- il y a 2 jours
Avec Arnaud Benedetti, fondateur du Comité de soutien à Boualem Sansal, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, la France dans tous ses états.
00:03Aux prochaines municipales, aux prochaines présidentielles, je vais vous dire ce qui va se passer.
00:06De plus en plus de nos compatriotes, ils vont aller sur leur IA, sur leur agent IA,
00:12et ils vont dire pour qui je dois voter.
00:13Et là on va rentrer, je vais vous le dire, dans un autre monde.
00:15Parce que moi je ne sais pas ce que ChatGPT va recommander de voter.
00:18Ce que je sais, c'est que les gens qui possèdent ChatGPT,
00:21en tout cas les intérêts qu'il y a derrière,
00:23je ne suis pas sûr que ce soit des intérêts démocratiquement neutres
00:26ou totalement alignés avec les intérêts de la France.
00:28Pour qui dois-je voter en 2027 ?
00:31Cette question, vous ne l'avez peut-être pas encore posée à ChatGPT,
00:33mais si vous êtes indécis ou déçus du prochain casting,
00:36vous pourriez y avoir recours et confier votre vote à l'intelligence artificielle.
00:40C'est en tout cas ce que crée Emmanuel Macron, comme vous venez de l'entendre,
00:42qui souhaite lutter contre ces dérives.
00:44On en parle avec le rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire
00:47que vous connaissez bien ici sur Sud Radio, Arnaud Benedetti.
00:51Bonjour Arnaud Benedetti.
00:53Bonjour à vous.
00:54Merci d'être avec nous.
00:55Je suppose que votre emploi du temps est très chargé depuis quelques temps.
00:59Vous êtes très sollicité et comme vous êtes compétent en tout,
01:01vous êtes un peu le couteau suisse de la politologie française,
01:05et bien même sur cette question-là, voyez,
01:07j'ai pensé que c'était à vous qu'il fallait que je pose la question
01:09sur l'intelligence artificielle.
01:11Mais tout de suite, tout de suite avant, juste un mot, parce que vous êtes évidemment très très impliqué.
01:16Je ne sais pas si Poilème Sansal a été libéré grâce à l'action du président de la République fédérale allemande,
01:21du président de la République française, voilà.
01:23En tout cas, vous, vous et le comité, vous avez eu un rôle essentiel et fondamental.
01:28Vous avez vu l'entretien qu'il a accordé à France 2 et ce matin sur France Inter,
01:32ce mouvement touchant, c'est vraiment une personnalité immense, d'une immense humanité.
01:38Je me suis juste étonné tout à l'heure dans mon humeur du fait qu'il est, entre guillemets,
01:41taclé, Bruno Retailleau, je me suis trompé, il ne faut pas s'inquiéter,
01:46ou il y a peut-être un petit...
01:48Vous savez, moi je l'ai trouvé, alors vous savez, d'abord il parle, il l'a dit,
01:51il s'est exprimé, il a quand même des contraintes qui pèsent sur son expression,
01:56liée notamment au contexte de la relation diplomatique franco-algérienne,
01:59et surtout du fait qu'il y a encore le cas en instance,
02:03et on espère qu'il sera réglé très vite, de Christophe Glees, en Algérie.
02:08Donc évidemment, ça limite son expression.
02:11Il a été, il faut le dire, plus équilibré que veulent bien le laisser entendre
02:17certaines reprises de presse concernant Bruno Retailleau.
02:20Je suis d'accord, je suis d'accord, je suis d'accord.
02:21Il a dit en effet peut-être que ça avait à un moment donné joué un rôle de manière négative,
02:30entre guillemets, mais il a dit de toute façon, le pouvoir algérien saisissait n'importe quel prétexte
02:35pour s'opposer à ma libération, et qu'en l'occurrence, de toute façon,
02:39la voie dite de la diplomatie de réserve ou de la diplomatie de retenue
02:44ne fonctionnait pas pour autant, et que M. Barrault se retrouvait dans la même situation.
02:47Donc je crois qu'il faut quand même prendre avec la plus grande prudence
02:50et l'interpréter comme il se doit les propos de Boilem.
02:54Moi, je l'ai trouvé quand même, pour quelqu'un qui était sous contrainte,
02:57d'expression assez libre dans son expression.
02:59Et le fait déjà qu'il nous dise qu'il est sous contrainte d'expression
03:02est déjà une forme de liberté.
03:03– Message reçu, et on partage votre émotion,
03:07parce que ça a quand même été un témoignage très fort.
03:09Vous avez vu la sérénité du personnage, la grandeur d'âme.
