- il y a 2 semaines
Avec Patrick Kanner, sénateur du Nord et président du groupe Socialiste au Sénat
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:06Jean-François Aquili, votre invité politique ce matin, est Patrick Cannaire, sénateur socialiste du Nord et président du groupe socialiste au Sénat.
00:14Bonjour Patrick Cannaire.
00:15Bonjour Jadine.
00:16Et bienvenue, nous allons essayer de comprendre avec vous si nous allons avoir un jour un budget et si le parti socialiste va appuyer, vous savez, sur le bouton.
00:23Bon, mais tout d'abord Patrick Cannaire, cette question après le scandale des poupées sexuelles à caractère pédo-criminel vendue en ligne, faut-il interdire cette plateforme chine en France ?
00:36Je ne sais pas si on peut l'interdire sur un plan juridique, vous savez, c'est le pire de la mondialisation finalement, qu'on est en train de regarder avec des yeux horrifiés.
00:45Enfin, cette histoire de poupées, enfin poupées d'ailleurs, quand on s'excuse qu'une vraie poupée pour les enfants, là on est sur un objet sexuel monstrueux, c'est abject, abject.
00:56Donc, en tout cas, moi, je suis pour que les Français boycottent cette différentes plateformes parce qu'il y a aussi...
01:04Ça serait une réponse à le boycott, hein ?
01:07Pardon ?
01:07Ça serait la bonne réponse, le boycott.
01:09C'est une bonne réponse, je ne sais pas si les Français vont le faire, vous savez qu'il y a 23 millions de Français qui sont clients.
01:14Moi, quand j'ai vu ce chiffre, je me suis dit, c'est atroce, quoi, parce que c'est acheter des produits pas chers, qu'on va acheter, c'est la fast fashion, c'est...
01:24On ne peut pas acheter un jean à 2 euros ou 3 euros, quoi.
01:27Ça signifie qu'il y a des gamins qui sont en train de produire en Chine et qui sont payés quelques centimes.
01:33Donc, c'est insupportable.
01:34Pour moi, c'est le contraire de la consommation citoyenne, de la consommation responsable.
01:40C'est abject, abject, il n'y a pas d'autre mot.
01:42Mais Patrick Caner, quand vous voyez le patron du BHV qui maintient demain l'ouverture de Chine à Paris, il y a des formes de contradictions là-dedans.
01:52Vous avez vu l'affiche qu'il a posée sur le BHV ?
01:56Alors, je sais bien que le BHV est en difficulté, sans l'outil.
01:58Bon, très bien.
01:58Mais comme d'autres enseignes, on le sait bien.
02:00Il y a une affiche avec le patron de Chine en disant, ouais, l'affiche qu'on n'aurait pas dû faire.
02:06C'est ça le titre de l'affiche.
02:08C'est une provocation.
02:09Et il a beau dire ce qu'il veut, amener Chine dans un corner,
02:16puisque c'est comme ça qu'on appelle les espaces réservés à des partenaires dans des grandes surfaces,
02:20dans un corner spécialisé,
02:21c'est contraire à l'image qu'on a, nous, de la production de qualité,
02:27de la production française ou européenne.
02:30C'est ramener le loup dans la bergerie.
02:33Le loup dans la bergerie.
02:34Donc, je ne comprends pas comment une boîte aussi importante,
02:39face à l'hôtel de ville de Paris,
02:41puisse s'amuser, entre guillemets, à ce type de débordement.
02:46Pour moi, le boycott, en tout cas, ne pas acheter,
02:49parce que le mot de boycott a aussi des relents,
02:52de ne pas acheter chez Chine ou à AliExpress ou à Temu ou à Wish,
02:57les trois autres grandes plateformes,
02:59ce sera un acte citoyen.
03:00Encore une question, parce que ça raconte ce qu'est la décision publique aujourd'hui, Patrick Caner.
03:05Quand Roland Lescure dit, en cas de récidive, on va interdire,
03:08est-ce qu'il ne faut pas, aujourd'hui, que les politiques frappent plus fort ?
03:11Alors, la question, c'est avec quels moyens juridiques ?
03:15Il y a les directives européennes,
03:17la liberté du commerce, ça existe,
03:19notamment si on ne vend pas à perte.
