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Chaque jour, Arnaud Direct vous accompagne de 10h à 12h dans Arnaud Direct sur BFMTV.
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00:00:00Bonjour à tous, ravis de vous retrouver dans Arnaud Direct en ce vendredi matin avec l'ensemble de notre équipe d'éditorialistes prêtes à en découdre avec l'actualité du jour.
00:00:08N'est-ce pas Jérémy Trottin ? N'est-ce pas Lucie Robkin ? Mais oui Julien ! Et n'est-ce pas François Clemenceau ? Faut y croire !
00:00:13Je vous l'avais dit, sont remontés comme des pendules. Le sommaire, on le regarde avec d'abord plus de 70 départements qui sont en vigilance, neige et verglas encore ce matin.
00:00:20Le froid s'empare aussi du pays, vous l'avez sûrement constaté ce matin en mettant le nez dehors.
00:00:25Nos équipes sont mobilisées et on vous dira comment vous protéger face à cette chute des températures qui a un impact sur le moral et sur la santé.
00:00:32Les sanctions prononcées par Gérald Darmanin après l'évasion de Rennes, la sortie des détenus au plénatorium n'était pas encadrée par des personnels pénitentiaires.
00:00:42Il l'a confirmé ce matin, le garde des Sceaux et le directeur de la prison ont été démis de ces fonctions, ce qui est rarissime.
00:00:47Et puis, le prix des bouteilles d'eau minérale et de l'ensemble des boissons non alcoolisées, il pourrait augmenter fortement puisqu'un amendement a été adopté hier soir pour faire passer la TVA de 5,5 à 20%.
00:00:57Voilà pour le programme, c'est parti pour 2h de direct.
00:01:00Et commençons par un journal complet présenté ce matin par Marie Gentric.
00:01:16Bonjour Marie, ce sont les conditions météo qui sont à la une ce matin.
00:01:20Prudence sur les routes, est-ce que la neige continue à tomber ?
00:01:22Effectivement, attention à ne pas glisser.
00:01:24On parle de 76 départements qui sont en vigilance jaune, neige verglas.
00:01:28Point complet avec vous dans quelques minutes, Julien, mais juste avant, on va s'arrêter nous dans l'Orne, en Normandie.
00:01:33Jusqu'à 5 centimètres sont tombés cette nuit, Elise Phillips, on n'est pas habitués à ça.
00:01:39Non, en tout cas pas aussi tôt dans la saison parce que c'est vrai qu'hier soir, à partir de 18h, il a recommencé à neiger de façon assez soutenue.
00:01:46Et à certains endroits, on a eu et on a encore ce matin 3, 4, voire 5 centimètres de neige.
00:01:51Ici, on est dans le centre de la Fertémassée.
00:01:53Évidemment, ça a été déblayé assez tôt ce matin pour faire en sorte que les voitures, les automobilistes circulent en toute sécurité.
00:02:00Mais on est avec Sylvain Jimé qui va pouvoir nous raconter un petit peu ce qui s'est passé hier.
00:02:04Qu'est-ce qui vous a surpris justement hier soir ?
00:02:06Alors, c'est la rapidité avec laquelle c'est arrivé.
00:02:09Donc en une heure, une heure et demie de temps, en fait, si vous voulez, tout a été blanc, 3, 4 centimètres.
00:02:14Donc nous, au commerce, les gens qui prennent un petit café, qui viennent acheter des cigarettes, en fait, ont été surpris par la neige sur la route et donc, commençaient déjà à s'inquiéter pour un retour éventuel chez eux.
00:02:25Ce matin, c'est comment ? Est-ce que ça glisse encore à certains endroits ?
00:02:27Alors, il faut faire extrêmement attention. Je pense qu'en campagne, ça doit être encore un peu compliqué.
00:02:32En ville, ce matin, c'était compliqué très tôt parce qu'en fait, le temps que le sel fasse son effet, donc je pense que les trottoirs étaient extrêmement glissants.
00:02:40Et là, actuellement, les conditions de circulation s'améliorent un petit peu.
00:02:42Ça vous étonne qu'il y ait autant de neige là, une fin novembre, on va dire ?
00:02:46Non, pas du tout. L'année dernière, déjà à cette époque, à un jour près, on avait eu exactement les mêmes conditions climatiques, sauf que l'année dernière, on en a eu deux fois plus.
00:02:54Merci beaucoup, Sylvain. Sylvain qui est donc habitué à ce qui est de la neige ici.
00:02:59Mais c'est vrai que le fait que ce soit aussi tôt dans la saison et autant, ça a surpris certains habitants.
00:03:03Les températures sont encore assez basses.
00:03:05Il est donc possible que cette couche de neige reste encore accrochée au sol pendant les prochains jours.
00:03:11Merci, Élise Phillips avec Hagan Pichon.
00:03:15On a vu ce qui s'est passé dans l'Ouest et on verra tout à l'heure ce qui se passe également en ce moment.
00:03:18De l'autre côté du pays, dans l'Est, les conséquences et les suites maintenant de l'évasion il y a une dizaine de jours d'un détenu à Rennes.
00:03:25Marie, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé il y a quelques minutes des sanctions.
00:03:30Oui, pour rappel, le détenu s'était échappé lors d'une visite au planétarium, sauf que cette visite n'avait pas été autorisée par l'administration pénitentiaire.
00:03:37Ce n'est pas normal, affirme Gérald Darmanin, qui annonce avoir démis le directeur de la prison de ses fonctions.
00:03:42Écoutez.
00:03:42Quelqu'un qui a déjà connu une évasion et encore sélectionné par un chef d'établissement pour participer à une activité comme celle-ci et s'évade lors de cette activité,
00:03:54je pense que les instructions n'ayant pas été respectées, qu'il faut prendre un certain nombre de mesures puisque les consignes du ministre n'ont pas été respectées.
00:04:02J'ai considéré que ce chef d'établissement, qui a fait une faute mais qui ne mérite pas d'être sorti de la fonction publique,
00:04:10il va évidemment être accompagné pour qu'on puisse continuer à comprendre et à essayer d'expliquer à tout le monde
00:04:18quel est le changement de politique pénitentiaire d'autres pays que j'essaye d'inculquer,
00:04:21ne peut pas rester en responsabilité lorsqu'il est manifestement en train de mettre en place un système qui fait qu'une personne qui s'est évadée va se réévader.
00:04:32Et on verra les réactions tout à l'heure à cette annonce.
00:04:36Dans l'actualité également un chiffre terrible ce matin, Marie, c'est en 24 heures seulement 4 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint.
00:04:44Oui, Mélina, Laure, Elodie et Béatrice, c'est le nom des 4 femmes qui ont été tuées par leur conjoint rien qu'au cours de la journée d'hier.
00:04:52Mélanie Bertrand du service police-justice de BFM TV nous a rejoint sur ce plateau et Mélanie, vous en savez plus sur les circonstances de ces drames.
00:04:58Oui, 4 prénoms, 4 drames et 4 vies détruites.
00:05:01A Besançon, c'est une femme de 32 ans qui a été tuée hier matin.
00:05:04Elle sortait de son immeuble alors qu'elle se rendait à son travail.
00:05:07Son ex-conjoint l'attendait avec une carabine alors qu'elle allait vers son véhicule.
00:05:12Il a tiré à plusieurs reprises avant de prendre la fuite.
00:05:14Il a été interpellé peu après.
00:05:16Elle est décédée.
00:05:17Alors cet homme, il avait déjà été condamné 5 fois, notamment pour harcèlement moral sur une ancienne compagne.
00:05:22Et la femme qui est décédée hier avait porté plainte deux fois contre lui.
00:05:25Il devait d'ailleurs être convoqué à la fin du mois au tribunal.
00:05:28Elle était munie d'un bouton d'alerte.
00:05:30On ne sait pas si elle l'avait sur elle et si, visiblement, elle n'a pas eu le temps de l'activer.
00:05:34À Sedan, le corps d'une femme de 56 ans a été retrouvée à son domicile décédée.
00:05:38C'est son conjoint qui a signalé le meurtre après avoir causé volontairement un accident de la route et tenté visiblement de se suicider.
00:05:45Alors lui, il était inconnu des services de police et de justice.
00:05:49Hier, près de Libourne, un sacère d'Abza, un homme s'est dénoncé à la gendarmerie après avoir indiqué avoir tué sa compagne.
00:05:55Le corps de cette femme de 45 ans a été retrouvé.
00:05:58Lui aussi avait plusieurs mentions sur son casier.
00:06:00Il avait été condamné pour des faits il y a plus de 10 ans sur une ancienne compagne.
00:06:04Et puis, à Bocquer, près de Tarascon, hier, peu avant 14h, un homme s'est rendu au commissariat pour dire qu'il avait retrouvé sa femme inconsciente à leur domicile.
00:06:12Et quand les policiers sont arrivés sur place, elle gisait, étendue sur son lit, lui aussi, était déjà connu pour des violences intra-familiales.
00:06:22Alors, je vous le dis comme ça, on dirait un peu une litanie, effectivement, de plusieurs villes, de plusieurs drames.
00:06:26Il faut évidemment ne pas s'habituer à ce fléau.
00:06:28Lundi, c'est la journée de la lutte contre les violences faites aux femmes.
00:06:31Et il faut rappeler ce chiffre terrible.
00:06:33En 2024, 107 femmes sont mortes dans des féminicides tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints.
00:06:37C'est vrai que c'est une série qui fait froid dans le dos et on voit bien que l'ensemble des régions, on le sait, hélas, sont concernées par ce fléau.
00:06:44L'actualité internationale, maintenant, Marie, avec de nouvelles frappes meurtrières en Ukraine.
00:06:48Oui, dans le sud du pays, à Zaporizhia, 5 personnes ont été tuées, plusieurs blessées.
00:06:52Un bombardement qui intervient alors que les États-Unis proposent un nouveau plan de paix prévoyant de fortes concessions à la Russie.
00:06:58Sans rejeter directement ce plan, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, appelle, lui, à une paix digne.
00:07:03Allez, un peu de beauté.
00:07:04Depuis les premiers jours de la guerre, nous avons adopté une position extrêmement simple.
00:07:10L'Ukraine a besoin de paix.
00:07:13Et une paix réelle.
00:07:15Une paix qui ne sera pas rompue par une troisième invasion.
00:07:18Une paix digne, afin que les conditions respectent notre indépendance, notre souveraineté et la dignité du peuple ukrainien.
00:07:26Et nous devons garantir ces conditions.
00:07:29Je vous disais quand même un peu de beauté dans l'actualité de cette matinée, dont on voit que l'actualité est évidemment dramatique et lourde.
00:07:38C'est un tableau magnifique signé Frida Kahlo qui vient d'être vendu aux enchères.
00:07:41Très cher.
00:07:42Très cher.
00:07:42Et un tableau qui s'appelle Le Rêve.
00:07:44Vous le voyez ici.
00:07:45Il a été vendu pour 54,66 millions de dollars à New York.
00:07:48Et c'est un record, puisque c'est le tableau le plus cher peint par une femme.
00:07:52Le tableau le plus cher dans l'ensemble de l'histoire a lui été peint par un homme.
00:07:55Léonard de Vinci.
00:07:56Un tableau huit fois plus cher, puisqu'il a été vendu à 450 millions de dollars.
00:08:00C'était en 2017.
00:08:01Merci beaucoup.
00:08:02Et on admire cette œuvre.
00:08:03Pendant que vous parlez, Marie, vous revenez évidemment à 11h pour d'autres infos.
00:08:07D'abord, la météo et les conditions climatiques qui ont saisi la plupart des Français quand ils sont sortis ce matin de chez eux.
00:08:15Ils ont constaté que les températures étaient en chute libre et la neige en plus est toujours là.
00:08:20Vous voyez ici, pratiquement tout le pays qui est sous vigilance.
00:08:23Nos équipes d'ailleurs le constatent.
00:08:25Elles sont disséminées un petit peu partout.
00:08:26Et on va les retrouver, nos envoyés spéciaux.
00:08:28On était dans l'Orgne il y a quelques instants avec vous, Élise Phillips.
00:08:32On va aller du côté de l'île, nous, sur la droite, pour retrouver Arthur.
00:08:36Eh bien, cuisse.
00:08:37Arthur, vous êtes sur un marché, près d'un marché en tout cas.
00:08:41Vous avez croisé des clients qui ont forcément ressorti les gants et les bonnets.
00:08:45Oui, c'est ça.
00:08:46Je suis sur un marché depuis 6h30 ici avec Victoire Henault qui est derrière la caméra.
00:08:50Et il fait froid dans l'île.
00:08:52Ici, il n'y a pas neigé.
00:08:54Mais aux alentours, dans la Melle, à Oascal, notamment dans certains jardins, on pouvait voir une petite couche de neige ce matin.
00:08:59C'est principalement aussi beaucoup de verglas sur les routes.
00:09:02C'était assez dangereux sur les petites routes, sur les petits axes.
00:09:05Mais sur les grands axes, c'était assez facile pour la circulation.
00:09:09On est arrivé sur ce marché.
00:09:11Il n'y a pas foule.
00:09:11Il ne faut pas se le cacher.
00:09:13Le froid a pu faire fuir certains clients, certains habitués.
00:09:16Mais pas Carole.
00:09:17Carole, vous, vous venez tous les vendredis matin.
00:09:19Et le froid, ça ne vous fait pas peur.
00:09:20Voilà, moi, je viens, quelle que soit la météo, parce que je suis habituée.
00:09:24J'ai mes marchands, mes producteurs.
00:09:26Et j'adapte mon menu en fonction de la météo et des légumes que je trouve de saison.
00:09:30Et alors justement là, du coup, avec ce temps, ces températures qui ont frôlé les zéros cette nuit,
00:09:35ça va être quoi le menu ?
00:09:36Qu'est-ce que vous avez acheté ?
00:09:37J'ai acheté de quoi faire un poteau-feu.
00:09:39Voilà, c'est un plat de saison.
00:09:41Et on trouve encore de tout, les poireaux, les carottes, navets, chez mon producteur.
00:09:46Et puis de la viande, chez le boucher, chez lequel j'ai l'habitude d'aller tous les vendredis.
00:09:49– Écoutez, merci beaucoup.
00:09:51Donc vous le voyez, d'abord un tour par le maraîcher, pardon, ensuite le boucher.
00:09:58Le tout pour faire un plat en sauce et se réchauffer après cette température qui reste fraîche.
00:10:03Tout à l'heure, entre 0 et 2 degrés.
00:10:05Aujourd'hui, à ce moment, un petit peu plus.
00:10:08Mais ça reste très, très frais.
00:10:10– Merci beaucoup.
00:10:13On sent que vous avez du mal à parler, tellement le froid vous saisit.
00:10:17Heureusement, Victoire Henault n'a pas eu les doigts qui tremblaient
00:10:20et qu'elle a pu tenir la caméra et vous montrer ces images.
00:10:23Et on aimerait bien aussi avoir un bon poteau-feu pour se réchauffer.
00:10:26C'est une très bonne idée qu'elle a eue, cette dame, Kevin Fleury.
00:10:29Il y a évidemment toujours en météo le réel et le ressenti.
00:10:32Ici, sur les températures, le réel correspond au ressenti.
00:10:35Ça a vraiment chuté.
00:10:35– Oui, oui, ça a vraiment chuté.
00:10:37Et ce n'est pas terminé.
00:10:38Parce qu'aujourd'hui, c'est l'une des deux journées les plus froides
00:10:41de cet épisode de froid.
00:10:42Mais demain, on devrait parler de la journée du mois de novembre
00:10:45la plus froide jamais enregistrée en France depuis novembre 2013.
00:10:49– Ah oui.
00:10:49– Donc, il faut remonter quand même à plus de 10 ans
00:10:52pour avoir le même ressenti.
00:10:53Regardez les valeurs attendues.
00:10:54Alors, évidemment, en montagne, ce sera très froid.
00:10:56Ça, c'est logique.
00:10:56Vous avez l'exemple de Val-Torins.
00:10:58Mais sur d'autres massifs,
00:10:59–7, –9 pour le Jura et pour les Vosges,
00:11:01autour de 1 000 m d'altitude,
00:11:03localement jusqu'à –10.
00:11:04Vous aurez –6 à Reims et Strasbourg.
00:11:07–3 à Paris sur la partie nord de la région.
00:11:10Par contre, précision importante,
00:11:11et ça aussi, ça a été rappelé à l'instant,
00:11:13sont les températures réelles que l'on va enregistrer
00:11:15dans nos stations météo.
00:11:16Ce n'est pas le ressenti qui peut être évidemment exacerbé
00:11:19si vous avez un tout petit air qui circule,
00:11:20même un tout petit vent.
00:11:21Évidemment, là, le ressenti pourrait être beaucoup moindre.
00:11:24Et c'est pour cette raison qu'une vingtaine de départements
00:11:25seront également concernés par le plan Grand-Froid,
00:11:28en plus du risque neige-vergla.
00:11:29– Effectivement, on continue à surveiller cette vigilance.
00:11:32Il y a environ 70 départements qui sont concernés.
00:11:35Vous voyez ici la carte, vraiment à quelques régions près.
00:11:38C'est l'ensemble du pays.
00:11:39Ça vous touche tous.
00:11:41Un Grand-Froid qui est accompagné aussi
00:11:42de nouvelles chutes de neige dans certaines régions.
00:11:45On l'a vu tout à l'heure, pas à Lille,
00:11:47mais un peu plus au nord.
00:11:49Alors, ça tombait, nous disait il y a quelques instants,
00:11:52Arthur, eh bien, cuisse.
00:11:53On va retrouver Marie Roux qui se trouve dans le Doubs,
00:11:55elle, depuis hier.
00:11:57Et c'est vrai, Marie, qu'on vous voyait hier
00:11:58sous des chutes de neige importantes.
00:11:59Et on voit derrière vous que cette neige,
00:12:01elle l'a tenue, comme on dit.
00:12:03Et le stock a même été renouvelé, si j'ose dire.
00:12:07– Oui, exactement.
00:12:08Alors, il y a quelques flocons aujourd'hui,
00:12:10depuis ce matin, mais c'est assez anecdotique
00:12:11par rapport à hier.
00:12:13Ce que l'on peut vous dire, en tout cas,
00:12:14c'est que cette neige qui s'est accumulée 25 cm à peu près,
00:12:17elle a tenu au sol et avec les températures qui ont baissé,
00:12:20actuellement, pour vous donner une idée,
00:12:21il fait moins 4 degrés,
00:12:23eh bien, cette neige, elle s'est transformée en glace
00:12:25et il y a des plaques de verglas sur la chaussée,
00:12:28chaussée glissante, sur les axes principaux,
00:12:31ça va, notamment sur la RN47,
00:12:34cette axe qui relie Pontarlier jusqu'à la Suisse.
00:12:36Ça a été dégagé ce matin,
00:12:38notamment par les déneigeuses, les saleuses,
00:12:40qui font des rondes régulièrement
00:12:41pour éviter que le verglas se forme.
