:15de 2027
00:39:16et je sais ce que vous allez me dire
00:39:18Julien
00:39:18on peut rêver
00:39:19oui pourquoi pas
00:39:20I have a dream
00:39:21Martin Luther King
00:39:22on va voyager de l'autre côté
00:39:23de l'Atlantique
00:39:24toujours avec vous
00:39:26Ulysse Gosset
00:39:26alors pas aux Etats-Unis
00:39:27on va aller
00:39:28enfin si un petit peu d'ailleurs
00:39:29vous nous emmenez
00:39:30en Amérique latine
00:39:31d'abord en Argentine
00:39:32et vous nous expliquez
00:39:33parce qu'il y a des élections
00:39:34ce week-end en Argentine
00:39:35et Donald Trump
00:39:36il est en train
00:39:37de s'intéresser de plus en plus
00:39:38à l'ensemble de l'Amérique latine
00:39:39d'abord donc
00:39:40sur l'Argentine
00:39:42pourquoi est-ce que
00:39:42Donald Trump
00:39:43il est très présent
00:39:44il y a son nombre
00:39:45qui plane
00:39:45sur ces élections
00:39:46très importantes
00:39:47pour le président Milley
00:39:48et bien d'abord parce que Trump
00:39:50a très clairement
00:39:52l'ambition de devenir
00:39:52le nouvel empereur
00:39:53des Amériques
00:39:54pas simplement
00:39:54l'Amérique du Nord
00:39:55Etats-Unis, Canada
00:39:56qu'il veut aussi annexer
00:39:57mais aussi l'Amérique du Sud
00:39:59et son grand ami
00:40:00voilà son grand ami
00:40:01c'est Javier Milley
00:40:02le président de l'Argentine
00:40:03un président un peu fantasme
00:40:04vous savez
00:40:05qui faisait campagne
00:40:05avec une tronçonneuse
00:40:06à Fouela
00:40:06et qui a des élections
00:40:08de mi-mandat
00:40:09qui sont assez cruciales
00:40:10pour lui
00:40:10pour continuer
00:40:11à diriger le pays
00:40:12et Trump
00:40:13c'est des législatives
00:40:14exactement
00:40:14il lui a fait
00:40:15un chèque
00:40:16de 20 milliards de dollars
00:40:17pour soutenir le peso
00:40:18et lui permettre de gagner
00:40:19et Trump là
00:40:20se veut pas simplement
00:40:21un ami
00:40:21mais il est même menaçant
00:40:22à l'égard du pays
00:40:23en disant
00:40:23si Javier Milley
00:40:25le libéral
00:40:25ne gagne pas
00:40:26alors j'arrête
00:40:27de soutenir l'Argentine
00:40:28il est dans une politique
00:40:29vraiment de bulldozer
00:40:31c'est un petit peu
00:40:32la nouvelle doctrine
00:40:33Monroe
00:40:33version Trump
00:40:35c'est-à-dire
00:40:35l'hémisphère latino-américain
00:40:37c'est à nous
00:40:38les Américains
00:40:38alors ses principaux ennemis
00:40:40c'est d'abord
00:40:41le président de la Colombie
00:40:42Gustavo Petro
00:40:43qui lui est accusé
00:40:44d'être un baron de la drogue
00:40:46alors qu'est-ce que fait Trump
00:40:47il envoie des bateaux de guerre
00:40:48qui bombardent
00:40:49les navires
00:40:50accusés de faire
00:40:51du trafic de drogue
00:40:52donc la Colombie
00:40:53premier ennemi
00:40:53deuxième ennemi
00:40:54Maduro
00:40:55Nicolas Maduro
00:40:56le Venezuela
00:40:56qui lui aussi est accusé
00:40:57d'être un vendeur de drogue
00:40:59mais qui est surtout
00:40:59un dictateur socialiste
00:41:02et donc
00:41:02Trump a ouvertement reconnu
00:41:05qu'il avait autorisé
00:41:05des opérations clandestines
00:41:07de la CIA
00:41:08au Venezuela
00:41:10évidemment
00:41:10Maduro dénonce
00:41:12les tentatives
00:41:12de coup d'État
00:41:13et il se fâche
00:41:15contre Trump
00:41:15il n'y a pas que
00:41:16Maduro
00:41:17il y a aussi
00:41:18le Brésil
00:41:19avec le président
00:41:21Lula
00:41:22qui lui a eu le tort
00:41:23de laisser juger
00:41:25l'ancien président du Brésil
00:41:26Bolsonaro
00:41:27qui est accusé
00:41:27et qui a été reconnu coupable
00:41:29d'avoir voulu faire
00:41:30un coup d'État
00:41:30au Brésil
00:41:31pas question d'accepter cela
00:41:32dit Trump
00:41:33et il impose
00:41:34des taxes de 50%
00:41:35donc vous voyez
00:41:35c'est vraiment
00:41:36patouche
00:41:37à l'hémisphère latino-américain
00:41:38je suis le nouveau patron
00:41:40des deux Amériques
00:41:41et surtout
00:41:42et là c'est important aussi
00:41:44pas question
00:41:44de laisser la Chine
00:41:45faire du business
00:41:47en Amérique latine
00:41:48c'est à nous
00:41:49les droits de douane
00:41:50on va les augmenter
00:41:51si ça va mal
00:41:52on va faire du business
00:41:54et on va s'opposer
00:41:55on va se confronter
00:41:56plutôt que coopérer
00:41:57avec les régimes
00:41:58qui sont nos ennemis
00:41:59et on verra dimanche
00:42:00les résultats
00:42:01de ces élections
00:42:02en Argentine
00:42:02donc on vous donnera
00:42:02évidemment le résultat
00:42:04lundi matin
00:42:05dans quelques instants
00:42:07Lola
00:42:08le verdict
00:42:09on l'attend
00:42:10le réquisitoire
00:42:11en tout cas
00:42:11il est tombé
00:42:13il y a quelques instants
00:42:14et les avocats généraux
00:42:16demandent
00:42:16la perpétuité réelle
00:42:18incompressible
00:42:19pour l'accusé
00:42:21ce serait une première
00:42:21pour une femme
00:42:22si cette peine
00:42:23était prononcée
00:42:24par le jury
00:42:25qui va se réunir
00:42:27cet après-midi
00:42:28on ira
00:42:28au palais de justice
00:42:29dans quelques instants
00:42:30à tout de suite
00:42:30pratiquement 11h
00:42:33vous êtes dans
00:42:34Arnaud Direct
00:42:34et regardez ce qui nous attend
00:42:35pour l'heure qui vient
00:42:36la perpétuité réelle
00:42:38vient d'être requise
00:42:40contre l'accusé
00:42:41dans l'affaire
00:42:42du meurtre
00:42:43et du viol
00:42:44de la petite Lola
00:42:45c'est le dernier jour
00:42:46du procès
00:42:47et nous nous y rendrons
00:42:48dans quelques instants
00:42:49parce que ces réquisitions
00:42:50viennent donc
00:42:51de tomber
00:42:52avant que le juré
00:42:53ne se retire
00:42:54il y aura d'abord
00:42:54évidemment
00:42:55les plaidoiries
00:42:56de la défense
00:42:57actualité politique
00:42:58également
00:42:59qui est dense
00:43:00ce matin
00:43:00avec ce coup de pression
00:43:01qui a été donné
00:43:02par Olivier Faure
00:43:03sur l'antenne de BFMTV
00:43:04sur le budget
00:43:05si le gouvernement
00:43:06ne lâche rien
00:43:06alors l'accord
00:43:07de non-censure
00:43:08pourrait tomber
00:43:09dès lundi
00:43:09et vous verrez
00:43:10les réactions
00:43:11vous entendrez
00:43:12notamment
00:43:12Priscatevno
00:43:13qui sera avec nous
00:43:14pour les macronistes
00:43:15et puis
00:43:16un bateau de plaisance
00:43:18qui a été attaqué
00:43:18par des orques
00:43:19les images font froid
00:43:20dans le dos
00:43:21vous les verrez
00:43:21ça s'est passé
00:43:22au large du Portugal
00:43:22c'est une famille française
00:43:23qui était à bord
00:43:24le père de famille
00:43:25nous racontera
00:43:26comment il a vécu
00:43:27ces longues heures d'angoisse
00:43:28Et on commence
00:43:36avec les toutes dernières
00:43:37informations
00:43:37avec vous
00:43:39Elisa Tranin
00:43:39avec donc d'abord
00:43:40ce réquisitoire
00:43:42au procès
00:43:43de l'accusé
00:43:44dans l'affaire Lola
00:43:46et c'est la peine maximum
00:43:47qui a été demandée
00:43:48Oui
00:43:48l'avocat général
00:43:49requiert
00:43:49la perpétuité
00:43:50incomprécie
00:43:51pour la meurtrière
00:43:52présumée
00:43:53de la jeune Lola
00:43:55Dabia Benkired
00:43:56reconnaît
00:43:56avoir violé
00:43:58et tué
00:43:58l'adolescente
00:43:59en octobre 2022
00:44:01avant de dissimuler
00:44:02son corps
00:44:03dans une malle
00:44:04une semaine
00:44:05de débat
00:44:05n'aura pas suffi
00:44:06à expliquer
00:44:07clairement son geste
00:44:08mais les experts
00:44:09ont estimé
00:44:10que Dabia Benkired
00:44:11peut être tenue
00:44:12comme pénalement responsable
00:44:14Oui
00:44:14on ira sur place
00:44:15dans quelques instants
00:44:17pour connaître
00:44:17le détail
00:44:18de ce réquisitoire
00:44:19dans l'actualité judiciaire
00:44:20également
00:44:21un possible
00:44:23nouveau rebondissement
00:44:24dans l'affaire Grégory
00:44:24ce matin
00:44:2541 ans plus tard
00:44:26Jacqueline Jacob
00:44:27la grand-tante
00:44:28de Grégory Villemin
00:44:29est convoquée
00:44:30depuis 10h ce matin
00:44:31par les juges
00:44:32en vue d'une possible
00:44:34mise en examen
00:44:34pour association
00:44:35de malfaiteurs criminels
00:44:36cette femme âgée
00:44:38de 81 ans
00:44:39que l'on a vu arriver
00:44:39à la cour d'appel
00:44:40de Dijon
00:44:41entourée de son mari
00:44:42Marcel Jacob
00:44:43et de son avocat
00:44:44est soupçonnée
00:44:45d'être l'un des corbeaux
00:44:47de cette affaire
00:44:48il y avait évidemment
00:44:49beaucoup de monde
00:44:50autour du couple
00:44:51ce matin
00:44:52à l'arrivée
00:44:52à Dijon
00:44:54les conséquences
00:44:55de la tempête
00:44:56Benjamin
00:44:57qui a soufflé
00:44:57sur la France
00:44:59l'électricité
00:44:59n'est pas encore
00:45:00rétablie partout
00:45:00non
00:45:01moins de 20 000 foyers
00:45:02sont encore privés
00:45:04d'électricité
00:45:04selon un dernier bilan
00:45:06Enedis
00:45:06des foyers
00:45:07essentiellement
00:45:08situés
00:45:08en Nouvelle-Aquitaine
00:45:09en Occitanie
00:45:10et en Auvergne-Rhône-Alpes
00:45:12toutes les vigilances
00:45:13ont été
00:45:14les vigilances orange
00:45:15ont été levées
00:45:16mais la Corse
00:45:17reste placée
00:45:18en vigilance jaune
00:45:19pour le vent
00:45:20je rappelle que c'est là-bas
00:45:21qu'un touriste allemand
00:45:22a perdu la vie
00:45:23hier prise au piège
00:45:24par la crue soudaine
00:45:25d'une rivière
