- il y a 6 jours
Avec Ariel Weil, maire PS de Paris Centre
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-11-18##
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00:00L'insécurité, mais il y a aussi des gens qui vivent dans des tunnels, dans des recoins, dans des zones qui sont quand même invivables
00:07et surtout qui sont inacceptables dans une ville comme Paris. J'y suis allée, aucun élu n'y va.
00:12On en parle avec l'un des principaux concernés, le maire de Paris-Centre, Ariel Veil, bonjour.
00:16Bonjour.
00:16Bonjour Ariel, merci d'être pris sur Sud Radio aujourd'hui avec nous.
00:21Rachida Dati, elle n'y va pas de main morte. On a l'impression que le centre de Paris est transformé, je disais, dans mon sommaire en far-ouest.
00:28En tout cas, une zone de non-droit. Je ne pense pas que ce soit votre version des faits.
00:33Non, évidemment, c'est ridicule. Vous savez, j'arrive du conseil de Paris qui a commencé ce matin, où j'ai déjà eu le droit, Rachida Dati,
00:38divers d'ailleurs élus, qui ont tous en commun d'avoir 20, 30 ans de vie politique.
00:43Moi, je ne viens pas de ce monde-là, j'ai travaillé pendant très très longtemps avant d'être en politique,
00:47et je crois que les gens en ont marre des effets de manche, des effets de scène.
00:51Bon, il ne faut pas se payer de mots, mais les gens attendent des réponses concrètes.
00:54Donc, évidemment, pas une zone de non-droit. Tout à l'heure, vous parlez de l'Ukraine, enfin, un peu de décence quand même.
00:59On est au Halle, on est d'ailleurs dans un lieu qui, en réalité, est beaucoup plus facile à fréquenter aujourd'hui,
01:04mais où, effectivement, il y a de la misère, il y a de la toxicomanie, il y a des difficultés.
01:09Au passage, d'ailleurs, parler de zones de non-droit, de Far West, vous l'avez évoqué,
01:13c'est discours droit pour la ville, mais ça passe encore.
01:16Mais pour le collègue de Madame Dati au gouvernement, maintenant le ministre de l'Intérieur,
01:20qui a été, vous le savez, ces dernières années, préfet de police, Laurent Nunez,
01:23et moi, je tiens au contraire à saluer, à saluer un grand flic, si je peux dire que ce n'est des choses comme ça.
01:28En tout cas, un grand partenaire. On n'est pas forcément de la même famille politique, d'ailleurs.
01:32Je ne sais pas quelle est la sienne, puisque c'est surtout un grand professionnel,
01:35mais on travaille avec lui depuis des années, et la situation de sécurité au Halle, elle est bien plus grande.
01:40Alors, il faut rentrer dans le détail pour vous dire pourquoi, effectivement, il y a des zones encore qui sont très compliquées,
01:45mais globalement, on travaille avec tous les acteurs, et on est tous d'accord pour dire qu'on a fait un travail phénoménal ces dernières années.
01:52D'ailleurs, le préfet de police, autre mensonge, je ne vois pas l'intérêt en politique de raconter des bobards.
01:59Autant dire les choses, et je m'engage à vous dire les choses sans phare et sans filtre, personne n'est jamais allé...
02:06Alors, vous savez combien de fois j'ai été deux nuits, entre minuit et 2h du matin, 3h du matin au Halle, pour plein de raisons,
02:12et j'y suis pas allé tout seul, moi j'y suis pas allé pendant 5 minutes, avec des caméras en m'enfonçant de 30 mètres pour faire le buzz,
02:21j'y suis allé profond, on y est allé sur des kilomètres, on y est allé pendant la nuit, on y est allé pendant plusieurs heures,
02:26on y est allé plusieurs fois, et on est allé avec les collègues d'autres services, c'est pas la ville seulement, c'est la RATP qui est là,
02:32c'est le Forum des Halles, Westfield, c'est évidemment la police, avec ses différentes divisions, la police de Paris, la préfecture de police,
02:38et donc quand on y va, on y va pour régler des problèmes, on en a réglé un grand nombre,
02:42je peux vous dire que les sorties, les caméras qu'on a mises, les sorties de sécurité, des portes de sécurité qu'on a réparées,
02:48les dispositifs, je vais pas tous les détailler, qu'on a mis en place, font que les Halles globalement sont beaucoup plus sûres aujourd'hui
02:54qu'elles ne l'étaient encore hier, et évidemment avant-hier, moi je suis un enfant du quartier, je m'en rappelle,
02:59quand on descendait au Forum des Halles, on comprenait les marches le soir, on avait les boules, et les habitants nous en parlent,
03:05et la toxicomanie c'est pas nouveau, et on a connu l'héroïne, etc.