00:12:44En revanche, dans les villages,
00:12:46c'est là où c'est le plus compliqué,
00:12:48puisque même si les déneigeuses saleuses passent,
00:12:50avec l'humidité, avec le froid,
00:12:52eh bien, le verglas se maintient.
00:12:55On est avec Barbara,
00:12:56qui est en train de déneiger son allée
00:12:59pour pouvoir prendre sa voiture.
00:13:01Vous me disiez un peu d'appréhension, quand même,
00:13:02de prendre la voiture aujourd'hui.
00:13:05Oui, parce que, voilà, c'est les premières neiges,
00:13:07donc il faut reprendre,
00:13:08je serai habitué à la conduite sur neige.
00:13:10Bon, je pense que ça devrait aller mieux qu'hier soir.
00:13:12Là, c'était vraiment que le verglas est assez difficile.
00:13:15Mais non, je pense que là, d'ici cet après-midi,
00:13:18il va y avoir le temps de bien préparer les routes
00:13:20et ça devrait bien se passer.
00:13:21Vous qui avez l'habitude, alors comment ça se passe sur le verglas ?
00:13:24Il faut rouler doucement, prudemment ?
00:13:26Il faut rouler prudemment, anticiper un maximum.
00:13:32Après, voilà, le verglas, c'est le verglas,
00:13:33il n'y a pas grand-chose à faire.
00:13:34Hier soir, il y a une voiture qui est arrêtée devant moi,
00:13:37un feu rouge, et même à l'arrêt,
00:13:38elle a glissé gentiment sur le côté,
00:13:40donc ce n'est pas forcément une question de vitesse.
00:13:42Donc, voilà.
00:13:44Il faut laisser de l'espace aussi entre les voitures,
00:13:46dans les petites montées ?
00:13:47On laisse les voitures monter,
00:13:49on prend de la distance, on anticipe.
00:13:52Oui, l'anticipation et prendre la distance,
00:13:53faire attention aux autres, voilà.
00:13:55Prendre le temps.
00:13:57Merci beaucoup, Barbara, vous l'aurez compris.
00:14:00La journée, elle va être compliquée,
00:14:01puisque les températures vont baisser à partir de 15h.
00:14:04Météo France prévoit une vigilance grand forain,
00:14:07ici, dans le Doubs.
00:14:08Merci beaucoup, Marie-Margot de Frauville.
00:14:10On a entendu ce témoignage, c'est intéressant,
00:14:11parce qu'on voit cette dame,
00:14:12elle est en train de faire un exercice physique,
00:14:13elle est en train d'éneger,
00:14:14et on entend qu'elle a le souffle un peu plus court.
00:14:16Il faut faire attention quand il fait plus froid.
00:14:18Il faut faire attention quand il fait plus froid,
00:14:19même si ça ne rend pas forcément malade,
00:14:21il faut préciser.
00:14:22Bien sûr.
00:14:22Il faut un germe pour être malade,
00:14:23mais c'est le corps qui est mis à rude épreuve,
00:14:25parce que pour réchauffer,
00:14:28avant les échanges gazeux au niveau des alvéoles pulmonaires,
00:14:30pour réchauffer l'air,
00:14:31ça va se faire par transfert d'eau,
00:14:33donc ça va assécher les mucus.
00:14:35On sait qu'il y a plusieurs phénomènes
00:14:37qui se produisent quand il fait froid.
00:14:39En gros, on est tous réglés à 37 degrés,
00:14:42donc quand il y a des petits récepteurs
00:14:44partout dans notre corps
00:14:45qui nous disent que ça baisse trop,
00:14:46le corps va déclencher plusieurs types de réactions.
00:14:49Les frissons, ça c'est pour produire de la chaleur,
00:14:52ça c'est la principale réaction.
00:14:55Il peut y avoir aussi le fait d'avoir le nez plus sec,
00:15:00et ça on sait qu'au niveau du microbiote,
00:15:02ça va faciliter l'entrée des virus.
00:15:04Et ça fait mal.
00:15:04Et ça fait mal aussi.
00:15:06Donc se couvrir davantage, oui.
00:15:08Éviter les efforts physiques trop intenses,
00:15:10parce qu'on voit qu'on est mobilisés en fait,
00:15:14la vasoconstriction, les vaisseaux se resserrent,
00:15:16pour maintenir la chaleur sur les organes nobles,
00:15:20le cœur, les reins et les cerveaux,
00:15:21et que les extrémités, elles ont froid,
00:15:23et le cœur aussi, il est mis en vue d'épreuve.
00:15:26Kevin Fleury, c'est quoi le programme pour la neige
00:15:27dans les heures qui viennent pour aujourd'hui ?
00:15:29Dans les heures qui viennent, on a toujours des giboulés
00:15:31qui continuent de survoler nos régions,
00:15:33entre le centre Val-de-Loire, le bassin parisien,
00:15:36mais également les régions de l'Est.
00:15:37Ce qui va être un tout petit peu plus préoccupant pour aujourd'hui,
00:15:41c'est la montagne, notamment les Alpes du Nord.
00:15:43On a 5 à 10 cm annoncés pour les prochaines heures
00:15:46à partir de 1200 mètres d'altitude.
00:15:48Donc ça, ça veut dire que de nouveau,
00:15:49les axes routiers secondaires,
00:15:51qui ne sont pas forcément dégagés toutes les heures,
00:15:53toutes les demi-heures, vont de nouveau accueillir de la neige.
00:15:56Donc point de vigilance pour aujourd'hui,
00:15:58plutôt sur les Alpes du Nord,
00:16:00avec 5 à 10 cm des 1200 mètres d'altitude.
00:16:03Voilà, donc on fait très attention,
00:16:04surtout évidemment si on prend la route,
00:16:06ces dames le disaient tout à l'heure également,
00:16:08quand il y a du verglas, même à l'arrêt, ça glisse.
00:16:10Romain Etuin l'a constaté depuis ce matin,
00:16:13du côté de la Haute-Loire.
00:16:14Même si ça va mieux, semble-t-il, Romain, sur le plan routier.
00:16:21Tout à fait, ça va beaucoup mieux sur le plan routier,
00:16:24mais il y a quand même eu beaucoup de neige depuis ce matin.
00:16:26Regardez tout simplement sur ce pare-brise,
00:16:29on peut voir vraiment une épaisse couche de neige
00:16:32qui s'est installée, qui semble rester,
00:16:34même si ça y est, le soleil est de retour.
00:16:37Vous le voyez sur cette route nationale 88,
00:16:40ici on est à hauteur de Saint-Austien.
00:16:42La neige est vraiment sur le côté,
00:16:44tout simplement car les déneigeuses ont fait leur travail.
00:16:47Depuis ce matin, ce sont 330 agents du département
00:16:50qui sillonnent notamment le réseau secondaire
00:16:53et cette route nationale 88.
00:16:55Aujourd'hui, à ce moment, la circulation marche bien,
00:16:59mais il faut savoir qu'il y a eu un incident
00:17:01aux alentours de 7h30,
00:17:03deux poids lourds entre Pertuis et Saint-Austien,
00:17:05qui étaient notamment en portefeuille
00:17:07à cause justement du verglas,
00:17:10puisque forcément les températures sont fraîches,
00:17:13toujours très fraîches,
00:17:14moins 3 degrés, ressenti moins 6 degrés.
00:17:17Alors forcément, le verglas, il reste.
00:17:19Et le froid, il reste aussi dans les organismes.
00:17:23Le département est d'ailleurs placé en vigilance grand froid
00:17:25avec un risque accru d'hypothermie.
00:17:28Il faut donc bien se couvrir.
00:17:30Nous, on a deux paires de chaussettes
00:17:31et c'est bien le minimum avec ces températures-là.
00:17:34Le bonnet, les gants, les cols roulés,
00:17:38il est bien équipé.
00:17:39Romain, merci beaucoup.
00:17:40Damien Charton est avec vous également pour les images.
00:17:45Margot, sur le froid et ses conséquences,
00:17:47c'est vrai qu'il y a un certain nombre de légendes urbaines.
00:17:49D'abord, est-ce que c'est vrai ou pas de dire
00:17:51que le froid, en tant que tel, nous rend malades ?
00:17:53En tant que tel, non, parce qu'il faut forcément
00:17:55entrer en contact avec un germe, soit une bactérie
00:17:57ou le plus souvent un virus.
00:17:59Mais ce qui est vrai...
00:17:59L'expression que tu as attrapé froid, elle n'est pas juste.
00:18:02Non, scientifiquement, non.
00:18:03En revanche, ce qui est vrai, c'est que le froid
00:18:06et notre adaptation au froid
00:18:07va fragiliser nos défenses immunitaires.
00:18:09Donc, on va tomber plus facilement malade.
00:18:12Stéphane Paul, qui est professeur d'immunologie
00:18:13au CHU de Saint-Etienne, m'expliquait
00:18:15qu'on a une sorte de microbiote dans la muqueuse nasale
00:18:18qui va être mise à rude épreuve avec le froid.
00:18:20C'est ce qui filtre normalement.
00:18:21Exactement.
00:18:22Donc, ça, c'est des phénomènes directs.
00:18:23Il y a aussi ce qu'on appelle les cellules macrophages
00:18:25dont le rôle est de manger les bactéries pour les éliminer.
00:18:27Ça, ça a été prouvé dans la littérature scientifique
00:18:29depuis 30 ans que ces cellules,
00:18:31elles vont fonctionner au ralenti avec le froid.
00:18:33Et puis, il y a évidemment des effets indirects
00:18:35qui sont peut-être les plus importants.
00:18:36C'est nos comportements.
00:18:37Le froid va agir sur nos comportements, nos réflexes.
00:18:40On va être plus à l'intérieur, plus les uns sur les autres.
00:18:43On va moins aérer.
00:18:44Et ça, c'est extrêmement propice à la circulation virale.
00:18:48Il y avait une étude qui avait montré
00:18:48qu'un air, dans les pièces non aérées,
00:18:52les virus respiratoires se transmettaient 250 fois plus facilement.
00:18:56Et on est au tout début des...
00:18:58Enfin, il y a beaucoup de virus ORL qui circulent.
00:19:00Non, mais c'est ça, voilà.
00:19:00Mais il faut dire, même s'il fait froid,
00:19:02il faut ouvrir les fenêtres pour dire la chose clairement.
00:19:055 minutes le matin.
00:19:05Il y a énormément de virus qui circulent en ce moment.
00:19:07On est en plein dedans.
00:19:08Des rhinovirus à foison.
00:19:10Oui.
00:19:11La grippe, pas encore.
00:19:12On est au tout début, peut-être,
00:19:13aux prémices de la circulation virale.
00:19:15Et cette vague de froid pourrait avoir un effet d'accélérateur
00:19:17parce qu'on va se retrouver à l'intérieur.
00:19:19Pour l'instant, les taux de positivité des tests
00:19:21augmentent un peu, principalement chez les moins de 18 ans.
00:19:24On sait que ce sont des gros vecteurs de virus.
00:19:25Donc on aère bien en présence d'enfants.
00:19:29Et la bronchiolite aussi qui gagne du terrain
00:19:31avec le VRS qui est responsable de la majorité des bronchiolites.
00:19:35La Normandie a rejoint l'île de France en phase épidémique
00:19:37et on voit que ça va se répandre.
00:19:39Ça circule vraiment très, très fort.
00:19:40Donc là aussi, prudence.
00:19:42Prudence sur les routes et prudence donc chez vous.
00:19:44On aère bien pour éviter les virus.
00:19:47On continue à suivre l'évolution de la situation.
00:19:49Merci beaucoup à tous les deux.
00:19:50Dans quelques instants, direction Rennes.
00:19:52Parce que dix jours après une évasion,
00:19:55on apprend que le détenu qui est parti à l'occasion d'une sortie au planétarium,
00:20:00il s'était déjà évadé.
00:20:01Et en plus, cette sortie n'était pas encadrée par des personnels pénitentiaux
00:20:05et une sanction pour le directeur de la prison.
00:20:06A tout de suite.
00:20:08Vous vous souvenez forcément de cette évasion à Rennes
00:20:11dont nous vous avions parlé sur BFM TV.
00:20:13C'était il y a une dizaine de jours.
00:20:15Un détenu qui avait disparu lors d'une visite au planétarium.
00:20:18Eh bien, il y a du nouveau ce matin.
00:20:20On a appris que la sortie n'était pas encadrée par des personnels pénitentiaires
00:20:24et que le détenu s'était déjà évadé une première fois.
00:20:27Écoutez le garde des Sceaux.
00:20:29Quelqu'un qui a déjà connu une évasion
00:20:31et encore sélectionné par un chef d'établissement
00:20:34pour participer à une activité comme celle-ci
00:20:36et s'évade lors de cette activité,
00:20:39je pense que les instructions n'ayant pas été respectées,
00:20:42qu'il faut prendre un certain nombre de mesures
00:20:44puisque les consignes du ministre n'ont pas été respectées.
00:20:47J'ai considéré que ce chef d'établissement
00:20:50qui a fait une faute
00:20:53mais qui ne mérite pas d'être sorti de la fonction publique,
00:20:55il va évidemment être accompagné
00:20:57pour qu'on puisse continuer à comprendre
00:21:01et à essayer d'expliquer à tout le monde
00:21:03quel est le changement de politique pénitentiaire
00:21:04d'autres pays que j'essaye d'inculquer,
00:21:06ne peut pas rester en responsabilité
00:21:08lorsqu'il est manifestement
00:21:09en train de mettre en place
00:21:13un système qui fait qu'une personne
00:21:15qui s'est évadée va se ré-évader.
00:21:17On va aller plus loin sur cette affaire
00:21:19et voir les premières réactions.
00:21:20D'abord, Vincent Vantiguem,
00:21:22dites-nous exactement quelles sont les autres informations
00:21:24que vous avez pu récolter sur cette affaire.
00:21:25C'est vrai que c'est un symbole fort
00:21:27qu'annonce Gérald Darmanin aujourd'hui.
00:21:29On a essayé de se renseigner
00:21:30parce que le micro tendu du ministre
00:21:33date d'il y a quelques heures
00:21:34mais est-ce qu'il y a des précédents
00:21:35d'un directeur d'une prison
00:21:36qui est mis à pied, sanctionné de cette manière-là
00:21:38après une faute de ce type ?
00:21:40Pour l'instant, on n'a pas trouvé de précédent
00:21:41donc c'est vrai que c'est un symbole fort.
00:21:42Il faut bien comprendre que ça intervient
00:21:44dans un contexte qui est particulier
00:21:46avec la priorité que Gérald Darmanin a donnée
00:21:48sur le durcissement des conditions carcérales
00:21:51de faire en sorte que ces prisons
00:21:52soient véritablement étanches
00:21:53et ça intervient aussi après toute une série
00:21:55on va dire d'alertes.
00:21:57Est-ce que vous vous souvenez
00:21:57à la prison de Toulouse en début d'année
00:22:00ces détenus qui avaient eu le droit
00:22:01à des massages, à des soins du visage ?
00:22:02Ça avait un petit peu choqué.
00:22:04Puis dans cette même prison de Rennes,
00:22:05cet été, plusieurs détenus avaient été sélectionnés
00:22:08pour participer à un stage thérapeutique
00:22:10de surf à Saint-Malo
00:22:11avant que tout ça ne soit arrêté.
00:22:13Donc voilà, ça intervient dans ce contexte-là.
00:22:15Ce qu'il faut bien comprendre au sujet
00:22:16de cette évasion, elle date d'il y a une semaine.
00:22:18Ce détenu n'a pas été retrouvé.
00:22:20Effectivement, il participait à une activité
00:22:22dans le cadre de la fête de la science.
00:22:24Il devait se rendre au planétarium de Rennes
00:22:26dans un lieu qui s'appelle
00:22:27et pour le symbole, ça a du sens,
00:22:29les champs libres.
00:22:30Et il s'est évadé à ce moment-là.
00:22:32Il était encadré par des personnels
00:22:34de l'éducation nationale.
00:22:35Et sur ce point, on ne peut rien dire
00:22:37parce qu'effectivement, en détention,
00:22:39les détenus ont le droit aussi
00:22:40à des formations, des cours.
00:22:42Et il y a des personnels de l'éducation nationale
00:22:44qui interviennent.
00:22:45Maintenant, pourquoi n'y avait-il pas
00:22:46de surveillants pénitentiaires ?
00:22:48Ça, c'est la question essentielle
00:22:49qui se pose aujourd'hui.
00:22:50Ça arrive que des détenus bénéficient
00:22:51de permissions de sortie seuls.
00:22:53Il faut bien le concevoir aussi.
00:22:55Par exemple, un détenu qui doit se rendre
00:22:56à des obsèques, il peut s'y rendre seul.
00:22:57Il doit réintégrer la détention ensuite.
00:23:00Combien vont-ils travailler dans la journée ?
00:23:02Quand ils sont en semi-liberté ?
00:23:04Ça, c'est des régimes de semi-liberté.
00:23:06Mais même en détention classique,
00:23:07pourrait-on dire, il n'est pas anormal aussi
00:23:10qu'un détenu sorte pour passer un entretien
00:23:12d'embauche en vue de sa sortie de prison
00:23:15et qu'il le fasse seul.
00:23:16Là, la question qui se pose,
00:23:17c'est avec cette sortie collective,
00:23:19parce qu'il y avait plusieurs détenus.
00:23:20Pourquoi n'y avait-il pas de surveillants pénitentiaires ?
00:23:23Voilà la question qui se pose.
00:23:24La sanction, elle est immédiate.
00:23:25Le ministre annonce la mise à pied
00:23:27et l'éviction, il faut bien comprendre
00:23:28que c'est une sanction provisoire
00:23:29parce que l'enquête administrative
00:23:31ou la procédure disciplinaire
00:23:32qui vise ce directeur de prison,
00:23:34elle ne fait que commencer
00:23:35pour voir s'il y a eu des manquements.
00:23:36Mais en tout état de cause,
00:23:37les premiers éléments qui sont remontés au ministre
00:23:39le laissent à penser qu'il y a eu des fautes
00:23:40et qu'il y a donc nécessité d'une sanction.
00:23:43Vous posez pas mal de questions, Vincent.
00:23:45On va les poser à Flavirou, qui est avec nous.
00:23:47Merci beaucoup de nous répondre.
00:23:49Vous qui êtes, on le rappelle,
00:23:50secrétaire général du Syndicat national
00:23:52des directeurs pénitentiaires,
00:23:54ancienne directrice adjointe de la prison de la santé notamment.
00:23:57Et vous étiez avec nous justement
00:23:58la semaine dernière sur cette évasion,
00:24:00mais c'était avant qu'on apprenne ces nouveaux éléments.
00:24:02D'abord, une première réaction.
00:24:03Est-ce que vous êtes interpellé,
00:24:06peut-être choqué par le fait
00:24:07que le directeur de la prison de Rennes
00:24:09ait été démis de ses fonctions ?
