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- #hdpros2
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonjour à tous, nous sommes ce soir avec Sarah Salman, avec Jules Torres, avec Richard Millet, avec Yoann Ozaï, avec Gilles William et Goldnadel.
00:07Et c'est un jour de joie, véritablement, ce soir. Ils ne sont pas si fréquents, ces journées de joie, pour Cécile Collère et Jacques Paris,
00:15qui étaient détenus depuis mai 2022 en Iran. Ils sont sortis de la prison des 20 et sont en route pour l'ambassade de France à Teheran,
00:22à annoncer mardi à Emmanuel Macron sur X, évoquant une première étape. Cécile Collère, Jacques Paris, inculpés notamment pour espionnage,
00:29au profit des services de renseignement français et israéliens, avait été respectivement condamné à 20 ans et 17 ans de prison le 14 octobre dernier.
00:39Et ce soir, on aura évidemment une pensée pour eux, mais on aura une pensée pour leur famille, pour leurs parents,
00:46qui vivent l'enfer sans doute depuis 3 ans et demi. Et puis je vais vous dire quelque chose qui va peut-être vous surprendre.
00:53Je suis content que la France ait réussi à les sortir. Dans ces moments qui sont souvent difficiles,
00:59il y a une forme de fierté ce soir. Et pourquoi pas, oui, de bonheur simple de dire on a réussi à sortir ces otages-là.
01:08Après 3 ans et demi quand même.
01:09Ah bon ?
01:09Écoutez, je suis tout simplement heureux et content pour eux, pour leur famille et pour la France.
01:16Je comprends votre bonheur que je partage. Je comprends moins votre fierté. Il n'y a pas de quoi d'être fier.
01:26J'ai dit que j'étais heureux.
01:27Vous avez parlé de fierté, monsieur Pro. Il n'y a pas de quoi d'être fier d'avoir accepté que la République islamique,
01:34les ayant accusés, si j'ose dire, de tous les péchés d'Israël, condescendent à les libérer au bout de 3 ans.
01:40Je trouve d'ailleurs que les Français n'en ont pas suffisamment parlé. On aurait dû avoir les photos derrière nous,
01:48à l'instar de Boilem, de toute manière. Et ce que je ne sais pas non plus, c'est quel est le prix qui a été payé.
01:56Vous pouvez toujours soupirer.
01:58Je suis heureux pour eux, heureux pour leur famille.
02:01Mais bien sûr, mais je partage de votre bonheur.
02:04Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
02:07J'ai envie de... Il y a tellement de mauvaises nouvelles.
02:12Pardonnez ma naïveté, peut-être, d'être simplement content.
02:16Je vous ai repris sur un point, pas sur l'autre.
02:18Ce que dit Gilles William est juste. Le prix de cela, on ne le sait sans doute pas.
02:22On sait qu'il y a eu un échange, ailleurs, avec une ressortissante iranienne qui s'appelle Madhye Esfandiari,
02:29qui avait été arrêtée en France et qui avait été libérée il y a quelques jours sous liberté conditionnelle.
02:33Et elle était accusée par le régime français d'apologie du terrorisme.
02:37Bon, il y a une réaction de Jean-Noël Barraud qui sera d'ailleurs ce soir, je crois, l'invité de France Télévisions.
02:44Monsieur Barraud, ministre des Affaires étrangères, Cécile Collère et Jacques Paris sont enfin sortis de prison.
02:50Ils sont en sécurité à la résidence de France à Téhéran, dans l'attente de leur libération définitive.
02:54J'ai échangé avec leur famille et dépêché sur place une équipe qui les accompagnera personnellement,
02:58aux côtés des agents de l'ambassade, que je félicite pour leur mobilisation sans faille au service de nos compatriotes.
03:04Emmanuel Macron a tweeté également et on va voir la réaction du président de la République.
03:09Soulagement immense, Cécile Collère, Jacques Paris.
03:12Je me félicite de cette première étape.
03:14Le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible.
03:18Nous y travaillons sans relâche et je tiens à remercier notre ambassade.
03:21Il y a également Valérie Pécresse qui a tweeté il y a quelques minutes.
03:26On va peut-être voir.
03:27Il y a un immense soulagement d'apprendre la libération de Cécile Collère et Jacques Paris
03:31après trois ans de détention en Iran, puisqu'il bientôt retrouvait la France et la liberté.
03:35Puis il y a Monsieur Bompard également qui, sur le réseau X, a écrit l'annonce de la libération de Cécile Collère et Jacques Paris.
03:45Grand soulagement.
03:46Bravo à toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés sans relâche pour leur libération.
03:49vivement qu'ils puissent retrouver leur famille.
03:51Bon, voilà.
03:52Pensez au calvaire de ces gens-là.
03:54Trois ans et demi.
03:55Imaginez ce que c'est que trois ans et demi dans des conditions abominables d'Iran.
03:58Évidemment qu'il y a un avant et après.
04:01Pardon, Pascal.
04:02Je vous en prie.
04:03Il y a une chose terrible.
04:04Il y a un témoignage d'un ex-otage.
04:07C'est que ces gens-là sont dans des prisons où ils entendent les veilles des exécutions,
04:12les prisonniers et les condamnés à mort pleurer.
04:16C'est terrifiant, paraît-il.
04:17Évidemment que cette vie est terrifiante.
04:22C'est pour ça que ce soir, on peut penser simplement à eux.
04:25Mais si on...
04:26Et pendant quelques minutes, ne pas bouder notre bonheur.
04:30Qu'est-ce que ça a à voir entre se réjouir de la libération et ne pas s'interdire de réfléchir ?
04:36Mais vous avez raison.
04:37Et de se dire, par exemple, qu'on me dit que ça a été contre quelqu'un qui a été condamné.
04:42D'accord ?
04:44Je me dis que cyniquement, les pays qui prennent des otages, toute morale mise à part, sont récompensés.
04:52Bon.
04:53Autre sujet.
04:54Et j'imagine que ce soir, Gauthier Lebrette, sauf si les uns et les autres, vous avez autre chose à dire.
04:59Parce qu'on a très peu d'informations ce soir.
05:01Non, on a très peu d'informations, tout ce qu'on peut dire.
05:02Et c'est vrai qu'on a eu cette discussion beaucoup, notamment depuis que Boilem Sansal est incarcéré dans les joueurs algériennes.
05:09On nous dit, la diplomatie, ça ne se passe pas sur la scène publique.
05:12Visiblement, la diplomatie a fonctionné dans cette affaire.
05:15En revanche, ce que disait Yoann est très important.
05:17Oui, ça met du temps.
05:18Ça a duré trois ans et demi.
05:19On ne peut pas dire que ça a fonctionné.
05:21À la fin des fins, on a quand même des gens qui sont libérés, qui ne dorment pas dans les prix algériennes.
05:24Je suis très heureux, je suis soulagé pour eux, parce qu'on a cité leur nom à l'antenne le plus souvent possible.
05:28Et savoir qu'ils sont libres ce soir, c'est un vrai soulagement et beaucoup de bonheur.
05:31Mais on ne peut pas dire que c'est une réussite pour la France de les tirer de là après trois ans et demi.
05:35On n'aurait pu ne pas les tirer de là du tout, donc c'est quand même une réussite.
05:39On va attendre deux ans et demi pour Boilem.
05:41Mais les avoir laissés là trois ans et demi, c'est un échec pour la France.
05:45Pardonnez-moi, ce n'est pas tout à fait la même chose que Boilem Sansal.
05:49Parce qu'on rappelle les conditions dans lesquelles ils avaient été quand même enlevés.
05:53Ils ont été enlevés uniquement parce qu'ils étaient français et que l'Iran souhaitait s'en servir de monnaie d'échange.
05:58D'accordez-vous, mais on rappelle que la France a demandé à tous les Français de ne pas aller en Iran.
06:04Bien sûr, de ne pas aller en Iran, ça c'est vrai.
06:05Ce n'est pas du tout un cas comparable avec Boilem Sansal.
06:09Ce n'est pas du tout la même chose.
06:11Donc effectivement, les Français qui nous écoutent, les ressortissants français,
06:15ils ont ordre de ne pas aller sur le sol de l'Iran.
06:20Sincèrement, Pascal...
06:22Je ne voudrais pas qu'on polémique là-dessus.
06:24Ah bon, donc là, n'en parlons pas.
06:26Mais non, mais n'en parlons pas.
06:27Mais sincèrement, vous dites pas tant.
06:28Oui, mais ça a été aventuré en Iran.
06:31Je n'ai pas dit ça.
06:31Il a dit que ce n'était pas la même chose que pour Boilem Sansal.
06:33Il y a beaucoup d'amis de Boilem.
06:35Il y a beaucoup d'amis de Boilem qui lui ont dit ne retourne pas en Algérie.
06:40Et Boilem n'imaginait pas qu'on allait l'enfermer.
06:42Donc moi, je considère que personne n'est responsable d'être pris en otage.
06:46Mais je ne dis pas cela non plus.
06:47Je vous dis que ce ne sont pas deux cas comparables.
06:51Oui.
06:52Au moins un otage et un otage.
06:54Bon.
06:55C'est pourquoi nous ne sommes pas d'accord.
06:59Les seuls otages restants maintenant sont en Algérie.
07:02Exactement.
07:03Monsieur Bardella était l'invité de Christine Kelly il y a quelques minutes.
07:07Alors il y a une polémique absolument invraisemblable
07:09parce qu'il a été comparé hier sur une émission de télévision à Adolf Hitler.
07:13C'était dans l'émission C'est dans l'air, décusé ce lundi.
07:15Et c'est la journaliste Caroline Michel-Aguir.
07:17Qui a comparé Jordan Bardella à Hitler évoquant un effet von Pappen.
07:22Alors von Pappen, je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse von Pappen.
