- il y a 6 semaines
Avec Pierre Lescure, président des studios de Paris
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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Ganzemann.
00:05Bonjour Gilles.
00:06Bonjour Valérie.
00:07Bonjour à notre invité, je vous ai une légende, un monument, comme à vous présenter, Pierre Lescure.
00:12Vous faites partie de notre paysage audiovisuel depuis fort longtemps.
00:18Vous avez été le patron de Canal+, pendant près de 20 ans, président du Festival de Cannes.
00:23Vous avez dirigé les studios universales à Los Angeles.
00:27Combien de temps ça a duré ça ?
00:28J'ai fait 4 ans Universal, avant d'être viré de tout, de Canal et d'Universal.
00:36Mais patron de l'info à France Télévisions, à France 2.
00:38Avant Canal, oui.
00:40Les enfants du rock.
00:41Longue carrière de journaliste, vous avez commencé comme ça d'ailleurs.
00:45On vous retrouve sur France 5.
00:47Vous êtes chroniqueur dans C'est à vous.
00:49Et aujourd'hui, c'est monsieur l'ambassadeur que nous recevons,
00:51puisque vous êtes devenu l'ambassadeur des studios de Paris.
00:55Ce sont des studios de production, qui étaient ceux de Luc Besson.
00:59Et vous allez nous raconter cette nouvelle aventure.
01:02Et puis, il y a évidemment toujours votre passion pour le cinéma,
01:05avec cette magnifique émission.
01:07Beau geste.
01:08La prochaine, ce sera...
01:09Le 2 novembre, on recommence la nouvelle saison.
01:12En fait, on démarre un peu décalé par rapport aux autres émissions,
01:16parce que, comme vous le savez, les budgets de France Télévisions ont été réduits.
01:19Et nous, on a fait le choix de faire un peu moins d'émissions,
01:21mais de garder le même budget de prod,
01:23pour que la qualité qu'on essaie d'appliquer à tout ça demeure.
01:27C'est compliqué de faire une émission de cinéma.
01:30On a l'impression que les autres chaînes ne s'y fraudent plus,
01:34alors qu'il y a eu tellement de magazines incroyables.
01:36C'est compliqué, parce que ça ne coûte pas bon marché.
01:39Si on veut que ça vous parle de cinéma,
01:42ce n'est pas seulement des vedettes ou des réalisateurs,
01:44des auteurs qui viennent parler.
01:45Il faut que l'image soit une image qui vous donne envie d'aller à l'écran.
01:49Donc, par exemple, quand je tourne Isabelle Huppert ou Pierre Richard,
01:53on est sur une péniche avec Pierre,
01:55et on a trois caméras,
01:57et on essaie qu'au montage, ce soit un montage cinéma.
02:00Donc, c'est vrai que pour les autres chaînes,
02:02il y a quelquefois la réticence de dire que ça va coûter un peu cher.
02:05Je trouve que le jeu en vaut la chandelle.
02:08Et quel ? Pardon ?
02:10Non, non, Lucie Vannes.
02:11Non, on va scopper la parole.
02:12Quel regard vous avez aujourd'hui sur le cinéma français ?
02:15C'est une vaste question, on n'a pas trois heures,
02:16mais comment il a évolué ce cinéma ?
02:19Je pense qu'il faut qu'on se fasse confiance.
02:24Devant, il y a une moindre fréquentation,
02:27ce n'est pas niable.
02:28On a besoin de films qui emportent,
02:32qui font revenir en salle,
02:34aussi bien les familles que les plus jeunes.
02:37Mais il faut se faire confiance,
02:38parce qu'on a quand même le système
02:40qui est le seul peut-être au monde
02:42qui peut faire naître des talents,
02:44puisqu'il donne des chances.
02:46Moi, je n'aime pas beaucoup quand on dénigre en disant
02:48« Vous avez vu, ils ont mis tant de pognons, ça a fait... »
02:50C'est comme dans l'émission de parler de bouquins,
02:54c'est évident que tous les livres ne se vendent pas,
02:56mais si on n'édite pas le maximum de bouquins,
02:59il n'y aura pas de nouvelles pousses,
03:00il n'y aura pas de nouveaux talents.
03:01Donc, je crois à la dynamique
03:04et à la force du cinéma français
03:06pour rester le plus productif possible.
03:10Il ne faut pas tout tourner,
03:11mais il faut tourner beaucoup
03:12pour qu'il y ait des nouveaux talents.
03:14Pour qu'il y ait des choses qui sortent.
03:15Et au studio de France.
03:17Et entre autres au studio de Paris.
03:18Vous allez nous raconter...
03:19Au studio de Paris, oui.
03:20Vous allez nous raconter ces fameux studios
03:23créés par Luc Besson
03:24et qui ont été rachetés par Tarak Benhamar.
03:28Et on va tout de suite passer aux zappings.
03:30Sud Radio Média, l'instant zapping.
