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  • il y a 2 jours
Avec Naïma Moutchou, députée du Val d'Oise, vice-présidente de l'Assemblée Nationale et porte-parole d'Horizons

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-09-29##

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Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Akili.
00:05Et votre invité politique ce matin, Jean-François Akili, c'est Naïma Moutchou qui est porte-parole d'Horizon et vice-présidente de l'Assemblée nationale députée du Val-de-Rasse.
00:15Bonjour Naïma Moutchou, bienvenue.
00:17Sébastien Lecornu reçoit ce lundi les chefs du socle commun, c'est ce qui vous désigne, pour un déjeuner de travail.
00:25Vous en êtes de ce déjeuner chez Horizon et pour se dire quoi au juste ?
00:29Alors je n'en suis pas puisque ce sont les chefs de parti.
00:31Oui, oui, ce sont les chefs à plus.
00:32Bien évidemment, Horizon sera présent autour de la table, bien évidemment, c'est normal.
00:36Nous devons continuer à dialoguer avec le Premier ministre pour essayer d'envisager la suite.
00:39Parce que c'est bien ce qui se joue aujourd'hui, c'est-à-dire que nous sommes dans un moment de crédibilité politique
00:44et le socle commun en particulier doit jouer sa carte.
00:47Il va falloir avoir une trajectoire budgétaire qui est claire, il va falloir essayer de trouver ce fameux compromis,
00:53ce très difficile compromis avec toutes les forces politiques.
00:56C'est un jour sans fin, vous savez combien de temps que ça tourne ? Un an ? Deux ans ?
01:00Vous avez raison, c'est difficile, c'est très difficile, mais ça n'est pas impossible.
01:05Il y a des choses qui sont aujourd'hui sur la table et on va tenter effectivement de tendre la main
01:10à ceux qui le veulent bien pour essayer de construire une suite.
01:13Parce que c'est ça qui se joue, c'est l'avenir.
01:15On va tenter de tendre la main. Pas de taxe Zuckman, pas de retour de l'ISF,
01:19pas de suspension de la réforme des retraites, c'était dans le Parisien samedi.
01:23Sébastien Lecornu, ferme la porte au Parti Socialiste.
01:27Bah oui.
01:28Alors, pas tout à fait. Non, moi je ne l'ai pas lu comme ça, je vais vous dire.
01:30C'est-à-dire qu'il ferme un certain nombre de portes dont il considère que ce n'est pas utile.
01:34Parce que quand on négocie, ça ne veut pas dire qu'on dira oui à tout.
01:37On dit oui à ce qui est utile et puis on dit non à ce qui est inefficace.
01:40S'il se trouve que la taxe Zuckman, on le sait d'ailleurs, ce sont des principes de base en économie,
01:44moi je déplore le niveau du débat actuel sur ce sujet, mais enfin quand même.
01:47La taxe Zuckman, ça viendrait à dire qu'on casse l'outil de travail
01:50et on sait très bien que c'est négatif.
01:53Enfin en tout cas, en termes d'emploi et d'investissement,
01:55la taxe Zuckman en tant que telle, non.
01:58La suspension, l'abrogation de la réforme des retraites,
02:00puisque vous venez d'en parler, c'est pareil.
02:04Imaginez qu'on puisse venir dynamiter la soutenabilité de ce système de retraite dont on parle beaucoup.
02:08Ça aussi c'est un sujet sans fin.
02:09Comment on finance le système de retraite ?
02:11Imaginez qu'on puisse la suspendre, voire l'abroger.
02:14Aujourd'hui c'est totalement irresponsable.
02:16Par contre, ce que fait le Premier ministre aujourd'hui, c'est qu'il ouvre d'autres portes.
02:19D'autres portes.
02:20Il dit par exemple qu'il est prêt à augmenter certains impôts, en diminuer d'autres.
02:24Il explique que sur la réforme des retraites,
02:26on ne va évidemment pas la mettre de côté,
02:28mais on peut certainement travailler un compromis utile sur la pénibilité,
02:30sur la carrière des femmes.
02:32Il y a quand même la voie pour un compromis utile, un compromis.
02:36Les socialistes ne peuvent pas imposer tout leur programme,
02:38et rien que leur programme.
