- il y a 2 jours
Avec Arlette Chabot et Régis Mailhot
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NewsTranscription
00:01Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Maxime Liedot.
00:05Il est 8h35 et c'est l'heure du Grand Débrief en compagnie d'Arlette Chabot et de Régis Maillot avec cette question.
00:11En réalité, est-ce que vous pensez, auditeurs de Sud Radio, que Sébastien Lecornu et les différentes mesures qui sont en train d'être annoncées,
00:17que ce soit quelques baisses d'impôts, potentiellement le retour de la prime Macron,
00:21mais aussi la défiscalisation des heures supplémentaires dans des, on va dire, proportions plus importantes,
00:26est-ce que vous pensez que ça peut sauver votre budget, disons-le clairement ?
00:29Est-ce que vous pensez que toutes ces annonces économiques vont peut-être sauver votre fin de mois ?
00:33Un seul numéro, c'est le camarade Manu qui est au standard pour vous accueillir.
00:360826 300 300, on en discute en direct jusqu'à 9h en compagnie d'Arlette Chabot et de Régis Maillot.
00:42Arlette Chabot, justement, tout à l'heure dans votre billet polymitique,
00:46en s'accrochant au micro au cas où la question serait un peu trop décoiffante.
00:50En réalité, Arlette Chabot, est-ce que, vous en parliez tout à l'heure dans votre billet,
00:53le difficile grand écart du Premier ministre, est-ce que néanmoins la succession des annonces
00:58qu'on a depuis 48 heures ?
00:59Je disais que ce soit potentiellement travailler sur la succession,
01:03que ce soit le retour de la prime Macron,
01:05que ce soit les quelques baisses légères d'impôts ici et là,
01:08notamment pour les coupes gagnant un peu plus du SMIC.
01:10Est-ce que ça va dans le bon sens ?
01:11Est-ce que ça peut sauver la fin du mois,
01:13notamment de certaines personnes qui nous écoutent, de certains Français ?
01:16Alors, il faut regarder dans le détail, évidemment.
01:17On a vu hier qu'il y avait un petit couac sur, effectivement,
01:21l'exanération d'impôts, des tranches les plus bas du barème.
01:26Donc, on était les SMICAR, un couple de SMICAR,
01:29ben non, ils ne payent pas déjà d'impôts.
01:31Donc, en réalité, c'est ceux qui gagnent un poil plus que le SMIC.
01:33Voilà, ça s'est terminé comme ça.
01:35En fait, on est autour entre à peu près 17 000 ou 27 000, effectivement, euros.
01:43Ce serait ça qui, effectivement, ces catégories qui seraient exemptées d'impôts.
01:47Bon, c'est un effort qui répond à la demande d'augmentation,
01:50effectivement, du pouvoir d'achat.
01:52C'est une des exigences du Parti Socialiste
01:54qui propose augmentation du SMIC ou baisse de la CSG
01:58pour ceux qui gagnent le moins.
02:00Bon, voilà.
02:01Après, chacun va faire ses comptes.
02:03Mais tout ça, il faut le remettre dans un ensemble, évidemment.
02:06Et c'est là que les Français pourront avoir une idée
02:09de ce que leur offre ou pas le Premier ministre.
02:13Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit en Allemagne,
02:15c'est l'inverse qui se passe.
02:17Vous avez vu que l'exonération de certaines charges, tout d'un coup,
02:20c'était la baisse de certaines cotisations.
02:22Absolument, dans les heures sub.
02:22Ça a déclenché les...
02:23Voilà, dans les heures sub, justement.
02:24Exactement, exonération.
02:26Eh bien, du côté de l'Allemagne, on dit,
02:28ben non, effet d'aubaine pour les entreprises.
02:31Donc, c'est plutôt non.
02:33Donc, c'est ça qui est intéressant,
02:34c'est de voir que les débats sont à peu près les mêmes
02:36et que les solutions ne sont pas les mêmes, en revanche.
02:38Ça, c'est clair.
02:38En fonction des pays 0826, 300, 300, auditeurs de Sud Radio,
02:41est-ce que vous pensez qu'à un moment,
02:43Sébastien Lecornu peut sauver votre budget ?