03:33Bon Valérie, hier, la machine à café,
03:35au repas de famille,
03:36au petit bar du coin,
03:37une seule discussion.
03:39« Eh, t'as vu Sarkozy ? »
03:40« Ah ouais, non ! »
03:41Alors, il y a eu des accords.
03:43Et de ceux qui n'étaient pas d'accord
03:44pour qu'ils soient en prison.
03:46Comme hier, chez Cyril Hanouna,
03:47sur W...
03:49J'ai failli dire C8.
03:49Sur W29,
03:51où Raymond a prévenu les hommes politiques.
03:53Car pour lui,
03:54Nicolas Sarkozy en prison,
03:56ça crée un précédent
03:57pour les autres politiques.
03:58J'aurais voulu qu'on le mette en prison
04:00avec des preuves, en fait.
04:01J'aurais voulu qu'on dise
04:02« Oui, effectivement, c'est prouvé.
04:03Il a détourné tant.
04:04Ça fait dix ans qu'on bosse sur cette enquête. »
04:06Pas qu'on le mette en prison
04:07juste pour un truc pour dire
04:08« Association de malfaiteurs »
04:10et qu'ils ressortent dans trois ou quatre semaines.
04:12C'est ça qui me dérange, moi,
04:12dans cette histoire-là.
04:13C'est ça qui...
04:14Après, tant mieux, en même temps.
04:16Parce que ça veut dire
04:17que tous les hommes politiques...
04:18Maintenant, il va falloir vous tenir tranquille.
04:20Parce que si lui, il a été,
04:21il faudra mettre tout le monde en prison maintenant.
04:22Il faudra plus dire
04:23les yeux dans les yeux.
04:24J'ai rien fait.
04:25Parce que tu veux aller en prison aussi
04:26les yeux dans les yeux.
04:27Quels que soient les partis maintenant.
04:28Moi, je veux que tous les partis politiques,
04:30gauche, droite, tous,
04:31vous allez tous aller en prison.
04:33Ça, c'est une bonne chose
04:33pour les Français qui nous regardent.
04:35Ça veut dire que maintenant,
04:35si on a mis Nicolas Sarkozy en prison,
04:38qui n'est pas au-dessus des lois,
04:38qui est président de la République,
04:39si on l'a mis lui,
04:40il faut mettre tout le monde maintenant.
04:41Le premier qui pique dans la caisse,
04:42le premier qui se comporte mal,
04:44casse prison.
04:44Il n'y a plus de « Oui, mais c'est un député,
04:46c'est un machin, c'est un ceci ».
04:47Mais moi, ça m'embête.
04:49J'aurais aimé à 19h50
04:51mettre Canal+,
04:52et regarder les guignols,
04:53voir ce qu'ils auraient fait
04:54de Nicolas Sarkozy en prison.
04:56Moi aussi, évidemment.
04:58Le côté fou du roi qu'ils avaient,
05:01et souvent l'acuité de leurs analyses,
05:05elles ne pouvaient pas convaincre
05:08pour un vote,
05:09comme on l'a dit,
05:10les pommes au sommet Chirac, etc.
05:14Mais elles amenaient à réfléchir différemment
05:16et elles étaient un Raymond quotidien.
05:19Mais c'est vrai que quand on voit
05:20revenir sur les réseaux sociaux
05:22des extraits des guignols,
05:25c'est incroyablement gonflé.
05:27On se dit,
05:28ce ne serait pas possible aujourd'hui.
05:30Ce qu'ils ont fait,
05:31je me souviens à l'époque,
05:32de Ben Laden,
05:34c'était très puissant
05:37et très peu politiquement correct.
05:40Il y avait une liberté
05:41qui a plu quand même aujourd'hui.
05:42Il y avait une liberté totale.
05:44On s'est engueulé souvent
05:45avec les auteurs
05:47et les meilleurs d'entre eux,
05:49les Delépines,
05:50Gacio et Jean-François Alain.
05:53Avec De Greffes,
05:54on s'engueulait souvent,
05:56mais toujours après.
05:57On laissait d'abord libre.
05:59Et je pense qu'il se complétait
06:01très très bien
06:02entre le conceptuel
06:03Delépines,
06:06le dialoguiste Gacio
06:08et le scénariste Alain.
06:10Ça se complétait.
06:11Ce qui fait qu'il y avait
06:12dans cette quotidienneté
06:14un vrai raisonnement
06:15qui se suivait.
06:16D'accord,
06:16pas d'accord.
06:17Ça a amené à gamberger
06:18et à rire.
06:19Les guignols
06:20qui auraient pu aussi
06:21se moquer
06:21de ce qui s'est passé
06:22au Louvre
06:22après avoir dégluté
06:24son petit rouge
06:25avec modération.
06:26L'autre sujet
06:27de discussion
06:28des Français
06:29dans les bars
06:29et restaurants,
06:30c'est le vol
06:31de bijoux au Louvre.
06:32Comment cela
06:33a pu-t-il se passer ?
