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00:00RFI et France 24 présente
00:03Lola Famille, bienvenue dans Légendes urbaines, l'émission faite par nous pour tous de RFI et France 24.
00:08Si je devais décrire notre invité du jour en une citation, je dirais
00:11« L'imagination, c'est la vengeance douce contre la grisaille du quotidien ».
00:16Quelle joie de recevoir enfin cet artiste hors normes, fidèle à ses principes et sa vision,
00:21avec son équipe, depuis le début c'est
00:23« Nous on s'en bat les couilles de ce que disent les gens, on ne vit pas dans le même monde, on est différent ».
00:28Son art à lui, une science complètement décalée, aux antipodes de la conformité.
00:33Et pourtant, cet humain, pour qui c'était a priori perdu d'avance, au quotidien plutôt banal venant tout droit,
00:41a su séduire l'hexagone entier, y compris ceux
00:44en transformant, tel un alchimiste, la normalité en extraordinaire, le
00:51en fantastique.
00:55A mon avis, son cerveau, c'est un parc d'attractions où ils sont nombreux à y vivre en colocation.
01:01T'as cramé.
01:02Avec au compteur, aujourd'hui,
01:03des chiffres, 12 victoires de la musique, 4,5 milliards de streams dans le monde,
01:10plus de 840 millions de vues YouTube,
01:1213 singles d'or, 10 singles platines, 12 singles diamants, un album diamant, un autre double diamant, un triple platine, un platine, 3 Défense Arena et 17 Bercy au compteur, dont 10 prévus déjà complets du 9 au 20 décembre 2026.
01:30On ne peut que dire.
01:33C'est du propre, c'est du propre, roi de la pop, bah ouais, un vrai taulier.
01:38De retour à l'occasion de la sortie de son film Your Roy et son nouvel album La Fuite en Avant,
01:42il nous fait l'honneur de sa présence dans les studios de Légendes Urbaines.
01:45Je ne peux évidemment pas m'empêcher de lui demander une chanson obligée, obligée, obligée, messieurs, dames, juste pour vous.
01:57A.k.a. Sama, a.k.a. San San, alias O'El San Kutsa.
02:03Nous sommes transportés dans une autre dimension, dans un univers fait non seulement de paysages et de sons, mais aussi d'esprits.
02:11Bon, c'est le moment où il faut être attentif.
02:15Juliette Fievet et ses invités vont vous raconter leur légende.
02:19Leur légende sur Ben.
02:26Mais comment on en est arrivé là ?
02:29T'as pas aimé ce soir ?
02:30Si, c'était incroyable.
02:32Une fois que c'est fini, est-ce que les responsabilités, les galères...
02:38Elle est parfaite.
02:40Si vous me cherchez, je suis ailleurs.
02:43Je suis loin, loin, loin.
02:44Je n'ai jamais tous eu heureux, je crois.
02:48Aurel San dans les studios de Légendes Urbaines.
02:51Aurel, bienvenue chez toi.
02:52Comment ça va ?
02:53Ça va et toi ?
02:54Merci beaucoup pour cette intro, ça fait plaisir.
02:56Là, on enregistre aujourd'hui, on est le 4 novembre.
03:00Ton album La Fuite en Avance sort le 7.
03:03Yoroy est déjà sorti.
03:05Là, tu viens de remplir, allez, d'Ibercy dans le plus grand décalme pour fin 2026.
03:10Comment tu te sens dans des époques comme ça ?
03:13On parlera de la torture de l'écriture, tout ça tout à l'heure.
03:15Mais comment tu te sens à la veille de sortie d'album ou en promo de film ?
03:24C'est quoi ton état ?
03:25Là, je suis quand même, comment dire, j'ai de l'adrénaline.
03:28Je suis en train de, le film est sorti, j'ai envie de le défendre.
03:34C'est le premier film de David.
03:36J'ai envie que les gens le voient.
03:37On n'est pas encore identifié dans le cinéma, tu vois.
03:40Donc, j'ai vraiment envie que les gens aillent voir le film et avoir leur retour, tu vois.
03:44Et puis, tu es dans des trucs où tu ne sais pas vraiment ce que tu as fait, tu vois.
03:47Nous, on a fait notre max.
03:48On est fiers de ce qu'on a fait, on est contents, mais je suis un peu dans le questionnement
03:53et l'adrénaline et se dire, ouais, qu'est-ce qui va se passer ?
03:56En plus, c'est un projet particulier parce qu'il y a le film, l'album et la tournée
04:00qui sont connectés.
04:02Et donc, là, c'est comme s'il y avait un peu la pièce complémentaire qu'on va sortir
04:07avec l'album et ensuite la tournée.
