- il y a 2 jours
Avec Thibault de Montbrial, avocat , président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, et auteur de "Le choc ou la chute" (Éditions de l’Observatoire)
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NewsTranscription
00:00– Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07– Et Jean-François Aquili, votre invité est Thibaud de Montbrial,
00:10avocat, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure,
00:13qu'on connaît bien sur toutes ces questions de sécurité,
00:16et qui est auteur de ce livre que je montre à l'écran pour ceux qui nous suivent,
00:19notamment sur Youtube et en vidéo,
00:23« Le choc ou la chute » aux éditions de l'Observatoire, Jean-François.
00:26– Bonjour à vous Thibaud de Montbrial.
00:28– Bonjour Jean-François Aquili.
00:30– Et bienvenue, nous allons évoquer avec vous ce qui s'est passé à Oléron,
00:32nous allons revenir sur votre livre, vous préconisez un choc nécessaire face à la montée des violences,
00:37mais Thibaud de Montbrial, il y a ces vidéos révélées par Libération et par Mediapart,
00:42qui mettent en cause les gendarmes qui étaient déployés à Sainte-Solines,
00:45vous avez vu ces vidéos, j'imagine, je rappelle que vous êtes lieutenant-colonel
00:49de la réserve opérationnelle de la gendarmerie,
00:52ordre est donné de tirer dans la gueule des manifestants,
00:56de faire du tir tendu, qu'est-ce que vous dites ce matin ?
01:00Comment vous réagissez ?
01:01– Ces vidéos, elles montrent la réalité de ce que les gendarmes ont subi à Sainte-Solines,
01:06c'est-à-dire qu'il faut les regarder avant tout
01:07comme étant une manière de documenter les faits
01:12auxquels les forces de l'ordre ont été exposées ce jour-là.
01:15D'ailleurs, la raison pour laquelle les caméras piétons ont été installées
01:20sur les uniformes des forces de l'ordre,
01:22et c'est une mesure à laquelle j'ai été profondément favorable,
01:24je le fais évidemment toujours, c'est pour montrer la réalité.
01:27Et ce que je voudrais dire ce matin aux auditeurs qui peuvent s'interroger
01:31sur le type de langage qui est utilisé,
01:33c'est que ce sont des scènes véritablement de combat.
01:36Ce jour-là, il y a eu 47 gendarmes blessés à Sainte-Solines,
01:38dont deux qui ont été en urgence absolue,
01:40et c'était avant le décret qui autorise l'emploi des drones par les forces de l'ordre,
01:44et ce jour-là, les émeutiers, les gens qui étaient venus en découdre,
01:47étaient tellement organisés que non seulement ils avaient des cocktails Molotov,
01:51des boules de pétanque avec de l'acide, etc.,
01:52mais en plus ils avaient des drones, alors que les forces de l'ordre n'en avaient pas.
01:55C'est-à-dire que la supériorité aérienne était celle de l'extrême gauche.
01:59Donc, quand on est dans un combat, parce que c'est un combat,
02:02on ne parle pas comme quand on est au grand oral de l'ENA.
02:04On ne parle pas comme quand on est au grand oral de l'ENA.
02:06C'est quoi ? C'est une scène de guerre ?
02:07Oui, c'est bien sûr que c'est une scène de guerre.
02:08C'est une scène de guerre à laquelle...
02:09Mais attendez, là encore, quand vous êtes jeune et que vous êtes policier ou gendarme,
02:18vous vous engagez pour aider nos concitoyens et pour protéger la loi et l'ordre.
02:23Mais vous êtes aussi dans une volonté d'action.
02:25Donc, quand il y a de l'action comme ça, il y a de l'adrénaline.
02:28Vous savez, si on va écouter les chirurgiens à la sortie des salles d'opération,
02:32ce qu'on appelle les blagues de salle de garde à l'hôpital,
02:35que si on écoute les pilotes de chasse quand ils rentrent d'une mission très stressante,
02:40les gens se lâchent.
02:42Et dans l'action, quand on est au contact, Jean-François Aquilier, qu'on commande,
02:45on ne dit pas, monsieur, s'il vous plaît, est-ce que vous pouvez avoir la gentillesse
02:48d'utiliser votre...
02:51Donc, vous dites que c'est de l'adrénaline ?
02:53Bien sûr que c'est de l'adrénaline.