00:45:26Allez comme premier
00:45:27on va aller au palais
00:45:27de justice de Paris
00:45:28merci beaucoup Elisa
00:45:30pour retrouver Paul Conge
00:45:31parce que Paul
00:45:32vous suivez ce procès
00:45:33depuis le début
00:45:34procès particulièrement
00:45:35éprouvant
00:45:36et c'est aujourd'hui
00:45:37une journée décisive
00:45:38il y a les avocats
00:45:39de la défense
00:45:40qui vont commencer
00:45:42à plaider
00:45:42ou peut-être
00:45:42l'ont-ils déjà fait
00:45:43juste après le réquisitoire
00:45:44qui a tombé
00:45:45il y a quelques instants
00:45:45et on vient de l'annoncer
00:45:47dans le journal
00:45:47d'Elisa
00:45:48le procureur demande
00:45:50la peine maximale
00:45:51avec la perpétuité réelle
00:45:53oui la perpétuité
00:45:56incompressible
00:45:57l'avocat général
00:45:58vient de le demander
00:45:59à la cour d'assises
00:46:00de Paris
00:46:00de condamner
00:46:01d'Abia Benkired
00:46:01à la prison à vie
00:46:03sans aucune possibilité
00:46:04d'aménagement de peine
00:46:05une sanction très lourde
00:46:06qui justifie
00:46:07par l'extrême dangerosité
00:46:09de l'accusé
00:46:09mais aussi par
00:46:10l'extrême gravité
00:46:11des crimes commis
00:46:12si la cour le suivait
00:46:13ce serait la première fois
00:46:14en France
00:46:15que cette peine
00:46:15serait prononcée
00:46:16contre une femme
00:46:17alors l'avocat général
00:46:18avait commencé
00:46:18ses réquisitions
00:46:191h30 plus tôt
00:46:21il avait commencé
00:46:21par dire son effroi
00:46:22face au meurtre
00:46:23de Lola
00:46:23le 14 octobre 2022
00:46:25un crime qui a duré
00:46:261h37
00:46:27il l'a détaillé
00:46:28et puis il a dit
00:46:29quelque chose
00:46:29qu'on s'est tous dit ici
00:46:30on aurait préféré
00:46:31que ce soit une malade mentale
00:46:33mais non
00:46:33les experts psychiatres
00:46:34l'ont rappelé
00:46:35l'avocat général
00:46:36l'a rappelé
00:46:37c'est fait
00:46:37c'est l'oeuvre
00:46:38d'une femme déterminée
00:46:39agissant en toute conscience
00:46:42vertigineux dans cette affaire
00:46:43maintenant donc
00:46:44ce sont ces avocats
00:46:45qui vont démarrer
00:46:45leur plaidoirie
00:46:46et puis Dabia Mikirad
00:46:47pourra se lever
00:46:48à la fin de l'audience
00:46:49et puis dire
00:46:49un dernier mot
00:46:50en fin de matinée
00:46:52les trois juges
00:46:52et les six jurés
00:46:53se retireront
00:46:54dans la salle de délibéré
00:46:55pour prendre leur décision
00:46:56on attend leur verdict
00:46:57en fin de journée
00:46:58Vous avez raison Paul
00:46:59évidemment
00:46:59tout est terrifiant
00:47:00dans cette affaire
00:47:01merci beaucoup
00:47:02vous continuez à suivre
00:47:03les plaidoiries
00:47:04puis donc le verdict
00:47:05un petit peu plus tard
00:47:06maître Isabelle Steyer
00:47:07est avec nous
00:47:08pour nous éclairer
00:47:09sur cette affaire
00:47:09qui est hors norme
00:47:10de bout en bout
00:47:11et même sur réquisitoire
00:47:12et cette demande de peine
00:47:14elle est hors norme
00:47:14parce qu'aucune femme
00:47:16n'a jamais été condamnée
00:47:16à cette peine
00:47:17de perpétuité réelle
00:47:18ce serait une première
00:47:19Non ce serait une première
00:47:20effectivement
00:47:20puisque j'étais participe
00:47:22dans le dossier
00:47:22concernant Monique Fourniré
00:47:24et que Monique Fourniré
00:47:25était co-auteur
00:47:27ou complice
00:47:27en fonction des dossiers
00:47:29et la perpétuité réelle
00:47:31n'a pas été requise
00:47:33contre Monique Fourniré
00:47:34donc effectivement
00:47:35là on a
00:47:36une accusée
00:47:37qui est seule
00:47:38en train d'exécuter
00:47:40son crime
00:47:41qui n'a pas de complice
00:47:43mais qui est donc
00:47:43auteur principal
00:47:44et qui a finalement
00:47:46toutes les circonstances
00:47:47aggravantes
00:47:47c'est-à-dire que
00:47:48la victime
00:47:50est une mineure
00:47:51elle a moins de 15 ans
00:47:53elle est violée
00:47:54elle est torturée
00:47:55elle est tuée
00:47:56elle est mise
00:47:57dans une valise
00:47:58donc on va cumuler
00:48:01les circonstances aggravantes
00:48:03face à une mineure
00:48:04et je crois que c'est
00:48:05vraiment
00:48:06cette ovni juridique
00:48:08cette ovni psychologique
00:48:10qui est dans un box
00:48:11c'est une personne
00:48:12qui est un peu
00:48:12du jamais vu
00:48:13qui nous effraie
00:48:14je crois
00:48:15c'est intéressant
00:48:17la comparaison
00:48:18que vous faites
00:48:18avec le procès
00:48:20Monique Olivier
00:48:20parce qu'on a l'impression
00:48:21que dans ces deux affaires
00:48:22il y a un côté
00:48:23un petit peu diabolique
00:48:23pourquoi est-ce que
00:48:24ici
00:48:25dans cette affaire-là
00:48:26c'est encore pire ?
00:48:28C'est encore pire
00:48:29je crois parce qu'elle est seule
00:48:30parce qu'elle est seule
00:48:31et parce que
00:48:32contrairement à l'affaire Fourniré
00:48:34on a ici
00:48:35une analyse
00:48:37des tortures
00:48:38dans l'affaire Fourniré
00:48:39c'était des dossiers
00:48:40anciens
00:48:41je suis désolée
00:48:43de le dire
00:48:43avec
00:48:44j'essaie de être délicate
00:48:45mais c'était des corps
00:48:47qui avaient été enterrés
00:48:49que l'on retrouvait
00:48:50c'était des faits anciens
00:48:51et donc
00:48:52on n'avait pas
00:48:52la chronologie
00:48:54de ce qui s'était déroulé
00:48:55donc il y avait
00:48:56ce flou
00:48:57autour de la mort
00:48:59et de l'assassinat
00:48:59de ces enfants
00:49:00qui finalement
00:49:01mettaient de la distance
00:49:04là on a tout en direct
00:49:05on a la mort en direct
00:49:06grâce aussi aux vidéos
00:49:08maintenant
00:49:08dans les immeubles
00:49:09on a des vidéos
00:49:10sur les trottoirs
00:49:10on a des vidéos
00:49:11grâce aux téléphones
00:49:13on a vu des images
00:49:14épouvantables
00:49:14et on a retrouvé le corps
00:49:15immédiatement
00:49:16donc on a les images du corps
00:49:18et donc
00:49:19c'est quelque chose
00:49:20qui est
00:49:21passé vraiment
00:49:22on a l'image numéro 1
00:49:24l'image numéro
00:49:25voilà
00:49:25la dernière image
00:49:26de Lola
00:49:27dans la malle
00:49:28c'est effectivement
00:49:30vertigineux
00:49:31les avocats
00:49:32doivent évidemment
00:49:33être prêts à défendre
00:49:35tout le monde
00:49:35oui
00:49:36comment on défend
00:49:37une accuse séparée
00:49:38les pédoiries vont commencer
00:49:40c'est pour ça que je vous pose la question
00:49:41oui
00:49:41on avait la même chose
00:49:43pour Monique Fourniré
00:49:44pour Guy Jolge
00:49:45pour tous ces meurtriers
00:49:46qui torturent
00:49:47qui violent
00:49:48et qui ont
00:49:48finalement plaisir
00:49:50parce que c'est ça
00:49:51qui est problématique
00:49:52c'est que
00:49:52notre journaliste
00:49:53nous l'a dit
00:49:54si elle était
00:49:55folle
00:49:56on aurait préféré
00:49:57qu'elle soit malade
00:49:58mentalement
00:49:58tout à fait
00:49:59et là il y avait un plaisir
00:50:01comme dans ce type
00:50:02de criminel en série aussi
00:50:04le désir de faire mal
00:50:08et une jouissance
00:50:09à faire mal
00:50:09et là c'est ce qu'on retient
00:50:11donc
00:50:12la défense
00:50:15c'est aussi
00:50:15peut-être se battre
00:50:17contre la perpétuité réelle
00:50:19parce qu'être enfermé
00:50:21à un âge
00:50:21qui est si jeune
00:50:22à vie
00:50:24et sans espoir
00:50:24c'est qu'est-ce qu'on fait
00:50:25du temps de détention
00:50:27et comment est-ce qu'on fait
00:50:28pour se rééduquer
00:50:30pour s'éduquer
00:50:31alors même que l'on est conscient
00:50:33c'est-à-dire un fou
00:50:34entre guillemets
00:50:35on l'enferme
00:50:36elle qu'est-ce qu'on en fait
00:50:37c'est un peu
00:50:38qu'est-ce qu'on fait
00:50:39d'un être humain
00:50:40quand il a commis
00:50:42cet acte-là
00:50:43et c'est à notre société
00:50:45que ça renvoie
00:50:45et on verra
00:50:46si les avocats de la défense
00:50:47arrivent à trouver les mots
00:50:49dans les minutes qui viennent
00:50:50merci beaucoup
00:50:51maître
00:50:52actualité judiciaire
00:50:53actualité politique
00:50:54également ce matin
00:50:55sur BFM TV
00:50:56vous avez entendu
00:50:57sur notre antenne
00:50:58ce matin
00:50:58la petite phrase
00:51:00qui met un sérieux coup
00:51:02de pression
00:51:03au gouvernement
00:51:03juste avant le début
00:51:04de la discussion
00:51:05dans l'hémicycle
00:51:06de l'Assemblée nationale
00:51:07cet après-midi
00:51:07sur le budget
00:51:08c'est Olivier Faure
00:51:09qui l'a prononcé
00:51:10le patron du PS
00:51:11écoutez
00:51:11il y a aujourd'hui
00:51:13effectivement
00:51:13une réalité
00:51:15c'est que si
00:51:16dans les toutes prochaines heures
00:51:17en gros
00:51:18jusqu'à lundi prochain
00:51:20il n'y avait pas
00:51:21d'évolution sensible
00:51:22sur le texte
00:51:23il n'y aurait aucune marge
00:51:25de manœuvre
00:51:25accordée
00:51:26sur le PLF
00:51:27et sur le PLFSS
00:51:28sur le budget de l'État
00:51:29et sur celui
00:51:30de la sécurité sociale
00:51:31et donc
00:51:32en réalité
00:51:33ce serait terminé
00:51:34on est avec une figure
00:51:36des députés
00:51:38macronistes
00:51:38c'est Priska Thévenot
00:51:39qui nous répond
00:51:40et qui réagit ce matin
00:51:41merci de le faire
00:51:42est-ce que vous avez été
00:51:42surprise par le ton
00:51:43employé ce matin
00:51:44par Olivier Faure
00:51:46sur notre antenne ou pas ?