02:44Parlons clairement.
02:45Est-ce que vous pensez qu'il peut sauver votre fin de mois
02:47avec les différentes annonces ?
02:49De quel oeil vous regardez ça de façon un peu positive ?
02:51Ou au contraire, c'est toujours la même rengaine
02:52à chaque fois qu'on cherche un budget ?
02:54C'est les mêmes qui vont trinquer.
02:550826, 300, 300.
02:57Je vois que la Méméanu a clairement mis son casque.
03:01Ça veut dire que ça appelle 0826, 300, 300.
03:03Bonjour, Muriel.
03:05Bonjour à tout le monde.
03:06Bonjour, Arlette Chabot.
03:07Je suis ravie de vous avoir parce que je vous apprécie énormément.
03:10Oui, madame Arlette Chabot.
03:11Elle vous écoute, mon cher Muriel.
03:13C'est gentil.
03:14Non, non, mais c'est vrai.
03:16Dites-nous, Muriel.
03:16Alors, écoutez, est-ce que vous voyez une différence
03:19avec ou sans gouvernement à l'heure actuelle ?
03:21Voilà, c'est là où c'est compliqué de répondre oui,
03:23ma chère Muriel, pas totalement honnête.
03:26On m'y reste sans, alors.
03:28Qu'est-ce que je veux dire, donc ?
03:30Vous avez...
03:32Non, parce que de toute façon, il est bien gentil,
03:34M. Lecornu, moi, je n'ai rien contre lui.
03:36La seule chose, c'est Macron qui décide tout.
03:38Voilà.
03:39Vous vous dites, en réalité,
03:40peu importe les idées de Sébastien Lecornu,
03:42même pour régler les fins de main des uns et des autres,
03:44c'est Macron au commande.
03:45Ça ne changera rien.
03:47Moi, je suis pour...
03:49Je suis contre l'assistanat et pour faire gagner,
03:52en enlevant la CSG des salaires des gens,
03:55déjà, ils récupèrent 10% sur leur salaire.
03:58Ça fait partie de certaines options, ma chère Muriel,
04:00de baisser la CSG.
04:02Eh bien, écoutez, s'ils apprennent cette option-là,
04:03parce que...
04:04Et redéfiscaliser, pardon, les heures supplémentaires,
04:08comme ça avait été fait il y a quelques années,
04:11puis ça a été remis, enfin, bon, bref.
04:14Ça fait que les gens, avec du pouvoir d'achat,
04:16vont pouvoir redépenser,
04:18leur redonner une bouffée d'air.
04:19Et cet argent, bien sûr,
04:21il va falloir aller le chercher quelque part.
04:24Dans ces cas-là,
04:25il y a des tas d'agences qui ne servent à rien.
04:28C'est un nid à...
04:30Voilà.
04:31Un gaspillage, on va dire.
04:32Hein ?
04:33Un gaspillage.
04:34Voilà.
04:34Un gaspillage énorme.
04:36Il y a des agences...
04:39J'écoutais une émission, là, l'autre soir.
04:43Ces agences gèrent d'autres agences,
04:45qui gèrent d'autres agences,
04:46plus personne n'y connaît rien,
04:48on fait de travail.
04:49Ah, la France, ça va...
04:49Ça, c'est le charme de la France,
04:50ma chère Muriel, que voulez-vous ?
04:51Oui, je le sais.
04:52Le problème, c'est que ça va ronfler,
04:56parce que ce sont des fonctionnaires, hein.
04:58Vous avez entendu, d'ailleurs, tout à l'heure,
04:59notre invité, qui a l'idée de faire partir
05:01un certain nombre de fonctionnaires,
05:02en leur disant, pendant 10 ans, hop là,
05:04on vous file 70% de votre salaire.
05:06En tout cas, merci beaucoup, Muriel,
05:07d'avoir été avec nous ce matin.
05:080826.
05:09Vous êtes bien grimpé, vous, hein.
05:12Alors, je ne connais pas cette expression.
05:15Il manque un verbe.