00:24:10Parce que c'est vrai que c'est un événement rarissime.
00:24:13C'est en effet le sentiment qui domine ce matin.
00:24:16Je tiens à dire que les directeurs pénitentiaires,
00:24:18qu'ils travaillent en établissement
00:24:19ou qu'ils travaillent en SPIP,
00:24:20sont effectivement profondément choqués
00:24:22de cette situation sonnée.
00:24:24On a une pensée pour le collègue
00:24:26qui a fait face à cette situation
00:24:28avec beaucoup de dignité.
00:24:29Et surtout, on est en colère.
00:24:30On est en colère parce qu'on a l'impression
00:24:33aujourd'hui d'être considérés,
00:24:34nous les personnels pénitentiaires
00:24:36et en particulier les directeurs,
00:24:38comme des boucs émissaires.
00:24:39On a l'impression que le ministre
00:24:40nous utilise comme tel, en tout cas,
00:24:44pour faire valoir son image politique,
00:24:46alors même que nous travaillons
00:24:48dans des conditions extrêmement dégradées
00:24:49et qui n'ont cessé de se dégrader
00:24:51ces derniers mois
00:24:51pour atteindre vraiment des sommets
00:24:55en termes de difficultés ces derniers temps.
00:24:57Concrètement, nous avons interpellé le garde
00:25:00il y a quelques mois de cela
00:25:01pour lui dire que les prisons
00:25:02étaient au bord de l'implosion,
00:25:03que nous étions très inquiets
00:25:04de cette situation
00:25:06et que nous lui demandions des mesures fortes
00:25:08pour faire face à ce que sont
00:25:10nos problématiques quotidiennes.
00:25:12Nous n'avons pas eu jusque-là
00:25:13de réponse sur ces sujets-là.
00:25:15En revanche, nous constatons
00:25:16que nous sommes tout à fait en capacité
00:25:18de recevoir des consignes
00:25:19sur des sujets
00:25:20qui ne nous apparaissent pas prioritaires
00:25:21et qu'on nous demande d'exécuter
00:25:23alors même qu'elles sont un peu réalisables
00:25:25au prix de nos postes.
00:25:27On entend que vous êtes choqués,
00:25:29que vous dites ce matin votre colère,
00:25:31que vous dites que c'est une décision politique.
00:25:32Cela dit, Gérald Darmanin,
00:25:34il a souligné ce matin quelques faits.
00:25:37Il les a mis en avant, en tout cas,
00:25:38et vous allez nous dire
00:25:39si c'est légitime ou pas.
00:25:41Il a dit, un, que ce détenu,
00:25:43il avait déjà été évadé une fois,
00:25:45ce qui, évidemment, est un élément important.
00:25:48Et deux, l'autre question
00:25:49qu'on a envie de vous poser,
00:25:50c'est est-ce que vous trouvez normal
00:25:51que ce genre de sortie
00:25:53ne soit pas encadrée du tout
00:25:54par des personnels
00:25:56de l'administration pénitentiaire,
00:25:58par des surveillants ?
00:25:59Je pense, c'est ce que j'ai essayé
00:26:01de dire la dernière fois,
00:26:02que sur tous ces sujets-là,
00:26:03il faut qu'on soit transparent
00:26:04et qu'on dise la vérité
00:26:05à nos concitoyens.
00:26:07La vérité, c'est effectivement
00:26:08que ce détenu avait déjà
00:26:09un antécédent d'évasion
00:26:11à l'occasion d'une permission de sortir.
00:26:13La vérité complète,
00:26:14c'est aussi que cette personne détenue,
00:26:15elle était entrée
00:26:16dans un moment de sa peine
00:26:17où elle pouvait bénéficier
00:26:18d'un aménagement de peine.
00:26:19Elle avait déposé un projet
00:26:20qui était un projet sérieux.
00:26:22Elle avait un bon comportement
00:26:23en détention.
00:26:24La situation s'était beaucoup améliorée.
00:26:26Et l'enjeu qui a prévalu
00:26:27pour l'ensemble des personnes
00:26:28qui se sont réunies
00:26:29pour discuter de cette permission,
00:26:30parce qu'une fois de plus,
00:26:31ça n'était absolument pas
00:26:33une décision du chef d'établissement.
00:26:34Cette permission,
00:26:35c'était une décision d'un magistrat.
00:26:37Après un amas d'avis
00:26:38de différents acteurs de la justice,
00:26:40ce qui a été estimé,
00:26:42c'était que la sécurité,
00:26:45c'était une vision de long terme
00:26:46ou en tout cas de moyen terme
00:26:47qui était de tester
00:26:48cette personne détenue
00:26:49pour voir si elle était apte
00:26:51à se lancer dans un cadre
00:26:53beaucoup plus souple
00:26:54que la détention
00:26:54et notamment à bénéficier
00:26:56d'ici quelques semaines,
00:26:57d'ici quelques mois
00:26:57d'un aménagement de peine.
00:26:59Les collègues ont estimé
00:27:00que le fait dans un cadre
00:27:02qui était quand même sécurisé,
00:27:03une permission de sortir collective
00:27:04avec un encadrement,
00:27:05c'était quelque chose...
00:27:06Mais pas un encadrement,
00:27:07pas un encadrement pénitentiaire.
00:27:08C'est ça la question ?
00:27:09Alors, en effet,
00:27:10la question de l'encadrement,
00:27:11elle se pose.
00:27:11Le ministre,
00:27:12il a effectivement donné des consignes
00:27:14à...
00:27:16En tout cas,
00:27:16le directeur de l'administration pénitentiaire
00:27:18a décliné des consignes.
00:27:19Je crois que la date de la note
00:27:20qui nous a été transmise,
00:27:22c'est le 31 octobre.
00:27:23Cette permission de sortir,
00:27:24elle arrive quelques jours après.
00:27:25Donc, je pense que tous,
00:27:27en tant que directeur pénitentiaire,
00:27:28tous les jours,
00:27:28nous prenons beaucoup de décisions
00:27:30et nous donnons beaucoup de...
00:27:31Mais pardon,
00:27:31il y avait quoi sur cette note ?
00:27:32Parce que c'est très important.
00:27:33Le ministre a dit tout à l'heure
00:27:34que les injonctions du ministre
00:27:36n'ont pas été respectées
00:27:39et bien tout à fait.
00:27:40Ce que je souhaitais dire,
00:27:41c'est qu'on donne tous
00:27:42beaucoup de consignes
00:27:43et qu'un des enjeux,
00:27:43c'est de donner des consignes
00:27:44qui soient réalisables.
00:27:46Aujourd'hui,
00:27:46nous avons reçu une note
00:27:47qui nous demande,
00:27:48notamment, entre autres choses,
00:27:49de pouvoir mettre à disposition
00:27:52des personnels pénitentiaires
00:27:53pour accompagner ce genre de sorties
00:27:54dans un contexte où,
00:27:55vous le savez,
00:27:56nous n'avons plus assez
00:27:57de personnels pénitentiaires
00:27:58alors que nous débordons de détenus.
00:28:00Donc, la conséquence très concrète,
00:28:02c'est que ces consignes,
00:28:03elles sont extrêmement
00:28:04difficilement applicables.
00:28:06En l'occurrence,
00:28:06les consignes n'avaient été reçues
00:28:08par la direction interrégionale
00:28:09et par l'établissement
00:28:10le temps que tout ça
00:28:11soit transmis
00:28:11que quelques jours avant.
00:28:13Donc, voilà,
00:28:14je pense que la question
00:28:14du délai dans lequel
00:28:15on peut appliquer des consignes
00:28:16et puis du caractère réalisable
00:28:17de ces consignes se pose.
00:28:19Je suis quand même
00:28:19très contrariée
00:28:20qu'on estime que le travail
00:28:22a été mal fait
00:28:23sans se poser la question
00:28:24du contexte dans lequel
00:28:25on fait ce travail.
00:28:26Et je crois que ça n'est pas
00:28:27très honnête
00:28:27de traiter les gens ainsi.
00:28:29Et on peut imaginer
00:28:30que l'enquête administrative
00:28:31nous permettra d'y voir
00:28:33un petit peu plus clair.
00:28:34Merci beaucoup
00:28:34pour ces explications
00:28:36et ces précisions
00:28:37Flaviro en direct.
00:28:40Autre sujet maintenant
00:28:41polémique,
00:28:42le sujet du prix
00:28:43des bouteilles d'eau
00:28:44parce que figurez-vous
00:28:45que ça pourrait augmenter
00:28:47parce qu'un amendement
00:28:47a été adopté hier
00:28:48qui vise à passer la TVA
00:28:49de 5,5 à 20%
00:28:50sur les bouteilles d'eau minérale
00:28:51et sur les autres boissons
00:28:52non alcoolisées
00:28:53à emballage unique.
00:28:55Nos éclaireurs vont nous dire
00:28:56ce que ça changerait.
00:28:56Allez, on regarde
00:29:00les chiffres avec vous
00:29:01Valentin Demey.
00:29:02Quels seraient
00:29:03les changements concrets
00:29:03notamment bien sûr
00:29:04pour le portefeuille ?
00:29:05C'est assez simple.
00:29:05C'est votre portefeuille
00:29:06évidemment qui va en pâtir
00:29:07une fois de plus.
00:29:08Prenons l'exemple
00:29:09du pack de 6 bouteilles
00:29:11d'un litre 5
00:29:12de cristalline.
00:29:13C'est l'eau la plus vendue
00:29:14en France.
00:29:14Elle est consommée
00:29:15par des millions de Français.
00:29:17Actuellement,
00:29:18le pack coûte
00:29:191,14€
00:29:20avec une TVA
00:29:21à 5,5%.
00:29:23Avec une TVA
00:29:24à 20%,
00:29:24le pack va désormais
00:29:26coûter 1,29€
00:29:28soit une hausse
00:29:28de 15 centimes
00:29:30par pack.
00:29:31Si l'on considère
00:29:32qu'une famille
00:29:33de 4 personnes
00:29:34achète 2 packs
00:29:35par semaine
00:29:36sur un an
00:29:36cela fait une hausse
00:29:38de 15,60€.
00:29:39La hausse est limitée
00:29:40mais là,
00:29:41on parle de l'eau
00:29:41la moins chère
00:29:42du marché.
00:29:43Si l'on prend
00:29:43une autre marque
00:29:45emblématique française
00:29:46par exemple
00:29:46le pack de 6 litres
00:29:49de 6 bouteilles
00:29:50d'un litre 5
00:29:50d'Evian.
00:29:51Cette fois-ci
00:29:52avec une TVA à 5%,
00:29:53le pack coûte
00:29:533,75€
00:29:5466.
00:29:55Si on fait
00:29:56une TVA à 20%,
00:29:57ce sera une hausse
00:29:58de 50 centimes
00:29:59par pack
00:30:00et sur un an
00:30:01cela représente
00:30:01une hausse
00:30:02de 52€.
00:30:0352€ c'est quoi ?
00:30:04Ça peut être
00:30:04une sortie culturelle
00:30:05ou un petit restaurant.
00:30:06Merci beaucoup
00:30:07pour ces chiffres
00:30:08qu'a écouté
00:30:09avec beaucoup d'attention
00:30:10la députée
00:30:11qui a porté
00:30:11cet amendement
00:30:12et qui était avec nous
00:30:13Véronique Riotton.
00:30:14Bonjour.
00:30:14Députés Ensemble
00:30:15pour la République
00:30:15de Haute-Savoie.
00:30:17Alors,
00:30:17vous vous doutez bien
00:30:18la première réaction
00:30:19évidemment c'est celle-là
00:30:19c'est celle du pouvoir d'achat.
00:30:21Les gens qui consomment
00:30:22de l'eau minérale
00:30:23qui achètent des packs
00:30:23qui disent
00:30:24on nous prend encore
00:30:25un peu plus d'argent.
00:30:27Elle est légitime
00:30:29du point de vue
00:30:29de ce que vous voulez montrer
00:30:32et en même temps
00:30:33par cet amendement
00:30:33on incite surtout
00:30:34à stopper
00:30:35l'usage unique
00:30:37des bouteilles
00:30:37quelles qu'elles soient.
00:30:39Parce que c'est quoi le problème ?
00:30:40On a démontré
00:30:41le niveau de consommation
00:30:43qui est important
00:30:44et dans ce niveau
00:30:45de consommation
00:30:46en réalité
00:30:46il y a des alternatives
00:30:48à savoir
00:30:49dans nos communes
00:30:51l'eau qu'on a en France
00:30:52est plutôt
00:30:53de très bonne qualité.
00:30:54L'eau du robinet ?
00:30:55L'eau du robinet
00:30:56c'est une première alternative.
00:30:58Le problème
00:30:59c'est lequel ?
00:30:59C'est qu'en France
00:31:00on a
00:31:01si on parle du plastique
00:31:02parce que
00:31:03cet amendement
00:31:04il traite
00:31:04l'ensemble des matières
00:31:05moi je n'oppose pas
00:31:06les matières
00:31:07j'oppose
00:31:08l'usage
00:31:09l'usage unique
00:31:10Donc c'est pareil
00:31:11pour les bouteilles en verre
00:31:12en carton etc.
00:31:13Avec une alternative
00:31:14qui elle réemploie
00:31:15parce que la difficulté
00:31:17sur le plastique
00:31:18c'est le volume
00:31:19colossal
00:31:20qu'on consomme
00:31:21et en réalité
00:31:23cette filière
00:31:24qui existe
00:31:24depuis 70 ans
00:31:25elle est très bien organisée
00:31:26et on sait bien recycler
00:31:28sauf qu'on ne collecte
00:31:29pas suffisamment
00:31:30toutes les bouteilles
00:31:31qu'on consomme
00:31:31en petit format
00:31:33donc on a
00:31:3445%
00:31:35des bouteilles
00:31:36qui ne sont pas recyclées
00:31:37c'est ça le problème
00:31:38donc cet amendement
00:31:39il a d'abord
00:31:40une visée
00:31:40industrielle
00:31:42pour
00:31:42accompagner
00:31:43la filière
00:31:45du réemploi
00:31:46et c'est finalement
00:31:47on rétablit
00:31:50une injustice
00:31:52sur une incitation
00:31:54et un avantage
00:31:55compétitif
00:31:56aujourd'hui
00:31:57qui est donné
00:31:57à l'usage unique
00:31:57qui était la TVA
00:31:58à taux réduit
00:31:59c'est cet avantage
00:32:00dont vous parlez
00:32:00Lucie
00:32:01Vous le dites vous-même
00:32:02nous avons beaucoup
00:32:02de retard en France
00:32:03sur le recyclage
00:32:04est-ce qu'il ne vaut pas mieux
00:32:05inciter les français
00:32:06à recycler
00:32:07comme on le fait
00:32:07en Allemagne
00:32:08en Suisse etc.