07:27Il fut exclu d'ailleurs de son parti.
07:30On lui dit qu'il a facilité l'avènement de Hitler.
07:34Et l'idée de von Pappen c'était de mettre Hitler en place et de le contrôler ensuite.
07:39Et l'effet von Pappen c'est ça.
07:40C'est de dire on met quelqu'un en place, on l'instrumentalise et on en fait ce qu'on veut après comme une marionnette.
07:46Bon, écoutez, c'est dans l'air hier soir.
07:50Le patronat prend un risque aujourd'hui parce qu'une partie d'entre eux, les contacts se multiplient,
07:56notamment avec Jordan Bardella et ils se disent on va prendre le contrôle de son cerveau.
08:01Il est jeune.
08:02C'est vrai.
08:02Voilà, il est jeune, il n'y connaît rien, on va lui dire ce qu'il faut penser.
08:08Donc oui, on va lui donner un programme libéral.
08:11C'est ce que Alain Manquet, je le cite, parce qu'il m'a autorisé à le citer, appelle l'effet von Pappen.
08:16C'est-à-dire ce risque de dire on va, au nom, comme le disait Dominique et comme le disait Lou,
08:22d'une potentielle stabilité, prendre ce risque-là parce qu'on va le contrôler.
08:28Pardon d'avoir...
08:28Ça va tout à fait dans le sens de ce que je voulais également dire.
08:34Et alors moi, il y a l'effet von Pappen, je citerai Thiers à propos du prince Louis Napoléon,
08:40disant c'est un crétin, on le mènera par le bout du nez.
08:43Il est devenu Napoléon III, il est resté 18 ans au pouvoir.
08:46Et on apprend que c'est Alain Manquet qui a soumis ou suggéré cette idée.
08:51C'est parce qu'il y a cet argument, entre guillemets, d'autorité que personne ne dit rien précisément, je pense.
08:55Ah bon ? Ah oui, il faut reconnaître qu'on est terrorisé devant la pensée très profonde de M. Marx.
08:59C'est ce que je pense.
09:00Sans doute.
09:01En plus, l'effet von Pappen, peut-être pense-t-il à lui, puisque effectivement, lui et d'autres,
09:06on fait en sorte qu'Emmanuel Macron prenne le pouvoir, en tout cas favorisé,
09:12dans des cercles de réflexion ou d'influence.
09:15Et il semblerait que la marionnette leur ait échappé.
09:19C'est peut-être à cela qu'il pense, de manière consciente ou inconsciente.
09:22Alors, M. Bardell lui a répondu tout à l'heure.
09:25Il était avec Christine Kelly.
09:26Écoutez Jordan Bardella.
09:28Je suis stupéfait.
09:30Et je l'ai été encore plus hier en entendant ces mots sur un plateau de télévision.
09:35On m'a comparé à Hitler.
09:37On m'a comparé à Hitler sur le service public, sur une heure de grande écoute,
09:43sans que cela ne provoque à minima une contradiction sur le plateau de télévision
09:48de la part des autres journalistes qui étaient là dans une forme d'entre-soi,
09:52à distribuer les bons, les mauvais points, à classer les gens.
09:58Non seulement il y a évidemment cette réduction à Hitlerum,
10:00qui est maintenant bien connue de la part des gens de gauche,
10:03qui utilisent ce concept pour ramener à la Seconde Guerre mondiale,
10:07pour diaboliser tous ceux qui sont en désaccord avec eux.
10:10Vous connaissez la rhétorique de certains.
10:12À partir du moment où vous n'êtes pas de gauche, à leurs yeux,
10:14vous êtes forcément un fasciste, un nazi d'extrême droite.
10:16Cette rhétorique, elle est insupportable.
10:18Et puis il y a aussi, je crois, quand on analyse dans le fond des choses
10:22ce qui a été dit hier soir sur ce plateau de télévision du service public,
10:25encore une fois sans que personne ne bronche,
10:27je crois une forme de mépris de classe.
10:30Considérant que lorsqu'on n'a pas fait les grandes écoles, comme c'est mon cas,
10:33on ne peut pas avoir une pensée autonome,
10:36on ne peut pas lire des livres, on ne peut pas écrire des livres,
10:39et on peut encore moins en vendre.
10:42Quant au fait d'avoir des ambitions politiques,
10:43c'est souvent regardé avec une forme de distance et de mépris.
10:47Sauf que par ce mépris de classe, par ces injures,
10:51en fait c'est des millions de Français qu'ils injurent.
10:53Et sans doute en voyant cette séquence,
10:56peut-être en la découvrant ce soir pour les Françaises et les Français
10:59qui nous font l'honneur de nous regarder ce soir
11:00et qui n'ont pas vu cette séquence hier,
11:02se sentent insultés, méprisés,
11:06par des gens qui sont censés, sur le service public
11:08qui est payé avec l'impôt des contribuables,
11:10assurer une forme de pluralisme, à minima d'élégance
11:14et de neutralité dans l'expression des uns et des autres.
11:16En plus d'être à leurs yeux la réincarnation d'Hitler,
11:20je suis un crétin, donc les Français jugeront.
11:24Mais il ne faut pas s'étonner aujourd'hui
11:26que beaucoup de Français ne se sentent plus entendus,
11:29qu'ils ne se sentent plus représentés,
11:31qu'ils se sentent encore une fois méprisés, insultés.
11:34Et ce discours bien pensant est insupportable.
11:37Alors, il y a plusieurs choses.
11:40D'abord, Caroline Michel-Aguire, elle travaille au Nouvel Obs.
11:42Le Nouvel Obs, c'est la propriété de Mathieu Pigasse.
11:45L'émission C'est dans l'air, elle est produite non pas par Mathieu Pigasse,
11:48mais elle est produite par Media One.
11:50Et Mathieu Pigasse est un des actionnaires.
11:53Ce n'est pas un actionnaire le plus important.
11:55J'avais rencontré une fois Pierre-Antoine Capeton,
11:57qui m'avait dit, attention, c'est un actionnaire minoritaire,
11:59mais il n'empêche qu'il est dans le tour de table.
12:01Et on connaît les positions de Pigasse.
12:04Ça, c'est la deuxième chose.
12:04La troisième chose, c'est que Caroline Michel-Aguire dit cela.
12:08Elle est du Nouvel Obs, pourquoi pas ?
12:10Mais le plateau ne réagit pas.
12:12Et effectivement, la meneuse de débat ne réagit pas ou n'entend pas.
12:18Parfois, ce qui peut arriver, d'ailleurs,
12:19on n'est pas forcément le plus vigilant sur un plateau.
12:22Mais il n'empêche, ça donne quelque chose de désastreux.
12:26Parce que c'est l'entre-soi, effectivement, de 4 ou 5 journalistes
12:31qui font ce rapprochement sans que personne ne dise
12:34attention, attention, quand même, vous allez peut-être un peu fort.
12:37Mais ce à quoi nous assistons va s'intensifier.
12:40Parce que plus on va se rapprocher de l'élection présidentielle,
12:42plus on va entendre ce genre de choses.
12:43Parce que ces journalistes et ces médias n'ont qu'une crainte,
12:46c'est que le Rassemblement national arrive au pouvoir en 2027.
12:49Donc, Caroline Roux, Elisabeth Lemoyne, M. Cohen, M. Legrand,
12:54au fur et à mesure qu'ils vont voir le Rassemblement national
12:57peut-être monter dans les sondages et se rapprocher de 2027,
13:00vont nous faire entendre à nouveau le bruit des bottes,
13:03vont rappeler à quel point le Rassemblement national
13:05est un parti fasciste, nazi, etc.
13:07On va entendre ça jusqu'en 2027.
13:09Et ils ne vont pas les lâcher là-dessus
13:11parce qu'ils n'ont plus beaucoup d'arguments.
13:12La seule chose, j'entends ce que vous dites.
13:15Je pense que Caroline Roux, elle n'était pas vigilante à ce moment-là
13:18parce que ça ne la sert pas quand même.
13:19Pardon, ça a duré deux minutes la séquence.
13:21Je pense que ça...
13:22Un mot comme ça, à la volée, je veux bien.
13:24Je pense que ça ne la sert pas, elle, pour tout vous dire.
13:28Et que si c'était à refaire, je pense qu'elle interviendrait.
13:31Ce n'est pas...
13:32Et je crois savoir même, parce qu'elle a eu des échanges
13:35après l'émission avec quelques intervenants,
13:38ce qui peut arriver parfois,
13:40parce que quelqu'un ne parle à l'oreillette, que sais-je, etc.
13:42Peut-être que...
13:42On est sur France 5.
13:44Moi, je vois comment sont reçus les membres du RN sur France 5.
13:46Oui, j'entends.
13:47Il faut voir Jordan Bardella ou Marine Le Pen face à Elisabeth Lemoyne.
13:51Sincèrement, c'est un sketch.
13:52Je vous assure, c'est un sketch.
13:53Bon, Anne-Elisabeth Lemoyne, qui est une de nos consoeurs de...
13:57C'est dans...
13:57C'est dans...
13:58C'est à vous, c'est dans l'air.
14:01C'est ce soir.
14:02Je vous trouve bien charitable.
14:04Non, je ne suis pas charitable.
14:06Je dis qu'elle s'en sort...
14:07Attendez, je dis que ça ne la sert pas.
14:09Moi, je peux vous dire que ça...
14:10Je ne suis pas du tout charitable.
14:12Ça ne la sert pas.
14:13C'est elle qui doit dire attention.
14:15En fait, ou elle ne connaît pas Von Zappen.
14:19Si, si.
14:19Non, mais enfin bon, ça va.
14:20Non, mais où est...
14:21Ah ben, c'est possible.
14:22Oui, d'accord, oui, d'accord.