06:35Là aussi,
06:35chacun y va
06:36de son anecdote.
06:37Ils ont quand même
06:39retrouvé la couronne
06:41et hier,
06:42France 2 a détaillé
06:43les joyous
06:43incroyables
06:44de cette couronne.
06:45C'est fou.
06:46Elle est sans doute
06:46abîmée,
06:47mais en partie sauvée
06:48après avoir été retrouvée
06:50sur le chemin
06:51de suite des voleurs.
06:53Trésor irremplaçable,
06:55la couronne de génie
06:56est la seule couronne
06:57de souveraine française
06:58encore existante.
07:00Avec ses 1354 diamants,
07:03ses émeraudes,
07:03ses aigles d'or,
07:05elle incarne
07:05toute la virtuosité
07:07de la haute joaillerie française,
07:09époque Napoléon III.
07:11C'est un objet
07:12qui parle tout seul.
07:13Elle est d'une valeur
07:14symbolique, historique,
07:16beaucoup plus importante
07:17que ce qu'on peut imaginer
07:19dans les matières premières
07:20de la composante.
07:22Car voilà sur quoi
07:23historiens et experts
07:24s'accordent ce soir.
07:25en ciblant la galerie Apollon,
07:27c'est une partie
07:28de l'histoire de France
07:29qui s'efface.
07:31Vous aimez les objets,
07:32ça doit vous toucher ?
07:34Oui, ça me touche
07:35parce que les objets,
07:37au-delà de l'aspect patrimonial,
07:39ils ont une vie.
07:40Ils ont une vie
07:41dans nos imaginaires,
07:42dans notre histoire,
07:43dans celle de nos parents,
07:44de notre pays
07:45et du monde.
07:46donc c'est...
07:48Récemment,
07:49je me suis fait voler
07:50une petite collection,
07:51une grosse collection
07:52de boîtes d'allumettes
07:53américaines
07:55qui sont...
07:56Toutes les allumettes
07:57sont peintes.
07:58Chaque allumette est peinte.
07:59Donc si vous avez
08:00une pochette d'allumettes
08:02pour un écaillé,
08:03vous avez une écrovisse
08:05qui est peinte
08:05sur chaque allumette.
08:07On me l'a piqué,
08:08ça n'a pas de valeur marchande.
08:10Ça en a...
08:11En tout cas...
08:11Une valeur sentimentale
08:12du collectionneur...
08:13Et sa disparition,
08:15c'est un bout d'histoire.
08:16Bien sûr.
08:17Perso.
08:17Dans votre collection,
08:18la chose qui vous touche le plus,
08:19c'est que vous avez plein d'objets.
08:21Vous avez même présenté
08:21une émission qui s'appelait
08:22Bakidit,
08:23sur les objets.
08:25Quel objet...
08:27Vous...
08:28Les objets,
08:30d'une manière générale,
08:30parce que j'en avais énormément,
08:32même si j'en ai vendu
08:32beaucoup depuis,
08:34mais c'était
08:34tous ces postes de radio
08:37et ces objets ménagers
08:38des années 40
08:39qui ont connu
08:40la révolution du design
08:41accessible à tous.
08:43Avec ce fameux bouquin
08:44de Raymond Loewy,
08:46le designer américain
08:47qui a dessiné
08:47la boîte de coca,
08:49qui a dessiné
08:49des réfrigérateurs,
08:51les premières locomotives,
08:53etc.
08:53Il avait fait un bouquin
08:54qui s'appelait,
08:55et qui vient d'être réédité,
08:56je crois,
08:57La laideur se vend mal.
08:59Ce qu'il voulait dire,
09:00c'est,
09:00même si vous avez
09:01un budget modeste,
09:02vous avez le droit
09:03d'avoir chez vous
09:03des choses belles.
09:05Et donc,
09:05tous ces objets
09:06de ces époques
09:07me fascinent.
09:08Dans cet avou,
09:09vous nous racontez
09:10évidemment souvent
09:11les histoires
09:13des Bob Dylan,
09:14Bowie et autres
09:15qu'elle boche.
09:16Mais Bowie surtout,
09:17Gilles.
09:17Oui,
09:17je suis fan.
09:19Je vais parler
09:21aux spécialistes
09:22de la musique
09:23avec un phénomène
09:24qui s'appelle
09:24Taylor Swift.
09:26Il y a quelques semaines,
09:27elle a sorti
09:27son nouvel album
09:28qui, dès le premier jour,
09:29a rapporté
09:30des millions de dollars.
09:31Il y a eu aussi
09:32un documentaire.
09:33en une journée,
09:34ça a rapporté
09:3433 millions de dollars
09:36aux Etats-Unis.
09:37Le phénomène Taylor Swift,
09:38c'était raconté
09:39par le 20h de France 2.
09:40C'était il y a
09:41une dizaine de jours,
09:42mais j'attendais
09:42que Pierre vienne
09:43pour passer ce sujet.