02:39Ce n'est pas ça qu'on produit.
02:40Nous ne sommes-nous pas, Naïma Mouchoud, dans un scénario barnier un an après ?
02:44Je dis ça parce que la gauche a envie de censure,
02:46et la FI c'est sûr, le PS ils y reviennent vendredi,
02:48ça discute mais on verra bien, ils n'ont pas trop envie.
02:51Mais en fait, le Premier ministre,
02:53il ne peut tomber que si Marine Le Pen baisse le pouce.
02:56C'est ce qu'elle avait fait il y a un an avec Barnier.
02:57Non mais, nous sommes toujours dans le même cas de figure.
03:01Ça c'est vrai puisque la situation à l'Assemblée nationale n'a pas changé.
03:04En revanche, la méthode n'est pas la même aujourd'hui.
03:07Sébastien Lecornu, lui,
03:09je dirais qu'il a cette lucidité utile de dire qu'il y a une méthode parlementaire.
03:12Vous dire quoi ? Qu'il est plus malin que ses prédécesseurs ?
03:14C'est différent, c'est très différent.
03:18Il a compris qu'une grande partie se joue à l'Assemblée nationale.
03:23Vraiment à l'Assemblée nationale.
03:25Alors il prend un peu le temps pour nommer son gouvernement,
03:27ce qui permettra d'avoir, j'espère,
03:28des ministres en capacité d'aller négocier des vrais compromis.
03:32En séance publique, tard la nuit, comme on a pu le faire auparavant.
03:37Il ne s'agit pas d'avoir des ministres qui commentent comme on a pu en avoir, c'est vrai,
03:40et avoir des ministres négociateurs.
03:42Et donc moi j'entends ça effectivement dans ce qui est en train de décrire le Premier ministre,
03:46dans sa manière de faire.
03:47Et la manière, vous savez, la forme, elle est aussi importante que le fond aujourd'hui.
03:50Plus malin que ses prédécesseurs ?
03:52Probablement plus malin parce que, d'abord, il connaît très bien cette Assemblée nationale.
03:57Il nous côtoie, j'ai envie de dire, depuis maintenant huit ans.
04:00Moi je l'ai vu à l'œuvre dans les textes qu'il a portés.
04:05Il a toujours été, quels que soient les partis qu'il avait en face,
04:09dans la négociation, dans la volonté de construire.
04:12Et ça a fonctionné jusque-là.
04:14Naïma Mouchou, nous allons parler de ce qui va se passer à l'Assemblée cette semaine.
04:16Mais, parenthèse, ce climat politique alourdi par la condamnation de Nicolas Sarkozy.
04:21On n'a pas entendu Edouard Philippe là-dessus.
04:23Pourquoi d'ailleurs ?
04:24Et est-ce qu'elle vous a choqué, la condamnation ?
04:27Alors, je pense qu'Edouard Philippe n'a pas eu l'occasion de s'exprimer
04:29parce qu'il n'y a pas eu de micro tendue sur le sujet très récemment.
04:32Vous savez qu'il y a un truc qui s'appelle X, on fait un communiqué.
04:34Ah oui, mais alors, vous apprendrez à connaître Edouard Philippe.
04:37Il n'est pas du genre à commenter tout ce qui est à commenter.
04:40Et vous ?
04:42Vous êtes avocate de formation.
04:45Absolument, absolument.
04:46Je voudrais dire un mot très clair d'abord.
04:48Je voudrais condamner, parce que c'est gravissime,
04:52condamner les menaces qui sont faites sur les magistrats aujourd'hui.
04:55Les intimidations, les menaces de mort.
04:56Ce qu'a fait Emmanuel Macron sur X1 hier.
04:58Mais oui, c'est assez rare que l'Elysée intervienne.
05:01C'est pour dire la gravité de la situation.
05:05On ne s'en prend pas des magistrats.
05:06La différence entre la démocratie, le tribunal populaire, la vindicte,
05:09c'est qu'elle est là, la ligne rouge.
05:11Je comprends que ça puisse susciter les mois,
05:13parce que ça concerne un ancien président de la République.
05:14Ça touche à des principes essentiels.
05:16D'accord.
05:17Moi, je ne commente pas la décision.
