- il y a 6 semaines
Avec Françoise Degois et Eric Revel
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:05Il est 8h35, c'est le grand débrief de l'actu avec Eric Revelle, Françoise Degoy, avec nous.
00:11Et puis vous au 0826 300 300, je sais qu'il y a des appels.
00:15On va parler de la manifestation au soutien à Nicolas Sarkozy dans un instant.
00:20Si vous voulez aussi, avec Gérald Darmanin qui a dit grosso modo qu'il ira voir Nicolas Sarkozy.
00:25Je ne sais pas si lui emmènera des oranges à la prison de la santé.
00:28Mais les visites sont limitées tout de même.
00:31Nous verrons ça tout à l'heure, vous pouvez réagir.
00:34Si vous voulez réagir aussi sur le budget, je pense que c'est assez technique.
00:38On va voir comment ça s'appréhende dans les jours qui viennent, le fameux budget 2026.
00:44Bien sûr, les agriculteurs qui sont désespérés parce que les bovins ne peuvent pas sortir des fermes pendant 15 jours.
00:51Ça c'est un énorme problème bien sûr.
00:54C'est parce qu'il y a cette maladie qui est contagieuse.
00:56Et puis il y en a quelques-uns qui ont déconné, il faut le dire aussi, qui ont, dans les régions concernées, qui ont bougé les animaux.
01:03Et puis il y a le Louvre, quoi.
01:06Françoise de Gois, Éric Revelle.
01:07Tiens, je voudrais qu'on entende d'abord, et puis vous allez réagir, un auditeur.
01:11C'est Johan qui est avec nous de Malmort.
01:13Bonjour Johan.
01:15Johan ou Johan d'ailleurs ?
01:17Johan.
01:18Johan, voilà, c'est ça.
01:19Johan, bah oui.
01:20Manu, effectivement, m'a bien écrit les choses.
01:22C'est moi qui ai mal lu, hein ?
01:24Manu au standard au 0826 300 300.
01:26Que pensez-vous, vous, de ce qui s'est passé en fait au Louvre, là, 7 minutes, pour piquer les joyaux de la couronne, entre guillemets ?
01:35Bah, c'est clairement une équipe de professionnels qui a agi.
01:38Quelque part, je préfère qu'on pique des bijoux dans un musée, plutôt qu'on aille, vous les lévez à la sortie de la caisse d'épargne.
01:47Ouais, c'est vrai.
01:49C'est mon côté marseillais.
01:51Ouais, ouais, ouais.
01:55Et après, ça fait partie des patrimoines culturels aussi à protéger.
02:00Donc, c'est normal aussi que ça mette un peu cet émoi un peu dans l'actualité, parce que l'action en elle-même est assez spectaculaire,
02:09parce que c'est pas quelque chose qu'on a l'habitude de voir, surtout nous, où on sait où la sécurité qui est déployée.
02:18Mais c'est aussi, c'est vrai aussi, une autre façon, un retour un peu du banditisme un petit peu à l'ancienne, j'ai envie de vous dire,
02:27où on l'a vu, c'est dans les temps d'actualité, il y avait les personnes qui déployaient de la crypto, qui se faisaient enlever,
02:34ou avec des tentatives, on a, bon, il y a toujours malheureusement l'effet d'hiver, où des gens se font une chose,
02:42et puis là, actuellement, où c'est les musées qui sont ciblées.
02:46Ouais, vous êtes choqués, ou comment, on s'interroge en fait, comment c'est ressenti ?
02:52Vous, vous avez été choqués, Johan, ou pas ?
02:55Pas choqués en soi, en tout cas, pas par l'acte en lui-même, choqués qu'ils y soient arrivés,
03:01enfin, choqués, ou en tout cas étonnés qu'ils y soient arrivés.
03:04Aussi vite, quoi, aussi facilement.