03:12Il sait ce qu'il veut et le courage, parce qu'on voit bien qu'il ne va renoncer à rien.
03:16– Oui, et puis sa parole va de plus en plus se décanter au fur et à mesure du temps.
03:21– Bien sûr.
03:22Donc, Arnaud Benedetti, j'allais vous dire,
03:25c'est déjà difficile de décrypter la vie politique électorale française,
03:28de faire des projections, vu la configuration de notre Parlement,
03:33de notre Assemblée nationale, la dislocation du paysage politique français.
03:36Et maintenant, on a le Président de la République qui nous dit,
03:39« Oui, mais attention, ce n'est pas fini.
03:41Aux prochaines élections, il y a peut-être des gens qui vont demander à Tchétipitik
03:44pour qui il faut voter. »
03:45Alors, je crois qu'il y a eu quelques démentis en disant,
03:47« Non, ça ne sera pas comme ça. »
03:49Pour autant, vous convenez que c'est un élément de complications supplémentaires
03:52à l'analyse de la vie politique française.
03:54– Oui, enfin, moi, si vous voulez, quand je regarde la sociologie électorale,
04:00c'est que la détermination du vote, quelle qu'elle soit,
04:04elle se fait en fonction de la situation personnelle de chaque électeur.
04:08Et ce sont souvent quand même des déterminants sociaux, économiques,
04:13qui vont à un moment donné orienter le vote.
04:17Alors, bien évidemment, dans tout processus électoral,
04:20les jeux d'influence ont toujours existé.
04:22Depuis que le suffrage universel existe, c'est-à-dire depuis 1848,
04:28on voit qu'il y a des acteurs d'influence qui, à un moment donné,
04:32vont peser sur le vote des individus.
04:37Lisez d'ailleurs, c'est très intéressant,
04:38la première élection au suffrage universel direct des députés.
04:42Lisez les mémoires de Tocqueville.
04:44Les mémoires de Tocqueville sont très intéressantes.
04:46Ils montrent comment, finalement, les électeurs sont encadrés à l'époque
04:50par, en fait, les réseaux qui sont les réseaux nobilières de l'époque
04:54et qui font d'ailleurs que la première Assemblée nationale,
04:57élue au suffrage universel,
04:59on verra des gens qui sont socialement, en effet,
05:02plutôt, je veux dire, appartenant à des catégories élevées de la société française.
05:07Il y a une reproduction sociale qui se fait à travers le vote.
05:08Bien sûr.
05:09Ça a toujours existé.
05:10Alors maintenant, moi, si vous voulez,
05:12je suis toujours très surpris de ce discours qui consiste à imputer
05:15la responsabilité d'un certain nombre de dysfonctionnements
05:19qui sont considérés comme des dysfonctionnements électoraux,
05:22mais qui sont en fait des dysfonctionnements de la société,
05:24à, j'allais dire, soit les réseaux sociaux,
05:27soit l'intelligence artificielle.
05:30J'ai beaucoup de mal avec ce discours,
05:33parce que considérer que, par exemple,
05:35les réseaux sociaux vont, quelque part,
05:38jouer un rôle déterminant dans l'élection,
05:41d'abord, c'est faire fi de l'autonomie des individus, quand même,
05:44et moi, j'ai plutôt tendance à penser que l'autonomie des individus
05:46est quelque chose d'extrêmement important,
05:48et c'est de considérer que les réseaux sociaux sont le problème,
05:52alors qu'ils ne sont que le syndrome,
05:54que l'expression d'un problème.
05:57Donc, on voit bien que là, il y a un discours qui se met en place
06:00et qui est très fortement, j'allais dire,
06:04imprégnant dans la rhétorique macroniste,
06:07que, finalement, on ne peut pas faire confiance dans le peuple,
06:11on ne peut pas faire confiance dans les électeurs.
06:12On y vient.
06:14Il y a une vision un peu oligarchique,
06:16voire un tantinet, parfois méprisante,
06:19du corps social,
06:20qui ne me paraît pas, en effet,
06:23être une vision qui correspond
06:25à la façon dont on doit aborder la question démocratique.
06:28Alain de Benedetti, je me souviens,
06:30quand j'étais enfant de cœur,
06:31vous n'avez pas connu cette époque,
06:33enfin, peut-être que si.
06:33J'ai quelques décennies derrière moi.
06:39Le dimanche matin, à la messe,
06:40ou le samedi soir,
06:42les personnes âgées,
06:43plutôt des femmes,
06:45venaient voir,
06:46et devant moi,
06:47« Monsieur le curé, pour qui il faut voter demain ? »
06:49C'était extraordinaire.
