Gouvernement Lecornu II : un casting convaincant ?

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Transcript

00:00Il est 21h58, l'Elysée annonce à l'instant la composition du gouvernement Le Cornu 2.

00:07Laurent Nunez, ministre de l'Intérieur.

00:10Catherine Vautrin, ministre des Armées.

00:12Jean-Pierre Farandou, ministre du Travail et des Solidarités.

00:16Monique Barbu, ministre de la Transition écologique.

00:19Gérald Darmanin est bien confirmé, garde des Sceaux, ministre de la Justice.

00:24Roland Lescure, ministre de l'Économie.

00:26Très bien qu'il n'y ait pas trop de politique, de tête de politique.

00:30Je trouve qu'il y a une bonne répartition entre des professionnels et du privé.

00:37Avec cette question du jour, Philippe Bilger, le casting gouvernemental est-il convaincant selon vous ?

00:43Je ne connais pas tous les ministres qui ont été nommés, mais j'ai cru comprendre que même ceux qui n'étaient pas,

00:51qui étaient prétendus techniques, étaient des gens, notamment le ministre de l'Éducation nationale,

00:57étaient des gens qui avaient déjà une forte compétence.

01:00Premier point, le deuxième...

01:01Sur le sujet, sur le sujet.

01:02Absolument.

01:03Sur le deuxième point, ce gouvernement démontre à quel point la liberté que croyait avoir Sébastien Le Cornu était vaine,

01:13puisqu'en réalité, non seulement le président ne lui a pas laissé toutes les cartes,

01:18mais à l'évidence, il a inspiré la compétition de ce gouvernement,

01:23aussi bien avec la liste de certains entrants, qu'avec le départ de certains qu'il ne souhaitait plus.

01:31Donc, dire que je suis déçu, je pourrais en effet l'affirmer,

01:36si je n'avais pas une crainte que ce gouvernement ne dure pas infiniment longtemps.

01:41Samuel Bauton ?

01:43Je ne m'attendais à rien, donc la déception, elle reste relative.

01:45Je note quand même qu'il y a quand même...

01:46Alors, je suis extrêmement d'accord avec ce qu'a dit Philippe.

01:49Moi, je vais même en réenchérir sur Papin, qui est issu du commerce coopératif,

01:53donc système U à l'époque, qui a un très bon profil et qui rejoint ces profils de terrain dont on a besoin.

01:58Maintenant, j'ai un regret, c'est qu'il ait été appelé.

02:00Et comme vous l'avez dit, c'est un gouvernement qui peut être très éphémère, on le verra plus tard.

02:04Et c'est dommage de se priver dès maintenant d'un homme comme ça.

02:06Sur le reste, forcément, on est à mi-chemin entre le gouvernement politique,

02:11puisque des macronistes et quelques LR qui font la nique à Laurent Wauquiez et Retailleau.

02:16Et pour le reste, effectivement, de la technique...

02:18Laurent Lugnès, par exemple, c'est une bonne idée, peut-être ?

02:20Laurent Lugnès, à une époque, c'était l'avion de Christophe Castaner sur le même ministère.

02:24Donc, pour le coup...

02:25Au tout début du macronisme.

02:27Au tout début du macronisme.

02:27Le coup régalien n'est pas complètement défait.

02:30Vous l'avez raison.

02:31Donc voilà, il y a des bonnes choses.

02:32Il y en a d'autres.

02:32Après, ça suscite des questions.

02:33Qu'est-ce qui va se passer par la suite ?

02:35Et ce gouvernement, mais pourquoi faire après ?

02:37Monsieur Dorido.

02:39Oui, madame Dominibus.

02:41Écoutez, ce gouvernement...

02:43Enfin, je ne voudrais pas casser l'ambiance.

02:44C'est quand même...

02:46Elle n'est pas dingue, comme disent les moumes.

02:51Et là, ça donne vraiment le sentiment qu'on prend les mêmes et on recommence.

02:54C'est-à-dire que oui, certes, il y a des nouvelles têtes issues de la société civile.

02:57On se croirait de retour en 2017, avec un Emmanuel Macron qui dit ça y est,

03:02on va virer les vieux politiciens, on va amener des personnes qui savent bosser,

03:07qui connaissent la vraie vie.

03:08On a vu ce que ça a donné.

03:10Et en plus, la différence, c'est qu'en 2017, il avait un élan,

03:14après sa première élection.