04:10Et en plus, ils sont connectés, mais en même temps, tu peux les prendre un par un.
04:13Un par un.
04:13Tu n'y es pas allé avec le dos de la cuillère, mais c'est magnifique.
04:15Et ton parcours, l'est d'autant plus, sachant d'où tu viens, tu as grandi.
04:20Donc, tu es né à Alençon.
04:21Tu as grandi en partie à Alençon.
04:23Ensuite, à Caen.
04:24Donc, c'est la province pour toutes les personnes qui nous regardent.
04:27C'est la Normandie, précisément, toutes les personnes qui nous regardent au bout du monde
04:31par rapport à la France.
04:33Ton papa est directeur de collège.
04:35Ta maman institutrice.
04:37Tes grands-parents commerçants et les autres sont agriculteurs.
04:42Donc, famille française de souche.
04:44Pour reprendre, c'est la France.
04:47Quand tu es agriculteur et prof, c'est la France.
04:50Tu es l'aîné de trois enfants.
04:54Tu as un petit frère, Clément Cotin, qu'on salue, qui est un journaliste et un réalisateur
04:59incroyable, qui a fait un docu d'ailleurs, que je conseille, qui est sur Prime.
05:02Ne le montre à personne.
05:04Vraiment, c'est priceless.
05:05Et puis, tu as une petite sœur à démo dans Dédé.
05:09Quand vous faites le karaoké ou le kaira-oké.
05:13Il faut que tu m'expliques ce concept.
05:14C'est-à-dire qu'en fait, tu réunis tous tes potes pour faire du karaoké, mais vous
05:17ne chantez que du rap, donc vous appelez ça le kaira-oké.
05:19Qui t'a parlé de ça ?
05:21Je ne sais pas, j'ai travaillé.
05:24C'est vrai qu'on aime bien faire du karaoké, j'aime bien chanter, évidemment.
05:28Et du coup, avec ma famille et plein de potes, souvent, on se met des thématiques où on
05:32chante plein de morceaux.
05:34Et c'est vrai qu'on était archi-fans de PNL et c'est vrai que je le chantais avec ma
05:39sœur.
05:39On faisait chacun un des deux.
05:43Il y a qui dans le kaira-oké ? Je sais qu'il y a des grands titres 213, il y a des gros
05:47titres de nignos, des gros titres.
05:48Il y a plein de trucs, il y a de tout, il y a des trucs old school et puis il y a des
05:53trucs plus nouveaux.
05:55C'est vrai que c'est ça qui est bien dans la musique actuelle, c'est qu'il y a tout.
05:59Donc des fois, on peut se chanter un classique du 113 ou même de Rimka, où il me semble qu'on
06:07s'était fait un bousillé, un truc comme ça, ou des titres de Mafia qu'un fric qu'on
06:11connaît par cœur de l'époque.
06:13Et puis des fois, on va prendre des trucs plus actuels, on va chanter un Soul King ou on
06:16va chanter plein de trucs.
06:18J'avoue que c'est stylé.
06:19En plus, maintenant, on peut les retrouver réellement en karaoké.
06:21Oui, c'est vrai.
06:22Il y a forcément bande organisée qui revient à un moment que tout le monde ne connaît
06:26pas.
06:26Je vais vous voir ça en karaoké avec ton équipe.
06:29Ça, c'est priceless.
06:32Je vais cut a long story short parce que ça a été dit, redit.
06:35Et puis surtout, mis en image magistralement dans le documentaire, ne le montre jamais
06:45à personne.
06:47Jeune, tu vas en cours, tu n'as pas tellement d'ambition.
06:51En tout cas, pas d'autres études économiques.
06:54Tu fais économique et sociale.
06:56Ensuite, tu fais plein de jobs et notamment, tu as accueilli d'un hôtel à Caen.
07:01Puis tu rappes avec tes potes.
07:03Le Orelsan qu'on connaît à l'époque, c'est un gros kicker.
07:08Je me souviens, dans le rap, en 2000, on est là, genre, oh, waouh, mais t'as un
07:11côté très nonchalant, allez, vas-y, je m'en fous, etc.
07:14Mais t'as toujours été reconnue pour ta plume aiguisée.
07:20Mais t'étais aussi en mode, ouais, nonchalant, salut, on s'en fout.
07:23Et puis finalement, on voit qu'au fur et à mesure du temps, quand on suit ton histoire,
07:27t'as changé radicalement.