03:09Donc aujourd'hui, globalement, le Forum des Halles est extrêmement sécuritaire,
03:13on a d'ailleurs l'endroit le plus fréquenté du monde, vous savez que c'est la plus grande gare souterraine du monde,
03:18il y a aussi le plus grand centre commercial avec Westfield, Unibail, du monde,
03:22vous avez le cinéma le plus fréquenté du monde, vous avez la piscine je crois la plus fréquentée du monde ou d'Europe,
03:28enfin on a que des superlatifs, on a que des records.
03:30Bon, les gens ils viennent pas dans une zone de non-droit, c'est le centre de Paris, c'est par là qu'on arrive,
03:34c'est par là que le monde entier vient, et globalement ça se passe très bien, c'est vrai,
03:37on a une difficulté, on a eu, surtout ces derniers mois, et depuis quelques mois, une difficulté,
03:42parce que, au fond, parce que la RATP fait bien son travail, parce que la préfecture de police fait bien son travail,
03:46parce que la ville aussi a bien fait son travail, et bien, il y a quelques malheureux, effectivement,
03:50qui sont pour une partie toxicomanes et pour une partie non,
03:53qui sont juste des gens qui vivent à la rue, et qui sont repoussés finalement de plus d'endroits,
03:58et c'est pas une critique de dire ça, mais ils ont été repoussés du métro,
04:00ils ont été repoussés du Forum des Halles, ils ont été repoussés de pas mal d'endroits dans Paris,
04:04vous savez qu'il y a eu des évacuations, de campements, je pense à Forceval,
04:07où il y avait la colline du Crac, etc.
04:09Et donc, ils se retrouvent là où ils peuvent, et c'est vrai, ils se nichent, vous savez,
04:13les délaissés urbains, ce qu'on appelle les délaissés,
04:16comme des infrastructures qui sont un peu à l'abandon, et je vous en parlais dans un instant,
04:19et bien, ils accueillent les délaissés de la ville.
04:21Et donc, c'est vrai, vous avez des gens qui habitent là,
04:23c'est pas nouveau, ça fait des années, on a une population qui habite là,
04:26dans des recoins, des infractualités, c'est à la fois un danger pour eux,
04:30pour tout le monde, et c'est malheureux.
04:32Vous avez des gens, dont une partie sont des drogués,
04:34qui habitent dans cette infrastructure.
04:37Alors c'est quoi ? On parle de quoi, là ?
04:38On parle véritablement des ouvertures,
04:41certaines ont été murées, ne servent plus,
04:43de, vous savez, ces tunnels, des halles,
04:45qui font des kilomètres, en réalité,
04:46qui sont une infrastructure dont il va falloir qu'on fasse quelque chose,
04:49parce qu'elle ne sert plus à ce à quoi elle avait servi,
04:52c'est-à-dire de grandes, super routes géantes,
04:55de super périphériques, en plein milieu de la ville.
04:57C'était l'architecture des années 70, ça.
04:59Je le pratique, je le pratique souvent.
05:00D'ailleurs, quand j'ai des amis qui viennent,
05:03comme on dit de province,
05:04je les promène dessous, on ressort,
05:06ils disent, mais c'est incroyable, il y a une ville,
05:07il y a une ville souterraine.
05:08Pour autant, à Rielvelle, vous ne pouvez pas nier
05:10qu'il y a des problèmes sociologiques
05:12dus au développement, j'allais dire,
05:14de cet urbanisme qui est en permanente recomposition.