14:23Vous, elle ne connaît pas Von Zappen.
14:25Elle ne sait pas de quoi on parle.
14:26Non, d'accord.
14:26Donc, ça ne la sert pas du tout.
14:28D'accord.
14:28Elle pense qu'on parle d'un sujet...
14:31Oui, d'accord.
14:32Écoutez-moi, mais ce n'est pas le principal.
14:34Moi, ça me révulse à...
14:36Je ne sais pas à combien de niveaux.
14:38Oui.
14:38D'abord, c'est d'un mépris total,
14:40cette journaliste ou l'observateur
14:42qui parle de la prise en main
14:44du cerveau de M. Bardella.
14:46Si ça se trouve...
14:46Les patrons prennent un risque.
14:48La phrase est formidable.
14:49Les patrons prennent un risque.
14:50Ils discutent.
14:51Si ça se trouve, le cerveau de M. Bardella
14:52est peut-être plus cortiqué encore
14:54que celui de la journaliste.
14:56Vous voyez ce que je veux dire ?
14:58Donc, c'est d'un mépris total.
15:01Mais je vais vous dire quelque chose.
15:03Ça m'aurait fait le souci en tant que juif.
15:05Oui, bien sûr.
15:06À notre époque maintenant,
15:07ça minimise complètement ce qu'est la Shoah,
15:11ce qui m'a toujours insupporté de tous les temps,
15:15même il y a 20 ans s'agissant du Front National.
15:18Mais aujourd'hui, en présence d'un parti antisémite,
15:22virulent, virulent, qu'on se permette...
15:26En présence, d'ailleurs, je suis très déçu
15:27par l'attitude de M. Jaffray,
15:29qui, en principe, nous a habitués quand même à mieux.
15:31À mieux, très déçu.
15:33Mais qu'à notre époque, en ce moment,
15:36dans la dangerosité de l'antisémitisme montant
15:39pour cause d'antisémitisme d'extrême-gauche,
15:41que le service public se permette ça,
15:44pour moi, c'est totalement inadmissible.
15:47M. Bardella, je crois savoir,
15:49a saisi l'Arcom.
15:51Je suis très curieux,
15:53intellectuellement et politiquement,
15:55de savoir ce qu'il va en être.
15:56Surtout, c'est du complotisme bon teint,
15:59c'est du complotisme gigue,
16:00parce que ce sont les mêmes
16:01qui font des campagnes d'affichage
16:02pour dire qu'ils ne sont pas pour l'opinion,
16:04mais pour les faits.
16:06Ils n'ont aucun fait dans cette séquence
16:07qui dure en effet trois minutes.
16:09S'ils avaient un témoignage d'un chef d'entreprise,
16:12là, ils vous disent juste,
16:14on dit que, on murmure que,
16:16dans les arcanes du pouvoir,
16:18les chefs d'entreprise aimeraient prendre leurs risques
16:21vis-à-vis de Jordan Bardella.
16:22C'est absolument délirant.
16:24La démonstration de Caroline Roux,
16:26de Caroline Michel,
16:27c'est qu'on est en 1930,
16:29le patronat allemand a joué la carte d'Hitler,
16:32le patronat français est en train de jouer
16:34la carte de Bardella,
16:37et le bruit de bottes arrive.
16:39Voilà, c'est ça.
16:41Après, elle a le droit d'avoir sa pensée,
16:43c'est la métaphore qu'elle emploie.
16:45Mais si, elle a le droit de le penser.
16:46Elle a le droit de penser que le RN
16:47est un parti d'extrême droite.
16:49Elle a le droit de le penser.
16:50Le RN n'est pas un parti nazi, pardon.
16:51C'est pas un parti nazi,
16:53mais c'est un parti d'extrême droite.
16:55Par rapport à quoi ?
16:56Et où est l'extrême gauche, s'il te plaît ?
16:58Ah, les filles.
16:59Et c'est pas une insulte de dire
17:00extrême droite ou extrême gauche.
17:01Et en quoi le Rassemblement national
17:02est l'extrême droite ?
17:03Mais même le Conseil d'État, en 2024,
17:05l'avait indirectement placé comme ça.
17:07Ah, c'est le Conseil d'État.
17:08C'est le Conseil d'État.
17:09Vous n'allez pas me tomber dessus,
17:11parce que je dis simplement que le RN est un parti.
17:13Le Conseil d'État, en 1940,
17:15il a validé les plaintes lourdes anti-juïnes.
17:18Oui, vous dites vous-même
17:19qu'il ne faut pas toujours faire de parallèle.
17:20Le Conseil d'État, en 1942,
17:23les lois anti-juives, elles sont de 40 ?
17:2441.
17:25Le Conseil d'État, en 1941,
17:28il a validé les lois anti-juives.
17:31J'entends, mais...
17:32C'est pas rien ce que je vous dis.
17:33C'est pas rien ce que vous me dites, et j'entends.
17:34Donc le Conseil d'État, c'est le Conseil d'État,
17:37c'est une institution qu'il faut respecter.
17:39Qui est dirigée par M. Tabuto.
17:40Qu'il faut respecter.
17:41Mais effectivement, il faut savoir prendre des distances.
17:44Mais dire que LF est d'un parti d'extrême gauche,
17:45vous me dites oui.
17:46Personne ne le dit.
17:47Personne ne le dit sur le service public.
17:49Personne ne le dit.
17:50Il y a une extrême droite, il n'y a pas d'extrême droite.
17:51Mais le Conseil d'État, justement,
17:52dit que Jean-Luc Mélenchon et LF est gauche.
17:53On ne parle pas d'extrême droite,
17:54on parle des nazis et d'Hitler.
17:56Je vous dis que c'est deux choses différentes.
17:57Non, mais d'accord.
17:58Alors, il faut le redire.
17:59Non, mais là, le débat, c'est Hitler.
18:01On va marquer une pause.
18:02Ce qui est certain,
18:04c'est que les 18 mois qui arrivent,
18:06tout le système,
18:08vous entendez bien,
18:08tout le système,
18:10c'est-à-dire du Conseil d'État
18:11au Conseil constitutionnel,
18:12en passant par les médias,
18:13tout le système sera contre le Rassemblement.
18:16Bien sûr.
18:17Ça les rend dingues.
18:19L'idée que le Rassemblement national
18:21puisse gouverner ce pays
18:23rend les journalistes,
18:25les essayistes,
18:26les intellectuels,
18:27les artistes,
18:28les petits hommes gris...
18:29Non, mais c'est les Français qui décideront.
18:31Oui, c'est les Français qui décideront,
18:33sauf si Mme Le Pen ne peut pas se présenter,
18:36sauf si Jordan Bardella ne peut pas se présenter,
18:39parce que c'est intéressant.
18:41Oui, mais on n'en sait rien.
18:44Je vous assure,
18:44tout est possible.
18:46On a vu ce qui s'est passé
18:46avec François Fillon,
18:48tout est possible.
18:49Tout est possible.
18:50C'est une marque d'intolérance.
18:51Oui, après,
18:52peut-être que l'Arcum
18:53sanctionnera cette séquence.
18:54Oui, mais l'Arcum,
18:56là-dessus,
18:56elle ne pèse pas grand-chose.
18:57Non, je ne veux pas
18:58parler de la séquence.
18:59En revanche, l'élection présidentielle,
19:00c'est un enjeu considérable.
19:02Vous dites,
19:02les Français décideront,
19:04est-ce qu'ils seront en capacité,
19:06est-ce qu'ils pourront décider ?
19:07La question se pose.
19:08Est-ce qu'ils pourront ?
19:10Richard Millet.
19:10Est-ce qu'on parlait des Français ?
19:11Je me demande
19:12s'il y a un Français
19:13de bon sens
19:14qui peut croire
19:15ce genre de déclaration.
19:18Il faut savoir que...
19:19J'ai d'accord.
19:20Il y en a manifestement 5
19:21et ils étaient sur le plateau
19:22de ces dans les rires.
19:23Mais Pascal,
19:24ça crée un climat.
19:25Si tous les médias
19:26se mettent
19:26à effectivement affirmer
19:28ce genre de choses,
19:29ça crée un climat général.
19:30Alors là, ça ne change rien.
19:31Pardonnez-moi,
19:32mais ça ne change rien.
19:33Dans les sondages,
19:34il est à 37 points.
19:34Ça ne change rien.
19:35Je vous assure,
19:36les gens ont décodé...
19:36Mais la campagne anti-RN
19:37du service public
19:38et d'un bon nombre de médias
19:39n'a pas encore commencé.
19:41Elle va s'intensifier.
19:42Ça peut jouer à la marge.
19:44Écoutez, je vous assure,
19:45les gens,
19:46je pense qu'ils décodent aujourd'hui.
19:47C'est des grands garçons.
19:48Ça peut jouer à la marge.
19:50Vous savez,
19:50il y a les réseaux sociaux,
19:51il y a beaucoup de contre-pouvoirs
19:53de ce point de vue-là.
19:53Allez,
19:54il est 20h27.
19:56Vous êtes là
19:57pour nous parler
19:58du Goncourt.
20:00Vous êtes là
20:00pour nous parler
20:01de vos déjeuners
20:02dans des endroits importants.
20:03À tout à l'heure.
20:04C'est du teasing.
20:07Donc,
20:07je ne vais plus rien dire.
20:08Mais vous avez parlé
20:09de toutes les missions.
20:10Vous avez tout dit.
20:11Nous sommes donc
20:12dans la deuxième partie.
20:13Je disais tout à l'heure
20:14que Sarah Salman
20:15nous racontera
20:16effectivement
20:17quelque chose
20:18sur laquelle
20:18je l'interrogerai
20:19et notamment
20:20les déjeuners importants
20:21qu'elle peut faire
20:22désormais
20:23à l'Élysée.