07:30Alors, on sait, encore une fois, je ne vais pas faire de redite parce que vraiment, allez
07:33voir ce documentaire fait par Clément, tu réussis à puncher un peu tous tes yokai,
07:40tous tes démons.
07:42Tu te mets en forme physiquement, grâce à David, d'ailleurs, entre autres.
07:46Ouais, complètement.
07:47Et en fait, tu changes radicalement et on a l'impression que aujourd'hui, c'est le
07:51jour et la nuit.
07:52Et j'ai le sentiment finalement que t'as toujours été comme ça, en fait, dès le départ,
07:55comme tu es aujourd'hui.
07:56Ouais, après, je pense que c'est les rencontres, c'est plein de choses.
08:01Et oui, changer, l'époque change aussi, tu vois, donc tu penses des trucs différemment,
08:06tu fais des trucs différemment et puis tu te remets en question.
08:09Il y a aussi les échecs qui te forgent.
08:11Il y a plein de trucs, mais c'est vrai que, ouais, ouais, c'est clair que c'est pas la
08:15même personne.
08:16Mais je pense en fait, ce que j'avais à l'époque aussi, même avant que je perce,
08:20c'est que je pense qu'en fait, je suis un artiste et je voulais faire des trucs artistiques,
08:25tu vois.
08:25Et finalement, quand, comment dire, quand t'as quelque chose en toi et que tu ne peux
08:31pas le faire, c'est frustrant et donc tu vas être en réaction un peu.
08:34Et du coup, c'est comme ça que tu te retrouves à être un peu dans la provoque, à pousser
08:38les curseurs ou même tout simplement à pas juste être à ta place, tu vois.
08:43Et je pense qu'on est des humains, au moment où on a envie d'être à notre place,
08:47tu vois, donc forcément, une fois que tu commences à trouver ta place, à prendre
08:50ton rythme, à être reconnu pour certaines choses et tout, c'est plus facile de changer.
08:55Ce qui serait grave, c'est que genre, t'as accompli ce que tu veux et en fait, tu
08:59changes pas, t'es de plus en plus aigri.
09:01Ça, c'est ce que j'essaie de pas faire, tu vois.
09:04J'ai l'impression que quand t'écris, en fait, t'as une idée, il te suffit juste
09:06d'une idée, d'une pensée ou d'une émotion.
09:08Il y a Bouddha qui dit qu'on a 300 émotions différentes par jour.
09:12T'as une émotion qui vient, t'es capable d'écrire dessus, bim, ça part direct.
09:16Ou une pensée.
09:17Et après, tu peux revenir 25 fois sur le même texte.
09:20C'est-à-dire quitte à le réécrire, d'ailleurs, dans Civilisation, t'as fait de nouvelles
09:23versions et tu reviens mille fois sur tes textes.
09:26Donc, il y a ce côté hyper spontané.
09:28Et après, il y a vraiment cette obsession de la réécriture et du parfait.
09:31Oui, c'est ça.
09:32En fait, ce qui est important dans les morceaux un peu à thème comme ça, c'est trouver
09:36le bon angle.
09:37Par exemple, pour écrire Boss ou pour écrire la petite voix, je fais peut-être neuf
09:44versions du morceau.
09:46Parce que j'ai une idée, par exemple, Boss, l'idée de base, c'est genre, je voulais
09:51faire un morceau à la Alicia Keys, The Girl is on Fire, tu vois, un morceau où genre
09:56une combattante, elle monte sur scène et va le mettre, tu vois, genre la meuf est forte.
10:01Et j'ai fait une première version ultra premier degré qui n'était pas si naze, tu
10:05vois, mais qui était, je me suis dit bon, c'est cool, mais je ne sais pas, c'est trop
10:09un morceau de Drake, you go girl, je ne sais pas, c'était pas tout à fait ce que
10:15je voulais, tu vois.
10:16Donc, j'ai refait une autre version où genre j'ai fait un morceau un peu plus les différences
10:19entre le gars et sa femme, tu vois.
10:22Et après, j'ai refait une autre version qui était plus comment ils se sont rencontrés,
10:25tu vois, un peu.
10:26Et en plus, à chaque fois, ça m'évoque d'autres morceaux, tu vois.
10:30Et au final, dans une des versions, il y avait un truc où il disait, mais en fait, c'est
10:34elle, la boss.
10:35Et je me suis dit, en fait, c'est ça l'angle de mon morceau, tu vois.
10:38Je me suis dit, OK, vas-y, je vais développer ce truc.
10:40Et c'est là où tu dis que des fois, c'est une pensée, je la développe.
10:42Mais des fois, pour arriver à cette pensée, je suis obligé d'écrire plein de versions.
