Libération de Boualem Sansal à la demande l'Allemagne : un camouflet pour la France ?

Sud Radio

il y a 2 jours
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Les Vraies Voix avec Noëlle Lenoir, ancienne ministre des Affaires européennes et présidente du Comité de soutien à Boualem Sansal.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-11-12##

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00:00Si la nouvelle est confirmée comme je l'espère, je veux vous dire ma très grande joie d'apprendre la libération de Boilem Sansal.

00:08Il me permettrait de réagir au nom du gouvernement de la République en exprimant notre soulagement à l'annonce des autorités algériennes d'avoir gracié Boilem Sansal.

00:20Et nous souhaitons qu'il puisse rejoindre ses proches au plus vite, être soigné. Et je tiens à remercier du fond du cœur celles et ceux qui ont contribué à cette libération, fruit d'une méthode faite de respect et de calme.

00:37Les vraies voix Sud Radio.

00:40On a entendu Olivier Falerny et le Premier ministre Sébastien Lecornu pour l'annonce de cette nouvelle. On en parlera bien entendu tout à l'heure.

00:48En attendant, on revient sur cette info, le grand débat du jour sur le Boilem Sansal.

00:57Oui, et vous pensez à 91% que c'est un camouflet pour la France le fait d'être passé par l'Allemagne. Vous êtes d'accord ou pas ? On attend vos appels au 0826 300 300.

01:08Philippe Bilger, quand on revient sur la chronologie, on sait que la France a tenté à de nombreuses reprises.

01:16Ils ont quand même dit qu'ils n'avaient pas vraiment d'interlocuteurs. Ils sont allés vers Rome, vers l'Italie, en demandant de les aider.

01:24Finalement, ça n'a pas fonctionné. L'Algérie a refusé. Puis finalement, ils ont demandé aux Allemands. Et là, ça a fonctionné.

01:29On pense savoir que c'est suite à la... Le président algérien s'est fait soigner en Allemagne entre 2020 et 2021.

01:41Donc il y a de toute façon un lien un peu plus intéressant que le nôtre.

01:45Absolument. Pardon de le dire, ma chère Cécile.

01:48Quand je vous écoute poser une question, en même temps que je réfléchis, je vous regarde et parfois je suis distrait par votre esthétique.

01:56Mais pour rester très sérieux...

02:00En fait, c'est un... Clairement, c'est un camouflet pour la France dont on nous vantait la diplomatie.

02:08Elle a été totalement inefficace.

02:10J'ajoute que passer par l'Allemagne pour obtenir la libération d'un total innocent qui a été gracié pour les raisons que vous avez très bien exposées,

02:22eh bien, c'est plus qu'un camouflet pour la France et pour notre diplomatie.

02:27J'ajoute qu'on pourrait voir également dans cette libération tardive une sorte de mesquinerie à l'égard de Bruno Retailleau.

02:35On a attendu qu'il ne soit plus ministre alors qu'il a été utile par ses injonctions pour libérer enfin notre compatriote.

02:45Mais j'ai une pensée pour le second français qui, à ma connaissance, n'est pas encore libre.

02:51On va dire bonjour à notre invité, Noël Lenoir, qui est avec nous, ancienne ministre des Affaires étrangères européenne

02:58et présidente du comité de soutien de Madame Sansème.

03:00Madame la ministre, merci d'avoir accepté notre invitation.

03:02Juste avant de vous donner la parole, petit tour de table avec nos vraies voix du jour.

03:07Benoît Perrin.

03:08Alors évidemment, soulagement, vous allez me dire, seul le résultat compte.

03:11Mais pour aller évidemment dans le sens des deux Philippes, c'est sûr qu'on sent une humiliation absolue.

03:15C'est-à-dire que très concrètement, on a l'impression qu'il y avait le méchant qui était donc Bruno Retailleau, ça n'a pas fonctionné.

03:20Ensuite, il y avait le gentil Emmanuel Macron, ça n'a pas fonctionné non plus.