05:16Oui, je crains avoir une certaine ambiguïté
05:18dans votre expression, ma chère Muriel.
05:19Non, non, non.
05:20Qu'est-ce que vous appelez par bien grimpé ?
05:22Vous êtes tous jeunes débutants,
05:23et maintenant, vous avez bien évolué sur ce drap.
05:27Merci beaucoup, mais on évolue grâce à vous,
05:30ma chère Muriel, qui a accepté encore
05:31de nous écouter.
05:33On se faisait tous cette réflexion,
05:35vous êtes bien grimpé.
05:36Oui, vous êtes bien grimpé,
05:38à ne pas confondre avec bien monté,
05:39qui est totalement autre chose.
05:40Mais enfin, merci beaucoup.
05:41Oh, monsieur Maillot !
05:43Merci beaucoup, ma chère Muriel.
05:460826 300 300.
05:48Laurent, bonjour.
05:49Oui, bonjour.
05:50On vous pose cette question, justement,
05:52au Standard ce matin.
05:53Est-ce que vous pensez que les quelques mesures
05:55qui sont clairement, on va dire,
05:57mises sur la table actuellement
05:58par le Premier ministre Sébastien Lecornu,
06:00peuvent sauver la fin de mois,
06:02votre fin de mois ?
06:04Alors, moi, clairement,
06:05moi, je n'attends pas grand-chose de ça.
06:08Dans la mesure où je pense qu'il va falloir
06:12arrêter de fouiner et puis se mettre
06:14un petit peu au boulot aussi.
06:16Ah oui, d'accord.
06:17Donc, oui.
06:18Donc, le Premier ministre n'y peut rien,
06:19il faut juste que les Français bossent plus.
06:21Oui, c'est ça, oui.
06:22D'accord.
06:22Il va falloir y aller.
06:24On peut peut-être travailler,
06:26effectivement,
06:26sur le bas de la fiche de paye,
06:30dans la mesure où
06:31certaines retenues sont un peu élevées, quand même.
06:34Et là, il faut travailler
06:35sur l'utilisation de l'argent,
06:37parce qu'on a quand même des services
06:39en France,
06:40je pense à la santé,
06:41qui méritent d'être soutenus.
06:43Mais, enfin, moi qui voyage beaucoup,
06:45c'est mon métier,
06:47je vois quand même qu'en France,
06:48on est plutôt vachement bien.
06:50Donc, on paye ses services
06:52ou on est soigné.
06:55Donc, ça a un coût,
06:56il faut le payer.
06:57Maintenant, peut-être qu'il faut
06:58peut-être mieux utiliser l'argent
07:00qui est prélevé sur les salaires
07:01pour faire augmenter le net
07:02en bas de page.
07:03Oui, après, mon cher Laurent,
07:04quand vous dites ça,
07:04il y a énormément déjà de Français
07:05qui essayent de travailler un peu plus
07:07et qui disent,
07:07mais en réalité, je ne travaille plus,
07:09je me tue un peu plus à la tâche.
07:10Et derrière, par contre,
07:11toc, toc, toc, bonjour,
07:12qui suis-je ?
07:12L'administration fiscale
07:13et tout ce que vous gagnez en plus,
07:15vous le donnez aux impôts.
07:16Donc, il y a beaucoup de Français
07:17qui disent, je gagne,
07:18je ne vais pas travailler plus
07:19pour en réalité en perdre
07:21ou en donner davantage.
07:22Vous comprenez aussi cette mentalité ?
07:23Ah oui, tout à fait,
07:24parce qu'en fait,
07:25on se retrouve,
07:26enfin moi,
07:26quand je fais du recrutement,
07:28il y a des gens
07:29qui font le calcul
07:30de, au mieux,
07:30est-ce qu'il faut,
07:31il est préférable
07:31que je reste au chômage
07:33ou est-ce que je vais
07:34bien retravailler, quoi ?
07:35Ah oui, bien sûr.
07:36Parce que ça déclenche
07:37des aides en cascade
07:39et puis des indemnités
07:41France Travail
07:42et puis des aides
07:43sur les APL, etc.,
07:44qui peuvent perdre
07:45en travaillant
07:46et en ayant un meilleur salaire.