10:45Ah, mais des versions, j'ai l'impression qu'à chaque fois, tu rebosses, tu rebosses, tu rebosses
10:49ça.
10:49Là, j'ai un EP entier de chansons sur la meuf, tu vois.
10:53Mais au final, je ne regarde qu'une et je me dis, tiens, c'est celle-là qui est le
10:57plus impactante, quoi.
10:59En tout cas, comme tu le dis, c'est le lot, je pense, de chaque artiste et toujours faire
11:04plus haut, plus fort, mieux encore.
11:09Et j'en connais un qui fait toujours aussi plus haut, plus fort, mieux encore, qui a
11:13accepté de te poser une question parce que c'était son gars, va, son gars, sûr.
11:18Yeah, yeah, yeah, la famille, c'est un direct.
11:20Salut Juliette, salut Aurel.
11:21Grosse dédicace à toi, la famille, on se sait.
11:25Je voulais savoir si tu marches toujours dans les collines là-bas, là, que tu m'as
11:28dit, déjà, pour commencer.
11:31Et comment tu gères tout ça ? Comment tu gères la notoriété ? Et est-ce que tu fais
11:34ton temps libre aussi ? C'est ça que j'aimerais savoir.
11:37Gros bisous à toi, la famille.
11:39Yeah, Nino, le boss, il est incroyable.
11:44Il est trop fort, il est trop, trop fort.
11:47On vous retrouve sur le titre million, tous les deux, d'ailleurs, qui est un banger.
11:51Ouais.
11:52Ouais.
11:52On a beaucoup discuté.
11:53C'est million, hein, le titre.
11:54Ouais, ouais, c'est mignon, c'est mignon, ouais.
11:55Le fit avec Nino, justement, on a pas mal discuté de ça, les trucs d'être connu et de
12:00comment gérer ça.
12:01À ces niveaux-là, c'est une folie, en fait.
12:03Ouais, lui, c'est une légende, tu vois.
12:05Mais toi, pareil.
12:06Et du coup, c'est vrai que comment gérer, je pense que c'est un mélange de l'entourage.
12:17Comme on disait tout à l'heure, j'ai toujours les mêmes potes, j'habite toujours au même
12:21endroit.
12:21Enfin, je suis pas tout à fait au même endroit, mais je suis parti un peu plus loin, je suis
12:26un peu plus...
12:28Mais aussi, ouais, j'ai une vie qui me plaît et en même temps, je pense qu'il faut
12:34être vigilant, c'est sûr.
12:36Et après, il faut réussir.
12:37Ce qui est dur dans ces métiers-là, c'est de réussir à savoir quelle est ta vie privée
12:41et quel est ton métier, quoi.
12:44Mais c'est valable dans plein de métiers, d'ailleurs.
12:45Bien sûr.
12:46De pas se laisser bouffer par le travail en te disant, il faut que je fasse ça, cette
12:51pression.
12:52C'est ce que je raconte dans le pack, dans l'intro.
12:55C'est vrai que c'est un truc qui est dur à gérer, mais qui est...
13:02Je sais pas, moi, je commence à avoir l'habitude aussi, quoi.
13:07Mais ouais, il faut toujours que je me remette en question, ouais.
13:11En tout cas, t'es surprenant à beaucoup d'endroits, parce que tu vas toujours jusqu'au
13:15bout des choses.
13:17Et puis tu vas loin et il y a plein de choses, d'autres activités dont tu parles pas spécialement
13:22et qui me tenaient à cœur, moi, de mettre en avant.
13:25OK.
13:26Encore une question.
13:27Encore une question.
13:28T'as dit, encore une question.
13:30C'est fou, ça.
13:30C'est une fête de famille, pas une défaite de famille.
13:33Bonjour tout le monde.
13:34Bonjour Juliette.
13:35Bonjour Aurel-san.
13:37Salut Aurel-san.
13:38Tout d'abord, on voulait féliciter Aurel-san pour la sortie du film.
13:43Et on a très hâte de le voir.
13:46Et aussi, on voulait te remercier.
13:49Je ne vais pas te développer ici, parce que je sais que tu seras gênée.
13:52Mais on aime beaucoup et on est vraiment reconnaissants pour tout ce que tu fais.
13:58Surtout pour le pays.
13:59Mais j'aurais une question pour Aurel-san.
14:02Alors, la question serait, qu'est-ce qui t'init à Madagascar ?
14:08Et quand on dit Madagascar, ça t'évoque quoi ?
14:12Voilà.
14:13À très bientôt.
14:15Shine et Denise en featuring avec les oiseaux.