06:51Et alors, comme il y avait un témoin,
06:52évidemment, le curé disait,
06:53mais alors, il faisait l'inventaire des candidats,
06:55mais on voyait bien que si ça avait été au confessionnal,
06:57il aurait donné un nom peut-être plus précis.
06:59Est-ce que là,
07:00si je déduis bien,
07:01si je décrypte bien vos propos,
07:04vous êtes en train de nous annoncer
07:05que s'il y avait un mauvais résultat
07:07pour, pour la Macronie
07:08aux élections présidentielles de 2027,
07:11vous voyez dans quel sens va mon regard,
07:13on pourra...
07:14Ah ben oui, voilà, c'est cette GPT.
07:15Ils ont consulté cette GPT.
07:16Cette GPT a tenu compte de phénomènes majoritaires.
07:19Et finalement, le peuple français n'a pas voté
07:21en fonction de ses convictions,
07:23de son âme et de ses engagements.
07:26Ils ont été influencés par un système,
07:28j'allais dire, numérique.
07:30Sauf que le système numérique en question,
07:31il n'est pas forcément aux mains
07:33de ce que l'on pense,
07:34à qui on pense.
07:34Oui, déjà, déjà,
07:36il n'est pas forcément aux mains
07:37de ce que l'on pense.
07:39Mais si vous voulez,
07:39depuis quelques années,
07:40il y a le bouquin
07:41qui est d'ailleurs talentueux
07:43de Darren Pauly
07:44sur les ingénieurs du carreau.
07:45Ce livre qui montre
07:47comment en effet
07:47ce qu'on appelle
07:48les formations populistes
07:50ont su utiliser
07:51les ressources numériques
07:52pour à un moment donné
07:53soit contourner
07:54les médias traditionnels,
07:56soit gérer
07:57leur corps de militants.
08:00Mais on a le sentiment
08:03toujours que finalement,
08:05le chaos dont on parle
08:06est le produit des réseaux,
08:08le produit de cette société numérique
08:10qui a commencé à émerger
08:12à partir du milieu
08:14des années 90.
08:15Mais c'est faire fi
08:15des causes
08:16qui sont à l'origine
08:18aujourd'hui...
08:19Et qui ne sont pas inventées.
08:20Et qui ne sont pas inventées,
08:22ces causes,
08:22on est d'accord.
08:23C'est pas inventées.
08:23Ce n'est pas virtuel,
08:25si vous voulez,
08:26le déclassement social,
08:27la dépossession citoyenne,
08:30le déclassement territorial,
08:32la fracture sociale.
08:33Ce sont des phénomènes
08:34que l'on connaît déjà
08:35depuis presque la fin
08:37des années 80
08:38et le début des années 90.
08:40Ce sont les réponses politiques
08:42qui ont été jugées insuffisantes
08:44par de grands segments électoraux
08:46qui expliquent aujourd'hui
08:47la montée en puissance
08:49de ces forces
08:49que l'on qualifie
08:51de populistes d'ailleurs
08:52à tort ou à raison.
08:53Donc, M. Trump
08:54ne gagne pas aux Etats-Unis
08:56parce qu'il a utilisé
08:58les réseaux sociaux
08:59pour sa communication.
09:00Il gagne aux Etats-Unis
09:01parce que vous avez
09:02tout un ensemble
09:03de catégories sociologiques
09:05qui se sentent
09:06en déclassement.
09:07C'est ça, le vrai sujet.
09:08Arnaud Benedetti,
09:09vous vous souvenez...
09:10Arnaud Benedetti,
09:12vous vous souvenez
09:13de l'épisode
09:14sur TF1,
09:15le papivoise
09:16pendant l'élection présidentielle
09:17de 1995,
09:19ce retraité
09:20qui avait été agressé
09:21dans la région d'Orléans,
09:22on a considéré
09:23à un moment donné
09:23que du coup,
09:24c'est Jacques Chirac
09:25qui emporte l'élection
09:26et on dit
09:26voilà,
09:28la peur insuscitée
09:30ou l'indignation
09:30suscitée par cet épisode
09:31qui était dans le journal télévisé
09:32de Papivoise
09:33qui avait été agressé
09:34a pu peser sur le scrutin.
09:36Est-ce qu'aujourd'hui,
09:36alors sans aller aux réseaux sociaux,
09:37est-ce que certains médias
09:39qui ont du poids
09:39ou de l'influence
09:40peuvent aussi à leur tour,
09:42on met tout le monde
09:42dans le même bain,
09:43peuvent eux aussi peser
09:44sur l'issue d'un scrutin ?