03:16Là, aujourd'hui, il est complètement dans le marasme.

03:20Et non, il n'y a rien d'enthousiasmant, rien d'excitant.

03:23Je rejoins effectivement ce qui vient d'être dit.

03:24C'est dommage, on a des personnes, des profils qui sont intéressants,

03:27qui vont se cramer, passez-moi l'expression,

03:29dans un gouvernement qui est d'ores et déjà un naufrage, en réalité.

03:33Donc, ce n'est vraiment pas enthousiasmant, non.

03:35Alors, moi, ce que je trouve génial dans ce gouvernement,

03:38c'est que c'est encore une fois dû en même temps.

03:40J'adore qu'on mette Monique Barbu,

03:42anti-nucléaire, connu et reconnu,

03:46avec comme porte-parole,

03:47Maude Bréjean, ingénieur nucléaire.

03:49Ça, je trouve ça déjà extraordinaire.

03:51Bon, par contre, il y a un point positif.

03:53Ce n'est pas parce que vous êtes ingénieur nucléaire

03:56que vous ne pouvez pas...

03:57Elle est pro-nucléaire, elle est pro-nucléaire.

03:59Maude Bréjean est pro-nucléaire à fond,

04:01alors que l'autre est anti-nucléaire à fond.

04:03Donc, ça implique de faire des choix.

04:05On a besoin du nucléaire.

04:06Donc, mettre une anti-nucléaire,

04:08à moins que ce soit pour vouloir faire plaisir aux députés écologiques...

04:11Je ne pense pas que ce sera le secteur prédominant

04:14dans les discussions gouvernementales.

04:15Non, je ne pense pas, non.

04:17Mais déjà, moi, il y a le symbole.

04:19Bon, par contre...

04:19Mais c'est intéressant d'avoir des avis qu'il faut faire.

04:21Oui, mais sur ce domaine,

04:23un gouvernement, ce n'est pas des avis divergents,

04:24c'est une équipe où tout le monde tire dans le même sens.

04:27Donc, enfin, c'est la conception...

04:29Mais on peut avoir du débat,

04:30même au sein d'un gouvernement, Philippe.

04:31Ah, vous savez, comme disait Jean-Pierre Chevènement,

04:32un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne.

04:34Et je pense qu'il n'avait pas fondamental mon tort,

04:37soit dit, en passant.

04:38Bon, en revanche, j'aime bien le duo Nouniès,

04:42qui est de retour, et Darmanin.

04:44Ça, c'est pas mal.

04:45Bon, en revanche, quand je vois que Jean-Noël Barraud

04:48est maintenu au cas d'Orsay,

04:51je me dis que le régime algérien

04:53doit trembler devant sa riposte graduée

04:55qui va continuer.

04:57Est-ce que c'est, selon vous, Philippe Bilger,

05:00quels pourraient être les choix de Sébastien Lecornu,

05:04à votre avis ?

05:05Parce que, enfin, il n'y a pas que les macronistes

05:08dans ce gouvernement.

05:10Il y a aussi des LR.

05:11Et ça, c'était la volonté de Sébastien Lecornu.

05:13Alors, les LR,

05:14ils ont pris la seule décision

05:18qui valait la peine d'être prise.

05:20Ils ont exclu

05:21les six ministres.

05:23Mais en réalité, nous parlons,

05:25évidemment,

05:27compte tenu de ces chroniqueurs,

05:29de manière très intelligente.

05:31mais ça va dépendre

05:34du Parti Socialiste.

05:36Il faut...

05:36On est en train de discuter,

05:39mais tout va dépendre

05:41du Parti Socialiste

05:42demain après-midi.

05:45Qu'on s'y prononcera,

05:46il s'y prononcera,

05:46cette fameuse phrase

05:48« suspension des retraites »

05:50ou non.

05:51S'il ne la prononce pas,

05:53eh bien,

05:53il y aura la censure.

05:55Ça soulève un double problème.

05:56C'est-à-dire que si cette phrase est prononcée,

06:01ça suscitera l'adhésion des socialistes.

06:03Mais qu'en sera-t-il des Républicains ?

06:05Qu'en sera-t-il de Liottes ?

06:06Et de toutes ces voix

06:07dont ils voient horizon

06:08et de toutes ces voix.

06:09Édouard Philippe a déjà pris position

06:11sur la question.

