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Mercredi 5 novembre 2025, retrouvez Lauren Weber (Directrice Générale, ROSA RISE), Hugues Galambrun (président, Septeo) et Bénédicte Costedoat-Lamarque (conférencière) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans SmartJob, votre rendez-vous emploi RH management,
00:12débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles bien entendu.
00:16On parle aujourd'hui du personal branding, alors vous en avez entendu parler,
00:20mais pour tous, comment ça marche exactement ?
00:22Lauren Weber est avec nous, elle est notre invitée, elle est la directrice générale de Rosa Reis,
00:27elle va tout nous expliquer.
00:29Le Cercle RH, un grand entretien pour se préparer à l'essor de l'IA en entreprise
00:33et on donnera la parole à un entrepreneur qui cartonne, Hugues Gallambrin, président de Septéo,
00:39une entreprise leader du software qui justement développe et intègre l'IA.
00:45On fera le point avec lui, puis on essaiera de découvrir un peu plus cet entrepreneur particulier.
00:50Et on terminera notre émission avec le livre de SmartJob,
00:52Agir sur les leviers invisibles pour transformer les organisations, édition d'UNO,
00:57Bénédicte Costeoda Lamarck sera notre invitée, elle est la fondatrice de B-Change,
01:02et vous l'aurez compris, elle est l'autrice de ce livre.
01:05Voilà le programme, tout de suite c'est Bien dans son job.
01:07Bien dans son job, j'accueille Lorraine Weber.
01:23Bonjour Lorraine.
01:23Bonjour.
01:24Très heureux de vous accueillir sur le plateau de SmartJob, directrice générale de Rosa Reis.
01:29C'est une filiale d'ailleurs d'une entreprise et c'est la branche Personal Branding.
01:34Tout à fait.
01:35D'abord, juste en quelques mots, parce que vous voulez le proposer à tous,
01:38on est donc tous un produit si je comprends bien, c'est quoi le Personal Branding ?
01:42Alors il y a plusieurs définitions, moi la définition que je préfère c'est finalement l'ensemble des techniques marketing
01:47qui permettent à un individu de travailler son image de marque et de maîtriser sa réputation et son irréputation.
01:54Irréputation.
01:54Voilà, irréputation beaucoup sur les réseaux sociaux.
01:56Qui prend beaucoup de place, l'irréputation.
01:58Beaucoup, de plus en plus.
01:59Concrètement, quand vous avez cette promesse de dire finalement le Personal Branding pour tous,
02:03ça veut dire qu'il était souvent destiné à des dirigeants, à des personnalités médiatiques,
02:07à des personnes qui étaient dans la lumière.
02:09Vous dites, c'est pas forcé, on peut aussi l'ouvrir à d'autres profils, à d'autres publics.
02:14Tout à fait.
02:14Alors c'est vrai qu'on a connu là depuis le Covid une explosion des prises de parole des dirigeants sur les réseaux sociaux
02:20parce que je crois qu'aujourd'hui c'est plus de 93% des grands patrons, des plus grosses entreprises françaises
02:25qui sont présentes sur LinkedIn.
02:27C'est énorme.
02:28Mais c'est vrai que moi je suis persuadée qu'aujourd'hui on n'a pas besoin d'être président, CEO ou leader ou fondateur
02:32pour s'exprimer sur les réseaux.
02:34Au contraire, je pense que tout le COMEX, c'est-à-dire des fonctions de direction marketing, de DRH, de DAF,
02:40ont aussi leur place sur les réseaux sociaux.
02:41Et on parle aujourd'hui de beaucoup d'employés de Vokissi.
02:44C'est comment les salariés deviennent ambassadeurs de leur marque, influenceurs de leur entreprise.
02:49Et ça aussi, ça prend beaucoup d'essor.
02:51Les salariés, d'ailleurs, si j'ai bien lu, dans certaines entreprises, sont rémunérés.
02:55C'est-à-dire qu'ils découvrent en fait que ce salarié est un influenceur qui s'ignore.
02:59Et puis l'entreprise lui dit « mais tu ne voudrais pas ? »
03:01Avec une prime, vous êtes confirmé ça.
03:04Tout à fait.
03:04En fait, maintenant il y a des programmes d'ambassadeurs mis en place dans les grosses entreprises qui ont les moyens
03:08où ils proposent effectivement à certains salariés d'être rémunérés.
03:11Alors ce n'est pas forcément des rémunérations financières,
03:13mais ça peut être des avantages, des gratifications qui les motivent évidemment à aller poster sur les réseaux.
03:21Et Lorraine, vous nous dites, il n'y a pas que le dirigeant ou il n'y a pas que la personnalité en vue.
03:24Il faut aussi que le COMEX et les autres s'engagent.
03:27C'est quand même un changement de culture parce qu'il y a beaucoup de personnalités de l'ombre dans les COMEX.
03:31Il y a des gens qui se cachent derrière le dirigeant et qui se disent « bon, c'est lui qui parle à notre place. »
03:35Là, vous dites, en fait, il faut engager tout le monde dans quoi ?
03:38Dans une stratégie de visibilité, dans du message un petit peu, un feu d'artifice de message ?
03:42Tout à fait.
03:42Alors il y a encore beaucoup de gens qui sont dans l'ombre.
03:43D'ailleurs, c'est un état intéressant, c'est qu'il y a encore très peu de femmes qui prennent la parole parmi les leaders.