03:06Aussi facilement aussi, alors, après, bon, moi j'aime bien les films, j'aime bien un peu les polars,
03:10donc, il y a des choses comme ça, on se croirait un peu dans un scénario de polars, quoi.
03:16Est-ce qu'il y a peut-être quelqu'un dans le musée qui a collaboré, qui aura des studios, des choses comme ça,
03:21c'est pas possible aussi.
03:22Oui, il peut y avoir, effectivement, de la complicité.
03:25Tiens, ben d'ailleurs, ça nous rappelle la série, bien sûr, avec, tiens, écoutez ce petit extrait.
03:30Au Louvre, les œuvres d'art valent des millions, je les ai apportées demain.
03:34Il y a une fondation qui va mettre aux enchères un collier qui vaut des millions.
03:37Ce collier, on va le voler.
03:38Et oui, ils ont peut-être été inspirés, Johan, par cette série et Arsène Lupin.
03:43François, c'est de quoi, Éric Reveil ?
03:44Oui, je redis.
03:45Vous continuez de nous appeler, 0826-333.
03:47C'est intéressant d'entendre Johan, parce que je pense qu'il a la réaction très mitigée,
03:51parce que nous avons, je le redis, inventé Arsène Lupin.
03:54Et donc, c'est quand même un braquage, il n'y a pas de mort, il n'y a pas de blessé.
03:59Ok, c'est des joyous d'une valeur inestimable qui sont envolés.
04:03Mais je pense véritablement que ça a fait du verre extraordinairement spectaculaire.
04:08Mais je le redis, l'exploitation politique qui en est faite me paraît complètement débile, en fait.
04:14Dérisoire, c'est-à-dire illustrer le délitement de la France.
04:17S'il y a un délitement, c'est le délitement de la sécurité du musée du Louvre.
04:21Mais vouloir faire rentrer au chausse-pied ce braquage pour illustrer la supposée agonie française,
04:28là, c'est juste pas possible.
04:29Bon, Eric Revelle, je vais être débile ce matin.
04:33Parce qu'en fait, c'est pas débile, c'est pas facile.
04:37C'est Françoise Degoy qui dit que ceux qui voient un affaissement de l'État, c'est pas crédible.
04:43Je vais juste rappeler de trois choses.
04:46Il y a déjà eu des précédents, à des moments où précisément l'État français était extrêmement faible.
04:52Septembre 1792, les joyaux de la couronne, les mêmes, sont dans un garde-robe
04:57à l'emplacement d'ailleurs où est le musée de la marine, à la place de la Concorde pour ceux qui connaissent,
05:02la garde nationale révolutionnaire et laxiste.
05:05Et il y a des milliers et des milliers de diamants qui sont volés, à ce moment-là, en trois jours.
05:10En fait, ça se déroule sur trois jours, en septembre 1792, juste avant la terreur.
05:15Il y a un autre fait qui est...
05:16Vous n'allez pas nous dire que la terreur arrive derrière.
05:18Non, pas du tout.
05:19Je vous dis qu'à cette époque, la monarchie s'effondre et la révolution prend le pouvoir
05:24et que l'État est un peu brinque-ballant.
05:271976-1976, l'épée du sacre de Charles X est volée.
05:33D'ailleurs, je crois que c'est dans la même galerie que ça s'est passé.
05:36C'est la grande sécheresse, 1976.
05:39Non, non, ce n'est pas la grande sécheresse.
05:41Je ne vous moque pas.
05:42C'est l'après-choc pétrolier.
05:44C'est la démission de Jacques Chirac.
05:46C'est un Raymond Barre qui arrive et on se demande ce qu'il fait là.
05:49Alors, je ne dis pas qu'il y a un lien direct.
05:50Je dis simplement que les vols qui ont été commis hier devraient quand même nous alerter
05:56parce que très symboliquement, c'est une partie de notre patrimoine historique qui fout le camp.
06:00Quand même.
06:01On manque de points d'ancrage, on manque de racines.