05:19Je n'ai pas lu les 400 pages.
05:20Je n'ai pas assisté au procès.
05:21Je vois que tout le monde commente, connaît par cœur.
05:25Quand je vois ça, je suis très admirative.
05:26Ce que je peux dire, ce que je veux dire, c'est que
05:30s'il y a un sujet, et puis ce n'est pas la première fois qu'on parle de l'exécution provisoire,
05:34ce n'est pas la première fois qu'on parle de l'association de malfaiteurs,
05:36par exemple, comme infraction fourre-tout.
05:38Mais alors, il faut que le Parlement s'en saisisse.
05:40C'est qu'il y ait un débat raisonnable, responsable, pas instrumentalisé.
05:43Vous voulez dire quoi ?
05:44Qu'il faut en finir avec cette association de malfaiteurs,
05:47considérée par certains comme une voiture balai ?
05:49Si ça suscite la polémique, c'est que ça nécessite d'être débattu.
05:53Mais est-ce que le Parlement aura le courage, la volonté,
05:55et est-ce qu'il le fera dans des conditions, encore une fois, de responsabilité ?
05:58Je crains que ce ne soit pas le cas.
06:00Vous avez vu ce qu'a dit François Bayrou à Lille-sur-la-Sorge.
06:02Si on adopte la généralisation du principe de l'exécution provisoire,
06:05ça veut dire qu'il n'y a plus d'appel possible.
06:07Ce qui n'est pas faux, factuellement.
06:09Mais vous l'avez dit, moi je suis avocate.
06:11J'ai exercé une petite dizaine d'années.
06:13Je serai la première à dire que l'exécution provisoire
06:16peut poser un problème intellectuel,
06:18parce qu'effectivement, elle donne l'impression de sa barrage à l'appel.
06:20Vous avez une voie de recours.
06:22Vous interjetez appel, puis on vous dit
06:24exécution provisoire, donc la décision s'exécue.
06:26Donc il y a quelque chose d'assez contradictoire.
06:29Même si ça s'explique, mais il y a quelque chose
06:31effectivement de contre-intuitif.
06:33C'est le législateur.
06:33C'est ce que vous dites, vous, pour Marine Le Pen, donc.
06:36Encore une fois, c'est le législateur.
06:38Ce qu'a fait la justice, c'est d'appliquer la loi.
06:41Si la loi doit être remise en cause,
06:43alors que les parlementaires s'en saisissent
06:44et qu'ils trouvent une majorité pour la voter,
06:45je ne suis pas sûre de ça.
06:47Je ne suis pas sûre de ça, parce qu'il ne faudrait pas
06:48que ce soit interprété par nos concitoyens
06:51comme une loi qui viendrait nous protéger nous-mêmes.
06:55Ça, c'est délicat comme débat.
06:56Alors, vous êtes vice-présidente de l'Assemblée nationale.
06:58Une étrange bataille se déroule mercredi et jeudi.
07:00Celle de la répartition des postes clés,
07:03à l'exception de Yael Brunpivet, bien évidemment.
07:06J'imagine d'ailleurs qu'il en sera question à déjeuner à midi.
07:09Vous êtes candidate à votre propre succession.
07:12Vous êtes vice-présidente au coperchoir régulièrement à l'Assemblée.
07:15Oui, absolument.
07:16Je suis candidate à ma succession.
07:18Si mon groupe me renouvelle sa confiance.
07:23Récupérer des postes stratégiques.
07:24Il y a par exemple rapporteur général du budget.
07:26Ça, c'est important.
07:27C'est Charles de Courson de chez Lyot,
07:29qui est un opposant en fait, qui l'occupe.
07:31Il y aura une bagarre là-dessus pour récupérer des postes clés ?
07:34Il y a toujours bagarre.
07:35Parce que vous dites que ça va se passer à l'Assemblée.
07:36Il y a toujours bagarre.
07:37C'est le principe même de ce qui se passe aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
07:39C'est le combat permanent.
07:41Rien n'est simple.
07:42Trouver des accords est difficile.
07:43Et donc...
07:44Oui, 123 députés pour le Rassemblement national.
07:47Pas de vice-présidence.
07:48Ils doivent en récupérer.
07:50Alors ça, c'est une scorie.