00:32:09Alors je n'oppose pas
00:32:10les usages
00:32:11effectivement on le fait
00:32:12et l'ensemble
00:32:13des filières REP
00:32:14est la bonne façon
00:32:15de recycler
00:32:16quand on le recycle
00:32:18ça on peut
00:32:20s'appuyer
00:32:21sur ces éléments-là
00:32:22la problématique
00:32:23c'est le fait
00:32:24qu'on consomme
00:32:24des petites bouteilles
00:32:25le message
00:32:26il est vers les industriels
00:32:28évidemment
00:32:28pour changer les formats
00:32:29il est aussi
00:32:30vers les consommations
00:32:31ici même
00:32:32on nous propose
00:32:33une petite bouteille
00:32:34on pourrait avoir
00:32:35des fontaines à eau
00:32:35et que chacun arrive
00:32:36avec des gourdes
00:32:37je n'oppose pas
00:32:38la pratique
00:32:39ni de l'eau
00:32:40ni de la boisson
00:32:41et cet amendement
00:32:43est tout à fait
00:32:43limité
00:32:45puisque l'idée
00:32:46c'est de se mettre
00:32:47autour de la table
00:32:48de façon réglementaire
00:32:49pour dire
00:32:49quels usages
00:32:50quelles matières
00:32:51de façon à être opérante
00:32:53pour changer les comportements
00:32:54vous êtes élu de Haute-Savoie
00:32:55en montagne
00:32:56l'eau minérale
00:32:57on connaît
00:32:57c'est un secteur important
00:32:58ils vous disent quoi
00:32:59les industriels de l'eau minérale
00:33:00les industriels
00:33:02comme les industriels
00:33:03de la vallée
00:33:03d'Oyona d'ailleurs
00:33:05ils disent
00:33:06on sait bien
00:33:06qu'il faut sortir
00:33:07de l'usage
00:33:09du plastique
00:33:09à usage unique
00:33:10c'est ce qu'on a fait
00:33:11dans la loi AGEC
00:33:12on a donné
00:33:12de la prévisibilité
00:33:15à l'horizon 2040
00:33:17on stoppe
00:33:18les plastiques
00:33:19à usage unique
00:33:19l'Europe dit également
00:33:21on augmente
00:33:23le taux de collecte
00:33:24d'ici 2029
00:33:25donc vous dites
00:33:26c'est une façon
00:33:26de se préparer
00:33:27un petit peu
00:33:27tous les objectifs
00:33:28convergent
00:33:29et en même temps
00:33:29je comprends
00:33:30la difficulté industrielle
00:33:31donc on donne
00:33:32de la prévisibilité
00:33:33aux industriels
00:33:35mais là pardon
00:33:35vous ne parlez
00:33:36que des embouteilleurs
00:33:37moi j'aimerais
00:33:37qu'on parle
00:33:38de nos industriels
00:33:39courageux
00:33:40qui sont sur
00:33:41la dynamique
00:33:41du réemploi
00:33:42on a par ailleurs
00:33:43hier
00:33:43adopté un amendement
00:33:45qui va réduire
00:33:46le taux de TVA
00:33:47sur les opérations
00:33:48de lavage
00:33:48pour le réemploi
00:33:49l'enjeu
00:33:50c'est de changer
00:33:51les comportements
00:33:51la réduction de la TVA
00:33:53sur certains produits
00:33:53ça sera l'objet
00:33:54d'un point de vue
00:33:54dans quelques instants
00:33:56ils vont se mouiller
00:33:56nos éditorialistes
00:33:57merci beaucoup
00:33:58madame la députée
00:33:58merci à vous
00:34:00allez on enchaîne
00:34:04avec les points de vue
00:34:06avec justement
00:34:07le budget
00:34:08parce que c'est vrai
00:34:08que la discussion
00:34:09elle est âpre
00:34:10on vient de le voir
00:34:11du côté de l'Assemblée nationale
00:34:13Jérémy
00:34:14vous nous dites
00:34:16ce matin
00:34:16que en réalité
00:34:17tout ça risque très fort
00:34:18de se finir
00:34:18par une loi spéciale
00:34:21et on a envie
00:34:21de se dire
00:34:22un petit peu
00:34:22tout ça pour ça
00:34:23oui c'est la menace
00:34:25brandie par le ministre
00:34:27des relations au Parlement
00:34:28hier
00:34:28et pour rien ne vous cacher
00:34:30cela ne fait peur
00:34:31absolument à personne
00:34:32j'ai contacté
00:34:33plusieurs parlementaires hier
00:34:34et je n'ai pas vraiment
00:34:35senti de fébrilité
00:34:36cette sortie est plutôt même
00:34:38jugée par les propres troupes
00:34:39de Sébastien Lecornu
00:34:40comme un aveu de faiblesse
00:34:42il a renoncé au 49-3
00:34:44il a renoncé aux ordonnances
00:34:46bon bah il ne lui reste plus
00:34:47que la loi spéciale
00:34:48c'est sa seule porte de sortie
00:34:50m'expliquait un parlementaire
00:34:51de Renaissance
00:34:52alors il faut rappeler
00:34:53que la loi spéciale
00:34:54est une autorisation
00:34:55de prélever les impôts
00:34:56et de payer les fonctionnaires
00:34:57pendant quelques mois
00:34:58donc début 2026
00:34:59le temps de trouver
00:35:01quoi qu'il arrive
00:35:01un autre budget
00:35:02car au fond
00:35:03cela ne résout absolument pas
00:35:05malheureusement pas
00:35:06de problème
00:35:06c'est pour préparer les esprits
00:35:07qu'il a dit ça
00:35:08oui c'est pas très nouveau
00:35:09en plus la loi spéciale
00:35:10on l'a déjà eu en début d'année
00:35:11donc on pourrait se dire
00:35:12bon bah deux années consécutives
00:35:13pourquoi pas
00:35:14en tout cas c'est vrai
00:35:15que c'est la musique du moment
00:35:16c'est vous votez
00:35:17ou c'est le chaos
00:35:17confie un député Renaissance
00:35:19avant d'ajouter
00:35:20ça n'intimide personne
00:35:22c'est un mauvais calcul
00:35:23Lecornu
00:35:23n'a qu'à trouver
00:35:24un compromis
00:35:25en réalité
00:35:26une loi spéciale
00:35:27aurait surtout
00:35:28pour conséquence
00:35:29le très probable départ
00:35:30de Sébastien Lecornu
00:35:32et la nomination
00:35:32d'un nouveau premier ministre
00:35:34à charge pour lui
00:35:35de faire encore adopter
00:35:36le prochain budget
00:35:37peut-être au printemps prochain
00:35:39et en force
00:35:40au 49-3
00:35:41s'il le faut
00:35:41explique-t-on
00:35:42dans le socle commun
00:35:43qui commence à en avoir
00:35:43un petit peu ras-le-bol
00:35:44des compromis faits
00:35:45au parti socialiste
00:35:46mais malgré tout
00:35:47hier il restait
00:35:48quelques optimistes
00:35:48et justement
00:35:49ils étaient du côté du PS
00:35:51vous verrez
00:35:51il y aura un effet Noël
00:35:53tout le monde
00:35:53voudra partir en vacances
00:35:54ça va pousser au compromis
00:35:55moralité
00:35:56la meilleure façon
00:35:57d'avoir un budget
00:35:58alors la fin de l'année
00:35:58c'est peut-être de croire
00:35:59au père Noël
00:36:00voilà c'est ce qu'on appelle
00:36:01la magie de Noël
00:36:02cher Rémi
00:36:03on va s'en remettre à ça
00:36:05surtout qu'il y a un certain
00:36:06nombre de décisions
00:36:07et de votes
00:36:08qui interviennent
00:36:10vous l'avez constaté
00:36:11vous aussi Lucie
00:36:12puisqu'on était sur la TVA
00:36:13sur les eaux minérales
00:36:14hier soir les députés
00:36:14ils ont aussi voté
00:36:15la suppression de la TVA
00:36:16sur les produits
00:36:17de première nécessité
00:36:18alors sur le papier
00:36:19bien sûr
00:36:19ça semble formidable
00:36:20et vous vous n'êtes
00:36:20dit bah non
00:36:21en réalité c'est une aberration
00:36:23c'est en plus
00:36:24on va encadrer les prix
00:36:25donc c'est vraiment
00:36:25le grand retour
00:36:26de l'Union soviétique
00:36:27c'est une folie économique
00:36:29parce que quand vous bloquez
00:36:30les prix
00:36:31ça arrose tout le monde
00:36:32ça arrose à la fois
00:36:32les riches et les pauvres
00:36:33c'est très contraire
00:36:34à l'esprit de cet amendement
00:36:36par ailleurs
00:36:36c'est parfaitement illégal
00:36:37la loi nous dit
00:36:38que les prix doivent être
00:36:39librement administrés
00:36:40par le jeu de la concurrence
00:36:42alors il y a des exceptions possibles
00:36:43c'est dans les cas exceptionnels
00:36:45comme pendant la guerre du Golfe
00:36:46par exemple
00:36:46on avait encadré
00:36:47les prix du pétrole
00:36:48c'est tout à fait exceptionnel
00:36:49là nous ne sommes pas
00:36:50dans une situation exceptionnelle
00:36:51au contraire
00:36:52l'inflation
00:36:52elle est très basse
00:36:53dire aux français
00:36:54que les prix flambent
00:36:55c'est vraiment
00:36:55de la démagogie aujourd'hui
00:36:57alors il y a une autre folie
00:36:58qui a été votée hier soir
00:36:59vous le disiez
00:36:59c'est cette baisse de la TVA
00:37:01sur les produits
00:37:02de première nécessité
00:37:03les économistes
00:37:04ils n'arrêtent pas de nous dire
00:37:05que si vous voulez aider
00:37:06les ménages modestes
00:37:07il faut des mesures ciblées
00:37:08par exemple le chèque énergie
00:37:09baisser la TVA pour tout le monde
00:37:11pareil
00:37:11ça profite aux riches
00:37:12comme aux pauvres
00:37:13et ça coûte entre 4 et 9 milliards d'euros
00:37:15nous n'avons pas les moyens
00:37:17ça c'est sûr
00:37:17alors il faut quand même préciser
00:37:19que cette mesure
00:37:20elle a très très peu de chances
00:37:22d'être réalisée
00:37:22oui c'est ce que Jérémy disait
00:37:24ça fait partie des nombreuses mesures
00:37:25qui ont été votées
00:37:26ces dernières semaines
00:37:27et qui ne seront pas appliquées
00:37:28parce qu'elles sont illégales
00:37:29alors LFI va hurler
00:37:31en disant que c'est un déni de démocratie
00:37:33mais le vrai scandale
00:37:34c'est de voir
00:37:34qu'il y ait autant d'aberrations
00:37:36qui ont été votées
00:37:36ces derniers jours
00:37:37ça fait 4 semaines
00:37:38qu'on ne parle que d'impôts
00:37:40on n'a pas parlé une seule fois
00:37:41des dépenses
00:37:42on n'y a pas consacré
00:37:43une seule minute
00:37:44et le débat budgétaire
00:37:46il va passer au Sénat
00:37:47dès ce week-end
00:37:48voilà
00:37:48sans parler du tout
00:37:49des dépenses
00:37:50pendant ce temps-là
00:37:51le monde bouge
00:37:51le monde se tend
00:37:52on l'a beaucoup vu
00:37:54avec l'Ukraine
00:37:56évidemment
00:37:56mais en Asie
00:37:57François
00:37:58il se passe aussi
00:37:58des choses importantes
00:37:59qui passent un petit peu
00:38:00sous le boisseau
00:38:01ici en France
00:38:02alors qu'il faut vraiment regarder
00:38:03cette pression très forte
00:38:04que la Chine est en train de mettre
00:38:06sur le Japon
00:38:07que se passe-t-il ?
00:38:07Oui c'est très très rare
00:38:08et c'est évidemment
00:38:09à propos de Taïwan
00:38:10qu'est-ce qui s'est passé
00:38:11le 7 novembre
00:38:11la nouvelle première ministre japonaise
00:38:13Madame Sanaïta Kaichi
00:38:15répond à une question au Parlement
00:38:16qu'est-ce qu'on fait
00:38:17si la Chine agresse Taïwan ?
00:38:19Et la réponse de la première ministre
00:38:21est de dire
00:38:21eh bien s'il y a un usage
00:38:23de la force par les Chinois
00:38:24ce sera considéré
00:38:25comme une situation existentielle
00:38:27pour nous aussi
00:38:28pourquoi ?
00:38:28Parce que le sud du Japon
00:38:30est à peine à 100 km de Taïwan
00:38:33mais évidemment
00:38:34la réaction des Chinois
00:38:36ne s'est pas faite attendre
00:38:37qu'est-ce que c'est
00:38:39que cette façon
00:38:39de jeter de l'huile sur le feu ?
00:38:41Si ça continue
00:38:42nous considérons
00:38:43vos déclarations
00:38:43comme un acte d'agression
00:38:44nous appelons
00:38:45les citoyens chinois
00:38:46à ne plus se rendre au Japon
00:38:48c'est 7 millions
00:38:50de touristes chinois
00:38:51chaque année
00:38:52c'est 25%
00:38:53du tourisme japonais
00:38:54appellent aux étudiants japonais
00:38:55à ne pas aller faire
00:38:56leurs études au Japon
00:38:58ou en tout cas reconsidérer
00:38:59123 000 étudiants chinois
00:39:01vont au Japon chaque année
00:39:02menace de guerre commerciale
00:39:03suspension des importations
00:39:05des produits de la mer
00:39:06c'est le deuxième pays
00:39:08d'exportation pour le Japon
00:39:10les Etats-Unis disent
00:39:12nous soutenons
00:39:13de façon inébranlable
00:39:14le Japon
00:39:14sauf que vous voyez
00:39:15ce climat de tension
00:39:17il n'est pas bon du tout
00:39:18surtout lorsqu'on vit
00:39:19des crises internationales
00:39:21à répétition
00:39:22et donc la seule
00:39:23j'allais dire
00:39:24le seul clin d'oeil
00:39:24qui a été fait
00:39:25c'est le président de Taïwan
00:39:26qui s'est filmé
00:39:27en train de manger
00:39:28des soucis japonais
00:39:29pour dire
00:39:30c'est gentil
00:39:31de prendre notre défense
00:39:31quand même
00:39:32parce que c'est assez rare
00:39:33pour être signalé
00:39:33vous nous avez dit
00:39:34ce mot de existentiel
00:39:36il est très important
00:39:37parce que la constitution japonaise
00:39:38elle dit qu'en gros
00:39:39l'armée japonaise
00:39:39n'intervient que
00:39:40s'il y a une menace existentielle
00:39:41force de défense
00:39:42d'autodéfense
00:39:42absolument
00:39:43absolument
00:39:43on va surveiller
00:39:44on va surveiller l'évolution
00:39:44des choses là-bas
00:39:46merci à tous les trois
00:39:4770 départements
00:39:48en alerte
00:39:49à la neige
00:39:50et au verglas
00:39:51c'est le chiffre donné
00:39:52par Météo France
00:39:53autrement dit
00:39:5490% du territoire
00:39:56est concerné
00:39:57et vous l'avez tous constaté
00:39:58depuis ce matin
00:39:59le froid est également arrivé
00:40:00les températures baissent
00:40:01et bien ça ne va pas s'arranger
00:40:02figurez-vous
00:40:02on se prépare d'ores et déjà
00:40:04pour un week-end
00:40:04qui s'annonce compliqué
00:40:05on vous le dit dans quelques instants
00:40:06avec nos équipes déployées partout
00:40:07à tout de suite
00:40:08il est bientôt 11h
00:40:11vous êtes toujours dans Arnaud Direct
00:40:12et regardez ce qui nous attend
00:40:13pour l'heure qui vient
00:40:15avec d'abord
00:40:16vous l'avez tous forcément noté
00:40:17ce matin
00:40:18le froid qui arrive
00:40:20partout sur le pays
00:40:21ça va empirer ce week-end
00:40:23et en attendant
00:40:23nous verrons avec nos équipes
00:40:25où il neige encore ce matin
00:40:27et notamment
00:40:27comment les conditions vont évoluer
00:40:30dans les heures et les jours qui viennent
00:40:31parce que le week-end risque aussi
00:40:33d'être compliqué
00:40:33une sanction rarissime maintenant
00:40:35dans l'administration pénitentiaire
00:40:37le directeur de la prison de Rennes
00:40:38a été démis de ses fonctions
00:40:39et ce sont les conséquences
00:40:40de l'évasion
00:40:41il y a une dizaine de jours
00:40:42d'un détenu
00:40:43lors d'une sortie au planétarium
00:40:45et puis
00:40:45faut-il supprimer la TVA
00:40:47sur les produits
00:40:47de première nécessité
00:40:49les députés ont voté
00:40:50parmi d'autres mesures
00:40:51celle-là
00:40:52la nuit dernière
00:40:52contre l'avis du gouvernement
00:40:53nous verrons si
00:40:54elle peut être maintenue malgré tout
00:40:55et surtout évidemment
00:40:56ce que ça changerait
00:40:57pour chacun d'entre nous
00:40:58voilà pour le programme
00:40:59c'est parti
00:40:59et on commence par un point complet
00:41:08sur l'actualité
00:41:09avec Marie Gentrique
00:41:11Marie commençons par
00:41:13les conditions climatiques
00:41:15il faut évidemment rester prudent
00:41:16sur les routes
00:41:17parce que la neige continue de tomber
00:41:18exactement
00:41:19toujours 70 départements
00:41:21qui sont en vigilance
00:41:22jaune neige verglas
00:41:23nos équipes sont mobilisées
00:41:24en Normandie
00:41:25dans l'ordre notamment
00:41:26mais également dans le doux
00:41:27où la neige complique
00:41:29les conditions de circulation
00:41:30et ce n'est pas fini
00:41:31si vous avez sorti
00:41:32votre écharpe et vos gants
00:41:33ne les rangez pas tout de suite
00:41:34puisqu'il va encore faire
00:41:35très froid ce week-end
00:41:36ah oui ça c'est sûr
00:41:37il va même falloir
00:41:38s'acheter une deuxième paire
00:41:39une semaine donc
00:41:41après l'évasion
00:41:42d'un détenu à Rennes
00:41:43le ministre de la justice
00:41:44Gérald Darmanin
00:41:45a annoncé ce matin
00:41:46vous l'avez entendu
00:41:46sur BFM TV
00:41:47des sanctions
00:41:48oui le détenu
00:41:49s'était échappé
00:41:49lors d'une visite
00:41:50au planétarium
00:41:51visite qui n'était pas encadrée
00:41:52par des personnels pénitentiaires
00:41:54le ministre de la justice
00:41:55Théo Bacillana estime que le directeur
00:41:57de l'établissement
00:41:58a commis je cite
00:41:59une faute
00:42:00exactement
00:42:03les consignes du ministre
00:42:04n'ont pas été respectées
00:42:06ce sont les mots
00:42:06du ministre de la justice
00:42:07Gérald Darmanin
00:42:08et selon lui
00:42:09l'issue est claire
00:42:10le directeur de la prison de Rennes
00:42:11ne peut pas garder
00:42:12ses fonctions
00:42:13après l'évasion
00:42:14d'un détenu
00:42:15la semaine dernière
00:42:15souvenez-vous
00:42:17une sortie
00:42:18dans un planétarium
00:42:19où le centre-ville de Rennes
00:42:20avait été organisé
00:42:21avec six détenus au total
00:42:23l'un d'eux
00:42:23s'était échappé
00:42:25mais selon le ministre
00:42:26de la justice
00:42:27cette sortie comprenait
00:42:28de nombreuses failles
00:42:29premièrement
00:42:30ce détenu
00:42:30était déjà connu
00:42:31pour une évasion
00:42:32et pourtant
00:42:33il avait été autorisé
00:42:34à participer à cette sortie
00:42:35et puis
00:42:36au cours de cette sortie
00:42:37il n'y avait aucun
00:42:38surveillant pénitentiaire
00:42:39seulement des agents
00:42:41de l'éducation nationale
00:42:42des failles de sécurité
00:42:43qui ont scellé le sort
00:42:44de ce directeur
00:42:45de cette prison
00:42:45Théo Bacillana
00:42:47devant la prison
00:42:48justement avec
00:42:48Thomas Errigo
00:42:49merci beaucoup
00:42:50un chiffre terrible
00:42:53maintenant ce matin
00:42:53dans l'actualité
00:42:54Marie
00:42:54c'est le nombre
00:42:55de femmes tuées
00:42:56par leur conjoint
00:42:57en 24 heures seulement
00:42:58il y en a eu 4
00:42:594 femmes oui
00:43:00Mélina, Laure, Elodie
00:43:01et Béatrice
00:43:02voici leur prénom
00:43:03le prénom de ces 4 femmes
00:43:04tuées par leur conjoint
00:43:05rien qu'au cours
00:43:06de la journée d'hier
00:43:07les drames ont eu lieu
00:43:08à Libourne
00:43:09Bocquer, Sedan
00:43:10et Besançon
00:43:11un chiffre effectivement
00:43:12terrible Julien
00:43:13on rappelle que lundi
00:43:14ce sera la journée
00:43:15des violences faites aux femmes
00:43:16merci beaucoup
00:43:17Marie pour ces
00:43:19dernières informations
00:43:20avec une actualité
00:43:21qui est donc
00:43:23occupée par les conditions
00:43:24climatiques
00:43:25ce matin
00:43:25vous nous l'avez rappelé
00:43:26il fait froid
00:43:27la neige continue à tomber
00:43:28attention également
00:43:29au verglas
00:43:30sur les routes
00:43:30on va vous expliquer
00:43:31comment les choses
00:43:32vont évoluer
00:43:33dans cette journée
00:43:34et puis tout au long
00:43:35du week-end
00:43:35parce qu'évidemment
00:43:36tout le monde commence
00:43:37à se préparer
00:43:38en se disant
00:43:38qu'il va falloir limiter
00:43:39les déplacements
00:43:41la vigilance
00:43:42il y a 70 départements
00:43:44qui sont concernés
00:43:45par l'alerte
00:43:47lancée par
00:43:49Météo France
00:43:50et on va retrouver
00:43:51nos équipes
00:43:52mobilisées
00:43:53un peu partout
00:43:54dans le pays
00:43:54pour vous montrer
00:43:55comment les choses
00:43:56évoluent
00:43:56vous voyez qu'il y a
00:43:56beaucoup de neige
00:43:58encore
00:43:58une neige qui tient
00:44:00comme on le voit
00:44:01avec vous
00:44:01Marie Roux
00:44:02vous êtes à Moutes
00:44:03on a l'habitude
00:44:03du grand froid
00:44:04à Moutes
00:44:05mais c'est vrai
00:44:05qu'il est arrivé
00:44:07de façon
00:44:08un petit peu brutale
00:44:09rapide
00:44:10si j'ose dire
00:44:10avec cette chute
00:44:11ce contraste
00:44:11par rapport
00:44:12à la semaine dernière
00:44:13et la neige
00:44:14qui tombe presque
00:44:15sans discontinuer
00:44:15depuis 48 heures
00:44:16même s'il y a une pause
00:44:17visiblement
00:44:17mais vous avez raison
00:44:18de garder le manteau
00:44:19oui écoutez
00:44:22il fait froid
00:44:23actuellement
00:44:23il fait moins 4 degrés
00:44:24vous m'excuserez
00:44:25mais je garde
00:44:25un équipement
00:44:27assez chaud
00:44:27en tout cas
00:44:28il fait froid
00:44:29il y a de la neige
00:44:30c'est assez intermittent
00:44:31par rapport à hier
00:44:33mais il est quand même
00:44:33tombé à 25 cm de neige
00:44:35et le problème
00:44:35c'est que cette neige
00:44:35avec le froid
00:44:37elle a gelé
00:44:38ce qui provoque
00:44:39du verglas
00:44:40sur les routes
00:44:41des chaussées
00:44:41qui sont assez humides
00:44:42alors il faut gérer
00:44:43sur les axes principaux
00:44:44ça va
00:44:45les déneigeuses
00:44:46saleuses sont passées
00:44:47régulièrement
00:44:48les routes sont assez dégagées
00:44:49là où c'est le plus compliqué
00:44:50c'est dans les petits villages
00:44:51il faut s'adapter
00:44:52justement
00:44:53on est avec Maxime
00:44:54vous êtes adjoint
00:44:55à la mairie de Moutes
00:44:56comment ça se passe
00:44:57quand les premières neiges arrivent
00:44:59vous remettez toute la machine
00:45:00en marche
00:45:00qu'est-ce que vous faites
00:45:01comme action ?