06:11Absolument.

06:12D'où l'affirmation.

06:14Exactement.

06:15Donc, c'est vrai que c'est un jeu

06:16d'équilibriste.

06:17Et moi, le seul truc

06:18qui tend à me rassurer

06:19pour éviter cette censure,

06:22c'est que les socialistes

06:22ne se soient pas encore prononcés.

06:24Mais pour le coup,

06:25tout ça est tenu à un discours

06:26de politique générale.

06:28Et je suis très curieux

06:29de voir comment Sébastien Lecornu,

06:30qui manœuvre bien en général

06:32et qui a un certain sens tactique,

06:33peut-être même plus que le président,

06:35comment il va réussir

06:36à équilibrer tout ça.

06:37Mais Samuel-Olivier Faure

06:39a été très clair hier après-midi.

06:42On comprend bien.

06:43Et les écologistes,

06:44pour l'instant,

06:45Marine Tandelier a dit

06:46que pour l'instant,

06:48ce n'était pas affirmatif

06:50qu'il ferait tomber le gouvernement.

06:52Elle a été sidérée.

06:54Donc, ça va mieux.

06:55On en parle dans un instant.

06:57Soyez les bienvenus.

06:580826-300-300.

07:00Vous voulez donner votre avis ?

07:01Eh bien, on est là pour ça.

07:02On vous attend au standard.

07:03A tout de suite.

07:04Sud Radio.

07:05Sud Radio.

07:06Parlons vrai.

07:07Sud Radio.

07:08Parlons vrai.

07:08Les vrais voix Sud Radio.

07:1018h-20h.

07:11Cécile Dominibus.

07:13Philippe David.

07:13Je ne sais pas si vous êtes d'accord

07:16avec le gouvernement de Le Corneu.

07:18En tout cas, moi, je suis plutôt d'accord

07:20avec le tour de table aujourd'hui

07:21de nos vrais voix.

07:22Avec Philippe Bilger qui est avec nous.

07:23Jean Dorido, docteur en psychologie.

07:25Samuel Botton, expert en communication

07:27chez Step Conseil.

07:28Et Philippe David, bien entendu.

07:30Et on revenait justement sur cette nomination

07:33des 34 ministres et ministres délégués

07:35autour de Sébastien Lecornu

07:39avec un numéro de téléphone,

07:40le 0826-300-300

07:42parce que c'est par cette voix

07:43que vous accédez à l'antenne.

07:45Et Dominique Duroussillon est avec nous.

07:47Bonsoir, Dominique.

07:50Bonsoir.

07:50Bonsoir à tous.

07:51Bonsoir aux auditeurs.

07:52Et merci de m'accueillir.

07:53On est très heureux de vous accueillir.

07:55Quel est votre avis sur ce casting du gouvernement ?

07:59Je suis content qu'il y ait un psychologue

08:01autour de la table.

08:03C'est très bien, Dominique.

08:04Vous démarrez très bien.

08:06Allongez-vous sur le divan.

08:09Je suis allongé,

08:10mais je pense que je vais devenir fou.

08:12Je pense qu'on se moque de nous

08:14à un point qui est au-delà du réel.

08:16Moi, je suis plutôt dans l'industrie et l'économie.

08:20Je peux vous garantir qu'aujourd'hui,

08:21sans me tromper de beaucoup,

08:23on perd entre 800 et 1 milliard d'euros par jour

08:25pour cette instabilité organisée

08:28autour d'une pseudo-stabilité.

08:31Rendez-vous compte quand même

08:32qu'on fait revenir des gens

08:34comme Vincent Jean Brun,

08:36le député LR,

08:37qui était hier le ministre de la Ville

08:38dont le tout frais est déjà moisi,

08:40gouvernement le cornu.

08:42Vous savez, ce député probe

08:44mis en examen pour prise illégale d'intérêt quand même.

08:47Alors, il est présumé innocent.

08:49Quand on est mis en examen,

08:50on est présumé innocent.

08:51Comme Rachida Dati,

08:52qui va passer en jugement,

08:53il est présumé innocent.

08:54J'allais y venir.

08:55J'allais y venir.

08:56Donc, cet homme qui aurait donc

08:59refilé deux maisons

09:00appartenant à son intercommunalité,

09:02à des collaborateurs,

09:03pour un loyer équivalent

09:04à un placard à balai.