07:51Comme j'appelle ça.
07:54Scorie.
07:54Oui, je pense que c'est une erreur.
07:56C'est même une faute.
07:57Je suis cohérente sur ce sujet,
07:59puisque je l'avais dit précédemment, l'année dernière et encore avant.
08:03Moi, je respecte les règles.
08:05Et le règle, c'est la représentation proportionnelle des groupes
08:08du Rassemblement national à la France insoumise.
08:11Chacun a droit à des postes à responsabilité.
08:13Il n'est pas question de venir tripatouiller le règlement de l'Assemblée.
08:17C'est important parce qu'il y a, en termes d'image,
08:21ce qui est renvoyé aujourd'hui à la population.
08:23Si on donne l'impression de jouer avec les règles quand ça nous arrange,
08:27on est en dehors des clous républicains.
08:29Et puis, je veux dire, même de voir pour tout le monde,
08:31si le Rassemblement national devait récupérer des postes demain,
08:33il devra aussi faire preuve de neutralité,
08:35comme vice-président, par exemple, ne pas instrumentaliser,
08:38respecter aussi les règles.
08:40Ça a disparu l'année dernière, mais il y a eu déjà deux vice-présidents.
08:44Donc, vous dites ce matin, Naïma Mouchou,
08:46il faut des vice-présidences au groupe de Marine Le Pen.
08:49Oui, absolument.
08:50C'est la logique institutionnelle.
08:52Ce ne sont pas des butins de guerre,
08:54ce sont des fonctions institutionnelles qu'on occupe.
08:56On rend service ici.
08:58Ce ne sont pas des cadeaux qui nous sont faits.
09:00Donc, nous devons respecter les règles.
09:02Il faudra bien les prendre quelque part.
09:03C'est-à-dire que la France insoumise va devoir réduire la voilure.
09:06Il faudra rééquilibrer, absolument.
09:08Et la gauche, effectivement, devra rééquilibrer.
09:11Réduire la voilure, moins de postes.
09:12Moins de postes à gauche.
09:13Probablement, oui.
09:14C'est ce qui va se jouer cette semaine.
09:16Vous êtes l'auteur d'un rapport, Naïma Mouchou,
09:19qui a été remis fin mai à François Bayrou,
09:20sur la détention d'armes blanches par les mineurs.
09:23Il y a eu cette professeure poignardée dans le barin
09:26qui a fait provoquer une grande émotion dans le pays.
09:29C'est légitime.
09:30Où est-ce qu'on en est ?
09:32Alors, il y a eu une prise de conscience au moment de la remise du rapport
09:36qui a permis qu'on puisse avancer étape après étape.
09:40La première chose qui a été faite par le Premier ministre de l'époque,
09:43François Bayrou, c'est de dire
09:44on va limiter la circulation des armes.
09:47On considère qu'on ne peut pas avoir des couteaux,
09:51des armes qui sont faites pour tuer,
09:52qui puissent être rachetées aussi librement que ça existe aujourd'hui.
09:55Donc des arrêtés ont été pris.
09:57Vous connaissez la situation politique.
09:59Elle n'aide pas à la mise en œuvre de mesures.
10:02C'est complètement bloqué.
10:03Si vous n'avez pas de ministre,
10:05ça a été bloqué pendant quelques semaines.
10:07Bien évidemment, ça l'est encore aujourd'hui au plus haut niveau.
10:10Moi, je continue de travailler avec le préfet François Ravier
10:13qui a été amacuté.
10:13Nous continuons de travailler avec les administrations
10:16pour imaginer la mise en œuvre de ces mesures.
10:19Je prépare moi-même une proposition de loi
10:20qui puisse permettre demain que ce fléau des armes blanches,
10:23parce que ça ne va pas s'arrêter comme ça.
10:25Il faut qu'on se le dise.
10:27On a eu récemment encore des cas qui ne sont pas des faits divers.
10:30C'est un vrai marqueur de la jeunesse aujourd'hui.
10:33Donc il faut que le prochain exécutif,
10:36avec le gouvernement qui sera nommé,
10:37se saisisse de ce sujet.
10:38Moi, je suis prête évidemment à aider.