07:47Et au final,
07:48quand on fait des comptes,
07:50le travail donne l'impression
07:52de moins payer, quoi.
07:53Oui, c'est exactement ça.
07:54C'est exactement ça
07:54et je crois quand même
07:55que ça va être en effet
07:56une préoccupation au cœur
07:57de toutes les formations politiques
07:58actuellement.
07:59Merci beaucoup,
08:00mon cher Laurent,
08:01d'avoir été avec nous ce matin
08:02sur Sud Radio.
08:03Un numéro 0826 300 300
08:05pour continuer la discussion
08:06et poursuivre le dialogue
08:08en compagnie de Régis Maillot
08:09et d'Arlet Chabot
08:09avec cette question.
08:10Est-ce que vous pensez
08:10que toutes les annonces
08:12que vous entendez ici et là
08:13de la bouche du Premier ministre
08:14Sébastien Lecornu,
08:15que ce soit les baisses d'impôts,
08:16l'éventuelle prime,
08:17que ce soit du travail
08:18sur la succession,
08:19que ce soit les heures supplémentaires,
08:21est-ce que vous pensez
08:21que ça peut sauver votre budget,
08:23votre fin de mois ?
08:24Auditeur de Sud Radio 0826 300 300
08:26et on en parle dans un instant.
08:28A tout de suite.
08:31Le Grand Matin Sud Radio,
08:337h10, Maxime Liedot.
08:35Vous êtes sur Sud Radio 8h47,
08:37toujours en compagnie
08:38d'Arlet Chabot
08:38et de Régis Maillot
08:40avec cette question
08:40au 0826 300 300.
08:43Est-ce que vous pensez
08:43que les différentes annonces
08:44évoquées par le Premier ministre
08:46et son entourage
08:47ces derniers jours,
08:48ces dernières heures,
08:49en réalité,
08:49peuvent être utiles
08:50pour votre budget
08:51à vous,
08:52auditeur de Sud Radio,
08:53donc en réalité,
08:53pour votre budget
08:55de la fin du mois ?
08:55Parce que c'est ça qui compte.
08:57Vous avez un numéro
08:570826 300 300,
08:59mais aussi le site Sud Radio
09:00et les réseaux sociaux.
09:02On vous attend,
09:02bien sûr,
09:03nombreux.
09:03C'est vrai,
09:03Arlet Chabot,
09:04et on voit à l'instant
09:05le Premier ministre
09:06qui s'exprime depuis Matignon
09:07avant de faire encore,
09:09on va dire,
09:09le petit tour des popotes
09:10avec notamment la réception
09:11du RN à 9h
09:12et puis le Parti Socialiste.
09:14C'est vrai qu'on commence
09:14à se dire,
09:15bon,
09:16c'est très long,
09:16il faut quelques mesures
09:17et là,
09:18clairement,
09:18on ne voit pas
09:19comment à un moment
09:20le Premier ministre
09:20joint les deux bouts.
09:22C'est très compliqué.
09:23Alors,
09:23je pense que son premier souci
09:25n'est pas de trouver
09:26un semblant d'accord
09:27avec le Rassemblement National.
09:30Michel Barnier a été trahi
09:31et a perdu
09:32en imaginant que le RN
09:34allait faire preuve
09:35de bienveillance
09:36à son égard.
09:37Après,
09:37effectivement,
09:38tenir les deux bouts,
09:39c'est-à-dire faire plaisir
09:40ou ne pas déplaire
09:41à Bruno Retailleau
09:43et au LR
09:43et en même temps
09:44donner satisfaction
09:45au Parti Socialiste,
09:46c'est compliqué,
09:47et surtout que les LR
09:48ne veulent pas avoir l'air,
09:49encore une fois,
09:49de jouer les roues de secours
09:50du macronisme finissant
09:53ni avoir l'air
09:54d'être complice
09:55d'un accord
09:56avec les socialistes.