03:48Aujourd'hui, ça reste quand même un exercice qui est assez masculin.
03:51Dans le top 100 des leaders les plus influents sur LinkedIn, il n'y a que 20 femmes.
03:54Donc il y a encore des gens qui restent un peu à l'abri de ça, mais ça tend vraiment à changer.
03:58La jeune génération des femmes aussi leaders prennent de plus en plus la parole.
04:02Effectivement, je pense que tout le monde a intérêt maintenant à prendre la parole.
04:05Pourquoi ? Parce que c'est une vraie demande des consommateurs.
04:08Aujourd'hui, il y a quand même une crise de confiance des consommateurs envers les marques,
04:11beaucoup de défiance à travers les différents scandales qu'on a pu connaître, scandales alimentaires, etc.
04:16Et c'est vrai que les consommateurs réclament aujourd'hui de la transparence, de l'authenticité.
04:20Et c'est vraiment ce que permet une prise de parole de dirigeants ou de membres d'un comex aujourd'hui.
04:26Donc vous dites finalement qu'à travers la vidéo, à travers l'image, on peut transformer l'image d'une entreprise,
04:32on peut lui donner une autre couleur, on peut même contrer peut-être, en allant un peu loin, une mauvaise pub.
04:38Tout à fait. Là, on n'est pas loin de la comde de crise.
04:40On a tous connu des scandales, des gros scandales liés à des marques.
04:44Et une bonne comde de crise, je n'aimerais pas gérer la comde de crise en plein dedans.
04:50Et on connaît tous là des très bonnes stratégies de comde de crise,
04:53qu'on réussit à sortir l'entreprise de ce scandale.
04:58Donc effectivement, on peut travailler une image, modifier, donner une fausse image, je n'y crois pas,
05:03mais en tout cas, on peut vraiment donner la couleur qu'on a envie de donner.
05:06Vous, dans votre mission, Lorraine, avec vos équipes, il y a quand même un travail en amont.
05:11Une fois que vous avez dit à la personne, écoute, il faut que tu sois l'ambassadrice,
05:14ça, ça se dit en dix secondes.
05:16Ensuite, il faut quand même écrire quelques messages, il faut que la personne les incarne,
05:20il faut qu'elle soit un peu charismatique, il faut qu'elle se forme.
05:22Comment on accompagne aussi une personne qui vous dit, mais moi, je ne sais rien faire ?
05:26Alors, c'est une bonne question.
05:26C'est pour ça qu'on a des structures comme Rosara, elles existent.
05:29C'est que là, nous, on est vraiment là en support.
05:31Moi, quelque chose qui est important que j'explique à mes clients,
05:32c'est que je ne vais pas faire tout le travail à leur place,
05:34parce que le succès d'une prise de parole sur LinkedIn, c'est vraiment l'authenticité.
05:39Donc, l'authenticité, ça veut dire quand même qu'il y a un travail main dans la main avec le dirigeant.
05:42Moi, je suis là pour les aider, leur donner une méthodologie,
05:45des tips sur l'algorithme LinkedIn, par exemple,
05:48les aider à trouver leur territoire d'expression, leur tonalité.
05:51Et après, on travaille main dans la main.
05:53Et puis, on les rassure parce qu'il y a beaucoup aussi d'idées reçues, de peur, de crainte.
05:57Et on est là aussi pour un peu les rassurer sur leur prise de parole.
06:00Les rassurer sur leur prise de parole et sur le fait qu'ils s'exposent.
06:03Parce que je le redis, ce n'est pas toujours simple dans des grandes entreprises,
06:07voire même des plus petites, de tout d'un coup se retrouver dans la lumière,
06:10d'avoir des likes ou des gens qui, encore que le réseau LinkedIn est plutôt un réseau très correct,
06:14mais des gens qui, voilà, qui vous challenge.
06:16Bien sûr.
06:16Et d'ailleurs, c'est beaucoup de dirigeants qui refusent d'aller sur des sujets trop polémiques,
06:21trop liés à la politique.
06:22C'est vrai qu'on voit de plus en plus de patrons qui prennent position sur des sujets sociétaux forts,
06:27voire même qui ne prennent pas au débat politique.
06:29Clairement.
06:30Ce n'est pas le cas de tout le monde et tout le monde ne doit pas aller sur ce terrain-là.
06:32Il faut avoir quand même les capacités d'aller sur ce terrain-là.
06:35Donc moi, je ne pousse pas forcément tous mes clients à aller sur ce registre-là.
06:38Avant de nous quitter, Lorraine, est-ce qu'il n'y a pas un risque ?
06:41Évidemment, la vidéo prend une telle place sur les smartphones, les tablettes, les ordinateurs.
06:45Est-ce qu'il n'y a pas une uniformisation de la parole
06:47quand on poussera tout le monde à devenir finalement le produit lui-même ?
06:51C'est possible et d'ailleurs, c'est un peu la critique qu'on a un peu sur les lignes d'aujourd'hui.
06:55On commence à avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup de prises de parole, un peu trop,
06:58mais c'est pour ça que je pense qu'il faut se faire accompagner de professionnels
07:01parce qu'il faut mesurer, il faut surtout rester en phase avec les valeurs de sa boîte
07:05et ne pas essayer de transformer, d'être surprésent, omniprésent.
07:08Il faut doser.
07:09Et amener de la qualité.
