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  • il y a 2 jours
Avec Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-11-17##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Akili.
00:06Et Jean-François Akili, votre invité politique ce matin, c'est Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris.
00:13Bonjour Sandrine Rousseau, soyez la bienvenue.
00:15Avant nous atteint, un point de bascule effrayant à Marseille.
00:19Ce sont les mots du garde des Sceaux Gérald Darmanin après l'assassinat du jeune frère Damine Kessassi.
00:25Ce militant écologiste très engagé contre ce narcotrafic qu'il dénonce inlassablement.
00:33En tout cas, je voudrais apporter tout mon soutien à Amine Kessassi, qui est un militant courageux,
00:38dont un frère avait déjà été victime de ce narcotrafic.
00:43Et je voudrais, au-delà de ça, apporter tout mon soutien aux familles marseillaises qui sont endeuillées par ce narcotrafic.
00:50Puisque l'année dernière, il y a eu 24 morts comme ça, il y en a eu 50 l'année d'avant.
00:53Et on ne se rend pas compte, mais dans les quartiers nord, ça installe une terreur complète dans les quartiers nord.
01:03Ça discipline toute une partie de Marseille.
01:07Et en fait, le trafic de drogue aujourd'hui, force est de constater que le tout répressif tel qu'on l'a vécu jusqu'à présent,
01:15ne permet pas d'endiguer le trafic de drogue.
01:19Donc il faut passer un cap.
01:20Le tout répressif ne marche pas à vos yeux ?
01:22Non, il faut passer un cap.
01:24Déjà, pour aller chercher l'argent des trafiquants de manière bien plus importante,
01:30avoir...
01:32Mais ça, il y a eu plusieurs propositions en ce sens,
01:34avoir des brigades dédiées au narcotrafic international, etc.
01:40Mais il faut aussi s'attaquer à la demande, c'est-à-dire aux personnes qui achètent la drogue.
01:46Parce que c'est une loi du marché, presque c'est la pire loi du marché qui soit.
01:50S'il n'y a plus de demande, alors il y aura moins d'offres aussi.
01:53Et pour avoir visité par exemple l'hôpital psychiatrique de Marseille dans le cadre d'une mission d'information
01:58que j'ai effectuée à l'Assemblée nationale avec Nicole Dubré-Chira,
02:01eh bien les psychiatres de Marseille nous disaient qu'il y avait de la livraison de drogue
02:06jusqu'à l'intérieur de l'hôpital.
02:09À l'intérieur de l'hôpital.
02:10C'est-à-dire qu'ils hospitalisaient des gens qui étaient en addiction,
02:13qui étaient en quasi overdose.
02:15Et dans les heures qui suivaient leur admission à l'hôpital,
02:18ils avaient des livraisons dans leur chambre de leur dose pour qu'ils restent dépendants.
02:22Et en fait, c'est tout ça qu'il faut voir.
02:24C'est-à-dire qu'il faut aussi des moyens sur la lutte contre la demande de drogue.
02:29Et les consommateurs.
02:30Les consommateurs.
02:31Et puis il faut évidemment remettre du tissu associatif, du service public,
02:36faire en sorte véritablement qu'il y ait des filets de rattrapage.
02:39C'est Paul Gassnier qui dit ça dans son livre La Collision.
02:41Il parle de filets de rattrapage.
02:43Eh bien je pense qu'il en manque là-bas.
02:45Et je rappelle que toute la politique qui est suivie jusqu'à présent
02:48fragilise énormément, notamment tout le tissu associatif.
02:51Encore un mot sur ce sujet, Sandrine Rousseau, l'ancien député marseillais Saïd Hamada,
02:54qui était tout à l'heure au micro de Patrick Roger sur Sud Radio.
02:57Lui, il parle d'assassinat politique.
02:59Il réclame un conseil des ministres extraordinaire, je le cite,
03:02consacré à ce fléau qui va s'étendre, dit-il en France,
03:05avec des élections prochaines qui pourront être tenues par des narco-trafiquants.
03:10En clair, il parle de corruption, possible.
03:12De toute façon, les mafias ont toujours essayé d'avoir des infiltrations dans le milieu politique.
03:19C'est évident.
03:19Donc la question, c'est comment on lutte contre cette mafia.
03:24Et je pense qu'en effet, il faudrait quelque chose de l'ordre d'une urgence
03:28qui ne soit pas juste une démonstration de force,
03:30comme on en a vu pléthore à Marseille,
03:32avec des camions de police qui arrivent,
03:34qui font une opération supposément de nettoyage
03:36et qui repartent quelques heures après,
03:38et les narcotrafiquants se frottent la main.