03:23Et en fait, on avait le sentiment, et je pense qu'on était nombreux à partager cette impression,

03:26qu'en fait, quoi que la France fasse, ça n'allait jamais fonctionner.

03:30Et en fait, on a l'impression un peu désagréable qu'en fait, l'Algérie continue à nous humilier.

03:35Un, parce qu'effectivement, ils se félicitaient de l'arrivée de M. Nunez, qui tient un discours effectivement très gentil vis-à-vis de l'Algérie.

03:40Deux, on est obligé de passer par l'Allemagne pour récupérer un ressortissant.

03:45Trois, ils n'acceptent toujours pas de récupérer les fameuses OQTF.

03:48Donc en fait, on a l'impression que l'humiliation continue, l'espèce de supplice algérien continue.

03:53Et je tiens à dire quand même qu'il faut féliciter le comité de soutien à Bois-Lens-Samsal,

03:58notamment présidé par Arnaud Bédédetti, un ami de la station, et Noël Lenoir, effectivement,

04:03qui ont fait un travail formidable depuis plusieurs mois pour demander leur libération.

04:07Alors, je vais faire très court pour laisser la parole à Madame la Ministre.

04:09Inutile de dire que c'est vrai que c'est un camouflet,

04:12que la France ne soit plus capable de parler avec un État et doivent passer par l'Allemagne, c'est terrible.

04:17Et puis alors, je vais faire un raccourci historique double camouflet.

04:21Le lendemain du 11 novembre, compter sur l'Allemagne pour pacifier des relations avec une ex-colonie française,

04:28je dois dire que l'humiliation est totale.

04:31Madame la Ministre, merci d'avoir accepté notre invitation.

04:35Est-ce que c'est une façon d'éviter de baisser la garde face aux Français en passant par l'Allemagne,

04:41ou c'est l'envie de faire un camouflet à la France ?

04:45– Bon, moi je pense que, nous on est le comité de soutien,

04:50donc c'est vrai que la priorité pour nous c'est de savoir dans quelles conditions Boilem va être soignée,

04:55et si des conditions ont été fixées ou pas,

04:58parce qu'évidemment on espère qu'il va retrouver la plénitude de ses droits,

05:03son droit d'écriture et son droit de parole.

05:05sur ce qui est la politique interne française.

05:08Bon, nous, évidemment, on a considéré que faire pression était quelque chose qui était important,

05:16et Philippe Bilger a parlé du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,

05:21mais il y a aussi les parlementaires, y compris M. Gabriel Attal,

05:25qui a présenté une résolution qui était assez ferme, dis-à-dire du gouvernement algérien,

05:30et je ne suis pas sûre que l'Élysée ait aimé cette initiative qui a été prise et qui a réussi,

05:37puisque sauf l'extrême gauche, tout le monde a voté pour ou s'est abstenu,

05:42mais personne n'a été contre.

05:44Vous avez eu une résolution au Parlement européen,

05:47vous avez eu la relance du débat sur les accords franco-algériens,

05:52vous avez eu, je pense que ce qui a joué,

05:53c'est ces pressions qui ont été exercées,

05:57et que par ailleurs, d'autre part,

06:00il y ait une diplomatie qui ait joué plutôt la coopération avec les pays étrangers,

06:08évidemment, on ne peut pas imperférer dans la sphère politique,

06:12surtout pas, on a essayé de nous politiser,

06:14et je refuse absolument de rentrer dans ce jeu ou dans ce piège,

06:18mais néanmoins, je pense que ça a été sage de demander l'aide de l'Allemagne.

06:21D'ailleurs, je crois que d'autres pays européens et non-européens

06:24avaient été sollicités pour aider la France.

06:27Il faut dire qu'à des charges de notre gouvernement,

06:31quand vous lisez, et pas seulement depuis l'incarcération de Boilem,

06:34mais bien avant la presse algérienne,

06:37c'est épouvantable ce qu'on dit de la France.

06:39La France est l'ennemi numéro un.