00:51:47non il ne s'agit pas
00:51:48je pense
00:51:49aujourd'hui
00:51:49de sombrer
00:51:50dans un chemin
00:51:51de menaces
00:51:52et de coups de pression
00:51:53par médias interprosés
00:51:55je le dis assez simplement
00:51:57nous avons nous
00:51:58voulu au sein du groupe
00:51:59Ensemble pour la République
00:52:00mettre un chemin
00:52:01de compromis
00:52:02bâti autour
00:52:03des groupes parlementaires
00:52:05à l'Assemblée nationale
00:52:06c'est finalement pas
00:52:07le sujet
00:52:07et le chemin
00:52:08qui a été décidé
00:52:09puisque c'est autour
00:52:11du Premier ministre
00:52:11que ce compromis
00:52:12se met en place
00:52:13et de façon
00:52:14assez courageuse
00:52:15donc moi
00:52:15ce que je dis aujourd'hui
00:52:16c'est que
00:52:17nous attendons
00:52:18de façon assez simple
00:52:19nous ensemble
00:52:20pour la République
00:52:21le chemin
00:52:23sur lequel
00:52:23le Premier ministre
00:52:24veut continuer
00:52:25à s'inscrire
00:52:26nous attendons
00:52:26de lui aussi
00:52:27de nous expliquer
00:52:28sur quelle base
00:52:29il souhaite
00:52:30aujourd'hui financer
00:52:31la suspension
00:52:32de la réforme
00:52:33des retraites
00:52:33qui est au coeur
00:52:34de ce compromis politique
00:52:35qui permet
00:52:36la stabilité politique
00:52:37et donc gouvernementale
00:52:38de notre pays
00:52:38et je pense
00:52:40que encore une fois
00:52:41je le dis
00:52:41les menaces
00:52:42et les coups de pression
00:52:43n'ont pas leur place
00:52:44dans le compromis
00:52:45et dans le débat
00:52:46parlementaire
00:52:47que nous appelons
00:52:48de nos voeux
00:52:49alors ils n'ont pas leur place
00:52:50mais cela dit
00:52:51ils sont quand même présents
00:52:52et on l'a entendu ce matin
00:52:54sur notre plateau
00:52:56est-ce que vous n'avez pas
00:52:56l'impression que
00:52:57les socialistes au fond
00:52:58ne seront jamais contents
00:52:59et que tout ça finira
00:53:00par une chançure
00:53:01écoutez moi sur tout ça
00:53:04je le dis assez simplement
00:53:05attendons peut-être
00:53:07la prise de parole
00:53:08du Premier ministre
00:53:09ou des membres du gouvernement
00:53:10sur le sujet
00:53:11écoutons ce qu'ils ont
00:53:12à nous proposer
00:53:13sur la poursuite
00:53:14de ce chemin de compromis
00:53:15qui a été mis en place
00:53:17il y a maintenant
00:53:17plusieurs jours
00:53:19qui sauf erreur
00:53:20de ma part
00:53:20se déroulent correctement
00:53:22dans les débats
00:53:22débats qui sont houleux
00:53:24mouvementés
00:53:24mais qui ont lieu
00:53:25donc sur ça
00:53:26je pense que
00:53:27si vous attendez de moi
00:53:28de répondre
00:53:29à un coup de pression
00:53:29pour un coup de pression
00:53:30ça ne sera pas mon point
00:53:31je pense que vraiment
00:53:33nous devons tous ensemble
00:53:34permettre d'apaiser ce débat
00:53:36et de nous mettre
00:53:37autour de la table
00:53:38autour des propositions
00:53:40que nous ferons
00:53:40le gouvernement
00:53:42et le Premier ministre
00:53:43bien évidemment
00:53:44alors sauf erreur
00:53:45il y a un déjeuner
00:53:45qui est prévu
00:53:46entre Sébastien Lecornu
00:53:48et l'ensemble
00:53:49des députés
00:53:49du socle commun
00:53:50dont vous
00:53:51on l'imagine
00:53:51presque à Thévenot
00:53:52à votre avis
00:53:52quelles sont les paroles
00:53:53qu'il doit prononcer
00:53:54parce qu'on sent
00:53:54des tiraillements
00:53:55du côté de LR
00:53:56ça évidemment
00:53:56on le savait
00:53:57mais aussi du côté
00:53:58d'Horizon
00:53:58et du Modem
00:53:59moi je vais vous le dire
00:54:01assez simplement
00:54:01on est dans cette volonté
00:54:03comme l'a rappelé
00:54:04Gabriel Attal
00:54:05il y a maintenant
00:54:05quelques jours
00:54:06à la tribune
00:54:07de l'Assemblée nationale
00:54:08un
00:54:08d'assurer la stabilité
00:54:10du pays
00:54:10d'assurer la stabilité
00:54:12du gouvernement
00:54:13pourquoi ?
00:54:14pour permettre d'offrir
00:54:15un budget à notre pays
00:54:16au 31 décembre
00:54:17l'heure tourne
00:54:18l'horloge avance
00:54:19et l'enjeu aujourd'hui
00:54:21n'est pas de mettre
00:54:21des ultimatums
00:54:22les uns aux autres
00:54:23mais bien de nous mettre
00:54:24autour de la table
00:54:24pour écouter ce que
00:54:26le Premier ministre
00:54:26aura à nous dire
00:54:27et sur cette base là
00:54:28bien sûr nous nous positionnerons
00:54:29mais nous nous positionnerons pas
00:54:31pour brandir
00:54:31des totems
00:54:33et des tabous
00:54:33et encore moins
00:54:34des lignes rouges
00:54:35et on écoutera évidemment
00:54:36le discours
00:54:37du Premier ministre
00:54:38cet après-midi
00:54:38à l'Assemblée
00:54:39pour lancer les débats
00:54:40merci beaucoup
00:54:40Prisca Thévenot
00:54:41un débat sur le budget
00:54:43qui est également
00:54:44évidemment au coeur
00:54:45du match Tarno Direct
00:54:45merci
00:54:46avec aujourd'hui
00:54:50d'un côté
00:54:51Michel Picon
00:54:52le président de l'Union
00:54:53des entreprises
00:54:53de proximité
00:54:54bonjour à vous
00:54:54je vous laisse vous installer
00:54:55et puis un autre député
00:54:56qui ne sera pas
00:54:57au déjeuner
00:54:59autour du Premier ministre
00:55:00parce qu'il ne fait pas partie
00:55:01du socle commun
00:55:01c'est le moins qu'on puisse dire
00:55:02c'est Antoine Léomant
00:55:03qui est député
00:55:04de la France Insoumise
00:55:05de l'Essonne
00:55:05ça vous fait sourire
00:55:06parce qu'effectivement
00:55:07il n'y a pas du tout
00:55:08imaginez ça
00:55:09alors Antoine Léomant
00:55:10on va commencer par ça
00:55:11la déclaration d'Olivier Faure
00:55:12justement
00:55:13est-ce qu'il est en train
00:55:14de se rallier petit à petit
00:55:15à LFI
00:55:16et à la censure
00:55:16d'après vous
00:55:17écoutez
00:55:18j'ai l'impression
00:55:18que si c'est pour censurer
00:55:21la semaine prochaine
00:55:21on aura perdu du temps
00:55:22parce que
00:55:23et on y vient
00:55:24on y vient pour vous
00:55:25je ne sais pas
00:55:26moi je ne sais jamais
00:55:27les socialistes disent
00:55:28une chose un jour
00:55:28une autre chose le lendemain
00:55:29c'est ça qui rend
00:55:30un petit peu imprévisible
00:55:31la capacité à suivre
00:55:33et puis par ailleurs
00:55:34pour que la motion de censure
00:55:35soit adoptée
00:55:35il faut qu'elle soit votée
00:55:37par une assez large majorité
00:55:39à l'Assemblée nationale
00:55:39je rappelle qu'il faut
00:55:40289 voix
00:55:41donc la question
00:55:43va être posée désormais
00:55:43au Rassemblement national
00:55:44mais je trouve dommage
00:55:46l'idée d'avancer
00:55:48de faire croire
00:55:48qu'on pourrait avoir
00:55:49un budget NFP compatible
00:55:51de gauche compatible
00:55:52alors que ce qu'on voit
00:55:54se dérouler à l'Assemblée nationale
00:55:56c'est au contraire
00:55:56en ce moment
00:55:57plutôt une alliance
00:55:57entre les macronistes
00:55:58et le Rassemblement national
00:56:00notamment sur un certain nombre
00:56:01de thématiques
00:56:02qui ont été très présentes
00:56:03dans la vie politique récente
00:56:04par exemple sur la taxe Zuckman
00:56:06qui vise à donc imposer
00:56:08plus fortement
00:56:09les plus riches de notre pays
00:56:10le Rassemblement national
00:56:11s'est rallié aux macronistes
00:56:12Alors on va rentrer
00:56:13dans le détail de ces mesures
00:56:13d'abord vous Michel Pécon
00:56:14pour les entreprises
00:56:16que vous représentez
00:56:17est-ce que
00:56:17vous nous dites ce matin
00:56:20qu'il y en a marre
00:56:21de ces allers-retours permanents
00:56:22et que cette situation
00:56:23et ces coups de barre
00:56:24à très bord et à bas bord
00:56:25permanents
00:56:26les chefs d'entreprise
00:56:26n'en peuvent plus
00:56:27Ah ça c'est clair
00:56:28comme tous les français
00:56:29d'ailleurs le spectacle là
00:56:30nous désole un petit peu
00:56:32parce qu'on y comprend
00:56:33d'abord un plus rien
00:56:34dans les positions
00:56:35des uns et des autres
00:56:37on avait le sentiment
00:56:38que les gens allaient se mettre
00:56:39à composer un petit peu
00:56:41faire en sorte que
00:56:43ce budget ne soit pas
00:56:44l'expression d'un camp
00:56:45ou d'un autre
00:56:46mais l'expression
00:56:47d'un compromis
00:56:48au service du pays
00:56:49de ces entreprises
00:56:50et de ces concitoyens
00:56:52et c'est pas le ressentiment
00:56:53que l'on a
00:56:54et on est pénalisé
00:56:56tous les jours
00:56:57par cette situation
00:56:58par une consommation
00:56:59qui est à tonne
00:57:00par des freins
00:57:02à l'investissement
00:57:03des entreprises
00:57:04qui ne recrutent pas
00:57:05franchement
00:57:06il y a urgence
00:57:07à ce que ça cesse
00:57:08alors vous avez lu peut-être
00:57:09les propositions
00:57:09de contre-budget
00:57:10des uns et des autres
00:57:11il y a le rassemblement
00:57:11national qui a donné
00:57:12le sien hier
00:57:13et puis LFI
00:57:14un tout petit peu plus tôt
00:57:15vous avez peut-être vu
00:57:16les chiffres
00:57:17Michel Picon
00:57:17parce que LFI propose
00:57:19des dépenses
00:57:21à hauteur de 170 milliards
00:57:22et des recettes
00:57:23donc des impôts
00:57:24des cotisations
00:57:25à hauteur de 180 milliards d'euros
00:57:27est-ce que pour vous
00:57:27la France
00:57:28et les entreprises
00:57:29peuvent se le permettre ?