07:11Et amener de la qualité, évidemment.
07:12Ce n'est pas de la quantité, c'est souvent de la qualité qui prime.
07:15Merci Lorraine Wehmer.
07:15Avec plaisir.
07:16Un vrai plaisir de vous accueillir, directrice générale de Rosa Reis
07:19et qui est une des filiales de Rosa Paris.
07:23Du groupe Amas.
07:24Tout à fait.
07:25Merci de nous avoir rendu visite.
07:26On tourne une page.
07:27Tiens, le chef d'entreprise qui va venir en grand entretien,
07:29je suis persuadé qu'il va vous intéresser.
07:31Il a lui aussi créé finalement ce personal branding.
07:33Il a créé une pépite des logiciels software.
07:36On l'accueille justement pour à la fois parler de sa réussite entrepreneuriale
07:40mais aussi pour s'intéresser à la place de l'IA dans cette entreprise software.
07:44On fait le point avec lui.
07:46C'est le grand entretien.
07:46Et j'accueille Hugues Gallambrin qui est le président de Septéo.
08:02Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui
08:05avec une pépite, l'entreprise Septéo et une très belle et incroyable aventure entrepreneuriale.
08:12J'accueille son président, Hugues Gallambrin.
08:13Bonjour Hugues.
08:14Bonjour.
08:15Très heureux de vous accueillir sur le plateau de Smart Jobs.
08:17Grand entretien à la fois pour parler avec vous aujourd'hui
08:19parce que vous faites du software et vous avez grossi et on va en parler.
08:23Et parler d'IA évidemment parce que l'IA est là, bien présent.
08:27Mais d'abord quelques mots sur vous parce que c'est aussi l'intérêt d'un grand entretien.
08:31Quand on regarde l'évolution de notre entreprise, d'abord vous venez de Montpellier.
08:34Vous êtes un des plus gros employeurs du bassin si j'ai bien lu.
08:37L'entreprise a grossi.
08:39Vous êtes aussi un homme passionné de sport.
08:41Vous dites ça vous colle à la peau mais le club de rugby de Palavas, entre autres
08:45parce que vous floquez du handball, du volleyball et vous êtes très impliqué dans le sport.
08:50Juste une question personnelle.
08:51Le sport, en quoi le sport vous a aidé à construire ?
08:53Je sais que vous êtes un sportif et un judoka ceinture noire.
08:56En quoi le sport vous a aidé à structurer l'entrepreneur que vous êtes ?
09:02Il me faudrait beaucoup plus qu'une émission pour vous expliquer ça parce que c'est quasi philosophique.
09:08Je pense d'ailleurs qu'on ne fait pas assez de sport de façon générale dans le monde éducatif.
09:13Et je pense qu'être bien dans sa tête et dans son corps, c'est un élément fondamental pour être à l'aise sur le plan professionnel,
09:24quelle que soit la mission qui est la sienne.
09:28Alors moi il se trouve qu'en plus je suis judoka à base, alors j'ai fait à peu près beaucoup de sport collectif par ailleurs.
09:34Et c'est important d'ailleurs d'allier le sport collectif et le sport individuel.
09:37Et le judo, en plus, c'est autre chose.
09:42Le judo, ce sont des valeurs, beaucoup de respect, respect pour la performance, respect pour le maître,
09:51respect pour l'intelligence que revêt d'ailleurs le prof, parce que le judo c'est aussi l'art de la souplesse.
09:59Voilà, donc c'est presque un sport éducatif.
10:02Le judo d'ailleurs, je crois qu'il y a beaucoup d'enfants qui sont au judo au départ pour des raisons éducatives
10:06et beaucoup qui s'arrêtent vite, malheureusement, parce que c'est un sport qui est très difficile,
10:11physiquement extrêmement exigeant.
10:14Mais je pense, pour répondre de façon définitive,
10:19je ferme le banc sur cette première question,
10:22c'est que le sport est essentiel.
10:24Pour être bien dans sa tête, il faut être bien dans son corps.
10:28Pour être bien dans son corps, il faut être bien avec soi-même.
10:31Le sport vous apporte ça, et beaucoup de modestie aussi, parce que dans le sport, on gagne,
10:38et c'est formidable, l'excitation de l'âge, et on perd beaucoup.
10:41Il faut apprendre les essais.
10:43Et il faut apprendre à se relever.
10:44D'ailleurs, vous noterez que le judo, on vous apprend d'abord à chuter.
10:47Chuter, exact.
10:48Et la chute en judo, si vous regardez une chute avant en judo,
10:51c'est une chute où on se relève tout de suite, on est debout.
10:55Donc, voilà pourquoi le sport est, de mon point de vue, un exercice.
11:00Toutes les métaphores d'un sport dans la réussite d'une entreprise.
11:033167 collaborateurs, peut-être que j'en oublie quelques-uns parce que vous grossissez très vite,
11:07c'est une entreprise qui fait du logiciel software.
11:09En un mot, est-ce que vous imaginez que cette théo allait arriver là,
11:13et vous n'êtes pas en train de vous arrêter et de freiner,
11:15vous êtes encore en train d'accélérer à l'international, on y reviendra.
11:19Quand vous regardez dans le rétro, vous dites qu'on a fait un boulot de dingue.
11:22Non, on ne se dit jamais ça parce qu'en fait, on le vit au quotidien et on voit toujours plus haut.