20:24On en parlera tout à l'heure,
20:25mais c'est important
20:26parce que ça fait sens.
20:28Ça fait sens.
20:28C'est-à-dire que
20:29le fait que vous soyez présente
20:31dans cette émission,
20:32des gens ont envie
20:33de vous rencontrer,
20:33des conseillers du Président
20:34et ils vous invitent
20:35à déjeuner
20:36et ça,
20:37c'est important.
20:38Il y en a qui n'ont pas eu
20:39le droit à un rendez-vous.
20:40Moi, je ne suis pas invité.
20:41Non, mais c'est intéressant
20:43parce que ce n'est pas
20:43de la coulisse,
20:44ce n'est pas de l'entre-soi
20:45ce que je dis là.
20:46C'est vraiment
20:47vous êtes devenu
20:48forcément une éditorialiste
20:49et ceux qui gouvernent
20:51le pays
20:52ont envie de savoir
20:52qui vous êtes,
20:53comment vous êtes,
20:54ce que vous pensez,
20:55ça,
20:56ils vous invitent
20:56et sans doute
20:57pour vous influencer aussi.
20:58C'est le jeu.
20:59Ça, c'est votre interprétation.
21:00Je pense que j'ai la capacité
21:01et l'autonomie suffisante
21:02pour penser par moi-même.
21:04Mais j'en suis sûr.
21:05Mais j'en suis sûr.
21:06Vous n'avez jamais été
21:07des journalistes ?
21:08Mais bien sûr que si.
21:09Ah oui.
21:10De la même manière,
21:11les gens,
21:11ils veulent influencer.
21:12Mais c'est normal
21:12qu'ils veulent influencer.
21:14Ils ont envie
21:14de faire passer leurs idées.
21:16Tout ça est tout à fait respectable.
21:20Ça s'appelle des échanges
21:21entre gens de bonne compagnie,
21:24comme on dit.
21:24Mais on en parlera tout à l'heure.
21:25Emmanuel Macron,
21:26ce qu'il a dit
21:27est intéressant.
21:28il a fait Choose France aujourd'hui.
21:30C'est drôle parce que
21:30dans la séquence
21:31qui arrive,
21:32parler de Choose France.
21:33Mais on va l'entendre
21:34parce que je crois
21:35qu'il fait un petit lapsus.
21:36Il dit,
21:36on ne rend pas
21:37les gens plus petits
21:39alors qu'on ne rend pas
21:40les gens plus grands
21:41en taxant les grands.
21:43Et écoutez le début de la phrase
21:44parce que je pense
21:44que c'est un petit lapsus,
21:45il me semble.
21:46Écoutez.
21:47Mais on ne rend pas
21:47les gens plus petits
21:48quand on empêche
21:49les plus grands d'avancer.
21:52On ne rend pas
21:53un pays plus heureux
21:54quand on empêche
21:54ses champions
21:55d'aller conquérir
21:56de nouveaux marchés.
21:57Et vous le savez,
21:58ici,
21:59vous qui avez
21:59des champions
22:00dans le nautisme,
22:02des champions
22:02dans le Vélique,
22:03des champions
22:04dans le fret,
22:05etc.
22:06Et bien,
22:08on va continuer
22:09d'avancer
22:09sur cette même ambition.
22:10Mais il a 100% raison.
22:13Mais c'est lui-même
22:14qui est en train
22:14de décourager.
22:15En fait,
22:16c'est ça
22:16qui est sidérant
22:18avec Macron.
22:18Ce qu'il dit,
22:19mais il a 100% raison.
22:20Mais il est en train
22:21lui-même
22:21de décourager
22:22tous ceux
22:23qui veulent investir,
22:24tous ceux
22:24qui veulent gagner,
22:25pourquoi pas
22:26entreprendre,
22:26etc.
22:27avec son gouvernement
22:28Lecornu.
22:29C'est lui,
22:29en nommant Sébastien Lecornu,
22:30qui lui a dit
22:31hors de question
22:32que tu discutes
22:32avec le Rassemblement
22:33National.
22:34Par contre,
22:35tu vas aller
22:35chercher les 70 députés
22:37socialistes.
22:38Mais on ne va pas
22:38chercher les 70 députés
22:40socialistes comme ça.
22:41C'est avec des mesures
22:42et en l'occurrence,
22:43c'est la réforme des retraites
22:44et c'est les taxes
22:45et les impôts
22:46qu'on voit à l'Assemblée
22:46Nationale.
22:47Moi,
22:47je vous admire
22:48de faire encore
22:49l'exégèse
22:49des paroles
22:50du Président de la République.
22:51Je vous admire.
22:53Je vous assure.
22:53Et je vous envie
22:54d'y attacher de l'importance.
22:56J'aimerais beaucoup.
22:56Je pense qu'il pense ça.
22:59Et c'est vrai
22:59que comment on a l'accusé ?
23:00Oui,
23:01je pense qu'il pense ça.
23:03Simplement,
23:03il ne sait pas
23:04mettre en action.
23:05Il pensera autre chose
23:06demain matin à 9h.
23:06Non,
23:07pas là-dessus.
23:08Il ne sait pas mettre en action
23:09ses pensées.
23:10Il lui manque quelque chose.
23:11C'est embêtant
23:11pour un Président de la République.
23:13Je suis bien d'accord avec vous.
23:14Mais je suis arrivé
23:15à cette conclusion.
23:16Il a absolument
23:17tout raté.
23:19La France en faillite,
23:21la France divisée,
23:23la France qui n'est plus
23:24en Afrique.
23:25Mais pardon,
23:26il a tout raté.
23:27D'une certaine manière,
23:29c'est difficile.
23:29Ça vous met dans l'incapacité
23:31de dire quelque chose
23:31de positif.
23:33Ça vous met dans l'incapacité
23:34de dire quelque chose
23:35de positif.
23:36On ne peut pas dire
23:36quelque chose de positif.
23:36Non,
23:37sur la déclaration en elle-même
23:38où vous dites,
23:38c'est formidable ce qu'il dit.
23:39Oui,
23:39mais parce que,
23:40en fait,
23:41chez Emmanuel Macron,
23:42il pense qu'on gouverne
23:44par le verbe
23:44et par la parole.
23:47Et c'est vrai
23:47que dans cet exercice,
23:48il est le meilleur
23:49ou un des meilleurs.
23:51C'est-à-dire
23:51que vous le mettez
23:52avec des paysans,
23:54des agriculteurs,
23:55il tue le débat.
23:56Vous le mettez
23:56avec des gilets jaunes
23:57au milieu,
23:58il retourne.
23:58C'est là qu'il est extraordinaire.
24:00C'est vrai.
24:02Après,
24:02il faut appliquer
24:03ce qu'on dit.
24:04Et il a 90%
24:05d'impopularité.
24:06Je crois qu'il n'imprime plus.
24:08Peut-être dans le temps,
24:09il n'imprime plus.
24:09Je suis assez d'accord.
24:11S'il a tout raté,
24:12pourquoi choosez la France
24:13pour parler le globish ?
24:16Vous pouvez traduire
24:16en français ?
24:17Qu'on me traduise,
24:18moi,
24:19ça veut dire choose France.
24:20Dans quel pays on est ?
24:21Ah oui, non.
24:22C'est parce que oui.
24:23C'est pour parler
24:24aux investisseurs étrangers.
24:26Il ne parle pas aux français
24:26quand il dit ça.
24:27S'il n'y avait que ça.
24:28C'est vrai que la main droite
24:29fait le contraire
24:30de la main gauche.
24:31C'est ennuyeux.
24:32Moi, ça me choque.
24:33Bien sûr.
24:33Oui,
24:34choose France
24:35vous choque.
24:36Oui.
24:37Mais vous entendrez.
24:37Alors là,
24:38vous allez entendre
24:38M. Lescure,
24:39il parle de fake news.
24:41Ministre de la République.
24:42Fake news.
24:43Qu'est-ce que vous voulez ?
24:44Mais tout va dans.
24:45C'est comme ça ?
24:46Quoi ?
24:47Ça me semble vraiment anecdotique.
24:48Mais vous avez raison,
24:50mais le diable est dans les détails.
24:51Oui, non.
24:52Il y a tellement de choses
24:53qui ne vont pas en France, Pascal.
24:54Bon, allez, je retire.
24:57À sa décharge,
24:59il y a de tels anglicismes
25:01maintenant en France
25:02que M. Lescure n'en est pas.
25:03Allez, vous avez raison,
25:05vous avez raison.
25:05La majorité a toujours raison
25:06de toute façon.
25:07Écoutez cet échange
25:08entre Clémence Guettet
25:09et M. Lescure.
25:12C'est sur les découvertes bancaires
25:14et je vous ai demandé,
25:15Yohann,
25:16qui dit vrai ?
25:17Donc là, vous allez écouter
25:18et vous allez faire
25:19comment ça s'appelle ?
25:20Un fast...
25:21Un fact-checking.
25:23Un fact-checking.
25:23Qu'est-ce qu'il y a du monde ?
25:24En beau français.
25:26Voilà, voilà.
25:27Bon, écoutez,
25:28je vous ai demandé.
25:29Écoutez, écoutez, écoutez.
25:30Le président Macron
25:32vient de décider
25:33d'interdire de fait
25:34les découvertes bancaires.
25:36La directive
25:36adoptée au Parlement européen
25:38prévoyait la protection
25:39des consommateurs.
25:40Macron en a fait
25:41une ordonnance
25:42de flicage social.
25:44Vous ne luttez pas
25:45contre la pauvreté,
25:46vous luttez contre les pauvres.
25:48Ne plus pouvoir être
25:49temporairement dans le rouge,
25:50c'est le renoncement assuré.