00:57:30moi je pense que non
00:57:313500 milliards de dettes
00:57:34un poids de cette dette
00:57:36avec des taux d'intérêt
00:57:37auxquels nous empruntons
00:57:39qui est de plus en plus haut
00:57:40enfin si la France
00:57:41était une entreprise
00:57:42alors je sais bien
00:57:43que comparaison
00:57:44ne vaut pas raison
00:57:45mais en tout état de cause
00:57:47ça serait le dépôt
00:57:48de bilan immédiat
00:57:49et quand je vois
00:57:50toutes les dépenses
00:57:51que l'on veut rajouter dessus
00:57:53pardon de le dire un peu
00:57:54mais c'est pour s'attirer
00:57:56les bonnes grâces
00:57:57peut-être d'une opinion publique
00:57:58qui peut croire
00:57:59à tout ce qu'on lui raconte
00:58:02moi je suis inquiétant
00:58:04de cela
00:58:05parce que
00:58:06c'est
00:58:07les marchés financiers
00:58:08qui vont finir
00:58:09d'abord ça a commencé
00:58:10le taux d'intérêt
00:58:11aujourd'hui
00:58:12de l'état français
00:58:13est le plus haut
00:58:14de la zone euro
00:58:15voilà
00:58:16Antoine Léomant
00:58:17la question
00:58:18la grande différence
00:58:19entre l'état
00:58:20et les entreprises
00:58:22ou les ménages
00:58:22d'un côté
00:58:23c'est que l'état
00:58:24est libre de ses recettes
00:58:25une entreprise
00:58:26ne peut pas choisir
00:58:27le nombre de produits
00:58:28qu'elle va vendre
00:58:28c'est pas possible
00:58:29mais l'état lui
00:58:30est libre de ses recettes
00:58:31et ce qu'on doit décider
00:58:33dans ce budget-là
00:58:34ou dans les budgets suivants
00:58:35c'est qui paye
00:58:36pour les dépenses
00:58:38qui ont été contractées
00:58:39dans les années précédentes
00:58:40notamment les entreprises
00:58:41nous notre
00:58:41oui mais pas
00:58:42alors attention
00:58:43parce qu'il faut faire le tri
00:58:44là on est avec le président
00:58:45de l'union des entreprises
00:58:46de proximité
00:58:47c'est 2,8 millions
00:58:49d'entreprises
00:58:49dans notre pays
00:58:50c'est pas la même chose
00:58:51que Amazon
00:58:52Google
00:58:53et des très grandes entreprises
00:58:55qui exercent
00:58:57dans notre pays
00:58:57mais qui payent pas
00:58:58leur juste part d'impôt
00:58:59dans notre pays
00:58:59moi nous ce que nous proposons
00:59:01avec la France Insoumise
00:59:02c'est que justement
00:59:03on mette en place
00:59:04des systèmes
00:59:05à la fois une caisse
00:59:06de péréquation
00:59:06pour que les petites entreprises
00:59:08payent moins de cotisations
00:59:09et que les grandes entreprises
00:59:10payent davantage de cotisations
00:59:11mais aussi un impôt progressif
00:59:12sur les entreprises
00:59:13ça n'existe pas à l'heure actuelle
00:59:14vous y croyez ça vous
00:59:15Michel Picon ou pas ?
00:59:16non
00:59:17je crois pas qu'il y a
00:59:18comme ça des formules
00:59:19d'argent magique
00:59:20mais voyez-vous
00:59:21monsieur le député
00:59:22vous avez tout dit
00:59:23tout à l'heure
00:59:23en disant
00:59:24la différence avec une entreprise
00:59:25c'est que nous
00:59:26on décide de nos recettes
00:59:28et au fond
00:59:29est-ce que le pays
00:59:30n'est pas malade de ça
00:59:31c'est qu'on décide
00:59:32de nos recettes
00:59:33c'est-à-dire qu'on augmente
00:59:34vous avez raison de le dire
00:59:35le Parlement peut augmenter
00:59:37sans arrêt
00:59:37la taxation des entreprises
00:59:39l'impôt des concitoyens
00:59:40nous dans le monde
00:59:41de l'entreprise
00:59:42on commence
00:59:43quand on est en difficulté
00:59:44à travailler nos dépenses
00:59:46et à tenter de les réduire
00:59:47ça j'ai pas
00:59:48moi j'ai pas de
00:59:49il n'y a pas de sujet
00:59:50sur ce point-là
00:59:52c'est-à-dire
00:59:52il y a des secteurs
00:59:54dans lesquels
00:59:55on peut faire des diminutions
00:59:56mais le problème qu'il y a
00:59:57aujourd'hui
00:59:58c'est qu'il y aurait plutôt
00:59:59besoin dans un certain nombre
01:00:00de secteurs
01:00:01d'augmenter la dépense
01:00:02je vais prendre un exemple
01:00:03qui est un exemple très concret
01:00:04et qui fait le lien
01:00:04entre dépenses publiques
01:00:06et les entreprises derrière
01:00:08il y a quelques années
01:00:09il y a de ça
01:00:09une vingtaine
01:00:10ou une trentaine d'années
01:00:11on construisait chaque année
01:00:1230 000 logements par an
01:00:1330 000 logements publics par an
01:00:15c'est de l'activité
01:00:16pour nos entreprises
01:00:17et les entreprises
01:00:18dans le bâtiment notamment
01:00:19quand on diminue l'investissement
01:00:20aujourd'hui
01:00:21on n'est plus qu'à 100 000
01:00:22logements publics
01:00:23construits par an
01:00:23quand on diminue cet investissement
01:00:25on diminue aussi la visibilité
01:00:27pour les entreprises
01:00:27et la possibilité
01:00:28pour les petites
01:00:29les moyennes entreprises
01:00:30qui travaillent dans le bâtiment
01:00:31par exemple
01:00:31mais là je ne prends qu'un seul secteur
01:00:32de voir venir
01:00:34et de savoir
01:00:34de pouvoir prévoir
01:00:35de pouvoir planifier
01:00:36ça c'est les choses
01:00:37qui manquent en ce moment
01:00:38aux entreprises
01:00:381. la planification
01:00:40la possibilité de pouvoir
01:00:41se projeter dans le temps
01:00:412. savoir à quelle sauce
01:00:43on va être mangé
01:00:44c'est-à-dire que le système
01:00:45d'imposition ne cesse de varier
01:00:46ça serait mieux d'avoir
01:00:47un système qui est
01:00:48un petit peu stabilisé
01:00:49et puis 3. notamment
01:00:50pour les entreprises
01:00:51de proximité
01:00:51la faiblesse des revenus
01:00:53dans la période
01:00:54fait qu'il y a plein de gens
01:00:55qui sont en difficulté
01:00:56C'est la relance
01:00:57par la commande publique
01:00:57Michel Picoult
01:00:58Oui c'est la relance
01:00:59par la commande publique
01:01:01et ensuite après
01:01:01vous l'avez dit
01:01:02la faiblesse de la consommation
01:01:05parce que le pouvoir d'achat
01:01:06de nos salariés
01:01:07n'est pas suffisant
01:01:08et il n'est pas suffisant
01:01:09parce que le salaire
01:01:10est trop chargé
01:01:11et là je constate
01:01:13qu'on continue
01:01:14à en rajouter
01:01:15je voudrais juste dire
01:01:16une chose
01:01:17sur l'apprentissage
01:01:18par exemple
01:01:19qui est une véritable réussite
01:01:20pour les gamins
01:01:21c'est près d'un million
01:01:23de jeunes
01:01:24qui trouvent
01:01:25un apprentissage adapté
01:01:27et qui trouvent
01:01:28un emploi à la sortie
01:01:29dans les propositions
01:01:32qui sont faites
01:01:33on va taxer
01:01:34le petit salaire
01:01:36que perçoit
01:01:37l'apprenti
01:01:38Tout à fait
01:01:38c'est un énorme problème
01:01:39Oui
01:01:39mais ça procède aussi
01:01:41de cette volonté
01:01:43d'augmenter
01:01:44les prélèvements
01:01:45plutôt que
01:01:46de s'attaquer
01:01:47là
01:01:48où nous semble-t-il
01:01:49il y a des économies
01:01:51à faire
01:01:51sur l'hôpital
01:01:52par exemple
01:01:53l'hôpital
01:01:53on me dit
01:01:54sur les chiffres
01:01:55qui sont publiés
01:01:5633% du coût
01:01:58de l'hôpital
01:01:59et c'est pas neutre
01:02:00c'est 40%
01:02:01de la dépense santé
01:02:03de la sécurité sociale
01:02:0633% relève
01:02:09de l'administration
01:02:10et de la gestion
01:02:11de l'hôpital
01:02:11on a certainement
01:02:13sans augmenter
01:02:14les impôts
01:02:15à déplacer
01:02:16des budgets
01:02:17plutôt de l'administratif
01:02:18vers les soignants
01:02:19C'est une réponse d'Antonément
01:02:19juste sur les charges
01:02:20c'est ça
01:02:23le problème concret
01:02:24des chefs d'entreprise
01:02:25sur les charges
01:02:27parce que sur l'hôpital
01:02:28j'imagine que
01:02:29vous serez d'accord
01:02:30évidemment
01:02:30pas forcément
01:02:31mais je voudrais dire
01:02:32où porte la responsabilité
01:02:34c'est qu'a été mis en place
01:02:36la tarification à l'acte
01:02:37c'est-à-dire qu'avant
01:02:38on avait un service public
01:02:39de la santé
01:02:39qui permettait que
01:02:40quelqu'un arrive à l'hôpital
01:02:42on le soigne
01:02:42et puis c'est la sécurité sociale
01:02:44qui prend en charge
01:02:44maintenant aujourd'hui
01:02:45comme on pense l'hôpital
01:02:46comme une entreprise
01:02:47justement
01:02:47plutôt que comme un service public
01:02:48et bien il faut
01:02:49tarifier des actes
01:02:51et du coup
01:02:51ça ça a augmenté
01:02:52la charge administrative
01:02:53à l'intérieur des hôpitaux
01:02:54mais c'est pas nous
01:02:55qui avons mis en place
01:02:56ce système
01:02:57qui vise par ailleurs
01:02:58à libéraliser la santé
01:03:01ça c'est un autre sujet
01:03:01sur la question des charges
01:03:03sur les entreprises
01:03:04moi je parle plutôt
01:03:05de cotisations
01:03:05et effectivement
01:03:06il y a un problème
01:03:07c'est que
01:03:08le gros
01:03:09c'est qu'elles sont mal réparties
01:03:11mais non
01:03:12c'est qu'elles sont mal réparties
01:03:13mais c'est surtout
01:03:13les sujets la même chose
01:03:14quand vous parlez des apprentis
01:03:15je suis totalement d'accord
01:03:16avec vous
01:03:17aller taxer les apprentis
01:03:18alors qu'ils sont payés
01:03:19moins que le SMIC
01:03:20pour un certain nombre d'entre eux
01:03:21c'est pas normal
01:03:22c'est pas normal
01:03:23c'est pas aux apprentis
01:03:24de payer
01:03:25les dépenses
01:03:26qui ont été faites
01:03:26par les macronistes
01:03:27est-ce que je peux dire
01:03:28un dernier point
01:03:29alors 10 secondes
01:03:30alors très rapidement
01:03:31il y a un énorme problème
01:03:32et qui concerne directement
01:03:33les petites entreprises
01:03:34c'est la taxe
01:03:35sur les chambres de commerce