06:40Donc je crois que la sagesse, c'était évidemment de demander à d'autres pays

06:45de faire les intercesseurs,

06:47alors qu'on nous préférait que ce soit la France,

06:50sans doute, mais je pense que c'était sage de passer par un autre pays.

06:54Alors, l'important c'était aujourd'hui qu'il soit libéré,

06:56bien entendu, de manière ou d'une autre, et sain et sauf.

06:59Vous restez avec nous, Madame le Ministre,

07:010826 300 300, si vous voulez bien sûr commenter cette très belle nouvelle.

07:06On vous attend, et on revient dans un instant, à tout de suite.

07:08Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.

07:15Avec Philippe David, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui,

07:19avec cette belle nouvelle, la libération de Boilem sans salle,

07:22qui va aller se reposer, se soigner en Allemagne,

07:26avec nos Vraies Voix du jour,

07:28avec Philippe Bilger, qui est avec nous,

07:30Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés,

07:33et vous, au 0826 300 300,

07:37dans un instant, on va récupérer Noël Lenoir,

07:39qui est ancienne ministre des Affaires européennes

07:41et présidente du comité de soutien Boilem sans salle.

07:45On est forcément très émus de cette décision tardive,

07:49Philippe Bilger, parce que Boilem sans salle ne va pas très bien.

07:53Il reste encore Christophe Gleize, en Algérie,

07:58qu'il ne faut absolument pas oublier.

08:01Est-ce que ça veut dire qu'on va pouvoir imaginer

08:05d'autres relations avec l'Algérie

08:06et peut-être être un peu plus pushy, si je puis dire ?

08:10Vous avez raison, Cécile,

08:13et peut-être ai-je envie de me reprocher tout à l'heure

08:16une légère tonalité de politisation que j'ai introduite,

08:21alors que la nouvelle fondamentale, c'est sa libération.

08:25On l'attend depuis toujours.

08:26Mais je crois, on l'évoquait durant la pause,

08:30il ne faut pas croire que cette libération de Boilem sans salle

08:33va nous faciliter la politique en général avec l'Algérie

08:38et notamment, est-ce qu'ils vont...

08:41L'Algérie va-t-elle accepter de reprendre,

08:44conformément au droit international, les OQTF ?

08:47Je n'en sais rien.

08:48Et pour l'instant, comme nous vient vite, Madame le Ministre,

08:52c'est clair que la nouvelle forte et décisive,

08:55c'est la libération de nos compatriotes

08:57et les pensées pour le second.

09:00Moi, je crois qu'il y a une question qui nous explose au visage.

09:06Les relations internationales ne sont que des rapports de force.

09:10Et la France, aujourd'hui, est un pays particulièrement faible.

09:14Je vous rappelle quand même que, contrairement à l'Allemagne et l'Italie,

09:18nous sommes membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU,

09:22que nous disposons d'une force de frappe nucléaire,

09:24ce que à peine dix pays dans le monde ont.

09:26Et pour négocier avec un pays, on est obligé de faire appel à deux pays tiers amis.

09:33Ça n'a pas marché avec l'Italie, ça a marché avec l'Allemagne.

09:37Je pense que ça nous pose, mais devant un état de fait.

09:40Je le répète, nous sommes plus faibles que jamais.

09:42Et plus faibles que jamais dans notre précaré.

09:44Je mets l'Algérie à part dans ce domaine,

09:47puisqu'on connaît la lourdeur du passif entre les deux pays.

09:52Mais quand vous voyez ce qui se passe au Mali,

09:54qui est quand même un ancien pays du précaré français,

09:56où on a fait une opération militaire,

09:58qu'on s'est fait débarquer par l'agente,

10:00et qu'aujourd'hui, les djihadistes qu'on avait chassés par l'intervention militaire de 2013

10:04sont prêts à prendre le pouvoir,

10:05je pense que ça nous met devant nos faiblesses,

10:09j'allais dire nos grandes faiblesses.