25:52D'abord au loisir,
25:53ensuite au petit plaisir
25:54et puis finalement
25:55jusqu'aux besoins essentiels,
25:57les repas par exemple.
25:58Allez-vous renoncer
25:59à interdire
26:00les découvertes bancaires ?
26:01Madame la vice-présidente Guettet,
26:03je vous ai connue
26:04plus rigoureuse.
26:05Si votre pétition
26:07était juste,
26:09je la signerai.
26:11C'est un tissu
26:12de mensonge.
26:15Rien,
26:16rien dans cette directive
26:17dont je rappelle
26:18que Madame Aubry
26:18et l'ensemble
26:19de votre groupe
26:20la votée
26:21n'interdit
26:23les découvertes.
26:25Vous trompez
26:26les Français,
26:27vous jouez sur
26:27les misères
26:28des uns et des autres.
26:30Les découvertes
26:32n'étaient pas
26:33interdits.
26:34Avant cette directive,
26:36cette ordonnance,
26:37elle retranscrit
26:38en droit français
26:40à la lettre
26:41la directive
26:42et vous racontez
26:44Madame la vice-présidente
26:46et Monsieur Bernalicis
26:48derrière,
26:48désolé,
26:49absolument n'importe quoi.
26:51Vous n'êtes
26:51vraiment
26:52pas au niveau
26:53de la rigueur
26:54qu'on est en droit
26:55d'attendre
26:55des représentants nationaux
26:57à l'Assemblée nationale.
26:58Vous devriez avoir honte.
27:00Cette directive
27:01n'interdit rien,
27:02elle ne rend rien
27:03non plus automatique.
27:04Bon,
27:05moi j'ai cru comprendre
27:06qu'à partir de 2026,
27:08on ne pouvait pas
27:09avoir un découvert
27:10qui dépassait
27:11les 30% de charges
27:13que nous avions
27:14dans notre budget.
27:17C'est-à-dire
27:17que le découvert
27:19était traité
27:20comme un crédit
27:22à la consommation
27:22et qu'effectivement
27:23au-delà de 200 euros,
27:25notamment,
27:25c'était une somme
27:26forfaitaire,
27:27ce n'était pas possible
27:28d'avoir un découvert
27:29au-delà de ça.
27:30C'est ce que j'ai cru
27:30comprendre
27:31dans la directive européenne.
27:33Qui a raison ?
27:33À partir du 20 novembre
27:352026,
27:37les banques
27:38devront faire
27:38une analyse
27:39de solvabilité
27:40de leurs clients.
27:41C'est-à-dire que
27:41si ces clients
27:42sont sur-endettés
27:43ou s'ils ont
27:44des faibles revenus,
27:45effectivement,
27:46c'est vrai,
27:46avoir un découvert
27:47qui dépasse
27:48les 200 euros
27:48sera beaucoup plus difficile
27:50et coûtera plus cher.
27:51Ça, c'est vrai.
27:53Mais la France insoumise,
27:54à nouveau,
27:55je suis désolé
27:55de vous le dire,
27:56ment et manipule
27:57parce que cette directive
27:59européenne
27:59a été votée
28:00par l'intégralité
28:01des députés
28:02de la France insoumise
28:03dont Manon Aubry.
28:05Non, mais ça,
28:05ce n'est pas le même sujet.
28:06C'est ce qu'il y a
28:07question dans l'échange.
28:08Non, non, non.
28:09Il y a question de ça
28:09dans l'échange.
28:10Non, ce n'est pas le même sujet.
28:12Qui ?
28:13Monsieur Lescure dit
28:14ce que vous dites
28:14n'est pas vrai.
28:15Non, parce que
28:16la France insoumise
28:16dit que ce sera interdit.
28:18Oui.
28:18Ça ne sera pas interdit.
28:19Pourquoi vous dites
28:20que ce n'est pas interdit ?
28:21Moi, j'ai lu
28:22que c'était interdit.
28:23Ça ne sera pas interdit.
28:25Ce sera plus difficile.
28:27Les banques seront
28:27plus exigeantes
28:28vis-à-vis des clients
28:29et devront s'assurer
28:30qu'ils seront en situation
28:31de rembourser
28:33le découvert.
28:34Je l'ai lu
28:35les 30%
28:35dans la directive
28:36que si
28:37le découvert
28:39dépassait
28:40les 30%
28:42de charges
28:42que vous avez
28:43c'est-à-dire
28:44que vous avez
28:44déjà des charges
28:45et si le découvert
28:47fait que
28:48l'ensemble
28:49découvert
28:50plus vos charges
28:51vous êtes au-dessus
28:52de 30%
28:53Il faudra s'assurer
28:54qu'il y a une solvabilité
28:55c'est bien ce que je vous dis
28:56La solvabilité
28:57elle existe
28:58si tu as un salaire
28:59mais 30%
29:01ce n'est pas la même chose
29:02Non mais
29:02dans le texte
29:05C'est pas très clair
29:05C'est extrêmement clair
29:07ce que je vous dis
29:07La solvabilité
29:08ça ne veut rien dire
29:08Dans le texte
29:09qu'il ne sera pas inscrit
29:10qu'il est interdit
29:10d'avoir un découvert
29:11de plus de 200 euros
29:12Ça sera à l'appréciation
29:14de la banque
29:14Vous ne voulez pas répondre
29:15sur mes 30%
29:1630% c'est 30%
29:17C'est la directive européenne
29:18Les 30%
29:19ça ne sera pas dans la loi
29:21ça n'a pas été retranscrit
29:22comme ça
29:23dans la loi française
29:24me semble-t-il
29:24encore une fois
29:25C'est pas dans la loi française
29:26c'est une directive européenne
29:27Oui mais la directive
29:28vous savez qu'elle est retranscrite
29:29dans la loi française
29:30Elle est transposée
29:30Et elle n'est pas transposée
29:31mot pour mot
29:32Vous avez décidé
29:33de défendre Mme Guettet
29:35Pas du tout
29:35C'est la raison
29:36Elle a raison
29:38Non mais
29:38Non elle n'a pas raison
29:39ça ne sera pas interdit
29:40C'est extrêmement clair
29:41ce que je vous dis
29:42On nous explique
29:43On nous explique en plus
29:44qu'ils l'ont voté
29:45Et ils l'ont voté
29:45à la France internationale
29:46C'est un autre
29:47C'est autre chose
29:48C'est un temps
29:48C'est un temps
29:49Bon
29:50Il reste 19 minutes
29:52Vous souhaitez que nous parlions
29:54de l'Algérie
29:55de Chine
29:56de l'agression qu'il y a eu en Corse
29:58de Matisse
29:59de New York
29:59parce qu'on ne pourra pas tout traiter
30:00Est-ce que vous voulez qu'on parle de Chine ?
30:03Oui
30:04De Chine ça vous intéresse
30:05C'est parfait
30:06Pour que les autres votent aussi
30:07Non
30:08Il suffit que je demande
30:09pour qu'on ne le fasse pas
30:09Ça ne vous intéresse pas vous Chine ?
30:12Non
30:12Mais vous savez ce que c'est ?
30:13Ça ne m'inspire pas
30:14C'est quand même des poupées sexuelles
30:17qui sont vendues par une plateforme
30:20Ce n'est pas que ça d'ailleurs
30:21Je ne dis pas que j'ai raison
30:22Je dis que ça ne m'inspire pas
30:23Ça ne m'inspire pas
30:24Il y a suffisamment de sujets d'exaspération
30:28pour en faire l'économie
30:29Écoutez le sujet de Julia Ferrand
30:34Chine collaborera à 100% avec la justice
30:39Ce sont les mots du porte-parole français
30:42de la plateforme chinoise de mode éphémère
30:44suite à la commercialisation de poupées
30:47à caractère pédopornographique
30:49Aujourd'hui nous allons mettre en place
30:50les garde-fous pour que ça n'arrive plus
30:52Nous collaborerons à 100% avec la justice
30:55et répondrons à l'ensemble des questions
30:58qu'ils nous posent
30:59Nous serons en totale transparence
31:01En cas de récidive sur la plateforme
31:03le ministre de l'économie a menacé
31:06de faire interdire l'accès au site
31:08Pour des objets pédopornographiques
31:10le gouvernement est en droit
31:11de couper l'accès au marché français
31:12Si ces comportements sont répétés
31:14nous serons en droit
31:15et je le demanderai
31:16d'interdire l'accès de Chine
31:18au marché français
31:19En 2020, Amazon avait déjà été condamnée
31:22pour avoir commercialisé des poupées
31:24à caractère pédopornographique
31:26Pour le président de la Fédération du prêt-à-porter féminin
31:29Chine a contribué à la vente de ses articles
31:32Si on reprend ce que fait Chine actuellement
31:34c'est qu'il savait les personnes
31:36qui voulaient acheter des objets pédocriminels
31:39Donc non seulement il laissait l'objet
31:40mais il laissait des gens commenter
31:42sur à quoi servait l'objet
31:44et à quoi était la qualité de l'objet
31:46Donc tout ce qu'a fait Chine depuis le début
31:48ce n'est pas une erreur
31:50c'est de la préméditation
31:51Malgré les accusations
31:52une boutique Chine ouvrira bien ses portes
31:55au BHV demain à 13h
31:57selon le porte-parole
31:58Alors vous allez écouter le porte-parole
32:00précisément de Chine France
32:02qui s'est exprimé sur un sujet aussi délicat
32:05Il y a eu un dysfonctionnement
32:08Et donc vous ne savez pas forcément
32:10ce qu'il se vend sur votre plateforme
32:11Je n'ai absolument pas peur de le dire
32:11Il y a eu un dysfonctionnement interne
32:13concernant ces deux produits
32:15qui ont été signalés à DGCCRF
32:17Tout le but aujourd'hui de notre enquête interne
32:19c'est de savoir comment ces dysfonctionnements
32:21ont pu arriver
32:22Tout le but de la cellule que nous mettons en place
32:24est de pouvoir faire en sorte que cela n'arrive plus
32:27On a un devoir de contrôle sur ces vendeurs
32:32Attention, les vendeurs sont responsables de ce qu'ils vendent
32:34Nous donnerons les noms
32:35quand la justice nous nous demandera de les communiquer
32:37Et vous aviez Frédéric Merlin
32:39qui est le directeur du BHV
32:40qui a dit qu'on a hésité
32:41on a failli ne pas accueillir
32:43au BHV Chine
32:45Donc voilà un sujet qui a passionné
32:47manifestement la France ces dernières heures
32:49Chine, il y aurait beaucoup de choses à redire
32:53Vous m'aviez interrogé sur ce même plateau
32:55pour savoir si j'avais déjà acheté sur Chine
32:57il y a un an
32:58Donc il y a beaucoup aussi de choses à redire
33:00d'un point de vue écologique
33:01et des conditions de travail
33:02Après concernant les poupées
33:04c'est particulièrement choquant
33:06et je pense qu'ils savaient ce qu'ils faisaient
33:08Moi c'est ce que je pense
33:08Vous ne commercialisez pas des poupées comme ça
33:10Vous savez ce que vous faites
33:12Et les gens qui ont acheté
33:13d'un point de vue juridique
33:15je ne vois pas bien de quelle infraction
33:16on peut les poursuivre
33:17Je parle sous le contrôle de Gilles William
33:19C'est la même infraction sans doute
33:23que de regarder des films pédo-pornographiques
33:27sans doute
33:28Non ?