06:06Et je trouve que, voilà, alors je sais bien que pour une partie de la gauche, la monarchie,
06:10c'est pas bien parce que c'était le droit divin et que la religion est à jeter par-dessus la fenêtre.
06:18Mais ça n'a rien à voir.
06:19Mais voilà, moi je m'interroge et je peux vous dire, ça m'a beaucoup attristé encore, en fait, ce vol.
06:23Ça m'a un peu bouleversé, oui.
06:26Moi, attristé, bouleversé.
06:28Moi, je suis bouleversé quand, pourtant je suis de gauche, je suis bouleversé quand Notre-Dame brûle, par exemple.
06:32Et je ne vais pas bouffer du curé toute la journée.
06:34Ça n'a rien à voir avec ce qui est volé.
06:36Moi, les bijoux de la monarchie ou de l'Empire, si vous voulez, ça m'atteint moins, par exemple,
06:43que si quelqu'un avait que le Camille Corot qui est volé en 98.
06:48Il ne se passe rien à part qu'on a gagné la Coupe du Monde de Football.
06:50Donc, il n'y a pas de lien de causalité entre le délitement de l'État et Camille Corot, quand même, qui est volé.
06:55On n'a jamais retrouvé ce tableau qui est une merveille, absolument.
06:59Donc, votre lien de causalité, je ne le vois pas.
07:02Et je ne vois surtout pas l'histoire de gauche et de droite.
07:05Moi, ce n'est pas parce que j'ai cette sensibilité de gauche que j'essaie de remettre ce fait d'hiver, là où il doit être.
07:10C'est extrêmement spectaculaire, mais ce n'est quand même pas un déchirement, comme quand Notre-Dame brûle, où là, on a tous pleuré.
07:16Vraiment.
07:17Oui, parce que vous avez parlé des pleurnicheurs, en parlant notamment de Stéphane Berne tout à l'heure.
07:22Non, mais, alors, attendez.
07:24Il y en a certains qui peuvent être heurtés, parce que c'est vrai que c'est le patrimoine, à chaque fois, qui est un peu attaqué, en fait, de la France.
07:31Des images quand même fortes, parce que Notre-Dame qui a brûlé, bon, d'ailleurs, on ne sait toujours pas précisément, en fait...
07:39Ça, c'est un choc mondial, planétaire, vraiment.
07:42Et puis, là, on s'attaque quand même à ça. D'autant qu'il y avait eu une alerte, on en a parlé tout à l'heure, il y avait eu une alerte, en fait, des agents de sécurité,
07:52qui avaient dit, oui, sur le personnel, sur le système des alarmes, etc. Parce que là, visiblement, porte-fenêtre, ça ne fonctionnait plus.
07:59Et pourtant, Emmanuel Macron, il était au courant, puisqu'il l'avait dit lors de la présentation de son projet de renaissance du Louvre,
08:06C'était en janvier dernier. Tiens, on le réécoute, à cette occasion.
08:11Rien ne sera oublié. Sécurité et sûreté des collections, confort de visite des visiteurs, conditions de travail des agents,
08:19étanchéité des couvertures, des huisseries, sécurité incendie, facilité destinée aux handicapés, vidéosurveillance, génie climatique,
08:28réseaux électriques et informatiques, assainissement, j'en passe.
08:31C'est un projet tout aussi colossal, surtout qu'il aura à être conduit, en permettant de continuer à visiter.
08:38Oui, parce qu'il y avait toujours des visites.
08:42Il a tweeté, Emmanuel Macron, que c'est une atteinte à un patrimoine que nous chérissons, car il est de notre histoire.
08:48Nous allons les retrouver, les oeuvres, les auteurs.
08:51Et le projet Louvre, nouvelle renaissance, que nous avons engagé en janvier, prévoit un renforcement de la sécurité.
08:57Ils n'ont peut-être pas commencé, en fait, les travaux, tout simplement.