00:45:02c'est surtout les employés
00:45:03communaux
00:45:03qui font
00:45:04après c'est les premiers jours
00:45:06les plus compliqués
00:45:06et puis après c'est reparti
00:45:07pour l'hiver
00:45:08qu'est-ce qu'il faut surveiller
00:45:10dans cette période-là
00:45:10est-ce qu'il y a des endroits
00:45:11stratégiques
00:45:12où il faut mettre du sel
00:45:12par exemple ?
00:45:13les bâtiments communaux
00:45:15surtout
00:45:15où il y a du public
00:45:16on essaye de déneiger
00:45:18au mieux
00:45:19et puis au plus rapidement
00:45:20et voilà
00:45:21et vous avez combien de machines
00:45:23à peu près
00:45:23sur la commune ?
00:45:25on a deux tracteurs
00:45:26donc avec les étraves
00:45:28on a un petit tracteur
00:45:30un micro tracteur
00:45:31avec une fraise
00:45:32pour les trottoirs
00:45:32et puis les saleuses
00:45:34derrière chaque tracteur
00:45:35donc voilà
00:45:36et là ça passe en continu
00:45:37toute la journée
00:45:39aujourd'hui ?
00:45:39le matin surtout
00:45:40de 4h
00:45:42jusqu'à 9h
00:45:43il déneige
00:45:44donc toute la neige
00:45:44de la nuit
00:45:45donc c'est là
00:45:45que ça cumule le plus
00:45:46et puis après
00:45:47dans la journée
00:45:48s'il faut
00:45:48ils repassent
00:45:49ils font en fonction
00:45:50de la demande
00:45:51et vous êtes préparé
00:45:52pour ce week-end
00:45:53de grand froid
00:45:54annoncé ?
00:45:55oui
00:45:55on est toujours habitué
00:45:57on est toujours prêt
00:45:58merci beaucoup
00:45:59Maxime
00:46:00vous l'aurez compris
00:46:01le froid
00:46:02va continuer
00:46:02à arriver
00:46:03sur la région
00:46:04avec Météo France
00:46:05qui a prévu
00:46:06une vigilance grand froid
00:46:07dès 15h
00:46:08ici dans le Doubs
00:46:09Maxime
00:46:10il n'a pas besoin
00:46:11d'un manteau
00:46:12avec plein de fourrure
00:46:13comme ça
00:46:13et d'une écharpe
00:46:14comme vous
00:46:14Marie
00:46:15visiblement
00:46:16il est davantage
00:46:17que vous
00:46:17René
00:46:17à ce genre
00:46:18d'ambiance
00:46:19vous continuez évidemment
00:46:20à nous montrer
00:46:21comment les choses
00:46:22se passent
00:46:22du côté de l'est
00:46:24de la France
00:46:24et on va voir
00:46:25dans quelques instants
00:46:25sur le plan
00:46:26de la circulation routière
00:46:27comment ça se profile
00:46:29Marc A est avec nous
00:46:31alors c'est vrai Marc
00:46:32que la neige
00:46:33on le voit
00:46:33elle est toujours présente
00:46:34est-ce qu'elle va
00:46:35continuer à circuler
00:46:36encore
00:46:36dans les heures qui viennent
00:46:38et quelles sont les régions
00:46:38qu'est-ce qu'on concerne
00:46:39alors elle est présente
00:46:40mais en de faibles quantités
00:46:42des quantités
00:46:43qui sont relativement faibles
00:46:44mais qui concernent
00:46:45un bon nombre de régions
00:46:46et une grande partie
00:46:47du territoire
00:46:48c'est très localisé
00:46:49donc c'est pas facile
00:46:49à suivre
00:46:50ce sont des averses
00:46:51qui descendent du nord
00:46:52et c'est la raison
00:46:52pour laquelle
00:46:53nous avons toujours
00:46:5470 départements
00:46:55qui sont placés
00:46:55en vigilance jaune
00:46:57et verglas
00:46:58et puis il y a également
00:46:58tous les départements
00:46:59du centre-est
00:47:00et du nord-est
00:47:00qui sont placés
00:47:02en vigilance
00:47:03grand froid
00:47:04et donc ce que vous apercevez
00:47:04en blanc en fait
00:47:05sur les radars de précipitation
00:47:06donc ça a un petit peu
00:47:08traversé l'est
00:47:09du bassin parisien
00:47:10ça glisse maintenant
00:47:11vers l'Auvergne
00:47:12et on aperçoit également
00:47:13quelques averses de neige
00:47:14dans les régions de l'est
00:47:16et bien ce sont les régions
00:47:17qui sont actuellement
00:47:18concernées par ces chutes
00:47:19de neige
00:47:19qui peuvent tomber
00:47:20jusqu'en pleine
00:47:21ou en tout cas
00:47:21à très basse altitude
00:47:22alerte donc à la vigilance
00:47:25de la part de Météo France
00:47:26sur le plan de la neige
00:47:27et sur le plan du verglas
00:47:28et évidemment tout le monde
00:47:29pense aux automobilistes
00:47:31Romain Etuin
00:47:31vous êtes du côté
00:47:32de la Haute-Loire
00:47:32et vous avez constaté
00:47:34ce matin qu'il y a eu
00:47:35des bouchons
00:47:36alors visiblement
00:47:36il n'y en a plus maintenant
00:47:37mais c'est vrai que la situation
00:47:38elle a pu être
00:47:39pendant quelques heures
00:47:40en tout cas assez compliquée
00:47:41ça va mieux ?
00:47:45C'est vrai ça va mieux
00:47:46mais ça a été compliqué
00:47:47tout simplement
00:47:48parce que deux poids lourds
00:47:49aux alentours de 7h30
00:47:50étaient placés en portefeuille
00:47:52sur la descente
00:47:53entre le Pertuis
00:47:54et Saint-Austien
00:47:55où on se trouve
00:47:56alors forcément
00:47:56ça a créé pas mal de bouchons
00:47:58beaucoup de ralentissement
00:48:00et c'est surtout
00:48:01à cause de ce verglas
00:48:02puisqu'il fait froid
00:48:03moins de 0 degré
00:48:05là il fait moins 3 degrés
00:48:06donc forcément
00:48:07il y a du verglas
00:48:08sur la route
00:48:09et on va tout de suite
00:48:09rejoindre Thierry Devigne
00:48:11vous vous êtes le gérant
00:48:12d'une société
00:48:13d'ambulances taxi
00:48:14alors forcément
00:48:15dans ces températures là
00:48:16vous êtes équipé
00:48:17avec tout ce qu'il faut
00:48:18pour vos ambulances
00:48:19oui on est équipé
00:48:21depuis le 1er novembre
00:48:22en général à la Toussaint
00:48:23on équipe nos véhicules
00:48:24de 4 pneus neige
00:48:25et sur les ambulances
00:48:27on met des paires de chênes
00:48:28au cas où
00:48:29et c'est vrai que ce matin
00:48:30ça glissait un peu
00:48:31parce que le sol était froid
00:48:32et que la neige
00:48:32a tout de suite gelé dessous
00:48:34et que c'était un peu délicat
00:48:36la circulation
00:48:37alors justement
00:48:38vous qui êtes habitué
00:48:39dans ce coin
00:48:39à ces températures
00:48:41au verglas
00:48:41quels sont un peu les conseils
00:48:42que vous pourriez donner
00:48:43aux automobilistes
00:48:44quand ils sont surpris
00:48:45par le verglas
00:48:45déjà anticiper
00:48:47l'équipement
00:48:48c'est-à-dire pas attendre
00:48:49le dernier moment
00:48:50et puis après
00:48:51de sortir vraiment
00:48:53si c'est nécessaire
00:48:54parce qu'il y a des gens
00:48:54des fois qui sortent
00:48:56pour la complaisance
00:48:57et qui sortent comme ça
00:48:58et d'être prudent
00:49:00d'être
00:49:01de garder les distances
00:49:02de sécurité
00:49:02de rouler lentement
00:49:04et de ne pas freiner
00:49:05brusquement
00:49:05parce que c'est là
00:49:06où on perd le contrôle
00:49:06des véhicules des fois
00:49:07donc voilà
00:49:09voilà donc vous l'avez entendu
00:49:10la prudence
00:49:12est vraiment de mise
00:49:12surtout que le froid
00:49:14va continuer
00:49:14toute la journée
00:49:15on est d'ailleurs
00:49:16en vigilance
00:49:16grand froid
00:49:17dans le département
00:49:18alors attention
00:49:19aux organismes
00:49:19le risque d'hypothermie
00:49:21est réel
00:49:21il faut donc bien se couvrir
00:49:23et vous l'avez entendu
00:49:24rouler doucement
00:49:25absolument
00:49:26prudence
00:49:26prudence
00:49:27merci beaucoup Romain
00:49:28prudence aujourd'hui
00:49:29prudence demain
00:49:30Marc
00:49:31parce que
00:49:31ce que nous annoncent
00:49:34les prévisions météo
00:49:36pour demain
00:49:36et notamment pour demain soir
00:49:37est inquiétant
00:49:39on ne va pas dire ça
00:49:40mais en tout cas
00:49:40il va vraiment falloir
00:49:42faire attention
00:49:42c'est à surveiller en effet
00:49:43parce que si l'on regarde
00:49:44les températures prévues
00:49:45demain matin
00:49:46les températures s'annoncent
00:49:47vraiment glaciales
00:49:47on pourrait localement
00:49:48atteindre les moins 7
00:49:50à moins 10 degrés
00:49:50dans le nord-est
00:49:51et le problème
00:49:51c'est qu'on a une perturbation
00:49:53qui va arriver
00:49:54demain après-midi
00:49:55donc par l'ouest
00:49:56alors j'aurais aimé
00:49:57vous montrer juste
00:49:58la carte de l'après-midi
00:49:59et après on va repasser
00:50:00voilà
00:50:00donc dans le nord-ouest
00:50:01pas de problème
00:50:01ça va donner de la pluie
00:50:02le problème c'est qu'au contact
00:50:03de l'air froid
00:50:07la Picardie sur l'île de France
00:50:09et ça c'est la carte du soir
00:50:10donc ça c'est une situation
00:50:11à 21-22h
00:50:12on va voir l'autre carte
00:50:14au contact de l'air froid
00:50:15voilà ce qui va se passer
00:50:16c'est que cette perturbation
00:50:17pendant 2, 3, 4 heures
00:50:19donc il y a encore
00:50:20des précisions à apporter
00:50:21ça va dépendre
00:50:22de l'heure de l'arrivée
00:50:23de la perturbation
00:50:23de la température
00:50:24qu'il fera précisément
00:50:25demain soir
00:50:25mais en tout cas
00:50:26pendant 2, 3, 4 heures
00:50:27et bien cette perturbation
00:50:28en glissant vers la Picardie
00:50:30l'île de France
00:50:31le centre jusqu'au limousin
00:50:33elle pourrait apporter
00:50:34localement 5 à 8 cm de neige
00:50:36donc y compris en Ile-de-France
00:50:37en tout cas en grande banlieue
00:50:38et puis ensuite
00:50:39cette perturbation
00:50:40va se décaler vers l'Est
00:50:41et puis surtout
00:50:42après 3-4 heures de neige
00:50:44ou de pluie vers glaçante
00:50:44et bien ça sera de la pluie
00:50:46donc ça sera lessivé
00:50:47mais en tout cas
00:50:47demain soir
00:50:49entre 21h
00:50:49et donc dimanche matin
00:50:51et bien il y a vraiment
00:50:52une période à risque
00:50:53où il pourrait neiger
00:50:54jusqu'en pleine
00:50:55et on va surveiller
00:50:55l'évolution des choses
00:50:56parce que tout ça
00:50:57peut encore beaucoup changer
00:50:58ça fait 48h que les modèles
00:51:00ça va jouer à quelques dixièmes de degré
00:51:01est-ce que les sols
00:51:02seront gelés demain soir
00:51:03exactement
00:51:03et c'est vrai que la perturbation
00:51:04elle arrive à un mauvais moment
00:51:05à 21h-22h
00:51:06au moment où les températures
00:51:07sont bien retombées
00:51:09et donc il y a en effet
00:51:10une inquiétude de neige
00:51:11jusqu'en pleine
00:51:12et il y a encore beaucoup de monde
00:51:13à 7h-6 sur les routes
00:51:14Restez chez vous bien au chaud
00:51:15demain soir
00:51:15à regarder BFM TV
00:51:16comme vous le faites d'ailleurs
00:51:17en ce moment
00:51:18pour assister au match
00:51:19c'est parti
00:51:20Et il oppose qui le match
00:51:25aujourd'hui de député
00:51:26pardon d'abord
00:51:27un sénateur
00:51:28un sénateur communiste
00:51:29de la Seine-Saint-Denis
00:51:30Fabien Guay
00:51:31bonjour à vous
00:51:32merci d'être là
00:51:33et puis Loïc Kervrand
00:51:34député Horizon Duchère
00:51:35bonjour à vous
00:51:37les débats sur le budget
00:51:40ils se poursuivent
00:51:41dans une ambiance étrange
00:51:42Hugo Capelli
00:51:44vous qui êtes à l'Assemblée Nationale
00:51:45parce que c'est vrai
00:51:45qu'ils se poursuivent ces débats
00:51:46pourtant tout le monde sait
00:51:48que la partie recette
00:51:50elle ne sera pas votée
00:51:52ça n'empêche pas pourtant
00:51:53les discussions de se poursuivre
00:51:54dans un climat
00:51:54qui est parfois tendu
00:51:56oui tout à fait
00:51:57avec des mesures
00:51:58qui sont votées
00:51:58comme hier soir
00:52:00cette mesure
00:52:01qui vise à supprimer
00:52:02la TVA
00:52:02sur les produits
00:52:03de première nécessité
00:52:06concrètement
00:52:06ça veut dire
00:52:07que des produits alimentaires
00:52:09ou des produits d'hygiène
00:52:10pourraient coûter moins cher
00:52:11dans vos supermarchés
00:52:13c'était une mesure
00:52:14portée par la France Insoumise
00:52:15qui a été votée
00:52:16contre l'avis du gouvernement
00:52:17par une bonne partie
00:52:18de la gauche
00:52:19mais en effet
00:52:20cette mesure
00:52:21pourrait ne jamais
00:52:22voir le jour
00:52:23pourquoi ?