09:45Taylor Swift,
09:47la tête dans les records.
09:49Un retour tout en paillettes
09:50et en froufrou.
09:51Son douzième album
09:52est déjà celui
09:53de tous les superlatifs.
09:55Le plus écouté de l'année
09:56dès le jour de sa sortie.
09:582 700 000 exemplaires
10:00vendus aux Etats-Unis.
10:01Et ce n'est pas fini.
10:03Partout dans le monde,
10:04ces fans exultent
10:05à l'écoute des morceaux.
10:08Tenus secrets
10:09jusqu'au tout dernier moment.
10:11Une sortie d'album
10:13parfaitement préparée.
10:14Des annonces
10:15au compte-gouttes
10:16pour faire monter
10:16l'impatience.
10:17Une stratégie de communication
10:19poussée
10:20jusque sur grand écran.
10:22Vous avez fait
10:22leur Swift, Valérie ?
10:23Pas trop, non.
10:24Oh là là.
10:25Pierre ?
10:26Pas totalement.
10:27Il est parfait,
10:29cet album.
10:30Oui.
10:30Mais il n'est pas
10:30plus que parfait.
10:31Non.
10:32On est d'accord ?
10:33Un album plus que parfait
10:34pour vous ?
10:35Non, mais je veux dire,
10:35il ne restera pas
10:36dans les mémoires.
10:37Millez-vous votre album
10:38plus que parfait ?
10:39Peut-être le premier
10:4133 tours 25 cm
10:43de Presley
10:43parce qu'il écrit
10:44un bout.
10:45L'histoire est déjà écrite.
10:46Oui, pas mal.
10:48Alors moi,
10:48je vais vous emmener
10:48toujours sur la musique
10:49à Canal+.
10:50On en a parlé,
10:52il y avait le décalage,
10:52l'ironie
10:53qui a toujours été
10:54l'apanage
10:55de la chaîne à péage.
10:57Je vous propose
10:58d'écouter la version
11:00du Zizi
11:01de Pierre Perrin.
11:02Je ne sais pas
11:02si vous l'avez vu.
11:03Vous n'avez pas entendu ça ?
11:04Vous laissez le son
11:05aller jusqu'au bout,
11:06jusqu'au refrain en tout cas,
11:07par les goguettes.
11:08Tout, tout, tout,
11:09vous saurez tout
11:10sur Sarkozy.
11:11Écoutez-le.
11:11Tous, tous, tous,
11:13on est tous
11:14derrière Sarkozy.
11:19Comment des juges
11:20ont-ils pu oser
11:21ouguer, ouguer,
11:23te mettre en prison
11:24à la santé, ouguer,
11:27comme figé sur des honneurs
11:29pour associer
11:30son malfaiteur.
11:31En plus, moi,
11:32je connais très peu
11:33qui ont rien de fou.
11:35La justice est devenue
11:37célérate.
11:38C'est la dictature
11:41de mes diapartes.
11:44Tous, tous,
11:45tous,
11:45on est tous
11:46derrière Sarkozy.
11:47Henri Hélon
11:48et Pascal Praud
11:49qui s'est explosé.
11:51Le JDD
11:52et les brûlés
11:53c'est du bloc
11:54en Europe.
11:55Tous, tous, tous,
11:56tous,
11:56on est tous
11:57derrière Sarkozy.
11:58Ça fait du bien l'ironie.
12:00Ah bah oui,
12:00ça fait du bien.
12:01C'est ce qu'on disait
12:01tout à l'heure.
12:02Le second degré.
12:03Donc voilà,
12:04des goguettes
12:05qui seront,
12:06j'ai noté,
12:06à Bobineau
12:07du 9 mars
12:07au 27
12:08et c'est sur leur Instagram
12:0927 avril 2026
12:12et vous pouvez les voir
12:13également en tournée en France
12:14sur le site goguette.fr.
12:16Vous pourrez les recevoir,
12:17c'est presque du média.
12:18Je trouve que ce qui,
12:20l'ironie fait du bien
12:21et ce qui manque
12:22au-delà des guignols,
12:24il y a trop souvent maintenant
12:25on est offusqué.
12:27C'est-à-dire que les grands débats
12:28que ce soit sur certaines chaînes
12:29ou sur les réseaux,
12:31tout le monde est offusqué.
12:33Mais putain,
12:33recule de deux pas
12:34et vas-y dans l'ironie,
12:36ce sera aussi fort.
12:37Le titre du livre
12:38de Caroline Four
12:39reste « Génération offensée ».
12:40On est offensé
12:41par la moindre des choses.
12:43Allez,
12:43on se retrouve dans un instant
12:44avec vous,
12:45Pierre Lescure.
12:45On va parler cinéma,
12:46on va parler de ces studios de Paris
12:48dont vous êtes l'ambassadeur.
12:50Très chique,
12:51vous n'êtes pas venu
12:52avec les petits projets.
12:53Je vous reconnais bien.