11:30Donc, en fait, on voit toujours ce qu'il nous faut faire demain et rarement ce qu'on a fait hier.
11:35Et je pense d'ailleurs que ce que je dis là vaut pour 95% des entrepreneurs de France.
11:41Ils regardent devant, oui.
11:42Voilà, et d'ailleurs, actuellement, dans la période aujourd'hui,
11:48qui est quand même une période un peu compliquée pour les entrepreneurs,
11:52où quand même, on a l'impression, quand on est entrepreneur, qu'on a piqué dans la caisse.
11:57Il n'y a pas plus optimiste qu'un entrepreneur.
12:06Si vous n'êtes pas optimiste et que vous êtes entrepreneur, il y a un problème, vous n'y arrivez pas.
12:10Donc, c'est pour ça que quand vous dites qu'on a fait un travail de dingue, non, on a fait notre travail.
12:15On l'a sans doute à peu près bien fait pour en être là, mais en aucun cas, on ne regarde tellement derrière soi.
12:21On va parler du déploiement d'IA, de votre stratégie A, tant vers les collaborateurs,
12:25parce que 3 167 collaborateurs avec des pays, la Tunisie, l'international, on y reviendra,
12:30avec aussi la stratégie d'intégrer l'IA dans le software, ça c'est une nouvelle étape.
12:36Quand même, sur le plan humain, moi je vous ai entendu sur le BIC,
12:38j'avais une petite conférence d'une dizaine de minutes,
12:41où vous disiez des choses, et nous on est une émission RH,
12:43je ne veux pas de silo, je ne veux pas de verticalité,
12:47je veux quelque chose de très horizontal, je veux des managers engagés,
12:50je veux créer une sorte de quoi ?
12:52De dynamique positive, ce n'est pas exactement les mots que vous utilisez,
12:55mais c'était ça l'idée.
12:57Ça, ça vous écheville au corps, cette stratégie-là ?
13:00Jeune entreprise, horizontalité, autonomie,
13:03est-ce que c'est ça un peu la philosophie de Septéo ?
13:06Oui, on peut dire ça.
13:08En fait, il y a 3 mots qui caractérisent un petit peu la politique RH de Septéo.
13:11La première, c'est la responsabilité.
13:13On pourrait en parler longuement sur la notion de qu'est-ce que la responsabilité,
13:17mais la notion de responsabilité est très forte.
13:20Donc pour donner de la responsabilité à chacun de ses collaborateurs,
13:25il faut quand même leur laisser de l'espace.
13:26Et il ne faut pas non plus leur mettre une hiérarchie insupportable au-dessus,
13:32parce qu'ils ne comprennent plus du tout le sens de leur mission.
13:33Donc la responsabilité est un élément important.
13:36Le deuxième élément qui est tout aussi important, c'est la performance.
13:38parce que la responsabilité va de pair avec la performance.
13:42Si vous demandez à un collaborateur d'être responsable,
13:43mais il n'a pas de performance à sortir,
13:46la responsabilité n'a aucun enjeu exactement.
13:48Oui, qu'on vient au sport.
13:49Mais les trois critères que je vais vous exprimer là
13:53sont des critères que vous pouvez appliquer à tous les sports collectifs.
13:56Et pas que collectifs d'ailleurs, individuels également.
13:59Et le troisième élément, c'est le plaisir.
14:01Parce que si vous êtes responsable,
14:04vous allez prendre du plaisir et vous allez avoir de la performance.
14:07Si vous êtes performant, vous allez prendre beaucoup de plaisir.
14:10Si vous avez pris du plaisir, vous allez devenir responsable, etc.
14:13C'est le cercle vertueux de la performance dans l'entreprise.
14:16Et ce cercle vertueux de la performance dans l'entreprise,
14:20il est défait par les liens hiérarchiques,
14:23par les silos qu'on crée partout dans les entreprises,
14:27dès qu'elles grandissent.
14:27Mais nous aussi, on est confrontés à ces problématiques-là.
14:31C'est-à-dire en grossissant,
14:33vous êtes confrontés systématiquement
14:35aux silos et aux strates hiérarchiques.
14:39Et je passe mon temps à essayer de casser ces silos
14:42et à casser ces strates hiérarchiques.
14:44Vous avez décidé de prendre la parole,
14:46de vous exprimer là dans les médias et un peu partout
14:48parce que vous dites, bon, c'est très bien,
14:51ça vivait un peu en vase clos dans le département,
14:54non pas de l'Hérault, mais de Montpellier.
14:56Là, on sort de l'ombre.
14:57Et vous sortez de l'ombre aussi pour expliquer
14:59qu'en plus du software, vos logiciels
15:01qui sont un peu dans notre vie quotidienne,
15:03vous dites que quand on se marie,
15:04vous êtes beaucoup dans les logiciels de notaire, d'avocat,
15:07donc un peu le quotidien des Français,
15:09sans savoir que c'est ptéau et derrière,
15:11vous dites, on va aussi lancer un déploiement de formation IA.
15:15Pourquoi vous accélérez sur ce sujet ?
15:17C'est le moment ? Vous y croyez ?
15:19En fait, il y a toujours deux jambes dans l'IA.
15:22Il y a la jambe interne et la jambe externe
15:24pour les entreprises comme les nôtres,
15:26qui sont les entreprises de la technologie.