01:03:37et d'industrie
01:03:37aujourd'hui
01:03:38ils veulent retirer
01:03:39les macronistes
01:03:40qui sont censés être
01:03:41des amis de l'entreprise
01:03:41175 millions d'euros
01:03:43au CCI
01:03:45qui pourtant font un travail
01:03:46qui est un travail remarquable
01:03:47nous allons essayer
01:03:48de faire en sorte
01:03:49comme nous l'avions fait
01:03:50dans les années précédentes
01:03:51d'empêcher
01:03:51qu'on s'en prenne le CCI
01:03:52le débat
01:03:53il va commencer
01:03:54à l'Assemblée
01:03:55mais il est ouvert
01:03:56évidemment aussi
01:03:57dans Arnaud Direct
01:03:57avec les acteurs de terrain
01:03:58merci beaucoup
01:03:59pour cet échange
01:04:00à tous les deux
01:04:01toujours intéressant
01:04:02d'entendre
01:04:02ceux qui sont
01:04:03les législateurs
01:04:04face à ceux
01:04:05qui essaient
01:04:05de faire un petit peu
01:04:06de business
01:04:06merci beaucoup
01:04:07à tous les deux
01:04:07vous restez sur BFM TV
01:04:08parce que dans quelques instants
01:04:09l'actualité judiciaire
01:04:10ça fait presque une heure et demie
01:04:11maintenant que Monique
01:04:12Jacob
01:04:14est auditionnée
01:04:17Jacqueline Jacob
01:04:17pardon
01:04:18et on ira à Dijon
01:04:19voir comment ça se passe
01:04:20elle pourrait être mise en examen
01:04:21pour la situation de malfaiteurs
01:04:23la décision est attendue
01:04:24pour les minutes qui viennent
01:04:25à tout de suite
01:04:25il est 11h30 pile
01:04:28et ça veut donc dire
01:04:29que l'audition
01:04:31dure depuis une heure et demie
01:04:32maintenant
01:04:33pour Jacqueline Jacob
01:04:35dans l'affaire
01:04:36du petit Grégory
01:04:37c'est la grand-tante
01:04:38de l'enfant
01:04:39elle est arrivée
01:04:40on la voit ici
01:04:40avec son mari
01:04:41au palais de justice
01:04:42tôt ce matin
01:04:43pour être donc entendu
01:04:44c'était à Dijon
01:04:45que ça se passe
01:04:46et Vincent
01:04:47Vantiguem
01:04:48est sur place
01:04:49Vincent
01:04:50est-ce qu'il faut s'attendre
01:04:51à une annonce importante
01:04:53sur cette affaire
01:04:54dans les minutes qui viennent
01:04:55et notamment
01:04:55à une possible
01:04:56mise en examen
01:04:58pour association de malfaiteurs
01:04:59oui effectivement
01:05:03on peut s'attendre
01:05:03à cette mise en examen
01:05:04vous l'avez dit Julien
01:05:05ça fait déjà 1h30
01:05:07que Jacqueline Jacob
01:05:07se trouve dans le bureau
01:05:09du juge Dominique Brault
01:05:10juste derrière moi
01:05:11ici à la cour d'appel
01:05:12de Dijon
01:05:12et le juge
01:05:14a déjà indiqué
01:05:15qu'il a envisagé
01:05:16de la mettre en examen
01:05:17pour association
01:05:17de malfaiteurs criminels
01:05:18parce que 41 ans après
01:05:20il estime que la grand-ante
01:05:21du petit Grégory
01:05:22faisait partie de l'équipe
01:05:24qui s'en est prise
01:05:25à l'enfant
01:05:26pour une simple raison
01:05:27c'est parce que cette équipe
01:05:28vouait une haine féroce
01:05:29envers les parents
01:05:31du petit garçon de 4 ans
01:05:32envers Christine
01:05:32et Jean-Marie Villemin
01:05:34alors le juge
01:05:35a beaucoup d'indices
01:05:36contre Jacqueline Jacob
01:05:38il pense notamment
01:05:39qu'elle était
01:05:40l'un des corbeaux
01:05:41l'un des principaux corbeaux
01:05:42qui a menacé
01:05:43harcelé la famille Villemin
01:05:45pendant des années
01:05:46avant que l'enfant de 4 ans
01:05:47ne soit retrouvé mort
01:05:48pieds et poings liés
01:05:49dans la Vologne
01:05:49il se fonde notamment
01:05:51sur des expertises
01:05:52en graphologie
01:05:52mais aussi sur la toute nouvelle
01:05:54technique de la stylométrie
01:05:55voilà c'est toutes ces questions
01:05:57qu'il va mettre sur la table
01:05:58avec Jacqueline Jacob
01:05:59on le sait
01:06:00elle conteste les faits
01:06:02elle nie les faits
01:06:02elle a toujours indiqué
01:06:03qu'elle n'avait rien
01:06:04à se reprocher
01:06:05dans cette affaire
01:06:05et du reste
01:06:06ses avocats ont déjà annoncé
01:06:07qu'ils allaient former
01:06:09des recours
01:06:09si jamais le juge
01:06:10décidait de la mettre en examen
01:06:12prononcer un mot
01:06:13qui est peut-être
01:06:13un peu nébuleux
01:06:14pour les gens
01:06:15qui nous regardent
01:06:15qu'il faut sans doute
01:06:16davantage expliciter
01:06:17parce que c'est un concept
01:06:18qui est clé dans cette enquête
01:06:20c'est la stylométrie
01:06:21de quoi s'agit-il
01:06:21et en quoi cette technique
01:06:22peut-elle faire avancer l'enquête
01:06:24oui c'est un mot
01:06:28assez nouveau
01:06:28c'est une technique nouvelle
01:06:30parce que dans ce dossier
01:06:31on le sait
01:06:31ça fait 41 ans
01:06:32que ça dure
01:06:33il y a beaucoup d'expertise
01:06:34en graphologie
01:06:35qui pullulent
01:06:36dans cette affaire
01:06:38les expertises en graphologie
01:06:39on va analyser
01:06:40la forme des lettres
01:06:41mais là
01:06:41depuis quelques années
01:06:42on a cette nouvelle technique
01:06:43la stylométrie
01:06:44c'est un cabinet suisse
01:06:46d'experts
01:06:46qui a été mandaté
01:06:47pour effectuer ces expertises
01:06:49et là on ne va pas analyser
01:06:51la forme des lettres du corbeau
01:06:52mais bien le style
01:06:54la syntaxe
01:06:55la grammaire
01:06:56comment on fait
01:06:56on prend différents textes
01:06:58et on va les comparer
01:06:59c'est-à-dire que par exemple
01:07:00pour Jacqueline Jacob
01:07:01on a pris des cartes postales
01:07:02qu'elle avait pu écrire
01:07:03et puis on va essayer de voir
01:07:04si le style qu'elle avait
01:07:06sur ses cartes postales
01:07:06correspond au style
01:07:08qui était dans les lettres du corbeau
01:07:10et d'après ce cabinet en expertise
01:07:12Jacqueline Jacob
01:07:13est bien l'un des corbeaux
01:07:15même peut-être
01:07:15le principal corbeau
01:07:17de cette affaire
01:07:18ce cabinet d'experts
01:07:19estime ainsi
01:07:20que c'est elle
01:07:20qui a rédigé
01:07:21la fameuse lettre
01:07:22de revendication
01:07:23du meurtre du petit Grégory
01:07:25le 16 octobre 1984
01:07:27voici ma vengeance
01:07:29pauvre con
01:07:29voilà comment se terminait
01:07:30ce courrier
01:07:31et aujourd'hui
01:07:32c'est sur la base
01:07:33de cette expertise
01:07:33que le juge Brault
01:07:34envisage de mettre en examen
01:07:37Jacqueline Jacob
01:07:37ce qui rend fou de rage
01:07:39les avocats
01:07:40de l'octogénaire
01:07:41qui ont estimé
01:07:42que ces expertises
01:07:43étaient complètement
01:07:43surréalistes
01:07:44lunaires
01:07:45du côté en revanche
01:07:46des avocats
01:07:47de Jean-Marie
01:07:48et Christine Villemin
01:07:49les parents du petit Grégory
01:07:50on rappelle que
01:07:51quand l'ADN est devenu
01:07:53au coeur du débat judiciaire
01:07:55personne n'y croyait
01:07:56et aujourd'hui
01:07:56l'ADN
01:07:57c'est la reine des preuves
01:07:58raison pour eux
01:07:59de penser que
01:08:00la stylométrie
01:08:01pourrait bien
01:08:01faire basculer cette enquête
01:08:03merci beaucoup Vincent
01:08:04cette accusation
01:08:06visant Jacqueline Jacob
01:08:06d'être le corbeau principal
01:08:09ou bien l'un des corbeaux
01:08:11écoutez ce qu'elle
01:08:11nous avait répondu
01:08:12à BFM TV
01:08:13il y a quelques années
01:08:14lorsque déjà la question
01:08:14lui avait été posée
01:08:15j'ai jamais écrit
01:08:17jamais
01:08:19jamais écrit au courrier
01:08:21rien
01:08:21voilà accusation
01:08:26qu'elle a toujours nié
01:08:27et on saura
01:08:28dans quelques minutes
01:08:29si elle a réitéré
01:08:30c'est démenti
01:08:31dans le bureau
01:08:33des enquêteurs
01:08:33il y a quelques instants
01:08:35allez l'inviter maintenant
01:08:36d'Arnaud Direct
01:08:37et c'est un économiste
01:08:40Olivier Babot
01:08:41qui nous rejoint
01:08:43parce que
01:08:43évidemment le débat budgétaire
01:08:44il est en ce moment
01:08:45très très dense
01:08:46il va reprendre
01:08:47cet après-midi
01:08:48bonjour à vous
01:08:48bonjour
01:08:49alors vous publiez un livre
01:08:50également au titre choc
01:08:51sur lequel on va revenir
01:08:52ça s'appelle
01:08:52ne faites plus d'études
01:08:54alors il ne faut pas le dire
01:08:54trop fort parce qu'on a
01:08:56les uns et les autres
01:08:56des enfants qui sont en études
01:08:57et j'espère qu'ils ne regardent pas
01:08:59parce qu'ils sont censés
01:09:00être bossés
01:09:00pour préparer
01:09:01les partiels
01:09:02et les examens
01:09:03donc si vous voulez
01:09:04commençons plutôt
01:09:05par le budget
01:09:06et ce coup de pression
01:09:06qui a été donné
01:09:07il y a quelques heures
01:09:08par Olivier Faure
01:09:09sur le plateau de BFMTV
01:09:10au gouvernement
01:09:10il y a aujourd'hui
01:09:12effectivement
01:09:13une réalité
01:09:14c'est que si
01:09:15dans les toutes prochaines heures
01:09:16en gros
01:09:18jusqu'à lundi prochain
01:09:19il n'y avait pas
01:09:20d'évolution sensible
01:09:22sur le texte
01:09:23il n'y aurait
01:09:23aucune marge
01:09:24de manœuvre
01:09:25accordée
01:09:26donc sur le PLF
01:09:27et sur le PLF16
01:09:28sur le budget de l'État
01:09:29et sur celui de la Sécurité sociale
01:09:30et donc
01:09:31en réalité
01:09:32ce serait terminé
01:09:34et que vous dites
01:09:38qu'il faut baisser
01:09:39les dépenses
01:09:40qu'il faut aussi
01:09:41baisser les impôts
01:09:42et on voit
01:09:42tous ces attermoiements
01:09:43politiques
01:09:44qui se poursuivent
01:09:44encore et encore
01:09:45sous nos yeux
01:09:45et il vous inspire
01:09:46quoi ce nouveau coup
01:09:47de pression politique
01:09:48que Olivier Faure vient de faire ?