03:39Les opérations de place nette ne servent à rien ?
03:41Non, ça ne sert à rien.
03:42Mais la preuve, la preuve.
03:43Il faut arrêter avec ça.
03:44Il faut arrêter avec de la démonstration et il faut agir de manière beaucoup plus fine,
03:50beaucoup plus sérieuse dans le temps, en fait.
03:52Et puis lutter contre la corruption.
03:55Je rappelle que la France a chuté dans les classements sur la corruption.
04:02D'un mot, ce que dit Laurent Nunez,
04:05ce n'est pas forcément lié à ce qui s'est passé à Marseille et à Grenoble.
04:08Cet enfant de 12 ans, enfin cet ado de 12 ans qui était blessé par balle,
04:11il dit armer les polices municipales, le ministre de l'Intérieur.
04:14Non mais voilà, ça c'est la réponse typique d'un général d'Armain.
04:19C'est-à-dire qu'il n'est pas...
04:19Ça c'est Laurent Nunez qui dit...
04:20Ah pardon, Laurent Nunez, c'est un peu Duponté et Dupondé.
04:24Mais oui, Laurent Nunez, c'est pareil.
04:26Enfin, ça n'est que ça, c'est-à-dire armé, armé.
04:29En fait, comme s'il n'y avait pas d'autres annonces possibles
04:35que d'une escalade comme ça sur la police municipale.
04:43Enfin, on l'a fait, on l'a fait et ça n'a rien changé.
04:48Sandrine Rousseau, le budget à présent, Sébastien Lecornu, est-il dans l'impasse ?
04:52Il ne reste qu'une semaine à l'Assemblée pour débattre du budget avant dimanche minuit,
04:55puisqu'il faudrait que le texte voté aille au Sénat.
05:00C'est mission impossible.
05:01Bien sûr que c'est mission impossible et ça a été surtout une mission rendue impossible par le gouvernement.
05:05Mais là, on assiste vraiment à quelque chose de croquignolesque.
05:10Pour le coup, pour reprendre une... Je crois que c'est Macron qui avait dit ça.
05:14Bien sûr, parce qu'ils ont fait durer les débats autant que possible pour ne surtout rien voter.
05:19Mais c'est ridicule ce qui se passe actuellement.
05:21C'est-à-dire qu'il y a vraiment un enlisement des débats.
05:24Et moi, je me souviens de cette ligne, de cette phrase qui avait été dite de nombreuses fois
05:28dans le discours de politique générale de Sébastien Lecornu.
05:31Nous vous proposons, nous débattrons et vous voterez.
05:33Et en fait, la ligne Lecornu, c'est nous vous proposons, nous enlisons les débats
05:37et nous ne votons jamais.
05:38Nous ne votons jamais.
05:39Nous n'avons pas voté sur le PLFSS, qui est le budget de la Sécurité sociale
05:42et nous ne voterons pas sur le budget de l'État.
05:45Vous avez eu droit à un repos, quand je dis vous, ce sont les députés de l'Assemblée de l'Assemblée, tous,
05:49un repos forcé ce week-end.
05:51Vous qui défendez le droit à la paresse,
05:53ce n'était pas le moment, il ne fallait pas prendre ce risque.
05:56Je pense qu'il y a un véritable sujet autour du rythme à l'Assemblée, vraiment.
05:59C'est vraiment, et il faut que nous prenions bien plus soin de ce rythme,
06:04de notre santé, de notre vie familiale, que nous le faisons jusqu'à présent.
06:07Mais là, c'est bizarre quand même que la seule fois où on s'en préoccupe,
06:11c'est le moment où il faille voter le budget.
06:13Et donc, je dis que là, c'était absolument un prétexte.
06:17Ceci dit, une démocratie qui fonctionne bien
06:19et aussi une démocratie qui permet à ces députés
06:21d'avoir une vraie vie familiale, amicale, une vie en circonscription.
06:26– Sandrine Rousseau, pour bien comprendre,
06:28vous dites que c'est une volonté du gouvernement,
06:31donc de Sébastien Lecornu, d'enliser les débats.
06:33Lui qui a dit qu'au contraire, il voulait des compromis,
06:35ne pas passer en force.
06:37– L'enlisement, ce n'est sans doute pas un passage en force à ses yeux.