02:54C'est de l'adrénaline pure.
02:55Donc, que ces vidéos sortent, il y aura une enquête pour savoir qui les a fait sortir.
02:59Une enquête de DGN, comme on a été par Laurent Nunez.
03:02Mais, moi, on verra.
03:05Pour moi, c'est simplement de la documentation de l'extrême violence
03:08à laquelle les gendarmes ont été soumis.
03:10Et encore une fois, on ne peut pas attendre de gens en pleine action qui parlent comme Aléna.
03:13La France insoumise réclame une commission d'enquête ?
03:16Oui, la France insoumise est dans son rôle incendiaire, comme d'habitude.
03:19Vous savez, la France insoumise n'a jamais condamné les violences contre les policiers,
03:23contre les gendarmes.
03:24Elle a toujours soutenu, au moins indirectement,
03:27les auteurs de troubles parfois graves à l'ordre public.
03:30Elle a dans ses rangs au moins un député qui est fiché S
03:34et qui est à la tête du seul groupe véritablement étymologiquement fasciste
03:39qui est en France à la jeune garde.
03:42Donc, je parle de la France insoumise.
03:44C'est business à Zugeul pour la France insoumise.
03:46Thibaut de Montbréal.
03:46Business contre la France.
03:47Oui, business contre la France, vous dites.
03:49De la France insoumise, oui, bien sûr.
03:51Thibaut de Montbréal, Oléron, le profil, on attend ce que va dire le procureur,
03:55le profil de cet homme qui a percuté cinq personnes,
03:58quel est-il selon vous ?
03:59Alors, ce qui est intéressant, c'est que vous me dites
04:01qu'on attend ce que va dire le procureur.
04:02Moi, ça m'intéresse moyennement ce que va dire le procureur.
04:04Pourquoi ?
04:05Parce que ce matin, nous sommes dans une interview,
04:07j'ai écouté le lancement, c'est l'interview politique.
04:09Donc, ce n'est pas une interview juridique, c'est une interview politique.
04:12Il y a un fait.
04:13C'est un fait de violence très grave qui est un fait politique
04:16qui va être juridiquement qualifié.
04:19Le fait politique, c'est que c'est un fait qui correspond en tout point
04:23aux préconisations de l'État islamique,
04:25un individu qui rentre dans la foule avec sa voiture,
04:28qui ensuite tente de mettre le feu avec des bonbonnes de gaz,
04:31donc avec une volonté, même si elle n'a pas prospéré,
04:34de faire exploser son véhicule et de faire d'autres victimes,
04:37qui dit à la Akbar, aux gendarmes, qu'il interpelle
04:39et qui, d'après les fuites dans la presse ce matin,
04:42se réclame d'Allah lors de sa garde à vue.
04:45Donc, quels que soient les méandres juridiques
04:48qui aboutiront ou non à une qualification terroriste,
04:50politiquement, c'est un fait d'inspiration islamiste.
04:54Que cherchent les islamistes dans les vidéos de propagande
04:57qui visent à commettre des actes de cette nature ?
04:59Ils ne visent pas à déclencher des docteurs en théologie islamiste,
05:04ils cherchent à déclencher des esprits faibles,
05:06des gens qui ne sont pas très stables et qui veulent y aller.
05:09Rappelez-vous, Jean-François Aquilibre, on est en plein dedans.
05:12Rappelez-vous, le 21 décembre 2014,
05:16tout le monde a oublié cette date.
05:17On est deux jours après l'attaque du commissariat
05:19de jouer les tours par un individu radicalisé avec un couteau.
05:23On est 15 jours avant Charlie,
05:25ce jour-là sur le marché de Noël de Dijon.
05:27Il y a un individu islamisé qui est rentré dans la foule,
05:32en djelaba, en criant à la Akbar dans sa voiture
05:34et qui a fait 12 blessés.
05:35Cette affaire n'a pas été qualifiée de terroriste,
05:37elle a été oubliée par tout le monde.
05:38Pour vous, c'est une sorte de ruissellement ?
05:41Pour moi, c'est ce que les services de renseignement appellent,
05:44d'ailleurs j'en parle dans mon livre,
05:45un acte d'inspiration islamiste.
05:47Qu'ensuite, il soit qualifié de terroriste ou pas,
05:49ce sera de la cuisine juridique.