03:23Donc, moi, je ne suis pas un spécialiste, je vous l'avoue, M. Aquili,
03:25mais je considère qu'il faudrait faire une analyse juridique précise.
03:29J'ai bien vu la réaction très rapide de M. Lescure.
03:32Est-ce qu'elle repose sur une base des fondements
03:36qui lui permettent de dire cela ?
03:38Je n'en suis pas certain.
03:39En tout cas, il y a une prise de conscience,
03:42il y a une prise de conscience pour dire que, là, ça va trop loin.
03:45Et peut-être qu'il y aura un électrochoc chez les consommateurs.
03:50Parce que, si on veut éviter Chine et compagnie,
03:53eh bien, il faut que les consommateurs fassent leur travail,
03:57encore une fois, de manière citoyenne.
03:59Patrick Cader, est-ce que ça ne va pas trop loin avec le budget, à présent ?
04:02Est-ce qu'il sera voté un jour ?
04:04Je rappelle que vous êtes au Sénat, à vous.
04:05C'est une comparaison, quand même, qui est un peu rapide, M. Ackimi.
04:08C'est une transition.
04:09Oui, c'est une transition.
04:10Le budget arrive au Sénat le 19 novembre.
04:13On ne sait pas quel texte arrive au Sénat.
04:14C'est le PLFSS.
04:14C'est le budget de la Sécu qui arrive au Sénat le 19 novembre.
04:18Et une semaine plus tard, nous aurons à examiner le projet de loi pour l'État,
04:23ce qu'on appelle le PLF, le projet de loi de finances.
04:25Le budget qui va arriver, in fine, ce sera lequel ?
04:28Quel texte ?
04:29Plus personne n'y comprend.
04:30Est-ce que vous y comprenez quelque chose, vous encore ?
04:31Vous êtes rompu à l'exercice.
04:33Je suis rompu et parfois, je suis quand même étonné de conséquences que je qualifierais d'exotiques
04:43parce qu'il y a des majorités qui sont variables d'une proposition d'un amendement à un autre.
04:50Premièrement.
04:50Deuxièmement, il n'y a pas le fameux 49-3 qui arrête les débats sur décision du gouvernement.
04:56Vous le regrettez, ça ?
04:57Non, je ne regrette pas parce qu'il y a un vrai travail parlementaire.
05:00Il y a un vrai travail parlementaire, mais c'est un travail parlementaire qui, par définition, peut être aléatoire.
05:08Néanmoins, je suis à Kili, néanmoins, j'ai remis ma petite liste.
05:12Vous avez une liste ?
05:13Moi, j'ai une liste. J'ai ma liste parce qu'il faut suivre. Il faut la suivre. Je la montre à ceux qui nous regardent par écran.
05:22On a obtenu, pour ce que nous, nous appelons les classes populaires, les classes moyennes, la suspension de la réforme des retraites.
05:29Qui sera bazardée au Sénat, mais bon, ce n'est pas grave.
05:32Je vais y venir après. La réindexation des pensions de retraite et des minières sociaux, la réindexation du barème de l'impôt sur le revenu,
05:40la suppression de l'impôt sur les infections de longue durée, le rétablissement de l'abattement de 10% pour les retraités,
05:46la suppression des franchises médicales, l'augmentation des moyens pour l'hôpital, la défiscalisation de la pension alimentaire, ça c'est très important.
05:53Avec ça, nous avons eu des recettes, rétablissement de l'ISF, qu'on appelle l'ISF sur la fortune improductive, augmentation de 1,4 point de la CSG,
06:02enfin, écoutez, j'ai ma liste, je vous la donnerai si vous la voulez.
06:05Si vous avez une liste, c'est bien, c'est très compliqué tout ça.
06:09J'ai fait ce travail de pointage parce que c'est vrai que l'absence de majorité absolue et l'absence de 49.3 fait qu'on y va étape par étape.
06:20Et ce budget ne sera pas voté, en tout cas, il n'a pas été voté hier dans sa partie recette, ce qu'on appelle la partie 1,
06:29et la partie 2 va recommencer à compter du 12 novembre, et je ne sais pas s'ils iront jusqu'au bout.