09:01Mais non, mais bon, c'est délirant quand même de voir ces images, en fait, cette nacelle abandonnée.
09:07Comment est-ce qu'on rentre par une porte-fenêtre ?
09:09Enfin, c'est ça qui est fou.
09:11Et moi, je pense aussi à la décomplicité, à votre avis ?
09:13Oui, oui, enfin, je ne sais pas ce qu'on pense.
09:14Moi, je ne suis pas inspecteur, mais comment on peut faire autrement ?
09:17Alors, si c'est de la criminalité organisée dont on parle, bien sûr, qui est derrière.
09:21Je ne sais pas si c'est la déstabilisation ou la criminalité organisée.
09:25C'est vrai qu'on le dit à chaque fois, maintenant, ils ont tendance aussi à acheter de plus en plus, en fait, autour d'eux, entre guillemets, bien sûr.
09:33Donc là, mais il ne faut pas aller trop vite, parce que...
09:34On ne sait pas.
09:35En fait, on ne sait rien.
09:37Non, enfin, il y a du factuel, quand même.
09:39C'est ça.
09:40Allez, nous poursuivons dans un instant, autour de Nicolas Sarkozy.
09:44Et puis les sujets qui vous font réagir.
09:45Merci, Joanne, d'avoir réagi.
09:48Après, Joanne, vous pouvez nous appeler, soit revenir encore une fois sur le Louvre,
09:52soit autour de Nicolas Sarkozy ou d'autres sujets qui vous interpellent.
09:58Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
10:028h48, c'est aussi votre émission.
10:04Vous le savez, évidemment.
10:05Comme toutes les émissions, vous pouvez intervenir au 0826 300 300.
10:10Parlons vrai sur Sud Radio.
10:13Nicolas Sarkozy, demain, a priori, cette fois-ci, à la prison.
10:17Et alors, Benjamin Glaze, c'est le ministre de la Justice, Gérald Darmanin,
10:23qui annonce qu'il ira voir Nicolas Sarkozy en prison.
10:26Il l'a dit ce matin.
10:27Oui, effectivement.
10:29Le président de la République, vous l'avez dit, qu'il serait incarcéré demain à la prison de la Santé.
10:32Fin septembre, il avait été condamné.
10:33On le rappelle, en première instance, à 50 de prison ferme,
10:36avec exécution provisoire dans l'affaire des financements libyens.
10:39Depuis, on le rappelle, il a tenu des propos assez durs à l'égard de la justice, Nicolas Sarkozy.
10:44Il avait notamment déclaré que toutes les limites de l'état de droit ont été violées.
10:48Cela n'empêchera pas.
10:49Effectivement, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, de lui rendre visite.
10:52C'était ce matin sur France Inter.
10:54J'ai été voir Nicolas Sarkozy.
10:55Vous savez quoi ? J'irai le voir d'ailleurs en prison.
10:57Comme garde des Sceaux, j'irai m'inquiéter.
10:59Vous irrez voir Nicolas Sarkozy en prison ?
11:00Je m'inquiéterai de ces conditions de sécurité, si Nicolas Sarkozy demain...
11:04Est-ce que vous irez le voir au parloir pour discuter avec lui, comme vous êtes allé dans son bureau ?
11:07Le ministre de la Justice peut aller voir n'importe quelle prison et n'importe quelle détenue quand il le souhaite.
11:12C'est parce qu'il doit garantir le bon fonctionnement du service public, comme je le fais.
11:15Vous n'y allez pas spécialement pour d'autres.
11:16J'y vais trois fois par semaine.
11:18Mais pas pour voir des individus qui sont en détention.
11:20Ça m'est arrivé.
11:22Gérald Darmanin, qui réfute tout entorse à l'indépendance de la justice,
11:25dans cette interview, il rappelle notamment qu'il n'a jamais donné aucune instruction au magistrat
11:29et qu'il a apporté son soutien publiquement au juge qui avait été menacé de mort après l'annonce du verdict.