05:51Mais si on ne comprend pas politiquement,
05:53sociétalement, que c'est un acte d'inspiration islamiste,
05:56on n'a rien compris à la situation du pays aujourd'hui.
05:58Le choc ou la chute pour un retour de l'autorité,
06:01c'est le titre de votre dernier essai,
06:02qui est assez alarmiste, Thibault de Montbrial.
06:04Vous dites, les décideurs, les élites sont dans le déni aujourd'hui.
06:08Oui, je pense qu'il y a...
06:09En privé, ce qui est très curieux, c'est qu'en privé, en fait non.
06:14En privé, les gens reconnaissent la gravité de la situation,
06:18mais les élites qui ne sont pas les élites politiques,
06:22les élites économiques, les élites médiatiques, etc.,
06:25les gens qui habitent dans les quartiers,
06:26qui sont encore très protégés,
06:28ont une tendance,
06:30mais vous savez,
06:30c'est l'esprit humain qui est ainsi fait.
06:34L'homme a toujours du mal à prévoir l'orage par beau temps,
06:38dit Machiavel.
06:40Donc, les gens minimisent le risque.
06:42Mais quand vous allez, vous savez,
06:43comme président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure,
06:46j'ai fait 33 réunions publiques en 18 mois.
06:48J'ai vu plus de 5000 personnes,
06:50dont plus de 500 élus locaux partout en France.
06:53Et cette violence statistiquement établie,
06:56elle est vécue par les gens.
06:57Les gens me la racontent.
06:58Les élus locaux me la racontent.
06:59De droite et de gauche.
07:00Ce n'est pas une question de couleur politique.
07:02Vous savez, la sécurité,
07:03c'est un besoin primaire de l'être humain,
07:06et c'est le socle du pacte social.
07:08Donc, qu'on soit de droite ou de gauche,
07:10l'être humain a besoin de sécurité.
07:11Il y a une prise de conscience.
07:12Il y a une nécessité à faire monter d'un cran,
07:14de plusieurs crans même, la sécurité.
07:16Mais sauf qu'elle n'est pas assumée au niveau de l'État.
07:18Mais parce qu'elle n'est pas assumée au niveau de l'État.
07:19Mais parce qu'il y a une espèce de...
07:21J'emprunte un instant le langage marxiste.
07:24Il y a une superstructure en France
07:25de quelques centaines de milliers de personnes
07:26sur 68 millions d'habitants
07:28qui a une part de déconnexion
07:30et qui pense qu'il y a un biais idéologique
07:33dans la façon dont il faudrait traiter les choses.
07:35C'est-à-dire que l'autorité, c'est mal.
07:38La force légitime,
07:39qui est à la base du pacte social,
07:41la délégation de la force
07:43par le citoyen à l'État pour le protéger,
07:45elle n'est pas assumée.
07:47Par exemple, j'ai tout un chapitre
07:49sur la façon dont le vocabulaire est distendu.
07:52La sémantique.
07:52Et l'expression de violence policière, par exemple,
07:55qui est une expression qui vient de l'extrême gauche,
07:57c'est une expression qui est inappropriée.
07:59Pourquoi ?
07:59Parce que le monopole de la force légitime,
08:01il appartient à la police.
08:03Donc on peut parler quand il y a un excès...
08:05On peut parler, Jean-François Coyne,
08:07quand il y a un excès de violence policière illégitime,
08:10mais on ne peut pas parler de violence policière systémique
08:13parce que c'est un contresens.
08:14Et pourtant, ça inonde le débat.
08:16Vous voyez, il y a plein de choses comme ça,
08:17à la fois dans les hautes sphères
08:19et à la fois dans le débat public.
08:21Et d'ailleurs, de la part,
08:22c'est une erreur volontaire ou non d'ailleurs,
08:24de beaucoup de journalistes,
08:25mais tout ça, ça biaise le débat.
08:27Et l'autorité et les conséquences
08:29de réassumer l'autorité
08:30ne sont pas assumées aujourd'hui par les politiques,
08:33tout simplement parce qu'ils ont peur
08:34du jugement médiatique.
08:35Il ne faut pas aller chercher médias 14 heures.
08:36C'est la mécanique électorale qui prévaut ?