33:30D'un point de vue de la jurisprudence
33:31j'ai un doute
33:32Non mais là il y a de la commercialisation
33:34il faut voir l'intentionnalité
33:35De vous à moi j'ai peine à croire
33:37que la direction de Chine était consciente
33:39Je n'ai peine à croire tout ça
33:41Qu'il ne savait pas ce qu'il mettait
33:43sur le propre site internet ?
33:44Je pense qu'il y a un défaut de surveillance
33:48Je pense
33:49Mais je peux me tromper
33:50Bon en tout cas
33:52Je ne sais pas si les uns les autres
33:53vous avez déjà consommé sur Chine
33:55Moi je vous dis
33:56j'avais acheté une poubelle à deux autres
33:57Parce qu'effectivement
33:57les jeunes notamment
33:59vous achetez une veste
34:01Par exemple vous achetez un costume
34:03à 49 euros
34:04Mais beaucoup moins
34:04Les jeunes je n'ai jamais acheté
34:07quoi que ce soit sur internet
34:07Oui mais 49 euros le costume
34:09Vous connaissez
34:10Mais 49 euros c'est
34:11Je marque quand même mon intérêt
34:13C'est pas 49 euros
34:14Mais non c'est beaucoup moins cher
34:17Vous pouvez avoir des choses
34:18pour 1 ou 2 euros
34:19Pour 49 euros
34:21Vous avez un panier énorme
34:22Moi il y a deux ans
34:23j'avais acheté
34:23et je le ferais plus évidemment
34:25Pour 50 euros
34:26vous avez énormément d'articles
34:27Vous n'avez pas une pièce
34:28C'est impossible
34:29C'est objectivement
34:30Que cette entreprise
34:32soit autant implantée en France
34:34est un scandale absolu
34:35Mais bien sûr
34:36C'est un désastre social
34:37Il y a une question de morale
34:39Pardonnez-moi
34:39D'ailleurs ça
34:40Je veux bien qu'on ne puisse pas
34:41dans certains ménages
34:42consommer et s'habiller
34:44en Made in France
34:45Mais là on parle quand même
34:46de jeunes chinois
34:47ce qu'il faut le dire quand même
34:48Des enfants
34:49Des enfants
34:50qui travaillent 75 heures par semaine
34:52C'est de la concurrence déloyale
34:53C'est de la concurrence déloyale
34:55C'est de la concurrence déloyale
34:55Parce que Chine envoie les colis
34:57et ne sont pas taxés
34:59et n'ont pas de TVA
35:00sur leurs colis
35:01C'est un désastre écologique
35:02en plus d'être un scandale social
35:04parce que c'est la fast fashion
35:06C'est-à-dire que moi je connais
35:07plein de jeunes femmes
35:08qui achètent et qui achètent
35:10qui mettent à la poubelle
35:10qui rachètent
35:11qui remettent à la poubelle
35:12C'est un scandale
35:13Donc c'est aussi un modèle de société
35:15que nous avons
35:16et moi je préfère une société
35:17où Chine est absent
35:19et je ne parle même pas là-dedans
35:20des poupées sexuelles
35:22qui sont en plus un scandale
35:22C'est une qualité particulière
35:23Ils vont tuer le tissu français
35:24Maintenant ils vont tuer
35:25le commerce français
35:26C'est une qualité médiocre
35:27Ils emploient les enfants
35:28C'est d'une concurrence déloyale
35:29invraisemblable
35:30Et Chine sera installée
35:31donc au BHG
35:32De toute façon on ne peut pas
35:32aller au BHG
35:33parce qu'avec Anne Hidalgo
35:34tu ne peux pas aller
35:35dans le centre de Paris
35:36Mais il n'y a pas que Chine
35:38Il y a Témieux, AliExpress
35:39Il n'y a pas que Chine
35:40On peut y aller en métro
35:41ou en voiture
35:42en petit vélo
35:43mais tu ne peux pas aller
35:44Il faut passer Amazon
35:46pour un truc propre
35:47Non mais Pascal
35:49il n'y a pas que Chine
35:50Il y a aussi Témieux, AliExpress
35:51Il y en a plein
35:51où il faudrait faire le ménage
35:52Un mot sur Matisse
35:54ou plus exactement
35:55sur le profil du conducteur
35:57parce que chaque heure qui passe
35:59on découvre
36:00que cet homme évidemment
36:02n'aurait jamais dû être en liberté
36:04mais n'aurait dû rester
36:06ou être en prison
36:07Écoutez Tanguy Hamon
36:08Le casier judiciaire d'Abetse
36:12ne cesse de s'allonger
36:13au fil des informations dévoilées
36:16On savait déjà que cet individu
36:17est connu pour de nombreux délits routiers
36:20et qu'il avait l'interdiction
36:21de conduire au moment du drame
36:23car son permis de conduire
36:24lui avait été retiré
36:26et on a appris
36:27qu'il avait été condamné
36:28à de la prison ferme
36:30il y a 5 ans
36:31en 2020
36:322 ans de prison
36:33plus 1
36:34avec sursis
36:35dans une affaire
36:36de séquestration
36:37et de violence
36:38à l'époque
36:39avec d'autres individus
36:40dont des dealers
36:41il avait squatté
36:42un appartement
36:43d'une cité lilloise
36:44et obligé
36:46le propriétaire
36:47à leur acheter
36:47de la drogue
36:48et à manger
36:49Des brûlures de cigarettes
36:51avaient été retrouvées
36:52sur les mains
36:53de cet homme
36:54lors de l'audience
36:55de l'époque
36:56qui a été rapportée
36:57par nos confrères
36:58de la Voix du Nord
36:59Des faits d'outrages
37:00et de violences
37:02plus anciennes
37:02et déjà présentes
37:04sur son casier judiciaire
37:06avaient également
37:07été mis en avant
37:08Quand un industriel
37:11commet des erreurs
37:13sa responsabilité professionnelle
37:15est engagée
37:17Et tant qu'il n'y aura pas
37:19dans des erreurs
37:19dans des fautes pareilles
37:21de responsabilité possible
37:23qui puissent être engagées
37:24contre les professionnels
37:26de la justice
37:27qui commettent
37:28de tels bévus
37:29lourdes de conséquences
37:30dramatiques
37:31et bien on n'en sortira pas
37:33Je gage
37:34que si ça existait
37:36ils y réfléchiraient davantage
37:38C'est tout
37:39Au nom de quoi
37:40il n'y a pas
37:42de responsabilité professionnelle
37:43Je suis incapable
37:44de vous donner
37:44une réponse
37:45morale et même juridique
37:47C'est vrai qu'il n'avait
37:48rien à faire
37:48derrière cette voiture
37:5016 antécédents judiciaires
37:52arrêtés pour trafic de drogue
37:54arrêtés et condamnés
37:55pour une affaire
37:56de tortionnaire
37:56de séquestration
37:57arrêtés en 2024
37:59derrière
38:01dans une voiture
38:02alors que là aussi
38:03encore
38:04il y a un an
38:05il était interdit
38:06il lui a été interdit
38:07de conduire
38:08c'est objectivement
38:10une faillite de l'Etat
38:11quand on voit
38:12quelqu'un avec un CV
38:13comme ça
38:14et un pédigré comme ça
38:15qui a maintenant
38:16du champ sur les mains
38:17il y a quand même
38:17une responsabilité
38:18qu'il va falloir aborder
38:19Il me semble qu'il y a aussi
38:21dans cette affaire
38:21la question de l'azote
38:22Absolument
38:24La qualité de dopée
38:24et on sait que c'est un produit
38:26qui sert beaucoup
38:26par exemple
38:27pour obliger
38:28pour faire en sorte
38:29que les jeunes prostituées
38:30forcées
38:31tiennent le coup
38:32pendant qu'elles font
38:33leur travail
38:33Voilà
38:35C'est un fléau aujourd'hui
38:36chez les jeunes
38:36qui en consomment
38:37de plus en plus
38:38parce que ça se trouve
38:38dans les supermarchés
38:39dans les hyper
38:40C'est aujourd'hui
38:40le 4 novembre
38:41et c'est la création
38:42de Canal Plus
38:43Canal Plus a 41 ans
38:46et je ne sais pas
38:47si vous vous souvenez
38:47des débuts de Canal Plus
38:49si vous avez eu
38:49le décodeur
38:50Très bien
38:51on s'en souvient
38:52on s'en souvient particulièrement
38:53Si vous vous souvenez
38:55si vous avez eu le décodeur
38:56par exemple
38:56dans les premières semaines
38:57peut-être
38:58c'était une révolution
38:59avec trois chaînes à l'époque
39:00donc la révolution
39:02elle était
39:02de pouvoir voir des films
39:03à 10h le matin
39:04ce qui n'existait jamais
39:06et puis quand on était
39:07un amateur de football
39:08la révolution
39:09c'était de voir
39:10beaucoup de matchs
39:11de football
39:11parce qu'à l'époque
39:12il n'y en avait pas beaucoup
39:13à la télévision
39:13il n'y avait que trois chaînes
39:14vous ne vous rendez pas compte
39:15vous ce qu'était
39:16un paysage audiovisuel
39:17où il n'y a que trois chaînes
39:18la 5 viendra après
39:19la 6 viendra après
39:20et puis après
39:21ce sera l'explosion
39:21Il y a une autre révolution
39:22mais je ne sais pas
39:23si je peux en parler
39:23Ah c'est le porno à minuit ?