09:57Donc,
09:57c'est ça qui est compliqué
09:59aujourd'hui
10:00pour le Premier ministre
10:02à l'évidence.
10:03Mais,
10:04franchement,
10:05fin de matinée,
10:06on devrait savoir
10:07s'il y a une amorce
10:08de dialogue
10:09possible
10:10ou de négociation possible
10:12entre les socialistes
10:14et le Premier ministre.
10:150,826,
10:16300,
10:16300,
10:16est-ce que vous pensez
10:17que les annonces
10:17du Premier ministre
10:18peuvent sauver votre budget,
10:20votre fin de mois,
10:20auditeur de Sud Radio,
10:21vous nous appelez,
10:22et à l'instant,
10:22le Premier ministre
10:23qui déclare précisément
10:24sur ce temps
10:24et sur cette volonté
10:25de dialogue,
10:25Arlette Chabot,
10:26depuis trois semaines,
10:27j'ai volontairement peu parlé
10:28pour laisser la place
10:30aux discussions,
10:30à voir maintenant
10:31quand est-ce que ça s'aboutit
10:32à l'instant,
10:33en effet,
10:33des chemins pour trouver
10:34des compromis.
10:350,826,
10:36vous vous dites,
10:37Régis,
10:37vous êtes sceptique déjà.
10:38Des chemins ou des impasses,
10:39on ne sait pas comment.
10:41Justement,
10:41peut-être une impasse,
10:420,826,
10:43300,
10:43300.
10:44Bonjour Pierre.
10:45Oui, bonjour.
10:46Merci d'être avec nous
10:47ce matin sur Sud Radio.
10:47Vous êtes quoi ?
10:48Auto-entrepreneur,
10:49Pierre ?
10:49Et vous rentrez à l'instant
10:50d'un long séjour à l'étranger.
10:52Vous avez le réflexe Sud Radio,
10:53c'est un très bon réflexe.
10:54Et quoi,
10:54vous êtes effaré
10:55par tout ce que vous voyez ?
10:57Oui, tout à fait,
10:57je vous avoue,
10:58on est rentré avec ma femme
10:58depuis presque neuf mois.
11:02Et quand on entend un peu
11:04tout ce qui se passe en France,
11:05on avait un peu lâché l'actualité
11:06depuis un moment
11:08pour ne pas être,
11:09on va dire,
11:09trop dérangé
11:10et trop stressé de rentrer.
11:12Et pour être honnête avec vous,
11:13quand on voit ce qui se passe
11:14en politique en France,
11:15ça fait vraiment très peur.
11:16Mais qu'est-ce qui vous effraie ?
11:18C'est quoi ?
11:18C'est le niveau politique ?
11:19C'est les solutions mises sur la table ?
11:20C'est l'ambiance ?
11:21L'impression d'être dans un jour sans fin ?
11:22C'est quoi précisément, Pierre ?
11:24Oui, je pense que c'est
11:25toute une classe politique
11:28qui prend l'argent des Français
11:30et l'utilise
11:31sans connaître exactement,
11:34à mon avis,
11:34les priorités des Français.
11:36Et au-delà de ça,
11:37ce qu'on peut se rendre compte
11:38et à mon avis
11:38qui est quelque chose d'important,
11:41c'est tout cet argent
11:43qui est utilisé
11:45par les classes politiques
11:46pour faire des choses
11:48et des normes
11:49et d'autres réglementations,
11:51pour moi,
11:52n'apporte pas grand-chose
11:53aux Français
11:54si ce n'est de les rendre
11:55moins compétitifs.
11:56Et au-delà de ça,
11:57je pense,
11:58n'offre pas aux Français
11:59des opportunités.
12:00On est dans un monde capitaliste,
12:02donc si on se rend compte
12:04un peu de tout ça,
12:06aujourd'hui,
12:07il faut être compétitif,
12:08il faut travailler,
12:09il faut innover.
12:10Et malheureusement,
12:11en mettant toutes ces charges
12:12sur les Français
12:13et ces normes notamment,
12:15je ne vois pas
12:15comment on peut y arriver.
