- il y a 2 jours
Avec Boris Vallaud, député des Landes et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07Et Jean-François Aquili, votre invité politique ce matin, c'est Boris Vallaud,
00:11qui est le président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale.
00:14Bonjour à vous Boris Vallaud.
00:15Bonjour.
00:16Dixième anniversaire des attentats de Saint-Denis de Paris, chacun se souvient.
00:19Où étiez-vous ce soir-là ?
00:22Écoutez, j'étais chez moi au moment des premières attaques,
00:24et j'ai rejoint ensuite la cellule de crise Place Beauvau,
00:28avec le souvenir d'une attaque en cours.
00:31Vous étiez secrétaire général adjoint de l'Elysée.
00:33Oui, absolument.
00:34J'ai le souvenir de cette cellule de crise où le bilan est égrené,
00:38et chacun a ses idées froids face à l'horreur, à la monstruosité.
00:42J'ai le souvenir aussi d'une mécanique implacable d'un État en marche,
00:46ce qui est plutôt rassurant, d'un président de la République
00:48et d'un gouvernement très mobilisé, mais très calme aussi.
00:55Et puis ce message du président de la République un peu avant minuit,
00:58aux Français qui résonnent encore en chacun d'entre nous.
01:02Dix ans après, Boris Vallaud, que dites-vous du détenu à perpétuité Salah Abdeslam,
01:07qui vraisemblablement a reçu une clé USB avec des messages radicalisés,
01:12et veut même parler, même désormais, aux familles des victimes,
01:14cette justice restaurative ?
01:17D'abord, le fait qu'une clé USB puisse circuler laisse quand même songeur.
01:23Il y a quand même, de ce point de vue-là, sans aucun doute, une faille,
01:26mais je ne doute pas que les services pénitentiaires s'interrogeront sur la possibilité de ça.
01:31Par ailleurs, j'ai entendu, comme vous, via son avocate,
01:35la proposition de Salah Abdeslam de rencontrer les familles des victimes, les partis civils.
01:40J'allais dire, la réponse leur appartient.
01:43Je ne suis pas certain qu'elles répondront favorablement à cela.
01:46En tout cas, il doit purger l'intégralité de sa peine.
01:51Et en tout cas, dans la journée que nous vivons,
01:53nous devons avoir une pensée pour toutes les victimes,
01:55pour nos services de sécurité, services de secours,
01:58qui avaient fait un travail absolument exceptionnel,
02:01avec un courage, une dignité, un engagement,
02:04qui forcent l'admiration aujourd'hui encore.
02:06Allez, Boris Vallaud, le vote date d'hier.
02:08Que dites-vous ce matin ?
02:09Victoire pour le Parti Socialiste,
02:12après cette suspension de la réforme des retraites ?
02:15J'ai envie de dire surtout, victoire pour le mouvement social,
02:19pour les Français qui, par millions, avaient manifesté dans les rues.
02:23Victoire pour les centaines de milliers, les millions de Français,
02:273,5 millions de Français,
02:28qui vont bénéficier d'un trimestre de réduction de temps.
02:34Voilà, c'est quand même pour tous ces hommes et toutes ces femmes.
02:39Pouvoir partir un trimestre avant, c'est pas rien.
02:42C'est pas rien.
02:42Et oui, c'est une belle bagarre, une belle victoire, une grande satisfaction.
02:46Et puis, il y en a d'autres dans le débat.
02:48Nous obtenons, pieds à pied, un certain nombre d'avancées pour les Français.
02:52Vous dites victoire pour le mouvement social,
02:53mais après tout, ça n'est qu'une retraite, une suspension.
02:59Il n'y a pas de la brogation.
03:00Vous avez parfaitement raison.
03:02Vous avez vu, c'est quand même un à deux trimestres gagnés.
03:05J'ai envie de dire, c'est le verre à moitié vide, pas plus quoi.
03:08Bien sûr, mais il y en a qui choisissent le verre complètement vide.
03:10Nous, on a choisi le verre à moitié vide,
03:12avec la perspective, évidemment,
03:14notamment à la faveur des élections présidentielles,
03:15d'une abrogation de cette réforme.
03:17Qui choisit le verre complètement vide ?
03:19Ceux qui ont voté contre hier,
03:23qui sont dans le tout ou rien,
03:24et qui préfèrent finalement le rien.
03:26Nous, on a préféré qu'il y ait des avancées concrètes
03:29pour les Françaises et les Français.