39:25Oui oui
39:26Ah bah oui
39:26on peut tout dire
39:28mais c'est vrai
39:29que c'était la première fois
39:30effectivement à minuit
39:31vous pouviez voir
39:32à la télévision française
39:33le samedi
39:34un film
39:35à caractère portographique
39:37donc
39:38c'est
39:39c'est des années 80
39:41d'ailleurs
39:41aujourd'hui
39:42je ne suis pas sûr
39:43que
39:43je ne sais même pas
39:45s'il y a un film
39:46je ne crois pas
39:46qu'il y ait un film
39:47aujourd'hui
39:47sur une antenne
39:48Il y a des chaînes
39:49Oui
39:50au fin fond de la TNT
39:51Oui mais
39:52je regarde pas la télévision
39:55Non mais vous paraissez
39:56bien au courant
39:56Je suis un journaliste informé
39:58pardon
39:59Et il y a 41 ans
40:00Charles Bietry était dans l'équipe
40:01du départ
40:02et il se trouve que
40:03Charles Bietry
40:03vous savez
40:04qu'il souffre
40:05Bien sûr
40:05Il souffre de la maladie
40:08de Charcot
40:09Il se trouve qu'il a écrit
40:10aujourd'hui une lettre
40:10qui est adressée
40:11à Emmanuel Macron
40:12Vous savez combien nous tenons
40:13à ce qu'une loi
40:14développant les soins palliatifs
40:15et permettant le droit
40:16à une aide à mourir
40:17soit enfin votée
40:18dans notre pays
40:18Une loi de libre choix
40:20quand la vie ne devient
40:21plus qu'une insupportable agonie
40:23Néanmoins nous constatons
40:25que le parcours législatif
40:26de ce texte
40:27n'avance pas
40:27comme il le devrait
40:28régulièrement retardé
40:29reporté
40:30réinscrit
40:30puis de nouveau ajourné
40:31Cela devient insupportable
40:33écrit Charles Bietry
40:34Les malades en fin de vie
40:35eux n'ont pas le temps
40:36d'attendre
40:38On pense à lui
40:38C'est vrai que la réflexion
40:40a évolué
40:40Beaucoup de gens
40:41ont entendu
40:42peut-être des arguments
40:43qu'ils n'entendaient pas avant
40:44et qui ont peut-être
40:46modifié
40:46même leur perception
40:48sur ce sujet
40:49de la fin de vie
40:50Ce qui n'empêche
40:51évidemment que nous sommes
40:52de tout cœur
40:53avec Charles Bietry
40:54dans nos pensées
40:54et dans notre tendresse
40:56le concours
40:57Laurent Mauvignier
40:59on l'a annoncé hier
41:00Oui
41:01Vous l'avez prédit
41:02Vous l'avez prédit
41:04mais pourquoi ne soyez pas
41:05trop modeste ?
41:05Il y a quelque chose
41:06qui est tout à fait rare
41:07c'est qu'il n'y a eu qu'un tour
41:08généralement il y a une quinzaine
41:10de tours
41:11ou quoi une quinzaine
41:12non
41:12mais quelques tours
41:13Il n'y a eu
41:14aucune voix
41:15pour Emmanuel Carrère
41:17donc moi j'y vois
41:18quand même une forme
41:18d'humiliation
41:19pour lui
41:19Il y a eu six voix
41:21pour Laurent Mauvignier
41:22qui est un auteur
41:23que vous appréciez
41:25et c'est lui
41:25donc qui gagne
41:26édition de minuit
41:28Édition de minuit
41:30Toujours édition
41:30donc très intello
41:31c'est un éditeur
41:32Oui
41:33Très intello
41:34Oui
41:34qui appartient au groupe Gallimard
41:36j'avais fait un rêve moi
41:38c'est que le juré
41:39et le jury au concours
41:41décerne son prix
41:42cette année
41:43à Boalem Sansal
41:44ça aurait eu de la classe
41:46mais bon
41:47commerce oblige
41:48ils ne l'ont pas fait
41:49donc c'est un bon concours
41:52c'est un bon concours
41:56parce que c'est un concours exigeant
41:57un concours exigeant
41:58ça veut dire quoi ?
41:59ça veut dire quelque chose
42:00qui est écrit
42:00et écrit
42:01ça veut dire qu'il y a un style
42:03non seulement il a un style
42:04mais il raconte une histoire
42:05et cette histoire
42:06a un caractère presque policier
42:08en tout cas c'est une sorte d'enquête
42:09qu'un narrateur fait
42:11dans une maison
42:11qui est rouverte
42:12qui a été fermée pendant 20 ans
42:14et il cherche des origines
42:16de sa famille
42:16et ne plus précisément
42:17d'une photo
42:19d'une grand-mère
42:20d'une aïeule
42:21qui a disparu
42:22c'est la photo
42:23je veux dire
42:23qui a été coupée
42:24sur tous les albums
42:25et donc si vous voulez
42:26ça donne tout l'intérêt
42:27de ce livre
42:28alors j'ai vu qu'il y avait
42:29deux trois articles
42:30aujourd'hui
42:31qui se moquaient
42:32de ce livre
42:32et qui m'énerve beaucoup
42:35pourquoi ?
42:37parce qu'encore une fois
42:38il y a
42:38le fait que
42:40Mauvignier est quelqu'un
42:41qui est un tourangeau
42:42il est né à la haie
42:44Descartes
42:44qu'il appelle
42:45l'abbassé
42:46dans ses livres
42:46et il y a
42:48à Paris
42:49une espèce de
42:50et j'en sais quelque chose
42:51puisque moi aussi
42:51je suis provincial
42:53une espèce de mépris
42:54envers la littérature
42:56qui se passe
42:57strictement en province
42:59et ça je ne supporte pas
43:00et c'est aussi pour ça
43:01que je défends
43:02le livre de Mauvignier
43:03qui est un livre complexe
43:05qui est un livre
43:05extrêmement riche
43:06et qui est un livre
43:06facile à lire
43:08malgré les 740 pages
43:09une fois qu'on est dedans
43:11c'est comme quand on nage
43:12dans la mer
43:12on est heureux
43:13parfois on se noie
43:15dans la mer
43:15mais il faut faire attention
43:16c'est pas la majorité
43:17de l'espèce
43:18voilà parfois
43:19mais bon
43:20qu'un livre
43:20qu'un romancier raconte
43:21une histoire
43:22et qu'il est du style
43:23c'est la pointe des choses
43:23qu'on peut lui demander
43:24oui
43:25mais c'est pas le cas
43:27de tous les écrivains
43:28et puis je disais
43:29il en a bien parlé
43:31non mais
43:32je voulais lui donner une note
43:35non mais
43:36non mais
43:36Richard
43:37ça donne envie de le lire
43:38mais Richard
43:38il était européen tout à l'heure
43:41et on l'a écouté
43:42on s'est tous dit
43:43on aurait eu un prof de français
43:45parfois heureusement
43:45on a eu des bons profs de français
43:47mais avoir un professeur de français
43:49comme Richard
43:49c'est merveilleux
43:50vous avez été combien de temps
43:51prof de français ?
43:5120 ans
43:52donc 20 ans
43:53vous avez été éditeur
43:54vous avez accompagné
43:55on dit que vous avez écrit
43:56des
43:57on le dit
43:58que vous avez écrit
43:59Les Bienveillantes
44:00de Jonathan Littel
44:01en tout cas vous avez été
44:03l'éditeur
44:03j'ai été l'éditeur
44:04donc éditeur
44:06ça veut dire que
44:07de temps en temps
44:08on corrige des choses
44:09oui on a eu des discussions
44:10ensemble
44:11et c'est quelle année
44:14Les Bienveillantes ?