06:41L'enlisement, c'est une manière de ne pas avoir de vote contre lui.
06:46Et c'est surtout une manière de noyer le poisson, d'occuper.
06:50Moi, j'ai l'impression qu'on nous occupe un peu
06:52comme on nous occuperait dans une garderie, d'une certaine manière.
06:54Alors qu'en fait, oui, tout ça pour qu'on ne vote pas le budget.
06:59Et en fait, c'est très grave.
07:00Et je le dis depuis qu'Emmanuel Macron, je crois, est élu président,
07:06j'ai l'impression, et je le redis ici,
07:08vraiment qu'il joue avec la démocratie de manière extrêmement dangereuse
07:13parce qu'il s'en moque en réalité.
07:15– Il se moque, vous dites Emmanuel Macron, se moque de la démocratie.
07:18– Oui, il se moque de la démocratie du Parlement.
07:21Il passe outre le Parlement.
07:22Je serais curieuse d'avoir son opinion sincère
07:25sur le rôle du Parlement dans la démocratie.
07:28Mais à chaque fois, il le contourne, soit par les 49-3,
07:31soit maintenant par l'enlisement d'un budget.
07:33C'est un 49-3 détourné, en fait.
07:35– Le président organise ce soir Chousse France
07:39avec les entreprises tricolores.
07:41Il annonce 30 milliards d'investissements.
07:43C'est un événement important pour vous.
07:46Il a raison de se montrer optimiste ou pas ?
07:47– Non, mais ça, c'est encore une fois le macronisme dans son essence pure.
07:53C'est-à-dire qu'il va faire une grande conférence
07:55où il va avoir le micro, il va faire son show
07:57et il va annoncer France quelque chose.
08:00Donc là, c'est Chousse France.
08:02Je ne sais plus quoi dire, en fait.
08:04Je ne sais même plus comment commenter cette politique.
08:06En réalité, vraiment, je suis démunie.
08:09Et pourtant, ça m'arrive rarement.
08:13Mais là, je ne sais plus comment commenter quelque chose
08:15qui tourne au ridicule complet
08:17et qui fait que les citoyens et citoyennes
08:19se détournent de la politique.
08:22Et je dis aux personnes qui nous écoutent,
08:24la démocratie est le pire des systèmes
08:26à l'exclusion de tous les autres, disait Churchill.
08:29Et vraiment, je vous invite à ne pas vous lasser,
08:33à ne pas vous détourner de cette politique
08:35quand bien même elle ne donne pas son visage
08:37le plus reluisant en ce moment.
08:39Mais nous avons besoin de vous pour changer
08:41et pour changer véritablement de direction en France.
08:45Qu'est-ce qu'il faut faire, Sandrine Rousseau ?
08:45Qu'est-ce qu'il faut faire ?
08:46Vous avez entendu ce qu'a dit Manuel Valls sur Radio J.
08:48Le second quinquennat est un naufrage.
08:52Oui, mais je...
08:54Ce serait bien sans doute la seule fois
08:57où je suis d'accord avec Manuel Valls.
08:58Mais oui, c'est un naufrage complet.
09:00Naufrage complet ?
09:01Ah mais moi, j'ai toujours pensé,
09:02je pourrais l'avoir déjà dit à ce micro
09:04que Macron finira et sortira de l'Elysée
09:09par la petite porte.
09:10Il ne peut pas continuer comme ça.
09:11Ça n'est pas possible.
09:12Mais qu'est-ce qu'il faut faire ?
09:13Parce que là, il y a...
09:13Mais qu'est-ce qu'il faut faire ?
09:14Dans quatre mois des élections municipales
09:16et 2027, c'est pas tout de suite.
09:19Mais au nom de quoi,
09:22un président de la République,
09:24parce qu'il a le pouvoir,
09:26parce qu'il en a le pouvoir,
09:28décide de tout contre le peuple ?
09:30Au nom de quoi il fait ça ?
09:32Mais qu'est-ce qu'il faut faire ?
09:33Mais respecter le peuple.
09:34Mais comment ?
09:34Mais ça s'appelle la démocratie quand même.
09:36Mais concrètement, là, qu'est-ce qu'il faut faire ?
09:37Eh bien là, il y avait, encore une fois,
09:40des signes à envoyer
09:42au camp qui est arrivé en tête
09:45dans les élections.
09:46Je ne sais pas, ça paraît tellement lunaire
09:48de dire ça.
09:49Au camp qui est arrivé en tête
09:50dans les élections qui s'appelle la gauche.