12:56Sud Radio Média,
12:57Valérie Expert,
12:59Sud Radio Média,
13:01l'invité du jour.
13:02L'invité du jour,
13:03c'est Pierre Lescure,
13:04évidemment son nom,
13:05vous le connaissez,
13:06ancien patron de Canal+.
13:08On vous voit également
13:09tous les soirs dans C'est à vous.
13:11Vous vous amusez
13:12auprès d'Anne-Élisabeth Lemoyne,
13:14vous vous amusez,
13:15vous faites une chronique
13:16qui demande beaucoup de travail.
13:19Énormément de travail.
13:20Et puis,
13:21vous avez accepté
13:22d'être l'ambassadeur
13:27des studios de Paris.
13:28Les studios de Paris
13:28sont des studios
13:30qui se trouvent à Saint-Ouen,
13:31c'est ça ?
13:32À Saint-Denis.
13:33À Saint-Denis,
13:33qui étaient les anciens studios
13:34qui avaient construits Luc Besson,
13:36qui ont été rachetés
13:37par Tarek Benhamar,
13:39qui est un producteur de talent.
13:41Et donc,
13:42qu'est-ce que vous allez faire
13:43dans cette aventure ?
13:45C'est une belle aventure
13:47parce que c'est un très bel outil.
13:48D'abord,
13:48il a été conçu
13:49par un homme
13:50qui a tourné
13:51sous toutes les latitudes,
13:52aussi bien aux Etats-Unis
13:53qu'en Europe.
13:54Donc,
13:55il a travaillé
13:55pour que ces studios
13:56soient totalement faits
13:58pour les réalisateurs
13:59de quelque horizon
14:00qu'ils viennent.
14:01Il y a
14:01plus de 15 000 m2
14:03en neuf plateaux,
14:05dont un magnifique plateau
14:06de 2 000 m2
14:07et puis les autres se déclinent.
14:09Et j'avais l'impression
14:10de me retrouver à Universal
14:11puisque vous l'évoquiez.
14:13Vous avez
14:13la cité du cinéma,
14:14cette structure
14:15très éphélienne.
14:17Et puis,
14:17à côté,
14:18vous avez
14:18une allée
14:19et les neuf plateaux
14:21qui s'enchaînent.
14:22Il y a des ateliers
14:23de menuiserie,
14:25il y a des ateliers
14:25de peinture,
14:26il y a évidemment
14:27de la post-production.
14:29Tous les outils
14:29sont là.
14:30Mais c'est vrai
14:31qu'au-delà
14:32des ennuis financiers
14:33de Luc
14:34qui ont un peu
14:35ralenti l'activité,
14:37il y avait aussi
14:37le fait que
14:38dans cette partie
14:39de Saint-Denis,
14:40c'était un peu isolé
14:41et un peu
14:42au milieu
14:43de nulle part.
14:45Mais entre-temps,
14:46il y a eu
14:46les Jeux Olympiques
14:47et s'est construit
14:49toute une petite cité
14:50d'immeubles
14:51assez jolis d'ailleurs,
14:53assez complémentaires
14:54les uns des autres,
14:54pas très hauts,
14:55mais qui sont depuis
14:56loués et vendus.
14:58Donc,
14:58il y a des commerces,
14:59il y a de la restauration,
15:00il y a même
15:00des bâtiments
15:01qui dépendent
15:02du ministère de l'Intérieur
15:03qui sont installés
15:04à côté.
15:04tout ça est sécurisé.
15:06Il y a eu les travaux
15:06du Grand Paris,
15:07la France ne fait pas
15:08les choses à moitié.
15:09Donc,
15:09c'est accessible
15:10en une demi-heure,
15:12vous êtes en même temps
15:13à un quart d'heure
15:13du Bourget
15:15et à une demi-heure
15:16de Roissy,
15:17ce qui fait que
15:17pour des étrangers,
15:19venir à Paris,
15:20c'était un peu compliqué
15:21parce que vous devez
15:22aller à Brie,
15:23qui sont des très
15:23très beaux studios,
15:24nous,
15:24c'est les concurrents
15:25des studios de Paris,
15:27mais c'est des très
15:27beaux studios aussi,
15:28mais c'est un peu loin.
15:30Vous pouvez aller
15:32à Budapest
15:33parce qu'il y a
15:33plus d'accords
15:34financiers,
15:35mais Budapest,
15:36c'est très beau
15:37quand on est un amoureux,
15:38passer 6 à 8 semaines
15:40à Budapest,
15:40on n'a plus envie
15:41d'être à Paris.
15:42Je pense qu'il y a
15:43une attractivité,
15:44une séduction
15:44de Paris
15:45et puis de ce pays
15:47de cinéma
15:47qui fait qu'il doit être...
15:50Et ça,
15:50ça va être votre rôle
15:51donc de...