15:27C'est-à-dire les entreprises du software
15:29qui sont obligées d'intégrer dans leurs produits
15:33des nouvelles technologies tout le temps, tous les jours.
15:37Et l'IA arrivant, forcément,
15:39l'ensemble de nos professionnels vont travailler
15:41de façon très différente.
15:43Et nous, on est des acteurs de la transformation
15:45de la vie économique française.
15:48D'ailleurs, je ferai une discrétion.
15:51Le deuxième élément, c'est comment,
15:54effectivement, on utilise l'IA en interne,
15:56mais on utilise pour dire...
15:58Ce n'est pas une techno tout à fait comme les autres, l'IA.
16:01C'est une techno qui disrupte beaucoup
16:03et qui va donner beaucoup de force à lui-même,
16:07mais qui va donner des compétences
16:09et qui va obliger à des compétences différentes.
16:13Je ne sais pas si je m'exprime bien.
16:14On va avoir besoin d'humains, humains.
16:19Encore plus humains.
16:20Voilà.
16:20C'est-à-dire qu'on n'a pas besoin de techno dans les entreprises.
16:24On a besoin d'être doué d'émotions.
16:27Mais accompagné d'un outil qui peut être l'IA.
16:29Les outils, effectivement, seront à leur place.
16:33Et les outils seront sans doute
16:34beaucoup plus performants demain avec l'IA.
16:38Mais on aura besoin encore plus
16:40de la transpiration d'humanité
16:43dans le corps de chacun d'entre nous.
16:46Donc, cette espèce d'équilibre,
16:48et malgré tout, vous l'implémentez en interne,
16:50ça, c'est une volonté et c'est évident,
16:53il y a quand même l'enjeu international.
16:55Quand on parle de software et de logiciel,
16:57l'inconscient collectif se dit,
16:58bon, c'est des boîtes américaines.
17:00Septéo, c'est une entreprise française.
17:02Mais c'est intéressant de valoriser aussi
17:03l'entrepreneuriat français sur ces sujets.
17:06Parce qu'il y a une telle mainmise de l'Inde,
17:07de la Chine et des États-Unis.
17:09Parce qu'on passe souvent à LLM,
17:11bien qu'on ait Mistral en français,
17:12mais on passe souvent à LLM.
17:15Alors, LLM, c'est vrai que c'est beaucoup
17:17américain, chinois, un peu français,
17:19du coup, un peu européen.
17:21Mais on ne pense pas à la façon
17:23dont l'IA va se projeter dans la vie
17:24de tous les jours,
17:26notamment dans le B2B.
17:28Et qui va transformer l'ensemble
17:30de ces métiers dans la vie professionnelle ?
17:33Ce sont des acteurs du software.
17:35Et ça, je crois qu'en France,
17:36on passe complètement à côté.
17:38Alors, on fait très attention
17:40à nos industries de l'armement.
17:42Normal.
17:43Et on a bien raison.
17:44Surtout en ce moment.
17:44Surtout en ce moment.
17:45On fait très attention
17:46à nos industries dans la santé.
17:48Et on a bien raison.
17:49Parfait.
17:50Mais l'enjeu de demain,
17:51c'est la data.
17:53Et c'est la transformation digitale
17:54de la vie de la nation.
17:58Et ça, on passe complètement à travers.
18:00Ce sont des boîtes du logiciel,
18:01des boîtes de software
18:02qui font la différence.
18:04Est-ce que vous êtes capable
18:05de me citer
18:05des grandes entreprises
18:06du software français ?
18:07Personne n'en cite une.
18:08Alors, vous êtes capable
18:10de citer Mistral,
18:10de 3 ou 4 startups ici ou là.
18:13Bon, c'est très bien.
18:13Il en faut des startups.
18:15Citez-moi les 3 ou 5
18:17plus grandes entreprises
18:18du software français.
18:19C'est la septéo.
18:20C'est la septéo.
18:21C'est la septéo.
18:22Voilà.
18:22Mais il y en a d'autres.
18:24Bien sûr.
18:24Voilà.
18:24Et donc, je ne suis pas
18:25la porte-voix
18:27de mes collègues
18:28et de mes confrères.
18:29Mais c'est le par rapport
18:30à l'en même
18:31que sur le plan stratégique,
18:33tout va se passer
18:34dans le software demain matin.
18:35Et l'IA va être portée
18:36par des acteurs français
18:38du software.
18:39Parce que l'IA sera
18:40aussi intégrée
18:41dans le software.
18:41Bien sûr.
18:42Et c'est ces boîtes
18:43du software
18:44qui vont transformer
18:45le monde de demain.
18:48La vie économique française
18:49dans chacun des métiers.
18:50Alors nous,
18:51dans nos verticaux,
18:52effectivement,
18:52on va transformer
18:53avec des IA.
18:55Mais Dassault Systèmes
18:56dans son domaine,
18:57Cégit dans son domaine
18:58et d'autres.
18:59Là, je vous ai cité
19:00quelques grands acteurs
19:01du software aussi
19:01en français.
19:02Mais chacun dans son domaine
19:03va transformer
19:04et va transformer
19:05évidemment
19:06en apportant
19:06des solutions d'IA.
19:07Mais vous,
19:07le dirigeant que vous êtes,
19:08qui pensait d'abord
19:09l'optimisme
19:10et qui pensait loin,
19:11qui pensait devant,
19:14c'est quoi la R&D
19:14qu'on déploie ?