05:17Est-ce que pour une municipalité de gauche,
05:19le fait qu'il y ait ces accidents sociaux,
05:21ces anomalies, cette misère ?
05:23Bon, alors, la saleté, elle est liée,
05:26on sait bien, à la restructuration de la ville,
05:28le problème de circulation.
05:29Depuis le temps que la gauche est au pouvoir à Paris,
05:32vous ne pensez pas que vous auriez pu progresser
05:33un peu plus vite que ça sur ces enjeux-là ?
05:35Mais, alors, il y a plusieurs sujets qui sont différents.
05:38Il y a le pullulement des personnes qui sont à la rue,
05:40que ce soit des publics de migrants.
05:41D'abord, c'est des publics qui sont très différents
05:42et qui obéissent à des logiques qui sont très différentes.
05:44On parlera, si vous voulez, dans un instant,
05:46des tentes et de la mise à l'abri.
05:47Et là, je suis moins sympa sur le gouvernement.
05:50C'est la responsabilité du gouvernement
05:51de mettre les gens à l'abri.
05:52Et malheureusement, aujourd'hui, c'est un vrai scandale
05:53qu'on ait des campements dans Paris,
05:55y compris au centre de Paris, un peu partout,
05:57des gens qui devraient être...
05:58On a les moyens en France,
05:59même si on a une dette extraordinaire,
06:01on a les moyens de mettre tout le monde à l'abri.
06:02Sur la toxicomanie, on a énormément de progrès,
06:05mais je vais vous opposer à notre discours.
06:08C'est-à-dire qu'on a des services sociaux qui sont là,
06:11qui documentent, qui vont au contact,
06:13qui accompagnent ces publics,
06:14et qui les accompagnent, y compris vers une sortie de la toxicomanie.
06:16Mais j'entends aujourd'hui des gens
06:18qui ne connaissent rien au sujet,
06:20qui disent tout d'un coup,
06:21il ne faut pas accompagner les publics,
06:22il faut les sortir de la toxicomanie.
06:24Et comment vous faites si vous n'avez pas accompagné ces gens
06:26dans leur sécurité, dans leur santé ?
06:28Eh bien, ça passe par un contact, un travail,
06:30un travail qui est très lent,
06:31qui ne se fait pas devant les caméras,
06:33mais qui est très lent et qui se fait sur place.
06:34Et en réalité, on a sorti de la toxicomanie.
06:38Beaucoup de gens, maintenant, les produits changent vite,
06:40le marché, comme vous le disiez, change très très vite.
06:42Aujourd'hui, c'est le krach,
06:43hier, c'était l'héroïne,
06:44et effectivement, c'est le narcotrafic.
06:47Je cite François Hollande,
06:48qui était dimanche à la convention, à côté de moi,
06:51et qui disait, le narcotrafic,
06:53c'est pire presque que le terrorisme.
06:54Je ne sais pas si j'irais jusque-là,
06:55mais c'est un fléau.
06:57C'est un fléau parce qu'il se nourrit de nos addictions,
06:59de nos faiblesses, de notre société,
07:01et nous avons des gens qui sont extraordinairement organisés et professionnels.
07:04Et donc là, la vraie véritable priorité,
07:05c'est de démanteler les réseaux de trafic.
07:07Et c'est ça qu'on fait avec la préfecture de police.
07:09Récemment, il y a eu deux OAS même,
07:11des réseaux qui ont été démantelés.
07:13Alors, ça prend du temps.
07:14Ce n'est pas, évidemment, d'arrêter les deux, trois gars
07:16qui sont là et qui consomment, qui marchent.
07:18Il faut remonter les filières,
07:19il faut serrer les commanditaires.
07:22Et c'est ce qu'a fait la préfecture,
07:23en très bonne intelligence avec nous.
07:25C'est compliqué d'en parler.
07:26Je disais, c'était assez frustrant pour moi
07:28de ne pas pouvoir parler de ce qui était en cours.
07:30Mais c'était en cours.
07:31Et c'est de très belles arrestations.
07:33Ce sont des réseaux qui ont été démantelés.