03:31Pour les carrières longues,
03:32qui ont été ajoutées par un amendement du gouvernement,
03:35je pense également aux carrières longues,
03:37pénibles de la fonction publique,
03:38les pompiers, les policiers, les aides-soignantes,
03:40les infirmières, ça n'est pas rien.
03:42Et ceux qui considèrent que ça n'est pas grand-chose,
03:44en réalité, se payent un luxe
03:46que les classes populaires ne peuvent pas s'offrir.
03:48Vous remerciez le Rassemblement National
03:50d'avoir voté avec vous et ses 112 députés ?
03:53Non, mais moi, je ne remercie personne.
03:54Je me bats pour les Françaises et les Français.
03:55Vous vous rendez compte que vous avez voté avec l'RN, quand même ?
03:58Ils vont voter avec nous,
03:59mais je fais l'observation qu'ils ne voulaient pas débattre de ce budget.
04:03Ils voulaient renforcer ce gouvernement.
04:04Ils voulaient, en réalité, renvoyer à des élections
04:07très hypothétiques la suite des choses.
04:10En réalité, ils ont pris le risque de tout faire perdre aux Françaises et aux Français.
04:14On a fait un autre choix,
04:16c'est-à-dire de considérer ce qui était inacceptable, inadmissible
04:18dans ce projet de budget,
04:20et pied à pied, dans le débat parlementaire,
04:23dans le dialogue avec le gouvernement,
04:25avec les autres forces politiques,
04:26dans un rapport de force aussi,
04:28et bien faire reculer le gouvernement.
04:30Boris Vallaud, vous parlez du verre vide.
04:32Ceux qui pratiquent le verre vide,
04:34ou qui regardent le verre vide,
04:36c'est la France insoumise.
04:37Ils disent de vous que vous avez obtenu une arnaque.
04:41Qu'est-ce que vous leur dites ce matin ?
04:43En fait, je vais vous dire, je ne leur dis rien.
04:45J'ai des raisons, je choisis une stratégie qui sait du tout ou rien,
04:47et pour les Français, souvent, c'est rien.
04:48Nous, on n'a pas fait ce choix.
04:49Parce qu'ils sont durs avec vous, ceux de la France insoumise.
04:51Oui, mais je vais vous dire, ça m'indiffère.
04:53Vous m'en fichez ?
04:54Oui, je m'en fiche complètement.
04:56Moi, quand je retourne dans ma circonscription,
04:58quand je vois des hommes et des femmes
04:59qui ont toujours des vies difficiles,
05:03quand ils peuvent partir à la retraite un peu plus tôt,
05:05et sont très contents quand ils voient qu'aujourd'hui,
05:08il n'y a plus la suppression des deux jours fériés,
05:10qu'il n'y a plus de nouvelles réformes de l'assurance chômage,
05:13qu'il n'y a plus de réformes du droit du travail.
05:14Quand je regarde ce que nous avons obtenu...
05:16Ça, ce sont les gains, à vos yeux, du Parti Socialiste
05:19qui a décidé, au fond, de ne pas renverser le gouvernement.
05:22C'est le gain de tous ceux qui décident de se battre
05:24et d'être subtils tout de suite,
05:25et de ne pas renvoyer à 2027,
05:27de ne pas renvoyer à une hypothétique destitution du Président de la République,
05:30de ne pas faire le pari de la dissolution,
05:32qui est un pari hasard de on se bat tout de suite.
05:35Et puis, si les choses doivent advenir,
05:36nous irons en campagne.
05:37Mais aujourd'hui, dans le débat parlementaire,
05:39oui, nous essayons de ramener des victoires
05:41à la maison pour les Françaises et les Français.
05:44Vous êtes d'accord qu'avec Olivier Faure,
05:45il y a eu quand même une menace de censure
05:47pour obtenir cette suspension,
05:48et d'autres, ce que vous avez égrené à l'instant,
05:51ça a été comme une menace,
05:52une pression que vous avez exercée sur le gouvernement.
05:54Mais la pression...
05:55Est-ce qu'elle y est toujours aujourd'hui ?
05:56Bien sûr, la pression ne se dément pas.
05:59Mais vous croyez qu'on fait ça pour nous ?
06:00Si on avait voulu chercher des postes,
06:02des voitures et des pimpons,
06:03on aurait choisi le gouvernement ?
06:04C'est pas un compromis, c'est une menace, au fond, c'est une pression.
06:06Mais le compromis, on le construit fort de ce que nous sommes,
06:10de la place que nous occupons dans l'hémicycle,
06:11de la possibilité de faire ou de défaire un gouvernement,
06:13de faire ou de défaire un budget,
06:15de s'abstenir ou de voter contre.