09:46Oui, mais ça a toujours joué.
09:47C'est pour ça.
09:48C'est pas nouveau.
09:49Ça fait partie.
09:50J'allais dire,
09:51la presse est un acteur politique.
09:53La presse et les médias
09:54sont des acteurs politiques.
09:56C'est presque son rôle.
09:57C'est presque son rôle.
09:58C'était déjà vrai
10:00à la fin du 19e siècle.
10:02Ça a été vrai
10:02tout au long du 20e siècle.
10:04Donc ça,
10:04c'est pas un phénomène nouveau
10:05que le média,
10:07à un moment donné,
10:08joue un rôle d'intermédiaire
10:10qui va peut-être,
10:12en effet,
10:12orienter,
10:13d'ailleurs à la marge
10:14la plupart du temps,
10:15le vote,
10:16ce n'est pas quelque chose
10:17qui est fondamentalement nouveau.
10:19Par exemple,
10:20les débats télévisés.
10:21On a dit,
10:21les débats télévisés
10:22vont peut-être changer le vote.
10:24Les débats télévisés,
10:25toutes les études ont montré
10:26que les débats télévisés
10:27ne changeaient pas fondamentalement
10:28le vote.
10:28Ils ne faisaient que,
10:29par exemple,
10:30entre les deux tours
10:30de la présidentielle,
10:31ne faisaient que renforcer
10:32les convictions
10:33de ceux qui étaient convaincus.
10:35C'est à peu près,
10:36je veux dire,
10:36les enseignements
10:37que l'on tire
10:38des débats télévisés
10:39entre les deux tours
10:40d'une élection présidentielle.
10:42Donc,
10:42je crois qu'on surinvestit
10:44dans la capacité des médias
10:45et on surinvestit
10:47certainement encore aujourd'hui
10:48dans la capacité
10:48de ce nouveau média
10:49que sont les réseaux sociaux
10:50ou que cette nouvelle technologie
10:53que constitue
10:54l'intelligence artificielle,
10:55des éléments
10:57qui sont des éléments
10:58déclencheurs du vote.
10:59Arnaud Benetti,
11:00je vais vous poser
11:01une question,
11:01Vislard.
11:02Vous préférez
11:03une abstention
11:05d'un électeur
11:06qui n'y croit plus
11:07ou un vote ?
11:08Un vote en bonne et due forme
11:10sous influence ?
11:11Moi, je préfère
11:12de toute façon
11:13que la démocratie
11:14soit une démocratie
11:15qui soit
11:16pleine de vitalité.
11:19Et le vote
11:20et l'expression du vote,
11:21c'est l'adhésion
11:22au système démocratique.
11:25Donc,
11:25il est clair
11:26que de toute façon,
11:26tout vote
11:27est quand même
11:28le produit
11:28d'un processus
11:29d'influence,
11:30quoi qu'on en dise.
11:31et à moins
11:32d'avoir un espace
11:33public
11:34complètement,
11:35j'allais dire,
11:38complètement neutre,
11:40ce qui n'est pas possible
11:41en démocratie,
11:42donc,
11:43on aura toujours
11:44des jeux d'influence.
11:46Donc,
11:46vous êtes d'accord
11:47avec Christian Churchill ?
11:48Monsieur Macron
11:49a sur les réseaux sociaux,
11:51je suis assez bien placé
11:53pour le savoir,
11:53un certain nombre
11:54de comptes anonymes
11:55qui vont
11:56d'une certaine façon...
11:57Avec des trolls.
11:58Avec des trolls.
11:59Pour aller très vite,
12:01qui vont véhiculer
12:01la bande-parole
12:02macroniste,
12:03parfois de manière
12:04assez agressive.
12:05Donc,
12:06je crois que malheureusement,
12:07c'est une réalité
12:07à laquelle nous sommes
12:08confrontés,
12:10mais ce n'est pas ça
12:11qui fera,
12:12j'allais dire,
12:12la victoire électorale.
12:14Enfin,
12:14en tout cas,
12:14moi,
12:15je ne le crois pas.
12:16Merci Arnaud Bédéity
12:17pour ce témoignage.
12:18A très bientôt,
12:18parce que je sais
12:19qu'on va vous réentendre
12:20très prochainement
12:20sur Sud Radio.
12:21Merci.
12:22Vous restez bien avec nous,
12:23nous sommes avec
12:23Jean-Michel Blanquer
12:25dans un tout petit instant.
12:26Nous serons avec lui
12:27jusqu'à 14h.
12:28Alors,
12:28n'hésitez pas.
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