12:17Vous vous dites,
12:17en réalité,
12:18la classe politique
12:18entrave tout ce qui rapporte
12:20de l'agent,
12:20tout ce qui permet
12:21d'être compétitif,
12:22c'est ça.
12:22Et donc,
12:22il faudrait mieux peut-être
12:23un peu,
12:24selon la formule consacrée,
12:25arrêter d'emmerder les Français
12:26et mettre en place
12:27le bon élan,
12:28les bons dispositifs.
12:29Oui, clairement,
12:30clairement, c'est ça, oui.
12:31Moi, je vois,
12:32par exemple,
12:32pour obtenir des autorisations
12:33pour faire des...
12:36Aujourd'hui,
12:36moi, je suis dans un milieu
12:37qui est la géothermie,
12:39donc le forage de géothermie,
12:42et quand on rencontre
12:43toutes les autorisations
12:43et toutes les réglementations
12:45qu'il faut pour pouvoir faire,
12:47on ne peut pas être compétitif,
12:48on ne peut pas développer
12:48des solutions rapidement.
12:50C'est impossible.
12:51On se fait doubler
12:52par nos voisins européens,
12:54on se fait doubler
12:54par les États-Unis,
12:56parce qu'on a les idées,
12:57on a les cerveaux en France,
12:58mais le problème,
12:59c'est qu'on ne veut pas
13:00les entretenir.
13:01Quand ils ne s'enfuient pas,
13:03c'est ça, exactement.
13:04Oui, exactement.
13:04Et moi, aujourd'hui,
13:05c'est la grande question,
13:06c'est rester
13:07ou repartir, en fait.
13:09Et plus je me rends compte
13:10de ce qui se passe,
13:11et je me suis donné
13:12encore quelques mois,
13:14mais il est très probable
13:15que je reparte.
13:17Écoutez, Pierre,
13:18en tout cas,
13:18essayez de rester
13:19le plus possible en France,
13:20mon camarade Pierre.
13:21Et surtout,
13:21à l'écoute de Sud Radio.
13:22Mais surtout,
13:23après maintenant,
13:23avec toutes les applications,
13:24on vous suivra un peu partout,
13:26mais merci beaucoup
13:26pour votre Parlez Vrai,
13:27camarade Pierre,
13:28au 0826 300 300.
13:30Continuons la discussion
13:31autour de la table
13:32pendant que le Premier ministre
13:33est actuellement en direct
13:34de Matignon,
13:35en train visiblement
13:35de faire quelques déclarations
13:36avant de poursuivre
13:38ses consultations.
13:39Il vient d'affirmer
13:39à l'instant,
13:40Arlette Chabot,
13:40que bien sûr,
13:41il va falloir à un moment
13:42améliorer le régime
13:43des retraites,
13:44mais également renoncer
13:45au 49.3.
13:46C'était un débat
13:47entre les partis politiques.
13:48On l'a clairement.
13:49Il y a visiblement
13:49une volonté de rupture.
13:51Et pendant que vous suivez
13:52cela avec nous,
13:52en direct sur Sud Radio,
13:53appelez-nous pour commenter.
13:54On est ensemble jusqu'à 10 heures,
13:56donc nous aurons l'occasion
13:57de dialoguer 0826 300 300.
13:59Arlette Chabot.
14:01Sur quoi ?
14:02Non, sur le fait
14:03qu'il annonce quand même
14:04le fait de renoncer
14:05au 49.3.
14:06C'était quand même
14:07une mesure forte.
14:07On savait que pendant un temps
14:08c'était une demande
14:09du Parti Socialiste.
14:10Certains disaient,
14:11écoutez notamment dans son camp,
14:12il est quand même
14:13un tout petit peu idiot.
14:14Même lui,
14:14il avait dit dans son entretien
14:15du Parisien
14:15de se priver d'un outil
14:17constitutionnel.
14:17Là, visiblement,
14:18c'est une main tendue.
14:19Oui, alors il faut regarder
14:21dans le détail,
14:22parce que théoriquement,
14:23le 49.3,
14:24il est surtout utile
14:25pour donner un budget
14:26à la France,
14:27bien entendu.