00:52:23Est-ce que cette mesure
00:52:24elle appartient
00:52:25à un texte budgétaire
00:52:26qui va être voté
00:52:27dans son ensemble
00:52:28au mieux ce soir
00:52:30peut-être demain
00:52:31et au moment où je vous parle
00:52:33il y a une majorité
00:52:34de députés
00:52:35qui vont s'opposer
00:52:37au texte budgétaire
00:52:39c'est dans ce contexte
00:52:40que Sébastien Lecornu
00:52:42le Premier ministre
00:52:42va recevoir
00:52:43à la mi-journée
00:52:44du côté de l'hôtel de Matignon
00:52:45les présidents
00:52:46des groupes parlementaires
00:52:47du centre et de la droite
00:52:48de son socle
00:52:50finalement
00:52:50pour commencer
00:52:51à préparer la suite
00:52:53on voit que le gouvernement
00:52:54anticipe déjà
00:52:55des débats budgétaires
00:52:57qui ne pourraient pas
00:52:58aller à leur terme
00:52:59dans les prochaines semaines
00:53:00puisque nous avons appris
00:53:02ces dernières heures
00:53:02qu'une loi spéciale
00:53:04était en préparation
00:53:05voilà donc
00:53:06pour l'ambiance
00:53:08aujourd'hui
00:53:08du côté de l'Assemblée nationale
00:53:10oui c'est sans doute
00:53:10comme ça que ça va se terminer
00:53:11merci beaucoup
00:53:12Hugo Capelli
00:53:13reste que ces taxes
00:53:14elles sont votées
00:53:15il y a la TVA
00:53:16dont vous avez parlé
00:53:16il y a aussi une taxe
00:53:17dont on avait beaucoup parlé
00:53:18il y a quelques années
00:53:19c'est la taxe sur les yachts
00:53:21alors c'est intéressant
00:53:21cette taxe
00:53:22parce que son renouvellement
00:53:23a été voté hier
00:53:25et elle est intéressante
00:53:26parce que c'est un symbole
00:53:27au début
00:53:28on disait qu'elle rapporterait
00:53:29des millions
00:53:3010 millions
00:53:3112 millions
00:53:31et puis finalement
00:53:32elle rapporte
00:53:3360 000 euros
00:53:34parce que
00:53:37tout simplement
00:53:37les yachts
00:53:38ils sont partis
00:53:38et donc
00:53:38ils ne veulent pas payer en France
00:53:40expliquez-nous Fabien Guay
00:53:42pourquoi à gauche
00:53:42vous voulez
00:53:43encore une fois
00:53:44c'est un symbole
00:53:45on le voit bien
00:53:45mais pourquoi
00:53:45malgré tout
00:53:46il faut dire
00:53:46bah oui
00:53:47on va continuer
00:53:48cette taxe sur les yachts
00:53:49sincèrement
00:53:51M. Arnaud
00:53:51je ne pense pas
00:53:52que la question est
00:53:53est-ce qu'il faut continuer
00:53:54ou pas la taxe sur les yachts
00:53:56c'est le plan symbolique
00:53:57qui est important
00:53:58qui est intéressant
00:53:58parce que les gens
00:53:59ils se demandent
00:53:59à quoi sert tout ce travail
00:54:00au fond
00:54:00vous m'avez invité
00:54:01pour un débat politique
00:54:02et je vous réponds
00:54:03que je pense
00:54:04que ce n'est pas
00:54:04telle ou telle taxe
00:54:05qui sont votées
00:54:06on a une anomalie démocratique
00:54:08il y a un an
00:54:09il y a eu des élections législatives
00:54:10et on est le seul pays démocratique
00:54:12où lorsque
00:54:13on perd les élections
00:54:14le gouvernement reste en place
00:54:16et applique la même politique
00:54:18et depuis
00:54:19on a utilisé
00:54:20trois premiers ministres
00:54:22et très vraisemblablement
00:54:23nous n'irons pas au bout
00:54:24de ce débat budgétaire
00:54:26donc ça ne sert à rien
00:54:27mais parce qu'il ne peut pas
00:54:28avoir de compromis
00:54:30avec une majorité
00:54:32qui a perdu les élections
00:54:34et je le comprends
00:54:34monsieur fait partie
00:54:36de la majorité d'avant
00:54:37et il ne va pas se contredire
00:54:39pourquoi vous ne répondez pas
00:54:39sur le fond
00:54:40on peut évidemment
00:54:42par exemple
00:54:42la taxe sur les yachts
00:54:43alors venons-en
00:54:44venons-en sur la taxe sur les yachts
00:54:46comme la taxe du Kman
00:54:46on a d'un côté
00:54:47on rabote par exemple
00:54:49200 millions d'euros
00:54:50sur le RSA
00:54:51sur la prime de Noël
00:54:53pour celles et ceux
00:54:53qui n'ont déjà
00:54:54pas grand chose pour vivre
00:54:55et de l'autre côté
00:54:56on a un gouvernement
00:54:57qui je le rappelle
00:54:58est minoritaire
00:54:59et a perdu les élections
00:55:00qui refuse
00:55:01de taxer les milliardaires
00:55:03pas les millionnaires
00:55:03les milliardaires
00:55:04ceux qui ont des yachts
00:55:05par exemple
00:55:06ou d'appliquer la taxe du Kman
00:55:07qui ne concerne pas du tout
00:55:08les entreprises
00:55:09comme on l'a dit
00:55:10mais 1800 foyers
00:55:11qui ont plus de 100 millions
00:55:13de patrimoine
00:55:13donc
00:55:14on a une divergence
00:55:16c'est qu'on épargne les riches
00:55:17comme depuis 8 ans
00:55:18et on fait peser
00:55:19l'ensemble de la fiscalité
00:55:20sur les plus pauvres
00:55:21donc vous comprendrez bien
00:55:22qu'évidemment pour nous
00:55:23nous continuerons à défendre
00:55:25des propositions
00:55:26comme celle-là
00:55:27ou beaucoup d'autres
00:55:28pour rétablir
00:55:29un peu d'égalité
00:55:30fiscale dans ce pays
00:55:31Non mais c'est
00:55:32c'est vraiment très parlant
00:55:33cet exemple
00:55:34parce que qu'est-ce que fait
00:55:35la gauche à l'Assemblée
00:55:36en fait
00:55:37elle taxe tout
00:55:38et trop d'impôts
00:55:39finit par tuer l'impôt
00:55:40vous tuez la base taxable
00:55:42c'est vrai sur les yachts
00:55:43mais c'est vrai aussi
00:55:44sur les entreprises
00:55:45c'est vrai sur tout un tas
00:55:46de sujets
00:55:47finalement à chaque fois
00:55:48la gauche est dans
00:55:49des effets d'annonce
00:55:50elle parle à un électorat
00:55:53avec une idéologie
00:55:54pro-impôt pro-taxe
00:55:55hier il y a quelques jours
00:55:57c'était taxé jusqu'aux
00:55:58sandwiches
00:55:59qui sont mangés
00:56:00par nos lycéens
00:56:00à côté des établissements
00:56:02scolaires
00:56:02mais à la fin
00:56:03qu'est-ce que ça fait
00:56:04ça tue la base taxable
00:56:06et donc c'est moins
00:56:07de recettes pour l'État
00:56:08on l'a vu dans le passé
00:56:10finalement en baissant
00:56:11le taux de l'impôt
00:56:13sur les sociétés
00:56:14on a augmenté
00:56:15les recettes de l'État
00:56:16parce qu'on a favorisé
00:56:17l'activité économique
00:56:18même chose sur la suppression
00:56:20de la TVA
00:56:21pour les produits
00:56:21de première nécessité
00:56:23et l'éventuel blocage
00:56:24des prix
00:56:24sur ces produits
00:56:26c'est ce que vous dites ?
00:56:27Oui et puis je dirais
00:56:27qu'en fait il y a
00:56:28un deuxième sujet
00:56:29derrière tout ça
00:56:29c'est qu'il y a un certain
00:56:30nombre de choses
00:56:30qui sont votées
00:56:31à l'Assemblée nationale
00:56:32d'ailleurs souvent
00:56:33dans une alliance
00:56:34entre le Rassemblement national
00:56:35et la France insoumise
00:56:37et les communistes
00:56:38puisque vous avez
00:56:38beaucoup de communistes
00:56:39à l'Assemblée nationale
00:56:40il n'y a pas que
00:56:40le Parti communiste
00:56:41il y a aussi
00:56:42le Rassemblement national
00:56:44qui a des idées communistes
00:56:45et qui vote des choses
00:56:46qui ne sont pas applicables
00:56:48et qui ne respectent pas
00:56:49la Constitution
00:56:50soit parce que ça ne respecte pas
00:56:52les traités européens
00:56:53Fabien Gué
00:56:54Non mais
00:56:55je vous le dis
00:56:57avec beaucoup de franchise
00:56:58et d'honnêteté
00:56:59je pense que la situation
00:57:01dans laquelle
00:57:01vous nous avez conduit
00:57:02devrait vous conduire
00:57:03à beaucoup plus d'humilité
00:57:04et je le redis
00:57:05il n'y a aucun pays démocratique
00:57:06où lorsqu'on perd les élections
00:57:08on reste en place
00:57:09et on continue
00:57:09à vouloir appliquer
00:57:10la même politique
00:57:11et le nœud est là
00:57:12c'est qu'il s'exprime
00:57:14partout dans le pays
00:57:15une soif de justice sociale
00:57:18fiscale et écologique
00:57:19à travers la taxe Zuckman
00:57:20à travers le rapport
00:57:21de 211 milliards
00:57:22d'aides publiques
00:57:23aux entreprises
00:57:24qui viennent
00:57:24et qui sont portées
00:57:26par un mouvement social
00:57:26et on a un blocage
00:57:28qui vient du gouvernement
00:57:29et de cette minorité
00:57:30en place
00:57:31qui refuse en réalité
00:57:33toutes les propositions
00:57:34nous n'avons pas
00:57:35un problème de dépenses
00:57:36en France
00:57:36nous avons un problème
00:57:38de recettes
00:57:38d'ailleurs
00:57:39je vois que
00:57:40Bercy vient d'annoncer
00:57:41qu'il manquait
00:57:4210 milliards de recettes
00:57:43sur la TVA
00:57:45c'est plus de 300 milliards
00:57:46d'économies d'impôts
00:57:47et de dépenses
00:57:48qui ne sont aujourd'hui
00:57:49plus couvertes
00:57:50à cause d'un certain
00:57:51nombre de cadeaux fiscaux
00:57:52qui ont été faits
00:57:53flat tax
00:57:53et beaucoup d'autres
00:57:55l'ISF
00:57:56qui ont été supprimés
00:57:58et qui manquent
00:57:58en vérité de recettes
00:57:59donc
00:57:59nous sommes à un moment
00:58:00de la croisée des chemins
00:58:01un certain nombre
00:58:02de gens dans ce pays
00:58:03entendez ce que je vous dis
00:58:0410 millions de personnes
00:58:06n'arrivent plus
00:58:07à remplir leur caddie
00:58:08à partir du 15 du mois
00:58:09beaucoup de gens
00:58:10n'arrivent plus
00:58:11à payer leur facture
00:58:12parce que les prix
00:58:13ont tellement augmenté
00:58:14et la crise Covid
00:58:15la crise inflationniste
00:58:16ce n'est pas la faute
00:58:17des travailleurs
00:58:18et des travailleuses
00:58:18qui ont tenu
00:58:19ce pays à bout de bras
00:58:20et dans le même temps
00:58:21les salaires
00:58:21et les pensions de retraite
00:58:22sont bloqués
00:58:22donc
00:58:23soit nous demandons
00:58:25à ceux qui ont bénéficié
00:58:27depuis 8 ans
00:58:28de votre politique
00:58:28de contribuer un peu
00:58:30est-ce que c'est une taxe Zuckman
00:58:32est-ce que c'est une taxe
00:58:33sur les yachts
00:58:34est-ce que c'est un ISF
00:58:35rénové
00:58:36je pense qu'il faut
00:58:37beaucoup de choses
00:58:37il faudrait revoir
00:58:38la fiscalité
00:58:39et aujourd'hui
00:58:40vous continuez
00:58:40à faire peser
00:58:41sur les plus faibles
00:58:42notamment avec la TVA
00:58:43qui est l'impôt
00:58:44le plus injuste
00:58:45parce qu'il s'applique
00:58:46à tout le monde
00:58:47de la même façon
00:58:48il y a un autre sujet
00:58:48qui préoccupe énormément
00:58:49les français
00:58:50en numéro 1
00:58:50c'est le pouvoir d'achat
00:58:51et en 2
00:58:51c'est la sécurité
00:58:52et c'est vrai que la sécurité
00:58:53c'est un sujet
00:58:54qui est beaucoup moins
00:58:54en ce moment
00:58:55dans le débat public
00:58:55parce que le débat
00:58:56sur le budget
00:58:56prend toute la place
00:58:58et pendant ce temps-là
00:58:59il y a un médecin
00:59:00qui a été agressé
00:59:00dans le nord
00:59:01il y a un prof
00:59:02qui est menacé à Rennes
00:59:02en plus des incivilités
00:59:03du quotidien
00:59:04pourquoi c'est devenu
00:59:05Loïc Kervran
00:59:12je veux d'abord
00:59:14avoir à nouveau
00:59:15une pensée
00:59:15sur ce meurtre affreux
00:59:17à Marseille
00:59:17de M. Kessassi
00:59:18et qu'est-ce que ça montre
00:59:19tout ça
00:59:20et je crois que le garde des Sceaux
00:59:22a commencé à y répondre
00:59:23ça montre que la prison
00:59:24ça doit être fait
00:59:25pour punir
00:59:26et pas pour divertir
00:59:29ça montre que
00:59:30la prison
00:59:31doit être là
00:59:31pour enfermer
00:59:32qu'on ne doit pas pouvoir
00:59:34être en prison
00:59:35pour visiter des planétariums
00:59:37ou pour piloter
00:59:38à distance
00:59:38des meurtres
00:59:39là vous parlez
00:59:40de l'évasion de Rennes
00:59:41et le meurtre de Marseille
00:59:44dont les premières investigations
00:59:45nous disent que peut-être
00:59:46ça pourrait avoir été piloté
00:59:48depuis un établissement pénitentiaire
00:59:49donc il y a des choses
00:59:50à remettre
00:59:51dans l'ordre là-dedans
00:59:53mon groupe
00:59:54a porté
00:59:55un certain nombre
00:59:56de propositions
00:59:56d'autres le font aussi
00:59:57mais je dois constater
00:59:58qu'à l'Assemblée
00:59:59à chaque fois
01:00:00que nous portons
01:00:01des propositions
01:00:02d'ordre
01:00:03relatives
01:00:04au durcissement
01:00:05des conditions
01:00:05en prison
01:00:06etc
01:00:06et bien
01:00:07la gauche y oppose
01:00:08parce que sur le fond
01:00:09la gauche
01:00:10elle est contre
01:00:11l'ordre
01:00:12et l'ordre
01:00:12c'est ce qui nous protège
01:00:13et c'est ce qui protège
01:00:14chacun des enfants
01:00:15de la France
01:00:15vous êtes contre l'ordre
01:00:17opposé à l'ordre républicain
01:00:19je suis désolé de vous le dire
01:00:19vous êtes tombé sur un communiste
01:00:21qui lutte beaucoup
01:00:24sur cette question
01:00:24en Seine-Saint-Denis
01:00:25par exemple
01:00:25j'ai accompagné
01:00:26très concrètement
01:00:27deux maires
01:00:28Stéphane Blanchet
01:00:29maire de Sevran
01:00:30un narcotrafic
01:00:31extraordinaire
01:00:32dans cette ville
01:00:33comme Olivier Sarabérou
01:00:35ça noisit le sec
01:00:35il se trouve que
01:00:36dans ces deux villes
01:00:37il n'y a pas de commissariat
01:00:38de plein droit
01:00:38et qu'à partir de 18h
01:00:40il dépend de commissariats
01:00:41ailleurs
01:00:42et qui déjà
01:00:43n'ont pas de moyens
01:00:44donc il est difficile
01:00:45de couvrir plusieurs vies
01:00:46et ville
01:00:47et donc à Sevran
01:00:48comme ailleurs
01:00:49peut se développer
01:00:50un narcotrafic
01:00:51en toute tranquillité
01:00:52à partir de 18h
01:00:53aux yeux
01:00:54et à la vue de tout le monde
01:00:55et en particulier
01:00:56des familles
01:00:56qui rentrent
01:00:57à ce moment-là
01:00:58du travail
01:00:59ou qui vont chercher
01:01:00les enfants
01:01:01à la sortie du périscolaire
01:01:02donc nous nous avons demandé
01:01:04et nous l'exigeons
01:01:05depuis un moment
01:01:05des moyens
01:01:07et l'ouverture
01:01:07d'un commissariat
01:01:08j'ai été d'ailleurs
01:01:09rencontrer Bruno Rotaillot
01:01:10à l'époque
01:01:11lorsqu'il était ministre
01:01:12de l'Intérieur
01:01:12et si monsieur Nunes
01:01:14veut nous rencontrer
01:01:14nous y retournerons
01:01:16et nous demandons
01:01:16parce que la question
01:01:18de la sécurité
01:01:18elle s'incarne
01:01:19par des hommes
01:01:20et des femmes
01:01:20sur le terrain
01:01:21vous voyez
01:01:22c'est pas de la communication
01:01:23politique
01:01:23il ne suffit pas
01:01:24d'être élu
01:01:25et de venir faire
01:01:25un tour en Seine-Saint-Dix
01:01:26comme dans d'autres départements
01:01:27il faut donner les moyens
01:01:28pour agir
01:01:29et aujourd'hui
01:01:30ces moyens manquent
01:01:31donc nous exigeons
01:01:32toujours plus
01:01:33et une police de proximité
01:01:34il ne suffit à rien
01:01:36de durcir
01:01:36toutes les lois
01:01:37et tout le panel répressif
01:01:39si nous n'avons pas
01:01:40les moyens de l'appliquer
01:01:41et des hommes
01:01:42vous aurez beau avoir
01:01:43autant de policiers
01:01:44que vous le souhaitez
01:01:44si derrière
01:01:45il n'y a pas de conséquences judiciaires
01:01:47si l'emprisonnement
01:01:48ne permet pas
01:01:48de mettre fin au trafic
01:01:50ça ne fonctionnera pas
01:01:51non plus
01:01:51allez ce débat
01:01:52sur la sécurité
01:01:52c'est sûr qu'il va
01:01:54continuer à monter
01:01:55à remonter
01:01:56parallèlement au débat
01:01:57sur le budget
01:01:57qui se poursuit
01:01:58à l'Assemblée
01:01:58et au Sénat
01:01:59bien sûr
01:01:59je vous laisse retourner
01:02:00à ces débats
01:02:02enflammés dans les hémicycles
01:02:03merci beaucoup à tous les deux
01:02:04vous parliez de l'évasion
01:02:05à Rennes
01:02:05et de ses suites
01:02:06et bien dans quelques instants
01:02:08on va vous donner
01:02:08davantage de précisions
01:02:09sur ce qui s'est passé
01:02:11et sur cette sanction
01:02:12prononcée donc
01:02:12par le garde des Sceaux
01:02:13ce matin
01:02:13le directeur
01:02:15de la prison de Rennes
01:02:16a été démis
01:02:16de ses fonctions
01:02:17à tout de suite
01:02:17vous vous souvenez
01:02:19de cette évasion à Rennes
01:02:19il y a une semaine
01:02:21jour pour jour
01:02:22un détenu
01:02:23qui avait disparu
01:02:24lors d'une visite
01:02:24au planétarium
01:02:25et bien
01:02:25Gérald Darmanin
01:02:27le garde des Sceaux
01:02:27a donné davantage d'éléments
01:02:29ce matin
01:02:29et il annonçait également
01:02:30une sanction
01:02:31pour le président
01:02:32de la prison
01:02:33le directeur
01:02:33pardon décidément
01:02:34de la prison de Rennes
01:02:35qui a été démis
01:02:35de ses fonctions
01:02:35quelqu'un qui a déjà
01:02:38connu une évasion
01:02:39et encore sélectionné
01:02:41par un chef d'établissement
01:02:42pour participer
01:02:43à une activité
01:02:44comme celle-ci
01:02:44et s'évade
01:02:45lors de cette activité
01:02:46et bien je pense
01:02:47que les instructions
01:02:48n'ayant pas été respectées
01:02:49qu'il faut prendre
01:02:51un certain nombre
01:02:51de mesures
01:02:52puisque les consignes
01:02:53du ministre
01:02:53n'ont pas été respectées
01:02:55j'ai considéré
01:02:56que ce chef d'établissement
01:02:58qui a fait une faute
01:03:01mais qui ne mérite pas
01:03:01d'être sorti
01:03:02de la fonction publique
01:03:03il va évidemment
01:03:03être accompagné
01:03:05pour qu'on puisse
01:03:05continuer à comprendre
01:03:09et à essayer
01:03:10d'expliquer à tout le monde
01:03:11quel est le changement
01:03:11de politique pénitentiaire
01:03:12d'autres pays
01:03:12que j'essaye d'inculquer
01:03:13ne peut pas rester
01:03:15en responsabilité
01:03:16lorsqu'il est manifestement
01:03:17en train de mettre en place
01:03:21un système
01:03:22qui fait qu'une personne
01:03:23qui s'est évadée
01:03:24va se réévader
01:03:24Voilà et on a entendu
01:03:26tout à l'heure
01:03:26la réaction
01:03:28du syndicat
01:03:30des directeurs
01:03:30d'établissement pénitentiaire
01:03:31qui se disait
01:03:33c'était Flavirot
01:03:33qui se disait
01:03:34choqué par cette décision
01:03:36dont elle estimait
01:03:37que c'était
01:03:37une décision politique
01:03:38sur les éléments
01:03:40qui ont motivé
01:03:41cette décision
01:03:42Vincent
01:03:43il y a notamment
01:03:44le profil
01:03:44de ce détenu
01:03:45parce que c'est sûr
01:03:46qu'il interpelle
01:03:47Oui c'est sûr
01:03:48qu'il interpelle
01:03:48et d'ailleurs
01:03:49Gérald Darmanin
01:03:49l'a rappelé ce matin
01:03:50en disant
01:03:50qu'il avait déjà commis
01:03:52par le passé une évasion
01:03:53c'est un homme
01:03:53de 37 ans
01:03:54qui s'est donc évadé
01:03:56vendredi dernier
01:03:56alors qu'il se trouvait
01:03:57proche du planétarium
01:04:00de Rennes
01:04:00pour participer
01:04:01à cette sortie collective
01:04:02il avait été condamné
01:04:04pour vol
01:04:04et il devait sortir
01:04:06en 2027
01:04:07et c'est vrai
01:04:08que selon nos informations
01:04:09en 2024
01:04:10déjà lors d'une précédente
01:04:11permission de sortir
01:04:12il s'est fait évader
01:04:13une première fois
01:04:14avant d'avoir
01:04:16réintégré sa cellule
01:04:17aujourd'hui
01:04:18ce profil
01:04:19il interpelle
01:04:19parce qu'on se demande
01:04:20comment il a pu bénéficier
01:04:21d'une permission de sortir
01:04:22le ministre dit
01:04:24que c'est une décision
01:04:24du chef d'établissement
01:04:25pénitentiaire
01:04:26c'est pas exactement ça
01:04:27c'est une juge
01:04:27d'application des peines
01:04:28qui a été sollicité
01:04:29pour un projet
01:04:30d'aménagement de peine
01:04:31qui a rencontré
01:04:31ce détenu
01:04:32qui a considéré
01:04:33que cet aménagement de peine
01:04:34ce projet en tout cas
01:04:35était sérieux
01:04:36qu'il avait une bonne
01:04:36attitude en détention
01:04:38et que pour préparer
01:04:39cet aménagement de peine
01:04:40qui devait être examiné
01:04:41dans les toutes prochaines semaines
01:04:42il pouvait bénéficier
01:04:43de cette permission de sortir
01:04:44c'est pour ça
01:04:45qu'il a participé
01:04:45à cette sortie collective
01:04:46vendredi dernier
01:04:47et c'est là malheureusement
01:04:48qu'il en a profité
01:04:49pour s'évader
01:04:50le ministre dit
01:04:50que les consignes du ministre
01:04:52n'ont pas été respectées
01:04:53de quoi parle-t-il exactement ?