08:38Non, parce que si c'était la mécanique électorale,
08:40le peuple, partout où je vais
08:42et dans toutes les enquêtes d'opinion
08:44sur les attentes du peuple,
08:45même les gens qui se disent de sensibilité de gauche
08:48demandent un retour de l'autorité.
08:50Donc si c'était électoral,
08:51Jean-François Aquilé,
08:52il y aurait un tour de vis terrible.
08:54Mais ce n'est pas électoral
08:54parce que c'est idéologique.
08:55Thibault de Montbréal,
08:56faites un comparatif entre les émeutes de 2005
08:58et les émeutes de 2023.
08:59C'est très analytique ce que vous faites.
09:01Vous constatez une évolution.
09:03Celles de 2023, elles sont partout
09:04et les armes ne sont pas sorties.
09:07C'est ce que vous dites.
09:07Ce qui nous a sauvés,
09:10ce qui nous sépare encore
09:11d'une bascule absolue de violences,
09:14c'est qu'en 2023,
09:16beaucoup plus de violences qu'en 2005,
09:18des émeutiers qui quittent leur quartier
09:19pour aller dans les centres-villes.
09:21Mais ils demandent aux grands trafiquants
09:24qui ont le monopole des armes de guerre
09:26d'utiliser les armes contre la police
09:28et la gendarmerie.
09:30Et les narcotrafiquants refusent.
09:31Pourquoi ?
09:32Parce qu'eux, ils sont dans une logique de business.
09:34S'il y avait eu des dizaines
09:35ou des centaines de morts
09:36pendant les émeutes de 2023.
09:38Il y aurait eu un état d'urgence,
09:40peut-être un déclenchement
09:41d'article 16 de la Constitution.
09:42Et pendant des mois,
09:43on n'aurait plus pu faire de business.
09:45Donc c'est une logique de business
09:46des délinquants
09:47qui a sauvé le pays en 2023.
09:49Mais 90%, à peu près,
09:51en tout cas une très grande majorité,
09:53des délinquants et des grands délinquants
09:54sont d'origine ou de culture arabo-musulmane.
09:56Et le jour où il y aura un fait
09:59qui provoquera,
10:00et je pense que ce sera un fait sur l'identité,
10:03qui provoquera un tsunami d'émotions
10:05qui transcendera tout ça
10:07et qui fera que la rationalité...
10:09Vous pensez à quoi, Thibaut de Montbriand ?
10:10Pardon ?
10:10Vous pensez à quoi ?
10:10Je pense à une sorte de 7 octobre français
10:13qui est un vrai sujet
10:14dans les services de renseignement
10:15dont j'ai parlé avec des gens
10:17du renseignement français,
10:18des gens du renseignement israélien,
10:19des gens du renseignement américain.
10:21Tout le monde compte tenu
10:22des failles qu'il y a en France
10:25pensent qu'il y a un vrai risque.
10:26Et le jour où il y aura un événement
10:27qui par l'émotion
10:28transcendera la rationalité business
10:30de la grande délinquance,
10:31les armes de guerre seront utilisées
10:33et on aura une submersion de violences.
10:35Mais Jean-François Kéli,
10:36ce n'est pas un fantasme que j'ai
10:37ou une surinterprétation
10:40de choses qu'on me dit.
10:41Ce sont des choses dont on me parle,
10:42d'une part,
10:43et ce qui est nouveau,
10:44ce sont des scénarios
10:45auxquels la police et la gendarmerie
10:47se préparent,
10:47ce qui n'était pas le cas
10:48jusqu'à il y a quelque temps.
10:49Au final, vous proposez quand même
10:51de sortir de cette montée
10:53des violences en France.
10:54Oui, bien sûr.
10:55C'est l'objectif.
10:56Oui, il y a quand même
10:57préconisations.
10:58Vous dites sur la justice,
10:59par exemple,
11:00il faut aller au bout des OQTF.
11:01Il n'y a pas que ça
11:02dans vos propositions.
11:03Il y a toute une sorte
11:04d'une batterie de propositions.
11:05On n'a plus le temps,
11:06mais il y a moyen
11:07de s'en sortir aujourd'hui
11:08ou c'est désespérant
11:10et on n'y arrivera pas ?
11:11En deux mots,
11:11il faut de la volonté politique.
11:13Les outils juridiques,
11:14il y a des choses à améliorer,
11:15mais globalement,
11:15on les a.