09:52La gauche.
09:55Sandrine Rousseau,
09:56il y a quand même des annonces qui sont faites.
09:58Prenez l'allocation sociale unique.
10:01Sébastien Lecornu, qui veut la mettre en...
10:02Oui, c'est à droite.
10:02C'est une proposition non des républicains.
10:06C'est ce que je vous dis.
10:06Ça, non.
10:08Vous dites non.
10:08Mais c'est une manière de raboter les allocations.
10:10Moi, je vais vous dire,
10:11j'ai été extrêmement en colère
10:13dans l'étude de ce budget.
10:15Pourtant, j'en étais le chef de file
10:16pour les écologistes sur le PLFSS,
10:18donc le budget de la sécurité sociale.
10:20Parce que toutes les économies
10:21qui étaient recherchées
10:22étaient des économies sur les personnes
10:23qui avaient absolument besoin
10:25de ce système social.
10:26C'est-à-dire les personnes malades
10:27avec les affections longue durée.
10:29Les personnes en arrêt de travail, non.
10:30les personnes qui n'ont pas les moyens
10:33d'aller chez le dentiste
10:33et à qui on allait imposer
10:34une franchise médicale supplémentaire.
10:37Toutes les personnes
10:37qui hésitent à aller acheter
10:41leur boîte de médicaments
10:42et qui, là, verraient leur franchise doublée.
10:44Toutes les personnes
10:45qui n'ont pas d'aide de leur entreprise
10:47et qui voyaient une taxe
10:48sur les mutuelles arriver,
10:50de sorte que leur tarif de mutuelles
10:51allait augmenter.
10:52En fait, c'est vraiment sur les...
10:54Enfin, j'insiste,
10:55c'est vraiment sur les plus pauvres,
10:56les plus pauvres des pauvres,
10:58et les plus vulnérables des vulnérables,
11:00les plus fragiles des plus fragiles
11:01qu'ont faisaient les économies.
11:02C'est honteux, en fait, M. Aquiles.
11:04C'est vraiment honteux
11:05ce qui se passe actuellement à l'Assemblée.
11:06Et c'est ça qu'ils veulent nous imposer
11:08par l'enlisement des débats.
11:10Mais vous dites la gauche,
11:11Sandrine Rousseau,
11:11vous êtes députée écologiste de Paris.
11:13La gauche, elle est divisée,
11:14y compris dans l'Élysée.
11:16Oui, mais bien sûr qu'on est divisée,
11:18évidemment, on n'est pas d'accord sur tout.
11:19Très bien, sauf que là,
11:20on a eu 85% de votes en commun
11:23et qu'on avait quand même
11:24tout ce qui était casse sociale,
11:27on l'a repoussé ensemble.
11:30On n'est pas sur la même ligne.
11:31Oui, il y a un théâtre pitoyable
11:33qui est donné sur les divisions de la gauche.
11:35Je ne dis pas le contraire.
11:36Moi-même, ça me désespère.
11:38C'est un constat que je le fais.
11:39Mais bien sûr,
11:39le camp central est aussi divisé
11:42de même que la droite l'est.
11:44Aujourd'hui, il y a un émiettement
11:46du débat politique
11:47et c'est un des problèmes.
11:48C'est un des problèmes
11:49parce que le seul qui ne s'émiette pas,
11:51c'est l'extrême droite.
11:52Et c'est pour ça que je dis à la gauche,
11:53j'entends toutes nos divisions
11:54et vraiment, je ne comprends pas la ligne
11:56que prend le PS actuellement
11:57et je le dis sans phare.
11:59Pour autant, attention,
12:00parce qu'en 2027,
12:01ce qui se prépare va être bien pire.
12:03Vous vous dites, vous aussi,
12:04comme certains à gauche,
12:05qu'ils le disent,
12:06peut-être pas forcément ouvertement,
12:07mais 2027,
12:08le Rassemblement national à l'Elysée,
12:10c'est une forte possibilité à vos yeux ?
12:14En tous les cas,
12:14on a une responsabilité
12:15pour tout faire,
12:16pour éviter ça.
12:17Et vraiment,
12:18je le redis avec force,
12:21à gauche, réveillons-nous.
12:23Et ça n'est pas vrai
12:24que c'est en allant vers Macron,
12:28en tendant la main à Macron,
12:29qu'on tient une ligne de gauche
12:31écologiste,
12:32ambitieuse.