10:12Et aujourd'hui, la France ne pèse plus ou plus beaucoup dans le concert international.

10:17Je crois que c'est quand même ce qu'il y a de plus terrifiant et de plus dur à voir.

10:21Emmanuel Macron a remercié le président algérien

10:24et se déclare disponible pour poursuivre le dialogue.

10:29Est-ce qu'on peut imaginer cette main tendue d'avoir un retour sur investissement,

10:34j'ai envie de dire, Benoît Perrin ?

10:36Parce que c'est encore un appel du pied du président Macron,

10:40alors qu'aujourd'hui, il y a...

10:42Exactement, on a l'impression qu'Emmanuel Macron, il parle à quelqu'un,

10:44mais personne ne l'écoute, ou personne ne veut l'entendre.

10:47C'est ce qu'a dit Trump à Charmelscher.

10:49Benoît Perrin, c'est vrai qu'il faut aussi souligner un point,

10:52c'est que l'Algérie est de plus en plus isolée sur la scène internationale.

10:57Et donc, ils ont besoin quand même de faire des gestes

11:00pour avoir une reconnaissance des pays autres.

11:03Je pense notamment aux dernières mesures,

11:06aux dernières résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU,

11:08qui indiquaient qu'il y avait un soutien au Sahara occidental,

11:10côté marocain justement.

11:12Et donc, l'Algérie s'est aussi sentie humiliée.

11:14Et donc, l'Algérie a aussi, en ce moment, et tant mieux pour nous,

11:17intérêt quand même à tendre la main à un certain nombre de pays autres.

11:20Alors, la France, j'ai encore une fois du mal à croire qu'ils nous tendent la main,

11:23mais en tout cas, ils ont quand même intérêt à parler avec le maximum de nations

11:25pour retrouver une place dans le monde.

11:28Économiquement, en plus, c'est un pays qui va mal ?

11:31Exactement. Alors ça aussi, effectivement,

11:33on a aussi l'impression que souvent, la détestation de la France

11:36sert de diversion pour les responsables politiques algériens,

11:40qui, plutôt que de regarder leurs propres responsabilités,

11:42et notamment leurs responsabilités liées à la corruption,

11:44ou liées, effectivement, à une économie qui n'a pas su se diversifier avec le temps,

11:48eh bien, ils ont tendance, effectivement, à imposer médiatiquement un autre agenda,

11:52qui est la détestation de la France, en expliquant, à longueur de temps,

11:55notamment aux jeunes algériens, et malheureusement, le discours porte,

11:59que s'ils vont mal, c'est à cause de la France.

12:01Excusez-moi, le discours porte, mais depuis 1962, date de l'indépendance,

12:06toute l'historiographie est faite sur la haine de la France,

12:10notamment dès l'école.

12:11Cependant, il va falloir m'expliquer si ça marche si bien que ça,

12:15auprès de la population, notamment la jeunesse,

12:17puisque chaque fois qu'un président français se rend en Algérie,

12:20la première chose qu'on lui demande, c'est des visas, des visas, des visas.

12:24Alors, je ne pense pas que les Algériens soient plus masochistes

12:27que les Français ou les Guatémaltèques,

12:29mais si la France est un pays si détestable,

12:31alors qu'on leur apprend dès l'école,

12:33et dans tous les médias, puisque ce n'est pas une démocratie,

12:35l'Algérie, ça, tout le monde le sait, ce n'est pas un scoop,

12:37c'est un régime militaire, notamment, depuis le coup d'État de 1965.

12:42Question, comment se fait-il qu'alors qu'on endoctrine les gens dans la haine de la France,

12:47veulent-ils des visas pour venir en France ?

12:49Je pense qu'il y a quand même un trou dans la raquette, non ?

12:51Je crois que Benoît a mis le doigt sur quelque chose d'important.