11:34Bon, choquant ou pas ?
11:36Ça sent quand même le coup de com' politique, pardonnez-moi.
11:40Non, mais attendez, je ne parle pas de Nicolas Sarkozy en prison.
11:43Je parle de la visite du garde des Sceaux à Nicolas Sarkozy.
11:46Ok, c'est dans ses prérogatives, mais...
11:48Alors si ça, ce n'est pas de la politique, pardonnez-moi.
11:51Il est resté au gouvernement.
11:53C'est de la politique ou alors c'est parce qu'il était très très proche ?
11:55Mais attendez, on a entendu Osman Nassrou tout à l'heure au micro de Jean-François Kili
11:58rappeler, un peu embêté d'ailleurs, que les six titulaires LR d'un portefeuille
12:04dans le gouvernement Le Cornu 2 étaient exclus du parti.
12:08Ben, Darmanin fait partie de cette fournée-là, si vous voulez.
12:11Il a un peu, pardonnez-moi, le cul entre deux chaises, Darmanin.
12:14Il est à la fois LR démonétisé.
12:18Bon, ben là, il se refait un peu la cerise en allant voir celui qui...
12:23Ben oui, celui qui a incarné...
12:24Je ne sais pas si c'est approuvé par tout le monde, quoi.
12:27Tiens, je ne sais pas...
12:27Moi, je suis 100% d'accord avec Eric là-dessus.
12:33Il a tout à fait raison.
12:34Et moi, ça me heurte quand même un peu.
12:36En plus, quand même, Nicolas Sarkozy a eu des mots très très durs par rapport à la justice.
12:41Je comprends.
12:42Je comprends en plus qu'on ait le droit de manifester son soutien pour son entrée.
12:47Je pense que c'est un véritable choc qu'il faut quand même entendre.
12:49Manifester demain, l'appel.
12:51Bien sûr.
12:51Oui, ceux qui appellent un rassemblement sont les fils de Nicolas Sarkozy.
12:55Mais voilà, c'est les enfants.
12:56Écoutez, moi, mon père aurait été président de la République.
12:59Et voilà, moi, je comprends.
13:00On se moque de tous les messages d'amour qui balancent sur les réseaux sociaux.
13:03Moi, je ne me moque pas de ça.
13:05Je pense qu'ils le font avec leur cœur, peut-être des arrières-pensées politiques.
13:10Mais ce qui me choque vraiment, je suis quand même un peu choqué par la posture garde des Sceaux.
13:15C'est très symbolique.
13:17Et là où je suis d'accord avec Éric, c'est qu'on sent quand même que là, c'est Gérald Darmanin, candidat à la présidentielle en 2027.
13:23Et ça m'ennuie terriblement.
13:25Et en plus de ça, aller voir un ancien président de la République qui dit des choses aussi atroces quand même sur la justice et l'état de droit.
13:32Moi, quand on égarde des Sceaux, ça me paraît vraiment limite, limite.
13:35Enfin, attendez, Françoise, quand même, Nicolas Sarkozy n'est pas au-dessus des lois, mais il n'est pas en dessous des lois non plus.
13:42Quand les trois chefs d'inculpation sont tombés et qu'on le rattrape pour association de malfaiteurs,
13:47avec une exécution provisoire, c'est-à-dire immédiate de sa peine, c'est quand même une façon de le mettre en dessous des lois.
13:54Pardonnez-moi, vous trouvez que les commentaires ont été atroces autour de la justice.
13:57Ce qui est sûr, c'est que beaucoup de gens n'ont pas compris cette décision.
14:00Frédéric est au 0826 300 300. Frédéric avec nous. Bonjour, Frédéric.
14:07Bonjour, Patrick. Bonjour à vos invités.
14:10Et vous, qu'en pensez-vous ?