06:17C'est ça, ce qui se passe.
06:18Et quand je regarde ce que, au terme du PLFSS,
06:23nous avons obtenu...
06:24Il y a un certain nombre d'horreurs,
06:25on a appelé ça le musée des horreurs,
06:26les organisations syndicales aussi.
06:29Il était prévu l'augmentation de la CSG
06:30pour les pensions des retraités
06:31et une augmentation des indemnités chômage.
06:34Il n'en est plus question.
06:35Il devait y avoir une réduction des ignorations
06:36de cotisations sociales sur les chèques-vacances
06:38et les tickets-restaurants.
06:39Il n'en est plus question.
06:40Il devait y avoir une suppression des aides à l'embauche
06:42dans les territoires d'outre-mer.
06:43Il n'en est plus question.
06:44Il devait y avoir une augmentation des cotisations
06:45sur les apprentis.
06:46Il n'en est plus question.
06:47Il devait y avoir la création de franchises
06:49chez les dentistes et pour les dispositifs médicaux.
06:51Il n'en est plus question.
06:52Et hier, nous avons obtenu deux choses
06:54à la fin de la journée.
06:55La première, c'est le dégel des pensions
06:57et le dégel des minima sociaux.
07:01Et pardon, je voudrais rentrer en détail
07:02parce que pour les Français,
07:03ce n'est pas une abstraction.
07:05Pour un retraité célibataire
07:06qui avait une pension moyenne de 1 500 euros net,
07:08il aurait perdu 257 euros de pouvoir d'achat
07:11l'année prochaine.
07:12Pour un couple de retraités
07:13avec deux pensions au niveau du SMIC,
07:15ils auraient perdu 479 euros de pouvoir d'achat.
07:18Eh bien, c'est ça qu'on a épargné en France.
07:19Pour notre auditeur, Boris Vallaud,
07:20vous avez une liste.
07:21Vous êtes obligé de plonger dans une liste
07:24parce qu'au fond, ça c'est...
07:25Oui, je suis même obligé, pour tout dire,
07:26de mettre mes lunettes
07:27parce que maintenant, je ne vois plus rien.
07:28Comment est-ce qu'on finance
07:29cette suspension étendue aux carrières longues ?
07:33Allez, on parle de 2 milliards,
07:35quasiment 2 milliards,
07:351,9 milliards en 2027.
07:37C'est quoi ?
07:37Avec la hausse de la CSG sur les revenus du capital ?
07:41Il était destiné à autre chose.
07:42Il y a notamment cette possibilité-là.
07:46Nous avons obtenu du gouvernement
07:48que par exemple, sur le Ségur de la Santé,
07:50il soit compensé par l'État.
07:52Pourquoi nous nous sommes battus
07:53à la fois dans le cadre du projet de budget de l'État
07:56et dans le cadre du projet de financement
07:58de la Sécurité sociale
07:59pour avoir des retraites supplémentaires ?
08:01C'est que plus de solidarité nationale
08:02de la part de celles et de ceux qui le peuvent,
08:05ça permet d'épargner les hommes et les femmes
08:07qui n'ont que leur travail pour vivre,
08:08qui n'ont que leur service public.
08:09Boris Vallaud, je vous parlais de la pression
08:11que vous avez exercée,
08:12c'est de la politique sur le gouvernement.
08:14Sébastien Lecornu, il passe l'hiver du coup.
08:17Il n'y aura plus de censure.
08:18Vous connaissez la formule,
08:23c'est à la fin de la foire
08:24qu'on compte ce qu'il y a à compter.
08:26Vous savez que le texte
08:28du budget de la Sécurité sociale part au Sénat.
08:31Nous verrons dans quel état il revient
08:32d'abord en commission mixte paritaire
08:33puis à l'Assemblée nationale.
08:35Il y aura une deuxième lecture.
08:37Nous ne sommes pas au bout du chemin
08:39qui est un chemin semé d'embûches.
08:41Il peut y avoir des ordonnances à la fin,
08:43ça peut se finir en autre bout d'un, cette histoire ?
08:44Je ne sais pas comment ça peut se terminer.
08:47Je souhaite que pour les Françaises
08:48et les Français, ça se termine le mieux possible.
08:50Pour, je le redis,
08:52les hommes et les femmes
08:53auxquels nous avons épargné
08:54un certain nombre d'efforts,
08:56je crois que c'est important
08:58que nous puissions en effet conserver
09:01ces gains d'une manière ou d'une autre.