14:28Accessoirement.
14:29Accessoirement.
14:29Alors après,
14:30sans doute,
14:31ne se fait-il pas d'illusion.
14:33C'est-à-dire que si,
14:34effectivement,
14:35il n'arrive pas
14:36à trouver des compromis,
14:38il sera censuré.
14:39Donc s'il engage
14:40la responsabilité
14:41de son gouvernement
14:43sur un budget
14:44sachant que la motion
14:45de censure
14:45va être votée,
14:46ce n'est même pas la peine
14:47d'engager le 49.3.
14:49Donc soyons logiques,
14:50c'est la raison sans doute
14:51pour laquelle il dit
14:51qu'il faudrait renoncer
14:52à l'utiliser.
14:54Ça ne coûterait rien
14:55au bout du compte.
14:57Ce qui est important...
14:58Ça, au moins,
14:58ce n'est pas un petit chèque
14:59à faire à la fin du mois.
15:00Ça, c'est un principe.
15:01Non, c'est autre chose.
15:02Mais le chèque,
15:03c'est quand même
15:04d'avoir un budget
15:05avant la fin de l'année.
15:06C'est ça, l'essentiel.
15:07C'est ça, l'éritable enjeu.
15:07Et quand certains,
15:09effectivement,
15:10disent qu'il ne faut pas
15:10faire trop de concessions,
15:12l'essentiel,
15:12c'est quand même
15:13que la France ait un budget
15:14à la fin de l'année.
15:16Car sans budget,
15:17et on a vécu un peu
15:18ces grandes angoisses
15:19il y a un an,
15:19tout le monde finit
15:21par penser, effectivement,
15:22que c'est très problématique
15:23et ça coûte encore plus cher
15:25que des concessions
15:26qui auraient été faites
15:27à des socialistes
15:28un peu gourmands.
15:29Maintenant,
15:30est-ce qu'il y a
15:30une voie de passage ?
15:31Sans doute que Sébastien Lecornu
15:33dira à ses interlocuteurs
15:35aujourd'hui,
15:35mais ce que je mets
15:36sur la table,
15:37ce n'est pas mon budget,
15:38ce sont les propositions.
15:40À vous, ensuite,
15:41de travailler
15:41et de trouver des compromis.
15:43Là, il y a une marge
15:44de manœuvre
15:44et ça pourrait conditionner
15:45le moment du dépôt
15:47d'une éventuelle censure
15:49par la gauche.
15:50C'est compliqué,
15:51ça fait un peu
15:51politicard,
15:53mais au bout du compte,
15:55les calculs politiciens
15:57ont pour conséquence,
15:58encore une fois,
15:58de vous donner ou non
15:59un budget
16:00et un budget au pays
16:02avant la fin de l'année,
16:03ça n'est pas rien.
16:04Ça, c'est sûr.
16:04Et puis,
16:05vous parliez des fameux
16:06compromis,
16:07des fameuses concessions.
16:08La phrase du Premier ministre
16:09est celle-ci.
16:10Il y a la question aujourd'hui
16:11de faire un geste
16:12sans se renier
16:12dans ses propres convictions
16:13pour faire avancer le pays.
16:15Mais justement,
16:15auditeur de Sud Radio,
16:16est-ce qu'au 0826,
16:17300, 300,
16:18venez dialoguer,
16:19échanger avec nous ?
16:20Est-ce que vous pensez
16:21que ces quelques mesures
16:22annoncées par Sébastien Lecornu
16:23concernant les heures supplémentaires,
16:25concernant peut-être
16:26le retour de la prime Macron,
16:27concernant aussi
16:28des baisses d'impôts,
16:29jusqu'à 10 heures,
16:30on est en direct
16:30et avec vous justement,
16:32venez dialoguer
16:32ou si vous avez entendu
16:33le Premier ministre,
16:34venez participer
16:35et vous installez
16:36autour de la table.
16:37Vous êtes bien sûr
16:37les bienvenus
16:38sur les réseaux sociaux,
16:39l'application
16:39et naturellement le site
16:41avec un seul numéro,
16:420826,
16:43300, 300.