07:35Et vous savez de quoi ils partent ?
07:36Ils partent d'à l'air que nous, mairies,
07:37on a fait remonter à la préfecture de police,
07:39puisqu'on travaille avec eux tous les jours.
07:41On leur a dit, tiens, là, on a des éléments un peu bizarres.
07:43Il y a des habitants qui nous ont remonté ça.
07:44Et parce qu'on a été diligent,
07:46parce qu'on a écouté les habitantes et les habitants du centre de Paris,
07:49eh bien, on a pu démanteler des réseaux de rogues.
07:50Et évidemment, il faut continuer.
07:51Ça peut être difficile à imaginer pour ceux qui nous écoutent,
07:54mais on parle quand même d'environ 300 à 400 personnes dans les tunnels des Halles.
07:57Sauf si maintenant, ça a changé,
07:58parce que là, vous venez de nous dire que finalement, ça va mieux.
08:01Et il y avait eu, effectivement, des riverains,
08:03pas mal de riverains excédés qui avaient réussi à lancer un collectif
08:06et une pétition, 300 signatures, pour lutter contre tout ça.
08:10On vous avait reçu il y a quelques semaines
08:11pour répondre, justement, à une boulangère de la rue Turbigo
08:14qui était impactée par ce phénomène.
08:16Aujourd'hui, vous dites, Sariel Veil,
08:17je rappelle que vous êtes le maire de Paris-Centre,
08:19vous dites que les choses ont été prises en compte,
08:22en considération, et que tout va mieux.
08:24Non, je ne dis pas, en tout cas, je ne dis pas que tout va bien.
08:27La nuance est importante.
08:29Je dis que nous avons, d'abord, globalement,
08:31par rapport à il y a 10 ans, par rapport à 20 ans,
08:32et ce n'est pas moi, d'ailleurs, qui le dit,
08:33c'est le préfet de police au Conseil de Paris,
08:35il y a un mois, au dernier Conseil de Paris,
08:36qui dit, évidemment, on est dans une situation qui est incomparable,
08:40parce que les Halles étaient il y a encore 10 ans,
08:42et a fortiori, il y a 20 ans.
08:43Mais à l'intérieur de ce mieux,
08:46effectivement, il y a des situations qui sont très difficiles,
08:48et on a vécu des mois difficiles, rue de Turbigo,
08:50j'y passe tous les jours, moi.
08:51Tous les jours, c'est simple.
08:52Tous les jours, les gens le savent, ils me disent,
08:53ah, vous avez vu en vélo, parfois je m'arrête,
08:55parfois je dis bonjour, je vais chez le buraliste,
08:57comme vous disiez tout à l'heure,
08:58on s'arrête, je demande, je prends le pouls.
09:00Et vous savez, je ne suis pas le seul à passer ma police municipale,
09:02la police municipale de Paris, qui n'a que 3 ans.
09:05Elle passe 3 à 4 fois par jour,
09:07on les fait passer au moment de l'arrivée dans les écoles,
09:10à 8h15, 8h30,
09:11puis on les fait passer à des moments un petit peu différents,
09:13et ils se coordonnent d'ailleurs avec la police nationale.
09:15Je vous rappelle que la police de Paris,
09:17elle a des unités qui n'existent quasiment que au centre de Paris,
09:20la brigade territoriale de contact,
09:22la BAC, évidemment,
09:24ils ont des effectifs de toutes sortes,
09:25en roller, en vélo, en voiture qui passent,
09:27il y a tout le temps, tout le temps une présence là,
09:29pour rassurer les habitants et pour rassurer les commerçants.
09:31Ça se joue sur quelques mètres de trottoir,
09:32et on ne parle pas de 300 personnes.
09:34Moi, je n'ai jamais vu ces chiffres, je ne sais pas.
09:36Ah, c'est le parisien.
09:37Je n'ai jamais vu des chiffres de cette nature-là,
09:39la ville estime qu'il y aurait une cinquantaine de personnes.
09:41La réalité, de vous à moi, on n'en sait rien,
09:44ça change d'une nuit à l'autre, ça change un petit peu.