09:02Pour bien comprendre ce matin
09:04pour nos éditeurs,
09:05est-ce qu'il y a oui ou non
09:06toujours de la part du Parti Socialiste
09:08une menace de censure du gouvernement ?
09:10Oui ou non ?
09:11Toutes les armes constitutionnelles
09:13à notre disposition,
09:14nous les conservons.
09:15Est-ce que nous y renonçons ?
09:17Non.
09:17Est-ce que nous menacons de façon constante ?
09:20Non plus.
09:21Nous avançons.
09:21Je vous ai dit ce que nous avions
09:22d'ores et déjà obtenu.
09:24ça n'est pas rien.
09:25Eh bien, nous continuons.
09:26Nous continuons avec la même détermination
09:29et sans jamais perdre de vue
09:30les hommes et les femmes
09:31pour lesquels on se bat.
09:32C'est ça qui compte à la fin.
09:33Donc il y a une menace toujours
09:34de censure.
09:35Si vous n'avancez pas
09:36comme nous le souhaitons,
09:37il y a l'exigence permanente
09:39que ce ne soit pas
09:40sur le dos de ceux
09:42qui n'arrivent pas à vivre
09:42de leur boulot,
09:43qui ont besoin des services publics,
09:44qui ont besoin de l'école,
09:45qui ont besoin de la santé.
09:46On a obtenu hier,
09:47hier soir, tard, dans la nuit,
09:48un milliard de plus
09:49pour l'hôpital public.
09:50Ce n'est pas rien.
09:51Quand vous connaissez
09:52la situation d'un certain nombre
09:53d'établissements hospitaliers,
09:55les difficultés dans les urgences,
09:58c'est au bénéfice
09:58de nos services publics,
10:00de nos agents
10:00et des Françaises et des Français.
10:01Boris Vallaud,
10:02ce n'est pas que de la petite politique
10:03parce qu'il y a quelque chose
10:04d'important qui arrive,
10:04ce sont les municipales,
10:05puis il y a la présidentielle
10:06qui sera un grand rendez-vous
10:07en 2027,
10:08un choix de société,
10:09la France insoumise,
10:10Jean-Luc Mélenchon,
10:11le divorce est total,
10:11c'est fini ?
10:12Alors moi,
10:13j'aime beaucoup venir ici,
10:14mais j'ai l'impression
10:15que vous me posez
10:16la même question
10:17et que je fais la même réponse.
10:18Oui,
10:19vous avez pu constater
10:20que c'est terminé
10:22et que nous essayons
10:22de construire
10:23une union de la gauche
10:24qui va de Raphaël Glucksmann,
10:25d'Aurore Laluc
10:26à Clémentine Autain,
10:28à François Ruffin
10:29avec les socialistes
10:31très impliqués
10:32dans ce qui doit être nécessaire
10:34à la préparation de l'avenir.
10:36Alors,
10:36je vous pose une question désormais,
10:38hors le champ
10:38de cette négociation,
10:41cette discussion
10:41sur le budget,
10:42il y a eu
10:42un événement important
10:44hier soir,
10:44c'est l'annonce
10:45de la remise en liberté
10:46de Boualem Sansal.
10:47Vous l'avez salué,
10:48vous-même.
10:48Un grand bonheur.
10:49Voilà,
10:50un grand bonheur pour vous.
10:51Un grand bonheur.
10:53Je pense d'abord à lui,
10:55à ses proches
10:56et puis à nous tous
10:57qui étions dans l'angoisse.
10:59On sait qu'il a une santé
11:01qui est une santé fragile.
11:02Il faut remercier
11:03le président allemand
11:06qui,
11:07par son intercession,
11:08a permis cette grâce
11:09et cette libération
11:10et on souhaite maintenant
11:11qu'il puisse non seulement
11:12être pris en charge
11:13sur le plan de la santé
11:13mais qu'il puisse retrouver
11:15les siens.
11:15et voilà,
11:17c'est un soulagement.
11:18Vous dites merci
11:18à Frank-Walter Steinmeier,
11:20le président allemand
11:21qui a une bonne relation
11:21avec le président Tebboune.
11:24C'est un camouflet
11:25pour la diplomatie française
11:26quand même
11:27de passer par Berlin
11:28pour obtenir enfin
11:30cette remise en liberté.
11:31Il faut s'en réjouir,
11:32nous sommes d'accord
11:32mais il y a quand même
11:33un regard à apporter là-dessus.