10:39Si le gouvernement n'est pas renversé une fois de plus,
10:42vous le redoutez pour finir,
10:44Naïma Mouchou,
10:44qu'est-ce que vous ressentez ?
10:46Vous êtes quand même un pilier de l'Assemblée nationale.
10:49Vous êtes à la tête de partager la direction de ce groupe Horizon.
10:54Qu'est-ce que vous ressentez de cette rentrée politique ?
10:56Est-ce que vous êtes inquiète, tout simplement ?
10:59Rien n'est à exclure.
11:00C'est vrai que rien n'est à exclure.
11:01Tous les scénarios sont aujourd'hui sur la table.
11:04Le fait que le gouvernement soit sur une potentielle dissolution
11:07de l'Assemblée nationale.
11:09C'est ce qu'a dit Édouard Philippe.
11:11Oui.
11:12Inéluctable.
11:13Il en a parlé, bien évidemment.
11:14Il en a parlé, oui.
11:15Mais il a raison de mettre les choses sur la table.
11:17Il faut dire ce qui est.
11:17Je serai en soutien de tout ce qui permettra au pays de se stabiliser.
11:22Nous avons besoin d'apaisement aujourd'hui.
11:24Quand vous discutez avec les Français,
11:25et j'étais encore ce week-end dans ma circonscription,
11:28les gens sont angoissés.
11:30Les gens sont angoissés pour eux.
11:31Les perspectives d'avenir,
11:34l'horizon leur paraît boucher,
11:35si vous me permettez cette expression.
11:37Donc, en ce qui me concerne,
11:39vous me trouverez toujours du côté de l'intérêt général,
11:41de ce qui peut permettre d'avancer.
11:43S'il s'agit de faire des compromis demain avec le Parti Socialiste
11:46et de dire, bon, écoutez, je ne suis pas d'accord,
11:47ce n'est pas mon ADN ou ce n'est pas ma conviction,
11:49mais dans l'intérêt général, il faut avancer, allons-y.
11:52Alors, je suis capable de le faire.
11:55Sortir des postures, voilà ce que nous devons faire tous.
11:59Sauf que les partis Naïma Moutchou sont incorrigibles,
12:01vous le savez, ça fait des mois que ça dure cette histoire.
12:04Ça sera ma dernière question.
12:05Les partis sont incorrigibles ?
12:07Comment faire pour que ça change ?
12:08Mais attendez, mais que valent les partis aujourd'hui dans l'esprit des Français ?
12:11Pas grand-chose.
12:122027.
12:12Pas grand-chose, oui, mais ça ne se jouera pas là-dessus.
12:15Je veux dire, il faut que les responsables politiques en prennent conscience.
12:18Ce ne sera pas la victoire des partis ou la défaite des partis,
12:20mais la victoire ou la responsabilité des hommes et des femmes politiques individuellement.
12:25Et ceux qui espèrent tirer parti du désordre, du chaos, comme on le dit,
12:30font fausse route.
12:31Ils le paieront autant que les autres auprès des Français.
12:34Merci à vous, Naïma Moutchou.
12:36Merci, Naïma Moutchou, porte-parole d'Horizon.
12:39Climat d'angoisse, dites-vous.
12:42Et c'est vrai que quand on discute avec les gens, ils sont un petit peu perdus, globalement.
12:45Et les auditeurs vont nous le dire tout à l'heure, 0826 300 300.
12:49Ils se demandent ce qui va se passer.
12:50Alors, sur un plan politique, évidemment, bien sûr, vous pouvez réagir.
12:53Réagir, toujours pas de gouvernement, sur les suites de l'affaire Sarkozy.
12:58Parce qu'il y a beaucoup d'interrogations, évidemment, qui se posent.
13:02Notamment sur la partialité ou l'impartialité de la justice.
13:05On l'a vu avec cette magistrate.
13:08Et puis, bien sûr aussi, sur le monde, dans son ensemble,
13:11avec les discours qu'on a vus la semaine dernière à l'ONU.
13:14Et Donald Trump qui secoue le cocotier.
13:16Alors, évidemment, il est très dérangeant pour certaines choses,
13:18comme nous le disait Robert Ménard.
13:20Mais pour d'autres, il met les sujets sur la table.
13:21Qu'en pensez-vous ? 0826 300 300.
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