15:51C'est mon rôle
15:52de convaincre aussi bien
15:53les Français,
15:54les Européens
15:55que Chinechita,
15:57c'est historique,
15:58c'est émouvant,
15:59c'est pas tout neuf
16:00et que Pinewood,
16:02les grands studios
16:03et magnifiques studios
16:04anglais,
16:04il faut une heure et demie
16:05pour y aller.
16:06Donc franchement,
16:07engagez-vous,
16:07engagez-vous,
16:08venez au studio de Paris.
16:09Vous avez des arguments,
16:10vous avez gardé des contacts,
16:11vous avez été le patron
16:12aussi du festival de Cannes,
16:13donc j'imagine que vous avez
16:14des contacts privilégiés
16:15avec pas mal...
16:16J'en ai pas mal et Tarak
16:18en a beaucoup aussi
16:19donc on va faire vraiment
16:20le tour des studios.
16:22Au-delà de Paris,
16:24quels sont les autres avantages ?
16:26C'est-à-dire,
16:26est-ce que par exemple,
16:28à Chinechita,
16:29ils ont changé,
16:29ils ont des studios
16:30aussi sur la technologie
16:32avec des écrans LED
16:33pour faire du fond vert,
16:35etc.
16:36Est-ce que toute cette technologie-là
16:37existe dans nos studios
16:39en France ?
16:39Elle existe,
16:40on peut l'upgrader,
16:42on peut l'améliorer,
16:43il y a encore du boulot à faire,
16:45on le sait avec Tarak
16:46dans cette direction-là,
16:48mais en même temps,
16:49il faut profiter de cet outil
16:51qui est pour continuer
16:52à tourner avec des vrais décors.
16:54Zemeckis vient de tourner
16:56un film pour Netflix
16:57où il a reconstitué le Ritz
16:59et aussi bien
17:01les plus grandes suites
17:03que la grande salle de restaurant,
17:06c'était dans le grand plateau
17:07et c'était magnifique.
17:08On n'était pas en fond vert,
17:10les comédiens étaient vachement heureux
17:12de travailler dans ce décor.
17:14Zemeckis,
17:14c'est retour vers le futur.
17:16Les grémets, voilà.
17:17Alors un auditeur nous demande
17:18si ce n'était pas prévu
17:19pour être une école de cinéma,
17:21ces studios ?
17:21Il y a une école de cinéma à l'intérieur ?
17:22À côté,
17:23dans la cité du cinéma,
17:24il y a l'école Lumière
17:27qui demeure
17:28et qui va continuer.
17:29D'accord.
17:30Quels sont les films
17:31qui se tournent actuellement
17:32dans ces studios
17:33ou qui vont bientôt arriver ?
17:35En ce moment,
17:35il y a un film
17:36qui s'appelle Forti
17:37qui va être
17:38dont une scène très importante
17:40va être tournée.
17:41Ça n'avait pas vraiment
17:43beaucoup repris
17:44depuis les Jeux
17:45parce qu'il y a eu
17:46tout le réaménagement
17:47du secteur.
17:48Et là,
17:49Tarak m'a appelé
17:50juste pendant l'été
17:52parce que,
17:53ça y est,
17:54on pouvait réattaquer.
17:55Donc,
17:55on réattaque
17:56et le programme
17:57va être assez chargé.
17:58de la télé aussi,
17:59il y aura des fictions
17:59qui pourront être tournées.
18:01Des fictions,
18:01des séries,
18:01il y a pas mal
18:02d'émissions
18:03et de choses
18:03qui arrivent.
18:05Qui arrivent
18:05dans ces studios.
18:06Et justement,
18:07est-ce que Netflix
18:08ou Prime Vidéo
18:09n'ont pas un peu
18:10remplacé le cinéma ?
18:11Est-ce qu'ils n'ont pas
18:12plus de moyens
18:13que notre cinéma ?
18:14Et est-ce qu'ils ne sont pas
18:15plus originaux
18:16dans leur scénario ?
18:18Je pense que
18:19jusqu'à,
18:20allez,
18:20on va dire jusqu'à
18:21fin 2024,
18:22j'étais d'accord
18:22avec vous.
18:23il y avait
18:25une profusion
18:27et une multiplication
18:28de séries
18:29et de films
18:30sur Netflix,
18:31Prime et les autres
18:32qui nous attiraient.
18:33Je pense qu'on arrive
18:34devant le Gulf Stream
18:36qu'ils ont initié.
18:38Il y a un moment
18:39où malgré
18:39toutes les IA du monde,
18:41c'est un peu répétitif
18:43et il y a moins
18:44de qualité unique.
18:46Alors,
18:46j'ai été chercher
18:47une petite archive.
18:48Vous avez été souvent invité
18:49par Thierry Ardisson
18:50qui aimait bien
18:51vous taquiner.
18:52Alors là,
18:52il vous a fait
18:53un questionnaire,
18:53je ne sais pas
18:54si vous vous souvenez,
18:54assez original
18:55qui s'appelle
18:56Le Répondeur.