44:156
44:16un énorme succès
44:17incroyable
44:18vous vous rendez compte
44:18ça 20 ans
44:18là je ne suis pas sûr
44:20que ce soit
44:20un grand succès populaire
44:22le Movinier
44:23écoutez
44:24Les Bienveillantes
44:25était quand même
44:26un livre qui faisait
44:26près de 1000 pages
44:28énorme
44:29oui mais les gens
44:29ne l'ont acheté
44:30ils ne l'ont pas lu
44:30oui
44:31vous le savez comme moi
44:32mais c'est souvent le concours
44:33on l'achète
44:33on ne le lit pas
44:34oui
44:34Gautier Lebrecht arrive
44:36et Gautier Lebrecht
44:37ah bah tiens voilà
44:38là les jeunes représentants
44:39de l'Aile Madame
44:40sont l'un d'un côté de l'autre
44:42moi je ne suis pas
44:42représentant d'Aile Madame
44:43non mais je disais
44:45tout à l'heure
44:46et c'est intéressant
44:46parce que bon
44:47Sarah effectivement
44:48c'est toujours intéressant
44:49de savoir comment le pouvoir
44:51essaye c'est bien normal
44:52moi je ne reproche pas
44:54ça au pouvoir
44:54essaye d'influencer
44:56ceux qui parlent
44:56à la télévision
44:57ce qui est votre cas
44:57puisque vous venez régulièrement
44:59on peut se dire
45:00que le pouvoir
45:01peut avoir un avis extérieur
45:03oui
45:04on peut le voir différemment
45:05mais c'est vrai
45:05que les invitations
45:06sont très larges
45:06ça va être Sarah Salman
45:07à Yacine Bellatar
45:08donc c'est très très large
45:08non mais
45:09votre avis
45:11ils peuvent nous écouter
45:11tous les soirs
45:12s'ils vous invitent
45:13si le pouvoir invite
45:15un éditorialiste
45:16c'est sans doute
45:16qui était dans ce déjeuner
45:18c'est des conseillers
45:19c'est pas
45:19non mais on ne va pas citer de nom
45:20il y avait trois conseillers
45:22du président Macron
45:24oui
45:24qu'est-ce que vous avez eu
45:25comme entrée ?
45:26non mais
45:28qu'est-ce que vous ressortez ?
45:30qu'est-ce que vous
45:31moi je trouve que c'est
45:31un échange intéressant
45:32et c'est toujours
45:33ne serait-ce que d'aller
45:34visiter l'El Madame
45:35je trouve que c'est
45:36quelque chose d'enrichissant
45:37c'est très beau
45:38c'est pas les gens
45:39n'a dit pas ce que moi
45:39non plus
45:40alors je précise
45:41parce qu'on parle souvent
45:41d'El Madame
45:42c'est là où effectivement
45:43et d'ailleurs Brigitte Macron
45:44c'est sur la gauche de l'Elysée
45:46il y a des conseillers
45:47qui sont là
45:48il y a la chapelle
45:49vous êtes allé dans la chapelle
45:50le général de Gaulle prier ?
45:52non
45:52je trouve que
45:55les macrons ont beaucoup de goût
45:57ah oui
45:57en art contemporain
45:58donc vous avez bien été
45:59influencé
46:00elle est devenue macroniste
46:01ça y est
46:02on comprend l'objet
46:03de l'invitation
46:04le RN est d'extrême
46:05je l'ai toujours dit
46:08je l'ai souvent dit
46:09à l'antenne
46:09je pense que je peux le dire
46:12j'ai voté à chaque fois
46:13pour Emmanuel Macron
46:14donc c'est pas
46:15non plus
46:15une surprise
46:17l'avantage
46:18si j'ose dire
46:19c'est que la prochaine fois
46:19vous ne pourrez pas le faire
46:21non mais je l'ai fait
46:23je l'ai fait par défaut
46:25mais comme beaucoup de français
46:26par défaut
46:26en 2022 par défaut
46:28oui la peste brune
46:29mais qu'est-ce que vous retenez
46:30de ce déjeuner
46:31à votre avis
46:32pourquoi est-ce qu'on est venu vers vous ?
46:34parce que je pense
46:34qu'ils reçoivent
46:35beaucoup de personnes
46:36et pas que moi
46:37donc je pense que
46:38comme Gauthier l'a dit
46:39ils reçoivent tout le monde
46:40si je peux dire
46:41Yassine Bellatar
46:41je vous remercie
46:43de comparer
46:44notre ami
46:45Yassine Bellatar
46:46c'est quand même pas très
46:47je ne l'ai pas pris
46:48pour une comparaison
46:49ça ne va pas
46:50je ne la comparerai jamais
46:51il y en a qui n'ont pas été invités
46:53vous avez été reçus
46:55jamais
46:56chers confrères
46:56oui mais vous vous êtes
46:57alors pour votre livre
46:58les cocus
46:59oui
46:59bon vous n'êtes pas reçus
47:00sur le service public
47:01vous êtes invités
47:02quelque part ou pas
47:03pardon
47:04je dis
47:04vous êtes invités
47:06quelque part
47:06pour votre livre
47:07alors si vous voulez
47:08les grandes gueules
47:10par exemple
47:10ils vont vous inviter
47:11c'est nos amis
47:12parce que c'était vos amis
47:13non c'est des amis
47:14il n'y a pas de problème
47:15mais je dois la vérité
47:17de dire qu'en dehors
47:18de l'exclusion
47:19que j'ai toujours connue
47:20par l'audiovisuel
47:21de service public
47:22ces derniers temps
47:24vos concurrents principaux
47:26répugnent quand même
47:27à m'inviter
47:28je suis un peu trop
47:30catalogué c'est news
47:32si vous voyez ce que je veux dire
47:33mais tant pis
47:34je me sacrifie
47:36sur l'hôtel
47:36ça coûtera
47:38ça coûtera
47:39ce que ça coûtera
47:40voilà c'est comme ça
47:41parce qu'avant
47:47vous étiez invité
47:48sur LCI
47:49sur BFM
47:50bien sûr
47:51oui
47:52partout
47:53sauf sur le service public
47:54vous n'avez jamais été invité
47:57sur le service public
47:57je suis tricard
47:58totalement tricard
47:59une fois
48:00comment il s'appelle
48:02Cohen
48:02s'est moqué de moi
48:04à 8h du matin
48:06par rapport
48:07à quelque chose
48:08une affaire
48:09mais c'est la seule fois
48:10où il a prononcé mon nom
48:11bon ce soir
48:12le programme
48:15ce soir
48:15on va revenir évidemment
48:16sur la réponse
48:17de Jordan Bardella
48:17au service public
48:18et on va aussi parler
48:19d'antisémitisme
48:20parce qu'il y a eu
48:21plusieurs actes d'antisémitisme
48:22notamment ce qui s'est passé
48:23dans les locaux
48:25à Menton
48:26de Louis Sarkozy
48:27il y a quelqu'un
48:27qui est rentré
48:28et qui a dit
48:29à Louis Sarkozy
48:30qui n'était pas présent
48:31salle juif
48:32retourne en Israël
48:33je le cite
48:34donc on va en parler
48:34il y a eu aussi
48:35l'université Lyon 3
48:38qui est concernée
48:39donc on va en parler
48:40et puis on recevra
48:41à 22h
48:41cet auteur
48:43Rodolphe Carte
48:43qui publie
48:44Mélenchon
48:44Le bruit et la fureur
48:45bon et vous parlerez
48:47évidemment
48:47parce qu'on l'a dit
48:48en ouvrant cette émission
48:49Cécile Collère
48:51Jacques Paris
48:52bien sûr on en parlera
48:52soyons ce soir
48:54simplement heureux
48:56bien sûr
48:56heureux pour eux
48:57heureux pour leur famille
48:59bien sûr que des questions
49:00se poseront
49:01bien sûr qu'il y a peut-être
49:02eu des échanges
49:04tout ça est vrai
49:05mais on peut peut-être
49:06être effectivement fier
49:07en tout cas content
49:08que la France
49:09ait sorti ses deux otages
49:10et une pensée pour eux
49:12qu'ont vécu l'enfer
49:13et leur famille
49:14bien sûr
49:15et leur famille
49:16évidemment
49:16sans
49:17comment dire ce soir
49:18sans aucune réserve
49:19j'ai envie de dire
49:20les questions
49:21elles vont se poser
49:21mais on pourra quand même dire
49:23qu'au moment où
49:25l'Iran détenait deux français
49:26certains ont fait le jeu
49:27de l'Iran en France
49:28bon bah merci en tout cas
49:30certains agents d'influence
49:32exactement
49:32et je le revois vers le livre
49:34d'Emmanuel Razavi
49:34qui en parle très bien
49:35qui parle de la France insoumise
49:36pour être tout à fait clair
49:37au cas où quelqu'un
49:38n'aurait pas compris
49:39absolument
49:39merci en tout cas
49:40à Michael Thomas
49:41qui était à la réalisation
49:42à Mathéo Vinci
49:43qui était à la vision
49:45à Raphaël Lissac
49:46qui était au son
49:47merci à Lucas Busutil
49:48qui était avec nous
49:49Benjamin Hannault
49:49qui va se précipiter
49:51dans un instant
49:51sur Bayern
49:52Munich
49:54contre le Paris Saint-Germain
49:55Benjamin Hannault
49:57Valentin Polidori
49:59est là
50:00et était là aussi
50:01Astrid Gialik
50:02et vous avez remarqué
50:03que je n'ai pas dit
50:04que PSG ce soir
50:05Bayern
50:06est en clair
50:07sur Canal
50:08non vous l'avez pas dit
50:09par amitié pour moi
50:10et je vous en remercie
50:12parce que je sais
50:13qu'il n'y a jamais
50:13la volonté de me savonner
50:14c'est les 41 ans
50:16c'est les 41 ans
50:17de Canal
50:17et c'est l'initiative
50:19évidemment de Canal
50:19ce soir
50:20il est normal
50:20qu'on vous vive
50:21quand même
50:21comme un concurrent
50:22pourquoi ?
50:23nous sommes une grande famille
50:24moi je vous dis
50:24qu'il nous cause
50:25un grand tort
50:26mais arrêtez
50:27moi je vous le dis
50:27bonne soirée
50:29à tous
50:30et à demain
50:31c'est possible
50:32Moncé
50:36M Sorrel
50:36M
50:39M
50:39M
50:47M
50:50M
50:50M
50:51M
50:51M
50:51M
50:52M
50:52M
50:53M
50:53M
50:54M
50:54M
50:55M
50:55M
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