14:18Il y a du sacré oiseau, il fait beau.
14:21Nous, on est en plein hiver.
14:22Denise et Shine.
14:23Denise et Shine, c'est deux artistes de Mada.
14:26C'est un peu...
14:27Denise, c'est un peu la Beyoncé de Mada.
14:30Et Shine, il ne fait pas du rap, mais c'est un peu le...
14:33C'est le drake.
14:34Ouais, c'est ça, on va dire.
14:35C'est plutôt le drake de Mada.
14:37Et ils sont ouf, ils sont talentueux de ouf.
14:40Denise, c'est une chanteuse de ouf.
14:43Et à Mada, en fait, il y a plein d'artistes comme ça,
14:46dans plein de styles différents,
14:48dans des styles folk ou dans des styles un peu tropicals
14:51ou j'en sais rien, à ma piano de tous les styles.
14:53Mais qu'est-ce qu'ils sont forts.
14:55Ils sont trop forts.
14:55Et ce qui est fou, c'est que là-bas, il n'y a pas d'économie.
14:59Il n'y a pas de streaming.
15:00Enfin, il y a l'économie des concerts, tu vois.
15:01Mais il n'y a pas d'économie comme le streaming.
15:03Mais j'ai trop envie de, je ne sais pas, de partager avec eux.
15:09Et donc, tu as créé une association avec ton épouse qui s'appelle Oni, c'est ça ?
15:12Oui.
15:12Et cette association, justement, est située à Tana.
15:17Et elle permet, en fait, aux artistes, c'est une espèce de centre de formation, en fait.
15:22Oui, c'est une école.
15:23C'est une école pour l'écriture, école audiovisuelle,
15:26école pour même faire de la 3D, des cartoons.
15:28Oui, jeux vidéo.
15:29400 mètres carrés que tu as financés.
15:34Et puis, vous avez fait appel à des professionnels
15:35pour venir faire des masterclass pendant des semaines.
15:38Oui, exactement.
15:39Et à plein de gens du cinéma, on essaie de développer les talents du jeu vidéo.
15:45Là, d'ailleurs, on va sortir un jeu vidéo qui va sortir sur Switch, sur Xbox,
15:49qui est un jeu vidéo créé par nos professeurs.
15:53Et en fait, on a des élèves.
15:54Donc, il y a, en gros, une trentaine d'élèves par, comment est-ce qu'on dit, par académie.
16:01Il y a l'académie jeux vidéo, l'académie animation, l'académie cinéma.
16:05Mais c'est un truc très concret, tu vois.
16:07C'est vraiment essayer de booster les talents, quoi.
16:10Oni, ça veut dire quoi ?
16:11Ça veut dire une, ça veut dire la source.
16:13Ah, une, pardon.
16:14Ça se dit une ou une, du coup ?
16:16Bah, une en français, quoi.
16:18Et une en malgache, quoi.
16:19Ok.
16:20Eh bien, on va suivre de près.
16:21Ah, merci.
16:22Ouais, c'est trop bien.
16:23Ça me fait trop plaisir.
16:25Avant de se quitter, on a un rituel, Orelsan,
16:27qui consiste à passer un message universel aux dizaines de millions de personnes,
16:33voire centaines de millions de personnes qui nous suivent dans le monde entier.
16:35Quel serait le message que tu voudrais passer ?
16:38Quel est le message que je voudrais passer ?
16:40Il faut qu'on se parle.
16:41Il faut qu'on s'écoute, même si des fois, on a des différents
16:45et qu'on n'est pas tous d'accord.
16:47Et que là, j'ai l'impression qu'on est dans un monde
16:51où tout est en train de se polariser
16:53et chacun est en train de rentrer un peu dans ces tunnels
16:55boostés par, je ne sais pas, ces visions, ces algorithmes, ces trucs.
17:00Mais au bout d'un moment, il faut qu'on sorte de ces tunnels
17:03et qu'on arrive à communiquer entre nous.
17:07En gros, c'est hyper basique, mais je pense que c'est une soluce.
17:12C'est fondamental.
17:13C'est basique, mais fondamental.
17:15Merci beaucoup, beaucoup Aurel, c'est un bonheur de te recevoir.
17:19La famille, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine,
17:21même heure, même endroit.
17:22En attendant, rendez-vous sur la chaîne YouTube de Légendes Urbaines
17:24pour la version longue de l'émission avec San San.
17:30San San, vous m'appelez au Japon.
17:32Et puis comme à l'habitude, je vous dis paix, amour, lumière sur vous.
17:38One love la famille, one love Aurel.
17:40Sous-titrage Société Radio-Canada
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