14:12Moi, j'approuve la proposition que font les enfants de Nicolas Sarkozy de se rassembler demain matin pour accompagner Nicolas Sarkozy à la prison de la santé.
14:25Je suis certainement, comme beaucoup de Français, très surpris et même choqué de la décision de la justice.
14:34Moi, je connais un peu Nicolas Sarkozy. Je l'apprécie beaucoup.
14:36Depuis le fameux mois de mai 1993, où notre histoire a commencé.
14:42Ah oui ? La bataille Balladur-Chirac ?
14:45Non, non, non. Human Bomb.
14:47Ah, Human Bomb. Oui, pardon. Oui, oui, c'est vrai.
14:49Non, mais j'avais ramené ça, effectivement, parce que c'était aussi l'époque...
14:52Oui, oui, non, mais complètement, oui.
14:55Et on oublie trop rapidement que Nicolas Sarkozy, président de la République, a sauvé le système bancaire français.
15:02En 2008.
15:03Voilà, sans l'engagement qu'il y a mis. On sait que certains conciliers l'ont dit. Ils y passaient des nuits entières.
15:09Sans l'engagement qu'il y a mis, on aurait été certainement très nombreux à perdre un petit peu quelques plumes, comme ce fut le cas pour les Grecs et d'autres.
15:16On sait aussi que, bon, voilà, le syndicat de la magistrature l'avait mis au centre de son mur des comptes.
15:25Il y a une partie des magistrats qui voulaient absolument se faire Nicolas Sarkozy dans une prison.
15:31C'est très évident.
15:32Oui, en même temps, s'il a fauté, à un moment donné, une condamnation qui arrive, en fait, derrière.
15:38Alors, ce qui vous choque plus, c'est la prison, quoi.
15:41Oui, parce que quelle image, déjà, quelle image on se donne à nous...
15:46Nous-mêmes, à notre propre pays.
15:48Bon, on a bien condamné Gustave Eiffel, hein, à la prison, pour l'affaire du Panama, alors qu'il avait construit la tour Eiffel.
15:57Bon, voilà. On aime bien, en France, condamner quand même ceux qui réussissent.
16:00Mais quelle image on se donne à nous-mêmes et quelle image on donne au monde, quoi.
16:04Alors, je me doute qu'il y a beaucoup de gens du côté extrême-gauche qui, demain, pour eux, ça va être une sorte de fête nationale, de voir Nicolas Sarkozy.
16:14Ah, il va y avoir d'un côté...
16:16Moi, Frédéric, moi, d'abord, j'aimerais bien que tout ce qui est à gauche ne soit pas dans la bouche des gens de droite, l'extrême-gauche.
16:24Moi, je ne me considère pas comme extrême-gauche. Je ne vais pas faire, demain, une fête nationale, parce que je trouve ça...
16:29Mais la réalité aussi, les accusations sans piternelle sur le syndicat de la magistrature, le président de la Cour d'appel a quand même rappelé.
16:37Il le rappelle qu'il y a huit magistrats, en tout, qui ont vu passer ce dossier-là.
16:42Et ce n'est pas une seule personne, dans son intégrité et dans son intituae personae, qui décide, en réalité, de cette condamnation.
16:50C'est un arrêt aux pages de magistrats, et ces magistrats-là ont tous conclu que le faisceau de présomption était si fort qu'il fallait le condamner.
16:59Et après, est-ce qu'un ancien président, quelle image on donne au monde ?
17:02Peut-être qu'on donne l'image d'un pays qui est capable...
17:05C'est ce qu'on évoquait tout à l'heure dans votre chronique, drôle d'époque, quand on dit drôle d'époque.
17:09Est-ce qu'on aurait imaginé ça, effectivement, un jour, en France, que les enfants d'un ancien président de la République
17:16soient obligés d'appeler à une manifestation de soutien parce que leur père va en prison, quand même ?
17:22C'est dingue, mais c'est imaginable.