06:34Et c'est pour ça que moi j'ai apprécié la décision de Mme de Montchalin, hier, qui le dit,
06:38si on n'arrive pas à avoir un vote définitif sur le PLF à l'Assemblée, hypothèse qu'il n'est pas impossible.
06:44– Oui. – Le budget qui partira au Sénat sera le budget initial, mais amendé par le travail des parlementaires.
06:54– Il en restera quelque chose. – Il en restera quelque chose.
06:55– Censure, oui ou non, du Parti Socialiste ?
06:58– A priori, au moment où je vous parle, c'est non.
07:02Au moment où je vous parle, M. Aquili, ça signifie que nous estimons avec cette liste que nous avons tenu des choses,
07:09la bouteille est plutôt bien remplie, en tout cas mieux remplie qu'initialement, que moins remplie,
07:15est-ce que ça veut dire que nous n'irons pas jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à la censure ?
07:20Elle n'est pas impossible.
07:22– C'est, retenez-moi où je fais un malheur au PS.
07:24Vous avez dit ça pour Zuckman, pour ensuite Zuckman bis, light, appelez-la comme vous voulez, maintenant c'est, on verra.
07:30– M. Aquili, il aurait été bien plus simple de ne rien faire, simple, basique, de ne rien faire,
07:38de ne pas aller à la négociation.
07:41Vous savez, on a été présents à trois reprises à Matignon, avant le début du budget,
07:47sept heures de réunion avec M. Lecornu.
07:52On a obtenu de sa part l'abandon du 49-3, on a obtenu de sa part la suspension des retraites.
07:57Donc, objectivement, on ne peut pas dire qu'avoir été à la négociation a été inutile pour les Français.
08:03Nous, ce qu'on veut, c'est être utile pour les Français.
08:05– Alors, si vous voulez être utile, pourquoi est-ce que vous avez,
08:06que je dis vous, c'est le Parti Socialiste, vous avez boycotté la réunion qui se tenait hier en interministériel
08:11avec tous les partis concernés, au prétexte qu'il y avait le Rassemblement National,
08:15l'ERN avec lequel vous votez, la fameuse IFIT impôts sur la fortune improductive.
08:21– Oui, mais l'ERN qui ne vote pas la taxe Zuckman, vous l'avez compris.
08:25Donc l'ERN, c'est la navigation à vue.
08:28On veut protéger la veuve de l'orphelin d'un côté,
08:31mais on ne veut pas imposer les plus riches de nos concitoyens
08:34pour financer, justement, la protection sociale.
08:37Donc l'ERN, pour moi, n'a aucune crédibilité en tant que telle.
08:40Donc on n'avait pas intérêt à y aller.
08:41D'ailleurs, vous dites, on n'y était pas.
08:44Mais ça a donné quoi, cette rencontre ?
08:46Rien.
08:46– Bon, donc on n'a pas de temps à perdre en la matière.
08:51Et donc les partis de gauche ne sont pas allés sur place.
08:53– Alors justement, Jean-Luc Mélenchon, il vous pilonne, je lis.
08:56Ils ont changé d'alliance, ils sont passés de l'alliance avec nous
08:59à l'alliance avec Attal.
09:00Il n'arrête pas de vous pilonner, il interpelle même les électeurs socialistes
09:03pour faire pression sur vous, pour censurer.
09:06– Oui, que M. Mélenchon reste à sa place.
09:10Pour moi, c'est la gauche protestataire.
09:12– Les idiots utiles du Macronier, ça c'est Eric Coquerel qui le dit.
09:15– Oui, attendez, moi je considère que M. Mélenchon et ses amis
09:18sont un parti de gauche tout à fait respectable,
09:21mais c'est l'extrême gauche protestataire
09:24qui ne sert pas à grand-chose finalement.
09:26Parce que ce qu'on a obtenu là,
09:28ce n'est pas ce que nous avons accepté à aller à la négociation.
09:31Est-ce que LFI a obtenu quelque chose directement de par lui-même,
09:36de par elle-même plutôt ?
09:38Non, la réponse est non.
09:39– Vous dites quoi, ils ne servent à rien ?
09:41– Pour moi, ils ne servent pas à grand-chose en tout cas.