01:09:51On a été nombreux
01:09:51à faire l'analyse
01:09:52que l'impasse
01:09:53était durable
01:09:54et qu'avoir cédé
01:09:56sur les retraites
01:09:56n'était qu'une façon
01:09:57de gagner quelques jours
01:09:59mais ne pouvait résoudre
01:10:00en aucun cas
01:10:01le problème
01:10:02les lignes rouges
01:10:03de part et d'autre
01:10:04si on prend LR
01:10:05et l'EPS
01:10:05les exigences
01:10:06font qu'il n'est pas possible
01:10:08qu'ils puissent
01:10:09soutenir
01:10:11le même budget
01:10:12il n'y a pas de
01:10:13il n'y a pas de
01:10:14comment dire
01:10:14de négociation possible
01:10:16à partir du moment
01:10:17où il n'y a pas
01:10:17de négociation possible
01:10:18il est évident
01:10:19que ça va mener
01:10:19pour moi
01:10:20forcément
01:10:21à la dissolution
01:10:22ce budget
01:10:23à une censure
01:10:24s'est reculé
01:10:24pour mieux sauter
01:10:25une censure
01:10:26donc dissolution
01:10:27je ne vois pas
01:10:28comment ça pourrait
01:10:29être différemment
01:10:30sachant qu'il est vrai
01:10:32que les députés
01:10:34n'ont pas nécessairement
01:10:34tous envie
01:10:35d'aller devant
01:10:35les électeurs
01:10:36tout de suite
01:10:36mais d'un autre côté
01:10:38la difficulté
01:10:41de justifier
01:10:42devant les électeurs
01:10:43que vous avez voté
01:10:44ce budget
01:10:44macroniste
01:10:45qui n'est pas assez
01:10:45de gauche
01:10:46rend évidemment
01:10:47la chose impossible
01:10:48pour l'EPS
01:10:49vous avez suivi
01:10:49les discussions
01:10:50Lucie aussi
01:10:52tout à l'heure
01:10:52qui a adressé
01:10:52le palmarès
01:10:53le podium
01:10:54des propositions
01:10:55les plus saugrenues
01:10:55et ils vous ont inspiré
01:10:56quoi vous les échanges
01:10:57depuis une semaine
01:10:58en commission des finances
01:10:59chaque année
01:10:59c'est la foire
01:11:00à la saucisse fiscale
01:11:01c'est pas le record
01:11:02cette année
01:11:02non c'est la fête
01:11:03au sado fiscaliste
01:11:04non c'était pire
01:11:05l'année dernière
01:11:05en fait ça a été
01:11:06un peu plus raisonnable
01:11:07il n'y a pas encore eu
01:11:08le débat en séance publique
01:11:09oui voilà
01:11:09on n'a pas encore tout vu
01:11:10et c'est à la fin
01:11:11vous savez du marché
01:11:11qu'on compte les chapeaux vendus
01:11:13donc on verra
01:11:14mais c'est vrai que chaque année
01:11:15c'est quand même
01:11:15un déchaînement
01:11:16assez extraordinaire
01:11:17avec quand même
01:11:18une capacité
01:11:19à inventer des taxes
01:11:21et à grossir
01:11:21celles qui existent
01:11:22qui est quand même remarquable
01:11:23Lucie
01:11:24mais quand on vous entend
01:11:25on comprend que le gouvernement
01:11:26n'aurait pas dû suspendre
01:11:27la réforme des retraites
01:11:28pour quelques jours
01:11:29de stabilité politique
01:11:30nous y sommes
01:11:30est-ce qu'il y avait
01:11:31qu'aurait-il pu faire
01:11:33est-ce qu'il y avait
01:11:34une fenêtre
01:11:35non je pense qu'il n'y avait
01:11:36pas de fenêtre
01:11:36je pense que depuis
01:11:37les résultats
01:11:39de la dissolution
01:11:40la structure
01:11:41de cette assemblée
01:11:42et fait qu'il n'y a pas
01:11:45de coalition possible
01:11:46il faut dissoudre à nouveau
01:11:47il faut dissoudre à nouveau
01:11:48en espérant
01:11:49en priant
01:11:49pour qu'il y ait quelque chose
01:11:50qui se rapproche un peu
01:11:52d'une majorité relative
01:11:53si ce n'est d'une majorité absolue
01:11:55est-ce qu'il y a
01:11:56un consensus économique
01:11:57sur le fait
01:11:57qu'une censure
01:11:58ou une nouvelle dissolution
01:11:59coûterait vraiment
01:12:0015 milliards d'euros
01:12:01à l'Etat
01:12:02et aux Français
01:12:03est-ce qu'on en est sûr ?
01:12:05c'est pas facile à évaluer
01:12:06parce que qu'est-ce qui se passe
01:12:07en réalité
01:12:07l'incertitude
01:12:08est terrible pour l'activité
01:12:09on perd des points de croissance
01:12:11c'est sûr
01:12:11des dixièmes de points
01:12:13plutôt de croissance
01:12:13de toute façon
01:12:14on n'a déjà pas beaucoup de croissance
01:12:15donc c'est des dixièmes de points
01:12:16c'est probablement
01:12:18dans ces eaux-là
01:12:19et donc évidemment
01:12:21il vaudrait mieux
01:12:22avoir un budget
01:12:23que de ne pas en avoir
01:12:24mais d'un autre côté
01:12:24nous allons ce soir
01:12:26avoir la note de Fitch
01:12:27n'est-ce pas ?