12:57Il est toujours très difficile de gérer les relations avec un pays

13:01qui est à la fois fier et faible,

13:04qui va mal, mais qui a de la fierté,

13:06et donc, vous l'avez évoqué, ma chère Cécile,

13:10il est normal que le président Macron,

13:13respectant la diplomatie officielle, le remercie,

13:16mais derrière tout cela, on a un immense bonheur,

13:21mais je ne pense pas que les relations internationales avec l'Algérie

13:25vont être forcément structurellement apaisées.

13:28Est-ce que, vous l'avez évoqué tout à l'heure,

13:30est-ce que le fait que le ministère de l'Intérieur,

13:33aujourd'hui, soit représenté par Laurent Nunez,

13:36peut-être plus facile à gérer,

13:40avec des mots moins éructifs, parfois, de Bruno Retailleau,

13:43mais qui a tenté une méthode, ça n'a pas visiblement fonctionné,

13:48est-ce que ça aussi, ça participe peut-être aux relations d'apaisement ?

13:51Je pense que oui, je laisse Benoît,

13:54mais parce que j'ai été étonné par le fait que Laurent Nunez,

13:59dès le lendemain, le lendemain, il a dit,

14:01il va falloir un peu changer notre méthode avec l'Algérie.

14:05C'était, ça arrive immédiatement,

14:08et à l'évidence, il voulait faire passer un message.

14:11Donc, je crois que peut-être, aussi,

14:14le pouvoir algérien a voulu offrir un petit zeste à Laurent Nunez.

14:21Ce qui se dit aussi, c'est que le bon sens a failli nous coûter cher,

14:23parce que la dénonciation de l'accord,

14:24vous savez qu'il a été voté pour le résolution de l'accord algérien de 68,

14:28qui a été donc dénoncé par l'Assemblée nationale il y a quelques semaines,

14:31on sait très bien que ça a donné des surfrois d'Emmanuel Macron,

14:35qui n'était pas content de ce vote,

14:36parce qu'il s'est dit, en gros, là, ça m'a encore braqué les Algériens,

14:40alors que c'était un projet de résolution,

14:41donc, du coup, j'aurais tenté de dire, encore une fois, de bon sens,

14:44mais surtout, sans portée juridique,

14:45parce qu'il faut bien comprendre que l'Assemblée nationale

14:47peut se prononcer sur des sujets divers et variés,

14:50notamment de politique internationale,

14:51mais celui qui a le dernier mot, c'est le président de la République.

14:54– La fomblée fumée de ce qu'il regardait.

14:56– Mais, ironie de l'histoire, quand même.

14:59On a tous parlé de Laurent Louniès et de Bruno Rotaillot,

15:01personne n'a parlé de Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires étrangères,

15:06alors que, théoriquement, ça relevait plus du ministre des Affaires étrangères

15:08que du ministre de l'Intérieur,

15:10ce qui prouve à quel point le poste est vacant du côté du Quai d'Orsay.

15:13– Mais il est peut-être en vacances, on ne sait pas.

15:16– Philippe Bilger, dans un instant, le tour de table de l'actu,

15:19on reviendra sur vous, le 13 novembre, au Stade de France.

15:25– Ah oui, vous avez à juste titre demandé un changement, ma chère Cécile.

15:30– Absolument.

15:31– Philippe David.

15:32– Moi, je vais parler des méthodes de Trump contre les narcotrafiquants,

15:35certes un peu musclés, mais qui font jaser ailleurs dans le monde.

15:38– Il y a Benoît Perrin, qui arrive toujours avec des bonnes nouvelles.

15:41– Oh, ben voilà.

15:43– T'as l'air de dire ?

15:44– Vous êtes mon ventriloque.

15:45Non, mais très concrètement, nouvelle, mauvaise nouvelle pour le contrebable français.

15:48Effectivement, on va lui piquer, on va lui piocher dans son épargne.

15:53– Ah, il faut que tout ça s'arrête.

15:54Allez, à tout de suite, on fait une petite pause.

15:56– Sud Radio.

15:57– Sud Radio.

15:57– Parlons vrai.

15:58– Parlons vrai.

15:59– Sud Radio.

15:59– Parlons vrai.

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