17:23Oui, mais qu'il soit président de la République ou pas, d'ailleurs, on peut très bien imaginer des enfants qui, par amour paternel,
17:29demandent une mobilisation entre amis.
17:31Bon, évidemment, Nicolas Sarkozy est un ancien chef de l'État.
17:33Mais je veux dire, en termes d'image, il y a un côté catastrophique.
17:37On parlait du musée du Louvre tout à l'heure.
17:3977% des visiteurs du musée du Louvre sont des visiteurs étrangers.
17:43Oui, c'est vrai.
17:43D'accord ?
17:44Donc, vous avez des Américains, des Chinois, des Allemands, etc.
17:47Bon, je suis sûr que le bouche-à-oreille, après ce qui s'est passé hier, ce cambriolage,
17:51a dû aller bon train tout autour de la planète.
17:52C'est-à-dire qu'en gros, les gens venaient ou s'apprêtaient à venir dans le plus grand musée du monde
17:58et s'aperçoivent que l'État français n'est pas foutu de protéger une partie des joyaux de son patrimoine.
18:05Et va-t-il mettre un ancien chef de l'État en prison ?
18:08Pardonnez-moi, ça doit cancaner dur à l'extérieur.
18:12Vous avez des présidents américains qui ont commis quand même des petites choses fortes,
18:15je pense à Nixon et d'autres, qu'on n'a jamais fait un jour de taule.
18:18Ou même Donald Trump, tiens, pour ne parler que de lui.
18:21Donc, si vous voulez, tout ça accumulé, ça donne une image de la France, mais catastrophique.
18:25Sur le Louvre, écoutez, il y a 9 millions de visiteurs.
18:28Je suis absolument persuadé qu'aujourd'hui, la file d'attente est aussi importante.
18:32Il rouvre là, il rouvre là dans quelques minutes ce matin.
18:33Vous allez voir la file d'attente aussi importante.
18:36Je pense que le bouche-à-oreille, tout le monde s'en fout complètement.
18:38Non, mais ça n'empêche qu'il peut toujours y avoir.
18:42Bien sûr, mais ça n'en arrivera rien.
18:44Au contraire, qui vont dire, tiens, mais c'est vrai, on ne va jamais en Louvre.
18:46Non, mais il y a des joyaux, en fait, dans le Louvre.
18:49Tout le monde ne le savait pas, évidemment, qu'il y avait ces joyaux qui étaient enfermés, qui étaient là-bas.
18:55Il y a quand même une question, Patrick, qu'on peut se poser sur la...
18:57Il y en a beaucoup qui se posent, qui se disent, on la Versailles, maintenant.
19:00Non, mais Sarkozy, en prison, moi, la seule question que je me pose, c'est, est-ce que sa sécurité,
19:04et ça, je ne sais pas, Eric, je n'ai pas regardé, est-ce que sa sécurité est véritablement bien assurée ?
19:09Ah, ben, vous reposez, vous remettez une pièce dans la machine.
19:10Non, mais c'est un vrai sujet.
19:11Pour moi, c'est un vrai sujet.
19:12On parlera demain, tiens, ou peut-être tout à l'heure, dans La Vérité en face, avec Jean-François Aquilly.
19:18Tout à l'heure aussi, mettez-vous d'accord avec Jean-Marie Bordry, ce matin, qui sera avec nous, et Perico Légas.
19:24Intéressant, l'invité, en fait, de Perico Légas, et puis les deux invités,
19:29et si le président, c'est Paul Melun, et si le président était un roi ?
19:34Vous savez, il avait écrit ce livre, et ça tombe bien, il sera l'invité à 13h,
19:41il y aura tous l'invité de Perico Légas.
19:43Vous avez des économies de frais de campagne, puisqu'il serait là pour longtemps.
19:48Vous avez vu que l'héritier de la famille Bourbon se déclare prêt à revenir.
19:53Vous avez vu que l'héritier de la famille, vous avez vu que l'héritier de la famille.
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