18:57Il vous dit
18:57le nom d'une personnalité,
18:58vous devez lui laisser
18:59un message.
19:00C'est génial.
19:02Bonjour,
19:02vous êtes sur la messagerie
19:03d'Alain de Grève,
19:03vous pouvez laisser un message
19:04après le bip sonore,
19:05c'est à vous.
19:05Quand est-ce que tu remontes
19:06à Paris ?
19:07Bonjour,
19:07vous êtes sur la messagerie
19:08de Steven Spielberg,
19:09vous pouvez lui laisser
19:09un message
19:10après le bip sonore,
19:11c'est à vous.
19:11J'espère vous voir en juillet
19:13puisque l'autre jour
19:13on s'est croisés à Paris,
19:14il m'a dit qu'il venait
19:15tourner en juillet
19:15et qu'on se verra
19:17à ce moment-là.
19:18Bonjour,
19:18vous êtes sur la messagerie
19:18d'Antoine Lecône,
19:19vous pouvez laisser un message
19:20après le bip sonore,
19:21c'est à vous.
19:21Quand tu reviens
19:22de Trouville,
19:22arrête-toi à Paris.
19:23Bonjour,
19:24vous êtes sur la messagerie
19:24de Patrick Lelé,
19:25vous pouvez laisser un message
19:26après le bip sonore,
19:26c'est à vous.
19:29Je me demande
19:29pourquoi j'ai fait
19:30votre numéro.
19:31J'ai pas grand-chose
19:32à vous dire.
19:33Bonjour,
19:34vous êtes sur la messagerie
19:34de Pierre Lescure,
19:35vous pouvez laisser un message
19:36après le bip sonore,
19:37c'est à vous.
19:38Toujours mégalo,
19:39mon gars.
19:40Vous êtes mégalo ?
19:42J'espère que non.
19:44J'espère que non.
19:45Je vous sens ému
19:46d'avoir entendu
19:47tous ces noms
19:48de Canal+,
19:49de Greffe,
19:50de Cône.
19:51Non,
19:51puis j'ai la nostalgie
19:52des répondeurs.
19:55Oui.
19:55J'aimais bien ça,
19:56moi.
19:56D'entendre la voix
19:57de la personne,
19:58lui répondre,
19:59lui laisser un message.
20:00Là,
20:00je suis pas mégalo,
20:01mais je peux être
20:01un peu nostalgio.
20:03Un peu nostalgio,
20:03c'est bien,
20:04parce qu'on laisse plus
20:04de messages aujourd'hui,
20:05c'est ça ?
20:06Oui.
20:06Qu'est-ce qui aujourd'hui
20:08vous fait courir,
20:09vous fait avancer ?
20:11C'est vraiment
20:11la gourmandise
20:12et la curiosité.
20:13Oui.
20:14Dès lors que ce matin,
20:15je sais qu'on va se retrouver,
20:16que j'avais eu Gilles au téléphone,
20:19je sais qu'il est passionné de tout,
20:20ça me faisait plaisir
20:21de vous retrouver,
20:22d'être à la radio,
20:23parce qu'à la radio,
20:23il y a quelque chose de physique,
20:25il y a quelque chose...
20:25On en parlait tout à l'heure.
20:26Vous avez commencé comme ça ?
20:27J'ai commencé comme ça,
20:29et je dis toujours oui
20:30à une proposition de radio,
20:32juste pour passer,
20:34évoquer quelques sujets,
20:35parce qu'on en sort toujours
20:36tonique de la radio.
20:38Ce qui n'est pas toujours
20:39le cas à la télé.
20:40Non, ça c'est sûr.
20:40Qu'est-ce que vous vouliez faire
20:41quand vous étiez petit ?
20:42Je voulais être journaliste.
20:43Ah oui, déjà...
20:44Parce qu'en fait,
20:45mon père était communiste
20:46et travaillait à l'UMA,
20:47mais à l'époque,
20:48le PC faisait 25%
20:49et l'UMA tirait à 600 000,
20:51ce qui fait que le gamin
20:52que j'étais,
20:53j'allais à l'UMA
20:55en face du Rex,
20:56il y avait des rotatives énormes,
20:58il y avait 250 journalistes,
20:59je lisais les pages de boxe
21:00de Pif le chien
21:01et les sports et la culture,
21:03et c'était vachement bien,
21:04ça me donnait envie
21:05d'être journaliste.
21:05Et votre première télé,
21:07c'était quand ?
21:08Ma première télé,
21:09j'ai fait un 23h.
21:11Ma première télé,
21:12c'est avec Albert Rezner.
21:14J'étais à l'école de journalisme
21:15et on m'a fait passer
21:16à Tête de Tendre et Tête de Bois.
21:18C'est vrai ?
21:18Et vous aviez fait quoi ?
21:19Et j'ai interviewé
21:20Gigliola Cinquetti,
21:22qui chantait Nono Letta.
21:23Oui, absolument.