19:15Parce qu'il y a quand même
19:16énormément d'investissements
19:17en software
19:18déjà en R&D,
19:18de base.
19:19Mais en plus,
19:20en IA,
19:20il faut encore plus
19:21apporter des solutions
19:23et travailler.
19:24Je pense que vous êtes dessus.
19:25Oui, tout à fait.
19:25c'est à la fois des outils,
19:29à la fois des compétences,
19:30de la formation.
19:31C'est aussi souvent
19:32des briques technologiques.
19:34On achète pas mal
19:35de briques technologiques
19:36pour apprendre
19:37à fonctionner différemment.
19:40Parce que,
19:40je crois que c'est
19:42Swetzer chez Renaud
19:43quand il avait lancé,
19:43je peux me tromper,
19:44donc j'espère que je ne me trompe pas,
19:46mais je crois que c'est lui
19:46qui avait lancé Dacia.
19:48Et je me rappelle
19:48d'une phrase qu'il avait dit.
19:50Marc Roumen.
19:50Il avait dit,
19:52en fait,
19:52je ne pouvais pas le lancer
19:53chez Renaud.
19:54Parce qu'en fait,
19:55le modèle était tellement différent,
19:56il avait fallu que je le...
19:57C'est lui,
19:58c'est Swetzer.
19:59Voilà.
19:59Il avait dit,
20:00il faut que je fasse
20:00un laboratoire à côté.
20:02Je ne sais pas si ça marchera
20:02ou si ça ne marchera pas,
20:03mais il faut que ce soit
20:04complètement différent.
20:05Bon, là, ça a marché.
20:06On ne se rappelle
20:07que des succès, d'ailleurs.
20:08C'est comme ce test-là
20:09qui n'est pas créé
20:10par General Motors.
20:10Bien sûr, bien sûr.
20:12Donc, en fait,
20:12il faut absolument,
20:13qu'est-ce qu'on fait ?
20:14On déploie des labs
20:16à côté.
20:17À côté.
20:18À côté.
20:18Et parce que d'abord,
20:19il faut aussi
20:19qu'on continue à fonctionner
20:20parce qu'on a des tas de clients.
20:22On a beaucoup de clients.
20:23Donc, il faut que les clients
20:23continuent à avoir leur...
20:24Et en parallèle.
20:25Mais parallèlement et à côté,
20:27il faut qu'on réfléchisse différemment
20:28et qu'on s'organise différemment.
20:30Donc, en fait,
20:30il faut acheter toutes ces briques
20:31et ces logiques
20:33de pensées différentes
20:35propres à l'IA.
20:36Avant de nous quitter,
20:38encore une fois,
20:38vous évoquiez l'optimisme.
20:39Ça me fait penser
20:40à un sondage PwC
20:41pour les échos
20:41qui est sorti il y a un an
20:42où, effectivement,
20:43on voyait que les entrepreneurs
20:44étaient optimistes,
20:45hormis le contexte un peu incertain
20:46de budget,
20:47de débat politique.
20:48Comment vous vous projetez
20:49dans l'avenir là ?
20:50Parce qu'on est
20:51dans un tournant technologique,
20:53dans une révolution technologique
20:55avec beaucoup d'incertitudes.
20:57Comment vous vous projetez
20:58et comment vous projetez
20:59les 3 167 collaborateurs
21:01de Septéo ?
21:02L'optimisme,
21:03en tant que tel,
21:05n'est pas une vertu.
21:06Enfin, je veux dire,
21:07c'est ce qui est en fait
21:09très intéressant
21:11dans le virage
21:12qu'on est en train de vivre.
21:14C'est justement
21:15l'excitation d'être acteur
21:16d'une transformation
21:18sociétale fondamentale.
21:21Et je le disais hier,
21:22je recevais un prix
21:24de la lettre M
21:24à Montpellier,
21:25vous voyez,
21:26et en fait,
21:27alors maintenant,
21:27je le disais avant-hier,
21:30il y a mon fils
21:30qui est en quatrième
21:31qui me parle
21:32du 16e siècle.
21:33Il y avait une leçon d'histoire.
21:34Je lui dis,
21:34l'histoire,
21:35ça ne s'apprend pas,
21:36ça se comprend.
21:37Et on comprend
21:37les transformations de la vie
21:39en comprenant l'histoire.
21:40C'est toujours
21:40d'un environnement.
21:42Je pense qu'on ne comprend pas
21:43le 16e ou 18e siècle,
21:45cette période de 18e siècle.
21:47Si on n'a pas compris.
21:47Si on n'a pas compris
21:48qu'on avait découvert l'Amérique
21:49et qu'on avait découvert
21:49l'imprimerie en même temps,
21:51d'où la réforme, etc.
21:53Et on ne comprendra pas
21:54le monde qui arrive
21:54si on n'a pas compris
21:55qu'Internet est arrivé en 2000,
21:57qu'on a créé
21:58des gigantesques data centers
21:59et que l'IA est arrivé
22:01là derrière.
22:02Et que ce monde
22:03qui s'ouvre
22:03va être totalement transformé
22:05par ces inventions
22:06qui sont des inventions
22:07qui sont de nature
22:09non pas techno,
22:10évidemment technologique
22:11à la base,
22:12mais sociétal.
22:13Parfaitement d'accord.