09:46Les gens qui se droguent,
09:48et ceux qui simplement vivent à la rue,
09:49ils sont repoussés un peu partout,
09:51et donc ils se réfugient où ils peuvent,
09:53ça change d'une nuit à l'autre.
09:54Mais, en l'occurrence, sur la population dont on part,
09:57sur un endroit très particulier de Paris,
09:58qui est vraiment ce frottement, cette aspérité,
10:00entre des tunnels,
10:02qui sont largement une infrastructure démesurée aujourd'hui,
10:04et délaissée,
10:05qui servait à être un échangeur routier en plein milieu de Paris,
10:09qu'on mesure aussi, d'ailleurs, la folie,
10:11en termes de pollution, etc.,
10:12et qui ne sert plus à cela aujourd'hui,
10:14et est utilisée uniquement par des professionnels,
10:17et quelques rues, la rue de Turbigo, en l'occurrence,
10:19sur quelques mètres,
10:20où, en effet, pour les commerçants et les habitants,
10:22ça a été dur ces derniers mois.
10:23Il y a une présence, que tous saluent,
10:24très forte, de la police nationale,
10:26et je les remercie, moi,
10:27contrairement à Rachida Dati,
10:29qui n'est pas très courtoise,
10:30avec son collègue ministre de l'Intérieur.
10:32Moi, je remercie la police nationale,
10:34qui est très présente,
10:35et aussi, évidemment, la police municipale de Paris.
10:37On travaille main dans la main,
10:39pour ne pas essayer de ne pas être en même temps,
10:40mais sur une continuité dans la journée.
10:42Et oui, oui, la situation va un peu mieux,
10:44mais elle ira vraiment, vraiment mieux,
10:46quand on aura fait deux choses,
10:47deux choses importantes,
10:48qui se font un peu dans la durée.
10:50La première, c'est de continuer à démanteler
10:51les réseaux de drogue,
10:52qui alimentent cette misère terrible,
10:54et ces états dans lesquels on voit parfois des gens,
10:56qui sont épouvantables.
10:58Et la deuxième chose,
10:59c'est qu'il faut transformer cette infrastructure.
11:01On a construit comme des fous,
11:02pendant les années 70,
11:03et c'était une autre époque, je ne juge pas,
11:04des autoroutes,
11:06il y avait des milliers,
11:07des dizaines de milliers de voitures
11:08qui circulaient là.
11:10Imaginez, pour les riverains et les commerçants,
11:11qui sont face à cette bouche,
11:13de ces énormes trous,
11:14qui sont les tunnels des Halles.
11:16Franchement, quand ils avaient 10 000 voitures
11:17qui passaient là,
11:18et j'en ai qui me le disent,
11:19c'était atroce.
11:20Bon, maintenant,
11:21il faut transformer cette infrastructure,
11:23ce n'est pas facile.
11:24Moi, je rêve, peut-être,
11:25que comme dans Zola,
11:26vous savez, le Vente de Paris,
11:27on y retrouve des infrastructures,
11:29de logistique liées à l'alimentation,
11:31que ce soit peut-être à nouveau
11:32le Vente de Paris.
11:33On a un projet qui est en train
11:34d'être travaillé.
11:35Il faut fermer, évidemment,
11:37ces entrées.
11:38Et sur ça, je suis d'accord
11:39avec ce qu'il propose.
11:40Dossier, dossier que l'on suivra
11:41de très près.
11:42Ariel Vell,
11:42je vais parler du Louvre
11:43dans quelques instants.
11:44Est-ce que vous voulez bien
11:45rester avec nous ?
11:45Bien sûr, avec plaisir.
11:46Vous êtes bien du Louvre aussi.
11:47Le Louvre, c'est encore
11:47le centre de Paris.
11:48Alors, on va voir qu'il y a
11:49encore des problèmes
11:49et puis j'aimerais avoir
11:50votre avis sur la question.
11:51Alors, restez avec nous,
11:52à tout de suite.
11:54Sud Radio.
11:54Sud Radio.
11:55Parlons vrai.
11:56Parlons vrai.
11:56Sud Radio.
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