01:04:54en fait il parle d'une note
01:04:55du directeur
01:04:56de l'administration pénitentiaire
01:04:58qui a été envoyée
01:04:58à tous les directeurs de prison
01:05:00le 31 octobre
01:05:01on est aujourd'hui
01:05:02autour du 20 novembre
01:05:03donc cette note
01:05:04elle est toute récente
01:05:05le 21 oui
01:05:06et cette note le 21
01:05:07et cette note elle dit quoi ?
01:05:09elle dit que désormais
01:05:09toutes les sorties de détenus
01:05:11devront être encadrées
01:05:12par des personnels
01:05:13de l'administration pénitentiaire
01:05:14ce qui n'était pas forcément le cas
01:05:15ce qu'il faut comprendre
01:05:16c'est qu'un détenu
01:05:17qui doit assister à des obsèques
01:05:18par exemple
01:05:19passer un entretien d'embauche
01:05:20peut avoir une permission
01:05:21de sortir pour une journée
01:05:22il doit réintégrer ensuite
01:05:23et il n'est pas forcément
01:05:24accompagné par un agent pénitentiaire
01:05:26sauf que sur cette note
01:05:27sur la base de cette note
01:05:28qui date d'il y a quelques semaines
01:05:29désormais
01:05:30chaque sortie
01:05:31devra être encadrée
01:05:32par un agent pénitentiaire
01:05:32surtout que là
01:05:33vous nous parlez
01:05:33d'exemples individuels
01:05:34ici c'était bien
01:05:35une sortie collective
01:05:35c'est là aussi
01:05:36où le problème se pose
01:05:37effectivement
01:05:38c'est que c'était
01:05:38une sortie collective
01:05:39on a du mal à comprendre
01:05:40pourquoi il n'y avait pas
01:05:40de surveillance pénitentiaire
01:05:41après vous citiez
01:05:42Flaviro
01:05:43qui était sur notre antenne
01:05:44tout à l'heure
01:05:44la secrétaire générale
01:05:46du syndicat
01:05:47des directeurs pénitentiaires
01:05:48qui dit clairement
01:05:49si désormais
01:05:50on doit accompagner
01:05:51chaque sortie
01:05:52chaque détenu
01:05:53on ne pourra pas le faire
01:05:53on n'a pas les effectifs suffisants
01:05:55c'est vrai
01:05:55c'était son argument numéro un
01:05:56de dire d'abord
01:05:56il faut un peu de temps
01:05:57avant que ces consignes
01:05:59elles se répandent
01:06:00et elles soient intégrées
01:06:01dans nos process
01:06:01et surtout
01:06:02si on n'a pas les moyens
01:06:03de le faire
01:06:03ça ne sera pas possible
01:06:05de les appliquer
01:06:06comme le souhaite le ministre
01:06:07oui parce que
01:06:08on pense toujours
01:06:09qu'à chaque sortie
01:06:10il y a un agent pénitentiaire
01:06:11mais ce qu'il faut bien comprendre
01:06:12c'est qu'il y a des sorties
01:06:13pour divers motifs
01:06:14on a parlé ici
01:06:15de l'éducation nationale
01:06:16pour un projet éducatif
01:06:17on peut aussi parler
01:06:18de la santé
01:06:19d'une raison médicale
01:06:21c'est vrai que ça fait polémique
01:06:23ça a fait polémique
01:06:23dans cette même prison de Rennes
01:06:24il y a des détenus
01:06:25qui devaient participer
01:06:26l'été dernier
01:06:26à un stage de surf
01:06:28du surf thérapeutique
01:06:29pour raison médicale
01:06:30à Saint-Malo
01:06:31vu le tollé
01:06:32que ça a suscité
01:06:32cette opération
01:06:33a été annulée
01:06:35au cœur de l'été
01:06:35mais il faut bien comprendre
01:06:36que c'était une décision médicale
01:06:37c'est un médecin
01:06:38qui avait décidé ça
01:06:39et donc le directeur
01:06:41de la prison
01:06:42n'avait fait que donner
01:06:43un avis sur cette sortie
01:06:44comme sur celle
01:06:45de la semaine dernière
01:06:46et on comprend évidemment
01:06:46la dimension symbolique
01:06:47de cette affaire
01:06:49et c'est pour ça
01:06:49que cette sortie
01:06:51elle avait été annulée
01:06:52dimension symbolique
01:06:54dans un moment
01:06:55où la sécurité
01:06:57est évidemment
01:06:57un sujet de préoccupation
01:06:58très très important
01:06:59pour les français
01:07:01on peut le comprendre
01:07:01d'autant plus
01:07:02que les agressions
01:07:03se multiplient
01:07:04notamment les agressions
01:07:05sur les personnels médicaux
01:07:06et on va s'arrêter là-dessus
01:07:07parce que ce matin
01:07:08à Lille
01:07:09à Roubaix
01:07:10ou à Tourcoing
01:07:11si vous vous appelez
01:07:11SOS médecin
01:07:12vous allez avoir du mal
01:07:13à avoir un correspondant
01:07:14il y a une agression
01:07:16mardi
01:07:17il y a donc un mouvement
01:07:18de grève
01:07:18à la suite de cette agression
01:07:20c'est un médecin
01:07:21qui a été victime
01:07:22d'une expédition punitive
01:07:24on peut présenter
01:07:25les choses comme ça
01:07:25quelques heures plus tôt
01:07:26le matin
01:07:27il demande
01:07:28à une femme
01:07:29qui accompagne deux enfants
01:07:30de faire en sorte
01:07:30que l'un des enfants
01:07:31soit un peu moins turbulent
01:07:32parce qu'il fait beaucoup de bruit
01:07:33et il perturbe
01:07:34les consultations
01:07:35et l'après-midi
01:07:35et bien cette agression
01:07:37s'est déroulée
01:07:38il se trouve que c'est dans le nord
01:07:39qu'on recense
01:07:40le plus d'agressions de médecins
01:07:41on va regarder les chiffres
01:07:42avec nos éclairs
01:07:43alors c'est vrai
01:07:46Valentin Demec
01:07:47d'une façon générale
01:07:48les agressions de médecins
01:07:49leur nombre
01:07:51hélas
01:07:51augmente
01:07:52année après année
01:07:53oui Julien
01:07:53regardez ce graphique
01:07:55il parle de lui-même
01:07:56il montre
01:07:56le nombre de déclarations
01:07:58réalisées par les médecins
01:07:59victimes d'une agression
01:08:00sur leur lieu de travail
01:08:02en une vingtaine d'années
01:08:0323638 déclarations
01:08:05nous sommes passés
01:08:06l'an dernier
01:08:07en 2024
01:08:07à 1992
01:08:09déclarations
01:08:11ça représente une augmentation
01:08:12de 212%
01:08:15ces chiffres
01:08:15ont été recensés
01:08:17par l'ordre national
01:08:18des médecins
01:08:18en général
01:08:19ce sont
01:08:20les médecins généralistes
01:08:21qui sont le plus victimes
01:08:23d'agressions
01:08:23ils représentaient
01:08:2463% des sondés
01:08:25l'an passé
01:08:26le plus souvent
01:08:27ce sont également
01:08:27des femmes
01:08:29qui sont agressées
01:08:29elles représentaient
01:08:3055%
01:08:31des personnes
01:08:32déclarant avoir été
01:08:33agressées
01:08:34lors d'une pratique
01:08:36médicale
01:08:36et puis quels sont
01:08:37les types d'agressions
01:08:38dont on parle
01:08:39on parle surtout
01:08:39des agressions
01:08:40verbales
01:08:40ou des menaces
01:08:41elles représentaient
01:08:4161%
01:08:43des types d'incidents
01:08:44les agressions physiques
01:08:45elles restent minoritaires
01:08:46elles représentaient
01:08:475% des agressions
01:08:48en 2024
01:08:49alors ça c'est pour le tableau
01:08:50d'ensemble
01:08:50mais c'est vrai qu'il y a
01:08:51des régions
01:08:51des départements
01:08:52qui sont plus touchées
01:08:53que d'autres
01:08:53oui il y a deux régions
01:08:55qui sortent clairement
01:08:55du lot
01:08:56vous les voyez ici
01:08:57en rouge sur cette carte
01:08:58les Hauts-de-France
01:08:59avec 477 agressions
01:09:02l'an passé
01:09:02la région PACA
01:09:03439
01:09:04vient ensuite
01:09:05la Nouvelle-Aquitaine
01:09:06avec 164 agressions
01:09:08en 2024
01:09:08en revanche
01:09:09si vous êtes médecin
01:09:10et que vous voulez
01:09:11être tranquille
01:09:12il faut aller travailler
01:09:13en Bourgogne-Franche-Comté
01:09:14seulement 55 agressions
01:09:16recensées l'an passé
01:09:17et puis en Corse
01:09:17là c'est encore plus bas
01:09:19presque proche de zéro
01:09:20seulement deux agressions
01:09:21l'an dernier
01:09:22et si l'on regarde
01:09:23encore plus dans le détail
01:09:24département par département
01:09:26vous le disiez Julien
01:09:27c'est le Nord
01:09:28le département du Nord
01:09:28qui regroupe
01:09:29le plus d'agressions
01:09:30à lui seul
01:09:31420 agressions
01:09:33en 2024
01:09:33merci Valentin
01:09:34le président du conseil
01:09:35de l'ordre
01:09:36justement des médecins
01:09:37de ce département du Nord
01:09:38est avec nous
01:09:38c'est Jean-Philippe Platel
01:09:40merci de nous répondre
01:09:41d'abord expliquez-nous
01:09:42docteur
01:09:42pourquoi cette particularité
01:09:45évidemment terrible
01:09:46du Nord
01:09:47qu'est-ce qui se passe là-bas
01:09:48oui vous l'avez dit
01:09:50les chiffres sont insupportables
01:09:52cette hausse inexorable
01:09:54tous les ans
01:09:55c'est insupportable
01:09:57alors le Nord
01:09:57il y a peut-être
01:09:58un facteur aussi
01:09:59déclarationnel
01:10:00puisqu'il y a un gros travail
01:10:02qui est fait
01:10:03par notre conseil
01:10:04et peut-être
01:10:04que les médecins
01:10:05déclarent davantage
01:10:06dans le Nord
01:10:07que dans d'autres départements
01:10:08il n'en reste pas moins
01:10:09que le nombre
01:10:11d'agressions
01:10:12augmente
01:10:12chaque année
01:10:14et ça
01:10:14vraiment
01:10:15on ne peut pas le supporter
01:10:16alors racontez-nous
01:10:17concrètement
01:10:17est-ce que vous en avez
01:10:18vous-même
01:10:19déjà été victime
01:10:21comment ça se passe
01:10:21comment elles se déroulent
01:10:22ces tensions
01:10:23et comment vous les gérez
01:10:23alors écoutez
01:10:26pour tout vous dire
01:10:28mon entrée
01:10:29m'a venu
01:10:30au conseil de l'ordre
01:10:31fait suite à une agression
01:10:32dont j'ai été victime
01:10:33il y a bien longtemps
01:10:34maintenant
01:10:34et j'avais trouvé
01:10:36que le conseil de l'ordre
01:10:37ne m'est pas suffisamment soutenu
01:10:39et je peux vous dire
01:10:39que maintenant
01:10:40dès qu'un médecin
01:10:41est agressé
01:10:42et qu'on est informé
01:10:44je peux vous dire
01:10:45qu'on le soutient
01:10:46on l'entoure
01:10:47on lui indique
01:10:47ce qu'il faut faire
01:10:48et on se porte partie civile
01:10:49lorsqu'il y a un procès
01:10:50ce qu'on fera cet après-midi
01:10:52pour ce médecin
01:10:53Ah c'est très intéressant
01:10:54c'est à la suite
01:10:55d'une agression
01:10:55dont vous avez été victime
01:10:56que vous avez décidé
01:10:58de vous impliquer davantage
01:11:00est-ce que vous sentez
01:11:01que grâce à ce combat
01:11:02que vous menez
01:11:03visiblement
01:11:04mais Mathilde Personnel
01:11:04les choses quand même
01:11:05qui sont en train
01:11:07d'évoluer
01:11:09et peut-être les médecins
01:11:09qui sont davantage épaulés
01:11:10Alors de ce côté-là
01:11:12oui
01:11:13il n'y a aucun doute
01:11:14on les aide
01:11:15on les soutient
01:11:15ça fait partie
01:11:17des missions
01:11:17du conseil de l'ordre
01:11:19après il n'en reste pas moins
01:11:20que le constat
01:11:22est que ces agressions
01:11:23augmentent
01:11:24et là j'en veux
01:11:25pour preuve
01:11:26ce nombre
01:11:27de presque 2000
01:11:28agressions
01:11:29en 2024
01:11:30alors est-ce qu'il y a
01:11:31un facteur générationnel
01:11:33est-ce qu'il y a
01:11:33un facteur populationnel
01:11:34je ne sais pas
01:11:35je pense qu'il faut
01:11:36y travailler
01:11:37parce que c'est
01:11:37vraiment insupportable
01:11:39Est-ce qu'il y a
01:11:39un côté guichet
01:11:40les gens pensent
01:11:40qu'on va chez le médecin
01:11:42quand on va faire ses courses
01:11:43autant plus qu'elles sont gratuites
01:11:44je veux des médicaments
01:11:45je veux un arrêt maladie
01:11:46et si vous ne me le donnez pas
01:11:47docteur vous allez voir
01:11:48ce qui va vous tomber dessus
01:11:50Il est certain que les médecins
01:11:52sont un peu pris en étau
01:11:53entre les patients
01:11:55qui sont très demandeurs
01:11:56qui attendent
01:11:57un arrêt de travail
01:11:58une prescription
01:11:58refuser une prescription
01:12:00d'antibiotiques
01:12:01devient compliqué
01:12:02vous savez
01:12:02et puis d'un autre côté
01:12:04l'assurance maladie
01:12:05les politiques
01:12:06qui accusent
01:12:08gentiment
01:12:09entre guillemets
01:12:09les médecins
01:12:10d'être trop prescripteurs
01:12:11de distribuer
01:12:12trop d'arrêt de travail
01:12:13et d'ailleurs
01:12:14je râle un peu
01:12:16quand j'entends
01:12:17ce qu'on entend
01:12:17en ce moment
01:12:18à l'Assemblée nationale
01:12:19sur les médecins
01:12:20dans le cadre
01:12:20de la discussion
01:12:21du PLFSS
01:12:22où on fait passer
01:12:23les médecins
01:12:23vraiment pour les derniers
01:12:25et les fainéants
01:12:26les gens qui prescrivent trop
01:12:28qui donnent trop
01:12:29d'arrêt de travail
01:12:30et tout ça
01:12:31je crois
01:12:31essaime un peu
01:12:32jusque les patients
01:12:34et peut-être
01:12:35que c'est pas
01:12:36ça aussi
01:12:36une des raisons
01:12:38ce manque de respect
01:12:40dont les médecins
01:12:43se plaignent actuellement
01:12:44Très intéressant
01:12:45d'entendre votre éclairage
01:12:46Jean-Philippe Platel
01:12:47merci beaucoup
01:12:48docteur
01:12:48d'avoir été avec nous
01:12:49ce matin
01:12:50dans ce moment
01:12:50un petit peu compliqué
01:12:51pour votre profession
01:12:54du côté du Nord
01:12:55l'évasion à Rennes
01:12:57les agressions
01:12:58ça fait partie
01:12:58des sujets politiques
01:12:59du moment
01:13:00qu'on va traiter
01:13:01avec l'invité
01:13:02d'Arnaud Direct
01:13:03Marc Fainot ce matin
01:13:04Marc Fainot
01:13:06le président du groupe
01:13:07Modem
01:13:08à l'Assemblée nationale
01:13:09qui nous rejoint
01:13:10vous avez entendu
01:13:12Marc Fainot
01:13:12bonjour à vous
01:13:13monsieur le député
01:13:15vous avez entendu
01:13:16ces différentes
01:13:18interventions
01:13:19sur l'antenne
01:13:20de BFM TV
01:13:20avec d'abord
01:13:21ce qui s'est passé
01:13:22à Rennes
01:13:23l'évasion à Rennes
01:13:24parce que vous avez vu
01:13:24la réaction de Gérald Darmanin
01:13:25ce matin
01:13:26et la sanction prononcée
01:13:27à l'égard du directeur
01:13:29de la prison de Rennes
01:13:30est-ce qu'il a raison
01:13:30de sévir
01:13:31ou bien est-ce que
01:13:31c'est un peu facile
01:13:32comme l'expliquait tout à l'heure
01:13:34le syndicat
01:13:35des directeurs
01:13:35d'établissements pénitentiaires
01:13:36non je ne crois pas
01:13:37que ce soit facile
01:13:37manifestement
01:13:38il y a eu un dysfonctionnement
01:13:39je crois comprendre
01:13:40que cette personne
01:13:41avait déjà
01:13:42soit essayé de s'évader
01:13:43ou s'était déjà évadé
01:13:45deuxième élément
01:13:46que les conditions
01:13:47de sa sortie
01:13:48n'avaient pas été
01:13:50comment dirais-je précises
01:13:52au point qu'on puisse
01:13:53s'assurer
01:13:53qu'il y ait des personnels pénitentiaires
01:13:54et qu'il puisse
01:13:55éviter de s'échapper
01:13:57il n'y avait pas de personnels pénitentiaires
01:13:58apparemment
01:13:58il n'y avait pas de personnels pénitentiaires
01:13:59ce qui est quand même
01:14:00ça pose quand même des questions
01:14:02je découvre qu'on peut faire
01:14:03des sorties
01:14:03de prisonniers
01:14:05sans personnels pénitentiaires
01:14:06peut-être que c'est la règle
01:14:07non visiblement
01:14:09mais manifestement
01:14:10si ça n'est pas la règle
01:14:11il n'est pas illogique
01:14:11que le ministre de la justice
01:14:12garde des Sceaux
01:14:13produise des sanctions
01:14:14les sanctions
01:14:15elles s'appliquent à tout le monde
01:14:16ce n'est pas une profession
01:14:17ou une corporation
01:14:18il n'est pas illogique
01:14:18qu'on dise
01:14:19il y a eu un dysfonctionnement
01:14:20celui-là a l'air un peu solide
01:14:22et puis justifié d'une sanction
01:14:23et une enquête administrative
01:14:24nous dirait exactement
01:14:25ce qui s'est passé
01:14:26restons prudents
01:14:27en attendant d'avoir
01:14:27tous les éléments
01:14:28et puis il y a ce témoignage
01:14:29qu'on vient d'entendre
01:14:30ce médecin du Nord
01:14:31parce que
01:14:32c'est vrai qu'il y a des médecins
01:14:33il y a aussi des professeurs
01:14:35qui sont menacés
01:14:36on le voit dans une école maternelle
01:14:37à Rennes
01:14:38elle est impossible à enrayer
01:14:41cette montée des agressions
01:14:42et des violences
01:14:43c'est la question que je vous pose
01:14:44et aussi est-ce qu'en ce moment
01:14:45ça n'est pas un sujet
01:14:46qui est trop absent
01:14:47selon vous
01:14:47du débat public
01:14:48parce que tout est occulté
01:14:49par les débats budgétaires
01:14:50qui sont les vôtres à l'Assemblée
01:14:52non il est présent
01:14:53le problème c'est qu'il n'émerge
01:14:54que quand il y a
01:14:55des agressions ou des faits
01:14:56et que le sujet principal
01:14:57me semble utile
01:14:58sur toutes ces professions
01:14:59on pourrait parler des pompiers
01:15:00on pourrait parler des policiers
01:15:01et des gendarmes
01:15:02on pourrait parler des maires
01:15:03on sort du congrès des maires
01:15:04c'est la question du respect
01:15:05de l'autorité
01:15:06et au fond à chaque fois
01:15:07que nous politiques
01:15:08on remet en cause
01:15:09au fond les autorités
01:15:10ou que nous sommes nous-mêmes
01:15:11remis en cause
01:15:12je pense qu'on ouvre la voie
01:15:13à allez-y
01:15:14en fait ça n'est pas une autorité
01:15:16dont il faut respecter
01:15:17la fonction
01:15:18et les missions
01:15:19qui sont les leurs
01:15:19Vous pensez à quoi ?