22:14Merci beaucoup,
22:15Galambra,
22:15d'avoir fait un détour
22:17par le studio de SmartJob.
22:18C'est un vrai plaisir
22:19de vous accueillir.
22:20Président de Septéo,
22:21une très belle entreprise,
22:22une pépite
22:23et aussi une aventure
22:24entrepreneuriale humaine
22:25avec toutes vos équipes
22:26qu'on salue.
22:27Merci de nous avoir rendu visite
22:28et à très très bientôt.
22:29Merci.
22:30On tourne une page,
22:30on s'intéresse à notre invité
22:32et c'est tout de suite,
22:33c'est le livre de SmartJob.
22:47Le livre de SmartJob
22:49pour accueillir d'autres invités,
22:50l'autrice de ce livre
22:51Agir sur les leviers invisibles
22:53pour transformer
22:54des organisations.
22:56Sorti chez Duneau,
22:56les biais cognitifs,
22:57les modèles mentaux,
22:58l'inconscient du système,
22:59c'est un livre passionnant,
23:01extrêmement documenté
23:02et j'accueille
23:02Bénédicte Costédois,
23:04la marque.
23:05Vous êtes à la fois experte,
23:09conférencière, coach
23:10et 22 ans chez Airbus
23:13où vous avez vécu
23:14de l'intérieur l'organisation
23:16d'une immense entreprise.
23:18Quand on lit votre livre
23:19et qu'on s'y penche,
23:20alors d'abord ça commence
23:21par une préface d'un chercheur
23:22à un physicien éminent
23:25qui nous raconte
23:25qu'un gourou indien
23:27lui parlait du mouvement
23:28des vagues,
23:28des vagues qui venaient,
23:29qui repartaient.
23:30C'est un livre assez philosophique
23:32et psychologique.
23:33En fait, vous comparez
23:34l'entreprise à un être humain.
23:35Si je dois résumer ce livre,
23:37il est doté d'une conscience,
23:39il a des biais,
23:40il a des difficultés.
23:41Est-ce qu'on peut dire ça ?
23:42On peut tout à fait le dire.
23:44En fait, c'est une logique
23:45très systémique
23:46où en fait,
23:47tous les systèmes
23:48sont à comparer
23:49à un organisme vivant.
23:50Donc je suis un système
23:51avec mes différentes parts
23:53physiques,
23:55psychologiques,
23:55émotionnelles,
23:56culturelles,
23:57éducatives, etc.
23:58Et c'est pareil
23:58pour un système plus large
23:59comme une organisation
24:00qui est un organisme vivant
24:03avec ses parties visibles,
24:05les process,
24:06la structure,
24:07l'organigramme
24:07et ses parties invisibles
24:10dont je parle
24:12dans le livre,
24:13effectivement.
24:14Alors,
24:15vous parlez
24:15d'un parti invisible,
24:16l'inconscient du système
24:17se matérialise.
24:19Ça, c'est la page 82
24:20qui est un chapitre
24:22qui est passionnant
24:23avec cette phrase de Jung.
24:24Nous ne devenons pas lumineux
24:25en regardant la lumière
24:26mais en traversant
24:28nos propres ténèbres.
24:30C'est vrai pour un être humain
24:31puisqu'il évoque
24:31un être humain.
24:32À l'époque,
24:32il ne se projetait pas
24:33dans l'entreprise.
24:33L'entreprise doit aussi
24:35faire cette espèce
24:35de travail sur elle-même,
24:37de travailler ses ténèbres
24:37pour aller vers la lumière,
24:39c'est ça ?
24:40Oui, exactement.
24:41Mais quand on le présente
24:42en disant
24:42travailler ses ténèbres,
24:43ça peut faire peur
24:44parce que par principe,
24:46depuis qu'on est petit,
24:47il y a quand même
24:48la peur du noir
24:49qui est une peur
24:49un petit peu ancestrale.
24:51En réalité,
24:52il s'agit de regarder.
24:54L'idée, c'est de se dire
24:55qu'on est polarisé
24:56et donc on a à la fois
24:58une polarité lumineuse
25:00qui est ce qu'on veut montrer,
25:02qui est compréhensible
25:03qui est confortable
25:04pour notre égo,
25:05pour l'image qu'on veut donner
25:06aux autres et à soi-même
25:07et on a une partie
25:09qui est moins confortable
25:10et qui est notre ombre.
25:12Et donc,
25:13celle-là,
25:13on la relègue aux oubliettes
25:15la plupart du temps.
25:16Et en fait,
25:17l'idée,
25:17c'est de se dire
25:17si on ne fait que regarder
25:19cette partie
25:19qui est confortable pour nous,
25:21on va continuer à faire
25:22ce qu'on a déjà
25:23l'habitude de faire
25:24et donc on va arriver
25:24au résultat de d'habitude.
25:26Si on veut vraiment
25:27se transformer,
25:29et c'est pour ça
25:29que je dis
25:30le potentiel de transformation,
25:32il est dans l'ombre,
25:33c'est parce qu'on va regarder
25:35ces parties
25:35qui sont des chemins
25:38moins usités
25:38qu'on a moins l'habitude
25:39d'emprunter.
25:40Ce livre,
25:41vous l'écrivez aussi
25:41à travers votre expérience Airbus,
25:43à travers vos conférences,
25:44à travers l'accompagnement
25:44des entreprises.