01:12:28Moody's
01:12:29après la note de Moody's
01:12:30de Moody's
01:12:31après Standard & Poor's
01:12:32cette difficulté
01:12:36à avoir un budget
01:12:37peut aussi avoir
01:12:37un coût indirect
01:12:38qui n'a pas toujours
01:12:39été solidé
01:12:39c'est l'augmentation
01:12:40du coût de la dette
01:12:41liée évidemment
01:12:42à l'augmentation
01:12:43de l'intérêt
01:12:43le paradoxe
01:12:44c'est qu'en cette semaine
01:12:44ça n'a absolument pas bougé
01:12:46malgré la dégradation
01:12:47de S&P
01:12:47c'est vrai
01:12:48non mais on sait toujours
01:12:50que les agences de notation
01:12:51n'ont pas un effet
01:12:52très important
01:12:53en tout cas direct
01:12:53mais à long terme
01:12:55oui
01:12:55et puis c'est anticipé
01:12:56mais sur le taux
01:12:57par exemple
01:12:57sur le taux d'intérêt
01:12:58là on paye au-delà
01:12:59de l'Italie
01:12:59cette semaine
01:13:00une nouvelle dissolution
01:13:01une nouvelle censure
01:13:02augmenterait de fait
01:13:03le coût de notre
01:13:04désintérêt
01:13:05ça risquerait
01:13:06de l'augmenter
01:13:07en fait la grande chance
01:13:08qu'on a
01:13:08c'est qu'il y a plein de gens
01:13:09qui doivent placer de l'argent
01:13:10et on reste quand même
01:13:12un des placements
01:13:13les moins risqués
01:13:14on se dégrade
01:13:15mais relativement aux autres
01:13:16finalement on reste
01:13:17donc il y a toujours
01:13:18beaucoup de gens
01:13:19il faut rappeler quand même
01:13:20ces 320 milliards
01:13:21en 2025
01:13:22qu'on re-emprunte
01:13:24n'est-ce pas
01:13:24pour faire rouler la dette
01:13:25il y a
01:13:27on le voit
01:13:28le débat qui se cristallise
01:13:29avec à gauche
01:13:30des demandes
01:13:31de justice fiscale
01:13:32je reprends
01:13:33les termes
01:13:33du parti socialiste
01:13:35de LFI
01:13:36avec la fameuse taxe Zuckman
01:13:38une taxe sur les holdings
01:13:39pourquoi vous êtes contre
01:13:40vous
01:13:41cette
01:13:41ces taxes là
01:13:43alors
01:13:44c'est un
01:13:46c'est un sujet
01:13:46extrêmement complexe
01:13:48en réalité
01:13:48est-ce que le terme
01:13:48justice fiscale
01:13:49d'abord
01:13:50il vous semble
01:13:50approprié ou pas
01:13:51non je pense que
01:13:52on a complètement
01:13:53fait perdre pied
01:13:54aux français
01:13:54sur la réalité
01:13:55de notre système
01:13:56notre système
01:13:57est extrêmement
01:13:57progressif
01:13:58c'est-à-dire que
01:13:59les riches payent
01:14:00beaucoup plus
01:14:01et tant mieux
01:14:01ce qu'a montré
01:14:02Zuckman
01:14:03c'est qu'il y avait
01:14:04un trou dans la raquette
01:14:06mais pour une poignée
01:14:07de gens
01:14:07on parle de milliardaires
01:14:09qui sont capables
01:14:10d'arriver soit
01:14:11empruntés
01:14:12pour ne pas avoir
01:14:13de revenus
01:14:14et dans des cas
01:14:15extrêmement particuliers
01:14:16mais sinon
01:14:16la plupart des gens
01:14:1899% des gens
01:14:19sont très progressifs
01:14:21et l'INSEE a montré
01:14:22que 57%
01:14:23des français
01:14:24étaient bénéficiaires
01:14:25nets
01:14:26de la redistribution
01:14:26c'est-à-dire que
01:14:27en fait leur taux d'imposition
01:14:28était négatif
01:14:29donc on a raconté
01:14:30beaucoup de bêtises
01:14:31ce trou dans la raquette
01:14:32c'était très difficile
01:14:33de le combler
01:14:34et on a une idée
01:14:36on va publier
01:14:37bientôt une tribune
01:14:38là-dessus
01:14:38mais c'est ce qu'a essayé
01:14:40aussi de faire
01:14:41Méline Montchalin
01:14:42avec quelque chose
01:14:44qui est
01:14:44le problème c'est qu'il y a
01:14:45toujours des effets de bord
01:14:46voilà
01:14:46c'est la taxe sur les holding
01:14:47c'est une usine à gaz
01:14:49c'est contournable
01:14:50il y a les effets de bord
01:14:51économiques
01:14:51donc on n'a pas
01:14:52la bonne solution
01:14:53mais c'est un tout
01:14:54petit problème
01:14:54et imaginer qu'on va
01:14:56pouvoir arriver
01:14:57à taxer une dizaine
01:14:58parce que c'est ça
01:15:00en fait le plus gros
01:15:01une dizaine
01:15:01chacun de plusieurs milliards
01:15:03c'est complètement illusoire
01:15:04est-ce qu'à l'inverse
01:15:05vous vous dites
01:15:05pourquoi ne pas baisser
01:15:07les impôts massivement
01:15:08et au fond
01:15:08si on baisse le taux
01:15:10mais qu'on élargit l'assiette
01:15:10on va récupérer beaucoup plus
01:15:11alors ça marche
01:15:12regardez pour le prélèvement
01:15:14forfaitaire unique
01:15:14qu'a créé Emmanuel Macron
01:15:16ça a augmenté les recettes
01:15:17quand on a fait
01:15:18la fameuse flat tax
01:15:19à 30%
01:15:20c'est la fameuse
01:15:21courbe de l'affaire
01:15:22parfois on peut penser
01:15:24qu'effectivement
01:15:24sur certains impôts
01:15:25on est au-delà
01:15:25du pic
01:15:26mais évidemment
01:15:28il faut redire aux français
01:15:29que la majeure partie
01:15:31de nos dépenses
01:15:32sont les dépenses sociales
01:15:33c'est les dépenses de vieillesse
01:15:34c'est les retraites
01:15:35et c'est la maladie
01:15:36en fait notre vrai problème
01:15:37c'est que nous ne contrôlons plus
01:15:39nous n'arrivons plus
01:15:39à contrôler
01:15:40ces dépenses sociales
01:15:42de redistribution
01:15:43évidemment la retraite
01:15:44est le premier sujet
01:15:46et ce n'est pas par hasard
01:15:47que tout le monde
01:15:48s'écharpe sur ce sujet
01:15:49et là on a le budget
01:15:50de la sécurité sociale
01:15:51qui va être également examiné
01:15:53avec 7 milliards d'efforts
01:15:54pour les français
01:15:55tout va être effacé
01:15:56en séance publique
01:15:57finalement c'est encore pire
01:15:58que le budget de l'état
01:15:59il va y avoir
01:16:00un raz-de-marée
01:16:01d'amendements
01:16:02pour bloquer
01:16:03les économies
01:16:04c'est terrible
01:16:05parce que c'est toujours ça
01:16:06on arrive à bien augmenter
01:16:07les impôts
01:16:07mais enfin côté baisse des dépenses
01:16:09c'est très difficile
01:16:09pourtant les économies
01:16:10ce n'est pas énorme
01:16:11parce qu'une année blanche
01:16:12dans une année
01:16:13où l'inflation est très faible
01:16:14ce n'est pas extrêmement douloureux
01:16:16ça veut dire que
01:16:17vous allez toucher la même chose
01:16:18mais vous allez avoir
01:16:191% d'érosion
01:16:20sur votre revenu
01:16:22sur vos pensions
01:16:23ce n'est vraiment pas énorme
01:16:24et pourtant
01:16:24pour le budget de l'état
01:16:25ça fait une différence
01:16:27les franchises
01:16:28là aussi
01:16:29en santé
01:16:30notre système de santé
01:16:31est formidable
01:16:32mais à un moment donné
01:16:33casser le signal prix
01:16:34crée forcément des abus
01:16:37il faut faire exactement
01:16:38comme l'assurance
01:16:38vous savez
01:16:39c'est le fameux aléa moral
01:16:40si vous avez une franchise
01:16:42c'est pour répondre
01:16:42à l'aléa moral
01:16:43l'aléa moral
01:16:43c'est quand vous êtes couvert
01:16:44pour un risque
01:16:45paradoxalement
01:16:46vous allez plus courir ce risque
01:16:47puisque vous êtes couvert
01:16:48c'est exactement la même chose
01:16:49pour la santé
01:16:50vous allez surconsommer
01:16:52de la santé
01:16:52donc il faut mettre
01:16:53un petit signal prix
01:16:54pas douloureux
01:16:55avec évidemment des limites
01:16:56qu'on peut imaginer
01:16:57pour essayer de limiter
01:16:58cette surconsommission
01:16:59la gratuité
01:17:00ça a un coût
01:17:01et c'est vrai que
01:17:02les français sans doute
01:17:03l'oublient trop souvent
01:17:04l'intelligence artificielle
01:17:05est-ce qu'elle va nous sortir
01:17:06de ce mauvais pas
01:17:07parce que
01:17:07vous nous expliquez
01:17:08à la fois que ça va être terrible
01:17:10mais que
01:17:10en même temps
01:17:11il faut essayer de
01:17:12voir le faire
01:17:13à moitié plein
01:17:14alors d'abord
01:17:15pourquoi vous nous dites
01:17:15de ne plus faire d'études
01:17:16parce que les études
01:17:18telles qu'elles sont aujourd'hui
01:17:19les études traditionnelles
01:17:20c'est-à-dire
01:17:21vous étudiez pendant 5 ans
01:17:22vous sortez
01:17:22vous fermez vos livres
01:17:23et puis vous allez travailler
01:17:24sont déjà
01:17:25et vont être de plus en plus
01:17:26totalement inadaptées
01:17:28au monde économique
01:17:29qui est en train
01:17:29d'être profondément
01:17:31bouleversé
01:17:31par l'intelligence artificielle
01:17:32et d'ailleurs
01:17:33l'enseignement lui-même
01:17:34aujourd'hui
01:17:34est déjà bouleversé
01:17:35puisque nous avons
01:17:36tous les travaux
01:17:37faits à l'extérieur
01:17:38faits chez eux
01:17:39par les étudiants
01:17:40qui sont aujourd'hui
01:17:41faits en réalité
01:17:42par ChatGPT maintenant
01:17:42donc vous avez déjà
01:17:44une crise
01:17:44de cette organisation-là
01:17:45mais ça va être
01:17:46beaucoup plus profond
01:17:47les emplois vont muter
01:17:48les compétences
01:17:49dont on a besoin
01:17:49vont muter
01:17:50nous pensons que
01:17:50le diplôme
01:17:51va se terminer
01:17:52le diplôme c'est très statique
01:17:53en fait
01:17:54on va aller de plus en plus
01:17:55vers une logique de compétence
01:17:56que demain
01:17:57les professeurs
01:17:58vont probablement disparaître
01:17:59et devenir des guides
01:18:00et des coachs
01:18:01qui vont regarder
01:18:02en face à face
01:18:02qui vont suivre
01:18:03en face à face
01:18:04les étudiants
01:18:04parce que l'apprentissage
01:18:05va pouvoir se faire
01:18:06ça c'est plutôt
01:18:07la bonne nouvelle
01:18:07avec une intelligence artificielle
01:18:09qui vous suivra
01:18:10vous connaîtra parfaitement
01:18:11saura vos lacunes
01:18:13saura votre façon d'apprendre
01:18:14et c'est une révolution
01:18:15absolue
01:18:16de l'enseignement supérieur
01:18:17et probablement de l'école
01:18:18mais alors qu'est-ce qu'il faut
01:18:18conseiller à nos enfants
01:18:19à défaut de décrocher
01:18:20un diplôme
01:18:21alors évidemment
01:18:22il faut essayer de regarder
01:18:22là il y a des métiers
01:18:24qui vont ne pas être touchés