09:43– Ils ne servent pas à grand-chose ?
09:44– Pas grand-chose, c'est un parti protestataire
09:48que je combats politiquement,
09:53notamment depuis le 7 octobre 2023,
09:55pour que les choses soient très clairement dites,
09:59mais objectivement sur ce budget,
10:02LFI n'a pas, par son absence à la négociation depuis le début,
10:07n'a rien ramené aux Français les plus modestes.
10:09Donc je le regrette, c'est comme ça, c'est un constat.
10:14Et c'est pour ça que nous, en responsabilité,
10:17la gauche de responsabilité,
10:18je n'aime pas l'expression de gauche du gouvernement,
10:20mais la gauche de responsabilité, nous sommes allés négocier,
10:23et jour après jour, nous obtenons des aspects positifs,
10:28des victoires pour les Français,
10:30et je pense que cela nous sera reconnus.
10:33Après, qu'est-ce que cela va devenir au Sénat ?
10:36Je vais vous dire.
10:36Au Sénat, tout va être clarifié.
10:39Vous avez du mal à comprendre ce qui se passe à l'Assemblée,
10:41moi aussi parfois,
10:42mais au Sénat, ça va être clarifié.
10:44Droite, gauche.
10:45– Il n'y a pas de RN, pas de LFI, c'est plus tranquille.
10:48– Exactement.
10:48Et donc on va se battre,
10:50les Verts, le PC et les socialistes,
10:52et sûrement quelques radicaux de gauche,
10:54vont se battre pied à pied
10:55pour garder ce qui a été positif
10:58dans le débat à l'Assemblée nationale.
10:59– Gérard Larcher a promis que la suspension de la réforme des retraites
11:03s'est terminée avec les sénateurs,
11:05elle revient à la réforme.
11:06– Bien sûr, vous savez,
11:07M. Rotaillot revient cette semaine ou la semaine prochaine au Sénat,
11:11je sais comment ça va finir.
11:14M. Rotaillot va avoir un discours extrêmement dur,
11:16en plus revanchard par rapport à son éviction du gouvernement,
11:20éviction qu'il a lui-même provoquée,
11:22donc on va se retrouver avec une droite réactionnaire
11:25au sens littéral du terme,
11:26c'est-à-dire qu'il voudra revenir sur les acquis.
11:29– De la démographie, est-ce qu'elle est l'économie aussi ?
11:33Est-ce qu'elle est les 65 ans ?
11:34Tous les économistes s'accordent à le dire,
11:37la plupart d'entre eux en tout cas,
11:38même s'il faut aménager pour les carrières,
11:40on ne va pas ouvrir le débat, on n'a plus le temps,
11:41mais vous êtes d'accord que sur cette histoire des retraites,
11:44il faudrait peut-être un discours plus réaliste ?
11:46Les Français sont prêts.
11:47– Moi je considère que la suspension,
11:49qui est de fait une abrogation,
11:51puisque tout sera remis en cause
11:52dans le débat présidentiel de 2027,
11:54cette suspension nous permet de tout remettre à plat.
11:56La mesure d'âge est une mesure idiote, M. Ackilly.
12:01Mais bien sûr, il faut avoir un nombre de trimestres,
12:06réfléchir sur le nombre de trimestres,
12:08mais la mesure d'âge,
12:09si quelqu'un veut partir plus tôt,
12:11y compris avec une décote,
12:12c'est sans problème.
12:13On a créé là une crispation inutile,
12:17c'est le nombre de trimestres.
12:19Vous savez, aujourd'hui,
12:20on suspend à 62 ans et 9 mois,
12:22et 170 trimestres.
12:24L'objectif était 172 trimestres.
12:27On était à très peu de choses.
12:28Donc moralité, ne parlons plus d'âge,
12:30parlons de trimestres de cotisation,
12:33et ça responsabilisera tout le monde.
12:34– Patrick Cannaire,
12:35pardon de terminer sur un sujet tragique,
12:37ça s'est passé chez vous à Lille,
12:39la mort de Matisse, cet étudiant.
12:42Quel est fêté ses 20 ans ?
12:43Fauché par un chauffard en pleine nuit samedi,
12:46qu'est-ce qu'il faut faire avec ce type de...