11:16Police, sécurité,
11:18justice, immigration.
11:19Il faut reprendre la main,
11:20mais pour finir,
11:21le vrai espoir.
11:23Moi, je porte une espérance.
11:24Il y a un tiers de solutions
11:24dans le livre.
11:25Il y a un tiers du livre
11:26qui est sur des solutions.
11:27Je pense qu'il faut
11:28que nous reconstruisions
11:29un pays où on a envie
11:31de vivre ensemble,
11:32étymologiquement.
11:33Et pour ça,
11:34il faut restaurer
11:34la fierté d'être français.
11:36Il faut rappeler
11:37par la culture
11:38et par l'éducation
11:39les racines
11:40de ce qu'est la France millénaire
11:41aux racines judéo-chrétiennes
11:43et donner aux jeunes français,
11:46quelle que soit leur origine,
11:47être français,
11:48ce n'est pas une couleur de peau,
11:49être français,
11:51qu'on le soit depuis six mois
11:52ou depuis mille ans,
11:53c'est adhérer aux règles
11:55et aux valeurs
11:56de la République française.
11:57Et pour ça,
11:57il faut les réapprendre.
11:58Mais d'abord,
11:59il y a une vraie urgence
12:00à remettre de l'ordre.
12:01Il faut un an ou deux
12:02de politique extrêmement dure,
12:04sécuritaire,
12:05et 20 ans pour reconquérir
12:07les cœurs et les âmes.
12:08Je conclue avec vous,
12:09Thibault de Montbrien,
12:10mais j'entends déjà la réponse.
12:12Vous feriez un très bon
12:13ministre de l'Intérieur
12:14ou de la Justice,
12:15voire plus ?
12:16Vous vous engagez en politique ?
12:17Vous savez,
12:18j'ai déjà les ennuis
12:20puisque j'ai des fatwas,
12:22des menaces
12:22et de toutes sortes
12:23qui ont eu mes positions
12:24depuis dix ans.
12:26Le pas est déjà franchi.
12:27Moi, je suis prêt.
12:29Les gens veulent un changement
12:30de la génération de politique.
12:32Il y aura des gens
12:33de la société civile
12:34et je serai prêt
12:34à prendre ma part.
12:35Il y a aussi aujourd'hui
12:36des jeunes élus locaux
12:38formidables.
12:39Il y a une volonté de changement
12:40que les élites parisiennes
12:41n'imaginent pas.
12:43Et je pense qu'à un moment,
12:44il y a une vague
12:44qui va arriver.
12:45D'une manière ou d'une autre,
12:46je pense que j'en ferai partie.
12:47Merci à vous,
12:48Thibaut de Montbrial.
12:49Merci.
12:49Merci, Thibaut de Montbrial.
12:51Je rappelle ce livre,
12:53France,
12:54le choc
12:55ou la chute.
12:56Bien sûr,
12:57vous pouvez réagir
12:58à ce que vous venez
12:59d'entendre
12:59à l'instant
13:00avec Thibaut de Montbrial.
13:01Les élites ont tendance
13:03à minimiser le risque.
13:06Le risque comme des actes
13:07d'inspiration islamiste.
13:08C'est ce que vous avez dit
13:09à propos de ce qui s'est passé
13:10en fait à Oléron.
13:11Qu'est-ce que vous en pensez ?
13:12J'aimerais vous entendre
13:13au 0826-300-300.
13:15Et il faut des mots très forts.
13:17Il faut un an ou deux
13:18d'une politique extrêmement ferme
13:21pour la sécurité,
13:23bien sûr,
13:24et la menace
13:25d'un 7 octobre
13:26à la française.
13:28J'aimerais vous entendre
13:29et puis nous allons en parler
13:30avec Elisabeth Lévy,
13:31Françoise de Gois.
13:32Et on va revenir aussi
13:33sur ce qui est plus léger,
13:34bien sûr,
13:35qu'on a évoqué ce matin,
13:36mais qui fait partie
13:37des sujets quand même
13:39dont on parle
13:39et qui souligne un petit peu
13:41aussi ce qui se passe
13:42dans la société française.
13:44Est-ce qu'il faut interdire
13:46l'alcool à la buvette
13:48de l'Assemblée nationale ?
13:49Ben oui,
13:49il y a un rapport très sérieux
13:50d'un député écologiste.
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