01:18:25tout de suite par l'IA
01:18:26il y a par exemple
01:18:26les métiers du soin
01:18:27les métiers du lien
01:18:28les métiers du spectacle vivant
01:18:29les soft skills
01:18:30effectivement
01:18:31l'oralité
01:18:32le savoir-être
01:18:33les réseaux
01:18:34alors les réseaux
01:18:34c'est ça qui est un petit peu
01:18:36terrible dans ce que vous nous dites
01:18:36parce qu'au moins
01:18:37les diplômes
01:18:38l'éducation
01:18:38c'est la méritocratie
01:18:39on se dit par le travail
01:18:40je vais réussir à m'élever
01:18:42et là vous dites
01:18:42il faut cultiver votre réseau
01:18:43mais pardon
01:18:44quand on n'a pas de réseau
01:18:46à la base
01:18:46le réseau
01:18:47c'est typiquement quelque chose
01:18:48dont on hérite
01:18:48c'est vrai
01:18:49c'est vrai
01:18:50mais on peut aussi
01:18:51faire des efforts
01:18:51il y a des techniques
01:18:52pour arriver à développer
01:18:53ces réseaux
01:18:54le réseau c'est
01:18:54la capacité à travailler
01:18:55avec des gens
01:18:56et au fur et à mesure
01:18:57de votre vie professionnelle
01:18:58avoir une sorte de
01:19:00c'est ça
01:19:00de réseau
01:19:01de gens avec qui
01:19:01vous avez cette habitude
01:19:02ça peut se créer
01:19:04de toutes les façons possibles
01:19:06et on dit
01:19:06évidemment
01:19:07ne faites plus d'études
01:19:08c'est pas n'apprenez plus
01:19:09c'est n'apprenez beaucoup plus
01:19:10ça va être beaucoup plus exigeant
01:19:12et donc on dit
01:19:13culture générale
01:19:13lecture des livres
01:19:15histoire
01:19:15c'est extrêmement important
01:19:16pour avoir une valeur ajoutée
01:19:17face aux machines
01:19:18allez une remarque
01:19:18d'un mot au lys
01:19:19est-ce que les profs
01:19:20doivent s'inquiéter
01:19:21d'être remplacés
01:19:22par des robots
01:19:23est-ce que ça va créer
01:19:25du chômage
01:19:25dans l'éducation
01:19:26et dans l'éducation nationale
01:19:27en particulier
01:19:28non pas nécessairement
01:19:29mais leur métier
01:19:30va muter
01:19:31ça va être plus intéressant
01:19:32parce qu'ils vont avoir
01:19:32des relations
01:19:33en one to one
01:19:34avec les élèves
01:19:35et les étudiants
01:19:35est-ce que l'intelligence
01:19:37artificielle peut
01:19:38nous emmener au large
01:19:40est-ce qu'elle peut nous aider
01:19:41à skipper un bateau
01:19:42y aura-t-il peut-être
01:19:43un jour un skipper
01:19:44pour ça
01:19:44votre livre n'y répond pas
01:19:46Olivier Babaud
01:19:46mais je pense que la question
01:19:48elle doit intéresser
01:19:49Adrien Deparie
01:19:50qui nous écoute
01:19:51qui a vécu
01:19:52une mésaventure
01:19:55assez effrayante
01:19:56il y a quelques jours
01:19:57maintenant
01:19:58merci d'être avec nous
01:19:59en direct
01:19:59parce que vous étiez
01:20:00avec votre famille
01:20:01sur un bateau
01:20:02donc dans l'Atlantique
01:20:03et on voit
01:20:03les images
01:20:05de ce qui vous est arrivé
01:20:06vous partiez pour une traversée
01:20:08en famille
01:20:08voilà une aventure familiale
01:20:09et puis vous êtes attaqué
01:20:10par une autre famille
01:20:12mais ce sont des orques
01:20:12qui vous attaquent
01:20:13en famille
01:20:14et c'est très impressionnant
01:20:16alors d'abord
01:20:16racontez-nous
01:20:18ce qui s'est passé
01:20:18parce qu'il faut dire
01:20:19que quand ça commence
01:20:19vous êtes plutôt dans un moment festif
01:20:21avec la famille
01:20:22ah oui tout à fait
01:20:24oui ça commence
01:20:25au coucher de soleil
01:20:26et qui est un moment particulier
01:20:27quand on navigue
01:20:28puisque c'est souvent aussi
01:20:29le moment où les bulletins météo
01:20:31sont publiés
01:20:32donc c'est un moment
01:20:33entre apéro
01:20:34donner météo
01:20:36on fait un petit point
01:20:37on ajuste la route
01:20:38et puis
01:20:38et puis on envisage
01:20:40voilà la nuit qui arrive
01:20:41et puis la journée du lendemain
01:20:42quoi
01:20:42est-ce que vous repérez
01:20:44les ailerons
01:20:44et puis au début
01:20:45vous dites
01:20:45oh tiens regarde
01:20:46c'est marrant
01:20:47c'est joli
01:20:47il y a des orques
01:20:48qui nous accompagnent
01:20:48sauf que ça se passe pas comme ça
01:20:49ça se passe pas du tout comme ça
01:20:52non parce que les dauphins
01:20:53on est d'accord
01:20:53pour qu'ils nous accompagnent
01:20:54mais c'est vrai que dans cette zone là
01:20:55les orques c'est connu
01:20:56et on n'est pas spécialement
01:20:59friands de les rencontrer
01:21:00d'ailleurs on n'est plus
01:21:01normalement dans la zone
01:21:02qui est concernée
01:21:03par les attaques
01:21:04et c'est également
01:21:05ce qu'on est en train de fêter
01:21:06on est censé être loin
01:21:09des côtes
01:21:09on est loin des côtes ibériques
01:21:11à 45 000 nautiques
01:21:12ça fait à peu près 90 kilomètres
01:21:13et donc on est pour nous
01:21:15hors de danger
01:21:16au moment même
01:21:17où effectivement
01:21:18un premier splash
01:21:20un peu à 400 mètres du bateau
01:21:22m'alerte un petit peu
01:21:24et puis suivi de près
01:21:26par une bête noire
01:21:30qui saute
01:21:31mais que je n'arrive pas
01:21:32vraiment à identifier
01:21:33Alors sur les images
01:21:35c'est difficile de se rendre compte
01:21:36mais ce sont des animaux
01:21:39qui sont extrêmement puissants
01:21:41extrêmement denses
01:21:42c'est quoi la taille
01:21:42c'est quoi le poids ?
01:21:44C'est des animaux
01:21:46qui doivent faire
01:21:47entre 7 et 8 mètres
01:21:50plusieurs tonnes
01:21:53c'est des monstres
01:21:54alors il y a un peu
01:21:55de toute taille
01:21:56généralement
01:21:57ils voyagent par famille
01:21:58effectivement
01:21:59comme vous l'avez dit
01:21:59il y a une matriarche
01:22:02souvent
01:22:03et qui transmet
01:22:05ce qu'elle sait
01:22:06de son expérience
01:22:08à ses enfants
01:22:09donc il y a toute génération
01:22:10dans un pod d'orque
01:22:12et donc
01:22:13la matriarche
01:22:15est vraiment impressionnante
01:22:16et c'est elle
01:22:16qui va un peu
01:22:17coordonner l'interaction
01:22:19donc on dit interaction
01:22:19pour ne pas dire attaque
01:22:20mais là clairement
01:22:21il ne faut pas confondre
01:22:23disons attaque de bateau
01:22:24je pense
01:22:25et attaque d'humain
01:22:26nous on ne s'est pas fait attaquer
01:22:27en tant qu'humain
01:22:27mais par contre
01:22:28clairement notre bateau
01:22:29s'est fait attaquer
01:22:30au point qu'il a sombré
01:22:31et alors donc racontez-nous
01:22:32ce qui se passe
01:22:32ils attaquent avec quoi
01:22:33ils cognent avec quoi
01:22:34donc ils arrivent
01:22:38donc ils s'approchent du bateau
01:22:40en sous-marin
01:22:41on ne les a pas vus arriver
01:22:42vraiment pas
01:22:43et puis directement
01:22:44ils
01:22:45avec leur bouche
01:22:47pour commencer
01:22:49donc ils attaquent
01:22:50le safran
01:22:51c'est vraiment
01:22:52la technique
01:22:53la plus répandue
01:22:54depuis 5 ans
01:22:55pour ces bêtes là
01:22:56ils arrachent le safran
01:22:59donc plus de manœuvrabilité
01:23:01au niveau du bateau
01:23:02nous en l'occurrence
01:23:04on est sous pile symétrique
01:23:05donc c'est une voile
01:23:07qui n'est pas très permissive
01:23:08on a besoin d'ajuster
01:23:09un peu le cap
01:23:10donc
01:23:11on perd
01:23:13la direction du bateau
01:23:14vous avez dû être terrorisé
01:23:16quand ça s'est passé
01:23:17et au fond
01:23:18on entend les coups
01:23:18qui sont donnés après
01:23:19contre la coque
01:23:20parce que vous me dites
01:23:21votre bateau
01:23:21il a fini par sombrer
01:23:22ouais ouais ouais
01:23:23on entend les coups
01:23:25ça c'est sûr
01:23:25alors ce qui est un peu
01:23:26singulier dans cette attaque
01:23:27c'est que normalement
01:23:28ils s'arrêtent à arracher
01:23:29le safran
01:23:29donc c'est une interaction
01:23:31qui dure 5 minutes
01:23:33à peine quoi
01:23:34nous ça n'a même pas
01:23:35duré 5 minutes
01:23:35en 2 minutes
01:23:37le safran était parti
01:23:39la matriarche
01:23:41c'était vraiment
01:23:41de belle taille
01:23:42et là
01:23:43ce qui s'est passé
01:23:44qui est assez singulier
01:23:45c'est que les orcs
01:23:46sont restés autour du bateau
01:23:47pendant 40 minutes
01:23:48à faire des apnées
01:23:50des allers-retours
01:23:51et puis prendre de l'élan
01:23:53et taper avec leur tête
01:23:54enfin avec leur
01:23:56ce qui pourrait être
01:23:57leur front quoi
01:23:58sur la coque
01:24:00pour faire des
01:24:01et ce qui a provoqué
01:24:03des fissures dans la coque
01:24:05au fur et à mesure
01:24:07des attaques quoi
01:24:08donc
01:24:09ce qui a provoqué rapidement
01:24:12une voie d'eau
01:24:13enfin d'abord une
01:24:14et puis
01:24:15de multiples voies d'eau
01:24:16au point que
01:24:17le bateau effectivement
01:24:18a fini par sombrer
01:24:19et on imagine la Seine
01:24:20c'est assez effrayant
01:24:20le bateau a sombrer
01:24:21mais si vous pouvez nous parler
01:24:22ce matin
01:24:23c'est parce que vous avez été sauvé
01:24:24par un bateau de pêcheur portugais
01:24:26ce ferreur
01:24:26qui est venu à votre rescousse
01:24:27au bout de quelques heures
01:24:28après un appel de détresse
01:24:30que vous avez lancé
01:24:31merci beaucoup
01:24:32pour ce témoignage
01:24:33à Adrien de Paris
01:24:34on a vécu la Seine
01:24:36avec vous
01:24:36et c'est vrai que c'était
01:24:37assez terrifiant
01:24:38visiblement ça ne vous a pas
01:24:39vacciné contre l'envie
01:24:41de prendre le large
01:24:42parce que vous allez maintenant
01:24:42entamer une traversée
01:24:43du Pacifique
01:24:44merci pour ce témoignage
01:24:46vous restez sur BFM TV
01:24:47parce que dans quelques instants
01:24:48Christophe Delay
01:24:49et Marie Gentry
01:24:51qui moi je vous retrouve
01:24:51très vite
01:24:52salut à tous
01:24:52bonne journée
01:24:53merci pour ce que vous avez
01:24:54merci pour ce que vous avez
01:24:55merci pour ce que vous avez
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