12:48Vous savez, c'est le problème des multirécidivistes,
12:52c'est des refus d'obtempérer.
12:54On a l'impression qu'on remet chaque fois ça sur le tapis.
12:56– Mais c'est un fléau,
12:56c'est un fléau, ce refus d'obtempérer,
12:59comme d'ailleurs l'utilisation des protoxydes d'azote.
13:02Le protoxydes d'azote, c'est le gaz hilarant,
13:04comme l'on dit vulgairement.
13:07Aujourd'hui, il est utilisé de manière totalement libre,
13:10on peut l'acheter n'importe où.
13:13Aujourd'hui, on n'utilise même plus les ballons de baudruche
13:15pour l'inhaler.
13:16– Direct.
13:17– Direct, et donc ça bousille le cerveau,
13:20et donc là, on est devant un fléau.
13:23Répression sur les refus d'obtempérer, manifestement,
13:26prévention sur des drogues comme celle-là,
13:30c'est pour moi un drame que vraiment,
13:32j'habite à 300 mètres du lieu de l'accident.
13:35– Centre-ville de Lille.
13:37– Exactement.
13:37– Tout dernier mot, Patrick Cannaire, rapidement,
13:39mais vous allez porter ce jeudi au Sénat,
13:42dans le cadre de la niche socialiste parlementaire,
13:44cette proposition de loi visant à élever Alfred Dreyfus
13:48au grade de général de brigade.
13:50Bon, ça a été voté déjà à l'Assemblée, ça.
13:52– Oui.
13:52– C'est important ?
13:53– C'est très important,
13:54parce que dans cette période où on voit les actes antisémites se multiplier,
13:58où on voit cet antisémitisme latent se développer,
14:03eh bien Dreyfus a été la victime d'un antisémitisme d'État,
14:06par sa condamnation au XIXe siècle,
14:14et je pense que ce n'est pas qu'une réhabilitation,
14:16c'est une réparation devant l'histoire,
14:19et enfin l'affaire Dreyfus sera terminée sur le plan militaire.
14:23– Vous avez vu que Nicolas Sarkozy,
14:24dans son pot de départ avant la santé,
14:26a dit que l'affaire Dreyfus a commencé avec un faux,
14:29il s'en est emparé, il se compare.
14:32– Oui, permettez-moi de ne pas commenter.
14:35– Merci en tous les cas, pas de commentaire.
14:37Merci Patrick Cannaire.
14:39– Merci Patrick Cannaire,
14:40donc on va revenir sur l'affaire Chine,
14:43vous avez dit boycott, il faut boycotter,
14:45alors il faut boycotter tous les produits chinois, non ?
14:48– Votre portable là par exemple, il est fabriqué par qui ?
14:52– Oui, il est fabriqué en Chine,
14:54mais il n'est pas vendu par Chine.
14:57– Non, mais il est vendu à un prix qui n'est pas neutre.
15:02– Mais il est fabriqué quand même là-bas.
15:04– Et aussi en fait…
15:07– Monsieur Robert, il n'est pas question de boycotter la Chine,
15:10il est question de boycotter le pire de la mondialisation.
15:13– D'accord, bon, très bien, nous allons en parler.
15:16D'ailleurs à ce propos aussi de la mondialisation,
15:18vous savez qu'il y a des grandes difficultés avec les voitures chinoises
15:22qui vont déferler en France aussi,
15:24et l'usine Stellantis, alors il n'y a pas que ça bien sûr,
15:26mais il y a d'autres problèmes.
15:28L'usine Stellantis de Poissy,
15:29qui est la dernière en Ile-de-France,
15:32pourrait fermer,
15:34la direction a démenti en disant
15:36« Non, non, on essaie de trouver des solutions,
15:38ce n'est pas si simple. »
15:39On va en parler d'ailleurs dans quelques minutes.
15:40Nous aurons un journaliste en fait,
15:42avec nous, spécialiste automobile,
15:44et puis Françoise de Gois,
15:45Elisabeth Lévy vont venir sur tous les sujets.
15:47Elles vont délayer, évidemment,
15:49comme d'habitude.
15:508h32 sur Sud Radio.
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