09:05Aujourd'hui, il y a un truc qui ne va pas.

09:07Rachida Dati,

09:08on annonce quand même

09:09qu'elle aurait touché

09:10un million d'euros

09:11de prêts et d'honoraires

09:14qui lui étaient donnés

09:16par Renaud Nyssen,

09:18qu'elle n'arrive pas à justifier.

09:19Quant moi,

09:20je vends quelque chose

09:22sur le bon coin

09:23pour 100 balles,

09:23on va me demander

09:24de le justifier.

09:26Il y a un truc qui ne va pas.

09:28Rappelez-vous quand même

09:28que M. Dupond-Moretti

09:29a été capable

09:30de payer 80 000 euros

09:31une Maserati en espèces

09:34sans que,

09:35quoi que ce soit,

09:36lui ait été demandé.

09:36Moi, je vous mets au défi,

09:38Cécile,

09:38de sortir 1 000 euros

09:39de votre poche

09:40et d'aller acheter quelque chose

09:41à 1 000 euros en espèces

09:42et de ne pas pouvoir

09:43le justifier devant le fisc.

09:44C'est impossible.

09:45Mais ce monsieur

09:46a pu, aujourd'hui,

09:48prendre 80 000 euros.

09:49Donc, en fait,

09:50tout ça pour vous dire

09:51qu'on est en train

09:52de se foutre de nous.

09:54On est en train

09:54de nous faire

09:55un théâtre d'ombre

09:56oubliant que

09:57les Français,

09:58aujourd'hui,

09:58ont du mal à joindre

09:59les deux bouts.

10:00Notre hôpital

10:01est en grande difficulté.

10:02Notre sécurité

10:03est en grande difficulté.

10:04Notre justice,

10:05notre police,

10:06notre éducation nationale.

10:07Et tout ça n'est fait

10:08que pour faire de l'esbrouffe.

10:09On nous parle

10:10des retraites

10:11qui étaient quelque chose

10:12mais un totem absolu

10:14sur lequel

10:14il ne fallait pas bouger.

10:15On va peut-être

10:16le balancer aux orties

10:18pour obtenir

10:19quelques voix

10:19des socialistes.

10:20Mais ce pays est fou.

10:22Je vous le répète,

10:23on est en train

10:23de perdre 800

10:24à 1 milliard par jour.

10:26Ils ne savent pas compter,

10:27ces gens.

10:27Et aujourd'hui,

10:28le pays est sur le flanc.

10:30Et nous,

10:31on regarde ça,

10:32on s'en amuse,

10:32on en discute,

10:33on devrait sortir

10:34dans la rue

10:34et pousser de grands cris.

10:36Monsieur le psychologue,

10:37est-ce que vous avez

10:37un rendez-vous pour moi ?

10:39On est besoin.

10:42Dominique,

10:43vous restez avec nous.

10:43Bougez pas,

10:44on vous laisse en ligne.

10:46Gilles est avec nous

10:46de Toulouse.

10:47Oui,

10:48bonsoir.

10:49Merci de m'accueillir.

10:50Bonsoir Gilles,

10:51bienvenue sur ce radio.

10:53Merci à vous,

10:53bonsoir aux auditeurs.

10:55En fait,

10:56je plus sois absolument

10:57avec ce que je viens

10:58d'entendre.

10:59Dominique.

11:00Oui,

11:01Dominique,

11:01qui a parlé très justement

11:02et qui,

11:04à mon avis,

11:04dans la voix,

11:04représente celle

11:05de beaucoup de gens

11:06qui se taisent aujourd'hui

11:07parce qu'ils sont

11:08dans un quotidien

11:10qui ne leur laisse

11:11que le travail

11:12et dormir finalement.

11:16Donc,

11:16on est paupérisés

11:17depuis une vingtaine d'années

11:18parce que l'Europe

11:21nous promet

11:21aujourd'hui

11:23de plus grands

11:24que nous aurions

11:26peut-être pas trouvé

11:28à l'époque de la France.

11:30En conclusion,

11:32personne

11:32n'a demandé

11:34au gouvernement

11:35un budget,

11:38un audit

11:39par rapport

11:40à l'argent

11:41qui est collecté

11:42et dépensé.

11:44Donc,

11:44on va parler

11:45des impôts,

11:45on va trouver

11:46des boucs émissaires

11:48comme les retraités.