21:24Et puis on s'en est un peu parlé,
21:25il y a eu une chaîne aussi incroyable
21:27qui s'appelle Canal Jimmy,
21:28où il y avait des séries incroyables
21:30comme Seinfeld,
21:31et autre.
21:32Et vous aviez votre émission
21:33qui s'appelait Back Elite
21:34et là, vous étiez,
21:35vous retourniez sur votre chaise
21:37et vous parliez d'un objet mystérieux.
21:42Je vais vous montrer aujourd'hui
21:43un objet.
21:46C'est long,
21:47ça ressemble à un obus,
21:49mais d'une guerre visiblement
21:51d'opérettes,
21:53où les obus ont de belles couleurs,
21:56même si celle-ci est un peu écaillée.
21:57Ça peut être une fusée,
22:00un bout de fusée,
22:00enfin bref,
22:01quand on le voit,
22:02cet objet oblong,
22:04je crois que c'est le terme adéquat,
22:06on se demande ce que c'est.
22:07Pour vous mettre un peu sur la voie,
22:08moi j'ai mis du temps
22:09à comprendre ce que j'avais acheté.
22:10Vous savez ce que c'est,
22:11ce dont vous parlez ?
22:12C'était un shaker, non ?
22:13Non, pas du tout.
22:14C'est long comme une fusée,
22:16et en fait,
22:17c'était la seule boîte mécanique
22:19qu'on pouvait ouvrir,
22:21c'était une boîte à outils.
22:22Ah, la boîte à outils !
22:23Oui, c'était la boîte à outils
22:25en forme de fusée,
22:26pour nos éditeurs,
22:27ça ressemblait à la fusée de Tintin.
22:29Exactement.
22:30Et dedans,
22:30c'était une boîte à outils,
22:32et ça vous fascinait cet objet,
22:34qui n'était pas très pratique
22:35pour les bricoleurs.
22:35Pas très pratique,
22:36mais comme je n'étais pas bricoleur du tout,
22:37c'était pas grave.
22:38C'était tout à fait bien.
22:39Pierre Lesqueur,
22:40on vous aurait bien gardé plus longtemps,
22:42en tout cas,
22:42un journaliste.
22:44Vous définissez toujours
22:45comme journaliste ou pas ?
22:46Ah ben, c'est la base.
22:47C'est la base.
22:48Journaliste,
22:49un homme libre,
22:49un homme qui a traversé
22:51les décennies,
22:53c'est pas ce que je voulais dire,
22:54mais les siècles bientôt.
22:56En tout cas,
22:57vous avez fait beaucoup,
22:59beaucoup de choses,
22:59et la vie continue
23:00avec cette nouvelle aventure.
23:02Qui l'empire de la place
23:03qui est toujours là.
23:03Absolument,
23:04l'ambassadeur des studios de Paris.
23:06Perico ?
23:06Bonjour Valérie.
23:07Bonjour à vous.
23:08Bonjour Gilles.
23:08Merci d'être avec nous.
23:10Ça va être moins drôle
23:11qu'avec Pierre Lesqueur.
23:11On vous retrouve dans un instant.
23:13Vous allez parler de quoi ?
23:14On est dans le débat du budget.
23:15Je vais voir avec l'économiste Marc Loaty
23:17si on peut trouver intelligemment
23:19et pas idéologiquement de l'argent
23:20pour enflouer les caisses
23:22de l'État.
23:22Vous savez qu'il est au budget quand même.
23:24Bien sûr, bien sûr.
23:25Bien sûr.
23:26Il y a Frangin qui est là.
23:27Ensuite, on va disserter
23:28sur décalage et suspension.
23:30Les deux mamelles
23:31de la nouvelle Macronie.
23:33On ira voir quand même
23:34le canon français.
23:36Pourquoi est-ce que le saucisson
23:37Paris-Beurre
23:39et Coudre Rouge
23:40est devenu fascisant ?
23:42Et puis je recevrai
23:43le terrible Eric Nolo
23:45et je verrai avec lui
23:47pourquoi la gauche
23:47est devenue à ce point toxique.
23:49Alors, il y aura des sujets sensibles
23:51sur les terrains glissants.
23:52Absolument.
23:530826-300-300
23:55Prenez toute la famille
23:56de 13h à 14h
23:57ça va parler.
23:5812h à 14h.
23:59Oui, mais j'ai là
24:00Eric Nolo
24:00de 13h à 14h.
24:01Ah, Eric Nolo
24:02ça va enbouer.
24:03Mais 13h à 14h
24:03on va dire des choses
24:04qu'on n'a jamais entendues
24:05sur les antennes
24:06de la République française.
24:07Eric Nolo
24:07que Pierre Lescure connaît bien
24:08parce que vous êtes passé
24:09par Paris 1ère
24:10où il a été
24:11chroniqueur
24:12sa balance.
24:13Merci, à tout de suite
24:14donc avec Perico Légas.
24:15Sud Radio Média
24:18Valérie
24:19est-ce que vous avez
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