12:33Regardez ce week-end,
12:34vous aviez deux rassemblements
12:36de la gauche,
12:36la gauche unitaire d'un côté
12:37qui disent candidat unique
12:38et puis il y avait l'autre gauche,
12:40le Parti Socialiste de Bernard Cazeneuve.
12:41Le lendemain,
12:42alors c'était Trappes,
12:43puis Pontoise,
12:43il y a une forme de division
12:44partout,
12:45le Parti Socialiste est divisé.
12:46Oui, oui, oui, oui, oui.
12:49Et quand je vois que même
12:51la primaire de la gauche
12:53tentée par certains
12:54est trop à gauche
12:55pour une partie du PS,
12:57je dis,
12:58les amis,
12:58vous êtes socialistes,
12:59enfin souvenez-vous quand même
13:00de ce que cela signifie,
13:01ce terme.
13:02Souvenez-vous quand même
13:03des conquêtes sociales
13:04qu'il y a eu grâce au socialisme
13:06dans notre pays.
13:07Vous n'êtes pas,
13:08vous n'êtes quand même,
13:09vous êtes issu d'une famille politique
13:11qui a des choses à son actif,
13:14ils peuvent s'enorgueillir
13:15d'avoir les congés payés,
13:17la réduction du temps de travail,
13:19tout ça.
13:19Vous dites que le PS aujourd'hui,
13:20Olivier Faure,
13:21est trop engagé
13:22avec Emmanuel Macron,
13:23par exemple ?
13:24Ce que je dis aux socialistes,
13:26c'est souvenez-vous
13:28d'où vous venez
13:29et raccrochez-vous
13:32à la berge
13:34parce que là,
13:35vous êtes en train
13:35de partir trop loin
13:36vers le centre.
13:38Le Parti Socialiste
13:39va trop loin pour vous.
13:40Oui.
13:41Merci à vous,
13:42Sandrine Rousseau.
13:43Merci, Sandrine Rousseau.
13:44Dans un instant,
13:45on va revenir sur ce que vous avez dit
13:46tout à l'heure aussi
13:47à propos de Marseille.
13:48L'assassinat,
13:49pour vous,
13:49c'est clair,
13:50c'est un assassinat politique.
13:52Je n'ai pas de preuves
13:53mais je pense que c'est un assassinat politique
13:55et vraiment,
13:56en plus,
13:57il voulait rentrer
13:57dans les forces de l'ordre.
13:58C'est-à-dire que
13:59c'était quelqu'un
14:00qui aurait pu se battre
14:01contre le narcotrafic
14:02à l'intérieur des forces de l'ordre.
14:04La démocratie est en danger
14:04comme le disait Saïd Hamada
14:06que nous avions en fait tout à l'heure,
14:07comme le dit Amine Kassassi.
14:09Je pense qu'aujourd'hui,
14:10la démocratie est extrêmement fragile.
14:12Oui, extrêmement fragile
14:13face aux narcotrafiquants.
14:15Quant à Emmanuel Macron,
14:16on va revenir,
14:16on va commenter.
14:18Naufrage,
14:18l'a dit Emmanuel Valls.
14:21Est-ce qu'il doit partir ?
14:22Est-ce qu'il partira ?
14:23Je pense qu'on n'a pas les moyens.
14:26Enfin,
14:26je pense qu'il ne peut pas partir comme ça
14:28mais moi,
14:29j'aimerais qu'il parte
14:29parce que je pense que c'est aujourd'hui
14:31un point de blocage.
14:32Après,
14:32on verra comment il sortira.
14:34J'avais dit,
14:36enfin,
14:36pas importe,
14:36je ne vais pas revenir là-dessus
14:37mais je pense qu'Emmanuel Macron
14:39est extrêmement affaibli
14:40et que son entêtement,
14:41son caractère,
14:42en fait,
14:42on voit que cette 5ème République,
14:45eh bien,
14:45elle est complètement prise en otage.
14:47Elle est complètement verrouillée
14:48par le caractère d'un homme.
14:49Ça n'est pas possible.
14:50La démocratie ne peut pas être dépendante
14:51du caractère
14:52et en l'occurrence
14:53du caractère extrêmement buté d'un homme.
14:56Bon,
14:56voilà,
14:57vous avez entendu.
14:58Vous pouvez réagir 0826 300 300.
15:00Nous allons en débattre aussi
15:01avec Françoise Degoy,
15:02Philippe David,
15:03jusqu'à 9h
15:03dans le grand débrief
15:04de l'actualité
15:05sur Sud Radio.
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