11:50Aujourd'hui,

11:51demain,

11:51une autre CSP

11:52que j'ignore.

11:54Mais,

11:54en vérité,

11:55qu'est-ce qui est fait

11:55de tout cet argent ?

11:57C'est la question

11:58qu'on se pose.

11:59Gilles,

12:00restez avec nous.

12:00Philippe Bilger,

12:01vous sentez quand même

12:02qu'à un moment donné,

12:04il va falloir trouver

12:04des solutions

12:05parce que là,

12:05la colère est immense.

12:06Si vous le permettez,

12:07Cécile,

12:07je voudrais retenir

12:09deux points similaires

12:12dans les deux propositions

12:15de nos invités,

12:16Denis et le dernier.

12:18Gilles et Dominique.

12:19Gilles, pardon.

12:20C'est d'abord

12:21le fait

12:22qu'il nous remette

12:23en tête

12:24le désastre financier

12:26alors que

12:27les péripéties politiques

12:28pourraient nous les laisser

12:29oublier

12:30tellement elles sont

12:31à la fois

12:32épouvantables

12:33et dérisoires.

12:35Et deuxième élément,

12:36j'ai beaucoup aimé cela

12:37dans le propos de Denis,

12:39c'est,

12:39on a beau dire,

12:40de l'importance

12:41de la morale

12:42en politique.

12:44Lorsqu'il déplore

12:45le fait

12:45que des gens

12:46qui ne sont pas condamnés,

12:48certes,

12:49présumés innocents,

12:50tiennent encore

12:51le haut

12:52du pavé gouvernemental,

12:54ça peut poser

12:54un problème.

12:55Allez, vite, vite, vite.

12:56Je suis très touché

12:58par l'appel de Dominique

12:59pour une consultation

13:00et en plus,

13:01c'est dit

13:02avec de l'humour,

13:02bien sûr,

13:03et en même temps,

13:04ça n'est jamais par hasard

13:05que ce genre de propos

13:06est tenu.

13:06J'entends la colère

13:08de Dominique

13:08dans ses propos,

13:09je pense que je la comprends,

13:11je rejoins Philippe Bilger,

13:12c'est vrai que ça met en colère

13:13tout ça,

13:14on nous a rabattu les oreilles

13:15sur la retraite typiquement,

13:16comme quoi c'était vraiment

13:17le pilier,

13:19vraiment le truc,

13:20vraiment indéboulonnable,

13:21on voit une lead band

13:23qui mange son chapeau,

13:24on se demande bien

13:25sur les conseils de qui,

13:26et c'est vrai que ça met en colère.

13:27Samuel, allez,

13:2835 ans.

13:28Non, moi je vous dirais juste

13:29que ça fait 40 ans

13:30qu'on a des ministres

13:31et qu'ils sont mis en examen.

13:32Donc là-dessus, écoutez,

13:33ce n'est qu'un éternel recommencement,

13:35on vit avec,

13:35c'est comme ça,

13:36je ne dis pas que c'est bien.

13:37Ça s'est arrêté

13:37avec la jurisprudence baladure,

13:39théoriquement.

13:39Alors, théoriquement,

13:41ça aurait dû s'arrêter

13:42avec la jurisprudence...

13:44Voilà, baladure.

13:44Non, l'autre,

13:45celui qui avait des comptes en Suisse

13:46et qui était socialiste.

13:47Ah, mais ça n'est pas

13:48baladure que ça a été

13:50la ministre mise en examen

13:52devait démissionner.

13:52Mais ça continue après,

13:53donc je veux dire après,

13:54c'est aux politiques

13:54de se regarder dans un miroir

13:56sur cette question-là,

13:56il n'y a rien de nouveau.

13:57Et effectivement,

13:58par contre,

13:58il y a un point qui est très important,

14:00c'est le besoin d'un retour

14:01à une stabilité économique,

14:02ne serait-ce que,

14:03d'une part,

14:04pour les citoyens

14:04et pour énormément de secteurs,

14:06dont l'immobilier en partie,

14:07qui vont en avoir besoin à un moment.

14:09Et là, pour le coup,

14:10déjà, c'était dur

14:10d'accéder à un logement avant.

14:12Je ne vous en parle

14:12même pas pour demain.

14:13Allez, merci Dominique

14:14et merci Gilles.

14:16Tout de suite,

14:17on n'y croit pas.

14:17Merci.

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