01:15:20En général
01:15:21quand vous dites
01:15:22quand on laisse des parents
01:15:23disserter sur ce que fait
01:15:25tel ou tel prof
01:15:26et qu'on dit après tout
01:15:26c'est la liberté
01:15:27des parents d'élèves
01:15:28quand on laisse des patients
01:15:30se comporter
01:15:31en disant au fond
01:15:32on est plutôt dans une logique
01:15:33de supermarché
01:15:34que dans une logique
01:15:34d'un service public
01:15:36qui doit être rendu
01:15:36mais par des gens
01:15:37qui sont plutôt
01:15:37à la disposition des patients
01:15:39quand on laisse
01:15:39au fond s'insuliner
01:15:41cette permissivité
01:15:42en disant
01:15:43on a des gens
01:15:44qui sont engagés
01:15:45qui des élus
01:15:46qui des professionnels
01:15:47de santé ou autre
01:15:48et qu'on ne respecte pas
01:15:50dans leur fonction
01:15:51et quand certains députés
01:15:52disent
01:15:53la police tue
01:15:54ou en fait
01:15:54essaie de systématiser
01:15:56des choses
01:15:56en venant jeter l'eau propre
01:15:58sur telle ou telle profession
01:15:59je pense que ça vient
01:16:00faire mal à l'autorité
01:16:01et donc il ne faut plus
01:16:02après demander
01:16:02qu'il y ait du respect
01:16:03Vous parlez des députés
01:16:05LFI en l'occurrence
01:16:06Certains en tout cas
01:16:07pour la police tue
01:16:08Pendant ce temps
01:16:09le débat se poursuit
01:16:09sur le budget
01:16:10du côté de l'Assemblée
01:16:11il n'en finit pas
01:16:12à cause de l'absence
01:16:14de 49-3
01:16:14et à tel point
01:16:15que même chez les socialistes
01:16:16on peut lire
01:16:17certains qui disent
01:16:18c'était peut-être une erreur
01:16:19il aurait fallu
01:16:20ne pas
01:16:22c'était peut-être une bêtise
01:16:23de renoncer au 49-3
01:16:24les langues commencent
01:16:25à se délier un petit peu
01:16:26c'était une erreur
01:16:27cette méthode ou pas ?
01:16:28Vous vous reconnaîtrez
01:16:29pour ceux qui ont vu
01:16:31ce que j'avais dit
01:16:32lors de la déclaration
01:16:33de politique générale
01:16:34j'ai dit qu'il y avait
01:16:34un risque à ne pas
01:16:35avoir l'outil 49-3
01:16:37L'outil 49-3
01:16:39il a été créé
01:16:39dans la constitution
01:16:40pour contraindre
01:16:41une majorité indocile
01:16:42c'est comme ça
01:16:42plutôt que ça a été utilisé
01:16:43puis depuis 2022
01:16:45c'était pour essayer
01:16:46de tenir quelque chose
01:16:46de dire le choix
01:16:47c'est renverser le gouvernement
01:16:48ou laisser passer le texte
01:16:51Nous sommes dans une configuration
01:16:52où il n'y a aucune majorité
01:16:53il n'y a plutôt que des minorités
01:16:55qui s'additionnent
01:16:55pour faire parfois des majorités
01:16:56sans que tout ça
01:16:57fasse un conglomérat cohérent
01:16:59et moi je dis depuis le début
01:17:01que le 49-3
01:17:03il peut être l'outil
01:17:03pour permettre
01:17:04d'acter le compromis
01:17:06parce que personne
01:17:07n'a envie d'assumer ce budget
01:17:08c'est un espèce de budget
01:17:10c'est un budget orphelin
01:17:11il n'y a plus de parents
01:17:11il n'y a plus de mères
01:17:12il n'y a plus de pères
01:17:13à ce budget
01:17:13C'est l'enfant de personne
01:17:15si c'est l'enfant de personne
01:17:16et que personne
01:17:17ne veut assumer
01:17:18qui des économies budgétaires
01:17:20ça c'est plutôt
01:17:20sur le flanc gauche
01:17:21qui des hausses
01:17:22mais moi que je considère
01:17:23qu'elles doivent être mesurées
01:17:24d'impôts
01:17:25à la fin
01:17:25quel est l'outil pour y arriver ?
01:17:26Le seul outil pour y arriver
01:17:27c'est de dire
01:17:28ça n'est pas un budget
01:17:29assez éloigné
01:17:31pour que je provoque une censure
01:17:32mais c'est un budget
01:17:33sur lequel je pense
01:17:34qu'on peut converger
01:17:35et donc je ne vois pas
01:17:36d'autres outils
01:17:36parce que pardon
01:17:37sinon on aboutit à quoi ?
01:17:39Il n'y a pas de budget
01:17:40il ne sera pas voté
01:17:41cette nuit
01:17:42ou demain matin
01:17:43à l'Assemblée nationale
01:17:43très bien
01:17:44il va partir au Sénat
01:17:45la navette se poursuit
01:17:46tout ça
01:17:46je dis quand même
01:17:47au passage que
01:17:47les débats se passent
01:17:48dans de bonnes conditions
01:17:49plutôt sérieux
01:17:50mais à la fin
01:17:52sinon c'est une loi spéciale
01:17:53et donc tous les acquis
01:17:54des uns et des autres
01:17:55tous ceux à quoi
01:17:56nous tenons les uns et les autres
01:17:57ils vont disparaître
01:17:58et donc le 49-3
01:17:59c'est l'outil
01:17:59non pas de la coercition là
01:18:00c'est l'outil
01:18:01pour acter un compromis
01:18:02C'est la première chose
01:18:03qu'a dit Sébastien Lecornu
01:18:04je n'utiliserai pas le 49-3
01:18:06est-ce que vous pensez
01:18:07que le Premier ministre
01:18:08peut se dédire à ce point
01:18:09désormais
01:18:10aux fruits
01:18:11et pour le pouvoir
01:18:11essayer de tenter
01:18:12de trouver le compromis ?
01:18:13Et je fais de grief à personne
01:18:15il l'a fait
01:18:15parce que le parti socialiste
01:18:17dans la liste de course
01:18:18avait mis en premier principe
01:18:20l'idée du 49-3
01:18:21disant le 49-3
01:18:22c'est un outil
01:18:23pour nous contraindre
01:18:24Mais si ça n'est plus
01:18:25un outil pour nous contraindre
01:18:27mais si c'est un outil
01:18:28pour contraindre le compromis
01:18:29c'est-à-dire
01:18:29qu'est-ce que vous voulez
01:18:30les uns et les autres
01:18:30est-ce qu'on est d'accord pour ça
01:18:31et ça ça ne justifie pas
01:18:33d'une motion de censure
01:18:33il me semble que c'est peut-être
01:18:35à examiner
01:18:36Il ne faut pas demander
01:18:36à Sébastien Lecornu seul
01:18:37c'est pour ça que je le dis
01:18:38continuellement depuis six semaines
01:18:40il ne faut pas demander
01:18:41à Sébastien Lecornu seul
01:18:42parce que sinon on va dire
01:18:43il se dédie
01:18:44il faut que chacun
01:18:45collectivement dise
01:18:45qu'est-ce que je veux voir
01:18:46dans le budget
01:18:47c'est ça la question
01:18:48qu'est-ce qui fait un budget
01:18:49équilibré pour le pays
01:18:50sans trop d'excès
01:18:51de part et d'autre
01:18:51et donc à ce moment-là
01:18:52le 49-3 peut peut-être
01:18:54s'imposer
01:18:54Alors vous parlez
01:18:55de débats sérieux
01:18:56les députés ont quand même voté
01:18:58Les votes n'ont pas toujours
01:18:58été sérieux
01:18:59Voilà
01:18:5940 milliards d'hausses d'impôts
01:19:00donc beaucoup de hausses
01:19:02d'impôts illégales
01:19:02qui seront absolument inapplicables
01:19:04qu'est-ce qu'il faut changer
01:19:05l'année prochaine
01:19:06pour que le débat budgétaire
01:19:07soit plus sérieux
01:19:08sur le fond
01:19:08Il faut
01:19:09je n'ose pas dire
01:19:10qu'il faudrait
01:19:11changer les parlementaires
01:19:12Ah bah voilà
01:19:13une dissolution
01:19:14Je ne suis pas sûr
01:19:15que ça ne produise pas
01:19:15le même effet
01:19:16Je pense qu'on est
01:19:17depuis trop longtemps
01:19:17dans ce pays
01:19:18dans une forme
01:19:18de déresponsabilisation
01:19:20des parlementaires
01:19:20Quand vous avez
01:19:21une majorité absolue
01:19:21au fond
01:19:22on se fiche
01:19:23de ce que pensent
01:19:23les parlementaires
01:19:24donc ils votent pour
01:19:25quand le gouvernement
01:19:25dit de voter pour
01:19:26et contre
01:19:26Parlement gaudillot
01:19:27Et dans l'autre sens
01:19:29vous avez des gaudillots
01:19:29inverses
01:19:30c'est-à-dire ceux
01:19:30qui votent toujours contre
01:19:31parce qu'ils sont
01:19:32dans l'opposition
01:19:32Et comme on n'a pas
01:19:33une culture du compromis
01:19:34et le compromis
01:19:35c'est aussi
01:19:35c'est ce que je dis
01:19:36Vous aviez une chance
01:19:37Mais vous trouverez
01:19:40le groupe Modem
01:19:40à avoir voté
01:19:41un certain nombre de choses
01:19:42et refusé
01:19:42un certain nombre d'autres
01:19:43en particulier
01:19:44Donc il n'y a aucun espoir
01:19:44que ça se passe mieux ?
01:19:45Non mais je pense
01:19:46qu'on est en train
01:19:46alors c'est chaotique
01:19:48et tous ceux
01:19:48qui nous écoutent là
01:19:49ou nous regardent là
01:19:50doivent dire
01:19:50Marc Fénaud est un peu fou
01:19:52mais je pense que
01:19:52on est en train
01:19:53de faire un apprentissage
01:19:54un peu curieux
01:19:54c'est celui de la responsabilité
01:19:56Je reconnais que
01:19:57sur le flanc gauche modéré
01:19:59et sur le flanc droit modéré
01:20:00on a essayé
01:20:01de ne pas se livrer
01:20:02à une surenchère excessive
01:20:03même s'il y a encore
01:20:04eu des surenchères
01:20:05mais on a eu des moments
01:20:06où c'est vrai
01:20:07qu'on vote des taxes
01:20:08et des impôts
01:20:08sans avoir le moindre étude
01:20:10d'impact
01:20:10et dont on sait
01:20:11je pense en particulier
01:20:12à la taxe sur les multinationales
01:20:13mais on pourrait dire pareil
01:20:13de la taxe GAFAM
01:20:1426 milliards en 15 secondes
01:20:17tout le monde applaudit
01:20:18enfin pour ceux qui l'ont voté
01:20:19nous nous avons voté contre
01:20:20et en fait c'est illégal
01:20:21et inconventionnel
01:20:22et donc on se
01:20:23si on veut être respecté
01:20:25nous parlement
01:20:26il faut qu'on soit un peu responsable
01:20:27et l'esprit n'y est pas encore
01:20:28tout à fait
01:20:28c'est le moins qu'on puisse dire
01:20:29En termes de responsabilité
01:20:31qu'est-ce que vous avez pensé
01:20:33des réactions
01:20:34de la plupart
01:20:35des partis politiques
01:20:36à ce qu'a dit
01:20:37le chef d'état-major
01:20:38des armées
01:20:38devant le congrès des maires
01:20:40lorsqu'il a dit
01:20:41qu'il fallait se préparer
01:20:43avec de la force d'âme
01:20:45pour la population
01:20:46et avec un esprit
01:20:47effectivement
01:20:47de responsabilité
01:20:48y compris
01:20:49dans le sens du sacrifice
01:20:50c'est-à-dire
01:20:51que des soldats français
01:20:52le jour venu
01:20:54si jamais la Russie
01:20:55agresse à nouveau
01:20:56un pays européen
01:20:57ou un pays membre de l'OTAN
01:20:58est-ce que vous trouvez
01:21:00que les réactions
01:21:01ont été responsables ?
01:21:02Moi j'ai trouvé
01:21:03que la parole
01:21:04du chef d'état-major
01:21:05était celle d'un militaire
01:21:06qui est en situation
01:21:07de responsabilité
01:21:07dont le rôle
01:21:08est de nous alerter
01:21:09donc je ne trouve pas
01:21:09qu'il y ait de quoi
01:21:10s'émouvoir au-delà
01:21:11et j'ai trouvé
01:21:13que certains ont été
01:21:14excessifs dans leurs réactions
01:21:15parce que
01:21:15qu'un chef d'état-major
01:21:17des armées
01:21:18explique le risque
01:21:19explique les conséquences
01:21:21du risque
01:21:21et explique ce que c'est
01:21:22que la guerre
01:21:22nous qui avons
01:21:23perdu d'esprit
01:21:25ce qu'est la guerre
01:21:25depuis 1945
01:21:26je trouve qu'il est
01:21:27dans sa mission
01:21:28et dans son rôle
01:21:28la guerre
01:21:29ça n'est pas quelque chose
01:21:31qui est à distance
01:21:32la guerre
01:21:32c'est des réalités militaires
01:21:34et c'est des réalités humaines
01:21:35les ukrainiens en font
01:21:36la tragique expérience
01:21:37mais évidemment
01:21:38que le chef d'état-major
01:21:39des armées
01:21:39il dit
01:21:40il faut de la force d'âme
01:21:41quand on doit défendre
01:21:42son pays
01:21:43ou au travers
01:21:43d'un autre pays
01:21:44son propre pays
01:21:45qui nous confronte
01:21:47alors c'est un peu rude
01:21:48d'entendre ça
01:21:49mais c'est la réalité
01:21:50de la guerre
01:21:51donc manque de lucidité
01:21:52et manque de responsabilité
01:21:53oui oui je trouve
01:21:53que les responsables politiques
01:21:54ont été un peu irresponsables
01:21:56la guerre c'est ça
01:21:57je dis souvent
01:21:58que pour ceux
01:21:59qui se souviennent de ça
01:22:00la guerre au corvette
01:22:01on nous avait vendu
01:22:01ce qu'on appelait
01:22:02les guerres propres
01:22:02c'est à dire la guerre
01:22:03sans soldats
01:22:04sans morts
01:22:06malheureusement
01:22:07la guerre
01:22:07la guerre chirurgicale
01:22:09c'est évidemment
01:22:09un fantasme
01:22:11et la guerre c'est ça
01:22:12et c'est pour ça
01:22:13d'abord qu'il faut éviter la guerre
01:22:14et si on veut éviter la guerre
01:22:15il faut montrer sa force
01:22:16et le chef d'état-major
01:22:17a été soutenu d'ailleurs
01:22:17par la ministre des armées
01:22:18merci beaucoup
01:22:19Marc Fédo dans un instant
01:22:20Christophe Delay
01:22:21Roselyne Dubois sur BFM TV
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