11:34Mais que la relation
11:36franco-algérienne
11:37soit difficile,
11:39soit dégradée,
11:41qu'il y ait la nécessité
11:42parce que ce sont
11:42deux grands pays,
11:43deux grands peuples,
11:44deux grandes nations
11:44de travailler de concert
11:47me paraît être une évidence.
11:49Avec un immense malentendu
11:50entre nous.
11:52Mais sans doute.
11:53Mais aujourd'hui,
11:53je veux simplement,
11:54moi,
11:55me réjouir
11:55de cette libération
11:58et je crois que vous aussi.
12:01Il y a un journaliste,
12:01c'est Christophe Glees
12:02qui est toujours détenu,
12:03qui reste un objet
12:04de marchandage
12:05d'Alger
12:06en direction de Paris.
12:07Ça reste sur la table,
12:09ce n'est pas réglé,
12:09même si le président
12:10non, ça n'est pas réglé.
12:11Vous avez raison de dire
12:12qu'il reste,
12:13M. Glees,
12:14un journaliste
12:14et que nous réclamons
12:16de la même manière
12:16que pour Boilem-Sensal,
12:19sa libération.
12:20La gauche ne s'est pas
12:21beaucoup mobilisée.
12:22Vous, vous avez
12:22émis ce message,
12:23je le rappelle,
12:24il faut le dire.
12:25Les socialistes
12:26ont été constants
12:28dans leur exigence
12:29d'une libération
12:30de M. Glees
12:31et de M. Sensal.
12:33Voilà, moi,
12:34je suis au Parti Socialiste,
12:35je ne m'exprime pas
12:35au nom d'autres
12:36sur l'échiquier politique.
12:38Mais en revanche,
12:39pour ce qui est socialiste,
12:39nous sommes clairs,
12:40constants
12:40et nous parlons haut et fort.
12:42Il va falloir discuter
12:42avec Alger,
12:43faire baisser la pression.
12:44L'accord de 68,
12:45il ne faut pas y toucher ?
12:47Mais vous savez,
12:47il a été touché
12:48à plusieurs reprises.
12:49Moi, ce que je n'admets pas,
12:52c'est les instrumentalisations,
12:53les fausses promesses
12:54et au fond,
12:56les mensonges faits
12:57à la fois aux Algériens
12:59et aux Français.
13:00Il a tendance
13:00à se réjouir ce matin
13:01de cette remise en liberté.
13:03Merci à vous, Boris Vallaud.
13:04Merci de votre invitation.
13:05Merci, Jean-François Kéli,
13:07Boris Vallaud.
13:08Dans un instant,
13:10le témoignage,
13:11je vous le disais,
13:12de Stéphane de Bourgie,
13:14le célèbre photographe
13:15qui, ce soir-là,
13:16a perdu son épouse
13:17qui est allée au restaurant
13:19en fait dans le quartier
13:20puisqu'elle habitait
13:20en fait dans le quartier.
13:21Le restaurant où elle devait aller,
13:23il n'y avait plus de place.
13:23Elle est allée à côté.
13:24Elle a été tuée
13:25par une balle
13:27avec des amis.
13:29Donc,
13:29Stéphane de Bourgie
13:30sera avec nous.
13:31et j'aimerais vous entendre
13:32en fait tout à l'heure
13:330826 300 300.
13:35Ce soir-là,
13:36où étiez-vous ?
13:37Quel souvenir vous en avez ?
13:39À Marseille,
13:40à Paris,
13:40à Agen,
13:41dans le sud-ouest,
13:42dans le sud-est,
13:43en Bretagne,
13:44etc.
13:45Appelez-nous
13:450826 300 300.
13:47On vous donnera largement
13:48la parole tout à l'heure.
13:49Tiens,
13:49et puis quand même aussi,
13:51je n'oublie pas
13:52que cette semaine,
13:53nous vous offrons
13:54une semaine de vacances.
13:55Bah oui,
13:56Sud Radio vous offre toujours
13:57des cadeaux tous les jours.
13:59Une semaine de vacances
14:01mer,
14:01montagne ou campagne
14:02grâce à la Grange Vacances
14:04des Belles Résidences
14:043,
14:054 étoiles.
14:06C'est pour vous,
14:06vous envoyez le petit mot
14:07Sud au 7,
14:0820,
14:0918,
14:10Sud au 7,
14:1120,
14:1118 et tirage au sort
14:13tout à l'heure.
14:13Il est 8h30,
14:14dans un instant,
14:15on se retrouve avec ce témoignage.
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