25:45Vous faites un petit bémol,
25:47un bémol sur les entreprises
25:48familiales,
25:48parce qu'il y a des très grosses
25:49entreprises comme Airbus
25:50où là,
25:51ce sont des énormes organisations,
25:53en plus,
25:53tentaculaires dans plusieurs pays,
25:55plusieurs régions,
25:55c'est une énorme entreprise,
25:57puis il y a des entreprises familiales.
25:58Oui.
25:58Qu'est-ce qu'elles ont de particulier,
26:00celles-là,
26:00lorsque vous les rencontrez
26:01dans leur système ?
26:02Elles sont plus repliées,
26:03elles sont plus dures à pénétrer ?
26:05En fait,
26:05c'est un double système imbriqué.
26:08Donc,
26:08il y a le système entreprise
26:10et le système familial à côté.
26:13Et donc,
26:14en fait,
26:15les rôles,
26:16les hiérarchies,
26:17par exemple,
26:18au sein d'une entreprise,
26:19le DG,
26:20le RH,
26:20le DAF,
26:21etc.,
26:22quel rôle il a dans la famille ?
26:25Est-ce que c'est le papa,
26:26la mère,
26:27les enfants,
26:29les cousins ?
26:30Le gendre,
26:31parfois.
26:31Le gendre,
26:32exactement,
26:32le cousin qui a pris la place du fils
26:34alors que le fils voulait,
26:36etc.
26:36Donc,
26:36vous dites,
26:36il faut décrypter ça aussi.
26:38Donc,
26:38en fait,
26:38c'est un système,
26:39un double système imbriqué
26:40qui rend les choses
26:41encore plus stimulantes
26:43et complexes.
26:44Et qu'est-ce que vous donnez
26:45comme conseil aux dirigeants ?
26:46C'est un livre à la fois
26:48prospectif,
26:50où vous avez réfléchi
26:51à ces enjeux d'organisation.
26:53Qu'est-ce qu'il doit faire ?
26:53Il doit se regarder en face ?
26:54Il doit mettre à plat ?
26:55Il doit faire un diagnostic ?
26:57Comment on fait ?
26:58Oui.
26:58Alors,
26:58en fait,
26:59j'ai fait plus que réfléchir.
27:00C'est-à-dire que
27:00j'accompagne les dirigeants
27:03et les comités de direction
27:04et les organisations
27:05plus largement
27:06avec cette approche-là.
27:09En fait,
27:09il s'agit déjà
27:11d'être prêt
27:11à se remettre en question,
27:13d'être prêt
27:13à regarder
27:14ce qui se passe réellement
27:15dans le système
27:16et à traverser
27:17ces zones d'ombre,
27:19en fait,
27:19ne serait-ce que
27:20les jeux de pouvoir,
27:22ne serait-ce que...
27:22À les accepter,
27:23à les regarder en face.
27:24Voilà.
27:25Et en fait,
27:25mon rôle,
27:26c'est ça,
27:27c'est que je les amène
27:28à regarder,
27:30mais sans...
27:31avec douceur,
27:32en fait,
27:32en respectant
27:33là où
27:34chaque système en est.
27:36ça vous oblige
27:37à un gros travail d'audit,
27:38je m'autorise
27:39d'observation et d'audit.
27:40Oui,
27:40pas forcément,
27:41en fait,
27:41parce qu'en réalité,
27:43dans ce qui va se passer
27:44dans notre interaction
27:45quand j'accompagne
27:45un dirigeant
27:46ou un codire,
27:48il va se passer
27:49ce qui se passe
27:50déjà chez eux.
27:50Donc,
27:51sur le principe
27:52des reflets systémiques
27:54et du fait que,
27:55finalement,
27:56un système,
27:56c'est un hologramme,
27:57donc tout ce qui se passe
27:59à un endroit
27:59se passe à un autre endroit,
28:01donc chaque partie,
28:04dans chaque partie,
28:05on retrouve l'image du tout.
28:06En fait,
28:06je vais aussi être informée
28:08de ce qui se passe
28:09sans avoir à faire
28:10un audit immense
28:11de l'organisation,
28:14de ce qui se joue.
28:15Vous êtes passionnante,
28:16Bénédicte.
28:17Bénédicte Costé-Doha,
28:18la marque,
28:19autrice,
28:19experte
28:21de cette gestion
28:23des organisations
28:23et notamment
28:24sur les leviers invisibles
28:25puisque c'est un peu
28:26votre passion
28:27et votre sujet
28:28d'accompagner ces entreprises.
28:30Merci de nous avoir
28:30rendu visite,
28:31votre livre
28:32Agir sur les leviers invisibles
28:33pour transformer
28:33les organisations
28:34chez Duneau.
28:35Merci beaucoup.
28:36Merci, avec plaisir.
28:37Merci à vous,
28:37merci à toute l'équipe,
28:38merci à Charles
28:39à la réalisation,
28:39merci à Nicolas Juchat,
28:41évidemment,
28:41et merci à notre ami
28:42ingénieur du son.
28:44Je vous dis à très bientôt.
28:45Merci pour votre fidélité,
28:46merci pour vos messages.
28:47Bye bye.
28:49Sous-titrage Société Radio-Canada
28:53Sous-titrage Société Radio-Canada
28:59Sous-titrage Société Radio-Canada
28:59Sous-titrage Société Radio-Canada
28:59Sous-titrage Société Radio-Canada
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