16:44Régis Maillot,
16:45c'est vrai que là quand même,
16:45ça pourrait presque être
16:47une pièce de théâtre
16:47parce que ça tend des mains,
16:49ça retourne,
16:49ça claque des portes en coulisses,
16:50ça négocie.
16:51Oui, je ne sais pas
16:52si on est chez Molière
16:54et Précieuse Rédicule
16:56ou chez du Beaumarchais
16:57mais en fait,
16:59c'est toujours
17:00un peu le même scénario,
17:01c'est-à-dire
17:02on a le sentiment
17:02que vous parliez
17:03de pouvoir d'achat
17:04des Français,
17:05en fait,
17:05ils ne parlent pas
17:06aux Français
17:07mais ils parlent
17:08aux partis politiques.
17:09C'est ça le résumé ?
17:11C'est ça qui vous frappe en plus ?
17:13Ah oui,
17:13mais en fait,
17:14on ne peut pas lui en goulant,
17:15c'est-à-dire
17:15ils ne cherchent pas
17:16à sauver le pouvoir d'achat,
17:17ils cherchent surtout
17:18à sauver sa place,
17:20c'est un catalogue de survie
17:21et c'est l'impasse...
17:23C'est l'impasse...
17:24C'est l'impasse assurée ?
17:25C'est le spectacle
17:27qu'on nous offre
17:28depuis un petit moment,
17:29quoi.
17:29Et qui s'attend à quelque chose ?
17:31Je ne sais pas
17:32si c'est les Français
17:33ou c'est plutôt
17:33le Parti Socialiste.
17:34Mais justement,
17:35les Français,
17:35est-ce que vous attendez
17:36quelque chose ?
17:37Est-ce que vous pensez
17:37que Sébastien Lecornu
17:38peut être l'homme
17:39de la situation ?
17:40Tout à l'heure,
17:40je crois que c'est
17:41notre auditrice Christelle
17:43qui disait
17:43mais attendez,
17:44mais ce n'est pas le sujet.
17:46En réalité,
17:46je ne crois pas
17:47que Sébastien Lecornu
17:47peut être le chevalier banc
17:48alors qu'il vient s'exprimer
17:50à l'instant
17:50devant l'hôtel de Matignon
17:52de Premier ministre.
17:52Est-ce que vous pensez
17:53quand même
17:54parmi toutes ces questions
17:55que c'est lui
17:56qui peut vous aider
17:56à faire un vrai budget
17:57pour la France ?
17:58Est-ce que vous pensez
17:58qu'il va améliorer
17:59votre fin de mois
18:00Sébastien Lecornu ?
18:01Et au-delà de ça,
18:02on sera rejoint
18:02dans quelques instants
18:03par nos débatteurs
18:04Laurent Geoffrin
18:04à Maury-Brelay
18:05d'un côté Libération
18:06de l'autre Valeurs Actuelles
18:07avec cette question phare
18:08que je vous pose
18:09au 0826 300 300.
18:11Est-ce que vous pensez
18:12que la droite
18:12doit continuer
18:13à participer au gouvernement
18:15au-delà de tout ça
18:16et bien sûr
18:16les conséquences
18:17et les enseignements
18:18qu'on doit tirer
18:18de cette prise de parole ?
18:19Surprise,
18:20on peut le dire
18:21du Premier ministre
18:21Sébastien Lecornu.
18:22On en parle
18:23puisqu'on est ensemble
18:24jusqu'à 10 heures.
18:25Ça tombe bien,
18:25ça s'appelle
18:26La vérité en face
18:27et la France au bout du fil.
18:28C'est vous,
18:29auditeurs de Sud Radio.
18:30Donc n'hésitez pas
18:30à nous appeler,
18:34pour nous donner
18:36votre analyse,
18:36vos commentaires,
18:37vos opinions.
18:380826 300 300.
18:40C'est John à la réalisation,
18:41c'est le camarade Manu
18:42à la technique
18:42et on se retrouve
18:43dans quelques instants
18:44sur Sud Radio
18:45pour la vérité en fin.
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